L'Ecole primaire, 15 octobre 1944

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RègIem-ent de la Caisse de retraite du personnel _ enseignant De différents côtés nous paTviennent des demandes de renseignements concernant l'appHcation de -l'échelle pour .le passage de la pension de 70 à 80 % et Ic oncernant aussi le montant des contributions ,à !payer pour améliorer la pension des assurés. Pour que chacun soit bien au dair ·s ur ces d ,e ux questions et puisse prendre une décision en toute 'c onnaissance de cause nous communiquons lites Tenseignem-e nts complémentad.res suivants. En vertu des dispositions de .raTt. 49 les assurés, actuel[ement en activité de service qui !prendraient leur Tetraite pendant la pTemière période transitoire, soit durant les années 1945 à 1948 in~ olusivement recevraient [e 72 % du tTaitement moyen, 'c eux ,q ui seraient lnis à la reh'aite durant les années 1949 à 1952 toucheraient le 74 %, Ceux qui seraient mis à la retraite durant les années 1953 à 1956, le 76 %, ceux qui prendraient la retraite de 1957 à 1960 toucheraient le 78 % et tous ceux qui seraient pensionnés à partir de 1960 recevraient le 80 % de Jeur traitement moyen. Selon les dispositions de 1'art. 12, il es a1Jl0'cations familia[es ainsi que les primes de renchérissement co-m ptent comme majoration de traitement . et les assurés doivent en v~rser une fois pour toutes le 25 % ·à la caisse, sans que ce montant soit pris en considération pour fixer le traitement moyen. En Tevanche la


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contribution d,e.6 % sur les aUÛ'catio~s familiaies et sur les prim~s de ren~henssement entrent en lIgne de cOlnpte pour détermIner le traItement moyen. Mieux J1enseigné, le personrrell enseig1nant pourra ainsi nous adr~sser au plus tôt la réponse aux questions que nous lui avons posees. P. o. Secrétariat de la Caisse: ])1. Evéquoz.

riches scolaires Au mOlnent où nous avons adressé la prenlière série des fic?es scol,aires nous. avons :demandé. au personnel enseignant déSIreux d, en . recevmr ,enSUIte, de bIen vouloir s'inscrire auprès d? Secretanat du Departement de l'Instruction publique. Le., repon~es sont. for! p~u nombreuses et nous savons cependant que cette InnovatIon Interesse beaucoup d'instituTt'urs. . Nous ne voulons pas faire un tirage inutile ou adresser des ~l' ches aux Inaître~ qui ne les emploient pas. C'est pourquoi nous lnfonnons ~ne fOlS d.e ,p lus le personnel enseignant que I..~s fiehes sont envoyees gratultelnent et réglùièrement ù tout maltre ou Inaîtresse qui en fera le demande une fois pour, toute, avant le 1er noveIubre 1944. Département de l'Instruction publique: Seaétariat.

Jubilé pédagogique Il.a COmlmUQ1 auté >dea «:f,rère'S -de Marie» à ,1 aque'l le ,l a vi,lale de MOIl1Lhey confia en 18:94 !l'a direction .des éc'Oles Icomuuuna,l,es ,é..1e.s ga.rçons a fêté ,eet ,été ,le .ci:n quanten/air,e (le ,c ette i'n stallation par une série -c1e manifestatio.ns Jo,r t 'l'Iéus,sies. ' Les ,fêtes 'Ûnt 1c;Q.lulue.ncé ,p al' une ,co'ruférence de M. lE! Dr Bouc-ard >direde.ul' de 1',E.cole nori nalle lCÙes g'a'r çons à Si'on, et Ipar un historiqu~ prés'elIlM 'p ar >d',andens é]èv8is 11e io'ut enoad.II1é -de ,p r,o,CLuCitions ,G.1u -ohœur ,é..'es je.une's fines de .1'a'ction oatiholhl.que. Des diBicnurs furent [wo.nmllcés pal' MM. A. FrMlic, .président du comité d ', o.I\ganisation, Mee De.l8Jc.oste, Ip rési,dent de La 'CO'l11rf fiune de Monthey; Friec1bllatt, inspE,eteur ipr.ovincial; prorf. Jullier, membr,e lfo!I1Jdateul' de 1a ,co:m1Il1!u1l1'auté de lMünth-e'Y; Dr Choquard, ,kndré Donnet, aI'lchivi.ste 'Cantona;l, relPI'lésentant le Ohelf ,du D~p.artem,e.nt <ile. l'Instruction :puibllirq ue; Dl' P'auJ. 'de Courten et Bernard, dirercteur de.s -é coles. 1

Leo}ou de 'l,a \fête fut la présentation d'un jeu intitu% «Serviteur de l'IlffiIJ.u&oUrl,ée» qui retl"laoe la vie du R. P. Chami.natde, fondateUir de

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l'œuW'E'. -Ce jeu, .inteJ.'!pr:été pm' que.Ique 3DO enfants de Monthey, 'CO-ffirpren,d Q'es tablela ux vivants, des ,c hœur,s IPm1Ms et cha,n tés et quellq~es ,S'cène,s. (La musique des c:hœur,s a été 00llTIlposée lpaJ.' !M. il!e chanome Broque,t de l',ahbaye de St--MauT.tce et IPm' M. Ohs Martin, directeur de <la Chorale Ide -Monthey. Le texte du j elu -a étJé écrit (p'a r M. le P. Comina et iM. l,e directeur Bernard, A l'ocCiasion de ce jubilé «ll'ElcoIE! P:r imaire» rp résente à lia Congrégation des Frèr,es de 1\1iarie ses ,oo'l11Jpm·ments et s'etS vœux.

Un ouvrage à recommander Le personnel enseignant a, sans doute, déjà appris pal' les journaux 'la pal'ution d'un livre fort intéressant, intitu.lé « Pages de notre vie ». C'est un recueil de 300 page.s de ces « Bl'lilets » publiés dans le « Nouvelliste» sous la plume de Vitae. Ces pages nous les avons lues -avec plaisir; nous les esthnons dignes des lecteurs les p[us difficilles. Un hOlnme de haute cmnpéteJllce, Ml' le Recteur Evéquoz, en fait un bel éloge dans sa Lettre-Préface. Vétéran ,dans l'enseignement, nous nous croyons autorisé à reconlmander vivement 'eet 'Ouvrage au personnel enseignant, qui y trouvera de très jolis textes de dictée, des sujets nonlbreux et intéressants de composition ou de causeries Inorales. Nous savons que plusieurs instituteurs se servent déjà de « BiHets» détachés du journal pour les lectures silencieuses, si reco'm mandé,g,s de nos jours dans les 'Classes. Le dit ouvrage s'édite à l' Oeuvre de St-Augustin, à StJ. A. M·a urice. RENV;OI L'ahondance des matières et les nécessités de la mise en pages nous :ont obligé, bien à regret, de l'envoyer plusieurs articles au prnchain nU'lnéro . Leurs auteurs voudront bien nous excuse!'. (Réd.)

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Une question inattendue L'historien Jules Mi chelet s'est occupé d'éducation. Nous devons avouer qu'en général, i~ n'y a pas trop mal réussi. Il a des vues sincères et grandes. La proposition qui retient pour l'rrnstant mon attention est la suivante : « L'enseignement de l'histoire est-'il le même pour les gm'çons ~t pOUl' les filles? J'avoue que la question ne s'était jamais posée a, ~o~ esprit. Dans" l'école qui. fut ~a mienne, filles , et garçons recItaI:nt avec le menle enthouslasllle bruyant le coup d'arbalète de GUIllaume Telll et la déconfiture du Téméraire. J'entends enco.re le concert d'un hymne héroïque et guerrier, m'arte.lé à voix mIxte: « Les Suisses, infél'iezJ1's en nombre, firent des prodiges, de valeur, C'est le brave Benoît Fontanna qui, blessé g1'ièvement, retenait. ses entrailles d'une main et contiu(l à combattre de l'autre jusqu'à ce qu'il tomba épuisé de fatigue et mourant ... )} Des passages aussi réalistes ne semb~-aient pas impressionner outre mesure la . gent écoilière. Au sOliir des cours, les garçons Iuettaient quelquefois en pratique l'art de la guerre et il arrivait que ,l es filles prenaient part aux ,c ombats. ' Que sont devenus ces éco'liers de jadis - ou de naguère? Les garçons ont connu Iles rudes ,conl~bats politiques, l'âpre vie des call1ps, et suliout la lutte pour la vie quoNdienne de leur famille. Pour beaucoup d'entre eux, ce fut la sueur poussièreuse dans la profondeur des mines, et la 'lllaladi'e contractée, et la mort. Les petites filles qui devinrent leurs épouses ont adouci par leur dévouement la rudesse de leur vie, ont donné [eur jeunesse, leur s-ang, lIeur santé et leur beauté pour une nouvelle génération d'enfants, que la destinée réserve aux mêm'es épreuves ... Et nous voici loin de notre problème pédagogique. Pourtant, -c'est en pensant à cette disparité de la vie entre ho,m mes et feIllmes que la question proposée prend un sens. Faut-il enseigner l'histoiTe 'a ux garçons de la mênle nlanière qu'aux filles? « Oui sans doute, répond Michelet, COffilne base de foi. Aux uns et aux autr-es elle donne son grand fruit nlo ra'l , le soutien du cœur et l'aliment de lI a vie, à savoir, [a l1lagnifique identité de l'âme humaine sur la question du juste, la cor,c ordance historique des croyances du genre humain sur le devoir et sur Dieu. )} 1

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Et voilà déjà un pas hors de cette routine qui fait de l'histoire un catalogue de cO'lllbats, terminés par des victoires ou de glorieuses défaites. Mais voici la distinction. « Qu'il soit entendu que Il'honlnle, étant a'ppelé aux affaires, au combat du nl0nde, J'histoire doit spécialelllent l'y préparer. El-le est pour lui le trésor de l'ex,périence, l"arsenal des armes dont il se servira demain. )} A lui donc surtout les exemples de Guillaume Tell, de Stauffacher, de lWinkelried et... du brave Benoît Fontanna. A lui encore des exenlples de vie po,utique dont notre petite histoire était trop indigente au profit des seules batailles. Des exelllples des telnps de ipaix, des hOlllllles qui ont servi leur pays bri:llanullent et utilement, par le progrès de l'agriculture, des sciences et des arts. Enfin et surtout des exelllples d'honinles de foi, qui donnèrent à notre 'p ays son vrai visage, - son visage chrétien reflétant le ciel. Les /nlartyrs thébéens, les prenüers 'm issionnaires, le Bienheureux frère Ni.c olas. Et ,p our les filles, alors ? « La felllllle, qui seIllb[e si lllobile ... doit cependant ici bas remplir, bien plus que l'homnle, deux conditions de fi:ité. Toute feD1Dle est un autel (hyperbole de NlÏ'che~et qui a son J.ond de vérité, expliqué d'aihleurs) : un autel, c'est-à-dire la chos~ pure, la cbose sainte, où l'honl111e, ébranlé par la v~e, peut, a chaque heure, trouver la foi, retrouver sa propre conSCIence, conservée ,p lus pure qu'en lui. Toute femme est une école , et c'est d'elles que les générations recoivent vraiInent leur croyance. Longten1:ps avant que le père ne· songe à l'éducation, la Inère a donné la sienne qui ne s'effacera plus. » Rien à ajouter. C'est une vérité d'expérience, de s,e ns conlmun. Dès lors, ne faudra-t-il pas, dès l'enfance de l'adolescence, préparer cet autel, préparer ,c ette école? C'est uue histoire de feIllme qu'il ffrut enseigner à ~a felllime ! « L'histoire! n'la fille, l'histoire 1 Il faut bien que je ' t'en donne. Et je te la c1onnel~ai 'f ranche et forte, shnp.le, vraie, a~l1ère, comme elle est... Ce que je te dois de 'l 'histoire, c'est 'l a tIenne d'abord ... comlllent tu naquis, les douleurs, les soins infinis de ta mère, et toutes ses veilles, 'c ombien de fois elle souffrit, p1eura et mourut presque pour toi: Cette histoire, mon enfant,. que ce soit ta chère légende, ton souvenir religieux et ton p'rellller culte ici-bas. :il Nous voici écartés, une fois encore, de ce qui est proprement l'histoir'e. Mais pas tant que ça. Je pense qu'au lieu d'exaUer les


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héros du 'c halnp de bataiUe et les coups d'épée, on pourrait, dans une école de filles - et 'les institutrices n'auront qu'à laisseT parler leur âme - ce qui est propre'm ent les vertus féminines. La Reine Berthe, Marguerite Herlobi (l'adlnirable fem'I ne de Stauffacher), l'épouse magnanhne de NicoJas de Flue ont fait notre patrie autant et aussi bien que "Vinkelried et Hans Waldlnann. Leurs exelnples ne <contribueraient-ils pas à préparer nos femmes à l'héroïsme qu'ün attend d'elles delnain, à leur patience et fermeté -propre devant l'aInour; la douleur et la n10rt. Mais ceci ne fait qu'amorcer un problème plus général, celui de la différence spécifique de l'éducation des garçons et des filles, 'lnontrant un cas particulier où la nature contredit les théories de l'éga1litaris'llle absolu. ~!fClrcel 11!fichelet.

il ne intéressante réalisation Cours de perfectionnement pour le personnel enseig,n ant

En été 1943, Ilia Société suisse de travail Inanuel et de réforme scolaire a organisé à Sion son 52ème cours nonnaI. A cette occasion, lVfr Evéquoz, chef de servke au Département de l'lnstTuction publique a donné la pleine lnesure de son talent d'organisateur en aSSUlnant d'une façon iIIllpeocablle 'I a direction du travail. C'est en partioulJer g-râce à sa haute conlipétence que ce cours nOTmal ,c onnut Il e sU'ccès 'q ue l'on sait. Mais lI a semence qui, dans cette ch'constaIliCe, fut répandue en terr,e val}aisanne, devait fructifier de façon .p a-rtkulièrement heureuse grâce à l'esprit d'initiative et à Œa volonté constante de progrès dont on fait preuve depuis quelques années au Département de l'Instruction publique. Ainsi notre ·canton ·a été le premier à 'c réer, indépel1'danunent de ceux oTganisés par la Société suisse de travail manuel et de réfol'me scoilaire, et dans [a mêlne direction, des ·cours de perfectionnelnent à l'intention du personnel enseignant. Disons .d'emblée l'intérêt que ceux-tCÎ ont suscité, puisque ie nombre ,d es inscriptions atteignit 300 et que, faute de place, on ne ,put accepter tout le Inonde. C'est que tout avait été 'lnis en œuvre pour rendre la part1cipation aux cours aussi favorable que possible: date choisie, logement et pension payés, indelnnité journalière de 5 Fr., etc. Malheureusement, par suite de la n10bilisaHon, un certain nombre d'instituteurs ont dû retirer leur inscription. Le Départelnent s'était assuré le concours de n1aÎtres éminents, dont quelques-uns avaient fonctionné fannée dernière déjà au cours norn1aI. Com'I ne leurs é'l èves, ils se sont félicités du tra-

vaH accO'Il1tpli et des résufftats obtenus. Il ressort en erffet aussi bien des rapports des professeurs que des impressions des participants que la formule ,consistant à Ihnit.er à une semaine la d~­ rée du cours s'est révélée heureus,e. Le travail est plus ,c oncentre, il n'y a pas de perte de teIll!PS, et l'on n'est pas tenté de faire du ren1plissage superflu. Les ·cours suivants ont été organisés : 1. COUTS dida'Ctique pour le degré inférieur : section françai se A. professeur Monsieur Ohêtelat, Sion, section française B professeur MUe Savary, Lausanne, section aNemande, professeur Ml' Menzi, Mollis/Glaris. 2. Cours dida,c tique pour le degré Inoyen : section française A, profess·e ur Ml' JeanneTet, La Chx-de-F. section française B., professeur Ml' Viret, Lausanne. 3. Cours didactique pour le degré supérieur: section française, professeur Ml' Joris, Sion, section allemande, professeur Ml' Flechtner, Sion. 4. Cours de dessin cUdact1que en deux langues: M1.L' HaesIi, professeur, école norma'le, Sion. Le directeur du cours avait eu 'la bonne idée de prévoir des conférences et une soir,é e nlusÎ"cale quI- furent appréciées à leur juste valeur. C'est ainsi que .Mr Perrig, inspecteur forestier, attira l'attention du personnel enseignant sur Il es incendies de forêts, en prenant pour thènle l'incendie de la forêt d'ALetsch; ·e t Ml: Marcel Chantrens, instituteur à Montreux, eXlpert du 1er arrondIssement aux examens pédagogiques des recrues , fit part de l'expérience d'éducation nationale qu'il a tentée dans son fief du Châtelard avec des jeunes gens en âge post-s,c olaire. Enfin, les « Petits chanteurs » que dirige avec tant d'autorHé et de compétence Ml' le directeur F1echtner, firent passer' d'inoubŒiabŒes instants à tous les Ip artidpants. Ouvert par les ,c onseils sympathiques de Ml' Evéquoz, ,c hef de servï.ce, .le ,cours fut dôturé par Ml' le conseiHer d'Etat Pitteloud qui eut des paroles aimables pour les professeu:'s et p~ur [es participants; après avoir n10ntré [es ·efforts fournIS depUIS quelques années pour Il e développement de l'instruction dans notr~ canton, Mons'i eur le ,p résident invita les IneInbres du COI'iPS enselgnar~.t à faire dans leurs dasses de l'éco[e active en se gardant toutefOIS d'un elnballeme1l1t excessif pour .les méthodes ou ~es procédés nouveaux. La mesure, dit-il, est de règle, en éducation. Il adressa aussi des relnerciements à MT Evéquoz ,p our sa col[aboration intelligente. Les app'laudissements prolongés ql!i accoil1llI?agnèrent ces paroles montrent lnieux que nous ne saunons ~e faIre quel~ sont les sentiments que les membres du corps enseIgnant nournssent pOUl' leur chef et pour son dévoué secrétaire.


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Les efforts du Département de l'Instruction publique méritent d'être soulignés et encouragés; la voie tracée ces dernières années doit être ,c ontinuée, la direction suivie est bon:n,e, ceux qui sont aux r,e sponsabi[ités nous sortent résolument de l'ornière dans ~aquene, il fut un temps, notre canton risquait de s'enliser. Cl. Bérard.

tente d'autres essais par la suite et. .. la fiche fait son entrée définitive en c.lasse. La cause est gagnée. Par cont:r~e, 'Si les maîtres qui n'ont pas été initiés à ce système reçoivent une collection complète de fiches de lecture, d'histoire, de géogralp hie, etc., ils risquent bien de les jeter dans une sall,e de débarras d'où eJiles ne sortiront plus jamais. Toutes les fiches qui seront publiées durant 1e pTésent cours sont actuellement au point et leur ordre de parution est également déternniné. Mais, bien entendu, cela n'a rien d'absolu; t.l est toujours Ipossible de modifier une fj,ohe, un classement; c'est pourquoi maîtres et maîtresses nous rendraient un signalé service en nous faisant part de leurs désirs, de leurs suggestions, de leurs observations.

Notre programme durant le prochain [ours scolaire La publication, durant le dernier cours scolaire, de fiches de TécupéraHon et de développement Ip our l'orthogralp he et la composition française nous a valu de nombreux encouragements. N'est-ce pas la preuve que bien des Inaîtres ont fait leur profit de ces nouveaux procédés d'enseignement, s'efforçant de les appliquer dans leurs ,01asses ? C'est 'la raison pour laquelle, au lieu de jeter le Inanche après lI a cognée, nous avons décidé de compléter la collection cette année, en lui donnant plus d'extension encore. En effet, quand nous aurons ,p ublié quelques fiches de récwpération qui auraient dû paraître durant lJ.'exerdce écoulé, Inais qui n'ont pas trouvé place dans les derniers nunléros de notre Revue, nous insérerons chaque fois des f~ches de lecture s-ilencieuse, de géographie, de leçons de choses, en moyenne et au 'm inimum 5 pages chaque fois. Si Tien d'imprévu ne survient d'ici là, nous compléterons l'année prochaine les fiches de géographie et de leçons de choses et nous y ajouterons des f.iches de lecture colllective tirées de notre manuel cours supérieur et Inoyen. Comme on le voit, notre fichier scolaire se cÜ'mplétera d'année en année et, pour peu que l'on s'y intéresse, il finira par constituer une collection cohérente et m:éthodique. On aurait pu, évidelIIlment, établir toutes ces fich~s d'un seul coup et les publieT sEultanément dans 1 « Ecole Primaire». Nous inclinons à croire que ce ne serait pas la bonne méthode et qu'il ,c onvenait ,de procéder par étapes, en commençant COnl111e nous l'avons fait, par .les fiches ·d'orthographe. En efet il s'agit avant tout de persuader les maîtres et les maîtresses de la valeur .du prO'cédé, en leur permettant pour cela de tenter dans leUTS classes des expériences convaincantes. La parution régulière ,des fiches dans chaque numéro de la Revue attire nécessairement l'attention du personnel enseignant. Chacun a eu l'occasion de dé.plorer la défidence ,des élèves en orthographe, les peines que l'on ·éprouve à faire appliquer certaines règles. Or, voici justement une fiche qui s'attaque à la diffi'c ulté en question et s'efforce de la vaincre: on s'y arrête, on la prÜJ})ose com'll1e exercÎJce à ses élèves : le premier .pas est fait; on

L'Ecole Primaire s'efforcera de lès satisfaire dans la mesuré du possihle. Il faut que la Revue du personnel ·enseignant devienne toujours p~us vivante qu'elJle serve de ·p lus en plus l'école active, une école active non seulement en théorie, mais en pratique. C'est d'ailleurs le but que nous nous sommes proposé d'atteindre depuis quelques années. La .p récieuse collaboration et la compréhension que nous avons rencontrées awprès de nombreux collègues a rendu notre tâche plus aisée. Nous les en remercions vivement. Cl. Bérard.

*** Afin qu'il Jeur soit possible de donner à t.ous les élèves du même degré le même travail, certains ,m aîtres nous ont demandé de tirer à part ces fiches .s ur siullple papier. Celles-ci seraient imprimées d'un seul côté de façon à pouvoir les coller au besoin sur dru 'c arton ou ,du papier fort; eU.fles seraient vendues au prix de revient aux membres du personnel enseignant qui pourraient acheter de chaque üche le nombre d'exemplaires déskés. La chose est évidemm'e nt possible. Toutefois, en adoptant ce systèm·e on risque de s'écarter de l'esprit qui a présidé à l'introduction des fiches dans les classes, celles-'CÎ devant contribuer, avant tout, à .J'enseignement individualisé. Mais, comme tous les procédés d'enseignement, les fiches n'ont de valeur que par l'intelligence de ceux qui les utilisent: ainsi ·c haque maître . voit mieux que quiconque comment il doit les employer avec sa classe. C'est cette raison qui nous incite à faire droit à la demande que nous venons de signaler. Les maîtres et maîtresses pourront donc procéder comme suit: a) 'c ommander dès maintenant le nombre d'exmnplaires qu'ils désirent de toutes les fiches qui seront publiées duTant l'année,.


-11b) ou bien, dans les 5 jours qui suivent la parution du journal, nous cOlnlnander le nombre d'exemplaires désirés de la fiche qui vient de paraître. Nous procéderons ensuite au tirage à part si les demandes sont suffisantes. Mais il reste bi.e n entendu que l'inlprimerie ne peut -conserver indéfinÎlnent ·la cO'l np?,sition et i~ nous. sera ÏIP-possible de satisfaire les delnandes qlU nous parVlendraIent apres le délai fixé. Prix des fiches: 4 eenthnes l'exemplaire, plus frais de port et de renlbours. Les fiches de lecture étant doubles, 5 centinles l'exenllplaire.

*** A part les fi.ches, nous continuerons aussi à publier des centres d'intérêt à raison de 1 par nunléro. D'autre ,p art, comine il a été annoncé l'année dernière déjà, l' « Ecole pl'imaire » soumettra également, durant le présent exercice, de la Inatière pour les Illaîtres des cours .c omplénlentaires sous ,forme d'examens-types auxquels sont soumIS les recrues.

***

, Nous r~ppe'lons à nos correspondants que les articles doivent nous ' parvenir pour le. iD et .l e 25 de chaque nlOis, au plus tard. Le Plix d'abonnement à l' « Ecole pI'im.aiI'e » reste fixé à Fr. 7.50 com-m e durant l'année écoulée.

ùe dessin Nous nous proposons, dans une su~te d'articles, de réSUlllel' [es .c onlférences que Ml' Haseli, professeur de dessin .à ['Ecol~ norInale a données aux instituteurs durant les cours de perfechonne~ent gui a eu lieu à Sion, du 4 au 9 septemhre dernier. I. But et importance du dessin

L'enseign~nlent du dessin laisse encore bien à désirer dans n,os classes valaisannes. Si cette discipline f,i gure dans le progranlme de toutes nos écoles, it n'en est pas 'llloins vrai ·que bien souvent elle est -c onsidérée 'c omme une parente .pauvre; que l'on délaisse et que l'on renlplace pour un prétexte ;par les autres branches prévues .à l'horaire. . . Pourtant nul ne · saurait pius contester aujourd'hui l'im{~or­ tance du dessin. Son enseignement poursuit ~n triple but:

Vins du Valais ORSAT bonnes bouteilles. .. . . ,

Un but matériel d'abord,' apprendre à représenter les formes observées ou imaginées. . . Un but tonnel (éducatif) ensuite: développer harmonieusement les diverses facultés et activités de l'enfant. Un but utilitaire.' ap;pli-q uer le langage des fornles dans les cÏJxonstances de la vie. But matél'iel .' La lecture et i'écriture sont des nloyens d'expressiÏon qui varient de peUiple à peuple; ill n'en est !pas de même du dessin; ce langage est ,compris par toutes les nations de tous les temps. Si le langage par1é a pour fin l'expression de la vérité, le langage des formes, le dessin a pour fin suprême la beau-

té.

Les objets peuvent être représentés de deux InanIeres différentes : a) te{s qu'ils sont; pour 'la représentation de ce mode on a recours au dess-in technique utilisé surtout dans l'industrie, les arts et métiers; b) tels qu'on les voit,. le -dessin est alors perspectif. C'est ,l e procédé employé notamment dans la peinture de paysages, d'intérieurs, -de natur~s mortes, etc. Les deux modes nous permettent de donner une idée de la forme et ·des proportions de l'objet. Il est d'ailleurs aisé de tranformer un l'elevé géométral en dessin perspectif ou vice-versa. Cela nous montre que le langage de l'ingénieur n'est pas différent dans son essence de celui de l'artiste, du paysan, de l'ouvrier, de fartisan.

But fOl'mel (éducatif). L'enseignement du dessin doit viser en tout Ipremier 'lieu le développe.m ent intégral et harnnonique de nos différentes facultés et activités. En dessinant on exerce l' œil à voir juste,. or, chacun sait de quelle supériorité jouit en toute occasion celui ~ont l'esprit d'observation est puissam!ment dévelo.ppé. Par le dessin on se propose de rendre la main plus souple, plus habile, afin que, mieux disciplinée, -eHe puisse être mise aveC plus d'efficacité au service de l'intelligence.

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Pour dessiner il faut juger! COlThparer les formes, les lignes au point de vue de leur direction, de leur longueur, de leur proportion relative, de leur distance: c'est pourquoi par l'exercice du dessin on développe le jugement, le raisonnement. La présentation aux élèves d'œuvres d'art, de tableaux, de nOlnbreux éléments empruntés à la faune et à la flore, de chefsd'œuvre de toutes les époques concourt puissamment au dévelop-

pement du sens esthétique. . Il en est de même des exercices de dessin d'invention, d'arrangements décoratifs qui doivent être poursuivis durant toute [a scolarité; ils contribuent d'autre part à développ.e r l'imagination créatrice qui est une source de prospérité pour :Jes arts et l'industrie. Ce genre de dessin forme aussi des hOlll'llleS d'initiative et de goût. . Un des buts que poursuit l'enseignem.ent du dessin, c 'est le développement de la mémoire des formes qui aide à fixer nettement et aisément les idées dans :J'esprit. Par les exerdces de tracés géométriques, de dessin technique, l'éducateur tend à accroître ,c hez l'élève l'esprit d'ordre, de pl'écision, d'exactitude. Enfin, cornIlle le beau est indispensable du vrai et du bien, le dess'Î n consacre cette trilogie par les quali~ tés d'ordre, de mesure et d'harmonie qu'il inspire. Il coû<père ainsi à la perfection de l'hoIIllue au point de vue moral. Le but n1.atériel et le but fo:mnel du dessin, tels que nous venons de les esquisser montrent l'importance de /Cette disdpline et la place qu'elŒe doit occulPer dans les pro1grammes du Va[ai,s. Cl. B.

Nous cueillerons la calvi'lle, Le pigeonnet et la reinette, Et aussi Il es pom'm ·es à ,cidre Dont 1a chair est un peu doucette. Voici la saison des pom'm es, Atlons au verger, Simone, AHons au verger. Rémy de Gourmont. Les fraises

Q.uand de juin s'éveille le mois, AllIons voir les fraises des bois Qui rougissent dans la verdure, Plus rouges que vif corail, BaLançant, ,c omme un évantail, Leur feuille à triple découpure. Rouge au dehors, blanche au dedans, Comme 'l es .lèvres sur les dents, La fraise épand sa douce haleine Qui tient de J'amlbre et du rosier: Quand elle Inonte du fraisier, On sent que 'l a fraise est prochaine. Qui veut des fraises du bois joli ? En voici, en voici, mon panier tout l' emplli , Des fraises du bois joli! Pierre Dupont. Il. VOCABULAIRE

LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: VERGERS - FRUITS' - CONFITURES 1. RECITATION

Le verger

Les pommiers sont pleins de guêpes, 'C ar les pOfi1.meS sont très mûres: Il se fait un grand murmure Autour du vieux doux-aux-vêpes. Les pommiers sont pleins de pommes, Alilons au verger, Simone, Allons au verger.

Les mots d'après les idées. - L L'arbre fruitier est cultivé en pépinière, en verger, en fruitier, en dos. Il y' a des arbres de plein vent, des espaliers, des contre-espaliers. 2. Les fleurs sont disposées en corbeilles, p 'l ates-bandes, parterres, Inassifs; on en fait des guirlandes, des bouquets., des' gerbes. Le so.l s'émaille, se parsème de fleurs. 3. Qui s'occupe des .fleurs et des arbres fruitiers? Jardiniers', horticulteurs, fleuristes, pépiniéristes, viticulteurs, vignerons. 4. L'arbre bourgeonne, boutonne, fleurit, défleurit, fructifie. 5. La fleur éclot, s'étale, se dresse, s'épanouit, se colore, se panache, se noue et donne des fruits, ou coule, avorte. 6. Elle comprend: un calice (sépa1les)', une corolle (pétales), un androcée (étamines à ,pollen); un pistil (ovaire et ovules). 7. La fJeur est caduque ou persistante, complète ou incomplète, simple ou composée; en O'rnhelles, en épi, en chatons. 8. :ta fleur fécondée, l'ovaire devient fruit; l'ovule, graine; la fleur se fane, se flétrit, tomJbe.


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9. Le fruit se forme, se gonfle, se noue, se 'c olore, rougit" blondit. 10. Le fruit a une peau, une pelure, une écorce, l!.n zest, des pépins ou un noyau. 1.1 est !.précoce ou" tardi~; sec ou ~harnu, comestible, cru; vert, aCIde, mgre ou mur; saIn, blet, vereux, avarié, piqué; de couleur vermeille, à peau lisse, .glabre, douce, veloutée; à .chair ferme, mol'le, juteuse; au goût doux, amer, parfU(ffi·é, exquis, savoureux, aigre, acide, sucré, rafraÎ'c hissant. 11. On récolte .}es fruits, on cueitHe, on gaule, on vendange,. on effruite, on égrappe, on égrène, on trie. Ils se conservent ou blettisselIlt, tournent, pourrissent. 12. On épluche, on pèle les fruits; on écale les noix, on presse lIes olives, on écrase [es grosseines, on énoyaute les ,c erises et les pêches, on sèche au soleil, on dessèche au four (fruits tapés); on en confit, on en fait des confitures. 13. On fait bouilllir, on écume le sirop, il épaissit, il file, il réduit; on le passe sur un tamis. On fait rissoler les fruits confits, on les glace, on les praHne, on les perle, on les parfume. 14. Elle s'appelle marmelade, compote, gelée, pâte. 15. La confiture est brillante, transparente, claire, bien prise. 16. Quand elle n'est pas bien cuite, elle se recouvre de Inoisissure verte, blanchâtre. 17. On distilile aussi les fruits. III. ORTHOGRAPHE

Préparation: 1. Lecture du texte par le maître. 2. Idée générale du morceau: situer l'action s'il y a lieu. 3. Explications: a) des mots; b) des idées; c) des règles de grammaire qui se rencontrent dans ·Je texte. Les trois miracles

Un matin d'avril, Je.annot a vu, dans le jardin, les larges taches roses que font les pêchers en fleurs. Puis fleurirent les cerisiers et les pommiers. Ce fut [a première surprise du printenlps; ce fut le miracle des fleurs. Bientôt les arbres se couvrirent de feuilles, et ce fut la deuxième surprise du printmnps; ce fut le miracle des feuilles. Mais ce que Jeannot attendait avec le plus d'impatience, c'était le miracle des fruits. Et le miracle s'est produit. K. Seguin. Sur les cerisiers

Parmi les p'lus belles h_eures de m.a jeunesse, il y a celles occupées à croquer des cerises à l'ar,b re. Y a-t-il une situation plus

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envia~le que ?'être assis sur une branche solide, en plein cerisier, parmI les lOrIots et les 'i nerIes, et de croquer des cerises, des cerises grosses, fraîches, rouges ou noiTes ! en veux-tu ? En voilà ! Tous les rameaux les offrent. C'est à qui se f.era le plus eng'ageant. Tout en becquetant ces bel'les ·c erises; on par[e à l'arbre et on lui dit de petites gentiNesses. Ne , les mérite-t-il pas? Il nous porte 'c omme sur ses bras et en InêIne temps nous OIf.fre à déJeuner. Ch. . {Wagner . . Les arbres fruitiers

Ils sont Teconnaissants à leur manière, les arbres' ils ressemblent aux enfants qui ne demandent pas mieux que d~ bien faire pourvu qu'on les soigne et qu'on les éduque, qu'on les défende d~ mal et qu'on iles mette dans la bonne voie. Aussi nous finissons par les aimer. Il y en avait un, entre autres, un prunier. On m'avait touj~urs. dit: «,Il e~t à toi, celui-[à, ~'est le tien.» Mon grand-père 1 avaIt pl'a nte le Jour de mon bapteme et nous avions grandi ensemble. « Sois sa'ge, m,e disait-on, mange ta soupe; fais COInme .ton prunier: vois comnle il pousse! » Nous étions deux frères jumeaux : on se connaissait à fond, j'avais charge de lui. Et il me donnait des fruits! Un véritable miel et de pleine.s voiturées chaque été. Edmond H araUCOUl't. Les

c~nfitures

C'est une bonne chose, savez-vous, que des confitures transparentes et limpides 'Contenues dans un pot de cristaL. La manlan,' de ses doitgs roses, taille une tartine mince et fine, sur laquelle on étale en couche .J.nÎnce -la transparen'te gelée: Bébé, qui piétine d'aise, étend les mains; ses petites lèvres gourmandes frémissent, son œil implore, 'tout son corps s'agite,. l'eau lui en vient à la bouche et les larmes aux yeùx. <

Gustave Droz. Arbres fruitiers

Les jeunes pêchers s'enorgueillissent de grosse.s pêches roses patinées d'or, trop 10uI~des pour leurs rameaux. ' On di.rait que ces arbres frêles sont couverts de lanternes vénitiennes et illuminent en plein jour. Le vieux . poirier Saint-Jacques, qui ne « d?nne» que tous les deux ans, est, cette année, prodi gue. de frUIts. Au-dessous de ses branches, l'herbe est parsemée de poires grises qui ne paient !p oint de min€, mais qui, sucrées et parfumées, fondent. Elles attirent guêpes et frelons. Tous ces 'petits corps, dorés sous des ailes transparentes, s'agrippent aux fruits tombés, y creusent dés cavernes ruisselantes -de suc 'où dIes s'en'" foncent avec délices. Magd. Abl'i!.


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Première Année No 3. Exercices d'application

1) Raisonner les accords s'il y a lieu. 2) Indiquer la f.)nction de certains mots. 3) Attirer l'attention sur l'orthgraphe d~usage, sur [es homonymes. 4) Analyse ~Ü'gique et gramm·ati'cale. 5) P,e rmutations diverses. 6) Dérivés et composés. 7) Fanlilles de mots. 8) Conjugaison. 9) Imitation de phrases. 10) Rédaction en rapport avec la dictée. IV. COMJPOSITION FRANÇAISE

La phrase -

Le paragraphe -

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS 5 0

LISTE DES

II. Maman fait des confitures. Indications. - 1. La cuisine: réchaud, bassine, sucÏ'e. 2. Les fruits amoncelés: groseilles, framboises. - 3. La Inénagère (tablier blanc, manches courtes) qui s'affaire: préparation, cuisson. - 4. La mise en ·p ots. - 5. Sa satisfaction, sa fierté. III. La cueillette des pommes. IV. Une belle pomnle (provenance, variété, aspect extérieur, intérieur, saveur, etc.)

Centre d'intérêt: ÉCOLE, JEUX, SPORTS (pour la première année) 1. Je vais à l'école. - Que'! est mon âge? - Depuis quand vais-je à l'k;co~e ? - Pourquoi v.ais-je à l'école? _ J'ai six ans. Je vais là l'école depui,s quelques jours. En classe, j'apprends à lire, à écrire et à 'Compter. __ Sur 'ces troi,s simples questions le maître en greffe d'autres au:xoquelles l'élève répond !par phrases comp'!ètes en mettant la question dans la réponse. Les questions annexes sont suggérées par Œes réponses obtenues, par le besoin de rectifier ou de COlnpiléter l'idée ou la forme. Chaque réponse peut se reproduire à . plusieurs reprises. Un résumé oral (écrit dès que ce sera possilble) donerait à peu ,p rès le texte, très variable, qui suit chaque questionnaire.

ISITIONS RÉCENTES

paraissant 4 fois par an

La rédaction

1) Faire des phrases en se servant des mots du vocabulaire. 2) Conjuguer les verbes du vocabulaire. 3) Etude du paragraphe. 4. Rédactions : I. Un arbre fruitier aux diverses saisons. Remarque. - n faudra nécessairement donner plus d'importance à l'arbre en fleurs et à l'arbre chargé de fruits.

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ZUWRGHS\1ERZEICHflIS: Erscheint uiermaI iahrlich. Fr. 1.- à verser pal' chèque postal II c 56, Sion (L':ffiCOLE PRIJMAIRE). (Priè:te d'indIquer au ver,s o: List'e. des aüquisitions). On peut également s'inscrire à la Bilb liothèque Can · tonale. Abonnemen~:

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Il. RELIGION -. PHILOSOPHIE -

PEDAGOGIE

CLA!~AREDE, Ed[ou~Nl ] .

Psycho.},ogie de l' enf.a n t et .p édag ogie expérUl1:enta,l,o. Proiblemes et ImétJhode's. DENe.lopp em en\t nTelJ.1:t,aa F a :i,~ue Ïll.teUelctueHe. 2è'l11 la, éd. Genève, KüncLÏg , 1909, 8°; VIII + 28", ,p., fItg'. . \ ' TA 0011

DEVA UD, E[ugène]. Dieu à l 'é-col,e. F r iboiur:g, lIbT. ·d e ,1'Unive.rs-iM (1941), go; 38:p. PA ' 1676 L'enseignement de l'hIstoire n atureUe à J 'écoIe IPrh11iaire. L 'étude des êtT,es. Lausanne, Flayot, Paris, A. PiICal"ld, H10,g, 8°; VIII + 219 p. TA 1514 Pédagogie d,u Coure: slulP·érierur. Ess·ai sur l,a f'Û Dmatio·p paysanl1 l" ·des é.lè\"'e,s de nos é.c'Ûll,es 'prima ires fribourgeoises. Fri'b ourg libr . ,die l'Université, 1935, 8°; 78 p. 1676

PA


-19DE'vVŒY, John. L'éco,}e et l'enIfant. Trad. par L[ ]-S[ ] Plcloux. NeUlchâtel, Dela,c:h aux et Niestlé, ~HnB), 8°; XXXII + 36 p . (Col1ecti'on d',a"r-tualités .pèci1ag'ogiques, ,p ubl. sous l,e's ,a us'p ice,s d·e l'Institut J .-J. Rouss'e,au.) TA 1513 FERRIERE, Ai('1[01,p he]. Trans:f.ormo,n s J'éc'Üille. Alppel alUx :parents et aux autorités. BMe, éd. du Burea,u inter.n. des éco,bes nouvelle,s, 1'\)20, 8; 14J8 ,p. TA 1512 FOEH:STER, F[riedrkh]~~T. [ilhelm]. L'écol'€' et le ,car,adère. Tracl. pal' Pierre IBovet. ~ènm éd . ,st . ~Blaise, Foy,er so]lilcùa,rÎlste, 19fW, 8°; 284 p. ('Collection d 'alCtuallüés IPMla,gogiques.) TA 17 LAVliSSE, Ernest. A prolp os 'cle nos é,co,les. Paris, A. Colin, 1.s95, 8°; VII + , 250 rp. TA 1869 MARITAIN, J,a.c';ques . Dist:Lguer pour unir ou liels degr,és du s·avoir. 3ème* é.C~ . Paris, De,slClée de Brom,ver, (19'3l2) , 8°; XXII + 9'19 p. ,(iBtblliolthèlq;ue :fr,anç.aise ,cùe 'plhLlosQ,phie, 3'ème ,s,érie.) TA .16'98 Théo'l1as ou l'es entretiens ,d'u,n s'age et ·de deux :phi,Loso.phes S;Ul' divE'rses .m atièT,es inégale'l11Je,n t ac.tueUes. 2me* éd. Pari,s, NouveLle Ubr. nationale, 1'9'25, 8°; 22'Û 'P. (Bi,bliothèCfue fran.çaise de Iphilo.solPhie. TA 1599 MASURE, EUJgène. L'humani&lTIe 'chl'.étien. 3ème éd. Paris, G. Beauchesne, 1937, .go; 3'27 Ip. TA 1597 ]. Dicti·o.l1nair,e ·de droit canonique r.ol1tenam't tous les NAZ, R[ termes du droit cano>l'uqu·e avec un sommaire de l'histoire et des institutions ... Publ. sous rua du'r e'ct. de R'N' lave'o l,e ~O'l1r.ours de nomln'. Icoil)]aJb. T. 1. et suiv. P ,aTis, ·Letouz.'ey, 1965 elt suiv. 4°. N 187a. REIN, W[ ]. padago:gü\. i'm Grundriss. 4. AUifl. Le.ilPzi.g, G. J. Gos,chen, 1905, 8°; 136 p. (Samrrnlung GoschE'n. 12.) TA 2Z56 III. DROIT -

SCIENCES

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LITTERATURES

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oECHE,'LI, .W(Uhelm).

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TA 19.08

La Mai oS 00 n bourgeoise en .8llli6,s e. PuhI. ,p ar la So,cièté sui,s<s'e des ingénieurs et ,al"chit8lctes. - Das BÜI~erhaus in der S,chw'e.iz ... La tCll1S1a bOI1gthese neUa Svizze,I' a... T. I-XXVIII. Lieux dive-rs li91D .. 1.936, 4°; '28 v'ÛL, iIll. N 197 (MULLE.R~BLATTEL!\:U, J[,oselp:h]. H:Lstoire de l,a musique alleuuandE'. Trad. de 11'1l1U. 'P,ail' J(,&an) Gaud·elf.ro'y-DemonibYTIIels. Paris Payot .11~)43, ,g.o; 324 Ip. (Bihliothèque 1J.TIuskalte,) 1596 RAlMlUZ, C[harJes]-F[errdinanct]. .René Aub<err jonois. (Lausanne) ·M'e'I'lm ,od (1943), 4°; 163 p., ph . ' TB 14,1 REINACH, Sail!OUUŒ.'1. Allgeme'Îne KUrl1stge,& chichte. Lei'pzig, v'Ü-n Veit, 109111, .go; 3119 !p., i1J1. TA 63 WIILrDE'R, Victor. Beerth-oven, sa vie et son œuvre, od'aiprès l'es d,o,cuments a~th&ntiques et Iles tr8Jvaux l,es (plus récents. Paris, G. ChanpentIE'r, 18-813, 8°; 504 'P'., Ip'Ûrtr. TA ,1906 WYZE1W'A, TeodDl' d.e. Bee·tJhorven et Wlagner. Essais d 'histoll'e et Q:e 'cri~ique musÎIC'll1l:e. Nouv. éd. antièrement refoncllue, ave.c des portr,arts e't d'autres i,l1ustrations inédites. Paris Perrin 19ft>1 8°' XV +, 3'79 .p, ' , T~' 1909 ZUEROHER, Ri.char-d. Ita,lienis'che Wanc1nvaler,ei. Mei-sterwe.rl<.e des Freskos \'Û'l11Mittel,alte.1' bis Tiepolo. Ein,führung l1nd Bi1der.Hiu~erungen VDn R'Z'. Zürkh, At1arrüs Verlag, (1944), 4°) 230 p., LB. TB 18'0

TA

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2. iVfes occupations à l'école. - Travaille-t-on à l'école? Quels sont ~es outils -de l'écolier? Se repose-t-on durant la clas-se? Quand galide-t-on le silenee et pourquoi? _ Comme un bon ouvrier, l'écolier tra'v aille à l'ècole. Il lit, il écrit, il -c ompte, ill chante, il prie. Il joue aussi, mais seulement en récréation. Il a des outils: l'ardoise, la touche, Qe livre. SOI1. 'tliavaiŒ se fait en silence. Ce texte, en 1re année, n'est évidemment qu'un guide pour , le maître. S'il ·avait deux d~visions, la causerie donnée à toute la classe pourrait se résumer par écrit à l'usag·e de la 2e année et fournir matière aux ,m ulHples -exerci'c es indiqués ,p lus haut. 3. Situation de l'école. - Pourquoi l'école s'élève-t-elle au centre du vil'lage ? - ConVÎlent-il qu'elle so.it proche de l'église? _ Pour quoi lBS classes sont-elles' séparées ? - Pourquoi il' école· possède-t-elle de larges fenêtres? - A quoi sert lia cour qui précède l'écoJ·e ? _ L'école s'élève au centre du quartier ou du village. Elle est proche de l'église. Les diIfférentes -ct·asse.s y O'ccupent de gran·des salles séparées. Les fenêtres, nombreuses et larges, fournissent en abondance air et lUllIlière. Une cour Œ ,a précède qui sert aux. jeux des écoiliers .. 4. La rue de l'école. - P'Ou~quoi fécole est-elle le plus souvent à rue ? - Ne vaudrait-il pas mieux qu'eNe fût à l'écart? Pourquoi les rues avoisinantes sont-elles silencieuses pendant les vacances? - Durant les classes, la rue ne s'emplit-eUe pas de tris et d'animation à ,c ertaines heures? Lesquelles? Quand les rangs des écoliers défilent-ils? - Pourquoi l·a récréation se faiteUe dans la 'c our et non sur J.a T'ue ? - QueNe doit être la conduite de l'écolier qui sort de l'école? Comment montre-t-on sa politesse en rue ? _ Notre école est à rue, tmais un corridor très ,l arge étouffe· les bruits -du dehors. Aussi le bâtiment \paraît silencieux. Aux heures de récréation seulem·e nt, on entend nos cris joyeux. Au TI10ment de la sort~e et de la rentrée, 'la route est pleine de mouvement: pourtant, sur le chemin, nous ne sommes ni grossiers, ni tuTlbulents. Aux jours de vacanoes, la rue eUe-même devient si·l encÏeuse. 5. l\1on chemin vers l'école. - lUne intéressante leçon de géographie J-Oca:}e trouverait place id. Tel élève vient de tel hameau ou de teIlle rue, on pourrait les situer sommairement par rapport à l'école. Chaque enfant trouverait un intérêt peTsonnel à de te~s relevés et la causerie en serait plus animée et plus vivanted'autant. 6. Sur le chemin de l'école. - A quelle heure partez-vous

A quoi travaille-t-on? -


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,p our l'école? - Etes-vous seul ou ave,z -vous des ,c ompagnons? - S'amuse-t-on en route? - A quels jeux? - Que faut-if éviter sur le 'Chmnin ? - TraÎne-t-on parfois en route? - Qui rencontre-t-on? - Qui salue-t-on? - Passe-t-on devant l'église? _ Y entre-t-on ? - Combien de temps mettez-vous !pour arriver à l'école ? . , - Je ne pars pas trop tôt pour l'école et je ,ne traîne pas ~n chemin. Souvent, tous ~es enfants du haIueau partent en groupe. Nous courons !parfois en jouant, mais nous ne nous arrêt~ns jamais. -Nous évitons avec soin les autos et les camions. Et par PQ _ litesse nous 's aluons les vierHJlards et les étrang,e rs.

7. En allant à l'école. - 'L e Inaître variera sa Ic auserie en inventant une histoire qu'i:l raconter a d'abord et que les eilifants reproduiront, Ce rédt peDInettrait de dégagel~, grâ'c e à une adroite catéchisation, certains détails .suggestifs et !pratiques: politesse, bonté, prudence, travail... - Le Inaître avait conté, en 'Classe, l'histoire de Jésus . qui guérissait les aveugl~s. Et la bonté du Sauveur avait ému Il e petit Loui,s: Justement, sur sonohemin à lui, il rencontra un aveugle mendIant. Comment le soulager? Louis n'avait ni argent, ni fdandises ... NIais sO'udain il trouva le nloyen de Inontrer son hon cœur. il courut vers l'aveug1e et s'agenouillant à ses pieds il tui renoua le lacet de ses souliers. « Ainsi, pensait-il, je l'em.p êcherai de tomber .». L'aveugle le relnercia. Et c'est ainsi que sans argent, le peit Louis fit, au pauvre mendiant, la charité. - Les aveugles ,s ont-ils malheureux? - Jésus Iles 'aidait-il ? - Comnlent ~e petit Jean Ipouvait-il imiter Jésus? - Que fit-il pour l'aveug'le ? - Est-ce bien?

8. La COUl' de l'école. - Est-el'le vaste? - Y a-t-il des arbres? - Poul'quoi? - Y a-t-il un préau 'Couvert? - Pourquoi ? - Quand les écoliers y défilent-ils en rang ? --:- Quand y font-ils des exerdces gymnastiques? - Lesquels? - Quand y jouent-ils? - Avec qui? - A queil.s Jeux? - Sous quelle surveillance ? - Y a-t-il un règlement pour la cour? - Que devient la cour durant les vacances ? - Une vaste ,c our précède l'école. C'est 'notre chan1.p de jeu à l'heure des récréations. Tout un côté en est occupé par un préau couvert. Là, nous nous réfugions quand le temps est nlauvais. Durant les vacances, la 'Cour est déserte et tes moineaux s'y ébattent à l'aise. 9. Les jeux. à l'école. :......- A 'q uelle heure entre-t-on en classe? Pourquoi ,commence-t-on la d ,a sse par 'la prière? - A quelle heure quitte-t-on la classe? - Reste-t-on tout le telnps à son bureau sans sortir ? - Quand sort-on ? - Pour combien de temps '1 - Où fait-on la récréation? .- Qui en donne le signal? - Tous

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les élèves jouent-,i ls au même jeu? - Quels sont les principaux jeux auxquels les élèves s'appliquent durant la récréation? - Y a-t-il des élèves qui ne jouent pas? - A qui ressemblent-ils? .Quand on rentre, sont-ils bien dispos ,p our une nouvelle !l eçon ? - Avant la classe et durant tes courtes récréations, nous jouons dans lIa ,c our. Les uns s'amusent à la balle ou aux billes, d'autres font une 'p artie de barres ou de cache-cache. En hiver, la glissoire occupe tout le monde. Les jeux nous délassent et nous rendent dispos au travail. L'enfant qui ne joue pas est souvent un mauvais élève.

10. La cloche de l'école. - A quoi sert la cloche de l'école? - Quel son a-t-elle? - Connaissez-vous d'autres cloches et à quoi servent-eUes? - Quand sonne la clo'c he de lJ.'école ? - Pourquoi lui obéit-on? - Com'm ent? - L'éco'lier paresseux l'aimet-il? - Pourquoi? - Qui :J'aim·e? - Quand la cloche a-t-elle vacances? La cloche annonce l'entrée en classe. Son timbre argentin suspend immédiatement tous les jeux. Durant les vacances; elle reste inactive. 11. La classe. - Votre ,o lasse est une grande salle. Qu'est-ce qui distingue 'l es murs? - Et les fenêtres? - Mais cette salle a des llleubles qu'on ne rencontre nulle part ailleurs. Lesquel.s ? - Les 'murs n'ont-ils pas aussi leur décoration bien spéciàie ? - Dans la salle aux grands murs blancs, se décoUipent de larges fenêtres. Des meubles, ignorés partout ailleurs, la remp'lissent: des pupitres d'élèves, le bureau du maître, l'estrade, et surtout un grand tableau noir. Un beau crucifix occupe la place d'honneur. Quelques tableaux reli'gieux, des cartes, de belles gravures, quelques fleurs, achèvent la décoration. 12. En classe. - Où êtes-vous maintenant? - Pourquoi y venez-vous? - Y êtes-vous seul? - Comment appelez-vous les. enfants qui étudient avec vous? - Qui vous enseügne ? - Y at-i~ plusieurs d ,a sses dans votre école? Quelle est la vôtre? - Je suis en classe. J'y viens pour apprendre à lire et à écrire: ainsi je ne resterai pas ignorant. Vingt autres enfants étu-· dient avec moi: ce sont nles condiSlc1ples et nous formons une classe. L'éco'l e cOmlpte piusieurs classes et chacune est dirigée par un maître. 13. Le tableau noir. - A quoi sert le tableau noir? - Avec quoi écrit-on au tableau noÎT? - Qui Y écrit? - Qu'y écrit le maître? - Qu'y -écrivent tes élèves? - Quand est-on fier de, passer au tableau noir? - Quand ne l'aime-t-on pas? _. Le tableau noir est fixé au mur; on y écrit avec de la ' craie blanohe. Le nlaître y trace les modèles d'écriture et y explique les prob'l èmes ou les leçons. L'élèv,e y fait des dictées, les.


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-dessins, l'écriture, le calcul. Quand on sait sa leçon, on est fier de passer au tableau. Quand on ne l'a pas étudiée, on y pleure quelquefois. 14. Les fleul's en classe. - Y a-t-il des fleurs en classe? Quelles fleurs? - Coupées ou vivantes? ---,- Où sont-elles placées ? Pourquoi les y Illet-on ? - Des fleurs égaient notre classe. Un beau bouquet de roses orne le bureau du Inaître. Des géraniums d'un rouge vif s'épanouissent aux fenêtres et une touffe de résédas parfulne toute la place. Les fleurs donnent à la classe un aspect riant et nous la font aimer. 15. Les congés. - La dasse est-elle ouverte tous les jours? - Pourquoi y a-t-il des congés? - Quels jours y a-t-ii congé pendant aa semaine? - Y a-t-il des congés prolongés? - A quoi occupez-vous les jours de congé ?_ - Le dÎllnanche et le jeudi après--m idi les classes chôment. Elèves et maîtres reposent. A Noël et à Pâques, le congé se prolonge huit à .quinze jours; en juillet, les vacances durent cinq ou six semaines. Durant les vacances, le jeu occupe presque toutes nos journées. Même alors, nous ne restons pas sans étudier un peu. 16. Le nlaîtl'e. - Vos parents peuvent-ils s'oocuper de votre instruction ? - Pourquoi? - Qui est-ce 'q ui les remplace? Qu'est-ce que le Inaître enseigne? - Quand reprend-il? - Quand punit-il? - Quand Técompe~se-t-i1 ? - Enseigne-t-il autre cho-se que la lecture et l'écriture? - Pourquoi doit-on lui obéir? Et le respecter ? - A cause de leurs occupations, les parents ne peuvent instruire leurs enfants. Le maître <les remplace. Il enseigne, réprimande, punit et récompense les enfants qu'on lui confie. Il les forme à la politesse, aux bonnes manières et aux pratiques religieuses. L'élève -doit à son maître obéissance et respect. 17, L'élève. - Pourquoi l'élève vient-il en classe? - Qu'y fait-il? - Pourquoi travaille-t-il ? - Comment travaiUe-t-il ? Le meilleur élève, est-'ce celui qui est premier? - Qui alors? A l'école, il fait donc autre chose que s'instruire? -:- De quels défauts l'.élève doit-il se èorriger? - Quelles vertus doit-H acquérir? - A l'école, l'enfant travaille de son mieux pour s'instruire et se former. Le meiUeur élève n'est pas toujours le premier; c'est le ,p lus appliqué, le plus attentif, 'le plus obéissant, le plus vertueux. Car en classe l'élève doit aussi acquérir les vertus et -détruire ses défauts. 19. Gymnastique. - Où se donne la leçon de gymnastique? - Pourquoi ? - Comllnent est-on rangé 'pour cette leçon ? - Y

marche-t-on? -- Qu'est-ce que marcher au pas? - Y fait-on d'autres mouvelnents ? - Lesquels? - Les fait-on tous ensemble ? - En Ines ure ? - Pourquoi fait-on la gylnnastique ? - La leçon de gymnastique se donne à la cour ou au préau. En Inesure, au cOfllmandement, tous marchent au pas, courent, -é tendent les bras, s'arrêtent. Ces exercices développent les melnbres et apprennent l'obéissance. 19. Concours de gymnastique. - Connaissez-vous une société de gYlnnastique? - L'avez-vous déjà vue manœuvrer? - A quelle oocasion ? - Comment les gynlnastes étaient-ils habillés? - Qui les ·com'm andait ? - Vous rappelez-vous leurs exercices ? - Travaillaient-ils avec des engins? - Les admiriez-vous? Les applaudissait-on ? - J'ai assisté à une .s-éance de gymnastique. Les gymnastes, en unifOlme léger, firent enselnhle des exel'icices v,a riés. Un jeune ,c hef les cOlnmanda.it et une fanfare accompagnait 'les mouvements. Ils travaillaient aussi aux engins.

Fiche No ...

SERIE ... -Semer -

Planter -

Ensemencer

Ne confonds pas }.es verbes semer, planter, ensemencer. Rappelle-toi que l'on sèIne du 'b lé pal' exemple; que l'on ensemence un 'c ha,m p; que l'on plante un ,a rbre, des pommes de terre. En génél'al semer c'est l'épandre des grains; planter c'est mettre dans la terre. Réponds donc à ces questions,' Est-ce qqe l'on plante du froment? Est-ce qlle l'on sème des haricots? Est-ce que l'on sème des pommes de terre ? Remplace les points pal' l'un des trois verbes: semer, planter, ensenlencer. Nous .avons ... notre cha'm p. Les arbres que nous avons ... ont péri. J'ai ... du .froment dans 'c e champ et tu y ,a s ... des choux. Pourquoi n'as-tu ip,a s ... ,ces boutures? J'ai préféré. .. . les graines; elles germeront et me donneront 'de nombreuses petites fleurs que je ... 'ensuite dans ces vases. Ne marche pas dans ces plates-lbandes; ne vois-tu pas qu'on les a .,. hier. L'avo~ne que j'ai . " n'est pas de première qualité. Les oignon~ de !uhpe que le jardinier a ... proviennent de HoHande. Les pOIS precoces que ma mère ,a ... !Ont déjà fleuri. Conjugue à toutes les personnes du présent : Je sème du blé, j'enselnence mon champ; je plante des pommes de terre que j'arracherai en automne.


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SERIE ... Venir -

Devenir -

Fiche No ... Aller

Venir indique géné:r:alement l"action de se tranporter vers celui qui parle. Aller indique aussi l'action de se transporter, mais en sens contraire. Ex-e mple : Viens vers moi; j'irai vers toi. Devenir indique l'état; on peut le remplacer par Il e verbe être. Exemp[e : n devient -m alade; iIl est malade. Remplace donc les points de l;exercice suivant pal' un des 3 verbes venir, devenir, 'a l'l,el' que tu mettra~ :au présent, au futurou au passé composé suivant le cas. Il ... vers llIloi et je ... vers lui. Si je ... ,malade j" ... me f.aire -s oigner par le docteur. Tu ... ohez ton ;ami Louis qui .. ~ menuisier. Oh cOffillIle tu ... grand! ... -tuaussi raisonnable? Tu es ... me rendre visite mais je n' ... pas ,c hez toi, oar je suis ... maJ,ade. Je suis ... au milieu de vous' et vous ne m'avez pas. connu. Vous ... insupportables ... chez vos parents. Il est ... mon beau-frèr,e, puisqu'il a épousé ma sœur. H est ... sourd 'a près l'accident qui lui est arrivé. Mon ·a mi est ... un peintre habHe. SERIE ... Il peut -

tu peux -

Fiche No ... un peu -

peu

Verbe pouvoir: je peux, tu peux, il peut. Adverbes: peu et un peu désignent une petite quantité. Regarde bien la manière dont ces mots sont écrits~ puiS' remplace les points de l'exercice suivant par une des formes écrites ci-dessus. Fais ce ,q ue tu ... ; ... importe ce que l'on dira. Est-ce que tu ... f'a ire ,le travail que je t'ai donné? - Non je ne ~e ... pas r - Alors tu as . . . de chance de réussir ton eXlamen. Avec un .. ~ de ,bonne volonté 'on ... faire bien des choses. Je suis si fatigué que je n'en ... plus .... -on vous offrir du sucre? - Donnez-m'en seulem'e nt un ... . .. de personnes savent réellement ce qu'elles veulent. Il se ... que je 1.1evienne demain au lieu d'aujourd'hui; 'c ela ,a d'Iail~,eurs ... d'importance. Est-ce. que tu ... me donner un ... de viande? - Je ne ... plus en acheter, ,la boucherie est fermée pour l!n ... de temps encore. . . . à . . . la neige tomba et elle recouvrit toute lia campagne. !

Compose 5 phrases semblables.

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SERIE ...

Fiche No ...

Emploi du mo't pro'p re

Remplace le mo.t faire par un autre plus précis que tu trouveras dans la liste ci-après. Le cheval s'est arrêté, aussitôt après le t'ouet s' est fait entendre. Lorsque le soleil s'est levé, les oiseaüx s'e sont fait entendre. J'ai fait un serm,e nt en justice. . L'al1ianoe de Zurich avec l'Autri·che a fait naître la discorde entre Il es Confédérés. Vous avez fait connaître 'c ette nouvelle par la voie des journaux. Pierre Dumont a fait parvenir à ses enfants un nom sans tache. Ces nouvelles ont fait peT'dre la confiance du public. Va faire boire les vaches:. ' Le chef a levé son sabre; aussitôt le tambour et le canon se sont fait entendre. Ce ,c alomniateur a fa~t du tort à la réputation de son voisin. Ce paresseux a fait semblant d'être malade afin de pouvoir manquer l'école. Lorsque l'ennemi est venu, !la fusillade s'est fait entendre dans la nuit. Il a montré tout son talent. A/ots à choisir: déployer, l'allumer, prêter, publier, transmettre, ébranler la confiance, abreuver, battre et tonner, gazouiller, claquer, nuire, simuler la maladie. SERIE ... Courir et ses dérivés

Fiche No ...

Attention! Le verbe courir et ses dél'Îvés ont 2 r au futur et au conditionnel, mais non pas à l'imparfait. Ces ',deux telnps sont formés de l'infinitif auquel on enlève IR et ,l 'on ajoute RAI. Courir: Courirai = . courrai. Les verbes ,de la même famille suivent la lllême règle. Orthographie donc juste le verbe courir ou ses dérivés. Emploie le futur, le conditionnel ou l'imparfait. Hier je courir dans la ,c,a mpa.gne quand j'aperçus un renard qui emportait une poule. Demain tu viendr.a s me faire une visi~c et j'accourÎl' à ta 'l'encontre. Si tu courir moins, tu ne tomberaIs pas à ,chaque instant. Si mon frère n'était ip'a s 'm alade hl concourir dans cette 'compétition. Conjugue à toutes les ,personnes les trois phrases suivantes: Quand j'étais jeune .le courir apr~s ,les insectes, les ,papillons, les oiseaux. Si j'étais plus jeune je courir après les insectes, .les papillons, les oiseaux. pemain .le concourir pour obtenir le preInier prix.


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-24SERIE...

Fiche No ...

Emploi du mot propre

Remplace le vez'be mettre pal' un autre plus préds que tu choisiras dans la liste ci-après. Dis-moi, à quels temps sont tous ces verbes. Dans la même phrase le passé simple correspond à quel autre ten1ps ? . . Quand le cortège eut passé, je mis 1e drapeau autour de la hampe. . Quand tu eus achevé ta sieste, tu' mis ces pieux dans -le terraIn. Quand le peintre eut mis les -couleurs sur Ile tableau, il l'exposa. Quand les Bernois eurent lancé leurs chars, le désordre se mit dans les rangs ennemis. Tout le monde respira quand ce voleur fut mis en prison. 1Il nous miÏt sur la liste quand nous eûmes adhéré à la société. Quand il eut dîné, il mit sa ·s erviette dans son lien. Il vint jouer avec nous quand il eut mis ses effets en place. Quand tu eus mis ton chapeau des dimanches, tu t'en allas . Il entra quand il eut mis son par:des·s us au vestiaire. Quand le notaire eut stiputé l'acte, nous y mîmes notre signature. Quand ·m on père eut mis 'l'uniforme, il partit au service. Quand i1 eut mis le tonneau à la cave, il Temonta. . Cet officier monta à 'c heval ·q uand il eut mis ses bottes. Mots , à choisir: endosser, se jeter, appréhender, placer, ins. cnre, ranger, deposer, apposer, coiffer, chausser, appliquer, descendre, enrouler, enfoncer. SERIE... Le travail -

Fiche No ...

Je travaille, etc.

Compare les noms: Le travail, le sommeil, le vol, le labour et les . verbes: Je travaille; je sommeille, je' vole, je laboure. Puis lais l'exercice suivant: . Mon père trav . . . depuis son réveil .' .. jusqu'à ce que tout le monde somm . . . dans la maison. Réserve bon accuei ... aux ma'lheureux qui font appe . . . à ta charité et l'écueil . . . les che'z toi si tu le !peux. Ne me dérange pas pefilda~t mon sO'm ... ; si tuas besoin de moi attends patiemment que je me rév ... Regarde le vol ... des étourneaux; -ces oiseaux fil ... en direction du sud; n'est-ce -pas le gel ... de ces derniers jours ,q ui leur a fait quitter notre pays. Mon frère labour ... les champs; hl m'!appel ... Le labour ... est un trav ... pénible; on ne doit pas l'effectuer quand j1 gel ... à ,p i'e rre fendre. Maman assiste au rév ... de ibébé. Je m'év ... quand six heures sonnent 'au rév ... matin. Louis me ·c onseil ... d'écouter les 'c ons ... de mon maître. Compose 5 phrases semblables.

SERIE ...

Fiche No ...

Emploi du mot propre

Remplace le mot chose pal' un terme plus précis que tu trouveras à la fin de cet exercice. . . L'automobile est une ·c hosequi peTmet de faire des voyages rapIdes. Le fusil est une chos e ,qui 's ert au chasseur aussi bien qu'au soldat. Le rabot est une chose dont le Inenuisier ne saurait se p~sser. Une casserole est une chose indispensable à la 'ménaO'ère. La charrue est une chose indispensab'l e au laiboureur.t"J La ,guerre, la famine et la peste sont des choses terribles. J'ai 'l a douleur de vous apprendfie une chose bien ;triste. . La construction du tunnell du Gothard fut une chose remar'quable pour l'époque. Dans aucun théâtre je n'ai vu une ,c hose aussi touchante. Ne vous elnparez jamais des choses d'autrui. Le lion de Lucerne est une chose ,q ui mérite d'être vue. La basilique de St-Pierre est une 'c hose remarquable. Vous avez entrepris une chose difficile à traiter. Je soumettrai la chose là mes amis et nous verrons ce qu'il faudra faire. Racontez c.es choses CŒnlne elles se sont passées. Nlots à choisiI': IHoyen de locomotion J arme , les faits , la • questzon, outil, fléau, ustensile, instrun1ent aratoire affaire édifice, monument, spectacle, biens, nouvelle, œuvre. ' , SERIE ... Qu'il a -

Fiche No ...

Qui l'a

Réfléchis bien avant d'écrire et tu ne confondras pas ces deux lormes bien différentes. Le m'aÎtre a puni un élève; ·est-1c e toi ... a mis en !pénitence? Ce livre n'·e st pas à sa place; est-ce Louis ... a :si mail rangé? Voilà un .beau iCo.m plet; n'est-il!p'as vI'ai que le tailleur ... ' a: Ic onfectionné est habile? Voici un maçon :a droit; le mur ... a élevé est solide. Le temps ... a fait hier était mauvais. Regarde ce tableau; ,c'est mon frère ... a peint. Ce peintre a :ahso~ument voulu avoir le portrait d'un membre de notre famine' c'est mon frère ... la peint. Le maître 'o hefichait queLqu'un; finalement c'est ma sœur ... :a h·ouvée. Avez-vous retrouvé votre 'c hat? Oui, ·c'est nlla mère ... a retrouvé. Le garde-ühampêtre nous a guettés; c'est ,m a petite ,cousrine ... a attrapée, car elle n'a pas pu 'Courir assez vite. Quel,q u'un a vu mon petit frère qui s'est échaplp é de la maison; est-,ce toi ... a vu au moment où i[1 :sorlait de la 'Cour? Je crois ... a été chez nlon oncle qui l'aura reçu avec p'l'a isir.


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BIBLIOGRAPHIE LUCIEN LATHION CHATEAUBRIAND ET GOET,H E EN VA,L AIS Ir,e Partie. - CirconstaIllces qui ont a/llle,n é 'lia nominla tion de Cha-· teaubria'lld comme charg é d 'arff'a:i,r es doe l!a Héipuiblique f:r a,nçais'e p,r ès la Ré,puhUque cùu V,a:l-ais, ,l e 29 octolbre 180.3. - Do'cum,ernts r,ell at Hs à , cette 1l0mi,na:tion, tirés des Artchvi,s'e du M~rllÎ,st èTe des Af,f,a ire,s Etrangères à P,aris et ,cires Ar,ohive.s cantonaJes, à Sion: (nomibreusE's _p ièces i'nédite,s). - La délnissiolll ,Cl'E! Chateau!briand, le 22 mm"s 1804, à aa suito de l'ex,écution du dUic d'Etl l'ghien. Les v,oYaJg e-s d,e Chate'aUlbil"iand ,en Va,l'ai-s en 1805, 1822, 18\218 et 1833_ Ile Partie. - Le voyta ge d '8 Gœ1:Jhe en Val>ais en 1779.

*** On 'poul'.rait ,cToire que tout a ,été dit sur 1'il1m,tre 'auteur d'u « Génie du Christialliisme ». Ce-p 0ll'd8Jl1tt, les !patie:n ts cheYlcheUT's qui n 'ont cess'é de se IPffi1icheil" Bur Icette vie si édlatJante .ont tonjo-Ulrs d éco uv e(l"t, e't déClo,uNrel1!t -e;ncorE' des CLétail.s nouveaux 011 cUrÎ'eux. ~M. Lucien: L a;thi'Ûn a fa.it œuvre d 'Ih i-s-to.r·ien doubJ.é ,a."un [ettré , eùl étudiant avel0 Ip erSipi1cadté ,et nünutie ,m ême l es reala tions, généra,l ement ,peu connues, que le nob,le Vico.mte a eues ave,c Ile Valais. Grfuc'e' à des d&couvertes de 'Pièces ;d'ail"iclJ.h: E'S, là Pari.s et là ,Sio,n, il a !pu donner tout som reüef à un ,élPisode de .la vie de Chat8'auJ:n"li,and, qu e ses nomb r eux ibio,g ra,p hes n 'ont ,tr,ai1:ié que tll:ès ,soil11JIDairem,elll.t, sinon elll qUleil ques iÜgmes: la 'norn1:i1naüo-n , en 1800, ,du g.èlüal étcri,v ain el? qualité de .chaI1g-é 'ü"adifair,es au[p.r ès du .go;Ulv,e>1~l1IemeTI't V'alaisal'l-. Cette partiE' du livre que nous vous ,pl~éseUitons, - et c'est dire SŒl importance 'pOUl' Il',histoire v,a:llai'S'aJThne - ,colTIlPre'nJd une c-en,t aine id e ,p ages. Quat1~e Clharpit'r ,es sont consrucrés aux voy.ruges que Chateauibiriand fi.t 'œaIlB la ,suite en ValLais, soH qu'i/l l'aH Ipru11 CO'UiNl. ,PO,U(l' son, plaisir, soit qu'il l'.ait trave,rsé rpour se Tend,De en l'talli:e i]J1ar ;1'e ~'imrp}o:n, alors qu'il était l('jhaI~gé d'imlPo,rtall1>tes -m issions 'Cl1~p1omatique,s. Et enfin, l'auteur :nOlus -doln ne la relLation IPiI'oèc.i,s e et ,d,éta1l'l ée du voyage, un vTai V'oya,g'e d ' eXlplŒ':ati 0111 , tantôt à rpied, ta,ntôt à -ohevaa\, 'CFUe Gœthe entreprit en novem·b re 1779 à trr~aV'e;rs notre oal1'to'l1, de St-M!auriüe à la Fu:rk.a, 3.ve,c 1e clétou.r dia col Icl'e Hailline 'e't de ,lia ,Fol"'c/1az, et ~a visite de Loèche-le,s -Bains, -rullo-r.s dalI}s toutle sa vogue. L'auteur, ,qui -connaît ,b ien Il,e V,alais des dil1gences, s'est aAt8.Jché à suivre !p-as a !prus ,ces die ux iJlliustl',e-s visiteurs. 11 a faH revi'\[l"e une ' époque di's iparue, cene des voyages ;}-e'llIts et (pl'eins die ch a'I'm,e , c'he-rs à A1Jfre-d ,ci'e Vigny, ,ave'c l,es halte.s IPittol~esques dans les b'Ûlnne,s a,ube;r ges , é.!'autrelf ois ou }a simlplle 'et üo'!~diale hOSipitallité ,d'uil ,parücu1ier.

L'ou\'l"age E'St rehaussé de a'a re'pro:cl>uctio'Il d'une ,l.ettre de Chate,autbrial1d, - e-lle s,a trouve alUX ,arlchives ,oa,ntonale.s_, - de ,6 im!uslt'l"iations de Lory fils ,qui a fixé ,1e V1~ai visage ,die nos .10lcruloités au délbut c1Ju XIXe sièol'e, ,et d'es IP'ÛTtrailt IdJe Chateauhriand et de GœtJhe . . -Cetouvrag,e a sa 'plla,oe ,m arquée dams 'l,a bibliothèque des instituteurs V'EIl1ai,s ans. Vo}ume de 200 prugels aV'ec ,2 ,p ortr,aits et glI'avure.s d'E' l'époque, for.mat 14/1.9 cm., sur beau Ipwpier, en souSlcrilPtion aUlPrès des éclitians cùes « 'Dreize ét011es» (W. SChŒChli, édi,t.), SieTre, à FT. 4.~ l'ex-e'm plaire; dès sa IPa;r ution en ,Hlbrai-ri,e: Fr. 4.50,. Exemplair-e. de luxe Fl'. 9:50. E'n souscription aux EdiltiOlllS :des « Treize Etoilles », Si,enre : JEAN FOLLONIER PEUPLE DES MONTAGNES L'histo'Î'r e quotidi erune, sim'Ptl,e ,et b8lUe du Va1ais, rEllcontée 'Par 'le Vlus jeune élc.rivain valaisan. Jean Follonier e's t il1Jé à l1VITâlCdlE', un Jpetit viUruge du haut pays d 'Hél'éme'!1Jce, ·en 1.920. De,!mis son :81ruf,rul'llce, il~ a 'comme!1Jüé de 'P'aTüci,p e-r à l.a vie de 'oe ,p eu.ple, il a COIllruu la vi-oleruce d.es ét és -et des hiVlers, 11 a pe1né et sauÎlfert sur Icette -t elrre qui est ;La ,sienne, qui 'est ,c..'a-n s S'on sang. LE's ince<l"ti1tudes, Il es joile.s et !l es misères Ip ay1s'a,nne.s, c'est cel,a ·qu'il a voulu dire dans s'Ûn ,pII'IElllnier il'ivr-e: « Peuple ;elle s Müntagnes ". Il nous :nwntre un v.aü,a'Î,s nu ,e.t ,aTide, s,e,c -pt rocaiJ1eux, ,aveICo, partout, des hOlmmes qui luttent. De.Triè'r e l'éiVoic a1ioll1 de sa iIxro!pll"e vie paysanc'est .la vi'e de tout un :peulpl,e (fui ialPlP'araî.t à une ,n umière détpouiUée ,de toute vaine IHtérature. Dans sa :préfaJce., ,l'ex-cel},l,e:nlt écriv,ailn genrev-oi.s Pi8ll"re v,8.JUette. dit notamJl1l.ent ceci: « Ainsi, j'e Jle sais, F'Ûlloniter aU!ra fait un IPrémiel' pM vers ,l e but qu'il !POU'l"sUJit avelc ténaôté et it n'en :res,teij~a pas la. TJ'ès jeune encoT-e, lil a l'e clevoir de ,pE'rsévérer ,p our ill,en,er à bien l'œuvre Ilnaîtil-,e·ss'e qu-e l'on -est en é..'ro-it od'atterudrre de lui.» Les ülustrat'Î..a.l1s, dues wU! lP,eintTê .AJllbell~t Chavaz', -ce Genevois qui a fOll'lldé un solide foye1' dans la tell"Te s,a\'Î.ésanne, cOlTI[pllèternrt heureusE'm'e nt 'ce texte, ,p al"lce que Chavaz a ,mis au servke d.e son pays d'élection toute l'imrnens,e résle'l've de SŒl. ta.lent. ({ PeUiple des Montagnes », quelq.ue-s ,pages v8.Jl.aiswnnes venues d'un cœur bieul valaisan. Une belLle édition su'!" !pavier bouf,fant oCTème, vell">g-é, d'une çentaine de !pages, au format in,8, aVElC '5 hors-texte du peint.\I'le A'libert Chavaz, é..le Savièse, p!réfa,ce de Pierre VaHertte: Fr. 4.-. Exemplai-re de l'uxe: Fr. 9.50.

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