Janvier 1928
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faut-il pas? - Dépenses nécessaires el be· soins · factices. - ,La lu!le contre le matérialisme par l'école. Les accidents de route. - Gloire à l'Eu charis,tie. - L'image du Sacré ~ur. - Elle. -:- Dans le train. Comment Ikab manqua son mariage (conte nègre). - Na talité et religion. - Providence. - Dévotion au Sacré Cœur. - Variétés. N o 7-B. - Autour de la Table Sainte. L'échelle lCie 1M. le. curé. - Le blé du Sacri\iœ . ...., Les courbes de la gloire. La' chambre nuptiale. - Un • 'M otu proprio • du pape. - ·L a .forêt. - Un baptême au village. - Les c;oches de chez nous. - Pauvre toi. - Dépenses nécessaires et besoins factices. - Notre église. - Le • Pater » des. o iseaux. - Les vieilles filles. - L'offrande c1e la journée. - Viens dehors. - Ce qu'un père et une mère doivent faire pour leurs ~il.les. - Chemin de croix militair e. - Rie .. 1 ac... L'éloge des vaches. Encore la vocation sacerdotale. - L'apos-tolat du bon Jivre. - Sur l'alpe jolie et fle urie. - Pout; evoir des :prêtres. - Trop chics. - M. de Freycinet et les mirades de Lourdes. Malheur à ceux <"tt ti sèment la d:scorde. Le vallon de Nendaz. - Le bienfait. - Le travail, c'e~t le 'bonheur. - Sommes-nous aimés5 - Variétés. - ·Recettes et conseils. !No 9-10. - :Miroir du prêtre. - La Sainte !face de N.-S. J.-C. - Oü irons-nous dimanche ? - Ce qu'on apprend à Lourdes. - C'est à cause d 'Elle! - Les vieux ont quelquefo!s raison. - Chambre 379. - O n ne peut pas tout lire. - Pour les femmes de la campagne. - Une émouvante héroïne. - 'Le miHénaire du Gr - St~Bernard. - La politesse. - L'édu::ation incohérente. - A.utour de notre langue. - ühoisis b:en. Nos calvaires. - La meilleure part. - Le Œ'etour. - ILe garde du b isse. - L'école sans Dieu. - Gurieuse enchère. - Octobre, mois du Rosaire. - S. François d' Assise et les petits oiseG.ux. - Autour d 'une conversion. - Château à vendre. - Le cap sur la lune. - La vigne vierge. - Variétés. - Pensées. No 11. - Autour du chapelet. - Offran-
de de la journée. - f ier té de bamb iu. - Ve· nez fra pper .. . - Ce que l'on ::.pprend à Lourdes. - Le Rosaire .au soleil. - Trop tar-:1. - Alexandrine de la Ferronnays. - La Dette. - Pour adouci r la vie (l es égard s). - Les mères de prêtres. - Pour rire Ull brin (Histo ire de Guillaume Tell) . - Le jour s acré dt: d imanche. - L'aulon-. ne sur la montagne. - Le Melin de la politesse. - Stir un volcan ... - La chans on des b isses. - Variétés. N o 12. - Vocations. - Education moderne. - Soyons ca imes. - Examen d'une mère. - Le .Benjamin. Victime de la boisson. - Le partage ina!tendu. - La lamille, cellule sociale. - Les poches et le peti t sac. - Y avez-vous p ensé? - Variétés. SUPIP\L'EJMJENT 9P:E!CIAL. Histo:re d 'une âme. - Un éleveur en chambre. Au voleur. - !Nous sommes quittes. Hymne au so:eil. - Candeur rustique. L'alffouragement et le lait. - Vive le .J.a bou· reur. - tRecettes. .SlJIPtP.IJDMJENT SPIE!OIAL du No 12. Pens ée. - Noël. - Noël et l'Eucharistie. Le dern ier sacrifice. - \La buche de Noël. - L'enfance à la suite de Jésus. - L'enfan t pauvre au pied de la crêohe.
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Pensée Notre-Seigneur ne nous demande jamais de sacrifice au-dessus de nos !orees. Parfois, il est vrai , ce divin Sauveu r nous fait sentir toute l'amertume du calice qu 'i·~ présente à notre âme. Lorsqu'il demande le sacrifi ce de !out ce qui est le plus cher au monde, il est impossible, à moins d'une grâce toute particulière, de ne pas s'écr:er comme lui au Jardin de l'Agonie: • Mon Père, que ce calice s'éloigne de moi. • Mais empressons-nous d 'a·jouter aussi: • Que votre volonté soit faite et non la mienne. •. Il est bien consol-a nt de ,penser c;ue Jésus, le Dieu fort, a connu toutes nos fa:hlesses, qu 'il a tremblé à la vue du calice amer , ce calice, qu'il avait aupa· ravant si désiré.
vtmatre (Q) ~{ ~Jll~J ~ DE t A
Soeirité valai ~aQtJ€
d 'idu<tation · Bulletin du MUSÉE PEDAGOGIQUE L'Ecolt:> primaire donne une dizaine de livraisoub de 16 !}ages, la couverture y compri~:. e, et antant ùe snvpléments de 8-18 pages pendant l'a.unée ordin.t.ire (soit du 1 er Janvier au 31 Décembre). t• o a t~e. le fr. 4 Les abonnements se règlent par chèque postal ile 56 ou à ce défaut contre remboursement. Annonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur
Pur R D: Snlsse fr; 3.50, Union
Tout ~e qui ~on~erne la publ.lcation doit être a;clressé directement à son::gércmt et fondateur, M . P . PIQNAT, ane. Se~r. au Départ ~ment de l'lnstru~tion pubHque. à Ston.
Ce qui vaut dans la classe, c'est le maitre; ce qui vaut dans Je maitre, c'est la méthode. E. Déva'U d•
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Sommaire de la feuille principale f1oo•otion êducamrrce - Les deux mé!truoldes IJJO'Uil" a.J~Pil"·erÎ c:Lre sa. lang-ue. Le Œllicu:l mentail . .:..__ A •prop<(J>S de 'Lrn:*ures. - Auto,wr de JlD'S divres ~o la!,n~. - ~a ~~üse ~e l'orthog,r.aphe. -Rtmm'o~. '~'mstttu~nc~s à ·F~ribourg. - Vlélll'lteiiés. - Bt•l:JI1;uqg!I'Ia1phies. Ut A .D~ /PifOtdh.~ine l];i,VJI1aÏisOII1 (ffiVlPÏ'er) setro JO•unt ~·e tiltœ et 'lia talb'Ie ·des matières ·die [~Ecole primaire IJ)Our 1922. --<>--
Sommaire du supplêment No 1 (Cette annexe a 16 !P'a!,~!es) Le m'Ot ode Noë'l. - Les heures -de la vie. - Un réveiJ!lOIIl au Ohâteau de S.tMlallll"ice !d' A_g:aune en 1485, - Les orèohes ·de Noël. - Les ,premières éilrennes. - Moi .au'SISi je me tn:aU"ie. Les ma,pl:y!J:s die 1a science. ~ La mes5<e 'Q'U<>Hdienne. - IJa Sailllte F.amiJ.le. ·- Ge •q u':esJt une mèœ. - .Les oisooux en hilver. - 'Les tdherni.nées. - La mutwal,iillé durétiervne. - V.a.nik!res. -()-
Blbllotbèquo pédagogique Le !Per.SQ!rnlel. .ensei!e:nant .pPvrnaire vtailaiJSan - à •Qui 1e Catalo~.ue de la Bibliohèque industrielle et pédaf!·Of!Ïque .a félté ra,d!oosiSé .en .soo temPs~ ap-
.po:endlra certlainement avec ,plai-sir .que iLa Bibliothèque ,pédaf!Of!ique PII'QIP!fement ldiltle vient 1de bénJéficier ·dJws r,e bâtiment rdlu Musée induSlllriell m1ême (~ffi'Tière Qe C()lllJ.è,œe) td'une saille ~pé oalle. On sai:t, en effet, tque ~aute de toidall d'~ltindt, e1llle 1était juSlqu'ici diflfioiHement UJnm~aJbilJe, S~e ·tr'ouV\alnt tusion.:. née avec la bilbllii·orilhèque irnd'us~ridJ,e Wauentée 1p1a.r un !JYUbiJ.ilc sensibllement dlilft1êrent. Irr n'en Slenia ,pl}us ainsi dlésornma~s ,atf.endu que, to-ut en VJo•is;nant f11aterneli·ement .avec a·a bilbaïo.thèque illntustriel!le, œllle destinée aux insti!Uu-
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teUll"s et taux imltirotll"i.ces 'Pflimaires auna !E1<Xn ldess'ffi'Vant attitré et son ·local f.Af'OJPU"e, ·celui. .ci au 1'ez-ide-clhaussée >du susdit Œ>âtiment. La Sléjpal!.1ation des !deux bibiliothèques nêcessirtera towlie.fu,is l'ét.ablliss.ement d'un -oatalogue •cJ1ilstinct •JYO•UT cha·cune d'elllles. Le nouiVe[ indliiCla•teur étant en êl.aoc!I'fation. n y aura ·ceperxllant 'lieu d'uhliser -cellui de 1910 ( g'l"atuitement à dli:Stposiiion •de •qui ·1e dema.ndenait) pour ·effi!PifU[lter les .ouvmg.es y menti•onn.és. Oeux~ci 'dev:ron.t être s~Uioités du odÎJI'IOCùeur du Musée pdda.gogique hti-même, omU.ement ou !J)Iar JOONe~on dlanJce, sauf, dlans œ ldJerni·er •aas à j'oiÎind~ à l'a d~·ande des v.olumes les il.irats d affir.a.n.~!u~ement ·de letli' envoi ip.a:r oos.te, abllSr ·Que <:ela se pr:atÏfQ'lle ,dJans lia rèl)!lle JPOur tourtes J•es ·inSJI:itutions simlilaires. Des insbDuclions (J)!lus précises. et détai.Jœées .qutant au sefV'iloe et à l'uti!lisatÎIOil 1de Œ1a B!ill1lio1:hèqure !J)Iéld!agiOgilque seront 'Cf~ai·Lltews dlonnées 1dians te oata~ logJUe spécial .en .pnWamti<>n. D'i,ci là, MJM. Jes Lnstituteuns et Mesdames les institutrilces pourront VIÎSiiltetr 1a Biblio~hèJque p'êda~o~üaue et y 'Puiser a,ux lOJUl'\sl et heures ci-a.JPrès indiqués, StPéciélllem.ent cllrusis rpollif Les faciliter 1.ors de leur ·Passage à Sion en dehors ,du temps Ide ~aSise. Pour le cours scoLaiœ 1922-23 la dÏite bibliothèque sera dom oUJVerte au personnel!. enseÎiglilant j.11 s1u' à !flin iwin. t.e mardi et a,e iezMi •de chèlque sroruüne de 2 à 4 h. ld.e Pa;près.mi~ di. Cet h01raire, nous Je ré,pétons. est absolument /PI'OV!isoiore et temporamr.e le rè!!ll•ement !diu 'Musée !T~éJdia.gog:.ÎIQue (a.dorpté Pialr ·te Oonseia rd'Eta..t le 14 oct. •1910 et !piUJlJliê dans l'Ecole primaire & 20 :fêvir. 1912) coliilPortrulit une revi· sion à didffiérentg IPOÏinis Ide vue ,pour s'a1dlapter aux nouveaux hesoms et te· ni,r '(!Om!Pte des eXJPériences flaites .chez nous et aiJILeurs.
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Le Jeune Catholique en 1923 Le personnel enseig:n.a nt tplf!ima.ire es.t 1ilnf1ormé que l' « Œu,v['e tde ·s. Augustin », à S.t...Mau.riœ, a bien voulu se ch>Mger de reprenJdre la 'Plllblioation du Jeune Catholique, que ,diveœ~ dr· oonstanœs root •empêahié de tparaftre ~ 1922. Le nom•bre illsuffiisant des abon. nés a mo!Jivé cette suspensilon provisoire. attendu .q-ue :pou.r faill'e ses frais le petit joumal dbit abs.o[ument compter sur un ~ifftœ. suilf.i!sant de sousocjpteu.rs, sort mrot.r un tilfage minimum de .. . . « L'ŒuMre de S. Augustin » en se •doci'<:ba.nt <à faill"e sans p~us ta~der reviMre no·tre ·cher pédord~que mensuel pou.r · ~a jeunesse, compte ierme sur d'ié!iPJPIUi et l:e 1QOnoours 1de toot le personnell erusei>gnant, IPiOUr maintenir ei surtowt déVle~OIPIP'OC tC!1ans •J.a ~·ent élooHère Ja CJlientèle dlu modeste recueil creé ,pour e1'le, et dont le :Pf01,!r.amme contJiiilue à êbre Ire m'ême: « édifiec, ins· trurilre et réJcreer ». A toUJS les pOtints de JVue, re'JitgiJeux, mora~l et intffitleatuel, le~ éldluoateutrs et les édu.oa,ilftkes. de notre jeunesse oont intéresSJés à voir leurs gl!lands lé'lèves rprenJdlre goût Ide bonne heure tà des 'J.ectu.res saiiiles, i:nSii:ructives et fortifiantes. Ce ~aisant, 1e ,personnel ensei:wnant n'en .remplhrta que mieux sa misstion êoo·catrice, qu,i n'est pas seulelement d'omer 1'eSIPili1:, mai~ encore et su11bout de formeil" le ·Cœur. Ausrsi bien c'est un ap<>silollat des pffus méritoire que de toUit fuFre 'CO[}'Vei1J!'~ V:fl.r.s. U1ll au-s· si nolble but. La lreJÏIVIflaison ,cJle 1923 (12me année) tdu feune Cathôliqu.e palflaî·t ra exceptionnehlement avec quel·ques iours de reilalf!d, soit autour d!ll 25 janvier. A .l'aiVenir •C'esJt vters le mildeu du mois qu'i,l ·continuera à être eXJl)éJdilé. A part ceilia J 'as de ch.angement dans soo moode de péllfuti on. Aussi 1'abQlnnement indirv'rdu.el oontinuera-t-·i[ à êlbr·e de 2 f.r. Par an (1.70 seulement dlla.cun .p~ur 5 exemtPla.ires: se!1Ws t~>ute l'année sous
la même bande. ISlaals compter que 10 ex. 'donnent dlroit à un lime g.r:atuit) . Pour s'abonner ou reœv1oir un sJI)écimen s'adresser d11rectement à l' « Œuvre S. Augustin », à ·St~Maurice en UISatni Ide !)a formule ci...élJPrès, suffisante dans son ~aconisme: f eun,e Catholique St-Maurice. · -o-
Annuaire de l'Instruction publique pour 1922-23 . Nos .a/b10nrnés du V/alais trouvent cet mrere.SISiélnt indilca.teur êdité ,par le Département joÎint à }a 1p.t'1ésente Hvraisoo. -o-
Annuatre Sucbard 1923 'Le Di.rootewr de 'l'Ecole primaire qui a :Pu ooten1r 1l'an ,dJemier fexceHent
P_et~t, Annuaire de la Confédér aruon
(échte PM 1ha Maison Su.chaPd) pour. en ~aire bénéficier le ,personnel enseig'ltant, es,père en recevo·ir de l''édiltion de 1923 un•e quanti.té permettant l~oc nfiOi de ilia même i1aVeU!f. Dans ce der~ nier cas, l'expédition en aura11 lieu ·dè:;. Parrivé~~Q.'e de la quantité nécessaire si la ~~~is.on êdit.rilce .peut 1a mettre à dispostbon po·tllr S!atisfaire tous les intéressês.
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Décisions du Conseil d'Etat ~ .En interprétation de l'art. ter du dé· cret du 15 mai 1922 concernant le subven· tionnement des ·œiisses 'd'as·s uranœ iru!anbi•le en Cals de maladie, le ConseiJ d'Btat d.éd de qu1ill eSJt de la compétence des .assemiblées prfuna.:'I'es· et .non du .conseil communail de rend·re obligaifoiTe ~'a&sull'3.nœ pouT tous les enbn1'? q'llli fréquentent ou qui sont en âge de sutvre les éwles primaires.L~diLOI.:afion, d'mtre par.t, du subside corn* mumtl .prevu à l'art. 4 du dit décret devra biTe l'objet d'wse déc:sion du ,Consei[ corn· muruill (24 nov. 1922).
, ~ Le. Conseil d'Blat décide. par ra:i'son dâ:onomte, <j!Ue pour l'année scolaiire 1922·
v 23 ies mspecteul1S :srolaires ne feron·t q.ue deux viiSiies des êcoles priinaür~s . tl dédde, !POUT Ja même raison, de renvoyer les cours de rpertecl!iiOIJnenrelvt de gym.nasfique pn!!vus powr 1923. · Selronlt aPIJlclés, par conifire, à tour de rOle, les ins11iturteurs auoc cours de 3 jours. organisés par la ConTédlériafion et ré1n:ù.bués par eU[e. (28 oov. 1922).
W: Examinant le ltalbleau de répar>fi'tion des subs.itles pour distrJmJtion des soupes scolaires en 1921-22, le COOJSe~l idJ'Etat décide de s1en ~enir au mode d appiiloation s.uirvi jusqu(i'ci, ISoi,t de ne mettre au !bénéfice .des suJb.. >Sitdes s_ue aes COmmtlllles qui distribuent la soupe sooLaiŒ'e awc enfants .venant d'end.rOÎJIIS éloignés de lia maison d'écolle et non pas aux communes qui d:s.-tri.buen>t les SO!J· :pes rscdl.alires indiS'tmctement à tous les ,en· fanis !Pauvres. ' Vu que le renldemenrt du 10 1% de l\alcooJ a éllé de ibearu.rcouiP 1nA'énieur auoc previsions •b\.4jgétaires, 'le Conseill d'Eta1 .ne croit paiS poovoir donner suUtte à une décision du G!raiiid ConseiJ. ,sUJÏNantt Jaquellle 6000 fr. .devront en être prélev& pour pouvoi.r :s.uibtventionner les communes qui ont ins.t itué les sOUJPes scdl.aires IPOU'r en'flants pauvres. (9 d~c. 1922). ·, W: Il est accordé le brevet de capa.ci·fé à M!llle Madeleine Evéquoz, de Conthey (en reLigion Sr Marie-Joseph). W: Il est <OO<lidé de payer au pei1Soonel enseÏignant primaire, pour les mois écou'és <k 1922, une indemnité menSIUe:Ie de renclté· rii$.Sement de 15 ~r., &Ur 'la lbase du budget de 1923, en arttend'arnt la déci.si·on déllilnitive tLu Grand Conse:il. {29 déc. 1922). RID. - Asur sujet de cette denruière déci·sion, ill es.t à renta!I'Cj'lller que le budiget de 1923 ne sem d iscu1'é et voté que dans la ses· :sion prorogte qui s'oUJVri·r a Je 12 Usvr.ier prochain. -
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A propos d'enseignement NoUJs reprodu~soo's du journa~ LE VALAIIS J'artidle ci-liQll"ès qui y a figuré tout reœmm.en1 à la ,su1ite d'une cd·t ique accueiJlie !Par cet organe, de l'ouvrnge c Cours de langue françairse », introdru.ilf à ti.tre obEgatoilrei dlartJ.IS nos écoles:
Enfant de la Suisse romande, mais non Valaisan, ma 'Profession m'a installé tour à tour dans les cantons ·de Vaud et de F.rihourg; elle m'attache à Sion depuis de nombreuses années. Autour de ma table de famille, tous les âges sont représentés. Nous ;parlons volontiers de l'école. La tâC'he journalière, - dev·oirs et leçons - je la sui~ de mon mieux, des yeux du cœur et de ceux de l'intelligence. Chaque soir, je constate avec satisfaction .que "mes enfants», comme tous les écoliers de la ville, sont fort bien dotés au point de vue manuels scolaires. et qu'il n'y a pas à ·r egretter l'éducation et l'instruction qu'ils auraient .reçues ailleurs. La plus jeune a aimé son sylÏabaire où elle a appris, dans un texte bien il· lustré, simultanément les caractères de l'imprimerie et ceux de l'écriture. Plus facilement que ses frères aînés, elle a passé de l'abécédaire au livre de lecture. Aussi ai-je a,pplaudi à l'entrée de ce nouveau livre chez les commençants. . Le « Livre de lecture à l'usage des E<:6les primaires du Valais. publié par les soins du Département de l'Instruction publique" est au point de vue typographique seul un modèle du _g-enre. Il a tant d'autres mérites que, hors du canton, des membres du corps enseignant, de mes amis, ayant entendu en faire l'él·oge, se le sont procuré et m'ont dit qu'ils voudraient voir, adapté à l'esprit et aux besoins de leur pays, un manuel arnsi conçu, entre les mains de leurs élèves. Ouvrez et voyez: les connaissances diverses y sont bien ordonnées. Corn· me les images et les dessins complètent le texte! Ce sont d'abord des contes et des récits, d'une .Portée éducative, mais très attrayants. Nos classiques. et les memlleu!I1S. ~/'y coudlo.ierut. A d!eurs CÔ· tés, des plumes valaisannes narrent ou décrivent avec cllarme des choses valaisannes : Ecoutez tinter la cloche de
St T.héodu1e dont Mario nous raconte la légende; voyez briller les feux de la St jean, ceux du ter août; partez pour l'alpe avec les moutons de Vercorin; laissez-vous humecter par la -cascade de la Salanfe; suivez les bisses pres· sés; escaladez le Cervin puis le Glacier du Rhône. Continuez votre V'Oyage au milieu des feuillets: vous entend rez rugir Je da-agon de Naters; vous gambaderez avec les chèvres de Praz-defort; vous sentirez, S'JUS la neige, l'haleine réchauffante du chien du St-Bernard. vous jou, rez des couleurs et de3 parfums des fleurs de la montagne. Après, vous recueillant, vous SU!vrez les lfOgations de Bagnes et vouJ assisterez à la procession de la Fête-Dieu à Savièse. Voilà des scènes bien valai· sannes. La religion, la famille, la patrie, rl a nature ont des pages clloisies. Nos en· fants sont à l'école du beau, du vrai, du bien. Ils sont formés à l'effort, à « la générosité, cette vertu de la ieuness~, dit Bazin, .qui meurt avec elle, si on n e l'a pas déve1op:pée, fortifiée par la rai· son, par l'exemple et .p ar la foi.» Au,près des j-eunes cœurs qui. vibrent à l'accent de ces pages, des {)ŒUrs plus forts sont secoués par une émotion bienfaisante. C'est dire que la lecture scolaire ainsi comprise, et interprêtée par un maître digne de son nom, prépare à la lecture de la vie, à ·celle du livreréconfort, lentement absorbé. 0 Valais, tu fais admirablement l'éducation de ies fils. Oontinue à J.eur faire aimer, par ton livre de lecture, ton robuste sol, ta sève féconde, ta laborieuse po,pulation et tes vaillantes a utorités. Et vous, les anciens élèves. qui rouvrez le manuel scolaire pour retrouver des notions d'agriculture, de sciences naturelles et d'hygiène, ne critiquez pas comme ceux qui n'aiment pas assez, soyez fiers de -ce qui se fait chez vous, où l'on sait «s'élever .au·
dessus du matérialisme pœtique jusqu'aux réalités invisibles. » Ouvrez maintenant l'histoiTe suisse, la vôtre ·encore, qui vient de so·rtir de presse avec un :précis d'histoire valaisanne. ki, un maître dans l'enseignement a recueilli ·p endant des années les fruits de oon expérience et a utilisé ses rares loisirs à ·collectionner images, cartes, dessine, photographies, ·tout ce qui peut utilement illustrer des leçons d7histoiTe qu'il avait, lui, [préparées. Ce texte. mis à la portée :des écoliers, .a été travaillé avec soin, puis resumé, puis passé en revue dans les .questionnaires. Tableaux synoptiques, dictionnaire ·des mots nouveaux, tout est réuni, et la .p lus sévère pédagogie ne saurait que le 1o.wer. PoUJ1quoJ. r.e~élll1der aJVec .envâe dans les cantons -circonvoisins, quand nous avons à notre portée le meilleur livre d'hi~toire• suisse à l'usage des Ecoles Primaires .q ue les .professionnels connaissent? Et ce qui fera la plus grande gloire de l'ouvrage, c'est que l'auteur n'a pas voulu d'un enseiR;nement neutre; sa préface nous avertit qu'il vise «à .attacher aux faibles épa ules de nos enfants et de notl'e jeun:!sse la grande patre d'ailes indispensable » • . • « à .pénétrer l'histoire de l;idée chrétienne ». Faut-il parler de nos deux livres d'arithmétique? Ceux .q ui ont enseigné cette branche avec d'autres manuels apprécient tout particulièrement les nô. tres. Ils sont conçus avec darté et méthode; les maîtres qui savent s'en servir judicieusement font faire à leu'fs élèves de sérieux progrès. Mais, direz-vous, la grammaire n'est :pas du pays. Elle a cependant un t:tre à notre 'bienveillanœ: elle est su isse. Tandis que dans certains cantons voisins on Cherohe encore et que les é.lèves n'ont pas de grammaire, id, on en a adopté une qui comprend deux cours. Pour bien en ju,g er, il faut voir
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l'ensemble et les liens établis entre les connaisances. Le 'J)remier degré est plein d'illustrations choisies. C'est un «Cours de langue» comme le deuxième. Pendant que jaunissent les vieille& grammaïa-es, sèches avec leuTs définitions. leurs exemples morts et leurs exercices formés de ,phrases décousues voici veniT notre jeune grammaire' ·choisie entœ d'autres nouvelles par no~ Autorités. Aux yeux ravis des écoliers s'•offre le donné ·concret, l'image ~rracieuse et instructive déjà, accompagnée d'un texte agréable; ainsi, l'exemple où la ~è- gle est appliquée. C'était l'inverse dans Pancienne méthode. L'effort voulu de l'élève, soutenu et guidé par le maître, ·comprendra, trouvera et déduira la cègle ; par les nombreux exerci-ces d'a.P.pliocation oraux et écrits, préparés à la suite ·de chaque notion nouvelle, l'enfant s'assimilera la !fègle et la fera passer dans le langage.
e~pressions,
preuve que la méthode a du bon. de l'excellent. D'aucuns di·ront que eette grammaire a ,plusieurs lacunes. qu'il y a matière à retouche. J'en conviens. La première édition d'un ouvrage n'est pas la meilleure. Les efforts réunis des pédag·ogues parachèveront l'œuvre, après expériences faites. Laissons la routine aller son train; soyons de ceux qui aiment l'essor, l'orientation vers le mieux; sachons accepter l'entr'aide ·quand elle vient à nous bienveillante. Je pensais tout ·cela ,quand dëpliant le jou:rnal du 14 décembre, mon •regard tomba stupéfait sur l'article intitulé: A pr-opos d'ensei-gnement. J'y lus: « Il
n'ést pas un instituteur, ni un père de famille qui nt constate ... :. quelle gé-
néralisation .absurde! Etes-vous donc en relation avec tout le corps enseignant valaisan? Vous :parlez de pauvreté de matériel. Connaissez-vous à fond tout ce dont disposent les écoles Il est bien entendu .q ue tout livre, si. communales raisonnablement montées? J'ai ·résolu de dire tout haut ma maparlait soit-il, ne SUP.1>rimera jamais un nière de voir: c'est rendre justice pugrand travail de préparation de la part du maître. Quant à l'enfant, rappe- bliquement à tous -ceux qui, en Valais, lons-nous que tout œ qui éloigne :sYs- s'intéressent consciencieusement à la tématiquement la lutte de l'esprit -con- cause de l'instruction. C'est reconnaître l'obstacle ne lui communique qu'u- tre le dévouement des !hommes de vane science superfidelle. rapide, stérile. leur qui consentent à quitter des occuLa tâche du maître veut produire l'at- pations absorbantes, pour descendre tention volontaire, le travail aimé, et un instant les marches qui conduisent c'est ce qu'on peut obtenir dès la pre- dans nos écoles et font dire, dans les mière année de -cette grammaire. Les tfoyers, par nos enfants réj-ouis: « Nos autorités ont visité l'école; elgrands élèves, •r ompus à cette marche, dans un texte où l'image n'est ;p)!JS, les ont vu nos belles collections de tamais si vivant que l'intuition intérieu- bleaux, nos bibliothèques. nos ealhiers, re, la seule ·productive, se f.or:me, ces nos manuels; elles ont assisté à nos le_g>rands élèves, de talents moyens, ob- çons . . ... » 1 tiennent dans la langue des résultats Que dans œtte voie du vrai progrès, aussi bons que leurs devanciers: l'or- où s'rest engagé J.e oanton à •la suite de thographe et le style serrlblent même sa capitale, autorités. .llarents reconêtre en plus-value. Ils ont acquis un naissants, heureux enfants marchent, sens plus complet de notre langue, qe marchent sans crainte .vers l'avenir. ses règles, de ses tournures, de ses T. Z.
Agenda do Valais A soo -tour il .a alll&Si .f,arlJt so.n apparition ce g-entil petit compag-non de poche .afiJ~peJlé à r~ en 1923 œ1U i !q u.i .a. \dÛ f,a.ilfe SOIIl SffilViJce, Ï U'SKJ,IU 'à fin décembre. L'éditi•on nouvelle, corn· me ses devancières, continue à se présenter sous forme de ;portefeuille et cartonné et on peut, eomme jusqu'ki :se le procur'e r ·dhez les dépositaires. Dans les localités manquant de dépôts ou trop peu importantes pour en .avoir, on pou:rra toujou:Ds se pourvoir de l' AJ?enda du Valais en s'adressant simplement ainsi: "Case postale 2232 Sion », où se ·trouve le .dépôt central. A pa•rt cela notre Agenda, qui conserve son ea.dhet du début (agricole, industriel et eommercial) l"enferme tou jours les mêmes données et .renseignements utiles et d'un usage journalier qu'on aime à ·rencontrer dans œ genre de calepin.
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Bibliographie
qu'un nombre très' restreint d'œuvres acces· sibles aux élèves. Quoique certains musi· ciens à récriture spontanée a ient produit une quantité respectable de morceaux dénommés • faciles •, il n 'en est pas moins vrai que les professeurs trouvent di ificilement des compositions, dans le degré élémentaire et moyen, répoll'dant· à un enseignement rationnel et sérieux. C'est dans ce but que le célèbre compositeur, Ed. POLDINI1 si conmt et apprécié dans Je monde musical, a' b ien voulu écrire ces 30 .petib morceaux qui forment son opus 92. D'une exécution faci le, ils sont trai· tés en une forme claire e t précise. Leur simplicité technique n'exclut pas cependant la recherche harmonique voulue par l'auteur et réalisée avec un plein succès en vue d'initier les élèves à la facture des grands Maîtres. Ces cinq cahiers, élégamment .présentés par la >M aison Fœtisch, seront certa inement bien accueillis, car Hs contri'bueront dans une grande mesure à développer l'enseignement musical élémentaire. ,.......,
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NOUVEAIU CI..;ASSEUR • UBRÏS •. La fabri(jue de cahiers et registres J. W.uhr· CHŒUR MIXTE mann, rue. Muzy, 5, Genève, vient de faire rl..a Mairson d édition de musique a vanta- ~ breveter le • Lihris ., nouveau clas·seu.r qui geusement 'COnnue, Fœ111isd!, à l..au:sanne, nous paraît réaliser un perfectionnement nov!en1 de pUJblier troi·s nouveaux chœUJrs du table sur tous les genres de classeurs utilisés délèbre maître Ou'Sitave Doret: 1. LA CLO· j~sq~'à ce jour, et de nature à rendre, par• CHE - 2. SI J'ET AIS - 3. CHANSON ttcuhèrement à ceux Cjui étudient de signa• D'AMOUR Ces chœUI1S mixtes transcri!f:s lés services. ' pour voix d'hommes ou p(}ur v~.x de femClasseur à cahiers mobiles, et pouvant en mes, par .Pauteur, seront aoccueilliJS avec transcontenir dix, de 32. pages, il permet de les por.t par le monde cl!onill, paoce q.ue des placer et de les déplacer à volonté, d'en augplus. pu~SIS'llnts, des p1u.s nuanœs, des pluiS menter ou 'CI'en diminuer le nombre selon exquts. les rbesoins, cela grâce à la dispositi~n des ~ boucles et à une perforation spéciale des cahiers, qu i constituent la carastéristiejue de MUSIQUE IDE POLDINI ED. - Charmons cette invention. nos loisirs. - Esqu isses mus!ca 1es. La reliure n'est plus nécessaire avec ie Miniatures. - Bagatelles. - Babioles. nouveau classeur, car le • Libris • se pré- 5 séries de 6 mo!licealllx poliii' Jes sente sous la •forme d'un beau volume dont jeunes pianistes. - FCETISGH FREla place est tout indiictuée sur les ;ayons RES s. A., Editeurs à I..ausane. d'une bibliothèque. ·La littérature du piano, si rriche et si va•riée, ne compte encore, à l'heure actuelle, ,
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