L'Ecole primaire, février 1924 no 2

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F~nier 192~

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Librairie

PAYOT&Cie Lausanne - Genève - Vevey - Montreux - Berne

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COMPTES EN FRANCS SUISSES

Nous ouvrons à · tout membre du personnel enseignant qui nous en fait la demande un compte trimestriel régulier avec une remise de 5 % sur la librairie suisse. Sur les ouvrages de provenance frauçaise, il est fait une

BONIFICATION DE CHANGE en rapport avec l'état du change, actuellement de 55% (nov. 1923) B" -

COMPTES EN FRANCS FRANÇAIS

Les livres de provenance française peuvent aussi être payés en ARGENT FRANÇAIS à partir de cinquante francs Les versements se font d'avance en billets de banque français ou chèques sur Paris. Les volumes sont facturés à leur prix de Pans plus 10 % de majoration pour frais de port.

.Soeiété valai~avve d ·édu~ation ) Bulletin du MUSÉE PÉDAGOGIQUE L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons de 16 pages, la couverture y comprise, et autant de supplé· ments de 8-16 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).

Par an: Suisse fr. 3.50, Union po8tale fr. 4 . Les abonnements se règlent par chèque postal ile 56 ou à ce défaut contre remboursement. A.nnonees : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout c;e qui eoneerne la; publlc;a;tion ciolt être a;clreslié cilreetement & son géra;nt et toncia;teur,: M. P. PI~NAT, a;ne. Sec;r. a;u Dépa;rtement cie l'lnatruetion publique, à S\on.

Fals tout ton devoir sana t'Inquiéter si lea .autres font le leur


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titutrices ). A ce montant il sera ajouté en temps utile, so·it a·près ,perception, Dévotion au SacréJOœur. - Le ca- 1es ~otisations et r etenues pour l 923nctè:re de l'école. - Que demande au 24, ainsi que le SJU:bside alloué par l'Emaître !''e nfant? - Dangers de. l'al- ta·t aux c.Qnf~ences régionales pour cooüsme. - !P artie pratiq~e: Pe:h~e le- 1924 ( 1.200 fr.) d .a u:ssi un sulbside çon de mora1e ; Instructwn CJV19ue; extraordinaiœ (300 fr.) accordlé à l'o·c'Sur la charité. - Anecdotes scolatres. casion du 'congrès ,péda;gügique de ~ Pffisée. M.'arügny. :suivant rordre étalbli, c'.est !''EntreSommaire du supplêment N· 2 mont qui aurait dJû avoir cette année Ce supplément comprend 1·6 pa·ge's l'as&emJblée .générale. ,Mais des consiCe qutestNazareth. - Un >beau « nsdém•tions d'ordre pratique et surtout qu:e à courir , pour la santé de nos en- l'importance de la séanoe .du matin ont fants. - Le ,pain de Dieu. - .La pe- fait opter pour ·Martigny, .point d'ailtite étoile. - La parole et l'exemple. - 'La Liturogie. - Qu'.est-ce qu'un .Jé- leurs le plus central pour tous les congressistes. .Sauf imprevu, la date reste suite? - Notre :sœu:r la mort. - La fixée Suisse Une et Duverse. - Le rou_ge- a~vrH).au mercre.di après !Pâques (23 gorge. - C rubarets et pintes d'autreLe département ayant .adopté le sufois. - Les ori·gines de la téltégrap·hie iet p·roposé par le Comité comme prinsans fil . - Variétes. cipal objet à l'ordre du jou•r, c'est .donc sur l' emsei{!tnement .post-s.coltiire que Sommaire de la couverture 1lnté.rêts de la Société val·aisanhe d'E- sera 1présenté un rapport spécial par un ducation. Personnel du Dépa rte- institttt·eur dont loe choix 1est .encore à m~t. rPwbhcation patriohque. -- fix·er. Caisse ,àJ.e retraite. - 1M. le Chan. Annuaire du' Département. Sou de GêDelaloye a donné à la même occasion ronde. - L'Mse]gnement . post-scol-aire. - La ,B. Thérèse de !~Enfant jésus lecture ,d 'un pro·jet de revision de la à Epinassey . - Pensée. - Bibliogra- caisSJe de retraite, élalboré .p ar .M. lmbof, me:rnlbre du Comité de la dite Caisphie. se. Ce travail ·est a-ctuellement aux --0-mains -diu T)épéllli·ement die !~Instruc­ lntérets de la Société Valaisanne tion pulbhque pour étude et pnéavis. Tl .sera communi,qué aux: intéressés dès d'Education Dans sa réunion du 17 •janvier der- qu'une réponse sera •parvenue. Les institlllteurs du Valais r omand. nier, tenue à !Sion, sous. la présidence de M. Thomas, le comité .central s'est quv dësirent voir discuter à l'assemoccupé dre diver-s tr.actanda résumés ci- blée de 1924 des 1questions spéciales, sont tenus d'en a!Vis.er, avant le 15 après: · Lectwe des compt~s. - Ils bouclent mars prochain, le Secrétaire de :ta Soa lll 31 dêcemlbre 19r.23 .par un sol de en ciété (:M. G. Curdiy, inst. ià !V.ouvrv) , caiss.e de fr. 2087.75, somme dans la- ceci a'fi.n de faciliter au Comité !''élaquelle sont ·comprises les cotisations bor ation de l'ordre du \jour. -o.('1:50) a1·outées aux: aJbonnements de l'Ecole •prhnai.re ·(3.'5'0) r.etenus s ur les Personnel du Département traitements du pe!'sonnel ens.ei,g nant iM. jos. IPan chard, ·qui .avait succéfaisant .Partie des .deu'X 15oôétés valaisannes d' &AaJ,c~ion (instituteurs et ins- dé, il y a 4 ans à M. IJmhofii (devenu

Sommaire de la feuille principale

m caissier ntUJtlôcipal de Sion) comme secrétaire à l'lnstr. IP~l. •. .a don~é sa démission 'à ce dernter tJ:tre ·ensuite de sa nomination comme dépositaire ,pas~ tal ·à !Bramois, lieu de son . 'domicile. Il ne prendra toutefois p-osSie&sion de son nouveau poste QU',a près le ·COUTS &co.Jai~ re 1923-24, de so:rte que juSJqu'alors il coœervera son .emploi actuel. -()!--

Publication patriotique 'Le ID~partement de l' Instruction publique vient d'adresser; aux administrations communales, bibliothèques publiques, sociétés savantes et établi&s.e-ments d'instru:ction d'u 1canton, wn. e circulaire pour leur recommander l'acqursition ·du: Dictionnaire historique et lbio.graphique de la !Suisse. -Of-

Annuaire dn Département Le 1Secrétariat du 'Département a mis 'le 31 janvier à la disposition del'éditeur de l'Ecole ,prùn'!J,ire l~annuair·e de 1923-24 de ·l'ln:struction ,pulbHque pour être adressé aux albonnés valaisans de cet or,g-ane dans l'intérieur .du canton. On le trouvera en conséquence joi!nt ;à .Ja présente livraison. -()-

Son de Géronde On nous .communique une première liste des souscriptions recueillies dans les écoles pendant Ie cours scolaire actuel en faveur des enfants opaU'vres de l'Instiil:ut de Oérondie. Ces sommes, versées au ·Compte de chèque (Il c, 182), se :grossiront œrtainement de manière notél!ble iusqu''à la fin des classes. En attendant, nous 'iwgeons à pr opos, s<>it pour favoriser l'émulation, soit aussi ,pour la décha1rge du personnel enseignant ~espectif, de pulbli·er la dite pr emière liste, en nous restreianant toutefois à Ja nomencLature des écoles de la parti·e française et ·en suivant dans .cet-

te énumération l~ordr-e topo,graphîqtt.e.

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!Pour venir en aidé â Géronde dans une plu.s 1large mesut e et sans qu'il en coftte beailcolliP pour cela, nous engageons vive· ment le personnel enseignant, et par son entremise la jeunesse écolière, de s'occuper de la collection des timibres-poste usagés et du pap;er d 'étain. ILe travail de triage, etc. des timlbres est en bonne voie à l'Institut et les occasions ide ,vente favorables. Ce qui, par contre, va bientôt manquer, ce sont les pr ovisions rle tirrJbres usagés. A ce propos, l'on recommande, pour ,que Jes d·its .timbres puissent être utilisés, de laisser autou.r de teux-ci 1 à 2 cent. de papier, .~ar on a, de cette manière moins de peine pour les laver et les trier. Ainsi, ou pourra secourir plus eWoacement encore les petits pe11sionnaires pauvres de Oéronde. Que leurs jeunes camarades des classes primaires entrent donc en campagne pour leur venir en aide par le Sou (il n'est pas dmendu ide donner <!avantage), par les ti.rnbres-1>ostes oblitérés ainsi <;ue par Je papier d 'étain. IOhalais (G.) 8 k - Chippis (O.) 18 fr.; (f.) 10.80. - Gra111ges (0.) 5.45 fr; (F.) 5 fr. Sterre {tF.) 50 iÜ'.; Institu,t Ste famille 25 fr. - Agettes eM .) 6 fr. - Vernamiège (M.) fr. 4.20. ~ .B ramois (éc. fr.) 10 fr. - Sion (Pensionnat .Planta) 5 lfr. - ChâteauneU:f (0.)' !fr. 3.50; (F.) 5.45 fr. --'Uvrier (O.) 13 fr. - Ve:ysonnaz ~M.) fr. 8.70. - Grimisuat (0.) fr. 5.30. (f.) fr. 15.25. - Con11hey (Plan) W.) 10.50. - Erde (f.) 8 fr. - Sensine fr. 7 50. - Nendaz (Basse-N) 5 fr. rBeuson (F.) fr. 3 50. - Vétroz .fr . 2610. Charrat (éc. ~nt.) tlr. 6 45. - full y (Bu itonnaz) fr. 4.35. - Martigny-C. (Rappes) fr. 5. - Martigny-V. (enlf.) 18 k - Saxon (éc. prot.) 5 tlr. - Trient (M.) 15 fr. - Jeurs 6 fr. - -Liddes (Vi1:e) (G.) 4 fr. (Chamdonne) fr. 4.50. - Ors ières (Comaire) fr. 3.20. Dorénaz fr. 1.60. - Evionnaz (Pryse) fr. 5. - Salvan (Granges) (0.) 7 fr. (F) 3 fr. Vernayaz (f. 1.) k 4.50; (él. et inf.) fr. 5 50. Vérossaz (O.) 4 fr . - St. Maurice (Epinas-


v sey) (f.) fr. 4.20. - Collombey (f .) ir. 3 50. (Muraz (if.) 8 fr.; (IIIarsaz) (M.) 4 ir. Monthe-; (éc. f. MJ.e Rappaz) 10 fr. - St. Gingolph (f.) fr. 14 25. - Vald'Illiez (O.) fr. 14.70. - Vionnaz (if.) 7 fr. - Revere uc laz (If.) fr. 5 50. - Vou vry (O.) fr. 19.40; (f.) fr. 17.10. -01--

L'enseignement post-scolaire Ce sera 1e ,principal objet à l'oron. du iour, disoos .le ~at de résista1ce, du Qrochain Cong,rès ;péda,gogi·que vataisan .qui tiendra ses assises à .Martigny en avril. 'En ·choisissant ce thèlme le Comi!é de 1la !Société valaûsantne d~Education présï'dêe .ave12 .autant de di·stinction qu.e de ·compétence pa1' M. 1e député Thomas, a été palf'tku lièœment bien inspi!'é. C est une quesHoo de toute actua~ité que celle de l~enseb.gnement ,post-scolaire et nous nous ·réjouissons grandement de la voir alborder sérieusement par ceux-Ilà mlêmes qui sont .bien placés pour ·la résou·dre avec bonheur : les membres du C0!1PS enseign.ant. L'ensei:gnement primaire donné d ès l'âge de sept à quinze ans inclusivement n'est ordinairement pas suffisa11J p our « meu'bler » une int>elHg.e nœ moyenne des coonaissances nécessaires ,à la ·vie cour.ante. Les pro.g:rammes sont surchaflg'és quoique la durée Ide da scolarité dameu·re invariablement la même. Les jeunes rameaux s'a1outent aux r ameaux, et b ientôt dans. l·e chêne touffu de l~i.nstruct i<ln primaire i1 sera difficile de r.ecc·rmaît:re les branches maîtrelsses enco.mlb.rées, étouffées qu,e'!les auront été !Par !!es empiètements •successifs des faux ·jelis accessoires. C'est un mal dont on se J~lainf couramment .au seÎIIl du CofiPS enseignant. Il faut que 1~ élêves connaissent « de tout un JPeU » même .au ris·que de ne s avoi:r rien .du tottt... ce qui ar:rirve fort souvent.

Le principal dispar aît souvent s<>us le secon da ire, l'·indispensable sous l'utile. On tend 'de p~us .en Jilus à fair.e de nos enfants de 1petits génies. Et ,pour cela on Qes gave de « moult bonnes cho9es » sans doute, mais qlle leur intelllig-enœ n'arrive poiillt, pour l'ordinaire. à s'assimiler. Il en résulte :ctu désor'dre, de la confu:sion 'Pr:esq ue touioUJ1s, le ·découra,gement souvent. C'est alors qu'mteJ.wierment très heureusement les cours comy1lémentaire3 ou de !P·erfectioooement !lesquels, .comme J.e nom Q'indi·que, d<>ivent co1I11jpléter ·et parfaire l'enseignement du premier âge. 'Nous n'éwons IJ)a~ l'intention ni la prétention de traœr id un prog•ramme de ces -cours. Oe sera fait expertement au Congrès tle •Marhgny. Mais on n'insistera jamais as.s·ez sur ll'~m1p or­ tance de cet •enseignement pos.t-·scolaire. 'L'expérienc-e nous a d'ailleurs démontré qu.'il était rais()nnal>1e de fonder sur 'lui de 1ames •espoirs. Tel élève d'intelUi•genœ moyenne ou même au 'dessous de la moyenne à l'école pr mai'fe. se ressaiiSit •et se dévelo,ppe étcnm:mment au cou:rs comp~émenta·lre L 'âge in.f!rat est passé ou iplus ou mo. à so•n déclin. La raison ou le r aisonn ment se dévelo:Ppe. Le jeune. , me sent d<Wanta.ge .la nécess1te l'in:s~ruction qui lui .facihtera IJe miln de l'existence. Ce serait fa ire un bien étrange cal cul que de ne ·pas favoriser >Oes ·excel 1e;ntes di:Sip·ositions •à a''étu~f'. Revoilf les matières étudiées ·ou ef 'fleu:rées .à l'école, les com.ptléter, les .a profondi,r, voi'llà assurément l'un princil!laux buts de l'institwtion courrs de !Perfectionnement. üe'penld'ant, la « rélpétition », quelqu ~mportante qu'·elle soit, ne sauratt tituer l'uniqu~ raison d~tre de cours. JI faut viser ph1s hau4: et JJ'lus !loin

plus haut, pat'ce qu'un jeurre homme e3t u..ïe recrue là ·qui il faut •enseigner l'art de combattre les ennemis ·que chaque être huma in tporte en soi, hélas.! et ceu x qui assiègent perpétue'llement la .place... ·Plus loin, parce •qu'ill i•ltljporte d'aigui!IŒer en quelque sorte ces vies qul montmt sur la voie la tplus appropriée à leurs qualités, 'leurs ·g oûts, l~ur tempérament: seconder l'œuvre de la fami'llle dans l'orientation professionnelle. Ce serait une erreur de croir.e que l'enseignement pD'st-s:COllaire puisse se donner de la même manière à la montagne .qu~à la .plaine, à la ville qu'à la cam'J)agne. Sans doute, les lignes. •de base seront identÏiques, mais il .faut tenir compte des circonstanèes ;particulières du milieu et s3 a·dapter aux besoins des popu~ations au ·sein d'es·que!l.le,; il est 'donné. Et cela n'est 'Pas une petite affaire quand on ne dispose Qtre d'une ceruta:ne d'heures annuellement. :Dans .plusieurs centres de notre can· ton on a créé ijes cours professionnels d'a'J)IPrentis. Il faut souhaiter .de les voir s'étendre -eneore afin ·que nos futtllf_$ artisans y trouJVent le moyen de parfaire l'enseignement !Pratique reçu il l'arell.ier. Nous nous en voudrions de fermer la 'Parenthèse sans attirer l'attenr:on des :Parents et des Autorités sco1aire3 su·r la nécessité ·d'une ho.n ne formation moi'aŒe et religi•euse de la j-eunesse. C'est un impérieux devoir pour les Educateurs vis-à-vis des jeun es gens ·qui leur sont colllfiés. C'est le moment où iamais de montrer à ceax-ci les dangers •qui ·attendent l'atdolescence inexpérimentée à tous J.es ·carrefours de na vie et de leur ex!pOser - e.T! -co~Il abora­ tion, peut-être, avec l'autorité .ecclésiastique de la parois1se - le rôiJ.e •bienfais ant et préservateur 'de la Reli,gion dans les inévitables comlbats qu'ills auront rà soutenir . Qu an'd elles sont fait.es avec tact et

discernement ces 1leço.ns évitent hien des naufrages et facilitent. en tout cas maints relèvements. La ques·tion est dé'licat·e, n ous Œ'avouon.s, mais .elle mér ite, dans une pllus large mesur e, toute la soŒcitutl~e ode nos dévoués E'duoateurs. ·(Extrait .du ,Vala i s~' ) .-o'

Bienheureuse TMrèse de l'Enfant Jésus a Eploassey. (St-Mmiee) La

Dieu, par une p·rovidence pleine ·de miséricor de. a s·emé les siècles ohrétier~s d ~âmes choisies, mar.quées d'u scea u d'une éminente sainteté et tout ensem·ble ·chavg'ées d'une mission plus spéciale, selon les "besoins des temps où elles ont app.aru. Le 19me siècle fut à cet égard, d.es plus 'Privilégiés, peut-être parce qu'1l fut des .plus travaillés par l'esprit mauvais. tPanni les ·âmes .dont il a vu .fleurir une si admirable phalange, il ·en est une ·qui s'offre à nous avec ·un attrait comme irrésistible : c'est l'humbl-e ca.rmélifoe de Lisieux, la « petive Thérèse » de l'Enfant Jésus. 'La rapide extension de son culte chez tous les peuples. sur toutes les plages, même les plus lointaines du monde. est un fait unique dans l'histoire. Unique également, sa promesse 'Pleine d'assura nce, faite entièr·ement par une inspiration divine ainsi que .Pa ·formellement déclaré Benoît XV, d.e « passer son ciel à faire du bien sur la terre. d'y fair e tomlber une .Pluie de roses ». Toute spéciale et vra iment providentielle, sa mission die donner aux â mes ·s a JVoie d'enfance s pirituelle. toute de confia'llœ et d'albandon. si admirablement expliquée par le /Pape Benoît XV lorsqu'il promulgua l'héroïd re d!e ses :Yertus. ISiœur 'Thérèse •est morte à 24 ans le 30 septemlbre :1897, et presque auS.: sitôt elle a- rempli le monde de san nom et de ses mira.cJes, réalisant sans retard sa .promesse, et ·entraînant à sa


suite une multitude de " petites âmes » , ravies de sa doctrine. !C'est un immense honneur pour StMaurice, où déi'à s'·est onganisé le premi·er pèlerina•g.e suisse au tombeau de la .Bienheur·euse, c!e VD'ir s'élever sur son ter·ritoire, tout près du .champ des Martyrs thêbéens, le ,premier sanctuaire ·qui lui aura été consacrê dans notre pays. Cet honneur rejaillit plus particulièr-ement sur le Valais tout enti·er. Et n'en .doutons pas il en bénéficiera très largement. IDéj,à, la bien-aimée « petite "f.hérèse » a fait tomber sur la Suisse. qu'elle a trou.vée si .belle en la travers::tnt pour aller à Rome avec son père - son père qui, jeune homme de QO ans, passa par ici, en :septemlbre 1843, avec ·l 'intention de &e fix·er ·en Valais comme religieux du ·Grand ISt-.Bernard. 'Elle en a fait tomber d.e bien précieuses sur notre Canton en particulier; plusieurs même ont pris pla·ce dans ces touchants recueils intitulés "Pluie de

R.osts ».

'Et quil sait si sa Chapelle d'Epin.assev ne deviendra pas l'e centre de ses célest·es opérations. ne &era pas ·comme uq &Piendide !Rosier répandant .sur tout Ie pays ses 'Parfums et ses fleurs? Il n'est point téméraire d'en savourer la ,pensée et même l'·espoi.r.

.- --oPINSÉI •La Religion doit être le complément et Je correctif indispensable de tout progrès scieati~ique et matér>iel, sous peine de voir ce progrès tourner à la confusion, à la ruine et au mal'heur même de l'humanité, car les besoins grandissent et se multiplient à me· sure qu'on les satisfait et si l'horizon de la science voit reculer ses limites, les ambitions et, par le !fait même, les désillusions humaines se déplacent dans la même proportion. On aura beau dire et lbeau faire, les doc· trines de l'Evangile restent le principe de

la vraie grandeur, du vrai bonheur des nâ· tions et des individ.us, l'alpha et l'oméga de toute véritable civilisation.

1 ! ~Publications Pache-Varidel et Bron - Lausanne La Jeune Ménagère

--()-

Bibliographie =

LES ANUBNS !MAIIffiES, par Jean Dulbois. Morceaux variés pour harmonium ou· orgue sans péd:a1es olbl·igées. ~ Edition Fœti:sch Frères, s. A., à Lausanne. ' /Le grand 01rgue moderne étant aujour· d'hui le chef-d' œuvre ,que l'on sait, et sa littératu,re s'enrichissant chac,ue année de pa· ges nombreuses, b:en rares sont les organistes et 'ies pédagogues <;.U·i consentent à s'occuper de 1'harmonium et ,des œuvres qu' il engendre. IPou,rtant cet instrument occupe aujourd hui dans la ,famiHe une place que l'on ne ·s aurait ignorer . .et de nombreux cultes s'en accommodent d 'autant plus ·volontiers qu'ils devront, pour d·ifférents motifs, sc pws· ser kll'orgues 1\ tout jamais. Il vaut donc la peine de s 'occuper de l'harmonium si bien insêparable de la vie religieuse et c 'e st un devoir, pou'l' •les pêdagogues en particulier, de sigaa'Jer à l'attention du pwblic le& œuv.res qui paraissent dans ce domaine spécial. Répondant à Ulll vœu qui comble certainement Ull1e lacune, la IM'a:ison Fœfsch Frères, de 1Lausan:me, publie aujourd\hui un volume d'anciens maîtres <,ui sera lbien accueilli des fervents de 11hal'lmonium. On y trouve en effet une série de noms parmi oies p:us respectés Uu monde muskal: J. S. Bach, Handel, Rameau,, .f rescobaldi, Corelli, iLully, Pergd.èse, Byrd, etc. Et, au total, vingt-cinq pièces· ,faciles dont la bienfadure fait le plus heureux contraste avec tant de mauvaises pages écrites pour l'instrument. '" iles anciens maîtres » ll'ecueiTLis et transcrits pli!I' !l\1'. Jean !Dubois ---._ il s'agit d'un premier volume - sont en vente dans les différentes succursales de la !Maison Fœtisch Frères. Nous les recommandons très volon· tiers.

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.. L'esprit de à'enfant doit s'accoutumer aux efforts de l'étude comme notre ame à la souffrance.


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