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> Tête du David de Miche'I-Ange (Florence: Galeri,e Accademia)
septembre 1965 - dixième année
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S.ulemenl
Fr. 285.- IXI@:~~~
LI ECOLE /)ALAISAIYIYE BuHetin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand
Xe 'a nnée Septembre 1965 No
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SOMMAIRE Partie générale Candide Rossier Berthold Beauverd F. Pralong
M. Veuthey H. P ellegrini
C'est clair votre économie est à la « Source»
Praplan
La rentrée des c:lass·es . Echo ·du cour.s ,de peIfectionnement 1965 . . . . . Conclusions de l·a deuX'ième iSession catétchéti'q ue du 22e coms d·e perfeotionnement . Gauguin: Nafea Foa ipoipo . . D'Ivan Il e Tem'ible à K.hrouchtchev . Bu[letin Cui·s enairr e . COUl',s'e de 'l'AMGVR .
Partie officielle Associ,artion Cuis·e naire . Conférence 'e t projection d'un film. . . Formation de professeu,r s· ·de 1 eoture iaMa,l e . . P1'olongation de J'Exposition de mmsques suisses.. Au p'ersonnel enseignant féminin duoanton du Va:l ais '. Concour.s de rédaction Ir éservé au per.sonnell ensei'llanit . A,vis aux maî·t·r es candidats au bJ:evet péd,a gogique. . . . Aux instiltuh'ices ~ instirtuteUirs commençant cet automne :J.'e ur 1re ou 2e mmée d'ens'eignement . . . .... Statistiques des examens d'ap,tittud,es physiques de fin de scol'arité 1965 .d-ans le Va~·ais l'omand . . . . . Rappor:t de gestion de l'·a nnée 1964 de la oaiss'e ·de retraite du COllpS enseignant du c·an1l:0n du Val,ais . Partie pratique Ex·a men d'admission à J'Ecoile Normale - Eté 1965 . Liste d'ouvrages en dépô~
Le but de la teinturerie Nettoyer vos vêtements et vous
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RENSEIGNEMENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juiUet et août ex.ceptés. •
.GOrlSet·
Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téL 293 65. Déla,i de rédaction: ,l e 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: OD,IS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365.
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~a rentrée des ,tasses Considérer l'importance de l'école dans les données d'une époque, Naguère, le journaliste désireux d'utiliser le titre que je donne à ce billet risquait de soulever l'étonnement que provoque l'anachronisme. Signaler la rentrée des classes à Sion, au début de septembre, invitait le campagnard ,à penser que les dernières chaleurs de l'été troublaient l'esprit du correspondant domicilié au chef-lieu. De même, vers la Toussaint, un écho de la rentrée des classes dans tel ou tel village donnait aux citadins l'idée que le chroniqueur se perdait en rêveries. Le mouvement favorable à la prolongation de la scolarité efface progressivement une diversité qui, sous une forme archaïque, réflétait un aspect de notre volonté d'indépendance. Pour être charmante, la poésie n'a pas toujours raison. On notera donc avec satisfaction qu'en s'uniformisant, let durée de l'année scolaire dispense aux maîtres le temps nécessaire pour donner à leurs élèves une formation adaptée aux exigences de la vie actuelle. Au début de septembre, les portes de la plupart des classes se sont ouvertes. Dans un délai assez restreint, tout le monde étudiant réintégrera l'école. Alors, une des plus importantes activités humaines aura repris son cours. Cette affirmation risque d'allumer des sourires sur les visages des personnes plus sensibles à l'apparence qu'à la réalité des choses. Aujourd'hui l'industrialisation révolutionne l'économie des régions entières. De nouvelles inventions ouvrent à l'homme des perspectives insoupçonnées. N'est-il pas insensé de prétendre qu'un des labeurs les plus importants ~e situe en marge des réalisations appelées à faire date dans l'histoire de l'époque? Face au travail des turbines et des réacteurs, que pè!~e l'activité qui se déploie dans des salles où une trentaine de g05!Je3 ânonent sur un texte, peinent à assimiler telle règle d'orthographe ou iappliquent à interpréter une mélodie sous la direction d'un homme dont le gain 3erait plus substantiel s'il s'occupait de commerce ou d'assurances? Pourtant, en dépit des apparences, les pédagogues tiennent le beau rôle.Mieux que quiconque, ils peuvent être les bâtisseurs de la cité future. Que vaudrait la ville magnifiquement aménagée !Ji ses habitants ne disposaient des richesses intérieures nécessaires pour capter le bonheur? Les résultats de l'enseignement et des autres activités !Jont difficilement comparables parce qu'ils ressortissent à des ordres de grandeur foncièrement divers.
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ce n'est pas porter aux nues le monde des pédagogues. Dieu sait si
l'on pourrait critiquer l'appareil scolaire de notre temps! Par exemple, on nierait en vain que l'école n'est pas assez orientée vers la vie. Non pas qu'elle devrait viser le côté pratique avant tout. Une solide formation théorique, un contact prolongé avec les trésors de la culture sont des éléments qui permettront une activité fructueuse. Mais l'enseignement ne se limite-t-il pas à une part étriquée de l'homme? Quel cas fait-on de la volonté, de la générosité? Quel souci marque-t-on quant à la formation du caractère des élèves? Depuis quelques années, on s'accorde à reconnaître que les structures de l'existence ne cessent d'évoluer. Pour que l'école constitue un apprentissage de la vie, ne serait-il pas normal qu'elle se transforme profondément elle aussi? Résoudre les problèmes, assimiler des règles d'orthographe, étudier la littérature et l'histoire sont des besognes enrichissantes. Cependant elles se situent assez loin des exercices qui développent les qualités essentielles à la vie d'un individu dans la société. La culture intellectuelle ne devrait pas être autre chose qu'une greffe sur la base constituée par l'équilibre des facultés humaines. A une époque qui favorise l'effacement de l'individu dans les manifestations de masse, les établissements cl' éducation se soucient-ils assez de cultiver la personnalité de ceux qu'ils accueillent? « Dans la vie de société, c'est surtout de décisions personnelles « qu'il faut attendre le respect des droits, l'accomplissement « des oblig,ations, la coopération à une foule d'activités. L'indi«vidu devra y être mû par conviction personnelle, de sa «propre initiative, par son sens des responsabilités, et non . « sous l'effet de contraintes ou de pressions extérieures ». Ainsi s'est exprimé S.S. Jean XXIII dans l'encyclique «PaCel1t Ut terris ». ~ -A cette attitude idéale dessinée par le feu pape pour l'individu clans la société, c'est l'école qui devrait préparer l'assise première. Si elle accomplissait cette tâche, elle serait peut-être moins humiliée qu' aujourd' hui où la multiplication des établissements et l'amélioration des moyens didactiques vont de pair avec l'accroissement du nombre des personnes indifférentes aux valeurs humaines les plus essentielles. Il est vain d'espérer que l'adulte se détermine «par conviction personnelle,... par son sens des responsabilités », s'il n'a pas eu l'occasion d'expérimenter ces données au temps de son enfance ou de son adolescence. Candide Rossier
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Nous avons eu le bonheuT de suivre, tout au long d'une sem.aine, le cours de M. Nicolas Savary destiné aux maîtres utilisant les nombres en couleurs au degré supérieur de l'école primaire. Si d'aucuns pensent que le matériel Cuisenaire est un matériel «miracle» avec lequel il suffit de jouer à l',apprenti sorcier pour obtenir le résultat désiré, qu'ils se détrompent. ) M. Sava:~. y nous a démontré par la préparation de son cours que seul le maître nourri d'une solide pensée mathématique est à même d'extraire de ce matériel toute sa l'ichesse. Autrement dit, l'effort de culture, dans ce domaine, doit être Pl'éalable à l'utilisation du matériel SUl' le plan péd·a gogique. Ce qui nous a aussi frappé c'est c~tte souplesse d' adaptation aux situations fluctuantes, démonstration indiscutable des qualités primordiales qu'apportent les mathématiques: esprit d'invention, souplesse des conventions, toutes choses qui modèl,e nt l'esprit sans l'ankyloser. Mais devant cette richesse des apports des élèves qui risque d'infléchir (et qui infléchit réellement) la ligne du développement normal de la leçon, le maître doit avoir à la fois un hOTizon très vaste et une vision ifTès précise du cas particulier, afin de toujours rattacher à un tout coordonné les incitations divergentes des enf,a nts. Le programme tenait en deux mots: numération et fractions : nous avons pu nous l'endre compte que toutes les matières incluses dans nos pians d'études de la 4e à la ge ne sont que bifurcations de ces deux grands chapitres. D'où simplification - donc économie de temps - et unité - donc efficacité, ce qui va nous permettre de regarder plus loin, même très loin. Un riche matériel personnel, en particulier des tableaux et des réglettes aimantés, permettait au professeur de mettTe en évidence les trouvailles des participants ou de conOl'étiser une situation. Nous avons eu aussi l'occasion de rendre visite au COUl'S de Mme Yvonne Savioz et d'apprécier tout particuHèrement (confection de matériel, prise de conscience des expériences de M. Piaget, utilisation du matériel Cuisenaire pour les 5 et 6 ans) i'effort d'adaptation de l'écol'e valaisanne. La directrice de ce cours a su, avec le bon sens qui la caractérise, aller à l'utile, à l'essentiel et renouveler de fond en comble les exigences envers un âge qui peut n'être qu'un temps d'attente, mais pourrait être le creuset où se forme l'esprit de logique (cf. Piaget). M. Georges Cuisenaire était présent tout au long des cours, acclamé et fêté comme de juste, animant professeurs et participants de ses conseils et de sa vaste expérience. TI donna en particulier, une leçon fort remarquée devant les participants au cours de M. Léo BioUaz, le pionnier du renouveau du calcul
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en Valais, et fit franchir à ses petits élèves, en peu d'instants, quelques longues étapes de nos programmes habituels. Nous tenons, en terminant, à remercier les autorités valaisannes, plus spéciai ement M. MaTcelGross, chef de l'Instruction publique et M. Ansellme Pannatier, chef de service, pour la place qu'ils ont réservée aux participants d'autres cant ons, voire d'·a utres pays, et poUl' l'avantage qu'ils leur ont procuré de pouvoir suivre des cours excellents autant par le fonds qu·e par la pensée et l'esprit qui les animaient.
Berthold Beauverd, inspecteur scolaire, Lausanne
Les livrets de réponses des calculs 4e et Se année MAMIN, sont à disposition au Dépôt du matériel scolaire au prix de Fr, 2.70 l'exemplaire,
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La deuxième session catéchétique, organIsee dans le cadre du 22e cours de perfectionnement du personnel enseignant, fut suivie par quelque 120 participants, prêt'r es, religieuses, instituteurs et institutrices. Tous les bénéficiaires de ces journées de formation catéchétri'q ue sont reconnaissants envers le Département de l'instruction publique pour avoir confié .J'organisation de ces cours à des spécialistes de grande valeur. Bien sincèrement, ils adressent à Frère Vincent Ayel, à M. l'abbé André Polaert et à Mlle Odile Dubuisson leurs remerciements les plus chaleureux. Si personne ne doute de l'utilité des cours de perfectionnement pour les diverses br,anches de l'enseignement profane, il n'en est pas toujours de même pour ce qui concerne l'enseignement du catéchisme. Nous pensons trop fadlement que les notions Teligieuses acquises à l'Ecole normale ou au Séminaire sont bien suffisantes pour l'enseignement élémentaire que nous avons à dispenser à nos enfants et à nos ,a dolescents. Je pense que ceux et celles qui ont suivi activement cette session catéchétique ou celle de l'an dernier sont bien convaincus du contraire. Il y a encore 'bien des 'l,acunes dans nos connaissances religieuses et surtout dans la pédagogie de l'enseignement religieux. Ces journées nous ont enrichis à ce double point de vue et nous aimerions qu'elles soient plus fructueuses encore à l'avenir. 1. ENRICHISSEMENT DOCTRINAL ET PEDAGOGIQUE Les conférences générales du matin, les divers exposés méthodologiques, les séances de travaux pratiques en équipes et leur mise en commun dans le éadre des trois sections (catéchèse des 6-9 ans, catéchèse des 9-12 ans et catéchèse des adolescents) nous ont fait découv,r ir des aspects nouveaux sur le plan doctrinal et sur le plan pédagogique. 1.Sur le plan doctrinal, d'abord, nous avons mieux compris comment la catéchèse de l'Eglise, ,à l'instar de la catéchèse bilb lique et de la catéchèse [iturgique, est un enseignement lié à la vie, aux réalités sensibles, ·aux préoccupations, aux soucis, au travail des hommes, des jeunes, des enfants d'aujourd'hui. Le centre de cette catéchèse de l'Eglise est le Christ, Dieu vivant, manifesté à travers tous les signes de l'Eglise que sont la liturgie en général, les sacrements et le peuple lui-même conduit par l'Esprit-Saint. Et cette Eglise, dont il a souvent été question au Concile, c'est nous tous qui la fOI'mons, laïcs et prêtres avec nos évêques et le pape: Ce corps du Christ 6
_ comme on désigne souvent l'Eglise d'aujourd'hui - est un peuple en marche, un peuple toujours en quête d'épanouissemen~, d'ouverture aux al~tl'es, de perfection et qui attend dans .J'optimisme le retour triomphal du Chnst. En ce qui concerne l a catéchèse des petits - tout particulièrement, mais pas exclusivement - nous ·avon s pTis conscience que ce qui importe a~T an~ tout, ce n?est pas de leur ingurgiter des notions religieuses à haute dose, malS bIen de leur révéler Dieu, un Dieu qui nous aime et qui nous sauve en la personne de J ésus-Christ. 2. Sur le plan pédagogique, nous avons mieux saisi que pour réaliser la fin de toute catéchèse, qui est d'éduquer la foi de nos enfants, de les mettre en relations personnelles avec l e Christ, il nous faut: a ) partir de la vie concrète, des expériences vécues ,d~ ~'enfant ou de l'ado!esc.ent, ce qui suppose que nous soyons consta~nment a l ecoute de !eurs .aspuatIOns réelles et attentifs aux événements qUI les touchent de pres, voue profondément; h ) éclairer ces faits concrets par la parole de Dieu, q~.ü reste. bien sür le no.y~u de toute catéchèse chrétienne, mais qui ne peut etre pleInement accueIllIe que par des âmes mises en éveil, en appétit; c) prolonger cette présentation de la Parole de Dieu. par ~les a.ctivités c~',assi mil ation appropriées à l'âge de l'enfant: célébratIOns lIturgIques, pr~eres, recherches clans la Bible ... et par un engagement concret dans la VIe de l'Eglise d'aujourd'hui, engagement qui sel'a facilité par notre propre témoignage de chrétiens engagés. II. SOUHAITS POUR L'AVENIR Conscients des richesses puisées dans cette session, les participants sont u nanimes à exprimer le vœu que ces cours d'en seignement religieux con~inuent à figurer au programme des cours de perfecti~nnement. du pers.~nnel enseIgnant. Il nous paraît nOl'l1.1al que le personnel enselgI?-ant S.OI.t regulIerement tenu au courant des progrès réalisés dans la pédagogIe relIgIeuse. Pour assurer aux prochaines sessions une efficacité plus grande encore, nous nous permettons de formuler l es souhaits suivants: 1. Si l es conférences générales du matin étaient maLltenues pour l'ensemble du personnel enseignant, nous pensons qu'elles gagneraient à être plus cou.rtes et plus simples, tout en étant suffisamment élevées pour 'ql~e nous prenIOns conscience de nos insuffisan ces clans ce domaine des connaIssances et de la pédagogie religieuses. 2. Nous avons appTécié l es échanges cordiaux et enrichissants entre prêtre~, religieuses et l aïcs lor~ des trav~ux en éc~ui~es et des calTefour~ e.t nous ~o"?-haI tons que de telles rencontres pUIssent avou heu sur l~ p~an 'parOIssIal ou regIOnal et déjà sur le plan des Ecoles normales et du Grand Senllnaue. 3. li nous paraît urgent que l'on mette sur pied dans le diocèse une commission catéchétique formée de. prêtres, de religieuses et de laïcs, av~c un.e permanence, en vue de prOInOUVOIr et de coordonner le renouveau de l enseIgnement religieux en Valais. 7
. 4. Nous ,souhaitons, enfin, que l'une des prochaines sessions catéchétiques soIt consacree plus spécialement à une initiation biblique. En terminant, nous adressons encore une fois nos vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué au succès de cette deuxième session et formlùons l e souhait qu'elle produise en cours d'année tous les fruirts que l'on est en droit d'attendre. Nous pensons revenir dans l es prochains Nos de l'Ecole valaisanne sur l'un ou l'autre des exposés méthodologiques de cette session.
Abbé F. Pralong,
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Le titre de l'œuvre que nous étudierons ce mois-ci sonne étrangement à nos oreilles: on a peine à croire qu'il s'agit d'une pièce appartenant à l'histoire de la peinture française! Elle suffit d'ailleurs à nous rappeler une caractéristique de cette époque: la rech erche de l'exotisme. L'esprit romantique s'intéresse à la nature humaine et à tout ce qui l'entoure. L'art du paysage devient familier. Paysage quotidien, décor dans l equel évol uent les contemporains ' de l'artiste; mais aussi paysage lointain, monde de rêve où s'évade l'imagination du créateur - où il se réfugie lui-même quand il a le courage d'abandonner son pays et son milieu de vie. Ce fut l e cas de Gauguin. Favorisant cet art fervent d'exotisme, il faut mentionner l'influence exercée par les estampes d'Extrême-Orient , jusqu'alors inconnues en Europe. Sur le p lan de la technique pictluale, Gauguin constitue une exception au m ilieu de cette époque consacrée à l'impressionnisme. Ne sachant où le classer, de nombreux ouvrages traitent de Gauguin en parlant des Impressionnistes. On ne saurait pour autant le considérer comme lU1 membre de cette école. Seules ses premières années de peinture subissent l'influence impressionniste. Gauguin n'est vraiment lui-même qu'en échappant à cette technique. En effet, -la peinture impressionniste décompose les surfaces pour mieux traduire la vie de la lumière et la densité de l'atmosphère. Dans les cas extrêmes, comme chez Claude Monet, les objets disparaissent dans cette vibration de lumière colorée. Gauguin se situe aux antipodes, car il aime les coul eurs franches, vives, étalées -en surfaces régulières.
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1848 1865 1871 1873 1874
Naissance à Paris, le 7 juin, de père français et de mère hispano-péruvienne; Vit au Pérou de 3 à 7 ans; Passionné de voyage, s'engage comme marin; Abandonne l a marine et devient agent de change; Epouse tille danoise, l\1ette Gad; Commence à peindre, en amateur; P issarro lui fait connaître ses amis impressionnistes. Gauguin expose avec eux en 1879, 1880, 1881, 1882 et 1886; 9
• 1883 Abandonne son activité professionnelle pour se consacrer à la peinture; 1886 Pont-Aven (Bretagne), où il subit l'influence d'Emile Bernard' 1887 La Martinique: les pays tropicaux lui donnent un sens nouveau de; couleurs, qui l'éloigne de l'Impressionnisme;
1888 Pont-Aven, avec Emile Bernard et Paul Sérusier'
~ oyage à A.I:les, appelé par son ami Vincent Val~ Gogh. Ce séjour s'achève d u~le manlere dramatique: après une vive discussion entre les deux artlstes, Van Gogh se coupe une oreille dans un accès de folie la veille de Nohl; , Gauguin rentre à Paris, où il fréquente les milieux symbolistes;
1889 Bretagne: Pont-Aven Le Pouldu' , , 1891 Tahiti; 1893 Bretagne: il peint les paysages bretons avec les couleurs luxuriantes des régions tropicales;
1895 Tahiti, où il vit parmi les indigènes. Malade il souffre beaucoup' , , 1901 La Dominique; 1903 Mort à Fatu Iva (Iles Marquises). SES OEUVRES LES PLUS CELEBRES Vision après le se'l'mon (Edimbourg); Christ jaune (Buffalo); Femmes de Tahiti sur la plage (Jeu de Paume, Paris); Ta Matete: le Marché (Bâle); D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous? (Boston); Et l'or de leur corps? (Jeu de Paume, Paris). . A part ces peintures, Gauguin a laissé un certain nombre de sculptures sur bOLS ;le strIe archaïsant .. En out'r e, il a confectionné des vases et des pots à tabac en ceramL.que: a~·t. pO~T lequel il manifesta un vif intérêt à partir de 1888. GauguIn ecnvIt dIvers ouvrages, notamment «Noa-Noa» et une étude sur « L'Ancien culte Maori », dont on possède les manuscrits illustrés. SON ART Gauguin découvre l'art de peindre, nous l'avons vu, sous l'influence de ~ami1le. Pis.sarro. Se~ premières toiles sont donc d'inspiration et de facture nupreSS1Ol1lnstes. MalS, dUTant cette première période de sa carrière, son art est encore assez médiocre. Son tempérament et l'expérience des paysages exotiques l'amènent bientôt à , chercher une manière e~tièrement opposée. Tandis que l'Impressionnisme decompos~ la surfa~e coloree en ses éléments les plus subtils, Gauguin utilise au contraIre des teLntes plates, des couleurs franches intenses et chaudes distribuées régulièrement sans ,a ucune recherche de nuanc~s. ' TI les jl~xtapose, balmissant toute zone de transition, mais les sépare parfois par un traIt sombre (vert, brun, bleu ou noir), analogue aux plombs séparant les fragments d'un vitrail. Ce procédé s'appelle le «cloisonnisme ». . ~e tra,it ferme qui entoure les figures engendre des formes dépouillées, bien Isolees: c est le «synthétisme ». COlume r}'écrit Maurice Denis, cette technique
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« simplifie pour rendre intelligible », elle permet de « soumettre chaque tableau à un seul rythme, à une dominante », car il faut « se rappeler qu'un tableau avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou quelque anecdote - est essentiellement une surf ace plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées.» De vives discussions opposèrent Gauguin et Emile Bernard au sujet de la paternité de cette double innovation, le « cloisonnisme» et le «synthétisme », chacun s'attribuant l'honneur de la découverte. Bernard semble en avoir eu l'initiative, le mérite de la mise en valeur revenant plutôt à Gauguin. En appliquant violemment ses teintes, Gauguin crée un art de pure surface, renonçant habituellement aux valeurs, aux dégradés et, avec ces procédés, à l'évocation du volume et de la profondeur. Cela le pousse même si loin que, dans un tableau comme « Ta Matete », il représente ses personnages de profil, comme on l e voit dans la peinture égyptienne. Cézanne qui, en ancêtre du Cubisme, cherche au contraire la structure géomét'l'ique des choses, reproche à Gauguin de n'être pas un peintre, de n'avoir pas « le sens des plans », de manquer « d'harmonie dans ses couleurs trop rudement accolées ». Son tempérament de coloriste explique cela. Mais il faut ajouter une autre raison: Gauguin veut revenir aux sources de l'art, non seulement aux Grecs ou aux Egyptiens, mais aux véritables pl"Ïmitifs: ses longs séjours alternés entre la Bretagne paysanne et les îles lointaines le prouvent. Techniquement, comme un enfant ou un primitif, il bannit ce qui rappelle la science, donc toute perspective et tout artifice d'école. Si l'art de Gauguin fini,t par lasser un œil cultivé à cause de ce volontaire appauvrissement, il séduit par sa riche intensité et par la véritable jouissance colorée qu'il engendre. L'influence de Gauguin fut très forte, tout d'abord sur ses amis de «l'Ecole de Pont-Aven », les peintres Nabis, puis sur ces passionnés de couleur pure que seront tous les Fauves, Derain, Vlaminck et Matisse.
NAFEA FOA IPOIPO: «QUAND TE MARIES-TU? » Toile peinte en 1892 à Tahiti. Fait partie de la collection Rudolf Staechelin (Kunstmuseum, Bâle). La reproduction du ,Cercle d'art porte par erreur 1a date de 1889. Dimensions: 92,5 x 73,5 cm. (Reproduction: 58 x 43,5 cm.) Dès le premier regard, on est f'r appé par l'éclatante tonalité de l'ensemble, animé par une série de couleurs de feu, allant du jau~e au rouge vif en passant par plusieurs tons orangés. Ce sont les teintes chères aux Fauves, plusieurs années avant l'éclosion de cette école. On remarque la progression de ces teintes, du fond du tableau vers l'avant. Le jaune de ciel est enCOTe assez doux, mais il s'intensifie dans la bande du troisième plan, sur lequel se découpent les deux têtes. Une gamme d'oranges forme le groupe de buissons, à droite, puis le sol du deuxième plan, revenant comme élément décoratif sur le vêtement de la première femme, avec quelques rappels sur le tronc d'arbre et dans la bande bleue placée derrière les deux femmes. La robe du second personnage sert de transition entre l'orange et le rouge, teinte qui éclate avec une grande intensité au centre du premier plan. Ces couleurs vives sont tempérées de deux manières: tout d'aborrl par une série de hnms qui s'éclairent en s'appTochaIit du premier plan (trollc des arbres,
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visage du second personnage, puis du premier, bras et pieds, rocher placé à gauche, ~out en avant du tableau); puis par trois bandes d'une autre famille: le vert vIOlent du pré, l e b l eu intense de la mare (?), le bleu sombre des montag~es du fo.nd, dont certaines parties violacées semblent être un lointain écho tres adOUCI ] ,rouges ' et l e rappe, l b , ' de la ganl1ne Ctes eaucoup plus proche' des troncs d arbre" La fusl'o n en t're l es Cteux ] A ' , tenel ances apparaIt dans les bouquets ~l arbr~s represent~s à g~uche, devant les montagnes du fond, et les feuilles qui es surmontent: la, p~usIeurs verts · ~ ::nnent s'animer de rayons jaunes. Enfin, quelque~ bl~ancs ble~t~s (vêtements) on j .1unâtres (fleur et épaule de la première femme) mserent un element de repos '~ ':~l S cet ensemble de teintes. ' . . On peut . observer .ensu ~'t e l a con ~tJ. l: ;:tLon par regIstres superposés sur des lIgnes oblIques apprOXImatIvement onentées vers un point de fuite situé à droite du table~u. Quelques. lignes contrarient cette disposition du fond: les person" ] tnages surtout l' ] le premIer avec son corps recroqueville',et l e V f orme par, l es Cteux Iioncs e al' Jre. Les de~lX petits personnages représentés à gauche au troisième p an, ont tr~p peu d'Importance pour jouer un rôle dans la co~struction: ils servent plutot de rappels de coul eurs "t n'off'l'ent qu'un très faible pendant aux vertIcales des arbres. Si l'on regarde .attentivement cette toile, on comprend le reproche de Cézanne q ue nous avons ' . pas constnllre . A SIgnale' to U t a'1'1l eur"e. G auguln« ne SaIt des p~an~ »..; Peut-etre ne l es chelch ;:üt-il pas, tout simplement? Observons quelques detalls a ce sujet. Si l'ensemble du corps de la première femme traduit bien le mouvement A ,' ] l' ( VIsage . , ," et manif'e ~ t e men;te lm celtaln moe e e et bras gauche), 80n bras. (holt echappe a une ngoureuse construction; il en est de même du bd"as du second IJersonnage l l a tOI'1 e. D es ' pl . A ' a' el,'t rOI e (e ans ' eXIstent, qUOIqu'en Ise Ceza~ne, grace aux handes superposées, mais l'étrange bleu (si c'en est un) ne presel:te au cune profondeur spatiale dans sa partie gauche. Enfin, les ral!~eaUX .se detachent mal du fond de montagne: c'est intellectuellement (pa.r ce qu Il « saIt».la proportion existant entre des feuilles d'arbres et des montagnes ... ) et non pl~stI,quement que l'observateur peut deviner le décalage. TI est mteressant l ven ' T 1er amsi " l e reproclle de Cézanne. Mais IJrésentant , ce ce tableau a des élèves n f ' b" ' ' . ,. , ous elons ,a stI actIOn d u pro b l eme de la constructIOn: . ,. Il, ~ agIt de detaI~s assez subtils et il ne vaut certainement pas la peine de décevoir ~ eventuels. adml'l'ateurs par une telle analyse; nous l'avons ébauchée ici à titre Ctocumentall'e. Les admirateurs d " aIment ce peIntre . , . e G augUln pour ses couleurs et pour l expressu?n de, s~s personnages. ApP l'enons donc surtout à jouir d'une belle couleur A l prenuer . plan et l'immosel e e I a f' emme (u . . , , a ·a ppreCIer l"ln t ensI't'e rever~ J)IlIte flegm,atique de sa compagne. '
Michel Veuthey
lY,. B. Le se!'vice de prêt de reproductions d'art fo n cti.o,l1.nera comme l'an d ernLer. Il suffLt de s';nsc";" . regu , l"Lel'entent et gratuL'. " " e a' l'ODIS pour recevou' tement des reproductions de peintures analysées dans l'Ecole valaisanne. Une seul: condition: être en possession d'un cadre a]'J]'Jro]'Jl'ié que l'on peut se procurer ' d e F 1'.17.-. Quelle serait la commune qui refuserait ,' . a l'ODIS au pnx d e pa),el un cadre pour une salle de classe? 12
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CINÉMA
D'Ivan le Terrible a [(hrou/chtchev Les nomhreux partICIpants du cours de CInema, organisé durant la Semaine pédagogiq u e, ont manifesté un intérêt très vif pour les matières traitées, intérêt qui a d'ailleurs grandement contribu é au succès de ces journées d'étude et réjoui les organisateurs et le professeur. Afin de permettre à cha cun de compléter ses notes et de poursuivl'e des recherches fructueuses, voici une b ibliographie commentée et complète de ~ ous l es ouvrage.s cités.
Histoire et géographie Claude Dehussy écrivit un jour: «J'essaie de voir, à tI'avers les œ uvres, les mouve!l.nents multipl es qui l es ont fait naître et ce qu'elles contiennent de vie intérieure; n'est-ce pas autrement intéressant que le jeu qui consiste à les démonter comme de curieuses montres?» Cette réflexion m'a guidé pendant la préparation des cours et m'a incité à brosser un tahleau de l'histoire russe. A ce survol historique, j 'ai ajouté des considérations géographiques, philosophiques et politiques. Nicolas Berdiaev, philosophe russe, chassé de son pays qu'il aimait tant, écrivit en 1938 «Les sources et le sens du communisme russe» (coll. Idées, éditions Gallimard). Exilé en France, il entretint son amour en revivant toute l'histoire de son pays au XIXe siècle. Son livre, capital pour la compréhension du suj et étudié, établit d'emblée une distinction fort importante et souvent négligée: l e communisme russe se révèle d'une part phénomène international et universel, et d'autre part, par plus d'un aspect, phénomène russe et national. La seule étude du marxisme nous conduit à une impasse. TI faut la compléter par une connaissance de la Russie et de son histoire Or Nicolas Berdiaev extrait de l'histoire de sa patrie les lignes de force, les grands courants qui l'animent et lui donnent son originalité. Il insiste notamment sur la complexité de l'âme russe due aux comhats que se sont toujours livr és en elle les éléments orientaux et occidentaux qui la composent. L'immensité du tenitoire, l'absence des limites auxquelles nous sommes habitués en Occident, ont modelé, déterminé tille forme particulière de gouvernement, accidentel en Europe, permanent en Russie: le desp otisme, c'est-à-dire le sacrifice des intérêts du peuple à la puissance et à l'organisation de l'Etat. Muni de ces clés, l e lecteur pouna ouvrir toutes l es portes secrètes qui dissimul ent l es trésors ignorés de la civilisation russe. Il constatera qu'il n'y a pas de rupture profonde, sur le plan intellectuel entre l e monde ancien des tsars et l e monde nouveau enfanté par la Révolution d'Octobre. Ces premières impressions seront encore renforcées par la lecture de deux autres livres passionnants:
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» le premier , écrit p ar Hen r i-Amédée Saharthez est intitulé «Essai SUT la ' R,u ~s I. e ~ et. a ét é publié p ar l es Editions du Scorpion. Cet auteur mêl e au reclt l1.lstonque, une étu de géograp h iqu e et t r ace des p ortraits séduisants des gr~nds r évolutionnaires. Ses p rofondes connaissances rel igieuses et phi1~ s op11.lques donnent à son ouvr age l'asp ect d'tme démonstT ation solide et bIen do cum entée; « le. premier d:voir de l'histoTien est de comp r endTe, l e secon d, d'expliquer. MaI~ ~ou~' arnver à comp rend re~ r' :lÏs à expliqueT ce grand boul eveTsement de l hIstoIre: la révolution russe~ il n'y avait à ma disposition qu'une méthode: ~' emonter l es li gn es de f C-"0 d ont il est l'aboutissement. Le passé, les ongm es sont un puissant proj ec ~eur d on t la lumière atteint l a lisière de l' avenir ». Fidèle à cette d éclaTation in itiale, Gon zague de Reynol d, tout au long du. « Monde russe» (tome 6 d e la f orm ation de l'Europe, Lihr airie Plon) explIque le contemporain p ar l e passé. Mon collègue, M . Campich e~ professeur d 'histoire, qui m ' a fort utilement conseillé en cette occasion tient ce~te étud e pour l'tme d es p lus intér essant es qui ait été écrite sur ce difficil e /S uJet. Le ,comte 'L uca Pietrom ar chi, amb assad euT d'Italie à M oscou de 1958 à 1961 ,a r édi.gé une enquête obj ective SUT l'évolu tion du m onde soviétique depuis ~a ~ev olutlOn de 1917. Ju ri c: ~ ~ e t écon om iste, l ' ancien ch ef de l a dél ég.ation ItalIenne pour le p lan Mar shall passe en r evu e l es éléments de f orce et de faiblesse de l'économie soviéti que. Il dresse un inventair e des reSSOUTces natuTelles q uasi inépuisahles de l'URSS. L e pOTtTait extr êm em en t vivant qu'il n ous donne de Khrou ch tchev constitue l'un des b ons chapitr es de son « Monde soviétique» Editions Plon. ' P~us te ch~ique, orientée vers l'étudu e sociologique, « L a société soviétique» d~ PIerreSorlIn. (collection U, A r mand Colin ) est une source précieuse de ren-
seIgnements SOIgneusement cat alogués et couvr ant la période 1917-1964. Comme ouvrage général, cit ons enfin l e « M an u el d'histoire l'usse» de Pierre Kovalevsky, Editions Pay ot, Paris et «Histoire de la R u ssie » de G. Welter aux mêmes éditions. J'ai consulté également deux Tevues: Jes « Cahiers de l'Histoire », no 7 : souverains, t sars et gouvernements de la Russie ; « Tr~nsmondia », no 125 février 1965, contient un article original de J.-P. Monllon: «D'Ivan le terrihle à K h r ouchtch ev, q u i gouverne l a Russie? » L~ projection d'Ivan l e tenible fut l'un des pl us h eaux m oments de cette semaIne. Ce personnage hors-séTie a inspir é d e nombTeu ses h iographi es. Vous consulterez avec profit: « La vie d'Ivan le tenihle », de A. B eucler (Edit ions Gallimard ) ; « I van le T enible, l e premier t sar », de Stephan Gr.aham (Editions Payot) ; « I van le Terrible », de HenT y V alloton (E ditions Payot). Ce derni er livre contient n otam ment des 'extTaits des « Archives de Marx et Engel s » concernant la guerre contre la Livonie, -14
Tous les tex tes des témoins de la Révolution ont été tirés d'un très intéressant reportage de Richard Kohn, « ~ Révolution Tusse », Editions Julliard. Cet ouvrage contient notamment d~ ·~s~isissants récits des journées sanglantes de 1905, de l' activité de Raspoutine~,;'et des séances tumlùtueuses de la Douma d 'innombrables l ettres PTivées, des eX'tr.aits de mémoires, de rapports de polic~ et de journaux intimes. Le phénomène d,e la déstalinisation a retenu notre attention durant une journée. PlusieuTS auditeurs m'ont reproché à cette occasion mes partis-pris. J' avais puisé mes informations dans un document exceptionnel d'un universitaire yougoslav,e , le professeur Mihajlov qui pour avoir consigné ce qu'il avait vu et entendu ,a été arrêté. Ses notes encore inédites en français ont paTtiellement paru dans la revue «Réalités », no 223, juin 2550. Vous constaterez qu'aujourd'hui encore il n'e:xiste pour les autorités soviétiques qu'une alternative si elles veulent donner satisfaction à leurs administrés furieux: enfermer à nouveau les réhabilités dans des camps ou les laisser parler librement. Cette dernière solution affirme à la face du monde que les communistes ont créé les camps de la mort où il y eut constamment de 8 à 12 millions de déportés! On comprend les réticences des dirigeants devant ces Tévélations.
Trois mois après sa mise en vente, l'édition de poche de 1'« Histoire du cinéma », de Robert Brasillach et Maurice Hardèche était épuisée. Le second tome a connu le même succès. Ce fait ,e st d'autant plus remarqua.b le qu'aucune publicité n'a été faite à ces ouvrages. Jean-Paul Sartre avait donné le ton aux critiques en écrivant: «Les fascistes ne peuvent p,as avoir de talent! » Il est bien dommage que tous ceux qui lui ont emboîté le pas ne se soient pas aperçus que leur idole s'est régulièrement trompée dans ses jugements. La jeunesse surtout, malgré le mur de silence qui entoure les œuvres du fusillé de la Libération, lit passionnément Rohert Brasillach qui a composé les deux tiers de la première édition de « L'histoire du ciném,a ». Son beau-frère,Maurice Bardèche, a repris en 1948 les éléments préparés pal' son ami et les a mis à j'Our pour le « Livre de poche ». Les qualités littéraires de cette histoire la disrtinguent des essais similaires. Le fait que la version de 1935 ait été reprise intégralement en 1963' prouve la sûreté de jugement de ces deux auteurs. Vous IÎl'ez avec autant de plaisir «L'histoire du cinéma mondial des origines à nos jours» de GeoTges Sadoul (Flammarion). EUe comprend une masse de renseign~ments et est idéologiquement à l'opposé de l'œuvre de Bardèche et Brasillach. . J'ai également consulté «L'histoire du cinéma» de Pierre iLeprohon Editions du Cerf, collection 7e art; «Le cinéma soviétique» de Léon Mous~inac; « Panorama du cinéma soviétique» de Marcel Martin, collection encyclopédie du cinéma, lm résumé très intéressant; « Esthétique du cinéma» par HenTi Agel, collection Que sais-je? qui donne un résumé des écrits des grands théoriciens russes. l\If ettons à l)art deux liv.res, pCnH leur très QTfJnrl intérêt:
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«Recherches soviétiques », mensuel no 3, avril 1956: vous y trouverez des textes inédits d'Eisenstein, Poudovkine, Dovjenko et Romm, en paTticulier le scénario de « La terre» et sa transcript ion cinémathographique. Le compositeut Chostakovitch y étudie les rapports du musicien et du metteur en scène; « Vingt ans de cinéma soviétique» de Luda et Jean Schnitzer, Editions C.I.B. mériterait une analyse complète, car, à ma connaissance, il est un des r,a res livres à présenter les films de l'époque 1945-1955, la sinistre époque stalinienne.
Langage, technique, connaissance des auteurs, socio'l ogie D'abord des ouvrages classiques que tous les cinéphiles doivent posséder: « Le langage cinémathographique », Marcel Martin, Editions du Cerf; «Esthétique et psychologie du cinéma », Jean Mitry, tome 1: les structures, Editions universitaires, une SOlIlme dont la lectUl'e est parfois difficile mais si enrichissante. « Les grands cinéastes », H. Agel, Editions l.miversitaires; «Le cinéma », H. Agel, Castermann; «Précis d'initiation au cinél~a », H. et G. Agel, Editions de l'Ecole qui est le premier livre méthodique concernant l'initiation, dans les caches scolaires, au lallg,ag.e cinémathographique. Ce livre s'adresse à la fois aux maîtres et aux élèves; «Les tsars », Edgar Morin, Editions du Soleil, le classique par excellence, de la dénonciation du mythe de la vedette; «L'éducation cinémathographique », de J. Peters, Unesco. Si l'Unesco a tenu à faÏre paraître le présent ouvrage, c'est parce qu'elle ,estime que la meilleure manière de défendre le public, et en particulier la jeunesse, contre les erreurs et le8 excès commis en matière de cinéma et de télévision consiste à éveiller, cultiver et former le sens critique des spectateurs afin de les inciter non pas à critiquer «pour le plaisir» de critiquer, mais à choisir à bon escient parmi ce qui leur est offert à p'r ofusion, et à mieux pénétrer la signification des films. Parmi les nouveautés et les ouvrages moins connus, vous pouvez consulter: l'admirable «Conversion aux images» d'Amédée Ayhe, dernier écrit d'un ecclésiastique qui a si bien servi le 7 e art; «Civilisation de l'image », Fayard, recherches et débats du Centre catholique des intellectuels français; «Ciném,a, univers de l'absence », Pt'esses universitaires de France, étudie le sort de la personne dans l'œuvre filmique; j'ai b ~aucoup aimé « Sur un art ignoré» de Michel MourIet, la Table ronde dont chaque ligne porte contradiction aux valeurs les plus établies, aux idées les mieux reçues; «Gramm.aire élémentaire de l'image », Albert Plécy, Editions Estienne, réunit une éxceptionnelle collection de photographies et formule les règles essentielles de la perception, sous une forme originale.
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Les films Sergei Michailovitch Eisenstein est probablement le cinéaste sur lequel on a le plus écrit. Il n'est donc pas question de vous donner une bibliographie exhaustive de cet auteur fécond. Je m'en suis tenu aux livres suivants: « Eisenstein » par Léon Moussinac, cinéma d'aujourd'hui, Seghers: il s'agit d'un hommage amical rendu par un critique à son metteuT en scène préféré; « Eisenstein », Barthélémy Amengual, Premier Plan, no 25; « Eisenstein », Jean Mitry, Editions universitaires, le livre le plus intéressant sur ce vaste sujet. Le protocole du troisième congrès international du ciném,a indépendant, édité par Sidoc, Lausanne, contient notamment d'intéressantes notes sur «La Gr ève », film presque inconnu de l 'auteur d'Alexandre Newski, et sur Turksib de Victor Tourine. Cette brochure copieuse qui peut être obtenue à la cinémathèque suisse livre les impressions d'un grand nombre de critiques à la vision de films ignorés parce que rarement présentés au public . .Un document irremplaçable. La revue « Téléciné », no 118, décembre 1964, trace des portraits de quelques grands réalisateurs: Chaplin, Welles, Dreyer, Bergman, Resnais et Eisenstein. On y trouve quelques textes int éressants sur Eisenstein. « Image et son », no 195, juin 1965, a chargé Michel Ciment d'écrire un aTticle sur «Sa Majesté revisitée» ou «Eisenstein en perspective ». Des vues neuves sur lm sujet si souvent traité. Ivan le Terrible a été analysé dans le no 84 de « Téléciné », septembre 1959. La construction dramatique du film, les personnages et l'interprétation, la mise en scène et la réalisation sont systématiquement passées en revue. Parmi les revues spécialisées, «L'avant-scène du ciném,a» occupe une place à part et rend aux cinéphiles, aux présentateurs et aux directeurs de ciné-club d'inestimables sei'vices. Chacwl de ses numéros contient un découpage technique d'un grand film: description des mouvements d'appareil, dialogue, indications musicales, liste des illustrations complètent le travail de fond rema,r quable du rédacteur en chef, J acques-G. Perret qui visionne plan par plan toutes les œuv,r es présentées. Le numéro Il, numéro spécial présente «Le cuirassé Potemkine» avec un texte de Georges Sadoul d'après le montage et les sous-titres de l'œuvre originale. Vous y lirez notamment la description de l'inoubliable séquence des escaliers d'Odessa. Le même numéro analyse « Citizen Kane » d'Orson Welles. Le numéro double 50-51, juillet-septembre 1965 est consacré à Ivan le Terrible. C'est une merveille, un instrument de travail incomparable. Vous y trouverez une inconographie parûculièrement abondante et souvent inédite, les fameux dessins d'Eisenstein, l.me histoire du film, des témoignages de témoins oculaires inédits en français, des précisions-repères historiques,-une bibl,i ographie et les rubriques habituelles. . «La ballade du soldat» de Grigory Tchoukhrai a fait l'objet du numéro 24, spécial URSS, avec « J'ai vingt ans ».
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Vous avez sans cloute été touché, amusé, séduit par l'insol,i te «Lettre de Sibérie» de Chris Marker, documentariste talentueux, ignoré par les circuits èommerciaux et pourtant tellement supérieur à ses collègues. «Téléciné », no 82, avril-mai 1959 et « Cinéma 61 » no 53, février 1961 ont présenté une fiche technique de ce film. Mark Donskoï est victime d'un certain boycott clans son pays pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'esthétique. Pour Téparer cette injustice, la revue « Image et son », no 178, novemhre 1964 a étudié l'œuvre de ce cinéaste à qui nou devons une admirable trilogie tirée de l'œuvre de Gorki: «L'enf.ance de Gorki », « En gagnant mon pain », « Mes universités ». . L'offensive avortée du cinéma-véàté ,a remis en selle et sur la sellette Dziga Vertov qui durant ,l es années vingt contribua au lancement d'un nouveau type d',art cinémathographique pour l'époque: le documentaire qui érigeait en principe l'organisation artisüque et journalistique du matériau ,b rut enregistré. Ses ,recherches lui valurent }e titre de père du cinéma documentaire, tit'r e qu'il partage avec Robert Plaherty. Premier plan, no 35, par la plume de N.P. Abr.a'm ov rend hommage à ce pionnier. ,Si vous dési'r ez des renseignements complémentaires au sujet du cinéma soviétique, j'e reste à vovre entière disposition. De toutes façons, nous nous retrouverons, je l'espère très nombreux, le samedi 9 octobre à 16 heures, Ecole Normale des garçons, pour approfondir nos connaissances. A cette occasion, je vous présenterai « Fm'rebique » ou « Les quatre saisons » de Georges Rouquier qui fut le premier essai en France de documentaire lyrique à la manière de Dovjenko ou de Flaherty! «Sur le mode du chant que l'on se fredonne à mi-voix, Rouquier pense à cette fraternité difficile et nécessaire entre l'homme et la nature, Cet essai hors de toute fiction est un apport assez considérable dans notre pays où le vérisme s'accompagne souvent d'une poésie de «chien crevé» assez déprimante. » (H. Agel) Invitez vos amis à assister .à cette séance à laquelle vous pourrez participer pour un prix très modique. De ce succès initial dépendra la poursuite de l'expérience.
H. P.
Qu'avez-vous à cléolarer, douanier à un voya'g'e ur?
demande
un
- Rien, je n',a i qUe de la nour'r i,t ure pour mon chien. _ Le dOUla'l1ier, méfi,a11lt, fait ouvrÏlr ~a va:lise, qui 1'oecè,l e des montres e't de
LOTERIE ROlANDE
['0,1.'.
- C'est ce que 'Vous donnez à manger à votre chien? - Pa'rfaitement, et s'ill n'en 'Veu.t 'p as, je ne crui donnel"a-Ï rien d'aut,re!
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LA
FAIT DES HEUREUX ...
es nombres n couleurs
Septembre 1965
8ulletin
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Cuis~naire
PARAIT 5 FOIS PAR AN - ABONNEMENT: Fr. 5.- - c.c.P. 12 -16713, GENtVE - REDACTEUR: S. ROLLER, SERVICE DE LA RECHERCHE, GENEVE, RUE DE LAUSANNE 63 - TEL. (022) 31 71 56
C'est le samedi 5 juin 1965 que notre vénéré ami, Georges Cuisenaire, a été promu officier de l'Ordre de Léopold II au cours d'une bene et émouvante cérémonie qui eut lieu à l'Athénée d'Ixelles (Bruxelles} dont le préfet est M. Louis Jéronnez, professeur de mathématiques et rédacteur du «Bulil etin Cuisenaire» belge. Nous sommes heureux d'associer aujourd'hui les lecteurs des « Nombres en couleul's» à l'hommage, combien mérité, que la Belgique a désiré rendre à l'un de ses, enfants qui, avec tant d'autres Belges, illustre la pédagogie universelle. Au cours de la cérémonie, quelques discours furent prononcés. Nons reproduisons ici celui de M. Louis J éronnez.
Cher Monsieur Cuisenaire, Je suis heureux d'avoir le privilège de vous congratuler en cette journée qui est le couronnement de l'étape prodigieuse que vos Nombres en couleurs ont fait parcourir à l'enseignement de la mathématique, et qui l1wrque le point de départ de l'application systématique de mé· thodes qui ont fait le tour du monde avant de connaître le succès dans notre pays. Ji est étonnant, en effet, que l'article du professeur Natalis 1 paru dans le numéro du 5 décembre 1954 du «Moniteur des instituteurs» n'ait eu que peu de retentissel1wnt en Belgique, alors que les pédagogues étrangers s'in,téressaient depuis quelque temps déjà à la merveilleuse invention de Georges Cuisenaire. C'est ainsi que le professeur Papy et moi-même entendions parler pour la première fois des Nombres en couleurs au Congrès international d'Amsterdam en 1954. A la fin du congrès, c'est le mathématicien Gaston Choquet, alerté par des professeurs américains, qui venait à Thuin, conduit par M. Lucien Delmotte, dans cette vieille école communale où officiait 1JI1. Cuiserwire entouré de ses calculateurs prodiges, cette vieille école de
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Thuin, dont se souviendront toujours avec émotion les milliers de visiteurs qui y ont vu utiliser les réglettes pour la première fois , par un maître exceptionnel que l'amour des en fants avait conduit à cette découverte géniale: « Les nombres en couleurs ». Mais si l'on excepte le profe,'lseur Natalis et l'inspecteur Jacquemin - ce dernier ayant d'ailleurs sui:'i la genèse de l'invention du matériel -la plupart des inspecteurs belge:; de l'enseignement primaire n'avaient pas corrtpris que les réglettes COl' ) Î ~tnent un matériel si précieux qu'il est impensable qu'on puisse délibéJ3ment en priver des générations d'enfants. ' Il faut dire ici le mérite de Caleb Gattegno qui a répandu les réglettes dans le monde entier. Il faut dire aussi l'unanimité des mathématiciens qui avaient compris dès l'abord le potentiel formidable des Nombres en couleurs. Et ce furent les premières visites des pédagogues suisses, du professeur Roller, de M. Biollaz, et de tant d'autres pédagogues étrangers venUS d'Ecosse , du Canada ou d'Australie. Ils venaient à Binche où Jules Deneufbourg montr('! t des classes primaires comme on n'en avait jamais vu, avec des enfants comme il y en a partout dans le monde. Mais ces enfants créaient dans la joie des mathématiques à leur mesure, comme l'a dit si heureusement M. Gattegno dès ses premières visites. Cher Monsieur Cuisenaire, vous' avez été compris par nos amis suisses, qui sont représentés ici par le professeur Roller et NI. Biollaz, de l'Ecole Normale de Sion. Chez eux, il )' a des centaines de classes Cuisenaire, une revue Cuise na ire, créée en 1962 et des cours Cuisenaire. Chez nous il y a les classes de l'Athénée de Binche où les étrangers ont afflué depuis que NI. Cuisenaire a quitté la direction des écoles de Thuin. M. le secrétaire général Levarlet se souvient certainement de leçons faites à l'Athénée d'Etterbeeck, à l'occasion des journées francobelges de févri er 1964. Aujourd'hui sous la direction du professeur Jacquemin, il y a en Wallonie les nombreuses écoles primaires de l'Etat où les maîtres sont enfin engagés dans une expérience passionnante. Mais sous la conduite de M. l'inspecteur Vandevelde, le pays flctmand la devancera bientôt, car c'est au niveau des écoles normales qu'il convient évidemment de propager des méthodes basées sur l'utilisation du matériel Cuisenaire. Il y a maintenant d c :.LX revues « Cuisenaire» belges, une flal1wnde et une fr ançaise, grâce à la compréhension de 111. de Groef, le dynamique directeur de la maison d'édition qui a compris le rôle qu'il pouvait jouer dans la diffusion des Nombres en couleurs. Ce qu'il y a de m agnifique aujourd'hui, cher Monsieur Cuisenaire, c'est que votre œuvre non seulement a résisté à la redoutahle épreuve 20
du temps, m ais que chaque jour nous apporte et la confirmation de la êmleur de l'outil que vous avez créé et la preuve que l'utilisation de cet outil a encore des possibilités inconnues de développements imprévus. l,es maîtres ont encore beaucoup à faire en ce domaine. Les pédagognes et les psychologues ont ,à poursuivre des enquêtes et à donner les explications valables des résultats obtenus. Il y a matière à des travaux de recherches pour de futurs licenciés et docteurs en sciences pédagogiques. 11ladeleine Goutard, par ses deux livres d'authentique pédagogie de la mathématique: «Les mathématiques et les enfants» et « La pratique des nombres en couleurs» vient d'ouvrir la voie à de nouvelles recherches, à de nouvelles expériences. Les programmes de l'enseignel1l€nt primaire vont devoir subir' des remaniements profonds. Les instituteurs voient s'ouvrir des voies nouvelles depuis que les Nombres en couleurs leUl' 'ont révélé les possibilités étonnantes des enfants. Le professeur Papy et toute spn équipe ont expérimentalement prouvé que le côté abstrait de la mathématique n'était pas un obstacle à leur enseignement. Les Nombres en couleurs constituent un moyen puissant d'aider les enfants de 6 à 12 ans à accéder au monde merveilleux de la mathématique. Grâces en soient rendues à M. Georges Cuisenaire. 1 Cet article vient de paraître en traduction allemande sous le titre «Didaktik und Psychologie» (Winterthur, Verlag Franz Schubiger).
ET APRES ... ? Initier de jeunes élèves à la mathématique de l'arithmétique au moyen des réglet'ies de Georges Cuisenaire est, certes, une bonne chose. Cette initiation cependant ne saurait prendre fin avec la 3e année (enfants de 8-9 ans); elle doit être continuée. Cela instituteurs et inspecteurs nous le demandent depuis longtemps. Heureusement qu'il s'est trouvé, parmi nous, à Lausanne, à l'Ecole catholique du Valentin, un hOl1une que nos lecteurs connaissent déjà (voir le no 12 du bulletin, mars 1964), Nicolas Savary qui, en mathématicien et en pédagogue, s'est attaché à l'étude de notre problème: quel parti tirer des réglettes avec des élèves de 10 à 14-15 ans? Les résultats qu'il a obte!1us avec ses propres élèves ont été si probants que Monsieur Paul Mudry, directeur .d es écoles de Sion, a prié notre ami de communiquer le fruit de ses expériences aux enseignants sédunois. Signalons encore que N. Savary vient de diriger à Sion (août 1965), un cours très apprécié sur l'emploi des réglettes au-delit de la 5e année.
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p E. V. No 1 ep tem b re 1965
Les lignes qui suivent sont empruntées à «l'Ecole Valaisanne »), no 7, mars 1965, qui célébrait le dixième anniversaire de l'introduction des réglettes en Valais. Le matériel Cuisenaire est-il encore utilisable après la troisième année primaire? Certains préconisent de l'exploiter à titre de démonstration. L es expériences menées méthodiqueI?J.en t avec des élèves de 13 ,ans par,aissent combattre ce p'r éjugé. Il est vrai que, à un certain stade, et dans des conditions déterminées, pour éviter l'agitation, c'est-à-dire une vaine manipulation, ie procédé démonstratif prévaudra. Le flair de l'éducateur l'indiquera. Il n ' en reste pas moins vr-a i, cependant, que rien ne remplacera les recherches personnelles de l'enfant et que ses progrès, seront en relation étroite avec ses découvertes et non avec notre enseignement «dogmatique », ce qui sup pose qu'il se livrera à des expériences multiples et diverses qui le conduiront à découvrir pal' lui-même les lois mathématiques. Comme mon propos ici ~~ 'est pas proprement pédagogique, je p'l'ésenterai seu~ement quelques pis tes que j'ai effectivement explorées avec mes élèves de 7e annéee prim,aire à l'aide du matériel réglettes, ce qui prouve bien que, une fois franchi le cap des premières années, les NC offrent un p anorama tOUjOUl'S nouveau et toujours plus vaste aux élèves engagés dans cette aventure « rn-athématique ». Les ex igences de l'exposé m'interdisent les développements qui s'imposeraient. Il faudrait pour cela autant d'articles que de titres, ce qui supposerait tout un volume ...
Opérations sur -l es fractions: additions et soustractions Expériences de base multiples et variées sur les équivalences de fractions . Réduction au même dénominateur. Nous arrivons là à un carrefour important et une vision nouvelle et féconde va s'ouvri'r . De f ait, à ce stade, l'intuition s'avérera bien démunie. Il va falloir découvrir une technique sihe. Une seule voie: PPCM et PGCD. Cela suppose l'étude des nombres premiers; de p lus il faut asseoir les notions de multiples et de diviseurs. Les réglettes coupent court à toute confusion si fréquente dans ce domaine. Enfin la connaissance des puissances d'un nomhre sera ici largement ex ploitée. Voilà pour un bon mois de travail. Mais la récolte l'épondra généreusement -a ux semailles ... Quoique dans la pratique le tout est dans le tout, que tout s'engendre, l'exposé écrit m'oblige à distinguer. Les fameux tapis des nombl'es-produits se transfol"ment en tours sous les regards émerveillés de l'enf.ant. Pal' la d éç9mposition des
EXë!!mens d'admission il l'Ecole norma1le -
Eté 1965
REDACTION Garçons: Un cam ara d e fum e la cigarette .. . pour faire l e gr and. Peign ez son attitud e, l' apportez ses propos et ceux d es camarades q ui l'en t ourent. Quelle est votre p ro pre pensée à ce suj et ? Filles :
Décrivez la p ièce préfér ée de vot'l'e ap partem ent et dites p ourquoi vous l a pl'éfér ez ?
Dessin:
Dessinez de mémoire u ne t our (tour d'église, tour d'un ch ât eau ... )
22 23
,
Timbre communall et signature
Commune de:
Commandé l'e :
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Bulletin de commande ANNEE SCOLAIRE 1965-1966
CONDITIONS DE VENTE Payement dans les 30 jours, dès réception de la facture, sur notre cp te de chèques 19 - 20. Lors du payement, le numéro de la facture doit être indiqué au dos du coupon de versement. Les prix des manue'ls sont fixés ci-après pour ·l'année scolaire en cours, compte tenu des dispositions de l'art. 11'5 de 'la loi du 4..7.1962 sur l'Instruction publique.
MARTIGNY - MONTHEY Tél. 026 / 611 58 - Tél. 025 / 424 12
IMPORTANT! P 1502 5
26
Seules les commandes rédigées sur le présent bulletin et munies du sceau et de la signature de la commune seront prises en considération.
.
Nombre
Titre du manuel
Prix
1
1
Prix
Titre du manuel
Nombre
3.60
Grammaire Gabet Il, cours moyen et supérieur
Religion
» livre du maître
5.30
Grammaire Gabet, certificat d'études
4.10
»
»
Catéchisme Quinet et Boyer: degrés inférieur et moyen
2.40
Catéchisme biblique, degré supérieur
3.60
Bible des Petits (Fides), degré inférieur
2.10
Réservé aux maîtres:
5.-
Catéchisme Quinet et Boyer, expliqué (Van Agt)
»
»
7.20
livre du maître
Dictionnaire, Petit Larousse
6.40
Dictionnaire, Quillet usuel
18.60
Réservé aux maîtres:
-.90
Premier livre d'orthographe, -livre complémentaire (Bled)
Langue française Epine en fleur - SyNabaire 1ère année
4.-
J.e ,l'is avec Michel et Nicole - L'e dure 1ère année, 1er /livret
2.-
Je lis avec Michel et Nicolle - Lecture 1ère 'année, 2e Hvret
2.30
Livre unique de français - .Livre de lecture 2ème -année (coll. Stella)
3.20.
»
»
»
- Degré moyen .
1
4.30
Sur le chemin de la vie - Livre de -lecture, degré supérieur.
6.80
Premières leçons d'orthographe (B!led)
2.90
Cours d'orthographe, cours moyen 'e t dasse de iiin d'étude (Bled) .
2.70
Programme d'orthographe d'usage (Pirenne), tous degrés
7.90
Livret d'orthographe et de grammaire (Nicoulin), degré supérieur
2.70
Manuell de vocabulaire (CI. Bérard), cours supérieur
3.-
»
»
»
200 dictées (de 11 à 12 ans) Reichenbach-Nicoulin
3.50
200 dictées (Be et ge année) Mce Nicoulin .
3.50
Dictées expliquées (Large & Béziat), cours élémentaire
1.80
Dictées expliquée-s (Large & Laurens), cours supérieur
»
»
2.80
iivr'e t de vocabula,ire, No 92 (Mee Ni-coulin) .
2.-
»
2e ,année
»
»
1.40
»
»
3.80
»
cours moy'e'n, , ère 'année
»
»
4.50
»
cours moyen, " ère année, corrigé»
»
1.60
»
cours moyen et supérieur
»
»
5.10
»
cours moyen 2e -année, corrigé
»
»
1.60
»
cours élémentaire
»
cours moyen et supérieur
»
»
»
classe de fin d'étude
»
»
7.20
»
dasse de fin d'étude, ,livre du maître
»
»
4.50
(Lelu & Kubl,er)
Mon nouveau vocabulaire, cours élémentaire (Picard - c.E.) . »
»
»
»
»
»
cours moyen »
»
3.30 6.90
6.40
»
»
7.-
»
» Maître
5.30
Arithmétique
2.-
C. E.
Arithmétique, cours moyen et supérieur (ancienne)
1.30
Traité d'analyse (Prigent), cours moyen et supérieur
»
Fichier de «même, quelque, tout» Mce Nicoulin .
Vocabul'aire cours élémentair-e, " ère année (Le Lay & Leroy) .
3.20
livre du maître
1.70
4.20
L'Ecolier valaisan (Mce Zermatten) - Livre de lecture, cours moyen
»
Cours d'orthographe, cours moyen, cl. fin d'étude, Iiv. comp. (Bled)
1.30
livre du maître
Grammaire Gabet l, cours é'l émentaire 1 1
3.6°1
»
»
»
Thérèse et 'François calculent
1
»
»
»
»
(Sr Marie-Eti-enne) , ère 'année (1 à 20) »
5.70 1.20
solutions
2e 'année
4.90 5.50 1
F Prix 1
Nombre
Prix
Titre du manuel
Thérèse et François calculent (Sr Marie-Etienne) 3e année
4.50
Arithmétique Mamin, 4e année
3.30
»
5e
»
Tableau de cakul Reinhard, format 113 x 150 mm
- .10
Ex. de numération (Sr Marie-Etienne) en relation avec Tab!. Reinhard
- .40
Calculs pour la 1ère année;
30 fiches graduées de
20
- .80
Calculs pour ,la 2e ·a nnée i
34 fiches graduées de 20. à 100
-.90
pf oblèmes pour l'a 1ère année;
30 fiches graduées de
-.90
Etude de l'addition:
1- 1 1
4.-
»
1 à 1 à
20
30 fiches graduées, L. Biollaz
1.10
»
» la soustraction :
30 fiches graduées, L. Biollaz
1.10
»
» la multiplication :
30 fiches graduées, L. Biollaz
1.10
»
» la division:
30 fiches graduées, L. Biollaz
1.10
Livret de réponses des 4 opé rations (L. Biollaz) .
1.30
Fiches de problèmes (CI. Bérard), cours supérieur, de 1 à 152
2~30
Mon livre de calcul, 5e année (Fribourg) .
1.40
Séries de calculs (Bérard) pour fin de seo Imité primaire: 1961 ............... oral oral ............. écrit
1963 .
1962 """"""'" oral ....... ...... écrit
1.90
1964 ........... . ora 1
1.90
1965 ...... .... oral ............ écrit Méthode de calcul oral, cours moyen et supérie ur »
»
»
»
partie du maître
........... ...
écrit
2.20
- .60 2.20
Réservé aux maîtres:
Exercices
quali~atifs
(Gattegno & Ro'ner) .
1.60
Les Mathématiques et I·es enfants (M. Gout'ard)
9.70
Lies nombres en couleur, leçons de calculs (Cuisena'ire)
6.-
Nombre
Titre du manue l
Histoire et Géographie 2.50
Histoire de la Su.isse, degré moyen (Grandjean & Jeonrenaud) . Histoire de la Suisse (Pfulg), degré supérieur
6.-
Comment rédiger une monographie lo oale (L. BioHaz)
1.60
La Suisse: ce qu'il faut savoir (Memento hist., géographie, économie)
1.-
21.-
Atlas scolaire suisse (Imhof), école secondaire
5.30
Géographie de la Suisse (Rebeaud), sans la partie valaisanne . Géographie universeille (Rebeaud)
. 1 6.10
Géographie du Valais (Bérard): 36 fi ches différe ntes
1.40
Géographie du Valais (Bérard): 10 mêmes fiches (v. dernière page)
-.50
Valais: collection de 36 photos aéri ennes (26 x 43 cm) avec textes
148.-
Carte scolaire du Valais (syntosil) 1 : 250000 .
2.40
Carte scolaire de la Suisse (syntosil) 1 : 600000 - physique.
2.30
Carte scolaire de la Suisse (syntosil) 1 : 600000 - politique .
2.30
Carte scolaire de l'Europe 1 : 10000000
2.30
Carte murale du Valais, édit. 1960, 1 : 100000
53.-
Carte murale de la Suisse (physique) 1 : 200 000
36.-
Petite carte murale de la Suisse (politique) 1 : 400 000
13.-
1----1
Carte murale de l'Europe (Ingo-Id) 1 : 300000
93.-
Petite carte murale du monde 1 : 32 000000
25.-
Carte mura'ie du monde, hémisph. occidental, 1 : 13 500000
65.-
Carte murale du monde, hémisph. ori,ental, 1 : 13500000
65.-
Carte murale muette, Volais-Suisse
70.-
Réservé aux maîtres:
Eléments de géogftap'hie (Dellenhach & Stahli) .
6.30
p
1Nombre
Titre du manuel
Prix
Nombre
Titre du manuel
Manuels pour écoles ménagères
Autres disciplines scolaires
Alime·nts et régimes (e. Maton-Bernard)
Leçons de chos'es (Orieux-Evef'aefe), cours é'lémen~aire 1- -- - 1
»
»»
»
»
cours moyen
»
»
»
»
cours moyen-supérieur
»
4.70 4.70 1
1
Dessin et peinture - Heuninckx .
6.10 16.-
Avec le Guide - Manuel d'instruct. civique (Héritier), degré supérieur
6.20
Chants de mon pays (Neuchâtel), cours moyen· et supérieur .
3.-
Solfège (Pantiliion 1), degrés moyen et supérieur
2.50
Manue'l d'agriculture (Châteauneuf)
6.20
ModMe d'écriture ang'laise
2,le cent
2.1_
Gymnastique: feuilles de contrôle.
1.20
Comptabilité de ménage (Delarageaz)
3.90
L'alimentation (G. Mignol'et), tome 1
2.90
»
»
tome Il
3.10
»
»
tome III
3.10 1.50
Le corps humain l, Anatomie et physiologie.
2.30
Le corps humain Il, Hygiène .
2.30
Les matières textiles (L. Vanoosten)
3.90
Les pansements et les bandages et premiers soins en cas d'accident
2.30
Les produits textHes (L. Vanoosten)
Réservé aux maîtres:
Premiers pourquoi - Premiers comment (Oharbonni,er)
2.30
Bien manger pour mieux vivre (A. Salina)
Le budget f.amiHa l
-.10
Petit art de vivre, Deslarzes
11.60
Bébé - Notions de puériculture
18.-
Les éléments du dessin (Apothé'loz), cours supérieur.
Couvre-cahiers .
Prix
3.80
grat.
_ __ 1
Lessivage, détachage, repassage et entretien~
4.40
C. Curdy .
3.-
Manuel suisse de gymnastique pour jeunes fi·Mes
6.10
Notions de microbiologie, maladies contagieuses, soins aux malades
2,30
Recettes cu'linaires et hygiène alimentaire, Neuchâtel
3.80
Regl.tr.. . Imprimés • Divers
EcO'le de promotion et secondaire du 1er degré
. .
1.70
A la découvertè des sciences, M. Ray.
Livret sco'laire
1.20
BuUetin mensuel
Re'g istre de's notes .
1.60
Livret s'colaire
- .50
Registre des visites (autorités seol'aires)
1.40
Diplôme de l'école secondaire.
- .80
Journal de dosse
Pochettes «Ceil:loclair» (50 x 250 mm); la pièce. Pochettes «Ce ill oc/air» (73
X
73 mm); la pièce .
te cent
3.2.-
-.04
Grevisse - Précis de' gnammaire ~,.,ançaise
3.80
-.02
Grevisse - Exercices sur la grammaire française.
3.80
Wir sprechen Deutsch, tome 1
4.40
1
l---'---------:------'-~
»
»
»
»
Il
5.60
»
»
»
»
III
6.30
Exercices d'allemand par le degré moyen.
2.70
Vocabl,J1aire de base, Uhlig, Chatelanat, lang •
4.40
E. V. No 1 sep tembre 1965
fiCHES DE GEOGRAPHIE DU VAlAIS - CI. Bérard (en pochettes de 10 mêmes fiches)
~ombre
Titre
Nombre
Titre
Examens d'admission à l'Ecole normale
Eté 1965
1. Généralités
19. Chemins de fer
2. Nos montagnes
20. Population
3. Nos glaciers
21. Nos écoles
Vacances d'autrefois
4. Cours d'eau
22. 'Institu,t ions humanita-i res
5. Nos lacs
23. Curiosités hist. et préhist.
6. Climat
24. Dis1"rict de Conches
7. Nos cols
25.
»
Rarogne
8. les routes
26.
»
Brigue
C'est dans un village montagnard, au fond d'une vallée pittoresque, que j'ai passé les plus beaux étés de mon enfance. Nous y venions toute la famille dès que les classes dè la vine avaient fermé leurs portes. Mes frères ne manquaient pas d'emporter les beaux livres de prix qu'ils avaient gagnés, et moi, petite fille, je me délectais à la pensée des gravures à regarder les jours de mauvais t emps. Les premières heures après l'arrivée tenaient du dé'lire: nous courions partout clans les appartements, sur la pelouse de g-a zon, autour des rocailles, avec des cris de jeunes sauvages qu'on aurait rendus à la liberté après neuf mois de captivité. Sous les fenêtres de Ina chambre, les tilleuls en fleurs me grisaient de leur parfum pénétrant. Que de jeux savants n'avons-nous pas inventés, mes frères et moi, pour comI~unier davantage avec la nature, ramper dans les taillis, grimper à la cime des ar,b res, patauger nu-pieds dans les ruisseaux! Derrière la maison com'm ençaient les premières pentes boisées de la montagne. Cette forêt nous appartenait tout entière, avec ses oiseaux, ses fruits sauvages, ses troupeaux de chèvres gourmandes, ses écurueils gracieux. Forêt de mon enfance, tu as gardé mon cœur dans tes f oU'rrés! Quelque célèbres et attirants que soient les lieux de grand tourirsme que j'ai fréquentés depuis lors, aucun ne m'a donné des joies aussi saines que l'enclos béni de mes vacances enf antines.
9. la faune
27.
»
Viège
10. l'agriculture en montagne
28.
»
Loèche
----
11. Arboriculture
29.
»
Sierre
12. Nos vignes
30.
»
Hérens
13. Curiosités naturelles
31.
»
Sion
14. Forces hydrauliques
32.
»
Conthey
15. Mines et carrières
33.
»
Martigny
16. Grandes industries
34.
»
Entremont
17. Petites industries
35.
»
St-Maurice
18. Industrie hôtelière
36.
»
Monthey
ORTHOGRAPHE
Echange de cartes: Les cartes murales usagées de la Suisse, cartes physiques, sont échangées gratuitement par le Dépôt scolaire contr>e ,les cartes du Service topographique suisse. - les cartes à échanger doivent être adressées, avec les bagueHes, au Dépôr des /ivres scolaires. les cartes avec les cantons en couleur ne sont plus échangées.
27
L'épargne, le moyen
(
•• ••
le plus efficace de lutter
L
colttre la surchauffe ,c
.. 4
27 agences et représentants dans le canton
P 1513 S
28
nombres en facteurs premiers l'esprit en saIsIt pour ainsi dire la structure intime. On peut alors aller à la recherche des diviseurs d'un nombre en groupant les f.acteurs premiers qui le composent de toutes les manières possibles. .
fflultlpllcailons
• 1
Une Olympia ne déçoit pas
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Tél. 025 / 424 12
V isitez che z nous la plu s importa nte exp ositio n d' in sta ll atio ns de bure a u d u canton
30
Techniques opératoires ressortissant de Inanipulations ad hoc. Associativité éclairée par l'étude des t'l'iplets. Voir C. Gattegno: «L'arith,métique avec les nombres en couleurs », vol. 5, p. 30. Distributivité . Commutativité. Ces propriétés des produits, étudiés dans l'optique de l a numération n'ont pas encore été exploitées dans le contexte des fractions.
Le problème ici n'est pas de démontrer le. mécanisme par d'inutiles manipulations mais de convertir une division en une expression équivalente et cela sur le plan de l'écriture. Ex.: 10 : 4 = 10' X 1/4. Je constate que: devient X et que 4 devient 1/4, ce qui est son inverse. D'où étude plus poussée sur les inverses pal' de nombreuses manipulations basées sur la relativité de l'unité laquelle n'est pas liée à la blanche ... Ne jamais associer indissohlhlement une réglette à un nombre. L'unité peut être n'importe quelle réglette. La division se convertit ainsi en multiplication. Utilisation de nombres fractionnaires, de nombres décimaux.
les
puis§~li1ces
Cas spécial d'un produit où tous les f âcteurs sont identiques. 2 X 2 X 2 X 2 = 24, d'où économie dans l'écriture. Multiplications et divisions de puissances d'un même nomhre. Puissances négatives d'un nombre quelconque: ce qui n'est qu'une autre fo r·m e d'écriture des fractions . Puissances négatives de 10. Perspectives nouveUes sur les fractions décimales. Exploitation dans le domaine du calcul rapide. Prohlèmes nouveaux tirés des sciences modernes où sont utilisées l es unités du microcosme: n1.icron, Angstrom, etc ... et celles de l'astronomie. Tout ceci n'~st pas sans piquer l'intérêt des élèves. Cette étude systématique des puissances appelle comme en éeho l'étude des racines. Ces deux notions s'appuient réciproquement. Piaget envisage dans une de ses thèses l'étude simultanée des inverses. L'enfant n'éproùve aucune difficulté avec les · racines s'il a bien assimilé les puissances. Pour qui penserait qu'ahorder les racines est un caprice ou un luxe, il est loisihle de constater que c'est la logique de l',engenclrement des notions qui l'impose.
31
La numération On croit que l'enf.ant qui sait faire les 4 opérations n'a plus rien à appl'endre clans ce domaine. Il n'en n'est pourtant qu'à ses débuts. Distributivité et ses multiples applications pour le calcul mental. Commutativité expérimentée sur le plan des surf aces et des volumes. Cette notion est liée à son inverse qui est la mise en facteurs (il s'agit évidemment de la notion de distributivité). Incursion dans l'algèbre. Substitution de lettres aux nombres, ce qui permettra de multiplier les exercices systém.atiques capables de renf or cel' les rémexes. Compensations dans les 4 opérations. Ces lois bien exploitées assurent souplesse à l'esprit, rapidité et sûreté dans les opérations que font quotidiennement nos élèves. L'élève, déconditionné, invente ses propres chemins pour arriver au but.
Les systèmes de numération 1. Etude expérimentale basée sur le procédé de l'ahaque. 2. Ecriture dans différentes bases. 3. Passage d'une base dans une autre. 4. Les quatre opérations dans les différenters bases. On peut accorder une certaine 'p l'éférence au système binaire SI souvent utilisé dans les machines électroniques modernes. Quelques procédés de call cul rapide basés sur le carré d'une somme, le carré d'une différence et la différence de deux carrés.
Lai géométrie Surfaces. Périmètres. Prismes droits. Recherche d'une dimension.
les ensembles TI est certain que les réglettes se prêtent admirablement à l'étude des ensembles dans la perspective des m.athématiques modernes. L'ouvrage de C. Gattegno «Eléments de mathématiques modernes par les nombres en couleurs» et le volume 9 de la collection « L'arithmétique avec les nombres en couleurs» concernant les écoles primaires Il e montrent avec éclat. L'étude des PPCM et des PGCD envisagée sous ce jour révèle expérimentalement les notions d'inc1usion, d'intersection, de sous-ensembles, de réunion, d'ensemhles vides, etc. 'Avec les NC l'analyse combinatoire n'est plus un secret, .c'est un jeu. L'étude des permutations qui conduit à la notion de f.actorieUe se t 'OU V 8 concrétisée de façon lumineuse. , Pour ce qui concerne les Ensembles, les expériences n'ont pas été faites avec mes élèves, mais cela semble réalisahle.
32
En conclusion, je conseille à tous mes collègues la lecture de deux livres de Madeleine Goutard: Les nwthématiques et les enfants, et Pratique des nombres en couleurs qui,m~ritent méditat~on et ?ourageuse expérimentation. Ce sont des chefs-d œuvre. de pedagogIe .. La collection des ouvrages de C. Gattegno, offre un champ Immense à l'investigation. Pour aller aussi loin que possible ~ans ;Putilisa~~on des NC, ('cs deux auteurs m'apparaissent comme des gUIdes de pTenllere classe dan s l e prolongement du génie de M. Cuisenaire. Nicolas Savary
COUR'S D'ETE Fribourg (Suisse) 74e cours normal organisé par la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire Juil1et-aoüt 1965
Cou rs en langue française: trois cours pour débutants: 76 participants; trois cours moyens: 81 participants; deux cours pour avancés: 40 participants. Ces cours étaient dirigés par M adenwiselle Annette Lu,ther de Lausanne, Madenwiselle Marie-Louise Chambovey, Mademoiselle Marcelle Gaillard Mademoiselle Arlette Grin, de Lausanne, Madame Madeleine Blanc de IVlontreux et Madame Evelyne Excoffier, de Genève. Cours en langue allemande: 127 participants répartis en 4 cours dirigés par Mademoiselle Irma Olaus de St-Gall et Jtlonsieur August Bohny de Bâle. Durée des cours: une semaine. Georges Cuisenaire s'est adressé aux participants le' mardi 20 juillet à l'occasion d'une séance plénière organisée à son intention.
Sion Le cours cantonal de perfectionnement du corps enseignant valai-
san, cours qui a lieu chaque année dans la seconde quinzaine d'août, a fait, comme de coutume, une large place à l'enseignement du calcul au moyen du matériel Cuisenaire. 150 instituteurs et institutrices se sont répartis en quatre cours dirigés par Léo Biollaz, Nicolas Savary, Madeleine Mathey et Yvonne Savioz. Georges Cuisenaire, infatigable, a tenu à honorer ce cours de sa jJrésènce. Il y a même donné des leçons .à un groupe d'enfants qu'il a comme toujours aimé instruire et captiver pal' la vertu de ses réglèttes et le charme 'de sa personne. Une cérémonie organisée en son honneur par les autorités valaisannes fut une occasion pour les amis suisses de G. Cuisenaire de lui redire leur gratitude. Ecoutons M. Camille Sierro, inspecteur scolaire et président de la commune d' H érémence: . «Parler de cette méthode Cuisenaire chez nous c'est quelque chose qui est devenu courant même dans le grand public. » C'est ·d'ailleurs avec une gTande joie queiTIOUS avons \lppris que le ministre de l'Education natio33
na[e de Belgique avait remis à
NI. Cuisenaire la médaille de l'Ordre de Léopold II. »Parmi ceux qui vous disent leur reconnaissance aujourcPhui, Monsieur Cuisenaire, vous retiendrez le merci informulé des petits garçons et petites filles du monde auxquels vous avez procuré d'apprendre clans la joie le mécanisme des nombres. Vous retiendrez le merci des enseignants qui vous doivent de leur avoir apporté une aide inestimable dans la pratique de leur belle et difficile profession. Vous retienchez celui des parents qui se réjouissent et s'émerveillent devant les résultats obtenus. Vous avez droit enfin aux remercien'lents des autorités scolaires. »
L'ES PARENT'S ET LES NOMBRES E,N COULEURS L'« Educateur» du 25 juin 1965 signale que M. Gaston Guélat, luaÎtre d'application à l'Ecole Normale de Porrentruy, a dirigé un cours d'initiation à la méthode Cuisenaire à l'intention des parents. Ce cours, organisé par la section de Moutiers de l'Université populaire, en collaboration ave.c la direction de récole prinlaue, a connu tm succès qui a dépassé les prévisions les plus optinustes: 160 personnes se sont inscrites. Il faut se réjouir de l'intérêt des parents pour tout ce qui touche à J'école. Ce sain intérêt ne peut qu'engendrer la collabo'l·ation entre la famille et l'école. Ajoutons -encore que l'initiation
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des parents aux aspects nouveaux du savoir humain - ici le savoir mathématique - f ait p~rtie de la mission de l'école. Celle-ci, en se renouvelant, doit contribuer au « recyclage» des adultes, ses ancien,s élèves.
Acth,üté « NOMBRES EN COULEURS»
dams le canton de Vaud Durant le semestre d'hiver 19641965, des cours d'initiation à la ITlétl ode des «Nombres en couleurs» ont eu lieu dans plusieurs focalités clu canton: à Avenches, Payerile, Montreux, Chexbres, La Toui·-de-Peih, Nyon, Pully, Prilly. Acueilement des cours se donn ent à Lausanne, Echallens, Pull y et Prilly. i))es séminaires mensuels glwupent les collègues qui ont suiv: un cours d'initiation. Mesdames M. B[,anc, M . Maire F. Vial, J. Curchod et A. Grin oni ét é les monit'r ices de ces divers cours. Pour préparer la généralisation progressive de la méthode, le Dép artement de l'instruction publiqlJ. e a désigné Mademoiselle Arlette Grin. Déta,c hée à mi-temps, dès novembre 1965 et à plein temps dès avril 1965, elle se voue à cette généralisation qui touche actuelŒem ent les classes prim,a ires de Ire et ch 2e années (degré inférieur de l'enseignement) . Madame Madeleine Blanc de lVlontreux, libérée à mi-temps donn e des cours clans cette comlllune et conseille ses collègues en suivant le travail dans leur classe.
COURSE DE L'AMGVR les samedi et dimanche 10 et 11 juillet « Pour les instituteurs et institutrices qui, à la fin d'mle année scolaire harassante désirent se regonfler dans la solitude et la splendeur de nos montagnes, une excursion de deux jours est organisée ... » Vous avez sans doute tous lu, plus ou moins attentivement, cette annonce parue dans l'Ecole Valaisanne du mois de juin. Comme ils ont eu raison ceux qui se sont inscrits aupTès de J acques Darbellay, l'organisateur de cette randonnée inoubliable ... Et comme ils ont eu tort ceux qui n'ont pas su bénéficier d'une telle aubaine. Nous étions vingt-quatre, samedi après-midi au lieu de rendez-vous: La B rey a sur Champex. A deux heures et demie, notre chef de course, le guide Bernard Rausis donnait le signal du départ. Nous tournions le dos à la masse imposante du Grand-Combin et prenions la direction de la cabane du Trient par la cabane d'Orny et le glacier d'Orny. Grande affluence à la cabane du Trient! Au réfectoire, les tables sont prises d'assaut ... mais pas de «panique» ni au réfectoire, ni dans les dortoirs, car Rémy, le sympathique mais autoritaire gardien met bon ordre partout! Depuis la cabane du Trient, on jouit d'un panorama incomp,arable; C'est beau ... surtout le soir, quand le soleil se couche! L'ombre envahit peu à peu le plateau du Trient tadis que les Aiguilles Dorées offrent longtemps encore leur front aux derniers rayons du soleil.. . Nuit ~elle et calme! Plus calme cepenclant devant la cabane qu'au dortoir où celles qui ne dorment pas entendent la symphonie en rrr ... mineur, par les ronfleurs! ... Dimanche matin, le ciel est tout tendu de bleu (incroyable avec cet été pourri ... mais vrai!) 5 h . et demie! Nous nous encordons sur le Plateau du Trient. Nos premiers de cordée: Bernard Rausis, Alphonse Darbellay, guides, Roger Theux, G. TOl·ney, F. Fonnaz, R. Fellay (Bravo Orsières!...) Notre itinéraire: Plateau du Trient, Fenêtre de Saleynaz, Glacier de Saleynaz, col de Planereuse (sortez vos cartes!) glacier de Planereuse, col de Crête Sèche (il n'y avait pas que le col de sec) glacier de Treutze Bo (gare à la coulée ... ) col des Essettes (encore un ... le dernier!) Cabane Dufour, La Fouly. C'était long, mais le bleu du ciel, le soleil, la splendeur des montagnes, les nombreux arrêts « casse-croûte », les « aya » de Roger et de Roland ont m-aintenu au zénith la bonne humeur de chactm! ... A La FouIy, le chanoine Rausis a célébré la messe et nous avons dit au Seigneur combien nous étions fatigués mais heureux, si heureux après une telle course! Et maintenant, au nom de tous, je redis mille fois merci au chanoine Rausis, notre chef de course, à notre toujours souriant chef technique R. Theux et à Jacques Darbellay. De tout cœur, merci! Une participante
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PARTIE OFFICIELLE
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AS'S OCIATION
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CUIS~NAIRE
Le dixième anniversaire de l'introduction des «Nombres en couleurs» en Val,a is aura été marqué par la création, à la session pédagogique du mois d'aoÎlt, d'un cours Cuisenaire pour le degré supérieur et de la constitution de plusieurs associations Cuisenaire. Les participants des cours 7, 8, 9, 10, ont décidé de se ,r éunir dans le courant de l'automne. Ces rencontres seront ·annoncées dans « L'Ecole Valaisanne ». L'association Cuisenaire de Sion est déjà au travail. Elle se réunira régulièrement toutes les semaines pour poursuivre l'étude de l'emploi des réglettes au degré supérieur de l'école primaire. Ces cours sont dirigés et animés par M. Nicolas Sava1ry.
Conférence et projection d'un film Le samedi 9 octobre 1965, à 16 heures, à l'Ecole Normale des garçons, présentation du très cé1lèbre documentaire de Georges Rouquier « Farrebique» ou « Les 4 saisons ». La projection du fil>m sera précédée d'une conférence de M. H. Pellegrini. Tous les instituteurs et institutrices sont invités à y participer. Ceux et celles qui n'ont pa scongé le samedi après-midi peuvent se libérer avec l'assentiment de leur commission scolaire et à condition de remplacer les heures perdues pour la classe. Prix d'entrée Fr. 2.-.
l'intérêt, la beauté et la richesse de cet art si particulier et qui est l'une des expressions les plus c<uactéristiques de l'âme helvétique dans sa fidélité à ses origines. En raison du succès et du retentissement de cette manifestation, les organisateurs ont décidé de la pro/l onger jusqu'au 3 octobre. Le concours ouvert à la jelmesse suisse à cette occasion (rédaction sur le thèm e «Impression r.apportée de l'Exposition des masques») sera égaIement prolongé et la date limite de remise des textes a été reportée au 22 septembre. La distribution des prix de ce concours aura lieu le dimanche 3 octobre à 16 h.
Au personnel enseignant féminin du canton du Valais Attention! - Le dépôt scolaire pour les ouvrages féminins est transféré au 1er sous-sol du bâtiment des entrepreneurs No 39 de l'avenue de la Gare, un peu plus haut que l'ancien hôtè[ de l,a Planta. Il y aura plus d'espace et vous pourrez mieux choisir votre matériel. Le No de téléphone n'a pas changé (0'27 - 2 92 77), de même que l'adres~e pour le courrier. Quelques laines sont à liquider dans la qualité Nomotta pour chaussettes et pulls. Les qualités Eiger, Kniker, Ata-grilon, Ondina, Tip, seront vendues jusqu'à épuisement. Nouveaux articles: boules à bas à ouvrir, coussins dessinés avec fournitures, galons brodés pour dr,aps, brochures pour modèles de hroderie et crochet. Et surtout n'oubliez pas le ,r etour rapide des éch,antillons. Merci! Le dépôt scolaire pour les ouvrages manuels du canton
Formation de piofesseurs de lecture labiale
Concours de rédaction réservé au personnel enseignant
La lecture labiale aide ceux qui sont atteints de troubles de l'ouïe. Elle complète le bénéfice qu'une personne 'r etire d'une prothèse auditive. Elle remplace l'ouïe quand cette dernière fait défaut en permettant à qui est atteint de surdité grave de comprendre son interlocuteur. Mais la lecture labiale doit être apprise et la Société romande pour la lutte cotre les effets de la surdité (S.R.L.S.) a besoin de nouveaux professeurs. C'est pourquoi elle organise-ra cet automne un cours . pour la formation de professeurs de lecture labiale. Pédagogues, instituteurs, institutrices que cet enseignement pourrait intéresser, adressez-vous à Mademoiselle O. Challet, 3, place J argonnant, ~207 Genève, qui vous donnera tous renseignements.
La commission nationale suisse pour l'Unesco organise un concours sur le sujet: «Dans quelle mesure et comment l'école peut-elle contribuer à la compréhension envers les travailleurs étrangers?
Prolongation de l'Exposition de lnasql!!es suisses L'Exposition «Masques, Traditions populaires» ouverte depuis le 26 juin dernier au Manoir de Martigny est une véritable révélation, tant pour [es Suisses que pour les étrangers. Personne, en effet, parmi le public, ne soupçonnait
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·CONDITIONS
1. Ce concours est ,r éservé aux nl.embres de l'enseignement en Suisse; 2. Les concurrents présenteTont un mémoire de 10000 à 12000 mots (20 pages environ), dactylographié en douhle inter-i}igne, sur le sujet proposé; 3. Le mémoire peut être rédigé en aUemand, français ou italien; 4. Les concurrents pourront, s'ils le désirent, joindre au mémoire des dessins, photos, diapositives ou tout autre moyen didactique permettant de mieux faire comprendre le problème étudié; 5. Le mémoire sera envoyé en triple exemplaires, pour le 31 octob'r e 1966 au plus tard, à l'adresse suivante: Commission nationale suisse pour l'Unesco Département politique fédér·a L 3003 Berne;
6. Le inémoiTe et ses annexes éventuelles porteront u n motto. Le nom, l'adresse de l 'auteur et le nom de l'école où il enseigne seront p l acés sous pli cach eté joint à l'envoi; 7. _~c jury constitué au sein de la Commission nationale de l'Unesco jugera l es travaux et décernera les prix; 8. La Commission nationale dispose d'une somme de Fr. l 000.- pour récompenser les meilleurs travaux. Si le jury décerne un premier prix, l e m()ntant ne sera pas inférieur à Fr. 500.-; 9. La COInmission payera aux ·concurrents dont l es travaux auront été primés une SOHune allant jusqu'à F'r . 100.- par personne pour l es dépenses occasionnées par l a création des moyens didactiques mentionnés à l 'article
St~tisn;q8Jjes
de gin de 1.
Des renseignements relatifs à ce concours peuvent être demandés au secrétariat de la Commission national e suisse pour l'Unes·co, Département politique fédéral, 3003 Berne, No de téléphone (0.31) 61 46 63.
daJEils
~e
Dispensés m édica'] em en t . Ex·aminés O nt réussi les 6 épreuves N'o nt pas réussi les 6 épreuves. Ont réussi h course On réussi le s'a ut longu eur. Ont réussi le saut appui. 8. Ont réu ssi le lancer . 9. Ont 'réussi le grimper 10. Ont réussi l e j et du hou'l e.t .
l. 2. 3. 4. 5. 6. 7.
Tl.
physiques
ValalGs rOMand
Exam en
4; 10. -La Commission nationale suisse pour l'Unesco se réserve le droit de reproduction de tout 'le matériel qui aura été retenu; Il. Le nom de l'auteur sera mentionné si l a Commission publie le ou les travaux pl'imés; 12. Les participants au concours en acceptent les conditions.
d'ap~iuudes
des eXi>lmens
s~olsllrité 1~6·5
%
Nomh re 75 1111 630 481 935 969 994 951 903 844
56,70 43,30 84.15 87.21 89.46 85.60 81.27 75.95
207 315 385 363 400
18.63 28.35 34.65 32.67 36.00
6.75
Insignes 1. I n signes dél.ivrés 2. Ont remiJIi les conditio n s à la course 3. 0 11'1 rempli l es co nditi ons au saut longueur 4·. On,t remp li les conditions au grimper. 5. Ont rempli les conditions au jet du boulet. Sio n , le 26 juin 1965. L'i nspecteur de gym n as tiqu e: P. CW'dy
Les instituteurs et les institutrices à qui le brevet pédagogique doit être délivré cette année 80nt _priés de s'inscrire auprès du Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager jusqu'au 30 septembre 1965 au plus tard. Nous rappelons que le brevet pédagogique est délivré sur préavis de l'inspecteur, apl'ès cinq années ·au moins d'enseignement et contre p r ésentation dans l es délais fixés des prestations pédagogiques prévues clans le règlement . de l'Ecole N ormale. Sion, l e 27 aoùt 1965. Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager AylC iIl1l5titllJtr5~~; et BlmS&5ttld81!!lD'$ (:~mmell1lç~lr1t cot @1IMtgmne ieur 11'0 OY le~1f d@uxièm8 èlnnée d'C)I'!I$signsment Nous vous r appel ous la décision du chef du Département du 12 juin 1964: «Vo u s d evez préparer un programme de gymnas tique annuel, adapté à votre classe, conformément aux in struction s r eçues à l'Ecole N 0'1' 111 ale. Ce p r ogr-amme est à adresser en deux exemplaires· à l'i nspec teu r de gymna sti que avant l'ouverture de l'an née scol ai,r e. Un exemplaüe, avec r emarq u es éventu ell es, vous sera retourné pour servir de hase à 'Votr e enseign ement ; .J'autre exemplaire r es~e ·dau 3 votre do ssier au Dépar temen t, où i'l sem considéré comme l'un e des pres tation s pédagogiques prévues par nos règl ements. Un certain nom bre d'entre vous se SOult déjà acquittés de ce tte Itâ che. Nous espéroll s que l es autres nou s éviterons de leur ad r esser un l'ruppel. P. Curdy, insp. gymn.
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Immeuble « Eden-Scex », rue du Scex No 21
SIO Tél. Ecole (027) 22305 Appt (027) 24055
Cours de commel'ce complet
9-12 mois
Cours de secrétaire et de sténo-dactylo (Sections pour débutants et élèves avancés)
6-9 mOIs
Cours de langues étrangères. . . . (Françai s - Allemand - Anglais - Italien)
3-9 mois
Cours de préparat ion aux examens d'admission CFF, Douanes, PTT - CCP de commerce, de secrétaire, de sténo-dactylo et de langues
Diplômes et certificats:
Début des cours:
6-9 mOIs
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mi -septembre mi-janvier (a près Noël) mi-avril (ap rès Pâques)
Demandez conditions et prospectus gratuits à la Di~ection GARANTIE: Prolongation éventuelle des, cours g ratuite
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Rapport de gestion de l'année 1964 de la caisse de retraite du corps enseignant du canton du Valais Si 'l 'année 1963 fut pour la caisse de r e,trai,te du corps en seignant paT,ticuŒièr,e ment riche en événements sur le pl'a n du pelr sonne'l 'e t ,d e l',a dminis,tl'a'tion, 'l'année 1964 a été mal'quée par un surcroît d e troavai'l dû à l'examen d,es divers'es questions, sou1'e vées ,l ors du dernier r,apport de gestion. La p 'luparot d e ceHes-ci ,s o nt t'l'ès complexes -e t exigen't une é:tude approfondie . Auss'i l'e ur apphc'a tion se fa'i,t quelque p eu attendre. Nous en r ep ar'le:r on s.
1. Commission d'administration de la caisse A la 's ui,te du décèos de M. Joseph Gas'poz, gérant ,de l'a oai,s se, et d e l,a nomina,t ion 1:1e M . Marcel Prap].an, inspecteur sco'l aire, comme président de la Commission d 'adminish'ation, un nouveau membre ,duit ê tre dé.signé par l'e corps enseignant. L"a,s semhlée des maÎ'tres et maîtresses, du eHs·trict de St-Maurice proposa pour ce po s'te son di stingué président, M. Oandide Fournier. Cette proopos1tion fut ratilf ié e à l'unanimité par l'Assem b'lée ,des d é'l égués, du 20 juin 1964._ M. Fournier, grâoe à -ses qua1lités de maÎl'r e et d' éducat eu r 'et à son espri,t d'iJ1li,t iative, a su se fa,ire apprécier d,ans :tou.tes les o::ganisations du personnel enseignant. n es t notamm ent l'homme de con.fiance de Il a Société valaisanned'éducaotion. Patl.' so n 1ÎllItérêt toujou'r s éveiUé pour les questions social'es, Is on dévouement in'l as's ahle pour la oause de ,l a corp0l"ation des instituteur,s et son sHvoir-faire, M. Fourni.er sera un sûr 'a ppoint pomr :l'a caiss'e de r etraite et sa Commission d'adminisN·aotion. Nous, 'l ui \S ouhaÏ'tons une cordia'l e bienvenue et un plein succès ,dans s'a nouvelll'e fonction. Le décès préma'tlllré e t inattendu de M. En1Ï'le BOludin, ,r évi seur des comptes pendant de longues années, exigea la nomination d'un nouveau censeur. L'aoSsembl,é e -d'es délégués fit a'ppel à M. Jos'e ph Mi'chelet, instituteur au Bouveret, vi'c e-préûdent de la Société val'a isanne d'édUCèl'tion, jusqu'a'l ors réviseur sUJppléant. Ce choix es,t également des p'lll'S heureux: M, Michelet connaît à fond 'les diver-s problèmes et 'I.e Touage de 110t're institution de prévoyanc'e qui profitera ainsi de toute l'expérience d-e s'on nouveau réviseur. Nous lui souhaitons h eaucoup de satisf:action dans s'a nouve'Ue ,tâche, pleine d e l'espons-ahilité. Le nouveau cens'e ur-supp'l éant fUit dési gné en la pel"SOHl1'e de M. Chades Buttet, in.g Ütuteu'l' à Collomhey-Muraz. Dur,a nt 'l''èllll1ée 1964, l'a Commission a ,d û teni'r d e nombreuses ,s éances pour examin~r à fond les divers problèmes, de Ia cais's e -e t il iquider une mu'ltitud'e d 'affair es courantes. Sa tache fut souvent diffici'le 'et parfois ingrate. Pan1'li les qu:es,ti'Ûn s t,r aitées ou enco'r e à l'étll'de, nous Ile citerons que les plus impol"tantes.
2. Assurance de l'augmentation des traitements intervenus je 1er septembre 1963 L'Assemblée des délégués de 13 cais,se du 20 ju in 1964 'a yant refusé les r,achats proposés par l'expert, .].a Commission d'a,dmini's tra,tion et ,l e Consei'l d'Et,a t, comme trop élevés pour les asslll'és et 1"eJmployeu1', Itout ce prob:lème fut immédiat,eme\1lt r eJp ris. La Commis'sion s'est eHo'l'-cée d'obtenir une réduction 's en sible des· sommes ,de rachaor, ,tout en se Ir éselwant la possibilité de ré'a<liser les pos,tu'l'a ts Les, plus importoants du corps enseignant :1 0rs d'une r évision future du règl'emel1't. Dès ,l e début, elle demandait une réduction de 25 à 30 % d es sommes de rachat arrêtées primitivement à Fe 5200000.-. Cet o-b jet nécessita de nombreuses s-6ances, la p'l upart a'Vec l'eX'pert d e 'l a caisse. La Commission examina tout ,d'abOl.'d le ptl.·oblème dll financement. E1~e aodme.t que le sys,tème actue'l , tout en présent'a nt des avantages incontest'ahle-s, a aussi ,des inconvénients et qu'e d'autres modes de financ ement peuveut et doivent être étudiés. Mais on ne sau'm it oublli er que 'la Cais's e est régie, POtW l'e moment, par un règloement adopté p,a r l e Conseil d'Etat elt èlIpprouvé par le Gl"all,d ConseÎ'l. Ce tI.·èglement doit êtr e respecté e.t appliqué ,a ussi ~ong,t emp s que d'autres dis/p ositions l égales n ' ont pas été prises-. La COIl1m iss,i on salue cepend,a nt avec sympaorhie toutes Il es p,r opositions de nature à faciliter ['es solutions des diverses questions à 'l 'étu,d e et su sceptihl<es d'améliorer les prest,a tions actuelle,s. M'ai s, liée paT -l es di'S positions du règllemel1't a'Ctuel, e-H,e à au s's i l e devoir d e veil<ler à l' équ ilibre
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financier d e la caisse pour ~ui permettre ' d'accomp'lir e n tout temps s'es obligœtions à rég'a rd de ses membres s,a ns comprom ettre le succè.g des r evendic-a-tioI1 s, future s d es assurés. La Commission envi sagea d'abord de lier la ques-tion d es racha'ts à la révi sion to't-a'l'e du règlement. Cette idée fn't cependant assez rfl.pidemen!t ,ahandonn ée pour ne pas r etarder da,v antage l'as,sur-a n ce de -la dernière augmentation des traitements-. A la fin de l'année 1964, Ja situation en ce qui co n cern e :l es· rach,Ms élai't la slliv,ante : Une rédu tion sub.s tantie,ae ,d es 'S 0l111ll'eS primi1:i'vement fixé es ne seJ'-a -admi se par l'eX'pert que compens,ée patl.' d e nouvelles 'ressources 011 :].a prise e n charge par l'Et,a t, en tHat qu'employeur, des road1ats imposés aux membres. Cette ,d euxième solution n'a toutefoi s guère de chance d'ôt re 'a ccep tée par le Consei'l d'Etat, car 'elle ent'raÎnel'aÏt l"app1i c-ation de di sposi:r,i ons analogues en favem' des fonctionnai:r es et employés d e -l'adminis-t'r,ation cal1Ï'onH'l e. La Commis'Sion pou r suivra l 'é,tude de cene question ,a vec -tOlj·te 'l 'énergie nécess'a ir e afin d e 'trOll'VeT un e so'lu'tion accep lah'l'e pour les assurés, m.ai,s qui n e peu.t être qu'une dimil1llotion sen sj]yI'e des sommes de rachat. Comme déjà signa'l é, la Commission s'est penchée également av ec une_ attention !foute par ticulière sur l'épineux problème -d u financement des prest'a tions· d·e l,a Caiss'e. E'1'le ne contes te à personne Il e eh'oit d'a'voÎ!l' sur 'c e point une opinion divergen:te de l,a 'SielUl'e, mais el,l e es-tim e que ,l 'ahandon partiel ou 't,otal du mode Hotu el de financement ne 'S aurait être entr epris uniqu ement pour Il e 'p ersonnel -ense.ignant, Le m ême prohlème s'e pos'e également po ur l es fonctionnaiTes 'et les employés d fAdmini straotion cantonall e. Il n'est en e.ffet pas concevable q ue l e même employeur, en l'occurrence 'l'e Consei~ d 'Etat, -a dm'e t'te d'e's solutions diffé-rentes pour ses d eux catégories de 6etl.'v ite urs. Le système de ,l,a répal'tition présente des av'ant>ages certain s, mais, app<liqué intégralement, il exigerait finalement une 'èl'ugmentatioon sens ible d es co,ti sa,tions péTiodiques, peu compa~ tible avec le progrès auquel aspire 'l e peTSonne'l ens'eignant. La révision tot-a le -d u r ègl'e men,t d e la cailSs,e , décidée poar ~a Com_mission H y a un certain temps déjà, permeU<ra d'examiner à fond la ques,tion du financement. Pour .Je moment, le règlem ent en vigueu'r prévoi,t, en cas .(J'augmentation général,e des trai!tements, le vel"se'l11ent de cotisaorions uniqu es, oaolculées selon ,l es pTincipes actuariels . La dernière augmentation des t<raitements ayant été ,a's sez impor-tan,te, Je paiement d e rachats se jus tifie ,d'H-u taat plus que lors de la l'év ision du règ1l emel1't, de nou17e'll-es revenchoèl'tions -s eront présentées pai' 'le corps ensei gnant. La Commission, q"llOÎ'que favorable .il une réduc.t-ion suhstantieNe des ,s ommes de rachdt p ropo sées 'p ar ~'expert, doit, d'e ntente e't en coHaboration a'Vec ie COllsûl d'Etèlft, vei:I.ler à l',application de l 'article 44 du règlement qui dit: « Les eng'a gemen1s de 'l'a oaisse résul,tant de l'assu rance sont déterminés d'.après 'les Tègles de lI a techniqu'e actllarie.l1e. Si l'a situation fi nancière de 'la caiss-e se t'l 'ouve compronlÏ<se d e lll'anièol'e dura-b le, il serH r emédié par ['accroiss'e ment des cotisations des m emb res ,e t d'es contt'ibutions de l'Eta1 et pa,r 'l'aju stement des presNltion s de la caisse ». La Commis,s io n 'e nten d m e n er à chef ,l 'œuvre 'e ntreprise malgré -les difficuiltés qui ont surgi, maÎ's qui n e sont pas aussi gr-a,v es que prétendent ou craignent cel'tains membres. De nouv:e;]~l es propo sirtions seront pro chain ement soumi'ses 'a ux memhres,. EUe:s penuettront, espérons-le la solllltion s atisfais-a nte d e cet épineux problèm,e.
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Amélior~tio l!1
des ren'tes fixées avanR le 1er septembre 1962
Lors de ,l a dernière assell1h'lée, d es l'enseignements pl"écios ont été fourn,i,s aux dé'l égués sur la 'sihlation pécuniaire d es m embres du corps en s·eignant mis à l,a l'etr-a i,te avant ~'e 1er septembr e 1962. Mandat ·a été donné à I]'a Commis,sion d 'a,dmini straotion de l)olllr,suiv:r e .l'étude en cour,s e t d e présenter des proposi,t-ions concrèot'es pou'r améliorer, au plus tôt, tes rentes en questions,. Le hureau de 'l a caisse a ordonné U11e enqu ôte pour 'c onnaître oau s'si exactement que pos·sibl'e la situation ma'téri eHe de tou s 1es pensionnés ,au bén éfice d'une r'e nte avant le 1er s'e ptembre 1962_ Le orevneu 'èll1l1uel d e cett e cart égo rie d'as surés compol'te: les pres,tèl'tion,s. ,d e ia caisse d'e r e tr.aite; l',aJ,l ocation d e ménage 'e t de renchér-is·seme nt accordées par l'Et-at; l,a Ir ente ver's ée pal' l'AVS ou pal' l 'AI. Ces pres tations ,dev:r ai,e nt -procurer à chaque pensionné un minimum vita,l tenant compte ,d u statut Hntbl'Ï'eur de chaque assuré 'e t de son éta.t civil.
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Un groupe de travail de ·trois mem]Jres de Il a C0111miss'i on .(l"udmini's tration s'occupa de la qu es tion. Des prolp ositions concrèt'es seront formu'l ées prochainement à J'intention d·e la Commi·ss·ion plénière ; eUes ·devront faire l'objet d'une révision 'p a,rti eUe du règlement .(le la coais's e qui ser·a probablement d~scuté 'Par le Consei~ d'Etat et le Grand Com,ei,l ·a ans le cour·ant du p.remi e·r semestre de l'oannée 1965. La Commission est ~avor'ab'l'e à une amélioration sensihle des rentes actue'lles. Elle estim'e toutefoi,s que 'l 'augmentation envisoagée doü tenir compte d es années d'e ,se,rvice effectuées dans le oanton par l',a.ssuré, de son état civil, des presta,tion s d',a u.tres cuisses s ociales et d'une ac,tivité r émunérée par i'Etoat. L'mné1liorMion des rent es prévues charger·a i·t la caiss·e d'une déJp'e n se annuel'l e 's upplémentaire d'enviTon Fr. 250000.-. La Commis's ion estime cepeI1'doant que c·e ·s'a'orifice ·d oit être consenti en f.aveur des anciens maÎ't,r es dont le sort ne saul'ui,t l,a iss'e r indifférent,s l'es membres aotifs de l'a caiss·e. Signalons que <la plupar,t des futurs bénéficiaires des nou'Ve'Nes rentes ont déjà un ce·l'tain âge; ~eur nombre va donc en diminuant et Ia charge financière de Fr. 250000.- se r éduira as·sez r·apidement. Le,s aUoc,a tions de r ench éri ssement versées actueHement par rEtout seraient mainrt'e nues, mais eaes inrt erviendrai'e nt également sur ia ·dépens,e supplémenrta·ire de Fr. 250 000.- sUippol~tée pa'r lia coai sse.
Pas d'ennui avec le stylo « Tourbillon })
42
5. C~mptes de l'exercice 1964 Le résultat d·e l'ex<ercÏ'ce 1964 est sa<tÏ-s1ais'a nt. Chaque caisse accuse une s·ens ible augmentation de for,tune.
Recommandé par le corps enseignant
9.50
L'avoir de i'a caisse de re-h'ai,t·eétait au 1er Janvier 1964 d e Fr. 15057994.86 pour atteindre au 31 ·d écembœ Fi". 16846 198.15, d'où une augme'l1rt.a<tion de Fi". 1 788203 .29, Nous relevons cepend'a nt qu'e dans' ces chiffres est comprise ,llu omme de Fr. 300000,r eprésentant le premier versement d·e l'Etat du Va'l ais pour sa contribution ·aux rachats. L'avoir d es dépos ant éf1ait -au 1er j-anvier 1964 de Fr. 1 296 963.10 et 'a u 31 décembre (le Fr. 1846616.10 d'où une augmentation pour 1964 de Fil'. 549653.-. Cette différen ce peut paraître élrevée; c'est :le f'a it que, pour la première foi s, Il es versements ont été comptabi'lisé·s jUlS qu'·a u 31 décembre au ai·eu d'ê tre a:l~r ê tés comme ant érieurem ent au 30 juin de chaque année. L'avoir du fond s de secours passe de Fr. 85096,60 à Fr. 101492,70. Le poste « Passif transi1:oi,re », de Fr, 10 952.24 au 31 décemhre 1963 se dècomposai,t en r éalit é de la m:aniére suivant·e:
nOIT
Prix spéciaux pour écoles
4. Révision partielle du règlement L es mesures proposées en faveuT d es anciens maîtres 'e xigen t un e révision partieNe du règlem eJ1lt. La Commission propose de por·te,r la cotÎ<sation périodiqu e d es empll oyeurs de 7 à 8 % ,réarJisan1: ainsi sur c'e point la parit·é avec le p ersonne'! de l'Adminitration cantonale. Cet important pro'b 'lème ·de 1a 'pa'r Jté s·era d"aiHeurs rept'is 'e t ex'a miné de manière plus· co·m plète lors d e la révi sion totale du règlement, L'·a ugm enta'tion de 1 % apportera' annue!lIement il la caisse de retraite un e rece tte nouvetle d' environ Fr, 170000.-, qui p'e rmett-ra d'eI1'visager pll us \Sûremenrt la réoali's·a.fion d e cel'tains po'st'UI'ats. L'améllior-ation d es r entes des anciens maît.res impo se 'la modification de l'a'rt. 53 du règl ement. Pour ne pas ret>a'l,der davantage la li'q uidation de ceUe aHa,ire urgent'e, la Commission doit se résoudre pour le moment à proposer une r évision pa'l'tieHe. Toute10i,s, ceBe-ci visera non seUilem ent l"augment·a tion d es prestations d e la caisse en faveur des anciens maîtr es e t celle des cotis'M ions p ériodiqu es d es employ elI<rs, mais dIe tou chera ég·a~ement la
fix'a tion du traitement ootisant et assuré d es m embres e t l'extension du paiement des rentes pour l es orphelins e t les enfants des p ensionnés. D'au,tr e part, l'étude de IH révision totale du règlem ent a ·d'ores et déjà ét é entr eprise par un groupe de tm·vaH composé d e m emb r es de la Commis·sion d'administ>roation. D-es propositions concrètes oM été soumises à l'exp er t. Les membres d'e la caisse seront orientés de manière p,l urs complète par i et<h'e-circu'l ai,re et à l-a prochaine assemblée d es déll égués.,
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Papeterie
Librairie
Commission d'administration de J-a. caisse de retrai,te du corps enseignant
PleHerlé
Le pr·ésident: Le secrétailJ.'e:
Sion, centre de la ville
M. Pr-apl,a n A. Chastol1'ay
P 151? S
43
Caisse des déposa;LLs, com pte de gestion
Bilan Au 1er janvier 1964 ACTIF PASSIF
Fr.
Fr.
1. Actifs (placements) 100 101 110 111 112 120
Banque cantonale, compte à terme 15226433.45 Titr,es (ohligations) 849000.Adm. fédér'a le des cont6butions 14-6825.35 216167 .16 Etat du V rulais 5223.20 Autres eUlp:loyeurs 1.Mobilier et mach. de bureau
549653 .589758.90
Fonds de secours, C01npte de gestion 3 595.60 15 057 994.86 1296963.10 85096.60
16 44,3 650.16
Total du bi,l an
AVOIR Fr.
589 758.90
589758.90
2. Passif (provenance des fonds) 20 Fond,s étrangers 21 Fond-s propres 210 Cai.sse d'e il'et<raite, capitall 211 Caisse des ,d éposants, capital 212 Fonds de secours, C'ap ita'l
31 Prestations 315 R emboursements 25715.90 à 82 Fonds de s'ecours 14 390.6 Produits 600 Cotisa'tions 271 286.90 601 Cont,ributiolls 271286.90 61 Lltérêts 47185.10 211 à capitall , 'a ugment,arrion de fortune
DOIT F'r . 40105.90
32 PIl'estartions 6 P'r oduits Dons diver s 4500.D ép osant.s (démissions) 14- 390.I ntél'êts 3191.10 212 à oapit'al, augment'a tion de fortune
5685.22081.10
16396.10 22081.10
16 443 650.16
22081.10
Bi,lan DOIT Fr.
AVOIR Fr.
Au 31 décembre 1964 ACTIF PASSIF
Caisse de retraite, compte de gestion 3. Prestations 300 Pensions 305 Rembouil'semen1:s
Fi'. 73874,6.60 31 380.10
Appointements F~:ai s de représent. Fr'a is de bureau Frais financiers Frais médic'a ux Frais dive,rs
770126.70 50975.95
4. Frais de gestion 40 4.1 42 43 44 49
29582.20 5325 .70 11258.50 3964.35 115. 730.20
6. Produits 600 601 605 61 210
2609305.94
Cotisrutions 820204.12 Contll'ibutions 820254.18 Rachats 339576.15 Intérêtls 629271.49 A Capif1a~, augmentation de fortun e 1 788203.29 2609305.94
44
1. Actif (placements) 100 Ranque cantona~ e, compte à terme 101 Titres (obligations) 110 Adm. fédél'a'l edes contributions III Etat d'Il V ruais 112 Autres employeurs 120 Mohi.Jier et machines de bUl'eau
2609305.94
2. Passif (provenance des fonds) 20 Fonds étrangers 21 Fond s propres 210 Caisse de r etr'a ite, cap it aIl 211 Cai'sse des dépos'a nts, caphal 212 Fonds de secow:s, capüa~ Total du bil,an
Ft·,
16271805,1920000.183504.90 407970 .35 8290.30 6000.3263.70
18797570.65
16 846 198.15 1846616.10 101492.70 18797 570.65
Commission d'a,dminis,t,r ation de Il a oai'ss'e de retrait'e Le président: Le secrét,a ire: M. Praplan A. ChaSttonay
45
Statisiâque générale pour l'année 1964
lnstiwtenrs
1. Melnbres assurés Effectif 1963: So'rües
924 3
453 3
1/1 st,i LIt tri ces 4-
3 3 3
D écès Invalides Pensionnés
1 2
9
23
23
Entrées
78
78 54·2
464-
EffectÎ'f 1964. : 1006
3 46.1-
441
Solde
4·71 44·67
4-50
Solde
Rapport des vérificateurs
2. Membres déposants Effec-tif 1963: Sort-i es
505 6
4
3 3
Décès Pen sionnés
2
6
27
Entrées
27
61
61 340
235
575
2 279
208
Sold e
285 4281
214
So'I de
Effectif 1964- :
220 6
3. Membres pensionnés 66 56 24 26 3 76 32 53
in sÜtuteurs· 'r e trait és institutrices r etrai,tée.s institu teur-s inv,a'l ides ins-tÏtutri1ces inva'li des veufs d'institu.trices veuv es d'in stituteu:rs e nfall1ts d e pensionnés orph elins
336
(66 (54 (25 {26 ( 3 (73 (41
(42
+3+ 2) 1) +0+0+ 3) - 9) + ll) To-taJ
3) 350361.55 0) 0)
211 393.60 1114-30.90 29509.70 36050.85 738 746.10
Sion, l e 20 ma; 1965. Caisse de ret.raite du pensonnel ensei gna nt
46
Pour f.air e suite au mandat qui leur a é té confié et conformément à l'ar-tic1e 52 du règlement de l'a caisse ,d e re.tr·ai,te du p ersonnel enseignant, les s oussignés ont procédé les 18 et 21 mai 1964au contrô'l e d'es comptes pour l'exe·r cice 1963. Ils r elèvent ,l e g·r andtravail du gérant, Monsieur Gabrie'l Bérard, pour 'la mis'e à jour de la comptabilité. Ils constoatent que la fortune ,d e d,a coa·is'se va s ans cesse en ,a ugmentant, elle atteinL le chiffre tl'éjouiss-ant de F.r. 16350817.22. Cette magnifique rés'e nre contlraste m~:l'lheu reu seUlel1t avec la modici·té des rentes s·ervies aux assurés en particu:Her aux veuves et aux orphelins, surtout 'S i l'on tient -compte qUe 4 instituteurs et 5 instihltrices s'e uII'e ment dépass-e nt les 80 ans dans l'ensemble du canton. En outre une situation exacte de l'exercice annuell ne peut être obtenue dans, le compte des déposants, celui-ci chevoauchant sur deux années et se boudant à d·a fin juiu de l'année en cours. Enfin l'ouverture d'un comp·te transitoitl'e de 10952.24 francs néces'S ite une révi si.on plus approfondie de tout le système complla-ble. D'autre part, comme toutes les o'p ér.aotions· se font par 'l'intermédia-Ïi'e de la Banque cantonale, le décompte présenté par ceN'e dernière constitue l'élément ess·ent·ie'l du résultat de l'exe'r cice. C'st pourquoi i'es vérific-ateU1's estiment que cet'te situation peut être considérée comme exacte, Ï'ls demandent à l'assemMée de bien vouloir ,l'oapprouV'er et d'en donne1.· décharge -aux organes respons·a bles. Sion, le 21 mai 1964. Les vérificateurs
BIBLIOGRAPHIE OEl)'VRES SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE Quatre nouvelles brochures OSL viennent de sortir de presse. H s'agi,t d'histoires captivantes qui feront certainement la joie de tous les enfants. Les brochur'es OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du secré,tariat de l'Oeuvre suisse des lectur·es pour i,a jeuness'e (See.felds·tr,ass e 8, 8008 Zurich, ca-se pos tal'e 8022), dans les librai'l'Îes et dans des kio sques au prix de 70 ct. l'exempla,j,re. NOUVEAUTES No 892 «P'TIT FOU ET LA FORTUNE» par L. Ke-rvi'l y - Age: d'epui'S 6 ans ~érie: Pour les petilts P'tit Fou est un petiot chien o,r pheldn. Par reconnaissance envetl'S ses cama·rades de l'a forêt qui l'on:t accepté p·al.'mi eux, i'l se dépense en bonnes actions toute sa vie durant. Mais quand il a besoin d'être aidé, irIs deviemlent tous aveugles· et somd,s. C"est la loi du plus fOIl·-t qui gagne à tous les coups. Il s'aperçoi,t en plus qu'on né prête qu'aux riches. Alors il prend une grande résolution, ceBe de chercher fortune. La trouve,ra-1-Î'l? Après bien des péripéties, que des enfants imaginatifs n'hésiteront ·pa's· à qualifi.er de sensaüonneHes par 'leur côté inattendu, il croit enfin avoir t,r ouvé la For-tune, ma,is qu'eU,e avait revêtu une toute autre forme ... Qu'à donc trouvé P'tit Fou en guise de For,t une? No 895 «KIRAM, LE PETIT CALIFE» par Paul Saudan - Age depuis 10 ans Série: Littérai·r e Sur l'o,r d'r e de son pè'r e le Ga'life, vêtu de ses plus beaux habirts·, l'e jeune IGram s'en va parcou1.·ir le monde, sur l'e dos de son chameau. Le Grillnd ViZÎ'r, qui l'accompill.gne, est cha·r gé d'instruire le garçon au cours du voya·ge. Hélas, bientôt trahi par son protecteur, Killoam devra se déhroui,u'e r seuil. II pa'l"viend'r a à reg,a gner son pays après des aventures, pénih'l'es ou heureuses mais ~râce à lill volonté, à l'amitié d'une famille de braves gens, à des circons,ta-ces ext.raordinaires.
47
No 893 «HAO-TI DESCENDU SUR TERRE» pa'r Y. Ba's ta,r dot - Age: depuis 10 ans Série: Biographies Au siècle demi'e r, W1 jeune étud. iant en médecine, Alexandre Yersin s'e~patrie à Paris. Pas,t-eur et la renommée de ses travaux l'y attirent. Mais S'a soif d'e voy,ages le pousse vers des hOl,izons à la mesure de ses rêves: i'Indochine. H y sera tour à tour exp-lorateur, géographe, colon. La peste éolat.e. Yersin cherche le microbe du mail maudi't. Puis l'e remède ... Ille trouve. On orie au mimcle. Ne sel'ait-il pas Hao-Ti, le dieu de la médecine, descendu sur terre? No 894 «L'ETOILE ET LE PETIT GARÇON» pa'r M. Magro - Age: depuis 6 ans Série: Pour les petits H y avait une fois une petite é,toile qui s'ennuyait tant au ciel qu'eill e descendit sur la te'lil'e. Elle connUit bien des aventures qui lui firent regœHer son beau ciel, jusqu'au jour où elle reneontra un petit garçon. Et que leur arriva-t-ill ?
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