L'Ecole valaisanne, septembre 1972

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antoine claraz, ca'ivaire (f'ribourg)

septembre 1972 - dix-septième annÊe

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand XVIIe année Septembre 1972 No

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SOMMAIRE

:

Partie générale

- .Mme E. OL!VIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SION

V.Dussex A. Zufferey F. Deslarzes A.Borloz V. Dussex

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Bonne année scolaire Un départ... une ,a rrivée . l' Clément Bérard t Fabien Rey Reconnaissance .

3 4 6 8

Partie corporative

Id rsEisenhutAG 8700 K U S N A C H T - Z H Téléphone (051) 900905 FABRIQUE D'ENGINS DE GYMNASTIQUE, DE SPORTS ET DE JEUX Vente directe de la fabrique au client

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V. Dussex A. Borloz

Cycle d'orientation: information Emissions radioscolaires La collégialité

11 12

Communiqués

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Partie couleur Statistique 1971 Travail manuel

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.

:G onset

Léon IMHOF

v. Dussex

RENSEIGNEMENTS «L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 Il.

Rédaction: J.-P. Rausis, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. , Délai de rédaction: le 1er de chaqu.e mois. Editiou, administration, expédition: OOIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1/1 page Fr. 1000.1/2 page Fr. 530.1/3 page Fr. 360.1/4 page Fr. 280.l/S page Fr. 160.-

Impression: Imprimerie Fiorina & Burgener, Sion.

Pages ordinaires (1 insertion): 1/1 page Fr. 100.1/2 page Fr. 52.l/a page Fr. 36.1/4 page Fr. 28.1/" page Fr. 16.-

Abonnement annuel: Fr. 15 .-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Notre page de couverture Antoine CJaraz, Calvaire

Un départ ... Une arrivée

Ce beau Calvaire de l'artiste fribourgeois Antoine Claraz se trouve au Séminaire marianiste Regina mundi, à Fribourg. Le caractère moderne de l'œuvre apparaît dans la simplicité et la franchise des formes (plis des vêtements et relief de l'anatomie). Mais l'ensemble se rattache pourtant à la grande tradition de la sculpture romane par la sobriété de l'expression: l'artiste n'insiste pas sur l'aspect douloureux et torturé du Christ en croix; en le regardant, on songe plutôt à sa parole: «Quand je serai élevé de terre, j'attirerai tout à moλ. De même, la Vierge et saint Jean semblent en contemplation: visage calme, mains placées dans une attitude d'accueil. Au-delà de l'événement historique, au-delà de sa portée humaine - le Seigneur torturé et mis à mort; sa Mère et saint Jean plongés dans la douleur par ce spectacle _ l'artiste sait nous inviter à contempler, dans la sérénité de la foi, le mystère de la Rédemption.

A la fin du printemps dernier, M. Paul B?urban, dir~cteur d,.e l'ODIS et rédacteur respansable ~e «l'Ec~le valazsa.nne» .a fazt can~azDépartement de l'instructzon publzque san mtentzon ~e quztter tr~ af~nctians paul' revenir camplètement à l' enseignement des le camse , l' mencement de la nauvelle annee sca azre. , M. Baurban accupait san paste depuis l'a!./.ta.mne 1964, date, a lac. uelle il succéda à M. Eugène -Claret namme. dzrec~eur d~ Calle~~ Sdnte-Marie à Martigny. C'est danc durant huzt annees plezn.es qu zl a œuvre, a'1a tAt e e de l'ODIS et à la rédactian de «l'Ecale , l'E valazsanne» l l, r'Jartageant au surplus ses jaurnées à danner des caur~ a . ca e narma e ~es instituteurs dont il était auparavant protes~eu~ a plem t~'!'P~. p~u , cependant ses activités d' enseignant dzmznuerent~ la du ectzo.n e et la respansabilité de la revue pédagagique eXlgeant pratlquement une présence permanente. ,." . l b · 'd;huz' M . Baurban rezntegre 1 Ecale nO! maled dant A U]aUl " f e nam l're de classes tau jours plus élevé nécessite l' engagement e arc es ~upp ementail'es. Avec le Canseil d'Etat, naus lui re~isans .~as remerczen;e.n:s et naus lui sauhaitans satisfactian dans la reprzse entzere de ses actzvltes anciennes.

f.JJfzs

Bonne année scolaire Septembre est là avec une modification de vie assez importante pour bien des foyers. Les voyages sont en partie terminés, les maisons de vacances fermées. La montagne s'est dépeuplée de ses estivants. La ville regorge à nouveau d'indigènes et l'animation habituelle renaît par la reprise d'activité ' des sociétés, clubs et autres groupements. L'action première de cette réanimation demeure toutefois la rentrée des classes. Pour vous et moi, collègues, septembre représente surtout une prise en charge qui pèse. La famille nous envoie ce qu'elle a de plus cher et nous avons, nous, à répondre à cette passation de pouvoirs. Les parents, certes, sont et demeurent les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants, mais l'école y joue aussi un rôle important. Six heures quotidiennes d'action auprès d'enfants en croissance, croissance sur tous les plans, représentent une force et une responsabilité pour nous dont le commun des gens n'a pas toujours conscience. L'activité en commun, la classe ouverte aux collègues, le dialogue sur les réussites et les échecs, le partage de notre savoir-faire et notre savoir faire faire, les rencontres diverses et la participation par la réflexion et l'action sont toutefois là, à notre disposition, ou peuvent l'être. Et ceci allège notre fardeau. Bonne année scolaire.

Le paste devenu vacant fut mis au cancaurs et, ~an~ sa séance du 16 aaût dernier, le Canseil d'Etat pracéda à la na:nznatzon ~u ~uc~es­ . d M Baurban en la persanne de M. Jean-Pierre Rauszs,. znstztuàe Pa;' l'intermédiaire de sa Mlle Bl'lguet, la SPV al fut constamment tenue au caurant d.e l~ sztua~zon. . Né en 1947, le nauveau titulaire tel'mzn~zt ~es etudes v!ngt ans, plu~ tard à l'Ecale narmale de Sian. Ayant enselgne pendant cznq an~e~s,. l~ recevra cet autamne le brevet pédagagique. Il s' est ~'! autre speczalzse dans la directian des caurs de vacances en partz~zpant aux. stages CEME A et en assurant la respansabilité, de .la cala:zze de RavOlr~. ~a Saciété pédagagique ramande.l'~ appelé. a falre partze de la cammlsszon d'éducatian permanente canstztuee depUiS peu.

::~;. Ma~·tigny.

pré~ide'!te

Naus vaus demandans, Mesdames et Messieurs, d'accueilli; favara: blement cette naminatian , de craire au dévelappement ~e l ?DIS; a l'améliaratian canstante de «l'Ecale ,v.a~ais~nne» saus la dlrectzon d un nauveau respansable à qui vant nas fellcltatzons et nas vœux. Le

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du Département de l'instructian publique: A. Zufferey

Vincent Dussex 2

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Clément Bérard

II est des p~ofessions .qui, plus que d'autres, «collent à la peau» et marquent pour. l~ VIe c~~~ qU,I s'y sont donnés. Pour la vie ... et l'au-delà probable~ent, .c~r ICI se VerIfIe lobservation du poète: «Tel qu'en lui-même enfin etermte le change.. .» , , fl Ceux qu~ o~t connu Célestin Freinet vieillissant n'ont pas oublié cette amme ?O!lt brulent encore, au crépuscule, ceux qui ont joué avec le feu des grandes Idees. C:lé~ent BéI:ard: après avoir consacré à l'école l'essentiel de sa vie active, paraissait ;ro,ulmr, l automne venu et les feux de la rampe éteints, se cantonner dans un role de spectateur encore lucide et ignorer délibérément les tumultes du stade. ~ais quand on a, pendant des années, goûté l~ vI.e ?~ grand large, peut-on se complaire dans l achvlte du troisième âge et considérer comme ~1l1 privilège une existence amère de serviteur l11utIle? Ce n'est pas cette vie de retraité toujours en mouvement, attentif aux besoins de son milieu et désir~ux ,?~ :n~ttre au service de son village un esp~ït ,d l11Ihat~v~ sans cesse en éveil, que je voudraiS evoquer ICI. C'est à l'activité du maître d'école avisé. et du lutteur infatigable qui, pendant trente-sn\: ans, fut au service des çlasses de la commune de Si erre, qu'il me plairait de rendre un hommage reconnaissant. ~lém~nt Bérard appartenait, en effet, à cette espe~e hel~s fort rare des «monstres sacrés» de t Clément Bérard ~~ ~~~~~fgIe, de ~es gen~ qui tr?uvent, dans une profession que l'on dit ingrate d 1 ICI e, oxyge~le et epanoUIssement. C'est qu'il y apportait lui-même des o~s assez e~ceptlOnnels: Aun sens du devoir poussé à l'extrême, la rigueur du m~I!re conSCIent .de son role tempéré par la jovialité et une très grande cour~~~~~e, un dyn!lillIsme. de tous les instants, l'esprit de recherche et de curiosité, par un e~at d~ Jeunesse permanent que les années ne purent émousser... , On pourra~t affIrmer que les écoliers sierrois (ils ont aujourd'hui entre 35 ;t 70 ans) qyI eurent la faculté de fréquenter la classe du (<régent Bérard» ure~t nourrIS au suc d'?omm~ et à la sève d'amour. Ce régime ne vaut-il pas celUI d<:mt la b~se ~st le JUS de lIvre et la salive de fonctionnaire? '" MalS faut-Il dIre que l'activité pédagogique de Clément Bérard déborda largement les murs de sa salle de classe? Il n?us paraît fastid~eux, aujourd'hui, d'évoquer l'école valaisanne d'avant les an?ees t~ent~. Les VieUX maîtres qui voudraient nous la dépeindre ressemblent,a d~s t~,mol11s du haut Moyen Age. . C étal~ l epo~ue ~eur~use où la vocation de maître d'école méritait bien illIeux qu une remuneratlOn bassement matérielle, car l'instituteur était censé 4

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avoir l'âme assez haute pour mépriser l'argent. La revue pédagogique de l'époque arborait une fière devise: Religno, Dévouement, Science, et la Société valaisanne d'éducation tenait des assemblées très dignes, où l'on magnifiait la Patrie et l'Autorité. Il fallait avoir l'esprit bien mal tourné pour tenter de déranger une si belle ordonnance. Et pourtant! Les noms de Clément Bérard et de Léon Monnier sont liés à l'éclosion d'une entreprise inouïe de sensibilisation de l'opinion des maîtres d'école valaisans: l'Union du personnel enseignant (UPE). Ce groupement dynamique, à tendance revendicatrice et réformatrice, fait l'effet d'un caillou inopportun dans la Mer de la Sérénité. On l'accuse de semer l'insubordination, de verser dans l'utopie, de porter atteinte à la monolithiq ue unité des enseignants. Mais le béton des préjugés ne prévaut guère contre la force des idées, surtout lorsq ue celles-ci sont porteuses de vérités élémentaires. Ce que l'on ne soulignera jamais assez, c'est la part réelle qui vient à l'UPE dans l'évolution de l'école valaisanne et l'amélioration des conditions de travail des enseignants. Malgré la confusion qui marqua la période finale de son histoire, l'UPE constitue dans nos annales un épisode à la fois glorieux et attristant, le recensement de nos courages et de nos pusillanimités ... Les guerres d'usure, on le sait, sont débilitantes pour qui rêve de faire œuvre et a besoin, pour cela, de la placidité des temps de paix. Après tout, le mouton n'est-il pas un lion assimilé? Clément Bérard accepte de collaborer. Responsable de la revue «L'Ecole primaire», il s'ingénie à faire œuvre utile, payant de sa personne pour sortir la publication de sa médiocrité chronique, dépensant sans compter des heures arrachées à de précaires loisirs ou à la vie familiale, en un temps où le plaisir de rendre service tenait lieu d'émoluments ... Ce n'est pas, non plus, l'appât du gain qui conduisit Clément Bérard à accepter la charge d'inspecteur scolaire, fonction au service de laquelle il eut l'occasion de déployer, au bénéfice des classes de l'Entremont, son sens psychologique, ses grandes qualités d'animateur, et, aussi, son infatigable passion de la marche à pied ... Puis vint le temps de la vraie retraite, les années de grâce où l'homme, surpris par le poids d'un âge qu'il ne sent pas, tente de résister, de temporiser, fait le compte de ses options, élague, rectifie s'il en est besoin, et prépare dans le silence son ultime bachot. Daigne le Seigneur manifester, dans l'admission de ses élus, moins de rigueur que n'en déploient les examinateurs de la terre! Cette rétrospective chronologique des états de service de Clément Bérard ne saurait constituer qu'une approche biographique très sommaire. Il faudrait évoquer bien d'autres aspects de cette riche nature aux activités multiformes, parler des ressources de son amitié et de sa générosité par exemple, de son amour de la nature, du pays et de son histoire, de ses talents de chroniqueur et de conteur. Durant de longues ;;Lnnées, Clément Bérard fit paraître dans le bihebdomadaire «Le Rhône» des billets fort appréciés. Des articles de revues, une plaquette consacrée aux (<Pierres à cupules du Col du Leil1», un ouvrage de contes valaisans «Au cœur d'un vieux pays», un livre pour écoliers: «Fritz le hardi» et l'histoire mouvementée d'un bisse célèbre: «Bataille pour l'eau»,

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sont ad~tant de pierres d~essées sur la route d'un voyaaeur qui fut pour beaue coup entre nous un amI.

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éCri~e~n ~~::ialet ,à m,es yeu est bi~n pl?s précieux que ces quelques œuvres nes se'v l't el ~modlgn~ge une. VIe qUI, à travers ses imperfections humai, ou al Caire, rOlte et dommée par la passion de servir. F. Deslarzes

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Fabien Rey

ancien président de l'ass. du P. E du district de Sierre

san~a route meurtrière a jeté dans la tristesse le personnel enseignant valai-

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l~. suite d'un tragique accident, M. Fabien Rey av~it été admis à l'hôpital e .. Alors que ~es proches ~t ses amis avaient bon espoir de le voir s'te bII.errD e re a Ir, leu rappela a lUI son servIteur. d C~est un père de famille exemplaire, un instituteur dévoué un maaistrat e ~ eur, une pe,rs?nnalité dynamique qui nous est brusquemedt enlevé~. d . R~fi est ne a ~ontana en 1903. Après avoir suivi les classes primaires e son VI age natal, Il entra à l'Ecole normale de Sion. Il en ressortit avec le b~~vet ~'inst~tuteur et commença une longue carnere d enseIgnant, d'abord à Montana-Village, puis à Corin. Il ~e ;o~a très tôt à la chose publique. En 1925, Il etait nommé secrétaire communal en 1.9 28 , consei1!er. Il prit une part active à la gestion des affaIres de sa commune dont il assuma la présidence de 1937 à 1948. La popularité dont il jouissait dans toute la Noble-Contrée lui valut l'honneur de représenter son parti auprès de notre Haute Assemblée de 1953 à 1972. Le pays trouva en lui un grand serviteur. Inc~rp?ré dans l'artillerie puis dans le train, il attelgl1lt le grade de lieutenant-colonel. En 1928, M. Rey épousait Mlle Albertine t Fabien Rey . . Rey. De cette union naquirent dix enfants. Mme Rey seconda son man en épouse dévouée et sut accepter de bon cœur les longues heures d'absence de celui-ci, soIIicité par ses devoirs administratifs ou par ses nombreuses charges au service de la population du Haut-Plateau. , , Tout en demeurant le maître apprécié par les parents et aimé de ses eleves, M: .~ey fut ame~é successivement à assumer un grand nombre de responsabIlItes. Il sut le faIre avec compétence et simplicité. De caractère com6

municatif et enthousiaste, il aimait la société. Cet homme populaire et géI~é­ reux, à la verve si savoureuse, était un conteur né. Son esprit; ses réparties pertinentes charmaient. Sa présence était synonyme de bonne humeur. Malgré ses multiples occupations, l'homme chez lui primait l'administrateur. Il avait ce don de contact qui suscite la confiance et sa grande bonté, en particulier envers les plus déshérités, était sans conteste la marque de son caractère généreux. Sa fougue séduisait, son dynamisme entraînait. Travailler avec lui était un véritable plaisir. Sous une apparence joviale, M. Rey était un grand lutteur. La population montagnarde pour laquelle il se dévoua sans compter, lui a témoigné une reconnaissance émue lors de ses imposantes obsèques. L'association du P. E. du district de Sierre a perdu un de ses anciens présidents. Représentant d'une race ardente qui ne crairlt pas de s'engager à fond au service d'un idéal, M. Rey a marqué d'une pierre blanche son trop bref passage à la tête de notre section de district. Son souvenir vivra dans toutes les mémoires. Nous n'aurons plus le bonheur de nous arrêter quelques instants avec celui qui avait toujours du temps pour tous, qui savait trouver pour chacun le mot qui amuse ou qui réconforte. Que sa famille attristée trouve dans cet hommage l'expression de la plus vive sympathie du personnel enseignant.

Ass. du P. E. du district de Sierre, le président: A. BorIoz

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Reconnaissance~econnaissance à vous, collègues aînés, qui en début de cette année scolaIre ne r~prenez votre activité comme par le passé. Les repnses, .vous. les connaissez, pour les avoir vécues quarante années et plus. Les SOUCIS qUI sont les nôtres aujourd'hui vous les avez ressentis comme nous nom~re de fois da?s le passé. Mais par votre cœur, votre intelligence et. votre conSCIence professIOnnelle vous les avez dominés dès la rentrée scolaue accomplie. , . Ajourd'h~i vous entrez, dans ce temps automnal, dans l'optique d'un travaIl accomplI et dans la satisfaction d'avoir répondu à l'appel dans la volonté et le courage de servir. , Reconnaissance vous est due, collègues aînés, par l'importante masse ~ enfants que vous avez essayé de former, d'élever, de faire grandir vers la lIberté, dans .l'optique de l'équilibre du corps et de la pensée. ReconnaIssance encore des parents, 'des autorités scolaires de la société en général que vous avez servie aussi longuement. ' , ~e~o,nn~issance ici, ~our. moi, p~r ce. modeste écrit, de vos compagnons d act~VIte, ]eu.nes ou mOl11S Jeunes, a qUI vous avez apporté témoignage et appUI profeSSIOnnel. Reconnaissance du comité cantonal, des commissions amlexes et de tous ceux qui ont tâche particulière aujourd'hui de diriger notre corporation. Laissez-moi vous nommer:

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Sœur Marie-Raphaël Evéquoz, Monthey; Mme Elsa Copt-Crettex, Charrat; Mlle Augustine Bender, Fully; Mlle Berthe Dayer, Nendaz; Mlle Hermine Pont, Sierre; M. Dionys Bornet, Nendaz; M. Ulysse Crettaz, Sierre; M. Joseph Ribeaud, Monthey.

.Les organes représent~nt notre société œuvreront pour c0l1server et consolider ce contact nécessaue entre ceux qui ont eu et ceux qui ont aujourd'hui la tâche d'être formateur de jeunesse. Bonne retraite à vous, collègues aînés, bonne retraite dans la santé et la sérénité. Vincent Dussex

PARTIE CORPORATIVE

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Cycle d"orientation: information Dans la session de mai, le Grand Conseil a débattu du décret concernant l'introduction d'un cycle d'orientation en Valais. Ceci en appui sur la législation scolaire du 4 juillet 1962, modifiée par la loi du 12 mai 1971 sur l'organisation de l'école valaisanne. Le décret a été adopté en second débat en séance du 16 mai 1972. Pour votre information, je résume ci-après les dispositions principales de ce décret.

J. Dispositions générales 1. Scolarité obligatoire La durée de la scolarité obligatoire est de neuf ans pour les garçons et pour les filles. L 'école primaire s'achève avec la sixième classe. Elle est suivie d'un cycle d'orientation de trois ans. 2. But du cycle Le cycle d'orientation aide l'élève dans le choix de l'école et de la profession qui convient le mieux à ses aptitude~ et à ses goûts. Il approfondit et élargit la formation reçue à l'école primaire; il permet aux élèves d'achever la scolarité obligatoire et prépare aux études secondaires du deuxième degré, à la formation par l'apprentissage ainsi qu'aux écoles spécialisées. Il dispense aux filles les notions d'économie familiale nécessaires à l'accomplissement d~ leurs tâches au sein de la famille. II. Organisation 1. Divisions Le cycle d'orientation comprend deux divisions: a) Une division A, d'orientation scolaire, qui conduit aux différentes sections de l'enseignement secondaire du deuxième degré, à la formation par l'apprentissage ainsi qu'aux écoles spécialisées. b) Une division B, d'orientation progressivement axée vers la pratique, qui complète la formation des élèves et prépare à la formation par l'apprentissage ainsi qu'aux écoles spécialisées. 2. Passage d'une division à l'autre En vue d'assurer le libre choix des études et de la profession, le passage d'une division à l'autre est facilitée dans toute la mesure compatible avec les aptitudes des élèves et la qualité de l'enseignement. Dans cette optique, le 9

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cycle d'orientation peut comporter des cours d'appui et de rattrapage, ainsi que des classes de développement, ces dernières en conformité des articles de la loi du 4 juillet 1962 s'y rapportant.

3. Organes responsables L'enseignement de troisième année de la division A , à l'exception de la section générale, est assuré en principe par les établissements cantonaux ou assimilés. Les autres classes sont du domaine communal. Le Conseil d'Etat est compétent pour déroger dans des cas particuliers à ce principe.

4. Décentralisation Dans la mesure ou l'organisation et la rationalisation de l'enseignement le permettent, le cycle d'orientation est décentralisé pour ~enir compte des nécessités régionales.

5. Enseignement ménager Les élèves qui ont reçu leur formation en économie familiale ont droit à une attestation. Les jeunes filles qui n'ont pas suivi l'enseignement ménager prévu par le programme des classes du cycle d'orientation sont astreintes à un cours ménager.

III. Répartition des frais J. Contribution des communes

L'organisation des classes du cycle d'orientation, sauf celles confiées aux établissements cantonaux ou assimilés, incombe aux communes avec l'aide et sous la surveillance de l'Etat. Les communes participeront également au traitement du personnel enseignant des classes du cycle conformément aux dispositions actuellement en vigueur dans le secteur de l'enseignement.

IV. Autres dispositions Les dispositions résumées ci-dessus entreront en vigueur le 1er septembre 1973 et leur application, dont le règlement sera préalablement soumis au Grand Conseil, se fera progressivement en tenant compte du personnel enseignant et des locaux à disposition. Vincent Dussex

Emissions radioscolaires Un accent particulier a été porté cette année aux émissions radioscolaires dans notre session pédagogique d'été. M. Hermann Pellegrini, dans un vaste tour d'horizon de la question, a mis en évidence les caractéristiques et les bienfaits de telles émissions et les efforts déployés par Radio Suisse Romande pour être quotidiennement présente à l'école. Il est sans conteste vrai que ce mode d'enrichissement est très ou trop peu utilisé. Ce sont des formes nouvelles d'acquisition du savoir et je crois que d'en faire un usage plus abondant est réellement bénéfique à l'ensemble d'élèves que nous dirigeons et à l'atmosphère générale de la classe. Des documents ont été transmis à chacun lors du cours d'été mais, l'état de avcances aidant, ces pièces ont été peut-être trop bien rangées. C'est pourquoi, en guise d'action causale de début d'année, je vous suggère l'affichage du programme du trimestre, bien en vue vers une paroi de votre classe. C'est le premier pas qui cOlIte et si nous le faisons il sera suivi de bien d'autres. Nous en serons bénéficiaires tous, nous et les petits d'hommes dont nous nous occupons. Vincent Dussex

2. Statut des enseignants Le statut des enseignants du cycle d'orientation est régi par le décret du 11 juillet 1963, concernant le traitement du personnel enseignànt des écoles primaires et secondaires, ainsi que par les modifications apportées à ce décret. Traitements appliqués a) au personnel enseignant de la division A, exerçant son activité dans les classes attribuées au domaine cantonal: le traitement actuel des maîtres secondaires du 2e degré. b) au personnel des autres classes de la division A: le traitement actuel des maîtres secondaires du 1er degré. c) au personnel de la division B: le traitement actuel des maîtres de promotion pour les enseignants et celui des maîtresses ménagères pour les enseignantes. 10

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La coll égialité

E. V. No 1, septembre 1972

(Synthèse des questionnaires; rapport présenté lors de l'assemblée annuelle du P. E. du district)

Statistique 1971

Questionnaire

Cantons

Population 1er décembre 1970

Zurich Berne Vaud Argovie Saint-Gall Genève Lucerne Tessin Bâle-Ville Soleure Valais Bâle-Campagne Thurgovie Fribourg Neuchâtel Grisons Schwytz Schaffhouse Zoug Appenzell Rhodes-Extérieures Glaris Uri Nidwald Obwald Appenzell Rhodes-Intérieures Suisse Suisse orientale Zurich Nord-ouest de la Suisse Suisse centrale Berne Suisse romande Tessin Jura Plateau Région des Alpes Région de montagnes

1107788 983296 511 851 433284 384475 331 599 289641 245458 234945 224133 206563 204889 .182835 180309 169173 162086 92072 72854 67996 49023 38 155 34091 25634 24509 13 124 6269783 902552 1107788 1097251 533943 983296 1 399495 245458 461197 4903906 904680 557689

1. Le problème de la collégialité vous paraît-il suffisamment important pour motiver cette étude? 2. Le sens des responsabilités au sein de votre communauté d'enseignants (communes, districts, canton) vous inspire-t-il quelques réflexions pratiques? (Ex.: défense d'un collègue ... ) 3. Dans le cadre d'un enrichissement réciproque avez-vous invité un collègue dans votre classe ou êtes-vous allé chez lui? Si oui, faites-nous part de votre expérience. 4. Maîti-es ou maîtresses d'un même degré ont-ils tenu des réunions de parents préparées en commun ou des réunions communes? Quels avantages ou inconvénients y voyez-vous? 5. Eprouvez-vous des doutes concernant la valeur de votre enseignement parce que trop isolé? 6. y a-t-il des maîtres d'un même degré qui tiennent des réunions régulières en vue de coordonner et d'améliorer leur enseignement? 7. Le sens de l'accueil et la volonté de s'intégrer pourraient-ils s'améliorer, et comment? 8. Lisez-vous consciencieusement les deux revues pédagogiques? Que pensez-vous de cette double publication? 9. La collégialité vous suggère-t-elle d'autres réflexions? L'association du P. E. du district de Sierre a choisi de traiter le thème de la collégialité durant l'année 71/72. Pourquoi la collégialité? Parce qu'au moment où, dans tous les domaines, la collaboration devient un facteur essentiel de succès, on constate que les enseignants ont de la peine à concevoir un travail d'équipe ou un travail collectif. Les rapports entre les maîtres valaisans ne sont ni pires ni meilleurs qu'ailleurs mais ils semblent superficiels; on parle très peu de pédagogie. On l'explique en,général par (de tempérament individualiste de l'enseignant, par sa formation, par la structure même de l'enseignement, par le découpage des programmes», par la peur de tout changement et ne faudrait-il pas ajouter: par le sentiment que nous avons de très bien enseigner. La qualité de nos rapports dépend par ailleurs d'un véritable échange. Toute activité partagée est une occasion de discussion, de remise en question. Elle est le lien au moyen duquel des maîtres cherchent ensemble, s'épaulent, s'enthousiasment. Nous admettons que nous exerçons une profession enrichissante qui nous apporte beaucoup de joie... Mais ne nous arrive-t-il pas de considérer notre métier comme contraignant et fatigant? Cette fatigue est plus souvent morale que physique. Or, ne devrions-nous trouver chez notre collègue que cette 12

Habitants par km2

641 143 159 309 191 1175 194 87 6338 283 39 479 182 108 212 23 101 244 285

202 56 32 94 50 76 152 78 641 413

119 143 125 87 130 325 40 31

L'augmentation animelle moyenne pour la Suisse entre 1960 et 1970 est de 84 000 personnes (71 000 entre 1950 et 1960). 1


E. V. No 1, septembre 1972 E. V. No 1, septembre 1972

Le Tessin. 25,5 % d'augmentation, et la Suisse romande. 19.3 0/0' montrent le plus fort taux d'accroissement au cours de la dernière décennie ceux de ~a Suisse orientale (GL. SR, AR. AI. SG, TG), 9,9 % et de Bern~, 10,50/0' etant les plus faibles. Rang des cantons de 1850 à 1970 Zurich Berne Lucerne Uri Schwytz Obwald Nidwald Glaris Zoug Fribourg Soleure Bâle-Ville Bâle-Campagne Schaffhouse Appenzell Rhodes-Extérieures Appenzell Rhodes-Intérieures Saint-Gall Grisons Argovie Thurgovie Tessin Vaud Valais Neuchâtel Genève

BS GE

de 20 à de 14 à

Genève (ville) Agglomération

9 6

+ 11 + 8

174000 hab. 322000 hab.

(137383) (219216)

Lausanne, Belmont-sur-Lausanne, Bussigny-près-Lausanne, Chavannes-J?rès-Renens, Crissier, Ecublens (VD), Epalinges, Jo~xtens-Mezery, Le Mont-sur-Lausanne, Lutry, Paudex, Pnlly, Pully, Renens (VD), Romane1-sur-Lausanne SaintSulpice (VD). '

1900

1950

2

2

2

1

1

1

1

1

2

Sion

22000 hab.

(21 925)

6

6

6

7

22 16 23 24 19 21 8 13 20 15 18 25 25 5 9 3 10 7 4 11 14 14

22

22

17 23 25 20 21 9 15 13 16 19 24 24 4 14

17 23 24 21 20 12 10 8 16 18 25 25 4

2 7 22 17 23 24 21 19 13

Neuchâtel Agglomération

39 000 hab. 57 000 hab.

(38784) (56454)

5 12 7 3 11

8 8

1960

9 8 14 18 25 25 5 16

]4 5

4 12 10 3 11 6

13 9

3 11 7 7

6

1970

22 17 24 23 21 19 14 10 9 12 18 25 25 5 16 4 13

8 3 11 6 6

Les plus fortes diminutions

GR FG

de de

9 à 16 8 à 14

-7 -6

(173618) (321 083)

Genève, Anières, Bellevue, Bernex, Carouge, Chêne-Bougeries, Chêne-Bourg, Choulex, Collonge-Bellerive, Cologny, Confignon, Corsier (GE), Genthod, Le Grand-Saconnex, Hermance, Lancy, Meinier, Meyrin, Onex, Plan-les-Ouates, Pregny-Chambésy, Puplinge, Thônex , Troinex, Vandoeuvres, Vernier, Versoix, Veyrier.

2

138000 hab. 222 000 hab.

1850

, Les plus fortes augmentations

Lausanne Agglomération

Neuchâtel, Auvernier, Corcelles-Cormondrèche, Hauterive, Marin-Epagnier, Peseux, Saint-Blaise.

La Chaux-de-Fonds

43000 hab.

(42347)

Fribourg

40000 hab.

(39695)

Agglomération

52000 hab. Fribourg, Glâne.

Glivisiez,

(51 212) Granges-Paccot,

Bienne Agglomération

65000 hab. 90-0UO hab.

(64' 333) (89315)

Berne Agglomération

163000 hab. 260000 hab.

(162405) (259 168)

Marly,

Villars-sur-

1

Thoune

37000 hab.

(36523)

Soleure Agglomération

18000 hab. 37000 hab.

(17708) (36477)

Olten Agglomération

22000 hab. 50000 hab.

(21 209) (49026)

Bâle Agglomération

213000 hab. 374000 hab.

(212857) (373416)

Liestal

12500 hab.

Aarau ,

17000 hab.

(16881)

Baden Agglomération

15000 hab. 56000 hab.

(14 115) (55829)

Frauenfeld

18000 hab.

(17 576)

Schaffhouse Agglomération

37000 hab. 57000 hab.

(37035) (57037)

Zurich Agglomération

423000 hab. 676000 hab.

(422640) (675 146)

3


E. V. No 1, septembre 1972

E. V~ No 1, septembre 1972

Winterthour

93000 hab.

(92722)

106000 hab. 81000 hab.

(105573) (80852)

Hérisau

15000 hab.

(14597)

Zoug

23000 hab.

(22972)

Lucerne Agglomération

70000 hab. 149000 hab.

(69879) (148 926)

Schwytz 32000

13 000 hab. devient

Agglomération Saint-Gall

voient, de plus, le nombre des personnes occupées diminuer sensiblement; la raison en est due aux techniques de production. Seuls, deux cantons, Valais et Fribourg, montrent une augmentation du nombre de leurs exploitations (de 218 à 233 et de 241 à 243), ainsi que celui des personnes occupées (13 933 à 15 907 et 15496 à 17372).

Commerce extérieur

(12 194) 34000 (34091)

Coire

32000 hab.

(31193)

Lugano Agglomération

23000 hab. 59000 hab.

(22280) (58 324)

Locarno Agglomération

15000 hab. 24000 hab.

(14 143) (23461)

Bellinzone Agglomération

17000 hab. 30000 hab.

(16979) (29620)

i960

Matières premières demi-produits

en millions de francs 1970 Exp. Imp.

Imp.

Exp

4826,3

3 137,5

12505,9

8210,0

772,6

3,7

1455,9

41,2

1 395,9

2489,6

5251,8

7331,6

2653,3

2499,9

8659,9

6557,5

9 648,1 1517,4

8 130,7

27 873,5 5733,2

22 140,3

Agriculture et industrie des denrées alimentaires, boissons et tabacs, autres industries manufacturières, construction

Matières énergétiques Charbon, pétrole brut et dérivés

Biens d'équipement Machines et appareils, véhicules

Groupes économiques

Biens de consommation

Groupes

Denrées alimentaires, boissons, tabac

Industrie Genève Machine, app. Métallurgie Horlogerie Chimie Vêtements Textiles Arts graphiques Produits aliment. Bois Pierre et terre Papier

Exploitations 1960

13360 527 2650 1 838 1278 434 1478 850 979 605 1682 561 239

1970

11954 445 2195 1 692 1177 433 1259 727 982 589 1439 516 223

Personnes occupées 1970 1966

881 571 32866 263920 120900 72552 54717 71965 68371 49132 44752 44649 29950 22159

879889 32516 267445 120873 72810 64701 62809 59990 52347 45973 42530 27813 20593

il est intéressant de constater la diminution générale du nombre des exploitations, signe de regroupements évidents. Certains secteurs (textile surtout) 4

Total Excédent des importations en millions de francs en % des importations

20,6

15,7

En 1960: 65 communes de plus de 10000 habitants en 1970: 92 communes de plus de 10000 habitants avec 2842849 habitants. Villes de 100000 habitants et plus

Population résidente 1er décembre 1970

Augmentation en pour-cent (1960-1971)

422640 212857 173 618 162405 137383

-4,Q

1 108 903

-0,3

1. Zurich

2. 3. 4. 5.

Bâle Genève Berne Lausanne Total:

3,0 -1,5 -0,5 8,8

5


E. V. No 1, septembre 1972

E. V. Nol, septembre 1972

86. Rorw 87. Martigny 88. Wallisellen 89. Davos 90. Muri b. Bem 91. Monthey 92. Einsiedeln Total:

10632 10478 10415 10238 10174 10114 10020 841 809

39,2 38,0 21,1 6,8 29,5 48,0 14,0 30,4

Communes accusant les plus fortes augmentations depuis 1960 Commune, canton

Population résidente 1.12.1970 1.12.1960

1. Onex (GE) 2. Greifensee (ZR) 3. Schwerzenbach (ZR) 4. Meyrin (GE) 5. Birr (AG) 6. Volketswil (ZR) 7. FtiJlanden (ZR) 8. Geroldswil (ZR) 9. Cheseaux si Lausanne (VD) 10. Diillikon (ZR) Il. Romane! si Lausanne (VD) 12. Spreitenbach (AG) 13. Préverenges (VD) 14. Lancy (GE) 15. Epalinges (VD) 16. Ecublens (VD) 17. Vezia (TI) 18. Therwil (BL) 19. Vernier (GE) 20. Riniken (AG) 21. Rari (ZR) 22. Steinhausen (ZG) Total:

2128 421 489 3215 728 2170 1248 844 491 410 380 1964 616 6967 1327 2240 499 1946 8045 352 805 1 621

1

38906

13 524 2674 2665 14255 2548 7473 4260 2818 1579 1 316 1173 5978 1837 20523 3844 6379 1404 ' 5412 22230 947 2103 4138 129080

Augmentation en pour-cent

536 535 445 343 250 244 241 234 222 221 209 204 198 195 190 185 181 178 176 169 161 155

li y a en Suisse 3095 communes, les plus petites sont: 1. lilens (FR) 2. Rasa (TI) 3. Landarenca (GR) 4. Goumoens-Ie-Jux (VD) 5. Portein (GR) 6. Largario (TI) 7. Santa Domenica (GR) 8. Vaugondry (VD) 9. Marmorena (GR) 10. Champmartin (VD) 11. Villars-Epeney (VD) 12. Ausserbinn (VS) 13. Neuhaus (FR) 14. Monible (BE) 15. Calonico (TI)

1960

1970

Il habitants 19 29 27 35 30 29 34 28 25 39 58 29 27 43

Il habitants 11

20 20 22 24 26 26 27 27 27 27 28 29 29

La plus grande est Zurich avec 422 640 habitants.

Toutes ces communes appartiennent aux principales agglomérations suisses ou n'en sont que faiblement éloignées. Birr, dans le canton d'Argovie, doit sa croissance à l'implantation sur son territoire de la nouvelle usine Brown-Boveri. 8

9


E. V. Nol, septembre 1972

E. V. No 1, septembre 1972

Villes de 50 000 à 99 999 habitants

41. Kloten 42. Adliswil 43.Pully 44. Burgdorf 45. Kreuzlingen 46. Wadenswil 47. Horgen 48. Muttenz 49. Binningen 50. Pratteln 51. Wil (SG) 52. Herisau 53. Le Locle 54. Meyrin 55. Birsfelden 56. Locarno 57. Baden 58. Baar 59. Carouge 60.llhlau 61. Thalwil 62.0nex 63. Littau 64. Wetzikon (ZH) 65. Reinach (BL) 66. Prilly 67. Langenthal 68. Gossau 69. Steffisburg 70. Liestal 71. Arbon 72. Schwytz 73. Küsnacht 74. ZoIIikon 75. Neuhausen am Rheinfall 76. Wohlen (AG) 77. Rorschach 78. Morges 79. Schlieren 80. Delémont 81. Münchenstein 82. Nyon 83.0pfikon 84. Bülach 85. Sierre

6. 7. 8. 9.

Winterthour Saint-Gall Lucerne Bienne Total:

92722 80852 69879 64333 307786

15,4 6,0 3,6 8,6 8,7

Total:

42347 39695 38784 37035 36523 32505 31193 26121 22972 22705 22280 22230 22040 21925 21 819 21209 21026 20538 20523 20421 20409 20051 584351

8,8 21,8 16,0 12,8 25,8 19,3 25,7 75,1 16,1 522 12,8 176,3 30,8 29,7 26,5 5,8 16,3 25,7 194,6 15,2 45,5 11,4 27,5

19900 19639 17957 17708 17638 17576 17391 16979 16881

13,0 66,7 10,4 -3,7 37,0 19,5 62,6 26,4 -1.0

Villes de 20 000 à 49 999 habitants

10. La Chaux-de-Fonds Il. Fribourg

12. Neuchâtel 13. Schaffhouse 14. Thoune 15. K6niz 16. Coire 17. Bollingen 18. Zoug 19. Dietikon 20. Lugano 21. Vernier . 22. Emmen 23. Sion 24. Uster 25. Olten 26. Riehen 27. Yverdon 28. Lancy 29. Montreux 30. Kriens 31. Grenchen

Villes de 10 000 à 19 999 habitants

32. Wettingen 33. Dübendorf 34. Vevey 35. Soleure 36. AIIschwil 37. Frauenfeld 38. Renens 39. Bellinzone 40. Aarau (

6

16388 15920 15917 15888 15760 15695 15691 15518 15344 15127 14646 14597 14452 14255 14226 14143 14115 14074 14055 13 693 13 591 13 524 13495 13469 13 419 13352 13007 12793 12621 12500 12227 12194 12193 12117 12103 12024 11963 Il 931 11869 11 797 Il 777 11424 11115 11043 11 017

94,0 75,4 27,3 14,0 25,1 34,4 16,4 29,7 30,4 59,4 34,0 1,6 5,0 343,4 41.3 39,3 -3,0' 54,4 10,1 122,3 18,4 535,5 54,8 29,2 118.1 58,4 18,5 31,5 17,3 21,8 5,3 10,8 1,7 20,4 17,7 39,2 -6,2 41,7 18,2 23,6 13,8 49,5 43,4 34,9 26,8

7


E. V. No 1, septembre 1972

E. V. N o 1, septembre 1972

86. Rorw 87. Martigny 88. Wallisellen 89. Davos 90. Muri b. Bem 91. Monthey 92. Einsiedeln Total:

10632 10478 10415 10238 10174 10114 10020 841 809

39,2 38,0 21,1 6,8 29,5 48,0 14,0 30,4

Communes accusant les plus fortes augmentations depuis 1960 Commune, canton

Population résidente 1.12.1970 1.12.1960

2128 1. Onex (GE) 421 2. Greifensee (ZR) 489 3. Schwerzenbach (ZR) 3215 4. Meyrin (GE) , 728 5. Birr (AG) 2170 6. Volketswil (ZR) 1248 7. Fallanden (ZR) 844 8. Geroldswil (ZR) 9. Cheseaux si Lausanne (VD) 491 410 10. Dallikon (ZR) 380 Il. Romanel si Lausanne (VD) 1964 12. Spreitenbach (AG) 616 13. Préverenges (VD) 6967 14. Lancy (GE) 1327 15. Epalinges (VD) 2240 16. Ecublens (VD) 499 17. Vezia (TI) 1946 18. Therwil (BL) 8045 19. Vernier (GE) 352 20. Riniken (AG) 805 21. Rari (ZR) 1 621 22. Steinhaus en (ZG) Total: 38906

13524 2674 2665 14255 2548 7473 4260 2818 1579 1 316 1173 5978 1837 20523 3844 6379 1404 ' 5412 22230 947 2103 4138 129080

Augmentation en pour-cent

536 535 445 343 250 244 241 234 222 221 209 204 198 195 190 185 181 178 176 169 161 155

Toutes ces communes appartiennent aux principales agglomérations suisses ou n'en sont que faiblement éloignées. Birr, dans le canton d'Argovie, doit sa croissance à l'implantation sur son territoire de la nouvelle usine Brown-Boveri. 8

TI y a en Suisse 3095 communes, les plus petites sont: 1960

1. mens (FR) 2. Rasa (TI) 3. Landarenca (GR) 4. Goumoens-Ie-Jux (VD) 5. Portein (GR) 6. Largario (TI) 7. Santa Domenica (GR) 8. Vaugondry (VD) 9. Mal'morena (GR) 10. Champmartin (VD) 11. Villars-Epeney (VD) 12. Ausserbinn (VS) 13. Neuhaus (FR) 14. Monible (BE) 15. Calonico (TI)

Il habitants 19 29 27 35 30 29 34 28 25 39 58 29 27 43

La plus grande est Zurich avec 422 640 habitants.

1970

Il habitants 11

20 20 22 24 26 26 27 27 27 27 28 29 29


E. V. Nol, septembre 1972 E. V. Nol, septembre 1972

Travail manuel DROMADAIRE

-•

Matériel:

1 mi-carton beige de 22X 13 cm; 1 bouchon; 1 coquille de noix; -

,--- -

-

•1

-'

fil et colle.

Montage:

-

Découper dans le mi-carton 2 dromadaires identiques selon notre dessin (ce modèle convient très bien pour le travail au poinçon);

-

Coller les 2 têtes ensemble pour réunir les 2 parties;

-

La noix est partagées et collée de chaque côté, sur le dos de l'animal (dessin);

-

Sous la noix, à l'intérieur, fixer le bouchon en le collant. Le bouchon dOlme plus de volume à l'ensemble et permet sa stabilité;

-

Dessiner les yeux et placer la bride (fil).

11

10


Pratique joyeuse de la mathématique nouvelle 74 séries de 6 diapositives couleur 5 x 5, soit 444 dias, avec commentaire, illustrant les thèmes suivants:

12 6 18 6 9 17 6

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1700 FRIBOURG

Boulevard de Pérolles 27

amitié qui tire un peu sur notre soupape de sûreté, pour laisser s'échapper à l'occasion cette pression qui étouffe, quelle détente pour le maître ... et pour la classe! Il s'agit d'autre part de placer la collaboration sous le signe de l'initiative et de la responsabilité des maîtres. Travail en commun non imposé, donc plus agréable et surtout plus efficace. «En s'unissant, les maîtres peuvent devenir les exécutants de directives à la conception desquelles ils ont peut-être contribué». Roland Vuataz citait dans GRETI 72: «Le renouveau pédagogique que nous sommes en train de vivre peut porter sur le contenu de l'enseignement et les structures seules. Toutefois la réforme d'un contenu suppose de nouvelles méthodes et adopter de nouvelles méthodes c'est nécessairement reconsidérer la re]ation pédagogique. Or, cela puis-je le faire sans me changer moi-même?» Il s'agit, en définitive, de savoir si le personnel enseignant éprouve le besoin de se renouveler et pour notre part, le travail d'équipe peut stimuler ce besoin par la découverte des autres. «Le maître qui s'interroge est un maître qui progresse. Cette interrogation commune ne résoudra pas tous les problèmes mais elle peut clarifier nos relations, les rendre plus perméables et plus faciles.» Un éducateur faisait justement remarquer: «Nous sommes conscients que la mission de l'école n'est pas seulement d'instruire mais d'éveiller à certaines valeurs. Où l'enfant fera-t-il l'apprentissage de la vie collective avec tout ce que cela suppose de sens de responsabilité, de solidarité, de travail d'équipe, si ce n'est dans une école où les maîtres collaborent entre eux?» Il ne s'agit pas dans ce compte-rendu d'une exploitation systématique du problème, travail qui aurait débordé le cadre du questionnaire envoyé, mais d'un rapport au gré des questions posées et des réflexions qu'elles ont suscitées. Cent soixante-deux maîtres et maîtresses ont reçu le questionnaire. Les questionnaires qui nous furent retourés mais aussi l'indifférence assez prononcée rencontrée par l'initiative du comité nous ont convaincu que le choix du sujet n'aurait pu être plus heureux! L'analyse des réponses à la première question concernant l'opportunité d'une telle étude fait ressortir: - l'urgence du problème; - c'est le point de départ de toutes nos démarches et initiatives; - la solidarité de chacun face à une œuvre commune; - le renforcement de la scolarité du corps enseignant en butte a tant d'attaques; - le bénéfice retiré en premier lieu par les maîtres eux-mêmes. Question 2 Le sens des responsabilités au sein de votre communauté d'enseignants vous inspire-t-il quelques réflexions d'ordre pratique? A cette question, certains n'ont pas répondu. D'autres trouvent que les problèmes de la corporation n'intéressent qu'un petit nombre. Plusieurs pensent que la responsabilité de l'enseignement doit se concrétiser dans la collaboration avec ses collègues: soutien aux jeunes maîtres en 13


difficulté, groupes de recherches, fidélité aux réunions de district, représentativité au sein des commissions scolaires, défense du P. E., revendications à présenter aux autorités. _ Certains constatent que la responsabilité reste au niveau des mots, faute de collaboration entre collègues, que la défense mutuelle est difficile.

Conclu.sion Le sens de la responsabilité de l'enseignement se situe à deux Iliveaux: 1. dans le cercle de ses collègues d'école; 2. dans le cadre de la corporation, du district, du canton. TI est compréhensible que les problèmes de la corporation restent, jusqu'à un certain point, le souci de quelques-uns. Par contre, il est souhaitable que chacun soit actif au sein du groupe d'enseignants auquel il se rattache naturellement. Questio~ 3

Dans le cadre d'un enrichissement réciproque avez-vous invité un collègue dans votre classe ou êtes-vous allé chez lui? Un tiers des réponses sont affirmatives, deux tiers négatives. Les {<ouÏ» trouvent cette expérience enrichissante et disent vouloir la poursuivre. Parmi les réponses négatives, la moitié des enseignants regrette de n'avoir jamais tenté cette expérience et pense qu'elle serait bénéfique. Question 4

Maîtres ou maîtresses du même degré ont-ils tenu des réunions de parents préparées en commun ou des réunions générales? Les maîtres sont en principe favorables à des réunions de parents préparées en commun. Ils se sentent sécurisés parce qu'unis. Ils ont des exigences semblables et évitent ainsi des prises de position contradictoires. Ils pressentent une plus grande force de persuation parce qu'ils travaillent dans le même sens. Cette collaboration plaît également aux parents qui aiment voir leurs enfants traités de la même manière. Mais les maîtres semblent réticents à des réunions faites en commun. Chacun a sa méthode, son point de vue et tient à l'exposer. Les maîtres pensent que les parents n'osent pas s'exprimer avec la même liberté dans un cadre élargi. · Cette expérience pourrait être tentée sur un point précis: une branche du programme, un problème de discipline ou d'éducation, une information (service médico-pédagogique par exemple). Question 5

Eprouvez-vous des doutes concernant la valeur de votre enseignement parce que trop isolé? Rares sont ceux qui n'ont pas de doutes quant à leur enseignement. Cependant ces doutes ne sont qu'exceptionnellement le fruit de l'isolement. Il semble, au contraire, qu'ils soient un bien dans le sens d'une remise en question de l'enseignant et de l'enseignement. . 14

On note que la recherche d'adaptation aux méthodes, aux programmes , manque de résultats par défaut de coordinatic:n, de con.tacts, d'appui. Des réunions locales par exemple de maItres enseIgnant au meme degre améliorerait cet état de chose. Question 6 Des maÎtres d'un l11.ême degré tiennent-ils des réunions régulières en vue de coordonner et d'améliorer leur enseignement? Les maîtres qui se réunissent régulièrement pour coordonner et améliorer leur enseignement sont convaincus de l'efficacité de cette collaboration. On peut distingue~~ deux types de réunions: . . '. .. Une preilllere, mensuelle, dont le but est de dIscuter des dIfferentes dISCIplines du programme et de ~ettre ~n cO~1mun, exp~r~ences et ~oucis., . La deuxième, plus pratique, VIsant a la repartItlOn des taches: preparatIOn d'une branche particulière du programme, de polycopies, d'exercices pratiques, etc. Toutefois même les réticents ressentent le besoin de collaboration par des mises en commun et des échanges occasionnels. Qm~stion

7 Le sens de l'accueil et la volonté de s'intégrer pourraient-ils s'améliorer et comment? La question mentionnait notamment: {<L'élargissement dans l'engagement du personnel a modifié sensiblement le visage du P. E.; par conséquent, le sens de l'accueil, d'une part, et le souci d'intégration, d'autre part, méritent une attention particulière.» L'unanimité des réponses fait ressortir une indispensable amélioration de l'accueil que ce soit dans les centres ou dans les villages. Les solutions proposées sont nombreuses, car chacun s'est senti concerné. Il est bien entendu qu'il s'agit avant tout ici {<d'accueil» dans le sens d'une aide à l'intégration d'un nouveau dans le groupe de travail, partenaire avcc lequel on va collaborer. Faire part de ses expériences est une des solutions proposées. Avec des réserves sur la manière. Un débutant peut être plus au courant des méthodes nouvelles (ou des techniques) qu'un maître expérimenté, d'où la nécessité du dialogue. L'information à sens unique créant la dépendance. Le sens du mot {<accueil» peut s'élargir. L'accueil doit se faire tous les jours, même entre collègues enseignant depuis longtemps ensemble. N'est-il pas décevant que dans un même centre ou un Inême village des maîtres de classes parallèles, des maîtres recevant les élèves d'un degré qui précède le leur n'arrivent pas à se voir au moins une fois dans l'année pour discuter sérieusement de la coordination de leurs programmes? L'effort d'intégration à fournir par le {<nouveau» est aussi relevé. L'aide lui sera apportée dans la mesure où il ose la solliciter, où il manifeste le désir d'être un membre à part entière du {<corps enseignant». L'esprit de groupe peut être suscité grâce à une sortie commune qui crée des liens d'amitié, permet une approche des collègues sous un autre jour et alors bien des préjugés tombent.

15


Question 8 Lisez-vous «conscencieusement» les deux revues pédagogiques «Edu cateun), «Ecole valaisanne»?

Très peu d'enseignants lisent sérieusement les deux revues et en sont satisfaits. Toutes les autres réponses peuvent se résumer ainsi: double publication contestée. «L'Educateur» plaît en général par son ouverture pédagogique. La plupart s'arrêtent aux articles ayant trait à la pédagogie et aux questions corporatives. Cette double publication permet d'avoir une ouverture sur l'école romande, tout en étant bien renseigné sur les problèmes spécifiquement valaisans traités par «l'Ecole valaisanne». Question 9 La «collégialité» vous suggère-t-elle d'autres réflexions? Beaucoup de réponses soulèvent le problème de la responsabilité. Il est

constaté hélas! un individualisme décourageant chez beaucoup d'enseignants. S'ils portent le souci de leur classe, il n'en est pas de même vis-à-vis de l'ensemble des classes d'un centre ou d'un village. Parmi les maîtres mécontents de leur statut matériel ou moral, peu font l'effort personnel qui ferait progresser l'ensemble. Il est encore cité le cas de ceux qui, refusant d'endosser leurs responsabilités, allèguent le manque d'intelligence des élèves ou la mauvaise conscience des maîtres les ayant précédés. Se mettre loyalement en question paraît plus difficile que de porter un jugement sur les collègues. Certains obstacles sont des freins à la collaboration: différence d'âge, de formation, de mentalité, intérêts divergents hors de la profession ... Cependant la nécessité d'être uni est toujours reconnue. Seule une perspective positive face aux problèmes donne tout son sens à la collégialité. Ce n'est pas sans appréhension que le comité de l'ass. du P. E. de Sierre a abordé ce thème très délicat, souvent discuté en tête-à-tête, évité avec circonspection dans les assemblées. L'a-t-il fait d'une manière heureuse? Quel retentissement a eu ce rapport sur le P. E. du district réuni le 5 juin 1972? Quel prolongement lui donneront les lecteurs bienveillants qui ont eu la patience de le lire jusqu'au bout? Quelques sentiments ont déjà été exprimés qui vont de l'optimisme au pessimisme: - soulagement de constater que queque chose se fait; - peu d'illusions quant à l'aboutissement d ~ un effort dans ce sens ... Nous souhaitons pour notre part que la collégialité ne soit plus un vain mot. Si cette étude devait transformer quelques pierres d'achoppement en marches d'escalier ou mieux encore jeter l'un ou l'autre pont entre des rives escarpées nous aurions gagné notre pari. Association du P. E. du district de Sierre, le président: Arthur BorIoz 16

COMM U NIQ U ES

BIBLIOGRAPHIE Voici des revues qui feront la joie des enfants, qui opéreront des merveilles dans votre enseignement!

Rédigées par une équipe d'inspecteurs scolaires, d'enseignants et d'écrivains; illustrées par des dessinateurs de premier ordre, ces revues vous apportent des réalisations de qualité. Des illustrés qui dans une formule inédite, dite para-scolaire, joignent l'utile à l'agréable. Pour les 3 à 6 ans: «Doremλ

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gique).

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de M. Salamin Ces ouvrages peuvent être consultés à l'ODIS. 17


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La Suisse 1972, ce qu'il faut en savoir Les éditions «l(ummerli & Frey» nous présentent «La Suisse 1972, ce qu'il faut en savoin). Ce petit livre qui nous donne des renseignements historiques, géographiques, économiques et politiques très intéressants pour les cinquièmes et sixièmes primaires . .

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Cours de maître de ski 1 du 26-31.12.72

COURS D'AUTOMNE 1972

No 40 No 43

Erratum ' Notre publication des cours d'automne 1972 paru dans <d'Ecole valaisanne» numéro 10 comporte une erreur, que nous vous prions de bien vouloir corriger en tenant compte des indications ci-après. Il s'agit du cours No 23, Orientation et jeux, Macolin, du 9-14.10.72. Ce texte est à rectifier comme suit 2-7.10.72 à Lyss.

No No No No No

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LaaxjFlims GR, cours spécial de slalom et saut SchwandenjSigriswil OB, cours spécial de fond (cours de moniteur J +S Y2). Champéry VS. M~nts C:hevre~ils VD (cours de moniteur J +S 1). Gnmmzalp (Dlemtigtal) BE (cours de moniteur J +S 1). Sorenberg LU. Stoos SZ. 19


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Le monde propose (1) Un magazine d 'actualités

15

A vous la chanson par Bertrand J ayet 1. Georges Brassens: «Chanson pour l'Auvergnat»

22

L'économie, c'est votre vie par Jean-Claude Delaude 1. Chaque homme est producteur

29

La littérature, un dialogue entre amis (1) par Fmncis Bourquin

6

Le monde propose (2) Un magazine d'actualités

13

Figures suisses: 1. Le clown Grock par André Béart

20

2. Henry Dunant par Pierre Boissier

27

3. Philippe Suchard par Gilbert Gruber


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