L'Ecole primaire, 15 janvier 1936

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SION, 16 Janvier 1936

66me Année

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SION, 15 Janvier 1936.

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ORGANE DE LA SOCIËTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION -

SOlV1MAIRE : PARTIE OFFICIELLE: Comptes de la S. V. E. - Pou r remédier à la pléthore du P. E. - Cou,r s pour l'instruction préparatoire. - Souscription. Chroniqu e de l'Union_ PARTIE THEORIQUE: Education civique. - L'art de p 03er les question s. - PARTIE PRATIQUE: Langue française. - Un peu de grammaire. -- « NOS PAGES >:

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Pour rernédier à ~a piéthore du Personnel ense ignant La Snciété valaisanne d 'éducation, l'Union du P .E.et des '"nlembres isolés du ,Corps enseignant ont déploré dans d'lE.cole Primaire » la pléthore de 111'aî1)res ,et de mia Îtress,es. ; les uns et les autres ont denlandé aux .pouvoirs publics d'apporter r,e lnède à cet état de choses.


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L'application des sugg'e stions faite~ jusqu'ici n 'ont pas été jugee5 opportunes -et radicales. Il falla-i t trDuver mItrle chose. La -COl11Jmission cantonale -d e l'Ens-e ignenlBnt primaire e[- le Corps inspeotoral dans leur dernière séance 'comll11.une, après avoir entendu un rapport du Départelllent sur la question et l'urgence des Inesures à p}'lendre ont adopté le projet suivant: -Maintenir l'Ecol,e Nor-m ale qui a -l'avantage de posséder un internat et un corps prDfessoral qui, pendant plus de 50 ans a trla vaillé pour le bien du pays (la fenneture 'n e pourrait pas av~ir lieu sans une Tevision de la Convention). A 'cô1é de la section pédagog'l que qui ne ,r 'e'cevrait, tà l'avenir, qu'un -nonlbre très r-e streint d 'élèves, il -s erait ouvert un e section admü1is.tI'cctive qui préparerait les candidats aux pos-t es de l'a,dn1inistration fédérale des chenlins de f er , postes, douanes et également pour les el1ltreproÏses privées. iL es élèves de cette section devr'a i,ent prendr-e pension -e t logem. ent là l'Ecole NornlaJe; -c ertains cours seraient -'COmtnlUns aux élèves des deux sections-. Quelques branches, 'c onlme les langues étrangères, la géographie éCOnC>-Illique, la s ténographie, la da-c tylographie, la connaiss-a nce des mar·chandises, la législation, et,c., seraient données à l'Ecole indust,r iel1esupérieure où la Loi de 1910 sur l'Enseignement secondaire prévoit déjà louvertur,e de cette se-c tion. La réalisation est très possible étant donné le nombre restreint d 'étudiants de l'E. Ind. supérieure. On s 'est plaint que le Valais 'n 'avait pas la part qui devait lui revenir dans les elnplois de l'adminisbration fédérale; on a estil1lé que ,c' était en -r aison du fait que no'Y -c andidats n'avaient pas Teçu la préparation voulue. Sans doute il -e xiste des Ecoles spéciales à Neuchâtel, Bienne, St-Gall, n1:ais les études dans 'ces villessont coûteuses; d'auh'e part, beaucoup de parents hésitent à y envoyer leurs enfants- étant d-onné le manque d 'int'e rnat et le fait que l'adlllission exige une préparation dans une é-cole se,condaire. Nous aimons à ,c roi,r e que le Grand Conseil a,doptera 'c e projet lors de la session de fév-rier prochain; la section pouna être créée lors de la rentrée de Pâques 1936.

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Cours pour l'instruction préparatoire Les délégués -des -sociétés qui s'occupent dans notr-e -canton du développement physique de nos jeunes gens O'nt tenu leur ass-enl'blée annuel1e 'l e 2'6 décemiJ)l',e à Sion, et ont constaté avec un réel plaisir .},e progrès réjouissant obtenu en 193'5. C'est avec joie que les délégués ont appris la fOrI11Iation d'une société des Illaîtres de gyn1nastique du Valais ronland. Les. nlembres de ce groupelllent, actuellement 'a u nombre de 65, tous insti-

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tuteurs ont déj'à en 19305, organisé 2 cours de perfe-c tionnement pa,r dis'trï.ct. Grâce à cet ,e ntraînement, nos régents seront nlieux a n1ême d'enseigner une branche dont beaucoup de par-e nts, et disons -ll1lên1e de ·con1'll1issions sCDlaires, eontestent ,non seulement Î'a " nécessité de fair,e partie du prograllln1e s,e olaire, nlais quelques-uns l11ênle l'utilité. _ -La sodété cantonale des tir-e urs valais'a ns la pOTté son effort sur la fornliation ,des jeunes tireurs. 29 s,ections ayant organisé des cours, 822 élèves ont été instruits, 175 11l-e ntions fédérales furent délivrées r,e pTésentant le 2,1,2 %. Le,; trois l11teilleurs résultats furent obtenus par ~;lJaTtin Georges, ,Chalais, 29 points -s ur 30; Tellenbaeh Jean, Ardon, 26; Uldry Eugène 26. . . Cette belle saisO'n de tir s'-e st terminée par un concours qUI eut lieu I,e 13 Û'ctobre sur les plaees de tSt~M-auric-e, Sion, Sierre, Loèche, Viège -et Brigue. 174 jeunes tir-eur~ -s-e r.éunir:nt à cette occasi~n: _' h . _ Le concours 'C0l11lprenait le tIr -de 12 .bal1es SUI 'CIble a ;) pomts (2 coups d'-e ssai autorisés). L 'heureux v,ainque'llr de oette journée fut le j~une Bel:c~told Oswald de Stalden, qui totalisa 51 points sur -60; Il est SUIVI par Bef(~htoild IMareel, de Bran10is, avec 50 poin:ts. ,Ces deux tireurs gagnèr-e nt la distinction arg-e nt S. S. .c. L 'instructiDn préparatoir-e de gYlllnastiqu~ fut confiée comlne paT le passé à la société cantonale de_gYlun.astIque. . Un cours de cadre réunissant 75 n1.onlteurs eut heu les 23 et 24 Illars. , , 50 se-c.f1ons organisèr-e nt un groupenl-e nt et le ~onlbn~ des ele: ves a.tteignit la nloyenne de 12,35, en augu1entabon de 159 SUI 1924. 1146 subir-e nt l'exaillen final. 164 Dbtinr-e nt la note 1; 5'3 9 la note 2; 360 la note 3; 71 la note 4 et 12 la note 5. Les n1:eilleurs résultats généraux à l'-e xanlen final fur-e nt -e n >Classe d'âge: l : 79 points de LavaUaz, ICollège de St-IMaurï.c~. II 83 p'oint~ Lôhrer Albert, ,Collège de ,St-I~t[a'llnce. III : 92 points Franzen Paul, 'BTigue. Meilleul'e~ pel'fOI'mcmces:

Saut longueur: Saut hauteur:

5,90 nl. Franzen 'P aul, 'Brigue. 5,7-5 111. IBonvin A1fred, Saxon. 5,60 lU. Cina Gustave, Sa~quent'n. 1,50 nl. iFl"anzen ,P aul, IB ngll.e.. • 1,50 111. 'Lôhrer IA lbert, tSt-'Ma'lln~e. 1,50 nl. 'V ôgel iChristen, St-lM\aunce


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Le Secrétaire cantonal: Ls Pigl1at.

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Pour la F'amaUe d'un Co llègue disparu 3n1e Liste

Ecole des filles , à Sion, par Sr. B(' n ~d ida Fr. 10.--· M. S. Balley"-, instituteur , üorénaz 5.SœuTs de la Charité, Vouyry 5.- · M. C h. Ga y -{',r.osier, instituteur,IYI.artiguy 5.-· iM. Robyr ~Vra ri'Us, instituteur, 1:.\1ontana 8.~1 . TelTettaz Léonce, instituteur, Evionnaz 5.-:\1. Gratien 'Curdy, institut.euT, Vouvry 5. -.If. Siméon Baruchet, instituteur , Bouveret 5.-M. A. IP istoletti, instituteur Collomhey ,5 .lM. Bochatey Raphaël, l.Miéville 5.--Personne -e nseignant de -Chalais 211.IP ensez-y! 'La souscription sera close avec le pl'nchain No ,

Ohronique de

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nHons fi"

gramme

Voici l'an nouveau. Av·ant d'aller au devant de trop d 'inconnues , il convient de jeter un coup d'œil -rétrospectif sur la période qui vient de s'écouler. L'Union a vécu durant ces dernières années s-o us le signe du calnle et de l"attente. Cette attitude, les événenlel1ts nous l'ont imposée et nous l'iulposent ;e ncore. Le lnarasnle actuel paria lyse l'adivité de toutes les ra-s sociations. _Que peut.-on, en -effet, créer aujourd'hui? Les caisses publiques sont vides, les subventions absorbées les hôtels chôlllent et les usines fennent. IL es -s eules réfornles entreprendre, pa-raît-il, sont celles qui tendent à nous l',e streindre, là nous imposer des pénitences, Ce n'e9t pourtant pas le but que nous- poursuivons. N'avons-nous pas rtoujours. fait pénitence? C'est pourquoi, faute de Inl-arquer un pas en avant, nous ne pouyons que rester sur la défensive et s'a uvegarder pied à pied les pauv.res avantages que la loi 1l10US. concède. Voilà la raison de nDS rl11ultiples dénlarehes auprès des députés -e t de l11;eInhres de la comlnission, d 'entente d'ailleurs. avec le dévoué président de la S.V.E. Nous n'avons pas pu tout sauvegarder, mais nous nous SOnlnles. délestés du Inoins possible. Puis il y a eu le fait du chônlage. Pour le cOlllbattre, nous avions tenté d'instituer un bureau Ide pla'Ûenlent. C ette institution n 'a pas donné lieu à Urne grande activité. n'abord les offres de place pour mas menlbres ont été nulles, l'esprit d'entr'·aide ne s'est pas affirnlé, c 'était notre seule ·chance -de TéussHe et 1re -s ervice n 'a point rendu. Alors In ous somnles devenus férocé.l nent PT/)tectionnistes. Le p-l 'oblèlne -d e la pléthore est r evenu à l'ordre du jour de la plupart de nos séances de ,cOln ité depUIs troi s ans. Nous avons tenté à ce sujet des démar.ches au Conseil ,d'Etat .et nous n'aurons pas de ,r -e pos que le jour -où Ion aura résolu eette question énlÏnenl1nent angoissante. 1.:\1"ais si nous n 'avons r éu'lsi à faire jaillir -au sein de notre Union depuis le vote de la loi des évènelnents qui font sdllie -Jans l'histDjj'-c d 'une société, notre association ne fait n é mi:lnoiIl~- que se consoUder chaque année. La pa.rtie adm inistratiye se perpétue sans heurt, sans négligence. L'institution de l'::lSSlUance responsabilité civile a rendu et .r endra 'e ncor;e de fiers -s ervices ·à nos membres. Nous en reparlerons d'ailleurs.. Nous avons organisé n'n voyage à Rome en 1933, un -a utre à Bruxelles .en 1935. N{)us n'osons affi.r mer que notre dernier appel -aH eu d e profonds échos au sein du per"-ol1nd -enseignant, c{;pendant c'est la gl.oire de notre soeiété que d'offrir de telles possihilités à ses l1lelnhres.


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Et yoi'ci fav'e nir, L ' Uni-on est née de la pous-sée d'un hesoin, hesoin 's ubsiste, l'Union subsiste,r a, Not.re tâche primordiale ,c ' est~va~1t It out de conserv,e r sans fissure 'cet 'Organe qui seul est assez plussant pour c-oord-onner ,t outes les énergies, réaliser toute~ les aspirations du ,corps ,e nseignant. Nous trav'aillerorns à la créati-ol1 d'œuvr,es nouvelles. Nos fonds s'ar,r-ondiss,e nt et n-ous laissent l'espoir. 'Mais ils s·ont insuffis.ants encore pour des œuvr,es 'ÏInp'O'rtantes. N-os n1em.bres ne néglig,er-ont donc point d'aliInenter toujours la caisse, (Les oartes. s-ont à leur disp-osition aux guiochets des postes. Les jeunes surt-out n'hésiter-ont p.oint là adhér'N' à notre groupen10nt. Il y va de leur intérèt. Ils dis-poseront plus tard pour leur défense d'atouts que nous n'a,:ions pas trouvés à n-os débuts. iM':... Cè

PARTIE THÉORIQUE Education civique Depuis bien de3 lustres, l'insf.ruction civique figure dans 1(:'8 programme3 de l'école primaire et des cours complémentaires. Or, cet enseignE'ment a-t· il, jusqu'à présent, donné CE' qu'on en attenchrH? I! faut, m:-dheureusement, répondre par Id. négative. Il .semble mêm2 que les résultats ,s oient en !l'apport inverse avec. la rpE.ine ,qu'on .s'est àonnée de gaver les intelligences de notions (1e civisme. Jetons un cuup d'œil sur ce qui ~ ,O 'p asse aujourd'hui dans notre pays, lE' Valais dU la Suis,se, Ne sommes-nous pas devant un tableau peu encoura .. g'l'ant: émiettement des partis politiques, désintéressement toujour::; plua accentué de la chose publique, désertion des urnes en temps d'élection ou de votation, manque de confiance à l'égard des magistrats, cabales et intrigufos pour supplanter les adversaires, intérêt personnel ou régional primant l'intérêt général, critiques continuelles et acerbes contre les personnea ,et les choses, m·a nque de loyauté dans la cléclaTation de la fortune soumise à l'impôt, mauvaise .grâce à accomplir le service militaire, que beaucoup consi,dèrent comme une corvée. Est-ce cela qu'a voulu le législatE'ul' en ,r endant l'enseignement civique obligatoire? Evid,emment non. D'où vi,ent donc cette déficience? Les causes en 'SOllt certainement multiples. La crise actuelle en est une, et non des moindres; la misère est, dit-on, mauvaise conseil1ère, et en matière politique, ellE' a; déjà ,e u plus d'une répercussion regrettabl.e. Puis il yale travail de désagrégation sociale, politique, morale surtout, entrepris ,depuis longtemps et pourauivi inlassablement par les ennemis de tout ordre 'p olitique, religieux et mora'l. Mais -il nous semble ·q ue l'éducation du futur citoy,en a man~ qué trop souvent de bas~ solide et de méthode logique.

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On s'est contenté, et notre affirmation repose sur une expérience de près d'un demi-siècle, on s'est contenté neuf fois sur dix de l'étudEet de l'explication d'un simple mécanisme administratif: organi.sation des divers pouvoirs fédéraux, cantonaux, communaux, av,ec leurs principales attributions respectives, les conditions de vote E't d'éligibilité, la durée des mandats, le .:liège des autorités, etc. Rarement un mot sur les lois fédérales ou cantonales les plus importantes, sur les droits et les devoirs ·dea citoyens. C'était un emmao'asinage de noms, de chiffres; une collection 'p lus ou moins comPlè;e de connaissances purement t lléoriquE·g dont on a'efforçait dE' meubler les cerveaux, même les plus rebelles, en vue d'un examen. Du reste, on était habitué à un cliché de questions presque toujou,~S les m êmes. Et quand un candidat à }'.examen de recrutement ~u d~­ mancipation obtenait une première note dE' civi'que, aa formatIon c~­ vique paraissait achevée, parfaite. C'était un citoyen ou .un fu.tur CItoyen conscient de ses droits et de ses devoirs, ·et il pouvaIt ~n Jour se rendre au scrutin avec toute la gravité d'un ,~age de la Grece. . Aujourd'hui, hélas! on s'aperçoit qu'on a fait fausse route,. qUE' l.'instr~cHon civique n'est pas l'éducation civique. Nous VoudI~lOns, sur un désir qui nous en a; été exprimé, exposer en quelq~e~ lIgnes notre point de vue au aujet de cette formation civique qU'lI Importe sans ·r etard de redresser. Nous posons d'a~orcl en principe que la v,al,e-:ll' ~l'un peup:e, d'une démocratie, dépend de la vale'ur de chacun df's mcl.Ividus qUI compo.. , SI. cl onc on sa 'tt 1?Clle a' f or mer convenablement 'Sent la collectIvIte. . 'chaquE' unité, l'ensenlble sera: bien formé. . .. ? Selon 01', quel est l'Objectif il atteindre dans la culture. CIvIque. nous c eJt la forn1cation de -la conscience et du caractere. . . ~ormatiOll de la conscience. C'est la conscience qui nous cllrIge dan s nos actes, nos détE'rminations. C'est à sa lumièr~ que no.~s ,I~laT­ chons; si cette conscience eat droite, bonne, nou~ agIssons ~e.neI flle ~ ment bien; s1, au contraire, elle est tortueuse, obhque: ~bSCUI CIe pou~ différentes causes, nous nous égarons, nous accomplIs~ons des acte l'egrettaJbles. . . Pourquoi constate-t-on aujourd'hui, ,.[il: po.int d,e ;rue CIVIque, tan: de lâchetés, de ,défections, de hontes, cl mJustI~es? C est que l~ , '?O~~s ci en ce d'un ~grand nombre est aveuglée par l'Ignor~nce,. les pl eJu?~, 'Ou les passions. Il n'y a plus de conscience, a-t-on l habItud.e de du 8. Le devoir le plus urg:ent est donc de former .le3 conSC'lences. Et quand ce 'tJ:avail doit-il commencer? Déjà en famIll~. . L'enfant doit se pénétrer, non pas d'instin~t, malS. ~onscIE.mI~~~!, avec réflexion, qu'il est un membre de la famIlle, um la S~8 ~al ~ ,A : à ses frères et sœurs par les liens du 's ang, la communaute ~ ll1telde~st cet d'éducation. En ,consequence, "1 01 1 a des droi t8 et des deVOIrs: ' , d'êtr,e entretenu, protégé, éduqué convenabl~ment, sel~n l~s m:.re~~ de ses parents, droit d'être respE'cté dan3 sa VIe, sa sante et ]usq


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certain point clans sa lib erté; devoirs enver s les auteurs de seSo jours: amour, respect, reconnais3ance ·et réciprocité de services -dès quïl on sera capable; devoirs d'a ffection, d'entr'aide et de so lid arité à l 'égard de ses frères et sœurs. Il acquerra la conviction, grâce aux oxemp Ies qu il aura sous l E.'s yeux, que tout ce qui profite à la: f.amille, lui J'rofite, à lui personnell ement, et que to ut avantage qui lui revient, J·t'vi.ent aus3i à la communauté; qu e tout danger qui menaC(l la fa m il . le, le menace lui également. Cette initiation à la vie civique app[1rtient natur,ell ement aux parents, à la famille; mais à l' éco l e l'institu teur ·peut y revenir utilement. A l'école, qui est l e prolongement de la famille, u ne sorte de fa mille agrandie, la culture de la conscience civique se continuera avec diligenc e. Ici, mieux encore que dans la famille, on fera toucher .du cloig 1 la nécessité d 'une loi , d'un règlement qui oblige tous; on montrera par des exempl es concret.s l es inconvénients d'une lib erté absolue, on même simplement relative laissée aux enfants; on y développer:=t C0 qu'on est convenu d'appeler la conscience professionnelle c'es t-8 -clirf~ l' accomp lissement volontaire et intégral du devoir, même en dehors d'une surve illance plus ou mo in,:; étroite; on engagera à bien se conduire par sentiment du devoir, ,de l'honneur, honneur personnel et TlOnneur collectif ou de l'école. Le maître reviendra fréquemment ,sur c8tte idée que l'éco le est une communauté d"enfants ,q ui ont presqu etous les mêmes besoins, la même mentalité, les mêmes 's entiment3 re ligieux, les mêmes habitudes, qui se perpét u ent depuis des générations dans la même commune ou la même région, .que c'e3t un patrimoine qu'il faut améliorer, si c'est possible, mais qu 'il serait p eutêtre dangereux d abandonner ou de modifier trop profondément. Certain es plantes sont fa it es po ur tel climat, tel milieu et non pour tel autre. De 1à -à obtenir des enfants leur concours volontaire pour le bon renom de leur éco le, un sacrifice quelconque ou un trava il matériel en faveur de leur petite communauté, il n'y a qu 'un pas facil e. 8. franchir. Nous parlions tout la ·l 'h eure d'honneur, soit p er s onnel soit collectjf. C'est un motif ex cellent, mais purement huma in. Il en existe un a utre, meiHeur, plus efficace encore: celui de. remplir son devoir pour' des rai sons surnaturelles: amour d e Dieu, récomp ense3 ou châtiment s; dE" l'au-delà. Quand l'enfant aura été habitué dans sa famille et à l'école à des sentiments d'amour, de respect, de reconnaisSoance, d10béissance et d 'entra'aide, il n'aura pas de difficulté, à l'âge où il sera devenu jeune homme ou adulte, à comprendre et ,à pratioquer ·ces imêmes .devoirs dans un cercle plus étendu, cE'lui de sa: patrie, sa plus grande famille et même jusqu'à un certain point sa 'p lus grande école. Ce sera 1e moment alor,s, ·s urtout au cours complémentaire, de luï parler plus en détail clea obligations de sa conscience en ce qui conj

·cerne l'amour du sol natal, l'origine et le respect -de l'autorité, lobéissance aux lois justes, la so lidarité, rés um ée par notre hello devise nat iona le : Tous pour UU, un pour ious. Po ur exciter en lui l'amour patriotiqu e, on lui montr.era 'que la patrie est réell ement une fami ll e comme cell e de la' chair et du sang; qu elle nou s protège, nO lE> nourrit, nous instruit ou nous élève; que ceu x qui vivent dans ses limites éprouv ent les mêmes be'so ins, ont los mêm.EI3 coutumes ou mœ ur s, le mên'1e esprit, les mêmes re Jsom"ces matérielles, sont li és par des intérêts id entiquea. Quant à l'au torité nécessaire dans toute organisation sociale, on insistera s ur l'origine divine du pouvoir. On lui rappellera .que toute puissance vient d'en haut et non d'en ba's ; qu 'ell e ne réside 'p o'Înt dans 10 peup le comme l'affirm e Rousseau, que Dieu , qui laisse aux h0111me's le choix de la formE' -de go u ver11ement et de.:; magistrats, communique aux élus le droit de commander, que dès qu'un magistrat entre en fonction il est inves,ti de l'autorité même de Dieu. Voilà pourquoi St-Paul déclare que résist61' à l' autorité légiti me, c'est résiater à Dieu même; l e citoyen lui témoignera les égards dus à son sang, s'abstiendra de.:; critiques, des attaqu es ouvertes ou voil ées dont nous sommes a uj ou rd'hui si ·SOUVE·nt les témoins indifférents, attri,stés ou amu sés , suivant l'id ée qu e nous nous fair'ons de l'autorité. (A suivre.)

L~art de poser les questions Après une expli,c ation, l'il1'te'l 'rog,ation .a pour but de s'assurer si l'élève a saisi les lexpJoi.cations du 111aître, de d'ix,e r les üonnaissauces a'cquis,es et de 111ettre ,e n r elief les points principau x de la lecon. . Une bonne interrogation s'adresse davantag'e au jugenl,e nt üc renfant qu 'à sa ll1énloire; elle a donc aussi pour but d e l'am-e ner à réfléchir. Une question ,c lair·e, précis·e, amènera plus SÛreIllent une réponse nette .qu'un e question 'e m.brouil1ée, ,complexe. Questionner ,e st donc un art qui n 'est pas à la portée du p r eIni er venu. Qu' il s'agisse d'histoire, d'arithnlétique o~ de gra l~l,ll1:aire, les questions 'ne doiv·ent pas êtT,e posées de la nl'~nle manlere. . Les questions qui ne n éc·essit,ent qu'un om ou Un non dOIvent, en génér:al, êtr·e évitées. Dans quel oTdre faut-il ques,t ionner ? , . . . Il arrive que le nlaîh'e COnll11enCe la recItatlOn tou}ours .d.an~ le nl,ê me ordre, le prelnier d e la division, puis le ~euxIèl11<e, aI:~I S I de suite. Lies élèv'e s habitués à ' ,c ette routine et parhsans ~u nlOI~l­ are effort, prépaI'Ient la question qui risque de leur échOIT. Alternons, r enversons cet ordre, notons au hasard.


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Une faute que les jeunes ,c onHuettent souvent, c 'est ,celle qui consiste à indiquer le nom de celui qui Idoit répondr·e avant de poser la question. Erreur. Le reste de la classe risque de ne pas préparer la répons·e, d 'où perte de temps et s·ouvent lentors'e là la disdpline. Bien se gardeT d 'agir ·ainsi , mais bien poser la question, lais~ sel' le temps de réfléchi,r ·et seulenlent inter,peHer l'élève qui devra répondre. Si l'on n'obtient pas ·a lors la réponse désirée, va-t-on encore tolér·er cette levée de bras, et ce~ - IMonsieur, CVlonsieur, moi , je s'ais, je sais ... Ne tolérez qu'un simple l'evé .de doigt. L'élèv'e a La parole, il répond, nlais le voHà .entrepris , il radote; au lieu de poser des questions, de l'aider, le lllaître, impassjble, att,e n1d', lllonl,ent déprÎlnant ·et angoiss'a nt p'our \f:oube la elas·s,e. o.u alors, le n'laÎtr'e va lui 'a ider. COlnlllient ? Il donne la prenlière syllabe du mot qu'il veut lui arracher; l'élèv,e cOlnplète ... mais 'ces éclats de rir,e ... 's ignifient la condanlnation du ,systèl1'le . Faut-il que, pour une leçon, tous les élèves s01ent in~e.rrogég. ? Pas nécessaire'm ent. La :r écitation sert de contrôle. 'Ce qlU Il1lporte, c est qu'aucun 'llies/o it ~ùr die ne pas être interrogé. Evitons le'50 réponses ,e oUectives,elles ont pour conséquenc,e d 'habituer les faibl'es là répondre sans réflexion; ,eUes fourniront aux distraits l'occasion de jaser sans être ,e ntendus,. Pour siÎÎ1nuler les élèves faibles qui n'ont pas l'oc.casion Ide donner des réponses, posons-leur de telnps là auh'ie des question.;;, sinlples, réservons aux n'lieux doués 'celles qui den'landent plus d',eff.orts. 'Puisque l'occasion nous ~' st offerte pour le faire , nous at~i­ Tons l'attention de ceux qui ont la manie de répélel" deux fOlS , trois fois ,et plus la question. A quoi oela sert, si ~e n'est à f~ti~uer le n'liaître ·et à faire contracter à l'élève des· habItudes ,de dlsslpation 'e t d'inattention. L'écolier ,s·e :sera vite rel1ldu cOl1'lpte de la manie de son Inaîtr,e ,e t ,a ura conclu qu'il ,e st t.oujours assez tôt d'écouter, 'puisqu'il 'répète avec tant de cOlnpl~isance.. . Cedest de toute in'lportance, poser la questIon ~zne fOlS da'lr'elnent ,e t posélnent. " " ~ J'aiInerais encore vous parler des reponses üon1Jpletes qUI dISciplinent l'enfant. le fonnent à la réflexion, au l:angage correct ·et, f.ont naîtTe chez lui des habitudes de polites·se. L. n.

PARTIE PRATIQUE

Les excellents TISSUS et LAINES de SPORT du HAUT-VALAIS s'achètent chez

SŒURS AMACKER, PLANTA, SION Rabais spécial aux membres du Corps enseignant sur présentation de la carte

Cours supérieur ORTHOGRAPHE

Le blé. ·~1a fine n'in'lite pas l'enfant léger, étourdi qU'i, voyant floUer au vent cette n'louvante m,el' d'or que l;e coqueJi.cot 'e t le blue:t égayent de leur éclat stéril, va au travers cueillir ces fleurs. (!Res pocte Hotr,e pèT'e nourricier, ce bon blé qui, de sa faible tige, s,o utient av,ec peine sa tête pes'a nte où 'e st notre pail1 ,de den'lain. Chaque épi que tu détruirais ôt.erait la vie la u pauvr.e, au Inéritant travaiHeuT qui toute l'année 'a pâti pour le faire venÏT. IL e süTt de ce blé lui-n'l'ê'lne Inérite ton plus tendre r,e spect.) Tout l'hiver ,e nclos dans la terT;e, il a patienté sous lia neige; puis-, aux froides pluies du printemps, sa petite tige v'e rte a ,l utté, bles·s ée parfois d'un retour de gelée, pa'l'fois de la dent du Inouton; il n'a g·r andi qu'en supporbant les cuisants rayons du s,oleiL n.en'lain, tTanché par la faucille, battu, r,e battu ldies fléauts, fracassé, ,é crasé ,de la pierre, grain d'org'e, le pauvr,e Inartyr, réduiJt en poudrle impalpable, Cl.lit COn'llne pain, ira sous la dent üu, dhtillé con'lJl'l,e bière, sera bu. De rtoutes façons, sa n'lort fera vivre l'hOll'l:I'l'le. Miche1le't.

QUESTIONS SUR LE TEXTE

Expliquer: léger - écla,t stén1le - pâti - tendre respect fléaux - D1cu'tyr - lÎlnpalpable, Pourquoi l'auteur donne-t-il le conseil ,e xprÏlné Idans là pr,emière ph.rase? Pourquoi le blé n'l,é rite-t-il il1ütr,e tendre respect? - Coupe-t-on ·encore le blé avec une faucille? - 'GomInent s'appellent les instrulnients qui la Telnplacent? - De quelle pien'e veut parler l'auteur? ----:- ,Avec quoi fait-on la bière? Pourquoi écrit-on: ,e gayent - où ·est notre pain - détruil'Clis? Remarquez: cueillir - respect - supportent - Inar.tyr disti,Né. EXERCICE ECRIT

Ecrivez 6 Inots t'e rn'linés par e fel;mé - 6 l1lütS r,e nfern'lant e- ouvert; - 6 n'lüts ternünés pal' e muet; - 6 11'1'ots renfern'lant une voye[l[e longue; - 6 mots où se trouve un trê)ma; - 6 müts où se trouv,e une cédille; - 6 lUiOts où se trouve un trait d'union, Sur le Inodèle de la phras'e: ReSpecter notre père ... , ,e n ga.rdant la lnên'l,e disposition ,et le Inême nOInbr,e de oon'lpl ém·eilts, Inais avec :d'autres expressions, parlez du chien, du bœuf, de la vigne.

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pillage, oscillation , bouillon, sinon, village, billet, illus-ion, million. DéüOlnposez len syllabes les mots suivants: hier, pTunier, tuer, janvier, prier, duel, luiT-e, -ouvrier, juillet, envieux, Her, sanglier, vous verriez, vous tuiez, lion, appuyleI.·, écu,ene, (MoÏs-e, fév-r ier, prédeux. Copiez la fin du texte, à par,tir de : Le chêne au tronc ... , en mettant les- phras-es au pluriel. Modèle à continuel': Les chênes au tronc raide ne -c-ourb e que .. .

Modèle à continuel': Respe-c te notr-e fidèle gardien, ü,- bon ,c hien qui ... VOCABULAIRE

Indiquez les noms qui c-olT·espondent aux adj'8 'ctifs: léger, stérile, bon, pauvre, petit, f.aible, tendre, pesant, .froid, étroit, étourdi. N-olUInez 10 fleurs des -chan~ps : coquelicot bluetet.c ;Clrtyre.

, Forn~-ez - 2 phrases où -e ntreront les nl10ts ~w·tyl' ~et COMPOSITION

Racontez un e s,c ène relative à la culture du blé, semailles, moisson ou bc~Uage, à Yotr-e ,choix.

VOCABULAIRE

ORTHOGRAPHE Un vallon.

-Conlbien de fois, loin des viUes, dans le f.ond d 'un vallon solitaire c-ouronné d'une forêt, -a ssis 's ur le bord d'une prairie agitée des vents, je ln.e suis plu là voir les trèfles · en~pouTprés -e t les vertes gran~iné.es fOrIne'r des ondulations s-e mbla'bles ,à des flots et pr-ésenter à Illies yeux 'Ulle n~er agitée de fleurs et de v-e rdure. Cependant les vents balançaient sur nla tête les cill~ie-s 'l11ajestues'les des ,a rbr-es. -ohacun a son 1110UVem-e nt. Le cll'êne au ironc raide ne courhe que ses branches; l'élastique -s apin balance sa haute pyramide; le peuplier ,r obuste agit€ son f.euillage nlobile et le bouleau laisse notter le si-e n dans les 'a irs 00111111-e une longue 'c hevelur-e. Ils Is elnblent 'anin~és de 'Passions; l'un s'il1'cHne profondélll'ent auprès -de son vois-Ïn oon~l1~e devant un supérieur, l'autre s-en~ble vouloir l'-e mhrasser 'COHl/lne un ami; un autr-e s'agite .en tous sens tC'O lnme auprès d'un ·ennen1Ï. Bernw'dzl l1i de Saint-P iel"I'e. QUESTIONS SUR LE TEXTE

,Expliquez: e:m;pouf'pl'és - gl'~I11inées - majestueux - pyran1icle. Pourquoi l'auteur 'col11pare-t-il 'c e qu'il voit là une Inel' ? p.ourquoi dit-il que les a.rbres sont cUl'inlés de passionS? Relev,ez les épithètes exprÎlnant une cozileur, - l,es épithètes -e xprim.a'n t une qlxnlité, - les phras-es où -s·e trouv'e une CO'll1]JClraison. EXERCICE ORAL Cherd~-ez dans le text,e 10 Inots -c -ontenant des combinaisons

,de lettr·es qui notent des sons sÎ:lnples. Cherchez 10 Ill0tS -c -ontenant des voyelles nasales. Li'lez le texte (jusqu'à verdure) en indiquant: 1. les, dh er s·es notations de e fe1"lné -e t de e ouvert; 2. la prononciation des s. EXERCICE ECRIT

Copiez les mots suivants -e n s-oulignant ceux qui -ont l lm ouillé: béquine, n~iUet, . tra-nquillenl·ent, fillette,

Donnez le contraire de: solztaire - élastique - robuste mobile. Ajoutez aux nOlns suivants une épithète Id'e oouleur: sainfoin, coquelicot, pervenche, aubépine, lilas, genêt, brLlyère, héliotrope. Quels non~s eorr,e s-pondent là: solitaire, vert, l'-a,iele, robuste, ma}e-stueLlX, n10bile, élastique.

ORTHOGRAPHE Un jardin.

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Autour et tüut près de la Inais-onnette, crüiss-e nt des tüuffes fleuTÎ-es; mais- il ne s'y voit point de ceps aux grappes d01'ées, point de déliea'ts arbustes,; oaT à oc-eUe hauteur, il faut -s e contenter de plantes rustiques et de ces lar])T-es là de'mi sauvages qui -r ésistent a~lx hivers -e t affrontent, Idéjià tout -c hargés de fleurs, les gels tardifs du print-en~ps. Aussi quelques pon11niers au brancha~-e ang~leux, des cerisiers où 1'éeorüe lis-s-e, bon nO'lnbr-e de pTunlers qUI T-ess-e rrent en flais.c,eaux tüuff'us l,es tig·es extrêlnes de leurs cüurts -r alneaux, sünt-ils les -s euls- hôtes de ITI-On verger, en s-orbe que, nl'~n~e ·aux plus beaux lnois, ils ne lui donnent qU€ 'c.ette paruT-e vIl~a­ g.eoise qu'-e11~pruntent (q uelquefois où l'égla?tier -e n f1.e~rs les h~les de nos jardins. IMais, 'e n r.e-v anche, les hetr-es, l.e sapIn, le d1€ne prospèrent à deux pas -e t s'y -agglOlnèTent en f~rêts 111~jestueuses, t,andis qu e, de toutes- part;;:,_ le long des chenllns -et Jusque ':,ers l-e s·euil des .chaumières, je 'n e sais queUes plantes s-a ns n~aItr-e r.ec-ouvrent, borid:ent, tap'Ïss<ent, jetant en ftous s-e ns . leurs ~au_les épineuses, leurs lianes fle xibles ou leurs tiges étourdIes. Ta pfj"el'. QUESTIONS SUR LE TEXTE

Expliquez: gel tardif - b1'CmcJlCl~ e cl11?uleLlx, - faisceau x s'aggl,o mèl'ent - gaules - liernes - tlg~S et?LZl'clles. , ., Où -e st situé -ce jardin? - '=eUe sItuatIon 'a -t-elle deterul1n e le choix des arbTes ? - Que- signifie la phrase: US) pe lL~i donnent que ... de nos }al'dinS ? - Quels sentiments l\auteur a-t-'ll pOUl' c-es arbres ?


-14 EXERCICE ORAL

h~di~uez la ~ormation des n10ts suivants du text'e : IModele: Mazsonnefte ,e st fDrIné du radical maison ,e t du suf-

.. fIxe eUe.

. ',.MlaisonneM,e - arbuste - hauteur - ponllnier - atteinte _ pnntemps - paorure - écor,ce - rocher - cerisier - chaumière - plan:te - églantier - prunier - branchage. FOl'~nez de~ n1~ts dérivés,'de cep - Clrbre - fruit _ fleur _ gel - tzge - ]ardzn - sapzn - chêne - forêt, EXERCICE ECRIT

Dites le ~' ens des Inots suivants d 'après leur fonuation . 1I10dèle : tourelle. Une tourelle est une petite tour. Tourelle -sentier - attelage - Inouchoir _ olivier _ valeur - loteTie - blancheur - faucille - chasseur _ laboureur - brassard. T' Trol~vez 8 n1.ots conllposés avec le verhe porte COlnn1e premier elemen't. Donnez Je sens de chacun d 'eux. . III adèle: ILe porte-dl',a peau est le ~ous-offider qui porte le

dl'C~pe,Cllz.

VOCABULAIRE

. Les ln.o ls du m 01ne radical que !.feur. - (iRadical : fleur ou flor). La fleur ,e st un ,e nsemble de feuiUes n10difiées souvent color.ées et odormües , qui 's'e développent sur 'Une plia nte et donnent nm s ~anc.e a~ fru~t. - ~~'e petite fleur est une ... - L 'homlne qui vend ou qUI cultIve 'speC'lale111'ent les fle'Lu's est un .... - Un ornen1enrt ,e n fonne de fleur est un .... - Le n10is des fleurs dans le eale~drier républi,cain s 'appelait. .. - L 'époque où la fl.eur s'épan.ouIt est la .... - Produire des fleurs, c"est...; perdre ses fleurs, c esif: ....

Un peu de grammaire (,ne quelques nlOdes et temps dans les verbes: suite) ,GO NlD:I'TlIÜNNE!L. Le conditionnel -n 'a pas toujours été un 1~10de. Du. Teste, il n'existe pas ,e n latin, où ,l e subjon'ctif ,e n It ient heu. AUSSI, des rapports très étroits l'unissent-ils à ce dernier mode; ainsi l'expr.ession : je reusse fclirt est celle du plu'3--que-parfait du subjonctif.

COI11'll1!e le subjonctif, il présente l'adion 'comme possible seulenl.jellt, et est ,e n opposition ave,c l'indicatif -q ui annonce l'action comIne réelle. .on 'n e voit pas quelle différence 'existe entre le 1er et le 2me passé du üonditionnel

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JNIPÉrRA''flIF: L 'in1pératif étant généralenlent le nTode du rommandenlent n'admet pas la li\re personne du singuli~r, parce' qu'on ne donne p:.s d'ordre à soi-même. La 1l""P da pluriel exi5te, car une ou plusieurs pel'sonnes peuvent commander au n01n d'uIT e,e rtain n01nlbr,e. La 3èIne ,e st égale'm(~nt exdne, car 'p our ordonner, il faut s ' aldre~,ser à quelqu'un; or ) à la 3è111C personne il est ques .. · lion de quelqu'un à qui on ne s'adr,es-s e pas . L 'impératif n'implique p'as forcén1·ent l'idée d'.ordr-e ou dc' ,e omnlanden1ent. Parfois, .on y ,e xpriuIe la prière, l'invitation, COlmme dans: veuillez me faire plaisir ) qu'a vienne, vive la Suisse. Cest alors la form'e du ~ubjonctif non subordonné, -e t où il n 'est P3 'S nécessaire de sous~entendre la proposition principale: je désire, je souhaite que, etc.

Il arrive 'lnême que l'in1pératif se conjugue intégl'alelnenf COUln1,e dans: puissé-je, puisses-tu, puisse-t-if; etc. réussir. C ',e st aloTs p'l utôt le subjonctif, Jaut,e d'impér'a tif nOl"lnaI, n1ais un subjonctif exprin1ant l' O'rdre. Inutile ,de dire que l'hnpératif ne s',e nlploie pas dans le style· indirect. SiUfJ3.JONCTIF. En ce qui concerne l'emploi du subjonctif, nous dh~ons que C'C'3t le 1110de du -dou.te, que chaque fois que le doute l'en1porte sur la ·c,e rti tu de, c'est au subjoncti'f que se l1let le veI be ref non à l'indicatif. :Parfois la nuance est assez difficile à saisir; c'-est une que~tion ldie j'Ug,e nlent. L'hnpraTfait du subjonctif est considéré 'a ujourd'hui ü0l1Ill11'e un ten1ps ar,c haïque, à causede l'effet peu harnlonieux de certaines désinences. 'A insi, il serait désagréable d'entendre: que nous amassaSsions, que nous ressassassions, etc. On tolère ,enc.or,e l'us1age de la 3èn1e personne du singulier. A propos du s-ubjonctif, nous voudrions donneT enüore les, deux cas Id:e la concordance des te'll1ps, cal' ·c ene, concordance suscite quelquefois des doutes ou dO'nne lieu à des fautes de syntaxe.

1el' Cas. 'Le verbe de la proposition principale est au présent ou au futu'!'. lDans ic e cas, le subjonctif suhordonné ne ~e met, ,e n principe, qu'au présent ou ·au passé, suivant l,e s'e ns. Ex. : j'attends ou j'attendrai qu'il vie:flIne ou qu''U soit venu. 2è\1ne Gas. ILe verbe de la pr-oposrtion principale ,e st là un passé ou au conditionnel. En ce cas, le subjonctif suhordonné ne s'e met, en principe, qu'à l'i-m parfait -ou a'U plus-que-parfait. Ex. : j'attendais, j'attendis, j'ali attendu, j'avais attendLZ, j'attendrais, etc., qu'il vînt ou qu'il fût venu .


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01=============================0 OS PAG S COURRIER DES INSTITUTRICES

0 - - - - === ==========-0 SOlvrMAIRE: Vers les sommets. - Qu a nd la T. S. F. p arle d'éducation. - Conférence régiona le du district d e Month ey. - Group e psycho-p édagogique d es institutrices du district de Sierre.

Vers les sommets Comme un lac se 'c reusant au sommet des montagnes, Dans l'alb âtre bleuté de s glaciers étern elB, Inaccessibl e a u 'b ruit des t réteaux et d es ba.gnes , Isolé, pacifique et reflétant le ciel, En toi, tu dois porter a ux cîmes de ton âme, Une nappe de paix, d'azur et ,d'in'fini, T'offrant loin des erreurs, des doutes et d es bl âme a, Sa vierge transparence et son cristal uni . IJà, 'quand tu sentiras qUE' ton âme défaille,

Que l'a ir trop dense pèse à ton cœur haletant, Tu monteras !. .. La route est à pic; la broussaille T'arrête; va toujour3! Le divin lac t'attend. Laisse-là les chemins b attu s, leurs lois, leurs règ le s; Monte!. .. laisse à tes pi eds les vi ll e ~ et les murs; Va:! Monte !... Et dépas sant la région des aigles, Baigne ta fi èvre ardente aux eaux de ce lac pur! Qu'il soit le centre unique et clair .de t a 'Pensée, Profond com.me un désir, loyal comme un aveu, Et que s'y ,r éfléchisse en un point ramassée, L 'immensité du Ciel incorruptible et bleu. En bas sont les conflits, en bas sont les tempêtes, En bas sont les volcan.s éteints ou r a niméa; Livre ton front au souffle inviolé des faîtes, Oublie enfin tes sens par leur fr a îch eur calmés . Ici la vue est simple et plus rien ne la trouble; S,ur IE'S vibrants sommets, le lac tranquille est Toi. Des profondeurs d'en haut ta prOfondeur se double , Et c'est l'âme de Dieu qui se reflète en toi.

Marguerite DeportaI.

Quand la T .. S.

. parle d'éducation

-Le poste de 'R adio -Pa·ris a transmis', le 6 octobre, une causeriereligieus·e du R. P. Dieux sur l'éducation. Nonlbreux sont assurélnent, parnli nos lecteurs, 'c·eux qui ont entendu ,cette 111agistraIe leçon. 1\1ais verba volant. 'Au surplus, tout le monde n'est pas 'e ncor·e conver ti là la T. S. F. :Résu11lons donc, ici, ,e n quelques lignes, les conseils donnés à s'es auditeur,; par 1'éminent OTatorien. Ils n1éritent d 'êtl',e ln édités ,pal' tous les éducateurs qui nous lisent. La sdence et l" expérience des siècles· sont d'a·c·c ord a,;ee J.'enseignel1l,e nt contenu dans la vie du 'Chris t, a déd aré le R. P . Dieux, pour pro,p oser à -ceux qui ,désirent être vraiment ·des éducateurs 'c ette triple consigne: BiTe réaliste; Avoir un idéal;

DOJ/JnJer [' exe,m ple. « Conlbien de paTie nts sont des ohs ervateurs réalis,tes-, ay·ant toujours devant les yeux la n1atièr·e à pétrir, connaissant à fond ,c hacun des individus concret,; qu'ils ont à diriger ? ICombien ont <Studié avec soin le tempéraol11'ent, le caradère, les. instincts , les gaüts, les penchants, les ,aptitudes et Ires, défiôences de ceux qu'ils veulent éduquer? Combien, au lieu de r égler leur 'conduite d'aprèS ces données objectives) obéiss·ent à leurs ::impulsions, là leurs an1bitions, 'à leurs intérêts ou à leur ,colère, qua.n·d il s'agit de punir ou de réconlpens·er, de choisir pour leurc; fils u ne école ou un 111étiel' ? » Noh'e époque se prétend réaliste. Elle l'est dans la connaissance d u nlonde extérieur, nlais .elle d élaisse le lTIond'e intérieur. « Nou s n e s-avons plus , 110US n 'a1nlons ,plus .à regarder en nous-n1Iêmes. A force de se pencher dehors, de s:extérioriser, d e courir vers· tous .les spectades de l'univers·, l'hmnule est sorti de lui-mêlne et ne se connaît plus. ,C'·e st la prenlière r aison pour la'q uelle tant de gens, aujourd'hui, professent en pédagogie les er,reurs les plus grossières. C'est par'ce qu'on ne vle ut pas r·e gaTder en soi, dans ce nid de vipères, -clans 'ce grouillenlellt secret né du p éché originel, q-ue tant d'utopies dangereuses troublent ' le n1ande. et quelques 'cervelles. On s'·est inlaginé .que l'homme est rra dkalelnent bon en naissant, qu'il n'est perverti que par la sodétés,e ule; on croit qu'il suffit de laisser la natur,e à elle mémle, dans une liberté sans lin1Ï'tes, pour qu'elle r·etrouv1e ·s on équilibr·e et son ha,r monie, qu'il n'est ,pas nécessaire de conrt:raindre, de dis.cipliner, de moraliser : la bête humaine. Et c'est 'à cauS.e de· oes illusions qu'on fait tant de f,a ux pas dans la vie, qu'il y a tant Ide catastrophes et de déceptions dans la .fan1'Îlle et dans. le nlonde. »


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Quel idéal précis proposent ,à l'he~re a'ctuelle aux cJœurs. et aux esprits tant de prétendus chefs .~U1. se tal'.guelll,t -dIe .c.ondTlure les hOl1l'lIl'eS ? Toant?t le bonheur, la Joulss~nce et ·e p aIS,V'. ' an: t ~t l' ' lour la glmre ·et la fortune. Tantot la l'ace, la dass.e. eL o annité 'q'UI . VIent. . ~ h ' Pour soule~ el' l' anle unlalne, pOUl, d'·ec-l d ~l' l 'h uIIla ' " ' 'f s un .eune hOlIlln.e aux efforts vIgoure.ux, perseveran t set pal?~ "J .. u' e s il · e st indisI)ensahl, e de faIre ,appel aux forces Spl1'11leI mq , . . d ~ h d' 1 tuelles, de .posséder -des cerh1udes et aUSSI le prec ·er .·exemp e, « L'actioneffi,c ace ·et solide -d'un h·OIIlme r éside n1oins , ~ll ] du ,c onlpte, dans ses dis,c ours ou -dans s'es gestes·, fussent-Ils t JOU • . ,. • t " L s symboliques, que ~ans la VIe Int.ene~re vr'~Iee -organIsee. ., ..e: ·parades au gI~and Jour l?eUve~t Id IV~~'hT, nlaiS n,0I?- pas. conveIlI~. 'La I nétode dI·r e·cte: FaIS ,cecI! IEv.Ite cela! IG~Ols-nl'ÛI! 'est. n~­ cessaiTe parfois, Inais. n 'est pas toujours la nleilleure. Ce qUI seduit les ân1es, élève, 'c orrige, 'lnoralise, éduque véritablement, ·c 'est le .t0IHoignage des actes . On f.ait ·du bien .m oins par,ce que l'on ,dit que pal' ce que ron est. » Et ,c'est pourquo-i il importe tant d 'éduquer le'3- éducateurs. J. L . 1

Compte··rendu Conférence régionale des Institutrices du district de Monthey Une fois de plus, .Monthey est à l'honneur! Les institutriee.:; du 'distriet ont tenu, mardi, 17 décE'mbre, leur deuxième conférence régionale. . Belle et modeé3te phalange, toutes ces dames qu 'anime un meme souffle d'id éal et d'abnégation ont généreusemel'lt répondu à l'ap · pel de leur dévoué inspecteur. " . R lativement tôt le matin, alors que la VIlle fl'lleuse i30mmellle flncor: sous un ciel gris .qui plafonne très bas, on am'ive à l'église paroissiale. Pieusement, on assiste ~ une mes~e dite pour, le, repo~ ·des membres défunts du corps ensel.gna~lt. QUI ~e l:O.US n a ~voql~e les visa o 'ei3 amis d'institutrices et ,d'mstItuteurs ementes raVIS pre.ll;aturé~ent à l'affection de leur famille et à une génération ·qui at -tendait tout de :leur gTand cœur E·t de leur belle intelligence? Mais déjà, sur ·ce pieux souvenir, la messe s'achève. La conférence a lieu à J'Hôtel de la Gare. Il est .p rès de 10 heures. Tout le monde est .là. Monsieur l'Inspecteur chaleureusment, aouhaite à toutes la plus condiale bienvenue. Il n~ voit Ique des visag€'s souriants, des mines épanouies, des yeux rieurs. Vite rassuré sur la: bonne humeur de toutesce.3 dames ....

il avait osé en ,douter! -

Monsieu'l' :l'Inspecteur est convaincu que

le rayonnement de la bonne volonté re.mplace fort ,b ien Messire

Phébus resté accroché aut Portes du Soleil. Dans une brève introduction, lM. l'Inapecteur eapte aussitôt l'attention d€' son auditoire en signalant les bienfaits inévitables des conférences régionales. 'C omme on ne se suffit jamais à .s oi-même, on va tirer profit des expériences d é Jes .collègues, de leull'·s exposés, de .leUl's travaux, de leurs méthodes, en un mot, de leur manière de voir et d'agir. Puis, - toujours d'après M. l'Ins.pecteur - une conférence, c'est une bienfaisant€' .digression dans la lourde tâche quo tidienne ... c'est une bonne journée en peT3pective, un jour de congé, enfin, puisqu'il faut faut l'appeler par son nom! Après avoir rappelé au bon souvenir de tous les membres présents deux excellentes maîtresses ,q ue Dieu aura, aujourd'hui, récompensée.:;; après avoir accordé UI1€t gentille et reconnaissante pensée à deux institutrices qui ont quitté l'enseignement pour « raison majeure », lM. l'Inspecteur déclare la séance ouverte. Nous saluons avec plaisir: Mme Carraud, inspectrice cantonale; Mlles Dupraz et Perraudin, du service médico-pédagogique; M. Bernard, direeteur dea Ecoles ·des garçons; M. Gill'od, Président des Ecoles des sœurs qui veulent bien nous honorer de leur présence. Les difficultés inextricables dans lesquelles nous jette la nomination du comité nous disent éloquemment 'que la di.:;tinguée assemblée est médiocrement préparée à son vote de demain! Pas ambitieuses nos gentilles pédagogues! Chacune est convaincue que sa voisine ou sa collègue « fera très bien l'affaire! » Enfin, aprèa des flots d'éloquence en sour.dine, un comité de 5 membres est nommé. 'L a partie récréative est terminée! On aborde le sujet de la Conférence. (,' La lecture aux trois degrés de l 'Ecole Primaire.» IVI. l'Inspecteur qui préside avec sa compétence et sa maîtrise habituelles, nomme les institutricea chargées de lire leurs travaux. Les six maîtresses désignées soutiennent sans effort l'attention d'un public vivement intére.:;sé. Mlle Garraux, Month,ey, s'émeut du travail d'adulte auquel nous astreignons l'enfant à son entrée à l'école. Aussi préconi3e-t-elle les jeux éducatifs, les nombreux exercices tendant à développer les sens: visuel- auditif et musculaire. Graduellement ,toujours sous la form 8 de jeux, on amène l'enfant à lire. Noua savons, en effE·t, que plusieurs institutrices ont employé cette méthode avec succès, plus spécialement auprès d'enfants retardés. Les Sœurs de St.Gingolph estiment qu'en ce siècle d'électricité, il n'est pao permis de traîner en longueur! Vite, vite, le temps preSSE'!

Le monde a la fièvre de l'impatience .. .. l'école ne doit pas rester impassible au milieu de cette activité dévorante, aussi .doit-elle choisir


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la meilleure méthode: celle .qui amène l'enfant à la lecturE' courante à bref délai. - Très nombreux seront les parents qui se montreront enchantés de ce sy3tème à la vapeur! Mlle Lucienne Curdy, BOllverel, nous dit de ,sa plus jolie voix, qu e l'institutrice cherchera tous les moyens en son pouvoir pour arrivel' promptemE'llt à une bonne lecture. Pour les enfants de six ans elle trouve la; Hléthode synthétique ou phonétique un peu ab,3trai'te. Aussi a-t-elle commencé, cette année, la méthode « En riant », de Joly. Elle s'intéresse égalen'lent aux jeux éducatifs, ne voulant l' eèuler devant a ucun effort pour développer et éduquer tous les enfants 'qui lui sont confiés, même lE'S 'p lus rebellea. Les Révérendes Sœurs de C!hampél'Y nous donnent lecture d'un travail des plus s ubstantiels. Il s'agit encore d'apprendre là lire le plu3 rapidement, le plus sûrement possible. Que la maîtresse s'ingénie donc à tirer le meilleur parti et du manuel et de la bonne volonté dE's élèves. Mlle Paschoud, Monthey, est la détentrice d'un travail collectif des institutrices des degrés moyens et supérieurs de la ville. La lectUl'e au cours inférieur ayant été surabondamment traitée, nous voulons nOU3 rappeler entre autres qu'une leçon dE' lecture doit être soigneu sement prép arée ... qu'elle reste une leçon de lecture et non une leçon d'histoire, de géographie, de botanique ou de sciences. Avis aux amateurs de digressions interminables ou de dissertations inopportunes! Mlle Anne.Marie Parchet, Vouvry, traite 30n sujet avec humour. On sent l'institutrice éminemment pratique ... , un 'chef plein d'entrain qui mène' gaîment sa petite armée vers la victoire! ,M lle Parch et ne s'embTouille point dans des tours de force inutiles tel que celui de lutter contre l'accent local! Voilà, le plus succinctement. possible, résumés lea différents trav a ux que nous avons eu le plaisir d'entendre. Du bon, du beau, du vrai, du nouveau, du vieux, du sérieux, ,du pratique, du spirituel, rien ne manquait aux con::cienci€'llX ex'p osés de toutes n03 collègues. A les écouter, à les suivre dans leur activité, on fait, sans bien s'en rendre compte peut-être, une ample moisson. rL eur:s idées, leun expériences vont nous servir et si nous voulons, loyalement, essayer de greffer sur tous n03 efforts, le suprême effort que nous a laissé entrE'voir une collègue avertie, nous aurons fait un pas de plus vers le noble idéal de tout maître: Toujours mieux! Mais lE' temps s'envole. Il est près d'une heure .quand nous pas30n, du salon intime et confortable, à la salle à manger. Dîner excellemment servi auquel nous faisons honneur. A la table présidentielle viennent s'asseoir trois invité3 arrivés in extremis: M. Coquoz, Président de la Commission acolaire; M. le· Dr .Galetti et ·IVL le Recteur, Ir etenus tous trois jusqu'alors 'p ar leur devoir 'Professionnel.

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Banqu et joyeux où la plus franche cordialité et une gaîté de bon -aloi prennent la ga'm me a scendante! Il nons est donné le plaisir d'entendre encore quelque 3 mots de lM. le Dr Galetti; de .M. Boissard, secrétaire communal, accouru nous apportE'r :les vœux de la Municipa lité et offril', en son nom, une fine tasse de café .. noisette. Une dernière fois, M. l'Inspec teur s'adresse ,à tout le personnel enseignant; il le félicite pour son bel enthou siasme, pour son travail conscienciE'ux; il le remerci e pour son effort soutenu, pour son absolu dévouement dans sa tâche ingrate et souhaite à tous le3 vaillants éducateurs de notre belle jeunesse, la joie de VOiT leurs efforts couronnés de succès. B. G.

Croupe psycho"'pédagogHque des ünsti tutrices dUi distroct de Sëerre Les réunions du groupe pys'c ho-pédagogique du district de Si'e rre o011t reco11lluencé. 'L 'année dernière, bon 110lnbre ,d'institutrices avaient répondu à notr·e appel et suivi avec assiduité nos petites oonf éT,e nces.

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