Nonmbre 1921
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'Publication fondée en 1881 ~-
L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons de-16 pages, la couverture y comprise, et autant de supplé· ments de 8- 1& pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).
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Le maitre doit être impartial et le paraître. Il est difficile d'être partial et de le paraître à la fois. E. Dévaud.
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Sommaire de l'.,Ecole primaire" Ici, nous deYIOn'S encore déplorer que trois institutriœs se trouvent également Pensée. - •L'école, petite 'SOCiété. -Devoirs envers les êtres inférieurs. -- empêchées, :par l'état ,precaitfe de leur .Pour exercer l'auiflorité sUJr l'.eniiarnt (sui- &élillre, d'enseigner pendant ce -cows SC'Ote). - Réiiormes sodlaiTes. - Vlariétés. laire. Ge sont Mlles Ern. DE PREUX, de Grône, Esl·her BIANCO, 'de Omthey, -()et Ida EMERY, .de 1Lens. Nous formons poUJr elles les meil1ewrs ·souhaits Sommaire du Supplément No 9 ide prompt et ·comp~·et rrétablissemen1, qui (Cette rannexe ,a 24 rpéllges.) leur I}Jermette de l!'eprend!le ;place au Iles !Sa-ints Ang•es. r- Uni Apôtre du 1plus tôt dans l:a vaillante et paJCifiq,ue ~osairre. - /Le sUJprême Credio. - rle rarmrée .diu ·oor,p s ernseign:ant. •Centenaire de la ·nJavig1aJtiron à vapewr. IPoU!f tous :d 'aiHewns, instituteurs et - Iles femmes de TToisto.Prenlts•. - De institutriœs, en ce moment en ractivité, A à Z. - A un ours. .- 'La bonne lec- O()U!s; faisons des vœux Sl!ncères et ch!a _ ture. - 'La •prof.essioJll au moyen~âge_ leutfeux ptOUif que l'année S<::olaire 1921L'a chaleu'f à travers l'histoire. - 1La 22 soit ridhe de g•r âœs et de bénédicçroisa·de euoch'aristique tdes enfants. tions, pour leur •bien temporit!l et spH-i'POU'fquo1 nous saluons .un cercueil. tuel et la plus tgii1éUlde gloi<re de Dieu. L'ermite du · Sahara. - L'orage. P. P. vélifi élOOs. --oLa rentrée des classes
Personnel débutant en 1921..22
Nous perhSOns intéresser en indiquant ci!Novembre, en mo'bilis•ant juS!qu'au après le poste dévolu au jeune personnel eor demier les intréressa1111ts :petits rpiou- seignant qui débute dans la carrière en 1921· ,pious de l'armée s·cola~re valrais'anne, a 22. (0 = garçons. F = filles. M = mixte.) mis en même tem!JIS :sttrr ·piedi tousr tSes INSTITUTEURS cadres, c'est~à~dire .Stes l()hetfs, les ins.ti- Coutaz Adrien, (G) Vérossaz. tUrteurrs et les institutrices muléSI eŒ per- rDu:bosson Robert, (G) Choex. sonnel d'instrudion ,PoUJr plœieurr'SI Emonet !Louis, (G) •FuUy (Mazembroz). mois. Puisse la tâohe d'es urns et des'au- Gai11ard Emile, (M) Ardon. Siméon, (M) Chamoson (St..Pierre). tres ·être féconde en heu'feux resultats, Gaillard Oalla.y Marcel, (M) Troistorrenis (Morgins). donnant à tous satisfaction 1ors de la Jacquier André, ~M) Finshauts (Oiéiroz). clôtulfe rde œ ntOuveau t'Ollil1S! Maytain Placide, (0) Sion (Maragnenaz). Notre ;f\amille ensei_g111ante a'll!ra mal- Michelet Joseph, (0) St-bc. hewreusemenlt eu le regret de rperdre, Monnier ILéon, (G) Randogne, avant la nouvelle tTentrée l'un ou l'au- Panchard Léon, (G) Chamoson. tre de ses membres méritànts que Dieu Papilloud Placide, (G) St-Oingolph. Pitteloud Isaac, (G) Hérémence (Euseigne). a Talppelés à Lui. C'est !ainsi ·que deux Rey Marcel, (G) Montana. excellentes maîkesses .d'~oole, Mlles Au- Solioz Denis, ~M) St-Jean (Mayoux). Rasta ROCH, <11\ll B-ouveret, et Marie INSUTUTRIICES BR/DY, à Leyt-ron, fiiOUIS ont quittés poll!f !aller lfecevoir dtans un monde meil- Clemenzo Jea•nne, (F) Ardon. le'll!r 1la tVéoomprense .-prJ()mis;e à ,qui, com- Delêghse !Marie, (F) Grône. Evéquoz Thérèse, (F) Conthe'y (Plan). me elles, 1aura pa·ssté en fiaiS'arnt le bioo, . Fellay Cécile, {lM) Saillon. sroit en 'Conduisant l:a jeurnestse dians, le Gay-Balmaz Marguerile, (tF) Ohermignon. •dhemün de i1a ve.ntu et d'e Ira piété. Germanier Georgine, (M) Miège.
Lutster Julie, (M) Chamoson. sident •Burgener s'est l{>lu à rappeler MaurY Cécile, (F) Mase. les mérites de l'ancien Secretaire du MaY Joséphine, (M) Liddes. Département, ·M. P. Pi~nat, -qui a rpris Ntichelet Sylvie, (F) St-Luc. sa rebraite après 44 .ans de loyaux et dé. Moos Maria, (Enf.) Ohamosoo. voués services et <qui a mal!heureusement parchet Anne-Marie, (f) Bouveret. été empêché d'assister: à la, •conférence. Rappaz CLaire, ~M) .Evionnaz. Ribordy Ida, {M) Riddes. Puis il a adressé ses 'Plus sincéres. féRouge Marie-Thérese, (M) St~Maurice (Epi· lititations à M. l'Inspecteur P.-J. Rouilnassey). ler, qui a 25 ~ans d'inspectO'fat scolaire Rouiller Lucy, (Ml), •Leytron (Mon-tagnon). ·dertTière lui. .M. •Rourtlrer est le Vil1ai •t)'lpe Solioz Simone, CM) Veyras. de l'inspedetllr entendu, IPrfUrdent et ·déN.-B. - Mlle ESither Coquoz est e1111Pêchée, VIoué et i!l a bien mérité de l'école dans pou:r •Cause de santé, de d~ébuter en 1921-22. son Jdis.trirct et dans le Canton. Un petit -'0œdeau .a été offert au julbil.at-e en S!OuConférences des Inspecteurs scolaires venir .des précieux services 'qu'il a !fendus et qu'il rendr.a ent'ore, espérons.Le 9 mvemhre s'est II'éU!n'ie, à Sion, nous. 'M. RouiUer, visi•blement ému, a souos la présidence de M. le Omseiller vivement remercié M. le President de d'Etat Bur~ener, chef dw Département cette délicate lô.ttention et pr.omis de oonde l'Instruction publique, la conférence sacrer oomme par le passé, ses forces et son expérience à l'éducation et rau déannuelle des lnspectewrs scolaiœs. 1La Commission cantonale d-e l'Ensei- vel'Oppement .de notre jeunesse scolaire. gnement pr·imaire lô.SSistait ég1alement à Le Grand Oonseil avait invité en son la séance, au programme de 'laquelle le temrps le Département de l'Instruction projet de revision ,partielle 'OU totale de publique tà examine11 1a ;question de la nollre l~i sUif l'enseignement rprimailfe redudion ·du nomlxre des Inspecteurs 'S<:o~aires, .dans 1e sens, de La nominafigurait oomme objet prindpal. 'Diverses ,Pro!Positions ont été faites .tiJon 'de 4 •ou '5 lnspecteu·r s pmfess~on powr la modifi·cation ·d'un ~cettain nom- mets. Mairs le DéiJ)artement et le Oonbre d'articles, basées SIUir les eXJPérien-~ seil d~Etat ont •Cru devoir maintenir, à ces faites depuis tantôt une quinmine caUISe des -oonditions toi])O,gTarphiques d'années 1que ·l a loi actuelle est en vi- dans lesquelles se trouve le Vtalais, le gueur. La Oommission cant'Onaqe de sy.stème aduel qui est de nature à nous l'Enseignement .primaire a été chargée doiliiler satisfaction, si tous les inspecde oontinueu- l'étude de cette question, teurs funt usage des 'compétences qui d'examiner de plus près les propositions leur sont déVIOlues pair la loi et le rèet les vœux émis et de soumettre ensui- g-lement, s'ils lftont notamment val-oir te un projet au ~arlement de l'Ins- leur autorité sw le ,persoooel enseitruction rpubliJque. g-nant, s'ils le surveiJlent. le conseillent •Da con'férenœ a lô.ussi décildé de met- et l'aJpprécient à &a juste valeuT. tre en vigueu·r le prog;ramme élabore il (Gazette du Valais du 12 Novembre.) y a queique temps pour les oours oom-o-plrémentaires et qui, d'Uille façon g-énéAutour de l'éducation religieuse rale, a rp•oou donner saüsbcti:on daœ les. dtalS&es du Haut-Valais. Au moment où toutes 'll!ors: écoles rSrOint Après la séarnJCe, un modeste banquet ouvertes, :depuis celle diu ;plUJS humble a ére o;ffert auoc ,péllftkipants !à l'Hôtel hamea·tr j.usqu'•a.ux ins:tituti~s su_périeude ~·a IPiOste. A cette occasion, M. le ·Pifé- . res qrue s'honorent ·de posséder les vil-
iv les, il n'est pas sUJperflu de ,rappeler qu· en matière <l'instruction tl"eligieuse !~E glise formule des exigençes precises en un document .qui, 1pour toutes les consciences œtholiques, la rorœ ode loi: le droit oeaooni'que. Nous y lisons à •l'art. 1:1'13: « Les \paJI1ents sont strictement obligis de .donner à leurs eiJJfants, selon leurs mœturS, non seu·lement l'éducation morale et !1eligieuse, mais enoore l'édwcatilon physique et dvi·que, ainsi que de veiller à leur bien temporel. 'L'article 1372, § 2, déciMe que « ceux qui tiennent ia IPlraœ des pa'fenf:'S ont le deV'oir g~rave de ;veiller à l'éducation cluitienne des eruants ». Et le même .a rtide: « Tous les .fidèles sont instruits dès leUŒ" tendre jeooesse de telle sorte que, non !Seulement r-ien ne leur soit enseigné ·q ui contredise la religion catholique et l.a .règle des bonnes mœllll'S, mais la .formation mor-ale et ·religieuse doit obtenir la pFaœ rprépondérante dans l'éducation.» ILe oode officiel de l'E.g-Ii:se exirge doll'C des parents œthohques, 1) qu'Us doment l'éducation oomplète, la ,préparation à 1.a vie totate d!am1s La diversité de ses manifes•tations, ·Physique, intellectuelle, mOTale, sodale, iprorfessi:onnelle et religi•euse, -cel.a natwre11ement ·se~on leur situation et les drconstances où ils se trouvent placés; 2) .que, .d ans cette éducation, la ,part de la formation -religieuse et morale <Catholique soit p.re. pon<té:ante; et 3), œmme oontre-parlie, que Tien ne loor soit enseigné qui oontredise le Credo cafuolique ou bien y JPUisse nuire, non plus ·qu'à la sainte moralité. Les trois dbligatimls sont intimées aux inreressés comme étant très ,g"raves strictes, sans exceptions n.i exœses: iQomme dêcou.l ant immédiatement de leur ionctton de ,p1arents, ·res,Jlonsables devarnt Dieu du salut de lewrs. el'llfants. Est-il étonn,ant 1q.ue ces •deux ,dJodri-
v
nes -s'<1ffirontent? 'Partout .nous !fencon.. trons, dès qu'un problème ISe 'J>O&e <devant notre intelligence ou ·notre cons. cienœ, la même impérieuse donnée qui décidera de la 5oülution; le Ohrist mort sur le Golgotha est l'unique Sauveur. Quel père, .quelle mère, ,persuadës que Jes prières, les sacrements, la fui et les œu'Vires de l~a~ religion cat'holique sont les biens les plus .précieux, l'unique llliécessrai,re, le sa1ut, pou!flœient en priver Iewrs eniants? L'·enfant a d11oit, dès son bas âge, à La vérité. Et La famille qui ·oroit que .Je Christ est la Vérité ne peut taire le Olrist à l'enlfant. Irci, ne 1point !J)arler de Dieu, -c'est .fai. re croir.e à l'enrfant qu'il .peut se ,passer de Dieu. Ne IJ)as répondre: Dieu! aux questions .que pose l'enfant, c'est nier Dieu. L'enfunt vit; il acquiert rdes habitudes; il détermine sa façon ·de penser, de sentitl" et d'a,gk. 1Le laisser en suspens à l'églard de Dieu, c'est ahoisir l'ex<llusion de Dieu: «Qui n'est pas avec moi est œntre moi; qui n'amasJSe pas avec moi dissipe. :t En va.in, d'ailleu.11s, les parents se uaÎr!1ont-'i1s. Leur façon ·de vivre est une profession.de ftoi. Qu'elle ·est donc sotte la prétention de -ceux qui veulent qu'on ne parle rpas, quand l•a vie de tous les joors •pavie et démontre. P. P. -o-
L'éducation de la justice Tel est le tibre .que ,polllilfa.it :avoir UJire partie ;du OOUJr& donné pa.r Mglf julien, évêque d'Arras, à la Semaine Sociale de Toulouse. •En 'VOid un passage à si· gnaler à l'attention des ·pa.Jrenf.s: « Pères et mères•, apPtf'enez d'albo11d ' là pénétrer 'les !petites ·âmes :qui vot'ls soot œnfilées, à 'detnêler les ,bons ins· tinctrs des mauvais, à reprimer ceux-d, à d~vdoprper ceux-l.à, et ra,q>prliquez-VIOUs à combattre ldaJnls P.enlfant d~ .dréfra:uts que V'OWS ne v:oudtl"iez ipa.JS rerrouv~ chez
l'h10111me fait. .L'éducatiofii de la <eonsdenee ne .doit !Pas attendre ce qu'il est convenu d'appeler l'âge <le diSIC.réüon. La méthode est seulement adaptée à la faiblesse de l'enfant. Les sanctions. préoéderont l'enseignement: les habitudes naHront des sanctions, et les principes n"auront rp.ars de peine, après: cela, à se faire aJOcepter. Ap.pliq.uons la méthode à la no·tioo• :du juste et de l'injuste. /!U)ulquer la notion de la propriété. Tout ·enlfant 'llJait communiste: il est, en effet, Uil1o oommencement, il remonte .vers le •oommenœment des dhoses, où tout ébait oommun entre les creatures et Dieu. De là -cette prise de possession, I(JUi ·Iui est naturelle, de tout œ qui l'en.trome. Il ne connaît tout d'abor.d que la loi dtt premier occupant. Hélas! il arrive trop taro: dJaM UI1i monde ldéjà envahi et fortement OOCU;pé. C'est la première leçon qu'il :recevœ. Quand il voudm dire: «Ceci est à moi; c'est Là ma place au soleil», il fa.wdrna lui lfatre romprendre les limites de sa !prOrprirére, cl, tout en rlui a0001'ldlaa.lt, à même la œmmu.nra•uté familila.l•e, ·quelque obiet d!oot il puisse dire; « Il m'a;prpaJrtienllr », il est important rde l'accoutumer à entendre J.es autres, soit 'l!Jlll f·rère, soit une sœw-., employer la même !forll1lllle, de sorte que la conscience ,de soo d!roit ;propre lui serve de poÎ!nlt de d~part a. ifes.pecter le droit d'au1rui. Comptez •qu'il se fatiguera bientôt de !pOsséder le même ûbjet, qu'il jettem m œil d'envie sur l'o.bjet .qui ne •lui appartient ,pas. ÜOUJpez oourl à cette usu.npation, et s'il-faut, :pour lui éviter la Técidive, le ch'âtier qurelqtrefois, n'ih·é'Sitez IJ)IélS; il !faut que l'attrait de la ten· tation se hemte au souvenir cuisant de la peine en-couliUe. La noüon .de la justice dans l'échange. - IPiossêder un objet en prorpre et le .ga11der ~comme sien, c'est déjà un deg111é .dans la .justice. Mais la justice ne <lonsiste 1P8JS 'à ipOSISiéder œ .qu'on a, san:\
espoir .de ·posséd~ •au'bre chose. 'L'échan. ge d'un objet contre un autre est éga· lement légitime, rpourvu 'que la valeur des oehoses soit ég.alle. C'est cette égalité des VlélleUJr& ~qui est au fond de tous les oontmi!s et qui est la œndition même de la justice dbservée. iL'éohaJ!1Jge esb 'lllne opénatil{)!fl de l'enfant; il se lasse vite de œ qui l~a roanDJé .d'abor:d. S'il :a dêijà appris à ses d!épens que le « jouet » ·OOiliVIOité rPalf lui ·a~pa·rtient à un a.utme, ne 1peu·t pas lui awartenLr en même tem;ps, il !l'este qu'il ait recouTs à l'échange. C'est ici •que les ;pa:rents doi· vent •êl!re attentifs ;pourr tréptl"imer t10ute tentative -de contrat fuluduleux. On ·dit valootiers: Les erufants 10nt ·le sens inné de 1a justice. Oui, rqwand il s'agit poûr eux d'en bénéficier; non, ·quand .c'est au rprofit des autr.es. Obligez-les à :faire un pas ·de 'Plus, à se roumettre à la loi d'égalité, la justice n'étant pa5 au profit cPun seul, mais de deux, entre lesquels elle fait 1a part é~ale. Surveillez les échanges entre enf.arnts; oeomme ils auront pratiqué œ semblant ,de commerce, ainsi ,plus tard ils en .u~eront dans l·e oommevoe réel. Nécessité de la probité. - tPros~der ·quelque ohose en propre, prouvoi'f l'échanger cootre wne ahose éq.uivalente, ce n'est erucore pour l'enfant que le mécanisme .de la justice. Un élément est indispensable ,pour intégrer ces choses ·dans le domaine de la conscience : <C'est la bonne fui. E-changer !POUT satisfaire un désir ou un besoin, ;passe, po-ui'VU< qu'~ cherchant son lJ)ropre bien on ne fasse 'PaS le mal .d':autru.i, soit que l'onr trompe sUT ~a valelllf de l'objet, soit qu' on en ·dissimule les imperfections. je n'admire pas .ces petits pr.odiges du m~r cantilisme .qui, ravant même de savoir lire et compter, ralbusellJt de la ci1édulité d'un •oa:mar;ade et s'en reviennent disant d'un ratr 'de ~ri:omphe: « J'ai fait une lborun.e affaire. » Je les obligenais à restibution•, rpour lewr inculquer le prin-
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dpe de ·justice ·qui interdit :au vendeur de tromper sua le .prix et sur la valeur de la marohandise. Les « leçons de choses:. du foyer. --
·Rien ne vaut, powr la iiormation m<Jrale de l'eniiant <:es leçons de choses du fu~-er. jo.seph de Maisi:Te disait que_Phomme est iormié, dès l'âge de trots ;ans, sm les genoux de sa mère. Je le œoirais v:o1ootiePs s'il :a déj'à le sentiment die œ qui limite sa ,personnalité, s'il n'est pas ·envieux <de œ 1gui .aJppartient à .d'autres enfants, s'il ·oommence déjà à drsceroer oe qui est juste :de œ IQUi ne l'est pas., !dans le sourire et dans 'le 'f.roncement .de sourcils de ses parents. Heureux >Celui-là st les premières leçons 'du lfoyer ne ~ q:>as tro;p mises à l'é,preuve de la co.lltmdi~tion ~des ex~m· ples. A •quoi bon punrr le~ _petit~s framies et leurs menS'Onges mteresses, si en leur laisse V'Oir que, dans le milieu même où ils gtrandissoot on n'est .pa1s assez délioat en matière d'aJrgent ou de commeDce; si l'on parle, sans cminte de les s.canda'liser d'aff.aires heureuses ,dont le suœès 'est fait de la .ruine d'a:utrui · si tJout œ qu'ils !VIoient, tout ce •qu'ils en'tendent, tout œ 1qu'ils ·devinei_It; tdébnuit en eux les germes ·de tPfO'b~re .qui commençaient à croître et leur knsse, à la iPla<ce .de co~victions fortes•• le s•oUJpçon •que la oonsctence est un~ gene et que la règle du juste est :une mvrotion des pa•rents ·pour rendre et conserver sages les tout petits enfants. Quelle !fesponsa'bilité 1pour les familles .qui encowrraient l'anathème du ISau.veœr: « Malheur à ttelui •qui scand:ah serait un de -ces petits ·qui -croient en moi! " IJ.ja sawesse !Païenne elle~même s'éhait émue du ·crime dJe ceux qm, sans ég.ar.d llJOllif leUil' 'faiblesse, tuaient la .Pu.dlewr dans l·es yeux .des enfants et la JUStice dans leurs oonsciences. IUI1i :g~r~and a:-espect est 1dû à l'enfant, a dit un sage de l'antiquité: qua,nd vous
permettez le mal, rprenez garde de ne :pas souiller l'âme de l'enfant. ,
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JPar son Eglise, Dieu nous ensreigne rrufailliblemerut qu'il y ta un Purgatoire, c'est~à-,dire un lieu .inter.métd~a~re ~ntre le ipa•r.a:dis et l'enfer, •où les âmes sorües de .ce •miOnde •en état de g.râ<:e, lél•chè. vent de se rpurifier 8.1VaJnt d'entf'er dans le Ciel. 1Réjouissofl/S~I1Jous en, car si nous espérons •Jl8.Œ' la miséricorde divim éclltajpper laux sUJppli.ces ~els, ose;rons-<IIDUs asswrer .que nos · 1âmes seront ...1 d t8.SSieZ pures pour sou:t entr e rega'fu e Dieu ? Hélas, nous péchons •beaucoup et 111otre pénirence est courie. A côté de petits actes de vEriu, nous constat<Jns en notre âme bien des mouvements déreglés, bien des attaches lél.UX choses créées. Inidignes donc du Ciel, nous deVOlJJS Temwcier Dieu .qu'.H nous épargne l'enfui", en •nous ménageant un rlieu d'expiation où llOs âmes iront parfaire cette .beautJé II'equise ,p·Oil!f entrer 1dians la gloire >de Diell en J•a douce compargil1·ie ·des saints. Pourr nous. assUTer des seoouJr~ lorsque nous serons dans œ ·:fieu .purificateur, mutuplions les prières, les rbonnes œ1.1lV'.res, les messes, les commUillions IJ)OUr les âmes .souffrantes. Ayons pitié {:l'elies: Dieu les aime et se ·réjouit de les •voi>r soulager. Qu'elle est belle la charité qui, conduite v..ar l·a !foi, s'en va coœoler la swffu-ance jusqUJe .d8.11& l'autre monde ! Qu'il nous sem doux, lorsq•ue le règlement de comptes ap,prochera, de penser ·q,ue nous avons beaucoup fait po1l!r les âmes <J..u !purgatoire et qu,e Dieu iSe servtna avec nO!U.S de la même mesure dont nous .no!Us srommes servis emrer.s eUes. Bienheureux les miséricordieux car ils obtiendront eux aussi miséricorde.
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