L'Ecole primaire, 15 octobre 1945

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~1. Darbellay 'René, inst.

SION, 15 Octobre 1945. .

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TEXTES FRANCAIS , 1er , Ile, Ille, IVe volumes

Elaborée avec le c.o ncours de la Société suisse des professeurs de français, par une commission de contrôle, sous la présidence de Camille Dudan, directeur du Collège classique cantonal, à Lausanne, c:esrf: une œuvre romande dont les douze collaborateurs ont été c'hoisis parmi les maîtres les plus compétents et les plus expérimentés de la Suisse française.

) IO N) 15 Octobre 1945 .

"t\ 0 1.

L'ÉCOLE

65èm e Alulée

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Tome l, ,pm' MAURICE B UDRY et ERNEST ROGIVUE: pour élèves de 10 à 112 an!s. lIlJ . . 8 oarpé, .r ehé. . . . . . . . . . Fr. 3.7'5 Tome II, lP·ar ED1J!IOND PIDOUX, ER.1\ EST ROGIVUE et ALFRED TVIb'ST, pOUl' élèves de ]2 à 14 ans; in-8 carré, relié , . Fr. 4.Dans ces d ·e·ux v.oIl'ua:nes, 'p r,ose et v·e'.l'S Ste ,grourp'ell1tt s,eilorn Ihes tlhèlUte.S g,énéraux CJlue .l'on tl'aite, 'c,e qu.i If:a!CÏliterla le ,choix d,es Il edures et Ite!s cO.l11jpa:n aisons. Ce.s tomes l et II nE' visent qu'là être des a'l1thollogies 8'aJl1JS süuri .ct ihils toire !littéraire. l'1s IPrése'lllt8ln,t de \l1ŒllJbreux extraits des grands écriv.ains mélcUérvaux et ITholdeo.'l1Iels, c.e qui 'P'etT'UTiiettra _ tout e!11 ·cultiv.ant chez .les éllève·s ,la lPe'll:sée ·e t la Langue ,au moy'en de tOUts les textes - de .1e,s renldTe attemlt1f.s à 'l a qwaùité ·de Icertains et .de 1 ('s .p rérplarer à l"étude des au1euns.

Tome III, n1!oyen àg'e., XV;Ie et XVIIe ·si,ècles, rpa.}' FERNANn CARRIER, FRANÇOiS RUCHON et HEJ.. /i,Y HENl'SCH, .po.ur 1,e'3 élèves de 14 à 16 ,a ns. In-8 carré, I~eili-é

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Tome IV, XVIIIe et XIXe siètcJl,es, tpér'iode ID-ad'eI"ne, par NORBERT VIATTE, CAARLr UUY01'. EflNliJ8J' }jUTOIT et GILBERT GUISAN. pOUl' lets .élèves de 16 ,à, 18.a.llS. In-8 cané, reilié . . Fr. 4,75 Ces deux tO'lTI.els ipré,s'ell1tent 'um ·ohoix de textes fo'n dé sur l'histoire littérairE'; 11s .partell1lt du moyen âge IP-our atteh1Jdl~e, !}J,a ir Iles XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIX,e 3-ièoles, rna IPérÏ(>de uThÜldler.ne jusqu'81Th 19'44. Us fOIl1,t .lal"g'e !}Jllace .aux .auteU'l"s 'coill'te.n1JpOJ'ains COlJ.TIlllle aux ècriv.ains de .Langue fr1a.nçais'e qu'iJ},s ne sérpar.ent rpoint des autelUJ.' s de Fr.a'lllCe, 'les estirln.ant td'étgiale atPlP'artena,Illce 'a'ux ~118lttres françaises. Cet 'Ûu\!I'Iarge ol11fre Ull1Je réelllle gmr.a ntd.e 'POUl' l,a ·s ûreté dE'S textes, la' .quali.té Ide ù,em." 'choix et leur gmldation .sellon IIles .e>xigen·ces IPédagOlg iques. Ill. vise .à détf'e1rudre notre (patrimoine ·littJéraire, à 1e révéler ·aux éJlèv.e·s, à Jes 'culth"er, à les UJllir .cLans :le sem i'ment de leur tia:ngue et de }em's tI'!arditioil1Js 11itrtérairEls.

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flux Institutrices ~elon le désir ex-pTilm é à l'asselnblée génér,alle, une deux.ième Retrœlte est organisée pour les 29-30-31 octobre. Ces exercices conlmenceront dimanche soir le 28 courant et se clôtureront le 1er novembre au martin.

Comnle la première, dont nous a vons été il1chantées eHe sera pTêchée pal' Ml' Il e Bd chanoine Dayer, reoteur du conè~·e d€ 5t-M'a urice. b Venez nom1breuses, chères coUègues, à cette cure bienfai'sa:nte ·avant de reprendre vohe tâche. ' Prière de s'ins'Crire auprès de Rde Sœur Angèle directrice de J'Eco[e Normale, pOUl' le 25 courant au plus tard. ' Prix Fr. 15.-

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Le Conlité.

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ù'hivel' dans notre belle Suisse Le fr01d est bientôt de retour aluenant av.e~, aui des peine cl des joies nouveNes . Si fhiver apporte aux uns une détente, d>autre~ Je voient venir avec <3Jprpréhension. Il signifie pour le montagnard une vie 'p lus -dure, j:l pose an cHadin Je difficile problème du chauffage. Beaucoup regrettent de n'avoor pas les moyens d'oUir à leurs falnHles un séjour enSOleillé à ~a montagne. Pourtant les sports d hive-r jouent luaintenant un rôle considérabl e dans .l'économie oe notre pays, et ils contribu nt grande11lent à all1é'liorer la santé de noLre peuple , « L 'hiver dans notre bv11e Suisls e » , tel est le sujel proposé par le concours ,de la Sem.aine Suisse de cette année. Ce concours , organisé cette fois en COHunun par l'Asso'c iation de ~a Semaine Suisse et l'office .central suisse du Tourisme, est ouvert à toutes les écoles de notre pays. Une introduction élaborée par des pédagoaues expose les divers aspects sous J,e squels ~e sujpt peut être traité dans le oadre des différentes branches d'enseignement; elile contient des propositions en vue des travaux de concours. Les dessins sont également adl11.is, Ce concours est autorisé et approuvé par les di,r ections can- \ tonales de l'instruction publique. Le corps enseignant est invité à ) ,participer et recevra, pendant lI a Semaine SuitSse (20 001:.0.])1' .au 3 novembre), les données qui 'lui sont Ifléces·s aires.

Pour soutenir un effort toulours nécessaire 1. Afin d 'aider le personnel enseignant, le Secrétariat an ti-

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ftches scolalI'es avec des coanmenlaires pédagogiques. .. Les ins~iturteurs et Il es im':itiltllttri'c es peuvent sc procurer c s afhches grattnteIl1ent en les demandant par une simple carte posLaae qui 'peu t être lil)eHée 'c omme suit: Le soussigné désire faire usage dans son écol~ · des rt/fiches destinées à l'enseignement antialcoolique et demande, à titre d'essai, qu'on IfS lui envoie gratuitement. J[ s' engage à décommander ['envoi d'affiches, s'il se l'end cOlnpte qu'il n'en Cl pas l'emploi. Lieu et date: Signa<tur,e et évt. 1 indication de l école: ..... .. -. . .. ........ ..... _-- -_...... . .. .. . .. . .. _- -- --. .. ... .. .. . .. . . _ . .. __..... .. ... . ... . -.... .... . . ... . -- - . .. . ... _--_. .. ... . .... ...... .. ..

2. M. Je prof. Gribling à Sion lienr!: ft la disposition des é-co[es ménagères e.t des classes supérieures la brochure: «.J ell~esse sail!e· et !,orte )} que Ile Ip ersonnel intéressé peut obtenir à tItre gracleu~ en les demaDJdant pour JotlÎ-m"me et pour les élèves pal' 11n6 simple carte pOls t'aJJ.e.

Une inconvenance Dans le courant de juin dernier, nous avons lu dans j ' LUl ou 1 autre journal qu'une p etiLe eX!position scolair venait d'avoiT lieu ù Berne. Or, dans cette exrposition figuraient deux gravures ou dessins, d'Îsposés Lien en évidence et qui représentaient d un côté le Christ dans l'état de pauvreté et d'hulniliation; de l'autr , .l e paope, 'c oiffé de sa tjal'e ct en cOnJlpagnie de viveurs et de femmes perdues. Il nous 'S€1nb~e que l'au torité conirpétente . aurait pu et 'dû eJllpêcher 1 exJ.1ibition de ce parallèle. - Qnel tolle n'aurait pas provoqué en pays protestant le fai1 de montre'r à la place .du pape un grand chef réfonné. Nous n 'aurions pas hésité à blânler une ;pareille inconvenance, car no~s respectons les convictions rem,gl,e llses d'autrui et somlI11es partIsan d'une l,a rge tolérance. Si le fait cité s'était produit ai.ueurs que dans une exposition scolaire, nous n>ell parlerions pas dan~ notre revue pédagogique. }\i(ais il nous semble que les 1J.11€'mhres du personnel enseignant valaisan au courant de ce s~,andale ont dû être péniblement im-


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pressionnés d'un manque de respecAL gTé1Ve v~'s-à-vis de leur chef spirituel, Je Pape, que respectent meme de tres no-m 'breu(;es t d , l't' cl f' " e e très hautes pel.'iOnna 1 es ' e con 'eS'SlOiJl autre que la ca,t holique. , Dan~ tous les cas, l'auteur des gravures en question Ille' ,'t l'rut l '1 . d" . I l el " es Ignes, ln, Ignees .e,t 'c mg1antes adre-s sées un jour par L. \ ellll10t au nlecreant, l'este naturellement jnconnu , qui ava't . . " t' , " . }, nu une B.1S'C llp 10n tres grosslel e sur une croix du Moléson . X. RENVOIS. ~ L'abondance des matièr,es nous a forcé de rel1 -

vo~er au .prochalI~ nUll1,éro plusieurs ~rtÎ'cIes intéressants, lllais. qU.I ne perdront T1en de lI eur a~ttlaJlité dans la prochaine quin-

Za'lne. Leurs auteurs ,ouc1ront bIen nous eX'Cuser. C.

B~

Collecte de jouets _ En ~ctolbtl'€. 1944 Hl te1111Ia.t1Oill!alle, qu i nées, des ~-IlI\ -ois de dans Ml. de't resse, a

la ,Commission m lixte ,r'le ser.ours ,de Œ 'a Croix-Rouo'e f,ait 'Pa l'V eiD.ir e xicil usi vellue.nt, d el}xlÎ's !pllu,si e ur s ~_ vivr,eJ5 et Ide Iméodd,c-::wYlJents aux 'PoplU11aJtioin s rC.ivile s ong3Jl1isé en Sui-sse uTIle icol~lelcte de j-ouets_

, Il ,'po.urvait rp-araî:t,'I'e bizDJ,T e qu'u. un 'l1'l'o me'nrt où illa disette ,ûime'l l-:,an' e etaIt ,extrême JCl.u'l1iS la iPluijJ<tlil't des ip,ays eurolpéelJ.JS, on !pût songE'l' c ft ~r ?xp' édle.~' 'de. ' cho,sles 'allssi « in'llül es », Cej])endant d'e s <pe'l',s onnes ql~l S 'o-CCUlpa18nt Ide la djslnhu,tion lCÎ-e,s s'ecouœs da,l1s 1'00 cantJines sooltalres,o,u les ce.ntres cl'aier,u eU IpOUT enfta,Dlts lavai ent Ip lus d'uln'e oi s souhaIte ,pouvoir oMri}' à 'l'8llT's Ipeltits 'ProiJélgés -une ,distra.ctio:n qui leUl' f,a sse ou:hli.e'l' un instaDt JleuTs IP:l'hr,atdon.s et l'-wllJ,! biance où i.ls vivai e n t. Qued -s!p,e.ctwcle plus tri-st.e qUE' cel,u i cl"um e:rufa.l1t tIIl'aJÙhe'ul1'eLlX '!

III y en avait a l.QIJ.'s -de,s Imililli cl's qui, mall v.êtuls, SOLlB-aJli.mentés fll,eIlJélJ~,ent u-n e 'i e, sans joie d,éùns les v,ililles sinistrées ou tda!l1S ,Ie,s f~yer'J qUl les re,ceva,}emt. De o::>a-rtoLlit QJ-u'1've'l1'aÏ't -l e rnème alppell: « Envoyez nous 'd es jou ets ! » . Cal' ~1l1 jouet, ,c"e g;t un 'r -ésol' ine·sUmruble. D',rubowl, ,e'est c[uc,l-q uec.ho,g;e qLll \ O,US ,a lppa.rtie'l1t , et qui n',alPlPartient qu 'là vO'US, Et 'p uis, c'-est un, mOYE'Il quasi Im int:cu.leux 'd'OU1])ljI0r tOlxt ,ce qui VOu.s enltoure. Pen,che SUl' u:n t'r ain en bois, \S,8["l'ant contre sa joue -Utl1l ours '8)11 pellurche ou b:-rçwnt U/ne tPo,urp,ée laux yeux ,peints, garçons et f,illilet.tes, con j-ouant~ u'_ec:-eel1t ,un monde 'plein de charme et d'a, entu re-s, où leur eSiprit s e 11be-1'e, ou 'leur ,cœur se ipassiœlln e, .. ,

Le.s jo u ets que l' 2ü UJei:lll it l.a CommlÎssio.n mix,tc', gT,ke

Ù,

,J'inalp'pTé -

, cla~le c.oiJ.l.abOl·a-tio_n {lu Sel'vi'ce .civi,l féuninin, ne [·ur.eult j a,ma,i,s e11-

voyes seUils à .clesün.aüo'l1. l'auj.ours, ils aloC"on'llPa.gnèrent des vivres od~~ IfOl·t.iJf~a,ruts, des vêt-eilnents CDTl1In'le UIllJ8 sUl1PTis e, wn [pe'll à .la man101"e ,dont Les plaqu'es de d101COOJHt ELc.c.'O'Jl1fPélJgJ1le~nt ,18','3 oa,deaux uti1.es.~

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Si ,l a colJlecte J'emlPorta du succès - ,plus Ide 3D,OOO kg. de joU€tt·g fu,r ent il~éunis -, qU'e dlÎre d 'e !lJa. distrihuti.on? De Fro.Œùoe, d ,e Hol}.aTIlde, ,de Be.lgique, de Nor règ,e, ·des !lettres ,dirent Ua joie d'e'l1If.a..nt l',a vis d 'e ces cadeaux ineStpéroés. Et ·d es l,pho'tolgr,aipÙ1ies les mo,rutrelI1t, le v is ag.e ,s 'ûuriant, serrant à ,deux fIDlai.rus l.e jo-uet qui lE'lH' est ércll1llt, CeptaÏ1'ls ont écrit eux-mê,mes pour relme'l cier: « A la veillile .de Noël, j',é1:!ais très tri·s t,e, je m'emlnuy.ais ode Im es ,parents, Ma,is le jour ode Il,a fête de Noël, nous voIlà T'éunis IPrès 'd 'u.n beau ,S'Elipill qui hrhllait et d\me ,voI1IgU'e table ha.rgée de beaux joujoux. Nous étions tous joy'e1ux. J e vOUldl'aÎ,s v.ous dellTIJan.clel' de remerJCÏiel' tous les 'petits SUlisses qui se SQlllit dévoués ,p our nons, ,cal' ,c'est ·très ,dur Ide qu,i tter 'sles j-ouets qUélillid on y est attaché, » De Ipe ti't€6 orphe'liil1ies ,de Foé:ca!lYllp >ont oha l'gé 1.1 ne · aJu-a:t'ac1e 'Ll' ètl'o€I leu'l' inte-r :p-rète: « Les Ipetite,s ,fillle.s .cle Il'Ol1P1 hel1nat de FècalIll[p vous :pIient de dire aux !petits el1'f.élJnts de Suisse ÙletUtl' joie d 'av.o.lr :reçu les jouets dont :bIs se sont IPriv,és (pour nOU6 faire ip'llais,jl'. Le beau berceau, ains i que l e baigneur, ,e.t Ile Ipetit mo't qui était adre,s sé à J,a :pe't ite ÎiD.lCO.l1Jnuf' nOLlS ont fait wn grand IP,1ais.i-r. Dites-'Ieur hien un gran.lcl merd :pOUl' nous e-t qu'e nous les aimons tO'U6 hi'e n SRillS Il es c-o.nnaître. » La géné-I'o,sité des ealHI.:l1'ts suisses n'a cloruc, pa,s éM vaine, L eUT geste a été 'colmp1'1S et ei .nous ipub1ions 'ces témoigna,ges C'e n'e,Sit IpéliS ipOUl' Iles ,eu1.QI'lgueLllil', 1J.1'lét.ÎS [pour ùeUT rendre justilce. Celpendan l, les en, oirs suc,ce'ssilfs ont presque épuds-é le sto,cl\: constitué l'an p.a,ss'é. Alli seuil1 du 'Pr-eooeT hlj.yeT dE' paix, ,le sort de m:iJJ.liüns cl"e,DlfFtn ts n 'est pa,' encore assuré, Dans tou s Jes p.ay' efui nous ootoUi'ent, -l'incligen1Jce est g-rande, -l,a joie 'are. C'est 'P0urq uo,i Uil1e 'Il'Ü'llve1Ie collelcte <dIe jouets et d,e livres d'enfants -aura, lieu (tans J.a s-e'cQ,l1iclo qu,imzaine d 'octobre, a~elc l'·atlJlP·ui elE'S organisations Il)lUroissiailes 'p rotestantes et ca t.hoLiques de 'fout Je pays , U importe que son succès \S'Oit au.ssi gTancl que l'an rp.a's,s é. Certaine.ment, Ipresqu e chaque ellllÎan t a u,n e haLle une p-ou[pée, un animall de ,bois ou un jeu elo,nt. il vOUiclrFt hien se séJpaTer. Il sulf1it ele ùe llUi suggéœel' et de ,le lui IJ'a{]Jlpeler en temps utile, E,t .ce peut être ].e- l'Me des gr.aIlJdes !pellsonn.es de dire un 1Jeu aux p,nfa-Tiits -de ,chez nûus COrl11me-nt. Yivel1t l eul's oanllaréùdle:s d'aJutres pays, 110n pOUT 'I,e,s attTister, mais (POUl' ,leul' ,d'Û'lllnel 'l 'occasion de' sïlmlpO'S,el' un .léger salcriJilce p-our que d'autres soient moins :m.allheuil'eux, Il \SUif.fit de savoa' ,l eulr .padelJ.'. Ret8lnez ·l'a date: 16-30 olCtobre 1940, et le but: Des jouets et des livres pour les oof,ani-s des /pays ,dévalsttés Ipar la gu.erre,

La Commission mixte de secours de la Croix-Rouge internationale.


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PAR'I'IE PEDAGOGIQÙE

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De la préparation de classe En abordant ce sujet, nous voulons S'imp'l ement et en quelques Inots revenir sur cer,tarines oonditions générales, afin de TéreLlIer le zè}e chez ce'l,lx qui, soit par prétendu Inancp.H~ de telIllps, soit ,par présomption excessive en leur habileté ou ex:périence, se sont relâchés d'une façon peut-être déplorable dans ]a préparation quotiçlienne ou immédiate de leur elass,e. Cette 1P1~:paration est, selDIll nous, une question de justice, de loyauté 'e t de dignité. De just,i ce d'aibord. Quand un n1aîtTe a arece,pté ou delnandé [a tenue d'une elasse ou d'une école, il s'est ,e ngagé au n10ins tadtement, c'est-à-dire par un « quasi-contrat» à Templir consciencieusement son devoir. Et alors, il n'agit pas exclusivement par dévoumnent, puisque ses sel'vÏlce's sont rétribués, non pas COlTIJlUe ils le 111érirtercaient c'est entendu, n1ais dans une luesure assez forte quand Inênl~, surtout s';i~ enseigne depuis un certain nombre d'années. Or, ici, on peut -lui rappeler le principe de con1iptabi'lité : Qui J'eçoit) doit. De loy.auté ensuite. Les autorités, les parents, les élèves ont wnfiance en la honne volonté de l'instituteur. Celœi-cÏ les troI~pe donc s'il néglige ses oblli'gations , si d'une lnanière ou d 'une autre , il es,c anl0te ou sabote son travail. De dignité enfin. Négliger son devoir d'éducateur, c'est manquer de conscience professionnelle, et ce manque de conscience peut se :m anMester dans d'autres dOJnaines encore, On ressemble à -ces ouvriers qu'il faut avoi,r à J'œi,] , qui cons~ldèrent leur tâche comnle un esdavage auquel on peut apporter des adoU'cisselnents pourvu qu'on ne soit pas pris. Nous ajouterons que pour ,c ette conduite, :}f~ n'laîtl'e, lors Inême qu'ill réus's irait plus ou moins à se couvrir d'un masque devant l.es autorités ou les Ip arents n'éohapperait pas à l'œil perspicace de ses élèves, quri rem'a rquent .très f3.'oi~ement les hésitations, les enllbarras, ,p arfois les erreurs auxquelles expnse l'im;préparatioll des leçons. N'a-t-on pas déjà constaté plus d'une fois les conséquences fâcheuses de l'improvisation chez tel ou tel orateur. N'étarit-:ce pas chez lui un débit de banalités, un bafouH'lage, qu'on n'applaudis,s ai't que parce qu'il était enfin ter'l11iné ? Qu'est-ce que préparer sa classe? Est-'c e feuilleter pendant quelques minutes une revue pédagogique pour y dénicher un tex-

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te de dktée un sUJ'et de compositioll, quelques prohlèmes ou au, ? Est-ce marquer d\m trait de crayon, 'd' une 'CrOlX . tres exel"cices ou d 'une oreille une rpage, un ch3Jpitre ou lUl alinéa d 'un n1anuel ? Préparer soigneusement la elas's e, c est se souu~niI' , prévoir) choisir. De quoi faut-il} se souvenir . De la leçon precédente, des ,l acunes qui ont pu s'y gliss'e r, des parties qui .'s nnt, C~!ffin1e les exel,c1ces d acpplication l'ont révélé, restées InCOlnpnses , des choses sUJperflues on digressions qui ont peut-être empiété sur le nécessaire. Que conv,i ent-il de prévoir? La liaison à étalbhr contre l.a leçon précédente et la suiv~nte, le n1atéI1id ~éc~ss~re au~ explications co l1'cl'ètes , l'adaptatlOn de la leçon a la force u1tehlectuelle des élèves, l'ordre et l' enchaînelnent des questions, les ob jections ou den1andes d 'explication. de la part des. ~nfants, les ex,el~6ces d'apipl,i'c ation les plus pratIques, les p~us efhcaces pour !provoquer l'attention et 'l a réflexion, l~ dispÛ's~tio~l esthétique d~s tâches les résum:és ou taibleaux synop liques, SI uhles dans la menloris~tion , les dessins ou schémas pour ]a cml1ipréhel1sion. plus facHe, plus ra.pi.de de certains détails, les exeJ.1lples et les co:nparaisons qui rendent certa'.Ï.nesexplj'cations plus cmupréhenslbles, etc., etc. Enfin qu'y a-t-il à choisir? Ce qu'iiJ. i:nPOl1:e avan~ tout de savoir, ce qui est réeUen1ent pratique et uble dans. la Vl,~' ~e qui exerce davantage les facultés, 'c e qui pro.voque le In]e~X 1 Interét des éleves, en laissant de 'c ôté ce qui seraIt trop abstrait et porterait au découra gelnent ou ce qui seratit trop facHe et ne nécessiterait aucun effort. On voit donc par ce cour t aperçu que la pré,p aration des ,le-" çons ne peut pas se faire au pied levé. Elle exi,ge du 111aître non pas seulement une bonne dose d 'instruction, mais une dose pius forte enco'r e de bonne ,alonté. Bossuet était un grand orateur, brès instruit; néanmoins, l'l tprépa:1"aH avec. S?ill l,es sennons. Au début, il les écrivait en entier et les étudIaIt par c~~u·; !plus tard il en faisait toujours au n'loins le plan. R~cme red~gea'~t ~e plan mên1e de cha'~une des ~cènes ?~ ses tragédle~. Certams ecnvains recoI11iLnençalent .p~us'leurs fOlS leur bravml avant de le livrer à 1a puh'lic.ité. Ils avaient le respect d 'eux-mêmes et des auh'es, J.

Pidèle à

soi~même

L école paysanne Chel"1Che s.a voie. ELle sent que. beaucoup de jeunes âmes lui échappent et couT,eni à ravent~lre. P~UT ra:n1.ener 'l es fuy.ards , cille regarde autour d e1lle et au lOID et s enqmeI.t de la Toute tonte frayée où la nonve1Jl,e -généraüon voudra la SUIvre.


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,. .~'~d~c,ateur. vÏl1lageois s'ad?nne quelquefois au com. plexe ,d mfen.onte et Jett·e un regaI,d Jaloux ves les cités où un étatmajor védagogique observe, expérimente "et expose des doctTines séduisantes. Est-ce 'là qu'il trouvera ùla bonne voie sa voie? Ou ne 'r isque-t-il pas de s engager dans une ilmpas's e'? Au [1eu de trancher cette question vitale de nos écolles paysannes par un oui ou un non catégorique, je raconterai un peÜt fait : , ~'ét~it dans la patrie de Pe~taloz~i, au cours d'une jouTnée pédagogIque. Le programme p:revoy;al't entre autres une leçon ll11odè~e sur la f.abdcation du pain. Pour rpla'c er 'l es élèves d'environ quinze ans. et ,les parüci.pants adultes dans une atmosphère en ha'pffiOll1l!e avec le sujet, on avait di's posé sur le ,devant de aa vas,t e et beilile sa'LLe larr{0Inent écaa~rée des instrulnents aratoires, ~es gerbes et des fresques chau1Jpêt.-res; sur la longue tab[e vernie ügUJraient 'le paquet de ,f'a rine étiqueté, ·l a levure encore fraîche ~es. 'l~éc,~ients, une ba~~ance, un réchaud. à gaz, bn~[ tout ce qui etaI't desIrable. Le Ulaitre, non le prenuer venu, COnlil11enCe, interroge, fait débarrer, peseT, eXipli queT, Inélanger et ainsi de swite, et autour de lui S'eIl1ipressent Ues jeunes citadins débrouiilhrrds, tels ~es lutins d~s cOI?tes . C~ll3!OUn attendait avec un inté'l'êt sympathIque ce qUI n'l'laIt 's O'rtIr de ces savantes n1anirpul'at'Î{)ns et démo'l1.stra Hons. Et pendant que l'auditoire suivit dooilelnent l'évoh.üion de la leçon modèle, un partici'p ant se anH à rêver. Au-deJlà des pâies fr,e sques, hl revit des scènes vivantes de S011 enfance: C'est un soh- d'automne. Le père dit au garçon de treize ans: « Dem.ain, on va labourer le chanljp supérieur près de la forêt. Tu vien&:as ~vec ;llloi~>. Et le .lendemain, pa l'une fraielle Inatillée de se.ptemJ)n~, 1 arpprentI paysan a,tlf:e]]le 'les deux bœufs à l·a robe tachetée d' roux, pendant que le père noue 's ur J'épaule droite 'l e sac gonflé de ola semence trempée }a veiUe dans 'l e vi,trio'! bleu. Il dirige les bonnes bêtes sur la telil:e hunüde, et ae pèle conduit le so'c d'un bras 'l'obuste et sür. Les si1!lons s a'lJongent, 'e t Il es unoUes argileuses, ,l uis,a nt au soleil autom.nal, s'appuient fraternel1enll'J1t s'ur [es précédentes. Seul 'le 's on de la clüc.he parois'ûalle annonçant l'élévation détache un Inoment le père et l'enfant de la terre labouré~ .. Vels le som', 'l orsque 'l a chaleur du jour a rendu la glèbe plus fnable, le gaTçon passe avec 1a herse aux dents de fer et après lui vient le père à pas Iuesll'rés, .ietant le gl'U'in d'une m'ain habituée ft proportionner la quantirté de la précieuse semence il la surface d'une enjalJTl!bée. Un signe de croix confie ,la futu r:> moisson à la gaDde de Dieu. Les quatre saisons passent dans leur succession i'l.111l1uable sur le chaIl1p. Une journée to'r ride de juiHet voit bril1er les faux du père et du frère aîné et [e ga ÇOl1 a V'eC une de ses sœurs étend les lour-des fauchées en ,javel~es SUl' ~e ehaume. Au mois d'aoùt,

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quand le travai,l extérieur presse moins, i'l saisit pour la pll'emière fois le fléau, et au rythn1e accéléré de quatre battoirs le f'r mnent est libéré de sa balle, puis trié, ensaché et mis au grenier. Un jour de septen1brc de nouveau, le garçon attell~e ITes Inên1es b~ufs à la voiture eh31rgée de blé et de seigle. As'sis sur Jes sacs, 1,1 peut accompagner lJ.e père au n10ulin distant de deux h ew'es et assister aux manœuvres du lneunier et de son aide pendant qu'il grignote 'l a tartine au n1iel de la meunière. Et lorsque l'avant-dernière milc he brune est entamée, la mère place 'le pétrin sur deux ta.l!ourets, mesure à l'œil la quant1té de f3Jrine de fr01nent et de seigle qu 'H faut 'p our une fournée, prépare ,au milieu une pâte à laque'lJle eIJe mélange le levain d'ia y a huit jours, alUtend la plr enlière ferme nta tion, pétTit tou1e aa masse, ptÜS façonne d es miches à l'avenant de toutes ,l es bouches à nourrir, sans ouJ)}jel' Iles hôtes d'oocasion et Ioe morceau du pauvre, Chaque fois que cette mère entame un nouveau pain, elle grave à la pointe du couteau un s.j'g ne de croix sur la face plate et distr·i bue les rations sans rperdre une mie tte de la mann e familiale que chacun Inange avec respect. . Un autre rêve à l'école du vi~·lage : L instituteur paIlle des semailles, de la moisson, etc. Presque tous les quarante-cinq garçons ont l'expérience de ces choses-là, Quelques détai1ls plus explicites sur la germination, lia crois1sance, la flolfaison du baé, une courte description du n1oUJ1in, trois mots sur la fermentation de la 'p âte, voilà le viatique intellectuel SUif' le pain quotidien avec le sel d'une pensée chrétienne .... L 'auditeur distra,i t est ramené de son es·c apade champêtre à l'objet de Ia leçon modèle par un b ruit d e lnouvements divers. Il regarde vers la table et voit la pâte préparée avec tant de précautions ,c ouler lamentablen1ent entre les doigts de l'élève chargé de modeler la miche f-inale. C'était 'Pour ,Je 1ll1:aître un mo'm ent pénilb le. L '·ancien garçon des champs éprouve une pitié sincère pour cet éphèbe citadin qui avait Ina,i ntes fois tourné 'le bouton de la radio, vu les fi~'ms le1s plus InodeTnes, de,s siné des bêtes du zoo, mais n'avait ja.I nais vu sa nl aJl1lan préparer du pain. Pauvre école c.itadine qui doi,t s'ingénier à simuler tant bien que mal la vie pa'lpitante refoulée pail' Ja fascination de l'artifice et tuée par l'extension inhulnaine des vines! L 'école paysanne est plus indigente encore si elle 111éconnaît la vie riche et intense qui bat tout autour d'eHe et si elle soupke après le luxe emprunté des saHes privées de l'air et -de la lumière des cainpagnes . On peut lui dire comme le Sauveur à la Samaritaine : « Si tu connaissais le don de Dieu ! » Bien des suggestions utiles peuvent nous venir d'aiJ1eurs, de -ces laboratoires pédagogiques qui font quelques constatations judicieuses. Mais l'école rtLl"wle ne peut pas compter sUl'autrui pour explorer sa propre voie qu 'eHe ne peut trvouver qu'en restant' fidèle à eI1le-même. C. G.


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ùes rentrée's Enes sont toutes un ,p eu tristes. Elles sont nIall'guées de nostalgie et d'espérance à 1,a fois. Nosta!lgie des choses qui finissent: les vacances, l'été, la grande évasion vers les espaces lumineux., ,la vie individueLle sans contrainte, sans règles et sans contours précis. La nature luourante nous l'app~lle l,es heures daires de l~ bonne saison. Elle prend un ail' squellettique. Elle se dépouille. EUe frisonne et exhale ses derniers frissons de vie. La rafaJle va 'p asser là-dessus. Les bourrasques gronderont. La neige grésillera contre les vitres humides de la sa1Jle de classe. Pendant ce tenlps, on parlera de fleurs d arbres, de mousse, d'insectes, de papiUons, de tontes ces bêtes et bestioles qui font la joie ou la !peur des enfants, de l'eau, du salei'], et des jeux dans l'eau et .sous le soleil. N osta.}'gi~ 1..• lVI:ais, toute fin ici-bas appolrl:'e avec elle son espérance. Reg.al,ds confiants sur l'avenir, à 1'h~U're où les rêves sont ]jleus et roses. A l'heure où la dure réalit.é n'a pas apposé son sceau. A l'heure où s'élèvent ,les a'Ûcents du « joyeux picoulet», d,e la grande ronde enfantine de tous les éco'l iers du monde dé-

Nom __________- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Adresse _______- - - - - - ; - - - - - - - - -

~ivrés

du cauchemar de la guer'l'e. A 1 heure où se sont tus les vrombi's se,m ents des aplp areHs de '1 110rt et de destruction. A l'heure où la colombe a reh'ouvé le rameau pe..rdu depuis six longues, bien longues années. Espérance de grandi,r en paix, de pouvoir édifier la maison de l'avenir dans -l'ordre et 1a tranquiHité, de faire œuvre régénératrice, de croiŒ'e enfin en des jours meilLeurs, ruprès iles sombres ipel1S1pectives de ces visions de gr,a nds cataclysmes. Es.pérance qui jase, babillle, chuchote à l'a dérobée, piaiJlle sous les préaux et dans !les cours. Espérance d'allI er un jour prochain à nouveau sous les voûtes oHlbralg ées des grands al'bres dont on a la llnstallgie. Espérance 1.. . A l'aube de c tte nouvelile année scolaire, sur .Je seuil} des saJles de classe redevenues bruyantes ruches, écoutons le double tinteunent de ces trois syl\labes qui montent dans les brumes aut01nnales ave.c les premiers appels de la rentrée. Honoré Pralong.

Les premiers pas Grand émoi à .l a Inai'sol1 en ce début de novembre: Jacqueline a 5 ans; elle ira à .J'école cette annnée pour la première fois. Son papa lui a fa~t cadeau d'un joli sa'C bien garni qu'eUe portera au dos comme ,l es grands garçons en attendant qu'elle porte sous le bras une élégante serviette à l,a manière des grandes filles. Sa m .aman s'est appliquée à la faire encore rplus beHe que de couhune. Elles est vraiment llugnollne avec ses joues roses que l'émotion rougit un peu et ses petites boucles blondes, rebelles au peigne, qui s'obstinent à folâtrer sur son front ingénu. Elle ne connaît « la régente }) que pour l'avoir vue passer à distance avec -sa grande serviette bot.nrée de cahiers. Pour sûr, ,s e dit Jacqueline, eUe sera très sévère : il ne faudra pas bouger en dasse et encore moins babiller. Cela va être dur pour Jacqueline chez qui tout, y cOlnpris la langue, est l'incarnation du lTIOUVement perpétuel. ·M ais elle a pris une J'ésolution héroïque: elle ne bougera pas et ne parlera jalnaÏ's sans l'autorisation de ·l a maîtresse. La grande heure a sonné. Deux à d~ux ou par groupes, 'l es petits et les petites arr~vent et prennent leurs pla:C€s. La m ·aîtresse accueille cha'c un, et chalc un par un Inot affectueux et un bon sourire qui met à l'aise et encourage. La première leçon commence;elle est extrêmement intéressante; on n'a aucune envie de bavarder ni de se remuer. La maîtres-se, qui a su se faire toute petite avec l~s tout petits, a inventé mil1e « truCS» pour faire « travailler» avec goût tout son monde; eUe se montre si dévouée


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et si bonne en mênle tenl!ps que severe qu'on se reprocherait de lui faire de la peine. La première leçon a passé comnle un rêve: déjà l'heure? s'étonnent les :p lus grands quand SDnne le mOlnent de la sortie. Et 'c ela 'Continue. Les prenlier·s pas tant redoutés sont faits. L'austère Inaîtresse, que l'on osait à peine regarder, a conquis to'us les cœurs. Chaque Inatin, c'est à qui ira la prelnière lui s·e rrer lI a nlain ou l'enllrasseT. Un jour, eWe a dit à J acque:line : Il ne faut pas toujours In'eu.nbrasser, on einbrasse sa maman! Oui, répond avec conviction Ja·cqueline, Inais vous êtes aussi conlnle une nlaman ! Com,m e un bon palpa, conlnle une bonne 111a'1nan ? l idéal de l'i:hstltuour e t de 'l'institutrice découvert par une enfant de cinq ans et 'l'appelé d'une si touchan1:e façon? N 'y a- t-il pas ~à C0111.nle tille invitation discrète à progresser, à faire l'i'111possibl·e pour nous rendre de plus en plus dignes de notre belle nùssion qui consiste à continuer et à compléter l'œuvre de la faIniHe chrétienne, attachant une importance particulière aux preuniers pas, car c'est d'eux, dit le poète, que dépend la carrière. N .} inst.

" Régents et Régentes de chez nous

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Que ont devenus, no,s DlaÎtres aimés, durant ces vacances estivales, trop coulies ou trop longues, suivant le point de vue auquel on se place. Que de choses ne pourrait-on pas écrire, sur nos régents et régentes? Tout ce numéro de « l'Ecole P6maire » ne suffirait pas à a1ccepter .les Ïlnpressions de chaque « Inagister » , au long de l'été! Com'bien, durant la longue périDde des vacances, doivent se faire manœuvres et travaiUer lnême dans les Inines de charbon? D'autres redeviennent paysans et reprennent contact avec la terre nourricière. Paysans dans l'âme, ils puisent dans, t·eur travail un nouvel amour de la terre. Durant l'hiver, ils auront ainsi pour la plupart d'entre eux des sujets ·d'étude pratiques à C01nlnenter à loors élèves. Il y en a d'autres qui suivent des COUI'S, Inêm.e ceux de cafetiers! Oh! ne riez pas. Demandez à certains collègues si cette profession n'est pas intél'ressante ! Un bon nO'lnbre, ont revêtu l'uniforme gris-vert. C'est ceux,là que j'ahnel'ais entendre . .Même le rédacteur de votre revue, a eu raubaine de «serVIT le Pays » et de se rendre utile, dans une période torride! (Il ne s'en iplaint pas! ! R.) Ce Ine doit pas être agréable de ne ipouvoir décrocher 1e col de ]a tunique et de rester « sanglé}), raide co~mlne un piquet au .p assage de MM. les Officiers! M,ais, ces périodes de serevic.e nlilitaire, laissent

néanmoins de Inerveilleux souvenirs trouffions » J

au

cœur

des

«

braves

Je n'ai rien dit encore des représentants du sexe « charlnant ». POUl' sûr, elles vont Im'en vouloir de les avok oubliées ... C'est que je nle sens un peu gêné de parler d'e1les ! Je leur suis bien ü1férieur ù propos de la « langue ».... Allons, il fau t que je ne dise aucun Inal de ces ainlables institutdces, chaque jour au travail matilla'l es comme le coq et to ujours à l'œuvre! ' POUl' plusieurs, le rôle de nlère de J':unille, a suffi ù les accaparer! Un petit bébé est venu un beau jour leur donner le sens . d~s l'esponsabi~ités, les rendant plus fièr~s et plus joyeuses! S raIS-Je trol}) taqUJll n 1'épétant ici une vérité d'un ,de Ines amis très observateurs? Que personne ne se froisse. Je lne suis laissé conter, en effet, que c'était durant 1a saison des vacances scolaires, que nos institutrices mariées bien entendu, attendaient généra1lem.ent « l'heureux évén ' me~1t ». Com.me la nature fait bien les choses, n'est-il pas vrai? Et les jeunes, ou se disant telles , qu'ont-elles fait pour combler leurs longues journées de liberté? Beaucoup ont aimé les courses de ·m ontagne, les longues randonnée .' en vélo; et Blême les S0111nlets altiers les ont tentées, à défaut d autres conquêtes! ... Je ne puis, au risque d'être reconnu, prédser l'endroit exact, où un certain dinlanc.he soir, j en ai rencontrés quequesunes affalées, ne pouvant plus avancer, tellement la fatigue les avait exténuées. Mais ne dit-on pas que la nlusiqu adoucit les mœurs? Vous ne le croirez certainelnent pas, mais le fait suiv~nt est exact. Assises sur le gazon, ces jeunes fiUes, projetillent de monter leur tente sur place et de pa's ser la nuit dans un repos complet. Par hasard vinrent à passer quelques jeunes gens, Inarchanl aux sons entraînants d'une 111usique à bouche. Oubliant fahgues et lassitude, le groupe des institutrices, emboîta résolunleI1t le pas et fit encore joyeusement un trajet d'une heure, avant d'arriver en assez bonn fornle am vinage voisin! La musique à bouche, avait eu du bon 1 .. . Aucun écho ne 111'étant

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parvenu, je ne pui,s affinmer que ces jeunes fil~ s n'cuent point passé une partie d e la nuil, à tourner en rond 1. .. Ces vacances sont sur le point de se tenniner! Pruissentelles avoi,r été bien employées et ne lais·s er aucun regret, Bientôt, une nouvelle année sc01aire va COilum-e ncer. Que sera-t-elle? Je souhaite vive'lnent à tous 'n os régents et rég.entes, spécialement au nouveaux venus, une année féconde et pleinement réussie. JO.

Un mot sur la S. H. \1. R. Qu' est-ce encore que 'c ette as'sociat1{)ll aux ini tial s si dissonnantes et si peu hanl10nieuses à pl ,e nlière vue? Il s'agit tout sinl,p ]em,ent de la Société d'Histoire du VaJai. Rom.and, hès peu connue, entout cas très peu en vogue parmi le personnel enseignant. Souvent, je me suis posé cette quesbion: Quell es raisons in citent ::te personnel enseignant à ne pas s'intéresser à cette association qui ne ,poursuit qu'un but: faire mieux conn aître ,e t revivre le passé du Vieux Valais? C'est vrai, les sÇ>ciétés pullulent aujourd'hui. Il faut avoirune bonne m,énloire pour connaître ;les initiales de tous les clubs ou sociétés aux buts plus ou moirns utiles. MailS, '- ceci est une opinion, - il me paraît étrange, étonnant plutôt, qu e l'on emrh le se désintéres-s '}' de -la Société d ' Histoire. ,En effet rp eu d 'instituteur s en font partie en CJuaUté de melUbres actifs. L 'éco'l e n'est-eNe pas une préparabion ù la vie de demain? N'est-ce pas en connaissant ù fond le pa ssé d'un payrs particuJièrenlent ·ch eT, que l'on peut préparer avec plus de succès. -des générations d'enfants, p!1us tard des 'c hefs et des responsables? La Société d 'Histoire du V Mai~ Ronland CO'll1pte environ 500 memrbTes, qui se recrutent -dans tous les nülieux. Fondée i~ y ft 30 ans, le 10 octobre 1915 à Monthey, les débuts furent durs pour la Société, et la -g uerre .n londiale de 1914-18, ne vint pas f a ciliter les choses ; 3jprès 'l es preanders tâtonnements ,e t -les rprelnières méfiances disslpées, ce fut l'avance rarpide, et les adhésions affluèrent. Chaque 'a nnées de nombreux adhérents viennent renforcer cette uruon étroite et 'Cordiale qui règne au sein de ce groupe homogène. A la dernère assemblée tenue à Venthône, Ip lus decinquante demandes d'admission de nouveaux membres ont été présentées. A la tête de la S. H. V. R., M,r le Rd Chanoine Dupont-Lache-

nal, grand historien et défe lseur de notre beau can ton se dévoue sans conlpter, secondé par un conlité actif. Je ne :puis 'ln'étendre longuelnent sur l'importance de ['œuvre luéritoire aocornplie sans bTUit, Blais inlassable:lnent lTIJenée par ces responsables épris ,d'histoire et d 'amour du Vieux Pays! J'adresse ici un pressant appel au p ersonnel ense1gnant du Valais . Je serais hèureux que -cette invitation suscite ohez nos maîtres .Je désirr de venir renfOl~cer la cohO'l te des anlis de l'histoire ! La modeste cotisation annuelle de six francs, est largement cmnpensée par les avantages précieux. qui sont accol'dés à ses . melubres . Quatre fois par an, en règ.le générale, p araît une revue « Les Annales Vala·isannes » , Loujours l'ichell1ent fournie, irm pl'Ïolu·ée avec som, aux clichés nets et sobres. Depuis deux ans, je fais paliie de la S. H . '\ . R. Je suis heureux d'avoir rencontré un jour de cafal'Cl, un ami qui m'a fait COlmaÎtre cette société. Depuis lors, lues -c onnaissarflices historiques se sont endchies et j'ai ll1ieux conllpris le sens de certaines épopées, de certains actes. Je voudrais faire partager à tout le personnel enseignant cette joie que j'éprouvre d'être 1Il1.i eux documenté .de mieux connaître le passé de Illon canton! PUiiss-e cet appel éveiU-e r des sym,pathies nOlmlbreuses ! NIT le Chanoine Du,pont-Ladlenal, à St-Maurice, lV1M. L. Lathion, chef de gare à Sierre, secrétaire, Casanova, cOlnptalble à Mfl.ssongex, P. de Rivaz, Mrc e Zermatten et Léon hnhof, à Sion, se feront un plaisiT de donner à chacun des penseignelDlellts plus com.p lets sur ractivité et le hut élninernment patri'Ûtique poursuiVis par la S H. V. R . J. O. Pl'g.

Au travail La nouvelle année scolaire se distinguera des précédentes en ce sens que nous pourrons dorénavant œuvrer dans la paix. En effet, Je bruit des bata~Ues atroces -s'est tu, et le cahne, un calme relatif il est vrai, règne lnailltenant dans les pays douloureusement meurtris.

Il s'agir.a dOllC de reconstruire. Chez nous C01.1llne aiHeurs, car nous avons ressen1i , nous aussi, les effet,s pemi:cieux de la sanglante tragédie. L 'école elle-lnên1e n'a pas écha.ppé à la loi COll1111Une. Il a faIJu cOlnpter avec 'l 'ocoutpation des 10caux par la trowpe; avec -~es rl ongs -c ongés dus au manque 'de -c olnbustible; et slu10ut avec d'esprit particuHer de nos élèves plus distraits, plus nerveux, plus instables.


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Quelques -uns de ces l'acteurs défavorables ont Inaintenant disparu, et notre tâche redeviendra pilus aisée. Nous y appolierons d'ailleurs une ardeur nouvelle, car nou s aurons à cœur de C011'1bler les ,l acunes qu'ont laissées des ann ées parüculièr ement défavorables. Comme par le passé, gr ace ù l'appui de nlaÎtres distingués et capables, .l'Ecol e pl'ÏJnaire s'efforcera de servir ses lecteurs dans~ a mesure de ses moyens. Ceux-'CÎ retrouveront d'ailJ!leurs sous lI a plu.lne d'anciens ,c orrespondants , quo. nous ont prOlnJ.s une collaboration régulière et suivie, des a rt icles riches cl expériences vécues et contrôlées. L'an dernier, le p ersonnel enseignan l a a ccueilli avec bienveillance nos fichc~"i cle lecture et d'orthogr3!phe. Des collègues qui ont utili sé judicieusenlent 'c es dernières dans leu rs classes nous ont dit tout le profit qu'ils en ont recueilli. C est ce qui nou. a incité d'en conLinuer Ia publication durant cette période scolaire. Après .l'orthogrruphe, dont lI a série des fiches est aujourd'hui complète, la synta xe de construction, la phrase. Voilà ce que nous traiterons cette année. Logiquenlent nOllS aurions mêlne dü faire .l'inverse, c'est-à-dire 'C0ll11nenCer par la phrase. Nous publierons aussi une cinquantaine de üch""s se rappor-

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tant à la géographie d u Valais. Afin d 'en faciliter le classement nous donnons à .toutes les ,fiches le Il1ên"le fornlat; or, comme chacune traoite une question cOll11lplète, il est évident que nous avons dû b ien souvent nous borner '1 l'essentiel. De ce fait, le texte est parfois trop sucdncl et le style tro'p sec. Nou s nous en excusons aupTès de nos collègues et nous comptons sur leur indul,g ence. On nous rendrait un précieux servke en nous signalant les erreurs qui ont pu se glisser; il serait ainsi possible de Jes suppriIner lors de l'impression des fiches. Comme l'année dernière, un centre d'intérêt sera également publié dans ·chaque nunléro. Enfin, l'Ecole primaire accordera une bienveillante attention ù tau tes .les remarqtlles et suggestions qu'on voudra bien lui adJ'esser. C'est par la coll aboration de tous que notre revue deviend r a vivante. Cl. Bérard. ::-:

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LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt I. RECITATION

La Toussaint ':" -

..... :..:-. >.

C'est l'heure terne et grise où dans les cimetières L appel du souvenir 's 'achève en oTaisons, Où 'l es dernières fleurs vont recou Vlir les pierres Des pâles floraisons . Il ne faut que prier en ces jours de tristesse Où nos rêves d'hier semblent noUts dire adieu, Et l'incroyant, sentant ma1gré lui 'Sa détresse, Pour chercher quelque -e spoi,r se tçlUrne vers son Dieu. Ayez pitié, Seigneur,entendez Ina prière, Quand ,p our ~es Ino·l is ahnés je tOlm be à vos genoux. Et si vous leuT donnez l'éterneHe hllnière, Faites que ses rayons descendent jusqu'à nous. Jeanne Delahaye. Après la mort d'un petit enfant

Ton nom, sur Ina lèvre, à toute h eUTe


-18 -

-19-

Revient. Ton portrait reste encor La clarté de l'hunwle denl-eure. L'amour est plus fort que la Imort.

veuve, des orphelins, le chagrin; le cimetière, le champ de repo-s ; le Jour des M'Ûrts.

Tout rappeHe ici ta nlémoire. Tes robes, tes pas, tes souliers, .Je les ai 1aissés dans l'al'llnoh-e Panni mes objets famiHers.

ADJECTIFS. - Un cortège én10uvant, une sonnerie ,l ugubre, une douleur bruyante ou contenue, une perte cruel~e, des sanglots étouffés, prier pOUII' le dé.ftmt, faire dire des messes; la messe de septièlne, l'anniversaire, présenter ses ·condoléances; des témoi-gnages de sy,m pathie.

Je t'évoque à chaque seconde. Jete sens, encor plus qu' avant, Ce que j'ai de nleilleur au Blond e, M,o n bieri-aimé petit enf.ant ! A.ndl'é Dmnas. Consolations à Du Périer

VERBES. - Agoniser, exprrer, inhluller, s'incHner, se recueiHir, rendre le dernier sourpirr. Tombe: talb le de pierre oru de Inarbre dont on couvre un sépulcre)' !pierre siImIP1e pla'cé.e sur la fosse. On dit aussi piene tOlnba:le. . Tombeau: monument 'élevé sur Ile sépulcre.

Ta douleur, du Périer, sera donc éterneUe, Et les tristes cn.scours Que te met ,e n l'esprit l'mnitié paternelle L'arugJ11enteront toujours!

Sépulture: lnonument 'c onsacré à la sépulture d'un ou de plusieurs InoTts. Jl.ifa1.lsolée: monU'luent fUlléraÎTe sœnptueux.

Le malheur de ta fi1!J,e, au tonilieau descendue Pal' un comnlUll trépas, Est-ce quelque déda'le où ta raison pel'Clue Ne se retrouve pas?

l'I'épassé : celui qui a ce·ssé de vivre ici-bas, ma..is vit encor d'une vie nouvelle.

Je sais de quels appas son enfanœ était pleine, Et 11' ai pas entrep'l~s, Injurieux ami, de ·s oulager ta pehle A vec son mépl'i,s. Mais eUe était du lllondre où les plus bellies choses Ont le pire destin, Et rose, elle a vécu ,oe que vivent les roses, L'espa1ce d'un Inatin . La 11101't a des rigueurs à nuIne autre pareilles, On a beau 'la prier, La cruelle qu'elle . est ,se bouche les ordUes Et nous laisse crier. Le pauvre en sa 'cabane où le chaume le couvre, Est sujet à -s,e s Ibis, Et la garde qui veillle aux barrières du Louvre N'en défend 'p oint nos rois. J\llalhel'be.

l\110rt : ,celui qui est cendre et poussière.

Défunt: du latin clefungi) defunctum, de fungi: s'acquitterd'une charge, d'une fonction, silgnirfie donc à la lettre: qui s'est acquitté de sa charge, c'est-à-dire de ]a vie. D01.lleurs : souffrance du ,c orps.

Peines: souffrances de !l'âme ou du cœur. Douleur, au singU'lier, se dit aus'Si d'une vive souffrance de l'âme. III. ORTHOGRAPHE

Préparation.: 1. L ecture du texte par le maître. 2. Idée générale du 'l110rCeau : situer l'action s'H y a lieu. 3. EXiplications : a) des mots ; b) des idées; c) des règ1es de grmn'lllair,e qui se rencontrent dans le texte. Visite au cimetière

Léon porus,sa la porte rouillée -du cÎJ.n etière. Voici les tœnbes de ses grands-parents, qui furent des hon-nêtes gens et de Tudes travaiHeurs; de ses oncles, tantes et cousins. Voici a,a dernière, où son père et sa -sœur donnent ,e nsemble .. H le l'evoyait, son père mort en pleine force, à quarante ans.

J. Leroux.

II. VOCABULAIRE

NOMS . - Une sépulture, une 6pitaphe, des -conddléances, un hO'll1mage, un enterrement, un ensevelis'selnent, des funé~ailles; .le décès, les Qbsèques, la hière, ~e -corbillard, le glas, le crêpe; une

Au cimetière du villa,ge natal

Il vit la tombe ,de sa lnère. L'herbe y poussait, Inais des fleurs y avaient été déposées récemment. Côte à côte dormaient


--

.

-

-

20 -

21-

mots. 8. Conjugaison. 9 . Inlitation de phrases. 10. Rédaction en rapport avec la dictée.

le père et 'le grand-père. Il s'assit à leurs pied s . La iombe était adossée au n1ur d'enceinte. Un châtaigrner qui poussait de l'autre côté, dans le cheIuin ,c reux, 1'01nbrageait. Christophe était seul et rêvait. Son cœur était 'calul-e. Il se sentait chez 'l ui, panni ~es siens. Il se tenait auprès d'eux~ la main dans la nlain. Les heures s'é coulaient. R. Roland.

IV. COl\tpOSITION FRANÇAISE

La phrase -

1. 2. 3. tombe 4.

Pensons à nos morts

Quand YOUS irez, deIuain, fl eurir de ,ohrysanthèlnes l ~ pierre unie sous laquelle donnent vos parents, évoquez la lmémoire de votre père. FRites-vous racontel' sa ,ie : quand il Juourut, vous étiez trop jeune pour le bien connaître. 11!. Prévost.

Le paragraphe -

La rédac'UoN.

Faire des phrases avec Il es lUOtS du vocabul.aill'e. Faire conjuguer les verbes du vocahulaire. En un paragr 3Jphe, déorivez une tomb e abandonnée, une bien entretenue. La rédaction:

1

1. Su jet traité. - lVIa chère g rand'ulère, je la revois après deux années écou:lées depuis sa lll0tr t, COlll'l11e si ell e était clevan t mes yeux .

L'entenement du père Cailloux

On enterra le père Cailloux. Par les chemjns bossués et sil lonnés de profondes orn ières, le 'c ortège s en alla, no ir, clopinant dans la boue, sous la bruine ,f ine et froide . Le cortège barbotait dans la b ou e et s'écartait pour 'Passer ,Ics f laques . La voix 11lélancoliqu e d es chantres tombait, désolée, étei'llte, sur les guér els lTIouiJlés. Et tout à :t'heure, tous ces paysans osseux et fat igués s'en retourneraient vers les cha'lnps pour gr atter le sol, jusqu'au jour où on les conduirait, eux aussi, à travers Iles chernins défoncés, vers la h istesse des ifs du cimetière, j'mmobiles t rayé ' de pluie. Gab riel MClur i èl'e .

C'était une robuste paysanne. Sur son visage hâlé aux traits fins, tl'âge e t de grands oha:grins avaient tracé des rides profondes. Ses y~ux bleus avaient perdu tout éolat, Ina'Ïs non leur ex.pression de bonté. Le nez n1.ince s'allongeait au-dessus des 'l èvres un peu rentrées, car ·l a bouche n'avait plus de dents. EllIe lissait su.r son front ses ,cheveux blancs devenus trorp courts, que couvraIt le plus souvent un Dlouchoir 'l ié sou s le menton, et, parfois, Je dimanche, un petit chapeau noir. Parlerai-je de ses mains d t;_ formées par l e travail, de s a démarche pesante et pouTtant rapide encore avant sa maladie? Ma chère grand 'mère étai t aussi labo rieuse qu e'llt:> était bonne. Que de fois elle m'a eillllnené dans les champs où i'l y avait toujours à faire . .Je la vo ilS encore, piochant, binant la terre, arrachant les pOilunles de terre, enseu"lençant le j ardin, avec quel soin! D 'auh'C's fois, je lI a suiva1s au bois d'où en e revenait, ployant sous une botte de litière, sous un fagot 'de bois. Je 'l 'aidais de luon Jnieux, tIlla is c était bien peu cc qu e je pouvais faire. Alors, en l'entrant, elle lue disait: « Ais-tu fainl ?» Devan t ,m oi, elile ,p osait sm' la table une tasse de café au lait et de bOl?-nes tartines . Elle oubliait de lnanger pour lue r,egardC'l' et nle dIsait à chaque instant: « M'a nge bien! » Elle ajoutait souvent: « JIl y a tant de pauvres enfants quri ne 111.angent pas à leur failL11 !» E t ce n'étaient pas des paro.les .en l'air, 'c ar eHe était Vl'aiUlent bonne. EUe aiInait à rendre service à tout le nlonde: C'est aujourd'hui qu'elle n'est plus que je con1.prends combien elle était bonne et courageuse ! Sans doute, j'ai une vie :plus facile que la sienne, Inais que pourrais-je faire de mi'e ux que de travai'l ler C0111me elle avec courage et de faire ~e bien!

Le cilnetière de mon village

Il est tout petit, le cilneti ère de notre vill age. Un 111lU r u stique garni de lierre 1'~11toure de toutes parts. Null attelage caparaçonné ne s'arrête à sa port Nul ri'c he lTIOnUn1.ent ne le décore. On y voit des tertres de gazon, des croix en bois, avec une date et un nom des pl antes champêtr es, quelqu es arhustes, rien cl€' plus. L à r eposent l'honnête laboureur qu'on a vu 's i longtemps creuser d'une main ferm,e son sillon la bonne lI.llère de famm qui a bravelnent rem1p1i sa tâch e, la douee grand 111ère au dos plié par l'âge e t parfoits le bamhin enlevé trop vite à tl'a<Dl0Ur de ses parents. Tous les ans, à la Toussaint, 1eurs lombes se fleurissent, se garnissent de couronnes, .et Je -cimetière se reln.p~it d'un grand mUl1.uure où percent quelques Is anglots. Xavier l11arm;er. Exercices d'application

1. Raisonner les accO'J:'ds s'il y a ,l ieu. 2. Indiquer la fonction de certains Inots. 3. Attirer ~'attention sur l'orthogra)phe d'usage, sur les hO'lnonyn1.es, etc. 4. Analyse logique et graml11.aÜc~le . 5. Permutations diverses. 6. Dérivés et cOluposés. 7. Falmi'l1es d e

II. C'est le jour de la Toussaint. Nous allons au ciInetière

-

1

1


- 2G porter des fleurs sur la tombe ,de nos morts et prier pOUl' les défunts. III. Une visite au cilnetière Œe jour de la Tou's,s aint. Sommairr e. - 1. Les 'Circonstances. - Le ciel, la telnpératuTe, ,le lnomellt choisi. 2. La falnille est prête. - Les parents, les enfants, les costUJmes, les rphysio'llom..ies, Œes fileurs qu'i'ls emportent. 3. Le trajet et lIa visite. - Dans la rue, les passants, les fIeu· ristes, le cimetière, les visitelU1s; près des tombes, un instant de recueirJIemenl, attitudes, gestes, actions des vi'siteuTs, prière. 4. Le retour. - Im~plressi'Ons souvenirs, sentÎlnents. IV. Vous avez as'slÎsté à un enten'ement. Racontez et faites part de vos ilTlJpressions. V. Vous avez assisté à l'enseve1lissenlent d 'un de vos camarades de classe, ou à défaut d'un de vos parents ; racontez et faites ,p art de vous réflexions. Sujets d'observation. - 1. Le cÏ1netière de votre village. 2, Un convoi funèbre. 3, La tÜllooe d'lm de vos Ip arl 'ents. 4. Une tombe bien entretenue. - 5. Une tombe abandonnée. 6. Le lllonunlent aux Morts de votre commune.

Au centre: Etude docUilnentaire poussée de ~ ' esca'rgot d après namre ou modèle. Coupe de ['animat Elle permet d'étudier faci,l ement les fonctions vitaJles de iJ.'anim,al. (Bouche, orifice obuccall, pied, 'c oquitlage, les expressions se trouvent dans ,l es dictiol1lna1Tes,) - Coupe, lnontrant très bien la lnise en rpila.ce du lllursde contracteur qui retire Il e corps de 'l 'animal dans !l'inrtérümr du coquiJlage. - Agral1Jdisselnent de Il 'o'r iüce buccal et de lI a « raJPe}), Il a langue de l'escargot. Au bas) à droite : Inter,pl~étation artistique dru Ilnotif nature:1. Deux stylisations. D'autres ,s ont possibles. La .place n'lanque. Application de ,ces 's tylisations pour orner ie pouTtour d'un cercle, plusieurs couleurs, nappe, napperon pour enfant. Le quart du ce11cle ,peut aussi servill' Ipour fonner ['angle d'un :pourtour carré d'urne nappe de .pilus grande dimension. (Nappe pour salle d'enfant, par ex.) Au bas J à gauche: Interprétation !poétique du sujet l~ature~. Le maréchal Autm.nne se retire de nos contrées devenues mhab'ltaib(les, pour prendTe son 'l ogis d'hiv:er ! Ces dess,i ns serviront pour illustfrer la leçon de sc·iences llatuTelles donnée dans le présent numéro,

Dessin Les planches annexées

SCIENCES USUELLES

AMES TREPASSEES

La beitle Jettrine se prête à la décoration de la ,p oésie sur le condisciple défunt. n suffit de lt irer Ues vOilutes de gauche jusqu'au bas de la poésie, comme Il 'indique l'esquisse sous la lettrine. Le travaiil peut être exécuté en plusieurs 't eintes. Les strophes sonrl: à ,pJ.acer en alternance. Remplir les vides avec le symbole chrétien de Il a Iampe des cata'Combes. Au birs de [a poésie le monoglr amm:e RIP. Le reste de la planche ne présente pas de diffÎ'cu'lté quant à la compréhension. Un tableau re.présente [e bon ange gardien qui rr eçoit et ac,,compagrie ['àn'1e du petit condiSidple et J.a conduit au ciel . Etude ,p oussée des beHes croix de nos cimetières. Ceei serait UlIl exceliient sujet de dessin, feui.IŒe A, méthode vall ais-anne. L'ESCARGOT

En haut: La forme inirtiafle et qu~lques développements. Se prête eX!ceUenlment pOlU' dessin au tableau.

Un escargot Matériel. - Escarorts viv:ants de diverses grosseul's; esca.rgots endormis dans leur coquiHe; coqui]les vides de diVCtrS0s formes, lnorceau de velTe à vitre; vinai'g'r e fort. Observation dJenselnble. - Voici un esc.argot. Nous voyons tout de suite deux parties: a. La bête vi'V,a nte, f'eS'caiJ.'got· ,b, La coquHle, s,a maison.

Conclusion. -

L'escarr got est

lUl

anÎlnall qui s'enferllle da.ns

une coqui'tle. Observons plus attentivement. La maison de

l~escargot;

sa coquille.

(Monh·e.r une coquriJl!le vide. ) C'est la coquiNe que nous voyons


(

~24-

tout cl abord. Souvent ['escal~got s'enfernle cÜllnp1ètement dans sa coquine et nous ne le voyons pIus. Sa forme . - EtJe est arrondie . on dirait p'r esque ,l a n1'Oitié d'une boule. Par côté (sur Œa droite), une bosse qui se telîlline en pointe. Sur .la bosse, une li gne enroulée en spiraJle qui va jusqu'à l'extrême pointe. Retournons la coqui'lJle : cime est creuse. C' est p ar l'ouverture que l'e:scargo,t s ort et 'e ntre.

Sa couleur. - La coqui1le est brune, jalmâtre ou glr ise. Des bandes noires, brunes ou j'auI}.es, et d'antres ,p Jus claires dessinent des raies en travers. A l intérieur, la coquille est blanche et brill'ante. On dirait de la naCTe. (l\10nh~er un bonton de nacre.) Sa dUl'eté. - La coquilllle est assez dure. Nous pouvons cependant ,l a bdser avec 'l es ,doigts en peti,t s morceaux; nous l'écrasons fad1ement avec Il e pied: ,elle est f.ragile. Prenons ù Joa nlain un nlorceau de la coquille. Nous constatons la différence de couleur d'un côté à l'autre. Ce morceau de coquille est mince et Il aisse passer ,l a ]ulllière : i1 esrt tranS!lucide.

Conclusion. ' - La coquille de 1 'eS/cargot est assez dure m ais fragile' elle est mince et translucide. L'intérieur da la coquille

Achevons de briser 1a 'coqui 'l e avec précaution. L'intérieur, très [arge près de !l'ouverture, va en s'amincissant de plus en plus. Le [ogement de l'escm'got est une mai,s on qui se termine presque en ,p ointe. RenîaTquons aussi qu'elle tourne: c'est une chambre enroUJlée en spirale. La ligne en spirale, que nous avons vue à l'extérieur de la coqlülle, rm~Hque 1es bords de cette chambre.

Conclusion.

L'intér'Îeur de 1a coquiNe est arrondi en spi-

l'aile. Observons l'animal

Pour faire sorilir ['-es'ca~got de sa ,coquillile, 'le plong-er entièrement d ,a ns l'eau, puis le po's er 's ur une tfeuiUe de sa!lade. Lorsque le corps -est bien étalé, oil)servons-Je. L'escargot marche 'SUT une partie plate et 'large qui glisse sur Œe soil : c'est 'le pied . Le pied se tef111îine en pointe à l'alTière. L'escargot n ' a pas de pattes COilll11e la ,pQ'Upant des animaux. déjà étudiés : ill rampe sur son pied. Ce ,p ied ,e st bŒanchât re, Le dos de l'escaJ.'got est pilus 'l11ince et noiI'àtre ; il est partagé au milieu par une ligne blanche. A l'avant du corps se trouve la tête. Elle se termine par quatres cornes: deux gr,a ndes et deux petites . Les deux g,r andes se

25 ·-

dressent presque verticalement ; les deux petites pointent vers de sol}. Si nous t ouchons ces 'c ornes, 'l'es'c argot Iles rentre aussitôt: il seniliŒe qu'el'les se r€ipilient à l'intérieur du corps. Lorsque l escargot est b ien étalé, les quatre co,r nes relnuent sans cesse à dro ite et à gauche. 1

L es deux grandes se tevlnine'l) t chacune par une petite bou!le noire : ces deux boulJ.~s sont les yeux de J'escargot. Les deux petites -cornes sont ,l es dOIgts de l'escar-got : ell es lui servent ù toucheT les objets. Dessinons un esoargot éta lé. (Voir schéma.)

Expérience . - Versons quel,ques . gouttes d'acid e ou de Vlnaigre fort sur un ,morceau de coqui'lie cl'eseargot : hl s produit une vive effervesce-nce. (EX!péri ence ana·l ogue avec un morcea u de cl~aie.) Conclusion . - La coqll i1[e de l'escargot est fonnée de calcaire. IVlontrer des escargots que l'on a laissés jeûner p endant plusiem s jours dans une boîte hennétiquenlent close : ils se sont retirés dans 'I eur coquiille et l'ont bouchée à l aide d'une mince membrane tendue . Pendant Il 'hiver , t'eslc argot s'enferm e ainsi dans sa coqui'hle et dort p endant p,lu sieurs mois . Brisons la coquille de l'escargot

ViV~lt

A l'intérieur, nous trouvon s ,le res te du coPps qui es t" attac.hé à ]a .coquille et qui a la [orme en spirale cie la coq ui,l lr. Lorsque l'escargot Ill. a l'che, il traîne sa coqu111 e qu'il roule son son dos.

Conclllsion. L 'escargot est attaché à la coquiUe. Lorssort de sa coquiLl e, Il' escargot marche s u'r un large pied. Il ort en avant de sa tête quatre cornes: d eux yeux et deux doigts. Observons le sol après que l' esca r got a parcouru qu elques cent'i mètres : i'llaisse un eneluit hr i:IJant sur le solI: c est un liquid e visqueux qui r ecouvre so n pied. qu ' i~

Touchons le corps de l'escargot

Prenons le corps de l'escar,got rlépouiqlé de sa coqL1Î'lle enire nos lnains . Nous Ile seIltons pas d'os, 'p as de p a rti e dure sur la peau (comBle 'c h ez le h a nneton ou Il 'écrevisse.)

Conclusion. -

L 'escargot" n a pas d'os ; .il a le co rps Inou.

En résumé) nous avons observé: la ,eoquiale ci e l' escar go t· S011 cor:ps mou; son large pied s ur 1equ el il Im arche ' sa tête avec deux ,l'011gues cornes (yeux) et deux petites cornes (do igts) .


-

26 -

LA COMPOSITION FRANÇAISE

No 1

,21 -

LA COMPOSITION FRANÇAISE

Sens propre-Sens figuré

Familles de mots et suffixes ière -

Divi'Con qui sous les glaces de l'âge conserv~it encore tout le feu de la jeunesse se mit à lI a tête de l'expédition. Un bon feu de sar·m ent.s eut tôt fait de fonclTe l a ghlce qui Tecouvnu t les vitres. Le mot glace et le TII0t f eu ont-ils le mênle sen s dans les deux phrases? Dans la prenlière ils son t emrployés au sens propre' dans la seconde au sens figuré. Cet honîIlne ,a un cœul' d'or; il esl à ral.ltoll1ne de 'l a vie. Cœur et automne sont-ils enlp'l oyés au sens propre on au sens figuré? Ecris: Cœur est au ... Rlltisonne de nIênIe: des yeux p erçants, une colonne de 111aI'bl'e' la source chante; une flamme s'a'llmne dans ses yeux. Cherche des nlots que tu emploieras au sens propre, puis au sens figuré; place-les clans une phrase cOl11'p1ète. Consulte la gr amnlaÜ'e page 9.

eau -

No 3 eUe

ReUlplace les points par Il es Inots de la t'amHle de classe qu'exige le sens. . Dans notre ~lasse il y a plusieurs ." Le élèves sont .. . selon ;l eur for ce . Pour Û/pérer ce ... on fait des con1ipositions; chaque élève pl,a ce ses dO'cl:unent'S dans un .. . Cherche 5. 1110tS ter.n1Ïnés par le suffixe ière indiquant la contenance. FaIS les entrer dans une .p hrase. Ex . : soupe, soupière . Renlplace les points par un filOt de la famille de fleur pal' le sens. Au printellllps les .. . énlaillent les prés . On admll'e ~a ... des ·arbres. Les ... ont de beaux étalages d'ho·r tensias, de chrysanthènles, -de gérmüulns. L'horlogel'ie est une ,i ndustrie ... dans Je Jura. <

récl~mé

Cherche 6 Inots teaninés par le suffix€ ef./LZ indiquant un diIninutif. Ex. : renald, renardeau; 6 mots form1é s du 's uffixe et ette indiquant un di'luinutif. Ex . : Ic hèvre, chevrette. ' Consulte ta gralnn1.aire, pa·ge 9.

LA COMPOSITION FRANÇAISE

No 2

Famines de mots et suffixes ier et ure

LA COMPOSITION FRANÇAISE

La poire est le fruit du poirier; ]'a framboise est ]e fruit du franlboisieJ'. La ponl1me est 1e fruit du pommier. Rermarque cette temll'inai son iel', puis déduis une règtle. A,chève 1es phrases suivantes : La prune est le fruit du ... L a groseille est le fruit du Le coing est. 1-'Ollrn i par le .. . L'abricot est le fruit de 1 ... Le citron est ,l e fruit du ... La f igue est le fruit du .. . La fam,i lle du ilno l jOllr. 24 heures constituent un ... Celui qui réd ige les nouvel,l es qui S lln iennent chaque jour €st un .. , Celui qui rédige les nouvelle' qui surviennent ch aque jour est un ... Fa ire un 'bravail chaque jour c'est le faire ." Au lieu de dire un jour, on peut dire un e ... Un ouvrage percé d'ouvertures Ip~r où le jour peut passer est '" D'un travail:l renvoyé à pJus tard, ù un auh'e jour, on dit qu'il est ... Copie cet exerdce et -remplace les points pa'!.' un mot de ,l a fa'm ine de jour. Donne le nonl correspondant aux vel bes suivants: scier enfler bOl der, peler, égratigner, en a joutant le suffixe ure. Compose des phrases ave'c ces Illats . Consult ta grmulnail'c, page 9.

Familles de mots

No'

Rem!place les points pal' les n'lots de la fami'L1e de dent. CetLe personn e est ". eHe ferait bien d'aller chez le ... pour se f.aire faÎpe un '" Si vous voulez conserver une honne ... mastiquez bien, évÏ1.ez les douceurs et soignez vos .. . ; lavez-'les avec une excellente pâte '" Voi'ci une poulie actionnée pal' une TOU ." Maman brode une fil).e .. . pOUl' la collerette de ma petite sœur. Relnplace les points par un 1not de la famille de lumi ère. Quand il fait nuit, j ... la lanllpe et la ... paraît; ;Ia chaJl1l..bl'e est alors tout .... c'est une vérHable ... L es signaux ... servaient autrefois à transnlettre les nouvelles au loin. Cet h01nme est un véritable ... , on dit qu 'il est un peu fou . .Le ciel est aujourd'hui d'une " . remarquable. Depuis l'introduction de la .. , électrique, il n 'existe presque plus d 'allumeurs cl rév erhères. Le pilote a coupé ... ; il descend n1.aintenant en vol plané. Recherche d'auh'es fami1.les de lnots. Consulte ta gralumaire, page

~),

Cl. B.


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-2:8GEOGRAPHIE -

LE VALAIS

No 1

,29

GEOGRAPHIE -

LE VALAIS

No 2

Généralités

Climat

Le mot V&l,a is vienlt .de vallée; n'e.8't-<oe pa,s en. efifet la vall>ée [laI' eXlcelle'I1Jce qu ',atl'l'o,se !Cl uDan,t 170 km., de la Furka au Léman, UIn fleuve enr.ajssé entre deux hautes montagnes. On veut ùa diviser!, €In 3 se·otions: la vallée de Conches, haiute v,aJl!lrée aÙlPe:stre lPUtisque le Rhone tamibe d'e 1,800 m.. à GlIIMsch à G80 mètre à Brigue; la plaine du Rhône de Briguo :':t. St-'M andce aVlelC 'le palier du bois de Finges, ,fol~mé pa'r ,le ,cône de d 'èj,elcti,on le l'Illlrg eaib en, et Ile p,a Iier du Bois Noir cOJ"]JstamrrtP.J1I ~ exhaussé rpall' Ile,s .matè'iaux appo.r tés 'p ar le St-Bal'tJhéIE'm y; fermée à St-Maurice où 'I,é dll,etuve ' o'Gculpe tout 11e rpalsls.a ge, la v,al.l'ée s 'éJ1arg+t sitôt alprès; n'Lais de là jusqu'au lac le V'al1ais n'en POrSlS'ÈKl,e ,plus que ]a riv'o droHe. Près cle .Martigny, le fleuve change brusquement de direc,ltion .arprès avoir .coupé la .Clhrai·n e oaol,('aire lCl€s A~l)elS eilltr,o ,l els Dents de Morcle et Il'81s Dents du Midi.

Le '\ n,lai cS joui·t ,d'un climat continental très se'c, cl-éteruniné par ]e6 f.a.its suivants. De hautes 111tOnt,1l,gm,ets J'erl1ser~re.nt, iso:llan-t 'l'a vanée du Hhône. Or, l,e,s nuages qui IPourraient 'c1Jl11enE'l' l.a. lJI~uie vi'ernm.ent <de l'Océan atlantique; illlS se heurte'n t .aux A1pes bernoise,s et 'a.'u x AJlpes de. Savoio où ills se COnde!l1lsent en pluie, Ceux qua Ip énètr.eont e.n Va1::ti·s sont sou'v ent a Lt.iIlé;:; ,SUl' !les gil'andes CJhaînee aloirs que dans l·a Ipartie cell1:tr.alle du oanton .],e ,dell reste serei·l1. Ainsi, die ,Ma.rUgny à .Brjgue, il nc· tombe en ll11'oyenu1le que 60 cm. d~eall ,pal' wn, et à Grii.c hen moins encore. C'est la rég.ion la plus sèche de la Suisse, td '.où 1a nÉ'tc'e ssite Ide Il'irrigation. L 'ü11f.ltue,J1Ioe (le Ila ,me'r se fa.it donc lPet[( s€ol1tir 'chez nous. En /pII.aine, lEtS étés ·t.rès chauds Ip epmebtent une maturité rapide des céréales, Idee fruitls et Ides Ta.isins. En hi:\ eT, la neige tiQ1utbe en .albo'nda11Ioe StUtl' .le,s hauteur,s; 110 fœhn qui sOUlfftloe a" CtC violeîIlJce en printell11jps la f.ait diSlpar,aître r,alpide:m ,ent; lIa. végét,a.tion ,pousse a.ussitôt, m )ais le gel Ip rinta.nier sll'J.'vient IsouvEmt et .ca UJ8e 'c1e.s dégâ:tls à Ja vigne et aux .a1'bres kuitieT's. Situé sur ]e 4Sème degré de la. titude nord, c·el8't . . à-'diI e à Imi-tdilStance entre le ;p ôl,e noncl et .1 équ,atem', le V,aJ1aâs est co,mpris d.a.ns la zone tempérée. L'altitude joue ,au\StSi son rôrle dall1's 11e ,cllitmat; Ip oul'tamt, certaines jou'rnées .d 'hiver SOtllt lPilus ,cl1audes ·en 'm o'n talg,l1ie CJu 'en plaine par ,'uite de la Ip ,lu. grallld'e JimrpitClité clu oleJ.

Les Alpes bernoises tombent presque à pic dans la plaine; C'ftst 1P0urcruoi on n'y trouv'e que deux vallées, Pail' ,cOlntre '1ietS Alpes valai. sannes descendent insensiblement vers la plaine; ,aussi le:w ',s rivilères olnt-e.JllelS creusé de lProlto!l1ldes v,a;1ll:ées, ,1a Iplupa,rt tperlpendicu:la,ires au [11euve. De gnal1fdes lignes internationales tJ'averrsent Jes Alllp8lS. SUl' ·le gllobe terrestre rnot1l'e canto:n ,s ,e situe sur le Sème degré de longitude ·et SUT ,l e 4Sème degré de latitude nord. ,PI·alcé au sud-oiuest de la Stüsse, H est limité Ip ar 1a Fra.nce, Ipar l'Itallie, Il}aT les 'c.allf.Ol1S '(:le "'\ aud, tde Belme, cl Uri et du T·essin.

D'où v.ient .Jc mot '\ al.ais? Totœe ,canton 'p orte-t-il lb icn so n nom? En ·r.-omtbieil1 do 'partites 'peut-on divilSer l,a 'pllajne drU Rhône? Quc:1l-e est l'a;ltituldedu Rhà.no là Gl~et&C!h, à Hrigue, ·au Lémml, QneJle cOIn,statation C s chirfifr-es 'te rper/mettent-ils de If,a,ire ? Mesure sur ta 'carte la IIO'ngueur telu Rhône, de Gletlsdl à Br"igue, dc' Brigue ·à Manig'l1Y et ,die ,~1!artiIg1l1. au Léman , Que1l8ls so.nt les deux 'llJontagn~s entre lesq.uEllll1e .le Hhô:ne s'e.st Ü',ayé un ,chemin Ip:rè de St-,i'vlaurirce? Ou ' est-ice qu'un côno de ·(['éjelcbiüol? ,MonhEt ,S l!]' t>3, C8TtC ù-es deux ·cones cl,o ·cléjelC'tion nOlmll11:é ... Quel1ls sont les torr'8111'ts qUli Je~ ont 1011 1més? L'eau du Rhône elSt c.cuptéB à ce.s cleux. c,adroits; qu'est-c>e que ,r.e.1,a IProuve ? A q;ue:l €'ndrol1.'t Ù'M, Ip la1ne dn Rhône ·est-elJl,e le 1P.lIUS [l.aTge? Cherelle sm' ta .cal·te et mesure. Où est-eiJole ,le \pLus étil'oite ? PDurquo.i y a-t-Ï'l IP.eU de valllées suU' }.a l' i,v ,dJroirte, ,Memtl'.e-Ies. Indiqua toutes ,lre'8 vamées dE' la Tive g,a uche', Q entenrd-on p,ar latitutd'e d'un lieu? ,par 11-ongititu rc1€ ? Sur qucls d·egrés de latitude et de .long·itude .le Valajs f'st-.iJl :p1acé? QuelJ,es !Sont 100 l'imHe.g Irlu Valais?

Pourquoi Ipeut-<O.I1! (liTe crue ,lc V:a.]aÏJs e,s t cOJnrplè(eme.l1t i-sol é? Pourquoi la. ,v luie .nous vic!J1t-e~l.le cle .l'At.l.antiquc , non de Ij.a lVlédHerrc-lil1 ée ? Pal' qu 11'0 bal'.l'ière 'les nuag.es -solllt -iILs tCl'a/b or,cl 'êl:lTètéB ? Oueil le est .la partie Ilia !plu.' sèche ,d u \Tallai. ' ? EXIP1'ique JJOUl'quoi. Cite .Jo viMage du Va,l ai.s ,où jIl plellt l e moi,ns , ,Mlontre-l e Slll~ la. c.art,e. Comlm e.nt ues Va}.ai,sêlù1lS -sulp,pil,éetl1i-iJJs .HU manque de ijJluje ? Connais-tu cruelvques a)i'Sse,s ? Où Iprenneni-ih-s ]efUr s O'Ul',c e? Pouœquoj les ,fruits, 1181S r ,a i.s jns, les ,c.él'éa.l1c's mÙl'i 'se,nt-ilis ploo vi te en "\ a,tais que sur ù'e IPI1a t8!a:u ? Qu el est I~O vent qu.i, en Iprirnt8ln1jps, fait .fol1Jclore lia neige '. Dalns clue'ltle I_'one tene,s b'e le V,a/lais est-il c.omtpri's ? Comibien ,do clie:g-rés ·de lliatitude y a-t-il ,de ,1'-équa.'t,PJUJl' êl u !pô.le 11011Cl ? Par ,coll1iséqu e.nt où ( itues-t,u Ilo Va.lta.js SUIl"' le g10lb e? !Le g,e11 est :p,lus <.1. Icraincl,l 'c ClL Val,ais que 'ur Je PJ,a Leau' tp our que.Jles l\ajtSO'l1!s ? ' En hivel' itl. fait souve.nt ;plu.. chauel à ,~I'ontan.a à 1600 'm ètre. d':al tituc1e (Ild\. SierTe à 550 mètres . En ·conn,a is-tu k-.. cause?


No 3 GEOGRAP1HIE - LE V ALAIS Nos montagnes D-elix 'chaîne,s Ipl'iIllcijpanes eIIlS,erl"eillit Il e ValLais: les Alpes Bernoises ·ql.lJÎ se continuent. 'P.a:f' Ilies Alpes Vaudoises; e11els \. o,nt .du oGriiill6'~~ ,au Létma;n; 1.e,s Alpes valaisannes qui, ide la, Fu'r ka, attelgrwnt 1}'0 Mont BI.anle et Il,e lac. Ep.tr·e Il e Grimse'l €'t la Fu,rl\.oa ,COIIYllmeI1JCe ,1a. chaine · d'Uri et d'Unterwald avec :1e DruIl1im astOick ,et le GaJl,enstodc Pour xnieux f,iX'er ·10.8 ,l llo:nba:gne·s .du Val~ai.s lal1ls lflO'tl'e espnit, grou[pOlIls-les ,a:uto·1.,l,r de·s 'l'DJal&S~fls Isu,ivant.s : , Alpes valais3'n nes: 1. lVI!ont8Jgne,s de 11a vlaUee de C-otl1Jch0ls; 2. IMJa)SlS ~f du ,simUJ!1o'1l et clu F il erf..s·c hhol'n; 3.

»

4.

»

du üVjjtsl0hab el j'll's'qu'au C€I"V in' du ,W,ei,s shorn;

de I:ùa D-e!llt HlaJ.llcJlle; du Pleureur; }) du GTaŒl!d Co:mb~l1l; 7, }) du ,D 0 lent ()ou du iMt. Blla ne ; 8. de.s D€tnts ,du ·M idi 'et de Là ·au 11H C. 9. }) 1. }) ,de 11a Junglfriau ·au G-rd'lThSel; Alpes bernoises : '2. IMontaJgnes :d'U L6tSlche:nt,all et de LoèCllte' 3. IMR>slsilf.g du .WliJlicllhol'l1 e'L 'du l'iVrrllclstJrube:l; 4. IMIé\JS'silf Idu IMUïveran, jusq:u'au Sanetsch. Ra11ig'e.ons dlliYlrS ces gToujpe,s '}0'8 chaînes se:cotl.l,c1aire·s qui se d 'cs§lent entl~e ù,es val1Meis ·latérales. Lels haut 1S000nl'netJs sont d origine gra~ nitiquej ode ' far'tÏJgny .au Bif'tschlhol'ln (ùe" - llpes be-r.llOis'e. ,s ont cal-

5. 6.

»

})

caires. QUEIS TIONS Que'IJles IS'ÜJ'lt l os 3 ,r.'ll,aînes ,auxquel~1es a'-ppartient. ,l e "\ allai,' .? Dessine l,a ICla:l'be géogm/pù1ique du V8Jl,ais; ,f ixe d \aîboJ'iCl Il e SOtl ll mi tés indi'qué es ci -rleSisus; 'Puis J es 'l1110il1Jtmgnes ·qui s'y ra tt[Uc,hen t. Cherche, isurr ta 'oartie, tous ,],e,s somlmets qui atteignent 4000 ,m . QUE,Nes Il1!OlNJ8Jgnes ,attei,g7l'1ant 3000 l1'lètres ou ,à rp,eu 'pTès clorminellL Loèûhe-lles-B.aiirJ..s, Sierre, le gllalCiel' iCl'A'l,etsch, St-~UIC? QueWl,es mont,ag.nes domL,iilllEmt Cha,mpél'Y? ChfamlPex? Que.! est Ile iplus haut son1Jmet .des AJbpe-s? Son al'titude? . Cite deux sotl11!lncü1ts entre l·e.s valls 'd B Baignes et ;d'EntYelllloJ.1Jt. De queUe ,station cl'étrang'0r1 's Il)81'..,-tu pou'l ' gl'a.v :k 1)0 Cel'ViJ.l, le: Brei1Jhorn, l'e IMlomtt Ra'se. Que.lile m,ontag'ne ,s e dl' 38(' HU S Lli(1 (lu 1 bt C'J lent.al ·? L"arp0l'çoi.tu de Mar.ti!gll1IY ? Po'u rquoi ? Que1l,e ha~Lt,e chla1ne sélpar e Il'es \r,aHée de Sa,as et rcl~ St-. i,cola,' '? Du Torre.ntJho'l"Jl on jouit d'rume lJ.etll1:e vue.. POU,r,cI'UOl? L'éboùl01uent :de que'}lle rmolOJta:g,n e a ifollmé I,e lalc de DerJl01"fenze ? CO'm bien de tell11p S te .faut-ill -de St, Luc pour gl'a\ü' la Belll!aTolla (tu t'éilèves ,die 350 llll. là .l'heure). ,CÜi~1edion[ne des giT'aVUTes l'81pl'é.se.nt'él'l. t Ide' Inontag~nes du Vailajs.

Cl. B.

31 -

NÉCROLOGIE

t Ernest Filliez,

professeul~

Le 11 juin 1945, sept drapeaux SUIVIS d'une foule innombrable de parents . et d'amis Terr~plissant littéralement la vaste église de Bagnes, précédaient et suivaient la dépouille morteHe de notre jeune cotJJègue et ami Ernest Filliez, ul"raché à l'affection des si.ens et à la nôüe à l'âge de 31 ans. Blillant élève de l'Ecole norJnale, Ml' FtH.1iez débuta à Mjège - d'où Ml' le Directeur du Collège de Bagnes eut de la peine à le déta'cher pOUl' en faire son ' collaborat~ur et à qui il confia l'enseignenlent de la co·mptalbiErté, de .l 'arithmétique, de l'algèbre et du 'c hant dans tous -les cours avec le françai's en 1re industrielle. Musiden et luathéulatÎ'den de talent, le jeune professeur eût tôt fait d'affinner sa InaîtTi,s e dans les branches spéciales, son talent et son dévouen1.ent dans l'enseigneulent du français: tous ses élèves en étaient enthousiaslnés. MaTlÏé depuis moins de deux ans, il laisse une jeune épouse dont le courage est admirable et un tout jeune bébé. Il éta,i t .le fondateur et l'animateur d'un excellent chœur n1Îxte et, à l occasion, organi,s te paroissÎOl:1I. Ses ·co-sociétaires de « l'Union » (so'c iété ·de secours Inutuel cÛ'mptant plus. de 1000 nlembres), venai'e nt de le choisir COlTlJ.l1e président, cl1arge qu'il reim ,p lissait avec un dévOllmnent qu 'il apl)Ortait à tout ce dont il ava.it à s 'ooouper. En novem.bre, revenu du 'ervke IniHtairc ave·c llne santé fortement ébranlée, il reprit héroïquelnent ses cours qu'i.} dut quitter pour subiT lU1e grave opération, laqueHe paraissait ravoir remis sur 'l a voie d'une parfaite guérison. Ma}p.eureusen1ent des complications survinrent qui nécessltèr nt un retour à l'hôpital où Dien est venu le cherober pou r <:11 orner sans doute son Paradis.

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