Supplément au JY• 1 de ,l' &cole" (19~1t) polygones- étoi1~) ·permettront du iavis à ·ëst basé sur l'emploi d'un cadre et ou 2 teintes. règle. Ne pas appuyer sur le COilliPas; faire très .. OONSTRUCTION OU CADRE. _ légèrement le tracé au crayon; tenir le comtr<;uer dans du œrton assez tort une pas bien verticalement; essuyer soigneuse- ture rectangulaire de 20 cm sur 15. ment les instruments après le travaiL ver a.utour de cette ouverture une. 'La 1re partie du cours ne comprend que ~e 4 cm. ,Diviser les bords intérieurs en qes constructions graphiques. Nous ne feet demi cm. N1.1i1Jléroter à droite de 0 à rons Gu'indiquer 'les données que nous ac- -=au-deSJSUS de 0 il. 15. 1A gauche .remp'acer compagnerons de iJa construction graphi- nùinéros par la suite des lettres que. Les maîtres trouveront aisément les · ~es et au dessous par les lettres utu11us.:u1o1 explications dans les traités de dessin géo· hts,talk.r un fil à plomb au milieu de ~~ métr1ctue. lie MJpérieure du cadre. TRACE DES tPERABNŒCULAIRES: . La rt,g:e plate doit avoir au moiua 1. Elever une per-pendiculaire sur 'le milieu cm de long et un des bo.I'ds doit être d'une droite; 2. Cas particulier: on ne peut en cm et en Jtun. ~rer que d'un côté; 3. Application à la Ces s,imples objets vont nous rd1vision d'une ligne en 2, en 4, en 8 partiea .de g.uider notre œil .e t de lui faire égaleS~; 4. Elever une perpendiculaire en un très facilement les problèmes de ·la peint GUelconque d'une droite; 5. D'un point tive. (Fig. V). hors de la droite abaisser une perpendicu- o-laire sur cette droite; 6. Elever une perpen· dieu-laire à l'extrémité d'une droite; 6. Elever une perpendiculaire à l'extrémité d'une droite qu'on peut prolonger; 7. On ne peul RecueU de dictées (cours sup.) l'as prolonger iJa droite; S. Dans la prati· que, pour tracer les per:peudiculaires, oh se Cet ouvrage édité par la maison Payot. sert de la .règle et de l'équerre 'Fig. IV). Lausanne, convient non seulement aux ses primaires, mais aussi aux écoles 5. Le des-sin perspectif à vue. · Nous nous attacherons à un enseigne- rieures secondaires. Ce volume, qui a ment si•ltW'le, attrayan·t, pratiGue. QtÜutd nous élaboré pour répondre à des vœux regardons la nature, les objets :ne nous a.p· exprimés, renferme 207 dictées. C'est un paraissent pas dans leur forme · véritable. ritable cours prati•que de français. Les Ces d6fo.rrnations apparentes· cÔnstituen·t b tes, soigneusement gradués et choisis perspective. les meilleurs écrivains de France et de !Le • dessin perspectif. est: celui qui re· se romande. sont précédés d'un travail produit fiùèlement ces . déformations. La préparation au point de vue du vocabul• perspective d'un objet est donc la forme et de la grammaire et suivis d'un genre sous laquelle il apparaît à nos yeux. veau d 'exercices. Tout y a été mis en Reg.ardons à travers une vitre de notre pour faciliter l'enseignement Ide f'nrl~hllll,..,. fenêtre et suivons avec. ·le crayon les diver- phe et de la rédaction. C'est dire ctue ses lignes •que nous vQyOns, nous aurons un cours de dictées sera accueilli avec joie CIQGUiS perspectif. . les· mai tres de nos diverses écoles, .car Ce procédé n'est pas utiltsab!e dans la n'existe peut-être à -l'heur~ présente pnt1que. Un autre procéldé, pratique celui· ouvrage de ce genre aussi méthodique, là, qui re~lace avantageusement la vjtre, si simple et aussi complet.
Bibliographie
Justice et charité ·L~homme, image de Dieu, doit être un r.aflet des Jl)e'lieietions ide son Créa· teur. Aussi, la misériroi\d~. .que l_e
d'es indiflférents et des égoïstes, ge!ï.S sans cœur et sans entrail1es. Le:trs te· ·g ar.ds sont tournés v•ers vous. C'est de vous 1qu'ils .attendent un -peu de rd· fraîchissement. Ce sont des .frères en Jésus~rist tdont l'albandon fait pit;é et que vous ne IPOtwez 'lai:sser sans leur ·témo~ner un !PeU de .cette !Piti~ que l'IHomme-•Dieu a ajppoTtée sur la terre. ·Loin de vous montrer prodigues, vous aur.ez a-ccompli .seulement un devoir de iustiœ ou de dharité. Et rapptelez-vous. qu'ill est écrit: qu'il vous se· ra fût à !Vous-mêmes comme vous aurez f.ait à vos frères.
Très.JHaut possède au sUjpteme degTe, doit se refilcontrer également chez t'holl11Il1e. 1Le soulagement des âmes du puii,[atoire .entPe dans ·cette vertu. Ce n'est /Pas une !dévotion laissée à bien pilaire, tc'-est un devoir de justice et ,de citarité. Ces âmes •comptent <>ur vos prières IPO·ur :alléger ,leurs sou;Efr.ant·es et se rél/P!Proclher Ide ce Dieu qui seul pourra remplir leu'l"s désirs. Vous ne rpoUIVez ff)as renier vos parents. ANec la vie, .ils vous ont donné Le Jour du Seigneur leurs soins, ils vous ont laissé !peutêtre une fortune, .fruit Ide leurs -}abeurs. Si le dimanche e~t le «jour .de l'lhomlis e~pèr·ent que_vous ne serez pas si ingrats !POUr ne ·leur témoigner aucune me:.. il est par dessus tout 1-e « jour de reconnaissaoce. Comment jpeut-on ou- Dieu ». Le repos 1hebdoma.daire, pour blier ceux que l'on a aimés? Vos lar- nous chrétiens. n'est pas un simple mes n'ont pas swffi et vos sUIPIPhcations bienfait !humain. On n'a pas suivi la près :du trône tdi'Vin l•eur seront aJV"éa- tPensée divine ·q uand on s'est abstenu seulement des œuvres serviles; susbles. !Vous .c:I:evez prier aussi pour œux pendre .tout-e activité est une .diminuqui .vous ont conduits dans la vie S!Pi- 1 tion de l'·être. Dieu veut autr·e ohose de rituelle. Ils n'ont rpas laissé de famille nous. Œeu veut que le dimanche lui soit derrièr-e eux, •Qelp·endant nombreux sont donné; il l'exige pour lui comme il eteut1S enfants SIPirituells !POUr ;lesquels ils ont sacrifié leurs forœs, leur santé xigeait autrefois les prémices des enleur vie. Grâce à :eux, vous êtes moins fants d'Israël. Sur notre temps, nos éloig-nés de Dieu, votre âme est moins occupations, nos égoïsmes, il prélève malade; ils ont un 1droit !Particulier -à son tribut. Est-il besoin de dire que, vos œuvres S!atisf.adoires !POUr les pll· en tout cela, Dieu agit en être magnirtfier .de que1qu:es souillures qu'ils ont fiiquement désintéressé? Sa gloire substantielle est indépendante de notre tontraclées à 'V·otre oeontact. :hommage; l'homme aura beau violer !P1usieurs âmes sont au purgatoirt' Jf)ar votre 'faute. Votre ·cotlldulte n'a 10a~ le dimanche, Dieu n'en demeurera pas été celle d'un véritable dhrétien 'et vous moins souverain et heureux dans son les arvez entraînées au mal. Pouvez- éternité. Mais i-1 .a pitié de notre ignovous l·es abandonner .après les .avoir je- rance. Il veut nous rappeler nos detées ·dans des soutflfrances 1qui ·d~as.~ent voirs de créatures vis~-vis du Créateur. S'il n'avait pas promulgué un tou re im<~~gination? ILa oharité va .Plus Join. De nom- commandement, ima:>osé une obligation breuses âmes n'ont laissé . ki-bas que sous pein·e de faute grav·e, créé une
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institution spéciale, •combien d'hommes r-iveraient leurs yeux à la terre et ne reg-arderaient jamais J.e ciel! C'est donc un jour de sainteté et de prière que le dimanche. Toutes les générations de tous les temps, de toutes l·es races, de tous les pays ont cru aue à certains moments. il fa llait S·e recueil~ lir, s'humil~er, s-e réformer d·evant Dieu. Pour nous chréfi.ens. l'obligatio 11 est plus claire. elle est fixée à une date précise, eUe est réglementée par une loi minutieuse. Elle revêt une solenn ité particulière, car l'acte auquel eUe nous convie est comme le résumé et Ja synthèse de toute la religion. Ce n'est pas, en effet à un culte ac{:essoire, ou à une prièr~ comme les autres. aue nous nous livrons le dïma.,. clhe. Ce jour-là, nous allons au centre du culf.e essentiel et si nous comorenons bien ce ·qu'ordo'nne l~Eglise. nous en épuisotts .Ja sitmificat!on. - L'homme a auatre g-rands devoirs ·envers Dieu: il doit l'adorer comme l'Etre de aui il tient la v;e et toutes ses puis. s::~nces, il doit Ie remercier co.,m.p I~Etr·e m.oiliP'~e env·ers Iui dF>s plus inSitrr;,es b'enf::l'ts. - il doit lui dem ::.n. dPr nardnn C"mtne à l'EtrP ou'nffonSef!t ses fautes - il .doit solliciter ses S!!aces ·comme de l''Etre possesseur et d1s?~nsate~r de tout bien. Ces actrs r'e reli!!'Jon,. 1homme peut les exprimer c~a·aue Jour et de mi!Je manières. Le dJma~.ohe, il les exprime tous par l'arte. ~mque qui les contient tous: !e ·s'\•cnftœ de la messe. Le chrét;en oui assist·e à la messe. celui surtout ·oui s'apfl)roche de 18 Table euaharistiaue, .accom;plit, l·e .dimanche. ces immenses devoirs. ·Mais parœ que le Christ lui-même, vrai Dieu et vrai homme, parfait Médiateur se substitue aux victimes insuffisante~ de la loi ancienne, le sacrifice auqu~l prend part le fidèle n'est pas une fig-ure: il exprime la plénitude de l'adoration, .de l'action de grâces, de l'hu-
miliation. Qui a adoré, remercié, ex. pié. prié au nom des hommes comme jésus? Le ·chrétien ·qui s'unit aux pa. roles du prêtr·e, qui s'offre avec le Pain et le vin, qui s'immole av·ec son Sau. veur. qui communi{'. au C011PS du Sei. gneur, ne iait plus ·qu'un àvec le Christ !Envisagé de cett·e man:ère, le diman: che pr.end une signifi.cation solennelle Il est vraiment le jour différent deS autr~. isolé des autres, il est le repo5 sacre. Ne nous étonnons pas .que le diman. clhe sanctifié soit obligatoire: créatu. res, nou·s avons le devoir de rendre hommage à notre Créateur; Dieu a le droit de nous fixer à ce sujet ses vo. lontés. Ne nous étonnons pas qu'il exige plus qu'un .culte individuel, une prière collective: le Cllrist qui s'immo. le pour nous ·représente la foule des hommes; son IJffrande n'a sa pleine signification que si, présents à son sacrifice, J.es hommes s'offrent avec lui. Ne nous étonnons pas enfin que cette démarche soit r~pétée tous les sept jours, car nous avons un besoin profond et perpétuel de rédemption. Les saints qm se regardaient comme indi· gnes de Ditu tous les jours, asslstatenl chaque matin à la messe pour se pu· rifier tous les jours. Qui de nous se croirait plus pur qu'eux? Que de fo;s, hélas, le dimanche est oublié et profané: tant de gens affirment qu'on peut se pas3er de Dieu! Au lendemain de la plus terrible des g-uerres, Dieu nous afl)paraît plus que iamais ·comme la seule et unique pbn· che de saluL Reconnaissons-le. Obser· vons donc le dimanche; qu'il soit cun pacte éternel » ·et, entre J.e Chnst et nous, « le signe d'une alliance qui ne fmira jamais».
n eslt plus aisé de réprimer la première faniaisie que de satisfaire toutes ce les qui viennent ~suite. frankli.JI.
ta grand'messe paroissiale JLa v1e ,paroissirale doit .s'a'f.firmer, se manifester tout naturellement, le di(fllmChe, à la J!rand'messe. Il fawdrait conunencer par là et diéterminer nos oatho[irques pratiquants à fair•e un éfort généreux sur ce ,point. C'e'St ~à et là seulement, à œtte messe offi'ciellle dont le curé n'·est fPaS .Iibre ,d.e diSJPOSer comme des autres, mais qu'il doit di.re spéciaiement P'Otl!f eux, pro populo, 1qu'i·l s se .retrouvent en !amiJie, ~ns ~a m.ai~on ~u, Père, pour co~n:tum;er a la vte ,generale de la chreflente, ,pour Y pren~r,e cont~~t AaWJc leur paslteur e>t, ;par ·~m. cw:~c 1év'eq ue, av~ le f,an>e. C est ,l à ~ l~ ~ewl~ent qu t1s s eV!a~ent de 1 miCtivuduahs~e •pour tfu'aiernt.se~, entre eux, ;pour fatre acle de s'OlVdanre, JP0\11" se ,donn:er mutueDlement ce R"ag·e d'unioQn, pour faire fjg-u11e ·d~ .«·communauté» et partidprer ensemlble au culte ,pulbHc. La liturgie, les formulles, les rites visent la co.llectivité, l'assemblée des fidèles. C'est une action vi:vante, un ·CO'l· toque 1Pe11pétuel. Le prêtr.e !p:arle au pell!P.le ~t ce n'est pas .J'enfant de chœur, c'est 1e peutplle qui devrait répondre. l.es fidèlès ne sont pas dans le rôle ni <lans .J'attiti,de qui conviennent s'ils restent ~pectateurs rpas.sifs. assistants muets, s'ils ne s'associent,pas à la priè· re, au sa.crifke..c~ n'est p,as l'heure des d~V'Otwns .prwees, .c'est « l'ass.em· b1ée» enoore une fois· les âmes doivent s'unir et se fond!re pour .ne faire IJ)Ius qu'oo sreul corps animé du m~me esprit. 'Sans doute, oo 'Satislf,ait :au rpoocepte a!V.ec une messe basse· rrna1s avelc une messe basse, Qn n'.est :qu'un '.cathoJ.i,que distant, un sollitair·e, tun isolé, un ca· tholirque qui n'entend jama~s un s·er· mon, tqui ne s'instruit ,p'IUJS, qui me sait rien ~des événements de la rparo;sse, qui ignore .les instru.cti;ons de l'évêqrue
et 1·es ·di.rections Rdu P'a/Pe; un cathœli· .que rqui ne s'adJditionne 1pa:s, qui ne s'oœup.e que de süi, .qui n'a aucun souci du bien ·général, .aucune préoccupation. 1d'éldifücation et d'apostolat. ile ldiman.choe, un .catlhloliJque •qui a ·l'es!Prit ,catholiqu·e va à la messe, non pas à son heure, mais à I'h,eure de tout ~e m'onde; s'il a communié le matin, il ne se diSIP•OOse paiS jpour cela « de rei·oindtre » à la gr.a:nd'mes.se. :•La commun ion est un atde intime quL se ré· ~ère à ~a rvie pri!vée rde dlmrcun; ia ~raoo''messe, c'•est l'assemJblée qui se réfère à .la ma:n~festation ·coHective de .Ja oomtmunauté. Et ce se11ait un résultat singulier, .assurément ina ttendu, de a dêvoti.O'tl, da.ns un•e parotsse où tous !tes fidèlles seraient à la rcommunion ·lfréque11tfe, que de tfai.re le v~de à la gmntd'messe ·et d'éteindre la: vi·e JParoissiale . · . ,. ISt leS!. _meiŒ,leur~. par·ce. qu t1s ont lc?mmu~te le m~t~, ne V'tennent ,pas, s1 .Jes tièdes s~ hibe~ent..a:Yec une messe basse et st le~ md~fer.ents res,f.ent dh~z. eux, la parotsse n exiSte p'lus, ]a r·eh~ton, d!ins œ .~r.ou!Pe, ,pe;d son 'carade:e soc~ al, le t~t?landhe na plus sa P~'VStJonombe tr:adthonne!le. ~es ·nth1hq_u·es, .,com~e ~els, n~ fPes.ent . ,pl~s 1e~r P?uds, Jls s ,âi1faoent, Ils .. abd!quent, 1 n Y 1a .Plus Ide c~lt~ ,pulbhc. , Je songe, en ecnva,nt ce';a •. a tan! de rPa.urvr-es v.tl~ages ,de nos r~g!On,s ou 1~ ~01 1anguts:ante, engour:dle n ~ oplus aucune achon su:r la we pratique et o~ l'église, le diman?he, ~st à ~eu près 'V'irde, non pas .du faLt ·qu .on s est contenté ld'un·e messe basse, mais. hé1as! tout s1·';ll!P1em~nt 1Parce qu'on. n'v va rplus, s1 ce n est, IC{)ŒI]me <Jn .dtt, «aux IJrranlds di.manclles », tquatre fois par an! Un pareil état de choses, pour fréquen,t ·qu'H soit, n'en est fPaS moins anormal Ce n'est !Pas u!ll'e raison, si on •est )pa:r~lysé sur •U!Il ,point, pour ne pas
Ill
ag-ir 'aillleurs, et je rpoursuis mon t~ai
sonnement. 1 ] ai .la co.nvidion profonde ·que si, ~ans 1es viUes, dans les centres plus Jmrportants, ious ceux 1qui sont lf~èles au rprécep·t.e se dcJ;m(lient rendez-vous à_ la ·f!rand'messe, dans cet eSJpri.t d'u[l_lO~ et Ide 1di'S!Ci1Pline, rien que œloa ISuflflfait ,pour sustit·er un mouv-ement reliu:rieuoc qui femit date dans la ,parotsse; po.ur révei'Her ,tout "d'un coUJp le cou:r~e. pour rei1idre C.OOlJfiance en d'onnléint à no~ caVho.N•ques, qui ne l'ont plus, ICOmiCbence ·de leurs droits et de !!:eUT IÎOI'Ce.
On Œe •sent bi·en. à 'Pâlques, rà ,No·ël,
c~a,que
1fois q,ue nos é_g-lises retrouvent
1 ai!fluen1ce ·des grand!s jours, les âmes
se redressent rassérénées. réconlf.or~ées; l~ cœurs sont dHatés; on .a l'impresSIOn ode se retrerrJlPer idans la f Gi ·e1 l'on rentre ahez 5.0 i ,a'Va: un sentiment de cr;:ntentement, 'de fierté, IPflêt à &e reme'Vtre au devoir, .qwec plus d'entrain. Croyez-!Vous ,q.ue roette man ifesta tion pUJ}jhque de vitéL1ité <Chrétienne, si el,le est coo~ante, rêguHère, si dle se renouvellaJt dh>aque odimandhe, n'aurait PaiS une Nalleur d~él/POl()gie et .d'aposto'lat .po~r nous et 1pour les autres, J.e rv·eu~ d1re JPOUr st~mu}er les bons, ,pour ra!lher les décowra\i!és et iiain~ réfléchi·r les a:dversaires? E,t, ,puisque les éléments sont Ià, si de ne se il'enourvel!li@ ,pas. tous .les di· man.clhes, 'à qui la faute. smon aux .déserteurs de la _grood'messe? Ils sont cause ,que nou:s croyons et qu'on nous croit lf)lus odilminués .que nous ne le .sommes 'en lf.éalité dans 'les villes princ~pa:lement, 'Parce 'que nous no~s éparwiiilons, Q!Le nos rangs sont 'C"1aJŒemés à la. g-ran-d'messe et qu'olf1 n'y voi,t RUè:re .Que des :fiemmes et ides ieunes Œi!les, rpresq.ue •pl}us d~ommes. Ml!r Landrieux.
L'Extrême-Onction l.a mère el la fille délibéraient cuisine. - Il est bien malade!. . . - Je le cro:s perdu! . . . •Et 'de grosses lannes perlaient. Après un silence: - Que femis-tu, Marie? dit la mhe. - Je ne sais pas maman. - faut-il le • bire mettre en Onction a? Marie se redlressa: - Vous n'y :pensez tuer! - C'est vrai, fit la mère. il ne lui faut d'émotion! - Surtout, quand le cœur est aussi falieuél - C'est juste, Marie. D'ailleurs, Je docteur a été fomtel .. . Après un autre silence: - Mai8 aJlors, dit la mère, sacrements?
ce serait une crise de
." -voyait,
en effet, la scène dédt:rante qui s'eiiSUlvrait .. . 1a.i!olement de sa femme, de
11
.. filk·"
rout de même, son devoir de chrétien, par parlait plus cLair ... ToUJ1111enté, il se décida: _ tl)ès quelle va venir, je lui dirai . .. fort tle sa résodu.tion, il attend que sa fldlllt entre dans la chambre. JUBtement, la ~libération s'aohevait dans 11 01isine. J.es deux f~mmes aovec, sur les lrfd, un sourire composé, se dirigent vers Ir GJOUI&Dt. it pauvre homme ouvre 1(\ bouche, fa :sant jfllt qu'il veut parler. Que désires-tu, mon petit? d it sa lemme • te penchant sur Je lit. . . . Et ce fut tout. Cest am3i qu'un nomme allant à la mes· chaque dimanche, faisant ses Pâques et disant Chrét:en, se disposait à mourir sacrements, c de peur d'inwressionner siens •· M. le curé, revenant justement de !Voir des 1118fes, passait dewutt porte qui était ou• à cause de la chaleur. 1 a,perçut ses paro:ssiennes dans leur cui~ts,
- Vous ne voudriez paiS, répond:t la lillt - Comment corqptes-tu faire, aiors? - Très simplement: nous appellerons prêtre c;uan)j p11ŒJa aur·a perdu '-u'u,.,,,....,. La mère, les yeux dans le vague, rett.scbit un instant: - Bonjour Madame Breohaud, tout va - C'est l'unique parti à prendre. llilll? C'est ainsi que deux fermnes allant l 11 - Pas trop, Monsieur le curé. messe chaque dimanche et se d:sant chtf. En une minute, le !Prêtre fut au courant de tiennes :décrétèrent de ne .pas appeler Je prt. Il llll'ladie du pè:'e. Ire aupres Ide leur mari et ·père mourant - je vais le voir, fit-i1. • de peur de l'itqpressionner a . :FJles se préci!Pitèrent toutes deux en tra· m de ses pas: - De grâce, M. le curé, n'entrez pas! ,Pendant ce tenws, collché sur son lit de - Pourquoi? dou~eur, haletant et suffoquant. le moribond -Vous aEez l'impressionner, dit la mère. pensait: - I1 a le cœur si bible! s'écria la fiUe. - ile docteur a défendu ... - Vont-elles me laisser mourir ains:? - U w mourir sur le coup ... , .Au ~ilieu de ses angoisses, il entrevoyait Le tligne pasteur n'en était pas à la !Pre· qeterntté et se sentait pris de peur. lliùe sœne de ce genre. Sans s'inquiéter des Une voix lui criai.t au fond de lui·même. lamentat:ons, il pénétra dans la chambre, et. - ~is â ta femme de faire venir fe pr~ b!c autorité, il déclara: IM'a1s aussitôt. il chassait cette pe~: - Surtout, <;u'on m'y laisse seul.
'«
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... rLe premier moment de st11peur passé, les deux femmes, n'entendant au.cun bruit insolite dans la chambre du malade, commencèrent à se ressaisir. ~ Si ce COUjp-1à ne l'a pas tué, bien sQr que M. le curé va voulo:r lui donner PExtrême-Onction. - Ça se pourrait, dit la lille. - A~ors, repri.t la mère, il faut tou t pré·
parer. .D'un tour de main, la p ièce fut en ordre. On atteignit deux ibougies, un crucifix qui était dans le placard. on sortit de l'armoire une nappe blaiKlhe. - Oherohe du coton hydroph ile, di t la
mère. - ·Pensez-vous à l'huile? dit la fille. - Si u·y pense! Tu ne me crois pas arrivée à mon .i ge sans saJVoir qu'il faut de J'.lnùo:e pour l'Extrême-Onction. IBI!e sortit du buflfe.t un 1itr.e aux trois quarts entamé, sur lequd une SUjpt!I1be étiquette, devenue tranSjparente a,utant que ifasse, éta:lai t ces mots: c Hu ile comestib :e Surîine. Tout étant prêt, on attendit.
•
lM'. le curé sortit. LI ava·it l'air très satisfait. - Bh bier qlloi? demandèrent-elles. - Un homme heureux. . . Il me désirait. - Pas poss!ble? - Mais il n'osait me dema111der. - Pourquoi? - Par .peur de vous impressionner. •Elles se regardèrent, stupéfaites. - Maintenant, dit le prêtre, je vais cher· tiler ce qu' il faut .pou.r l'Extrême-Onction. - •Pas nécessaire. Nous avons tout ici. Le prêtre jeta un coup d'œil. Il aperçut le litre . .. Jl1 comprit à queUe ignorance il avait affaire. - Je ne r.;uis me servir de votre huile..., - C'est pourtant de la meiMeure. Le prêtre eut un sourire ije pitié:
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,_ L'Extrême-Onction se donne arvec de 1'1huile consacrée par t'évêque au
Jeudi:
Saint. -Ab! .. . - Il n'y a pas de ah! - Mais, M. le curé, reprit la fille qui était ph;.:; savante en :religion que sa mère, pour lt: baptême, il faut de ,J 'eau natureHe... ça, c'est de l'huile naturelle! -Oui, mais pour l'Ex!rême-Qnction, il Eaut une huile Sij)éciale, spécialement consa, crée et sanctifiée . . . c'est la volonté de ùieu, exprimée par I'Eg!lise. - Oame! pouvions•nOiliS le savoir? - On vous l'a dit au catédhisme. - C'est si loin d~à ... - On vous l'a répété au se:rmoo. Ellles se regardèrent . . . et, timidement : - Exicusez, M. le curé, nous n'y étions probablement pas, •:e ~our-Jl ...
•
Sam disou.fer davantage. le digne prêtre filait d~l vers le presbytère 'Ohero!ter son • sa<. aux mala/des •, en se disant: :._ Quelle igtnorance! .. . :Et ceu.x~Là sont de braves gens! Puis se remémorant les détails de cette scène: - Cette peur des derniers sacrements ... ce silence mutuel devant la mari- . . Est-ce du'étien.?. . . Est-ce même simplement bumain? .. . Et le bon pretre, en courant bien vite pour ne pas perdre une minute, se disa:t : ~ Je prêclherai de nouveau toutes ces vérités. . . Mais, comme par hasard, ceux qui en ont le besoin ne seront probablement pas à écouter mon sermon!
La bonne Jeanne Jeanne étaitt une .jolie jeune fille de 19 ans, pieuse comme un ange, dévouée comme la charité. Un matin, elle dit à sa mere:
autour d 'elle, est désert ~ Maman; 1'ai à vous exprimer un ~·aill 1e:w••"· désir. ()r, ce jour-là, Jeanne aenlait les larmes - Parle, ma fille. lti p10nte_r <a~ yeux.. . une gratnde douleur - Je veux entrer au couvent. envah1ssut le cœur ... !La mère ne fut pas étonnée, elle '"'e se dit: "" dait. !Elle répondit: _ Je su;s encore bonne à quelque oltose ... _ Ma fi lle, 'ie ne m'y oppose pas, je puis-'e rester oisive? t.evant les yeux vers le crucifix qui avait pauvre et veuve, je comptais sur ton mais si c'est ta voie, que la volonté du JÇII Ie dernier regard de son père et de sa Dieu soit faite! ll(trt. elle fit cette pr:ère: On se mit à préparer Ie départ. les _ 'Mon Dieu, inspirez-moi! Aussitôt la vue du couvent se présenta à gieuses a;ttendaient la novice dans jours. esprit. Jeanne est libre de tout lien. Or, un •soir, la mère dit à sa fille: ne rejoindrait-el'e .pas ses deux - Jeanne. ·je souffre, va chercher Je _,s cin. ('.eHe pensée se précise . . . lui sourit . .. La pauvre fille n 'eut pas le temps de n lui semble entendre <le nouveau la parir · .. sa mère, élouflée par une JGi de sa mère aui lui répète: avait rendu le dernier eoupir en _ Ma 1ille, si c'est ta voie, que la volonté c Mon o :eu, je vous aime. • bon n :eu soit faite! Jeanne se otrouvait, elle l'aînée, seule à prend une plume, sa plus belle tâche de la famille : trois frères, trois de papier et. d'une main qui s 'est un déshabituée ~ écrire, el!e trace ces mots. échelonnés de 16 à 3 ans. Son devoir était net : dire adieu à la Révérende Mère, devenue libre de disreligieuse pour faire manger tout ce de moi-même ... • monde et l'élever <lans l'amour de o:eu. Souda:.O un coup de sonnette interrompt Elle ~cri vit au couvent une lettre la igne commencée. te tellement elle était simple et résign&. Jeanne court ouvrir . Ert, religieuse de kiésir elle se . pencha Devant elle se présente une dame. la ,tâche que Dieu avait choisie pour eUt. - Mademoiselle Jean ne? !Plus de vingt ans ont passé. - EJ'e-même, Madame .. . Prenez la peiVingt <ans de travail, de dévouement et de vous asseoir. pr:ère. - Voici l'objet de ma visite . . . Et sans plus de préambule, la nouvelle ,Les frères, ayant appris un métier, se établis et mariés. Des trois sœurs, deux expli<;ue la détresse qui l'amène: pris au couvent la place que. leur aînée - Imaginez, !Mademoiselle, je suis sans dû laisser vacante : · jeanne co~atissanie: - Deux pour une, se ·disait - Que je vous plains, Madame!. . . car marché n'est pas mauvais. 1011a aurez m:J le peines à en ~rouver. Quant à la troisième sœur, la - n 'autant plus que j'ai dix enfants. ne » de toute la famille, eJle venait Jeanne regarda son interlocutrice avec resser un dJgne garçon, bon chrétien, Ill: ouvr:er, capable de la rendre heureuse. - Oh! la belle famiUe! Depuis le mariage de cette dernière - Voill une bonne parole, Mademoisella brave Jeanne étàit toute triste. que je ne suis pas habituée à entendre, ·Elle trouvai·! la maison grande. Cet Ioules ~es personnes qui se présenten1 rieur, si ari.liné aadis quand ses s ix fr~RI
pour servir chez moi fuient épouvantées à t'annonce de mes dix enfants. Jeanne avec un peu de fierté réplique: · - tMoi, •Madame, je vous admire et ie vous félicite .. . car j'en ai élevé six riu travail de mes pauvres mains! l'inconnue contemple cette brave fille, GUi a gardé, malgré l'~e qui vient, une gd.œ channante: ~ Je vois que nous nous entendrons, Ma· tiemoiselle. 5t Fi:lllconnue explique à la dévouée jeune Œ1e le service qu'elle vien1 lui demander: - On m'a dit que vous ·éfez libre : con·Sentir iez-vous à me donner quelques journées d 'ici q ue j'aie trouvé une bonne? J&1.D.De hésite à répondre... Elle regarde la lettre commencée: • Ma Révérende Mère, 'devenue libre Ide disposer de moi-même ...• et se dit au fond du cœur: · - 'l mpossib:e de m'engager. La visiteuse, qui la voit anxieuse, lui demande: - Vous refusez? - Non, <Madame, ~e refléchis . .. La issezmo i quelques ins~ants. - Fa:tes, Mademoiselle. Jeanne ressent au :fonJd, d 'elle-même un immense désir d'accepter: - C'est si beau, se diklle. d'aider une grande famille! Aussi~ôt .Jes idées qu'elle s'est si souvent répétées quand elle s'occupait des siens lui revienneni: la fami1:e nombreuse et bien élevée est le salut de la patrie 11. qui elle fourrd des intelligences et des bras... de !'E· glise qui y puise des voca1ions . .. C'est l'école où se façonnent aux vertus de dévouement, de sacrifice, de renoncement .tan<t de belles !mes . .. !Mais promenant son regard autour d'elle, elle aperçoit la feuille de :pap:er . . . et son imagina•t ion s 'envo}ant vers la calme solitude où elle aspire, elle se voit au chœur d'u· ne pieuse cha,pelle pr:an,t avec effusion . .. Alors elle ressent une angoisse terrible: - Ai-je Ie droit de sacrifier la vie religieuse? . .. - A 42 ans, ma pauvre fille, voudra-t-on
Supplément au :No
8 de loi?. . . la limite extrême d'admission, ne l'as-tu pas ld~assée?... Tes cheveux blanchissent ... et la vie de travailleuse acharnée ne t'a guère préparée ·à un si brusque chan· gemerut. Un éclair .Jui traverse l'esprit: - Me consacrer à une grande fami Ue, n'est--ce pas quelque c:hose du sacrifice que je rêve?. . . J'aurais à obéir . . . à me dé· vouer ... Je trouverai la souffrance et exercerai J'apostolat . .. Qui sait si Dieu ne m'a pas ÎirfŒ>OSé le rude apprentissage que j'ai fait pour rne disposer à œtte be:Ie mi·ss ion? D'un élan instinct:lf, elle dressa les yeux vers le crucifix de ~amille qu'ei:e avait tant de Jois prié ... Son regard s'y rencontra avec celui de la bonne dame qui, tout .bas de son côté, murmurait des prières. jeQnne avait pris sa décision. .EUe se tourna vers la visi.teuse: ~ Je suis à votre service, MaJjame. ~ Ah! merci, ·Mademoiselle. Combien de vos journées me donnez-vous par semaine? - !Mais toutes! - Combien de temps? - Aussi longtemps que \Madame voudra. - Alors, vou.s ·a œeptez d être ma domestique? - Oui, !Madame. - A quel prix? 1Puis montrant à sa nouvelle pa,!ronne la lettre commencée, dont elle lui expliqua le motif, elle ajouta: - En ce te111P5<i où t'on doit manifester li la famille nombreuses un dévouement exceptionne:l, ce sera ma façon de me donner a Dieu.
·-·------------Avis aux parents
~ Parents, si vos enlants savent leur catéchisme et pratiquent ce qu'il enseigne, :ils seront des enfan·ts alffectueux, obéissants, respectueux et dévoués. Le catéchisme hien su et b:en pratiqué fait le bonheur des ~amilles, n'est-il pas vrai? IEh bien, alors, nous comptons sur vous pour le leur faire étudier et pra·tiquer.
Variétés
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Ce qu'est Nazareth
L'homme bleu
Le nommé .Fred. Matters, dit
C'est, avant tout, dans sa vie à Nazareth .que la Sainte 'Famille ·est notre modèle à tous. «Nazareth, en effet dit Mgr Oay dans ses « Elévations la vie et la doctrine de Jésus, » est le type consacré de ce que nous nommons notre vie ordinaire, de cette vie privée ou domestique •qui, ,p our les enfants _d'·Adam, queUes. que so~ent leur conditiOn et leur fonction soctale, est le fond inévitable et, po~r ainsi parler, 1e lieu commun de l'existence. '1> Nazareth, selon le même profond auteur, •c'est la vie séparée du monde, non point des hommes; car dans l'humble dté qu'il habite avec ,Marie et Joseph, Jésus ne vit pas :sans relations; mais il vit séparé du monde, des habitudes. dies mœurs et de l'esprit du monde. 'Entre -lui et le monde il y a déjà la croix. crtte •croix qui seule a le secret et la vertu de faire entre nous ·et le mal les séparations décisives. 'Le divorce nec le monde est de !'·essence de Pesprit chrétien, ;puisque 'les enfants même v renoncent par procuration à leur ba?tême ... Nazareth, c'est l'humilité! Quel abîme pour un Dieu ,qu·e oette chambre de la Sainte Vierg·e, en partie creusée dans Un poisson ventrUoque le rocher: que ce pauvre atelier de l'ouC'est celui qu'on vierut de découvrir vrier Joseph; que .ces privations fréla 1baie de Monterez, en C:lliifomie. Il a quentes, que ce régime g-rossier, que décrit par le professeur O.-W. Greene, cette obscurité -complète; que cette abl'université de 1M issouri, dans une !ence apparente de toute culture, que ce faite récemment ft Saint-Louis. œsembl•ant d'inaptitude à tout ce que .Ce j>Oisson est non seulement les hommes prisent le plus ki-bas: te 1 rescentli, mais il présente cette ~M· :~ •• ~ad• crédit, l'influence, les honneurs. le poud'émettre des sons d'une intensité déoaliCIIIII voir! Et dans cette universelle humilia· tante, en chassant violemment, d'une lion, ·Quelle sérénité et queUe paix! 'La dans l'autre, le gaz contenus dans Paix de la justice, ta paix des lois vosie na~tatoire, divisée en deux ~n.~••.ri••-• lontairement subies, aimées, emhrasbleu, v:ent de mourir à Coney Island Unis. !M'atters, qui portait sur les de cique le titre de capitaine, était, en beaucoup plus connu sous le nom de • 1 >ne ibleu •. Il avait été, dans sa jeunease tox:qué par des sels de nitrate d'argent: avait réussi à le sauver, et il n'aurait servé aucun sourvenir d'un accident qui vait pas altéré sa santé, si son épiderme vait pris, depuis l'empoisonnement, une te tbleu foncé qu 'aucun traitement n'avait fa:re disparaî.tre. nu reste, quattd Matters s'aperç11t que le particularité pouvait faire de lui une traction foraine, et lui permettre de sa v!e, il n'insista .pas. Comme le noir dt légende, le b~eu continua. 1Les médecins qui ont .fait l'autopsie de corps ont été Œort étonnés de voir que tion colorante d11 poison ne s'était pas née .à la peau. Le cerrveau, le cœur, d ·autres organes étaient bleus. Ce qui ae empêchait pas de ~fonctionner de la façon plus normale. fred. ·M atters est mort l ans, d'une maladie n'ayant aucun a!VeC le commencement d'empoicnn•• ·-qui a fait sa fortune.
séparés par une étroite membrane.
sur
lées ...
NaZJareth, .c'est encore le silence. Com'bien peu de paroles on y .disait!
de ,l' &cole"
(19~1t)
mais quelles paroles! paroles de saints, paroles tout intérieures, paroles célestes, :Paroles de vie .tout embaumées de grâce, paroles à réjouir les anges, paroles dignes d'être écoutées par Dieu ... Le monde est bavard et bruyant. Tout -ce qui est creux est sonore. Le m onde est creux: son esprit, c'est la vanité, I.e semblant, le rêve, le mensonge, la _fnvolité, la bagatelle, les riens, le nen . De là, le flux et le prodigieux tumulte de s.es paroles allant dans tous les sens et souvent se contredisant... Sup,pos~z l'esprit de silenoe envah~ant I.a. terre !'·esprit du monde en seralt soudain~ment banni, et Dieu v aura it facilement son règne... !Nazareth. c'est aussi l'oraison; le silence v est comme l'espace où l'oraison se meut. 0 quel sanctuaire et quel culte! Quel amour qui monte et descend'! Nazareth est :le mystère de toute âme intérieure: -celles-là même qui ne le sont point y :Puiseront du moins la piété .... Qu'est encore NaZ13reth? le travail: un travail assidu, .Parfois pénible, toujours courageux, toujours patient; irr~ vail saint, mais ·en même temps trava1l de pauvre; travail de pénitent aussi. et par conséquent travail humble, humilié. humiliant. C'est la loi de n otre vie: de notre vie, même avant la ch~ te mais surtout de notre vie 'à parhr d~ péché ·en tant que le travail est dur. douloureux ·et tient 'du châtiment. Qui ne subit cette loi et n'en porte J.a charge? Oh! qu'un regard jeté sur Nazareth console et donn·e de force! Quel frein à la plainte et quel adoucissement à la peine que le spectacle de l'Enfant-Dieu V·ersant s·es sue •. s ·en attendant de répandre son sang! Il ne se donne point ici plus de loisir qu'il ne faut Comme tout ouvrier honnête qui doit et veut _g~agner son pa:in, il fait toute sa journée. S'il prend du ' , t. temps pour demeurer en orarson, ces u