L'Ecole primaire, 15 octobre 1952

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t/l Dàrbellay René, insl.

Liddes

SION, 15 Octobrè 1952. ·

No 1.

72ème Année.

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SION, 15 Octobr'c 1952.

Répertoil·e des Bonnes Adresses

No 1.

72èrne Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE

Gilliard, SiOl)

Léon ImhoiT

ORGANE DE LA socln~ VALAISANNE D'S)UCATION

La bonne bouteille pour les bons amis

PAPETERIE - RELIURE ENCADREMENTS

SOMMAIRE: Nécrologie. COMMUNICATIONS DIVERSES': Avis. - Aux éc.oles des cantons de Vaud, VaJai,s , Genève, Neuchâtel, Fribourg. - NO's fruits suisses. - ChoS'es .qui font plai,s ir. - Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Page à mé.diter au début d'une nouvelle année s-colaire. Terre à cUll:tiver. Le rôle de l'é.cole .populair.e dans l'Etat. Problèmes scolairEs, Le mouvement édUlCatif à travers le monde. - PARTIE PRATIQUE, -:- Centre d'intérêt.

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CllFÉS-t

BIERRE.

NËCROLOGIE

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Monsieur Jean Brouchaud

Mr Jean Brouchoud n'est plus. C'est une personnalité lnarqnaule du per:sanne1 enseignant vaîaisml que le Seigneur a -" appelée à Lui au Inois de juin dernier. M. Brouchoud lailS's era en effet Il e souvenir d'un ho.mme qui s'·est dévoué pour ia corporation. Dans toutes. les a~s'seJDlhlées 'clll 'personne1 'ense~gl1ialnrt, il inter'venait 'av,ec cha'l eur, denlanda'l1t qu e soit améliorée la situation des instituteurs. LOl~S d.e 'la dernière ass'em!b1ée ,g'é:néTa'J.e de .Ia Caisse de retraite, au printeInps dernier encore, j.] fOl'lInula -de T10mbreuses 'H'lflla·r ques av,a nt 1 a luise au puint du texte déf,initif. Et ce fut ainsi tout 'a u ~'Ü'l1ig d'une -Cü'lTière tonp courte th é,l as, puisque notre co'J.lègue ne put bém.'éd:'lk ier par 'le -plein, c'est-à-oire en qualité de pensionné, de notI~e institution social'e. Né ,e n 1899 là St-,M'aull,ice, lVrr Brouohoud suivit ]es écoles J3 rimaires de sa vi'},}e nataij,e, puits 'l'école industrielle, ,e t enfin !'école nonna1e, où il entra en 1913. Il débu!l:a dans :l 'nsei.gncment :\ Dorénaz en 1919, puis 1p$ a utor1té.s de St-MnurÏ<ce lui confièrent 'la Id 'a's se des gaTçOll'S cl 'Epinas's ay qu'H dirig,e a de 1920 à 1928; à ,cette épdque, il fut nommé instituteuT du ·c hef-Heu du distri'ct, où il pTatiqua 'l'e'Ilsei'gnement juSqU'·atltX va.cail1tc es de Pâques; à -cette date il fut lerras'Sé par 'Uue hémorra:gie ,c érébrale qui le tint doué !s<ur un lit de douteurs pendant deux longs mois.


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n .SUppo'l"ta 'Ses :sourI 'frances avec une ohelle pés,fignation chrétienne juslq u"à ,ce 12 juin où ,l e Sei.g"Il'BUr l'e . rappe'l:a où ' Lui ".après 33 années vouées à l'éducation .des ,e nfants. jVh Btouchoud iprésJlda l'UirùÎ.on du personnel ·enlseig'rnaht dep'uis ' 1936, nllaÎs H app.orta un appui dési'lltérèssé' à cette insü- ' tutiorn dès ,s a 'création en 1926. A côté de sa béUe a 'ctivité _pédalgog iql1'e et 'grâ~e à sori. ,ciyn:a'-, Ini:s:lne, nob)e coHè'g ue ,e x1erça ,eI1'CO'l'e une 'a ction obi,e nfaisante au :s,e in ,de ' l11Jw1tip~es Isociét>éS: chant, .1l1usique, gymIfUistique,' foot-baH, ,s ecou. rs ,m utuel, as"suTal1lce--rnaladie, autant d'im;~~tutions. pO'l,lT '1esqu~11es il Se dépensa sans ,c0il!l1Pter, CO'l11Jffie 'pl1?S~,(;l'CTlt Co.mU1,e .secrét'a ü'e, comlne U'l!elnhre du 'Gonùté,. :car noh~e 'coUègu;e étai,t de ceux qui ne r' efU:~lent j.am·ais une tâclle ·quand il ' y_a ùn s·erv,i,c e à l',ench-'e. All'SiSi, la population .d·e · St-Mauri,ce, . les autorités, ,les . nl'embroe.s .du Ic or,p .s enseignant, ~es délégations des sociétés de ·secourS J1uduel; dont lVIl' Hrou,chQud pTésidait la fédération, lui ont fait d:hT~po.s'ant'Cs If,t J1érai,r}.~s. ' Jean Brouohoud.· n'e'st plus; B1.ais le persünnel. ensleig~nant n : oul)j.liera pas de 's i tôt lee 'coJllègue ,sQuriaJl1lt, qui aimait les d~bats. par l'a'Î 'sance de 'sÜ'n 'v:erbe 'e t ,l a d ,a'r té de . :s'a pensée. ,L'Ecole pl'Îlnail'e pr.ésente ù la falnilile :ses plus sincères condoléances. CI. B. 1

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Monsieur Edouard Evéquoz

Ml' Edouard Evéquozest né à Conthey en 1866. Il a débuté dans l'enseilgnem,eint au vinag.e 'd e Sensine où la population salua avec plaisir rarrivée d'un m 'a îtTeayant reçu une' fOTlllation COlUpIète en vue de l'el1seignenlellt, ses prédécesseurs n'ayant sui'vi que 'les 3 luois d'Ecole nonnaI.e Téglementaires avant d'entrer dans la ,c arrière, Sons l'hnpülsion du jeune m'a ître, 1 école n'a pas tar·dé ~l enregistrer des progrès réjouissants et dura.bles. On rencontre encore aujOlwd'hui dans 'le viUage de Sensine un certain 1l0lnbre d.e .se.s anôens élèv·es qui p-euv,e nt télllo1gner .par leurs connais.'lances ·de l'ex'ce'Uel1ce de l'ens·eigllemel1t reçu il l'école, primaire. Ses supérieurs lui ·confièrent ·e nsuite les 'c ours complénlentail'es d.e la grande 'COlnm,u ne de Conthey à un 'm oment extrêm,e ment cl~lircat.

Le m.aÎtr,e sut ,d'emblée s 'hnposer. Il eut assez de ' s'Cns psycholü.gi'q ue et de !bonté 'p ow' 'cOlnprendre ·ces jeunes gens pleins de vie qu'il 'a vait ,m ission d'instruire et surtout d'éduquer. Car la q'uesrtion ,d'éducat10n était pour 'lui prin10rruale.

Il alliait la feTm·e té ~ la douceur, ;l 'autorité à l'indul'g cllce et ces grands jeunes gens ont su reco,nnaître la valeuT de son ·e~l­ seiguem:ent, son inrpartialité et la plupatt sont .devenus ses anus. Après bien des années passée-s à 'la tête d'une classe fort intéressante n1ais tout de même as.sez pén~ble, il de.manda à :permuter, et' 'l 'autorité scolaire 'se Tendant fi .ses rais:ons lui ,c onfia la ,~lasse éléluentaire de Plan-.conthey. NIT Evéquoz ne s'est pas trouvé déselTI1paré pal' le hrilJ.sque 'Ü~la'}1;~elnent et il s'est Lrès vite adapté à sa nouvelle :classe. Le ba'l butIelu€nt des tout petits, leur 'c onfiante naÏ'veté, leur amitié s.Jll'cère et dés.intéressée le toudhaient et il se plaisait 'HU ,m ilieu d'eux. Il a . déployé dans te rnouv:eau poste le même dévouement, la .J uême al1deur, la l.n ênle fidélité que dans les autres postes, salls y rencontrer .toujours les 'mê'l nes satisfàctions. . . Puis, il :a quitté sa classe pour s'üccuper plus achv,el1l~nt ,~le S'a campagne qu'H ,c ultivait avec goût et avec soin. Il ava'lt. une pl'édilection pOUl' les abeilles au milieu desquel'1es il passmt la Jnajeure partie de son telnrps. 'Nlr Evéquoz a joué un rôle en vue dans la vie publique de la comUlune. Dans les conseils, clans les sociétés, ses [\vis étaient très écoutés. Il a exercé' ;les Œ'ünctions de vice-ju.ge d'abord, puis de juge pendant près de 30a11s, mettant fin à bien des chicanes , ·é.vitant des procès à ses nombreux concitoyens.' D'àutre part, ,aÏldé de s·es · amis et de ses proches, MT. Evéquoz 'a contribué dans une très la1~ge mesure au développemel~t de SOil1 villa·ge . .c'est dans -des senüm.ents de piété et de 1'erveuT qu 'il a rendu son â-Ille à Dieu dans la jouTnée du 19 juin 1952, entolll'é de l'affection de ses enfants dont 5 encore sont en vie 'e t de ses petit,s,-·enrfants auxquel's j1 a légué l',e xemple d'une 'Vie de droiture,. d'hO'lu1êteté et de laheur. Ml' Evéquoz était 'l e rpère de notre Chef de seTvi·ce au Départen1'ent de 1'Instrudion publique et de MesàaInes Da'V·en et GeT'Iuanier, institutrices'. L'Ecole priJll'aire présente ·à la fa'm ille du défunt ses reHgieuses condoléances.

t ' Mademoiselle

Emilie Ribordy

C'est ra v'e c une profonde ~stupeur que le persOlIlnel 'C'l1is:e igna'llt d'EIlltremolnt 'a pPTen;a it la nou'Ve.}:I1C de ~. a Inort d e Ï\tUle Emilie RiLardy, décédée ']·e 26 jul'].let dans sa 37ème 'a nnée, Au Tl1'oi,s de mai euco,r e, cette coUègue ~ùmaq)le et enjouéf' di:I~Îlg:eait sa 'c lasse avec une rare rC01nipétence, 'e n bho'U sÎ:a.5Ilnant ses {':lèves par 's on te111péTam'e nt ouveTt; par s'a b.eUe hum.eur et, surtout par se's connaissanee.s pédago.gH}ue:s p 'r .a b'q ues des p1us. etendues. Rien à lC'e 'll1om'e nt-lllà ne .Jais'sia it sUippos,e r 'ture fm SI prorhaiine..


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. Hél:a1s! p 'a rtie :en France 'aU début de' juillet, M'Ile Rihordv ne devaIt plus revü}ll' s,a 'c onllnune n.atale. ' . .' . Cette BlaîtresiSe dévouée avait le :souci constant de se perfectIOnner, de :S!e rbenir .au co u:r ant des méthodes modernes d'en .. seigneuuent. C',est .ainsi ,q u'au début ,c~u derni'e r cours de perfec~jO]1inelllen:t, 1\11'. ~vequoz, chef de serVI-ce, releva le fait que 'l a défunt~ aVaIt ;"ilUVl tous Il es ,cO'll'r:s Ü'J'iganisés ,par :l e Département de ,1 I,nSlt.l'ucbon publique depuis 'leur ·création en 1942. Et 'les ~lèves hé!léficiaient largem.e nt de 'c e i~enolliveUement et de 'c et ef10rt 'c ontInu de -l'e ur 'lTl!aÎtresls e èn vue d'une fonnation tOUljours plus complète. ' . . . Au~i .son école était-eH'e :avant tout fonlctionneUe, ' c'-est-~­

;(~Jr.e alc tlve, ·a "nec étude des c.einrtœs d'intérêt souvent tirés du IID-

,heu local. Notre nwue :a .eu .l'occa,S 'ion de puhHeT un joli CÛllUpl,e x,e « Notr·e jaI~din » , dû à l'es.prit d''Ohservatioll et à 'la pl1l!ffie nisée de 1\1rrle R,ihordy. GI'â'c e à sa dis,t inctioll nativ'e, ,à 'Son entre~ent naturel .cette instituitrice était .appréciée de ,c ha'c un ,e t eUe ' ra~onnalit , pa' rt~ut où s '·exerçait :S011 :a,d ivité. . ~UJS'S,i 'le personuelell'sei'g n.' a nt rd' En trelnon.t 'et des en ",iTOl1lS elmt-,J.oI alCco~tru . nO'mJb~Ix de tous 'l es 'ViUages pour accompagner la .defll~'1t.e a ;Sla demller.e dem'eure, marquifl'l1t ainsi .darns queUe estnue 111 .la tenait. La populati'O'l1 de Sernbrancher a fait eUe aussi, à :MJl.e RiboTdy .d'émouvantes funérai!1les : son 'soulVenlr ne s~éteindr.a 'Pas ,de sitôt. Cl. B. ' , J.

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A sescoUègu.es qu~ venaient se reh'etIlJper ù ,s a lumJÎneuse lSOUl'·ee rd'opti'lnLs'l11e, E'll1Ï'I~·e iUlJpÛlS'ait tOuJjOUI~S :la llllêm'e ligne de conduite: ' Faisons tout l1oh~e devoiT, :l e reste à la ,garde de Dieu . .) Et un peu de sa volonté tena'c e ·et joyeuse débordait .sur nous. Heul~u:ses fui'ent ·celles qui appTirent à s:On écoJe ,c e que sont il a loyauté, 1a persévéTanrce dans l'effOli, la compréhen.sion des ;peinès -et des difficuliés d'autrui, le goüt du vra.i beau, allié :) un désintéressmu:ent profond. . Aus..s.i , 1\/f.Ol}sieur Evéquoz, délégué du' Dép arteillent , Mou.sieur Bérard, Inspecteur, les Sœurs de l'EcoLe Nor~le, Ïa population ·entière de son viHa,ge, de llü:m,b reux .anus venus de partout, ses ,c ollègues unies. COl11:ll1e tu déshais, t'ont 1110ntré 'C0111hien tous avaient apprécié ta valeur que ton humilité joveusc n'était pas parvenue à nous caeher. Du haut du 'Ciel, pTépare-nous une place près de toi, obtiensnous cette confiance ·qui fait que ta n1Jaman et ta sœur éplorées, l'esteront,' COI1l1lne M·ar.ie, d€!bout au pied de la croix. S.

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. La ,cOl:s·t erl1ation régnait le 26 juillet à Seulfbranoher : l\1·adeulOl's elle ~lbOl~dy était retournée à Diel~. On :l'avait VUe partir, quel1ques Jours auparav.ant, ·elle se Tendait .en; F.rance (à Valence), pour y .sl1Ï'\rre une retraite où son âIne se serait affer.Illie encore dans :son ahandon total à 'l a Providence. -Le voya·cre du retour s'était achevé dans l'éternité. b . A,près de hriHal1tes études .à 'l 'Ecole Norm.ale de Sion. "MadeB1oi,slelle Ribordy ,e ns1ei:gna d'Ia.])ord aux Evouettes 'Où el1~ 's e -dévoua tout -entière el 'récolta en retour un ·s ouvenir qui n est pas 'près de ,s'éteindre. ·Mais son apostolat, le v.rai, Icelui qui pOl'te :l a ·c.roix avant la l'~SUrl"ection, ·eUe le ,déversa sur ses cl1ères petites é1èves de son vIHage natal. Pour ~a formation de IseS fillettes d,e ses « croisées » Emilie a donné tout son ,grand ,cœur, toute sa !belle intelligence: tou~ son temips, sa santé mêm:e, et ceLa sans un regret, le regard touJours en ,avant. . " , Qui dha 1es prières, l,es ,s acrifice.s ICOl15entis par cette âUle d 'dIte pour t'am:éhoration <des emants qui lui étai.ent confiées?

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~ COMMUNICATIONS DIVERSES ~ DÉPARTEMENT

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S.V.E.

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S.I.V.R. UNION

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A VI S Tout ce qui Ic oncern;e la !pulblication doit êh.e Mr Cl. BéraTd, rédacteur, Levron.

adl~ess,é

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A VIS Pour toute réol'aIllJatÎon conCeTl1a'l1t ~es ab Ol1!n:e.luents, sel' Idi'r edmnent ,à l'In'lprhnerie Beeger, là Sion.

IS'ladl~es­

flux écoles des cantons de \7aud, \Jalais, Genève. neuchâtel, Fribourg A. 1. But de Œa collecte: l'offrande personnelle d ' un jeune Rom·a nd il un jeune cOlllJpatriote de l'rétra:nJger. 2. Ob}et de 'la collecte: a) un livre ,c oncernant la Suisse Ol! ·é erit pal' un Suisse. (Récits, l~omans, '] égendes, livres d'hL..lOitOÎTe, de géogTapthi,e, et·c.)


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h) Un Iiv~'e portant le nO'1n et l'adresse du donateur. c) Si la bibliothèque ne lui pennet pas ,c e don, il peut s'entendre .avec ses camarades pour raohat d'un ouvrage. A la preluière pa'g1{!, ils in:scriront aussi 'leurs TIOJn 'e t adres·se. d) Une clas,s e peut participeT coHectivement à un achat de son ~oût. . e) Chacun peut demander un livT'e à une personne de ses ,connaissances. 3. PéTiode de ~a collecte: du 15 OIctonr,e ·au 15 novembre. (Les autorités canton.ales ont insii sté poua.' que 'r.entI~epôt dans les classes :soit de_courte dUirée). 4. Enlballage: Il sera 'luis par 1·e Secrétariat à disposition de qui le dem'a ndera. 5. Frais de port :Au besoin, _à la 'c harg'e du Secrétariat. 6. Adresse: Secrétariat ,des Suisses -à l'éti"anger de la N.S.H., Berne, }W'a Ugasse 2. B. ,Chaque TIl:a îtpe et 'm aîtresse favorable à la collecte recevra une Inappenl Oin de, aTHsrtement prés-e ntée en 3 couleur,s, -œ uvre de Robert Sessler, donnant une idée de la répartition des Suiss'e s sur le .g lobe, et la docUlnentation néces'S'ai-re à une 'CO'11féren'Ce sur les- colonies .suisses de l'étranger. C. A 's on tour, ,chaque -donateur recevra ,c ette ,m appemonde en s1gne de gratitude. , D. Un groupe ·de jeunes, représentant les écoles de Suisse romande, ser.a invité à se rendl'e -à l'é1r·a nger pour pa11kiper à la remise d'u:n_e part de 'l a collecte à une colonie suisse, .ft -l'occasion -de la fête de Noël.

nos fruits suisses. L '.als's nciation « Smnaine :suiS'se » sera en nles.ll'l~e d e re'lllettre une abondante dOicUlluentation pour le CONCOUR-S SCOLAIRE DE C01VIIP OSITION qui se f.er:a dans tout le pays, grâce à la grande compréhension 'et à la Ico'lil'a1b nr-ation dévouée de:s pet'lSŒmeS privées 'e t des opg,al1isme:s olffide:ls intéT0s,s és ,a u FRUIT INDIGENE. · Les ol'ganisai-eUl"iS ,a uront ainsi lJ.'Ü'ocasion d'e mettre en évidence, à 'l 'usage du corps enseignant ·e t des élèv,es SIUi:SIS-eS, -la signification écono:mique et 's anitaire de 1a ,c ulture des! fruits , ainsi que l'utilisation va-riée ·e t Inod-erne de ceux-.ci. E!Ii rnlème temps 'q ue l'invitation à parti-01per au ' ·concours <Ct -l ~s ·c onditions de paTti:cipation, les écoles recevront un « Bl'éviail'e des tl'uits suisses ») r-ichen1<ent iüustr-é 'e t très soigneus'e ment étab~i, ainsi qU'lUne :planche m:ura'le ,e n 'COU1eUl~S: « Les pomlnes ~t !ps poires de Suis5e » . L'e bel ouvrage de H , Kessler, « POInologie

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illustrée », (1 exe.mplair,e p -arviench'a: -à chaqLie ëcole), éompféte ra cette {~o'culn,entaHon qui vaüdr.a la peine d"êtte soigneuseme.nt. cons'e rvée poür 'l'enseign-elnent. Pour des -raÏ:sons- techniq-ues fa:cilE<s 'à ,ooori,prendre, ' 'l ès el'l-· wlÎr ne peuvent fpas - être l'en1is pe-rsonne11-enlent, aussi }'·ecomInandoTIS-iJJ.JOUS alUx instituteurs ·et instituü'i'c-es Ide ;s'adr.eS'.Ser à J'a dir-ectioln de leur écule ,p our obtenir 'ces documents. ' L 'ex:péditiorn :se If.era 'au ·début de 'La « ;Sem'ai-ne Is uiS'se: de ,cette , année, qui .aura Heu du 18 octobre :au 1er n:o vembr,e . . . Le concours ·ll ui.-n1iêlne est orgaTIiÏsé . avec l'autods,a tion ·et avec 'la l'ecom:m'a -ndation des départem,e nts "cant-onaux intéressés .. Le truit, '1'Ïchesse de la patrie, sow'.ce de santé et de joie de vivI'e fait partie d 'un domaine spirituel qui ,continuera, nous l'e.spérons , à êh~e traHé à l'écoLe avec ·com'préheIlJS~on et 's ympathie. .' Senlaine Suisse. Secrétal'iat romand . .

Ch,?ses qU,i font plaisir . Par suite de l'élection de Mr Antoine Favre au Tribun:al f éclèr.al, sa :succession ,est devenue v'acante au ,Cons-eÎ'l national. .' Or, ,c'est notre ,coHègue René Jacquod, de Bra'l nois, 1er des viennent ·ensuite, qui Ü'ccupera le fauteuil du di;stillligué juge f é déral. Nous n "avons pas besoin de présenter au personnel enseignant le 's'e crétaire :syndi.ca'l chrétien social -q-ui .lutte depuis p'lus de 20 ans pour 'l a défens·e de 'la ûlas.s.e ouvvière en Valails. A Berne, MT J3Icquod -poursuivra .le mêm·e ~dé.al que danss·on canton -et on peut être 'œ rlain qu 'il Jnettr:a S'a bene -intelligence ,et son expérience au s'e rvioe du pays. Ain.si deux inst-ituteul'S' valai's.a ns: MM. MouEn et J 31Cq-llO ll ~iég·erQlI1t ,dol~én,avant à Berne. La <carrière, <cOlll'me Olll le voit,. mène à tout, 'à cO'l1'dlirtiol1 d 'en sortir. 01. B.

HARMONIUMS

PIANOS ""\

RADIOS Vente Location

Echange

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Réparations Révisions tél. (027) 2.10.63


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i LE COIN

.

DE LA

GYMNASTIQUE .~

Rssociation des maîtres de GNmnastique du \Jalais romand RA.PPORT D'A,C TIVITE 1952 1) Cour·s de ,s ki (une joul~nrée) . Cinq 'COUI'S: tr01S à V,el~bier ·et deux à Montana, groupant au total 90 'P'a rticipants, soit ,52 ÏJns1ituteul~s et 38 institutri'ces.

2) Cours de gylml3;~tique (uille journée). Trois: 'COUTS à M,a rHgny gToupant 38 participants, soit 26 inlS'Htuteu:r~ et 12 -inst.Ïtu h-ilces. 3) Corn s régionaux de printeul(ps: (demi-journée). HuitcouJ's .g.roup,a nt 67 parfitCipants, soit 24 instituteurs 'e t 43 institutrices. Co1lll1ne ' ()!lI peut 'le ,c onstater, nos -cOurs de s'ki ont intéressé le .pel'isonnfel -e nsei,gnant à un point très réjouisL s ant qui promet beaucoup !pour la saison prochaine si daIne 'neige veut -b ien favorilS'el' n.os Icoteaux de '8'a présence. Les ,c ours de gymnastique d'une journée, très réussis quant au tr·avail qui s'y 'e st f.ait et à l'esprit de ,c alnatr aderie que chacun y a apporté, ,a ur.aient pu avoir un :I ueiHeur succès. Nous es~p'éTons 'q u'à l'avenir un plus grand nomibl'e de nos jeune.scollègues s'intéresseront à ces 'C01UiS qui prévoient un entraÎnem.en L personnel pour le maître ,d ans une bonne pmiie du travail. Les COUTS Tég,i onaux .de p ·d ntemps n ' ont 'Pa.s été encombrés pal' UII1le trop gr,a nde participation. Le personnel enseignant ne sem,ble pas vouloir 'S;a'Crifirer un après-'lu-idi de congé pour son perfeclionnelnent en ,gyannastique. A 'c et effret nous envis'a geons d'Ol~gani,ser un ,c ours d 'une journée :1e dtlna:nohe 2 novernhr,e pour ~equel nous nous pennettrons de -c onvoqueT avec ['olùTe du JOUI' tous 1es dh'ecteœrs de ·cours ayant des -poslsibiJités d'Ol~ganiSter quelque -c hose dans leu.r région. Nous 'eslpél~ons que 'c es ,c ollègues voudront bien ·accepter ce sacdfice 'q ui nous permettra d',e xaminer ensemble l'organisation de -c e 'c ours .en donnant au pel~O'l1illel ,e nseignant la possibi'!ité d'y pl'endT,e part s~a'll'S pOlier préjudice ni à ]a dass'e ni il l'après-lnidi de congé. Directeurs de ·COllins, collègues institutrices ,e t institu teur,s, nous :e spérons avoir .]e -p laisiT de fraterniser ensemble aux 'Cours

d~ ski et de .Igymnastique qui ne ·m anqueront pas d'apporter un :'r ayon de joie da:n s notre année S'cdlalÏlie. Pour -l e Comité technique: Vuigniel".

Le Comité technique de l'As.sociation se fait un ,réel plaisir de re1nel~cier bien viv,e ment la Rédaction de l'Ecole pl'imaire pOlU' :1a ,pla'ce favorite ·qu'elle veut bien nous Téserver au «Coin dp la gylm nastique » . Nous iUlvitons les me'lUibTeS du personnel enseignant qui auraient des s~g.gestions à for.muler ,c oncernant J,a ·g Yl1mastique, de bien 'vouloir nous a~porter 'leur IcoHruboration. par la voix de rEcole pl'imail'c. D'avanc~ nous 1es en pemercions, C. T.

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! LE MÉTIER CoEST CE QUI UNIT 1 ...

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Notre rubrioque a tenu une année. La voilà qui en 'COlll'inenCe U'1'1e seconde avec 'le mê.m e optimisme, la mème foi ,e n une ·c oUahm:ation -q ui, pOur se faire un peu désir,e r, n'en sera -q ue l11'eiUeure, Seconde 'a mluée orientée, aimantée, vers 1a cTéation dans not're ·société d'un véritaible esprix corpo;ratif ·q ue Je ne 'S'aurais Inieux définir qu'en livrant à voire méditàtior11 les lignes :suivantes d'un .collègue vaudois dont je soJ!licitais la collaboration. « Puisque nous -a vons le l'edoutaib1e honneur de nous pencher :S'lIr la jeunesse de notpe pays, je pel1ise que nous devons lnettre ,e n 'CQlnllnUn tout ce qui nous ,a l~éUissi, tout ,c e qui ,p eut nous tad'l iter ]a tâ·ooe. Sans va:n.ité, ,s ans Ü'l'gueil, anais aussi sanS fa uss-e 111lodeiStie, nous ne devons paiS Inettre notre faible lumière .s'Üus le b ois:s eau, nous devons noUis entr'aider -afin que nol're travail soit plus efficient, p1llS Icon vaincu et plus joyeux. » Il n 'le st que d'écouter 'l es iconv·ersatiÜlns entre lnaÎh'eslS'eg; qui se retrouvent, lP.Qur se rendre Ic ompte de :tout ,ce qui pourrait ètre 'm is en 'COUHuun et... sel'v1r. Dans la ligne de Ic ette préoccupation, « 'la préposée d'office » ù cette l'ubrique, a fait une petite :enquête pour s"enquérir ,des souhaits l~e:latifs à ces pages ,e t dénkher des ,c ollaborations. Dans ~e lot des l'éponses, je ,déta.che cel'le d'une ·m aücieus·e correspondante qui écrit: « Que demander Inieux que ·ce coup d'œil sur le monde et cc coup d'œH en nous que nous trouvons sous la Tub ri que «:Le - métier ·c'est 'c e 'q ui unit » ?


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, C'est fo.rt aiJ1la'.ble ! .Niais « l'enne1ni naquit un jou r , d e l uniformité» a dit le fa:buHste. Que ce , cou~p d 'œil s'e~lridlÎra'it de n'êire pas toujours ,v~l :'t travers les Iuêmes lunettes! De pius, la Tépons'e de Ina ,c orrespond.ante soulève un , problème que Duha'l11el a exprimé dans cette pensée que j'ahne à m e l'appeler: « Quand la beauté paraît dés erter le monde', c1 en1 1111dons-nous plutôt si eUe n'a poi,nt déserté notre cœur ». NotT,e vision du monde est fonction de ce que nOlIS SOUlnles, elle s'e -colore de nos réa;ctions l'e s p'l us ,cachées , les plu s intimes . C'est ains'i qu' en ce début d 'année s,colaü'e, nous s,c rutons les Iuois à venir, nous , ,faisons des prol1ostic,s et bntissons des plans , ,c om'm ettant .l'erreur initiale de 'la consi:d.ér,~r c~u dehors alors que nous la portons en nous, conlm,e le frmt d une lente o'estation de vacances , du nl0ins dans ce qu'elle comporte :de valeur im,l nanente. Il n'y a 'pas, en effet, d e professions plus décevantes que la nôtre si ' vous considérez le résuHat tangible ode ces heures, de 'ces a~lnées pen:dant les'q uelles 'Vous vous u sez à inculquer à des élèv'es plus ou ,m oins réceptifs des notions diverses que, pou~' le pIns 0Tand nom.b re, ils S'enlipreSseront d'oublier le :p lus raP.ldem.ent bque rtela leur sera possible, ce ,qui en généra:l , est en raIson lnveTs'e du Inal qu'Hs ont eu à paraître savoir. . « La culture, à écrit Herriot, je 'c rois , c'est 'c e qui reste quand on ':1 tout' oublié ». Cons1:'a tation cruelle à l'a,m our-propre des maî;res ! boutade d'un hÛ'm'm e d 'esprit, dont on sait ce qu'il faut prendre. Et ,cependant! Quand no,u s disons: « Mais, ils ont donc tout oulb'lié 1 » en r,e trouvant nos propre,s élèves après de trop longues vacances, nous ne sonuues pas éloi,gnés -de rejoindre ce qui ne nous est ,a pparu que CO'lllIIUe un 'amns'a nt 'p aTadoxe. Chez nous, 'c'e lui qui sème n 'es,t point celui qui récolte. Dan.s le domain,e -du savoir s'e ulement queI,s déchets, avant qu'un trava.d personnel jette les bases -d'une ~onn~issal1'c~ ,durable, ~l'un, saVOIr efficient! Et que ceHe façon d envI,s'a ger l ,e cole seraIt decevante si nous ne .savions 'q ue <oe n'est ·l à qu 'un aspect extérieur de ]a q~estion. La valeur ,de notre effort éducatif 'ne s·e m~surant P[~s aux connaissances inl'lnédiates que nous avons pu faIre 'acquenr ,par nos élèves, -dans les différentes dis~i'Plines inscrites au .pro0'l'an1:me mais étant avant -tout une pns'e 'e nchu-rge de peI son~a1ités ~n deJV' ~nir, une aide dés,intéressée apportée ,à ces p~quet~ d'instinots très proohes de ,char-nliants petits ~n~:I~~uX, 111als, qUI ont reçu ·égale'lnent à leur naissance ~.a .~osslblht~ ,d e clOln~ner ces pous,s,é es instinctives, non en les detrllisant maIS ,e n les soumettant à une vie phlS h a u t e . . " . L'inconnue de -cette année s'c otaIre est en partIe resolue p~] l' adhésion que nous donnons, à ,c.es deux aspee:ts de n?u'€ ,~'av-a~l d'institutrioe, !l 'un et l'autre 'e trOlte-ment sohdmres malS d llUpOllance bien diffél~nte. ~

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Dem'a in, vingt, trente, ,q uarante visa.ges devant nous ,comll1e vingt, trente, quarante poss~biljté.s -d'am-our qui ,e n leur splen(li de maturité atteindront les unes à :la coulée .si~,endeuse d'une l'ivière d'huile selon la 'm 'agnilfique image de ,Platon, ou qui -courageus'e m,e nt soutiendront -Je combat que la plupart des hommes qui méritent ce n0'111 soutiennent ,contre eUX-'ll1lêlneS pour l'être eu p}'é nitude. VoHà notre ,c hantier, celui où s'exerce une activité d'une portée lointaine à 'c ondition de ne Tien mépriser des possibilités inuné-diates si bornées -qu'hmuainement elles apparaissent. de nlontrer inla.s's ablement un vis'a ge de bonté AIMABLE, de n 'être 'q u'accueil, la seule façon -de nous ,s urviv.re dans le s'o uvenir de nos élèves. . C'estc0l11pter, direz-vous sans s,es prupres dimensions charlleUes . Hélas! Nous savons 'c omJbien elles peuvent devenir limitativ'es ,e t 's térHïs'a ntes à l'exen1ple d 'un instrument iIUfpa:rfaii. Toutes nous 'avons au n10ins une fois, fait 'l'expérience intuitive cl'un échec tot'a l : faça.d'e d :e pierre qui renv01e toute avanc-e, ' s ' ens.j-bili-t~ hosti'l'e qui s'oiPpo:s e avec per'S'Î'stauce et Is ',a'g-g.r-ave de no.s réactions instinctives, atonie Juentale sur IfliqueUe nouS! collons il'étiquette com:mo-de « paTes,s e invétérée». Que sais-je 'encore? Nous -pataugeons, « Je n'arrive à rien avec cet enfant », soupirons-nous . « J'ai vrain1ent tout essayé! » Tout? Vrai'm'e 'llt? Il y a dans l'histoire de la 'c onstruction des Dl-erveilles du 11loyen âge des 'c outunl'es pleines d'un enseignement ,q ui passe Je temps . Ces nlaîtres Vierriers géniaux, ces tailleurs de pierre prestigieux, 'Ces 'a rtistes dont les œuvres nous confondent, -COffilll,e les 'll1anœll'vres anony,mes qui élevèrent te es ,f lèohe,s' ·et tc es' aIlc.s ~l 'l'élan .si pur j-eûnaient et priaient avant d'entrer dans le chan1ier enO'lob-ant, dans le lnême alc te de foi iIU'm ense, le combat qu'ils -livraient en eux-nlêluesau Mal, et celui qu'il faudrait li\T'e r pour étudier la InerveUle de pierre. Il y a .J,à matièTe à Inéditation pour des enseignants. Cal' notre action sur l'enfant, l"aide que nous lui a:pportons dans la fo)"mation de sa personnalité en devenir, proviennent bien plus d e Qa qualité d 'une atmüslphère de classe qui rend possible le raYOl1neIl1ient de ·l a Prés'e nce, que des pai'oles qui passent et s'ouhlfent. « Dieu se r espire, il ne s' enseigne p'a-s » . Y. G. NOTRE CONCOURS

de la meilleure histoire vl'aie

Il est ouvert à tous et doté de PRIX. üh aJque envo( portera un numéro sous ·}.eqUiel i,} part'iiCipera au tiI'a bD'e des prix après la parution, du dernier cahier de 'l' Be'ole iJ]'ÎmaÎl'e de la prés,e nte année s,colaIre.


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NOTRE RETRAITE Un 'c al' 'p rendra les participantes .en gare de Sion le 28 odoLre, à 18 h . 20, pour ,l es 'e:IThmener à ,B on A'cc.uei,l où 'l a Ib'eauté du ~ it·e préparera notre â'me à aücueillir la parole ,de Dieu. C'es't Mons,i eur le Chanoine Viatte, qui CO'l1Hnentel'<.l av ec eetie dis'c rétion à la fois savanrt'e et :suave qui sollicite fâme et l'incline vers .Je 'c onseil du 'livre :saint: « Bois l'eau de tes SOUl'C'eset de tes puits', et que ta sour,ce soit bien pour toi », S'adresser pour les inscriptions à la Direction de Bon Accueil, aux Mayens ,de Sion, ·en indi'quant « Pour :l a r e traite des institutrices ». La ,111aison sera chauffée, chamhres à 1 ou -deux lits. Prix .de pension: 25 fI'. tout ,c ompris. Retour en ·c ar le 31, assez tôt pour per,l11'e ttre :lUX participantes de rentrer !chez elles: Il ne .s era pas, cette a,n née, envoyé de ,c onvocations individue~l€s. M:ai,s que 'celles qui le peuvent n'hésitent pas à r eprendre notre tradition d'une participation l1tO'llllbreuse. Le 'c ongé des trois jours est a'C'cOl~dé par le Département.

Le Comité. RETOUR DE PELERINAGE MadeIuojselle a quitté la classe 10 jours pOUl' Lourdes. A son retour un petit garçon et une petite fille éohangent leuTs i111pres;s ions Sur la ;maîtress,e : Le ;p etit garçon: « Tu crois pas qu'eUe a un peu changé'! » La petite fiUe: « Oui .... peut-être bien qu 'elle ·a grandi! » COm:ll1ulüqué par MUe J. F.

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Veuillez m'envoyer gratuitement pour distribuer aux élèves:

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PARTIE PEDAGOG IQUE

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.Page à méditer au début d'une nouvelle année scolaire Au mO'ill'e nt où l'instituteur luet 'I.e 'p,i ed dans Sa chaire, il contra'c te enveTS son. pays, envers la 'comll).'lll1e, envers les chefs de faIIlJÎ.lle, 'envefiS les enfants conlfiés à ses soins et envr.l'S luilnême, 1',eng-agmnent de savoir ce crue :la loi 'l ui 'Prescrit d 'ens'pigner à se9 é!lèves . Sans doube ill s'e .p résentera un brevet de (~::l­ p·a cité à la lnam; u1ais ce hrevet, qu',a tteste-t-i!l ? Lille instruction moyenne, eelle que l.a plupaIi peuvent ·a'c quéri.r. Cette illllstruel"Ïon sati'sfait as,s ez r.aTle 1nenl aux ·e xig,e nces des localités. i!lnporta.ntes, et répond encore 'lTIoins au progrès que l'humanité faÎt partou t, grace à la dï'Îflllsion des 'lulInières-. De là vi'e nt, pour l'ins;tituteur, la néces.sité de tr,av.aiB-er 'consfÏ:aIl1T1uent :sur lui-n1êmc, pom' ne pas Jaü;ser 'son école ·e n a'rrière .de ,celles qui l'avoisinent. D'nillellr!:i l'esprit de l'h01nlne n 'est .pas stationnaire; ril faut qu 'il a vance sans ceslSe sous peine de r.ec.u1el', qu"i'l 'appre,n ne toujours pour ne pas s'e trouv,er un jour au dépourvu; à .1uesure qu 'on prend -cleo,; années, 'la 1nléllloiTe s':aftfaiblit et 's e pelTl; les ,c hoses s'y succèdent, s' y pre:sls ent e t 'S'y 'ef.fa'cent, s i de te'llllps à Qutre un e étude nouveJ:le n 'y rétablit leur in1age pour qu'eUe galde sa pl,ace;; inees~a111;nTel1t ouverte aux ob;j,e ts qu'elle ne contient pas encore; la nlémoire lai's's e aussi échapper ceux qu,'êlle !contenait déjà; chaque heure ,a ,s a perte, çhaque instant son ortlbli; il faut donc trav[tiller sans Telâche pour 'l'B'S réparer, si on n,e ve.ut pas qU'Ull jour qui n'est pas éloigné, s·e repliant sur 'Soi-1nênle, interroge·ant 5'a ménloire, et .sondall1,t is a science, on n'y décoll'w'e plus 'qlH' c.es vestigesd.e :c onnaissances évanouies qu'une pratique quotidienne . a ~ransfo.rrnées ,e n , routine. Certes, ïl n'est pers1o'l1l1e pann.i l.es instituteurs. qui ne sente la nécessH)é de rerpl'eiflidre ;ses preInjères études, et qui ne f-Ol"llle hl rés'Ü'lution de cousa'c rer cha.que jour quel'q ues instan t.s oÙ 'c et utile eXe'flcice; 'luaÎ's peut-être combien l'exécutent! k ji ,ce sont des O>Ccu:p.atio.ns tTüp nombreuses <q ui distraient de ce devok, là les ll1:oye.n.s d'irustrU!ctioll1 qui luanquent. Beaucoup attendent, pOUl' entreprendre une tâche dont la seule pensée Il'es rebute, que le telups sco1-aiTe .soit écoulé: 'le pl'intern,p s, :l'été arrivent, la phtpa'l't s'adonnent tout 'e ntiers aux soins d'e la cu],t ure, ils 'c onsacrent, mais 'e n idée, à .l 'étude 'les longues 'Soirées d'hiver ; paTtfoi,s ils se


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livrent ;\ ·f1'auh es occupations qui ne 'Se r,a ppo.rtent guère oÙ l'éco,le. Disons-Je hardi'I nent, la répugnance et -l a fatigue s"en mêlent. et on n 'échapp.e guère il. cette 'm'Olle apathie, si le devoir ne contraint ,d'en sortir. Un .des moyens de l'emédier Ù 'ceUe lacune ce sont les <~ onférences pédagogiques . Elles sont la -retraite annuelle de l'instituteur sécuHer et pel11'Pla-cent pour lui 'Celle où 'l'insti,tutellr enga'gé dans un ordre religieux va, tous les ans" r,e nouveler S'Ül1 sa voir -e t son -dévouement. Dans ees eonJérences-.on profite des ,c ollseils et .de 'l'expéfÏ,ence d'-a utrui; on 'S 'y Tetremp:e le zèle, et si on n 'y acquiel't pas lon jour_s des lumières nouvelles -s ur les principales règ'les de _gra~uI11laires ou autres , on prend 's ouvent 'coI1naissan-ce de procédés plus -réeents, -d e m-é thodes plus perfectionnées . Dans ces conférences fanülières on a.ppl'el1:d ·à is e connaître; ,l,es tiens de la 'c onfratepnité T-es's errent Ic eux de l'amitié; on ne se s·ent plus ·s eul oÙ pmier ,le lourd faI1deau de 'l'-e nsei,gnemen1; on y reçoit l~s. eneouragen'1ents des autorités. 11 est à désirer que les ,con1Inl5!S'lO'l1S s colaires ou au 'm.oins leur:s présidents y partioipent éga'l ement. Ri'en de ce qui r,ega'rd.e l'école ne ,d evrait !l-e.ur être étranger ou indifférent. Nous 'Voulons CTOÏ-r€ -que ,ces mêlnes -cQIlnnl.ission:ou présidents .s0111 ahon'l1és à l'Ecole primaire, et qu'üs y -lisent non seu1en1!e'l1t les amlnonces ou C0il11'nluniqués, mais anss,i les articles péd,a-gog,i'ques. J.

Cours des jeunesses.

Terres à cultiver Vous vous demandez où e x,i stent ,e nco 'e -€In Va-l ais des ,terres a cultiver. Ne voit-on pas -es dlan1.pS ~c-crochés aux fl:-: nc~ p.resquP. ina'c.cClssibles .de nos v.aHées ? Plus. une toise en frich f: i p CYlU tant il reste de vastes espaces ahando1Ulés, le champ spirituel de 1111iHiers de j.eunes â'ln:es., l'es1prit et l'e 'c œur de LlI1t d'h-doles'c ents qui n '-a rrivent pas à se -dével.opper et ù s' t'!panouir. Les jeunes? Ne ln'en parlez pas.! Je s'e rais pres'q ue de l'avi s de oet ,~l1tcien phi-1osolphe disant: « J,e voudrais qu'entre qu ~ ­ tOl'ze et vi'l1'gt-et,un ans, les gens se m:is·sent à. dor,miT parce qu 'à cet âge, ils n e font Tien d,e bon ». C'eslt un am. Que deviendrait 'la nature en m.ai si elle .ne ,eonnaiISls'ait que 'les ténèbTes épai'S'ses du ,s oml1ueil? Un autre Iuaîtr-e plus grand, en réalité le !seul Maître véritahle, "_pens:1tt tout aut'I"eIUel1.t. Lopsque Jésus vit venir à Lui un jeune homme ·de honne vo,l onté, il fixa son regard sur lui et l'aima ; il l':lima quoi-

qu'il eüt prévu qu-e l'adoles'c ent, invité ~l. une yie de perfection. n 'auTait pus I.e 'o ourag.e de .suivre le 'conseil qu'il lui adress'e rait. L'all11:ip-athie instinctive cont.re une partie ,des jeunes entre '15 et ~o ans semble as's ez comrpréhens-i,b le quand on se place au point de vue de ses aises, de sa tranquiHité. Il existe une si '/ iojente Oippo.sition entpe la génération n1.ontante et ceH-e qui occu.pe la pla'üe de -co-mllll'al1'de qu'H faut un eertain courage pour i,mposel' silence à la voix de la courte raison hun1.aine et voir plus loin et 'plus haut. Au-dessus des d eho,r s parfois rudes et lnême rébarbatifs, l'hOlnme 'expérÎlnel1.té et surtout 1'éducateur (c hrétien voit les valeurs en 'c aus'e .. Tel jeune hO'l111lne a coüté çléjà bien des lwin es et du dév ou eu1. en t pour arri.ver à son déve:loppement Qctuel ; l'influence qlÙ prévaudra dlez lui dans les quelques ann;~cs à venir décidera de tout son développelnent: futur; -c e :s-e ra une cxistenee féconde au serviee du bien ou une vie insi.gl)iflante, sinon l1l::luvaiseet funeste. Nous .ne 'r éfléchissons pas ~sez à la val-e ur 'cl ùne :î m e de jClln~ honnne. Fa,c ilelnent nous nou~ extasions devan~ ce qU ' Ul) est ·convenu d',a ppeler les merveHles de la science, peut-ètre enCOTe devant -1es chefs d'œuv.re de l',a rt et les réu.ssites de l'organisa;t~on. NIai.s on pénèh'e rarenlen:t au del'à de l'écoroe jus'q u au fond des p.ersonne:; hU1n[!ine~ où réside leur noyau spirituel. l\O\l~ -SOHllues pTat.tqueluenl l11'atéri'alistes èt ne savons. ;l-c (:order d ',attention spontallée qu'aux valeurs Ip a'lpables, visih~e~, et ;:0111ptables. Powrtant l'histoire la plus récente a dû nou~ ~onvainrre que seLl1€S, oles va'leurs spirituel:l.es, disons d'une façDJ.1: plus eX[lt:>le les Lrésors alcculnldés dan." léS personnes humaines subsistent au lm ilieu de to-utes ,l es destructioiJl's. !Parmi tout ·ce que nous cataloguons COlllfnle richesses naLioI!-ale.'i, aucune ne peut entrer en compa-r aison avec les biens qui cOI1srtituent le monde des àmes . Les' a'c tivités économiques, par eX'€IIlIPle, accapa.rent l'-a ttention de la masse des travailleurs et le, plus d 'a ir de la c1ass-e dirigeante; mais tous ces efforts gigantesques n'ont de sens que dans la mesure où i.Js ont pour but et eff.et de fournir aux homnles -c e dont Hs ont raisonnablement besoin. A une partie iU1.portante de la jeunesse peut s'appliquer ce que Pie XI dit à propos de 'l a déchTi·s tianisation de 'l a vie écononuque .lnoderne: « La 'matière inerte sort ennoblie de l'atelier, tandis que les ho.miues s'y cO'rrOlll'pent et s'y dégradent». A ce .p ropos, il .faut rappel.er -c e que -clisait le chanoine Cardynn, fondateur de 'la Joc, au dixiènle anniversaire du vaste ei: 'm -agllifiq-ne mouvenlent qu'il avait -créé, -c 'est que l'im,mense majorité des apprentis se trouvait dans des conditions morales teHes qu'il leur est quasi intpossihle de rester honnêtes.


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Le su;prêm·e souci de tous 'ceux, 'parents, éducateurs, ·autorité.s ; d ' atelier, ·pflêtres et ouvriers soci'a ux, qui ont ù s 'oœuper de la jeunes.s'e, doit être ;la sauvegarde et le développement de_s valeurs spirituelles qui s' y trouvent .en germ,es. L.a vue -claire ·et cha ude, j'allais dire lacon1lpréhension 'arden~ le de ·cette nécessité est la disposition fondamentale des maîtres f"hnT.gés par exemlple des cour.s 'c0'111lplén'}lentaires'. ,Ce qui importe avant tout, ·c '·e st que 'c e jeune devienne un ouvrier chrétien , nn paysan qui cultive .s on àme ·avec son .domaine, un contremaître ·qui SJfrche re5'Pecter dans les autres la dignité humaine. Cette culture personneUe ·chrétienne comporte ùes méthod e" c t des ."emences. Un nlOt s.(\uLement au sujet de celles-ci. L'éducatt'UT ,qui ,a tenu ses connaiss'a nces religieuses ù la page, suiv,i révolution de ,l a situation du christianisme ,d ans Je 1l10'nde, prêtl' une or·eille sympathkp.le flUX ·CGurants d'action cntholique et parll~ de toutes 'c es choses vitales ·à ,c eux qui l'entourent, n'·e st pas un étranger au n~ilieu de son pays et de son tem'ps. POur pouvoir .en parler, non seulement en connaisseur, lnais avec une eonviction Co.mlnHnücative, il faut pui's er dans l'ribondance du -cœUT. Le 'llwître, soucieux de cultiver les âmes' adolescentes, gagnera à s ' e'nrt:'l~etenir de ces .questions ·ave.c un auteur qui les' a méditées longue·m e/nt. Papmi les nombreux livres utiles ù cet effet, je ·cite celui d 'Henri Roh « Devenir quelqu' un ». .cet ouvrage est divisé et subclivisé à tel point qu'un hnffi'ffie occupé peut .f·a cileIn'~nt -ohnisir une pag.e ou ·s eulement un alinéa, le ·] ire, 'le r elire. ]e. Inéditer et l'a'pprofondir jusqU'là :ce qu'il s'en soit pénétré. Une pnreiHe lecture aura d'·a illeurs 'l'avantage, non pas de meubler fesprit des i·dées d'.autrui , Inais d'amor·c er s·es 'propre s réflexions et de hM aSISl1rer :peu à petl lill 1rés'o r où 'le Inaîti"·e pourra puiser il. pleines 111ains. Un auteur italien, En1Ïüo de Mar·chi, a écrit un .ouvrage pour la jeunesse sous le titre « L ' ~tà prezios'a », l'â'ge pl'écieux.. Il ·cOJ)vjent que nous envisa'g ions ,cette pél inde de 'la vie sÛ'us cet asv ect }Josititf. Gg. ~hefis

ùe rôle de l'école populaire dans 'l'Etat Nous avons l'avantage de commencer aujourd'hui lI a .p ublication d'une séde Id',a rtioles qui gravitent 'autour du titre: «Le rôle de l'Ecole populak·e dans J'Etat ». Les lecteur,s de l' « Eco,le primair€' }) ,ont déjà ·e u l'olc casion ,ces années dernièr,es d'apprécier l'érudition et ,l a soHde ar:gu!l:nJEnta:üon de notre 'co:Uabo·I'Iateur.

PRE NMBU'L E Si la ,civilisation scien.tifique -quittait la route qu ' eUe süit depuis la Henais'S'ance 'e trevenait à l'obs'e rvation naïve Chl ' ,eo.11·«

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des événements étranges :se produiraient aussitôt. La lnatièl'e .perdrait -S'a iprimauté. ,L es .a-ctivités menta:l es deviendraient ]e,s égal'e s des !physiologiques. .L 'étud.e des f.onctions :l nüra1es. esthétiques ,e t re1.iJg"ieuses apparaîtrait COlIlllne -aussi indispens able que ceUe des lnathé·m atiques, de la physùque -et de la ehiMlie » . .tl. Cal'l'el. L ' instruction des jeunes générations, la diffusion des COllHaissances généra.lement ,considér.ées ,comIn.e indispensables ~t celui qui s·e ra bientôt un hOlume ·et un <Citoyen, ù celle qui devra, Je jour venu, se tirer d'affaire dans la batail'le de la vie et, si .elle devient épous·e ·et 111ère, élever une fmniHe , .S'ont devenues ù notre époque, dans tous J.es pays a'v3JllJcés·, l'objet d'une vive sollicitude de la part des ,gouverneluents. Nous avons exa.miné conscierrcieusen1cent 1es pro.gramules ~ eolair€s de soixante pays et ,n ous voulons dans cette courte ~ tude, ·essayer de déga,ger .certains principes et d'analyser qu.el:ql1es aspects de 'cette question si cOlllplexe, si i,m portante du rôle de 'l'Etat dans la distribution des connaissances élém,entail'es et dans l'œu:v re de l'éducation de .la Jeunesse pendant la pre111ière période s,colaire, dans ~}.es écoles pub1iqu:es primaires. Nolre -exposé n'·a p ·a s 'l a prétention d'·être ,cÜilIljplet. Ilalborde loe:s problè111es ·qui nous Se.I11iblent les plus impÜ'l t31nts. Nous avons voulu ·donner nos opinions personn.etles ,S'lH' des sujets ·qui se prêtent l'aciJmnent à :l a COl1'trovers·e. Nous nouS' :somInes efforcé, au 'c onrrah'e des utopistes lb a,v ards , de rester dans la limite du bon sie ns et de la réalité. Toutes nos appr.éciations ont été ,contrôlées par L'expérience ·et 'elles sont éluis'e s ·a vec foi ·et sincérité. « Dt>ux conditions essentielles du progrès de 'l'individu :sont l'isoJem'e nt et la discilpline. » « La lecture sans le ,confort, 'l a beauté sans le 'luxe, la HIa·chine sans 'La servitude de 'l'usÏJne, la :sdence sans le 'c ulte de la matière perm·e ttraient aux bo:rrunes -de se développer infinim.ent. ,en ,gardant a·eUT inteHi'g ence, leurs sens 1noral .et l-eur virilité. » A. Carrel . BUT DE L'ECOLE

A notre avis l'école doit servir la civilisatioll. L 'école , par la culture qu'elle donne, rehausse le niveau d'un peuple et le r end capable de 'c mnprendl'e les grands penseurs" d·e l'humanité et d 'apprécier :leurs œuvres qui ·constituent un 'COll1.lTIUn trésor intellectuel où peuvent se nourrir les Jna's ses populaires. L 'école répand ·en outre 'l'instruction et elle complète l'éducation fan1:Î-. Hale. EUe devient -ainsi un puissant 1uoyen de .fonuation s o-" ciale pa'!' la 'cultuJ.'e de's vertus '!l1êlue ,s Ï1nplem:ent naturelles et E'ivi'q ues. 'Mais, si l'école tend toujours à rendr·e 'l'hom:.rm e ,civiUsé et ~ociable, son inf'luence est pius ou Inoins ' puis s,ante et bie:n-


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faisante, suivant les conception~s 11l0ral'es et philosophiques qUl lui servent de bas e et de direction. Elle p eut Inême exercer une influence néfaste 'l orsqu'elle s'inSipire de principes .dangel'eux pour .la vie ~ socia'le. Les diverses écoles 'pédrugogiques peuvent, ·s ous ce rapport. se Talnel~er à troi's : l'école l1aturaliste, scientiste et chrétien.ne. Pour l'école naturaliste, la nahlre hUJmaine est bo.nn c e t perfectible, mais les fOl"ces imn1anentes sont les seuls instniJnents de ,cette perfection. Cette école est -celle de l' a narchie que ppéconi,s ent de nomhreux utopistes , elle ,c ontient en elle-'lnrêm e un gern1e l11'Ürtel pour la société. Elle est panthéiste paree qu ' elle déifie l'indi'Vidu, la nature ·e t s'es puissances (voir France) . EJ.I.e tend à instaul,:er un ordre 's ocial inrdividua,liste, pal'conséquent égoïste, isolateur et destructeur. L'école scientiste reulplaoce par la s'cie11Jce la morale e t la re ligion. Elle professe le détenlli'l1is,m e psy,c hologique. Elle crée ce sUrhOII1ll11e orgueilleux et insolent dont le nombre fait les nati'Ül1s il11péria'l ist,e s dans un ordre social 't yrannique. L 'école chrétienne 'c roit à la bonté essentieUe de la nature humaine; luais aussi à la chute originelle qui a troublé l'ordre moral et l'o,r dre Iuatériel du nlonde. EHe affirme ,le besoin d 'un Sauv'e ur. L'hol11J1le découvre les lois de l'ordre matériel pa r la science 'e t les lois éternelles lui sont enseignées par la religion. La s'cÏ-ence lui 'assure la puis's ance l11,a térielle dont l'usage es t Téglé -par la mora'le. L'école chrétienne 'm arque la prédOlninence de l'ordre moral et satisfait à la fois la raison et le cœur. Aussi seule est-elle pTofondément . civilisatri.ce et tend ~l cr.é er un o~'dre s~.ci· a:l bienfaisant et durah:le en formant des sujet<.; épri.s -d'un idéal de justice et de 'c harité. L'éco}.e naturaliste et l'école scientis,te orientent le mond( vers la halibarie, l'école chrétienne qui s'ef,force de f.or,mer un Mre .capable de s'e don1Î'neT, ne craignant ,pas le s~'Cri~i,?~ ;t 1e clévoue.m'e nt envers ses frères, en un lUOt un vraI CIVIlIse est un facteur pUIssant de 'CÏviHsation. Or, 'l'âge actuel représente une p.ériÜ'~e de prog~·è~. et . de bOltloeversements 'qui -dilH érencient profondement la CIVIlIsation moderne de toutes 'cel'l es 'q ue l'htH11anirté a vues naître, g'r andir 'eL disparaître au 'Cour.s de sa 'l ongue histoire. Les peuples se trouvent entre un .lnO'l1de qui finit et un monde qUI conunence. La structure du Inonde nouveaLl dépendra de l'issue du con ·· flit entre les forces créatrkes, 'l es forces conservatrices et 'les forces destructives' qui agHent la vie des ,p euples. Le~ forces conservatl'Ïces représentent !J'héritage ancestral des peuples. 'C 'est le domaine de :la vie iu'Col1sdente où s'élahonmt les principaux mobiles· de 'la conduite.

Les forces créatrices nées chaque jour Idans .les laiboratoire,,> ,et les usines ont transfonné ' la vie matérielle et donné 'a ux ,civii.isations une Iphysionomie nouvelle. Mal ·dir~gées, elles :peuvent ,dre un élém·ent de désal;roi social, .la preuve en .est .J'excès du nwchinis'l1l'e qui est la 'c aus-e du ühôma.ge, nouveau fléau. La faut,e en est non oà la nmühine, .ruais '~l l'homlue, celui-ci n'a pas voulu 'Voir t'Outes les 'c onséquences du 111achinislll,e 'qu' il développait. m n ' a pas voulu envisa'geT le risque pos's ible .d' une sfltul'ation des Inarchés, et -dnns ses caJ.culs il a fait une erreur cdpitale. L e développe,m ent du ma'c hinism'e et le perfectionnement de la technique ont changé la Ill'ental.ité des ouvriers et de~ c:hefs d 'entreprises. ,Ce nouvel état de chos'es a rejai'l'li Sur toute la population. La 'c ourse au gain facile et 'l a loi du 'l noindre effC l't ont natul"ellem'e nt ,U'Iuené la disp-aTition de tout ,i déal et fa·ci1ité la voie au comn1unisflle et à l'anarchie en généra'!. 'L a ,.;oif des plaisirs, des a'l11US'ell1euts ,m alsains et pervers augmente chaque jour. Le respect de Dieu et de la vie de .famille - princip es ,fondalUel1~aUx de il a vi-e nationale vont en diminuant:. Il n 'y a que le retour ,à la simplicité, tà une 'conception sain e de la nature qui puisse relever le 'moral d'un peuple déprnvé. L a présente ,s ituation des Inasses rend fort ardue la solution de la 'question sod'a le. H of'a ut arriver à Ice que l-es ulachines et la technique soient au service de 'la civilisation et n 'en pré.cipitent plus la ruine. Voici quelques faits qui eXlpliquent l'ünportance prise par le n1.achinislne. Il y a queLques années, un ouvrier . fabriquait 100 ampolùes '(:le(üriques par jour, aujourd'hui, il en fabri'que plus de 3000. Un 's eul ouvrier ,c onduit une Inaohine qui roule 25'ÜoO ci.garettes ;'l la minute. Deux ouvrieTs peuv:ent !l ever .il la vitesse de 200 mètres là 'la nllÎnute des ,c harges de 500 tonnes. Il cùt ,faHu 200 ·es'c laves pour ,e ffe'e tuer ce travail. - Pour }abourer 1 ha, il fallait j'acijs 220 heures .de travail, aetuelll,e lnent ,c ela se f:;tit en 20 minutes. - Lors du peDcement du Icanal de Suez en 1865, j 1 fanait 40.00 ou vrier.s pour dépla,cer le même cube de terre que .,. 5 d'entre eux suffisaient à enlever en 1925 lors de la constructian . du canal de vV,~Ua!l1d (Canada). Quant aux forces destructrices, elles agissent en sens contraire des précédentes. Il 's emble qu' nue 'puoissance occulte ,'eut empoi,gneret étrangler . les Etats les uns ap'~'ès les autres . Un peu p~li.Qut des luttes ·ci'vit'es red()U~a'bles éclatent. Nous 1i S O~1 S eeci dans un vieil ·ouvrage Ipeu ,c onnu: « 'L e gouvernelllent n ational de tout Etat ' devra être détruit en fom1entant des i'é"o' lutions intérieures par des appels à 'la h'a ine des dass e.s, p al' 'ries e;f,forrts sÎlnulés en vue d 'obtenir une augmentation de liberté et de privilèges p'OUI' ,c ertaines ,. dasses ,du peuple, -en serr\ ant ,les Ill0ts « liberté, égaTité,' fr.aternité » 'COl1lme simip1es atl


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trape-rrÎ1g:au:ds. Les ,gouvernements 'a utocratiques, ·les seuls 'q ui soient forts, devront être affai,b lis tout d'abord par l'introduction du Hlbéraiismle, qui frayera la route ù ranar'Chie . , D ' autn.~· part, 'l'autorité des -gouvernen1ents où prévaut 'le Iibél'aliMue, sen~ minée par la desinl'ction de 'la .r eligion, car -cene-ci est la force cOllis'e rvatrke et luoral,e -q ui l~end possihles les gOllvernement-s libÉ"l'aux. » Notre peuple, par son bon sens, par les qualités naturelles, doit pouvoir résister ,a ux tendances funestes qui le melUlccnt par un renouveau de vie mm'ale et nationale. H s'agit -dol1c d'inculquer aux élèves de nos écoles l idée de liberté dans -l'ordre et Œa .disrcipline, il i.mporte de fonner de'i personnalités forles et 'ViriJ.e~, des ,c8ractères droits, des patriotes dans le 'IneiHeur ,s ens du ter,me. IDEES FOHCES Le Dr Gustav-e Le Bon , dans ,s on ouvra·ge intitulé r « Evoa'CtueHe du monde » dit ·ceci : « Quoi qü 'ilen soit de !'avendr des divers -régim;es, il faut bi-e n Teconnaître -q ue si les peuples ·s ont 1)Ous·sé.s les Ul1:S a-p rès les a'utres vers ·des fornre.' varaées ide dJi.cttaif:ures (l.er!s 'l11lÎnitstres ,e n P.l~an-ce , Angleterre Italie, etc., ou de didateurs ·e h URSS., ,Chine, etc.)., .,c' es{ 'q u'elles cOlTespondent à des nécessités nouvelles que l"évo;l ution du 111011de a fait sUTlgir.» On ne p.e ut pas ·enrayer 'c ette évolution , caron ne 'Stabilise pas p'hts les nations qu'on ne -stabilise l'évolution -de la vie. Après des tâtonnenl-e nts, des reculs, elles doivenl évohter vers le bien et le beau, v.ers l'idéal ·chrétien. A nous de savoir discerner dans 'le passé, car il n'y ,a rien de nouveau 'Sous· Je :so:leil, ce qui est bon et ,stalble pour éviter cette éternelle courbe apogée et décadence d'une civilisation. Il y a dans le cours de l''histoiTe des hgnes In'a îtl'esses qui se dégagent sous· la poussée des- idées forceS. Il est peut-être utile d'es'S'a yer de dégagerl,e s idées qui, à l'heure actu:eUe, sont là :l 'œuvre et don la figuTe ou 'm onde de demi3.i'll sera la h--:ans'criptioll hi1storique. ,POll'l' prendre une comparaison disons ·que le monde ,c onstruit intellectuellement ·et mora:}e'm ent le 'moule dans 'l equel ·la génération montante trouver.a sa for-m e et sa n1<esrure. Quelles sont les idées forces en voie d '.é laboration? Il nou~, sem'b:le :possible de 'l es 'c lasser en fD'Dlction de·s ,c onceptions qu·i s'élaborent 'Sur 'l'Etat, l'individu, 'l e relatif et l'absoll.l, le droit et le devoir. Une idée force [flel.lrt) une idée fopce naît: la préoccupation des dToits de l'ho.mu1!e dont 'l 'Etat devait assu·r er l'exercice 'e l je. développelnent fut la has·e de l'é.vo1utio'l1 ·séculaire. ·qui depuj~ 'Ia Réfonne jusqu'en 1914, façonna 'le m'o nde religieux, moraL social, é-conomique, po:Jitiqueet .artistique. ~ution

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L'individualisllle rtbi.io[u avec ·s'es .fruits d'anarohie, de tyrunni,e de :la :rnartière, .de despotilSllue du non1l1)T,e, ;son1:D1.e d ~ indi­ yjdus, fit ·c oncevoir 'Cû.lnme nécessaire une réa-ction qui s'exprime par une déclaration encore 'c onfuse des ,devoirs ·de il'ho'lTuue. A l'individualisme né de la déclaration dont le XVIe .siècle appOlie 'l'expression l'eli'g ieuse, 1789 l'expression po:litique , et 1791 l'expr:ession éconolni'q ue et sociale, succède le collectivisme dont nous voyons les prelniers essais ·en action. Le collectivisme e~t la fonnuJe de l'avenir, mais il y u caHectivi.snl:e et co'llectivisnl·e. Celui de la Russi.e, ins·piré du 'l uarxis'm 'e et du l11atérialisHW, ·en es't une fonne utopiste ·et puérile, ta .B10ins durable, car' la moins humaine. Le 'n ationa1islue en est une ·autre plus 'c onfonne à -la totalité de l'être hll'm·ain 'c omplexe et à la cli.v.e.rsité des h·esoins individuels et des aspiratiÜJl)s -des àmes. Ce ,qui importe da'n s la ligne de 'cette idée ,force, ,ce n'est pas. de définir les rlroits· (le la collectivité ou -c eux de 'l'indivi·du ,à som égm-d, 'c ar ]a collectivité a tous 'l es droits ·e t l'individu n'a plus que des devoirs. Ge 'c ollectivisme, sous ses dh~eT, ses formes, n'est pas nécessai'l'en1·e nt nlatéria~iste ou athée: On :peut le classer -e n deux genres: le 'c ollectivisme ·qui situe l'absolu Sur terre et ,celui qui ~:itlle l'absolu dans l'au-delà. Or, nous le .s entons tous. il n'v a qu'un ahsolu définitif: Diel.l. Jil 'sclnble que :le 'plan individualiste est dépassé et qU'e c'est ,s ur le pl'a n -col,l€ictiviste que l'humaD.ité va ,s e réf.ugier. Ce sera donc sur :ce plan que les choix ·se font et se feront. Là ·de nouveau le .düeU1J11e va s'im.poseT : ou 'le si,g ne de l'absolu divin ou le signe de l'albsolu humain. De ,ce choix résulteront des définitions précises des droits de Dieu -e t des devoi-r·s de l'honune, et par voie déductrke, des droits ·et :des devoirs res'pectifs des individus et des collectivités terrestres. ,Ce prémnlbule relaÜf à l'évohltion politique des peuples nous par.aît l1éeesiS·a ire pour mieux saisir ·c ertains 1)I'jncipes essentielsqui présri dent à l'organisation s'ColaÏ'l~e ·dans 'les Etats. A. Schl.lle.

Problèmes scolaires

Au congrès de la S. ,P. R. :l LQ,usLllu1e en 1950, Ml' Is-cher, dil'cc1 eur ·des études pédag10gi'q ues du canton de Neuchâte'l, a présenté un ma'g istral rappOli .s ur 1'61llip10i des luéthodes nouvelles d':l'llts J.es dasses. Les thèses suivantes o.l1lt été votées par 'le 'ColThgrès : ( L'éducation nouv'e'lle est humaniste, spirituaHste et perSonll:üiste. Elle ti,m it 'c ompte des !besoins d.e J'enfant et de.s intél'êt~· d' une authentique .société hum·ainé.


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JI. Si 'l'éducation nouvelle met l'accent sur 'la «( ,personne » c'est en vue de IJ'intègrer d~ns Ia C0111111'Unaut.é. Elle vise ü l'autonomie, à la :H lbération et ,\ « 'l 'enga'ge,ment » de l'enfant. Elle ,le prép are par Là : 1. à ses devoirs de citoyen de la démocratie, ]a forme .l a plus évoluée de l'Etat; 2. à .sa futllT'e activité queUe qu'elle soit; ù se sent·ir, dans ·cette .alc tivité, :solidaire du des-tin économique de son pays . III. 11 n 'y a p.a's d'opposition etlltre l'éco,le publique et l'édu-c:üion Houvel'le. L 'é00'loe puh'lique qui n'a pas failli ù s·a tftche, vise aux 111'êlnes buts et doH ,s 'inspirer des principes de ol'édu'cation nouvelle. IV. L"éducation nouvel.1e est à la fo~s esp'l'it et technique.s, celles-ci étant au ;s'e rv!Ï;ce de l'esprit. L 'adoption paT l'écule pu})Hque, .des seules techniques de l',é ducation nouvelle reviendrait à confondl'e les III 0 yens :a've c .la fin. V. Cette p.énétration ·d'·un nouvel ·e sprit dans 'l'école publique est :subord'Onnée : 1. à un.e 'm eüleure prépara.N'On des futurs instituteul"s (solide culture générale, équ'ivalant à la maturité, Ipuis fornla.tion ipTofes's.ionneJle, sde:ntifique et pratique avec stage clans ,des d'asses expérhn-enta1:es); 2. à l'essai oUiciel dans des dasses des diverses régions des 'cantO!I1IS romands, ·des techll'i'q ues et de ,l 'esprit d e l' édu cation nouvelle; 3. au Tayonnenwnt, à Ja personna1ité des instituteurs, l'éduc.a.-tion étant un art autant qu'une :s'ciernce; 4. à l'intérêt du COTpS -ensei'gnant pour la psycholoLJie édu,cative, à sa volonté d'infonnation dans 'c e dOll1aine; 5. au àévelopp.ement dans le 'corps ens·eignant primaire (l'u.n v,éI"ita:bJ.e esprit decol1égia-lité; à la possibilité pour les instituteurs de confronter leurs expériences, de se réuni r en groupes d'études, d'·assister au tr.avail d 'un colkgw.' da,n s S.a classe, de participer à des cours de perfectionneIn.ent et à des stages; 6. u-n e situation 'ill·atériel!le de l'instituteur qui lui pennettc de se donner tout entier ' à son travail pédagogique; 7. ,à l'action du 'COTipS inspecto'r al .ouvert lui aussi à l' esprit et aux méthudes de .l'éducation nouve'1le' 8 . à une 'délünitatÎ-on des ,cOlnpéteil1ices pédagÜigiques des " ·commissions Slcolaires, ;ainsi qu'à une r eprésentation du corps en.seignant dans leur .sein, avec :v.oix ,consuHative: 9. à une ré vision des plans ('l'études. :1 L:1 . lumière des acqlli·· .sit-i ons récentes de la psy,chO'logie e t .··de la pé,dagog ie expérünental'es,; à une sim.püücatiof).. d.e .ces plans lÎ1nités a ux progra'.m .m e.s d e hase (min.i.mllnl) . Pour le 'pl'ogl'mnm e

de -cl' v-elOPlpe-lUelÜ, les -pl,ans d'études se bornent , à des sù,ggestiôns; 10. à ün équitable équilihre dans ·ces plans d'études, de 'l'activité intel'le ctuelle, physique, nl:altuelle, al',t istique et de la .fonnatioll nloTa'le -et -civique; 11. ·à une représ'e ntation du ·c orps ens·eilgna'l1.t dans 'l es CO'l11n1is'sions d 'études nOlnnlées' par 'l es départements de 1'lnstrll'ctiOin puJblique; 12 . à une .aoooptation des eXalllens et des i'l'1spe ctions dans le sens fonctionnel -de l'inteUlÎtgenoe 'e t non en vue des 'COllnaissances acquis-e s; à l'utilisation d'épreuv.es scientifiques établies; 13. à U'l1'e di'l11Ïnution du 'l1om1bre et de ta fréquence des notes et à leur groupement; 14. à la 'limitation à 25 du I1'10111bre d'élèv.es par clas·s es·; 15. à un souci 'c onstant d"aInélio-l"er l'équipet11lent professionnel (imiJueuble, 1110biHel', ·m :ai:ériel de. c1as'S·e et é'lè~es) en vue .des beso~ns d'une école fOll1ichonneHe. En p.artlculier révision de·s fouTrntul'e-s et du Inatéri€il scolailie gratuHs dans 'le s·ens d'une Inodel~üsati'Oil1 ·e t octroi -d'un crédit, m:O'deste luaÏ-s l~égu1ie'r à l'instituteur pOUl' l!es fournihues ,q ui échappent au ,s,ervi,c e du nlatériel.gra~uit; " 16. à une ·collahoration plus profonde entre ,l a f,anùlle ~.t 1~­ co'le; cette collaboration devant être r·eoherchee paT l m s tltuteur; 17. enfin et :surtout, Ù Wle information teI.lIa,ce et constante cl~l ,grand puhlicet des autorités jlégis.lati~re~ qua'D:t aux. ·eXl.a,e nces de l'-éclll'cation nouv:eI'1e; ,cette ln'ÎormatlOn est du dœuaine -de l'instituteur, de 'l'inspecteur, des .groupements ,p rofessionnels, de tous les ,éducateul;s. ,e t s'exerce par le ·c ontact ,p eTsonnel, la presse ,et 'l a radio. Voil:à toutes les thèses 'p résentées au Congrès. Il ·est clair ql~e l'on pourrait th-,e r de .l ongs ,développeluents sur chacune .. MUl'S entr,e les résolutions votées pal' les memO::>res du corps. et1;s~}.gl1ant réunis en as·se'lnJblée et t'applieation prati'q ue de o~s. déslder~ta , il s'écoule souvent un temp.s si long que oes .pl'()poSItIOn~ deVIennent cadu ques. . H faut 'COl1llpter en effet avec .l,es autorités scol!Uires qui sont p3rfois Lentes -à autüris·er l'i'lltl'od~-ct!on ~aU's les :ch1slses, des te:cl~~ niques, d-es méthodes ·et des pl'O'cé?·es nl1'S au yomt pur de h.a! d~s novateurs. C'est tene.m ent plus facl'le de eonhnuer dans le SIllage d'une tradition ·que d'.aucuns vüu'draient 'Î'mnlu:ab~e ! Les inspect~ur.s qui ne :SB tiennent pa~ toujours au ,eou.l'~l:t ch.; toutes les decouv,e rtes de -la psy-cho1logle et de la pedagDnlc rjsquent de ne pas. com:prendT~ les iTl'nÜ'va~ions introduites ·(taus les dasses de leurs cÎ'1.·con.,scrûpt1011'S, et .de .luger défa'Vol'~lblcl1lent ceux qui 'l es appliquent.

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Beaucoup ,de maîtres fOl~més a '·l'.aTlcie.nne école se cramponnent aux vieiHes fonnules qui ne leur ont 'pas h'op mal réussi , exigent :m oins de préparation' et Hs .sollf'tent ' d'un air entendu "lorsqu'on Jeur dit qu.e l'éducation fonction'nelle donne une ,forl1l!a~inn ,P.}UIS 'c o'lllplète à renfant, puislq u'elle .s 'attache clavanta,ge il ' l'ooner son i'l1telti'g ence qu'? 1a meU!bler. Une jnitiati.ve q.ui serait .en mêlne te-mps une pdsc de posi tion, v.enant -de haut serait érnJuem,m ,e.nt :souhaitahle. C'est bie.n 'p ourquoi il est juste de féHciter le D-épartement ·de l' In.struction publique ·du -canton de Genève qui .a fait étudier par 5 inspecteuTS ks thèses votées au CÜ'ngrès. Ceux-·c i ont déposé un Tapport mis en dis,cussiO'H au sein du 'corps in.spectoral présidé 'P'aT Mr A.'hberl' Pkot, chef du Départem,e nt. Réunis <e u 'tID·e brochuTe sous 'le titre: Problèmes scolaires, ces travaux ont été publiés pa'r :la Maison Dela,chaux et. Nies'Hé ù Neuchâtel dans :la série des 'Cahiers ·de pédagogie expérimentale. Void 'l es questions qui y sÜ'nt h~itées : 1. Les Delation.s ,e ntre l'éco~'e ,et ;l a .fanüUe, PM" René .J otte'l'and. 2. Le travail p,aT équipes' là 'l'école, par Ray,mond Uldry. 3. Le tr.avail individualisé à l'école, par Maurice Béguin. 4. Techniques nouveNes, par Aimée Chaprpui:s. 5. Autoll"10mie p'a rtieUe des. écoliers, par Emile Bôlsterli. Les auteurs ne s'e bornent pas à examiner ,c haque prob'lèm.e '~11 ]ulÎ-même, à s>ouliogner ies avanta:ges et les in-convénients -des procédés 'et des techniques mod-el'lles; 'I nais ils -relèvent .a ussi le::; essais tentés dans cert.aines 'Citas's es du oanton de Genèv'e. Ils signa;lent ode In'êlne quels sont ,l es obstacles qui en ont t~ mpêché 'l 'app;}ication intégrale et ils proposent indirectement d es réformes. Dans la pl~falOe, Ml' le -c.ons-eHler d 'Etat A·1lbert pinot éc.rit :avec une ;grande pertinence: « Lie hut (de cette étude) est de n10ntrer au corps ensei gnant de noh~e ,canton les possibiHtés qui ,s'ouvrent cl lui, mai s aussi les ohsta'd es ,qui :s'opposent à telle ou t el'l e 'l11éthode ... Les auteurs ont .t'oli 1d3iIl!s des ;pro;gI'ès que 'l'école 'peut réaliser, luais ils 's avent :aussi qu',à l'écol,e publioque des eXlpériences ne peuyent êtr e tentées que par des maÎh'es :bien préparés et déjà sûrs d'eux -mêmes » . Nous p ,a rta'geons pl.einement 'ce point de \lU e et nous ;l,inutel'ons encore ,qu'il est bon, lorsqu'on veut innover dans un domaine aussi dé'Hcat que celui de l'-éducati.ou, de procéde-r p al' étap es, ayec prudence et ll1,e sure. Voici d'ai'Heurs 'c e qu'écrit encore à ce sujet Ferrière, un de s pIns grands nO'Vateurs de 'c e sdèClI'e, dans s on li, f e : La pratiqu e d ('

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l'école a'c tive. « Faut-il tra-n:s<t'or.mer récole a·n cien m·adèle (')'-1.1 la réforIll€T? Grave question qui tounuente beaucoup de ,bons esprits. Les novateurs voudraient tout bouleveTs·e r. Ils cr0ient +a chose possible. Gardez-vous ,de ;les suivre. Ils se laHœnt ù la poursuite de leuTs -rêves; ils oublient de 'regm'(ler la réulitô. Il s sont luauv.ais psychologues. Nouveaux !;cares, ils brûlent au soJeil trop ardent la cire , de leurs. ailes. ,La foule, d'instinct, s'en défie. Son bon sens den1a.nd'e à être éclairé avant de croirt,;. QlI e le théoricien llovateur fasse ses preuves! Il · a1ccepte. , Le voici à la tête d'une olasse. Il compte t::Htl'alner ses élèves vers 'les étoiles. DésiHusion ! 11 se cassa le nez .et tout le monde en rit. CaT, s·ans règle et sans frein, tôt ou tard an succombe. » C'est 'bien exact. D 'aiJ-Ieurs, nos écoles p!'Ïmaire n e sont J)U-'i des écoles expérimentales et nous n'avons pas le droit de faire des ex'p ériences téméraires sur nos élèves. Les parents nouS confient leurs enfants pour que nous donnions à ces derniers un e cxœllent'e Ifornla.tio'll intelBe'Ctuel:le ,e t m.Ü!r.a1le, pour que Il! 'us l.eur appreTnions à devenu: des hOHhlnes. C'est en nous inspirant de ces idées que nous aVOI1::, appHquédans notre classe les prÎlnc1pes de l'école active mentionnés dans la brochur'e ,signa.lée. Nous aurons l'occaSJÎon de r·evenir sur chacun des points ~oujevés par les il1speeteurs genevoÏ:S et nous parlerons en même temps ,de .nos expériences personnelles dans ce domaine.

Pour J'ins't ant nous nous bornerons à félieiter les auteur lem' travail 'c onstructif ,e t Ml' le chef du Départelnent d e J'Instruction puhlique .pour son heureuse initiative. Cl. 8éJ'fJl'd. ~)our

he mouvement éducatif à travers le monde:. provient du B. 1. E. ITAlLIE

Maria Montessori

Le 111mlde éducatif a appris avec én"lo-tiÜ'n le décès de ~facla ­ me Montesso-ri, survenu le 6 mai 1952 à Noordwijk, aux PaysBas. Née I.e 30 ,a oût 1870 dans un vHlage des ,e nvirons d'Ancône, elle 'a vait ôbtenu le tih'e de docteur 'e n médecine en 1894. D'a:bor·d assist·ante à il a .clinique psychiatrique de l'Université de Rome, eUe 'est bientôt ,chupgée pal' le GouvernCll1ent de créer un sénlÏnaire O1ihopédique. En 1900 eUe est nOlll'1ltée prof.esseur d'anthropologie à l'Université de Ro.:m e, où ene -ensei'gnerèl jusqu'en 1908 _


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26 \; .. :.

Lors d 'un voyag,e ' à .J'étranger, dIe apprend ù -connaître l'œuvre ù'Itard -et de Seguin sur , l'enseignem,~n~ aux enfants débiles Inentaux. Elle s'intéressa à la question et, en .1906, un ,groupe d'en:fants ,anonnaux des quartiers !l e,s plus pauvres de Rome lui est 'Confié. En étudiant l'es différen1ces' de ' Co.nlrportement et -de réaction entre enfants norinauxet anorm:aux, ',eUe .s' a.perçoit que les débiles luentaux, ''Placés dans un lnil-ieu favorisant leU'r a-ctivité, sont ,s us,c eptibles de dévelorplpen'},e nt ln enta 1. Cette constatation pousse Mad,a Ine Montessori à abando11in er sa carrière médi- ' cale, et sa chaire univ'ersitair-e pour se co'Usacrerà ,ce problème. Son ens'ei,gnenlient ohtient Uln tel s'lltC'cès qu'elle décide d' appliquer sa Inéthode aux enfants normaux, d'abord aux petits, ensuite aux enfants plus â1gés. Depui<s 101~S la renO'lTIlm,é e de Madmne Montes5,!Qri ne fait que :grandir. Eltle dirige plusieurs 0cO'les enIfantines à ROIne, nota'm m:ent 1a célèbre Casa dei bambini. Sa rMornlie s 'étend à de noulhreux ,p ays d'Europe et 'd'Alnéri,q ue. En 192!l, tuie Association internationale Montessori .s<e crée. Madmne Montessori séjour,n e p-lw~ieurs années en Espagne, aux Pays-Bas ain~i que dans l'Inde où ,e lle fonne de nO-llllb reu x éducateu,r s-. Pflrmi ses o-uvrages -les plus célèbres, citons «Pédagogie scientifique », « L'enfant» « ne l'enfant à l'adolescent» et « The Absod)ent Mind » , ,p u');Jié 'en 1949 à M'a dTas. On ne ;peut ,m ieux résul11,er -S'a vie 'q u'en dtantses propTes paroles , tirées d'un article qu'elle ocrivit quelques semaines ' :avant .sa mOTt : « Dluant toute Ina vie, j'ai ,p roclanlé :l a nécessité de !la liberté de -choix, de l'indépendance de pensée' et ,de la dignité hUlnaine » .

Pour '~Ü\l} mooèle et ton svmbole ' Si' tu .m'en crois, tu choisiras ' N()n ' pas le pa.pillon frivole, ' Trop ami des joyeux ébats, Mais !'abeiUe toujours pres,sée, Qui butine dans la rosée Toutes les fleui·s riches en miel'. « Jt3InJaÏis d' éco],e buissonnière Dit -Cette bonne conseillère Qui voltige entre teTTe et ci-~l.

»

H. Durand.

Les écoliel's

( C'e&t l'heUife de la classe, a dit la mère; en route l Les yeux pleins de sommeil, 'les petits écoliers S'habiUent à tâtons, luettent leurs gros souilier,s ... Et les voilà partis, gTig-notant une ,c roûte!

»

Qu'.il fait !fr-oid rc e Inatin ! Les 'a rbres 'e n déroute Se 'CoulIDent -S'oUs' le vent qui cingle l~s haUiers; , Et la neige, poudrant les sillons régulier.s. S'attarde sur la terre 'e t la recouvre toute. Oui, l'école ,e st hi,e n loin et l'hi'Ver est bien dur! Nlm'Cihez, pourtant, mar,c hez d'un pas vaiUant et Sûr Enfants, ',r.ers -l e -Be'Voir, 'le 'Travail , 1'Espéra'llIce... ' Chacun, pour le pays, doit peiner à son tour... J. NorDwnd. La maison d'école

~~~~~~~. '

i

PARTlIE PRATllQUE

~

,~~~~~~~

LANGVE fRANÇAISE .Centre d'intérêt: L'ÉCO LE J. RECITATION Le dépal't

pOUl'

l'école

Ecolier qui pars pour l'école, Garde-toi de traît1.€r le pas , En ,c hemin ne t'aIlluse 'Pas, Et song\e à 'l'heure qu.i s' envole.

Près de la route blanche, il est une maison Dont je revois encore, en fenn:a nt 'm es paupières , L'aspect un peu sévère échancrant 'l'horizon Où se !p enchent, lesÛ'ir, les vieu,x nlurge~rs, .de pierres . C's's't 'l a ul'aison d'école, adossée au ,c oteau , Au pied des -vi,gn-es d'or que -le soleil féconde , Où le panlpre gémit sous son pTopre fardeau, Quand, septem'bTe venu, le raisin - noir 'a'b onde. Dix ans sont écoulés; sur ,les vieux bancs de bois Bien des enfant.s déjà, tour :1 tourr, ont pris place ' Et quitté, 'COln'm e 1110i je le fis autrefois , La p1ume pour l'outil et pour les ChaIll,pS la dasse. Mais la ,m aison d'école en notre souvenir Reste pieUSel11ieln-t ù tout jamais inscrite, ' Et nousai-mol1s tOUjOllTS vers ,eUe revenjr Et saluer aussi le Inaître qui l'hahit-e. ' Auguste Gien.'


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La l'entrée de.s filles

II. VOCABULAIRE No.~IIS. -

Un sac un ,c artable, une serviette, un plumier, une ' :porte-p'lum·e, un cr;yon, ' L~ne gomni~, des plumes,. ' ~es ln~n~s, un canitf, un grattoir; ..des cahlers, des hvpes; Ull . 'J?Totege-cal~leI. .. Le 'crucifix, il'estrade, la chaise, le :bureau, les pupItres, l'armoire, l'éta.gè~'e, le c,asieT, la 1uappeU1Qnde, le tableau la .carte, une bibliothèque. . La s'c olarité la fréquentation: .présences, :f:1Ibsences, 'e xachtu- . de. L'indtruoti~l', !l'édiUlCation, l'e11!s~igtneInent, l'élnu[ation,. les encou rao'elnents l,es félicitations, les réprim.allde.s, :les sanctIons. Un écolier un étudiant, un élève, url disciple, un coHégien, un <cxterne, interne. Le professeul', l'instituteur, :te :molliteur, le surveiUant. L'éco'le, le (:,ol1ège, le 'ly.c~e, . la pens'i on, -l'externat, le cours. Un examen, un ,c oncours. ADJECTIFS. Une écol-e vaste, spacieuse, ·daire, aérée. Des nlurs propl'es, ornés, décorés. Des tables. bas·s:es: verni.eS, chées. Des ,e ncriers propres, astiqués. Une al:llOlre ,~dee. Un taljleau noir uti~e intdispensa!ble. Des cartes. Igeograpluques, 'm ura" . les. . Un cartable neuf, usagé, détérioré. Un ,c rayon pointu, ,?OU· lJJeu, rouge. Une ,gomm·e dure, ,lnoHe, souple. Des plumes fIneS. Des cahiers bien tenus, ou mal tenus. - La scolarité pvolongée, la fréquentation obüga!oire, une .ah'sence Inotivée, jU'stifiée, une excuse. valalble; yne eco~e u.rbame, rurale n-uxte Inaternelle, élélnentau"e, superIeure, prllnmre, second.aire. Un 'élève -exact, discipliné, 'a ttentif, studieux. Un 1uaîtTe dévoué. VERBES. - Fr.équenter 1',éco'le, s'appliquer, ·écouler attentiveluent, observer, réfîléchh'; se distraire, :se dissiper, m~riter l~lle réprim'a nde. Le 'lll'aîtTe cOIDpHmente, félid-te, blâme, Tl ,corrIge les devoirs, .guide 'les enf.ants, fonne leur esprit -et leur cœur. Instliuire, enseÎJgner, éduquer, écouter, réfléchiT, comprendre, apprendre une 'leçon, Tésoudre un problèlue, préparer un concours , pass·e r un 'e xanlen.

m;

III. ORTHOGRAPHE

a) Pl'épal'ati·on: 1. LectuTe du texte par le InaîtTe; ~. I~ée g~néra~e du lnorceau : .situer l'.action s'il y .a lieu. 3 .. Ex'p hcation des mots, des idées, des ;règles de gramm'aIre cOlnpr1 ses dans le texte. Une courte dictée

Soyez proiPr,es, Ines enfants. Vous Tes>pirez et cela v~us fait vivre; votre peau respire aussi ,p ar les pores. Or, la ?alete fer~.e les ,p or,es et e1ll1p~che la respiration. La crasse est laIde et 1HUSIble. L'eau natul'elle est le l11'ei!J.leur des parfmns.

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Hier, c'était :la rentrée, les pJ'leInières rondes

S'L1r

'les feuil-

tes sèches tombées ' des arbres de la ,c our; c'étaient les. ·m·a rrons "t,cra·sés sous les ,petits pieds, les livres neUlfs, les cahiers intacts,

fes plullliers qui :s en,t ent enCOT·e le vernis, les tabliers noirs· avec reurs-plis marqués, 'comnle le jour où le Inapchand les déploie. I:C'étaient les ,c aInarades rnouvelles, ·l,es maîtresses imprévues, .Les ,pro.gra1111IneS ,c hangés, tout ,ce qui répres-ente, pour une petite fjlle, te mois d'octobre! . Une explication de fable

o.n lisait Les Animaux Jnalades de la peste ·et M. Pierson '-c01111nentait. AIOl:,s déüiaient des animaux -de haut rang, .cha -' marrés de d.ignités : le Eon avouant ses fautes avec fierté, ainsi !qu'il sied ,à un roi; le renard ,b on courtisan, bref toute la féoda-l ité. Quand venait le tour -de l'âne, le ,p.elé, le ,g aleux, un frénl'ÎsSe.Iu.ent d'indignation et ·de pitié nous soulevait Sur nos Ibancs . . ~ous la connaissions tous, 'c ette pauvre ,b ourrique, pour ravoir .\'lIe 'I nahnenée par le père Lexis, un pauvre âne 'a ux dents jaunes. :à, la peau usée, aux oreines pe.ndant ,conl)me -des, 'loques, .et qui tirait de ses flancs c.averneux un braiInent d'épol1v.ante, quand Je vieux luartelait son échine à coups de ,bâton. Et voilà que la bourrique prenait une grandeur symbolique. EUe portait depuis le passé le fal,deau d'injustice, iInage du peuple dont elle avait l.'entêtement et la 1'ési'B'nation. Emile MOl'el/!]. Le monde des écoliers

JPense à tous les enfants qui, pl'esque en même temps, dans les pays du 1110nd-e, vont à l'école. Vois-les dans ton imagination, s'en .aHant sur le.s sentiers de .I11ontagne, par les rues -des .cités anhnées, sous un deI ,a rden.t ou à travers la nei.ge; en barque ·dans les pays traversés de canaux; à chev,a l par les gran'des pl,a ines; ,e n hiaîneau :SUT la .g'.l a,ce; pal' les 'va1'1ées et pal' les 'collines, ,à travers :les bois ,et les torrents, sur les sentiers solitaires tra~és dans ,l es lnontagnes. Les vois-tu? Ils s'·en vont setùs, à deux ou 'p ar groupe.s, en longue file, tous avec :leurs livres 'sous le bras, vêtus de 'lnBle m.anières, paTlant des langues diver:'es. Tu eS, toi, un ,p etit sol.d·a t de cette année Î'lTI'meTIse. C-ourage '.! Edmond de Amicis. ~ous

. Ma salle de classe

M'a salLe de ,c lasse ,e st grande, claire et gaie. J 'ai plaisir à retrouver après les grandes va~ances. Le long des nlurs 'c ourent des frises qui. raeûntent de 'belles histoires. Derrière le bu-l'eau du ·m aît.re, 'au~de-S'sous du crudfix, url1ie carte est ..,usrpendu,e. :jia


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Par les fenêtres, je vois la COUT de récréation ombragéede gros platanes et le préau où nous jouons les jours de pluie. Le maître nous expli.que une leçon. Les bras croisés sur nos. pupitres, nous l'écoutons avec attention. Tout à l'heure, 1l01lStirerons de nos bureaux nos livres et nos cahiers et, de notre plusheUè écriture, nous écrirons notre devoir. Hartmann et Dutreuilh. Une école d'autrefois

La vieille école où j'ai appris à ·l ire, à écrire et à compter était une s.alle unique, éclairée par des fenêtres à petits ·carreaux, que je n'ai ja,mai.s vues· ouvertes. Point de planoher ni de 'carrelagc' : '1 10S s·a;b ots fl'ottaient la terre nue. Des bancs, m'a is point d etables: nous écrivions SUT des planches de chêne, percées en haut par un petit trou où pa's sait une fice:He qui leS' sus.p end ait , l:.t r.laS'se finie, à des dous piqués dans le lllUT. M'a planche, que je regrette bien d'.avoiT perdue, .a~· ait -s ervi à mon -père et :~l ma grand'-mère dans cette Inêm'e èco~e où nous fûmes tous '1e$., trois élèves dum'ê lne luaître. . E. Lrrui,sse.

31

·4, Rédaction: .. _ l) Notre s"alle de da's se (décrivez-la). .' ; " 2) Notre bâthnerit d'école. 3) Jour · .de rentrée. 4) üans un .coin du grenier vous trouvez votre ancien syl-' lab Lire; quelles réflexions vous sUlggère-t-il ? 5) Votre livr·e de 'lecture que vous düf.fünnez vous parle ; , que peut-il bien vous dire? .6) Notl~e d .asse. : les élèves .le m.aître, I.e travail. 7) Une S'cène en :classe. · ,

.' 1

La récréation

A :la récréation, les élèves se bOll'sculent et se bounent. Ilss-e tOJnibent dessus!, üs· se ,s'a uvent, iils s'injurient, ils rient, ils .s!.." narguent, -]ils s'attra!pent et ·s e ratbYapent... Puis la düche sonne. Les écalies Se taj8ent. Ils se lancent. une dernièr'e plaisanterie. La cour se vide et se dépeuple; les portes s'e refel'111:ent. Un retarda-· taiTe, Tong·e, essoufflé, lancé COlnme une balle, surgit, se précipite d s'engouffre ·dans le collège ... Et. les petits oiseaux, tout ù l'heure si éneurés, Se risquent et. Se ha.sardent, s'appellent :'t cris. meEV s, se rassemhlent. et. se jettent sur les miettes de pain to·m bé. Ph Monnier.

b\ Exercices cl'(/pplicutiol1,' 1. Raisonnez les accords; 2. Indiquez la fonction de certains nlots. 3. Oi:thographe d'usage. ~1. Hom.onym'es, SYnO'11ymes, ant.onyn1es. 5. Annlyse logiqu e Dt gra mnwtkale. 6. Conjugaison,etc.

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IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase -

Le parag'l'aphe -

La rédaction

1. COlnposez des phrases en vous servant des mots du '0cablllaire. 2. Conjugnez en les employant da,l1s des phra ses les verbes du vocabulaire. 3. En un paragraphe décrivez a). la récréation, b) ' la rentrée en classe, c) .la. sottie.

(

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