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Janvier 1921
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Publication fondée en 1881 L'Ecole primaire donne une dizaine de livraisons de 16 pages, la couverture y comprise, et a.utant. de suppléments de 8-18 pages pendant l'année ordinaire (soit du 1er Janvier ~u 31 Décembre). Par an: SuUsse Cr. 3.50, -· Unlon postale fr. 4.
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Les abonnements se règlent par chèque postal IIc 56 ou à ce défaut contre remboursement. A.nnonces : 20 cent. la ligne sur toute la largeur Tout ~e qui ~on~erne la; Fubli~a;tion doit être a;ciressé. directement èI son gérant et ~oncia;teur 1 M. P. PI CiNAT, Se~réta;lre a;u Dépa;rtement cie l'Instruetion publique, Q; SIon. ~-~
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La fonction d'élever la jeunesse est plutôt une œuvr(: de charité qu'une profession, un état ou un emploi. de Bonald.
Sommaire de l' "Ecole primaire" (Janvier) IPenslée. - IExerdce de l"autorité. La cél!Padté soolai11e. - AutoUŒ" du Caliême. - EdlUlcaüon 1îeligieuse (le mélll 'et le ,r1emècte). - Billet ,de l'instituteUŒ". ,.- VlaJriétés. (i)
A ,ce INa Ise trou'Ve ,enCOlfoe jüint le titrie et Léll rbaJble ,des matiènes de l'Ecole primaire pOUŒ" Fannœ 1920. ~o--
Sommaire du Supplément N° 1 (1921) 'Vocation religieusle. - 'Plaris, -en voi!bure! - Su.r la route. ,- 'Le m:éfdedn ·de f,amille. - Aux Mlétiyens de Soufleu (légenrde). - Une maJrty.l1e' du S. Sacr1ement. - lPlourquoi :sont-ils si Iftares? - L'utiHté ,de la vnaie Ir ichesse. L"aurre poilu. - Vla'riétés,. . . .,
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Supplément spécial de Janvier à l' "Ecole primaire" (1921) Bonne ·année. - Le 'bonheur. - Le prix du temps. - \DévoÜons l1ecommandées. - Le 'vnote du 2,6 .décembre. - Le but d~ l'instl1udion. - Va!riétés. --0--
rvices ,que 'rendent à la S'ociété nos mode~tes et ,dévoués Ipionniers de l'instrucHon .populaire. N OUlS sorurnes, à cett'e oooa,sion, ,certain d 'être le fidèle interprète ·des hénéficiaires 'en expdmant au IO ralnd Conseil ,arinsi 'q.u lélIUi Oonseil d'Eilalt leUlf (plus, vive rr-econnaissarnce pour le vnote :gén~I1eux ,qui vient ,d'êtl1e émis €t qui ma.l1quera ,d'une houl,e blanche la jou.rnée ·du. 14 jlanvier 1921. . P. p. ~
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IEn3uite du vote l'ela:ué d -'dessu!S, tO'UJt le personnel ,enseignant 'aUJf,a le plaisir de rreoeVloi1r, ·avec lia mensualité de Ja'nvier, le S1l1p!pléruent pDévlu ,de 25 f:r. pour les moi's écoulés ICiltl; cOUJrS slcota~rle 1920211. !DaIlJs la suite, l'aUocation Ise'f:a na~ tUJr.elleme1l't .,jtoint~, IpO.Ulf toUls les béniéfidaifies, .à }a .péllf't meIlJsudle inoo'm:b'an1 à l"Elfiart. Il IpouifI.r.a :arriver de ,ce fait, ISOit Iparr suite de la !flev1sd:on du Ibrod.idiel11ea'U des me11JSlUlalHés, ,que le :rèIglem:ent rde ,oel1~ ,de }anvi~r ainsi que des 'su\pplémlônts :antérieulfs subisse exceptionnellement un ~éger renard, ,dans quel ca~ les intéressés deVirailent pr.ellldre Ipaüence Bn ,oonsi.dérahon du 'SUTplus ,de tftavail ,et ,d'écritures qu'entr,aÎnel1a momeIlJtanrément l'e1l'rrée ,en rvigu.eur du 'l1JOll'veau "mode de rpaiement. --(SI_ •.
Les 120.000 francs votés
Avis scolaires divers
Le per:slonnel ,enseignant !primaire ap. prendl1a ,avec Ja plu,s légitime 'satisfac'Hon ·que Ile p'Üuv,oir législatif vient d':a,pporter une sensible ,améliürlation à sa situation m~térielle. En effet, dans s,a session prof'Ûgée de J'anvier, il a vûté à lune iJrès .gl1ande m~'jlorité le ,orédit p'roposté Ip ar le gouv,ernement dans le budget de 1921, Ipermettant d)accorder à tous les 'membl1es du ,corps, enseignant, 'sians ex,cepHon, ill/i l ,su,pplément de 25 .flr. par mois à paye1r Ipar l'Etat. C'est là lune nouvdle étéllpe importante ,dans la voie d'une juste 'rémunérlaHon des S'er-
N 0:8 a'bonnés Slont inJormés que le !prix d"ahol1nement à l' Ecole primaire reste fi)0é .à 3 Ir. 50 pO-U'f 1921. Il ,continuera à êtr'e perçu iP0U!!' le !personnel 'ens,eigll'élint valais'an .pair voie de retenue sur la Ipart œEtalt laU! i1r;aitement, comme, 'év'ôntuellement, IpOUf la cotisation à l'a Cails'Se die 1ierraite. C'est 'SUJr la mensu;altié filllaie du 'OOUTS ,scolaire que l'a ·déduction ,aura lieu. Quant :élIUX S!ous,cripteulPS létrange~s ·au cant-on, 'aux 'membres honoraires (inspecteurs, ,commi'S'si'Üns 'Sool.) , nous les prie1.10ns de s':a.cquitter jusqu"au 15
Mvri8r au pius tard, ip ar 'Vefisement de ensei g11!ant ,powr ie lieur pvocwrer au la valeur là rnonrle , comlp~e ,de ·ohèque pos- .plus ' ,tôt. ,Ervidemment ,que si lia comtal (II ,c .56), oeci Ipoulr éviter loute in- 'mande ,pouvait en :aJV1oir lieu i}laIr qUlanterr-urpüon ,dans l'eIWoi du journal. Le tité [Jlu~ 10U ,moi11JS ·co nsidémlble, .il en présent rnulméro leur 'est !adfieSis:é à l'es- :po.UJrl1ait enOO1ie œsuHer .une éool1Jomie sai, et le suiv:ant leUlf paa:wiendr1él! 'ainsi, SUir, les f~a.j:s dle Ipan. Ipou,r aunalnrt que Ile Ifèglement 'éliwa été -0-'efrteoDué ,dans le déliai et .de l'a manièllie Pour Mario indiquée d.:desSUlS. iO[1J nlOUS ipfÏ'e -de Ife commander à III est recoIIIIrnJandé :aux ,abo'I1JI1Jés à qui il [J'Üurrait nlél:nqu'er l'une 'Ou r au.tre li- l'attentiol1J ,du rper:soil1Jnel ,enseignant priJV!l1aÎlslon Ide 1920 ,PrOIUJf ,avoir la oollec- maire l',appel laooessé ~dJa:ns ~a Ipl1eSlse en ti10n complète, de ,ne Ipas taT:der :à la de- 'V'ue rd'éleviett", ,da11Js le cimetière de Vémrander, les :valsdoules s.urnuméraires 1iO'SSlaz, ,wn modeste mooomem à l'écrine pouv,anJt :êiJlie gardés i'nJdéfiniment. v:ain rI1latiool1!al :s:i ~arViantag,euseml1lt connu .A!u Isurplus, leur nombTe étant Œ"estr:eint, SlOWS Ile nom de MlélIri'O, l':autewr :estimé il n'en IpOUl11Iial .être .di~posé dans 'ce but d';IUJn IVieUX Rays ,et de tant d':aiUtDes 'ou.Vlr.ages ,qui am }célébl1é et fait con11Jaime qu "aiU!bant 'que flai1lie :se Ipo'll'riflait. aIU lloin le Vialais. No.us :a~pu'Y0l1JS d'oota'l1Jt Iplus ViolonrHers let ch'aleUJreusement Annuaire du Département le pfojl& ,en 'qu,estion q·ue IVl:élJfio fut Il Iplall1aÎ,tr'a incess.a:mment pO'Wf 1921, pendant plwsileUilis ~nnées une ·oollabol'impression, iJ.iebardée PlOU:! des causes ,r.a~rÏ<oe dlé\nouée ·de la !presse ivalai'S'anne i'l]dlé!pendlantes de l'a volonté dU! DépaŒ"- 'et .plus !SlpêCÏ'a.lemlent de l'Ecole prim,aitement, ,devant 'se termine1.1 ces !Vous 'PDo- re. chiains jO'Ulfs. ~......«l~n
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Jeune Catholique
Pour la composition à l'école
'Ra:ppelant l':axtkle ,pa!liu ,à 'ce su1,et ·dans l'Ecole primaire de Décem'bre, il 11]IOUS ~st ,a~Déa!ble die ,confirmer que le Jeune Catholique, menJa,cé de disp·ar1.1aître laJprès '10 lans d';existBll'ce, .continuelra sa IpublkaHoI1J en 1921. C'Ûnt.l1aint, par suiifje des événements de l,a guerre à 1ié'duvre les liv,nailS'Ü'llJs ,à Il,2 :pages dant 'ces ,deftnières anuées, ses fFlscicuIles Viont 'reprendre leUlr volw.m'e d'autrelois '(soit '16), ,ce ,q.ui, Slans la cOUJVertllm~, formefia ;P~u:r ,ce jroli ;p.érilOdi'qu1e, ~Ju :brout die l':anooe, un :Vrolume d'environ 200 lpa~es· . Tloutefois Icomme, rpar suite du :renchérissement ode toutes. ·choses et de l'a 'l]OUiVeUe éLévation des !taxes postales, dies ,eol1ditiÜ'11Js ~oujlOWl1S plUJs ,difficiles let roI1Jér.ewses 'Sont impo'Slées !pour ·nansel1ver l':exi'stence iaux lorganes (de la !presse, };a 1iepercussi'on de ce pénible
,Farre CÜlIlJnaÎtfle !Un hon oUJv'fage lau .personnel enseignant, c'est Irendfie service là tf!ourt'e la. ,gent écolièr.e. ,Tlel est le bu.t que se 1P110:p.o'sle l:a lfédactÏ'on de rEcole primaire en 'feoommanda,nt ici 'aux mlaîrres et 'aux ImaHr1ess:es un livre belg,e, intitulé: La composition française aux quatre degrés de l'école. primaire. » Il :se distingu.e rfitO'n seulement 'p ar le glr,a nd ,dh,oix de 'sujets t'r.aiiJé's, mats 'Su,t ,t out par la méthode bien ·graduée dont il irr.l!pO'I1te à )ch'a,qu'e ma.ib1ie de Sie ,pénétrier. \"u l,e chiaugle ,belge, cet lÜuvrage, maTqué 111 ir., !revient 'arctueHement à 'environ 5 fr. 60 fnais ,comrpris. 'VolonHet;s nous nous .mettrions à la ,disposition des membres du pers,onnel ,(t
pèn-
état de r ohiQ:S'~S se fait nécessairement :sentiT 'SiOUS la f:o,rnl'e id'uI1Je :éttugmeutation oorl1eslpondlamte reLu ,coût des ahon~ nemen1:s. Le .1 eune Catholique ne SIa.U~ 'liait faùœ ,eXice,ptiOif1i à la dure règle camIll1Une; 'éllUiS'si, {)omme ron le Temarq uer,a rplar les ,prix indiqués en ÜouVlertu,re, son ,coût !Suhit-il ég,al,ement UJ11!e! majoTatilon !rencllue d"ailleulrs :aussi m~rÜlTI'e Ique 1P'O'S'sibl,e, maLS indis!pensable ,cependant pour permetbt1e -de jtoindre, '~i 1P00Slsihle, les ,dieux ,bouts, SUTi:out qu'un !llJouveau défidt entr,aÎŒ 1.'erait f'atalement la di:sp~,riHÜ!n ,définitive et rr'réVio'oable de 'cc ,charmant Tecueil si bien .aocueilli ,c~pel1JdanJt péllr la 'jeunesse à qui il 's"adlfleslSe. :MaLgré 'cette dlicons-tance, Ile ipersonl1Jel :enseignant vourdna bien intensifier ,el1Joore 'sa .p'liop'ag:ande ,en vu.e de :liendior,cer notablemenrt l,a dientèle d~l 1eune Catholique, 'CélIf 'SIon ;slalut est .à ,ce prix. On ne 's:au,nait oubHer, ·en .effet, 'qu'.uln j<ouifnal ne peut SJUlbsister "s'ans, ·être lalssuré ·d'un tirage détE~r,miné lu.i pSDmelta'l1Jt au moins de 'couvrk ses: frais qu.i, ·du ~r,ain 'éllct!uel, ne font que o-r,andir. ~ L':a.utewr du .presenJt 'alVls, - qui oon'Senne enoo,re :pour 192'1 la 'direction de 'ce Ipetit ,joUlf'll!al - ·doit en termÏ11Jant TendTte :attentif MM. les Irrstitutewrs et Mmes. les l'fiIs.titu~rices faux inldications 'données (v.oir N° Ide ]:anvier 1921) ,p ar r'éllPlP'ûrt à tout 'ce qui 001werne l"adminisnmtÎron pTlOlprrement dite. Ainsi, c'est à fcette dlernièlfle et no·n :à lui que devra être adr,es'See tou41e correspondance (de'mande ;d"ahonneme11li:s, changements ,d"adresse et enVloi d',ar~ent) intëress'ant le 'SleIJ.iVice :du journal, Ja: tâ'dhe de diIredJeUJr 'Ou; de :rédadeuif ,de ,celui-ci ,excluant Icelle de :s'lOocuper de minimes dietails létr,angetlis. là ~son 'rôle et rentran t narbuif,ellemeDJi: œans le service propremenrt dit ,de l'radministtration ou de 1 ex'P'éditüon. Ainsi I~Otlt 'ce qui y a 1.ia'llport
devr.a êtrre 'adlemiI1lé non su,r Sion, 'mais Lau,8Ianrne. P. P.
SIUT
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Autour de Géronde INos lecteurs n;ignorent p:as que l'on se préooculpe sérieUisement en Valais du tr:arnsfert, 's,oit du déplacement de nro{lre a'sile ,oantonal IpOUT ,enfants s'ourdsmuets, étabHssement qui 'Se tr'ouve :abrité là )Oérol1Jde ;pa.wr la ,dernière ,f.ais, soit enCOTe pour le 'cours iS,colai'r,e 1920-21. ISelol1J ~oute p'f1obtabillté, d':a.près les né'glociations len 'COUTS, c'est à Sier1"e même, :dans le voisinage de l':arsile actuel, 'qu~ ,oelui . .ci viendr1 ait ,enfin s'établir ·définitivement. Ce il/est donc plus< ,qu'une qu·estion ,de temps, soit ,de qudques mois. A ,ce pliOpO'S, la Liberté vient de nous JétpJpn~Jndlf,e qu'à son tOUir l'Institut des ,s'Ûuifds 'm'uets, de G'r:uyère va déménager d'ici à ,Fribour,g, elliSruite du vote, paT le ,O r,and 001Jlseil, ,d ,un crédit ide fr. 200 ,mine nécessla ir·e à rachat d'un immeu.. ble spécial ,destiné à 'a!briter cette ceuvr,e utile et bienf.aisante. Ce débat ia été précédé d'un ifemarlqua'ble exposé Te·traçant l'histoir,e et les 'bienfaits ,de FInsiitut de Gruryèr,es. L'exposé de M. BUtchs., le rap.porteur, ,est d':a utant }?lus intér.essant pOUT nous ,qu'il y est Dait mention de ,sœur Bernalde. La très Ifegrettée première Suplérieu[,e de Oéronde, donr'( on peut Œ"eluarquer la tombe à l':enkée du vieux ·monél:stèlie. On me lir,a pas 'sans attendrissement cette p1a g·e cons'acrée à notre distinguée compatriote et qui est u'11lhommage 'mérité à d'.adminables dév.ouements. « En 1886, 'Q! :dit 'M . .!3uchs, il y av,ait à l'école inlférieurre mixte -de Or,uyères une bonne lS:œur, jeune, .vive, ardente à f,ak,e l,e 'bien: ISœur Bler,tllalde ] aggi, ·de Vaflone, en Val'ai's. »' Parrmi ses élèves, il y lav:aÏt /par hasard .un enfant · IS1owrd-muet nommé Oscar Buss:ard. . ,
., Publication fondée en 1881 L'Ecole primaire donne une dizaine dè Iivvaisons de 16 pages, lB couverture y comprise, et autant lie supplé. ments de 8-16 pages pendant l'année ordind.ire (soit du 1er Janvier au 31 Décembre).
Par Q,n: Suisse Cr. 3 .. 50, "'lJnnon po§tale t'r. 4. Les abonnements': se règlent par chèque postal Ile 56 ou à ce défaut contre remboursement.
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Le présent titre et table doit être utilisé par le relieur pour ouvrir la..:. collection de 1920.
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Table des Matières contonnes dans l'année 1920 de l'"Ecole Primaire" pauesl
A.rticles A propos d'enseiinetnell)t agricole . · De l'autorité en édJucatioo · IDe ~'égalité d:humeUll'. • • . · ILa lbeauté à l'école. . •. .' . 'La lutte 'a ntiakoolique '1'31' récole :Edu'Cation physique. . • . . · !L'éd'lllCation de la volonté . Un devoir naHo.nal. . . . · ,Pourquoi soigner vos dents .' !le crucifix vivant . .' . " !La 'Valeur morale de l'épargne Billet de l'instituteur. • . . 20 26 46 Vers l'avenir . .' . . .' • • . . . ILa gymnastique ocolaÏlre .: . . . . . Savoir bien commander . . . ., . . ILa dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et l'éducation . . . . . 25 29 34 41 Ce que doit être l',illlstituieur de nos jours :Les écoles m ,raIes et leur a'Venilr . .' . 'Dans ma classe. . .' . • !La rentrée des écoles. .' . · A propos d'une conférence . , Enseigner c'est cltoisir . . . . 36 Autour de nos écoles. • • ., . 37 ·La géographie à l'école pr.imaire . Les mauvaises classes . VEducateUJI' . . . . . . . . . 50 La valeur de Vexemple. ; . . .51 Visites de cIa,sses en'Û'e 'collègues Pédagogie dhrétienne en action.. . , Bibliothèque de l'école" . ' . . ILeS châteaux du iValais . . . • 'Le crucifix et l'enfant. . . . Justice 'à observer · à l'êcole. . . :Comment on doit écri·r e une lettre . V ARI'ETES, PfJNSEES. . . 16 '32 48 .p ARTIE ,ARiATIQUE . . . . 19 40
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COUVERTURE
. ('De 4 à 8 pages chaque fois) Cette partie de notre publication, qui comprend 60 pages, ifenferme, outre d~s ~mJJOt1ces et arvis IScolaires, différents arhcles dont voiicit les: principaiU~:
No 1. - Avis important. 14 1 No Intérêts de laJ SOGI:ETE VALAI15 SANNE D ''ElDUCATION, proc~s-verhal.. 17 Application de la nouvelle loi sur les traite18 ments. - Société d'institutrices. - f~on~éren 62 1 ces d'institillreuTs. - Vavenir du canal S!ock21 alJler. - AutouT de la Picholette. - , Var;éfés. 23 No 3. - Part de l'Etat aux traitements. 24 Secrétariat de 1l.Instrudion publique. -- Autour de 'R. Sœur Bélène. - Fête de S. J049 sepb. - Les hivers doux. 26 No 4. - Echos des conférences. - La pré28 1ace de S. Joseph. - Bnesignement de la gym31 nastique. - 'Examen des !recrues. - .Ecoles 33 ménagères fcSminines. - Une !belle falJl1l11e. 35 Variétés.. , 44 No 5-6. - Une bonne l1ol1w~lle. -- So42 ciété féminine d'éducation. - Inspectorat sco45 'laire. - Nos chers détunts. - 'Bâtiment pc·u:r 47 l'éc'ole normale. - Echos des con.férences 57 fHérens et Conthey). --, La santé tPar la cul53 ture physique. . 53 , No 7. - ile mois diw Rosai.re. -- ILes 55 Sjports et la jeooes'se. - P~,rsévérez et 'Vous 55 réusslÎlTez. - Pour un reouell de chansons. 56 rprière d'octobre. 50 No 8-9. - Rentrée des classes. -- Situa60 Hot! matérieliI!e dw personnel enseignant. 63 Conférence annuelle des inspecteuTS scolaires. 64 No 10. - Votation cantonale du 26 d.écem55 bre. - Sou de Oéronde. (Appel à la jeunesse et 3JUI personnel enseignant.) ~ Un pieux an.D'ECOLE PRIMAIRE fo~me pour 1920 un niversaire. - IL E I} EUNE CATHOLIQUE. volume de 316 pages rêparlies. ainsi: Indemni~é de dëplacement. lLogement des Couvertwre 60. - Feuille principale 64. instituteurs. - Balayage des locaux scola'iifes. SupplémenIts o:r4i,naires et spéciau~ 192. - t Cam. Pellaud, dillist. 12
2. -
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Sommaire et No des Suppléments sions d'un saa de bonbOins. - TOll avis ... ? ~Pour la reliure de l'ECOLE PRIM;.o\IRE, il est recommand~ de placer les supple'l1ents , - La santé par la culture 'ph~lsiql·,e. -- Val la fin du volume soit après la feuille prinriétés. cipale, la !pagtinati~n en étant distincte.) No 7. - La prière en commun. -- Qu'ai·je gagné? - A la ferme d aux champs. - Un No 1. - il/Eglise et le progrès social. bon exemple. .- \1 ariétés . ILe chemin de iRoselande. - Vexa men. - SoU!' No 8-9. -- ActionS! de grict!$ - Le péôh aits d'A'l1'verg1l1a.ts. - F.u.ite du temps. - ,Les ril social. (Extraits de l'Exhorfatio:1 de l'échardonnerets de Galilée. - Lettre à Vetta. !pis,copat suisse à l'occasion de la fête fédérale Pormation d'une élite féminine. - Les petid'actions de gltâce.) -- Elisabe~h 'Le~:f!U1. tes bonnes œuvres. Estomac et cerveau. - La' prière. -' Le stns No 2. - Le mois de Ja. Ste~Enfance.. --: litU!!gique. - La biche. - La pendule. Bethléem la maison du pain. - Propagahon Enterrements de jadis. .- Les moin<,'s et la de la foi: - Une maîtresse de maison d'auscience. - :La vie tléchis",a\1te. - Le bon 1ourd'hui. - A Tortin (croquis). Dieu à, bord. - P.rix d'hist-:>ire. -- Varié1és. No 3. - La dévotion au Sacré-Cœl1ir de No 10. ----, Bi~,nheureux les morts! -- CheJéSUiS. (Lettre !pastorale de S. ~. Mgr Bieler min de la Croix..-- I.e départ des hil'OlldelipOUif le Çarême de 1920.) - L'hùmme et . l'~ les. - Maman idouse,. - Le dnéma éc!ucagent. - -Ma sœur, mieux vaut ne pas sa~OlIT. foor. - Conservation des 'f'r uits par le froid:. - L'hiver et le printemps . .-- Modèle 1 hIver. - :Le meilleur momertt pour mourir. -- Rè-, Trois mauvais procédés d'éducation. gles pour mal élever un enfant. - Gardez Variétés. No 4. - Fin du mandement de 1920. - , votre ierre. - Victoire est libre. '-- COl1tre les fourmis. - ,' Venthône. - - Plainte de toute M~gd~. -. Zénobie est triste. - >Plus de ira- 1 saison. - ' ,Les vieilles filles. -- J.'al1g'o. Hf'. vatl et mOinS de luxe. - Autour de la t~le 1 Pourquoi cet '.eu.f? ' - 1e devoir du travail. sainte. - Le pain de vie. - Cloohes et lIlas. , - Variétés. - Faut pas s'en failTe. - Ordre de Mo~c~u. DBUX SUPPLEMENTS SPECIAUX. No 5. - Au bord du salut.. - L:s lOles i domestiques. - L'amour de la mahe.re. - 1 Notes SiUT Valère. - A.ulour de l\1'~.trio. Ecoles d'été.. - Au.+orlsa~i()n d'enseigner. !I}attenoo. - ILe 'Secret dru bonheur. - Ceux ILe biemait social de la fo;. ,- Les. vice5 de qui Ill~ont pas le temps de prier. -- La lutte COttl.rfTe la tuberculose. Le général Cam- i la coo vers-ation. - Ca: que racontent les cieux. - ILe chalet Ibaflltê. --., Hou!. " Gringalet! bronille. - Le budget catholique. - Les !l'é~ centes canonisations et béatifications. -- Qu' 1 Béatitudes de Noël. - - la Noël des Trépa~5~s. - Poulr l'arbre de Noël. -- L'étienne du pauest-ce qu'un travailleur? - , Premiers àants Vire. - L'imbécile néant. .. - Variétés,. d'oiseaux. - !la cflise du français. - S. Ga_._--------- .~-- -_.. brJel deI Addolorata et Ste Marguerite-Marie. ' - lL'a.utre ;perle. - La molle. -- ;Les Français à Francfort. - Autour de l'aumône. - La. mémoire et l'intelligence des écoliers. - Variétés. ILes vieUix moines, les v,ieux s'aints sont No 6. - La dévotion au Sacré-Cœur. les témoins dans la chrétïienié de cette verAutour de Paray-le-M'},lial. - Si j'J,va:s été deu'l' tenace et die ce progrès sans décÙn dU! Juda·s! - Pas si drôle! -- L'invention ~u ci~ spirituel idians une 'cha'Ïr qui S'·étiole. Les AnI.. l1ématographe. - Hyg.,ène des pOUSS1I11S et deus avaient leU1I's Nestors; le :vieil Horact des rpoolai11ers. - Hymne à Ja terre. - S. et !Don -Dièg'lue 00UlS ·r3lVis-senr; 'Booz et Si· François d'Assi'se et le loup dJ'Agobio. nreoo nous an1101lcent le d,oUiI' chrétien; mais Souvenir SiUJI' Louis Veuillot. -- Foyers cinéavec Jean l'Evangéliste et Ill! IVierge s~inaugllJI'e tiens. :- Brevet de capacité. - Le <,hant du la ligm.6! des vieille~ sanct~fiées qui ·seron't ;pâtre. - AJh!... répéta Jean. - ,J..es impres-
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Les vieux saints
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5upplêment)pêcial à l'"Ecole Primaire" (Janvier J92 J) l'.omerne:n,t de l'Eglise e't le ;joyau de l~sioh·e.
s'at{ris.ier sanlSl éclrut. Il n'esit à cha~e ni à soi, Jésus n'a pas vieillil; mais à regarder ceUIX 1 ci jllUX aUItres; mr M d~pit de ses amoindri:s.. que son eSjpr:it ,pénètre, on pewt duger de ce ! sements, sa rai.son de vivre éclate. Il n'est qu'eCH 'été son g:rand âge à lui et de queI1e façon , pas de cewx qu'on rêve -d'expulser. Laissan t la vie qu'Il instituait doit finir. Les vieux saints 1· Ja pla.ce aoux ,jeltmes, il la leur J1end plulS con· [ortalble et !plus belle; il appuie leurs espoirs ont tOUljour,s paru d':UJtIe verdeur 'c harmante; et leUll"s créations neuves aux solides établis· comme aIWtrefois les poètes, (juvéniles ilndésements qu'il maintient, plein de sagesse, s'il penda.mment de leur âge, aimaient à se dire ~'eSiU plu,s apte à bâtir ni à ouvrir de noules nourrissons des muses, ils SOItlt, eux, les . nawrrissoos de Dieu. A meSUJre que leur corps 1 veauoc chemins . ,baisse et rend vers la te.rre, .ils épurent et dé~ Aussi est-il récol1lpensé par la v:énération gagneur! lewr 'âme: l'oiseàu quand il s'avance et l'amOllir; seuls quelques maurva·i s cœUtl"s le vers le bout de la hrall1che et la sent fléChir, déçoivent. Toutes les vies de ,patriarches nous s'en déta'Che et déploie ses ailes. La lumière montrent a uk>1llr d'eux l\JIl1 groupe de vieux die leuI"s yeulX devient plus calme: elle répand disciples. Les !plus belles et les p1u's heureula sérenité et l'on voit s'~anouir la clarté ses périodes idle l'hiSitoire sont œlles ,o ù la ql\1lil se ~oo.cent:rait j'a.diSl avec tant d1irdeur. La vieillesse est tenue en honneur et elle-même simpHficaiiotl' de leull" vie ex:térieure profite à s:'honore; les plus chrétien!lle~ génératioos et Celle. dtU! dedans qui a ·s u 's 'étahlir et brtîler les milieuoc les ;plus religieux sont ceuX où de -sa Hamme propre. Une candeur délicieuse cette réciprocité est la ,pl'Us acHve. Cela se et fine !plaide pOUlr une Jel.l!nesse d'âme q.u~ comprend; car la vieillesse re,p.·ésente des réat'enfance même ne pouvait montrerj car l'en· li.tés, qui, vénérées et respectées dans la vie fance a trop de d~sirs, tI<~p dlô passion se du vieillard lui-même, relèvent les mœurs et réchaulffent les pensées religieuses .... mêle à .ses élans. Toute folle requête ~tant ici abolie et ~oute ,pa.ss,i on étein,te, le vieux saÎlnt A. D. SERT1I.JLArNGES. est pleinement candide, .il est exquiseanent - - ---. ~-----~ jeune, et 'Son âme en croissauœ prend cons· cience plus claire de SDn cas di vin, comme a'Ultrofois, par la croiss'ance du; corlp s, il avait . Le ma'r chand désire surtout les commanpris conscience de soo cas huma-i-n. D'auire -des i111'0rtantes, ma.is il ne néglige pas les .p art, saintement déta:ché, il est tout ,prêt à petits !profits. Beaucoup de fortunes se sont la ,bienveillance ,soUTiantej . il juge avec séré· édifiées sou ,pa.r -SOUl et à [oree d'économie . .,f1JÏtéj il excuse facilement j il croit sans peine IPar rapport au ciel, nooo sommes comme 'a u ,m ér·i,te s:ans se dl\.ljper d '3iRParences j il est des mardtands: nous devons l'aCheter par nOs ~rimenté, non comme lei viveur ,qui ne croit mérites et nos !bonnes œuvres. Ne laissons plus à! rien, mais comme celui qui sait la fradonc perdre aucune occasion de grossir nogilité, les aspiraiions, la générosité et la mitre petit trésor. 'Sère des êtres. A l'êgard des gélnératioll1's qui . C'est un SBRVIGE â ,r endre au prochain j montent, .n nourrit des complaisances paterUIIl peu de 'P AllIENœ à avoir 'dans une cir- ' ' nellesj il médite, en. les regardant, SUif ce qu'il constance d~sagréaJble; 00 peu de COURAGE fit et qwil ne pewt plus f.aire j il se résout à en face d 'un devoir difficile à rerqplir. C'est agir dêsormais par les Ijet1ll1es plus que par soi: il leur cède la' vrcloire et il en gonte la , une :H tJ1MIlI.JIATION à supporter chrétien.nejoie pa,r procUll"ation. . ment; une INJUSTICE à oublier, une 'PiERTIE Il n'est idbnJa pas ib oudeur, .rétracté, maus- à sUlbir Sal11:S murmurer, .un ,M AL à souffrir sade, ni encombrant; H se retire discrè1ement sms se plaindre, etc. des groupes )uf\lê'niles, prend sa place à l'é. A'u tant de SOtliS POUIl" le dell HeUlreux qui cut, prêt à se ·ÙlJÎife, prêt à souscrire et prêt à ï ne négLige. pas les ~its profits. 1
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..... Son· par son
Bonne Année
Id~ Je 'conqAu'érir. ,On le ,cherOt1.e .partout ' ?~ Il ,peut 'etr'e, et <lus'si IOÙ il n 'al jamais d e: :a~-desAsU's de ~oi, ,et a,u-desslOus, et Combien nlOus aimions la vieille for- celUI-la ~Ieme crOlt aUer vers le bontll1, ~ le dont uns pères 'se 'Slervaien1 Ip ou1r ne11Jrl 'q'UI le i oule aux :pieds', 'c ar non prttSl~nter leu'f'S vœux, a u matin du 1,er seulem~nt notre destinée nous le 'dero]ianv1:er. ·be, illlalS notre laveu.gl'ement vient enc-ore nous le oacher. Bonne A nnée / Bonne Santé/ « Il est de Ipa-r le monde, ,dit une vieille hall.ade, un Ip assant 'mysr-érieux Ique Et le P fJrû;dis à la" fin de .vos j ours! «Bonne 'S anre, ,c'est l'essentiel » en- cha cu1!- ,a ppelle et veut 1iei'oindre. Dès tendez-vous Tlépé~er.. .. Eh 'bien! non. la le :natln ·de s,a vie, on se met à sa :pour~anté, ' ~ 'est i'mp!or-tant ; 'mais ce n'es t pas SitUte. .on le voit SUT le sommet altier l.essentIel. Il n'y a ,qu'une chose essen- de la mIQ111ba~ue, pUis dans les IprolontIelle, entendez bien: c'est de _ne pas deu.rs 1manqut11es de lia vallée, 'a u bord: du .lalc !bleu oU! ,de la Tivière Œ'aligent, Inanquer l e but de sa vie! QU'a-nd on êSif: m'Ü:rt, t,~ut n;est pas l~'o:rt - Ique celU1 malS l'.aPlPr oohe-t..! on, il s'en fuit· 'cr'oit'On l'atteindre, on 's',a;perçoit' quinn gUI 'preœnd le conbr,alre, le :p1r:ouve! et , a~oJ:'s, quel désespoir, 'si 1'-011 s'a:per- .a pd s .ptOUtr lui S'on ombre ou. s'on Ç:01t, au tribunal du Souver:ain luge ,r,eflet; let la. hrèVle IfOUifiIJ:ée d 'ici-bas que l'on a ~ait f:au's's-e Tloute! . . , 'S,'écOlule, la n uit descend, les yeux 'Sie !Donc, ohers l'ed eu!l's nous vous sou- fermer?nt S8'~S 'qu'ou l'ait oontemplé.... ,« MIlle fOlS, ,cependant, il a passé h.aitons une bonne, un; fI,OIrissante santé: cela ~' est important, SUf'vout pOUT pres dlô AV'ÜUS, il ,~fréliPpé à votre }J'orte, le~ rr.avaI11eurs, pOUT les :pères et les 11 est meme ~ntre, ,et Is'est lassis 'a u coin de Pâtre, mais .pelrsonne n'la su le \l'oir ~eres de Tamille; mlais [lIOU'S VOUJS 'Souhaitons '&urbÜ'u~ le lP:a!l1adis à la fin de on n:e l)'a ~~' conn~ q!l'.après 'S'Üll. d~'palrt: vos j'oUlrs, lC'hel'S ami's du, Icorps ,ensei- au VIde qu Il a larsse ,en s'·envol!ant. « Alors Ion le rappeHe, :avec des cris gnant. et ,des lalT1?es'. «C'ébait donc ~oi, le bon.__ .- ... _- ..... .. - - .-.- ... heur ! 'reVIens, oh, reviens vite!» Mais le honlheUlr, :p01.lJT Irev'enir n~a .plus d'ailes! Y'?US n'Iav:ez ip'aSi 1ietenu le passant m~'SltenellX: qUI 's "aItrêtait, qui ~e faiEst-il mo-merut plu-s ,o.ppoiftun POU'f saIt ~dtre. hôte. Si simpl'e, si 'di'&traite1r lce isujet 'q,ue ,celui du rrenouvelle- cret, 'SI fa'ctle, 'ce IlIe .poulVait ,être lui! m.ent de l'an née, [luisque- les souhaits et v.Û'U's llavez dlédélli'gné, IchassJé, ,po'u r 9ui ,s':écha'lligent autlou1[ du 1er jarwi'ôr cO'lltmuex à :pouif-sui'v'fe .1'ïmpo'sr.eur bifiI'eVioquent n aiu'reHement 'ce mlOt magi- lant, la ohimère diolflée. C'est à force de que: ,dhercher le bonheur que 'ViOUS l'-auifez ,Le 'bonheuif! IEn 'ces tf/oi,s syllahes perdu. >~. . ohaln~e 'vout le .nêve de l'humanité· De'~e 'flaudŒiait-iI pais ,en hercer nos en,puis ' &e~ l'oin~aines 'OTigi!l'es, . e I1~ s'a- fanTS, et nous en \ressl()uvenir nous-mêcharne ·a ,poursuivre le bonheuT et cet- mes, de ,ce vieux lrefrlain, rformule Jpoétite .pouTsillite décevante ,dure ' enoore Iq ute et fJfla:]J:pa:nte d'U/flIe vérité éternelle? sans ,que l'homm~ se 'r ebute jamais: Souv,ent ~' est 'Pance ,qu~iI est trop ;près 't ant le boDallewr lUI est nécessaire tant de Sloi ,qu'on laissele !bonheur 's'éoh:ap'est inné ohez lui le Ibesoin et lia v~lonté ,pero Plo-tlJf capturer un Ipri'Sonlllier ,de l
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Le Bonheur
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cette i~Jlortall1Jce, Ion ICroü ,devoir sr.é_ l1ait .dû s'oUIVrir que po'ur remer.cie: la quiper en guer,re, chaU'~ser des bottes IProvidence: <<- 'M,oi, j,e n'lai .paS! eu.de de sept lieu~s, -et, ce faisant, IOn ~e ~~, ?n~ bonheur! :. Us disent cela de 'bonne fbi, ces heuge Ipas arw tro.p 'Simple eH/oct "qU1 s 1mposetiait: IOUIV'rir les yeux et etench-e la Teux' ,ce sont 'Slouvent eux qui le disent le pJ~s Ihoot, et lavec le plu~ de con~c main. Une lautr.e erJ1eur <iOmmUlne à <ies ti'on, n~ayant p1as eu l'occasiOn de faire chercheurs de bonheur ·que nlOus 'Som- la ·difftérooce en1we I,e malheur, et le bonmes tous, est de vouloir if!rouver le bon- heur dans lewr proOpre vie, n'ayant pas heur ,en "bloc et d'un ,coup, tels ,ces oher- eu l"es1pa-it, ,pas eU! le cœulr de :co'mparer cheurs d'·or lrêVlaJJJt de :péRites et de lin- cette Ivie à ,celle des auTres. « J.e n"ai Ipa:s 'eu de Ibonheur:>, c~la wovs. Or le 'bonheur ne 'se 'renoontre .guèr,e ,qu'en :parcelles, extrai~es du mi-, veut ,di-lie poo-wr eux: «Je voudJ.ia1s .f~1.re net1ai Ide la; V1e, ,et le ,plus habtle, le ,plus f;oi'1tune, tél'r.river à une illaute po'S,1hon, patient à les extra~re aura la meilleure ou lia 'COThS'erver aVloir un 's:uocès ·ou un \plaisir, ,aUet1 , d~nlS le mtOnde ;Ü'u viV're chance de ,~ortU'l1Je. 'Les t-errains laulrifères sont ,plus no'm- ttrlanq,uille, ,et je n'y 'suis ~pas par:v enu . br,eux ,qili',on ne le ·croit. IS'il n'est point Une petite boursie, un ,peht ,emplo1, ooe de vie où 1e :maU:rewr n'ait 's a !P~If.t, il en petite existence obscure dans lUlne bourest ,peu: dont on puisse -dégager une ,q uo. . gade IOU! un vinage, -ou 'bi.en ·encore des tité si /faible soit-elle, de 'boniheu~ La ennuis d'la1"gent, .de .iam1.lle, _h~a:UJc~UIP :pr~uve, c'est ,qu'il Teste aux déslhérités de tliaVia il , de tracas, nra1nte dece.ptl'on même 'encove .qUJel,q we chose à perdre, et, g'reffant swr le tout, un mari .'ou utne la moindlre dhose, une occUiPatlon, une femme difficile, des parents eX1Jgeanrts, habitude, une es.p, ér~nc~ qu'ils Isouffri- des ,enfants dJéHcats ou p:aresISleux~ tel l11aient de se voir enl,ever, ~q,u.i -est donc est Imon lot, à moi ,qui voulais. hri.n~! enCODe une 'j;ouiss,afiice ,poUlr eux, un der- voilà mlon bilan à moi qui n'.a'Sip1Ira1s nier -glrain, peut~être u[])e ·dernière se- .q.u',a,u repo's. No~, vr.aiment, je Vloudr.ais bien :8lalVloi'r où ,eSlt mlét Ipéllft de bonheur? mence de bonheur. V'Û.vr,e honih'eu!r? ne le Vioyez-VloUiS· ,M~is l'imagination ne s',arrête pas à 'ces bribes, à ces miettes .du bonheur; donc pas? Mais il lest Ipartout aurtou,r elle le conçoit intact, inf.r.angible, salllS de vous, paJrtout IOÙ le maln;eUJr ne s'est une lomJbre; et cette vision, par elle sans pàs installé; à touteS! ,ces :p~a,ce~ iOCCU" ceSise évoquée, ;:vascine les yeux, les pées par Jdes êtr,es. ,chers : alutou~ du fove~ éblouit ,si -bien -qulils. ne distinguent iiamilial' d~ns Ice conJf.o.rt q'Ul vous est ,plus dans la péno,mhre de la ,réaUre, donné, à ·défaut de Il\lOCe; -dans 'ce, Il!t~ces les ~ille ,petites 'figures discrètes des saire ·qui vous reste, à ,défaut ,de con: joies humhles et f,amilières. On ne les ~ort· .dans cette ~acUilté de travailler 'S1 -compte pas, on n~ songe ,pas à les met- VlOU~ n'avez IqUle Vlorre rbliavai1; dans ~out tre danS! La balance IOÙ 1'00 .pèse les ,ce ,que VlOUSI laIVez et -qui eS!t ~efwsé à tant destinées et voilà comment cette balan- d'auiJres, .et, non seulement ~ans le~ ce :Sle f~usse souven~ entre l-es mains j'Oies, mais jusque dans les pe1nes 'q'~'1 des privilégiés .d~ ,ce monde. N'-a'Vez- IOnt 'wne ,compensation; dans les fat~ 'Vous piéllS épr,oUJVê parlois une révoli:P. 'gues, les soulCÎs dont les vôtr~s 'Pr~f1ou un ,frisson, .comme devafllt un outra- teni' dans les concessions de calDadere ge à la misèrte humaine ou rune :Prov9- 1TI1ai~tenant la p'aix da'fiis l'inbérieu['; œtion à la destinée, en entendant ces dans ,cette 'supériorité de ,coUl11age, de pa'lioles sortir d~uifie bouche ,qui n'au- bonté, de Iphilosophie .q,ue rien ne vous
eIIlfiJêohe d',aoq·ulérir et 'q.ui VOUIS doter a d'un p:ou.V'oi1r s'alunaire; .dans le 'bi,~, 'que vouS! îere~ iaUJe au1'res. et ,aussi dans celui que vous en receva-ez; dans leurs soins af·fectueu.x si v.ous êtes malade, leulis ,encouragements, leurs lenseignemenis, leurs -SeCOUiJ:1S si vous :ftaiblissez, dans tous les témoignages des affections de famine, ide Festime pulbHq ue et de lia s'Olidarité humaine dont talnt d'autres 'S'ont exclus et ,dont v.ous j'ouissez. ,Le bonheu[' ! mlais ,c'est l-e 'Slouri1re de ,cetenfant ,auprès de VlOU!S, c'est la reunion autour de la table ,de :~amille, la) conversation douce au ,ooin du feu, lia promenade dansi cclte lallée du j'aif,din, danS! 'ce cthemin de lcampagne; 'c'eSlt le' 'Pas die celui ou de ,celle qUle vous attendi'ez ·et qui :revient ,après la j.ou'rJlJée ,ete trav.ail, ·c'est le déla'S's,ement, ,c'est 'mêm~ 'quelquefois le l,a'beu[', l,es ,trac,as, à deux, à fuïois, à Iqu'atlie, ce sont 'ces liens Slans nomb~e, ténus d invisibles, ,qui 11IOu.s at'ta,chent aux cboS\e~ de ce ImlOnde .eb dont nous ne Isentons la 10lice ,que lQlf1squ'il faut les 'liompr,e: ,pa1r,celles de bonheur, d01nt l',assembllage :to11Ille11ait 'UTh bloc gJéant; et le -boI1Jheur ,réel n~est pas autre 'cbose. CélIr cette image tdomphan~e du 'b'onlhlewr idéal qui ih:ante {ïous les esprits eSit un leUTre inventé pour notre tOUiJ.iment pair notre imaginlation , inSla.Hable, m,aogll1ifiée, par ,celle des poètes et des :romanciers. Geuxr-Ià, towj1ou[,s a la liechelioh,e de l'effet à ,produiTe, ne somt pl,us à mettve en 'Owosition avec la vision ifradieuse le Ispecbre hiaglaifd du désespoÏtr, et lainsi Ipeu à peu Ion s'est lhabitué à ,oonsidérer ,qu'il n',y a'V;ait rien ,eI1lVt1e les deulX, ~aofitt et si bi'en ·q,ue les tl1aiils pUT'S let .doux ,du Ibonheur vrai ont ,' été 's'eftaçant, se ,perdant, se l,ais'S'ant oublier. C'est f,aire œuvre saine 'et salutaire, à notœ 'époque tr,oublée, 'q-Ule d'essayer ,de les Tetrouver; œUîV're de ~érité, d'espéfléllnce, ,d'hygiène 'Sloci:ale. IReùonstiiulons donc lia v'l1aie fi.gure du
hon1beur. et ,aidionS! qiUlellq U!es-!uns à la reconnaîrbr,e 'SIUJf leulf pvopre ,chemin. a l . Ir
Le prix du temps IL'imporDoot pOUir le :chrétien n'est pas de savoüÏa" ,qUiand il deVlra ,qui-tter la vie, mais d~en f,ai'r.e tUn ~aint uSlage. Aussi, la 'liéSloluti:on qui, :au déclin d'une ~n née, ,doit iprime:t1 tou.tes les 'au'bres, parce qu'elle 1es :J.ienf.erme toutes, est de ;bien 'employer les jlOU!liS ,qu"il ,plaira à la Pmovidence de nous -départir. Le hon emploi drU! temps est l';or avec lequel ,on aohète le .p éllradîs. Combien !~aSlpillent et ,perdent leur temps 1S'élJl1JS au.oun scrulpule! Leur vie ne pliofite ,pas, leurs jÜ'W"& sont vid·es. Ces 'm'alheureux tOubHenlt 'que le servi- ' rewr inutHet sera j'eté au feu. 'L''Ev.angile ne dit pas le Se!fNiteur 'coUJplaible, mais simplement inu.tile; êbœ iootHe, c'est êt1ie ,coupable ,deVI2!nt :Dieu. 'En ,ef~l et, ~oUJtes les 'nlobles f:a:cglœs .qui SOM ·en 'I1!OUS, Dieu ne les a' point ~aites pour qu',elles soient stérilisées, étein~es, lanéanties. Une IpaTole de IS. Bel1l1Ja'rd fait bien oomp.1ienwe le ,prix du temps: «Le temps, dit-il, VlélIUt ce que Vlaut le Ciel; oe ·q,ue vaut le Slang de ]éSiUs-Chriost; ce que 'Vlau~ Dieu lui-même. » En eHet, personne n',enltl.1ena ,al\ll Cie~ S'ans aVloÎ'r :passé Ipair l'épreuiVe de la vie; le ~oya:ume céleste sem la recompen~e du temps bien employé; un seul m'ornent 'mis .à ,profit :peut 'éllSISUiver la ,possession éternelle ,de !Dieu; enfin, nos -bonnes adiOOtS ne Wllent 'que pal[ l,al IRédemption. Le sang de ]ésu's-Christ est donc comme la monnaie ,q,ui représente la valeur du tet11JPS. V;oilà de ~flaves su~~ de l1éflexilOn. Œmprimons dlonc à notre ~ie, 'Ul1!e direction ,sérieuse .par l'emploi de nos journées. Faisons de ,ohaque i'11'Sltant l'u-
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'Siaige voulu de Dleu. :Ne ,donnons à aucune 'Ûlccupatinn vaine, à l'oisivet,é, un temps dont les mnmenrs !s'ont si prédeux. Partageons t1Jos heures entre ce que nous ,devons à Dieu, ,a u pfnchain, à nous-mêm:es, à notre ébat. Accolrdons': nlous les délassements ,convenables et néceSlslaires; ces déla'ssernents que Dieu autorise ne sont pas perdus pour Féternire. 'QueUe re~onne ne ferait pas dans le monde cette Imorale si vraie, 'Si s'olide et 'SUf laquelle Toule nowe plus gr:and, filotre unique intérêt! La vie n'est ri,en, le honheur n"est :rien; tout cela passe : .il n'y 'a en définitive de permanent et de vraiment réel que l'éternité et Dieu. C'est le bon 'em,pl'Ûi du temps ,qui nous vaudi11a la ,pleine iP'oslsession de l'un ,et ,de l~autre. ,Hewrleux 'ceux qui comprennent loes vérités; 'l'l,us .heureux encore ceux qui le~ pratiquent. _.._... __
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Dévotionsjrecommandées Il exi:siJe lun rgr.élJ:t1JCl IlJolmbr.e .de dlévlOtiÛ'!lJS, mais tou1les ne sOlnt IP/aiS ég:alemlent 1,().Ulées et l"eoommlaJndées par l''Eglis-e; tou~es 1l1!e 'dofiivioolI1Jent pa;s ég'ale,men~ à 1JOfUJS les ,chrétiens. C'est un tori '00 ~eSlte, l1JOUIS le Œ1épébons., rd'iemb.r asser wOjP de ,dlévloüo!flls 100mmle Ide se su:rchtélJrger de tr10rp de IP'r.atiq1.lJes. Les peflS()nnes IpiteU1ses Siont ipeu1..'êtr'e plus 'exposées ,que d?~lwtr.eSl ,à ·tomber danS! 'cet lex;cès. T,ou~ 'Ge qu'o.n leur IPliOjp01se de IllO!UJV1eaU leUJr /pl/aH; il lélIliriVle dO'flIc 'qu"eUes 'entreIlJt iI1Jconsidlérément dans 'de nouvelles c0 n1lfiéries, laldiotptant tantôt UIl1J lexerdce let tantM UI1l autre; et parmi leuifs IdévoUons il y len a peut-êtfiet même oox,qUleHes mél!flIqrn:e lencore 1 élIpPl'obaHnn eocJiésiaJsüq,ue. IDéfiofiiS..(flIO,UJS des ex,agéiflaJtiIOD,IS, d'laJwa:nt plus 'qu1e l'a multiplid'té ,des !lJra~iques fla ü 'qu'IÛ'I1J :s'.en fatigUJe IOU ,qiUJe, po,wr Iles lélJccormplir, IOn prend SUif Iles momeilits destinés laUX ,devoirs 1
d'Iétlart, ,ce 'q!ui ,est Ulll g.l1a'V'e albus. Slou" vent aJuslsi ce In'est· q.u'tU!n f.eu de IPlaille, . et ,ce ,qui lélJ été Isi rprédpitalmmen~ raccepté, 'est aha'l1d1011lné ensuite téùvec lia mlêm'e. ~égèreté.
Quelles siOillif: dIO'ilIC les prindpal,es déVIOÜIÜ'l1!S, reco,mmal1!dlées 'surtout .à la piépé des fidèles? Un 'ouvr,a~e app,récié lEm la matière et 1[ljp,pr.a.UVié paT l'Eglise en nomme neuf: ,alv,a'nt -et ipa'r. . dlesrsru:s 'boUJt l;a .déVlotÏton aJU S Saorement et 1a d~vtQtion à l,a Sain~e ' 'Vier:ge; puis les sflpt suiVlantes: Le S. E'sprit, le :Sa'oré· Cœwr, la: Or-oix, S. Jos'eJPh, les Saints Anges, 'nOTre IS'aint P1atl1on, enfin les Ames du :pUilig MiQi:re. Le Saint-Sacrement. - Aimez à aller fl1équemment ,re11ld.re VlOS h'Ûmm'a.ges à jés.UJsJOhrist :préseul ,dalns le T,abeï,flIade; iu'Voqll'ez-l,e; 'demandez-lui 'Par-don pOlllf les lril'évérences et Ipeui. . êLq-e les. ;sa!crilèges Idont '\POUlS VlOU!S êtes rendu ooulpable envef'S lui. La visite aU Saint Sacrement ,est lune SOUf'ce de lumlère et de ,ctQIlJJSÜlaÜ01n; un gage de pelisévér,an.~ 'ce. Ne Idou.nez [plaiS 'qUJe 'Si V!ous devez 'VlOUJS 'allilia,chler IPo.u:r ceta à v:os .o}Ûcupa· tions, DieU! VlOUS 'récompensera ,atVec u'swre ~de 'ce :petit slaJcrifice fait powr lui. Aimez notamment à suiVllie l,a pDoces.S~OI!JJ ,dru T,rès 'Saint Sacrement. La très Sainte Vierf<e. - Il ~er:ait superflu œiUlsister Iswr la nécessité inais-' Ipensalble d"aimer et d'hol}orer la Sa~n:te Vierge. Mlarie es:t notre Mèi1e! Il farut lah:wq,ue j'oUif lui lpayer le tribut de notre piétlé filiale. 'SioY'O'fiiS très :attachés à lia PI1élJttq'llc du HO'saire ,que rEglise Ct 'si ~ortement encouŒ1ag;ée ,depuis ,qudqlwes. années. «'Il 'tailllt, Idisait te pape Léon XHI, garder fi,dèlemen~ et pieusement la salu;J:!aire ooutume de ifiéciter le , Ros'air:e, pour la raislOln surtout que ces rprièr,es, nous TaiPipelant l,es ,mystères de nO'rre :salut, !S,ont très Iprop lles là l1Joutfrir 1esprit Ichrétien. » IEmpifiesS\oilllS-IIlJOU'S dOl1JC de ~épon.. 1
dre :arUx vœU!x du Souver.ain 'Pontif.e I{'Jt fai's'Û'llJs-l1JOUS un bonheur de tréciter ,chaqUJe j'our 'q,uelques dizaines ide chapelet. Oependlant l"a,ccomplis'S,ement matériel d\tlue 'si ISia~nifie Ipr.ahque Ine 'S'urffit !pas. Il faut qU1elq.ue lohose de iplt.lIS' ,que ll.1éciter la f'olfiffiule de prière; il f.aut la bien ,réciter.IPlo.ur ,cela: 1. on doit êtlie Iélltben" tif, 'recueilli, léviter tout ,ce ,qui pou.fIrait di'S'rraÏ>re, pr1er, 'comme 'Si l'on 1S',adres. s'ait effedivemrent à DieU! lui-même 'Ou à la S.ainte Vterge; ,ern;fin fOlrmtüer l'intrentÎloIll de gagner les indulgences, d',obtenir telle IOU telle ,grâce; - 2. len m'ême temps 'qu'ion prolJ]olilice les paroles. du Pater, ,de l'Ave, ,etc., :av:oir ISloilI1J de réfléchir à l',abj:et du mystère ,qui 'cÜ'r!f,eSlp!üJI1Jd là 'cetlte ,dizJaine -dur ,chapelet. Le Saint Esprit. - Il est ilieg'lf'etbalble que la !dévotion au S. Esprit s'oit 'si nlégliglée. N'esli:-il IPIélJS la 3e Ipe:rslOlltne de l 'ado!r.ahle TTinité ;et l!1?:avÛ'l1Js41JOU!s. pas un bes,oirn incessa.nt die ISla lumière et 'de 'Ses dloI1Js? InlVio'qu!ans-l'e 'dona ]réqUlen1'ment et ['ecouroJnJs, à lui dal1Js' iIlJOS ŒoiUltes, demia!fildonls lui l:a ~orce) la oousiJance ,qui '!1JOUJS estf Isi ltllé!ce'S's:aÎ'r-e. La prière }ia plus' lau1!olrilSlée à l'Eslprirt ,slaint est le Veni Creator.
Le Sacré..Cœur - Cette dlév;01iloll' [~ sume pou,r 'ainsi' · ët~ne !ra ilielÏ'giion tou~ entièr,e; eHe est une des pllU!s ,Co'l1iS'01~:n~ 'tes 'CM eUe lllO'US. moniJre }e Idivil11i Cœur ,co~me tlln Tefug:e, un Heu -de 'lie!pos, un !port Ide salut. On >connaît Iles m~J4lnHi ques pr:omesls.es 'que }ésuis-Ohrist 'a: da1igt!llé 't alnre .à Ste MJa!r,g-uedte- M:élIrlIe en faViewr ,des !pel1Slonnes Idévouées à 'Son Sacré Cœlllf et ,le ,oaractère ffia!ppant d"a!ctu:aliilê que :présente cette dévotion. Rendons SJou~'enrt hommag,e .a u Cee'u r de Jésus, .le vendiredl' rsplédalemlen~. et u:niS'solfl!s 'à ,cette ,déViation ,ceNe Ide Ilia Passion diu SaUv.eUlr, ·qwi ,en est 'Comme Îlnsélparalbl'e. SUlivons enoore les exerci, c~s :du MI()IÎ:s du ISalc.re-Ccewr. E'n 'fait de 'P11aii~U'es Ifl!OU'S rsignaJllQiI1Js tes, lita-
n~es
,du Sacré-Çœur, l'Ade de consécra. tion et enfi,n Il ' Amende honorable. ~a .croix. - C'est le ,sffigne du salu~ 'c'e~l ,1'létenda1nd du! ch,Détren, !C"est l'e rlio~ phrée die fIla; viidoi're Ide ]lés'U:s..Ohrist sur fentf.er ,et le g,agle Ide 'l'espié'r:ail1rce Ide tOu.s ,I,es fidèles. Ah! 'co m'ment ne po,urrrionstl110UlS paiS être tout pénlét11és ,de ~esped et d'iam:o'llif :pOUIf 'Ia 'croix, à la1qÙJeJ1 le '11!ons devons tO.Ult iflto'vre rbonheur ic;';"ba's et nous devfions ,Uil1l joUtf 'filOUS en avons ta f,erlmle 'OonlfialllOe, le bOŒ1!hreUir de ,l'éternité? BaiSions fréquelurnent ,cette OflO!ÏX milile f,oi,s hénie; Idremlal11Jd)ons bien p'a,rdlÛ'I1J .de nos, (péohés, ,à Celui que nouS. y ~oyü'11'S a,tta:chié ; exprim!ons- Lttt~ ip:ar 'de salmies ,effuSlÜiIl'S nlovre ,r1econfiia.ilS'sa!niC!e. L'le)CeliCÎtce ipifiilncipélll par ~1equel 'lllOus vénlérŒ118: l,a 'Olioix ,du :Sauvewr. 'c'esi .celui du Chemin de la Croix. Aucume p:ta'lUJq,ue de Ipiété n'est 'aJUlssi T.rche en indu,!~eillces 'qlUie celile-là, !pUirs/que ce 'SouteelIles-mêmes ,qui Ol1J!: é!té 'a'000'rdlées 'Pa.r plusieUJ1's 'SIolliver.ains !pontifes aux fildè:]Jê:S qUlj visitent en :pers'onne les 'lieux sainrbs. On peut IconlCluife Ide là 'qu'il' y 'a plusieu'fs 'i'I1!duIIweIllces 'Plénières ,attalahées :élJU; ChemvnJ de la Clio'Lx, 'slaJns ,q'ue Ilia Icon'feSls,~on et ,lia ,communiiOn S'oÎlent 1nd~sipenS!al}yle!S ipOtltJr Œes 'gJagner. Saint .fos'l!Jph. - C"eslt un ,des 'plUIS· gr-a!ncfs saints' à ,ea'USle Ides lfe1'acilo'l1s si :ir.rutimes /qu'H eUit ,avec JésU!s et Mrarie. Iilest '1re ,pro,tecteu1" de -l!a! S'édnJte Vlertu et le :patlion Ide !ta tboTIlne mort HeOOUtliOlllS, à 'lui ,dalns nos. Idi:Fücul1œs, nos peines, no:s ,ten1'a tilons-, et o9o)"O'ns 'alssunés 'qu'il filOUS viendr,a en aide. Les ,Saints Anf<es, - Rappelons .. tfiJO.lliS Isa'11lS ceslse que :l1JOUS aVOll1S un 'élJn'ge ,qui V1ei:11e sur nous, 'q1ue :lia divine P.rovidence r.ruous ,a donné ,oomme ga'ridien. SUJPIPf1ilofiis-II'e ,de fiOUlS gu'nder. -de nous '8t(}~urfenliQ" ,dal1Js, .l'a l:utne Icontne l'e IdJémŒ1J. Suiv:ol1!s ~ildèlemenri: ses insptratÏiOI1S et laJmo'l1JS! ·à ,rèdire Ilia prière ,de l 'Egl,vse ,aruoc 'Saints A'I1!ges glardieIlJS . . 1
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VII
Notre Smnt lPatron. - 00 miment n':a:wrilOl1!S-,llIOUIS pas 'UJn parücU!Her a1:tachiement pOUf oe S'allnt dont nouS! pro["tons ~e nJom et ,qui ,cetitainement S'~l1Jté tresse à 'nous oomme ;tOIUt Ipnotecteur à son protég1é? Imitons l&eS vertUJs, IS,a- f~r veulr, inJVoq·woIlls-lie. Les Ames du Purf?ato~re. - La déViotUJOI1J envens, el1es est une .des plUJS chètr,es à Œa- saiI1lte Eglise let labs,olu'ment ,oonfül'lme à l'iespr!1t ,de notr.e reHgilÛ'n. Réciter fréquermnent à pi'llltentioI1J IClles .dêfunts le De profundis :ai'11Js:i )q'ue les :lnVlo,oations .indluilig,enciées. F'aire quelIq.ueiois célébrer UtIle messe Ipour ses ,parents .d~funts. ' C'e~J UJne ~eulSe pourr-
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ipratique lou.aJbLe ,et avalJ.Wala piiébé que .de loqns'acrer ,cha,q;a,e j oU[' die ,l:a :sema1ne là ,une dêvot]on Ispéoilale, 'par ·exemplle Ille .dima11Ohe au IS. Esprit, :le 1undi aux âmes 1dU' PU['g,avoire, 1e mardt aux Saints A,nges, le mercredi à ,S. Joseph, ,le jeuJdi 'au. S. Sacrement, 'le v'enldlredi :à l'a Ci1(}1Îx é 'aUt S:aore-CœuT, Ile samedi à lia 'Sai'nte Vierge.
Le vote du 26 Décembre Gomme il était à cliaindlie, le décret soumis le 26 œcembre .a u Sluf:kage ,populai're n'a Ipas nliouv.é g'lpâ,ce devant: le peuple ·souverain. ·M'al~ré la justke de sa ,cause, nonOO'SiDant encore l'interv;entioil' des ,hommes' politiques les plus 'ooI1JsidJéra:bles et l'appui de la p~esse 'cantonale ·unanime, le décret du Grand Oonseil ·aUowant un 'supplément pécll'n~aire bien modeste 'au pers'onnel 'ens,ei'g nant .primaire, a é're repoussé Ipar envi'rlÛn 1'600 v,oix de majorité. . ' T'out attristant et immérité soit-il, que ce ifésuliJat ne ~sole cependant pas trop
ceux dont il tr,ompe: à juste titœ les lé·gitimes eSlpé1'lances. Le Irefus du peupl'e de slanctÏtonner le décret ladolpté sans ·o.ppo'sition en novem'blJ:"e IpM l'e GTanlCl; Conseil ne lS'a1lJ11ait Iél!",oh~ pour lef::fet pra;. tiq·ue et immédiat de priver le oorps en'seign!Glnt de toute- compensation. S'il n"obtient pas sur-le-,champ l'indemnité intégr.al,e à laquelle il poulVait r,aisonnablement préteI1Jdre, i1IPeu~ néanmoms eSlpér,er et 'même 'compter 'ferme Siur 'une améHonation pI10chaine et sensible, amorÜSlSlant ainsi le fâcheux effet pvoduit. Le Ipouv,oir législatif, ,qui S"lfS,t montré 'Sli bi'en .disposé à entrer en cela dans les Viues ckt\ Cg,nseil d'EIta.t, est IaUjOUifd'hu!Î :aroJ.é pM le nouveaUJ .pacte oan1!onlGll, 'Viooé par; le peuple le même }ou1r, ,pOUif réaliser dans 'sa session .de _Janvier .p.rlooruain les e~cellentes intentions manifestées en novembre. Alors, ULl1 scrupule 'constitutionnel l'empêchait d'hlO'spitalis,er .dans le budget .de 192!1 un crédit extvaor,din!Glire de 120,000 fr.~ une telle demande se ihewrtmt au ,rexte fOlrmel de la Constitutton ,qu.i ,exi~eait) l'appel !GlU! peuple pour. toute d~pem~e extftaJordinaÏ're ,de 60,000 lr. et 00, delà. Auj'Oll'f·d'fhui ,que, Ip ar con~re, lensuite die Padoption de la chalfre ,cantonale r~yi sée, le G'randl OOl1Jseil est ,comm%tent ,p:Ot1!r déoDeter me dépense extl1aoifdiIllatr:e jusqu'à 'conOU["lf\enoe de if. 200,000, il pOUf.ra aiIllSi réta:blk dans le budget ttutUJf\ le poste Iprévu de 120,000 f.r., mis en ,q:waf.antaine IjUSqIU' éljprès la votatÎ<on po.pullélire. Ce crédit, ,Comme le dislélit très bien le Conseil d'Etat dans son m,essage acoo'mpa g11lant le :p1'lojet ·de bud~et, permetbr.ait de faire cesser les in€galités druoqua'1l'tes en aocordla-nt à TOurt le perSionnel enseig,nant SÇlI11S ex-ception une indemnité mlensuelle SUipplémentai:re. On l'e sait, 'seuls avaient !pu ·en bénéficie/r, pour le ,cours s,cola ire écoulé, les instituteurs et les institutri·ces la 'reoeVlant des communes, de sorte qu'wne panie dlU! ,coo;ps 'enseignant était l
:taJV1ofÎ'SIé .de ,deux (:ôoos à l:a fois, pen'dant que la gŒ"a!ntde majorité en était entièrement exdue. Le 'crédit Ide 120,000 fr. cOf1dgem cette si~waüon 'anormal'e, 'en oe ,quïl donnera la faculté d'assUJrer une indemnité mensuelle die 25 fr. à noUlS les mlem'b:res du 'oorps enseignant Oe sera, ,de la p.alit de l'Etat, un geste gr,adeux et ~énéreu~ qui engagera certainemen~ UJt1J 'fiio'mbre toujours plus g.r and die communes à if.ail1e de m1ême ;pour compléter l'indemnité mensuelle .de 50 Dr. ·que le déoret rejeté proposait de repart~r par moitié entre l'Etat et les 'commulues. Ainsi Is em la'mendé bientôt, dans une ,certaine 'mleS'UJre, le Vlote néglatif du, 216 décembre, ·grâce ,précisément, ,avec le ,ooncours dlu peuple p~rmettant, !par l'ado:ption de la nou:y1elle Constitution, d'atténuer ce ·que l'ancienne charte IpouVlaM :alVlok de 'srtlilianl1Jé ,et de mes,. 'quin ,pOUlf notre épo'qu:e. P. :P. ..__._.._-
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Autour de nos écoles Le but de ['instruction INotre lalrtide 1SU1f. llGl! reI1ltrée des elals'ses eI1J IéljpIpelle d'l8.uliJres (qui parr-2'Îtront à llewr hewre dans uille Isérie -de ,petites étudies où la~ 'question seva et1JViSlagée 'SI~ 'Ses l11!ombJ.iewc ialspects. Ainsi, après elVoir l,aissé :tou~ le peDsoonel,enlSeiwnant ipfimaitre et l,a IjeultleSlSe écolière actuellemenlf mobilisés, il Inoos Isemhle iI1ldiq'U~ d 'émettre ·queJ.qUles lCo11lSicOOmü()J11s SUIf le hut même de l'instruction, eI1J resifJanJt ,coIlifiné 'SUIf le tetWain ,de l'êco,le po~~~
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:Nous 1I1J()U!S ~llJSItrIllJiSions, non pour récole, mais IPowr la vie, Iâ ,dit SénèElue. En écrivaJnJt cel~ le philosophe laiiIll ne penslélIit IpalS, hien œr.naineme11!t, aulX écoles :primaires de iI1l0S jOUJ1'lS. Cependlalllt, ta IPenJSée 'q'u'il la ~inlSi eXlprimée leUJr est JenJtièrement aJppHoa'ble. ,E n effet, si les f,amilles, si la 'I1laltioo ·confiept à l'institurewr les endiatrubs du IpeUjp le, ce ,n "est
tt",.
i III lit
p.alS IcDaJnls le lSeul 'but de leulf flai1'le .atoqué'rir dle~ 'oonnaiSSIances :ag.réalbles iSJél:ns ·doute, m,ais inurtil:es si elles iIlle servent paiS plus tal11d à l'élève lPour sàJ vie ,d'homme. L'instrudion donnée, à l'école iprim:ai're 'Slurvout, doit donc lavoir un bUJt .p'f\aJtique. Il fuuJt 'que le 1uaître s'eff01ice de mett11e 1',en1iant en mesure de se ·sufHr.e à }Iui-mlême ,q:waI1Jd il ser.a ·dIeveI1JU !homme, de manière ,qu'il n\;üt pas alors besoin d 'intenmédi!Glire pour IcOnduire 'sa 'm~ison, pour failie s,es .afflaires si 1''Û'n Vleut empltoyer l'e~pres:sion con: JSla-oree Ip!ar l'usagle; il faut, enfin., que l'effet .des ~ll'des :scolaires s'e fa/Slse sentir peI1Jœnt toute la vie let ·dle la manièr.e la :plus ~aV'orab1e. SaI1Js dlourte, à la S'oTtie Ide l'éoolle ;prim~ire, l'élève est loin ·d'être ,UJI1J b.lomme, s'On éduiOaJtio11l ne peut être 'oomplète; il impOlrie .donc ·que les. p1'lemières IaIssises en S'oieI1Jt 'Solides. Si l'en~aifirt n"est pais e'I1JCOlie iaISIsez ins~ruit 'Pour :se IsrtllfHl1e rà l'ui-même, il ~éliUt, au ·moins, qu'à l'école, il iélit ,oontr8Jcté l'lhiaibituJde de IcoIllsidlérer les choSies :par leur ,cô'té rpro~iqule; il flaflllt ,q,UJ'il ait été a,oc9llltumé à lféfléchir, là ,observer et et1r fin, à traM1iUer, ..'seul: il pOUil'\l'i& a.i'I1lsi continuer ses études. En oUJiJre, à l'~cole ,primaive, l'enfulnt , pf<endra -des habitudes morales lqu'il {)O'il'~erver, a: !peut-être tou~e ,S'a vie, Il est très impolibant qUIe les habitUJdes ne soient plas ·mau!V1aises. C'est encore 'aux parents 'et ,alUX m~îtpes là y veiller. 'L'lel1JfuII1J[ ne vient donc tp:a:s à 1· écol~ pOOIf ~e ful:1cir l~, tête de 'confilai:~Slances indigestes, mlai~ :p'0Ulf 'S'en 'assimiler ' d'ütHes le plus c01I1jplètemeIllt passible. Il f.autf, ,oommle ,di~ IMlorutJa.i~ne, qu"il ait « IJ.? lu~ast l,a teste bien ~a:icte 'qne bien pl'eine». Donc l'ïnlS/ti~uibewr ne doit .pas seulement iI1lswuœre l'élève 'mais enloore l'ui apprendre à tiw. lP,arti de tSon Î[l!S'" tftuotÏ!on. Ge In'est IplalS dans .le but de fuüre briller les enltanrs à l'écol,e, deVJant la commi'S'siIOI]; scolait1e 'OU l'im~pectewr, et alu j'oUif de La ,dji:s:triburti'Ûln ,des '2tix,
,.,
Supplément du 3'1°1 de ,,1' &cole" (19~1J
vm daJns les 'eXlamens et l,es 'ConcÛ'll'1.1S', ·mais ,c'est pouir Iprépalfer des hommes qu:i1s lui s'Ont .confiés. Il ne faut ,d!()IfliC :p als les ih.ia1bituer là ,tnavailler 'llniq U'ement au :poin~ ·de vue des reco-mpel1!ses, ni -Dour dépasser leurs ,oondisciples, mai's - on :doit, étutant ,q,ue ipossibl'e, les la'mener à liJr1a~ailler ,par devoi·r d d!anls le hut de -devenir ·des ho,mmles utiles à Leur f.ami1~ le, à l'élJ IP'arbrie et â la lSodété. :Si l'-eni&eign emeIlif: de l'écol'e primaire -doit èt!1e dirigé VeifS un brut 1P'r.aHque, il ·ne f.aui !palS 'cepel]dJamot le fair:e s ans ré·serve. 'M ,ais, Is'ans :négliger l'édiudaltiall mor.ale, on -doit faire en sorte 'qwe l'enflant, ,deveoo h'om:m'e, 'Sache uiiHseâ les connlaiSSlall1.oes ,alcqrtüses SIUJT les !ooncs de l 'êcÜ'1e. S)'il faut former Ison esprit en l'ornant .des ,connais'sances néces's'a ires, il impCY.rte ·enClOI!ie ,plus d'Ien 'Daire nnl h()n~ 11!ête dtüyen ,et un 'bon :cilrétien. ,On doit ŒÛ'nc j~oind!re IOOiX- 'ool1!naissances' Ipl1ati~ qU'es ,qui lui ISleJJ.1Vi1.1011lt plu,s taJlid', l'es notio'11JS inldisipens1aJbles <de l1.1eHgi:9tl1 'et de mor-ale. C'esri: ~ÜI1!si ,q'u 'à l':éco~e .primaiIre pOUlll Isuivl1e le 'col1]seil j:udiidoooc de Sénèg'ue, il toot Ia'~oilr 'comsta,m'menrr ipOULf 'ohjiedif 1'~'Vlenir de l'élève. :Sans ·lceI.a, ,d"alilleur:s, l'éoole n!'lartl'm it guère de liai'Son d"iê'rfle, l'ilJ1J&rructioll illl'anqulél'llt de hut EUe lSel1a1t même UJl1! preSlent funeste si eUe ét,ait dirigée <de manière à rffi1ldlfe l'homme müiI1lS If:eligieuoc let moins mÛ'ral. P. P. t
IP.-S. :---t IL es deu.x al!",t ides: « Le 'Vote du 26 décemlbre» et « Aurt-ot.lJl'l de 1I10S écoles» sont reprodluits -de différents jou1111aux valaisans ayrunt par leur genre et l'actualité leur place également mrurquée ici.
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Variétés L'AiRT D',ETRlE HEUREUX Pour ' être heUireux, .n but s"habituer à ne pas s'impadienter nÏl se pla1indre au milieu des dérangemen.ts continuels et des coutra-
riétés de toute sorte qu'on éprouve dans certailles situations. On bit du ibruit, on vous appelle, on 'Vous interrompt dix, vingt ~ois pellldan t que vous êtes a:ppliqué 'à U!1l travail sérieux; il s·emble que chacun prenne plaisir à VOLLS dî s~raire. Quoi de plus agaçan~? Eh bien, pÜiur l'amoUir de Dieu, demeurez calme, CClll1Servez un vi,sage tOWjOLUS serein. Cest la divi-l1e Providence qui. per-met tout .œla; recevez de bonne grâce ce qu'elle vous envoie, et vous serez vous-même étonlllé de vous trou·ver bientôt pada itell1~l1t heureux daUls ces 'dérangements qui font maintenrunt 'v otre s'upplic"t~ SOIl1!S doute, voas allez être encore bien so~· vent sunexcité; il vous semblera que VOUre mécon tentement va éclater au dehors? Cour age néanmoins! sauvez les a!pparences el ce sera déjà beaucoup: oIbligez-vous à r épondre !l'vec doucew' à CèUX qui vous el1U1uieUlt, à attendtre avec patience la fin d ;'une conversa tion sCYtte et inutile; à avoir pOUir tous un sou,r ire et '\.l!ll mot aimable. Ce n'est pas d'li premier coup; mais à force d"eFfods et dt< victoires répétées sur soi-même que l'o~ devient doillX et pat.ient.
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JOUR DE L'AN Les heures s éloignent et glissent Comme des pieds sur les gazons, Sruns que leurs bruits nous avertissent Des pa s norrnib reax que nous faisoUl's ; Mais celle où l'année accomplie Jusquiau cœur léger qui l'oulblie Por te. te murmure et l'effroi, Frél1~it pourtant à notre oreille, Et 10in de l'homme qu "elle é'Veille, S 'envo :~ , et lui dit: « Compte-moi»! Comp 'e-moi! car Dieu m 'a .comptée POUl!" sa gloire et pour ton bOUlheuf! Compte-moi! Je te tus prêtée, Et tu me devras :leU Seigneur! Compte-moi! crur Phelllre lS\onnée Emporte avec elle l\..ID·e année, En amène une autre 'd emain! COll1!pte--moi! car le temps me presse. Compte-moi! cru: ie fuis sans cesse Et ne !l'evü!lI1s jamais em: vain!
Vocation religieuse Si votre fille, paTents du'étiel'liS, I!"eço,i n de Dieu t'honneur de 'Ia iVocation -religieUlse, acoueillez a'Vec resped cet appel d'En-Haut. Ne soyez pas de C€UIX ql\.ll~ !?ry ,r,efLLsro1 ou qui l'euttralVen:t: lVoirre amour patemel ne venait-il pas toutS 'Ses espoi'fSi dé.pa<s's és IP al" la per:spedive de l'utnion de votre tiU~ avec un prin'Ce! de la <te rre, et m~ 'VOOiS y rprêteriez-voil.1JS pa:s 3!U prix de tous les 'Sacrifices? Conviendrait-il donc que IVOUS écondu~sliez le Roi du 'Üiel, ou même que iVOUS lui dress'Ïez des emlbûches? 'Votre cceUJr saigill~m, VOUlS sentirez d'autant plws l'ailnertunne die' la 'sé:pa'l"'atioUl', que r:ëlue de DieiUl eStt le :p~l\.lIs souvoot la q-oie du foyer: iJ1'a~t-elle :pas plusi de ·v ertu, ,plus. de dol\.llceua.·, iPlu'S\ de générosité .que les a·a tres'? Mais UŒ 'wl1JÏ:Ol1J ter,r estre V01l!S' eût . 3!Œssi sé'PaTés de ce!vte e!1[Mllf de iVotre .prédilection; et: saUJriez-vou's alor·s à 'qui la conner, et paT quelles é:pretwes sera tnwersée sa vie coojugal~? ki, 1'\ioo n'est douteUIX: vous la doooez à IDioo, dout le -cœœr ne troŒ~e pas, et d;o nt le « ioug est doux et le Il'a:rdeau léger D . « Mais nlOUiS lui voulions ooe vie bTlHlante, :à la haurt:eUir de :ses 1ale11Jts, objectez-vous encore; elle [pelUlt lféulSSin dia<us le monde, y teni'r 00Je première place, ~ y ,remldlre u1i1e, tout autrun,t eft plUls peut-être qu'au cooveUlt. 'Il fau~ à. la so'CÎété des rrOOll11es supérieures, des mèi"es de famille pa'rfadtes. PowrqUloi em.lfoUlir da:nJs le cloître tailllt et de si belles ruptitJudes? » Et nous lf'épondroil1Js: Pl!"eiaez 'g arde, ne VOU's élevez pas contre le lilb re choilic de Dieu.; il a donlllé à vo~rre ~llle la vocation: rreligieuse, et c 'est aUi COUIVea:Lt, nOI11 . aillewr·S' qu'est sa place, 1P01\.llr y proourrer la gloire di'Vine. Ed uca ' triœ, elle forrmera des ârrves; sœUT intirn1ière, elle oulV1ira le deI -a:ux moura,nJts; coltlltemplat.r.ice, elle .rachètera- les pédhés dtuJ monde en désarmant la ju,stice divine. Bprouvez donc 'Sa 'Vocation, c"es't pruldence; mais ne Feniravez pas. 'Ne 'cro~ez paIS que le <:œUil.· de ·v otre en~ant sera dêsprmais fermé po\.llr VOUIS. Au con-
tr aire, :pLus :pwre, pLUIs proohe de Piw, elle vous ailmera: mieux et dalVaUlItage, et à cause d'elle, Dieu VOUIS reser'v era les bén'édidiOO's spéciales quii' payent les sa>crifices faits à sa glOlilr e.
Pari~,
en voiture 1
,Le ciel est de-venu gl·i1s'... d'un 2'ris denn ui.
De gros 1l1lUages y ·S011't apparus, dédhilqlUetés p ar la !bise. iL~ !pluie est tomtbée, ellweloppant les champs et ks lboi,s '<il'un voile de deuil. ,L es ~euilles, épwi1sées par 1été, ISe débattent et desœndent en tOi\,llfd1oyal!1t S\.llJ.·- la terre' humide. C'est le soir de l'aumée ... 'le soir avec sa mélancolie, ce ne ne sais qUioi qui vous étreint l'âme devant l'âpre hiver, sy.mbole de l'mtre. . . de celui où s'ahîrnen~ dans 'le noir et riill'Confill.lJ des tombes les Voies éprises de clarté, de -savoiili et d'aiffiOUJr. Et !pourtant ce li'étaH !pas cette amb'ianœ :d'all.lli:omure qui attristruiif. le cœutr du jeune Jac-ques Tisserot, fils d'fllll1l employé du Mékopolitain-, SUif le poitllt de Hnir son congé de vacances. IP reslqul'ail.lJ contraire! La campagne g.rlÎlse ... ? il l'aimait plus lPoot-êke que la 'Campagne vede. .. Les autres Parisiens alo.rs éta,ieni: !pa.rtis, et elle était devantage à lui.. La \pluie, aNGe ses Ifideaux mouvants! de 'g aze agJtés par les l'ables ... ? :que de tois H s'était attar<M à la regarder tomber!... la pluie féconde et nO'lll.~rioière, sans laquelle rien l1l"exi:ste ... ll1JÎ. le fleu-ve, !Ili la iorêt, ni l'humble 'légume dont le plus ;paillIvre a besoin.
~ D'instinct, et ~·sqrue tou~ de -suiie, il aJVait deviné œ qu'il y a Id e vie d~l1ls cette mo.rt aïlY!paTente des dhoseSi. Il o\!>sefiVait les ibceUiÎ's traçant le sinon prof.ond où t'on emouJrt l 'engrais.
2 Il aIlai~ dans les g!ranlges voi,r battre le blé jaiUissant de l'~ÏI co~ ides gouHes de soleil. .IL s'~li!l11éresS31irt aill;X: betteraves qui goniflent, aU! ifaisin .qwi· toume, aux pommes qui mûrissent ... 'Il s'en all(l)ÏIt dans les 'ViUages, aimant la saveur amère dejs lPI"emiers br owi:nrurds , le padwm des feux, décO!UJVrant ce qu'est un œuf du J:owr, /UJl1J vi!l1) dU! pays, iUJl1e pomme de terre cu-ite sous la cendre, la de'licatesse dI'un 'fruit quand! il n'a !pas traîné 'Siur les quais des gaIes, et quand l~omme le reçoiiJ :pour ainsi dire rtoUJt vi-vanrt de) la main de Dieu. ;Et, le sOlÎ!r, quand, aU! [ond du ciel immense, s'allUil11aietllt: les ;inlllOtltlŒJra61es étoiles, lui, 'r'hahirfru.é des becs de ga·z ... lui qllli n'arvait tiama!ÎIS 'VlU la nuit, il s'ét'a'it découvert tout à coUJp croyant; e·f, rêveur devalllit les soli tJUJdes ,inf.i!l1ies, 'H avait pensé en SOIll! -âme de petit laïque: « Qu'il doit être g,rand CeLui 'qllJi, a âeté ces mondes' ·allll tra.vers des espace:sl ... lt .~
La CMtl(pagne ... ? mais elle l"ava.if pri!; tou.t entier! Il s'êta'Îlt iIJendhé '& Ur elle comme su,r UIIl HVire passionnan~, et, âmes-u re q.u'il le méditait, des échos lointa,i!ns s révei1laient en son âme. TOUlt ce qm, dans sonasœnl(fa'l1JCe, alVait tenrw U!lle oharlfoue, semblait accourir, a'LL tond de lui-même, à. sa rencontre, comme le , père à celle de F'enfant prodJigrue. Et lrU~ leur réjpoooait: «Ma ,race, en déserlalllt la terre, a !pêohé conh'e le oiel et 'Con~re vours~ ~
,pro.. rort ·ïa'c~
an;ment rspu-
ceinne la
- A'lors, toi, !l'este ... 'Et, idMs l'ombre, des mains invisilbles semblaienrt le !l'eteni:r ... - ... 'Reste! œ fut la santé de notre !l'ace.·. Reste! c'est lè pain de chaque ÜOUir ... Reste! c'est l'indépen'Clance .. , Reste! le grandpère te montrera comment 011 att~che le joug aU front du bœuf de lruboUJr... comment on trace <koit un .siIlOl1l... comment on taille 00 arbre .... Reste! nous pr,iero11s !pOUT que
nérellise ... .Mais
d~jià Par~s
a.'PpeUe.
La machine géan.te a IbesolÎlllr même du plu1s petit Il"ouage de ses plus infimes' mécanismes.
Jadques esrb ;« ,chaos'seur l> dans U!ll g'rand hôtel; ,la dientèle reviOOJt; 11 bu:t qu1ïl fasse 'comme elle,.. il ~aut qru:'il '3Ji1le, en Iveston rouge et le poIo s'lllr l oreille, da·iife tourner la porte « revolver », héler les fi'acres, wider les belles madames à se h'Î's ser dedans, .' passer les valises... amener gentiment le hargneux toutoUJ de la clienrte â ~aire ldans le saJble eugagearnt ses [petites et glios·ses commissions ... Très liul\Portant touet cela :pour le bon re.lIJOO1i de F:!hôieH: ,Plus q,ue dioc OOllirs .. . Plus, que huit Üoors .. . \Pour 'Se tro11'ljper, .jacqLœs ren!Versre les 1erUlIeSi de la :PfOlposit:ion et cherche à se figurer (qu'ril arrÎlve ... qu'd'l a ,toUJte une semaine à passer ici .. . Il ne f,illii~i pas, il :cOiJ1ll11e!t1Ce ...• ~ ;Et [puis, œ fud: le dernier jour, Jacques aUa dire a'UI ifevoir awc a'l"bres, à la r.Î'Vière où l'on attrapait les truJtes S()!llJS les ifodhers, à Noiraude la !bon!l1e 'vache, ,à 'fUIfiC le gros chien, à Bayard le cheval, à la ffonta'Ïne qui gloogloorte, SI~ claire, dan's UIll tr011C d'atlibre, (l)U! calvaire gm soemble Œrissonner aw mirlietll diUJ 'Ca,rre!foulr de trois routes'... à la !Vieille égJ.i,se mous'sue où sa ga!l1ld-mère lm a réawris sru prJère. Il ar,rangea oosÙite son petit paquet, et, entte le gu-and-;père et la grand-mère, fit les demç kilomètres qui condfûsaient :à la gare. Et tout ~s, le petit Ja.cques d~sait à la carnlPagne: « Oui ... 'je rte IClv,iendrrai ... et, un !jOOIl", lie serai towt à toi! ... » Où ... ? Comment ... ? Il ne le sruva,i~ pa's, le lPa'lllVre petit. Mais, le savent-ils, ceux qui, tout seuJs, décÎ!cœnt, en 'leUJr âme ,sHenrcireUise d'enfant, d'être marin, .solda,t, coIOl1J ... ?
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C'est .térmÎné ... on a embrassé longuement les 'Vieux pMelllts; la lourde portière du wagon est !l'etombée 'S'ur tous> les souvenir.s . --. 'Paris, en rvoitwre! ... Btl le Ivoici déjà bouclé. Il :l'C'Voit, à tOLLte vapeur, les paysages qui ,i l a sa vonrés !pas â. pas. Tout s'es:r.Iiuit ... tou~ s'effoce, .. A mesUlfe que le train ,s 'éloigne, Jacques devient plllJS triste. Chaque tour de roue lui: \passe suir le cœur. Peu à :peu, la campagne elle-même se falsifie, .. Ce n'est plus la 'V1l'a,ie, celle :qUr'it a r econnue l'à-bas, arllJ traiVers d',wne génération. " cene qui l'a repris et qui.il a aimée . .. A trente lieue.s Ide diJstail1!ce, la Ville-Lumière étend dêijià ,g0l1J ombre. TOrUrt à l'hewre, ree sera la banlieue aux rmalilsons léipreUJses, les 'UJs1neSl~ le canal de IJOUïraq, le tohu-bohw die la gMe, 'les 'fiues intermi!l1lables -qui 'Se profilent dans rombre de s' rfawboUlfg.s. Au iboUJt d-'une de ces rues, au fond d 'UIl1e aCOUif, escalier D, koisième étage, il 'Voit d'Y ,vance :un :petit ·logement, dans lm corrJdor, où so,n père 'V,ient reS[>lrer en SOiftaJl)t du Métropolitain. ~ ,L'en\iarn~ pense alors ;à la petite maÎson ta\pissée de 1treilles... aJ1lj IbM1JC de bois de'VallIt la \porte. .. à !la gLl"ande <:Iheminée où, le soi'r on fait ifôtitr les lardons .... au jatrdin étoiié partout de pommes tomJbées ... Et daJUrs ,son ,âme terveme, il .ré.pète 'sa promesse: «Oui, lU!lli joUlf, ne te reviendrai, et Ije .serai alors tout à ~i! ... (; IPIBRJRE ,U'(B~MITE.
-....
Sur la ronte _ .... N'insistez :pas, mon ·cher ami .... Je ne vous aocompagn.er(l)i! Jamai,s dans votre aUltomcmile. .. VOllJS ~errez là tSaiVoÏ-r PO'UIf,qruoi-? .. Ecoutez dOl1JC cette aventure, que 1e ne ,meOOlte qiU!lavec Il"épugnance, car elle réveil-
le en moi le 1P1lJJS rtel1dble oowVenir i •• t enez, .. ,ma. fe~, qu.i el1lifedowte le rncit, pr~ ~ère ,s 'éloigner. " rU y a oinq ans, Suzanne et moi, fiOUJS revenionlS par étapes d'Uill voyage datl!s le JU!I'a, quand' à OtjOl1!, a.u momerut. de q'U!Î.tter l'hôtel, 'je me !heooe à 'Ja-cques de Œ sy, UIl! de mes camaa:ades les .meilleur,s de jadis dO!ltt les ha'sM"ds de la 'Vie m'a'VaieoJt sé,par'é depuùlS des' 'a œées. IJ oyeusementll, nous reprenons 'con~act, et il m~rend qu'il 'Vient de .se ma'rietr et jpl"oIfiste d'un congé de -six mois IPQIUlli 'CoU/rir le monde en a:UJtomoibiie. Sa aeune fumme, lH'élène, saurte sans fàçon au roUi de :Swzral1ll1e, et t9Uli: de ute Jacques nous 1PI"0l{JOise de nJOUlS ['amener à Paa::ÏlS da:tlls sa limousine. Swzanrne, !ravie, me presse d'acce:p-ter, et, une heuife après, l'e 'chau'Ïfeu'r a:yant été corugéd~é, nous partiloos, - mon ami, ~ux côtés de qui O'éta·iJS, ayant voulu lwi-même 'coodU!Ï:re la voitU!I'e. Nous marahions à une bonne al1llJfe SlUJl" une route large, sous le gai soleil dU! matin, - et nous I1IOU!S ifaJPPflioos mutuellement nos sowveruill1~ d'oot.ance et de jeunesse. Deril"ière nous, Suzan!l1e et Hélène, dont IIlOUJS a.:perce.~ vi;o!llJ~ [pa11ro~s les ·silhouettes, dans la glace de l'a'lllto, devisaielllt !joye11lsement et témoirgnaient pail" letllliS éclats de ifIi:re, - de lellll" ~oie de vivre, Mai,s ,que 'iai,t dione mon voisin? L'auto semible zÏgZ'agluer SIWr la rowfe, maintenant pla~e et droite... _ PowrquoiI1lia!l"dhez-.vOUJS ainsi? ai-je de,mandé avec UJl1J peU! d'inquiétude à mon: ami. .JI ne T,é.pond pas; et 'Comme .je le 'regarde, étonné, j"aUJerçois ses yeuac vitreux et fixes, sa :bouche etn1r'ourverte tOO"due oons un !I"idus d'agonie, sa ,tête qui ;vacille. l'ai" immédiate, absolue, la -certitude qu'une exis.tel1rce humaine, tou~ près die' moi, 'v'terut de s'éteindre, que « nous ,sommes menés lPatr un mort». .. Qtre fa,iu·e? .. Je 'n'ai aupUfie notion d~a'll!tomobi lisme, je lI1l'ai jamai,s touché à ~s manettes, à ces jplédJales, à ;tout ce mécanilSiJDe compliqué ... Mon êpOUIVante d'evienJt de l'affolemenJt de'Van~ la v'Î!$IiOr11J de ce qui :va -se prodiw:re .... .. '. Oh! 'lWUlS a V'OlllS Œ-ailli heurter une boJ.l;rel ,SUJr .u n des !brus côtés, et d'instinct mes mainlS 'Se 'soot IPlaicées towt â cô~ des mains
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,pro..
rort ,fa'c-
du mort rivées ru volant. A ce mOniell1lt, pa'r le fuibe acoillJstiqoo, la voix claire d'Hélène de Œxy m"aiJ."lrhre: _ C'esb :&tUjpide. .. Ne flOUS fais pas de œs ipeUJr!s" J aoq:wes! ... 'Pl1JlS, ·ayant apeTÇ!llJ mon geste: _ Ah! rbrès ibim! 'wjoute-t-elle dans un écla-t de rire. Si votre ohMlll1feur s'endor.h, aidez-le et veillez SlUtr lui! . Et D"entoodils 00 fr~ÏJs éclat de iri're, comme si la jemre femme 's'aml1Jsait Iprodigieusement deJ ce ql1J'elle !prend 1P0wr ooe plai:sante:rie COItlcertée €nke JaoC}lues et moÏIJe ne puis me retOllJP1lJer ipOUJr eXlpHque r l'hor1"ihle chose. ToUJt mon CO!l!ps étaye le cad)a.Vlfe dont la ;tête touooe la mie11l11le; tout mon êke est wndJu :ver,s un :seul but: mainte\l1lir la voi {lUJ).1e dans la li!gl1e droite ... Un itri.sISOi1l iClI1angoilsse . passe en moi à la pensée que la vie de Suz'an[1Jf~; esu enrtre mes mains,.... IPrès, d'elle, la paillJVxe Hélèl11e COI11tÎA1lUe à ,fi're, car elle croit ,avec persistance à un amusemelnt qui se !prolonge, et même UIt1 jpel1J dï'lT!jpatieoce et çt~1Jro11'ie ·se manilfes1e da,ns les :rêUexi,OIl1IS qUJÏ, pamle tU!be, Vt€!l1Jllootl à mon o'feille .... .... ILa rowte s'allonge devant nous, slans cou1rlbe, 'heUJreusement! lMa,i's, en 'hrullit <fi'une . ,côte a 'SUJr.gi lUiIlI village. " Nous y pémétrons elll komibe ron:1lÏlall1te. . .. Des poules et des. canards s'épaIîpillffit. . .. Une 'Charrette oha.rgée de 'ge1rlbes tieruiJ le milieu de la ~u,e.... Je ne pui:s faire marcher la si,rène, retirer ma maÏA1J qui étreiallt ce œf1c1e de bois dY où dépend la vie de .t rois êtres.... Nous ll1i'a'Vons accroché .qtul'un pert.1J de pame, et dtes il!1Js'lliltes1 des cris nous pOUf,sui,vent .... des paysall1ls se sont ,rejetés en M'!l',ière, irrités sans, doute que OOUlS ne 'raloo.tission,s pas notre fra,iiIL, étoll1JI1Jés, 'auss1i, de la VÎlSiOilL étrange qlU'oflrent ces deux hommes - un 'ViÎlV'aI!1,t et un mOllit - ·appu.yés 1'1.lJIL :à l'awfre et éiToitemencf enbcés .... Peu là peu, la cor1liiance naît eu} moi .... Je suis plus s~r de la direction.... Il fa,ur aller jlus.qtu'à ce que l'a IPrOlV'i'sio'fii d'eSiselnœ soit 'épu,isée et, d;après ce ·que j ai c;ompris au départ, il do~t !bien en ifes1er poUJr ooe heUŒ'e encore .... Une d~s m.ains de mon malheu-
,Co11llPrenezJvous pOU!l'IqIUJO'Î je ne veux pa.s recommencer œœl1'chema,f, revivre cette heure t.ragi,q ue?... Pierre VERNOU.
~'eIlliX
amÏJ, comme brisée, ,s'est dëtruchée du volatulfi et ballotte 's m moi, in.erte ... ' Je subis à présetnt ,tout l~ !poids de SOIll grand corps ,qui m'écrase et m'êpUJise. J'essayerai,s bien de placer ures !pieds SUIf les pédales poU!r 1iI.dher de ~roru'Ver qwelqrue f.reil!1J, maÎts les longues Jamlbes du mort sont en travers, et l'ai besoin de tOl\1Jtes mes forces poutr me fen~r rurabouœ. . .. Ah! si dlll mOlifls ie It! a'Vais pa·s. devant les yeu~ cette Ib arbe so~Uise ' que le vent agi le et retrou,sse,' et qui me bouche l'h01'izoo! . . .. Et tOUJioU'f'S, dalllis l'intérieur de la voilure, on ha varde, 0111 1P'1ais·anife et on r.it .... Hélène, >un ipeu dépi!ee, a décidé «'qUJe nous <lJgisS'ions comme des gosses 'stupides, que la fatI"ce manquait de gaieté, traîItH\,nt en, longlueur, et .qu'oo ne ,slooculPerait plus de 1l10lLS .. " pl1lJ& dU! 1ouf{i». AUl! [>oUJrV'lL que la maliheUlfeiUlSe ne songe pas à ba·ilSser la glace, à toucher ce cadavre qui ·se .rekoidii [Jeu à peu! 'Mais œs pensées ne .petllVe!I1~ lllii vooir, car le vent est glacial, et l'on doit ~ire sril Ibietll daiI1JS cette tiédeu:r de berline olt s'évaporerut des odel1'r,s caipiteUtsl~,s de bon.uCJloot! ... . . .. Le Téservoi.r Ole sera douliC jamais ~ari? •.. Je IJ/en 'p.uis ·plus ...• Mes mll!sdes, tordus, me ffQlI]t mal, et la lomdeur du cm'ips, tout à fait écroulé ,SUit" moi, augmoote avec sa roideur gr<lJooissalIllte. 'La mailJl' gaUIChe du cadavre est maintenant un co'Î11i de 1er sm ma ouisse elttdolarie .... Sa tête a·insi qutune !boule, me pOlllsse hors du s,i~ge .... Bt d'un clforh -éper:diU, par saccades, ,j'essaye de m'en délba,r.ras'SeJr. Et void qu'il S"alba1: 'SillJf ma IPoitrillle, S'UJt' rn.e-s br<lJs .... rai failli lâcher le volall1lt que' f ai to de :pe~nes à maintenii,r . . .. Mes forces sont!: à bout. ... Je n'oo 'PuitS plus .. " J'emrevo.i·s avec ooe joie farouche le mOIDeJnt de la déliv-ra(ljce, où mes doigts se :pa.ralyse~·orut, se des'serrerOl11t. . .. Les Iroues tOUlmeltlt moilllS vite .... la 'VoitUJre iS'a·rrête. . . .. Mon S1Uipp1iœ ébait [ini!.... ,J e Ille pULS VOiUlS 'conlter, mon ami, la s'cèIl1e a:fifreuse quri. se déroula eI11suite .sur la rouie déserte. Hélèlrue de Œzy, devell1lll!e talle de douleUJI', eSib mode l' alIl! (p~ssé ....
Le médecin de famille Il pa-raît que, de toutes· les traditipns auxquellçs la guerre a porté un coup mOiftel, et 'elles sont nombreuses, Me des plu,s gravernerut a:tteitntes) est celle qui .faisai,t presque une loi à ohaque faunille de choisiT 'Uln médecin qllii, veillait ·SIUJr la sau1é de ses membres. On Ya;ppelait tout naturellement le médecin de famiUe. Il fallait être :bien: rpau:vre, ou ruppartenir à ,une l,ignée exceptionnelle dans laquelle la ma ladie n'était j<lJmais entrée, rpOUll' ne pas, connaître ceit~ ph~sionoil1lie si ;pa'rtiouJière et si sy,mpathique .qui apparaissait à fous les tournants . dangereux die l'existell1ce ~amiliale e1 rentrait :dJiscrète111en,t dans l'ombre quand Parage a'vait passé. Je revois Phabit noir, la cravate blrun'Che, et sOll'S un haut-de-forme un [pelli fartûgué" la ŒÏlgulre 'alll!stère, encadrée de lfavoris, de celui qui rempHt ce rôle dans ma prOIPre ,famille. Il me semble entendl'e encore le ton conlf.ialtllt avec lequel Olll disait: «Dès le moment qu'il s'agit d'U!ll: cas grave, il viendra sÛ1rellTllent ce soir, ajprès son dîuer, ou demain, a la première heUife. .. Et, elill effet., le 'bon génie a;pparaissait MU miHeu de la nuit, ou aux premières lUeillJfs de !l'aube, grommelant d'ullie 'voi~ !bourrue, mais au [and 'de laquelle, 011 sentait taurf: Idl'indulgooce et de. sympaihie: « Voyons, qu'y a-t-il encoce? Je 'suis sûr que œ n:'eSit il"ierlj». De fait, sO'lllvent, on avait eu plus de peur qœ de mal, et la seulle présence de- celui qui connaissait toute la maison! depuis si longtemps, l'amenait la confiance et exerça·i-t UUle iclluence ,g,dwtaire, rrJlême dans les cas les plus gra'Ves. Uue vieille [ormu'le qul'on a .qUlelquclois raillée, bien à tort, expliquait l"as,C'ellldant du médecill1 de famille et la valeUir du rôle qu'on lui ath'Jlbuait: «Il connaît notre tempérament », disait-on. lEt c'es,t vr,ai. Penché swr d
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les !œ rceaux et sm le lit de mOll'r de pLUJSÎeurs générations, parfois dépositaire de secrets redo.U!tables e~ de conlfidences do~otl!reuses le médecin évoluaH dans ,une famille et à ~ra 've.rs ses diverses branches avec iUll flaÎT, un à-propos et des notions dÏ1'ectrices que ne peur alCquérir du premier coup le praticien le plu.s distingué ruppelé à brûle.:.pourpoiOlt d,au.'3 un milieu où il igno,re tout. Il .saiVa1t auquel des a'scellld'anrhs, même éloignés, ressemblait tel membre de la ffamille, il COl1lna,issait l'histoire patlholog1que du père, de la mère, des grandsparents; il prévoyait à quelles difficultés ste heulJ:teraÏt la ,croissrunœ de cet enfant, quelles Iprécauliollls il farwdrait prendre pou,r tel autre, et quandl id'es accidoots ou des incidents, in11pr'éV'lliS pour tom le monde, ·se rêvél'aient. il savait, ~u,i,' de quoi il s'agissait et dans quel 'Sens il Ifallait immédiatement or.iemter le traitemel11t. Souvent même, IiI siUlHisait .cI; 'aller le préveOlir que telle 011J telle .chose se passait pour que sa mémoire Lui rappelât un, événenem,ent analogue, suvvenu Iplusieurs années auparavant, et dont la répétition lui dictait immédiatement la condulite à tenir.· Que de médecins consultants voyant !pour la première foi>s un malade, et justemelllt alarmésl .par les symptômes, qf\.~' il présente, ont été rassu,rês eux-mêmes par le médecin hahHweI, gui leur dit! « Mais non! ,j'Yai d~j.à Vlll mon malade dallls le même état à plusieurs rea:>ris'es, et les 'choses se 'sont passées dIC telle et telle façon ». E'lllfin, le ,méldecin de famille réalisait, sans s'en dowfer, la mission que l'on cOlng,idère aUjourd'hui, .sin-on comme la plus utile, du: moins comme la plus ,itmpodan~e: la sm'veilla-n'Ce presqrue o'bHgatoire et aU10matique des ~r sonllles awaremment bien (por.tantes. AU] coturs de ses ;yiÎsites ipour .une maladie aiguë et des cOll1versations familières et amicales qui les accompagnaient, il décowvrait chez tel memrue de la ramille qil1J~ n'awrait pas songé à le cOlllsuJ.ter, les .tmœs d'une fatigue, les signes IPrécUJrseur,s d"fUiIle maladie encore latente: «Je .reviendrai pour vous» idis<lJit-il en s'en allant, ou hieOl: «Il ~aillJt absolllJment ~etI1ir me vok, nùllpporter tlille analyse d'rwr.ine, [aire auscu:l-
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6 tel' votre cœur», etc. Bien des malades, qui
ne s'en dOlUJtaieUJt [pas, ont dft 'à la sagacité et à l'amitié du ,protecteur de la santé familiale, de !prendlre à iemps des précautions qu'une IOl1!g1ue attooie eût rendues inutiles ... Ce génie hienfaismt Iqul'est le médeciul de frumille dispallaît: C'~est grand dommage, .-'---- -~_IJ-,-
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Aux Mayens de Souflell IIJEOBNDE NENDAR!DE Lorsque le [printemps sera de retour, vous qtUiJ cherohez des sites enchantetUrs, visitez Ires mayens de SouUem VOltiS en serez ch ar,rn.és , .n;'en do:uI1:ez Ipoin1. Vous souhaitez de la fraî~ cheur, ide Pombrage, UllJ 'aÏ>! plt!', !\lJIli clair ruisseau courant dlalns la verdUJre? - Vou,s tLl'OIurverez tom cela si, Illn beau dimanche de }trin, VCYUI9 voulez Ibien 'SfUJÎ'vre les rustiques 'swtiers qui mèlllel1't aux ma:yens de SOUlï1eu, état>1is en aIl11Iphithéâ tre sous la sombre découpure de la ~orêt qui fonne une ten.ture au. flanc rapide de la Dent de Nendaz. Les chalets rusfi,ques s'égrènent au hasard dan~ la verdure des mayens. Il y a de jeunes et Ide 'vieux, de ,jolis abris montagnards aux poutres de sapin blan.c et de toutes vieilles 'masures aux parois noircies par l'âge et dévorées par les tOULl'ments d'hiver. De vrais nids d'ant,iques souvenirs', ces tout vieux chalets; et dans le cadre iidlyllique d?un coin de Souffleu, en un te·mps extrêmemen1 vieux, peut-être, tUle légelllde est née,." et maintenant, à Sail tOUil' désuète, elle. commence à .mourir; l'oubli Fattend, l'oulbli qui s'empare des choses très 'Vieilles, POM les ensevelir dams le somlbre néant où tombent les SOUu venin de ce qJU~ fut, ;dtans ce :va'Ste «Passé». L''tUlle, sans doute la ,plus ancienne, de ces habitations rustiques, ulI1e maison debout encore malgré l'âge et malgré son Ipresqœ èomplet abandon, jadis fut hantée, Et ausqu';à n'GoS jours, ;par traditioo peut-être, elle inspire UJtlJ .sentiment d'effroi involorIitaire éprouvé ,par tous ceux que le hasard amène à ,passel une n'lllit sous le toit qui abrita la ip04U!le aux sept
en
pro.fort ,fac~
~ment
~éJpu
,ceinne la
pou.ssins, forme qlll'aHe~tait l'esprit qUI .• ·1" bitait ces lieuoc. Une mère :poule, SUlVIe toujours de sept ifejetons, errait de pièce eIIl ,pièce, faisant entendre da-us la nuit deS' pla.intes é~ranges donnant des rfrissOllls aux pâtres qui couchaient là. Ceu.x-ci avaient !prié, conj'UJfé ~e Ciel ~ les déli'V!Ier de cette Ihatlltise; ils avaient [lorté des cha!pelets bénits en guise d 'amulettes, iPr,is avec eux drix socles de Choses saintes, :rien n'avait :roossi Il conüuifer l'esprit, Toujoutl"S on voyait la' même poule ,~re, 'Suivie de 'Ses poussins ~t l'Olll! entendait les mêmes /plali.ntes éternelles et lugulbres de l'hôje de ces lieulX. 'P ar héritage, l~ mayen au .chalet maudit :passa à lU!lli nouvea'lll prOJPl'iétaire, Mathias M., dlO~1Jt la !populaire lraditiolll a conservé le nom UlUJsqu(â nos jours. Celui-ci Ille .toléra pas longtemps l'inbr'use en sa. IPropriété. Il avisa UJll moyen supofême. Il se rendi~ au cOUNoot des RR. IPlP. Capuciills, à Sion, y ,por.talllt une of~ramd~ généreuse et il /pût avis d'un Père à la réput·atioo d 'un Saint. - «Allez, lui fut-il commandé, setUl en la ·veille de Noël; aux coups ide mi.rnUJi1, soyez alUJ chalet hanté. Prenez polUJr Mmes me épée vierge; sm votre Ipoitrine cette médaille sacrée et d'une main, ce oha,pelet IbénrH. Ainsi, Ille craigmez rien; chassez la lPorttJle eiJ S'a couvée de toUJS le& coins où elle IÎ'entera de .se !l'élliugier et ne quittez votre ma;yen qUi' après leur départ.» Les iPl'es'crti:ptioUis du, Père 'furent suivies à la lettre. QUIÎ !pO!U!l'rait di.'re l'émotioill qui deva'Î~ étreimdre le cœuil' dlUJ paysalll ru appro'Chan1 de 'son mayen? QUI'on se iig1U'fe, par une nlw:t nO'Î!l'e, où !pas une IUll.uière Ille brille dans les ténèbres, par une ruffreuse tourmente d~hiver, le voyage à ,travers me forêt sombre, dans la neige épa'Ïsse, lEt à 1heure où le mOnde des ~i~1èJes' se Ipresse ;à la crèche du SaiUJVeur Ifi'aoÎS's...aIll1, dans les églises !f\uisselant~ de lumière et relTllp~ies !die nots d'har.mo.. nies ;jo~etlJses, ·se trouver seul, loin de toute âme virvan~e, attruqwel' d1allls son repaire plu.sieUrs fois sécuJai're, I\.llllj êta'e m~stérieu,x et doué peut-'être de pOUJVoiil's étranges et 'Însouipçornlés, quel courage n'était pas en son cœur . IP0U!I' cette action! :Il avait une piété profoude
et une linvincilble foi en la puissance 'de ses ~mes.
. Il M'riva et rUr>aJça SIUJl' ses épaules Ujl1J grand s'igne de oroix. Un kissOlll le secoua .tout entier lorsque la !porte, ,aya1l11 grincé Silllr gonds l'ouillés, il se vit en face de la poule aux sept poussins·, qui f,~t entendre il. SOUl approche un appel plaintit Il entra, résolu. Avec son ~ée, il chassR devan11ui l'étrange couvée. Du. feuil, elle passal danlSl laj oalVle à lait, de tà, elle !pénétra dlan!S' la ohambrette d'habitation. PorusUÎlvie ell1core et expulsée, elle mania MIJ galetas, toujoors poussant des gémissements plaintifs. Dérangée encore daus ce 'refuge, elle cou:" J'u,t s"aJbrHer dans l'éOUJrie. Mais Ilhomme la sui'y;it impitoyable, touüours le chapelet bénit Id!'ooe main, l'épée ·de l'awe. TTaquée enfül daus son dernier Ife.paill"e, la !poule sortit e1 lorsqu'elle fra'llchi[ le .seuil, sulÏrvie de ses pOUlssÎll1s, le !paysan ne vi,t, qiUf'Une 'Ï:mmelnse [lamme qui .se répanddt au loin dans l'espace en foraÎnée lumineuse. En même tetiI[Js, un cd sinistre de lPouJe en' dlétresse déchira rair et ~e lféiPelrotUta dall1S1 les échos de la vallé'èo. ;L'homme, secoué tout entier par un frisson involon~aiil'e, ISe sigma, se 'recomma,ndant a ux saints du ,Paradis. Mû comme par UJIlo mystérÏè'ux l'edsort, .li enIT'onça son épée ijlUJSqulà la gar& ~aJ.1S, la gros,se IP0UJhre qui Sl1llPPort~ le plancher de l'écU!l'ie et où bien loogtem;ps Ott la monlra"lt aulX visiteu!l's. Uepu.Î's ce dlour, le chalet fut délivl-é et OIllCques n'ootendi,t p11.11s !parler de son 'hôte my.stérieux conjiUJl'é !par tM'dhias M ... · ECÔll1e, lt'J 8 Décembre 1920. GYLl'ille MIOHELET. > •••
-11.11
Variétés 'OOVUES iLJLTIERAIRES Notre exœIl1ent conffirère AilIber.t Cirm s'est icJ..onnlé Œe maH'IlJ pI:aisir ,de co11le'otionner ~es !bêvueIS q~t:téraires ties écr.ÎlVaÎllls.... Il noUS offre Je ll"êSlwlllJat lie seS' il"echer.ohes dans une sér,ie d'·aTtiidles [ort goûtés.
ILes ama teUJl'ls :quIÎ se déJsdlent de Ille pou.voir albg'1IIDr dix morl:s Àe ooM.e :se cOtt1.iS'Olleront de l1oo!l's dlélboolres en coos~atan t que ~'œt1Jvre des ;p!ro\iesseurs - des maîtres, !partois n'es,t [JoiUlt rexempite d:'~sUltidii!l:és, de Illon-sens dorut s'étonnerait }oseipJh Prooho11liltle et se réidlélrl1lteral'eU11 les plUls extrav'a:g1all1lfls :de nos hUlillQll'1stes. Que dites-vous, pa'r exerr1)lYle de cet~e notatiolll \du d:êLideux ,alll:teur de « 'MoIl1sieur, Madame et Bélbé », Gustave Droz: « Je .sen~Ï1s UJllle l,arme qui me m0ll11ai,t à ,La gorge ... ? » C'est délplfa.œr aUlda'OÏe'l1lsemeJnlt Iles glandes :lacrymaJles, n'es'f-i:] pas v,r·ai'? IDe ,ferditn~i11ld Fahre, dalns «Bll'1'ill!albé»: « ,L 'étolflfe, trop ·vi vemeut rama'ssée, 'P OIUJssa ltL'lI cri '.... :& Que d'excessive ·selI1lsilbilitê! ... n'Edmond AlbolUlt, dans «les Mar-ilages de «
Ba:ri.s »:
« Victorine cornfoi'11Iua ·sa 'lecture en fermant les yeU!X. » ;EXlcell!lmt moyen de ICOl11lserver lon'gtempos sa vue. 'Les romanderls IPOlPUlI,ai!res ÜiUlt des j oyeu,setés ·déooocertanites, Ai'llIS!Î !peut-OtlJ Illill'e dans « ILes 'Rois '<iJe ['Océanll », .de Gu.stave Ay.maT'd': « Hs se troUlvèreu1lt à plltLsiw'l1s milliles de ce's deux 'C!a1davre!s Id:oot l'UI1! était Iplein de vie ... , » Il esrt: des mo'rts ,qu'il faut qu'on ,tue! IDe OhM'les IMéroulve[, dalns }aJJUly Faye!l~e: « Cette [emme avait lUllle t.ailme 'Sove~te et soupile, « ·q.u'.tlUle mailn» d'homme eût erriprison,née l(f'alThs « ses dix doig.ts" , , . » IBhénJonre.l1le à .monltrer à I'a foire de NeUlillly, en1Itre la ,femme â Ibarfbe et Je veau à six têtes! AltIJ'noo'se Datuldet 'arrœilrme, dans S0l11 ~am~ «'tarta.nÏ1tlI de 11rurascoo», que «quake mIlle Araibes 'cooUll"aiel11Ji: pieds mus ,gestic'Ul1lauit, riant comme deJs fous et fuilsant UiU[,re au ,solei'l sax, cellLt milIlk- .d~ils !bktŒrohes., ce qui lait tcMd .i,U S te Ceo.ltt cilruqlu mte dents !par Ara:be, lDaol:ts Oe]1~i,nû.e Lruœrteux, II~s OOIl1JCOUIl't écriIVenlt tfroikteme:nlt: « SU!l' le siège, le dos du cocher était étai}," né d~ enlteJI1lŒre [>I!1eUll'eI si [ort.» J
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8 1fi1wbett !li ilaislSê, dlalllis «VEId'Uica-tiollll Sentinrenta>le :1>, cette iPèr1e: « :~s mM1chM1!dls de vin êlrruienlt olL'verts; 0111 ta!llJlait dIe :temJpl5 à :aUltll:e y ~tll111elr une' pipç. )\ n 'signaHe ;l.ill,leurs, dains «'M,adame Bovary », que «le !lJère RouJaH Vlill1J1: "lPIp.or ter ~. Cha:rl:e's Ile paiement de Isa ~.ambe ,remise: SOlxanrl:e..iqUJÏ'i1!Ze ~ranlCs en pièces de quarante 1
SOUlS! ».
Qulanlt ià Het\1lfIJ IMUil"ger, ' on luJ doi t œ » quiiJ s!éitaije .dlamls TelS> « S:cèm~>s de f!.a VtÏe de 'Jeuares,s e»: « AI\li Œontl de s,a 'poitt-ÎIlle, et tl;o~ta.n~ dall1s 'llIll océal11 de ~la.rJme'S, son 'cœur, assassiné !par ~a soulRtraulce, Ise ldélbattaH en 'cria~1ll: au: secoure. :1> ILa \leçou Ide tout cela? C'est qu'il Jaut t'o ulr'Thru- sejplt fois sa [p11\llile d1aiJ.]s 'f'el1lcrier avant d<e tn.uœr UIl1J '1111O't, ,OUi, 'si 1~'01!1 n 'a aUlcun <taiLent, ne !palS- écr1irre ldJw tout, 'car s:iJ les maÎ'tres de rra alaG1g1ue 1110UIs ont tléglué ,de si ma!gU1ilf.iiques élcha,ruti;1I1onls, les a.ultres, ceux ,qui esstaie,nt ·J.eurs a:iiles ihéSiHall1tes, 'CQlll1il11eulit ,sruwraiell1t-ills triomlPh'elr des milUe embÛJCIh€s .q.ui :5e dreSlsMt' au tOU'fd1laln~ de cha'que phrase et que ne savent ' pas tÛ'uu'owr's 'éviter l1es lPou;ti1rels!
mer slur le ruban d'ume ,cou,ronne nIDr~JU)aire œi.ie dlé!cticaœ': « RelPo, ~je ellli paix! A'llI a:evoir! » QuelquBS hewres :alprès ,hl ,reçoit cei1te délpê'che: «P;l1ièlre d"'aljo"..ufer «a1UI ciel » s'il y a p../i.1COre de la plaree. » ILe 1Ï:O'llIr die Penlt:erremeillit on :pU([ li.re SUif le nroan] déployé: ,« Re.pose 00 pa~x ! Au 'revoiT a'Ui ciel 6 1'ill y a elJ]cor.e de la !p1a'ce! »
« monstre
.
(f
COqUIlJLBS
UIl1J ttyp'Ol qui avait dam .sa cOlpie ce 'Vers: ({ T'JIr tomba. de.Vadllt eux » l1'liit à la 1P1oce ~
/ too bas dev,amn eux. » Cest ll!llJ peu gros! Ce qui SIUM est :plus. grr-a'rve. « Le docteur Pruul Oha\mieJt, rracoote lM. E. Lederc, cOtflligeaUlt les é!pr~1S d'wn.e bro~ Chu:re SlUlr l"aliém!M,ioill' men.1ale, 's'aQJerÇlUlt qrUi' 0111 avait omi·g, de pla.cer entre gïUiÏ.llemets di~erses oit atio!l1lS fil1ales: il éorivirt dooc au !hais de la derruèlœ page: «' il faut guillemeter li'O'll!S' les aliltl.1éa'S'. » 'ILe tY'Po, iprooall1it iCette IrelCommandaiiion pOll!r uu'}; ajouté, comlPosla 't.l"oidemelllt: « Il f,ant g,uillofiner .tOll'S les aliénés. » , Mtaills La iPhu& drôle est peut-être celle-ci: « Un ~mrrimelUlr, Il:apporte encor'e F<lJUI[eur de la OU!f'ieUiSe chx-oruÎ.,C]ue de « La COil1ln.aissance», aya'llit un jour la cOi111ll11la~e d'ùiIllpri« Tire
EPITAPHES A la 'mort de ColberJ:
r'i'-gÎ't le rpère des 'iIl11fpôtS., Dont cha:ouln a l'âme :ravie; Que Dieu lui donlle le repos Qlb'il filOUiS ôta [J'endlrunit la 'Vie. Ci-gU, ,qui Ifu~ cél'ilbatai~e Il ;l1"eut que vrces et dJé~au~s;' , Plût à Dieu qlUi on eût !pu, .gIur le tombea'll! d1.tJ père Jadisécritre 8;us's,i ces mo,ts: « Ci-gît, .qui fut célibataire. :? Ci..;gît, J.t'en ayez (poinrt pellif, Drumollli .q.UJiI lJ.1l00S1a[lpri t Q u'un !homme peut 'VrÎwre sans cœUIl~ Et ll10wrir sans rendre l'eSip~it IL e) gl"all1d
Ci-gît I.l!ll: g,r'a'lld personnage Qulli 'furt d'um 'illustre lignage, Qui possèda mille vertus'.t Qui ne trompa jamais, qui' fut itOltijOi\lI!S fo:rt Slage; Je ne di'rai pas davant'age: Cest trop 'l1tentir POUIl: cenJt éOUiS. Epitaphe sur !Wlle rvoleUlSe: lOi-g,î~, qui se' plurt tfJaut à prendre Et Iqwi l'alV'ait si bieru ~wris Qu'elle aima mileux mourir que ~eU1dre Un la'vemenb qu'elle availt pris.
~*~ :t La cooscience es<t le :premier type du sou-
ve.rruÎ!n , cons~Hurtilonnel, qui ifègtlle et, !hélas! Is omeur ne gou'Verne pas. . , :t Si 'Vous :vOU!lez être :riches, n!'~pprenez pas seulement coimmealli1 011- gagne, ,s,aohez aussi comment 00 ménage.
Une Martyre
'mtl1t1 i on,
elle avai't compris l'amour immense de Notre-Seigneur pour l'humanité coupable, (Dédié là 1""lEcoie prima,ire"). elle Favait V'Ui COll!vert de plaies, par ceux mêMarie BurIet n'al plus de 'jeunesse et n'a mes â qui il avait tout donné, et, tout au. fond j~mais eu, de b'èatllté. A peine entré~ dall1s l~ de ,son 'cœur, était né >un désir immense, étranvie, elle a eUi ooe ohcw:ge à porter, .charge SI ge: le désilr de. :souffrir 'Volontiers !pour l'alourde 'que ses épauJes 'se sont affaissées sous mour de Celui qui l'avait ta'nt ai.mée. son poids. Uaînée d'une nomlbreuse 'famille. PaUiVre en1Ifant, victime innocente, jouet des d' ouvriers pauvres~ elle a :passé son enfance. 'uns, l'objet d'une pitié ironique pOUif les auà être le souffre-dotil'e'll'r des petits qui se 'Sont t'l'es, elle se vit servie par le Tout-Puissant, sluccédé datns' le !berceau, témoin de · leurs caressée par son -Dieu', désirée, accueillie, .fêcr.iailleries e1 du !patient dévouement de la .tée par son Cœur et, 00 immense a'fio>u'! powr grande rSœutr. ILui ,s 'alluma dans cette âme innocente. No-' tre-Seignleun avait eu 'Compassion d7elle. L'un après l'a11!tre et quelquefois deux ens-emble, elle les a ibercés, promenés, pouponlPour cette disgrâciée, il eut 'Un regard de t1és sans jamais !lecevo,i r la moindre récomtendre af.fedion et dès ce rj our béni de sa ,pense, sans oser y prétendre même. :La mère, première communion, iMarie m, par un sin:peu tendre de naturel, n'a !pas ,même eu le ,cère drési'r de luli iPlai're et de lui ifendre amour temps de lui ,sourire. Du maHn au 'soir, elle pour amom', ce qu'elle n'avait domné qu'à la était courbée SUir Fétab1i d~iUlle fabrique pour Joree, dans l'amerrume ' de son cœUif. gagner le) lPailt1l quotidien; quant au père, horn. [}intelligenœ de la cro'ix, science qui !léme de peine et grand buveur, il ne fallait atsume toutes les <lJuttes, lui [urt lru-gement dontendre de lui que quelques [rancs ki et là · .. née: elle nY eut plus qu'un dési'r : soUJl1kir paet des' COLllPSI !presque tous les jours! tiemment, aimer 'ardemment Notre-SeigmeUir. « 'La IM arie» n'étai~ pas belle, ,t ant s'enfa.ut: Eglise de ]ésus-Ohrist, soyez bénie! Macheveux ia'llll1es, yeux chassieux, point de cou- rie devÎlut" !paT vous, une sainte; si elle eût leurs rSlUlr ses joues hâves, de plus, elle béga- été privée de l'EuCharistie, elle mt devenue yait: l'amour-propre maternel n 'ava>Ït pas de ooe :révoltée et peut-ê~re pire e11lCore. raison d:être flatté, Aussi la mère BuxIet ne Au rayonnement de ses yeux malades, à la ménageait-elle pas :à sa [ille les reibUJflfades, douceur de .sa voix, OUl eût plb :pressemtiT le les gronderies, et souvent les coups. Les !frè- mystérieux changement q.ui s>était opéré dans res, les sœurs [aisaient de même. Une chose son çœur, mais il passa inaperçu et seul le était-'elle ,perdue? c'étajt la négligence de Ma- vieux .prêtre qui e1;ltem.dait les conrfidences de ,rie qui en était la cause; ll!l1 enfant 'S'ê1:ait-il cette âlme virg.inale eût ipUi dh'e le secret de Œait mal, la Marie n'a'vait pas su le garder; sa rorce et de ,sa patience. Marie par ci, M.arie par là - c'était toute la !Les enfan~s s'élevèrent petit à [.)etit. Un jOUtI', jOULt'née un conœrt de 'r~roches, d'ordires in- Pie:rre lBlbl'let s'en ~ut dans la tombe, sa femjustes, et cet état de choses iParaissait si natu- me l,e sui'Vit peu après, et l t'époque où comTel à tOllit le monde que Marie en étai~ venue mence ce récit, 'Marie, à 40 ans, se voit tOllle à s~étonner d'un mo~ !pLus doux O'lll à. 'Voir seu1e dans le p<lJUJVlfe logement, et elle gagne quelqu',ll!l1 deS! ,siens puni sans l'être elle-même. ,son pain en aHant à la jOU!Tnée. « Elle est un peu crétine, » disaient les voi« A la journée », cela est dur, n'est-ce pas? sins; «eUe est trop bonne, disaient les âmes DepUÎ!s 6 !h. du m. à 6 th. du tS., être à la charitables. Pourquoi se laisse-t-elle tout merci de quelqu'un: qui exige de vous le plus .faire? » poss,ihle, 00 récompense de la pièce de monPowrquoi? Ma,rie eût pUJ le dire. Certes, naie qu'a vous :re,mettra. E~ puis, c'est 'hUlI11ielle avait une âme et une âme ,fort sensible, liant! n la:ut se fake si ,petite, se laisser commais 'UJll IjOUIT, à l'époque de sa première cornmander et ne travailler q.u'à des ouvrages
10 g,roS'siers, rebutants, de ceux qu,ton n"ose demander qu'aux tout p~1.liV.res. C'était là le lot de Marie et elle ne S"oo plaignait pas. C'est qu'elle a·v ait wn. ,s oleil dans le Cœur, c'est que agenouillée sur le plandher qù::elle reourait, elle avaiit ,s ous les yeux une image adorée; c'est qu'elle aimait le mépris et qu'elle éta:H venue à le désirer même. Comprenez-voUls ces ohoses, vous? Peutêtre, si VOUIS êtes eroya'nt. Avant de oSe louer, à la ,p remière aurore, Marie allait à l'église, elle y communiait pieusement, ;puis le ·s oir venu, lasse, épuisée quelquefois, elle s'en allait quelques instants, :raconter au bon Dieu dans la chapelle solitaire, ses travaux de la l:OUJrnée. Ainsi se passa:ient les arunées. Un soir, dans la joyel.1.se octave de Noël, 'MaTie vou-ll.\.t réaliser un dés,i.r, 'qu'elle avait depuis longtemps et dont jamais elle n 'avait osé parlel·. . .. Souvent, lorsque, sa prière achevée, elle fai'sait 'Sa dernière géul.1.flexiolll devant farutel du Saint Sa:orement, elle s'était dit que, passer une nu[t seuJe avec l'Hôte divin, serait une joie à nulle autre pareille,
Ce Jésus qu'elle adorait, que ne pouvaitelle le consoler dans les heures ,s oli faires où seul, albando1lJl1é dans l'église 5roide, il attendait les adorations matinales de quelques rares fidèles!
Ce soir-là, le désir était si pressllJnt, que la !pauvre !Î'ille n'y tit1lt pas. Seule dans sa chamibre de 'Vieille ifille, qui donc s'ïnq'l.\.iéieTait de son aibsence; aussi, cédant à l'inspiration i:r.résistilble q'llÏ! la dominait, elle se blottit tout al.\. fond de l'ég.lise, dans un angle obscur. 'Le CU!fé s'était réservé HlOntleur dJêtre «le portier du bon lÜieu l>: c'était donc lui qui ferma1t la porte aux derniers sons de «PAngelus ». Marie ·a vait peur de se 'Voir découverte. Certes, elle n"a'Vait ;p~s à redouter le saint [J'rêtre, mais tout ce qui dépassait quelque poo le n,i'veal\.l de la piété commune à toUrs, inspirait â Marie une SOl1:e de ,r épugnance. Elle avait peur: de se sil1guJa:riser en quoi qrue ce dût, et son âme, /prise d'UJIle pudeur se-
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crète, cachait soigneusement à tous ses m~s d'amoUrr et de soUlffrance. La porte se rcleroma; le grincement de la clef ,dans la perrUTe arraoha à Ma,r ie un soupir de soulagement. Elle était donc seuJe, bien ·s eule avec son tDieu.! Elle pOUivait en toute lilberté épancher son âme ardente aux pieds de son divin IR ai. S'agenouillant tout iPrès ,dlu maitre-autel, elle joignit ses mains s:ur 's on ·cœ1.1:r et, rega'fdant la :potrte dorée du tabernacle, faiblemen~ éclairée par la lueUlr 'Vacillante de l~ lampe d!u sanduaire, elle commença avec l'Ami divin un de ~s mystérieux colloques que seuls connaissoot les cœurs qui , savent aimer. Que disait-e[~e? Ah! sans doute, elle remerciait Notre-Seignel.l!I des 'Souffrances de sa passion, eUe l'assurait de son amoU!f, elle lUi demandait pru-don pOUIT tant d'égarés. Son cœu.r pensait à tous les déshérités du monde, à ,t ous Ceuoc ,qui, comme elle, avaient à S1l!P!porter le fardeau de la p<tJuvreté eIt ceLui plus 10UJrd, de l"isolement. • ,Pauvre Marie! elle avait tant 'Sot.dJert, que son CceUII s'éta.if fondu en une tendresse toute mLséri'c ordieuse pou:r !Des malades du corps ou: de l'ârrre, pour les seuls 'Vrais malheureux, les péoheUirs SluiftOU1. Oh! ceux-là, combien elle les aima,it! que de fois, elle avait offert pOUT eux ses sueurs, ses humiliations: ,« Mon Dieu, répétait-elle ce sok encore, qu'Hs son~ à pFaindre ceux qui ne IVOUIS ai'ment pas! <Ceux, qui s'éloignent de vous et qui, au. lieu de venir ici, puiser un !peu de force et de joïe, vous raillent et vous ouf.ra:genf!» Et .soudain, le souvenir' des profanateurs du Saint Sacrement sU!fgissait tOIUlt à 1C01.l!P dans son cœur, elle 'eut un mot s,o olime: «Seigneur Jésus, ayez pitié de le1.IJrs ,âmes! que ne !pUiis-je être la martyre de 'Vofrre Sacrement! Une à urne, les heures s'étaient écoulées, douces et paisibles pour l'âme de !.Marie, qui goûtait tant de c01Tsolations .dans sa prière !persévérante.] qu'elle ne s'apercevait pas de leur fuite, ru du froid glacial de la nuit. Soudain, elle tressaillit vivement: la sermre grinçait, quelqu'uill illllait entrer. prompte comme FécIair, elle se réfugie derrière l'au~ ~ères
l)
tel: «·M. le Curé, pensa,H-elle, vien~ fairr e ~us'si la 'Veille ,s ainte ,~1.1.près du divin Enfant; ,]e ne !Veux pas qu'il me voie!:t Ce n'était ,p as le prêtre. "'M arie ·s 'en convainquit bientôt: Une lanterne so.u~rde à la main des outils de serliurier dans l a:utre, un hom~e s'avançait a:près avoir refermé la parle . '1 f' vec !précauüon. ,Que venad-l aIre.? La pau-
.vagu~
:re fille se sentit prise d 'une terreu:r:, t dlOmme était le rpllus matUValS soU']et du .vII-· une créatl.\.re venldue a des sUippôts de Hndrédu1ité, un ivrogne dont les déJbal[lc~es étaient !payées paT on ne savait quell,e ma1J1. . " 'Muette, ~rissonnante, elle atte~da,It. ~ou daill1 ellie comprit. Vhomme avaIt pose :Sil lant~rne 'S'UT l'autel et se préparait à forcer le Tabernacle. Prompte comme la foud.re, Marie Burlet se dressa Itoure droite, entre t'hom,me efifrayé et t'autel qu'elle voulait défendre. Surpris par cette appariHon sQudaine~ le mal,f aiteur a'Va:it reculé. \La cOUlfageuse fIlle profita de cet ,i nstant pour ent01.IJrer le tabernacle de ses delLX Ibras, eu disant: « IMalhe1.l!reu~, qu'allez-vous faire?» c: IL a Burlet! ht l~homme en ricanant, tUi m'as fait une belle peur! Ce n'est que toi, Iva, laisse~moi faire, mais gare à toi, si tUl ,me ventls!· »
~g'e
Et il s'efforçait de repousser Ma'rie dont il pensait avoir eUJ rraison, ,CaT «l'i~iote» comme facilement JI la nommait, devaIt aVOIr peur dès Ja première menace. Mais 'MaTie ne recula pas. Se cramporLnant désespérément au, tabernacle qUi ell~ protégeait de sa haute -stature, elle opposaIt aux manœuvres du profanateur I\.lill o:bstacl~ ~w. quel iŒ ne s 'était pas attendu. DatUs <une Vl~I?n suprême, elle avait ,compris ~ue S?'~ sacrIhce était accepté et, herueuse d lu ne laIe .surhumaine elle disait à Notre-Seigne1.IJr: «Ayez pitié de IllOUS, Seigneur Jésus; qu'ïl me tue, si Vous voulez, mais que Vous) Vous soyez respecté! » L'homme ,se fâchait, « 'Il me les faut, gromn'telait-il sOUJrdement... cette nuit .... Vieille Ibigote de malheur, laisse-moi donc ou 'Ïe t'assomme! l ) . : • , . • Marie ne iI'épondit [pas, malS iflvee a,u lia-
bernacle comme à la croix de son S11[pplfcè, elle resta ,immobile. Ivre de ~ureu.r, le malheureux :p rit les outils qu'il voulait employer à l"exéoutio11' de .ses desseins pervers et il en asséna des coups violents S'UJr la tête de \Marie. Le .sang jaillit avec force de la tempe enf'f'o1.liVerte et couv.flit l'aiUJtel d'une robe de pourpre. Bpouvanté de son faIllait et pris tout à eoUtp de terreur, Phomme S"enf.uit .... Quand, au maotin, le curé vint préparer le saorilfice trois fois .saint, il trouva la morte, dêjà raidie ~t révêlant dans Sail; attitude dernière la scène teI'rible de la rnuIt. Et maintenant, dans l'enclos dUt cimetière de W., 'V01.l!S pouvez LÏ:re 'SUif une tombe blanahe !Ces mots dont je vous ai donné le sens! « Marie Budet, maTtyre dUl Saint Sacrement. :t
S. H. 1IU11
Pourquoi sont-ils si rares? .. \( Oh! M. l~al1.l!ITlô.nie:r, :vous habitez par [ci,? » C'est etlL IPleine forêt de Hesse près d"Avoc01.l!l"~ alJ.ll croi,semoot d',1.IJl1 sentier :perdUi dans: un taillis de cl1ênes que, deS! lèvres d'UlIl jeune Ibrigadier, cette questiJoo 'ViÎent de ja~mr. , n rentrait d 'me corvée de :rondmsl. L un des :pi·el\.1X IqiUJ'il poof1a,it IS1.ll1" ISon épaule a failli éborgner le prêtre. 1 r Si l'truumônie:r halbilte !parr ici?.. Hélas! non. IP a's !plus ailleurs qiUl'ïci, dU! res1e ... Car, !poUir l'attaql\.le Iq u'oo: es!f! en tram de mo~ter, 0111 a mas,s é dal1Js le :secteur :plus de vrngt mille ·arùiUe1.ll1"s. Et, de!pUJÏrSi quelqures Jours, l'an.mrJlÔnlÎ.er erre, comme II.lJtL 'V1agabood, d 'une ba:trte'nie â l'autre, au pef.]t bonhwr de la chan'ce, chel1Chaa:IIi: des âJmeSJ. . .. Or, les âmes sont !raTes, du moins .les fumes assez ,Slilffi!pleunen~ :chrétiennes et bIen idlirsposées pour profiter 'COmme cela, dU! premier bond, d"m prêtre de pa:soo~e et [p00lf y VON l'envoyé prlQ'Vidootiel de DIeU!. Ce~te .foi's, irÎ.e!tL IqUl\ l'ra:Cceltl~ dont la question lui a été !posée, [lien 'qru;l ce «Oh!» de
fa
12 'ioye'll!X désri!r, le :prêtre a com;pr,ils, Iqu'il est en présence œl1ille de ces âmes d'élHe, d ooe âme POllif Iqui Haull11ôllIier 1lest pas seulemetnlt '« le bau type» qui offre une cigruretie en palsJSauÜ et di~ 'UI!1 petit mot de courage, mais le médecin :spilfituel qui porte dall1is ume invi'sJ.lble mUJsette, des pansemeat!ls inépUlisaJbles contre le's blessmes du péché .... 'Il a Té'polnid'llJ bien vire: - , Non, mOl11J ~rni, je n 'haibite ;pas , lC1; je sui,s de pas'sage. Mais ça ne ~ai t !rien. . .. . Si tu 'Veux.·.· Il eS regalr:dls se 'soll1/t Iroocontlfés: OUll s'est compris. Trois pas de côté daJl1,s le r-aJl1is ... et, ell1 Ull1e minute la conies's'Îon est achevée. - Et lIDai~lltenan.h, rtu ne serai,s p~s content de communier? -:- Oh! SIÎ', :M. t 'aUJllÔnier: ril y a si longtemps que je n"ai ,pu le fai,re. Nous aukes, on ne quitte jamais la posi'!iol1'; et dtail1JS ces Il"avlittts il n'y a ipa:s de chapelle, ;vous <comprenez. - Eh bien, veUJX-tUJ communier tom de suite? Justement, 9'a;i: 1e ibon Dieu SlUJr moi, là, sûr ma poitrine. Le hrave enftant eut un SUTsaut. ...: Toull: de suite! ... Ma,i,s, M. l'Awmônier, c'est 3 heUll'es du 'soir. St, V01.lIS [)eUlsez bien, j'ai mangé. IPWS, d,~tlIl1I ton franchement dê,pité, il ajou;ta: Si j'a'VM:S ~U!, Ij'aura:is attendu. AtrrendiuJ!. .. Le prêtre sourit de joie. Sur 'sa poi:!il'ine, :H lui oomblait que l'Hostie sainte ;palJpitait. ;jalouse de satis~aire wn si beau dési'r. Au Il'elste, on est en t:>leine Il'égi:on de marmi,fes. Hier, eu venant ,ra\vi~ai11er, tToi,s coududems de la S, M. A. - des emlbws'qiUés! _ ont été :tluéSl idJ''i1II1J même ohUJS: et là, sur la !route, près du catrll"e10U!il', 'OŒ1' aperçoi;t enCOire 'Vout 'Ce 'qui reste de leur 'cami'o o ~IrrCeU1diê: les laJIl1es des quatre 'fOUIeS et wn ,peu de 1
fe.rrruiUe tordue.
1I..;'afl.l.IlUÔnlÎer a vite fait d"expHquer a'UJ gewne a.r.tilleur le Décret poil'té en faveur de'g, soldats. , Ce fwt un enchantettnet1t... avec un seul petit ll!i.lJage œpenda1IlJt:
_ C'est que, :M. l'aiWlUôuier, 1e n'ai pas êl1 le temps de me pré.parer. _ ferve1lJf vaut mieux que loogueUlf, mon ami.
_ D'ha'bitude, j'y pense la veille .... _ 'Eh mm, cette ~ois' , tu y ipenser-a's le lendemain, voilà tout! Un magtlli;fique hêtre se dressait tout pro~ che dont les racines musclées, revêtues de mo~ssç, fOl1'maient agenouilloi:r. Le soleil fil, trait à <tra'Vers les branches, allumant, !pour remplrucer les cierges, de pe!Ji:tes iÏlammes S'1.l!r la oustode d'or. Les oilseaux servaient de chan1ll'es. Devant soo Dieu ,qu'il soolait présent ,sOUJS l'hostie blanche, le brigrudlier s'était incliné et scandait arveJc lentellif chaque phrase du « CO!l1Weor ». Mais IqUalllld, 'après <!, 11mdJulgell1üam»», il releva 'la tête 'P0llif fixer « l'Agmeau de Dieu Iq'llli e:ffaœ Les péchés dU! monde l> qu'on lui présentait, ah! quel Ibe~u :rega.rd! - le ,prêtre qU!.i: le vit en gardera toojours le souvool.r, _ ;un regal'd où se croisaient les femc de la ~oi, dJUi désLr. et de l"amouT .... Et 'Sur les lèvres, puis darrlis le !Cœur de l'adolescemrt, la renlContre divlÎne eut lieu, source d'énergie nouvelle et de cOillsolaLio~ .... J...;'action de grâces commença à deux, le brigadier servant de ,guide au prêtre ÙlUsqu'à la batterie sll'Î'Vante .... - C'est si dommage, m'1ll1iI11UJ1"a-t-il encore, Ique 1"aie eu >si peu, de temps 1P00ur me préparer! Puis ce 'fUit la sépa,r a tlÎl()n'. .. !biel!1 dUire, car déjà l'on se sen!fait amis. Or, h'Ulitt 'ioU!rs plus tal'd, ral\.lIDônlÎe:r fut bien dOllicemmt s'ly.pris de troulver dans S'QG tCOUlf.rJer une lettre domt je puis ibiell1 Jci vous déta'cher quelques lignes: « Cher Père, VOI\.l!S sOUJVeIllJeZ-VOUS de ce jeu»ne artillOO!f à qui vous avez dOiIllllé, diman» che ptll.s'sé la Sa,i\n.te CommuniOltl à 3 h. de » Paprès-midJi, aw mlÎ'lieu des boi's ? » Vous m'avez dit d'y pen.ser le lendemain. » Je i'M fait et les jours 'suivants. Vous m,'a» vez procUlfé une trop gralllJde 'j oie pour que » ~e n.e IVOUJS écritVe p.as ....
il me faooll'ait la plu.trne d'U!l1J écriPOIU!il' VOUSI dire ce que mon cœur voudrait; et ce fi est qru'UJl1 petit paysan àu Forez 'qui, :vous ouwe le ,SlÏen .... Combien en a v,ez-vou'S déjà 1I'0000ontré de »œs jeunes .catholiques s'Oldats, qui, comme l> moi -ont élé he1lJfeux de ll'ecevoÏ:r de vos »mains le Pain de VIie? Pas as'sez, bien s.Or. l> Ils 'Sont tr.op nombreux mes camrurades qui » TI.' oot pas compris que VOUiS étiez l'wvoyé de Dieu et que vous portiez .sur vous le » 'consola tewr et le guide .... » Votre ' tâche est !belle, cher Père. Pourl> quoo faut-[1 que I si peu la oomprennoot? .. » La lettre continulai,t ai[1lSi, IPlei,ne d'Iépanchements et de coookienoos; maJ!S, eu .POiUJl'SlU!i'Vant cette lecture, qui !l'aV'i:vait en lll!i de si doll!X sOUivenir·s, lall.lJInônier demeura longtemps rêveur, en se lI'ép~ant à IUti-même cet étruigrnaiique «ipowrquoi ». 0uJ, pOUl1"'quoi de l'a:reilles renconrtres d 'âmes ne 's-ont-elles paoSi plus fu':équ'ôntes? Georges GUITON, » H-éla's'!
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L'utilité de la vraie richesse N-ous 'Vi'von&; noUiS dev{)lls viwe sagement; la sagesse catholique a !pOUT lI'ôle de faire qu on se réfug;ie e11t l'ESiprit de Jésl\.lJs-ChIf~s,t, qu'on le fasse régner SIllif soi et SUir ce qui est de soi, ,qlU"OOJ lUJi ,coosll1cre, eJI1 conséquence, ces ms.tr:umeMs ,qulÎ !s"-arppelloot 1eslbiens et qui Peuvent, manœ1..liVll'és par nous, a;u liw qu'ils noUJs maIl1IŒu'Vil'enrt, ,soulever ,l'a nt de 'chlO'ses. Notre sagesse 'Musi al1mée non iseuJement! ne périclite ,point, ma'i s ldeV'iJe11t rune sagesse 1P1t1JS >sûre, plus utile et IPIU!s Il'a yonnan'te; nous captons et orientons :d'es for.ces pour elle. comme en nous-mêmes, noUJs IPrenons 'de la force en mangerun1 :dUl palm. ,Le ,pain c'est de la santé chez ,celwy quï .s\~ po.r.te Ibien, diu ta'lent chez le lPenseulI', de l'é, nergie chez l'hoIDmle d1<l\CHon, de la sairnlteté chez le saint. 'La richesse, qui eSlt 1Ulll! !poison IP0UlI' le .vilcieux et lUIl! danger ,pOlur l'êtTe déhi:le, est :pOllif le sage me tlJO'llJr,rrituJre albOill!dJante
et variée 'qui ootl~etîent la vîe swpérioore aussli 'bien que les v:kes. En dehors d"une œUJV['e à ~aire e't d'ume personne momIe â ÎavOf,i'sler, la Il'iches'se est U:l1 abus, presque wn 'Vol; mise en action et bien conduite, elle prend 'sa justification et elle conquiert, alVec saiilllfeté, sa gloiife. La loi de tOill!t' est me 1011 d'as,censiom La richesse est :d,"aibord matière; l111Iais la matière est ptOlll!f notre ,co,r:ps, ltloÎ're corps> !P0Uif notre 'âJme, et notre âme est pOllif DieUJ. Si la il"ichesse esll un poids qui noUJs ,fait descendre, elle retOUJrne notre orientation et celle de la mue, elle pel!"vertit tout; g.i elle eSrt Ultli levier !poUir halusser la lV~e et l'a;p.pliquer :toujo,UJ1's ipl:UJs auoc choses sUipér,ieures 1uSlQru; aux ibiens suprêmes, elle lfemplit 'sa rO[lJCtion et rtépond là 1110S v:rais destil11s. Soyez vertueux et employé 'aJUOC ,travaux u-tiles; a11JSs,itôt vos bims pre ment Me portée mora:le et ,sociale qui les ellllloblit et qUli en fait 'llltli trésor commun. Entre les m.aJÏŒ1!s de S. Vinœnt de IPaul, l'argent est une valewr céleste; entre les ilTIalins de Fil'a:nkliJ1J ou de Fera dinrund ide Leslse!ps, il est Wl1e f-orœ puJblique; doooez-oo , â UJl1 ~vail'e: ce ni'est il'ien, et aux mains d~n.m hriglalllKll, c'est de la ru1iœ. ,Dès que votre malin est loyale, Fobjet qu'elle porte est comme elle ilU1 lo~,al objet. Dès lque 'Votre maison est probe et aciû1ve, le mètre carré de terrain SUIf lequel elle est bâtie aUigtmente de valeUJl'. La Boull'se l1J'OO sama il'ioo? PeUJ1:-êtl'e! A la longue, la Bowse, IqUti eSrt :sen Stible, s'aperceJVlra Ide quelque .ch ose; .car le OOJ:rIjbre des UTIJa,iISOIl!S<proibes et .actives lait la SéOllifité et la pfOspér.ilté ptwbliques, et le pr,ix dIu terrain à la Bour se elJ1J dJél'pe~, Mais c'est moralement sUirtout que 'Vous avez al\.lJgmoo,té le ipr'i!lC de votre te.rlfe. Le but de la Il'ichesse, ce nr'eSit pas de jjoUJÏT, c'est d'agÏil' et de réa1i'seT lJ.l11e vi~ digne de l'homme; ,c~est de servir oos 5'a'ooltés et .celle d 'autr'ui, de :remplir d'es il"ésNVoirs P()tlIr les al'll'osages, de forger des ins~r:UJme!ll~s pOUir force.r ta lllJature, les événements, les êtres là. 00f,t er dans de nobles finS/. Cela nlQUJS :in.kiique l:a. Œaçolli JdlOllt la dlé,pense du il'iche do~t ·se xégler, et 'id, lie voudrais de
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:bon ,cœUJr take réfléchlil" quelque âme lSJans rous,sole. «B,prurgnons, d~sait Colbert à ILowis XIV, épaJrg1lliOfliS même CÏJnIC)j sou:s quand il s'agit de nos pla,i.sÏJ1S, et jetons leg. mH'lû.ons qUlanrl ri..l s'algi~ de votre gloire. » 'La gloi'fe de l'homme étant dans la :verttl! et les œUNIes bonnes, et la richesse étant leur seil"va11lte, c'est â œs iIllIaUres·s es ausières que se doi:t1 employer l'aagent. Il n'y a !pas d'argent mieUtX placé que œlilllÎ: qci 'proowre là un ouviI"ier des ius,tmm.enlls de ~ralVai1, à iIll11J éhudiian1 dIes liv1"es, au chiimiste 1\l11l iahoratoke, â iIlI11J 'c ommerçan~ des .vorages, et ainsi dUi iI"eS!l:e. ,P owr I>œu,v re qu' 00 médite et poUIf le triomphe des julStes pensées qu':OOJ porte dans SQ11J cœur, 1\1IUJ1le dê,petl1ise n'est frr,op for,te.
iI"eprésenioot lu ne pression iI11Oy'enne d.e 66 kilos. ILa pruUJVTe !bête encaissa .gans iI"ieOJ dire, lPuis.qille le ,cherval es·t un des rares animaux qui, ioi.mas, n'ont pas de voix pour crier leur douleU!l". - POUiI"quoi frappe,r ainsi cette bête, .. ? . dis- je ruu cocher. Il me Toula des yeUtX Tonds: - Parce qul'elle a mauvais cœur! ...
Il faut lsulbventionner la vertu, le ~lfava.il, l'inrt:ellùgeoce, la sages'se, la illoble acmiVité chez soi et chez les a.urtres. :Il faut placer T'argoot en haiUlli, 11100) en bas. Ai{}.er .U!l1 jeune ,t alent à éclore, établir Uln ouvrier ou Ulil.e oUIV'flière d "avenÏr, d~ea:j :u ne lPa'lllVre :fille et en faire une solide mai::rone 'ÛhrétieruIe, !ÏournlÏir â la dê!prose d'ooe œlliVre soaitale, d'iIllIli organe bien iVivan.1, d'un gll"owpe 'aipoSitolique, d'une entreprise ootionale: voilà des ' dlé:penses sages. Powrq1.llOÎ [.aui-il que la il1ichesse les inspire 's i iI"aremell1lt, et d ."autarut moitl1ls, 'Semblerait-il, qu'elle y pewt da'Vanrtage suifi.re! AD. SERTI·LLANGES.
Je Ifegalfdruis Panimal ... ,Et je songeais à Blllllîon: «[.a plus noble conquête que l'fllomme ait jamais faite e,st œlle de ce [ier et fougueux animaL .. » ,P trisonnier dans 'llJlJ iharnai:s dUJr et usagé, les côtes a:warentes, le poil héris'sé, des viIsièresl qu~ druquaienb stupidement sur ses yeux tuméfiés, les genoux arqués, il avait l'ai:r, là cette heUiI"e et sous la !pluie, lamentable iclinimerutl. Il JI11e iI"ega.rdait le il"egarder, s~attendant à un ,c oup de poing SUJr les naseaux ou à un coup de piedi dans le 'v entre, sa ration mult'l~ quotidienne, - Il SOTt pou.r toute la I1!wit, . , ? - EvidemmenU - ,Ert qu'a-t-il eu à manger? - Oh! sais iI"lm!. .. le mOÎll1is possible 1. '. Vrus comprenez .. ,? a:u prix où es~ l'avoine ... lE t [luis, c'est un cheval qLÜ ne il'apporle p1uls'... il est ffini! ... Ça a fait la guer·re. , . une balle 1ui a orevé 'U!1l\ poumon .. . 'l ID éclat d'obus hId a 'Coupé un tendon .. . C'est une « C-anU!I » , •• bon pOU!l" Macquart! . . , Un grolliPe aPIParUJt ... deuoc messieurs et une copieuse IMadrume .. , Ils che!fcha'i ent un taxi. - Si on prenait ccite 'Caif i ole·... ? - -Rega,r de le ,caml:S1solll! ... Que veux-tllJ... ÛIl! va manqru.er le train .... - Cooher, gare de ilyon, ma.i3 au tr~ple gailopL.. .
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L'antre poilu. C~était Ih ier Is oir, 9 heures. 'J.Pavais !besoin de faire une cotlil"se pressée. ]'atiell1dis ~e tramway qui ne 'Vint ,pas. A la :station, pas un tari. Je me disposais là partir à pied, quand, caihin-.caha, usé, [enaiUeuoc, sortit de l'ombre un vieu,x fiacre, si\.trmonté d'illd\ cooher ventripotent, et üré pa:r iUJ1le ruine de cheval. Il vint là, se Taolg er près du kiosque; et, comme la pauvre b~te n avait pas compns les incompréhensihles cOU(ps de guide d.u gros codher, l"homme lui allongea trois ou qua~ tre solides coups de ifouet, de ces coups ql\l,i
~ IL a i{Jhra:se étatÎt ~ellemoot idiotèl que je n'insistais !pas. On ,n'est pas touljours Œier d Jêtre un hom-
me! ...
ren
/la voit'UiI"e [JOOldha de côté sous le poids !Îes quatre .corps'... 1"entendis une série de coups de fouet et de IjlUiI"Ons ... , Et, pitoyahle, la malheureuse !bête s'en alla dans la nuit ...
~ Je fis ma ifoute à pied, et tout JUIll! monde de pensées protestaient dans mon âme. 'Safils doute, ,n but s 'occulPCr d'abord de l"homme,.. c'est entendu.! lMais l'animal ser~iteUir et ami de l'!homme, n'a-t-il pas, lui a.ussi, ses pauvres droits? Pouu'quoi n'en pa'fle-t-ol1J jamais, ou â peu près ja:maiSi? Ce serait si facile, à l'école, dans la presse, lPar quelque conférence aOQiueile, de créer une fume de bonté à JUill! lPeUiPle qui fait sou!~rir, S'llirtou~!parce qu'il ne sait pas.
~ J'ai trarver,sé, la semaine dernière, Ul1J marché de province; des paquets de vingt pouleis, ficelets a'llX pattes, étaient jetés bru~ale lement d)'une chail"iI"ette ,s ur le !p avé; et l'on pOl\1ivait suivre, par le sang quic\.Julait de leurs écorchures, la route des chiens laitiers. Et les 'c ombats de coqs qui recommencent dans les régions dévastées! ... des bêtes qU!Ï, après s:être battues ibTa'vement, sont mises dans un IsaC et assomméeS!.le longl du mUIf. Et les courses de taUTeaux avec les éventrements Téirerés des chevaux COll'S'llJS et Ir ecousus danlls des conditions ignobles! 'Et la solennelle lâ:dheté de la chaSiSe à courre, où :un pauvre cerf soigneusement :repéré est, pendattlt des hewres, chassé !paT rune centaIlll.e de chiens et parfois autant d)humains. Un ijoli petit cheval arabe se casse la jamJbe Pendant une ma:rche, me ,r econte un soldat; on lui enlève sa selle cft on le laisse au bord du chemIn. Quatre jotl!rs après, on l'€jpasse ru même ffidroÏi; le oheval y est touijoUiI"s, :mais il se meUil"t lentement de faim, r- Et personne ne ra aahevé d'un coup de revolver? - . J'y ai bien pensé,., 'M ais les camarades ne disan~ lfie11I .. ~ j'ai fai.t comme tout le
mondie, .. Et puils, a,u fond, jl'avais pewr :9.u~ 00 me pla,i sante sur ma sensiblerie ... lEt pourtant, la douleur oreste la terrible dotlJleUil", et ,s ans compensation che; l'animal. C'est pourquoi l'Eglise, maternelle, a toujOLurs ;pris s·a dléfe.nse. Le !pape Pie V 'lança tUne Bulle Œ o'r mid.alble «fi! valoilr â perpétuité» contre les, cowrses de taurea,ux, üé-tries en termes de la :plus grande énergie: « .•• , spectacles ,sanglants, 'honteux, non d'lhommes mais de démollls». C 'est ,pourquoi, Mgr Besson, évêque de Nîmes, le 15 août 1885, défendait ~uoc ~our naux catholiques d'annoncer « ces combats ablhonés par l'lE2'lise 1>. C'est pourquoi, Benoît XV verse des subsides :à la «Société Ifoonaine contre la cruauté envers les al1limarurX 1>. C'est poul1quoi, en son nom, le cardinal Ga spa,pri , part'Loulièrement ami des animau~ Jf;u~ chargé d'envoyer à tous les prêtres ita~ liens une lettre à lire eu chaire où 1' 01.\ coodàmnait {ou~es les ~ormes de cr,uauté envers les bêtes.
PalUJvre cheval. .. :p oitu, ~oi aussi, et qu~ as fait bravement la grande gwen'e, je ne m"attendais ;pa's à Ip laider aurjourd'hu.i la cause de ta misère. Mais en te vorant paTti;, si malheUifeuoc, â l'heure œaite par le Ibollj Dielll pour le sommeil, j'ai compati à ta misère et, dlisciple du Christ d amour, fai voulu y faire compatir les <lJwrres. A ces awt'r es, je répète une naïve suppliq.ue de oheval trouvée iadis d'ans un vieux boiUquin de Noël: «Mon cher Maître, NOU!l"rLs-moi et calme ma soif suffisamment. Par1e~moi souvent, car ta voix esrt plus efficace. que les coulPs, pOUir ramell1e1f mon a:r. deur. Si je ne comprends !pas immédiatement, ne saisis pas le fouet de suire, Ne me fra.p,pe pas dans les montées; ne tire Ij amais sur les Têl11es. T.u ne sais donc pas la dou,leUiI" atroce -que les saccades du mors me font éprouver? Si je ne ma.nge pas mon foot-
16 rage, examine mes dJents. 'Regarde souvent aUSSl .si le .fer ne 'blesse pas mon pied; si le <collier ri~elltre pas dans les chairs'. Enlfin, lorsque l'âge, les su.rmenages, l'excès des soulffrances aUTont épuisé mes forces (,usées à ie servir et à fenddhir), je t'm pr ie, ne m'appelle pLtlIS ~aÎlnéant, .hêtre vicieuse! rna.i,s au conirai e, juge-moi et tue-moi ohez toi, épmrgne-moi ainsi les 'coutumières torture; des albatioirs r éservées aux vieux chevauoc pOUl"' :récompense de tOUlte une vie de dévouemeni et ,cl hlfectUJeuse fidéHté .... lEnfin., !pardonne à tOU1 vieux 'serviteur de veniif à toi avec cette !hUJmble prière <liUJ nom de Celui qui est né, lui ·wlliSsi, dans une étable. . Tûn meilleur servite.UJr: ile dheval. Et poUJr ,copie cooltorme, un grrund ami des paruNres bêtes, PIERRE IL "ElRMITE.
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Le OOl!1lseil commUJn!al de ProViirle.nce a dOttlC lfet'1lonœ à 1"lhérita'ge qjUY.il dlevai,t rul;jjr,ilbuer et va se délcidler à demamer à la ville de 'fur in, dont le conl te Bruiootrti était originailfe, de trouver la 1eune fille aJUX quatorze verbu·s'. .
Variétés
«n
me 'semble, ,a-t-il dit philosoph~'que nref1~ dians 'S'01ll: raff),polfrt, que la ueune hUe qtÙ mérirte le IPIUlS les_dix mille dollalr-s dOlÎlt posséder rune telle modJe:stie <:1!Uc, iPrésilSémenrt:, elle n'a [J1aIS osé se ~aire cool1Jaî'tlre.»
o
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DECADBNOEl DE !LA SAUCISSE Ge'st 'juisque oons le dOil1l1ail11e de la charruter,ie qu'on [peUJ1: constater, eq Allemagne, l'hLcons(,ance des choses dïci-~as. Jadis, les Allemands fa'isaient une COIl1,gormna:tion considéralble ~ sruuJCÎlSises et de bouJcLins. Ils f'ruilsaielll,t des boudins et des saucisses de praportioo's gigantesques. A Kœtnigsiber.g, eLll Pr as'se, les -chaifot1!iier,s avaien~ coutume td" o'ffr,itr aux bo!t1Jlanger s, le 'PI~mier de l~, UIt1 énorme boudi'l1J qui érta.irf: promené, comme lUJ11 bœUlf gra.s, par to~te la ,ville. Les annales ~ cette cité il"a:pporteni que le 11111 • bowd:iill; de 1558 alVa Ï-t 198 aunes de long; il était porté par 48 lP~sonllles. Celui de 1595, porté pal" 85 persooœs, était long de 596 aJI.lne's et :pesai,t 454 Hvre51. . La «fête dru boudin» étai~ d'ailleUJr-8 as.sez ·LA JEUNE F,J'LLE AUX 14 V~R1lUS pHbolfesque. Le plus gras d"entre l~s charcliCe n'est pas le rtiltre d 'Il1TI roman ïl'Oni~ier,s ma,r:ch ait eru avmt, comme urn tambowque, 'C'est la je'llne ipersorune que l'on a remajor. La tête du !boUJd~n enrt:ouxait :soo cou cherchée à PlfolVidWce, dans r'Etat de Rhode comme :une cravate; le reste serpentait 'SIUl' les lslooJdi, poUJr satisfaire aux dernières iVCYlolartés é.pruules des alUJtres chru:cutielis, lIl1arrd~ant t,rois du comte BaiinJotrti, de TI1liI''ÎIrl, audeU1J milruils.ure paT !Tois. On accompag1Ilait le houdm au son plénipo'{'ootiJaire. Ce bon lVieillard, eI!1 mou- du mre, et les rues à. travefiS lesquelles se ranrt, ava:jjt décidé de léguer 'ClUx mille dollars dér()lllJla.it le cO'1'1tège ét·aient déoolfées de maà la ti.eullle ;fille ,quli lPos>sédel~it en plus dei peaulX, j oyeusemelllft mis au.x fenêtres par les 13 verlus, :qont 1a.'sob:!liété , la Dmi é, la IPUlfe'(é, habitantsl. celle plus !l'a,re encore, b modestie. Les temps sont choogés. Le syndic d~ ~ProlVidence, exécl.1Jerlllr 1es,ta~ ~ ~ meŒJ.lta~lfe, fit, iIJOOlcLa,rut s.i'x mois, des Ifecheil." ches aœsi délicates que vaines et a dlêfinJ,ilil' Si nous voulollls que le sentiment du devemet1Jl: aibandoll1!11é l'intenrtion de IIlêalise:r, dan's voi; !pénètre diUlsque dan.s nos 00&. et se lie en .s,on pays 00 m01ÎlllS, le vœu extra;vlagan1t du nous aux sources mêmes de la VIe, ne c~ d~
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tons pour cette grande cure que .~ la fa.mille. . J. Snnoo.
t Si mà!UJVMs que soit .un. gO'wvernement, il y a quelque chose de ;pire: c'est la s:wppression dn.tJ 'gowvernernenl1l. H. Tame.
E ORGANE DE LA
SOCIET:B ·V ALAISAl1'.B'E D'JlDUCATIOI SION, Janvier
.0 .1ésus-Christ, notre consolation, . nobre amOUf, notre vie, soy,ez tout p.our nous pendant 'cette nouvelle ,a nnée. Que les j ours, les heures, les minutes, !es 's ~ 'condes dont dIe !Se IcomlPose 'sment .a Vlous :Soleil des âmes! 'QUJe le .péché n'ait'point ,de .ren1tps à lui; , qu'i~ ne dérobe rien à vütre entière po,S'sessIOn. Actions dési:rs ,pensées, Iplaisirs, dOU}.eU'fS, que 'tout v~us a,p.p,artienne, Ô .lésusChrist, Rloi éternel des !Siècles, Lumière de ta lu'mière. 'Dis!pensa-t'euf du telIl!ps paT le prix Ide votre Sang qui coula sur te C?lvaÏ'De et IS' oUre maintenant .à chaque 'minute 'SIUlr UtOS autels 'pour le 'l'a,ohat du mlonde. :Donnez à vos fidèles une honne :a>nl1Jée ! .a11Il1éJe de paix, Ide cowr:alge, Ide ch'a:riié. Loué soit .1ésus-Christ!
Pensée Bienheureux cel'llJi. dont t'enfance a été r emise etll des mains pures, et dOU1t le cœur n'a pas été souillé de bonne heure par 1a corruption des mauvais exellllPles! Qu'ils 'sont
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beaux les piedS' de 'Ceux qui conduisent la jeu:ness·e àans les voies de 1~ piété; qu'elle~ sont belles et saintes les maIns de ceux qUI g uident l'eil~ance dans les sent~er s du bien et de 1la vertu, (S . Franço~s de Sales.) . - -.- -_ ..
··- -_ ~ j}m
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Exercice de 'l'autorité 'De la 'reV'élaüon :au disciple, par l'eXlemple -du mla ître, ,de l'étendue et des exigences de la l'oi univer selle, no1.1S en arrivons par l'e dévouemoo,t 'Cf1ois:s,a nt du. ll1Iarvr,e :piO'Ull1le di's dple, à ,ce que l'un d l'au,tne et, POU'l' tout dire, se 'poussant run 1autre, ils 'S'éprennent po u'r cette loi d'un .plus efHcélIce .amour. L'œuvre édl1Jca~rice devient ainsi la cause occasionnelle de l' aJSocens~on des âmes et c'est, en déHnitive, pOllil' que cette ,ascenIsion sie iPf,oduise el. se Ip'O'UIf'suive Iqu1e Dieu a 'voluIu, Œa,ns, la s'ocié~é humaine, l'édu.cation 'S ()ll'S, tourtes :ses f1o'rmes f.amilial'es, s'c01aires let 'sociales. Il est 'bon 'que l'éducateur, dans ses ,mêditaüon~ sur les ,conditirons de S'll'C w
,
2 d~J&
de Sai tâohe, g:11avisise de temps en ,temps ,ces sommets!. 'Une Itois, placé à oes :hauteuifs, il se v,oit 'ce qu'il est: un coUaJDooatewr die !Di,eu dans la f'OrmaHon ,des ;pell.1Slounalités, il.lJn éveilleur {]je o011!sCÏ!ence et de :vollonœ, et, pour Terprendlre !Uill mlOt mis à la modle ·en un sens Iplflorane, un lanimateulf. lQule ,die ,ces ,oommuns ,effOIfVS du m'alîrrre et dlu disciple, l'un ,guidant l'autre, 11Jaisse enfin l'!atta:dhem'ent du disc1ple pOUir I,e maître, lattalchement fécond en heUJreus'es IconséqUiences pOUif le ifespect de \Se}lll la:u~oTi.té, 'c'eslt 'ce 'qui s'ensuit Slans ,q,u'il f,aine' le monbrer ,palf de long'ues ~éflexions. Vioici ,deux volontés, l'une 'ordonnant, l'aurVlie iQbé~S'slant ,qui, l'une dominant l'autre, ont tr.av,aiUé ·de ,concer,t à réaliser les vues de l':autoriœ divine. C'est en 'celle-ci ,qu'elles se Irej.oi~nent; ,ce seltia: p~r la frm·,oe des ,choses, en Dieu, que les IpoS'sesseur:s ,de ,ces deux 'Volontés s'aimeront. Le discipl,e 'Sera lieconnai,s's ant :a'll\ M,aÎtl1e de l'avoilf' loonduH à :Dieu et à 1"aŒlliou!t' de Is,a ~ Loi. Qu:and il vel111a le 'bien ,qui ·a déooulé pour lui de sa -subordination douloU!lieuse à Pintermédiaire légitime 'entre la volonté ISIOUveraine té lui, s·a 'g,ratitude, !sa 'confiance, sa do ci Hbé, iTont à 'cet inter'médiaiIre Iqui l'a sau~é -de lui-même et intro,duit par l'Iobéis'sance, dans la 'conscience du devoÏ!f let dans l'afœranchisisement
moml. 'Dès lors, leu]}S! !l1éi!pIP'oifts :pœndront lewr vr.ai ,caradère. ,MaHre et disciple ne 'seront :plus deux :adversraÏifes, ce :seIiÜ'nt deux alliés. Notre lennemi, c'est tl1Jotne M!aître, la dit le farbuHste. Il en est ainsi toutes les. rois ,que le MaHre ne mène ,p:as son discipl,e à 'Dieu en lui donnant l'e~emple. Le di<s'Ciple ne compl1eJnant pas IOÙ 'on l'entraîne, ne su!bissant qu'u'ne 'contr:ainte sans. amOllir, ne ,songe qu'à la 'féV1olte et ,qu'au poids du j<ou:g. Mais voy.ant le devoir viVllie sous
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.sles y.eux ;dans l,a vie de 'son ma.înœ, se 'conquérâlnt peu à :peu ·dans la 'S'oumi's,silOn ' I!1lon à l"whitr,ai're d'un homme, maÎl~ à lia sUIPifêmre Is'agesse, il f.ait 'alli!ance ,aV'ec 'sion éducateur. ILes no'bl:es lamitiés rqui, Ia.U témoignage de 1';IlÎ's~oirre -ont uni des disdpl'es à leUJrs ,maHres, , les !puissants attachements des enfants Ipour leurs parents, ce 'culbe enth:ousiaste et 'géné!'leux, pro,digrue ,de déVlouements 'Sublimes, de la jeunesse [J'oulr' ,ceux qui IOnt ISU lui l!Wtf1/nier La if'oute, la :sa 'S'ource danlSt oes enlJUl.ations ,q1ue nous aV10ns 'analysées dont la rorlme !pl1emière 'a été l,e bon exeJ11~ple donné. ' ~
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V;enu,es à loe Ipoint, 11110 s' réflexions débordent le Ipl10blèmle ,de rédulcation et preilnent valeur pO,UJr la !s:olution même du conlflit ,s odal 'si redouilable 'qui se poursuit sous nos yeux. Void que no,us; fais'Ons éoho lau:x r~ centes paJ"oles dUJ SoU/verain p10ntife demla ndant à 'oeux qui ont la ,conduite des ~ffiaÎ'r,es ,et des [wm'mes, dans, les Era'vs comm,e dans l'industrie, d'aimer leurs ISlUhordonnés et ,de les ,é}iever. jusqu'à eux, .par la cha'rité, 'et vout sp'édakment, pla r 'cette ,rOifme de 'charité ,qui ,est spiritueUe, 'qui s'atta,che à l''âme et qui la rveut me illerur1e. AUJ Iriche et ·a u puissant de 'P'fia-tiquler les. premielis les Ve.ft.UIS qu' ils<veulent Vloirl1 :au. :pau!V're et HU misé'Ir:able. A eux .de !Se déuétlcher les pre'miers des biens ,de 'ce monde et d'en ïaiif,e iun rU'S'age ,conf,or,me à l,a justice, s'ils veulent ,q't1!e Fenvie et la convoitise Ine rharcèJ,ent pas l,es IcœUf'S ,populaires. ,Il y :a HeUi ,de derlllander à tous, 'ceux k3.iUXiquels la IPIf'Ûvidence :a délég,ué une l}J,arl .de 'SiOn H'll1:Ü'rité die !se souvenir de oes vérités élémen~aires, 'et de prend!re une 'constCÏence !plus Inette .de leur deV10ir d'e:x:emple. ,Qu'ils le sla'chémt bien, s'ils ne s'y décident Ipa,s pTomptement, leurs reCQwt:s à la tfolr-oe 'coelicitive se..
'l'ont v'a'Înls. Ils n'a:ulronlt qu'un 'succès, éphémèIie. Ils ne se1frviIiont lqu'à ,p rovoquer des représailles qui, rpo,ur êbre injUlstes, n'en sont pa,:, moins inévitables. La oroyance ,en 1 origine divine de l"a'1.1tO'fité lalppa11aît lainsi, au ifegard' de l'observateur, 'comme ill'ne nécessité 90dale. IEUe se ,dégag'e, 'comme une ,dédudi'On logique, de l'expé!rience commill'ne. L'acoeptaüon de 'cette 'croyance est aussi indÎ'srpe!JJs'a,ble au disciple ,qu' lau mlaÎf1re et si ce dernier ne ,conf'Ürme :pa:St 's'a ,conduite laux exigences de la Loi siUprême, le disdpl'e, à Ison tour, est eHnftaîné à la Tejeter. Il ne .devrait pas le faire, il faut travaiUer à éviter qu J i1 le fâ'8'S,e. Le meilleur mOl)Ten d'y réussir ,c'est ,enCOlie de }.ui donner l'ex,emple. E. Beaupin. ' ---'~--~-iI~"'-"' ------
L~
capacitê scolaire
On :peut ,définir l'a ca,p adté 'scolaire: tout ce qu'un sujet en croissance peut contenir' et retenir de l'enseignement qui lui est donné. . L'ienfant à l'école est un :apprenti de la vie, let la période de s'colaifité peut ,être avant tout ,considérée 'comme un temps d',ap,prèntissage. Le but '!poral, utile de 1ens'eignement ,devrait être de nous ap:prendre à ,connaÎt1re -et à :aimer la vie, et, dans la meS'1.lJfe de 'dha.q ue âge, à la bien Ipnatiquer. L'enseignement ,q'ue 'noy's :av,ons .reçu let que l'on dOlnne encore .actuellem'ent lest-il vraimen~ .un lap;PventÎ'ssage? .IDemandez à n'importe Iquel 'ouvrier ~e 'qu}il ;~ rete?'ll de ;son applf-enüs< 8'age; Il v:oUs Ire;pondlia qu 'il en a tout !t'etenu, paroe qu)il a ,alPlpris 'ce qu'il devait pra.tiquer et 'qu il pratique 'maintenant oe quO il 'a ~appris. L'enseignement professionnel a été rééllement pour lui un apprentissage. Inrerr.ogez 'UI1ain.tenant un h'omme
'slQÎ-dÎ'sant instruit, muni de 'ses' diplômes, ,ayant f.ait dix, quinze 'ans d'études 'S'Pédales. Qu'a-'t-il Tetenu ,de ce qu' Ion lui ,a enseigné dUil1ant toute sa j<eu'nesse, c'est-à-diIie pendant le tiers, 'a u moins de sa vie tonal'e? Il vü<us !répondra 'que de toute cette iustrudilÛn, il a g.a'f.dé les ,quelques! nott0111S ,qu'il a eu à exploiter depuis dans la pnatique ,de sa ,}JIf'ofessitÜu; que souvent il 'a dû ISle !t'eflair'e ,ces, mêmes notions et se les ~eformul'er à un point de 'Vue, iP.lUS' rpratique; il vous diT:a qu'il ip,eut rehiouver fi~ées' dans ISla mém:oire .des ,ch'Oses s,ans ,aucun intérêt immédiat <Ott' ,~éné!f'al, des v,ers, des ,dates ou des ,bribes d'hrs~oir'e, d'éunang'es noms gé!oglr,aph[.ques ,ou scientifi'ques, une idée très V1ague SUif les 'cho'Sles des; temps pas,sés et les plus V1agues ,encore 'Sur ,celles de son tem,p,~; que jusqu'à la moitié <de ses études, il a pu se ,croire plus ,proIpre à vivre dél11:S une -cité :antique ,que dans ~sa ville natal,e; bref, ,qu'il a att<eint sa mlaljo'fité physiologique et civique Is:ans. aV10ir été ;sérieusemen.t prép'a ré à la vi'e ,physique, intellectuelle, morale, sociale, dans laquelle il entrait. ]te 'crüis êvrre bien large ien estimant ,qu'un; !homme ,qui ,a fait ses études a été 'bien rp'eu fiait pair 'elles, et qu'il ne sait p,as, ne sait .plus la vingtième Ipartie de 'ce q1u'il a ,aj.Jpris. L'instruction n'a donc pas été pour lui un apprentissage effectif. Il ,a rPl'es que inv,ariarblement été prérpiaffé à une vie laUIN1e 'que ,celle qu.'il ,devait néces,s'airement m'ener, à une vie dans ~alquelle le :passé :saisit le plf, ~s'en.t let l',av'enir, à une ,vie intellectuelle et morale dla,ns la,queUe les l,ettres mortes et les idées mortes tiendraient la plus grlande p laloe; il n'a ,paiS été une petite Iplante humaine humatnement oultivée <et surveillée comme .elle devait fêtre, il !a éré, dès s:e nais'sance, dirigé vers un m()nde ,autre que le monde !féel. _. (E,t l'enfant? Q.ue 'Sait-il de ce ,qu'il l
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vient d'Iô.!PI~el1'dlre à l'ins,t ant? De l'avis de tous les ·maît!1es: Ig'Ule j'lai -inrer[1ogéSl sur 'ce point, run enfant .qui vient de 'subiT une heure de l,eçon sur n'importe qiuelle llnratière IIlI';a :pas fl"et'enll, ne 'Sait pas le dixième - 'beaucoUJp m':on~ dit le vingtième ~ de l'efilsei:g)1ement qui IU1 a rêté dJoIllnIê. IDonc, !Si nouS! cherchons le rendemenrt de l'enseignement tel qu'il a fondi.o'll'né la1lltn~'f/ois let tel < qu'il !fonctionne .en/co·re, ,c'est-à-dire le T~P;POllit ,entre l'eHet éprouvlé par l'élèvle 'et l'effort fourni p,ar le iuaître, InouS! pouvons<l'év.aluer à 11'111 di.xième, à :un vingtième. C'est donc -un a,pprentissa~e .dans lequel les 19 v~nf! tiè.mes de la matière enseignée et du temps employé sont perdus, ou peuvent l'ê/lie. Je parLe, ,bien lentendu, pou-;f'des m oyen.:t1e's'. Comment !S'expliquer JUne telle .perte? Si l''Ûn nous lf8!contait <qu'un tonnelier ,dh~~ de metllie une pièoe .de vin len bouteilles, lea < a 'l"~pandu à ienre les 19 vingtièmes, Ipalf,ce <qu'il :a voulu. If'emplir 50 bouteilles à lia fois, parce lq u'ila veI1sé trolp vite let trop largement pOUIf ete petitlS! lorifioes, palice <qu'il < a le plus souvent versé à ICÔtë OUiIqu'il ne s'est pas IélIperçu Ique beaucoup de ses bputeilles évaient restées -bouChées, nous 'pens'eIrionS laus< sitôt ,que ·ce tonnelieJf était abominablement gris\, JE t pourtant filOUS v<oyons un maître cha:r,gé de vef\ser d'un seul cOUJp s'a science dans 50 iP·etites têtes à la fois, ~Uine scienoe .déjà vieille tet <souvent refaite par lui, 'mais toute neuve\pour elles, ,une Isdenoe aoolte, 'et /cela ,pendant ·des h'BUJ1'1eS lentières; nous VOYOIllSI ,qrule beaucoup d'enfants 'Ont leur olrifice inteUectuel trop étroit .pOlllr saisir immédiatementun enseignement que le maitr,e Ipossède à land IpOUT y .a.v'Ûir eonsacré ,des années, et dont il ne peut touj10urs ,exadement iliégler I,e ·débit 'aJU calibre. de ,chacun et de 'tous lensembk; 1
très Isouvent, l'enseignement passe à côté de l'élève, !S1oit 'que celui-ci s'oit dis\trait, soit Ique le ·maître vÏ'sle m1al, et il est impossible à ,celui-ci de viser 50 ,in,~elligenoes < diverses d"un' <cOUiP; enfin, 'filOUS voyons ,que, :pOUl! une f:ou.l,e de ,causes physiologiques' 'ou 'Slociales, les enfants, Ifestent .bouchés à telle Ort.!' telle sorte .d'enseignem,ent, 'et ,oela pendant les années de leurcroissan'ce. Le -débit de l'enseignement, touja.U'rs. ISUJpédeJulr à l'a ca.]J'atCité du. p~u:s f'olrt de Ira das1sle <et 'Parr Icons1équent à cene de la mtOy.enne, n'ra p~u; lêtre rréglé s<u r le calibre varialhIe ·de ,chacun et < beaucoup de scienoe s'es</: 'ain's,i Irépa'ndue à terre. D':a n.rfe palrt, 'c"eslt SloulV'fmt Urop ta-r,d, l'enseilgnement ~ermi11lé, que l'on s'en.qui,erl de la 'capadté ,de l'élève, ,que l'on !l'econnaî~ ,qu'il la Iplus 1 0U ·moins reçu., /plus 10U moins gardé ,d"enseignem·ent et ,q-u'il la 'plus ou moins perdu son temps pendanlt <cette p'ériode d'.apprentiss<aR;e qui tél, j.e le 1'1épète, 'PaJr:fois dUlpé le quaift, le tiers, la moitié de la vie. C'lest 'a< v ant et pendant le débit de l',enseignement q<u'il faut Is"as<su'fier de la 'oapadUé 'véeUe de l'élève, ,reconnaître s'il test bien ·débouché, 1S.'il :possède un ,brevet de capacité a~ sens littéral, avant de <ahercher à l'em,pHr et quel est s'on /caliblie Ipour tene 10U teUe matière d',ensdg,nement. Gar le temps ISlcolaire p'assé à ne pas apprendre lest non seulement ,du t'emps pas1sté inutilement, ,c',est !pis que 'cela, <c'est .du temps paslsé ,pair l'élèv<e à apprendre à ne pas apprendre. L'élève qui n'acqui,ert !p'as< ls',entr.aîne à ne Ip as<a.c,quérir, à If<ester houché et fermé ~: Û'u'S Fens.eignement ,qu'il ilieçoit. Si un enfant n'eslt cap,able de Œ1ecevok /que ~,a dixième ,partie de ,oe qu''On lui enseigne en ·une heUl1e, il 'emploie un dixième .de 'Son temps à profiter de l'ens·eignement Ie'C . les. neuf 'a utres dixièmes, à en: S'ouf~dr, à ~'ém'o~slSer l'intelligenoe, oSlau-
vlegaif.der ISlon inertie ISOUS ·une lap.pairence :attenti·ve. Il fe'f<ait mieux de jouer et de croÎtve libœment rpendant 'ce temps. ISla ns doute, Ion lPeUit penSIBJ' .qu'il ;faut lui donner ,dix iPonr .qu'il g'a rde un , et que ce n'est pas tfiOtp de tant ·d'h,euf<es de dasse Ip alr JOUlf, palf 'an, et dans touTe :sa vie 'sldolaine, tpoulr ,qu'il ga'l"de ce peu d 'instfiudi:on qu·e nlOU'SI lavorns ,vu. Cehl s,erait pa.rf,ait si ce :dixième ébait ·une synthèse de l'ensemhle, mais ·oe nl'eslt .qu'·un .a.mlorphe fr.agment. Il y a tà u.ne eH'eur diang'er,eusle. Autant .penser qu'il f.au,t donner à un enfant dix portions de viaJnde poulr Iqu'utne Iseule IUÏ- profite, dix bols de lait ip'Üu.r êtlie sûr qu'il en gan]er.a un. Il existe une dilatatirpn
intellectuelle comme une dilata.tion gas<> trique, !Uln émoussement de l'a,ttenüon, 'Une Iperte de l'élasticité de la ,oompréhension, 'comme il lexi's</:e ,de l',em:physè,me ,des Ip1oumlons tOU de lia ,r,aidmllr des va.1sseaux. (A suivre.)
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Autour du Carême tLe Calnê'me esltl 11111' temrps de jeûne, d':a.bstinence, de prières 'et de sainte ICiOlTIlpOnCüon, il dUlr·e 40 jOl1'rs. Cett.e intitu~il{)n Ifemonte ,alUX ten]ps /a'postoh· IqU'es. Ce j.eûill1e s'olennel la été établi poulr honof1er .'celui de ]ésIUts"Christ dans le dés'ert et p:ou~ ,nous IpliépaTer à céléhrer dignement lia Tête de P â·ques, paï la pénitence, la ip1rièr,e, l,es sainies lectures·, et 'spécialement par une bonne <confes~ 'sion .et une communi'on fervente. L' Eglisie, à Icette époque, :r evêt les ornBmlenns de deuil ·et ,r etrancu1.e de ses .offices leSI 'ohaŒlit"Sl de j-oie. Âu temps die la pa'slsion, elle voil€11e ,cru'Cifix et le~ images Isaintes ,pOilltT nO>UIs, .a,pp rend~ e ·qu.e tpéllr le P'éClhé 'llOt1!S sommes deyenu'~. indignes de jouir de la' vue de DIeu et de lia gloire éternelle.
IP/oulr· entrer Idall1S les intentions de nOÜ1e bonne 1Vlère lia !S/ain~e .E,gHse, appliqtUlons-'lliowS à êtlie ~o·bres de 111!0s .paInoles, à Tebr:ancher de nos/ aliments, de notre 'slÜ'lIlmeil, de nos lam11's.ements et veino'ils ,plUis i:rid·ement sur nÛ's .sens.: Oha'sls!ons de nor1ie espifit, non .seulement les p!elllsées nuisibles, mais m/ême les Î'11u</: illes" afin Iq,ue no!Us, rtlJe soyons 'pe.~. surlp: is péllf l,es ruses. de Satan. L"Epîh1e du .JIifercr.edi des Cendres commenoe ,ainsi: ~01ci 'ce que di~ le ISeigneu.r: ConverUss,ez-v,ous à n]oi :de tou~ vlotœ cœur, .dalllt.3 les Ijeûnes, ,dans les lalrmleSi et d3tlltSi les gémrssemenns. Déchirez vos· c'œ urs, let non v<os vêtements, et converüS'slezvous :au iSeigil1leu1" voirre Dieu, par·ce qu' il est hon ,et compaHs'slél'nt, ·qu'ïl est paiient et r k!he en mis'éri,c:orde. Qui sait Is 'il ne tou:line1ia. point Viers, ViOUtS, un regVl,r d f<av'Ûr·a'ble, s'il ne vous .pardon- . nera Ip'oint, .et lsi, iéllprès V,O'llIS, ·avoir :afflimé il ne vOIUtSl ·comblera pas dei seSI bé~ ·lJIédi~Hons! f/aites retentir la tr,oU1pette dans !Sion, prescriViez un j'eûne sl alu('ai~ re, c'onV'oqulez une lals<slemblée ,solennelle. F< aites venir tout le ,peuple, 'ordonn.ez~ ;.ui de se 'Ptm'i<fief ; :a'S'semblèz Iles vieil1a.rds, 'amenez même les enfap.,ts· d'Ceux qUli Slont .à lia mlamelle .....
... Réflexions pêdagogiques. -
L'é-
·dwoahon exig'e de fenfant de longs et ipénilbles 'sla'crifices. 'S'.agit-il de la sauté? l'hygiène lui ,crie: «Abstiens-toi:, Soj,s s>obrlie! A :Sinn tOUT l'.acquisition de la sdence lui .demande bièn des renoncemenvs: iaitenrfi:on !et LféflexÏ!nl1 prolongées, ét.Utdes. ,ennwyeuses, immobilité flO:rœe. Que de Ipeines au.ssi ne lui imp'o'se pas l'a flo.rmat1on morlale et 'religieuse !pÜ'l1Jr déradner les mauvaises tend an,ces, et :élIcquérir les bonnes habitudes? D'aiUeu. ''S, ·qu':on le v:euille IQU non, toufie lia vie n'·est qu'tU·n long ti'sisu de souf~ftalnOeS, un v0Y'age doruloUireux vers la ·mort. Le !plus heUlfeux est celui qui ne
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,s'inquiète pa!s iJrüp des ê,prnes du chemin, ,celui qui 'Siait ISlouffirir .slans mur .. 'mur'er les menlues peines ,de ·cha.que jtOUir. L'ihomme dans la vraie .acceptrori ,du mot est celui 'qu'i ne ,oflajnt p,als le sa·, ·c rifke.
IEns1ei,g.t:l,er 'aux élèves à srtltppor~er aNec if~arffienoe 1eSt Inisères de la: vie à résister ,aux mauvlai's ,penol1lants à f~i're leulf ,deVioi'r 'c?ûte 'que coûte, à' s ïmpo'ser a eux-memes quellqu'es, mortifiaatÎ'OTIl& v'oJontaires, ·à mlontrer e.n ~out -et partO'lllt du 'courlage, n'est-ce ,p a's là l'esIsellice ·de la ",raie édwcaHon? IP'liofitons du 'ûaifème :pou.r i'll.iti,er nos élèves ·à l'eS/prit de pénitence. Usons iP10,Wf. ,o da d';exemples ,ooncrets. La vÏe de N?ure Seigneur, et des ·s,aints. nous -~Ou.rnlront ulne f.ou~e d'exem,ple§l pOU:f Illustrer notre enseIgnement. Da.ns fllO~e tr,a v'a il , 'metDons 'beal1'coup de pa.t11~nce let ,allons-y p!1ogr,ess'Ïvement. N'exI,geOifl!&IpalSI 'V110/p à la tois de peU'f de dlecour,a ger: quel,ques minutes d',attenltion, ~n effo'r t '~ ' oî.Lr bi,en écrire quel'q~es hg:I1Ies suffIsent 'Pour commencer, pUllS 'nous iaJugmenterons peu à ,peu les diffiooultés.. . A. B. ~ . -.
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_ · _ ·_~e;..-,,~,. · fl.!~
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Education religieuse Le mal et le remède Les peuples vnave1"sent une 'crise intense. A'll'Î'ouil'd'hui, on In'Ia ,plus, le 1'<::spie d .des pell1S10nneSI ni ,des 'Choses: le vol, Je meurtre, le suicide, les ,crimes de {OUites ISlorbes 'Vont 'cha/que jtoHr se multipliant. ' I~ett~ sitwatÏ'on est i~quiétante au pOInt die VHe de la tu:a'l1lquillité publique et de la prospérité des p-eu.pJ.es. Les gens d',ordre s 'émeuvent en face de 'oette crÎ'se d ,chacun se ,demiande ,ce qu'il y :a à fai'pe IpOUT la ,oonjwrer' les uns rpréconisent une 'séVlérHé plus gr.~nde dans les 'moyens de Ifl~pression; dJa,u-
'rres incarnent I,e Is alut de la société dans le !sentimenlt dlémocr,atique -et de f.éduoation 6'o dale inuensi ne .a u sein des popullations; d"autres enfin, prétendent Ique la tfeli.giron doit iliepr,endre sa ,place au royer, à l'école, dans la confection des 10is, lpiél'litoUlt, et que en dehors d'dIe il n'y a pas .de remède pO'Ssibl1e. A 'il'otre ,avis" l,es !pioHders, y en eûtil ,deux ,à ,cha.qu'e t(;oin .de 'fue, n'Iauront jamais l'laison des matwais instincts d_es fu~~.
Quan~
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'a u ·développement, dans le peupl'e dU! 's,entimeui! démocnatiqUie et .de l'édu'cation 'social,e, .qui ne sait que C'est Hue 'boI1Jne bl'él'gue ·destinée à :amuse'r les naïfs. III ne Ima1uqlue ,pais ,de ,ces ge11ls. qui loni éi!é f'o,limés daluS! ces: principes ,et all'xquds nous ne ",oudrions. 'confier nl notre vi,e ni norr,e bourse. 'La religi,onl est une harrièr'e bien autrement puissante Icont:re le flot enva- ' thü~SI0u.r de la ·déhauohe ,et du meurt'f'e. En effet, lia Ir'eHgion nous révèle l'existence d'ul1J Dieu infiniment puisIs ant: les IPreulVes sont là 'IliOmbreuses, éorasantes, elle :llJOUiSt dit ·que ·ce Dieu voit rOUit et rpunit le 'Ûri'me d'unE façon terlfible, 'mais' 'au'S'si .récompense magnifiq.uement la vertu. Tout homme, à 'lTIoins ,qu'il n',ait le · sens 111!or:al entièr,em,ent 'obnubilé nar la .p'aSistiOifi, do,it voi'1i dans la' relig:i'û'n mn l1iein :pui'Sls,ant contrie les entraÎnemenis ,ca wpa'bles. Mlais 'comment faire, pénétrer la y.eligi'Ütll dans les malsses? !P:ar des conférences multipliées dans 1es chaires 'ahrétiennes? ~Plalf des as,s,ociati'o'ills de jeunes gens ,dites, œuvres de préserv'a Hon? ... Tout ,cela est leXicellent mais tou.t ,cet 'édifice Inanq ue de basle, ',si :on ne com~ m~ence pas pa'r ,donner à l'enfant une 'borut1e édu·oati!on pTemièDe /Üù l,a religion doit plonger ISes ll1aCÏtnes.
IEn leffet, l'instliudion ['eligieuse ne fiait p~a!S nouÏ'oul11s leS/ ,oToyta'nts, ni les hommeSi ,religieux. La foi es·t un don de DiettJ let nlOn une 'ChoSle :aoquÎ'S1e pa'r l''étUlde et ,ce don die D1eu Is'alimente, :se rCP1itifi,e dans, la Irdigio'ill que lia: mère communique à ·son' enfla nt ,avec lia vie. IN:e ser,ait-il pas dès Jors ,plus juste de di11e que le !f'emède à la ,crise est dans l'édlUJcati'On premièPe des! enfants? 'Qu'tQll) ne lS'la:huse :pas: lia Ireligion ,est vn ·moyen Id'éduic'ation let Thon toute l'éducation; le 'sentiment lfieligieux ne 's'impose pas n'imp_oŒ',te dlans 'queUes ,condiitÎlons et n'i~porte à 'quel âge. La religion est la base de l'éducation, malis eUe ,en ,est :au.ssi La rconséquence. IDOtJlJnOl1!SI à 'tlJO!S len'iiants une bonne éd:ucation 'Première ~out imprégnée de Ireligion et '!l'OUS laUlrons ippépal1é de SI ,ho'mmes (ploulr la lutte et :rorus contre tous fliOS 'en~raIÎnemlents . ,Applr'erro'1l's donc à 'fiIOS mères de famille à bi'en él,ever leulDg, enfants et si nous i~'rriv'Üns à leur 'faire ,corn p.rendre leur .devoir Sious ,oe lfiéliP,polrt, nous lautf,O'filS fait un 'gl11él1tliŒ .pas. ,dans l'œuvre de la !f1égénérati'on sociale. Formons de llio'Sl lennanis et de nO'SIj'eunes gens de futurs éducateul1s; ,c'est ISUif les. jeunes SIl1Il1!out ,qlue nous devons ,compt,e r: '-on aJ}J,p'frend 'aux ,enf.ants leurs de~oir:St de fHs let ·de fines. ,de flanül1e; qu'on: leu:!" .app'Denne 'aUlslsi leU1" ['ôle ,de futu1"s édiU'iCa'teUll1S, ,qu'IOn leulf .dise loomment IOn doit s'y ipnmdre pour ,former de honnes 1JJa,bitudes ,chez un ,enfant, 'q'uel1es sont les Iha,bitudes 'qu"on ,aime à rencoutœl.r 'chez un homme 'bi'en élevé 'et ,quels sÜ'n~ les moyens à ,prendr,e IPou.r les instau'f·er dans l'âme. Ce tr:avlail peult Ise faire .avec beau" coup ,d'intérêt dans les leçons de catéchisme, mais 'su['rout à l'école, dans les 'congT'égaHo11Js de }eunes filles, dans lesécoles ménagèr'es, dans les pensionnats. Si l'édu,oatewr. est un !prêtre, 'CU'fé de pa..
roissle, ne Ipewt-il pas, lU/ne fois Ipalr mois" f.air,e du ihaoUt .de la tribulne 'S'acl1ée l'exiposlé d'ula ,point 'ou. l'lautre de cette att'r.a)'lante nllatière quon appelle l'éducation des ,enf:ants'? 'o,n: ,connaît des, prêTres qui le f,ont iaVlec 'beaucoU/p de f,r'uiL Cette bonne pal1o}e, recueillie par les .parents, irait ,germer dla:n's les f'amilles et y ,p.roduir-ait des fliuits ladmir:albl'Bs. POU'liquoi 'aussi ne pa,s pro,pa:g er cette 'bonne s,emence pair la ·diHusion de br'ÜcbJwfres dans ,tous les milieux? 'Sans doute, bBauicoutp se perdliont, iront ralti Ipanier, 'mais 'corn'bien lauslsi 'Slei!'on'i1 IUles, .conservées, mises à pro,fit, 'SUQ1bou,t 'si 'On IélI i'niHé les, ,pa.rents à l'usage ,qu'iLs doivent 'en fai're. ,Répandions donc ôparlout des trads, éduoatifs, 'mai's, que ,ces ttraot.s s,oient réorits dans un 's,tyle clair, à la ,portée de ~œ
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L'œulVre d'éduoation lest I d~, c l'œUr vre Fondamentale; dIe devr,ai,t exü~t'er dans toutes les }ocalités. Avec l'éducahon à la ,base, l'a ques,tiolll 's odale :alti'f'ait trourv-é 'Sla solution.
Billet de l'instituteur Lii'l1Jstitu~eur 'Oocwpe-t-il ·dans la '810dété le T~l11g (lU"On se pla:ît à lui 8'ssig-ner dans les traii:'és ·de ,pédagtQigie et les .diJs'coUirs, -de hanquets? Nul ne convredil1a si je 'flépÜ'Ildrs IP'af !Un non ,catég'O.r i'q lue. Même dans notre 'belle SUi'sSle, belioeau ,de la dlémocraHe, 'où l'instrucHon pO,pulaire 'Paraît très en honneulr, il IseI1ait ,aisé de découiVlrir luaints magist~r'S mlal 'liétfibués, 'S'<lllS prestige comme IS'ans influence, humbles fonctiollinai1îes miteux et marmiteux iSlervitelll1S de .M. TO'llt-le-M'onde, slur ~qu.i .retombent -touls' les ihorions et tOUltes les respo nea'b ili tés. Ce. rpeu de oonsidération octlioyé à 'certaHl!& mlembres de n-oüe oOlipolfaüon
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!provirent de ·divlerses Icauses. Une des principales, à mon s.ens, est l'insuffiS1an'c.e .des ttr,aitemenrS' dont jouit le l"ersonnel enseignant, Aux y.eux du peuple, une Iprofeslsion lest ,corée, non paT les :servicôs ,qu'elle !pend à la communauté 'ou lPatr le dévouement qu'elle lex1ge, ma·is ,pair- 'Son iré.\lpport en écus lS!Ü'n:nélJI1~s,. C'est là une , oonc~pUO!lJ bien m:a,térialislte de la vi,e, ,c1est la~d, c es t injuste, mais, thél'as! 'c'est réel. One révribution ,m,ode site, lla'rfois ·dérisoire, dasse d',emblée lï'l1!silitut·eur dans Finnomb.l1able troupeau des besogneux obligés: ,de ,f:aiil'e la 'chas'sle aux gr,os S'DUS, .d"alccepter tOl,J.s les 6lI1jplois et de guett'er toures les ·oocasions d'Iaugmenter leur maiglre pécule. Cda ne 'V·a !pas touj!ours' Is ans ûompr'Ümissions humiliantes, ni sans 'élJccrlOCs à l"amour-,pro,pre -et à Faulorité. :P<üttr lfemplir nO'llorlablement sa ,charge, il ,ne faut Ip as que le TI]la'Ître d'école Slo,it talonné sans -ces'S'e par la gêne; n doit av'oilr les 'c{)udées :flianches à ré.gaTd des gr'Ûs 'bonnets, de l'endroit. Si l',on ",eut qu il ·exer,ce une fode emprÎ's'e sur la j,euness'e, ,qlue :ses enseignements, ses exempl'es, ses 'cons'eils troulv.errt de l ',êcho, ,si l'I on v.eut faire de lu.i un COll' dUcUeur d'àmes, il faut tout d"abor d if,e~ l'ever ses f.ondions .aux yeux des polP UlaUons d lui ,a,ccolrder une situatÏ'on maœrieUe ,c adrant lavec l'influenC!e 'momIe ·qu/on Iliédame de lui. Il doit être qiuelqu 1u!I1I ,qu'on l'Bs:pecte, dont ,on p'a rte 'avec estime. Le jour où 'SIOn travail lui permeHra de vivre sinon largement, du moins honor.a,blement, il ne sera plu's. condamné à disipeJI!ser ISion adivité, à ,remplir uni nombre invraisemblabl'e de petits emplois éh~anger:s à l'enseignemem. N'étant plus la «bonne à tout fake» de la ·commune, l,a di'rection de l'école et ·des insltituüons' ,qui ,en dépendent directement ,deviendl1a :s a princi.palle pOOocQUlp!atiron. ,Il ,aUTa plus de
temps 'a u'ssi :pOUf ~ravailler à sün pro... p're 'Perfectionnement. La «,paie», fort heu-reuseluent, ne 'constitue pas. le ·fa'cteU.r exdusif !serv.anrt à .ap.précier 's a valeUiL Les qualités personnelles, les ,capad tés, l'e dévlouement, la dignité de vie, ,qui 'seuls devraient entrer en ligne !poUir ']ug,er un Ihom'me, ne Siont 1~as c;:.pendant ,oonsidérés ,comme facteurs néglig'eabl,es dans. l'esprit de la majorité des gens. C'est pour,quoi, tout en cher~ chant à. 'ouater son ·exi'Sltence d 'un peu de bien-être, tout en 1uHant POUif :se dégager ,des soucis 'matérie1s, 1instituteur tendna à s 'éleVier ,p ar ses. Viertus, :son caradèr'e et 'S'on sav.oiT. «Honne renommée vaut mieux que Icein:tulr e dO'fiée », dit le proverbe. Un 'bon renom lest 'avantageux à t'DUS ; il lest parüculièrement néoôSlsair,e 'aux éducateurs dont la répu~ tation doit ·être sans tache. La belle oeintUire ,dorée du !pfioverbe, le régent 'file la 'convoite point ; 'son idéal n'est :point lem" f'ermé ,a u milieu des pièces :rutilantes d'une bouTse I[·ebondie. T'outefois, laussj lO!1lg bemps qu.'il !Slera 'obsédé 'Palr' le souci du Ipain ,quotid ien, son cœur ;restera plein d'am·ertume et de décoU'fiagement. (Bulletin péd.) X. -
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