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Deux départs :rvlonsieur le PTofesseur Célestin Fumeaux, qui depuis 36 ans dirigeait l'Ecole annexe de l'gcole normale, vient de prenJdre sa .retraite. A ,c ette occasion, ,M. le Chef .du Département de l'Instruc'lio!! publique lui a adressé une lettre ,ui traduit bien les 's enÏÏm.ents de tous les insHtuteurs qui ont passé sous la direction :de ce maître aimé; nous nous faisons un plaisir d'en donner :Connaissance à tous nos lecteurs.
]J;Jonsieur le Professeur, Dans sa séance du 5 septembre courant, le Conseil d'Etat, déférant au désir 'q ue vous avez exprimé à vos Supérieurs, a 'accepté votre démission comme ;professeur de la classe annexe de l'Ecole normale des instituteurs ave.c Temereienlents pour les bons services rendus. Au moment de vous remettre la décision du Conseil d'Etat, nous nous faisons en plaisir et un devoir de vous ex,primer notre 'Vive gratitude pour le zèle, le dévouement et la cÛ'mpétence que vous avez apportés dans "l'exercice de votre be'lle profession. Cha:rgè de l'école annexe depuis 1910, vous avez vu défiler dans votre dasse de nombreuses volées de normaliens que VOU:3
• -2aviez ,c har:ge d'initier aux délicates "foncti~ns. ?-e l'enseignemen~. Vous vous êtes 3!oquitté de cette tache dlfflclle entre toutes ,1 iJ.'entière satisfaction de tous. Les jeunes gens qui sortaient de vos Inains .avaien~ reçu ~e 'Vous une solide préparation méthodologi'q ue ,qUI devaIt enslut.e inspirer leur enseignement et le marquer tout au long de leur carTière. Votre enseignmnent méthodiqu'e, le soin que vous appor· tiez à préparer vos leçons, }es, .avis dont ~ous faisiez bé~éficier lès normaliens votre bonte a les 'c onseIller chaque fOlS que ~eur inexpérien~e les faisait sortir de la .voie droite, SO?t auta~t de preuves de votre conscience. prof.esslO~ne.lle que nI la fahgue ni le découragement ne lassaIent JamaIs. Jorn' après jour, avec auta~t,'de J?o~estie que de ~?m~éten ce, vous avez .p réparé. les, eleves-u,!-stItuteurs ,con~Ie~.a vos soins à vaincre les diffI'c ultes que Ion rencontre InevItablement dans 1'ensei'g nement. Votre bonté et votre autorité en Inatière d'école étaient incontestées· aussi les Inaîtres venaient-ils nombreux vous soumettre leur~ difficultés et soUiciter votre obligeance et vos conseils. Au soir d'une ,c arrière si féconde, vous pouvez regarder vers .le passé avec la satisfaction d'avoir accompli une ~uv~e :é minemment utile, ' d'avoir œuvré pour une bene cause et d aVnIr bien mérité du pays. En vous souhaitant une douce et paisible retraite, ~ou., réitérons nos remerciements bien sincères e~ nous vous pnolls de ·croire à notre sincère et profonde r econn aIssance. Le Chef .du Département de l'Instruction Publique:
C. Pitteloud. M. le Profess·eur Fumeaux a ,pris sa retraite à Montreux , où il peut rendre encore d'innOlnbrables services à ses Confrèr~s qui y dirigent l'Ecole catholiq~e. Le paysage enchanteur. q,u Il 'c ontemple tous les jours ne lUI fera pas cependant oublIer le 'Cher Valais. Au nouveau Professeur de l'Ecole annexe, M. Fernan~ Chételat déjà avantageusemen t connu du per~onnel enseIgnant par les 'c ours de perfectio~~e~ent, nous souhaItons de nO'mbrelltses années de féconde achvIte.
* * *~ Une nouvelle tout à faH inattendue circulai~ dans l~s ra~gs des normaliennes au jour de la ventrée: « MonsIeur le ChanOIne Dubosson n'est pLus plJ:ofess'e ur à -l'Ecole Normale. Des Oh! at-
-3tristés et étonnés répondaient à cette ,a nnonce. Elles ne se doutaient pas les tern'ibles espiègles ,q ui avaient si souvent mis à l'épreuve la 'p ati'e nce du dévoué Professeur, de quelles fatigues avait été maI~qué le dernier trimestre de l'année scolaire. Il avait fallu à Monsieur ie · Chanoine Dubosson toute l'én.ergÏ'e de S'a volonté et tout Je dévouement de son cœur pour teniT jusqu'au bout, toujours égal à lui-111ême. Mais les forces humaines ont des liln1tes, l'âme virile les !pousse très loin, elle ne peut tout de même les !reculer indéfiniment; arrive un point qu'elle ne peut fi'ianchir. Ce !point, Monsieur le ·Chanoine Dubosson l'avait atteint en juin dernier; .Je médecin consulté s'opposa à toute reprise de travail, il fallut bien se résigner. Et on ne vit plus ,ce qu'on avait vu depuis plus de vingt ans. Chaque matin, avec une régularité -de chronO'mètre, exactement cinq nlinutes avant 9 heures, Monsieur le Professeur anivait. L 'heure sonnée, il était à son poste, debout toujours, tout entier à~ sa tâche, int'e n'ogeant, expliquant avec amour 'l a vérité, s'indignant <contre l'erreur. Il fut toujours pour ses élèves le modèle accompli de la fidélité au devoir, de la .conscience !professionneHe la plus délicate. Et cet exemple n'est pas le Inoindre bienfait que les institutrices doivent à leur vénéré ProfesseuT.
Toutes se souviennent de ses leçons préparées avec tant de soin, données avec tant de méthode, de ses explitcations soulignées a" ec tant d'insistanoe et formant peu à peu dans l,es consciences des 'c onvictions solides qui, non .seulement permettent de réfuter l'erreur, mais surtout de vivre sa foi. A l'âge, où l'on vit beaucoup par le sentiment, on n'est peutêtre pas toujours saisi au mo'm ent même l'importance de cerf: enseignement de base, mais l'expérience de la vie ta montré bien vite que cette doctrine de l'Eglise si claire et si sûre est le rocher solide sur lequel on peut s'appuyer et qui permet à la piété de résister aux assauts de l'ennemi. Pour cet enseignelnent si précieux que Monsieur le Chanoine Dubosson leur a donné, ·p our tout 'l e dévouement qu'il leur a prodigué, pour l'exemple de sa piété fervente, les normaliennes d'hier et d'aujourd'hui lui disent ,l eur reconnaissance émue. Si .le.s anciennes élèves de Monsieur le Chanoine DU'bosson se souviennent avec gratitude de tout 'c e qu'il fut pour eux, Les nlaîtresses de l'Ecole NOirmale savent mieux qu'elles encore tout ce que lui doit la maison dans laquel1e il a si long'temps travaillé. Pieux, dévoué, il fut pour nous un constant modèle et un appui précieux. Combien de fois n'avons-nous pas admiré la 'I nodestie de ce prêtre vénérable, acceptant de la meilleure grâce du Inonde nos propositions sur tel ou tel point de programme ou d'horaire.
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Avec une humilité qui nous a souvent édifiée, Moniseur le Challoine ne vonla1t .p our lui aucune exception. Combien aussi nous avons apprécié les avis de ce conseiller sage et discret proposant sans insister [es mesures qui 'lui paraissaient opportunes. Avec un total1 désintéressement de lui-:lnêm,e, guidé par le selù amour de Dieu et des âmes Monsieur le Chanoine Dubosson a répandu inlassablement la bonne semence.
Nous publierons ainsi une suite de 80 fiches de vocabulaire, comprenant plus de 300 exercices; il en est prévu à peu près autant .p our l'année prochaine.
Dans la retraite qu'il a si bien mérité·e et que nous lui souhaitons longue et heureuse, nous sommes bi'e n sûre qu'il continuera à soutenir de ses prières l'œuwe de l'éducation à laquelle il s'est tant dévoué. Toutes les institutrices qui furent ses anciennes élèves essaieront -de faire COlflune 1ui, ce sera leur meilleur merci à leur vénéré prof.esseur. S. A.
notre Revue en 1946 .. 1947 La brillante conférence que M. le Dr Boucard, directeur de l'Ecole nOr'mal'e a donnée au printemps dernier, dans tous nos districts, nous a lllontré comment, grâ,c e à une utilisation judicieuse des fiches, il est possible de donner un enseignement plus individuel, plus vivant, plus varié. C'est 'la raison qui nou" a incité à continuer la collection commencée 'il y a deux ans. Les fiches. publiées cette année-ci constitueront un f'nseu1ble qui sera encore 'c on1plété en 1947/48. Elles ont trait au 'v ocabulaire. Le Dépa rtement ·de l'Instruction publique les réunira peut être, par .la suite, en un volume peu ,coûteux, pC)U'Vant être m.Ïs faCÏ'lement entre les mains de tous les élèves. Chaque centre d'intérêt 'cQ\m prendra ul?- texte servant d.e base à la leçon, un exel,cice d'élocution, un exerdce à trous des exerdces sur l'eluploi du nom, ,de l'adjectif, du verbe, 'd'autres SUT les synonYInes, les hOlllonymes, les familles de mots, etc. Certains de ces exercices sont destinés à être faits oralement, les autres gagneront à l'être par écrit. Nous nous son1Jmes efforcé de rester rc oncret dans la mesure du possible; c'est d'ailleurs 'le llleilleur moyen d'intéresser IfS 'é lèves et d'être bien ·compris. Toutes les fiches ne présentent pas les mêmes difficultés; les maîtres pourront donc faire un choix approprié à leur classe. Et puis, qu'on se le dise bien, 'l'instituteur ne doit pas être esclav,e des fiches; celles-'ci peuvent 'être modifiées selon les besoins; on biffera donc les exercices tropcOlupliqués, 'les phrases qui ne sont Ip as à la ,p ortée ·d es ëlèves, les déveloPlPements trop longs.
Enfjn, quel'q ues collègues nous onf éga-lement .promis If:'lU collaboration pour la publication de diverses s~rtes de fiches. Nous les en remercions vivem'e nt et nous souhaitons qu'ils ai~n1 des imitateurs. :j'
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L'histoÎTe valaisanne devrait aussi être Inieux connue d~ nos. élèves; elle est malheureuse!lnent bien djffi.cile. C'est ce qu'i nous a incité à pubJier, sous le titre « Les histoires de granC1père», une dizaine de récits dialogués. Nous nous sommes ar1:êté à l'établissement du christianisme en Valais. Il faudrait 1,'ontinuel' une telle .publication ,ces ann.ées prochaines fi fin ;d'embrasser toute l'histoire .de notre 'petit pays. Malheureusement l'œuvre est diffi,c ile à réaliser, on doit parler .simplement a,u x enfants et leur enseigner quand même bien des choses·; tlussi l'essai tenté ne nous plait pas du tout. C'est pourquoi nGœ;; recevrions avec plaisir remarques et conseils.
. En restant dans le cadre de l'histoire du Valais, « J'Ecole primaire» publiera également un ' certain nombre de docuDlents inédits qui se 'l'apportent au contre-coup de la Révolu'tian française ·chez nous. De sorte que nous nous écartons ut:l peu du plan habituel de notre Revue, sans pour autant faire œuvre ... révolutionnaire, :~
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Quand nous aurons ajouté que chaque numéro traitera auc;;si
un centre d'intérêt et que les collaQorateurs de ces dernièl'es -années nous resteront fidèles, on aura une idée 'à peu près. exacte de la phy.sionomie de «l'Ecole primaire» durant le pro'c hain cours. Avec l'aide de Dieu, elle continuera donc son petit 'chelnin; ' n'ayant qu'une ambition: servir. Cl. Bérard.
AVIS · : Toute l'édamation cori'c ernant ,l'expédition du journal ou. un ·changement d;adresse doit être conllnuniquée directement 'à 1'im:p rimerie ,Beeger, ,à Sion'.,
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'T~ : F.Mülle~u~~·,
flux Institutrices ' Notre re~raite d'octobre s'ouvrira à l'Ecole Normale, le 28 octobre au SOIr, ,p our se clôturer le Inatin de la Toussaint. ~ : ' ~ y~n:z nomh~~uses" chères , ,c ollègues, vous retremper ; ,spiri;, tu~ll~D;l~t , a vaIJ-t çle , ,r eprendre"' vo~re ,hdle tâc,h e. , " ,Inscriv~z-vous jusqu'au 20 octobre a~'prè~ ,de "la ' Djr~t.i~~~ de 1 Ecole Normale ou de MlleM.-Jne Clémenzo, inst., Ardon.
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En l,nent, un appel 'd es plus 1ragiques ,et <Je1;i ,plus pr,~ssa.nt~ 4e la Direction du Sanà,t de St-.Je~n d' Aljlph~ ' à Thonàn: - , ~: ",,", : ' ",' Cet étahlfssem'e nt pospitàlise actvellenlent 144 institutriç~~ lùberculeuses. Sari econome nous dit le' problè.ri1È~ àngoissailt q1le pose le ravitaillement dans les conditions actuelles: décalage (~ùtr'e les ' :p ensions 's ervies ~ et âvec quelles difficultés :"":"'-et les. prix des produits qu'on ~e' peut' obtenir 'q u'àu' marché noh;.', ,.. _' Privés 'de 'lait, de viande, de mafière's grasses, quëi régirriè pour de .pauvres mala:des' l " : Lors du cours de perfectionnement eh août, une collecte '~ nermis ' de -réunir quelques londs -qui, :p al' les bons soins de ' ,-l'a. '(:roix Rouge leur 's ont parvenus sous forme' de lait d:mdensé et de i> ',ucre. La souscription reste ouverte, car l'hiver ' {fui 'vient ri.- est' pas pour améliorer cette terrihle situation. " ,En priviJégiées que nous sommes, ouvrons à nos lnalheureuse,s ,.scurs d:e France, tout grands, nos cœurs et nos b.ourses l " A,(lrE;sser .les dons à R. Rey, instituteur, Saxon. <
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Pour le SanGt de St~Jean d)flulph ' juillet, me' pàrv~naif paf' l'i~te;m,édiaire du -, ' Dépatte'~
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pmu institutrices et instituteur-s. " ,~ , \ ,,: ," ~,Cor:zmunicati(Jns: Ne , p~uvent ;prendre part 'à ces cours', qu~ ides '.Inshtutrices :et les instituteurs" diplômés qui ont l'oc . .. ,d'el" ' "';3. leurs '" elèves. Une " déClaration caSlOn " IseIgne~ , 1e ,' s k'1 ?U 1e ,p atIn ,(les ,' ŒutOl'ltes scolQlr~s locales doit ,êtz'e jointe à l'inscriptio'n . .Eventuellement. 0n 'pourra admettl'e egalement des ,c andidatS 'au brev.et' secondaIre on 'a u ~revet d.e :naître de gymli'astique,' ex, e~phonnellement , \~es n1aItre~ses ,men~gères ou des , maîtresses d ouvrages. Les dehutants ne sont , ,pas admis. Pour le cours du brevet) se,u ls, les bons skieurs seront ac~Cl~té\s ...Ce cours début~!,a le 26 décembre. Les examens pour l.obtentIon , d,? b~evet d lllshructeur ' de' ski aùrbnt .prdhahlement ,lIeU Jes '1-2 Janv'l er '1947. " ' ,' " ," ",; r,~ .'" .Pnderr:~Ùés ': 5' ~ndemnités journalières de ' fT. 6.~; '4 , ~'vetH. ~' lI;tdemnltes de nUIt de fI'. 4.-' et ,le rembourseriù~I1t ' des fr~'is ,de ' voyage," trajet le plus dire'c t. ' : ,,,' , ,'lA
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PART][E PEDAGOG][QUE
la femme « règle to.ut l'intérieur de la ma,iso~, qu'elle est l'àme de la vie lno.rale et so.uvent de la vie ' matérielle, enfin qu~ elle ~ un mari à rendre heureux et des enfants à bien .éleve:r 'fi . Sa place est à la lnaiso.n, dont elle est pour ainsi dire la lampe. Et les ,R n, Inains faisaient le plus belélo.ge de la matro.ne en disant: domum Ul.ansit.
Rôle futur de la jeune fifle et sa préparation En biologie, la cellule est l'élément atomique et fonctiOluici fondamental de tout être ' vivant, si,m ple ou 'c omposé'. De mêlne dans l'ordre social, la famille , est la ,c ellule ou l'élément fondamental.
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C'est au paradis terrestre,par la création de l'hom lne et la fem,m e que Dieu a constitué le -p oint de départ de toute l'organisation 'humaine: famille proprem.ent dite, dté, Etat. Voilà pOlwquoi on répète volontiers et avec Taison, à l'O\,C3sio.n d'empiétements injustifiés ,q ue se perunettent certains 0'ou verl!ements, que la famille a précédé l'Etat, qu'elle possède de~ drOIts naturels et sacrés que l'Etat doit ~'especter, que le rôle du gouvernenlent vis-à-vis de la famille consiste f.l .J'aider dans ce qu'elle ne !peut pas toujours, 'e n raison de certa ines drconstances, -a -cco.mlPlir ,p ar elle-même. ê)
Il est donc absolument nécessaire à l'ordre et au bonheur de la société que la famille so.it so.lidement constituée, protéü'ée , 'Coonme dans un bâtiment la so.lidité dépend de la force de "ré_ sistance ,e t du bon agencement des ,p arties composantes, ainc;;i que de leur protection contre les agents de destructio.n. Or, qui est-ce qui donnera à la famille les qualités Tequis-es pour so.n rôle si important? Ce sont les parents. Voilà p our'}uoi les jeunes Ig ens, ,g arçons ou filles, qui manquent des conditions physiques, intellectuelles èt surtout !morales pour fonder ',des f,~milles. normales ne dev:aient ,p as contracter. mariage; ~al' l ·e ducahon des enfants seraIt gravem,~nt compromIse. Et mainte, nant, qui, du ,père ou, de la ln ère, exerce .l'influence éducative J ~ plus , profonde moins su'r la première jeunesse, .c 'est-à-dire jusque vers l'âge de 15 à 18 ans ? C~est assurément la ,m ère. , Au "père incombe surtout l ' exeI~cice de l'autorité général ~ . l'administration de la fortune, le travail nourricier de la fanlille. Mais à la 'm ère appartient principalement le devoir de s'occu,per de la première éducation, qui exerce habituellement une action décisive sur la vie entière. 'Quel'q u'un disait, en effet, (j'ue l'ho.mme futur ,est formé il l'âge de neuf ans. A la m.ère ' encore revient le . devoir de veiller à la , bo.nne marche du ménage, de créer un milieu où -chacun se rend , heu : Teux et po.rté au bien. Et Fénelo.n a raison quand il affirme qUf::
au
Aussi Dieu, qui fait bien to.utes -c hoses, a-t-il pourV1l Ja femme de qualités précieuses: sentiments tendres et délicats, vo.ix douce et accueillante, patience inlassable, aTI10Ur de l'o.rdre, de la pro.preté yt de l'esthéHque, disposition il la ,p iété et ~ la {mnté indulgente; qualités qui, dans toute famille, ,même la plus pauvre, sont autant de rayo.ns de so.leil qui éclairent, réchauffent et réjouissent. Si de nos jo.urs le nid falnilial est souvent tr~ste, si on le déserte tro.p fréquemment, o.n peut se demander SI la <-ause n'en est ip as il la Inère dont la jeunesse a été volage, l'éducatio.n plus o.U moins manquée. Sans do.ute, ·à ,c ette cause o.n peut en ajouter d'autres: la vie actuelle tro.p s~nsuelle, l'abus des fêtes bru);antes, des s.po.rts, le no.mbre excessif des sociétés de to.utes sortes, le pullulem'e nt des cafés, etc. Fréquemment, les jeunes gens qui se marient apportent en ,cadea~x, de ~oce '~es défau~s . ?~.~ tares que pendant le temps des frequentahons, Ils o.nt reUSSl H masquer ,plus o.U mo.ins. Du reste, cette. ép?que.' , l'am~ur. es l aveugle, ce qui est mal passe po.ur bIen o.U Ino.ffensIf; les ecaIlles t()mbent des yeux ,p lus tard. C'est à cause de l'influence ,prépo.ndérante de la mèr4! au sein de sa fanulle que les ennemis de l'o.rdre social, les partisans de la révo.lutio.n et du chambardement universel s'acharnent ' p al' la paro.le, l~, presse, la mo.de à déto~~ner '~'~ feI?,m e de ses d~voir", de ceux speCIalement de ,l a maternIte, qu Ils reclament So.n emancipatio.n, l'unio.n libre avec la créatio.n de bercails d'enfaI~ts en~ tretenus aux frais de l'Etat, co.mme ce fut le cas en RUSSIe, peu après la révol utio.n de 1917. . Ici nous résistons à la tentatio.n de citer les paro.les vraiment c~niques publiées à ,ce sujet, il y a quel'q ues années, par un grand journal ,co.mmuniste de France.
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Qu'il nous soit pel~nlis de rappeler ,q u'à .la Révo.lution f r~n çaise, les sans-culottes s'empressèrent de faire ~es femm~s, des cito.yennes avec les ' dro.its inhérents à -c ette subhme .quahte. Et de no.s jours, le féminisTIle ne tro.uve-t-il pas .ses p~'C?llers et p'lus chauds ,p artisans parmi les'- ho.mmes des partis pohhquesde 1 e'Xh'ême ' gall,c he ? " , ,. ." ' De ,c e qui ,p récède déco.ule ,la néc'ess4té de do~ner aux je, tin,p. ~; filles, aux ,futures mères de famille, une éducaho~l en r.apPOI~ ~lvec les devoirs -q ui leur incombero.nt un jour. _, Cette éducatio.n doit être ,à la fo.~s mo.rale et ,pro.fessio~~~lle où ' techni~ue. IMo.rale 'd 'abord 'Ip ar le 'développement des quàlih~s
q~! !~n~ .la, .:l?r~n~e~r ~e tout ,êtr~ ~.ll:~ajn ' :. ,la .rÜI. reli,gwuse . qU.ii
p,erme~ Ae ,~n~e~rx- .s.e. rendre cO~l1pte ,de r.~~tio.n prbvidentiell~ dans '
1:....go~lv:rn;In!~nt . d}~ '!:~ " so~ié;té .~llHI~airie:.. dè "la .. respo.n sahiiité, de: : ch.~gtIe , e~~~,e ?~~S 'c e :w):uvern~JIlen.t ,~t CJ'-ü~ <;lonn~ le ,couralge néCes'-
sarre cla~s . la .. }u~te cqn~n: les ,q.I~fI~cultés de la . vie .; !Ùl. ·cerl·ain . nOln.~,)}'e ~e. ,:ertus na~ür~I.I~s, 'COlll:rt<; le 's ens . pl'atiqiie, .la' Rlodesti e. .: ~u ~,I.lUphcIte, . la SO.CIabl.hte ~n generaJ,. qU! l'endent. }~s r~l~ltion'~
avec, ·ses semblables plus facIles,' plus allllabh~·s '.
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'. :; Dans , ~?I~' Tl,~ité 'de l'édiz~ation . cies .fil.le~, FéI;elon~ rec\'~l~~_. l mande ..preCISe!l1~~nt de ,form,e,r des ,femme_s pi~uses, .honnes, pru- ' ~entes et la,bo.n~u:es., De ,p lus «,la Inère, ·.çIit-il, accou.tumera de ': bonne ~leur~ ses bl.l.es ~u go.uverneI1~ent . -domestique». . . " ' .;~I0I?-ta.i, gn~, yeut « moins la femme' savante que bien faite, ' c :~st~a-dIre la- :femme, a~l sens droit,: à l'humeur traitable et anl1118e .(le la cramte de D.l eu » . .. .
~lnl'~ deM~ii1tenon, la ,gran~e éducatrice de St-Cyr, attache la pJu~ grande, I~portance ~ la formation de la raison et de 13 vol~n~e ipour, reslster aux f.aIbl.~sses ·.(lu 'c œur, aux caprices d'~ 12 .
vanIte, auxquels sont partIcuhereme11t exposées les jeunes pel' " sonnes. , ; ForllUat'ion professionnelle ou technique ·ensuite. ,. ~~net?n e~t . pa~tisa~ d~ l'iT~~tr~lction po~r la femme, « parce . qu elle a sel?n lm, 1 esprIt,.ct ordm~~.re plu,s' faIble que l'homme, et' que cette faIblesse oblIge a le fortIfIer». -. M;a'is : q~ellès études, co·n·s:e~.lle-i-ii? Il , fait tout d'abord 1'e ~~rqu~r "que les jeunes fiJ.le~. ne doivel~t ·p as être trop instruites, parc~ , qu eH.es sqnt t~op exposées à la curiosi~ et à la prétention. ' A~SSI veut-Il, « re~enIr leur esprit dans les bornes '. com~unès » . Se~le~eJ?,t, .Ies conna~ssances, li.nl!tées jusqu'à un certai~ , .p oint,' seront .seneu~es, . solldes', pratIques, ,a dapté.es aux , conditior~~ eL aux lIeux ou la jeune fille passera sa vie. ' . Le .pI~ogram,me , féneloni~n com.prend.la religion, Jes élémen~~ d.e la lan~l:le ]'P-a~~rn~lle, l~s.. noti~l1s .d'~rithmétique et les prin .. cIpe~ .(le 1 é~onolnle d?lne~~Ique. S Il ·vlvalt aujourd'hui,.il: y ajou- :. te~aIt . certaI~e.l!len~ 1 pygIeI?e, l~ .puériculture, la connaissance de quelques reIn~des ,pratiques. : ' . . L'histoire '~ation~le, ' l'l}istoÎl~~ Igrecque et :romaiil~, l~ . Ettp~ r,::,tu~,~ ave~. Ia}e~t~I~e d'o.u.vrage? d'auteu~s, les éléments de droit. , l~ pe~nh~re, la m,~sIque, Il les. reserv~. aux d.el~oiselles de q1:lalih\ c. est-a-chre aux [Ill es .(le famIlles anstocrahques. Il ne mention- ·. ne a~,cu~emel!~.1e s.p o.l i sans . quelque forme que ce soit, du res'te c~r~a~ns exerclce,s, 'comme le tennis; le ' ski, etc., n'etaient pas encore 'confluS dé son temps. . ' .. .. .:: .~I~e de Maintenon 'av,a it d'abürq essayé .ipou'r" l~s -filles d~ qualIté :de ..· ~.t-C~r~ uii ' sys,fèmed'~~cation :brill.~rit~. · Elfe . s'e . pro..i .
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posait de former des personnes ,instruites, clpables' de :,parler intelligemment et d'embellir les relations sociales, de figurer hono .. rablement .par teur toilette, ki,tr .grâce et leur di~tinètion. Mais elle aboutit à préparer p~htôt des courtisanes .que de vraies mères de famille. Heureusement qu'eUe reconnut son erreur . et changea ';: complètem-ent de ,programmè. Elle écarta les . p'oésiës, !Jes . r~~~(lS, . i les , -pièces de théâtre où · ,l 'amoùr joué: \ln tôle i,ni.poIi~n~.·, E;l1e :- :introduisit 'un vêtement simplè,: une dIscipline plut sevèr,e, ' u:Iie , instruction plus modeste, fit u'ne larg.è 'plàee ' aux · ~ravà~x. '~anuels à caractère utilitaire; délaissa bon nombre. d'otlvrage~ f~ns qui prennent beaucoup trop de temps, 'fatIguent la 'vue ' et excitêrlt la- vanité. Ce qui importait' ·avant tüut, ,.c'était" ce qui dé,\reloppe ;', le sens pratique ' et se ra-pporte aü m~riage: ' " " ' ,: ~,~. ".:, , , Si. des' · persQnn'~'s comine Fénelon; 'l'a'b,bé ' FI~uTY, M'oliè,~'e, Mm'e de' 'Ntalntenori {)nt ' 'biârhé la vanité sciénti.fique ~ êhez jes fii.;'lés, et re'c ommandé,::de faire une' :iplace' pl~s 'large ~~ çe q~i l;eur , est ·vraini.ènt' nécessairé ou iitilé;, ' nous pouvons hardiment., us ~'autoriser "Ù 'rendre · u'n: jùste ' horrimà:gë ' au :chef actUel .d~ · Dcp'ar; tèm~nt de l'Insttuction ' ,p ublique, ' à ' MoIi.sïel1i~ Pitteloild, '.'qu'i, 'lui aussi, comprend le 'rôle .q ue· la ' jeune fille, surtout celle d~' notre c.jcanton, -doit jouer !p.lus tard, et quel1~s ' sont les ··cohnaissancès dont .'ëlle ·: a surtout besoin. ·.Ge · qui explique' l'importancè', et·lè dévelb.p', pement que Ml' Pitteloud a ,déjà donnés . èt donner'a è"lCOre à' l'en'.:.seignem·e nt lnéna.ger. Le . Valais ' abes~.in de feinm'e s ·qui"sadient ibien tenir un ménage, .. et il se passe volontiers 'de miJaurées et pp pimbêches, clientes de dancings et de ponts de darise. . , .' ,.' 1
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.'; ~ ., . Quand .. vers 1'915 il' à :été qu,e's tiori ! dit ·'Ihonunlent ·conhn,émo, ', rafif du 'centenairè de Térrtrée' du ValMs dans la ·Corifédél,'a':!ion, on a 'présenté plilsieurs projets, ' mais en ,fin de' cOh}.'pte'," ~n : :s~est' arrêté à la monta'g narde de la Plànta', qu'irré~éi'en~ieuserile:~t ap,p èlle la " '« Catherine »', et "qui ,'s'y~bo1isé admirab~em,e.n(.la .:' femme , valaisanrie à '1a touriulre quelque pe~ nlàsculi,ne, . au 're· .;.' :gatd clair, à . la: physïonoinit~ 'oùve'rte ' et pl:~sq:ue .s'ourian~e'" .' em'·~plbyant ses bras 'solides à" parta,ger aveè l'homme 'la"plup'a Ii d'es travaux ·virils. · On n'a donc' pas' -choi~i ùne 'élégaJ?te qu( sait dis· cuter de romans, joue't du pIano ou ' danser ie Inenuet. ' .. ..
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. I)'ernièreinent ' n 'o üs .üsiOn~ d'an'~ ~n ' jOl~rI~al' l'~~nQ~~~ :lSUl" vante: Un 'm onsi'eur dan:s ia trentaine : de.m aride, en·, .yue :de" ma· ~'lage, à ljlir~ ~onn~issançe ,d 'une p~r$oü1;l.e du ~:nêlu:e âg~' à·~ IJ.~:U ',p rès efquï"sait teniÎ'un ~I)éh.age. ': '. ' ',' " .. : ~ Est-,c e que savoir ,tenir un .rri,éilà-g-e·" e.s t . tQu,)ours. une des i 'tonditions d~ : ht'~ri'age :i )osées par' les a,spirà~.ts .';à çet €t~f .<;le vie; '? ;-Hélas' ! non': ,Î . . . '. , '. . . ! _ .: . .':/":·:,) .7
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-12Constantes pé~~lgogiques chrétiennes .
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Une pierre au· Jieu du ' pailJ? . En ~ertte fraîche 'lllatinée 'd 'octobre, après une pluie fin~ le ch~,mp ,labouré fut à point. La V1eille, le paysan avait trempé le hie. dans la bouillie bleue; il avait réservé opour les semailles le 1~:le1l1eur gr'ai.n soigneusement trié. Lors·que sa droite .éparpilla l.~. semence, Il eut conscience d 'avoir .fait sa tâche et attendait ' hha.le:r,nent ,la bénédiotion du ciel. .' .
Nous allons semer tout le long de la nouvelle année scol~lre. Privilégié~ parmi tant. d'.autres et chargés en même temps d . une lo~rde tache, npus Jetons le~ connaissances à poignées dans les anles pourqu elles y prodUIsent du fruit abondant. On dit que la façon de 'd onner vaut mieux que ce .que l'on d~n~e. Dans, no~re, cas,. la narture de la semence importe au pré- . num ·c hef. ReduIts:a pUlser dans nO's propres réserves, nous. tran8:~net~ol)s à nos élèves un;e' pan de notre propre .richesse ou léur lufhgeons la ·c arence de' notre pauvreté spirituelle. .' .Notr; ~ission .p~d~~ogique nous met en f.ace d'un pensum ,plecls, d eXlgences deflnI.es: programme, un manuel, plus d'é.t~des au :mois et m~me à la ~sem,aine, horaire, .e tc., et pour que ' 1 accomplIssement reglementaIre de la tâche soit 'a ssuré, nous .~~vons à cOlnpter avec ]es contrôles lllultiples: visites, inspechons, exanlens. , Il y a dans notre cahier de charge tarut de facteurs e;térieurs .~l. l'œuvre ~colaire qui est la formaU,on. de la personnalité chrétzenr: e de 1 enfant. Est-ce que nous ne rlsquons pas d 'y. voir l'es.sentIel et de nous y arrêter? Ces in,terverutions 'a uxiliaires sont J,égitim'es, utiles, dans certains -cas nécessaires mêm'e ; mais eUes .faussent et vicient notre action dès qu'elles gouvernent dans une c1asse; car nous nous livrons alors à des sug.gestions. du dehors et aux conseils du qu'en dira-t-on. Evaluant avec le flair du « do ut des» le doit et l'avoir, nous nous acheminons vers un marchandage subtil ,q ui frise le mercantilisme. Les enfants, témoins perspicaces de nos calculs intéressés. ,prendront là des leçons plu.si éloquentes que des sermons ·de com~ Jna~ae. ,Les l;atures génér~qses chercheront ailleurs de quoi .rassaSler leurs ames, et les '~pécu.lat~urs · précoc-es se sentiront stimulés dans leur m. atériali~me ·~n herbe. ' . I?'a~tres ' foi.s . ,l es visél~s. -, ~pédagogiques prenn~nt u~ ~specf plus acceptable. C'est l'utilité pratique qui 'sert de critère au choix des matières d'enseignement. « A quoi ça sert?» Cette question ne nous est pas inconnue. Des élèves qui ont respiré chez eux une atmosph~re de lu~re, . la . :pos~nt imiplicitement. Cela .p arait si rai-
sonnable. Sous' la ' dictée de oette sagesse utilitaire, nous élaguons Je ' programme 'e t le taillons à la façoI1 des haies de troène, ,sup.prÎlnant s·ans .pitié · ce qui tend à s'élever au-dèssus de l'usage passe-.p artout. . . . La vie scolaire se passe ainsi à la ,lulnière palote d'une sages's e terre à tenre. On pré.parera des gens ,qui savent bien écrire, ·;~a1culer, s'initier aux affaires courantes et se hausser à quelque place lucrative. « Non scholae, sed vitae discimus· » . Fort bien. Mais la vie s'an'ete pas à la liquidation des ,actes qui exigent certaines con'naissances scolaires pratiques. ' h .C
Nous aurions évidemment tort 4e négU,ger ce 'q ue réclalll(mt les affaires courantes dans nos 'p ays ' civilisés, et il faut bien gue le jeune ' homme, après l'émancipation, 'puisse se caser avantaglmsement. Mais cela ne sll'ffitpas pour couronner notre œuvre. Parmi les plus en vogue qui se proposent d'ordonner. les matières d 'enseignement, la méthode Decroly a suscité de l'en. th,ousiasme chez beaucoup de maîtres. Dans « ['école . pal' la vic poirr .la - vie», ce.s admirateurs du pédagogue belge voient le Iuoyen de gal~der un contact étroit avec les -choses . Op. sait que Decroly ramène l'étude aux quatl'e besoins fondamentaux: se nourrir, se protéger contre les intem'Péries ~ se ,pl~otéger ... IJ prétend préparer ainsi l'enfant à la vie. Médecin, il s'est fait le promoteur d'llne éducation biologiqlle qui exploite ' large.~ ment l'instinct ,e t développe en l'homme les qualités de l'animai servi par la raison. Mais cette école pal' la vie pOlll' la vie !/arrête précisémell.t il. la vie tempol'elle et ignore totalement la vie spirituelle et r~ tigieuse qu'il faut absolulnent connaître pour saisir le sens de la. vie h umaine. Ainsj Decroly reste inachevé dans le domaine 'm êlne où il se flatte d'exceller, à plus fo~~e raison dans la compréhension de la vie totale. .• . Il est temps d'échapper à la fascination des bagatelles pédagogiques qui nlasquent les l~ayons du soleil.. Nous devons nous hàter de rendre au- spirituel chrétien sa pla.ce suprêlne. « Gratin. supponit et perficit.» Loin d'amputer ' la nature, ]a vie de ta ,grflce s'y i:n,sère ·e t l'achèv'e.
'_ En théorie, nous reconnaissons la primauté de la vérité chrétienne. Est-ce qu'en réaHté, le =tlirt avec toutes sortes de 'n ouveautés séduisantes et la culture parcimonieuse -des valevrs surnaturelÎes n'ont pas ilj1.troduit subtepticëment des com:promis iutldmissibles ? 1
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~ . . : ~> }'éco~.e ,~u~~i .s:' appl!fl~~ 1~ q,~~s:tJon,;, p,~~emp.t~ir;e:A
«.
Qu~ . ,:
.J.ert·a 1 homme"'(j e gagn,e.,r luryzvers, s li vzent (1 ,perdre spn ame "1 » , ~ J....'~nivers ;de ·tou·t es )es ·~cpù.Iiilissance~. ~(<I,ê' to.u·~'. les arts ~au- ·. rait ·'tenir 'lieu de ,là ' posses's ion de là vérité ~hreiieruie,.' · l:alinl~.nt :;
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f::ssentiel de l'esprit humain. Quels que soient la rich~sse~" hi .v 3.;-'., riété, .J'utilité . et 1':aUrait d'e l'enseignement,: cehiÎ-'CÏ ' 'laisSe la jeunes.s!e ,au dépourvŒ en face -de ses difficultés inHnie.s et 'aux priSes ":: avec: .'le' paganisJne . diffus aus.~i :d ans rios sociétés 'aux " traditions' .:'. ~hrétiennes.
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, (Si, le Çhrist n,ous "posait aussi .la mêtne 'q uestion qu'à 'ses disy ad-.il parmi vous ' un père qui; si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre?» pourrions-nous lui répondre cip~~~,. : , .«
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un non ~atégorique .? _ .;"i " "b~.n~: nos ~ro.pre·~ .~m~.s 1 le .p afn, 'de la, vérité : ~l)r~Ùenne, a·'.pu l süh;j.~, .tQ~te~ so:rt~s d'aJiérati'ons ei .d'accommodements, d~ ·sorte,· ~ qu~ .i;J.9V.$ rjs'quoI1~' ,o,'offr~r à "Ja' jeunesse un en'~eign~me:Pt f.l' H~iblj , ',; des pâtisseries ' nioiales et religieüses, voire de la confiserie pieuse '.' étr,angèr.e·. à ' fes:p rit :'évangélique, ou bien' un modernisme élastique:" où il y "a . plus ·à ' laisset ·qu.'à prendre. ; 'l . '.> Seùl le-,paih authentique' dé la ' véritl "chrétierinë peut 'écl~irer/ i t!/Hca'èement les' esp'rits rameizèi l'ordr~' ' salutQiI~e ' dans le's < âmes des jeunes . . ', ' :,..., ': '., . . ~' . ,,' '" ""
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Il faut. commencer, par nous remettre nous-même à Fécole' de cette .v.érité·..·:pour compléter' notre ,m ince' trésor, préciser -les ' 'ilo- '; . tions abstraites qui doivent informer notre vie intellectuelle ·éf '. i, rOJ;w:uveler.)es tI!aits estompés ,p aT,: le ,temps. Nous devons . aussi n~p~~is~i .la q9ç'trh~e de Jésus,· à Ja lumi~re .de Fbe.~lre prése'nte et ,,: en, fpnGtion ' .d-e s, be,S'oins actuels de ,la .. je,unes,~e, , ,. i
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Pendant toute mon enfance j'ai ass-isté, puis pris part 'à la pTép.?-r~ti9,1). ,'çlu .p'~n, dBpuis le sillon qui allait accueillir la senle'riéè Ju:sq:tJ>u: ino~e~t où ,la 'm àin ' matern~ll~ . h :açait la croi,x su(J~:. :rID;ohe. 9dorante avant de l'éntamer; on mangea.i t ce pain avet t~spèct. ," . . 1 . ' . • ' . , ,,~'o~s_ ,devons ,.1'.e pl'endre la prépar.ation pédqgogique du pain spiiltz.ièl 'dans Pétude, 'la réflexion, la meditation. et .la prièrt:!: ,Alor.s la bouche parlera de l'abçmd~l1~e du c~ur; nous offrirons auX"·ënfailts· '\lii- pain' à's siinihiblé dorl'rt on peut dire' comme du pàih'- éuchatis;t \que : : « amne 'delé.ctaifientum ' iIi se 'habentem »< . .: . ; 1.
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saiJ?ts ' A~g~s,'ga~4jens .1946 ... > : ' l"
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" ~, IJ~ ,. cUI t~-, de la,.: Vr9Je.:+ fQr.~a, ,';.~\.': !. "~~~\,',,::< : ,.: . Au ' d~but' d~",,~l;aque cours scoi~ir8, Ï 'on-' se ,-crehlsela tête noi r
',sa voir de ·.,queÜe 1111aùière il, fa:ù ch:,a s'y :pre~dré, ~p ih.îr 'f aire r.diel15( que ranp~e , préc~dente.: :.."choix du (k {iivot »··' ·.3:utbtll' , dl:H:J:1:i~1i.Dt6uT neront, C0l111l1e autour cllll1' ~ e ntr e d 'intérêt capitai , tous les effmi s ct les exer,c ices rlu cours , e t 1110yens les miellx adaptés ù la p o u l's uite de ~e ..-J:Hlt. . ' " ,..' . il selnble qu e c ette '; anné~ ù l'aube d 'une paix diff icile qui se f <l it a tlp.nclre on d evra it s'èfforcer .plus qu e j::l1nai" cl pratiqu er ù f t enle le culte 9.~ .la vraie forc e. Ce sera l' a nn ée (les grands et des j) ('tit.\.; sâcrifices indispen sablès pour ' la '<l'iJnnatio n d es car a ctères, Et le pr emi er , le plus indispensable d e tou s 'les S!acrific es, pour chaqu e é lève doit être -cëlz.zi de sa ·volonté entre les ~n a in s d es par:ents et d es TI1.a îtres chargés d e le form er. « Co.mment renlonter ·' le <cour,a nt- qui nous entra în e ver s 1.( g(;ut'fre: conl1nent fa ire l'éducation d e la p er sonn a lité hU111aine qll un d la j euües -;(' n 'est , plus lua ll éable, qù'eHr. ·i'el.l o-nee ell e.:.nl:êùl e à se laisse r ,f orme r ? », .dit ·avec r a ison l'un d e nos: m eilleu r s journ ~ listes ' . v a l~is an s . '. C 'est · donc ù qui , fais'a nt valoir ' les leçons d u passé, r éus sira le mi eux à cotivaincre la jeunesse que, d ans son intérêt a vant tout et dan s l'intérêt .d e la patrie, elfp doit se laüsu · tonner); dût-il en eQû'ber -à . Son alnolu-.propré èt --à' sès tendances p ersonnelles , Il ser a it à d ésire~· que, dan s chaqll c 'cla sse, il se fOrInât uù groù p e ',d'entraÎneurs d ~lite qui se r a it (> 11'suite le bras droit dit maître. "11 serait ;·,li.1.ê·m e s'Q uhaitable qu e ce 'groupe, au b esoin ' 'p'e it ; n'Ol11.hreux; t ût' fohùé d 'élèves blc;ll doués au point d e vue ' ,p h );sique, car ~ la s-oup,l esse et la f orce C'llthousiasm ent souve nt l a jeuile·sse. QuÏ' n,e connaît l'11ista iTe ,de Don Bosco écalie i·, · et ' du ' bateleur 'qui ven ait rég uli èrenlenl exhiber ses acrobaties au 11lom ent des e xercices r el! · gieux d an s lïntention m auv a ise de les f a ire rater, L e saint se servit de sa force phy siqHe et >de ·sa ·s ouplesse extraordina ires l)OUl' battre son a dver saire sur tous les terrains : gri'mper , courir et saut er , elltho usiaslnère.n t ses anlÎs e t éloi'gnèreI'it l'intrus dont 'on n 'entendit plus .parler. » 1) ,L es .plus g rand s , élèves .' seront Inis dans la possibilité de con stater pa r d es le ctures, des exemples ou ·autreinent, que l'aIb ais sem'e nt d~l c ar a ctère, .la ,c ourse désordonnée aux plaisirs Dlètu ent li 'J'an émie nl0ra le, il la ,p eur du d evoir et .de l' effort , san ' qu oi rien d e durahl e ·n e se crée, ri en de solide n e ~e construit. Aux :petits on r a conter a d es histoires vraies, si possible prises s ur le vif. Il y a des f ennues .fortes et d es honlmes forts dnn s tous les villa.g-es, Nous aurons soin de faire remarqu er que la rfopce physiqu e a une valeur 11linime comparée à la force Inorale. , N.) inst. (t 'L ouis .P.erraudin.) 1) Un gra nçl. éducateur, Saint JE'an ,Bosco, 'Par' A. Auffray (,à, lir e ,p ar t ous les ,pédaJg'o:g'ue-s,)
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Octobre
b~tobre, et son od,eur de ;vent, de ,brou dé noix, D'herbages; de flunée et de froides ' éhâtaignes Répand com'lne un torrent l'.alerte désarroi 'Du .feuillage a.rraché et des fleurs qui s'éteignent. Les rosiers, elJ.ulnêlés aux rayons ,b lancs du jour, Les dahlias, voilés ,de. ,gouttes d"eau pesantes, Sont encore encerclés de ·g uêpes bruissanÙ~s, Mais la rouille du tenl!ps les gagne tour à tour.
LANGUE fR~NÇAISE Centre d'intér!t: L'AUTOMNE 1. RECITATION
Soleil couchant IDans ,l es forêts, dépouillées, .Déjà les feui,lle,s rouillées Font Un ta'p is de velours, Et l'on entend de .l'automne Gémir ,le chant monotone Coulp,é par des sang.lots .lourd,s.
Il. VOCABULAIRE
ILes frileUSES hirondelles, l' Rasant Je sol àroulPs d'ailes, , 'Se rassem!blent là grands oris, lEt tous ,l es oiseaux sauvages IS'.a:ru>ellent sur les rivages, 'Près des étang,s défleuris.
lC'est la saison triste et douce Où 1'on rê~ 'e, où sur la 'ffious,se 'En ,pleurant on vient s'.asseoÎl', Pour voir le soleil oblique ,Dans le :cie,l mélanco.Iique Verser les joyaux du soir.
1. Les laboul's. - Les choses: les instruments aratoires, la charrue: les 'm ancherons, l'avant-train, le soc, le ,c outre, le versoir ou oreille; l'araire, ila ·c harrue à tourne-oreille, lach:nl'ue Brabant, la charrue à tracteur; le sillon. - Les qualités: un ~ol ,calcaire, :saoblonneuX!,. aDgileux; ipel'lm.éableL i'ffilperméable: une terre légère, forte, lourde, grasse, compacte, pulvéruleni:e., fertile, pauvre, hUlnide, sèche. Un sol profond, un sol lnaigre. ---Les actions: défricher, défoncer, -labourer, enrayer (tracer le' 'p remier sillon), retourner; ameublir, rendre .m euble.
2. Les semailles.-Leschoses:laherse.lerouleau;le.Se-
Jean Ric,h epin. Les feuilles
La fontaine sanglote une froide prière; Dans le ,s aule, un oiseau semble .faire Je guet Tant , on ,c ri est ,p rudent, défiant, inquiet. Mais les-deux, les doux deux, ont des lacs de· lumière.
t~D!bent
A traver s la brume automnale Tombent les feuilles du jardin ... Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées. Leur ,c hute est lente. On peut les suivre Du regard, en reconnaissant Le chêne à sa feuille de ·cuivre, L'érable à 'Sa feuille ,de ,s ang. Mais ce n'est pas l'hiver encor: Une 'b londe lumière arrose La nature, et, dans l'air tout rose, o,n croirait .qu'il neige de l'or.
François Coppée.
'm eur le semoir; un semis, une emblavur~; la ger,m ination; la 'lnain~.d'œuvre, ,l es ma.chines. - Les qualltés: Une semence I.,é:l ectionnée; travaux lents, fatigants, ,pénibles; les machines commode.s, rapides, coûteuses. Les actions: .fertiliser, amender ~ funner; semer en 11gne, à la voI,ée, semer clair, é.pais, ensem(~l1cel', em.blaver; germer, pousser. 3. Les fruits d'atIto.mne: le raison, la noix, la noisette, la ' nèfle; le noyer, le noisetier, le néflier. - La noix fraîche, la noisette savoureuse, la nèfle moUe. Gauler les noix, cueillir des raisins, casseT des noisettes. Ill. ORTHOGBAPiHE
Pl'éparation: 1. Lecture du texte par le maî.tre. 2. ldée générale .du morce-au: situer l'a,c tion s'il y a lieu. 3. Explications: a) des mots; b) des idées; c) des règJes de gramn1airc qui se rencontrent dans le texte. Les feuilles tODlbent
Voici l'autOInne. Le vent qui soufflé dans les bois fait tournoyer les feuilles mortes. Les châtai,gniers sont déjà dépouil-.
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-
lés, et dressent dan$ ,l.'aiT leul' .noir squelette. Voici que tom.bent les fel~illes de~.h~,tres et d~~ eha)1.Ille.~ .. Les b()qleaux' et les 't~~emlbles " .~q~(4~,r~iùl's \"{f~s ·.~rbres' , d'oi'~; ' et seul Ull .grarld chêne garde encore' s'à :v erte '~QürOl1n~. .... . .. . . . . " :. ..' '.
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~ : : ~, .,: nature
~.
s'endort
En~).l.t01nne, .;les feuUles . jau~issent.. et. tombent. , Dans les . taillis, le feuiHage >couleur de tan ':du chêne se mêle aux feuilles grisâtres des noi,s etiers; tandis.~ que, .:par .plaçes, les censes sau. vages piquent SUl' ·çe ·.fond·. -lellfs he~les couleurs Touges .. Le Roy.
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Ime; des. enfants, r:o\llaient :<:.omme des· 'b illes :'tout: én
;1"e.sta'Rt .groti~··\
p4e:~..: comm~ d~s~olda:tsdl l'exercice. '.! " ' ." . l , .' ,: '. '.> \ ~ ' .~. ; :. . Des grands arbres de la ·.prarrienade~ ~'a~itres ~ feuflle.s , ' ~0rri':" 'b aient ~ une .à: •.u.na .:pll Ipar . fafales . A : .rextrémIté ;dune ·.branche, 't.:ne, feuiÙe jalln~Jt.emblait et if rissonnait.:.. Un ,coup ,de. :v ent .' la .d{j.·.: tacha . .,EUe. sembla· hésiter. ,C om'm e: à , .regret, elle tO~l1'ba ! lente~;··. In~J1t : ~t. s-e .'ffiit . à,; :tournoyer. comme un: oiseau b'lessé,a planer,':.:r: 's~ : ba~an<;er ; ~Qm·Ine JIn papiUonaux ·.aIl~s· ~· de soufre~ ', ' ...; " :~, '\ ;. ;. Tout à . coup~' ltr;.~ent · la j~ta ',à terï'~"t" ~~ .' soùl~va,' .l~ :' r~u:~~;.': ~~ :! l'uisse·a u. 1:i • ,,( ;' ~
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·EXERCICE D'APPLICATION · ·
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Les cha~'nies 'avajent pel~dil déJà ' beaucoup de feuilles; mais les dernièr,e s,. ovales ;'-- Jines; rayées, demeuraient d'un vert li·mpide. · " ,. .. ,. . .. . , . . . .
1..; Raiso~ri~r les accords s'il: .y . ~ li~~~ 2. lndique~ ia fon.ctï?n de certains mots. 3. Attirer l'attention sur J'orthographe d'~-
Les 1).1a1'1'onniers r~sp'.]er).diss.aient 'Cû'Inme des pounpre et d'or; -l'érable inc.Jinai,t -des ;p almes de tilleül faisait · 's èÏntiller ~ d'innonlhr'a hlès lTIBdailles A'
cale.! · 5ç PermutatIo:ns ' dIVerses. 8. Dënves et composés. 1. Fa milles de ·m ots. 8. Conjugaison. 9. limitation d~~. Fl~lfas,~. 10. R&hrctîÜ'u- ennfpp6rt ' aveC 'l a di. ct~è .. . ,,'..' . .. ' . '. '."';', , ~ :... :; ~! \;'11 '. ,
Soir d'antpIDue
fontaines dE' cuivre; . et le jaùnes. Theuriet': , <
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Paysage d'octobre
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Le soleil aiHüt dIsparaître; ses rayo'ns InêHlÎent leur ' -poüi'-
pre aux teintes violette's de la ' ,l uzerne ''et à l'or du' chaume. lh~ 'IUiage ' enftlarrliné se reflétait clans 'un'e petite ' mare; . à . travc i~s 1'e's huissons on ,l a voyàit .ioitte rouge. y. ·Cherb1.l1ie-:. .
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1. C~r'lstriH~.è : .des· 'phtas-es 'avec-' lés ·mots du' .v'ocabulàiré; ''-'''-,: r ;, '. ' 2~: Fàire· 'conjuguer les venbes -du : vocabul~'lre. ':. ·· : ·. ::. ' .~) . " . . ,!,
. ~ ; 3. -En .un ';paragtaphe/ dkrivez .. un ar.bre dep o1.l.dlé· ~.~ :.~e11.ll~~;:.. les. ' : ., ',..." ' i
Par delà les labours bruns et les jachères aux ·teintes vio- . Jettes, la jeune M'a'ugarsdistingua bientôt les champs de · la ·1l1.étairie. La terre, fraîchement Femuée à ,coups .de hoyau,' mon .. trait çà et là des trous jonchés de {anes noircies et de tubel''('u~es oubliés .. Un .ciel " marbré de nuées blanches baignait dC' sa lumière voilée 'les siLlons sablonneux, les travailleurs oceul!.és à . cette dernière récolte d'.autOlmne êt les contours loin· tains ,d es -collines bleuâtres. De distance en -distance, des sacs 'déjà pleins. 'se dressaient tou,t droits au -long des « règes » , et des feux allumés avec des pOlIl'IneS de .pin et ·des .fanes desséchées . . Feuill.s ·mortes
. Les dernières feuilles, Touges, fanées? dértachées depui~ longtem'p s de ,la brànche courent .dans lescheluins avec u.n froissement de pa!pÏer sec, ou montent en tourbillons .cOlTIIUe des papillons morts; elles retombent un peu plus loin. Th. Gauticr . L':automne
Par ce matin d'automne ensoleillé, le vent soufflait et pous'sai-t sur . la route les feuilles sèohes. Elles eouraient COUt-
.'
4~
Réda'etion. : ,.' ' ! ;.: :,. \ ! ' . ~ Vous av.ez assisté à urie scène de ,labours. 'Dites l"asped ' de' la calnpagne' après les labo~rs, . , . ' . :::.,;..~ .:::~ _ Décrivez les ·m ouvements· successifs: ' dés ' feuIlles .· qul 'tombent, des feuiHes emportées . ~ar· ~e .vent;de ' l~ f~m~~ .. ??:a~;: sée ·par le veht. · . : . . " . . " ,." .' , \: , ..~ ' Le ;départ . des" hitondell~s. 'uri .b,~I.. après'-midï ' dé . ·sep';.'··;tembre. 'Les ' hirondelles se rassemhl~n~. L envol, . ", h . !":' ;: .. ? Lettre d'un cultivateur à · son 'm ,a rèhand d'eng~ais ,.pour lui éommander·.4· sacs d'engràis azotés: . . ' . " . . L" ., ~ Ùn ' ~ùltivateur' 'ré~tre ' chez lüi. Je :~mir .du d'~rpier ':J;9.:l\i;~~ d€s .sem.aiHes.. Faites rapideme.n t . sp,u' po~tra~t 'et, dites ~ à. : quoi ' il' , s.onge: sa.' sati-~factioil . d~ . t~avalt ach~vé, . s~~. .::esp?ir~~i: ;.sl~T!·t craIntes: .' " :.. :; "; \1;:Li . ._ Vous VOllS prom:e:o.e.z :;p~ u.n l· j~ur 'd e.fin d'pctobr~~: ~ ql.le Temarquèz-~ous ?' . . ~::" ' î '::/it _. .Exemple: .oetob~e. .-finissait~ •... Le$.,f.,h~Tme:s ay~uel1;~ P.~fdu, d~J~:} beaueoup de feuilles : ma.is l~s dernlere.s,. ,ov.f\J~~, f~I\e~." T~:Y.~·!~~{'i delueuraient d'un vert 1Imp'Id~., . ~~s marronnIers ' TesplendlS
..
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~20-
-saient comme des fontaines de pourpre ·e t d'or; l'érable ' incH. nait des inalmes de cuivre', et le Hlleul fa'Isal't b ' . .. 'l" rutre ·e t SCIn ·tHIer -d'innombra'b les médailles jaunes. . Tel un éC';lreui~ învisible, le vent cabriolait dans les hautes :aluu~es, et; sI1~ncI~uses, un~ volée ' de feuilles s'en détachait so~daIn, qUI {)bhquaient pareIlles à des oiseaux tranquilles o1is's alent 's ur les pentes soyeuses de l'air, louvoyaient un 'mo~~nt Touges ·et .~ar tran~p~r~:e .presCI.ue roses~ à la poursuite de lent: 'ÜI?-?re, ~u elles rejmgnaIent ·e nfin pour s'appuyer sur eUe, au 1\uheu dune luare bln~de ou sanglante. Ainsi -chaque .a rbre, debout da?,s sa 'propre flamme, ser.ablait brûler par la racine et pal' la 'c}m~; et son iJmmobilité était '0 0 qui étonnait le plus dan~ 'sa destruction et sa Inagnifice.qce. A. Thierry.
,Prommenade à trovers la .langue française Conseils ~ltiles. Dans un l'écent ouvrage; dont n~us ne nOlis ' -I·:lppe.lons pas le titre ni ~!auteur, nous avons rencontré quelques conseIls concernant les dIs,c ours, conseils que nous donnons ciaprès et que chacun ,pourra ,mettre ,e n pratique à ,l'occasion. . « A ..~otre époque, ·est-il dit dans cet ouvrage, on est d evenu très posItif; on recherche avant tout le pratique, l'utile. P!lr .?Dnséquent, on ne supporte plus les périodes, les fl e urs de rhetonque, les artifiees -oratoires. On veut que l'orateur mar'Che droit au but, qu'il évite tout ,c e qui sent la convention et l'apprêt, qu'il dis·e simplement sa pensée. En particulier on dé"l~ste les transitions ,f kti ves. Pourvu que les idées se s uivent 10.i~Iqu~m,ent, que quand on a fini de traiter un point, on abo rde ·!.e SUIvant sill11plement ,e t sans détours. On .n'ai'me pas non .plus les théories, les abstractions les ·~péculations; on veut des , chose~. On es,t ime que tout .doit' êtr~ t~aité à la manière .des affaires. Brièveté et clarté; voilà ,l 'essen .. 'heI. 9n a horreur de la banalité et l'on 'e st épris d 'originalité, :tant pour Je fond ·que pour la forme. . On exige que l'orateur ne vienne ip as ressas.ser ·et répéter t'e qu',o nt ,dit les autres, m.ais qu'il donne ses idé'es à lui, le fl 'ruit de ses études personneUes. L~ .vieuxc~~dre s.téréotypé du d.iscours ,c lassique; exorde, proposItIon, confmmatlOn, e~c., ,est brIsé, rejeté COlllme un ana. ·e hronisme. , Mjais cette li'bevté 'd'allure doit s'allie!' à une logique très serrée. . . On aime la elarté, l'animation et l'entrain, le pittoresque, le )p.iquant, -l e mot pour rire. » .
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2.1-
FICHE ' DE VOCABULAIRE
No 1
I. L'enfant
1.) Les In~ts dans le texte: Dans .son moise bien ca.pitonné, un bébé grassouillet, aux mains .potelées, s'amuse avec un jouet .et . balbutie des mots qui ne sont encore qu'un vagisse'ment indistinèt. Pourtant ·c e balbi! enfantin égaye les parents et amuse l'entourage. Pamois hé.b é portle les doigts à sa bouche,. où les .premières dents .percent les gencives. Quand la douleuT -e-st trop grande, il fait la moue, fronce le nez, pleure et s"agite, prisonnier dans sa ,c ouchette. . Bientôt, il risquera ses Iprenuer.s ,pas v.aciUants. Sa démarche incertaine ressemblera .ft celle des jeunes ,c anards; mais au bou~ de quelque tèmps, il s'enhardira, son pas .deviendra .plus sûr, il ne titubera plus, il trottera et gambadera dans la maison qu'i,l remplira de vie et de bruit. Il -commettra' bien des iuiprudences, mai:;; on lui pardonnera .,o;;es enfantilla·g es et ses étour.deries. Sa mère, sa nurse ou sa bonne s'oocuperont de ,lui. On le verra -croître de JOUI" en jour; pourtant il g.ardera pendant quelques anées encore l'innocence et l'insouciance du jeune âge. Sa mère, qui lui alp prendra à nlarche~' et à .parler, l'allaitera aussi. Elle est heureuse; elle surveille sa ,c roissance et son éducation et s'efforce surtout de lui conserver une âUle .p ure. EXffiRtC.IOE D' BLOC UTION
2) Où dort bébé? Comment qualifie-t-on sa couchette? se s Que dit-on du langage d.e l'enfant? Pourquoi bébé pOl" te-t-il ses doigts à sa bouche? Combien l'homme adulte a-t-il d e rl.ents? Quelles :sont les dernières .dents qui ,p oussent? A quel a ge .paussent-,e1les? Quan.d commencent à .pousser les premièl'e ~ dents? Apprends à connaître les incisives, les canines, les -molai l'es. A quel âge poussent les Idernières dents de .lait? ~.n.ains?
Qualîfie les .premiers :pas, la
déll1~I~che
de l'enfant?
Dans quel ordre s·e süccèdeùt; la vieillesse, l'enfance, l'f\ge luûr, ,l '.ad01escence ? Qui est-,c e qui s'occupe du petit enfant? Dans -"quels établisseluentsélève-t-on les enfants qui ont perdu leurs 'p arents? Qu'entend-on .par un jardin d'enfants? Quels sont les devoirs .des enfants envers leurs parents? Pourras-tu ;payer 1a dette -de reconnaissance que tu as contractée CJivers tes parents? Com'm ent 'peux. ~tu .au lnoins leur ténioigneT t~ ,g ratitude?
.'~ '
No 2
3) Rem:pl~ce les.!points par hoclî~t . .herceaü . · mine~~' balbutie' tett~ :- . . sein c~Jqie . careS$e ga·z'()pil.~~ . rê'ves '..
~I? des . m0!s. suiYflnts :
tuteur ..
o:r;pl)elin
1
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Î ~
I· .!
i~compréh{mai.iJle ' .. faim·
re.pu minois i~ébé '
.
. mo.u e . eIl)br~sse .
• .
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\ : .Mon '.p etit .frère Louis' "ClOTt d~üis s.on,~" 'il tiel,lt tIn ... da,ils ses mains potelées. Soudain 11 ol;lvr.e la bouche et .. :"des 'mots . .. puis> il.. ;pleure; il ~ "' . .MaIl)a,n,.1 ui donne)e ... ; le .petH gO.\lrmand .. , al~r$ go,ulùmeriL . L~ yoJlà .majntenant ..... ; it .fait, la ... ; il attend.· upe' :.... Sa' mère Je . ... '.1" ..... ;. a.I9rs le. joli ,petit .... ,-s'éclaire;. b~bé , ... ; 'il' rit "~.il "est ·ccmtellt, . Il và bientôt s'en,d ormir" puis il paT- .. til.~ .p,o~r .l~ pay~ .~e:~ ,; ... .H.e~~·eux :.: ' . .' 1 J
:
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:' .. On ' donne ·uh ..· :... · au'x-<paiIv:res .. ... ehcore iqiineurs., · afin qu'iJs .! aient' qvelqu'un .poùt remplacer leurs .pare,n'ts ',défunt,s. " .; . J:. . " 'I( ,..., • • . )
. 4) .'N'Oms : ' ~a~s .entrer J~.s ,~?mS ~uiv~nts 'd ans des " phra~ç~ . apr'è5 en. aV,9 ir chèrch..é . J~e. :se~~ ..d~n$ ton diction'p,aire : ..' , L~ d~nÙ~ion~ ' l'~ll~.iteme~t, i~ ·puériculture,. . d~s : réflexions-: \ puériles, unê nurse, une nourrï.ce, une pouponnière, l'infanticide, la puberté, l'enfant, enfantilla.ge. .
'.
, '
. .
5) Verbes: Les ,a-ctions de bébé: Jaser, babiller, crier, hurler, tré'pigner, s'endor;mir, sommeiller, d:ormir.ft poings fermés; il suce son pouce,.. il réclame son repas, il tette, il ,p rend le biberon. Les actions de sa 'mère ': Elle l'admire, l'amus'e, le câline, le ' pouponne, le :ohoië, fembrasse, le -couvre de ' bais'e rs, le berce,':, l'endort·, ' le soigne; l'allaite, l'élève, l:éduque. . ' · Construis de p~tites 'phrases avec ces verbes. . 6) Do~ne , le çontraire d,es ' mots agité, gracieux.' . '
No 3
... :'
9) Les 1I1Ots ' Jaï~s le' texte: 'daIis' 'son ' fau'leüil ' placé près du fourneau; ,grand-père' fume la pipe, Il aqùatfe-vingts an.'s 'son:.. . nés. Tout IperçlurS de rhnnlatism'es, il ne sort: guère que les' jours' de heau temps·. Lor,s qu'il veut lire ,Son journ:;tl, il rédalne ses 'IUIWttes, car il a 'la vue bao;;se. Sa figure ressemble à une pomm.e de rei:n ette flétrie, car. des rides profondes sillonnent S011 visage ' amalgri. Il n:a plus de dents,' et .son crüne. chauve ne ,p orte' plus ·qu'un.e ç.{.,Iuronne de ,cheveux blancs. Il parle ·d'une" voix ' .chevrotante :~t souvent assez haut, car i,l est un .peu dur d'oreille et ·croit volorl' Liers que tout le mondè est comme . lui. M,a1gré . ses infinllités, il à gardé une excellente .111émoire ·et il aime raconter les souvenir') d~l passé. Pour · soi,tir, il s'aide d 'une canne,. car sa démarche n'e ·t pas ferme COlllime auh:efois; ses membres tremblent un peu .. f.t son dos est légèrenlent voûté. Pourtant,. il n'est pas impotent et il espère jouir, pendant quelques années encore de sa retraite. ., Nous l'entourons de soins et nous lui prodiguons 'notre' ~ffectio~l ('ur nous l'ailnons 'bien. Et lui est heureux quad il voit tous ses enfants, pe ti"s-enfants et arrière-petits~. enfants réunis autour dt: " JUI. Alors il nous fait .pe·ns:er ,ù quelque patdarche de la Bible, .Ô
EXEHCIOE D''1DLOCUTI-Ol\'
10) Où ·.grand-.père se place-t-il d'habitude? Pourquoi choisit-il cette p 'l ace? Que veulent dire ces 1110tS : il a quatre-ving·t:-.; ans sonnés. Reulplace sonnés par un adjectif, qui l~li serait synolly'l1îe dans le cas .présent. Cite quelques infirmités de grandpère. CaraCtérise sa figure sa ,c hevelure, sà voix, sa dénlarche, son dos. Quelle faculté a-t-il ,c onservée intacte, In~lgré ses infirmités? Pourquoi te fait-il penser à queLque patriarche de ' J<1 . Bible? '=!,,'
.'
. ~ui~a.~ts: ro~uste, p~ureux ,
.
.. 7) 'Qualliie. chacun' deèes no~s ' : un. béâ?é~:' ~es. jo~es, de~ . lnetmbres: un' ,pas, des gestes, des cheveux, .des ~eux, une démarche, . des ·..jouets, . un berceau, ' une ' maman. .
de
Homonymes. Donne' les homonymes cés 'différents ~ots ' : Joue, . b~reeau, , sei~, tuteur, f~üm" mOl,le. . . '
'.. ~) Famille. d~' in~ts :. Dont:i~)es, mots'de 'l~ .!'a.~i.lle ae ' '~n:-' , '; farrt :' Plad~-les 'dans'- des 'phrases: ' . .. . ... '.. ,', , . .......~ ,
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Que lui .faut-il .pour .ljre le journâl ? pour nl.archer? Qu'e.:stCP qui cause sa joie? A ,p artir de quel âge peut-on .jouir de l'assurance-vieillesse fédérale? Au lieu de dire: il a quatre-vingts ans, tu pourrais dire d 'un 'm ot il est ... ; Qu'est-,c e que le grandpère paternel? le grand-père nlaternel ? COlllment ~p.pelle-t-on les étab'lissements où l'on recueille les vieillards? Pourquoi devons-nous respecter' Jes vieillards? Que faut-il penser des enfants qui se lnoquent des vieillards?
-95FICRE . DE VOCABULAIRE
No'
FleRE DE VOCABULAIRE
11) Remplace les (points par les 'm ots suivants :
cécité canne oculiste
rhumatisme béquilles vue
~
II!. L&s disparus
Les vieillards (suite)
surdité infirmités impotent
No
octogénaire. enfance paralysé
Mon grand-pèTe est ... ; ses .'" le retiennent dans son lit; il est retombé dans l' ... Les vieilles g·e ns sont souvent ,perclus de .. : voi1à pourquoi ils ne peuvent se mouvoir qu'à l'aide de ... ou de ... ; parfois ils sont même atteints de ... et ne peuvent sortir sans être accom.pagnés. Ce pauvre ... souffre de la goutte; il est cloué sur son fauteull, mais il ne se plaint jamais de son sort. Ceux dont l'a ... baisse feraient bien de 'consulter un ... et de' porter les lunettes. Il est dangereux de circuler en ville si l'on est atteint de ... ; on risque de se faire écraser, puisque l'en n'entend pas les signaux. Mon oncle a eu une attaque d'apoplexie; il est J1Jantenant ... 12)' Complète ·ces phrases: Celui qui a perdu la vue ·est 'atteint de ... il est ... Celui qui a perdu l'ouïe est atteint de ... ; il est ... ; celui qui a perdu l'usage de ses m·e mbres est .a tteint de ... ; il est ... Celui qui a :perdu l'usage de la voix est atteint de ... ; il est ... Celui qui a perdu ses cheveux est atteint de ... ; il est ...
13 Verbes: On fête, on ,c élèbre, onco'm mémore ... On respecte, on vénère, on honore ... Les vieillards racontent. ré.pètent, radotent ... . Pour marcher, les vieillards s'appuient sur ... ou sur .. , Les vieillards finissent parfois leurs jours dans des ... Ilsretombent souvent dans ." 14) Qualificatifs: donne des noms à ces qualificatifs et fai8les entrer dans ·decourtes ,phrases : chevrotante, ridée, ,profonde, voûté, excellente, amaigri, édenté, chauve, blancs. 15) Sens des mots: Cherche dans ton dictionnaire le sens de ces mots: sénile, im,potent, chenu, perclus, suranné; puis fai'~-les entrer dans ·de .c ourtes ip hrases.
16) Famille de mots: Donne les mots de la ·m ême famille Clue vieillard.
17 Les mots dans le texte: Hier le glas ,funèbre a tinté lugub~·em~n~. Mon ami Marcel vient d'être emporté subitement par la dI~htene. lM algré le~ soins les plus attentifs, la 'm ort a été pre,:;' que fOlldroy~nte. ,AUSSI le chagrin des parents fait-il peine 'à vOIr.
Je suis allé dans la maison mortuaire, avant la mise en bière de lnon petit camarade. Sa figure de cire était froide comme le marbre. Après lui avoir adressé un su,prênle adieu, j'ai présenté nles condoléances à ses paTents et j'ai prodigué à sa mère éplorée des· p.a roles de consolation et de sy,rnpathie. Aujourd'hui ont eu lieu les funérailles. Le cortège funèbre s'est forrné devant le domicile mortuaire. Une foule nombreuse a accompagné le défunt à l'éO'li~e' d'abord, où le prêtre, dans ses ornements de deuil, a . célébr~ la messe de requiem. Puis le cortbillard a aluené la dépouille mot' telle au challup du repos, où une fosse béante attendait le corpS. de mon ami Après les dernières oraisons du prêtre, elle s'est rcferm·é c sur le petit cercueil. Ensuite, toute triste, la foule s'est dispersée en ·s ongeant là la douleur des paTents. Mercredi prochain. on célébrera une nlesse <Je septième !pour le re;pos de l'âlue du défunt. Cher ami, je penserai à toi dans lues prières. Du haut du. ciel où tu résides luaintenant, n'oublie pas tes ca,m arades et tes parents. EXERCICE D'ELOCUTION
18) Rédige d'une façon plus simple la pTemièI~e phras·e. OleTche le sens des mots: glas, funèbre, Jugubrem.ent, diphtérie, mqrtuaiTe, bière. Cite quelques maladies qui peuvent a,m ener une mort rapide. Au lieu de diTe: d'une m.ort foudroyante cmmnent -p ourrais-tu ' exprimer la mênle idée? Remplace: Le chagrin des par~nts, par: Les parents sont .. , Qu'·e st-ce qu'un faire-part? Quels sont tes ' devoirs envers tes parents et tes amis défunts?
Exp:Hque le sens de ,c es 'e x.pressions : prü:cédie r à l'inhumation
t
ù l'exhumation; faire l'autopsie d'un cadavre; ,payer son tribut à
la mort; le suicide, l'homicide, le parricide, le fratricide. Qu'est-cc le corbillard; un croque-nlort ?
C[1lÇ;
Qu'entend-on paT le chan1p du repos? Dis ·cela en un senl mot. On fait dire des lnesses pour le repos de l'âme des défunts, qu'est-ce que cela prouve? Pourquoi, dans nos prières, demandons-nous :l Dieu de nous préserver de la n10rt subite. Qu'entendcn par l'incinération? Qu'en pense l'Eglise catholique?
'-".. 2ô -
No 6
FICHE. DE L&CT..UJl:ç . SIL&N€;mUSE , (Ç~::" ..qyeD.}' •
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1'
',.19) RenlJplaee les, points' ,par l'un ' des lll'OtS . ensevelisséinen~ ' enseveli convoi . ': éer.cùeil cimetière ' " fosse : tértre' funèbre 'septième ' défunt anl\iversaii'e
·dé~édé .":
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Respectons les mC)issons
Les",' disparus (suite.)
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süivants'-; , , ..•. .: eploré . ~élébré ~roix . ' nontlu1ellt fliliétaj
rc
Notre VüISIn est .. : à; l'âge de 30 ans; il a · été .. , au .... de :sa ...y~iJe natale. Le · jour ~e so~ .. r: une ,foule de . parents ... et. d'ami,s rç:çueillis suivaient le ... L~ .... s'e~t diriJgé ,ve.rs l'église où- fut ... hi messe · d'fmterremènt. Les .chants .,. ont retenti, sous la ·voûte du' 'Ù~'u saint. Porté par 4 110nlmes~ .le :." , fut descenau dans la: ' .. cr·e usee dès la veille. Maintenant ,une ". de bois. étend · ses bras P,]..·6tectel~r~ s'ur. le ." 0~~1é de fle~rs. L 'âme du '" a comrr:>aru dev.~nt' le J ug'e supl:ême , pOlIr . receyoir sa réco,m pi;mse. Mercredi pr.o chain on céié'brera .la. messe de ... et "dans une année on çonfùiémorera de sa lnort. yn ... remplacera la croix de bo~·s . plal~tée le. Jour de ,l: enterrelue;nt.
r: ....
'20) Verbe$. Expliql:le le sens des verbes suivants et fais-les entrer dans rde ·courtes phrases: trépasser, mourir, décéder, ensevelir, enterrer, inhun1er, ex:. · hunIer, pleurer, sangloter; présenter ' ses condo1éances, témoigner de la sympathie, consoler, creuser une fosse, sculpter un mon.u ment, ,célébrer une .n1-es·se, cOlnnIémorel~ l'anniversaire . . 2'1) "Qualificatifs' : Fais ' e'ntrer dans de courtes phr,a ses .les expressions suivantes: Des parents affligés, inçonsolables, épIa· rés, une mort subite, foudroy.ante, itll.pré·vue, égale pour tous. . 22) 5,ynonymes:' Donne les synonymes des lnots suiva'nts : . le -cercueil, la mort, .les ' funérailles, le ' c-ortège funèbr-e, la messe. le décès, inhumer, ·exhumer. 23) Contraires: ' Donne le ',contraire des luotS suivants: inhumer, enterrer, mourir, triste, la sylnpathie, consoler.
24) Homonymes: Donne les homonymes des tIllOtS suivants Bière, Inort, tombe.
~
25) Compléments déterminatifs: Donne des com,plémeuts aux noms suivants et .fais entrer ·ces expressions dans de courtes phrases: Une .m esse ... ; une croix .. " la tornlbe .,. ; le cimetière ... ; la mort ... Cl. Bél'Gl'd.
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Ma fille, n 'imite pas l'enfant léger, étourdi, qui, yoyant f;tot te.~idl:U yent-cette mOllvante mer d'ur.; que le coquelicbf · ~t' Ile :tl\1.ef égayeli-t de leur éclat stérile, 'v a au- ,travers 'chercher èes' ;fl ~ih'S : : Que, ton, petit. pied suive bien la li,'gne étr~ite; "du iséhtier. ' Re~p&de lob- père nourricier, ce bon' blé, qui; de -f~ùble tl:ge; ~:o'ittfent · av~' :'. IJeine ·sa· tê~~· p~saAnte ?ù es~, notre )~~n de. ~eni~lin;~' · qh~qùç : ékr ,. : que tu détrm·tals oteraIt la VIe aux pauvres, au méritant tr~v.àllJelIT~ ' qui, ·toute l'année, a .pâti ':p our le faire venir, · · . ~iich·fli't. '. : :.;P~urqu~i l' en~ant qui .~~é~Iie· les ' fleùrs 'd aIts': 'l~.: ~ba~ .4e \~~~.:: estrrldeg~r, 'etourdl '? . ., . ' .. .' . . \. " J.: , ; Dis pourquoi 'l'éclat de ceS' fl~Urs est'- « stérile '» c'~st~~>dh'é'" , . ' , ., 1.. . sans ,fruIt> " ." , . ", . S.ais-tu pourquoi;' ·le 'chan1'P d'è · blé · ,e st ' u'n e mQu'v ahie 'nil{( . d'or ·?,· ,M ouvant . qui" bou'ge .. ~ · " . ' . . . . . .1 . " • • " : :,: ' ,'. ·. ;, Qu'~ a:-t-il dans ,chaque "épi 'perdti 1 . i. . ' "., ' . . • : .. .' .... ;' .: . Pâtir ,= sou.ffrir.' Cherche ce qui' 'fait pâtir ie' paysaI1" qui :~. \ semé: le blé fi ; " .. ,' ' : " . ' :, ... . :. . . .:" " :" . .,'. ; : , Ecris"dans ton 'broujllo'n une !phras~ où!, tÙ;' l,Ii'ètii~~s: " ; '" ::~ .:,( ',,: le mot stérile, . ':'. " ::: ! \' " "' " , ; ;. 1, ' :-' .m ouvant (= 3 phrases) .. : .. :, ... . :.: ....,y. G. ,p~tir ." " .~ i' . ( . • i'"
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LECTURE SILENCIËUSE .,
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(cou~'inférieur et moyen) . ', '
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La pomme est plaisante à voi:ç; sa figu~'e est t·~rtci-è,. 'sés"jojI~s: :" fl'Mches:, son : 'petit 'œil ' étoiré 'r~spirerit unè' .b onIlomie char- , m·a nte. · Alors ' que'là poire, aveC 'mine alloilgé'e ', -'sorî m€·nlonL :~'. '. ··· jours fair de s'en croir-e u pep, .Ila pomme esrt tOl,ljçmrs françhe," toute simple; ·rt'oùté ",ë-omme ça-; et' son visage" ne p~é~nté: pa:s .l,a ," nioÎlndre apparence de coquetterie ni de prétention:' " " .:' . . . .' . '.' 'Et de quel p 'a rfuÏn elles Templ~ssenr 'II és ' afm.oifes où ' on les enferme, ou bien l.es greniers où ?n les · }.entas~e. rou~e la ' ~Jloaisoù en· est imprégnée: " ,. . L. ·Mercier. ' i "''''Lis bien ce texte. A qUbi co~pare-t-on la pOlnme et ' 1a poire? " Qù' s~. trouve le ;pe~it ~m, étoile .de la ,p 0tnme .1 ' ,: D'oû ,provïent-~l'? ' .', ' ~ . . \ : . '. .' .. ' . .:-, " . ~ua'nél dis.,tu . d'une p·erso.~ne ql1'~lly est . ~oqu-ette, ' q\l.'·~l~e :ii ._ de ~à ' préten~ion . ? _ ,:. '. ' . . . : .. . , .. . Cherche les couleltts . des pomme.s ? des p.o~r.es, ? . . .. . . . ..... " 'Dis comm1e nt elles 'sont ' avant' leuI: maturité,'? ' à le·~r . m:atu- : rj~ê 't ~t'lorsqu'èpès ;sobl trqp. ·Irifu;es.·· . .. . . '. . '. . . ,'. .. .:, ~~. ~ Ecris ces g~q1i~és d:m~ ton. G~ier de ,b.rol,lillon. . '.' ' 't;. ~ .(i.~. ! ... .:.
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LECTURE SIt.ENCIEUSE ·(Cours inférieur, 6
et 7 ans)
L;a petite poule · rouge . . La . :p~tÜe pou·le rnnge grattait dans la cour 'q uand elle UI). g.rain blé ! Qui est-ce qui va senIer ce blé? dit-elle. Pas .inQi, dit le ·dindon. Ni moi, dit le canard. Ce sera 'donc ,moi~ dit la petite poule rouge.; et elle selna le grain .de blé. Quand b' blé . f.ut .m ûr elle .dit. _._- Qui est-ce qui va porter ce grain au Jnôulin '] Pas moi, dit le ·canard. - Ni moi, dit le dindon. . Alo~s je .le ' .pOl~terai. ·dit la petite poule 'rouge; et '·èlle port;;t ;le grain au moulin. Quand le blé fut moulu elle dit: ---: Qui .\:.~st-ce qui va faire du pain avec cette farine? Pas moi, . dit le {Undon ! Ni 'm oi, dit le canard. ---: Je ,l e ferai alors, ·dit la , petite p.oule rouge, et elle fit du ·p ain avec la farine. Quand le pain fut . clùt, elle dit: Qui est-ce ·q ui va manger ce .p ain? - l\1oi, ·c ria le dindon. - Moi, cria le c~nard. - Non, pas vous r dit la petite poule rouge. Moi et mes 'poussins nous le ·mangeir ons. Clac, clac! Venez 'I nes chéris. S. Cone Bryant.Lis -cette histoire et essaie de la · raconter. Dessine la petite .p oule ---<- ,l e grain de ·b lé. As-tu cOlI1pris tout ce qu'il faut faire pOUl' av-oi!' du pain? hou.v·a
de
FIC,H E DE VOCABU~IRE .(Cours moyen)
Vocabula.ire - P.réparation à la réda·c tion Faiis ant suite à .la lecture « Resp.ectons l~s Moissons.}), Les noms : une èéréaJe = plante qui donne des i-irains SCf? vant à notre nourriture: . '. .~ Cite les céréales que tu co-nnais. ·Cite les travailleurs et leurs outils ... ; leuts Inachines. CheI~~h~ une comp,a raison lJ)our dire « Le champ de blé »: Que faIt-on des' céréales? " . . Les ,a.ctions :. jeter l~ blé sur le champ iahouré? récolter le .blé ? .falr~ sorbr le ~aIn ? l'écra~er ? . Triel' les grains de blé? faIre du .:paln? des pates alImentaIres? des pâtisseries? On dIt une ... de blé ' . une '" de paille une ... d'épis une ... de grange Les qualités :. du hlé (couleur, goût, ,poids) . de la tige? de l'épi? de la faux ou de la faucille? A quoi 'peux-tu comparer le mouyem-ent. du bJé ' bercé par Je' . vent? le VOls-tu seulement? ' . Et maintenant raconte l'hlstoire du blé. Y. G.
LECTURE SILENCIEUSE (,Cours inférieur)
VOC!\BULAIRE -
Cltl'onelle et Gringalet
Gringalet dit gravement: --
Chante, Citronelle. Laisse cou~
1 ' 1' les chansons de ton cœur. Elles rendront ta vie plus douce -et ton travail .p lus facile. Citronelie l'écoutait le menton dans la .m ain. EUe admirait pelag.e roux et sa belle !q ueue en panache frisée comme une plu,lne. -L'enfant dit: ~ Comme tu dis de jolies choses. Où les as-tu ap.prises .? - N'as~tu 'Pas entendu le chant du rossignol, le soir dans les noisetiers, ou l'appel de l'.alouette dans les blés? N'as-tu pas é~outé le ·murmure des arbres au crépuscule? Les voix des bois et des eaux' de la tene et du ciel, si faibles et si fortes, si graves -et si douces~ chantent autour de nous. J'écoute et je répète. ~on
!tlorax. Lis bien lentement ce texte. Qui est Gringalet? A quoi le saIs-tu? Quel conseil donne-t-il à Citronelle? ~ Pourquoi ·pens·e s-tu que le chant rend le travail plus facile? Quels liOnt les voix des bois, des eaux, de la terre et du ciel que toi aussi a.vec un peu d'attention, ·tu peux entendre? - Elles te donnent un hel exemple, réfléchis un peu et écris lequel dans ton bTCmilIon. Pense au lis des chaJllps, à l'oiseau de l'aube, c'est-ù-clÎl'e du premier matin ... N'oublies-tu pas de faire comme lui ?
Préparation à la rédaction (Cours moyen)
Choisissez les plus beau.x fruits. « La grive choisit les plus beaux grains, les plus sucrés ». Compose quatre phJ'lases. . Quels raisins savoure Jules, le petit vendangeur? Quelles pommes a~-tu mises dans ton panier? Quelles oranges et quelles mia ndarin,es as-tu reçues pour Noël? . Les saisons de l'année. L'automne vient: l'air est tiède et doux; les jours sont courts. .. . Voici l'hiver: Avril ~pproche. L'été est al'1'ivé. . . . Les fruit$ de l'autonlne. · . Les l'~~$ins . S9n t. ..., . les pomllles ... , ,les Ipotr~s ... , l~s c.Qings ... " les . cttâtaignes... . ' dcil'é, ilOir, savoureux, ' fondant, juteux, . blond, jaune,·· . 1uisa~t ve~'ni, ferme, lisse, appétissant, succulent, nourrissant, velouté.". farineux. . Les fruits . tombent. ; .... Ploc! ploc' font, sous les beaux ipommiel's,.les gro'sses .p onlmes roses. . ' '. .; pioc "plnc! {(}'n t .sous les gra~ds~~n·onni~r~.Ie.s ·gros ..... Y. G~
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d~~p~'ès ~.~ :. cQuleur, . "'Sl!inche,' l:üse, ' rouge, jau~e, bleue. . . . . ," , Le muguet, la rose, la ;pens.é~, la . ,pâqu~Te~te, la ' gentiane, le lis, .I;;t piv()~p.e,. la "pervenc~e" le bouton d'qr,,la jonquille, la priluevète," lë·'ri,ar.cisse, l'œillet, le Hserop, l'églantine, la. campanule, ; 1~!: 6rriyè~," ,le' rli'ododendron~ le cytise, .le .genêt, . le myosotis, le ~9Ieil, la :l11a~g4erite, .la ,capucine, }.a violette. , ,.: ..,. I;'. ~· ~~p.~i.~ Je·~ . fJ.eul~s cu.1tivées, ~e~ fleprs ' sauv.ages ' (des :b01S, . des pr.és" :(,le la montagne). . : . . " .' Tu . ~as te "p'r om:ener,' tu cueilles des ,fileurs, tu fais un bou'(Iuet, dis leurs noms. .' .,'." . Dans ton jardin il y a des fleurs , lesql~eHes ? Exemple: Je me promène 'a vec . ~ . ' Je -Cueille .;. Tu es lnarchande de. ·f leurs, que .\mets-tu dans ton. bouquet? Dessine une ' p~tlte fleti~·: Y. G. 1/. ,.
FICH·E .: ~D.E·' .RE,CU~ERATION (.cours moye1!-) i: , ;
': Cotii' plèt~ : les teTlninaiso~s, "si e'est . nécess~ire. .
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,.Monsieur BCTnard élaif 'un 'homme mûr ..... de quarante-deux a n ... Il avait ~ne fille.... appelé ... .Ethel. !'10nsiel~r Berflar~ . avai! des ;th:eveu::: court.':. .fORcé·... , . des ,mousl,ache ... et d-es favon ... qUI étaient très noir ... et emmêlé ... Il était d~ taille moy.en ... _~t avait de pâle .. : yeu p.leu ... 1.1 portait :tin cD~tum~ ... Inarron ..·. .clair ... m'aIs' tè{dimanche ... il -en 'portait un nOIr... '. . .' Ethel avait les . chey~~ .. : b\ond ... , avec un Chil~on ... sur le haut de la :t~te :'. ·. '.-et: 'de~ ~y.èu; .. bleùs: Elle portait une robe ... de velours ... bleu .. :' .qUi ~ét~i.t deyenu .... un ,pe~l court~ ~u ... ma1}ch:s ... . Elle porf~it chapeau ' noir ... et des gant ... de chevreau .. : np,l:r .. .
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FICHE :QE .;:RE.C.UPEBATION (Cours mo.ye~) .. ,' :, ','
'C omplète les termina,isons, 'si~'e~t n~c-essaire:. .' As-tu entendli . les . hibou .. : ' SOlgne bIen tes JouJo~.:. Oans le sac du facleur il y a des lettres... ès': journa ... MQman a versé la, gelée 'd 'ans -des boca ... Cette v.oiture est traînée par deu,x ~~:e va ... Le gendarI?e a mis deux. fIlou ... sou~ les v~rrou ... La :c.oJ~r 'és! .fe'r mée 'par ,p hisieur's :oportalL.. Nous avons ml~ des ~P~u.~:;t,!I. 't ail.·:.:·· poU'r.'··clffayer l'es moineau ..," Des ~fa'?ts bl~n' éleves s?,.? t ' de ,petits bijou... Qui lance des call1ou ... ? Prete-mOl quatre sou .... Sais-tu planter les chou ... .J).e s ~anteau ... cha~?s. Des .chapeau .. . 'l~'tégaÎ1ls>Ues· bas;. ~· fins . .. D~s manteat~ ... des fl~au... · des: ~9~~~.: des clou .. des râteau ... des VIS ... des bo~s ..,. . d~s pIeu ... -des Cleu ... .:';, ',: Dès 'f igures jeunè.:'; des riu\~ïges ·noi'f .. ~ un enfant soL. Y. G.
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. Notre coHègu~ ·e t · .a:rni · Louis Perraudin " n 'est ?plus:'-: . NOlIS' a vons peine à nous rendre à l'évidence, {'al'· ex,a cteni'ent s ~m.ain,e avan~, sa mort il nous fla isait · encore, 'parvenir tin artiole pO,~r .J' Bcole_primaire et une collection de fichés . 'Il tenninait, sa' Jettre. par, ces. IllOtS qui révèlent tout sdn .. caractère: « Ce . pètit. traVaIl f i a f'a It passer agréablelnent le. temps et donné l'il1usion:' (ju,e je travaiI,la-is ~ncore pour l'éç.ol~. » . , ,;. .C '~st , bien. -lui, modeste, effacé" ser,viable, hom·f i e' ..d e'· devoirr •. de dévouelnent et d'action. ' , Pendant 54 ans ~aIIS ~nterruption, il 'a .~oll3;boré'. à l'Ecole pri'maif e, donnant ·à notre revue des articles 'd\ine haute ~aleurr au point de vue didactique et éducatif. . . . Cet éminent collègue se tenait constamment au courant d-e's méthodes et des procédés modernes d'enseilgn~Inent. et il les éprouvait lui-:m'ê'Ine ' avant de porter un jugement à leur sujet. A l'âge de ' 74 ans, lui qui ' n ' ens~igna,irf: plus que pour remplacer des instituteurs arrachés subitement et temporairement à leurs cla~ses, s'intéressait encore aux centres d'interêt et 'à 'l'en sei gnem:ent individualisé. M'a,lgré d 'incontestables . talents .que seuls. pouvaient pleinêment apprécier. ceux qui avaient le · bonheur de ".J'approcher d'a:s-' s-ez près, notre collègue vivait à fécart, ,en dehors de toute agita ...' tion, regardant 1es hommes avec indulgence et bonté, . C'hérissant particulièrement les livres, ses élèves et surtout .s·a be~le famille.··· , Il n.e faud,rait 'p as croire pourtant que Louis Perraudin était un de ces individus sans ressort, ~e · sachant pas, à l'occasiop re-.. vendiquer ' s~s drroÏts. Ne fut-il pas à la tête '<;le .c es «. vieux ou~ bli~~' )) qui soHidtèrent du Chef du Département de rlnstructioll,. publique l'o~troi d 'une :retraite ip'a rtielle ? Mai,s le défunt savait mettre, les formes dans ses reve:b:dicalions. Et surtout 'i l savait ~anifester sa Tec'Onnai~sance. L' Ecole pri~aire â puhIrié à' cette' octasion une lettre q~i fut modèle du ,genre. ,- . .' . . Faut ~i1 s'étanner qu'il n'ait laissé que des regrets! Tout If!' nlOnde est unanime à pr'Oclamer que ce fUIt un h0D1!lTIe de bièn dâns toute l'acception du terme. Notre époque rie -c'Onnai plu s des ~ractères -de cette trempe, s'oubliant ~ux-mê~es pour ne peri - ' ser qu'aux autres. , : . Aussi, il y avait foule à IB agnes à' s'On ensevelissenlent, .èt ~~ .: , grande église avait peine à c'Ontenir les ,f idèles venus apportei' 3:ù " déf\lnt un }10rn·m.ag~ .tardif. '.,
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Les deux dl'apeaux cravatés de noi'l" celui d·e la Société valaisanne d'Education et c:elui du collège, où il a\"aÎ't encore fait un rempla'c ement l'an dernier, se sont inclinés sur sa tombe et les .assistants ont quitté le ,c hamp du l'epos -en songeant que ce grand ,chrétien aHait enfin recevoir la récompense d'une . vie de dToii ure et de dévouem·ent. Mr PerraudinHait un ascète: il pratiquait rabslinenc·e total~, ayant été un ifondateur de la Croix d'Or et de· la soci.été des rnaîtres abstlÏnen1s du Val1ais. . Educateur-né il a donné à tous s·es enfants une excellente :rormatio~ chrétie~ne et une solide instruction: deux fils sont (Jans les ordres, deux filles ont · été institutrie·es, !]'e cadet fait 'Uctuellem'e nt ses ,études au ,polytechnicum. A sa veuve cruellem·ent frappée, à ses :enfants éplorés, l'Ecole j.'l'imalre, al~fligée elle .aussi par la perte de son plus fidèle collaborateur, présente ses condoléances émues. Que le' Seigneur accueille dans sa paix, ce bon 'e t fidèle s ~r,viteur 1 Cl. B.
t Monsieur François Barras Instituteur Une gt'ande affluence de P?pu!ation a 'assisté à.l'enseve~i,ss~1Tletn de 1\11' François Barras, InstItuteur, à Cheflmlgnon. C etaIt un· homce connu dans tout · le canton; on l'appréciait poui' son caractère Jovial et sa ,c ourtoisie ..Après a;oir ,ens:~ign~ dur~nt, nn et.~rtain nombre d',a nnées dans dIverses ecoles pnmalres, Il g oc,c upa des cours cQlmplém-entaiTes · qu:'il dirigea avec 'cOlTIlpétence, ·M ant pratique avant tout. Il revêtit les charges de d'é puté au GTand Cons'eil et il fut InembTe de diverses com:missions ill11.portantes, cene de taxation -en particulier; ill rmnplissait sa ~âche avec. un ,g rand hon s'e ns cl heaucoup de dévouement. Il Dut egaIe ment .luge dans sa cOlumune. AU "Inilitaifle, .il conquit 'le grade de capitaine; c'·est .dail:lel1:~·~ '~ ous :c-e Htre ,q u'on le désigna.i t génèral~Inen~t.. La c.ause du hl' 'lUI tenait particulièrelnent à ·~~u~; aUSSI. preSI?a-t-11 pendant , de nümbreuses années la ~ommlsslOn .de tIr de l ,a'l'rondlsseme~t du Centre. " ' . . C'était un institnteuT ,c apable, un· ex-cellent ,c ollègue ~t' ..U~l hou ' -cItoyen. · ' . , . . _" . .. . . A sa famL11een deuIl et ,tout specIalement a notre collèg~·eJ Ml' Antoine Barr,a:s, député, nous 'pl~ésentons nos' sincères ', ·condoléances. : 1
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BI .BLIOGRAPHIE
Un livre à lire Nous attirons l'attention de nos lecteurs sur le roman de 110<(:re collègue Jean Follonier, dont nous ,publions une recension 'ici-mêlne. Nous y reviendrons d'ailleurs dans le prochain nu'lnéro. LA NUIT MAUVAISE Jean FoUonier: 'La nuit mauvaise, roman. Un vol. de 184 p.Clge ~i , FI'. 5.50, Libraif'ie Payot, 'Lausanne. Il est toujours hardi de lancer un jeune a.uteur; si son œU ':T e s 'annonce ·corn,me une réussite, on ne ,PE'Ut que 'féliciter la mai:. . on d'édition ,q ui en entreprend ,la 'publication. Il en est ainsi, 'p arexe'mpole, de La nuit mauvaise, -de .J 0.1,1'1 ~~ ollonier, Ip~emier ~oman , -d'un écriv.ain valaisan 'à qui ,]'o~ doi l déJe',\ U1l' e.s-s.ai intitulé: ' «PeUiple de.s· montagnes H. Encore un l'écil :t1u Vieux-Pays, dira-t-on , Oui, mais le talent de Follonier est <l.sS f.\i: 'l'ersonnel pour en donner a u lE'cteur une vision neuve. «La nuit mauvaise », ,('. 'est l.a trrugédie de ,l'hiver qui se joue (Hl ('[ue,lqu0s heures dans un ,petit village de montagne où' .les c.oiiflit s revêten t un ,caractère d'auta'nt 'plus violent ,que le'8 .hommes sun L !plus isolés et mis sans ce,s se en tfa·ce de leur,s misères. ,MadelE'ine, la fil.le du 'con~eiller Martin 'Gaye, aime Damien le ibraconnier, mai,s son 'Père ,lui destine un garçon plus . riche. Tout ,d e 'suite, ,les deux volontés se heurtent, J'une tendue ve-rs l'uniqu e .a mour, l'autre ohstinée ju.squ 'à sacriofier le bonheur et la vi e :d' un être cher. A ,cel a s'ajoute la h a ine du ,prétendant éconduit qui :t:he'r che à se venger. Mais .la nuit est .là, avec SE'S insondables secrets, :maîtres.se du destin de,s homme's . L'avalanche érrase le ohah.' 1 'dans ,l e,q uel .la jeune fUle demeurée seule, ,attendait son fianC é ... Ainsi, les .for.ces hostiles. de l,a nature mettent Hn .u ux ,conf.lh H, 'mais il 'f audr.a ,la venue du ,p rintemps Ipour R1paisE'l' les cœurs c l, le m' redonner l'es'p érance. On a urait Ipeut-être aimé une trame (plus déveloPlpé e, suivI" 1P,lus à ,fond des lPersonnage,s Ipar.fois esquissés, bien que vi,g ounu ,s ement cam.pés. IMais l'art de Follonier ne recher,che pas les '~:1 vaptes intrigues, il ,est t{)Ut dans l'ex.pression des ,gr.andes Ipas s ion ~. qui éclosE'nt au sein des événements de la vie quotidienne et ,s on!' tou,i 0 u l',S dom inés 'p,ar la. menace des chose,s extérieures. Auto u ". .des figures ·centra.les gravitent quelques tytpes caractéristiques, . tl!'b le vieux Ro,bYI', .m ystérieux 'a vertiss,eur, et Eu.génie, la servant e d 'aubèrge al>,a ndonnée. ,Cettec.ourte trag"édie est érrite dans une !lf:bngu E' ,sobre , et nette, et 'ce,pend,ant pleine ,d'images délic ates. etH' à.pre ' .a)(~.é:sie, ~iillJP.l€" 'comru·e .l'llime des .g ens d~· là-haut, envel u ppe oe.s pages qui ,m ènent imp,laca'b le,m ent 'RU dénouement· aucun loc teUl' ' ne résistera à S'Ol1J· charme. ' ,
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Vo'u s le'.;saurez en lisant :«,L"Enfant ·d e ,l a :l'oulotte n, ' Je 'l'ai lue ' c'etté brochure :>'c'est peu 'di r e l je . l'ai dévOJ'ê~, :.avec u:n'f' jouissai):ce de ' gotSSè, pris ,par l'émot~on dj-scrète du rédt alitalit. que '·',pal' ,le .chài·mè dti- :styie. ' CeBt ,dù ,m eilleur ZeriTIatten, ùn 'ZC1\ niatten' qui ,fera ,h~s 'dé-liées de n'os .'·coJi.~1·s e't ' ecolièTes de douze -ans: , ~' .':C:.
. (poui' p'lus .am:'p}.es' rem3etgnem€nts, listè' '~~lèw -des' b~oGhtÜ:~" OSLJ 'et 'c omm·ari.de ··' s'adresser ' au 'd épositaire cantonal ' M'1" ' HenrJ" Baudc5is;- ' Ecolè:' .pri~ai're dis ' gaTç6ns·~ : '·Sj0il). ' .' , ~" " . ,' . .;, •
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Un dimanche d 'avril, . Lin ,couple de ' bohémiens 'vient ' Bïnstallel''' è\U v.illa.ge, La ,f e,m1 ID'e :s{) montre ,pe.u, m~aiB l 'homme ·,est bientôt connu Je tous les ·pays·ans: n. aig'uise les 's des, les .haches'" , les sécatèur&,: i'emet à neuf ,res vieux para:p luies, tresse, l'oier', 'is0ulpte des ' .casset,-" tes" Jfahrique des cannes. On comme,nçaH :à, , s'attacherù. l'étra-ngei" quand, un matin: de seip tem,bre, la .placE' du villag,e se trouva nette ::' 'èJ" rpulQtte: et' ,,ses occupant.s ,·avaient · clis.p'a ru: IMats en ouvI·a.nt .sa ;pol'.te~ Eugénie. Pannatie'I' trouva" , BUl' l 'esca:lier, une 'corb eiJle " cl'o~ Riel' où vagissait un nouveau-né.
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(,Les :participants au C"oUl'S caritona·] de .per-fectionnement 19·4·6 ',mL eu l'ocçasicm d.:eDtendl~e · u.ne· ,.conJél'con'ee · très 'S'li;g'g estivè' BUt' 1.,.o~~vre ,' S~ss~ cJ.e~ · .Lè,~tur~s, . pour:.I~ Jeunesse. ' Cette. '.œuvre est el1 ~ . c~r~' Ù:o,p !p~u :conn~e ;c.n 'Valai.i;i. ,r ,ourt;ant- eUemér,ite ·rct.ë ' rêtre. . D'urie' très grande variété de· sujets, d 'un .format r.ommode et d'un QJrix mo-' dique, .lE'S brochures éditées."par, llQ'SlL. '. l'endront le !plus grand service Ù ~OEl. éGoliers .et . à leurs. maitres,t ' tant ., ·comme J:ectul'es , ,ré-créati:v.ef? qu'e " ~~nime' texte d' étude. 11i};aùric.e Z.èl:n?-atten . a ,· si~é . llnf:\ de& plus. .lo-lies. .bl:ochures Iparues .Jusquïci ~ans la coiJe.~tion, un charmant (.~ ol~tè ·· intftul~ ' « L; en&~nt de la ·l~ o.ulottê·. »).. , ". .,. . ' : . .;.
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est une ·som'·re ,p récieus.e d€' rensei.gne·m ents .\pOUl' quiconque veut co"{\naître .le chemin de fer, son histoire et son développement dans notr(~ 1pay's. Tous les sujets y ,sont 'abord,éB, depu.is l'Ol,gani'sa~ion ' de notre :l 'éseau national jusqu'à ,sa f,onction dans ,I.a vie économIque, en lJassant Ipar la descrilptiàn des instal1ations techniques, de.s lo,como ti\'e~: du matériel roulant, des usines é.1ectTi-ques, ·de .la voie, dt.'s, gare3, "ëto. Des chalpitres sp.nt é.galement consacré.s à la ·cjrcul,ation de,~ · trains, oà la structure des tarilfs et même ,à l'art de voyager. « Nos c1~emins (le fer au service du ,payS», 1) man~e,l destine CIl premier lieu aux ' maîtres et aux élèves de nos école.s .primaire~ et s€'c'ondaires, ne .m anquer,a 'p as, Ipar la richesse de sa document!l.tlOn. de l:etenil' l'aÙention de nombreux ,le'çtem's e.n ,dehors de la gent écr.lièn.'. Grâce à 'CMir Ray, le rai~ n'.aura J),i ent6t ,plus de secretB pour' versonne. 1) !Mi.chel Ray. Nos chemins de for au ,service du pays, ouvrage .Je , 125 .p ages publié oSous .les aus,pices -de ,l a direction .générale des Ch€. . . nüns de fer fédéraux. Edition Payot et Cie, iLausanne.
LES AVENTURES' DE PINOCCHIO 1) Il y a dans la littératureenf.antine ,des œuvres. 'qui reste~ont tOl~ jours, :pal'ee qu'eUe,s saventdronner, sous le~éJgUl.se,ment d ~n récIt. fantasque et attrayant, u,n e leçon de bonne, VJe.. Tel est .le lIvre E'~ quis des aventures de Pinoc-chio dont on VIent de tPublIer une éè.ltJOn nouveLle. Des générations d'eonfan't s ,se sont régalés, et se régale~ l'ont enr.ore,à la .lectured·es IfrilPonne,ries du Ipetit pantin, car ils peu· vent ,s'y reconnaîtrE', comme eux, PinÛlcchi,o ,est. un hon garçon, un 'peu :lésobéissant et .q ui .se .lai·gose if aci1ement détourner de son devoir. Et si ses inca~·tades et S011 insouc-iance .le ,condui'sent à de graves p·~ri,ls ct le mettent dans les 'situations les plus extraordinaires, ils n'en . cOIl1lpre-nnent ipas moins l'avertissement qui .Jeur -est .donné ains', t.out en demm",ant sous le ·charme d'un récit Ip.Jalisant et spiri t,ue-1 1 t'ntre tous. Toutes ,les éditions de ,P inocehio sont étPuisées; on ~era donc heureux de retrouver ce texte ,r,harmant sous une nouve.lle pl'ésentation. La. verve et la f1antaisie de J. J. ,Mennet :c onvenaient particulièrement à Bon illustration; les IP.lan-ches en couleurs évoquE' t ~j; B,c1mirablement les prindpaJes étalpes -de cette e~i~teI,l:ce mouvementée d montrent le Ipan.tin aux !pri'se.s .a ,'e·ç. ses ennemi,s, parcourant les a~rs sur la co,lombe ou -rene,ontrant, dans un j,oJi décor de vi1le afl(.'Jeune, la bonne .fée dont fI s'obstine à ne ,pas suivre .l es ·c onseils mai's ù- qui i.l devra sa l'étcomlpeill,se lorsqu'il se .sera dé-ddé tà redevcnil' sage .
l) .Colrlodi ~ « L~.g aventures de PblÛ'CcJ'lio ~). Un vol.ume 1n-·-car-ré . reHéplein p~pier, illustration dans ,le. texte, Fr~ \5;50, .J---ij).r::tirie IP~yot, Lausanne.
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TRAGEDIES ALPESTRES 1) Les Ife.rvents de la littérature allpine seront Ih euret:.x de voir p8.:raître là nouveau un .}ivre dont la première édition, 'pulbliée en Fran.ca en 19400" avait été enlevée au.ssitôt ·et n'avait pu être réim'prim~e. Il Is'agit des « Tr8.jgédies flll'pe,s tres», de Charles Gos, ,ce ,saisi's eant tahleau des (plus g.r.andes ,catastroiphes sur\'enue,sdaTIs no'8 mont.agnes. -On ne saurait Msez loue'r un tel travail .qui ,s ans doute a de .. mandé' ,à l'auteur de lPatientes recher,ches. Il n'e,s t ,guèrE' di:flficile en effet de raconter le,s fllcc-idents récents, toujours lP.lus nOl1J.lbreux, do.nt ,les journaux et les revues donnent de longues re,lations, .m ais lor,squ'on veut .r e.yonstituer, ,comme ,r,'est le ,cas ici, ,de,s événements qui Be sont ,p as.sés il y un 'siècle, les do'cumE'nts dont on -di,s.pose sont 'plus rare·s, l'inform.ation ,et le détail manquent souvent; il ,f aut donC' se pencher sur les archives, ra.ssen1lble-r ,les éléments é.pars et, 'p ar des .r ecoupe.m ent's su-cce.ssifs, tâcher de réCoOlll,pen.ser le 'Plan du dram"/. Lers grands 'pionniers de l'-allpinism·e sont auréolés d'une ,certaine gloir·e et :leurs « 'p reluières» revêtent un 'caractère de grandeur exceiPtionnel; Ipar ,'ons écruent les a·ccidents qui Jalonnent 'cette é,popée ,paraissent -d'autant ,plus Ipathétiqueset '!lOUS touchent davantage q-..:e ceux qui, de nos jours, sont -caus,és · le Iplus souvent ,p ar l'i'IDpruden '::8 ou le ,désir de battre un rec-ord. On se demandera Ipeut-être si d'une. tel-le ,l ecture il ne restera pas ,qu'une vi,s ion -d épouva.nte. Ha'ss'lr,ezvous. Assez ·d'exemlPles de dévouement et d'attachement viennent ·a dou,cir tant d'i·m ,ages douloureuses. ,L es 'senti.ments qui unissent :le voyageur à .son guide, les .amitié:s qui 6e, louent clans l'eJlf ort com'mun, l'héloïsme des ,colonnes de se·cours, voiltà, n'Est-il ipa'8 vrai, ,rle .quoi ,co·m penseT lal~gement ·ces ter-rihles ·m oments, Ceux-ci n'em;pr1..!n· tent-ils \]Jas d'ailleur.s à leur 'majestueux décor un \]J·e u de ·s a Ip oésie, tout comJne les -dra m es dont ,l es ,flots ou les sables sont les té.moins ? Il 'n e ,f,autdol~ 'p a's 'craindre de lire Ice noble ouvrage dont cl1aqUE' réC'it .lai,sse ,h aletant et qui dermeurera un ip récieux document po ',.,,' l'historiograjphie ,a,ljpLn e. Il es t illustré ,de 34 magni1iques 'Photos sur lesquelle's -des Ipointillrés et des 'croix indiquent le .lieu E't le tracé des chutes. 1) .charle:s Gos - Tr,a,g èdies aLpestres. Un vol. in-18 de 3004 pages, aVEIO '34 hors-texte. Broché For. 11.-. Li'b rairie Payot, Lau,sanne,
LES ENFANTS TURNACH EN HIVER 1) Il Y a un an que p,araissait la ,prermière Ipartie d'un des :plus jo11s liVl es d'enfants qui soie.nt ven-'s ,d'outre-Sarine, et voici la suite, parf.aitement indéipend:ante du ;premier volu,me, du reste. On .suit un quatuor d·e joyeux -citadins, -deux !fi.l.lette's et deux g-arçons, sans p'1rler du bébé, dans l'eurs jeux ,et leu~s aventure.s, ,soit à la ,cam(pwgne, soit. f:'n "\lÎlle. :Chaque -oha/pitre [porte s,a -maDque ,s pècia'le, re[let d't:ne im:Lgination débor,dante 'chez les héros. Combien d'enfants les imiteront·
-38 ils là leur tour, entraînés qu'Hs seront dans mainte (partie de dèc'o uvertes iPa,ssionn.a ntes et !pas toujour,s dépourvues de risques? Tout ,ce ,p etit .m onde d'enfants est .extr.! wrdinairement vivant, très ({ nature», et :l a gaîté de '('Jette helle vie dE' rfamille [,ait de cet ouvr!lJge Je ,plus délideux et le ip lus entraînant des cO'ID[Pagnons. Les adultes y !prendront al:tant de !plaisir que les ledeurs de dix à douze ans. 1) Ida rB inds.ooedler - Le,s enfants Turnach en hiver. Un volùnl.': in-8 ,carré ,r elié 'p lein !pa!pier, ,couleurs, illustrations dans le teKtf', l'T. 6.60, Lthrai rie rpayot, Lausanne.
CONTES, LEGENDES ET RECITS DU PAYS BROYARD
A notre époque où l 'on cherühe là ·conserver et à reesuscitc,:, l ·~ fû'lklore régional, un livre ·comme celui de 'M. ;P ierre ,Chessex nf. !peut qu'être le bienvenu. L'auteur ,s 'est .m iis à !pallcourir le pays broyard, il a interrogé l 'histoirE', écouté ,les vieux pay,s'a ns, .f ait parler les lp ierres, les rui'ss eaux ,et les arbres. rSuivez-le donc dans ses 'Pérégrinations et lis ez, !par ex,emple, ·('.es [parg'e,s chaI'lmantes où les trivières, 'symibolJlsées :chacune !par une ,p ersonne, tiennent colloque :près de la sour-ce de Bonn·e-Fontaine et racontent leur !pr,oprE' hi,stoire et celle's où le .p auvre Dadou fait jaillir sur la ·contrée dessé c.hée Le:; ,eaux fraîohes du ro·cher de Nervaux. Palliois -ce sont .auss i des p ersonnages de -l'histoire qui -arplParaissent, envi,r onnés d e .gloire ou de ,m alédiction. Voici venir la bonne reine BerthE' averc s,a ,s uite, les sejgneurs d'Agnens, un village autrefois lp ro,s:père et dont il ne J'es Le IPlrs tra:ce, Alib'as, le chef sarrasin et ·se.s hordes. Deux évocadons historiques des ,p Ius vivantes .\ er·m inent le r e.('.ueil; l'une s e raipporte au siège rmouvementé de PaYE-l'ne \p ar Rodo,} phe de Habsbourg et l'autre narre 'l'évasion en France, de ,cette -m 'ê me ville, de FrédéricCésar de la HallPe. On se plong.e.ra avec iplaisir dans -l a lecture de ces contes qui, ,t out en nous :charmant lPar ,l eur If éerie, nous ·don.nent à tout instant .de ,ca!p~i\'ante.s leçons d'histoire et de géoglaipllie.
-39 la ,~plume . .Mai~ -c'est lID ~omme de ,cœur et la valeur des ,p ages qu Il ,consacre a ses exrpénences avec ses « amis du Zoo» réside en /pre·m ier lieu dans l'amour qu'il ,l eur voue.. Il nous raconte ·comment est .n ée Is a vocation, com,m ent il 'prit sa ,p lace J>armi les « 'olliD'ulés) e~ .sut éveiller de vrais sentiments d'ru:fife.c tion che.z le zèln:e l~. plùs ret1:f, .co,~e chez. les hautaines girrufes, l'indû'mptahle ,g nou ?t le sauvage zébu. MalS le gardien ne s'est 'pa.s ·cantonné dans 'l'étude de ses ,p~oipres pensionnair,e s; il a eu aussi l'oClcasion de voir ce. qui se lPassa It c'h€'~ se.s. voisins, fauves, ours, 'cenfs, ·érléfphants, singes: etc Le ton est franCo, dIrect et natu.rel; l'auteur ne se iborne pas à r!1conter? il cheI'c~e ~ussi à eXJpUque·r 1e ,caractère et lecomlPortement des al1llm'~ux qUI lUI sont lconfiés, à pénétrer dans leur rpsychism·e. LI'sez donc ces 'pages délicieuses; vous Y trouverez, en mêm::" t:mps que de belles histoires, un vivant témoi,g nage de -l'amouI' qU6 1 homme est ,c!lJpa ble ·de 'p orter à ses lü'ères inférieu:r.s. Un livre pour l~S gl:ands c'Omme !po~r les jeunes, et une réussite dans ,La 'p rrésentat'ton ,a laquelle -('.ontnbuent 40 m-aJgnifi1ques photo's hors texte. 1) Rodolphe Rie·dtmann - Mes amis du Zoo. Un volu,m e '('artonné de 21,4 pa.ges avec 40 photos hors texte. Version [lançaise de M. Martha.ler, Fr. 7.20, L,Îibrairie Payot, Lausanne.
Ecole Supérieure de Commerce pour Jeunes Gens, Sierre Cours préparatoire de 1 an. Cours commerciaux: :3 ans. Diplôme commercial reconnu par la Cônîéaération comme équivalent au certificat de fin - d'apprentissage. - Ouverture des cours à Pâques. Externat et internat. - Nombre de pla~ ces limité. - Téléphone 5.11.06
1) rPie.r re rChEIssex _ Contes, légendes et ,r écits du Ip ays broyar,"l Un vol. illustré de bois dp, Grobéty, br'oché Fr. 4.-. LibrairieTie Payot, Lausanne.
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MES AMIS DU ZOO 1)
,s'il .exi's te déj,à une · abondant littératurE' sur les animaux, livres d'imagination, ouvrages sdentifiques, récits de chasse et d'exp~G ration, on a 'p ar' '".ontre Jort peu écrit sur les h ête's .calPtives, et l'on saura .gré à l'un des gardiens d 'un grand Zoo de la Suisse d'aYoir .songé à .p ublier -s es souvenir,s dont 'une version lfrançaise vient de !paraître. 'Bien sûr, l'autE'Ul' m'est 'Pas un écriv,ain; il ,s e iprésente luimême ,OQ'Inme un homme simp.le, iPl':s habile à manier la fourohe que
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