Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
--------------------------------------------------------------------------, ECOLE SUPERIEURE DE VITICULTURE, D'ŒNOLOGIE ET D'ARBORICULTURE TECHNICUM SUPERIEUR DES BRANCHES AGRICOLES SPECIALES
Septem bre 1977 XXIIe année No
1
Fondée en 1948, l'Ecole supérieure de viticulture , d'œnologie et d'arboriculture assume la forma· tion professionnelle théorique des branches spéciales de l'agriculture (viticulture , œnologie , arbo· riculture, technologie des fruits) . Travaillant en étroite collaboration avec le personnel scientifique de la Station fédérale de recherches agronomiques , elle peut offrir à ses élèves et étudiants un enseignement moderne et constamment renouvelé en fonction des progrès réalisés par les chercheurs . Niveau apprentissage:
durée: 3 ans cavistes·œnologues
Formation supérieure:
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arboriculteurs
-
maraîchers
Cours supérieurs de 32 semaines -
cours supérieur de viticulture -
-
cours supérieur d'arboriculture
L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
REDACTEUR
M. Jean-Pierre Rausis.
DELAI DE REDACTION
Le 25 de chaque mois.
EDITION, ADMINISTRATION, REDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 53 65.
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Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
œnologie
Technicum, durée: 3 ans formation d'ingénieurs-techniciens en viticulture-œnologie formation d'ingénieurs-technic iens en arboriculture et technologie des fruits Pour tous renseignements , inscriptions, conditions, écolage, horaire des leçons , prière de s ' adresser à la direction de l'Ecole supérieure de viticulture, d ' œnologie et d'arboriculture , Changins, 1260 Nyon, téléphone (022) 61 5451.
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ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire EDITORIAL A. Pannatier EDUCATION ET SOCIETE DIP L'équipe du SMP de Sion
t
H. Schwery
Gri1Ie horaire valable pour l'année scolaire 19771978 Les services médico-pédagogiques et les enseignants L'éducateur chrétien .
ACTUALITE PEDAGOGIQUE G .-A. Nanchen Y a-t-il une suite au programme de mathématidélégué de l'AVESP que de 5e et 6e primaires . Pierre Demont Education de l'attitude M. Dirren L'assistance que peut apporter aux jeunes et aux adultes dans l'esprit d'une orientation continue et d'une carrière -à réaliser. M . Zermatten Le recteur Henri Schwery . DIDACTIQUE S. Farquet N. Revaz E. Vouilloz VIE CORPORATIVE R . Delattre
A. Maillard Y. Jannotat
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A propos de la rentrée.
Activités créatrices manuelles - Le poisson voyageur - Le poisson aux écailles merveilIeuses - Les fonds marins - Créations d'élèves et travaux à l'aiguille. Première assemblée générale de la section «classes terminales» Perspectives d'apprentissage pour les élèves de classes terminales . Association d'éducation physique scolaire du Valais romand Propos sur l'entraînement en course à pied.
INFORMATIONS OFFICIELLES Le chef du DIP Au personnel enseignant du Valais romand. A. Zufferey - G. Moulin Arrêté concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire DIP Communiqué concernant le nouveau plan horaire DIP Formation de maîtresses d'économie familiale. C. Curdy La profession de maîtresse d'économie familiale Service cantonal Information aux maîtres et maîtresses de 3e pride l'enseignement primaire maire et des écoles normales SSMG Publication des cours d'hiver 1977 . . ODIS Mise au concours du poste de pédagogue-inspecteur DIP Formule de changement d'adresse. INFORMATIONS GENERALES . ODIS Revues pour enfants . . . ODIS Exposition: L'image du moyen âge dans la chronique lucernoise de Diebold Schilling . . L'écu d'or 1977 : La chartreuse d'Ittingen. . ODIS Exposition sur« la civilisation de Mésopotamie» F. Klotz Initiation au grec ancien . Encart Rapport de la SPVal Document d'histoire No 2 : Géronde
6
la 13
A propos de la rentrée
17 19
La rentrée de septembre 1977 nous sugC'est exactement ce qui s'est passé. Les gère quelques réflexions en même temps . commissions scolaires, les directions d'écoqu'une rétrospective sur certains événe- les, le personnel enseignant ont eu l'occaments qui ont marqué l'école durant l'an- sion de s'exprimer. La décision du Conseil née écoulée. d'Etat du 6 juillet 1977, dont nous reproduisons le texte. dans les pages qui suivent, La grille-horaire d'abord . .on sait quelle tient compte des résultats de la consultaagitation ont provoquée les dispositions tion ainsi que des autres éléments d'appréconcernant la répartition hebdomadaire ciation qui avaient été réunis sur ce prodes disciplines d'enseignement et du temps blème. de ·travail des élèves. Les classes à peine ouvertes, on criait déjà, ici et là, à la faUne fois de plus on constate que les tigue intolérable de ces pauvres enfants de difficultés surgies à propos de l'école propremière année primaire. Puis, les récla- voquent rapidement les passions. Et pourmations, les pétitions se sont succédé, des- tant, tout aurait pu se traiter dans la sécendant le cours du Rhône. A croire que rénité, si l'on avait eu la patience d'atnos classes s'étaient soudain transformles tendre le déroulement d'un processus dont en bagnes. Vint ensuite la grève, localisée, le développement avait été clairement fixé c'est vrai, mais significative d'un état d'es- à l'avance. Espérons que les nouvelles meprit regrettablement empoisonné. . sures arrêtées auront pour effet de rétablir
21 22 24 25 26 27
29 29 31 32
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36 36 38 39 39
Et pourtant, les choses étaient claires dès le début. Une décision du chef du Département de l'instruction publique, du 10 juillet 1976, adressée aux enseignants et aux commissions scolaires, et publiée ensuite dans le numéro de septembre 1976 de « L'Ecole valaisanne », soulignait bien le caractère expérimental de la nouvelle grille-horaire.
41 42 44 45 47 48 50 51 51
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Mise en vigueur pour l'année scolaire 1976/1977, cette distribution hebdomadaire du temps était susceptible d'ajustements ultérieurs, une consultation devant permettre de recueillir des avis sur la question.
le climat de confiance et de collaboration indispensable à toute œuvre éducative. Deuxième thème sur lequel la presse a pris des positions: celui des congés scolaires. Que l'on permette sur ce point quelques rappels. L'article 39 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction ~ublique contient en son alinéa troisième la disposition suivante: « La commune ·peut répartir les semaines de classe sur toute l'année, à condition de prévoir une période de .grandes vacances. Elle informe le Départe.. .m ent de sa décision. » Par ailleurs, l'article 41 de la même loi indique que les moda-
lités de la gestion scolaire sont précisées dans un règlement d'application. C'est en fonction de ces dispositions que le Département de l'instruction publique adresse chaque année aux administrations des indications et des directives concernant le calendrier scolaire. Celui-ci est établi par les commissions scolaires, approuvé par les conseils communaux, soumis au contrôle des inspecteurs et porté finalement à la connaissance des parents et du personnel enseignant.
l'avantage ainsi donné de pouvoir considérer les besoins spécifiques, l'existence d'une certaine harmonisation due aux directives cantonales, etc ... Certes, rien n'est parfait en ce domaine comme en d'autres et toute possibilité d'amélioration doit être étudiée.
avoir fréquenté l'école normale à ses côtés durant quatre ans, pour avoir ensuite gardé continuellement le contact avec lui, l'auteur de ces lignes se réjouit aussi de cette nomination. Il sait que la jeunesse estudiantine du collège de Sion trouvera 'en la personne du nouveau recteur, un guide sûr, avisé, sans faiblesse et sans rigidité, à
Dernier volet de cette rétrospective: l'éminente promotion qui vient d' honorer trois enseignants ou responsables de la formation des jeunes.
Que le chemin ouvert, l'exemple ainsi donné, soient pour nous tous une indication sur la voie à suivre, un précieux appui dans notre engagement au service de notre jeunesse, au service de l'Eglise et du pays.
A. Pannatier
L'élévation à la fonction et à la dignité On peut comprendre que les décisions épiscopales de M. l'abbé Henri Schwery, prises au plan communal ne soient pas de recteur du collège de Sion, nous a profonnature à donner satisfaction à tous et à dément réjouis, Le soussigné se souvient chacun. Tant d'éléments divers, parfois en particulier de la précieuse collaboration contradictoires, entrent en :'c.onsidération qu'il avait obtenue à l'époque de ,M. l'abbé dans l'établissement d'un calendrier sco- , Schwery quand il s'était agi des cours d'inla ire : nécessités pédagogiques, dosage ju- troduction de la mathématique moderne et dicieux du temps de travail et des périodes des séances d'information à l'intention des de congés, contingences locales ou régio- commissions scolaires. D'autres lignes, nales provoquées par les besoins de l'éco- dans ce numéro de «L'Ecole valaisanne » nomie et les particularités du climat, prise feront état de cet événement. Nous renouen compte d'une indispensable harmonisa- velons à notre évêque nos sentiments de tion par rapport à d'autres ordres d'ensei- respect, de filiale soumission et nous l'asgnement, à d'autres communes, à d'autres surons de nos prières. régions, à l'ensemble du canton. Directrice de l'Ecole normale des instiTout cela fait que les décisions sont le tutrices depuis huit années, Sœur Jeanrésultat d'un difficile compromis à la suite Baptiste Bérard a été appelée à la fonction duquel, il faut bien le' constater, et le re- de supérieure de la communauté des sœurs gretter, l'intérêt de l'enfant, qui devrait , ursulines de Sion. Cette marque de avoir la priorité, n'est pas toujours servi confiance ne nous étonne pas et ne surprend pas tous ceux qui connaissent les comme il devrait l'être. grandes qualités humaines, la compétence et la totale disponibilité de Sœur JeanEt pourtant, tout n'est pas négatif dans Baptiste. cette situation: Au contraire, combien d'éléments favorables à mettre en éviNos vœux accompagnent également M. dence : le fait que les décisions se prennent au niveau communal, c'est-à-dire au plan l'abbé Roland Udry dans sa nouvelle foncle plus rapproché par rapport aux parents, tion de recteur du collège de Sion. Pour
l'image de l'éminent prédécesseur devenu chef du diocèse.
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-
Enseignement primaire
Grille-horaire valable pour l'année scolaire 1977-1978 A. EXTRAIT DU PROCES-VERBAL des séances du Conseil d'Etat
Séance du 6 juillet 1977 LE CONSEIL D'ETAT, Vu la décision du Département de l'instruction publique du 10 juillet 1976 mettant en vigueur une nouvelle grille-horaire pour les écoles primaires, à titre expérimental et provisoire, pour la durée de l'année scolaire 1976-1977; Vu les résultats de la consultation organisée sur cet objet par le' Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales auprès des commissions scolaires, des directions d'écoles et du personnel enseignant; Vu les dispositions de l'article 41 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Les écoles normales, les inspecteurs, l'ODIS et les délégués des associations pédagogiques entendus; Sur la proposition du Département de l'instruction publique,
décide: 1. Toutes les dispositions contenues dans le dossier «Grille-horaire valable pour l'année 1976-1977 »du Département de l'instruction publique sont maintenues et confirmées pour l'année 1977-1978 en tant qu'elles se rapportent aux degrés 2, 3, 4, 5 et 6 de la scolarité primaire. 2. Ces mêmes dispositions sont également maintenues et confirmées pour l'année 1977-1978 dans la mesure où elles s'appliquent aux élèves de 1re P fréquen-· tant des classes à de~x ou plusieurs degrés primaires.
3. En ce qui concerne les élèves de 1re P appartenant à des classes homogènes, les administrations communales ont le choix entre les trois possibilités suivantes: Variante a) maintien de la situation appliquée durant l'année scolaire 1976-1977 selon directives du Département de l'instruction publique; Variante b) réduction à 1500 minutes par semaine du temps de travail (récréations comprises) des élèves de 1re P mais maintien à 1800 minutes par semaine du ·temps minimum de présence à l'école du maître ou de la maîtresse; 'Variante c) réduction simultanée à 1500 minutes par semaine du temps de travail des ,élèves et du temps minimum de pré'sence à l'école du maître ou de la maî.tresse. 4. 'L'application de la variante a) décrite 'ci-dessus n'entraîne aucune modifica·"tion dans la répartition du travail heb(domadaire des élèves et dans le statut (du maître ou de la maîtresse par rap;port à l'année scolaire 1976-1977. 5. iL'application de la variante b) provo(que les changements suivants: !LI pour les élèves: modifications de fta ,grille-horaire 1976-1977 - réduction de 40 minutes au pt 1 Catéchèse - réduction de 10 minutes au pt 2 Savoir-vivre - réduction de 60 minutes au pt 3 Activités d'éveil et d'expression - réduction de 50 minutes au pt 5 Français
6
7
réduction de 20 minutes au pt 7 Connaissance de l'environnement - réduction de 60 minutes au pt 8 Education artistique soit 15 minutes pour dessinpeinture 30 minutes pour TA - TM ACM 15 minutes pour éducation musicale réduction de 60 minutes au pt 10 Tâches personnel1es soit au total : 300 minutes 5.2 pour le ou la titulaire de la classe - le temps minimum de présence à l'école n'est pas réduit et demeure fixé à ] 800 minutes - en ce sens, le ou la titulaire de la classe a l'obligation formelle d'être présent(e) aux mêmes heures que ses collègues des autres degrés de l'enseignement primaire; tout manquement à cette obligation sera sévèrement réprimé le temps supplémentaire de présence du ou de la titulaire à l'école par rapport à celui des élèves est utilisé de la manière suivante: accueil des enfants qui arrivent avant l'heure sur le périmètre scolaire prise en charge individuelle des cas plus difficiles organisation éventuelle de l'enseignement par groupe autres tâches fixées par la commission scolaire ou l'inspecteur - le statut matériel du ou de la titulaire de la classe ne subit pas de modifications. 5.3 pour les directions d'écoles, les commissions scolaires et les administrations communales: - obligation d'une surveillance rigou;. reuse du temps de présence à l'école du ou de la titulaire de la classe - refus de prise en considération par l'Etat de dépenses supplémentai~es éventuelles résultant d'un transport spécial des élèves de 1re P 5.4 autres remarques - le temps hebdomadaire de présence
des élèves à l'école (1500 minutes) est réparti en dix demi-journées dont la durée peut être comprise entre deux heures au minimum et trois heures au maximum. Le Département de l'instruction publique est compétent pour trancher les cas spéciaux à la demande des communes. 6. L'application de la variante c) a pour conséquence les modifications suivantes: 6.1 pour les élèves - modification de la grille-horaire 1976-1977 comme sous chiffre 5.1 ci-dessus 6.2 pour le ou la titulaire de la classe - le temps minimum de présence à l'école est réduit à 1500 minutes - le traitement est diminué de 1/6 6.3 pour les directions d'écoles, les commissions scolaires et les administrations communales - cette variante ne peut être choisie qu'en cas de nomination de personnel nouveau et sous réserve que la maîtresse ou le maître concerné(e) ait été préalablement informé(e) des conditions spéciales de l'engagement (temps de travail, traitement) - dépenses concernant le transport des élèves: comme sous chiffre 5.3, alinéa 3 ci-dessus 6.4 autres remarques - comme sous chiffre 5.4 ci-dessus. 7. Les communes doivent opter pour l'une des trois variantes décrites ci-dessus et communiquer leur décision au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales jusqu'au 1er août 1977 au plus tard. 8. Une seule parmi les trois variantes peut être choisie à l'intérieur d'une même commune. 9. La présente décision est valable pour la durée de l'année scolaire 1977-1978. Pour copie confo'rme, LE CHANCELIER D'ETAT: G. Moulin
C. COMMENTAIRES
B. REPARTITION HEBDOMADAIRE EN MINUTES DU TEMPS DE TRAVAIL DES ELEVES
1P A
6P
5P
Var. 1 Var.
2P
3P
4P
B+C
F
G
Le point premier de la décision du Conseil d'Etat du 6 juillet 1977 fait état des dispositions contenues dans le dossier « Grille-horaire valable pour l'année 19761977 ». Nous rappelons que ce dossier a été adressé à chaque enseignant au début de la dernière année scolaire et que, de plus, il a été publié intégralement sur le numéro de septembre 1976 de « L'Ecole valaisanne ». Il ne sera donc pas difficile de se référer à ces dispositions.
F
G 1
1
a) Temps effectif de travail
1
Catéchèse
1. 2.
Savoir-vivre
3.
Activités d'éveil et d'expression
100
60
100
100
100
100
100
100
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20
20
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20
30
20
30
120
60
100
4.
Deuxième langue
110
110
110
110
110
110
5.
Français, écriture
450
400
450
450
450
450
450
450
450
6.
Mathématique
220
220
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320
320
320
320
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60 60 60
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60 60 60
60 60 60
75 *120 165 * 90 80 *110 150 150
75 165 80 150
150
150
histoire géographie sciences
7.
Connaissance env.
8.
dessin -pein ture Ed. artistique TA, TM, ACM éducation musicale
9.
Education physique
Totaux 10. Tâches personnelles faites en classe b) Pauses c) Total hebdomadaire
110
90
120
60 60 60
95 165 90
80 135 75
95 165 90
75 165 80
75 *120 165 * 90 80 *110 150 150
Le deuxième point de la décision du Conseil d'Etat précitée se rapporte amc classes à deux ou plusieurs degrés primaires, classes dans lesquelles se trouvent des enfants de 1re primaire. Nous rappelons à ce sujet les mesures ordonnées l'année dernière et encore valables pour l'année scolaire 1977-1978 (cf. litt. C chiffre 6 des commentaires accompagnant la grille-horaire 1976-1977). En ce qui concerne les classes homogènes de 1re primaire, les communes ont
150 150 150 150 --- -- -- ---- -- --1530 -1290 1550 1650 1650 1650 1650 1650 1650 120
60
100 150
150 150 - -- ---- -- --1800 -- -150 - -150 1500 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 150
150
* Situation transitoire
8
9
donc dû opter pour l'une des trois variantes décrites sous chiffre 3 de la décision du 6 juillet 1977. Ces communes ont communiqué les renseignements nécessaires au Département de l'instruction publique. Elles ne manqueront pas d'informer les enseignants et les enseignantes de 1re primaire. Ceux-ci voudront bien se conformer aux dispositions arrêtées sur le plan local ainsi qu'à celles les concernant et qui figurent respectivement sous chiffre 4, 5 et 6 de la décision du Conseil d'Etat. Nous prions enfin les titulaires des classes de 1re primaire d'informer à leur tour les parents, à l'occasion des séances de début d'année, sur la portée des présentes dispositions afin que les premiers et principaux intéressés soient bien au courant des choses qui concernent leurs enfants et qui les concernent eux-mêmes. DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Le SMP et les enseignants (Remarques faisant suite aux contacts que peu vent avoir les personnes du SMP avec les enseignants).
A la suite du signalement d'un élève et de son contrôle, ou de sa prise en charge en thérapie, se posent un certain nombre de problèmes de coordination entre enseignants et membres du SMP. Ces problèmes se situent d'ailleurs de part et d'autre et semblent reposer en général sur une connaissance plus ou moins précise et stéréotypée du rôle et du fonctionnement du SMP. Afin de mieux cerner ceux-ci, nous ale Ions passer en revue les plaintes les plus fréquentes du personnel enseignant, puis celles des membres du SMP~ étant bien entendu que nous ne prétendons pas en faire une liste exhaustive. (Plaintes recueillies lors d'entretiens personnels ou lors de discussions avec des groupes d'enseignants). Remarques les plus fréquentes du personnel enseignant -
Que devient l'enfant signalé au SMP? Que lui fait-ûn? Il semble que ça n'améliore pas beaucoup la situation. - Souvent le SMP ne fait que constater ce que l'enseignant avait déjà remarqué depuis longtemps. Quelle aide peut-il alors apporter? - Les enseignants sont bien peu tenus au courant du résultat des contrôles et des mesures prises. _ Pourquoi y a-t-il un aussi long délai entre le signalement d'un enfant et le contrôle effectif de celui-ci? _ Pourquoi existe-t-il un aussi long délai entre un traitement conseillé et la prise en charge effective de celui -ci ? - Il y a quelquefois un désaccord entre les mesures conseillées par le SMP et l'avis des enseignants. - Certains traitements ou certaines mesures conseillées sont mal compris.
Remarques les plus fréquentes des membres du SMP Nous avons souvent le sentiment que les enseignants nous envoient «leurs élèves problèmes» pour s'en débarrasser. - Quelquefois les enfants qui nous sont signalés, le sont sans motif précis. - Les enfants nous sont signalés avec l'idée préconçue que ça n'aboutira à rien ou au contraire que nous trouverons le« remède miracle ». - Les élèves nous sont fréquemment signalés tardivement ou à la fin de l'année scolaire. - Certains enfants nous sont signalés par une autre instance alors que des problèmes scolaires manifestes étaient existants. (Dans ce cas pourquoi l'enseignant ne nous les avaient-ils pas signalés ?) - Nous avons souvent l'impression que les enseignants nous vivent comme des rivaux. - Très souvent les enseignants attendent que ce soit nous qui prenions contact avec eux. Si l'on analyse ces plaintes respectives, on est frappé de voir leur concordance et les racines communes qui les motivent.
On voit ici de quelle toute puissance ou de quelle parfaite impuissance est investi le spécialiste de la relation qu'est le psychologue. L'une ou l'autre optique montre de toute façon que ce spécialiste est rarement perçu comme le maillon de la chaîne, école - enseignants - élèves - parents, et que ce qu'il pourra apporter ne trouvera un sens que replacé dans l'ensemble des données, fournies par tous ceux qui côtoient l'élève à quelque titre que ce soit. Et c'est Hi un point important qu'il faut bien mettre en évidence, le SMP (psychologues et thérapeutes) n'est pas un organisme susceptible de trouver rapidement, à coup sûr, et seul le pourquoi des difficultés de l'élève. Il est seulement le lieu où tout changement est possible, à condition que tout le monde collabore. Difficulté scolaire: .implication de tous On semble oublier trop souvent que la difficulté scolaire n'est pas un « symptôme isolé », apparaissant comme une maladie organique, et donc susceptible d'être traitée comme telle. L'élève en difficulté à l'école est malade de l'école, avec tout ce qu'elle représente pour lui (exigences de rendement, entente avec les camarades, avec l'enseignant, etc.,,) .
SMP, tremplin des changements possibles Ainsi le malentendu essentiel semble bien naître d'une mauvaise information sur les compétences du SMP ou d'une image faussée de celui-ci. Les trois premiers points des « plaintes des enseignants» le montrent assez clairement: on ne sait pas bien du côté des enseignants les modes de fonctionnement du Service, ce qu'on peut en attendre, qui il faut signaler et pourquoi. De plus les résultats tangibles d'une telle entreprise paraissent minces ou sans grand intérêt. Tout ceci correspond très bien aux sentiments des membres du SMP qui ont souvent l'impression d'examiner des élèves dont on connaît malles difficultés en classe et qui semble être adressés au psychologue en désespoir de cause, comme si celui-ci allait comme par magie tout comprendre d'emblée et aussi tout résoudre.
Ces problèmes d'adaptation à quelque niveau que ce soit, ne peuvent être réduits avec un remède infaillible, et la tâche du psychologue ou du thérapeute est avant tout d'essayer de comprendre ce qui se passe, avec la participation de tous, faute de quoi il reste bien souvent impuissant à satisfaire enfants et éducateurs. La plupart du' temps le succès d'une démarche au SMP dépend du désir réel et actif d'aider l'enfant, et ceci autant de la part de l'enseignant que de celles des parents.
10
Il
Plus concrètement si l'enseignant est convaincu qu'il existe un moyen d'aider l'élève, il saura venir nous voir, et au besoin convaincre et motiver les parents pour une prise en charge efficace de l'enfant. Inversément, si l'enseignant est sûr qu'on
ne peut rien pour l'élève, sa démarche défaitiste ne peut que laisser les choses comme elles sont. Peu d'efficacité sans confiance et coopération de l'enseignant On voit alors à quel point sont essentielles la confiance et la collaboration mutuelles entre le SMP et les enseignants: qu'il s'agisse du signalement d'un élève, des contacts faisant suite à l'examen, ou dans le cours d'une rééducation. Ce dernier point s'illustrant bien par le fait qu'il existe des enseignants qui signalent leurs élèves problèmes et d'autres qui ne les signalent jamais. De la même façon qu'il y a des enseignants qui cherchent à connaître les résultats d'un examen ou d'une thérapie et d'autres qui semblent ne pas se préoccuper de ceux-ci. Il semble bien que ces deux attitudes opposées résultent de variations de confiance. Et l'on fait généralement confiance, lorsque l'autre n'est pas ressenti comme dangereux ou incompétent. Le SMP dangereux ou incompétent est malheureusement ce qui est vécu quelquefois par certains enseignants, pour des raisons probablement fort diverses. Il semblerait même que parfois une sorte de rivalité s'instaure et signaler un élève au SMP devient alors pour l'enseignant une blessure d'amour propre insupportable, parce que cela prend alors l'allure, plus ou moins consciemment, d'un aveu d'échec éducatif. Evidemment, il s'agit là d'exemples caricaturaux et la grande majorité des enseignants semble avoir une position plus nuancée. Néanmoins une certaine résistance par rapport au SMP nous paraît fréquemment exister. Quelques détails pratiques Le rôle actif de l'enseignant aux différents stades ' de la prise de contact avec le SMP devrait être évidente. C'est bien de son élève, d'un élève de sa classe qu'il s'agit.
A partir de ces notions, les problèmes secondaires (loin pourtant d'être dénués d'importance), des délais entre signalement et contrôle effectif de l'enfant ainsi que ceux concernant la prise en charge thérapeutique, devraient pouvoir se résoudre facilement: plus les élèves nous seront signalés rapidement (et dans la majorité des cas, les élèves problèmes sont repérables au cours du premier trimestre) plus ils auront de chances d'être examinés dans des temps convenables. Au SMP les listes d'attente sont importantes parce que les signalements se font en général massivement, au même moment, et en particulier en fin d'année scolaire ou juste avant la rentrée. En ce qui concerne les thérapies et rééducations, le problème est un peu différent puisque le nombre de spécialistes est malheureusement encore limité et la prise en charge des enfants est foncti9n des places vacantes pour des traitements généralement de très longue durée (de plusieurs mois à plusieurs années). Il faut ajouter pour les différentes mesures conseillées, que le personnel du SMP se tient toujours à la disposition du corps enseignant, sur demande, pour éclaircir des points qui seraient restés incompris ou mal compris. Le SMP souhaiterait même une prise de contact systématique des enseignants, après un contrôle ou en cours de thérapie d'élèves.
En résumé Les difficultés scolaires d'un élève ne peuvent être comparées aux maladies organiques et ne peuvent évidemment être traitées comme telles. Pour être comprises et atténuées ou résolues, elles nécessitent entre autres, l'implication personnelle de l'enseignant, tant au niveau du dépistage et du signalement qu'à celui de la prise en charge proprement dite (mesures spéciales, rééducations diverses etc...). Une collaboration étroite, basée sur une confiance réciproque SMP - enseignants
Après son allocution prononcée lors de la séance d'ouverture de la semaine pédagogique, Mgr Henri Schwery, évêque de Sion, a bien voulu, à notre demande, nous remettre le texte de son exposé.
est fondamentale pour le succès d'une intervention de ce service. Cette collaboration bien comprise devrait pouvoir éliminer toutes sortes de petites défaillances (concernant les contacts, les délais d'examen, etc ... ) donnant naissance à des malentendus et à une vision souvent imprécise ou stéréotypée de cet organisme.
Nous le reproduisons avec joie à l'intention des lecteurs de « L'Ecole valaisanne » en souhaitant qu'il soit pour tous une occasion de prolonger leur réflexion sur un thème particulièrement important. A. P.
Le SMP n'est pas un organisme tout puissant ou impuissant à traiter les difficultés scolaires de l'élève, il est souvent en ce qui concerne l'école, et pour une large part, ce que les enseignants désirent qu'il soit.
Allocution pour l'ouverture de la semaine pédagogique 1977 Sion, le 22 août 1977
L'éducateur chrétien
Il est en tout cas le lieu où enseignants et spécialistes peuvent découvrir ensemble les raisons d'une mauvaise adaptation scolaire.
Monsieur le conseiller d'Etat Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publique, et son chef de service, Monsieur Anselme Pannatier, m'ont demandé de développer devant vous quelques idées sur le thème de l'EDUCATEUR CHRETIEN. En m'y préparant, j'ai voulu dans une première esquisse structurer mon propos en reformulant le titre sous forme de deux questions: Premièrement: qu'est-ce qu'un éducateur? Et ensuite: qu'est-ce qu'un chrétien?
Schéma de fonctionnement idéal SMP - Enseignants 1. Dépistage d'un élève problème.
2. Après différents essais en vue de trouver une solution satisfaisante et dans la mesure où ceux-ci restent vains. 3. Entrevue de l' enseignan t avec un membre de l'équipe SMP.
C'était la tentation de la facilité, dont je fus très rapidement conscient en aboutissant à une impasse, en butte à toute une série de contradictions. En effet, ce qu'un raisonnement théorique peut parfois envisager n'est pas toujours conforme à la réalité de la vie.
4. En cas de nécessité, signalement aux parents pour obtenir d'eux l'autorisation qu'un examen psychologique soit pratiqué.
5. L'examen réalisé, discussion avec l'enseignant, sur la base des données recueillies.
J'espère parvenir à vous en convaincre en restant d'abord fidèle aux réalités vivantes. Les jeunes qui nous sont confiés sont des êtres vivants, - et leurs éducateurs le sont tout autant.
6. Si une thérapie de l'enfant est engagée (rééducation logopédique, psychomotrice, soutien pédagogique, psycho-thérapie), des contacts réguliers avec l'enseignant sont souhaités. 7. Dans le cas de l'enseignement spécia- . lisé, il va de soi que la collaboration SMP-Enseignants devrait être intense.
L'équipe SMP de Sion
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Je m'en explique aussitôt sur ce point. Nos théories en classe peuvent - et doivent souvent - introduire des catégories. Mais si je dis que Jean-Pierre Dupont est un animal vivant, ensuite qu'il est un être doué de raison, ou encore que c'est un bipède sans plume de la race blanche ... j'instruis peut-être mes auditeurs. Quant à
Jean-Pierre, il ne se retrouve dans aucune de ces définitions partielles, il n'est pas une sorte de meu ble à tiroirs où il y aurait une séparation étanche entre la catégorie des soucis de santé, celle des probèmes scolaires, celle des relations familiales, celle de ses aptitudes ou inaptitudes intellectuelles, et celle de ses aptitudes ou inaptitudes manuelles. Jean-Pierre est UN. C'est un être vivant dans lequel les données interfèrent les unes sur les autres: volonté, sentiments, souffrances, vie sociale, vie surnaturelle pour former un tout unique, plus ou moins harmonieux certes, mais qui ne définit qu'une seule personnalité sans divisions ni catégories. Molière l'a dit bien mieux que moi
en ridiculisant le serviteur qui retournait son tablier au gré des fonctions qu'il était sensé assumé. Mesdames et Messieurs, ce qu'une observation toute humaine, même très sommaire, nous fait découvrir, le Christ nous l'avait dit avec fermeté: «Qui n'est pas avec moi est contre moi » (Mt. 12 : 30). Et il ne l'a pas nuancé en disant que cela dépendrait des domaines où l'on travaille ou des branches qu'on enseigne. Fort de cette affirmation, j'ose donc prétendre haut et clair que l'idéal d'un éducateur qui voudrait être« neutre» est une impossibilité. Si l'homme est ce qu'il est, l'éducateur, lui, est tel qu'il s'affirme. Ainsi face aux questions d'ordre spirituel, l'éducateur qui se prétend NEUTRE, S'AFFIRME en fait devant les enfants qui le considéreront comme indifférent, amoral, voire hostile aux choses de la Foi ou « que sais-je encore» qui est d'autant plus imprévisible que la prétention du maître était incohérente.
Qu'est-ce donc qu'éduquer, pour un chrétien? C'est, me semble-t-iI, essentiellement LIBERER. Et voilà que le mot terrible est lâché: liberté! Je ne vous ferai" pas l'injure. 1-1esdames et Messieurs, de consulter devant
vous le dictionnaire pour définir de quelle « liberté» j'ai l'intention de parler. Mais puisque vous savez comme moi qu'il n'y a probablement pas de mot plus ambigu que celui-là, efforçons-nous - au-delà du vocabulaire - de donner aux jeunes par tous nos propos, nos actes et nos témoignages, le goût de la liberté qui se CONQUIERT, par un effort inévitablement PENIBLE, aux dépens du SUPERFLU et au profit de ce qui est ESSENTIEL. Et ainsi tout d'abord, éliminons d'un revers de main toutes les tentations de démagogie. Nous le savons tous, éduquer ne consiste pas à se faire bien voir. Et si l'éducateur réussit à être aimé, tant mieux, «cela lui aura été donné par surcroît» (Mt 6 : 33) et non comme objectif qu'il aurait poursuivi en premier. La priorité revient de droit à l'enfant QU'il s'agit de LIBERER vraiment, et non de NOUS concilier afin que notre tâche soit moins pénible. : Non la nôtre, mais sa vie doit lui devenir chaque jour plus facile - j'entends par là : plus facilement« personnelle» -les choix importants se faisant de plus en plus consciemment au fur et à mesure qu'il est libéré du superflu. Peut-être me trouvez-vous trop vague, cantonné dans les généralités? Souhaiteriez-vous que je propose la liste des domaines où l'enseignant travaille en éducateur? - La réponse est aisée: face à un enfant ou à un jeune, l'enseignant est" toujours un éducateur. Tenez par exemple, lorsque vous demandez à un enfant de savoir par cœur le produit de 12 par 12 --:n'en déplaise à certains pédagogues de bureau - vous libérez l'enfant pour toute sa vie d'un calcul fastidieux et superflu en lui faisant acquérir un réflexe: et il sera plus libre pour penser à plus important. Je ne serai en tout cas pas contredit par les automobilistes qui après 6000 ou 7000 km. de pratique du volant sont bien heureux de pouvoir se concentrer sur l'observation de la route, «libérés» par les réflexes acquis qui les dispensent de «décider» si c'est le pied droit ou le pied
gauche qui doit actionner le frein ou le débrayage. Vous m'avez bien compris et je vous dispense d'autres exemples afin de pouvoir faire un pas de plus. En effet, le livret de 12 ne relève pas de l'éducation chrétienne à proprement par-1er, pas plus que les règles de l'orthographe et les surprises de la géographie. Cependant, j'ai volontairement cité ces branches profanes pour mieux souligner ce qui me paraît être un des grands dangers qui pèsent aujourd'hui sur l'Ecole valaisanne: Si d'aucuns osent prétendre que l'éducation chrétienne ne concerne que le maître de religion ou qu'elle ne doit être envisagée que dans les moments consacrés à la formation spirituelle ou morale, je pense que ce sont des «théoriciens», et qu'ils préparent le massacre d'êtres vivants pour en faire des commodes à.. tiroirs. Inconsciemment, je l'espère, ils oublient ce qu'est être PERE, et c'est là la pire tentation pour un éducateur. Je ne prétends pas, bien évidemment, qu'« être père» c'est parIer sans cesse ou expliciter à tout propos les gestes éducatifs. Cette explicitation est forcément diverse et nuancée, suivant les vocations et les charismes propres à chaque éducateur d'une part, et d'autre part suivant les domaines du savoir qui sont abordés. Mais entre les deux extrêmes, entre le prêchi-prêcha obsédant et la passivité soitdisant neutre, il y a un juste milieu. Le Pape Paul VI nous le rappelait dans son exhortation apostolique sur l'Evangélisation (Evangelii Nuntiandi, 1975 / No 22) lorsqu'il demandait aux chrétiens de ~e pas se contenter d'un témoignage passIf mais d'apporter, bien à propos, une motivation explicite de leur témoignage. Je m'appuye volontiers sur la parole de, J.é: sus en Saint Jean (Jn 8 : 32) : «Ma vente vous fera LIBRES », pour souhaiter que tout éducateur s'en souvienne: Dieu est la Vérité parfaite (Jn 14 : 6). Les vérités que nous approchons dans no-
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A~ 'rIIAI.. tre enseignement sont toutes partiellement voilées. Et il est essentiel au projet de l'Education que l'enfant découvre en son maître quelqu'un qui ne privilégie pas seulement les vérités profanes de l'arithmétique ou de la science, et surtout quelqu'un qui sache, opportunément et explicitement, montrer qu'en lui toutes les quêtes de vérité ressortissent à un seul objectif supérieur: naître à la Liberté Chrétienne Intérieure. C'est dans ce sens que j'ai rêvé, comme recteur de collège, de pouvoir confier les cours d'Education religieuse à des maîtres enseignant d'autres disciplines. C'est dans ce sens que j'applaudis les maîtres - quel que soit le degré de l'école qui acceptent de donner à leur enseignement une CONTINUITE DANS L 'EDUCATION, des branches profanes aux leçons de catéchèse. Tout cela parce que je veux me souvenir que l'homme est à l'image de Dieu: -
-
-
Image du Verbe, appelé à communiquer avec. ses semblables, et à leur communiquer sa joie et ses peines, la chaleur de son amitié et son enthousiasme, la vérité et non le mensonge, le découragement ou la lassitude, Image de l'Esprit, que je me plais à voir dans les enfants qui sont entre nos mains, comme de la pâte à miracles, ... et qu'il ne faut pas gâcher! Image du Dieu Père, l'Educateur par excellence, exigeant certes, mais patient et pédagogue.
Chers amis, laissez-moi vous livrer en conclusion un essai de définition que je m'étais donnée de l'Education:
1·1~ltAt~ttt~lt,lll~
C'est l'art de renoncer, progressivement et opportunément, à décider pour autrui. Personne parmi vous assurément ne s'étonne que j'utilise le verbe « renoncer» car il n'est point besoin de longues années d'expérience de ce métier des plus ingrats - humainement - pour découvrir que le « Renoncement» devrait être notre vertu dominante, qu'il est de toute manière indispensable pour que - suivant les circonstances - l'élève puisse s'exprimer et le maître se taire, le dialogue demeure possible malgré les différences d'âge et de mentalité, à l'exemple même de Jean-Baptiste dont « la joie est parfaite)} lorsqu'il affirme: «Il faut que Lui grandisse et que moi je décroisse» (ln 3 : 29-30).
y a-t-il une suite au programme de mathématique de 5e et 6e primaires? Il était nécessaire voire indispensable, de prévoir un prolongement au programme romand de Se et de 6e primaires et cela surtout dans le domaine de la mathématique (les élèves ayant suivi le programme de mathématique CIRCE 1 et CIRCE II seront accueillis en 1979 dans les différents « cycles» de l'ensemble de la Suisse romande). Les chefs de service de l' en sei gnement secondaire de la Suisse romande ont donc créé, avant la mise sur pied officielle de CIRCE III, une commission chargée d'étudier les suites possibles à donner au programme de mathématique de CIRCE II.
Pour illustrer la manière préconisée par les deux adverbes: «progressivement et opportunément », peu de mots me suffiront. Souvenez-vous de l'aventure d'une certaine grenouille de La Fontaine, ou pensez encore aux plongeurs des grands fonds marins pour qui il est capital de se hâter lentement à faire surface, progressant par paliers d'attente vers l'air libérateur.
Cette commission, formée de deux représentants par canton, s'est mise au travail le 26 novembre 1976. Elle vient de déposer un rapport d'une vingtaine de pages (avec les annexes). De ce rapport on peut faire ressortir les points suivants:
Ajouterai-je que si nous ne réussissons pas toujours aussi bien que nous l'aurions souhaité, c'est que l'art est difficile! Mais un bon artiste ne peut pas bluffer. Il est authentique devant sa toile et il se retrouve authentiquement dans son œuvre. Soyons authentiquement chrétiens en toutes nos démarches et nous redécouvrirons le sens profond de la parole de Saint Paul (2 Cor. 3 : 17) :
1. Dans les degrés 7, 8 et 9, les structures scolaires des cantons romands sont si différentes qu'il est très difficile, presque impossible, de définir un programme commun pour chaque catégorie d'élèves. Ainsi, en Valais, par exemple, il faudrait considérer trois catégories d'élèves: ceux de la division A, ceux de la division B et ceux de la terminale; à Genève, cinq catégories d'élèves, sans qu'il y ait un recoupement entre les divisions genevoises et valaisannes.
« Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la vraie liberté. »
t
lrrti
Henri Schwery
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2. Dans la perspective d'éviter des écueils inhérents à une coordination entre des systèmes scolaires fort différents, la commission considère que, les points prévus dans le programme de mathé-
matique de CIRCE II étant acquis par les élèves, la suite des apprentissages mathématiques possibles dans le cadre de la scolarité obligatoire doit être entrevue en distinguant des niveaux d'acquisitions et des étapes dans le processus d'acquisition. Schématiquement, cela donne:
S 6
-
Se prim. - -6e prim.
-
1
CIRCE II
niveaux
CIRCE III
Les neufs dernières cases de ce schéma seront appelées unités de programme. La commission distingue, pour chaque unité de programme X : -
l'ensemble des sujets de X l'ensemble des objectifs de X le plan d'étude de X.
Chaque canton choisira, ensuite, quelle unité de programme s'applique à telle cat.é gorie d'élèves. *) 7 A, 8A, 9A sont les trois premières étapes du parcours d'une maturité fédérale. **) L'unité de programme 8C doit permettre à un élève d'arriver à un bagage mathématique suffisant pour pouvoir entreprendre un apprentissage pour lequelles besoins dans cette branche sont
modestes. L'unité 9C permettrait de suivre un apprentissage pour lequel les besoins de mathématique sont plus étendus. 3. Pour toutes les unités de programme, une liste des sujets d'étude a déjà été établie par la commission, ainsi qu'une liste des savoir-faire (l'élève est capable de) pour 7C et 8C. N. B. La conception de travailler de cette commission a été d'élaborer en priorité le «programme» pour le niveau C et d'y adjoindre de la «matière» pour les niveaux B et A. Pour une matière donnée commune aux trois niveaux, ce qui va les distinguer est le
degré d'abstraction et les stratégies utilisées pour l'introduire.
Education de l'attitude
4. Dès l'automne, la commission élaborera la liste des savoir-faire de toutes les unités de programme, c'est-à-dire pour tous les élèves des degrés 7, 8 et 9.
L 'attitude est une habitude posturale qui s'est installée progressivement au cours du développement psycho-biologique de l'enfant.
5. La réalisation de manuels (comme en primaire) n'est guère possible dans les délais impartis. Les cantons devront probablement, à partir des savoir-faire définis par la commission (si ceux-ci sont acceptés par tous les cantons romands) déterminer les plans d'étude détaillés et peut-être choisir des manuels.
Elle est liée, c'est évident: à des facteurs constitutionnels: hérédité, morphologie, (forme du crâne, du sacrum, type rachidien, longueur des segments), physiologie (raideur ou laxité ligamentaire, amplitudes et limitations articulaires, force musculaire).
G.A. Nanchen délégué par l'A VESP du 1er degré
Mais également: -
-
à l'état général, à la fatigue, au moment (de l'année et même de la journée), à des facteurs psychologiques: tonus mental, problèmes affectifs, au milieu: familial, scolaire.
L'éducation de l'attitude est un chapitre de l'éducation psycho-motrice. Si toute l'éducation psycho-motrice, en améliorant le comportement de l'enfant, favorise l'établissement d'une posture équilibrée, il paraît cependant nécessaire de concevoir, intégrée dans cette éducation générale, une éducation du schéma d'attitude et des stations assis et debout. Cette éducation d'une attitude équilibrée et économique est étroitement liée aux exercices de conscience et de contrôle du corps propre, c'est un élément de l'éducation du schéma corporel qui sera utilisé et perfectionné avec les exercices d'équilibration, de coordination ... Elle se situe à deux niveaux: a) stade global: pour les enfants qui n'ont pas atteint 6 ou 7 ans d'âge mental, on ne peut que s'efforcer d'installer des habitudes simples;
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b) stade de la prise de conscience et de l'éducation véritable.
L'EDUCATION CONSCIENTE ET VOLONTAIRE de l'attitude se présente sous trois aspects: 1. Education des sensations en vue de la création des éléments d'un schéma d'attitude. - Placement de la tête: le rôle de la tête est capital dans l'équilibre général (réflexes labyrinthiques et nuquaux) ; - Contrôle du bassin et du dos; - Education des sensations plantaires. 2. Education des stations assis et debout. Ces deux stations habituelles sont différentes (les points d'appui ne sont pas les mêmes) et ne sont pas, dans l'apprentissage, la suite l'une de l'autre. Elles doivent être éduquées parallèlement en utilisant les possibilités de l'attention intériorisée acquise au cours des exercices de relaxation globale et segmentaire et d'éducation des sensations. 3. Association de J'attitude équilibrée et la plus économique possible aux exercices de libération du membre supérieur.
Texte tiré de: «L'éducation psychomotrice et arriération mentale », de Picq et Vayer, édition Doin. Je ne veux pas entrer ici dans les détails pratiques de l'éducation de l'attitude (moyens techniques, exercices). Cette édu,cation fait partie de «L'éducation par le mouvement» du Dr Le Bou1ch et de « L'éducation psycho-motrice» de Picq et Vayer. Une éducation de l'attitude. Pourquoi? L'attitude étant définie comme une habitude, vous savez qu'il existe de bonnes ,e t de mauvaises habitudes. Dans le cas
L'assistance que l'OSP peut apporter aux jeunes et aux adultes dans l'esprit d'une orientation continue et d'une carrière à réaliser présent, les mauvaises habitudes conduisent à des déviations du squelette qui ne deviennent douloureuses que lorsque le processus est irréversible.
Se poser la question de l'apport possible de l'Orientation scolaire et professionnelle (OSP) revient à la définir à travers trois questions fondamentales:
«Les médecins des écoles et de l'armée constatent toujours davantage d'altérations du maintien chez les enfants et les adolescents. Mais, l'omnipraticien enregistre, lui aussi, un nombre croissant de patients qui viennent le consulter pour des douleurs au dos. »
POURQUOI l'OSP, pourquoi développer un organisme relativement mystérieux auprès du consommateur? Après avoir tenté de résoudre ce problème, nous essayerons de définir COMMENT l'OSP peut remplir sa tâche?
Tiré de: Tenue - Déficience du maintien - Altération du maintien de U. Weiss et H. Haussener, EFGS Macolin.
QUI remplit ce rôle? sera notre dernière question, celle du retour aux possibilités réelles du conseiller d'orientation.
«Les statistiques médicales montrent qu'actuellement plus de 70 % de la jeunesse suisse souffre de déformations de la colonne vertébrale avant l'âge de 19 ans déjà! Il faut combattre cette aggravation le plus tôt possible, si l'on ne veut pas assister à la lente dégradation de la race ... »
La mise sur pied d'Offices d'orientation professionnelle procède, sans nul doute, de la recherche de l'accomplissement individuel, de l'éternelle quête du bonheur. Ce chemin passe nécessairement par la libération globale de l'individu: libération des contingences que pose l'ignorance; libéra tion par la connaissance de ses propres potentialités; libération surtout des peurs existentielles de l'autre, de la société, de la capacité de l'individu à prendre sa place comme interlocuteur dans son milieu. Telle est la tâche que l'on propose à chaque candidat à la vie; tel est le fardeau que l'ensemble éducatif voudrait rendre plus léger.
Tiré de : Publication de la Société jurassienne des Maîtres de gymnastique dans l'Educateur No 28 du 27 septembre 1974. N'êtes-vous pas d'accord avec P. Vayer lorsqu'il dit: «Plutôt que de multiplier les services, classes, ou centres d'enseignement spéciaux, ne vaudrait-il pas mieux éviter de «fabriquer» un aussi grand nombre de problèmes d'inadaptation que celui que nous rencontrons actuellement dans les divers ordres d'enseignement et auquel nous ne pouvons pas faire face?
Quelle place tient l'OSP dans cet effort? Notre objet, nous l'avons dit, s'inscrit tout entier dans un processus de libération permanente de l'individu. Il est, du reste, en cela parallèle à toute démarche éducative tant familiale que scolaire. Peutêtre, faut-il souligner ici l'écueil qui s'oppose à toute démarche libératrice: nous pensons au danger de reproduction sociale, au danger de transmettre et non de favoriser l'éclosion et la maturation, au danger de dresser des barrières au 1ieu d'ouvrir des chemins. Il est toujours difficile de donner des ailes à qui n'en a pas pour le voir s'éloigner de soi.
Plutôt que de rééduquer ne vaudrait-il pas mieux éduquer? »
Pierre Demont
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C'est là, précisément, que l'OSP trouve sa place. Le rôle du conseiller d'orientation est privilégié; en effet, les liens qui unissent le conseiller d'orientation à son
client sont étab1is par ce dernier qui a loisir d'interrompre cette relation quand bon lui semble. La demande de consultation est déjà un acte libérant. Deux objectifs sont au centre de la relation qui s'instaure. D'abord, l'acquisition d'informations, par le client, sur le milieu professionnel, sur ses potentialités, les cheminements de carrière possibles; cet aspect, pour important qu'il soit, n'est qu'un préalable. Ensuite - c'est le point central de la démarche - cette relation doit permettre à l'autre d'organiser ses informations, de les intégrer, mais aussi de les vivre face à un tiers. Le conseiller d'orientation, à l'origine simple informateur, devient donc une sorte de miroir de son client. Il est à l'écoute, évitant de juger ou de conseiller, mais respectant l'autre en devenir. Il favorise la réflexion sur soi de son client qui se trouve confronté avec ses possibilités, ses hésitations et ses peurs, à cette parcelle bienveillante de la société qu'est le conseiller. Il est évident qu'une telle démarche ne peut se dérouler que sur une longue période; le temps permet la structuration du client qui devient, peu à peu, apte à poser ou à affiner son choix. L'interaction des expériences de vie et de la relation d'orientation apporte des matériaux nouveaux dans le processus d'autodétermination. Le conseiller est au carrefour des informations brutes sur son client, des données personnelles, familiales, etc. ; il comprend le milieu professionnel et scolaire; il doit surtout se connaître suffisamment lui-même pour être ce réfléchissant de l'autre sans l'influencer, mais en facilitant sa recherche personnelle. C'est à ces conditions que l'orientation professionnelle, assurant mais dépassant son rôle d'information, peut apporter une aide existentielle aux jeunes et aux adultes. C'est à ces conditions que l'orientation peut tenir sa place dans l'effort global vers la libération personnelle de chacun.
Maurice Dirren psychologue en OSP
le recteur Henri Schwéry Du bel immeuble néo-classique qui abrite, à Sion, depuis la fin du XIXe siècle, le Collège-Lycée cantonal au non moins classique et quelque peu impérial Palais de l'Evêque, édifié en 1840, personne encore n'avait vraiment ' remarqué que la distance fût si réduite. Une cinquantaine de pas, d'une porte à l'autre. Le recteur Henri Schwery vient de les franchir d'un bond. Les chroniqueurs de l'avenir ne manqueront pas de reconnaître ce record. Quand la radio nous l'annonça, un midi de fin juin, la surprise fut double dans tout le territoire de notre canton. Elle provoqua d'abord un sentiment de tristesse: nous ne savions pas que Mgr Adam se fût déjà démis de ses charges. Son départ ne pouvait que chagriner tous ses diocésains. Quel évêque aura jamais rempli ses hautes tâches avec plus de piété, de discrétion, de patience? En une époque difficile, il conduisit la barque avec une prudence, une sagesse, qui méritent tous les éloges, toute la gratitude de notre petit peuple. Et il s'en allait, comme il avait toujours vécu: avec une discrétion émouvante. Sur la pointe des pieds, oserait-on dire, . afin de ne déranger personne. Et que personne n'en parle dans les commérages familiers des cures 'Ct des chaumières, en évoquant une succession difficile, en avançant vingt noms de candidats possibles'! Le règne des stratèges et des commères aura été court! Tout était décidé! Pour beaucoup, une seule question: - Qui est cet Henri Schwery ? - Le recteur du Collège. - Connais pas ...
Et le chagrin de voir Mgr Adam se retirer de la sorte, sans grandes orgues, sans traverser l'épreuve de ces fêtes commémoratives qu'il avait du reste refusées, se diluait un peu dans l'étonnement, la surprise. L'évêque de Sion avait donc bien réussi la sortie qu'il s'était souhaitée. On peut honnêtement supposer qu'il avait, du même coup, parfaitement assuré sa succession. La voix venue des ondes coupait court à toutes les spéculations. On sait que, depuis 1919, c'est Rome qui nomme l'évêque de notre diocèse alors que, jusqu'à cette date, les diètes, puis le Grand Conseil, le choisissaient dans une liste de quatre noms établis par le Chapitre. Ce nouveau mode
prendre le mécanisme afin de pouvoir procéder aux réformes nécessaires. Déjà, M. l'abbé Fontannaz s'était attaché à ce travail de révision. Ce fut le mérite majeur de M. l'abbé Schwery de le conduire d'une main prudente et ferme. Si notre collège ne connut aucune manifestation inquiétante, aucun délire collectif, aucun scandale, ni même aucune crise de quelque gravité, il le doit à ces deux recteurs jeunes qui surent procéder aux ajustements indispensables dans les structures et les programmes. La formation, en particulier, de M. Schwery, à la fois classique et scientifique, le désignait excellemment à la tâche que le chef du Département lui avait confiée. Il sut la remplir avec un bonheur exceptionnel. A la vérité, il ne suffisait pas de prendre conscience du désarroi d'une génération: il fallait agir avec tact, avec autorité, avec mesure pour l' em pêcher de dégénérer en contestation ouverte. Il se trouva que le nouveau recteur alliait le tact au sens de l'autorité et de la mesure. Rien n'est plus difficile à acquérir que le sens de l'autorité. Les traités d'éducation comportent maintes recettes aussi frivoles les unes que les autres sur les moyens de se faire bien accueillir par la jeunesse, et de se faire obéir. Or, ne voit-on pas les plus savants pédagogues accumuler les échecs? J'ai le souvenir d'un professeur de pédagogie dont la classe ressemblait à une foire. La plupart des autres règnent par la baguette. L'autorité de la peur n'est que la caricature de la véritable autorité. Qui est un don de nature. Et c'est ce don qui assure les véritables réussites.
~. '
nous avait valu, en Mgr Bieler, un évêque étonamment jeune: 38 ans. Ce qui lui permit de « régner» 33 ans sur notre diocèse. L'évêque que l'on vient de nous donner est riche d'une même jeunesse. C'est le second visage de cette surprise, un visage heureux qui a pour lui l'avenir. Et chacun, le premier étonnement passé, dut bien convenir que ce choix ne pouvait manquer d'être le meilleur. Si rapide qu'ait été son passage au rectorat du collège de Sion, on peut affirmer qu'Henri Schwery aura marqué l'établissement de son empreinte. C'est reconnaître d'entrée de cause la vigueur de sa personnalité. Les retombées de mai 68 n'avaient pas épargné nos maisons d'éducation. Il n'existe pas de frontières pour les modes et les idées. Ce qui s'était passé en France trouvait dans nos établissements secondaires des oreilles très attentives. Bien qu'lin peu atténuées par la distance, les revendications des étudiants se manifestaient dans nos salles de cours. La tâche des enseignants s'en trouva singulièrement compliquée. D'autant plus compliquée qu'il y avait beaucoup à retenir dans le paquet des reproches que la jeunesse jetait au visage de la génération au pouvoir. Dans quelles routines nos écoles n'étaient-elles pas en train de s'enliser? Il ne suffisait donc pas de sévir contre l'indiscipline: il fallait essayer d'en déceler les causes, d'en com-
Il m'a toujours paru, dans une maison où jai eu l'avantage de le suivre de près, que le recteur Schwery n'avait pas besoin
de s'appliquer pour réussir: le don de l'autorité, il le reçut à la naissance.
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Chacun sait que la gent éducatrice est difficile à conduire. Les maîtres d'école, habitués à commander, n'aiment pas trop à obéir. Se sentant, par la grâce d'un diplôme, prémunis contre les erreurs, ils se réclament volontiers de l'infaillibilité pon-
tificale. Ce qui vient de plus haut qu'eux, par conséquent, les indispose. Race d'individualistes, race d'ergoteurs volontiers frondeurs, les maîtres d'école se sentent inviolables dans le petit espace où ils exercent leur magistrature. Ici, j'ai connu l'un de ces petits miracles que l'on ne retient guère dans les histoires de la pédagogie universelle: l'autorité de ce jeune recteur du Collège de Sion, sans titres exceptionnels accordés par des travaux universitaires, sans recommandation particulière des hautes hiérarchies, fut reconnue d'emblée par un corps professoral unanime. La grogne fit silence et les commérages des salles réservées à leur usage s'éteignirent dès le jour où il parut. Je veux dire qu'ils se rabattirent sur d'autres sujets d'excitation. Sympathie spontanée accordée à un visage loyal et franc? Sans doute. Il avait été l'élève de quelques-uns d'entre nous, le condisciples de quelques autres: ceux qui justement auraient pu grincer des dents l'accueillaient avec joie, éprouvaient le désir de l'aider dans une tâche qui ne pouvait être que difficile. Je crois bien que ce recteur inexpérimenté, au départ, n'aura eu à se plaindre d'aucun de ,ses subordonnés. Faut-il chercher une explication à ce miracle? Ce n'en serait plus un. On voit bien, cependant, que la clarté d'une pensée, la netteté des exigences et la fermeté d'un caractère expliquent un ascendant naturel que tous ceux qui fréquentent le nouvel évêque ne manquent pas de lui reconnaître. Nous n'avons pas à dire ici ce que nous avons pu pressentir de ses qualités morales et spirituelles. Elles sont d'un ordre que connaissaient bien ceux qui l'ont choisi pour succéder à Mgr Adam. Elles nous faisaient pourtant dire, dans ce collège où il agissait avec tant d'efficacité, que le jour où le Saint-Esprit, partant de l'évêché afin de découvrir un nouvel évêque, n'aurait pas à courir bien loin sur les routes du diocèse. Le jour vint. Cinquante pas lui auront suffi ... Maurice Zermatten
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Le poisson aux écailles merveilleuses (pour élèves de 3e, 4e primaire)
ACTIVITES CREATRICES MANUELLES
Motivation
Le poisson voyageur
Par~i: d'une histoire, par exemple:
pour élèves de 1re ou 2e primaire
«Celme, le petit poisson rouge» de Philippe CODES CH. '
« Il était une fois un petit poisson rouge qui se sentait bien seul dans son aquarium. Un jour il décida de s'enfuir par le tuyau de vidange du lavabo. Il voyage alors dans toutes les mers du monde. Il admire tout: les algues, les coquillages, le sable fin. Il rencontre d'autres poissons et aussi la pieuvre de la mer Noire qui devient son amie. En arrivant dans la mer J aune, il rencontre une jolie « poissonne » et continue son long voyage avec sa nouvelle compagne ... » . Le récit des aventures d!3 ce poisson pour lequel mes élèves ressentent une vive affection fait bientôt germer une idée ... « On pourrait représenter le lieu d'habitation des poissons ... Mais il faut le faire en grand parce que la mer, c'est grand! » Et projets et suggestions de fuser de toutes parts. Décision finale acceptée par toute la classe: réalisation d'un grand panneau collectif où chacun devra apporter quelque chose. Excellente occasion d'apprendre à mes élèves à travailler en commun et à respecter les dessins de leurs camarades. La mer est un panneau en carton fort de 150 x 100 cm., que les enfants, à tour de rôle, viennent peindre avec des rouleaux. Pendant ce temps, chaque enfant dessine un poisson, un ban de poissons ou un autre animal marin (pieuvre, étoile de mer, hippocampe) sur du papier à dessin dont le format AS permet de donner une règle
du jeu: le dessin doit remplir toute la feuille (21 x 15 cm.). Les poissons décorés avec des crayons ou des feutres et découpés, il faut encore découper des algues dans du papier crêpe, des cailloux et des coquillages dans du tissu. Quand tous les éléments individuels sont terminés, les enfants les placent sur le pan-
Préparation Les élèves sont invités à se documenter sur l~ poisson, à apporter éventuellement des lIvres à l'école. Mise en commun des déco~vertes sur les formes, les couleurs des pOissons, sur les caractéristiques des différe~ltes e~pèces : chevesne, turbot, poissonSCIe, pOisson-chat, perche, truite, morue, thon, esturgeon, carpe, brochet, goujon ...
Panneau réalisé par des élèves de 1re primaire à Martigny
neau acc~oché au. mur, discutent, déplacent, essaIent plusIeurs dispositions. Quand tout est décidé, chacun vient à tour de. rôle colle.r un élément: algue, poisson, call1ou. Enfm, le panneau est entièrement passé au vernis.
Situé en début d'année scolaire ce travail permet aux enfants de faire ~onnais sance avec les capacités de leurs camarades. Il développe le sens de la disposition. Il apprend le respect des idées d'autrui. Il laisse une grande place à la créativité, parce que peu dirigé, si ce n'est pour l'organisation et la bonne marche du travail. Les enfants ont éprouvé beaucoup d'intérêt et de plaisir à confectionner un panneau qui sert à la décoration des couloirs de l'école. Leur préoccupation: refaire un même travail sur un autre sujet! Autres suggestions : - le vilain petit canard - Blanche-Neige dans la forêt - le Chaperon rouge - le jardin du géant au cœur d'or - le petit Poucet - le petit écureuil dans la grande forêt - ainsi que toutes les histoires se situant dans un cadre comme forêt, air, eau ... Sylviane F arquet
2. Il choisit les teintes pour le raphia et les propose. ~u maître. Celui-ci encourage la fan taisIe, la recherche de contrastes
ou de camaïeux. 3. L'élève ouvre le raphia et le découpe en ~o,r~eaux de 1,5 cm. environ qu'il colle a 1 aIde du bâtonnet, en commençant par la queue et en faisant chevaucher les écailles. 4. Il découpe le poisson terminé et le colle sur un carton peint en bleu.
Matériel -
feuille à dessin grand format A3 (42 x 30 cm.) ; peinture à l'eau; ci~eaux;
raphia de différentes couleurs; colle; bâtonnets pour étaler la colle; journaux pour protéger les ta bles.
Poisson réalisé par collage de papier déchiré (Classe de Mlle Hélène Favre, à Ardon)
Remarque C'~st un t~av~il qui exige beaucoup de som, de mmutIe, de patience; mais l'enf~nt de 9 - 10 ans saura le mener à bien sl"e maître .sait le stimuler, l'encourager, lU! commumquer son enthousiasme, relever tous les points positifs de son travail suggérer avec gentillesse et bonne humeu; quelques améliorations à apporter ..
Exercices analogues Réalisation d'un élève de 3e primaire
Démarche
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1. C~aque él~ve dessine son poisson qui dOIt remplIr la feuille de dessin.
La même technique convient admira blement pour un hibou ou un oiseau fabuleux, sorti de l'imagination des élèves. (On peut utiliser du ~ure-pipe pour les pattes, le bec et des grams de maïs ou de café pour les yeux).
Nelly Revaz
Les fonds nlarlns (polir élèves de 4e, 5e primaires)
.,'. " ....
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Ce travail fait intervenir trois activités fort intéressantes pour l'enfant. Le dessin où celui-ci peut laisser libre cours à son imagination, le découpage où la précision, l'attention et la dextérité sont nécessaire et enfin le collage, activité dans laquelle l'enfant pourra faire preuve de tout son sens de l'humour et de son sens artistique.
Créations d'élèves et travaux à l'aiguille Restons avec les poissons et voyons ce qu'ils pelivent devenir dans le domaine des travaliX à l'aiguille.
A. TRICOT - CROCHET - BRODERIE (Programme de 3e primaire) Confectionner des poissons de toutes les couleurs: soit en les tricotant au point mousse ou au point jersey avec la lisière double, selon fiche No 31 du classeur romand des TA; soit en les réalisant au crochet, en mailles serrées, selon fiches No 18 et 19 du classeur romand des TA ;
~.
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Panneaux réalisés par des élèves de 4e année primaire à Vernayaz
Il s'agit d'une activité de groupe très simple dans son déroulement. Elle donne cependant des résultats parfois étonnants qui prouvent bien la richesse de la créativité enfantine, teintée même dans certains cas d'un humour fort savoureux.
Au point de départ, une discussion s'engage entre les élèves et le maître: «Que peuvent bien receler ces mystérieux fonds sous-marins? » Les réminiscences des reportages filmés du commandant Cousteau surgissent. Il s'agit alors pour le maître de noter au tableau noir toutes les idées émises. Les groupes formés (4 enfants au maximum), les élèves discutent et choisissent les différents objets ou animaux qui figureront sur leur panneau.
Poisson au crochet
N. B. - Quelques panneaux sont exposés aux ODIS de Sion et de St-Maurice.
soit en les coupant dans de la feutrine et en les cousant au point de surjet. (Chaque élève imagine et dessine son poisson, prépare son patron en papier qu'elle utilisera pour couper la feutrine). Tous ces poissons aux couleurs vives et variées peuvent être attachés par du fil solide à des baguettes de rotin (mobiles).
Etienne Vouilloz
Poisson puzzle (pour élèves de 5e et 6e primaires, filles et garçons)
Puzzle scié dans du contre-plaqué 4 mm., du limba ou du peuplier, avec projet dessiné sur papier (Elève de Marie-Thérèse Fauth, à Sion)
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Marche à suivre pour le tricot ou le crochet Tricoter ou réaliser au cr'ochet un rectangle dont la hauteur est le double de la largeur. Plier en deux; on obtient un carré. Coudre les bords au point de surjet. Coller les yeux, coudre. la bouche, la queue, les nageoires coupées dans la feutrine.
B.COUTURE (Programme de 4e, 5e et 6e primaires) Le poisson peut devenir: coussin porte-pyjama porte-ficelle - application sur une poche de tablier, sur un panneau mural, sur une bavette à fondue bourguignonne sac avec poignées en bois ou avec bandoulière set de table coussin à épingles, en 4e primai're. Remarque: Pour les filles de 6e primaire, la réalisation doit comporter soit la pose de la fermeture éclair, soit la pose du biais chevalé. Démarche: Sur du papier java ou autre, chaque élève dessine son poisson de grandeur adaptée à l'objet désiré: 40 à 50 cm. de long pour un poisson coussin ou pour un poisson porte-pyjama; 25 cm. environ pour un poisson porteficelle. Puis elle coupe le tissu après y avoir épinglé le « patron» qu'elle a elle-même créé. Ainsi il n'y aura pas deux poissons pareils dans la classe, chaque élève exerçant
Poisson porte-ficelle, avec fermeture éclair au dos (6e primaire)
son imagination, sa fantaisie et faisant appel à ses observations, à sa mémoire visuelle. Autre manière de procéder: 1. Ne pas se limiter au thème du poisson, mais faire chercher par les élèves une foule d'idées (deux fois plus que le nombre d'élèves) parmi lesquelles la maîtresse choisit celles qui sont réalisables et les écrit au tableau noir, par exemple: clown ou poisson tête de clown coccinelle tête d'enfant horloge bateau chat oiseau lapin pomme poire enzyme gloutonne voiture cornichon « Chirat}) violon tête de lion « godillot}) tête de gavroche pingouin papillon fraise cygne souris caniche" . fleur « nounours }) tête de cheval hibou champignon dragon nain soleil hippocampe téléphérique poussin (une cabine) barbapapa feuille d'arbre oignon téléphone
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Boutique LANG, en vente à rODIS à Sion. 2. Ensuite, chaque élève à tour de rôle (commencer par les plus faibles) choisira un sujet différent de celui des autres. Ainsi il n'y aura, dans la même classe, qu'un clown, qu'un poisson, qu'une tête de cheval, qu'une pomme, qu'un réveille-matin, qu'une coccinelle, qu'un hi ppocam pe ... 3. Chaque élève doit maintenant créer son «patron}) sur un papier java ou autre. 4. Le patron découpé, elle l'épingle sur le tissu, prévoit les coutures, coupe, applique ou brode les décorations, pose la fermeture éclair, épingle les parties à assembler, faufile et coud à la machine.
Première assemblée générale de la section «classes terminales» Le 10 juin dernier, 33 maîtres (sur 38 au total) de classes terminales du Valais romand se réunissaient à Martigny, lors de la 1re assemblée générale de leur section. Si le nombre de participants a été très agréable à constater, il a fallu, par contre, regretter l'absence (justifiée) de personnalités invitées. L'assistance a élu à l'unanimité le comité provisoire au rang de comité définitif de la section, pour une durée de trois ans, avec comme président P. Cornut de Vouvry. Madame Sola et M. Manon se voyaient attribuer le poste de vérificateur des comptes pour 1977-1978. La réunion
Tête de gavroche (coussin porte-ficelle)
Au seuil de cette nouvelle année scolaire, le comité souhaite un maximum de succès pédagogiques et espère une aussi grande participation à la 2e assemblée des classes terminales.
Perspectives d'apprentissage pour les élèves de classes terminales Poisson pyjama (6e primaire)
Note: Plusieurs idées peuvent être suggérées par des revues que les élèves compulseront à la maison et par des ouvrages mis à la disposition des élèves à l'école tels que: " - KNIP KN APPER, en vente à l'ODIS à Sion - «Ouvrages de petites filles}) et « Ouvrages de grandes filles}) collection Gautier-Languereau
se terminait par un rapport sur les perspectives d'apprentissage pour les élèves de classes terminales (ce rapport suit le présent article), par une étude sur le problème de la mathématique moderne (qui se résout en partie par un cours spécial donné pendant la semaine pédagogique) et par quelques suggestions sur l'infrastructure de base des classes terminales, parfois parents pauvres dans le cycle d'orientation.
Communicati"o n aux maîtresses de travaux à l'aiguille et d'activités créatrices manuelles des écoles primaires Le journal de classe pour maîtresses de travaux manuels est livrable dans le courant du mois de septembre. Il ô'agit donc, comme les années précédentes, du Unterrichtsheft für Handarbeits- und Hauswirtschaftslehrerinnen de Schmid t, Kriens.
Vous pouvez le commander par téléphone au (027) 21 53 65 ou en écrivant à l'ODIS, route de Gravelone 5, 1950 Sion.
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Le cycle d'orientation a été formé pour mieux regrouper les élèves suivant leurs connaissances, leurs possibilités, leur motivation. Les enfants les moins doués, ou légèrement perturbés se retrouvent maintenant dans les classes terminales. Si, par la création de ces classes, ces élèves, désavantagés dès le départ de leur vie scolaire, parviennent à se défendre sur le marché du travail, la réussite du cycle sera complète. Celui-ci peut se comparer à une de ces anciennes serrures très complexes dont les terminales représentent une clef importante. Si on" se réfère à certains chiffres (pas encore globaux) le résultat, quant aux entrées en apprentissage, est très concluant pour les premières années d'existence des classes terminales.
Ces chiffres portent sur 3 classes (Vouvry, St-Maurice, Montana) et sur 2 ou 3 ans. Sur 65 élèves : 81 % ont ou vont commencer un apprentissage 6 % sont indécis 13 % n'entreprennent pas d'apprentissage. Bien sûr, ces chiffres ne proposent qu'une vue partielle des possibilités réelles des élèves des clàsses terminales; nous ne pouvons parler de réussite (... ou d'échec) que quand nous connaîtrons, dans deux ou trois ans, le nombre d'élus après l'examen final de l'apprentissage. Mais c'est un premier pas, et il ne faut pas en cacher l'aspect positif. Cependant, tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes: il "y a un
certain nombre de difficultés à surmonter, voire même de barrières à abattre. Des patrons ont encore des doutes, des appréhensions du bagage scolaire et des chances de réussite en apprentissage, des élèves de classes terminales. Une information par le maître auprès de ces patrons est donc absolument nécessaire. Il faut relever le rôle important du maître dans le placement de ses «ouailles}): suivant son ardeur, beaucoup ou peu trouveront une place d'apprentissage. Une autre difficulté provient des examens d'entrées dans certaines grandes entreprises, qui ne favorisent que des élèves du cycle A et B, même pour des métiers tout à fait accessibles aux terminales. Rencontrer des dirigeants des grandes usines n'est pas facile et prend beaucoup de temps. Un problème que nous rencontrons également, s'expose simplement dans une constatation et n'a pas encore trouvé sa solution: les élèves qui souffrent de gros problèmes familiaux commencent très rarement un apprentissage. Dans certaines classes terminales, des maîtres ont entrepris avec l'accord du DIP et des inspecteurs, une semaine de pré-
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stage, prise dans le courant de l'année scolaire, en dehors des vacances. L'élève choisit ou se fait conseiller par le maître et l'orienteur (dont il faut souligner le rôle important auprès de nos classes), le métier et l'entreprise dans laquelle, il veut travailler. Durant cette semaine, il peut se rendre compte, par la pratique, des exigences du métier. Pour des jeunes, au seuil d'un choix professionnel, c'est une possibilité fantastique. De plus, beaucoup trouvent une place dans l'entreprise qui les a reçus comme stagiaires. Les patrons se sont rendus compte de leur côté, des réelles possi bilités de nos jeunes. Sur 65 élèves ayant entrepris un préstage dans une entreprise 43 % travaillent dans cette entreprise ou par son intermédiaire.
Il reste à souhaiter maintenant que le président du comité des classes terminales puisse obtenir du DIP, pour la rentrée, l'officialisation de la semaine de pré-stage dans le programme scolaire. Une vie est trop importante, il faut essayer par tous les moyens que nos jeunes la réussissent le mieux possible.
Roland Delattre
Association d'éducation physique scolaire du Valais romand L'ENDURANCE est un des thèmes de travail que l'AEPSVR propose à ses membres pour l'année scolaire 1977-1978. A cet effet, quelques propos sur l'entraÎnement de la course à pied paraîtront dans la revue «L'Ecole valaisanne ». Une causerie par un médecin sera donnée dans le courunt de l'automne. Ces démarches permettront ainsi aux maîtres que ce genre d'activité intéresse de tirer d'utiles conclusions dans ce domaine souvent méconnu.
Mais vers les années 1955 à 1960, l'aspect nouveau des théories Gerschler-Reindell avait de quoi surprendre. Elles enseignaient, en effet, que l'entraînement pratiqué selon leur méthode aboutissait à une amélioration spécifique de l'organisme découlant autant - sinon plus du temps de pause que de la phase de performance, d'où l'expression «entraînement par l'intervalle ». Ce système permit à de nombreux champions - Harbig, Pirie, Moens - de battre des records du monde et de remporter des victoires aussi éclatantes que surprenantes (Bartel, champion olympique du 1500 m à Helsinki). Et pourtant, comme le craignait Gerschl~r lui-même, 1'« lntervall-Training» subIt l'effet de l'érosion et des novateurs. Mis en doute puis condamné à la lumière de connaissances médicales et physiologiques nouvelles, démantelé aussi avec l'aveuglement de la passion, il devint peu de temps après avoir été adoré, un sujet d'aversion et de dégoût! Le Dr van Aaken lui donna le coup de grâce, d'une part en attaquant Gerschler sur un plan personnel, de l'autre en faisant miroiter la redécouverte du plaisir de courir longtemps et lenten:ent ! Aujourd'hui, van Aaken est en tr~m de subir le même sort que Gerschler, dIX ans plus tôt!
L'article suivant, paru dans «Spiridon » lance le sujet . ./l nous a été aimablement remis par Monsieur Dany Darbellay, responsable du sport scolaire facultatif qui a obtenu l'autorisation de son auteur ;Monsieur Yves Jeannotat de Macolin. Nous les remercions pOilr leur précieuse collaboration.
Antoine Maillard
Propos sur l'entraînement en course à pied par Yves J eannotat
De Harbig à Pirie, 1'« Intervall-training» (en français, entraînement par l'intervalle) mis au point par le fameux tandem Gerschler-Reindell, de Fribourg-enBrisgau, a fait la loi dans les milieux de la course à pied. Parce que hautement scientifique, cette méthode n'est pas seulement difficile à appliquer correctement, elle est souvent aussi - conséquence normale - mal interprétée ... Pour toutes ces raisons, et parce que, de plus, monotone et ennuyeuse, elle est aujourd'hui bannie des stades. Pourtant, vers les années 1955-1960, elle fut considérée comme la découverte du siècle. En outre, comme ces ressources n'ont pas été épuisées, elle conserve un brin de mystère que je m'efforcerai d'éclaircir quelque peu. Ce sera le point central de cette suite de propos sur l'entraînement en course à pied, propos qui toucheront d'abord le domaine de la haute performance avant de concerner le «coureur» dont le but n'est pas de battre des records du monde, ni de remporter des victoires olympiques, mais bien de venir à bout de soi-même, pour le plaisir de mieux vivre et d'être plus... «efficace» !
Des méthodes et des hommes ? ... Tout passe et n'est bientôt plus que souvenir. Il en va de même des méthodes d'entraînement, aucune n'étant une panacée. Il n'en reste pas moins que c'est à l'entraînement par l'intervalle que revient le mérite d'avoir ouvert les portes des sciences médica!es aux athlètes et - est-ce possible de le dIre? - au sport en général. Evénement qui ne comporte d'ailleurs pas que des aspects positifs, on le sait.
Les 3 facteurs de la condition physique En ce qui me concerne, je prétends q~e chaque méthode d'entraînement est faIte de qualités et de défauts. Celles:là sont issues de l'application des connaIssances médicales du moment, celles-ci de la passion, du parti-pris, de l'ambition démesurée, de la recherche de prestige.
Même Gerschler, bien que sûr de ses calculs et bien que prêtant une confiance et un crédit absolus aux observations du Dr Reindel1, un des plus grands cardiologues de notre temps, savait que tout est éphémère, et en sport plus qu'en toute autre chose. Il disait lui-même, lors d'un congrès international d'entraîneurs, à Duisbourg: «Il n'est pas de méthodes qui puisse résister au temps. Les climats, les conditions matérielles et sociales, les tempéraments, toutes ces variables et bien d'autres font qu'il n'existe pas et n'existera sans doute jamais une méthode standard: notre rôle et le vôtre, poursuivait-il, est donc d'essayer d'apporter à chaque cas une solution idéale scientifiquement étayée. »
Toutes pourtant - ou presque - ignorent ou négligent le domaine psychologique, la personnalité de l'athlète, son hérédité, pour ne citer que ces trois impondérables que je tenterai d'analyser tour à tour.
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Ce qu'il est possible d'affirmer d'emblée, lorsque l'on parle de méthodes d'entraînement, c'est qu'aucune ne peut ignorer ces notions de base que sont les trois facteurs
essentiels de la condition physique: l'endurance, la résistance et la vitesse (qui s'assimile souvent à la force). Peut-être n'est-il pas superflu de rappeler aussi exactement que possible, de quoi il s'agit car, ensuite, l'efficacité «physique» de l'entraînement n'est plus qu'une question de dosage et de proportion, de sorte que toutes les méthodes d'entraînement se rejoignent, en quelque sorte, en un point central. L'important devient alors de définir avec précision, pour chacune d'elles, sous quelle forme d'application elle sollicite et favorise le développement de l'endurance, l'amélioration de la résistance, de la vitesse ou de la force. L'endurance générale capacité aérobie générale: C'est la faculté que possède l'organisme de produire, grâce à l'apport d'oxygène, l'énergie nécessaire au travail musculaire et de maintenir l'équilibre ainsi établi (steady state) pendant une durée relativemen t longue. Elle dépend des facteurs suivants: capacité des cellules musculaires d'absorber et de transfomer l'oxygène apporté irrigation sanguine des muscles teneur du sang capillaire en oxygène, en glucose et en acides gras bon fonctionnement des poumons, du cœur et du système circulatoire. La résistance générale
= capacité anaérobie générale: C'est la faculté que possède l'organisme de produire l'énergie nécessaire au travail musculaire presque sans oxygène, et d'en subir le plus longtemps possible les conséquences (trop d'acides dans le sang, dyspnée, augmentation de la fréquence cardiaque) sans faiblir.
Elle dépend des facteurs suivants: -
réserves énergétiques de la cellule musculaire (phosphocréatine, amidon)
-
capacité d'acidification du sang et des tissus
-
élimination de l'acide carbonique par hyper-ventilation
-
facteurs nerveux centraux et psychiques (supporter la douleur).
L'objectif et les proportions
long d'une saison. Pourquoi? Au lieu de se présenter comme suit:
Pour les coureurs de demi-fond, de fond et de grand fond, il est bien clair que ce sont les notions d'« endurance» et de {( résistance» qui sont les plus importantes. En fait, peu importe la méthode si elle respecte l'ordre des facteurs de condition physique: endurance > résistance> vitesse, et les proportions qui correspondent à l'objectif poursuivi. Celles que nous donnons ci-dessous devraient satisfaire à la vérité.
Vitesse
15% - 10% Résistance
35% - 20% Endurance
50% - 70% les proportions accordées aux 3 faoteurs de base furent les suivantes dans son entraînement:
Elle
d~end
des facteurs ,suivants:
-
réception du stimulus (type de stimulus et de degré de connaissance qu'en possède le « sujet récepteur »)
-
élaboration et régulation par le système nerveux central
-
vitesse de conduction du stimulus à la péri phérie.
b) d'exécution C'est la facuIté que possède un muscle ou un groupe musculaire de se contracter dans un laps de temps le plus court possible, en déployant plus ou moins de force (mouvement cyclique) ou de répéter une succession de mouvements différents de façon très rapide (mouvement acyclique). Elle dépend des facteurs suivants:
endurance résistance vitesse
70 % à 90 0/0 28 % à 8 0/0 2 0/0
\
%à %à %à
vitesse de contraction
-
capacité de coordination
-
puissance musculaire (lors d'un accroissement de l'intensité de l'effort)
20
500/0 30 % 20 0/0
Cette évaluation est, bien sûr, approximative, tant il est vrai que d'innombrabes impondérables peuvent encore entrer en ligne de cam pte, pour une détermination précise; le plus important découle des qualités physiologiques propres à chaque individu, à chaque athlète! C'est le rôle de l'entraîneur de les découvrir et de fixer alors définitivement les proportions. La marge d'importance accordée à chaque facteur tient compte de ceci, et aussi de l'époque de l'année, du moment de la préparation.
-
résistance ou endurance (lors d'un accroissement de la durée de l'effort).
L'exemple d'une lacune Werner Meier est un coureur suisse de grand talent. Pourtant, même s'il a réussi quelques performances de valeur (13'35"0 sur 5000 m - 7'48"8 sur 3000 m), il n'est jamais parvenu à « confirmer» tout au
%
1
1 1
\~--------~=-~~~~--~-~-----------~ Endurance
50 % à 70 0/0 35 % à 20 0/0 15 % à 100/0
30 40 30
50
\ Résistance
Demi-fond court et sprint long: endurance résistance vitesse
------1 __
r
Demi-fond et demi-fond long: endurance résistance vitesse
1
\
vitesse de réaction -
1
\
Fond et grand fond: C'est la facuIté que possède un muscle ou un groupe musculaire de se contracter le plus rapidement possible à un signal donné.
1
\
La vitesse
a) de réaction
-..,
r-
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%
Que s'est-il passé? Grâce à son travail hautement spécifique durant toute la période de préparation, il est devenu ({ vite» et « résistan t »! Mais comme ces deux qualités reposent sur une endurance ({ courte» et négligeable, il lui a manqué un facteur essentiel de récupération - le rôle de l'endurance n'est pas seulement de permettre un effort de longue durée, mais aussi d'activer la récupération - de sorte que, après une course, deux courses, trois peut-être, extrêmement brillantes et atteignant les sommets les plus élevés, l'édifice s'est brisé progressivement sous l'effet de la charge toujours plus grande et dépourvue de supports! La « forme» s'est écroulée peu à peu et les performances se sont faites de moins en moins bonnes.
fants faisant l'objet d'un traitement médico-pédagogique. La demande doit être faite par le Service médico-pédagogique.
AU PERSONNEL ENSEIGNANT DU VALAIS ROMAND La semaine pédagogique de l'été 1977 ainsi qu'un certain nombre de cours de perfectionnement organisés en marge de la session principale ont une fois de plus donné au personnel enseignant l'occasion de prouver son dévouement à la cause de l'éducation. Des obligations imprévues m'ayant privé du plaisir d'une visite à chaque cours,
ARRETE du 23 mars 1977 , concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire Le Conseil d'Etat du canton du Valais, Vu la nécessité d'adapter les dispositions relatives à l'évaluation du travail scolaire et à la promotion des élèves; Vu les dispositions de l'article 41 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique et de l'article 15, lettre j), du règlement du 23 août 1967 concernant le statut de la commission scolaire; Vu les articles 16, 17, 18, 19, 20 du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientatian; Sur proposition du Département de l'instruction publique, arrête: Article premier
Validité du livret scolaire Un nouveau livret scolaire, couvrant l'école enfantine et la totalité de la scolarité obligatoire, est introduit progressivement dans les classes selon les directives du Département de l'instruction publique (ci-après Département).
Art. 5 Calcul des notes Toutes les notes inscrites sur le livret scolaire sont calculées avec une décimale (ex. 5,25 = 5,2; 5,06 = 5,0).
je tiens à réitérer aux professeurs et aux participants, mes sentiments de vive gratitude.
Art. 6 Appréciation du comportement Les notes de comportement sont basées sur l'observation personnelle de l'élève. La note d'({ application» concerne le comportement au travail, l'intérêt à l'étude, la persévérance, la présentation des travaux. La note de ({ conduite» concerne le comportement à l'égard des autres élèves et des adultes, l'observation des règlements d'étude, le respect du matériel, la tenue. Le titulaire de classe attribue ces notes en collaboration avec tous les enseignants de la classe. Art. 7 Rubrique «Observations» La rubrique ({ Observations» est réservée à l'interprétation des notes, à la décision de promotion, à la justification des absences prolongées, aux arrivées pendant l'année scolaire, aux commentaires concernant la langue étrangère. Les remarques relatives au caractère de l'élève ne sont pas admises.
Que cette nouvelle année scolaire soit .marquée par la volonté de chacun de faire le maximum et que les enseignements recueillis durant l'été vous conduisent sur la voie du succès. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey
Des dispositions spéciales édictées par le Département règlent l'utilisation des anciens livrets encore en usage, Art. 2 Attribution des notes Les notes sont attribuées trois fois par an en principe: - fin novembre; - fin février; - fin de l'année scolaire, Art. 3 Application du travail La valeur de tous les travaux doit être exprimée par les notes suivantes: - entre 6 et 4 pour les prestations suffisantes; - entre 4 (exclusivement) et 1 pour les prestations insuffisantes. La note a peut être donnée lorsque toute réponse a été refusée ou en cas de tricherie. Les enseignants doivent rendre' aux élèves les travaux écrits avec mention des corrections et des notes obtenues. Art. 4 Suppression des notes Dans certains cas l'inspecteur peut décider la suppression des notes pour des en-
Art. 8 Critères de passage Les critères de passage au cours supérieur sont: a) la moyenne des notes de l'année, selon indications contenues dans le livret scolaire ou communiquées par le Département; b) le résultat des examens organisés par le Département. La combinaison des critères précités est de la compétence du Département.
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Art. 9 Examens Des directives concernant les examens sont élaborées chaque année par le Département. Elles font mention entre autres
des branches examinées, du coefficient de l'examen dans le calcul de la moyenne annuelle. Art. la Promotion Pour être promu, l'élève doit obtenir au moins la note 4 dans la moyenne annuelle du premier groupe et dans la moyenne générale. Les résultats des examens sont pris en considération selon des normes fixées par le Département. Demeurent réservées les dispositions de l'article 19 du règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orientation. Art. Il Instance de promotion L'autorité compétente pour la promotion des élèves est la commission scolaire ou la direction d'école. Elle décide conformément aux dispositions réglementaires fixant le passage des élèves d'un degré à l'autre. Le recours à l'inspecteur est réservé. Art. 12 Rubriques à remplir Le maître complète toutes les rubriques du livret scolaire. Il y inscrit en plus des notes le nom, le prénom, la filiation, le lieu d'origine et de domicile, la date de naissance et d'entrée à l'école de l'élève, les changements de domicile et les absences. Art. 13 Annotations dans le livret scolaire Seuls les maîtres et les autorités scolaires peuvent effectuer des annotations dans le livret scolaire. Toute correction éventuelle de note est confirmée par le maître sous la rubrique ({ Observations ». Art. 14 Signature du livret scolaire Les parents ou le représentant légal prennent connaissance du livret scolaire, le signent et le remettent au maître dans un délai maximum d'une semaine. La signature ne signifie pas que les parents approuvent les notes, mais simplement qu'ils en ont pris connaissance.
Art. 15 Moyenne de la classe Les parents et les élèves peuvent s'adresser aux maîtres pour prendre connaissance de la moyenne générale de la classe.
Art. 19 Remplacement du livret scolaire Quiconque perd, détériore le livret scolaire ou y apporte des annotations personnelles doit le remplacer à ses frais.
Art. 16 Changement de domicile Les parents ou le représentant légal informent la commission scolaire ·ou la direction d'école de chaque changement de domicile de leurs enfants, cela au moins dix jours avant le départ. La commission scolaire ou la direction d'école transmet le livret et tous les autres documents scolaires à l'autorité compétente du nouveau domicile. Lorsque l'élève quitte le canton ou que son nouveau domicile n'est pas connu, le livret scolaire est transmis dans les mêmes délais au Département.
Art. 20 Entrée en vigueur Le présent arrêté entre en vigueur avec effet rétroactif au 1er septembre 1976. Il annule et remplace celui du 9 octobre 1968. Le Département est chargé .de son application.
Art. 17 Attestation de scolarité Le livret scolaire a le caractère de document justifiant l'accomplissement de la scolarité obligatoire. L'élève doit le conserver avec soin afin de pouvoir le présenter en toutes circonstances. Art. 18 Registre communal ou régional La commission scolaire ou la direction d'école tient une formule sur laquelle le maître inscrit le nom, le prénom, l'âge des enfants tenus à fréquenter l'école ainsi que les moyennes des notes annuelles de chaque branche du programme.
FORMATION DE MAITRESSES D'ECONOMIE FAMILIALE Le Département de l'instruction publique du canton du Valais ouvre, dès septembre 1978, à l'Ecole normale des institutrices à Sion, un cours de maîtresse d'économie familiale.
Durée de la formation: une année stages préliminaires.
publique, Service de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1951 Sion. Les inscriptions devront être retournées, accompagnées d'un curriculum vitae jusqu'au 31 octobre 1977. Les stages préliminaires doivent être accomplis avant l'ouverture du cours, soit -
+
Condition d'admission: maturité pédagogique de préférence ou autre type de maturité.
Ainsi arrêté en séance du Conseil d'Etat, à Sion, le 23 mars 1977.
Possibilités de travail offertes: cours d'économie familiale au cycle d'orientation, divisions A et B ; - statut de maître secondaire du 1er degré, division B ; -- cours post-scolaires de formation féminine; - cours aux adultes; - cours aux employés de maison; - cours aux maîtresses d'apprentissage ménager.
Le président du Conseil d'Etat: A. Zufferey
-
Le chancelier d'Etat: G. Moulin
COMMUNIQUE
Programme d'enseignement au cycle d'orientation: - gestion du ménage, comptabilité domestique; - entretien de la maison, du linge, des vêtements; - hygiène alimentaire, cuisine; - cours de 1er secours, soins au foyer; - travaux à l'aiguille, activités manuelles créatrices; - connaissances théoriques relatives aux cours pratiques; - sciences naturelles (anatomie) aux élèves de 1re B ; - dactylo ou branche à option selon le type de maturité; - catéchèse (selon préparation spéciale).
AU PERSONNEL ENSEIGNANT En raison de l'introduction de la nouvelle grille-horaire, les enseignants sont priés d'utiliser le nouveau plan horaire encarté dans le journal de classe. Ceux qui ne l'auraient pas reçu sont priés de le réclamer au dépôt des livres scolaires.
Limite d'âge: 20
38
39
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35 ans.
Inscription: les personnes intéressées peuvent obtenir une formule d'inscription auprès du Département de l'instruction
-
pour les titulaires d'une maturité pédagogique: - cours de premiers secours, cours de soins au foyer Croix -Rouge - cours de puériculture Pro J uventute - stage pratique d'un mois dans: un home, un institut, ou autre établissemen t similaire pour les titulaires d'un autre type de maturité - tous les cours susmentionnés - cours de 3 semaines de travaux à l'aiguille organisés à l'école normale des filles, à Sion, par le Département de l'instruction publique, en fonction des inscriptions reçues. Il en sera de même pour le stage pratique.
Pour tout renseignement complémentaire, les intéressées voudront bien s'adresser à la Direction de l'Ecole normale des institutrices, Pré d'Amédée, 1950 Sion ou à Mlle Claire Curdy, inspectrice de l'enseignement d'économie familiale, avenue StFrançois 3, 1950 Sion. Département de l'instruction pu blique Service de l'enseignement secondaire
LA PROFESSION DE MAITRESSE D'ECONOMIE FAMILIALE Type de profession susceptible d'apporter à celle qui l'exerce maintes satisfactions profondes puisqu'elle lui permet, à travers les contacts humains établis avec les enfants ou les adultes, d'exercer une activité pédagogique - donc éducative - dans un domaine d'enseignement touchant aux réalités concrètes de ]a vie de chacun.
De nombreux cantons suisses et certains adolescents en particulier, racines sopays avoisinants, notamment la France et ciales et culturelles qui influencent la la Belgique, ont réservé une place à l'écovie familiale, culture de l'esprit de fanomie familiale dans les réformes des mille, de la qualité de vie, institutions structures scolaires opérées au cours de ces sociales au service de la communauté, dernières années. Enseignement obligatoire créativité en vue de la personnalisation ou cours à option, cette discipline vivante des vêtements et de l'aménagement de parce que étroitement soudée à la vie, l'ha bitation. confère un sain équilibre aussi bien aux programmes scolaires qu'aux élèves. Ces Ces thèmes suivent les mouvances de cours sont généralement fort appréciés et la vie et demandent une adaptation quotis'ils n'apportent pas toujours aux jeunes la dienne, un renouvellement constant qui formation pratique pour l'avenir que l'on apportent à la profession d'enseignante en souhaiterait déjà leur donner, du moins économie familiale un souffle de vie toupermettent-ils de développer chez les élè- jours nouveau et une enrichissante dynaves le sens de la vie en commun, le sens mique. de l'organisation et de l'ordre, leur jugement et leur bon sens, leur goût de vivre Le caractère à la fois vaste et très souple dans un environnement agréable. Une fois de cette discipline fait qu'elle s'a'dresse encore, l'enseignement de cette discipline avec bonheur aussi bien à des enfants, garne doit pas être considéré à priori comme çons et filles, à des adolescents, à des adulune fin en soi, mais comme un moyen tes hommes ou femmes, à des personnes du d'éducation et de formation au « sens des 3e âge et que pour chacun elle peLit préchoses de la maison» et à -Celui des réa- senter à l'infini des thèmes de travail suslités de l'existence. ceptibles d'apporter un enrichissement et un intérêt certains. Une formation de maîtresse d'économie Est-il besoin de dire en conclusion que familiale bien comprise englobe un vaste champ de connaissances dans maints do- les qualités à retenir dans le choix des futures enseignantes en économie familiale maines, notamment: sont: - sciences naturelles: biologie, chimie un esprit largement ouvert sur le monalimentaire, connaissance des textiles, de des matériaux de la maison une flexibilité d'adaptation aux chansocio-économique: budget familial, asgements de situation et, par-dessus surances sociales, droit familial, protout, blèmes du marché et de la consommal'authenticité des motivations dans le tion, géographie économique, problèchoix d'une profession qui, autant et me du travail féminin hors du foyer, plus que toute autre, demande à son caractère social du travail de la mère service des «engagées» dans le plein au foyer sens du terme. éducatif et culturel: psychologie et éducation des enfants 'en bas âge et des Claire Curdy, inspectrice
INFORMATION AUX MAITRES ET MAITRESSES DE 3e PRIMAIRE Enquête de mathématique septembre 1977 Au moment où l'on introduisait le plan d'études romand, des recherches ont été décidées, pour en contrôler le fonctionnement. En première année, l'évaluation du nouveau programme a permis de déterminer quelles sont les adaptations à y apporter. La deuxième édition des moyens d'enseignement de première en tiendra largement compte. En deuxième année, le nouveau programme de mathématique a déjà fait l'objet d'enquêtes auprès du corps enseignant: les conclusions 'semblent jusqu'ici positives. L'examen détaillé de la méthodologie et des fiches est en cours: il conduira à une révision des moyens d'enseignement. Il reste encore à déterminer objectivement les réactions des enfants eux-mêmes. C'est dans ce but que l'IRDP en collaboration avec les départements de l'instruction publique a préparé des épreuves destinées aux élèves qui viennent de terminer leur deuxième année primaire. Vous recevrez prochainement (20 septembre environ) deux séries de question à faire passer dans votre classe. Toutes indications vous seront données à ce moment sur la façon de présenter, corriger et renvoyer ces épreuves. Il est important que chacun comprenne dès à présent le but de l'entreprise. Il s'agit de savoir, essentiellement, ce que les enfants ont retenu du programme de première et deuxième année. On s'intéresse
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aux résultats moyens de l'ensemble de la Suisse romande. Il ne s'agit absolument pas d'évaluer chaque enfant individuellement, ni de comparer les classes les unes aux autres. Dans ce but, l'IRDP a préparé de nombreuses questions, couvrant tout le programme de deuxième année et visant tous les niveaux de difficulté, y compris quelques questions trop simples ou trop complexes pour cet âge, mais utiles pour des comparaisons 'ultérieures. Votre classe ne recevra qu'une petite partie de cet ensemble, de sàrte que chacun de vos élèves n'aura à répondre qu'à environ six questions seulement. De cette façon, votre enseignement ne sera pas perturbé et il ne devrait en résulter aucune surcharge pour vos élèves. La comparaison sur le plan romand des taux de réussite d'une question à une autre montrera où se situent les difficultés du programme. Une autre forme d'interrogation, facultative, est prévue pour déterminer, non pas la réussite uniquement, mais les procédures suivies par les enfants. En acceptant d'interroger individuellement quelques enfants et en notant leurs réponses et réactions, vous permettrez une analyse qualitative des réponses. Votre participation à ce nouveau genre d'enquête est de la plus haute importance: c'est par votre intermédiaire que pourra apparaître le niveau d'assimilation réel du nouveau program,me de mathématique. Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Société suisse des maîtres de gymnastique Conunission technique
No 84
PUBLICATION DES COURS D'HIVER 1977 a) Cours de répétition pour instructeurs
suisses de ski et moniteur SSMG de ski 1-2 au 4 décembre à Verbier (No 25), à Davos (No 27), à St-Moritz (No 28) 8-9 au 11 décembre à Kleine Scheidegg (No 26). Aux cours centraux sont admis les IS et les moniteurs SSMG de ski qui n'étant délégués ni par leur canton, ni par la 5SMG, désirent faire leur cours de répétition (J + S inclus). Une modeste indemnité pourra être versée.
No 85
Les Diablerets VD, CM J +S 1, seulement formation, pas cours de perfectionnement, en langue française (éventuellement alle-. mande). Condition: maîtrise du virage parallèle.
No 86
Les Breuleux BE, cours spécial de fond, formation de moniteur J +5 1 et 2, éventueIlement CP, en langue française et allemande. Condition pour moniteur J + SI: pas glissé diagonal. Prière de remarquer sur la carte d'inscription : 86a = CM 1 ; 86b = CM ·
No 87
Remarque: à part le cours No 84 un autre cours de M 2 aura lieu du 2-3 au 8.4.78. c) Cours de moniteur de ski et de moniteur J +S 1 et 2, du 26 au 31 décembre No 82
No 83
Grimmialp BE (Diemtigtal), seul. CM J + SI, pas cours de perfectionnement, en langue allemande. Condition: maîtrise du virage parallèle. Champéry VS, cours de moniteur de ski, avec la possibilité de faire le cours de perfectionnement J + S, en langue française (éventuellement aIlemande). Prière de remarquer sur la carte d'inscription : 83a = J +S CP 1, 2 ; 83b cours sans J +S .
=
Seebenalp SG (F1umserberge), formation de moniteur 1 et 2, éventuellement CP J +S, en langue allemande. Condition pour le CM 1 : maîtrise du virage parallèle. Condition pour être admis au CM 2 : avoir obtenu dans le cours 1 la recommandation 3 ou 4. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 84a = CM J + SI; 84 b = CM J + S 2 ; 84c CP J +5 (avec l'indication de la catégorie de moniteur !)
=
b) No 81a CM J+S 3
No 81b CM J +S 3 en relation avec cours de moniteur SSMG et cours préparatoire au brevet ISS , 26 - 31.12 à Laax GR (2e partie' : 28 .2 - 5.3 à Champéry) en langue allemande et française. Condition pour CM J + S 3 et cours préparatoire ISS : M 3 J +S avec recommandation pour le CM 3 (note 3 ou 4) ; condition supplémentaire pour devenir moniteur SSMG : avoir participé à un cours de ski de fond ou de slalom ou d'excursions. (Les maîtres de gymnastique n'ont pas besoin d'une attestation).
le dictionnaire toutes disciplines collèges et cycles d'orientation
No 88
No 89
2. Hospenthal UR, seulement CM J +S 1, éventuellement CP J +S, en langue allemande. Condition: maîtrise du virage parallèle. Prière de remarquer sur la carte d'inscription : No 87a = CM 1 J +S ; 87b = CP J + S (avec l'indication de la catégorie).
Pluri dictionnaire Larousse
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il aide à acquérir le vocabulaire et la pratique, orale ou écrite, de la langue française,
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Elm GL, cours spécial de slalom (éventuellement acrobatique de ski), en langue allemande. Condition : très bonne technique de ski a vec maîtrise de la godille. Laax-Flims GR, cours de perfectionnement J +S 1, 2, 3, en langue allemande (éventuellement française). Le cours convient particulièrement bien à une préparation pour un cours de formation dans une catégorie supérieure. Prière d'indiquer à l'inscription la catégorie.
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No 90
Sorenberg LU, cours de moniteur de ski avec la possibilité de participer au cours de perfectionnement J +S. Enseignement en langue allemande. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 90a = J +S CP 1, 2; 90b = cours dans J +S.
No 91
Airolo TI, cours de moniteur de ski, avec la possibilité de participer à un cours de formation ou de perfectionnement J + S L En langue italienne. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 91 a = CM 1 ; 91 b = CP 1, 2 ; 91c = cours sans J +S. Délai pour les cours d'hiver: 31 octobre (voir les remarques). Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfants peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport.
3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours. 4. Le nombre de participation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée. 5. Dans tous les cours (J +S inclus) seule une petite su bvention de logement et de pension sera versée aux participants; les frais de voyage ne seront pas remboursés. 6. Dans les cours de moniteurs J + S 2 et 3 il faut joindre à l'inscription une attestation de la note de recommandation du cours J +S précédé.
AVIS
7. Les inscriptions tardives ou incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération.
A envoyer à la suite de: changements d'adresse (d'état civil, de situation familiale).
Inscriptions: toujours au moyen d'une carte d'inscription auprès de Hansjorg Würmli, président de la commission technique, Schlatterstrasse 16, 9010 St-Gall.
Changement d'état civil: (joindre livret de famille) Mariage / Date: Nom et prénom du conjoint:
Maître:
Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès de M. Paul Curdy, inspecteur cantonal, Gravelone 12, 1950 Sion. SSMG - Le président: Hansjorg Würmli
Nom: (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille)
Date de naissance:
Prénom:
Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:
Date de naissance:
Dans le cadre d'un projet de réforme de l'enseignement primaire et de perfectionnement des maîtres au TCHAD, la Coopération technique suisse cherche un
Profession :
(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)
(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)
Décès / Date:
Lieu d'enseignement:
(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)
Type d'école:
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PEDAGOGUE INSPECTEUR SCOLAIRE pouvant assumer la coordination des Centres de perfectionnement pédagogiques ainsi que la direction d'un groupe de conseillers pédagogiques suisses.
Naissance: prénom de l'enfant:
Exigences: - Bonnes connaissances des problèmes de l'enseignement élémentaire et des méthodes actives. Si possible expérience dans la recherche pédagogique et - ou dans l'enseignement au tiers monde. - Faculté d'adaptation et sens d'organisation. - Expériences et aptitudes au travail de groupe. - Parfaite connaissance du français parlé et écrit. - Age minimal 30 ans. Ce poste impliquant de fréquents déplacements à l'intérieur du pays, préférence est donnée à des candidats célibataires ou mariés sans enfant. Durée du contrat: 2 ans. Faire offre avec curriculum vitae au Département politique fédéral COOPERATION TECHNIQUE 3003 Berne.
(par ex. : école primaire, école CO, école enfantine) Degré:
Date de naissance: jour
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Décès: Changement d'adresse: Ancienne adresse :
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Rue: NPA / Localité :
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indissociable des méthodes modernes d'acquisition de la langue REVUES POUR ENFANTS Au début de l'année scolaire, les Editions Presse européenne vous rappellent leur trio: DOREMI, BONJOUR, TREMPLIN. Destinés respectivement aux trois catégories d'âges: l'école enfantine, les 1re, 2e et 3e années, les 4e, 5e et 6e années primaires. Depuis de nombreux mois, les collaborateurs des trois revues ont travaillé avec ardeur pour préparer un programme de publication dont nous avons extraits quelques sujets:
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Au château de Monthey, du 30 septembre au 30 octobre 1977
Troisième volet: économie et voies de communication
L'IMAGE DU MOYEN AGE DANS LA CHRONIQUE LUCERNOISE
On y voit l'animation d'un marché avec · les comptoirs des changeurs, les éventaires; on y rencontre des paysans et des pêcheurs au travail; on assiste à un naufrage sur la Limmat et à des attaques à main armée.
de Diebold Schilling (1513)
Quatrième volet: épisodes de l'histoire sociale Diebold Schilling, en présentant aux membres du Conseil de Lucerne, une chronique illustrée de leur ville, offre à la postérité un témoignage remarquable sur la vie de son temps. En effet, ses héros sont représentés dan-s des « tableaux}) qui évoquent, de façon vivante et coloriée, l'histoire, la vie quotidienne, les affaires, les travaux et les drames de l'époque. Document rare et précieux, cet ouvrage n'est pas d'accès facile aujourd'hui. On l'a donc photographié et c'est un choix d'agrandissements photographiques des meilleures illustrations qui est présenté au pu blic et aux élèves. L'exposition comprend cinq volets; chacun d'eux illustre un chapitre particulier de l'histoire. Premier volet : l'histoire suisse Pièce majeure: la bataille de Sempach en une composition magnifique et dense où paraissent simultanément dans le tableau les représentations des différentes~ phases du combat. Ce chapitre présente encore divers épisodes des guerres de Bourgogne et des scènes en rapport avec le Convenant de Stans, entre autres un intéressant Nicolas de Flüe au Ranft. Deuxième volet: ville et campagne On y trouve une documentation sur la cité médiévale et sur des maisons rurales.
Ce volet décrit le faste des cérémonies pu bliques, le détail de certaines coutumes et, même, la forme des secours aux blessés de guerre. Cinquième volet : justice médiévale On prend conscience particulièrement de la sévérité des peines et de l'emploi de la torture pour extorquer des aveux; on voit également le déroulement d'un lit de justice. Sixième volet : Vie culturelle et traditions populaires La vie religieuse (culte, miracle, procession) permet d'entrevoir les mentalités quelques années avant la Réforme. Les traditions populaires présentées Ueux du lancer de la pierre et du tir à l'arbalète, inspections militaires et départ de mercenaires, carnaval) témoignent de coutumes qui se sont transmises jusqu'à nous.
Dans ce panorama très vaste de la vie quotidienne à la fin du moyen âge, le Valais a sa place, puisque plusieurs illustrations ont un rapport direct avec des événements valaisans ou avec le rôle de personnages valaisans : J ost de Silenen, Georges Supersaxo, Mathieu Schiner. L'exposition est ouverte de 17 h. à 21 h. Pour des visites avec des élèves, en dehors de cet horaire, prière de prendre rendezvous auprès de l'administration communale.
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L'évêque Jost de Silenen quitte Sion
F AIRE REVIVRE LA CHARTREUSE D'ITTINGEN Des écus de chocolat pour un monument de grande valeur L.'Ecu ~'or 1977 de la Ligue du patri71wzne natLOnal et de la Ligue suisse pour la 'pr~tection de la nature a pour objectif pnnclpalla chartreuse d'tlttingen, non loin de Frauenfeld TG. Quelque 250 000 francs, sur le produit de la vente de septembre et du Don de l'économie, iront à la « Fondation pour la chartreuse d'1ttingen }), qui entend faire restaurer ce couvent originaire du moyen âge et le rendre accessible au public. La plus grande part des fonds collectés sera comme d' habitude partagée par moitié entre les deux organisations de protection des sites, pour la réalisation de leurs nombreuses tâches dans tout le pays. Le couvent d'Ittingen, dans le ravissant paysage de vignobles de la vallée de la Thur où il met sa marque caractéristique, s'est conservé tel qu'il était· ~ complexe bien groupé dans un site épargné par le lotissement - quand les moines le quittèrent en 1848. Ancien lieu de prière, de méditation et d'étude, il donne encore une vive impression de vie monacale. L'intérieur de l'église, avec ses stalles sculptées et son maître-autel, appartient aux plus re-
marqua bles spécimens de décoration baroque - dans le style Régence et rococo _ de la Suisse et de l'Allemagne du Sud. Cet ensemble de bâtiments, par son aspect et sa disposition fonctionnelle, est le type même d'une chartreuse. Ce n'est pas seulement un monument d'importance nationale : il est en très bon rang aussi dans le patrimoine architectural de toute l'Europe centrale.
EXPOSITION SUR « LA CIVILISATION DE MESOPOTAMIE» Au Musée d'art et d'histoire de Genève se tiendra, du 9 décembre 1977 au 19 février 1978, une exposition présentant des œuvres du Musée de Bagdad, dont l'accent principal sera mis sur la civilisation de Mésopotamie. Dès le 1er octobre prochain, des dossiers d'« informations» seront à disposi-
Tout cela exige que, sans retard, le monument soit restauré à l'intention des hommes d'aujourd'hui et retrouvé une vie nouvelle. Pour ce grand dessein - il est question d'un centre culturel au sens le plus large du terme - on compte avec une dépense d'environ 25 millions de francs. Une pareille somme ne pourra être réunie que si cette rénovation est conçue comme une œuvre de l'ensemble du pays. Aussi les Ligues du patrimoine national et de la protection de la nature entendent-elles contribuer, par la vente de l'Ecu d'or 1977 et dans le cadre de leurs possibilités financières, à faire connaître ce projet peu banal et à assurer à la chartreuse d'Ittingen un digne avenir.
tion des professeurs; d'autre part, pendant toute la durée de l'exposition, le Service pédagogique du Musée orgnisera des visites commentées destinées spécialement . aux élèves. Les enseignants intéressés peuvent s'adresser directement au musée d'art et d'histoire de Genève, service pédagogique, rue Charles-Galland 2, case postale 395, 1211 Genève 3.
Initiation au grec ancien Dans un esprit d'Université ouverte des enseignants de la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence offrent, depuis deux ans, un service bénévole de corrections par correspondance à quiconque désire consacrer des loisirs à s'initier au grec ancien. Diverses possibilités non scolaires s'offrent à qui veut étudier la langue de Gœthe ou celle de Tolstoï. Mais pour celle de Platon? Et pourtant la demande potentielle est forte. Ce service de corrections qui exise maintenant depuis deux ans et qui doit satisfaire des centaines de demandes venant de tous les pays en est la preuve vivante.
Dates de vente en Valais: 29 septembre - 1er octobre 1977.
Il y a aussi de nom breuses personnes qui auraient souhaité étudier le Grec pendant leurs études et qui trouvent là une occasion inespérée pour le faire dans de bonnes conditions. Voici comment fonctionne ce service
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A tous ceux qui en font la demande sont envoyées des feuilles polycopiées donnant des indications générales (référence du manuel spécialement conçu pour servir à des autodidactes travaillant seuls, éclaircissements sur la première leçon) et comportant une fiche d'inscription. Ceux qui retournent la fiche d'inscription reçoivent une série de polycopiés destinés à les guider dans l'étude du manuel jusqu'à la 14e
leçon ainsi que la proposition d'adhérer à l'Associa tion «Connaissance Hellénique ». Cette adhésion n'est pas obligatoire pour profiter du service gratuit de corrections. Des attestations de la Formation Continue seront délivrées à ceux qui suivent cet enseignement. Avec Ivan Illich qui analyse « le style éducatif d'une contre-culture en voie d'apparition » nous souhaitons que le rapport de l'enseignant et de l'enseigné ne soit pas celui d'un« fournisseur et d'un consommateur» mais que se constitue «un réseau souple, un tissu vivant où chaque personne désireuse de s'instruire serait à même de trouver les contacts nécessaires, de participer à sa propre croissance ». Il serait donc souhaitable que les futurs adhérents valaisans entrent en relation entre eux. Ici encore nous rejoignons Ivan Illich qui préconise: «une sorte de réseau de communications culturelles que tout le monde pourrait utiliser afin que ceux qui s'intéressent à une question particulière puissent entrer en rapport avec d'autres personnes qui manifestent, pour l'heure, le même intérêt ». Que ceux qui se sentent concernés et intéressés écrivent à M. Francis KLOTZ Instituteur 1972 Anzère Téléphone (027) 38 1078
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Septembre 1977
Rapport d'activité du comité cantonal (CC) 1976-1977
Sommaire
1. Comité cantonal RAPPORT D'ACTIVITE DU COMITE CANTONAL (CC) 1976-1977
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1. Comité cantonal
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2. Sur le plan cantonal 2.1 Les sections de districts 2.2 Formation des maîtres de demain. 2.3 Commission éducation permanente 2.4 Rencontre des enseignants de 5e et 6e primaires 2.5 Règlement d'éducation physique . 2.6 Formation des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain . 2.7 Chant 2.8 Grille horaire. 2.9 Indemnisation de déplacements pour recyclages 2.10 Information à nos jeunes collègues 2.11 Contacts avec le Haut-Valais. 2.12 Association de parents 2.13 Relations avec le Département de l'instruction pu blique . 2.14 FVAP 2.15 Fédération des magistrats, enseignants et fonctionnaires (FMEF) . 2.16 Conclusions 2.17 Remerciements 2.18 Nos délégués.
3 3 4 4
3. Sur le plan romand 3.1 La Société pédagogique romande. 3.2 CS 1 - SPR . 3.3 Conclusion 3.4 Nos délégués.
5 5 5 5 5
RAPPORT D'ACTIVITE DE LA COMMISSION DES INTERETS MATERIELS (CIM) 1976-1977
5 6 6 6 6 6
Lucette Perruchoud, vice-présidente
Mmes
Maria Jean Marie-J osèphe Solioz
Mlle
J osina F ella y
MM.
Vincent Dussex Réginald Broccard François Mottet Pierre-Marie Gabioud Alexis Emonet, secrétaire
Pour l'organisation et la préparation d'un tel volume de travail, la journée de décharge du président octroyée l'année dernière s'avère insuffisante.
6 7 7 7 8 8 9 9
2
3
Le moyen d'y remédier? Pourquoi ne pas travailler ce rapport lors de la réunion annuelle des sections de districts qui, grâce à la demi-journée de congé est beaucoup mieux fréquentée? Le risque de pléthore momentané réveille, semble-t-il, un peu l'intérêt des problèmes concernant la SPVal. Ne serait-ce pas le moment pour chacun, de se sentir concerné plus directement par l'activité de LEUR comité?
Monsieur Jean-Pierre Rausis, rédacteur de l'Ecole valaisanne est invité à toutes les réunions.
L'optimisme béat, aujourd'hui, n'est plus de mise. Les petites coteries sont inefficaces. Il faut utiliser les structures mises en place, quitte, parfois, à les bousculer un peu.
2. Sur le plan cantonal
Les présidents de sections ont été réunis à plusieurs reprises avec le comité.
2.1 LES SECTIONS DE DISTRICTS:
10 11 11
12
Pierre-André Carron, président
Mlle
Le comité actuel arrive au terme de sa troisième année de mandat. Les problèmes à résoudre ont nécessité 16 séances parfois en collaboration avec la Commission pédagogique (CP), la Commission des intérêts matériels (CIM), les présidents des associations de districs ou les délégués aux diverses commissions mises sur pied sur le plan cantonal ou sur le plan romand.
RAPPORT D'ACTIVITE DE LA COMMISSION PEDAGOGIQUE (CP) 1976-1977 1. Grille horaire 2. Session pédagogique 3. Banque d'épreuves.
M.
Ce souci reste toujours le premier. Un réveil certain est constaté surtout au niveau des comités, mais le rapport annuel publié intégralement dans l'Ecole valaisanne, provoque, semble-t-il peu d'écho. Pour le constater, il suffit d'écouter les doléances recueillies par le « Chef de cours» lors des semaines de recyclages. Les réponses des participants dénotent parfois une méconnaissance complète du rapport d'activité du comité SPVal. Il n'y a aucune unité entre des questions correspondant pourtant en majeure partie aux travaux du comité. C'est un véritable «cockail» dont il est quasiment impossible de tirer quelque chose de valable.
Dans le rapport 1974-1975, le souci numéro un du comité avait été de susciter une plus grande activité de ces sections, afin de renseigner la base et de pouvoir mieux répondre aux désirs du personnel enseignant (PE).
-
Chaque district a désigné, ou devrait désigner deux collaborateurs: un pour · l'Ecole valaisanne, un pour l'Educateur.
-
Les assemblées ont été synchronisées; elles ont lieu entre la première et la deuxième réunion des délégés SPVal.
Une synthèse des désirs des enseignants a été réalisée. Ces souhaits sont parfois contradictoires; il a été dégagé toutefois, certains points précis, entre autres: - On craint de voir s'instaurer des inspec~ teurs de branches. - Il est difficile de coter les travaux de première année primaire. - L'enseignement de l'allemand dans. l~s classes à plusieurs degrés s'avère dIffIcile, voir impossible. Il faudrait préciser les finalités de l'école et ne pas oublier l'essentiel. Il n'est pas repris, ici, les propositions signalées plus loin dans ce rapport.
Afin de maintenir le contact, le président SPVal a assisté à cinq réunions de sections. En vue d'améliorer l'organisation des assemblées de district~, une séance avec les présidents de sections a permis un échange intéressant dont nous relevons les points suivants: a) le thème: Education perm~nente devrait servir de sujet pédagogIque; b) une partie récréative, suivant l'ass~m blée est à même de resserrer les lIens entre les membres de l'association. Les présidentes et présidents sont v~ve ment remerciés pour leur collaboratlOn. Grâce à eux, le stade du dilettantisme est largement dépassé, et ceci dans l'intérêt évident de chacun. 2.2 FORMATION DES MAITRES DE DEMAIN Le rapport en question a été étudié au cours de deux séances. La première par la Commission pédagogique, la deuxième, dans une séance commune Comité SPVal + CP, en présence de : Monsieur Léo BIOLLAZ, membre de la Commission Formation des maîtres de demain, Monsieur Charles BOREL, président de l'Association des maîtres secondaires du deuxième degré.
'Conclusions tirées des délibérations: Ce document veut essayer de concilier des positions cantonales inconciliables. Il est imprécis et même parfois contradictoire. - L'option: suppression de la hiérarchie entre les degrés concernés ou son maintien, est mal définie. Il comporte une lacune capitale: on parle très peu de l'école enfantine qui mérite pourtant la plus grande atten~ tion. - Faut-il garder les écoles normales à caractère professionnel ou alors opter pour une formation de niveau univer~ sitaire?
-
Des contacts ont été pris avec les autres organisations d'enseignants : CO/A, CO/B, Ile degré.
2.6 FORMATION DES JEUNES AUX PROBLEMES DE LA VIE ET DE L'AMOUR HUMAIN
2.4 RENCONTRE DES ENSEIGNANTS DE Se et 6e PRIMAIRES
Deux rapports, qui sont des documents de travail, ont été établis par la Commission présidée par M. le Dr PITTELOUD : un pour les classes enfantines, l'autre pour les classes primaires. Nous souhaitons une large consultation du personnel enseignant.
A Martigny, a eu lieu la rencontre des enseignan ts des 5e et 6e années primaires, demandée lors de l'assemblée des délégués de Savièse. Il en est ressorti les points suivants : -
Des contacts réguliers doivent s'instaurer entre le CO et les enseignants de 5e et 6e.
-
Les recyclages présentent des difficultés extrêmement sérieuses, surtout pour nos collègues les plus âgés. La Commission Education permanente se penche sur ce problème.
2.3 COMMISSION EDUCATION PERMANENTE La Commission est formée de trois représentants de la SPVal : M. Réginald BROCCARD, président Mme Daveline CHEDEL, vice-présidente Mme Marion SALAMIN Trois représentants du Département de l'instruction publique: MM. Luc Germanier, secrétaire Michel Zu ber Roger Sauthier Dès septembre 1976, le premier travail de la commission a consisté à la préparation de la sessions pédagogique 1977, des cours de perfectionnement et des recyclages obligatoires. Après 7 séances de travail, la commission a remis à fin février le projet définitif au DIP. Des idées nouvelles ont surgi, mais en raison des recyclages obligatoires encore nombreux, plusieurs durent être écartées pour cette année au moins. Dans les séances suivantes, la commission s'est préoccupée de la formation continue. Elle a reçu toutes les informations concernant le travail effectué par la commission romande d'éducation permanente, dont font partie Mme Daveline Chedel et M. Jean~Pierre Rausis.
-
Les enseignants, en général, se plaignent de ne pouvoir parcourir tout le programme. Le questionnaire sur la grille horaire nous fournit une information plus précise à ce sujet.
-
La justice veut que l'harmonisation des cotations place tous les élèves sur le même pied pour l'entrée au CO. Il est vivement souhaité qu'une aide soit apportée dans ce domaine. Une banque d'épreuves serait-elle réalisable et efficace? Si cette solution était étudiée avec sérieux, eIle serait de nature à fournir un appui précieux. · Chaque épreuve permettant d'évaluer un objectif précis, serait mise à la disposition des enseignants au moment où ils le désirent. 2.5 REGLEMENT D'EDUCATION PHYSIQUE
Ce règlement a paru dans l'Ecole valaisanne de mai 1977.
4
5
Appui pédagogique: La SPVal a tou ~ jours soutenu ce point de vue. Ces appuis passeraient par des leçons pratiques, deux par trimestre et amélioreraient l'enseigne~ ment de cette branche du programme.
2.7 CHANT La Commission présidée par Madame Yvonne Sa vioz, inspectrice, poursuit son activité. Des difficultés dans l'enseignement de cette branche sont apparues. Le comité SPVal, en collaboration avec cette commission étudie les possibilités d'amélioration. 2.8 GRILLE HORAIRE Selon notre souhait, le questionnaire au su jet de cette grille, basé en grande partie sur le~ propositions de la Commission pédagogIque, a été distribué à 718 enseignants. 434 sont revenus au Département de l'instruction publique. Il ressort qu'à partir de la troisième année, il est difficile de suivre le programme.
En principe, cette gril1e est acceptée. Les vœux de la SPVal concernant la 1re année primaire ont été confirmés par les r~ponses : la réduction de l'horaire est géneralement demandée. L'application de cette réduction est rendue difficile par les transports. Le coût de ces derniers est prohibitif, d'où impossibilité d'échelonner l'arrivée des élèves. 75 % des réponses sont favorables à la suppression des tâches à domicile pour ce degré. INDEMNISATION 2.9 DES DEPLACEMENTS POUR RECYCLAGES Les vœux de la Commission des intérêts matériels pour défrayer les participants aux différents recyclages ont été transmis au DIP. Nous attendons la réponse.
2.10 INFORMATION A NOS JEUNES COLLEGUES Toujours sur la brèche, le président de la SPVal a donné à nos jeunes collègues sortant de l'Ecole normale une information sur les buts poursuivis par notre association. Nous leur souhaitons la bienvenue. Qu'ils trouvent dans leur travail, malgré les difficultés actuelles, beaucoup de satisfactions. 2.11 CONTACT AVEC LE HAUT-VALAIS Les entrevues se poursuivent actuellement au niveau des présidents d'associations surtout. Il est nécessaire d'unifier nos points de vue sur les thèmes généraux qui nous sont communs. 2.12 ASSOCIA TIO~S DE PARENTS Le comité SPVal suit attentivement l'évolution en ce domaine. Nous souhaitons la plus large collaboration avec l'assem blée faîtière dont la séance constitutive a eu lieu au mois de juin. 2.13 RELTIONS AVEC LE DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Monsieur le conseiller d'Etat Antoine Zufferey a reçu une délégation du comité cantonal. L'horaire de 1re année primaire, les difficultés rencontrées par les enseignants des 5e et 6e primaires, la formation des maîtresses enfantines, les classes à plusieurs degrés, ont été au centre des préoccupations. Un large tour d'horizon a permis d'informer le chef du Département sur les problèmes qui nous tiennent le plus à cœur. Nous sommes reconnaissants à Monsieur ZUFFEREY pour l'attei1tion qu'il nous a accordée à cette occasion. Bien que les problèmes so'ient très complexes, nous souhaitons qu'ils trouvent une solution satisfaisante. Au niveau du Service de l'enseignement primaire et des Ecoles normales, les contacts ont été réguliers: leprésident a
Durant l'exercice écoulé, la FMEF a lutté pour la défense du statut social, la garantie de l'emploi, la prime de fidélité et l'AGF (analyse générale des fonctions).
eu l'occasion de s'informer et de s'exprimer lors des séances d'inspecteurs. Deux séances du comité se sont déroulées en présence de Monsieur Anselme Pannatier, chef de service. Sur notre demande, M. Anselme Pannatier a également rencontré les jeunes collègues qui, fin août, n'avaient pas trouvé d'engagement à l'année. Nous sommes en droit d'espérer que les rencontres mises sur pied par le DIP entre les enseignants des 5e et 6e primaires et les professeurs du CO apporteront le bénéfice attendu avant tout, une plus large collaboration entre ces deux ordres d'en- . seignement.
Grâce à la FMEF, les carnets des déposants n'ont pas été bloqués; la position des conjoints travaillant au service de l'Etat ou de l'enseignement a été étudiée avec soin. Pour l'année à venir, la FMEF veillera à répondre immédiatement à tout événement nous concernant. Des dispositions sont déjà prises dans le domaine de l'emploi. On peut toujours reprocher à une organisation son mauvais fonctionnement· au contraire, il est toujours possible d'am~ plifier ses réalisations. Ne gâchons pas nos possibilités de défendre nos intérêts par des partis pris, car rien ne pourrait remplacer la force brisée par d'éventuelles divisions.
2.14 FVAP La FVAP poursuit son bonhomme de chemin. Sa trop modeste activité a permis néanmoins aux différents adhérents de mieux se connaître et de penser plus à l'élève dans sa globalité, qu'à l'élève enfantin, primaire et secondaire, déchiré entre les divers ordres d'enseignement. En ce qui concerne son activité proprement dite, veuillez consulter les articles qui paraissent dans l'Ecole valaisanne.
2.16 CONCLUSIONS L'année écoulée se caractérise par un effort de collaboration et d'information. Selon les souhaits formulés plus haut, cette collaboration doit encore s'accentuer les circonstances actuelles la favorisent et même la rendent indispensable.
2.15 FEDERATION DES MAGISTRATS ENSEIGNANTS ET FONCTIONNAIRES (FMEF) Au cours de l'année écoulée, la FMEF, notre syndicat, est restée vigilante. Le nombre de ses membres ne cessant d'augmenter, son influence se renforce d'année en année. Pour la SPVal son action lui est absolument nécessaire au moment où surgit la pléthore. La situation étant d'autant plus critique que les finances publiques se détériorent. La place de l'enseignant est loin d'être aussi confortable qu'on veut bien le dire souvent Au temps des années « grasses », beaucoup se flattaient d'avoir quitté la classe pour se créer une situation meilleure. Aujourd'hui, oubliant ce récent passé, on jalouse l'enseignant, ignorant même ses plus gra ves difficultés.
Que dire du rédacteur de notre revue. L'Ecole est sa vie, son souci permanent. Monsieur Jean-Pierre RAUSIS, malgré toutes ces tâches trouve encore le temps d'assister à presque toutes nos réunions. Il faut le cotoyer pour voir tout ce que l'Ecole valaisanne lui doit. Aussi lui exprimons-nous notre gratitude. Une mention également à Monsieur Marius BAGNOUD pour le travail accompli au sein de CIRCE l et II. Il mérite la reconnaissance du personnel enseignant. Nos vœux à Monsieur Pierre-Marie GABIOUD, son successeur à CIRCE III. Remerciements aussi à Monsieur JeanCharles PONCIONI, notre représentant à la SPR durant deux ans. Merci à nos collègues œuvrant au sein des commissions. Leur travail souvent ingrat ou ignoré donne à notre association sa vraie dimension. Nous sommes heureux de constater que des propositions contenues dans le rapport d'activité de la Commission pédagogique de l'année 1975-1976, ont abouti : - la possibilité est donnée aux communes de réduire l'horaire de 1re primaire, la formation des maîtresses enfantines est prolongée d'une année; le rapport de la commission des intérêts matériels sur la pléthore et ses études complémentaires sont une aide indispensable.
2.17 REMERCIEMENTS Au terme de ce rapport, il nous est agréable d'adresser nos remerciements au chef du Département de l'instruction publique, Monsieur Antoine ZUFFEREY.
6
7
Les mutations profondes dans l'enseignement et celles à venir ne lui facilitent pas la tâche. Nous souhaitons, que sous sa direction, l'école valaisanne en sorte grandie pour le plus grand bien de nos enfants. Nous remercions vivement, Monsieur' Anselme PANNATIER, chef de service, pour sa très grande disponibilité, le soin apporté à sa grande tâche. Nous lui associons ses deux collaborateurs MM. Roger BESSE et Luc GERMANIER.
2.18 NOS DELEGUES
Délégués aux commissions cantonales Deuxième langue .' Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais Education permanente.' Mme Marion Salamin, route Riondaz, 3964 Veyras Mme Daveline Chedel, Les Rappes, 1920 Martigny-Combe M. Réginald Broccard, 1917 Ardon Commission des manuels .' Mme Gertrude Pralong M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion
Catéchèse: Mme Thérèse Bruchez, 1931 Lourtier Mlle Germaine Marquis, 1931 Liddes M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion
de Monsieur Pierre FELLA Y, notre représentant à COROME, Monsieur JeanPierre RAUSlS, des présidents des sections de districts, du comité SPVal et des commissions CP et CIM. Il ressort de ces délibérations que:
Chant: M. François Mottet, Cité Rhône A, 1890 St-Maurice
-
Formation et information des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain: M. Marcel Boven, chemin du Nant, 1870 Monthey
-
Ecole valaisanne: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon
3.1 LA SOCIETE PEDAGOGIQUE Il est indéniable que la SPR joue un rôle capital dans le domaine pédagogique. Il suffit de penser à l'influence de ses délégués à CIRCE (programmes), à COROME (moyens d'enseignement), à CS l, (Conférence des chefs de service et des directeurs cantonaux de l'enseignement primaire). Il faut éviter que certaines sections cantonales soient prépondérantes au détriment des autres sections. La diversité des idées fait la richesse du groupe, à condition de les assumer. Le rapport d'activité de la SPR a paru dans l'Educateur No 18, il serait inutile de le reproduire ici. En ce qui concerne plus directement la SPVal et la SPR, une demi-journée de réflexion, prise sur le congé du mercredi, a été organisée à Martigny, en présence de M. Jean-Jacques MASPERO, président de la SPR, François BOURQUIN, rédacteur de l'EDUCATEUR, du président de la SPG, des délégués à l'assemblée romande,
-
La SPR souhaite surtout un dialogue. Au sujet des programmes, elle doit devenir une sorte de bureau des réclamations qu'elle transmettrait aux organes concernés;
Le mode d'aménagement des programmes est en discussion. Il s'agira pour le maître généraliste de faire entendre sa voix, car le maître dans sa classe est un des facteurs déterminants de toute amélioration pédagogique.
Il faut se réjouir de voir les programmes changer, mais ces changemen ts se heurtent à trois sortes de résistances:
La CSI a accepté d'inscrire les difficultés rencontrées dans les classes à plusieurs degrés, comme problème urgent.
Il faudra beaucoup de temps et d'information pour faire passer ces changemen ts sans trop heurter; -
-
Les programmes actuels sont expérimentaux et doivent évoluer; Les moyens d'enseignement romands sont édités pour six ans; Les ouvrages de mathématique pour la 1re année seront changés ces prochaines années. II faut a voir assez de recul pour décider de ces changements ~ Des groupes de réflexion doivent se créer; Les enseignants ont l'air de tout attendre, parce que cela vient quand même.
3.3 CONCLUSIONS Qu'on le veuille ou non, nous sommes tous très concernés par les résultats de l'activité de la SPR. C'est pourquoi, nous devons prendre ses démarches au sérieux. Insérons-nous dans la SPR comme partenaire à part entière. Nous devons néanmoins reconnaître l'insuffisance de nos moyens; nous manquons surtout de spécialistes et de chercheurs. Nous demandons au DIP de combler cette lacune, sous peine de voir l'école valaisanne perdre son authenticité et ses valeurs. Certes, beaucoup a été réalisé, nous nous en réjouissons, mais l'intérêt de nos élèves veut que l'effort soit poursuivi. Se retrancher derrière la force d'inertie de nos convictions, dans un monde où fourmillent les moyens d'information, ne suffit pas.
Des délégués préparent un rapport pour le congrès 1978 qui aura lieu à Fribourg «LE STATUT DE L'ENSEIGNANT».
3.2 CS 1 -
SPR
Les présidents des sections cantonales de la SPR, conduits par M. Jean-Jacques MASPERO ont rencontré les chefs de service et directeurs cantonaux de l'enseignement primaire. A l'occasion de ces entrevues, qui revêtent une importance -réelle, les points suivants ont été discutés: - La télévision scolaire qui débutera en 1977-1978 s'adressera à l'école primaire et au CO;
Nos efforts résultant de CIRCE 1 et CIRCE Il seront pris en charge par CIRCE III; Le calendrier d'introduction des disciplines coordonnées a été modifié. Il se présente actuellement comme suit: 1978: environnement; 1980: français; 1982: éducation musicale. Ces dates sont des dates limites.
1. L'opinion publique; 2. Les Grands Conseils; 3. Les enseignants ;
Comité de la FV AP : M. Pierre-André Carron, 1931 Versegères Mme Marie-J osèphe Solioz, 1908 Riddes
3. Sur le plan romand
-
8
9
Nous félicitons Monsieur Jean-Jacques MASPERO qui exerce maintenant ses fonctions à plein temps. Nous sommes heureux de travailler sous sa présidence toute de souplesse et d'habileté. A l'occasion du renouvellement de son mandat, nous lui disons notre confiance et notre amitié.
Nous remercions également les rédacteurs de l'EDUCATEUR, MM. François BOURQUIN et Jean-Claude BADOUX, ainsi que notre bulletinier, M. Pierre-Marie GABIOUD. Nous regrettons toutefois que la collaboration valaisanne se fasse attendre, le groupe de réflexion prévu tarde à se mettre en place. 3.4 NOS DELEGUES
'Comité central: M. Pierre-André Carron, 1931 Versegères Mme Marie-Josèphe Solioz, 1908 Riddes M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66 ' 1950 Sion Education permanente: M. Jean-Pierre Rausis, chemin de la Prairie, 1920 Martigny Mme Daveline Chedel, Les Rappes, 1920 Martigny-Combe Educateur: M. Pierre-Marie Gabioud, route de Collombey 105, 1870 Monthey Guilde de documentation: Mlle Carmen Ma billard, rue des Ecoles 9,3965 Chippis Caissière pour l'Educateur - Vérificatrices des comptes pour la SPR : Mlle JosinaFellay, 1937 Orsières CIReE ,11: M. Marius Bagnoud, avenue d'Oche 7, 1920 Martigny CIReE 111: M. Pierre-Marie Gabioud, route de Collombey 105, 1870 Monthey Sous-commissions :
Français: M. René Zufferey, 3961 Mayoux Histoire: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon
Sciences
M.
Victor Joris, Rawyl 47, 1950 Sion
M.
Roger Sauthier, 1950 Sion
Dessin:
Education: musicale:
Mlle
M.
Christiane Guex, route de Fully, 1920 Martigny
Travallx manuels:
Mlle
Juliane Bérard, 1917 Ardon
Travaux à l'aiguille: Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais COROME:
M.
Pierre Fellay, vice-président, Vignettes 2, 1950 Sion
Géographie:
Mme Monique Pitteloud, route de Savièse, 1950 Sion
Ce projet transmis par le comité cantonal au DTP et accepté avec de légères modifications, a été envoyé à tous les maîtres.
Commission d'examen des moyens d'enseignement en mathématique 5e et 6e:
Bernard Oberholzer, 1868 Collombey Commission d'examen pour l'environnement: M. Gérard Corn by, 1913 Sai1lon
Nous ouvrons, ici une parenthèse pour remercier le DIP d'avoir montré à cette .occasion son réel désir de collaboration avec le comité et ses commissions. Nous sommes sensibles à cette marque de confiance et nous regrettons que presque la moitié de nos collègues n'ait pas jugé utile de s'en servir.
Commission d'examen« Education préscolaire >} :
Mme Anne-Marie Gay-Balmaz, 1904 Verna yaz Commission d'examen dll français: M. Félix Carrupt, La Tour, 1915 Chamoson Le secrétaire : Le président: A lexis Emonet Pierre-André Carton
2. SESSION PEDAGOGIQUE
Pour terminer, nous nous plaisons à relever qu'au cours de l'exercice écoulé, la CP a été invitée à 'plusieurs reprises par le comité cantonal pour examiner les problèmes suivants:
-
Sensibilisation à l'orientation nouvelle de l'école (conférence) ;
-
-
Cours de formation culturelle - conférences;
-
1. GRILLE-HORAIRE
-
Education musicale pour 5e et 6e primaires, axée sur la culture des maîtres;
Au cours de l'exercice écoulé, la CP qui s'était occupée l'année dernière déjà de la grille horaire, a consacré la plus grande partie de ses séances à cette même question, en travaillant à l'élaboration d'un projet de questionnaire.
-
Thèmes pour groupes de travail ;
-
Cours ACM sur le travail du bois pour 5e et 6e primaires;
-
Cours d'iritroduction et de sensibilisation à la pédagogie des futurs programmes, par exemple la géographie, l'environnement ;
Merci au comité cantonal et à son président de son souci d'ouverture et d'information.
Cours d'appuis et cours de math pour 5e et 6e.
La présidente:
Le secrétaire :
Marion Salamin
Alexis Emonet
de la Commission pédagogique (CP) 1976·1977 Marion Salamin, présidente
M.
Jacques Vuignier, vice-président
Mmes
Christiane Melly Madeleine Raboud
Mlles
Y olande Rouiller Anne-Marie Moulin
MM.
Claude Fumeaux Firmin Riand Réginald Broccard, délégué du comité Alexis Emonet, secrétaire
Si les mandats de travail ont été moins lourds cette année pour la CP, il aura néanmoins fallu plusieurs séances pour mener à terme les tâches proposées. Ces séances ont été suivies avec la même assiduité . par les membres de la commission qui ont accueilli Madame Madeleine Raboud en remplacement de Madame Gisèle Muller.
Pour cette deuxième étape, la CP fait appel à toutes les personnes que ce travail intéresserait et qui désireraient collaborer avec elle.
Invitée à faire connaître ses propositions en vue de la session pédagogique la commission a, comme chaque année, fait part de certains désirs exprimés par des enseignants, entre autres:
Rapport d'activité
Mme
3. BANQUE D'EPREUVES En ·fin d'année, la CP a choisi de se pencher sur la mise sur pied d'une banque d'épreuves demandée par de nombreux enseignants. Après avoir étudié les modalités possibles du déroulement des activités elle a décidé de commencer par un inventaire des épreuves existantes et le moyen de les mettre à disposition des collègues qui désirent s'en servir, avant de' passer à . une deuxième étape .qui sera celle de la création d'épreuves nouvelles.
Celui-ci comportait 3 volets: 1. Votre opinion quant au principe d'une telle grille-horaire. 2. Votre opinion quant à la grille-horaire proposée, avec des questions concernant
~ L'expérimentation de la griÜe; -
Le temps imparti au programme, aux branches en particulier, etc ...
3. Les modifications proposées.
Il
-
Etude du programme ACM pour les degrés 5 et 6 ; La suite à donner au rapport de la CP 1975-1976 ; La formation des maîtres de demain; L'étude du rapport: Enseignement précoce de l'allemand; La préparation de la réunion des maîtres de 5e et 6e ; La réunion à Martigny avec le président de la SPR et les représentants de sociétés pédagogiques romandes.
Rapport d'activité de ta commission des intérêts matériels (CIM) 1976-1977 un projet de remboursement des frais Fournier Gaspard, président de déplacements pour les recyclages ~ Salamin Hélène, vice-présidente une demande d'établissement de fiches Coudray Stéphanie personnelles pour les assurés à la CaisCarron Marcel se de retraite ~ Pralong Michel Vouilloz Etienne quelques propositions concernant la Coulon Claude CR dans les cas de cessation forcée Farquet Jean-Marie d'a'ctivité ; Mme Jean Maria, délégué du comité - un questionnaire concernant le statut M. Emonet Alexis, secrétaire de l'enseignant valaisan en Suisse roLa CIM doit d'abord regretter le décès mande, comparaison aussi bien de sasubit de M. Marcel Carron au début des laire que de conditions de travail, de vacances. Ses avis étaient précieux car ils formation, de garantie de l'emploi, de émanaient d'une personne riche d'expécritères d'engagement... rience. Ses nombreuses interventions et rePar des articles sur 'l'Ecole valaisanne, marques montrent à ceux qui le connaissaient combien rien de ce qui concernait la CI M' s'est également efforcée de renseil'école ne le laissait indifférent. Sa dispa- gner les collègues sur certains de leurs rition brutale nous â profondément attris- droits. tés. Plusieurs enseignants ont également fait Au cours de l'exercice écoulé, la CIM a appel à la commission pour résoudre ceraxé son travail en 'priorité sur la menace tains litiges avec leurs employeurs. Plude pléthore toujours plus grave. Elle s'est sieurs cas ont ainsi été résolus à la satisattachée à étudier des solutions précises et faction de nos collègues. réalisa bles à ce pro blèrhe. Des contacts ont également été noués enC'est ainsi que, des contacts ayant été tre la CIM et les organismes similaires des établis par le géraht de la Caisse de retraite autres cantons particulièrement dans le doavec la CIM, la commission a communi- maine de la pléthore. Ces contacts très enquéau comité cantonal un avant-projet de richissants devront être poursuivis. règlement visant à abaisser l'âge de la reLe président de la commission tient entraite. Cette étude devra être continuée au core à remercier ses collaborateurs pour cours du prochain exercice. D'autres propositions ont également été leur travail et leur assiduité. Un merci égafaites au CC notamment au sujet des ef- lement au comité cantonal qui en l'invitant fectifs des classes (introduction d'un ef- souvent à ses séances permet d'établir une fectif maximum) et de la création d'un collaboration fructueuse entre le comité corps de remplaçants. Ces problèmes se et les commissions. heurtent toutefois à un obstacle majeur: Permettez-moi de terminer par un soul'autonomie des communes. hait! Il serait regrettable que les collègues La commission a également étudié le et les comités de districts ne fassent pas projet de règlement concernant la réad- le plus large appel aux représentants qu'ils mission d'enseignants ayant cessé leur ac- ont à la CIM. Si nos statuts attribuent un tivité qui a été adopté dernièrement par le siège à chaque district, ce n'est sans doute Conseil d'Etat. pas par hasard ! La CIM a transmis au CC des propoLe secrétaire: Le président: sitions dans d'autres domaines en partiA. Emonet G. Fournier culier:
M. Mme Mme MM.
ERONDE QUINZE SIECLES D'HISTOIRE par François-Olivier Dubuis Archéologue cantonal
LA COMMUNAUTE DES MONIALES par Sœur Marie-Bénédicte
L'ECOLE VALAISANNE, DOCUMENT D'HISTOIRE No 2 Sion 1977
PRESENTATION
SOMMAIRE p.
Présentation
QUINZE SIECLES D'HISTOIRE l,
II III IV V VI VII VIII IX X
XI XII XIII XIV
La premièr,e église rurale (Ve siècle) Les transformations du VIe siècle La reconstruction du VIle siècle Le sanctuaire roman (XIe siècle) Les derniers temps de la paroisse Saint-Martin La chartreuse (XIVe siècle) Les débuts du carmel (XVe siècle) Grands travaux et décadence (fin du XVeXVIIe siècle) Essais et préparations (1645-1747) Le séminaire diocésain et son église (1748-1798) . Du sac de Géronde (1799) à l'accueIl des réfugiés L'institut des sourds-muets (1893-1929) L'arrivée des bernardines (1935) La restauration de l'église (1963-1970) Conclusion
LA COMMUNAUTE DES MONIALES
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L'accueil d'une tradition - Saint-Benoît (480-547) - Cîteaux (1098) - Louise de Ballon (1591-1668) Une communauté vivante - Activités quotidiennes Prière, p. 44 ; Lectio divina, p. 44 ; Travail, p. 45. - Vie en communauté Obéissance et liberté, p. 48 ; Communauté et solitude, p. 48.
INDICATIONS POUR LE VISITEUR 1 II III
Vue d'ensemble L'église Les stalles des carmes 2
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Le monastère des bernardines de Géronde se trouve au sud de Si erre, sur la colline la plus proche du Rhône. Le visiteur qui , pour la première fois, aborde ces lieux écartés, s'étonne d'y trouver une église aussi vaste, manifestement construite en des temps anciens. Il pressent que le paisible office des moniales continue une très longue tradition de prière. Les recherches archéologiques, faites lors de la récente restauration de l'église (1963-1970), confirment cette intuition. Le résultat des fouilles vient d'être publié dans Vallesia : cette revue scientifique nous a pèrmis de présenter l'analyse détaillée des éléments découverts, de démontrer comment l'on restitue le plan des édifices successifs et comment l'on détermine leur date.
Il a paru utile de disposer d'une publication plus brève, plus simple aussi , qui donnerait les principaux résultats acquis par nos recherches. Dans la première section de cette brochure, nous parcourrons les différen tes époques durant lesquelles une église a existé sur la colline de Géronde , Nous montrerons les communautés qui y célébraient les offices.
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Aujourd'h ui, l'église de Géronde est encore bien vivante. C'est pourquoi, dans la deuxième section, l'actuelle communauté des moniales présentera les sources de sa spiritualité et les principaux aspects de sa vie quotidienne.
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Nous tenons à féliciter les moniales qui ont pris l'initiative de ce petit ouvrage, ainsi que l'ECOLE VALAISANNE qui en a facilité l'édition. Nous remercions tous ceux qui ont participé aux recherches préalables, à l'établissement du texte et des illustrations et à la mise au point d'une plaquette que nous avons voulu attrayante.
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Sion, juillet 1977
Enfin, une troisième section aidera le visiteur à découvrir Géronde et son église.
F. O. Dubuis
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QUINZE SIECLES D'HISTOIRE par François-Olivier Dubuis
Nous avons, ' , ,"ici la plus ancienlle , des véritables églises rura 1es d ecouvertes Jusqu a ce Jour en ValaIS. Manifestement il ne s'agI't d' , t ' f " . pas un petIt ora OIre uneraIre, nI de la chapelle privée d' . h " . . b' d' l' un nc e propnetaIre, malS len un leu de culte destiné dès l' " , . toute une population . ,ongme, a receVOIr Existai t-il une vraie paroisse? On peut en d t A servance des églises de campagne était so ou er · u V~ s., la desdl' , . uven t assuree par un pretre envoye e a cIté eplscopale ou d'un aut b . La présence d' un curé résident était encore rare. re ourg Important. A
CHAPITRE 1 LA PREMIERE EGLISE RURALE (Ve siècle)
Les éléments les plus anciens que nous avons découverts remontent au Ve s. Il s'agit des vestiges, malheureusement fragmentaires, d'une vaste église. Celle-ci n'occupait pas exactement l'emplacement de l'édifice actuel: elle se terminait, à l'orient, devant l'entrée du chœur, mais débordai t l'aire de la nef actuelle au nord, au sud et surtout à l'ouest. Le plan que nous avons pu restituer (fig. 1) donne une idée générale, mais suffisante, des différents locaux qui composaient la première église de Géronde. La nef (N) avait sensiblement les dimensions de la partie basse de la nef actuelle. Elle était suivie à l'est, où se trouve maintenant une sorte d'esplanade devant le chœur, par un sanctuaire (S) en abside flanqué de deux petites annexes (A) qui servaient au déroulement de la liturgie. A l'ouest, la nef était précédée d'un vaste narthex (V), sorte de vestibule. Au nord et au sud de la nef et du narthex, des portiques (P) légers servaient aux accès et, problablement, comme c'est souvent le cas en Europe occidentale, à des sépultures privilégiées. Les sols étaient partout de terre battue. Les vestiges découverts permettent de penser que les superstructures de cette église étaient de bois. Les maçonneries de base, de construction assez faible, n 'ont pas pu supporter une charge bien lourde. On a eu recours à une technique de construction qui n'a pas survécu dans l'architecture religieuse du pays, mais qui demeure utilisée jusqu'à nos jours dans l'architecture rurale . Tout le monde connaît les chalets, les grenie'rs, les granges et les raccards de bois, posés sur une base de maçonnerie : ils sont bâtis avec le plus grand soin. L'église de Géronde pouvait être de semblable qualité. 6
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Les fi dèles étaient-ils les gens d'un grand d ' . pris plus tard par les rois burgondes? A la fi~~~I~~IfaIlo-rOmaI? .rede l'abbaye de Saint-Maurice croyait se l ,e s., la tr~dItlOn Sierre avait été donné, en 515 par le r . rdappeBer qu un dO,m,ame de ' , 0 1 es urgondes a, l' a bb aye d e Samt-Maurice naissante La " , , ' SIgIsmond , , pourrait être celle de ce domaine et ~vo' P::~H;~~ eghse d~ Geronde que lui, aux religieux d'Agaune. Ir e e ce ee, en meme temps Quoiqu'il en soit, en dehors des vesti es les 1. ' , par le, chanoine Bourban, puis par Lo~is Blo:d ,a~cIens decou~erts MaUrI ce, la première église de Géronde t 1 le a 1 a?ba~e de Samt chrétien maintenant connu en Valais. es e p us anCIen heu de cuite
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Fig. 1 - La première église de Géronde (Ve s.) Echelle 1 : 400
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CHAPITRE II LES TRANSFORMATIONS DU VIe SIECLE
CHAPITRE III LA RECONSTRUCTION DU VIle SIECLE
Les éléments que nous avons découverts (fig. 2) permettent de savoir que l'église a été transormée dans le courant du VIe s. et que les travaux ont touché la partie orientale de l'édifice, en respectant son architecture de pierre et de bois.
La reconstruction de l'église de Géronde, dans le courant du VIle s., a eu pour but d'agrandir l'édifice et de lui assurer une meilleure solidité (fig. 3).
L'ancienne abside a été agrandie (S) et les deux annexes latérales (A), destinées aux préparatifs de la célébrati~n liturgique, ont d,û êt.re modifiées pour tenir compte de cet agrandIssement. Deva~t 1 absIde, au niveau du sanctuaire, une esplanade (C) a été créée, dommant de ?eux marches le sol de la nef (N) que l'on chape de mortier rose. Ce diSPO: sitif était destiné sans doute à recevoir l'ambon (ou les ambo~s) et a servir, avec les annexes latérales, au déroulement des processIOns et cérémonies de l'avant-messe. Les transformations du VIe s. témoignent du désir d'améliore~ la .célébration liturgique; elles pourraient correspondre à l'organIsatIOn d'une vraie paroisse.
L'agrandissement a été réalisé en construisant une abside nouvelle (S) devant la façade orientale: l'intérieur était en hémicycle et l'extérieur à pans coupés avec de petits contreforts décoratifs. La surface précédemment occupée par le sanctuaire est utilisée pour agrandir, vers l'est, l'avant-chœur (C) : celui-ci est séparé de la nef (N) par un mur transversal bas (chancel). Cette transformation n'augmente pas la place disponible pour les fidèles, mais amplifie l'espace qui sert au déroulement des cérémonies. L'ambi ance intérieure est moins pauvre qu'aux siècles précédents: le sol est soigneusement pavé et les murs décorés d'une peinture rouge.
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Fig. 2 - L'église transformée (VIe s.) Echelle 1 : 400
Fig. 3 - L'église du VIle s. Echelle 1 : 400
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