No 08 l'Ecole primaire, octobre 1921

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Sommaire de l'..Ecole primaire" 1Pour exercer l'autorité sur l'enfant (suite). - La beauté à l'école. ~ L'école en plein air. - Les droits de l'enfant. - .A propos du chant à l'école primaire.

Sommaire du Supplement No 8 (Annexe de 24 pages.)

iLa vénérable :Sœur Thérèse de PEnfant- jésus. - Un soir à Lourdes. -Ames chrétiennes.- .Mobilier du chrétien. - il.,e devoir des mères. - "Pauvre gosse. - ILe 'Remplaçant. - Le Salut dans la Détresse. (•Allocution de l'épiscopat suisse à l'occasion de la Fête fédérale d'actions de grâces 1921.) - Le Cottolengo. ~ Variétés. -()t-

Les parents et recole (Elude parue dans la presse locale)

1. Maintenant que la· renrf!ree des das~ ses ·est diéj'à eHiecruée darns ruos prirruciipaux centres et qu'elle va continuer à a'V!Ok lieu ptoJUr se généraHs1er à la Toussaint dallls la oampag1fie, le momeilll: est faVI()rahle pour nous livtfer, oomme ces années •dlernières, à quelques rremarques Sllif l'réoole et :soumetttre différentes réflexions à l'attention des parents, -qui souvent en ont autant besoin que leu'l"s enfants. Une fois de tPlus, il nous semble que la presse est bien dans son Tôle en prêta<nt ici son !bienveillant conroocs pour procurer le moyen excellent et protique ·de h~.s transmettre à nos familles. Aussi ;l:a ·Demer<cioiJS.Ill'ous de sa précieuse col'l•alxiration. L'édu·catron de la j-eunesse ()Joit <JOimmencer de -bonne lbetlii"e, dès Œe beoceau en ·quelq1.lle .sorte. L'enfant alpporte en uaissoot d'heUJreux penoh~arns, ma:is s.û-

rement ;aussi des tendances mauvaises Aussi bien, n'est-ce pas l'Eeriture Sain~ te elle-même qui dit que l'homme e.3t enclin au mal •dès son plus jeune âge? L'éducation a pour but de corriger les unes et de développer les 'auwes. C'est le •travail assidu, attentif et délicat des sept ou huit premières ailllm~es .de d:a vie. 'Les rpalrents qui ne rprofitemient pas de l'arutorité et de l'influence que leur donne!llt et lelllr IPOSifi.orn et leur qualité, powr un'e boniile iiofiiilation: des habitudes religieuses, des mœurs et dUJ calf'actère de leuŒ":s ·enfants, oommettraient wne faute ·qui ipOU!IU1ait av.oi'f des suites sér ieuses pour l'avenir de leur f:amille. M~ais il !Vient 1.lin joUT où les parents doivent mettre le1.11r enfa:nt à l'école et parr ronséquent il ar·rive alors .qu'ils doivent tJ>arlager en quelque sarte, avec le personnel enseignant, l'autœi.té et l'influence que seuls ils avaient exerœe jUSique-là. Or, à cette hewre, oombre de pères et mèr·es se [igurrent .qu'ils rpeuvent se désintéresser de la format~on et de l'éducation de leur enfant. Ils s'en !femettent entiè11ement à l'école. A leUII'S ~eux c'est oeJlle-ci .qui ,clJoit tout iiai<re maintenant; c'est l'école seule qui doit, non seulement instruire, mais enoore 0011riger, redTess&, :fMneT, élever. •Et alors iJ.s .se croiseront les lbnas, lfega:rdant et attendant f.rlanquillement les fruits de l'éducation publique, sans s'en in-quiétet~ autrement. tD'un côté ils se Tepos.ent a~ solument sur l'école et, d'ooi!re parl, ils se ·désintéressent OOIDlJ>lètemern de tout ce qui la oonceme. Il leur suffit de lui envoyer leocs enfants sans jamais wilf !peut-être le m:aHre 10u la maîtresse de classe de ceux-ci pendant tout le oouts de leuœ ê{ludes. .C'est .une gmnde erreur c~endant q·ue d'e ne rpas ISe soucier de l'édu•catil()ll! domllêe à l'école et •c'est l'er' Œ"eur d' un trOJp grand ·nombre de parents enc01re à l'heurre présente. Ne l'oU'blions pas, 1'~ducation, 1~ for-

111ation de l'emant est une œttvre oom111une de la famille et de l'oc.ole. C'est donc lélJVeq le <JOnOOUTs des Œ>afenbs et .du aol1]Js enseignant que. cett~ f~ahon des eniiants ·doit se faire ·regu:herement et normalement. Pour les palfents, l'éducat}lon ~es, enfants n'est donc pas aahev~ee dès ~en­ ~11ée de ces derniers à l'école. Oette educaHon, Hs ne La :liont plus seuils, mais en .oolla~~altilon 1ave~ le ma~tre. El~e ,00ntinue, mai·s avec. d 1autres s~ultan·e­ ment. Tou/te la différence est 11a. Ces parents négligents! indiffére!lts, ne manquent ;pas. O>mbien ne VOient jamais les maîtres de leurs enfani:s, ne ·dem'arrdent auoonement de leur~ nouvelles! Et parmi œux .qui \Se renseignent! oombien ne se soucien~ .q~ ~e la .same de leurs ohéris, .des oongœ 1ama1~ assez nombreux, des vaœnœs touJoŒ~ trop CO'Ulftes, des devo~ ~~ 1ongs ~ faire à domicile, de la seveo.té -du ~~u­ tre ou de la maîtresse. Combien ne s In.quiètent pas de leU'rs d~uts, de 1~ ca·ractère, de leur oondurte, de letllf VIe religieuse et morale. Et ·souvent, tout n'es.t 1pas bien dans l•a manière de fa:iœ ·des parrents S\0111cieux de leUJrS devoiTSI eux-1!lêmes, des parents .qu'on appelle les lYons parrents. Ils aiment beau<eo~ le~s .errlants•. c'est leur :premier devol'r, ma1s Ils 1les atment mal et c'est oo g'fand tort. Ils 'fernnent les .yeux sur leUil'S :faiblesses, suif leU!I'S fautes .... L'affection les ~veugle. Ind~l­ gents à l'excès, ils ille iVO~ent pas ou Ils ne veulent !J)as voir les défauts de leu~ chers enfants trop aimés et souvent gatés Et •alors .cette mentalire des .parrents ,an{ène ;parrfuis des tiraillements, des luttes ouvet'teSI !OUI soullides avec le p~r­ ·sonnel enseignant, ou tout au moins elle ·déS~Wganise, •CO'lll\promet ou \parr~ lyse son ~action-. T:and'ts que le maîilre d'école s'ef:liQ111ce de redresser et de furmer les oaractères par un traibement énergique, \PaT des

exigenœs IJ'aisonOO!bles, ~ais ïetmes, certains l}>arents lUI font ~'hec.ll?a:r .des exœses ridicules, paJT des 1ushfica?oos insuffisantes parr des demandes deplaoées et dies ~l:amations injustes, quand ils ne vont IP<lS ju.sqwà ~approtliV'ep. la conduite lOU les ro11recbons ?~ mru.tre. On juge, 001 apprecie, on ~~Ihque rout ce que œ1ui-d bit ou ne frut l}>aS. • On ne connaît pas U!ll' mot ~e ~~­ g1o1gie et 1on en parle en geos diw métier. On déclare a~ec ooe S~urffisanœ SIUIP~be. que ltel exelièiœ est inutile, tèlle méhb.ode mauvaJise. 'Et le pro~e 'Passe ainsi rout entier à la oritiq1.11e ainsi que les leQOil$1 données. tEn ce .qui C'OilCerŒAles plaint~ et les punitioos, c'es.t le meme mauvaiS système. On <:tt"Oit c: SU1" ~le » ·des . enfants dont 10n: se rplaint qu à la ~atS(OO ils mentent ef:liron'l:ément et continuellement sans avoir l'air: de le salVIOii" et de soupÇon:net1 tout au moins .que .beaU!COUP mentenlt efi11ontément. On croit su.r. pa:role des ~lèves qui affii1ment 10~éiJr ~-t tr.avlélliller à l'école .quand olll saiJt qua la ma~S1on ils sont désobéis<Sants et paJ1esseux. 'Il. .Poua- certains parents - n:ous ne di· rons pas poUJr :bous - les 4éf.auts, les mauvaises ihabituJdes., les VIC~ d~ 1~ m'aison n'existent rplus quand 11 sagtt de l'école. Et alors, niOil seulement on ne seconde pas le travail et les efforts du maître mais on 1es dépr'écie, on •les affaiblit ~Il les ruine par des faiblesses coupables. On fuit parler les enfantbs, ld'ordinai'fe déjà 1PoPiés à ba~r­ der< 10n les fuit !Parler swr les choses de P~le, sur les 10001rootions, les -questions de ·quelques élèves et les. 1rêpo.n:ses de certJains oo:tres, sur d!e simples conrections ·que l'on 1~e~a;t1d~ :f.au:sse~ent. comme 1des léllcbes de mlélpns, sur des recomPOOISieS! 1que l'oo 1qooliltiie <Virte ·de préfé. 11ences. · :


ILes parents .peu Sérieux, peu intelli- séder en-core de 1oi sttr la giratu1té du gents, ne voient en rout cela qrue matiè- mai&iel scolaire, carr si les parents se re 'à a-iilique. Ils dmlolissent à :petits voyaient déchargés de rous iirais et cowps l'autorité du personnel ensei- n'avaient plus aucun oontrôle à exerginant, mais en même temps ils ruinent cer SUif l'emploi des livtr.es et des caliéij Ietur1 i(jUi est la même. Us venront plus hiers, œ serait oourpeŒ 1.1ii1 fil de plus tta.rd et cregretteront les oonsléquenrces de •qrui rattache l'a famille à l'école; ils leur oon;duite; q'Wand Hs constateront p10u11raient iéi:Mlribuer à celle<i le mono. que l'léiducation de leurs eniianns :a été !POle exdusif de 1'édUJCation et de l'~ns. manq111ée ils ll]e pouNont s'en prend!fle truction, en ·atte111dant que :l'Etat et la q,u'à eux~mêmes et se ~rlapper ~a p.oi- l(lommune IPOI.liSsent encore plus loin tbriine 1avec ~s .regwets, d!es ~emords, lelllfiS lib~ahms en ~()urnrssant, par 1peut-être des la1I111es. IMiai·s ce sera trop ex., le dortoir et le potage. tél[ld, 'L'indiif.rerence dont 1i'l vient d'être 'Les iJ>arents clai·nvoy.ants et jullicieux l}la:rlé n'a rpas seulement 1POUJr: effet de agissent ·ootrement. Us lélRPr<>urvent, ils nuire à l'école, mais elle aftiaiblit le I1l!aintiennent, ils oorVfirment et appré- rule qrui inoombe 'à la: famille, savoir cient les ~cisrons prises, les 0011recti:ons la SWI'VIeilt.ance des enfants au dehors et les punitions inJtPOSées pc1if le maî- de .la classe. Le Vlô._g-abonda.ge noclume tre à l'égard .<fe lewrs enfants. En ,prin- et ses tristes œnsêquenœs, l'usage prédpe le maître a .raison, 10n ne lui don- coce du tabac et des .boï.ssons alcooline fPélS les tons. C'est la 1mison, !'·or- ques, lai licence d'u· 1~an_g~age .cfénmralidre, la discipline, l'exemple qui le de- sent les écoliers et eet tébat a son infhœnmandent. œ ror la .jeunesse rout entière de 15 à P. P. IDe plrus, les !Parents intelligents 20 .ans et même oo·delà. chercheront dMs ·les rpl.aintes, les récla. matirons et les :remalflques de l'enliant une exœllente oooasiron de con1naH1re le Matériel scolaire pour travaux <1amctère die celrui..ci, •ses ilaiblesseS, s'es féminins inju~Hces, en lui do•nnant l'explication ILe 10 Octobre s'est ouvert à .Sion, à des sêvéri~ ou des indulgences qu'il l'instar du Dépôt des Jiy.res soolaiJres, n'a iJ>as IOOŒlljprises; en lui inculqu~a~nt le dépôt Section B. du ~Miaiériel scolaifortement le sentiment du :respect de re ;pour travaux féminins. C'est un v:rai l'autorité, de la confiance, de l'obéis- progrès en matière scolaire, et 'll'OUs ne Sa!Ilce et en l'amenéliilt à tirer lui-même pouvons assez lfemerder nos hautes au'de ISeS prqpres observtations et même d~ tmires ·du Canton, IM1M. les Ohe'fs des ses 'fautes la leçon religieuse et monale Déparlements de l'lœtnudion ,publique qu'ils comportent. et des Finances d'aYIOir introduit cette P.owr que l'éduœtron de l'école pri- utile institution. mai!re atteigne son ·but, il fuut drone .que . 'La nécessilté d''un matériel unif.orme ~a famille la !PlWare, ~a soutienne et la •P'OU<r le travail féminin dans nros éooles COII1JPlète. BeaJUIOOUJp ldle parents l'ou- ~ ·fui-sait sentÏJf •chta.que ooi1Jée .da.vanblient t•ro.p. tage et nous étions Sillir ce point en relEt .IPUÏ'S, l'!autotrité patemelle ne s'e- tard sur tous les cantons voisins. Ceux~eDCe enaOife ·q we trtop Çà et ·l à po'lllr sousci .a_v,aient ll"eoonnu: depu,is l•ongtemps. mrair:e l'enfant à la cliasse, lalOriS que 'l'avantage 1que 1présente à la maîtiresse 1c'est le contMilfe qi!.Li dev11ait être. Id, d'owv:r.ages comme à 'la rpeüte êlève, le felicitons-nous /POUII"tant Ide ne pas: pos- tmvail de oouture fai•t sur la même roi-

Nouvelles réductions de taxes pour Je 1'0UIJ' route la cLasse Qll' le tricot exé, avec le même ooron. C'est donc :un sociétés et écoles. . . té CU l.n • d (Les chemins de Œer M:léra~ _amsi que la P'!.and 1pas en avant dans .~:a. vo1~ u " ogrès et .noos aubres )femmes qui sa- plupart des cltemins de fer pnv~ et comp~­ ~ l'iffiiPOl'liance du travail manuel gnies de navigation à !Va~~ smsses oot mts en vigueur, depuis le 20 ]Utllet 1921, de nou· ~our. les mères de iami'11e, œ q1l'e de- velles .rédJuctions de taxes pour le tran~~ort ,·err&xmt plus talr.d l{)fesq:ue t<>utes les des sQciétés et des écoles. Pour les soetetés, Il • 1 . . "' ne 'lèves de nos eoo es pnmarres, nv.us. la récklction est de noUNeau accordëe, comme ~ouvons ,qu''éliptpla.U!d!f à la .or.ea.tJon. précédemment, là rparti·r de 16 ;personnes. E~; d'-une œuMre •aUSsi ':OOoonde .potllr notre est de 20 % po·ur 16 ' 60 ,personnes, de 30 1o pour 61 à 120 pe!1Sotmes., de 40 % pour 121 • .. jeunesse ~énünine Slool,ailfe. 1 ile \Dépôt B. fonctionne reguhere- l 180 rpersoR\11es, et de 50 ,Cfo poor les gr?u· de pJ.us de 180 personnes. La rédu.chon ment â pavtk .du 1o. o~.OOre. Il1Ser~ ou~ pes accordée aux écoles est de 70 % lorsque les vert de 8 h . ljz à m1d1 et .de !14 h. a 16 élèves n'ont pas plus de 12 ~s, et ~e 50 % h tous les jOU!l'IS de la semame, ,le ~er­ pour •es 'élèves ayant dépasset cet ~~-. ~es n~edi ex.cepté, dans le local de 1 anoen- colonies ae vacances se<:ourues bénéf1c1ent encore de plus larges Ia.veu:rs. ne .fœle normale des filles. . -oTootes les Commissions scoléi?'es, ainsi ·Q'Ile nos institutr!ces s~n~ .a.I~­ blement invitées à vemr ~e VISiter· afm t Mlle Augusta Roch, inst. de se rellld!re oompte de VIS~ ~es avanLe corps enseignant primaire a fait iout tages .de cette nouvelle inshtuhon. L. récemmoot une :perte sensible en la personne -<()--

A la mémoire do Mario Le monument q·ui doit être &i~é à VéroSisi8.Z 'à la mémoilfle .de Ma;.•o:• .*"' (Mille 'Marie TrolLiet), ·gr✠~à 1 mlü~­ tiv·e :de l:at ISocilétlé d'his,~i!r~ ,au_Val:ru~ romand,·1es!t en OOfliilie vme .dachervem~nt dans l'atelier le M. OasanoVIél, .arhs~e s.ow~ptetl!r à Monthey. Cette ~uwe, tres sobre représente un ange .veillant sur la to~be de l'écrivain vala1san,, dont le médaillon se .dëtache sur u;ne stele. Audessous !figure l'ill'SCfiption: A Mario*** le Vieux pays. Ce moiliUment, .qui mesure 2 m. 40 .de 'hauteur et qui est !IJaillé d~ns un ~ar­ bre de Saint-Triphon, .gera tnléHJigure ~e 23 ootK>bre. 'Mario*** est, on le salt, l'auteur 'd' « Un vieux !Pays » (1889 )' des «Sillhiouettes ['!Omandes» (189·2), des «Nouvelles silliouettes» (1893), d'un «l~oman .dans !.es Alpes» (1894). -o-

de Mlle M.JQUSTA ROOH, au Bouvere!· Cette jeune institwl·rice, décédée à l'âg~ de 24 ans seulement après une 'Iong~t~e maladte C?réiiennemen:t s.u1wor1ée, a~a·it touljours ense~gné dans ,9on village depUJis l'obtention d~ son breve! et y était t·rès considlérée. ·~Ue latsse le sou·venir d'une eX!celJente éducatnce tout en· tière ~ 'S'a noble el délicate mission et en_J· porte dans la tambe l'estime _e t la symp~thte de !outes ses amies et connaissances qut ne sauraient manquer de sooger à elle d!ans leurs prières. - Nos sincèr~s ~ond·oléance~ à la Kamille 'aHligée en ·partiruher à la mere de la Tegretiée ddunte Mme Ang. ,RodJ:lA.tisier, qui a :rendu ~lerneflt, ~omme sa_ fille, d~ services appr&tés en qualtté de mu tresse décole. R. 1. P.

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Le Chapelet 'Le cltrupelet est p1us a~nlcien qu'on semble le croiœ généralement. Comme moyen de compter les prières p1u~[eurs. fois r~tées, les ,cénobites des prerruers stècles 1emp~o­ yaient fréquemme~t. De nos 1our? cette P~~è· ·r e est la prière s1mple et popu~ue, car _J mdligent OUi •re nécessiteuJC llll'a pomt souc1 de


ltarîer ses formules quand iÎl sollicite. C'esl Ja_ prière ~e ramou.r .q ui ne craint pas de répeter tOUJ)ours les mêmes expressions, touJOu:rs nouvelles. Cest la prière de la Foi puisqu'elle commence par le c Credo :o p~ un acte de foi aux pieds de Jésus cr~cifié. C~st la prière de loua:nge par excellence, ptasqu'elle rappelle les goires de Manie à chaque cAve !Maria :o et les gloires de Dieu à chaque • Pat~ •. C'es!, enfin, la prière de fOUiS 1es nécessdeux, pw.squ'elle renierme ce • :~ater • fonnu:le d:ivine que ']ésus nous a Iatssée, qll!'ellle nous tait prier <Dieu et nous fait solliiciter notre IM.ère, la 'M ère de Dieu ' de prier pour nous.

'i.e chapelet a ~dant le don de faire s~urir~ les esprits forts. Ces grains que l'on fa1t glisser entre le pouce et l'index n'est-ce pas du fétichisme? L'âme a des ailes' elle est faite pour voler. Pourquoi l'attache~-vous à cette chaîne de métal? Pourquoi la faitesvous tourner dans le moulin à prières? Gardons-nous po!Wtant de mépriser cès petits grains et les c Ave :o .qu'ils nous font dire. Ces c Ave • sont les flewrons d 'un, diadème que nous offrons à une illustre ·Reitte. Ce sont des :roses, mais des roses ·vivantes, q.ui ont une âme, des roses qui pensen~ et qui pleUJrent, qui parlent et qui chantent. Le chapelet lU!Îr-même c'est le corps, c'est Ia matière humble et lou·r de; ma.j.g la prière, c'est l'âme qui le vivi~e, ou, plJuitôt, c'est l'Mie de l'âme qui cingle droit vers le ciel. ·Est-ce que votre corps empêche votre pensée de prendre son essor vers les hautes vérités, vers les grands horizons de œa science ou de l'art? De même ce pauvre chapelet n'empêche pas f'âme d'e s'élever vers Dieu: au contr·aixe, il mar(jue le rythme et la cadence de son envol. Qui dira à quels élans du cœur, à quelles extases il a été mêlé, quelles vertus .il a inspirées, quels triomphes il a remportés, grâce à l'âme qu.i lui prête son souffle et sa vie! Demandez aux soldats en marche pourquo1 ils aiment l chanter dix fois, cent fois, le même :refrai11 S'Ill!' le même a·i r? Ne doiventils pas craindre d'augmenter la monotonie de la maTohe par celle du Chant? Non pas, certes, parce que, sous la simplicité, 011 peutê1re sous la banalité ,des rparoles, il peut y arvoÎ!r dans ce rel\raillll quelque .chose de grand et de noble, un crb d 'œmour pour la patrie, un salwt a'IJ1X ancêtres, un appel à la victoire, un d~i à la mort; et dix foi&, ef œ8l1t fois

l'âme du soldat s'envole dans œ défi dans appel, dans ce salut, dans ce cri d'~ ..~ , ~. après le c Pater~· que vous assocj~ tt ailleurs ~ l' c Ave Mana • dans le chaJlelet, il n'est pas de prière qui traduise mieu,x <!Ut œt humble c Ave • ce qu'il y a de plus sa. cré dans notre ·âme, et c'est pourquoi il est si populaire. .Pui·sse œtte p11ière se répandre de plus en plus, rentrer dans nos pratiques jouillla. lières, et s',implanter dans nos familles.

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!M. Lema:rchand, conseiller municipal dt !Paris, va poser au préfet de police une ques. tion sur les mesu.res qu'il compte prendre pou:r c diminuer le bruit diurne et nodurnt produit par 1es automobiles etJ. général, el qui résulte de moteur& usagés, mal entrete. ntts ou mal réglés •. Que M. •'i.emarc:hand soit loué .pour cette parole! En vérité, les progrès de l'automobilisme rendent .Paris in. ha,bitabfe. Vhomme est de tous les animaux celui qui fa.ût le plus d~ !bruit. n éprouve un plaisir vaniteux et perver.s à produrire lli1l vaClllrme inutile, par lequel al a rl''ïmpression d'affintlell' haulement sa ,pei'sonrnalité. Le malheur est qu.lil l'aJlifiame a'UIX dépens des voisins. Les cris .perçants des bandes d'écoliers les claquement.s de fouet des charretiers tout ce brouhaha qui ne fai't avancer mrl dx:he d'oo seul pas, est douloureux aux tympans sws•· bles. Et cela ne date pas d'hier, mais le mal ne cesse de s'aggtr:wer. i.L'automobilisme est bien le principal cou· pable. Nous lui devons d'abord les sirène; et klaxons, qwi n"exisfaieni pas aux temps, heureuDC des .petits fiacres hippomotiiles·. Et aussi, le d~lenchement retentissant tles mot~s au ~art. Mais le tenrible, c'est 1"au· to.bu.s, et pis encore, l'a'Uio-camion. Ces mas· todootes rOtilent d'lllll1 train d'enfer ront trem· hier ~es ~i1res ébranlent les mur~illes et les · ŒoudatiOilJS des immeubles, .sèment la terreur sur leur pas513ge et assotllrdisse1llt tout un q,u artier à la fois·. On ne s'entend plws, on ne peu~ pLus tra'VaŒer ni prendre de repos.

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