L'Ecole primaire, janvier 1924 no 1

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vtmatve 05{{~1\l~J~ DE. lA

.Soeiêté valai~aQve d "édu~ation ·

c Bulletin du MUSÉE PEDAGOGIQUE L'Ecot~

primaire donne une dizaine de livraib(··u~ de 16 p;.~.ge~, la couverture y comprit-a, et a it:wt rloc :>.. _1plé· ments de 8-lô pages pendant l'11.unée or1Hu.t>" (soit du ter Janvier au 31 Décembre).

Pur an: Su isse fr. 3.50, Union p u• t,.le fr. 4 Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 ou à. ce défaut contre remboursement. .!nnonees : 20 cent. la ligne sur toute la largeurTout ce qui eoneerne lœ publl l}a.tion doit être

œ::lres s~

:iireeto~ment èl son gérœnt et londœteur,: M . P . PIGNAT,

11ne. Seer. IJu

Dépe~rtement di~ l'lnstr u~tion

publique. G. Sten.

Avec cette livraison, 1./R~ole ·Prl1na•r~ entre dans ea 43me année pendant cette longue période elle a été constamment di· rlgte par son fondateur.


u Situation matérielle du Personnel enseignant

re. - Les châtiments corporels. - A propos de sports. - Une institutrice .ru ra 'e. _ Variélés: Mussolini éco'lier et insflutüur. Les difficultés du français.

Sous date du 9 janvier, le Dép. de I'InsL pub,ique a a j res ;é aux administrations .:om-- <"'>--munales la circulaire suivante: • Vous n':gnorez pas que, vu la situation Sommaire du supplêment N· 1 , financ ière du canton, le Grand-Conseil a Justice et Oharité. - Le jour du Se'gneur • décidé LJne compression .générale des ,déLa gran'd-'messe parois·s:a'le. L''Extrêllie• penses de i' Administration cantona-le. Onction. - La bonne Jeanne. - Va r.é'é; • Après avoir réduit sur tou te la Egne les ·- 0 -• in:iemnités 'diverses. ainsi que le; tnite- 1 men ts des ,fonctionnai res et employés, :t Société valaisanne d'éducation " ;_ na pas cru :pouvoi.r fai re exception pour 1La • Société valaisanne d'Education . , • le personnel enseignan t pr ima;re Sa ns loudont la dernière assemblée générJiè s t>-;1 le· • .cher au tra'tement légal de ce de~nier , il a nu e à Monthey en 1921, se réun:ra de nou• néanmoins mod!fié sensiblement 1 inùemnive:t u ce printemJPs. Nous ne pouvou ~ , pour • lé supp!émentaire, en :a réduisam à .frs 10 le ~uart tt heure, entrer dans p'us de préci• par mois pour le personnel mar:é et en sions à cet égard, le Comité, convoqué pour " la supprimant pour le personnel céLbapréparer l'ondre ldu jour, ne s'étaat pas en• taire. core concerté pour prendre et publier des • Sans vouloir commenter d'aucune iaçon décisions. • la décision <le la H. Assemb!ée, nous de--o~ • vons cependant constater qu'elle pèsera Le Sou de Géronde • lourdement dans le buld.get déj~ bien réduit • ùe nos instituteurs et de nos institutrices. C'est le voc:~~ble d'une œuvre scolaire d>t' • C est pourquoi nous adressons un p;-esbienfa:sance, à laquelle le personne~ ensei• sant appel aux Communes, surlon t à ceres gnant primaire est vi~ement eng-agé de con• les Gui se trou.vent dans une situation litinuer à s' intéresser en la ilaisant connaître à -ta jeunesse écolière. H importe, pour l'é• nancière normale, pour les ene-ager 1 ne ducat:on du cœur, de lui rendre s.ymplthi. • pas s'en tenir strictement au min:mum létJ_ue l'enfance malheureuse, car c'est au pro, .g al pour le payement des traitements du til des .petits sourds-muets pauvres qu'il s • personnel enseignant pri-maire, mais à consont ici engagés à montrer de la générl}lldé. • sentir un pet:t sacrifice en sa faveur, en Cette œuvre. fondée il y a un certain nom• lui aJ.louan! bénévolement une certaine in· bre <l 'années d!ljà par tM. P. Pignat, pendant " ljle;mnité sup/Plémen•taire, qui compensera son passage comme secrétaire à l'Ins!ructio11 • au moins partiellement, la -perte de I'!npuibli:J_ue,- a !permis jusGu'ici de favoriser » demnité .cantona-le. l':~~ccès de Géronde à un certain nombre den• Cette dépense sera certainement hi~m plabuis qui, sans ce secours, n'eus-sent j-amai;; » cée, car le personnel enseignant saura s'en pu y être admis et qui sont heureux au·our» montrer digne en rejoub.ant de zèle d~ans d''hu i d'a:voir pu en profite~. C'est donc lai• l'exerci-ce de ses ~onctions, et cela pour le re une bonne action que de s'intéresser ac· • plus grand b:en de notre .jeunesse 'Valaitivement au • Sou de Géronde • • sanne. (Oommuntq~.J • Oans l'espoir, etc. • N. B. c t'Ecole Prima:re • publiera en -~février la première liste •des souscr'ptions Sommaire de la reuille principale re-cuei-llies dans ce -but et qui auront été ver,L'éwle neutre. - A propos d études persées au • Sou de Géronde • qui a un compte sonnelles. - L'anal:yse au cours é:émenh!de chè:J_ue postal (Ille 182).

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.Annuaire de l'lnstruction publique en Suisse .(14me année - 1923) pubEé sous les aus· pices de la conférence intercantonale des Chefs des D6partemeuts de >J'Instruction publique de la Suisse romande. avec l'appui de la Confédération, par Jules Savary, d irecteur des écoles normales vaudoises. -L ibrairie Payot, rue de Bourg, Lausanne (6 1francs). Cet intéressant ou:vrage, qu'i l est à souhaiter de voir réjpand-u largement p:umi le personnel ense:gnant, contient, outre une chroniçue scol-aire (•La Confédération et les cantons romands en 1922-23) les excellentes études suivantes: Œ...es sports et l'âme, par M- !M. Millioud. _ frœbel et Montessori, par A. Bellon. L'enseignement de la composit:on française par J. Cart. - Les examens, par E. Savary . _ >L'hygiène scolaire, par L Henchoz. Economies dangereuses, par M- Perrin.

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Brevet de capacité 1Pendan t le dernier trimestre de 1923, le Conseil d'Etat a, enst(te d'examens satisfaisants, déEvré le brevet 4e capacité au personnel ci-après; Mltles Carraux Marie, à ;Monthey favre Ursule, à Isérables Œron Julie (S. Léonard) à St-Gingo'ph •} oulié Céline {S. Isalbelli.ne), à Chippis 1Limoni C.émentine (S. M.-Archange), à St.,Maurice iLuisier-tMenétrey Jeanne, à Ohoex 1Molliet Marie (S. florent), St·Maurice .Pug:n Alhert:ne (S. Casimir), St-Maurice ·Rubin Thérèse (S. M -Sy·!vie), St-Maur. Tavernier Germaine (S. M.-Louise), à !Martigny Trébosc Fébronie (S. M ·Antoine!te). à Ch.i;ppis.

.Appel aux petites ames C'est le titre d'une ravissante brochure résu,mant la vie de la ·B . Thérèse de l'Enfant

Jésus et qui s'adresse spécialement à ceux qui ne peuvent lire la vie complète. Elle a été rélcemmen~ 1ir-ansmf. se 'à 1itre gra•c:eu x à Mesdames les Institutrices des écoles valaisannes. Celles qui auraient pu être oubliées dans l'envoi pourraient encore l'obte· n:r en la demandant au gérant de I',Eco:e primaire". P. P. ~or-

Caisse de retraite Concernant h ~usion des Caisses de retra:te ides différentes catégories d'employés, le Couse:-! d'Etat a autorisé le Dép. de rinst publi. à faire examiner par un expert technique Je nouveau projet relatif â 1-a Caisse de retraite d11 personnel ensei,gnant. ~QI-

Réduction de dorée d'école 1Le Consei-l d'Etat a décidé qu 'il n'y a pas lieu de faire droit à la demande de la commune de Granges ten:jant à réduire de 7 à 6 mois la durée des classes: les motiis invo<;ués ne jus1i~! a-nt pas une teLle mesurs. ~()!-

.Assurance infantile D'après un r aRport du Dép. de l1nstr. ;pub!. adressé au Conseil d'Etat, il y avait au débu t de septembre 1601 erufants assurés facuiltat:vement pour lesquels -le canton accorde un subside de 1 .fr. et 680 eniants ass uré,; obligatoirement pour lesquels le subside cantonal s'élève à 1.20 par enfant. ·Le canton a donc partic:pé pour fr. 2417.

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Opportune recommandation Le ·Déparlement de 1 In.truction pub'ique 1de Neuchâtel a adressé au corps enseignan•t Jes recOilnmandat'ons sui!Van;tes, ·bonnes à être reten-ues paTtout: • /Nous in'Vitons le corps ensei.g nant à proŒiter de toute occas:on potLT donner aux élèves des di.Dférentes écoles du canton des Jeçons de tenue sur -les ~oies pub.i-ques, en insistant tout spécia-lement sur les égards- ei le respect que les enlfants doiYent témoigner


tV aux adultes et surtout aux vieillards. Si les enfants, dans la rue, devenaient plus polis. plus courto.s, plus seflviables, le pubhc, verrait là un bienfa!sanl effet de l'activité du corps ense"gnant, a~livité qui pourrait d'alleurs être utilement ~ ou!enu <! par :e' plrents dan-s une mesure plu.s large qu'o;1 n-.: -l''ma1gine à IPrruniere vue. • .Pensée: • La politesse es·t une chose qu . ne coùte r ien et qui rapporte beaucoup. • ~()--

• Horizons Valaisans,. Tel f:St le titre d'un charmant recu-~il de poésies qui vient de sortir de presse et dont l'auteur est un enfant de la terre valaisanne: M. Ch. In Albon. Chanter son pays, le faire aimer davantage, telle est toute l'ambition de ce poète du terroir: 0 Valais, dont le nom me grise; Je t'aime d'un amour profond, Comme un prêtre aime son égEse, Et comme un pâtre aime son vallon!

:Mais en exaltant son Vala·is M. ln Aibon a été amené à rendTe hommage, comme il le dit lui-même, aux principes qui sont innés aux cœurs de ses c:>mpatriotes. C'est ainsi que les principales parmi nos fêtes religieuses ont inspiré à l'auteur des «Horizons , des pages d'une belle élévation spirituelle. Tous les Valaisans et tous ceux qui aiment notr·e pays voudront posséder cette délicieuse gePbe de poésies glânées au fil du temps dans les champs, les lraditions et les .cœurs de notre petite patrie. Au seuil de l'année nouvelle nous ne pouvons résister au plaisir d'extraire du bouquet des " Horizons » une fleur en Foocurence un gentil sonnet - qui est comme un Sursum corda! gravé au frontispi-ce de l'ar..née nais:>ante: A11be no11velle Au livre de la vie une page nouvelle Va s'a;outer encore à bien d'autres feuJlets; Ma!s nos cœurs garderont dea jours ensoleillés

v De 1 année expirante une image fidèle. No5 heureux souvenirs voltiger.! par nd:iers,

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Et ces papillons d'or font un ,;i gr-and brui t d'aile, Que tes papillons noirs, ô Douleur éternelle, Passent :naperçus ou bien vite oubliés !

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Haut les cœurs, espérez, vou~; qu'un chagrin déchire! Dieu vous consolera, la terre va sourire. Déjà dans les sillons tressailie Messidor!

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Courage! L'ouragan fait cabrer le nav:re: Il lutte, il est vainqueur, et quand l'orage expire 1: glisse, plus hautain, sur les flets crêtés d 'or! ~OI--

Le Jeune Catholique Ce charmant recueil illustré pour nos enfants vient d'entrer dans sa t3me année en nous apportant sa livraison de Janvier, qui se signa~e à l'aHention sous tous r-apports, au po:nt de vue du texte comme de l'illustration, qui est comme tourjours abondante et de bon goût. En voici le sommaire: !Bonne, sainte et heureuse année! - La prière du gosse. - Une mauvaise action et un bon cœur. - Nos o:seaux en h i v-~r 'L'orphelin (uu délicieux récit dont !"action se déroule sur ·le flanc des Al:pes valaisannes). - Entre chien et loup. - Dévouement (d'un en[ant. - •Le prêtre et l'enfant. - Le coup de sonnette. - Une petite leçon de sc:ences naturelles. - P-ages des .g arçons. Co:n des jeunes fil ~es. - Récréations. \A)b. par an, 2 .fr. - 5 ex. et au-dessus sous la même b:mde, k 1.70 l'ab. - Pour 10, 'le llme gratuit. Un spécimen est envoyé •g ratuitement sur demande adressée l I'Oeavre s. Augustin, à St-Maurice, qui se recommande vivement auprès d u personnel enseignant pour qu'il veu!Jo!e bien user de toute son influence en vue de répandre le • Jeune Catholic;ue » parmi la jeunesse des écoles. Ce 1joli périodique, qui a pour dev:se: ci&Jjfier, instruire, récréer •, mérite d'être towjottrs pius répan"du, car l'on se trou-

ve très b :eo de son adoption dans les éc0·les -de plus en plus · nombreuses auprès J·~s­ quelles il est en faveur. ~(}I--

Les avalancbes meurtrières Une opinion assez généralement adm ise prétend qu'il suffit d 'une circonstance insi· gnifiante, du vol d'un oiseau taisant rouler quel:J_ues parcelles de neige, de l'ébranlement de !"air causé par le claquement d'un iouet, pH les greiots d"un cheval, par un Simple accès de toux ou par .Ja conversat:on àe2 p~ssants, pour donner naissance à une ava· l<mche. On ne peut nier que pariois on n ait vu la nei~ mise en moLUvement par l'uoe Je ces causes, néanmoins el"es ne sont po:n: oécessaires; au contrai re. les plus iorte3 avalanches, celles c;.ui sont les plus redcuta· bles et les plus régulières, sont produites par d"autres raisons. On dist:ngue les avalanches d'hiver et relies d'été. Les terrib~es avalanches poudreuses qui sont fort irrégulières, appartiennent l la première classe. Elles caractérisent en quel· que façon ·la fin des bourrasques de neige. Tantôt un orage qui gronde sur le sommet soulève des masses énormes de neige frai· che, fine et sablonneuse, et les entraîne comme des nuages de poussière impénétrabJo auss i loin CjUe le courant d ·air peut les s upponer; ott bien c'est de :a neige nouvelle. reposant sur une couche ancienne ct glacee qui glisse sur sa base, augmente btentôt de poids et de rapidité, entraîne ce qu'elle rencontre et se précipite sur ·l a pente. En queiques seconde!> les tourbillons de cette masse recouvrent des contrées entières, ensevelis· sent maisons, hommes et animaux, quelc;uelo:s si complètement qu'un secours imméd iat peut seul les sauver. De plus l'air comprimé par l'impétuosité de la chute acquiert une violence comparable là ceBe de l'explosion de poudrières; ce courant d 'air en.ève de ter· re dénormes blocs, 'lies maisons, des étables, des objets. de .tous genres, les lance de côté l traNers les abîmes, les fa:t toumoyer dans l'air ou les déplace de la manière la plus ltonnante. On les nomme auss i en alle-

mand · ava lanches de ven t.. parce que le vent !e" produit. ~ans cependan t que ce soit l'uni c,uc cause. Il suffit du reste du plus léger mauvement dans l'a ir pour faire glisserser de vastes champs de ne:ge pulvérulente sur une base incl inée. Les catastrophes les plus rnérnorab es dans les Alpes sont dues à ces avalanches poudieuses. Le 14 janvier t 749 le village de Loèche-les-B?.ins fut détruit, à !"exception ~~ quelques maisons, par la chute rl 'unc gran· de masse ·:ie neige qui recouvr:t. à une si g rande h:1 uteur, les habitants surpr is dans leurs demeures que peu d 'en tre eux parvin· rent à sor tir de leur tombeau. Un g:trçon, !:tienne Roth, fut confiné pendant huit JOurs er.(iers daus ie fond d "un caveau, sans man· ger n i boire et sans pouvoir rompre la couche glacée qui i'enveloppait. Il chantait de toutes ses forces des psaumes et des hymnes, et fut assez heureux pour se faire en~ tendre de ceux c,ui déblayaient la neige. On parvint ainsi jusqu'à lui et il revint à la lumière. Malgré tous les soins qui lui tlifent p1odigués il mourut la semaine su icvante. 55 personnes périrent vidimes de ce désastre. L'hiver suivant il tomba beaucoup de neige, aussi le nombre des avalanches fut-il très considérable. L'une d"elles fondit sur le village d'Obergesteln, engloutit 120 ma:sons ou étab!es, et causa kt mort de 84 personnes et de plus de 400 pièces -j e bétail; une autre ensevel it à ln même épo =~.ue Fettan, dans la basse Engadine, et fit perdre la vie à 64 personnes. Près de Brigue, 40 personnes succombèren t de cette m-anière, et il serait trop long d 'énumérer tous les ravages causés près du Grand SI-Bernard, dans la vallée de Viège et ailleurs. En t 749, presque tou t le village de ·R ueras, au val Tavetch, dans les Grisous. fut emporté par une avalanche détachée des flancs du CrisWa:t, qui ensevelit plus de cent personnes. Cétait pendant la nu: t, tous les habitants dormaient, aussi un certain nombre d'entre eux, dont les maisons n'avaient pas été réduites en pièces ou avaient été simplement déplacées, ne s'aperçurent pas d'abord de leur affreuse position, !ls s'étonna ient seulement que la nuit fClt si


VI longue, jusqu'i ce qu'ils se fussent convaincus qu'i1s étaient emprisonnés •dans la neige. Grâce à leurs effor ts et à l'empressement mis à les secourir, environ 60 échappèrent à la mort. On n'a pas oubté l"ava 'anche qui se précipita, le 17 janvier 1827, sur :e village de •Biel, dans le Haut-Va 1ais, et détruisit 46 bâtiments et une us:ne; 89 personnes Ju rent ensevelies, la moitié d'entre elles furent délivrées, plusieurs avec de graves blessures. ~o-

Une nouvelle revue Notre ~ceUent co111jpattiote M. Pierre Bioiev, tph,armaden là Orbe, vient ·de fonder une revue qui ,pa.r aîtm deux \fois par mois à p,artir du 1·er janvier: Le Conteur des Al[Des Ce pério·d:,que pul(}liera des contes, l~·endes. anecdotes, 'qu'on relit toujours avec pla :sir le soir au coin .du f·eu. Nos meilleurs souhaits de bieruv·enue au Conteur et nos -vœux de 'Prospérité à ses parrains. -()~

Une monographie de Slerre Les « Anna1es, Va•lal-;annès », organe de la Société d~Histoire du Vala·i,s romand, nous a;p:portent :m2 exc,~Jl.en­ te mon<>Jgrwphie de Sierre Jue a la plume de M. l'ai})bé Tamini, Rév. Curé ·de Bex. C'est 1.lll1 vrai. tr.av.Ji] d\! bénéJdictin qui honor.e grandement son auteur .et nows désirons 5incère!Oent que cet owvr:age soir!: ent~e les mains de tous oeux :qui s•intéressent à J'hi:stoire valaisanne. « Grâic.e .à sa situation fa~orahle et à son climat sain et doux, Si•erre, qui s'éicriiVait Sidrium .au Vlme siècle, Sidrio au X•l'lme dès 1131, Sirro en 1·179, eut déjrà .des !ha:bitants ,aux temps 'Prréhistorilques. Aim.i, d.ans 'le bourg même et dans ses environs, on découIVrit des dbjets .ainsi que des tombes Ide 1':âge du fer, comme ·à Muraz et à Olall'ey. L"on trotwa .aussi nombre de

sowvenirs ·de toutes !.es éjpQiqUes s'Ur rla co:Hine de Géronde. ...Sans aJbonJder, les v-estiges de la !domination romain·e nous ,a[p-paraissent plus nomlbrewx. 1Rien d'étonnant: si le ~S!Jmtplon ne fut iPaS une voie militai:re coll1J!11e l·e Mont-Joux (.le GdSt. Bemarld), ill ne manqua pa:s d'im.portanJce .au rpoint de vue .commercial sous les Césars. Ces souv·enirs sont des tomlbeaux, des pièces trouvées un peu partout, des res.tes de nrurs à Géronlde et principalement une inscr~ption aUJjourd'hui irucrwstée dans .Je mur intér~eur du dooher de }a vi:eme ég11ise ruv~c ces mors: M erd,[J}J"io, V.alerius, :OpailllS, ,Y{otum) S (o.Jrvit), L(ubens) 'Mi(eri~o) A Mercure, Varlerius Opatus accomplit son vœu arvec reconnaissaniCe. » ces ·qt11eVques Hgnes qui !forment ['entree .en matière de cette b~lle étulde nous laissent entreJVoir la riJdhes·se et :l'érudition de tette ma!gniif:Jque monor,g'ra{pilrie dont les Ann(.lles publient aujourld'hui une quarantaine de pa:g-es. Nos lecteurs sierrois ne voudront !pas se priwer du p-laisir de par,courir ces pa:g.es instru.ctW.es.

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. ......()-.

L'apostolat laïque Pour le prêtre, l'apostolat est un d~voir d'état. S'il ne l'est ,pas, à ce titre, l'apostolat est un devoir pour tout laïque parce qu ' il est 'l'exercice tde .Ja oharité à 1"égard des âmes. .Cette nécessité au,jourd'ilui est d'au.tant i]>lus pressante que le clergé est, un peu partout, insuifisant. Les œuvres, néces3aires au maintien de la vie chréfenne, ne peuvent exister sans le dévouement des laïques. Mais leur apostolat ne sera bienfaisant et fécond que s'il est surnaturel et docile; hors du contrôle de J'Eglise, il :risque de s"égarer.

Vaction est la pierre de .touche du chrétien. Je ne . conçois pas un oa•~holique a;vec les bras croisés. •

La Jeune ~féna.qère Journal mensuel des• tiné aux jeunes filles de la Suisse roman· de. - Education. Instruction, Délassements. ! Un an : 2.25. l l l l l l llllllllftiiiiiiiiiiiiiii iiUIIIIII I IIIIIII

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Conteur

\ Vaudois Journal hebdomadaire, mensuel illustré pour la famille. -. Chaque N•· le seul de son genre dana Jo-·nal .... la Suisse romande. Francontient des articles intéressant ~ou te 1a f. >LmlIle.: t ra vaux mauuels féminins, recettes, économie domest1que, littérature, çais et patois, prose et "' "'0 poésie. - Un an : 6.etc. - Unan f r........ ~~

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