b~aPier
l
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
1
1
Septembre 1978 XXIIIe année
1
i
No
PAPETERIE EN GROS ARTICLES HOTELS BUREAUX - SCOLAIRES - EMBALLAGES Rue de Loèche 6 Bâtiment Tivoli 1950 Sion Téléphone (027) 224075
L'ECOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois. juillet et août exceptés.
REDACTEUR
M. Jean-Pierre Rausis.
GRATUIT AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT
DELAI DE REDACTION
Le 25 de chaque mois.
Le TeS met à votre disposition gratuitement un important matériel d' éducation et. d'information rou.tière (cahiers à colorier, concours, affiches, brochures , Jeux, films, diapositives, matériel didactique Cà l ' ODIS Brigue - Sion - St-Maurice) etc ... ) Pensez à la sécurité de vos élèves!
EDITION, ADMINISTRATION, REDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXPEDITION
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
TARIF DE PUBLICITE
Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum lOfais) mais avec changement de texte possible
1/1 1/2 J /4 J /8
1/ 1 J /2 J /4 J /8
A votre service:
TOURING-CLUB VALAIS Avenue de la Gare 20 Bâtiment Mutua 1950 Sion Téléphone (027) 23 1321
1
Compas d écolier de précision en teintes vives ... .. . une nouvelle prestation d'Ofrex
Compas avantageux d'une ext~ême précisio.n en laiton~G . étiré, plastifié en teintes vives, Incassables, Inrayables, lavables. Quoi de mieux?
-
guidage de symétrie p'récis et durable par crémaillère : balustre à p~ession automatique branche à allonge télescopique support orientable pour élément de traçage enc de chine, pour tracer les cercles les plus petits Equipez votre classe de compas Ofrex. Travaillez-vous aussi avec la «précision de couleurs».
-
-
(Q]
1002 Lausanne
\escoli'?
Tel: 021/223882
OriginalOfrex,
,
le compas de classe pour la classe
Fr. 3 500.Fr. 1 800.Fr. J 000.Fr. 600.-
Rabais pour ordres fermes: 5 fo is : 5
as
N0li" ·
f\dresse ·.
page page page page
Fr. 3200.Fr. 1 650.Fr. 900.Fr. 500.-
ùfS
.
~
dOn coUr
1
%! lOfais:
10 %.
DONNEES TECHNIQUES
Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 150 x 215 mm. Impression: offset.
REGIE DES ANNONCES
Pu blicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue\ Martigny, Monthey.
ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A,
..
, " • f esse ?Oùf coù\e o're1. de Je Ii"in\e
Rue du Midi 15
page page page page
Pages intérieures 1/1 page Fr. 300.1/2 page Fr. J 60.J / 3 page Fr. 120.J /4 page Fr. 90.-' J / 8 page Fr. 50.-
Autres atouts des compas Ofrex
OFREX SA
1
Sommaire EDITORIAL t Mgr H. Schwery EDUCATION ET SOCIETE Le chef du DIP A.Zufferey L'évêque de Sion t Mgr H. Schwery Abbé H. Bérard
L'éducation religieuse .
3
La catéchèse à l'école .
5
La commission cantonale de catéchèse: Etat actuel des travaux
ACTUALITE PEDAGOGIQUE Institut « La Bruyère» . . . . . . . A. Dupertuis Les examens intermédiaires à l'école professionG. Follonier nelle .. L'audio-visuel au service de la catéchèse dans F. Pralong sm le Valais romand DIDACTIQUE J.Moix J.-J. Dessoulavy P. Bérard Sœur M.-R. Genoud M.-M. Gabioud Sœur M.-R. Genoud VIE CORPORATIVE H. Marin
L'école enfantine et l'éducation aux notions spatiales . . . . Les divertissements de Matix . Travaux à l'aiguille ..... Enseignement rénové du français CIRCE 1; grammaire - prolongements écrits 2P; l'étude des phonèmes 1P 2P J eux de lecture L'activité cadre
Communiqué concernant le 150e anniversaire du 1er décret sur l'instruction publique . Rapport du comité de la SPVal (encart).
INFORMATIONS OFFICIELLES Répartition hebdomadaire en minutes. . . Service de l'enseignement Information aux maîtres et maîtresses de 4e priprimaire maire . et des écoles normales SSMG
Cours d'hiver 1978 .
INFORMATIONS GENERALES L'ASA Valais prend un nouveau départ T. CoUard Dorémi, Bonjour, Dauphin, Tremplin. ODIS Cahiers de ramitié . . . . . . ODIS
L'éducation religieuse
Le document 1 du Synode 72 du diocèse de Sion s'exprime ainsi ':
. «La catéchè.se dans l~s. établissements scolaires primaIres et secondaIres est offIcIellement assurée dans le cadre de la Loi sur l'instruction publique et repose en quasi totalité sur le personnel enseignant et les prêtres. Le Synode reconnaît les avantages de cette solution. » Cette solution est un état de fait. Elle a, certes, «ses avantages », mais elle correspond aussi à une aventure commune, voulue par la Loi et accueillie par le Synode comme un. héritage de prix. Le DIP et le Diocèse sont ici partenalres. Par souci de loyauté et de justice, pour mieux définir .le domaine précis de notre collaboration au projet éducatlf et nos droits et devoirs réciproques, Monsieur le Conseiller d'Etat Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publique, a signé conjointement avec l'Evêque du Diocèse les directives publiées aujourd'hui.
8
11 14
16
Ces directives sont, certes, insuffisantes si l'on quitte le domaine strictement com.mun à l'Eglise et à l'Etat. Il revient aux catholiques, comme un premier devoir des croyants, de se préoccuper de la catéchèse sous l'autorité de l'évêque et d'y travailler sans délai avec ses divers conseils, les prêtres et tous les laïcs qui reconnaissent leur coresponsabilité dans cette œuvre apostolique. Il s'agira de programmer une authentique «Pastorale de l'Ecole » et de préparer des réponses aux questions pratiques que posent: la formation des catéchistes laïcs, la pastorale parascolaire, l'Action catholique de l'enfance, l'appui pédagogique et sacerdotal pour les maîtres, la présence et le ministère indispensables du prêtre à l'Ecole, le souci des enfants handicapés ou mal entourés, la participation active des parents, etc ...
19 22 24 25 27 34
38
Dans ce même numéro de l'Ecole valaisanne, la Commission diocésaine de catéchèse nous informe de l'état de ses travaux concernant les programmes de l'enseignement religieux au degré primaire, ses objectifs et ses méthodes pédagogiques.
39 \'
Je souhaite vivement que ce numéro de l'Ecole valaisanne soit accueilli comme une base de travail et de réflexion. Dans la prière et avec l'enthousiasme de l'éducateur chrétien, nous pourrons espérer en la bénédiction du Seigneur sur une semence 'jetée en terre et qui demande le concours de chacun pour germer et porter du fruit.
40 41
43 45 46
t 2
3
Henri Schwery évêque de Sion
Nous publions ci-dessous, à l'intention des autorités scolaires et du personnel enseignant, un document concernant la catéchèse à l'école. Le texte, signé conjointement par l'évêque de Sion et le chef du DIP sera adressé également aux prêtres du diocèse.
La catéchèse à l'école DIRECTIVES CONCERNANT LES MAITRES, LES CATECHISTES, CES INSPECTEURS SCOLAIRES ET LES DIRECTEURS D~ECOLES I. INTRODUCTION
Le présent document, établi conjointement par le Département de l'instruction publique et l'autorité diocésaine, définit les modalités de l'enseignement religieux catholique à l'école. En ce qui concerne .les élèves de religion réformée, on est prié de se référer au document du 17 mars 1975 « L'enfant protestant dans l'école publique valaisanne» élaboré par le Département de l'instruction publique, le Synode réformé et l'Evêché. La loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique (ci-après loi) dans le canton du Valais définit les relations entre l'Etat et l'Eglise catholique dans le domaine scolaire. «L'Ecole valaisanne a la mISSIOn générale de seconder la famille dans l'éducation et l'instruction de la jeunesse. » A cet effet, elle recherche la collaboration de l'Eglise (art. 3).
5
«L'enseignement de la religion constitue une partie du programme des écoles publiques. Les élèves en sont dispensés par le maître de classe, sur demande écrite de leurs parents ou du tuteur.
»L'ecclésiastique désigné et contrôlé par l'autorité religieuse compétente a libre accès aux écoles publiques pour y donner les cours de religion prévus au programme. » (Art. 28). La catéchèse à l'école, partie intégrante de l'éducation et de l'instruction, relève de la compétence de l'autorité scolaire et de l'Eglise. C'est pourquoi le chef du Département de l'instruction publique et l'évêque de Sion adressent ensemble le présent document à tous les intéressés: commissions scolaires, directions d'écoles, inspecteurs • . enseignants, clergé. II. ELEMENTS COMMUNS A TOUTES LES ECOLES Personnes désignées par l'Eglise 1.
Le Département de l'instruction publique reconnaît implicitement dans l'ordination sacerdotale la sanction finale d'études permettant l'enseignemen t religieux dans toutes les écoles du canton.
2.
Si le catéchiste n'est pas prêtre, !l doit, pour satisfaire à la notion d'ecClésiastique définie à l'art. 28 de la loi, a) être porteur d'un titre correspondant à celui exigé par l'Etat pour les enseignants du degré concerné ou
les connaissances de l'élève et non sur sa foi ou sur son comportement.
posséder une formation ou des diplômes reconnus équivalents par le Département de l'instruction publique; b) recevoir un mandat formel de l'autorité épiscopale. 3.
Les candidats qui désirent acquérir une formation catéchétique conformément aux dispositions prévues sous ch. 2 du présent document, doivent prendre contact personnellement avec l'autorité diocésaine, avant le début de leur formation, s'ils désirent s'assurer un engagement ultérieur.
III. L'ECOLE PRIMAIRE Obligations du titulaire de classe 8.
Attributions de l'inspecteur scolaire 4.
5.
6.
Selon les dispositions de l'art. 104 de la loi, l'inspecteur « guide et contrôle le personnel enseignant dans l'application du programme ». En vertu de l'art. 28 al. 2 de cette même loi, le catéchiste désigné sous ch. I et 2 cidessus n'est cependant pas concerné par ce contrôle. Demeurent néanmoins réservées les dispositions prévues sous ch. 5 et 6 ci-dessous. Il revient donc à l'inspecteur de contrôler si le programme officiel est réalisé, si le temps imparti à la catéchèse dans les grilles-horaires y est bien consacré ou si, au contraire, il est sacrifié pour d'autres branches de l' enseignemen t.
L'inspecteur s'informe des engagements du catéchiste ecclésiastique (régularité de présence, aide suffisante pour l'exécution des programmes). En cas de défaillance, et s'il ne peut pas agir efficacement sur l'intéressé par contacts personnels, il en réfère au curé responsable ou, à défaut, au Vicaire épisC'-opal. N otes de religion
7.
Etant donné que «l'enseignement de la religion constitue une partie du programme des écoles publiques» (Loi art. 28), le maître donne des notes de religion. Les notes portent sur
Ses obligations découlent du principe général défini par l'art. 20 du Décret du 7.2.1973 : « Le maître d-'enseignement primaire porte l'entière responsabilité de la classe dans toutes les disciplines du programme ». Le titulaire est donc également responsa ble de l'enseignement religieux; en conséquence il assiste aux leçons données par l'ecclésiastique. Participation de l'ecclésiastique
9.
L'ecclésiastique assure, avec régularité, les leçons pour lesquelles il s'est engagé au début de l'année scolaire. II colla bore avec le maître de classe et l'aide dans sa tâche. 10. A défaut de catéchistes cités sous ch. I et 2 le maître de classe assume la totalité de la catéchèse et le prêtre intervient comme appui pédagogique (aide doctrinale, spirituelle). L'Eglise assure l'animation et la coordination de la catéchèse en désignant un « animateur» par secteur (groupe de paroisses) et une certaine présence du prêtre à l'école.
12. Dans les écoles du 2e degré La catéchèse est assurée par des prêtres ou par des maîtres possédant une licence et une formation catéchétique reconnue par l'autorité diocésaine. 13. Rémunération
La formation catéchétique complémentaire à un diplôme ne donne pas droit à un salaire supérieur à celui des enseignants du même degré.
IV. LES ECOLES SECONDAIRES
14. Regroupement des heures de cours
Qualification des maîtres 11. Au CO
La catéchèse est assurée soit par des prêtres soit par des enseignants possédant un diplôme de maître du CO et une formation catéchétique reconnue par l'autorité diocésaine soit par des catéchistes porteurs d'un diplôme de catéchèse reconnu par l'autorité diocésaine et par le Département de l'instruction publique.
6
7
Au CO, sur proposition de l'animateur ecclésiastique, des regroupements d'heures de cours permettant d'obtenir des temps forts peuvent être décidés par l'autorité scolaire locale sous réserve de l'approbation du Département de l'instruction publique. Ces regroupements sont soumis aux exigences suivantes: -la majorité des heures de l'année scolaire doivent être intégrées au programme hebdomadaire
-
l'organisation doit être précise. conciliable avec la marche générale de l'école. contrôlable et contrôlée. Le total annuel des heures imparties à la catéchèse doit être réellement mis à profit.
Rôle des directeurs d'écoles II appartient aux directeurs d'écoles de chercher des maîtres pour les cours de religion. Ils auront avantage à prendre contact pour le CO, avec le responsable du secteur pastoral, pour les écoles du 2e degré. avec l'évêché. V. CONCLUSIONS Des orientations et des directives seront données ultérieurement concernant les programmes et les moyens pédagogiques. Sion, le 25 août 1978. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey
L'évêque de Sion:
t
Mgr Schwery
Commission cantonale de catéchèse
4es primaires : M. Jean Pralong, Sion 5es primaires: M. Félix Carrupt, Chamoson 6es primaires : M. le curé Robert Mayoraz, Saxon Classes spéciales: Mme Marion Salamin, Sierre.
Etat actuel de ses travaux Vous lirez ci-dessous une information sur le travail réalisé jusqu'à ce jour par la commission cantonale de catéchèse et sur les démarches qui s'effectueront durant la prochaine année scolaire. Je remercie les membres de la commission et tous leurs collaborateurs, enseignants et prêtres . .Mes remerciements et mes vœux vont aux personnes qui ont accepté un supplément de souci et de travail pour expérimenter les programmes. A bbé Henri Bérard président de la commission
«L'Ecole valaisanne» du mois d'octobre 1976 vous a apporté une première information sur la commission de catéchèse instituée par le Conseil d'Etat et approuvée par l'autorité diocésaine.
Selon nos prévisions, le programme sera introduit dans l'ensemble des classes au mois de septembre 1979. Parallèlement à l'expérimentation, la commission consultera un certain nombre de personnes par l'intermédiaire de la Fédération des associations de parents et de la SPVal, de même que des prêtres et des responsables de l'enseignement.
Dans son travail, la commISSIOn s'est constamment référée au «Directoire catéchétique général », promulgué à Rome le 11 avril 1971. L'existence d'un tel document rappelle aux intéressés que la catéchèse est œuvre d'Eglise et non affaire privée.
Vous avez appris sa composition: les représentants du clergé, désignés par l'Evêque de-Sion, les représentants du DIP, des écoles normales, des inspecteurs, de la SPVal et de l'AVIEA. Vous a vez pris connaissance du mandat assigné à la commission, il recouvre les domaines suivants: les objectifs et les programmes propres à chaque degré des écoles enfantines, primaires et spécialisées, les méthodes et les moyens didactiques, les modalités de collaboration entre le personnel enseignant et le clergé, la situation du maître en difficulté face à l'obligation de donner la catéchèse, et enfin, toutes suggestions propres à favoriser la catéchèse à l'école.
Dans chaque êarrondissement scolaire, deux classes par degré réaliseront l'expérimentation, sous la responsabilité des personnes suivantes:
La commission s'est astreinte à un travail long et minutieux. Elle a constitué des sous-commissions de travail, une pour chaque degré, avec la collaboration de prêtres et d'enseignants choisis en dehors de la commission. Ce large éventail de personnes a permis la confrontation d'expériences nombreuses et diverses. Aussi on peut espérer que le résultat répondra mieux aux exigences de la réalité valaisanne.
Responsa ble général : M . l'abbé Johann Roten, ENG, Sion Ecoles enfan tine~ : Mlle Germaine Marquis, Liddes 1res primaires : M. l'abbé Marcel Martenet, Sion Sr Marie-Philippe, Sion 2es primaires : M. le curé Joseph Roduit, Bagnes 3es primaires: Mme Thérèse Bruchez, Lourtier
LES OBJECTIFS DE LA CATECHESE DANS LES ECOLES VALAISANNES Ce document comprend d'abord une affirmation jugée fondamentale par les membres de la comm-ission cantonale, à savoir que dans le contexte actuel de l'Ecole valaisanne, LA FOI CHRETIENNE EST UNE DIMENSION ESSENTIELLE DE L'HOMME. La catéchèse souhaitée par c~~x qui ont élab~ré ce document est préClsement celle qUI, selon l'expression du Concile Vatican II, veut «rendre chez l'homme la foi vivante, explicite et active, en l'éclairant par la doctrine» (Christus Dominus, No 14).
Actuellement les objectifs de la catéchèse et les programmes de tous les degrés sont rédigés. Fallait-il d'emblée les distribuer à toutes les classes? Consciente que son travail est perfectible, la commission a préféré le soumettre à une expérimentation, durant l'année scolaire 197879. Ainsi apparaîtront les qualités et les lacunes du projet.
La deuxième partie du document aborde les OBJECTIFS GENERAUX de la catéchèse et les moyens à mettre en œuvre pour réaliser concrètement ces objectifs. Il s'agit, en quelques mots, de favoriser l'éveil et l'approfondissement de la foi chez les enfants fréquentant nos classes, leur transmettre la totalité du message révélé en Jésus-Christ et les amener progressivement à une foi librement assumée et vécue.
8
9
Enfin la troisième partie de ce document définit les OBJECTIFS PARTICULIERS DE LA CATECHESE pour les divers niveaux de l'enseignement primaire et spécialisé, en tenant compte
de la psychologie des âges et des capacités des catéchisés. L'ELABORATION DES DIVERS PROGRAMMES DE CATECHESE Après a voir adopté le document sur les OBJECTIFS DE LA CATECHESE la commission cantonale désigna dive~ses équipes de travail pour l'étude des programmes de la catéchèse des classes enfantines, primaires et spéciales, sous la responsabilité d'un ou de plusieurs de ses membres: -
-
-
l'équipe des classes enfantines et de la 1re primaire animée par M. l'abbé Jean-Marc Zwissig et Mlle Germaine Marquis, l'équipe des classes de 2e et 3e primaires anJmée par M. le chanoine Joseph RodUIt et Mme Marie-Thérèse Bruchez, l'équipe des classes de 4e et 5e primaires animée par M . l'abbé François Pralong, l'équipe de la classe de 6e primaire animée par M. l'abbé Robert Mayoraz et M. Vincent Dussex, l'équipe des classes spécialisées animée par M. l'abbé Hervé Clavien et Mme Marion Salamin.
Ces diverses équipes devaient élaborer des programmes d'une manière assez détaillée, en se référant aux objectifs définis, aux prescriptions du Directoire romain de catéchèse et en consultant divers manuels de catéchèse existants. L'équipe des classes enfantines et de la 1re primaire put profiter assez largement du manuel belge «Venez et voyez» qui venait d'être composé en conformité avec le~ nouveaux programmes. C'est ce qui explIque pour une bonne part l'aspect un peu nouveau de ces programmes. L'équipe des 2e et 3e primaires n'avait pas à sa disposition les nouveaux manuels belges parus depuis. Elle dut se contenter de manuels français plus anciens et qui
A~rrlljl~l"rl~ 111~ltAt;ttt;lf,lll~ risquent de disparaître bientôt du marché. Les programmes élaborés par cette équipe offrent bien de ressemblances avec ceux des deux années suivantes. L'équipe des 4e et 5e primaires a éla'boré ses programmes en se référant surtout aux diverses adaptations existantes du « Cours Moyen» français déjà expérimentées chez nous dans les années 1968-69. Elle a donné sa préférence à celle de l'LS.P.C., QUI ES-TU SEIGNEUR? qui a l'avantage de mieux préciser les questions à mémoriser par les enfants. L'équipe de 6e primaire s'est inspirée surtout des dossiers « AVEC JESUSCHRIST» déjà utilisés dans certaines classes en y apportant des compléments et des éléments de synthèse qui devront être rédigés par l'équipe des expérimentateurs. L'équipe des classes spécialisées eut plus de peine à mener à terme son mandat, vu la complexité des situations. Elle pense - du moins pour certaines classes de développement - adapter les divers programmes élaborés par les autres équipes. Toutes ces équipes travaillèrent selon des critères établis par le Bureau de la commission cantonale et par la sous-commission des programmes dirigée par M. l'abbé Johann Roten. L'ensemble des travaux fut confronté aux exigences du Directoire romain. Finalement les divers programmes élaborés furent approuvés par la commission plénière le 7 juin 1978, qui décida de les soumettre à l'expérimentation et à la consultation. LES CARACTERISTIQUES DES PROGRAMMES ET LES CRITERES POUR L'EXPERIMENTATION 1.
Le catéchiste doit être le premier catéchisé (foi et témoignage personnels).
2.
Les programmes sont basés sur le Directoire romain (conformité avec l'enseignement de l'Eglise et transmission de la totalité du message de Jésus).
3.
Les programmes ont été établis à partir des «objectifs de la catéchèse ». Ils essaient de tenir compte de la psychopédagogie de l'enfant et de la mentalité-tradition du Valais.
4.
Le programme prime le manuel; il existe une relative indépendance du programme par rapport au manuel.
5.
Les programmes sont très détaillés et très étoffés. Ils prévoient une planification rigoureuse pour chaque semaine.
6.
Le programme veut être cyclique. Il tient compte de deux critères méthodologiques : le critère linéaire et le critère concentrique.
7.
Le programme est à la fois «analytique» (ex. présentation des différentes parties de la messe) et « synthétique» (ex. présentation de toute la messe).
8.
Le modèle de base pour chaque année du programme est liturgique (il est construit à partir des saisons liturgiques) et trinitaire (chaque saison correspondant à une personne de la trinité).
9.
Le programme se distingue par deux lignes de force: les éléments doctrinaux (idées-formules) et les éléments spirituels (attitudes-comportement).
Institut «La Bruyère» 1. HISTORIQUE
lntimément liée à celle de l'Association de parents de handicapés mentaux, l'histoire de « LA BRUYERE» commence en 1962 par la création d'une école itinérante animée, dès le début, par Mme Reichenbach. Cette dernière sillonne le Valais romand, travaille avec des groupes d'enfants et apporte de précieux conseils à des parents souvent désemparés. Au fil des mois et des rencontres une meilleure information est donnée à d'autres parents et une détection plus précise
10. Le programme est essentiellement biblique. L'écriture sert de référence constante à l'enseignement doctrinal et spirituel. Il. L'enseignement catéchétique doit être basé sur les principes de l'école active (ex. faits de vie, activités pédagogiques). 12. Il s'agit d'une «catéchèse intégrée », c'est-à-dire d'une collaboration constante entre l'église (prêtre, catéchisme), l'école (enseignant) et la famille (parents). 13. Le programme cherche à équilibrer les différentes tendances catéchétiques.
la
Il
des enfants handicapés est effectuée. Aussi, l'école« LA BRUYERE» s'implante-telle dans plusieurs localités du canton: Sion, Monthey, Martigny, Sierre et Orsières. Du personnel éducatif est engagé et travaille sous la direction de Mme Reichenbach. En 1969, un service éducatif itinérant est remis sur pied et des éducatrices vont visiter les familles et travailler à domicile avec des tout-petits. En 1972, à la demande de l'APHM, la Fondation valaisanne en faveur des han-
dicapés mentaux reprend la gestion de « LA BRUYERE» et nomme un Comité de direction. A la même époque, une meilleure structuration cantonale de la prise en charge des enfants handicapés provoque une diminution de l'effectif des élèves de «LA BRUYERE» et une précision de son identité. Les enfants de la région de Monthey sont accuejllis en externat à «LA CAST ALlE»; ceux d'Orsières viennent à Martigny et plusieurs élèves nous quittent pour aller soit à «LA CASTALIE» en internat, soit dans les classes AI pour enfants scolarisables, clas~C'::> récemment ouvertes dans les villes. Enfin, en automne 1976, une nouvelle construction regroupe à Sion les enfants auparavant reçus à Sierre et à Sion .
2. LES ELEVES «LA BRUYERE» reçoit 50 élèves à à Sion (capacité d'accueil 70) et 30 à Martigny (capacité d'accueil 35). Admis dès l'âge de 4 ans, les enfants atteints d'un handicap mental moyen ou grave (éducables sur le plan pratique) peuvent fréquenter l'Institution jusqu'à 16 ou 18 ans. A 16 ans, les jeunes gens et jeunes filles sont soumis à un examen dit d'orientation professionnelle effectué par l'Office régional AI.
3. LES OBJECTIFS Le but final, à long terme, qui est visé pour tous les élèves est une intégration harmonieuse dans le monde socio-économique «normal» ou dans celui des ateliers protégés ou d'occupation. Pour atteindre ce but, nous visons un développement maximum des possibilités d'autonomie de nos élèves, de leurs capacités de socialisation et de leur potentiel intellectuel. L'autonomie va des actes simples de la vie pratique courante (propreté, tenue à table, habillement etc ... ) jusqu'à une indépendance la plus grande possible dans les
travaux manuels ou ménagers, dans l'utilisation des transports publics, dans tout ce qui permet à nos jeunes de se débrouiller seuls. Les capacités de socialisation, qui dépendent d'un langage comme moyen de communication, d'un comportement social adéquat à l'intérieur et à l'extérieur du cadre institutionnel, sont également développées dans cette optique d'autonomie et d'intégration . Le développement des possibilités intellectuelles a également son importance et nous favorisons l'éclosion, l'acquisition de notions utilisables dans la vie de tous les jours. En un mot,« LA BRUYERE» vise un développement harmonieux de tout le potentiel de chaque enfant ou adolescent dans l'optique d'un bon équilibre de la personnalité et d'une poursuite de l'épanouissement individuel dans le travail et la vie d'adulte.
-
les centres et les locaux A Sion, les 9 groupes de 4 à 8 élèves sont accueillis dans des locaux modernes et bien adaptés (salles de classe, de psychomotricité, de physiothérapie, de logopédie; locaux pour les travaux ménagers et les travaux manuels; réfectoire, salle de gymnastique, piscine) . Le secrétariat, l'administration et la direction sont également centralisés à Sion.
4. LES MOYENS Pour atteindre ces objectifs, les moyens sont multiples et variés. Ils dépendent des structures matérielles et de l'encadrement humain, de l'âge des enfants et de leur potentialité, des techniques éducatives, pédagogiques, psychologiques, psychomotrices, logopédiques et médicales. Les principaux moyens modernes dépendant de la pédagogie curative sont mis quotidiennement en œuvre pour les élèves que nous accueillons.
A Martigny, tout est plus ancien, plus petit, moins adapté et les 4 groupes du Centre n'ont pas encore la chance de vivre dans des locaux modernes. Cependant, la villa qui les reçoit permet de faire du bon travail.
4.1 Les structures matérielles -
juridiques et administratives
Sur le plan juridique «LA BRUYERE» dépend de la Fondation qui la gère par l'intermédiaire d'un Comité de Direction et du Directeur. Elle est subventionnée par les pouvoirs publics qui la contrôlent sur le plan financier et elle est soumise, sur le plan pédagogique, au Département de l'instruction publique.
4.2 Le personnel éducatif Les 80 élèves reçus à «LA BRUYERE» sont encadrés par 20 éducateursenseignants dont les formations sont différentes (éducateurs spécialisés, enseignants spécialisés, jardinières d'enfants, nurses, infirmières etc ... ) mais qui accomplissent le même travail. -
12
13
-
spécialisé
2 logopédistes et une physiothérapeute reçoivent régulièrement et individuellement les enfants pour des rééducations ou traitements indispensables. Un appui psychologique, malheureusement encore insuffisant sur le plan quantitatif, est donné par le SMPV.
5. LE SERVICE EDUCATIF ITINERANT Destiné aux enfants d'âge pré-scolaire, ce service comprend 3 personnes qui se rendent régulièrement au domicile des enfants, travaillent avec eux et conseillent les parents. Certains des enfants ainsi suivis viendront ensuite dans un centre mais d'autres pourront poursuivre une scolarité « normale» ou plus proche de la normale. Le directeur : André Dupertuis
En cas de résultats insuffisants .••
Les examens intermédiaires à l'Ecole professionnelle Certains ignorent que les apprentis subissent des examens intermédiaires. D'autres, loin d'ignorer ce fait, y voient des barrages intolérables, dont le but inavoué serait de briser de jeunes carrières. Qu'en est-il exactement?
mens. Se fondant sur ce règlement, le Département de l'instruction publique a édicté en 1972 des directives plus précises qui sont encore aujourd'hui rigoureusement appliquées.
Le règlement d'exécution du 2 avril 1969 de la loi cantonale sur la formation professionnelle du 10 mai 1967 fixe les buts et 1'organisation générale de ces exa-
But et organisation
Dans les cas d'échec, le directeur de l'école en informe le représentant légal et le maître d'apprentissage. Sont alors organisés des entretiens entre parents - patron - apprenti - professeurs et direction. Ces rencontres ont pour but d'examiner la solution la meilleure à adopter pour l'avenir de l'apprenti. Selon les observations faites, des mesures adéquates sont envisagées, notamment: 1. Cours de rattrapage 2. Visite par un psychologue 3. Une nouvelle orientation avec le concours des conseillers d'orientation
Les articles 19 et suivants du Règlement d'exécution disent que les examens intermédiaires ont pour but de faire le point sur les connaissances acquises par le candidat et qu'ils permettent en outre de contrôler le programme Vu dans les classes des diverses professions.
4. Le changement de profession 5. La répétition de l'année avec prolongation de l'apprentissage d'un an. Il convient de relever ici l'aspect humain de cette procédure. L'échec n'est pas purement et simplement sanctionné par un «Non promu» inscrit dans un livret de notes. Mais on fait une analyse sérieuse du cas et les solutions choisies le sont d'en tente avec toutes les parties concernées.
Ils se déroulent en fin d'année scolaire pou~ ~~aqu.e année d'apprentissage, ave~ pOSSIbIlIté -largement utilisée - d'un repêchage en septembre. On le voit - il ne s'agit pas à priori d'un barrage, mais de l'appréciation d'une situation donnée à un moment donné.
Pour la majorité des jeunes, l'école professiol1;nelle est le dernier maillon de leur formation, en queue de chaîne ...
Ces examens sont orgamses par les écoles professionnelles qui procèdent au choix et à la correction des épreuves. La préparation des épreuves de branches techniques se fait dans la plupart des cas en collaboration avec les associations professionnelles. Et ceci est heureux, car les exigences réelles ne sont pas fixées in abstracto par une direction d'école ou par tout autre organisme, mais bien par les professions elles-mêmes, qui en dernière analyse, doivent assurer la responsabilité de la formation de leurs apprentis. Les épreuves sont subies dans toutes les branches enseignées à l'école et également en travaux pratiques.
14
15
D'où l'importance capitale de la façon de traiter ces cas douloureux. C'est une mission à laquelle les maîtres professionnels se vouent avec cœur et compétence. C'est peut-être là leur mission la plus importante. Gérard F ollonier Directeur du Centre de formation profe;sionnelle de Sion
L'audio-visuel au service de la catéchèse dans le Valais romand Grâce à l'appui financier de l'ODIS et celui de certaines paroisses et institutions religieuses du Valais romand, le secteur audio-visuel au service de la catéchèse s'est développé considérablement au cours des dix dernières années. Après avoir écarté environ 80 séries qui n'étaient plus guère demandées et avoir remis au point le catalogue, nous constatons que les catéchistes peuvent disposer aujourd'hui de 600 séries de diapositives, dont 275 sont des audio-visuels, soit un total de près de 30 000 diapositives. D'aucuns se demandent si l'argent et le travail consacrés à ce secteur de la pédagogie religieuse est réellement un investissement utile, c'est-à-dire utilisé par les intéressés, et valable pour l'éducation de la foi aujourd'hui. Nous aimerions répondre brièvement à ces deux questions. L'utilisation des moyens audio-visuels pour la catéchèse Les moyens audio-visuels mis à la disposition des catéchistes du Valais romand sont-ils réellement utilisés? Pour le savoir avec exactitude, nous avons dépouillé toutes les fiches de prêt de l'année 1977-78. Nous avons ainsi dénombré 1210 prêts de séries de diapositives ou de montages audio-visuels pour la catéchèse. Ce chiffre ne donne pas une idée exacte de l'utilisation des moyens audio-visuels, car il arrive très souvent qu'un montage prêté à une personne soit de fait utilisé par plusieurs catéchistes ou enseignants de la même institution. . Combien de personnes font appel à ce service de l'ODIS ? Nous avons relevé les noms de 284 personnes, dont 75 prêtres, 69 enseignants, 93 institutrices et 47 sœurs. Il va sans dire que toutes ces personnes
Dans les classes des 9-12 ans, le montage « Ciel et enfer» a été demandé 28 fois, les montages de Frère Joël 15 fois. Nous relevons en outre 46 emprunts pour la collection « Jésus, fils de Dieu, notre Sauveur» de Panici,.26 emprunts pour la collection «Visages bibliques» et 16 pour « Présence de Jésus ».
ne font pas le même usage de l'audiovisuel. Nous constatons que les prêtres et les sœurs ont plus souvent recours à ces moyens, à raison de 6 à 7 séries par personne, avec des pointes de 20, 25, voire 33 séries durant l'année, notamment chez des catéchistes s'adressant à des auditoires très divers. Chez les enseignants des deux sexes, nous relevons une moyenne de 2 à 3 séries avec des pointes de 10, 15, 25 séries pour l'année écoulée.
Au niveau du cycle d'orientation, nous constatons qu'il y a une préférence don née aux biographies: les montages de Mère Térésa nous ont été demandés 38 fois, celui de Don Bosco 15 fois, celui du Père Kolbé 14 fois, celui du Père Riou 13 fois, celui de Charles de Foucault Il fois. L'utilisation des montages «Avant d'aimer» est moins forte que par le passé; nous relevons tout de même 20 emprunts. A ce niveau on nous demande également souvent les montages sur le Concile des jeunes, sur la liberté, sur la vocation ...
Une dernière question que l'on peut se poser au sujet de l'utilisation de l'audiovisuel en catéchèse est celle de savoir quelles sont les séries les plus demandées. Un premier constat que nous faisons depuis plusieurs années: les séries sur les thèmes de Noël, de la Passion et de Pâques sont les plus demandées; c'est d'ailleurs la raison qui nous a amenés à multiplier ces séries pour )es divers âges, comme on peut le voir en consultant le nouveau catalogue 1 des audio-visuels pour la catéchèse.
Enfin ajoutons que les montages prévus pour les jeunes de plus de 16 ans et que nous avons inscrits tout récemment sur notre catalogue, tels que «La planète Ouf », « La voix de la rivière » •.. commencent aussi à être utilisés de plus en plus. L'utilisation de l'audio-visuel en catéchèse est-elle valable?
Dans le secteur des tout-petits, nous relevons d'abord 62 emprunts pour la nouvelle collection «Palette biblique» comprenant actuellement 22 titres et 31 emprunts pour l'ancienne collection de Mlle Dingeon, «Catéchèse des 6-7 ans ». Au niveau des 7-9 ans, nous constatons que l'ancienne collection «Vers le Seigneur» de Poussin et J oudiou compte 60 emprunts, la nouvelle collection biblique sur la Vie de Jésus en compte 18 et celle de P. Thivollier «Il a vécu parmi nous» 27.
1 Dès le début septembre 1978, l'ancien ca- _ talogue des audio-visuels pour la catéchèse a été supprimé. Ceux qui désirent recevoir le nouveau catalogue sont priés de le commander à l'ODIS, Gravelone 5, 1950 SION.
16
17
Utiliser l'audio-visuel en catéchèse estce une pédagogie de la foi valable? Avec le Père Babin et d'autres catéchistes sérieux nous répondons « OUI », mais à certaines conditions: - que l'on ne fasse pas de l'audio-visuel un oreiller de paresse, - que l'on ne fasse pas de l'audio-visuel du Gutenberg illustré. 1. L'audio-visuel n'est pas un oreiller de paresse. Recourir à l'audio-visuel pour un vrai catéchiste - ce n'est pas simplement «faire du remplissage », occuper des élèves pendant un horaire donné. L'utilisation rationnelle de J'audio-visuel exige normalement une préparation soignée. Les montages mis actuellement à la disposition des catéchistes se présentent sous des formes diverses, ce qui entraîne une utilisation diversifiée.
1
Certains montages sont terminés, prêts à l'emploi, avec images ordonnées et son enregistré. Les dernières séries acquises par le Centre diocésain sont généralement relativement courts: 10 à 12 minutes. Ils sont prévus comme introduction à un débat sur un problème de vie ou de foi. Les livrets qui accompagnent ou parfois la deuxième face de la cassette donnent des pistes qui facilitent l'animation du débat qui doit suivre. D'autres montages sont délibérément inachevés: il n'y a pas d'enregistrement, parfois pas de texte entièrement éla boré, mais les livrets qui accompagnent les vues donnent des renseignements intéressants pour organiser un travail d'équipe: c'est le cas notamment pour la nouvelle collection intitulée « Jésus de Nazareth », tirée du célèbre film de Franco Zeffirelli ou pour la série sur la Genèse de Bernard Favrel ou encore pour l'Exode de l'ACNAV. Enfin nous avons rassemblé dans une quarantaine de classeurs trois à quatre mille diapositives groupées par thèmes, mais sans aucun ordre, qui peuvent être utilisées par des équipes de travail pour réaliser des montages inédits, provisoires ou définitifs, sur des sujets divers. 2. L'audio-visuel n'est pas simplement du Gutenberg illustré. Comme le disait Pierre Babin « le langage audio-visuel, c'est «autre chose» qu'un morceau de sucre pour faire avaler ' une pilule doctrinale ». Le propre du langage audio-visuel c'est de faire accéder à l'idée par l'émoti'on. Certes, on peut bien parler d'un audio-visuel didactique, propre à frapper l'imagination ou à faire pénétrer des notions dans la mémoire. Et cet audio-visuel n'est pas sans intérêt, il relève de la pédagogie traditionnelle, mais il n'est qu'un moyen artificiel, non un langage, moins adapté à l'évangélisation qui demande avant tout un éveil des personnes à leur « profondeur ». «Apprendre le langage audio-visuel -
écrit Pierre Babin 2 - c'est avant tout apprendre cette démarche qui va «de l'émotion à l'idée» et qui exprime l'idée en tant que liée à l'émotion ... Nous avons appris à nous défier de l'affectivité et de l'imagination. Nous avons appris à atteindre la réalité, non à partir de l'expérience corporelle, mais à partir de signes deux fois abstraits, s'il s'agit de l'écrit, et une fois abstrait s'il s'agit du discours oral. Nous avons appris la logique de Descartes, non celle des symboles.. . dès lors comment s'étonner que la démarche spécifiquement audio-visuelle nous soit difficile?» Et Pierre Babin définit ainsi le rôle particulier de l'audio-visuel en catéchèse. « L'audio-visuel est fait pour exprimer la foi comme une expérience, et non comme une doctrine. Pour transmettre la foi comme doctrine - et c'est important, surtout à l'étape finale d'une évangélisation - gardons le livre et le discours didactique. Quant à transmettre l'élan de la foi, la puissance de liberté et d'amour propres à la foi, parlons audio-visuel. Pour stimuler les relations et la créativité, pour éveiller au Mystère, pour favoriser l'échange de groupe et la communauté, adoptons la démarche d'expérience spécifique de l'audio-visuel» (Op. cit., p. 49). En conclusion, nous disons donc ({ Oui» à l'audio-visuel, à condition de bien préparer nos séances et de respecter les règles propres du langage audio-visuel qui implique d'abord une recherche de l'expérience, avant de s'exprimer en sons, en images et finalement en mots. Cette pédagogie catéchétique était déjà celle des premiers disciples de Jésus, comme en témoigne saint Jean: «Ce que nous avons vu de nos yeux, entendu de nos oreilles, touché de nos mains, voilà ce que nous vous annonçons}) (1 Jean 1, 1-3). On ne transmet véritablement en audio-visuel que ce que l'on a expérimenté.
L'école enfantine et l'éducation aux notious spatiales UN EXEMPLE DE REALISATION L'agent de police est venu en classe pour nous parler de circulation routière. Nos petits ont-ils retenu quelque chose? Vous est-il venu à l'idée de réaliser concrètement une situation de vie? Voilà un problème bien actuel. Comment indiquer à ces bambins, les notions de circulation routière? l. Observons avec nos enfants, le quartier où se trouve notre école. Ce quartier de l'école que les enfants connaissent bien, puisqu'ils le cotoient tous les jours, vous a suggéré l'idée d'une chaîne d'activités éducatives dont la première consiste en un projet de représentation au bac à sable ou sur une grande surface (3 m x 1,50).
Nous disons bien première, car cette activité ne sera pas fermée sur elle-même. Elle va nous fournir une foule de renseignements dont l'exploitation débouchera dans un véritable enseignement selon des objectifs précis, prévus qui donneront lieu à des leçons motivées, à des jeux éducatifs. Au départ, un problème ~
Comment réaliser la maquette du quartier Discussion -~ Il faut construire l'école les maisons la cour de récré les autos, les rues, les magasins les enfants, les gens, les arbres ..
conduite par la maîtresse Mise en commun des difficultés Nécessité du partage Socialisation du travail
Nous ne pouvons tout faire en une fois Il faudra plusieurs jours nous devons nous partager le tra vail~
F. Pralong sm Responsable du Centre diocésain de documentation catéchétique à l'ODIS de Sion 2 Dans LUMEN VITAE, 1978, No l, Audiovisuel et pédagogie, p. 48-49.
Initiation à l'espace nombre forme langage dans l'action
18
19
les enfants sont enthousiasmés
Au cours de la discussion, choix des matériaux boîtes de souliers, berlingots, tissus, papiers, peinture, etc ...
de nombreux problèmes secondaires sont émis. Des solutions sont envisagées Certaines sont acceptées, d'autres rejetées
Nous recouvrirons nos constructions de papier et nous y collerons les fenêtres et les portes
La maîtresse conduit le plan de travail lentement en faisant surmonter les difficultés majeures, mais selon un ordre rigoureux.
Boîtes d'allumettes, bouchons, bâtonnets serviront pour faire les autos, les personnages .. . Les arbres peuvent être en papier crépon .. .
En agissant ainsi, elle organise chez ses petits une méthode de travail.
3. L'OBSERVATION La maîtresse sait que la grosse difficulté réside dans les dimensions à donner aux maquettes; elle soulève ce problème et d'eux-mêmes, les enfants souhaitent une nouvelle observation du site. La première a été globale la deuxième est indispensa ble car il faut mettre les groupes de travail d'accord. Et puis maintenant nous savons pourquoi nous allons en observation nous dirigeons automatiquement ceIle-ci selon un point de vue bien précis. Le monument est juste au milieu du parc. Derrière le monument, la maison de la maîtresse. A gauche se trouve la maison communale entre, de même hauteur, même nombre séparé, plus haut, plus bas, dans le fond à l'extérieur, à l'intérieur, loin très loin, le plus loin, près, très près dans, vers, égale distance, au milieu
L'observation n'est pas au point de départ des activités. La véritable observation fonctionnelle est celle qui apporte des éléments d'information, des réponses à des problèmes. On n'observe pas pour décrire comme dans une leçon de choses. On va à l'observation pour répondre à des questions que J'on se pose.
L'espace est dans les choses: leurs dimensions, leur volume l'espace est entre les choses relation de position relation d'environnement relation de direction l'espace se construit grâce à des dimensions choisies comme référence l'espace et ses notions se fixent à mesure que les mots se fixent dans l'action et l'observation.
. Autre exemple de réalisation de la classe de Mme Michèle Pralong
Les mots employés ou appris au cours de l'observation sont mis en pratique au cours de ce nouvel exercice de contrôle. Ils sont utilisés dans une situation identique à la précédente, avec une différence cependant, c'est que le vécu est absent. Il n'est plus présent que dans la mémoire.
Il Y a intérêt pour cette réalisation parce qu'elle répond à l'impérieux besoin de construire, propre aux enfants de cet âge.
Cette reprise de l'observation sous une autre forme, cette SYNTHESE, restructure la vision de la situation et lui donne une valeur nouvelle.
Chaque mesure, chaque localisation est aussi importante aux yeux des enfants que la réalisation elle-même, car c'est de la précision de ces mesures et de ces localisations que va dépendre la réussite de la réalisation finale.
Cette maquette va servir - Contrôle de la latéralité. - Jeu de mémoire (la maîtresse enlève un élément et demande ce qui manque, elle peut aussi en ajouter un et demande ce qu'il y a en plus, elle peut intervertir des éléments et demander le contrôle. Un enfant peut remplacer la maîtresse. - Exercice de langage. -- Jeux libres. - Divers contrôles suivant la maqu ette réalisée.
Tous sont impliqués dans la tâche et chacun est conscient de sa responsabilité. En classe, après l'observation . Répartir les enfants en groupe de travail. Mettre à disposition les matériaux. Commencer le travail.
La matérialisation va demander deux à trois semaines.
Quand tous les éléments de la maquette sont terminés, monter celle-ci en utilisant le vocabulaire topologique. Pour ce faire, placer les enfants TOUS du même côté pour que la gauche soit pour tous à la même place.
La maquette peut facilement rester un trimestre.
20
21
.J. Moix
Une illustration peut éventuellement être utile:
·~e-b diverti-b-bemel1t-b de CJrlatix
. ._____
(_,-=====~~_~ ~-=--=-_/_~---.:" _._ 200km/h. 40km/h .
-
Mon papa, il fait de la matix !
Ainsi s'exprimait la fillette d'un maître de mathématique qui aimait poser à ses élèves de petits problèmes sortant de l'ordinaire.
cliste de l'époque est allé de Sion à Martigny. Quelle roue a fait le plus de chemin ?-
.
Sur une première page nous offrirons à la sagacité de chacun quelques divertissements en précisant à quels degrés nous les destinons. Sur une autre page figureront les solutions ... qui parfois pourront être utiles! -
SERIE No 1 Pour les degrés inférieurs 1.1 Combien de sillons y a-t-il dans un disque de 32 tours? 1.2 Sur un grand-bi, l'ancêtre des bicyclettes (faire le dessin au tableau ou présenter une photographie) un cy-
(
100 km
1.4 Un escargot a entrepris de monter à un poteau de 10 mètres de hauteur. Il grimpe de 3 mètres chaque jour. Mais la nuit, se reposant et glissant. il redescend de 2 mètres. Corn bien de jours lui faudra-t-il pour atteindre le sommet du poteau?
Nous empruntons ce terme enfantin pour présenter, mois après mois, sous le titre « Les divertissements de Matix », plusieurs séries de problèmes amusants, d'attrappes, de situations curieuses, d 'énigmes même diront certains (quoique cela n'en soien t pas!) Ces « divertissements de Matix » ne sont pas faits pour être posés les uns après les autres. Pris séparément et à bon escient ils peuvent « remplir un trou », ils peuvent amener une détente saine à la suite d'une difficile leçon, ils peuvent remplir les ciny minutes qui restent avant l'heure de la sortie, ils peuvent faire l'objet d'un problème particulier pour l'élève doué qui a fini avant les autres. Pourquoi ne seraientils pas considérés par le maître comme par les élèves comme une récompense?
~~~
,...--------)
1.6 Un vieil oncle milliardaire et ongInal offre à sa nièce qui attend un bébé 700000 francs qu'elle pourra utiliser de la manière suivante: Si le bébé est une fille, la maman recevra deux fois plus que la fille. Si le bébé est un garçon, le garçon recevra deux fois plus que la maman.
Pour les degré supérieurs 1.5 Louis vient de faire une tache d'encre sur cette double opération: Et pourtant, en raisonnant, il arrive à la reconstituer.
Mais, oh surprise! Ce sont des jumeaux : un garçon et une fille! Comment faire la répartition pour respecter les indications de l'oncle?
J.-J. Dessoulavy Pour les degrés moyens 1.3 Deux localités A et B sont distantes de 100 kilomètres. Un train de voyageurs roulant à 60 km/ h o part de A en direction de B. Au même moment un train de marchandises roulant à 40 km/h o part de B en direction de A. Au même instant enco re une mouche extraordinaire volant à 200 km/ h o part de A en direction de B ; quand elle rencontre le train de marchandises, elle fait demi-tour et revient vers le train de voyageurs; quand elle le rencontre elle refait demi-tour et repart en direction du train de marchandises, etc. faisant ainsi la navette entre les deux trains jusqu'au moment où ceux-ci se croisent.Combien de kilomètres aura-t-elle parcouru à ce moment-là?
+
22
23
o
/
4
Solutions en page 37.
Travaux à l'aiguille
Déroulement du travail Les élèves se répartissent en deux ou trois groupes suivant l'effectif de la classe. Chaque groupe choisit un thème, à partir d'une histoire vécue ou racontée. (La maîtresse s'informe auprès. du titulaire de la classe).
REALISATION COLLECTIVE AVEC LES TECHNIQUES DES TA (pour élèves de 3e, 4e, Se ou 6e primaires, suivant les techniques appliqueés) Objectifs Développer les capacités indivduelles de l'enfant et les mettre au service de la collectivité Amener ainsi l'enfant à modérer ses tendances égocentriques Attitude de la maîtresse - Veiller à ce que chaque élève puisse s'exprimer - Empêcher que les meilleurs élèves « étouffent» les plus faibles ou les plus timides Stimuler les « tièdes» - Secouer les paresseux - Soutenir l'intérêt, l'enthousiasme, tout au long de la réalisation.
Matériel
Sur papier grand format, chaque élève dessine un projet sur le thème choisi par son groupe.
Toile de jute d'environ 120 x 80 cm, ou 90 x 60 cm, baguette de suspension, laine (se limiter à ou 6 tons harmonieux pour éviter le bariolage), aiguilles à tricoter, à coudre, à broder, crochet, papier à dessin grand format, crayon, feutre. fusain, couleur ...
Chaque groupe met en commun ses projets individuels, les critique, en choisit les éléments qui serviront à la composition du projet définitif. Tous ces éléments devront s'assembler de manière à obtenir une unité dans la composition.
Techniques Selon le programme Cf. fichier romand DOIGTS» pour 3e Cf. fichier valaisan VRAGE» pour Se
Les élèves se répartissent les tâches, sous l'œil attentif de la maîtresse: Eliane tricotera la maison blanche; Sylvie, la maison beige; Cathy, le toit rouge, Nicole, un arbre, etc.. "
de TA. « AVEC MES DIX ou 4e primaire. «MAINS A L'OUou 6e primaire
Lorsque les éléments sont réalisés, au tricot, au crochet, en tissu ... , les élèves les épinglent sur la toile de jute accrochée à la paroi. Prenant du recul pour mieux juger, les enfants essaient plusieurs dispositions jusqu'à ce que "le «tableau» soit harmonieux, bien équilibré. Le résultat fjnal ne correspond pas nécessairement au projet; en crinpice, il devrait être amélioré.
Réalisation collective - Kid 77 - Lausanne
A tour de rôle, les élèves cousent (ou collent) les éléments qu'ils ont réalisés. Tous participent aux finitions. Avant que le panneau soit déclaré « œuvre achevée», la maîtresse suggère d'y ajouter quelques détails qui donneront plus de vie à l'ensemble, tels que: fleurs, herbes, personnages, routes, ligne d'horizon, nuages ... Valorisation Ces panneaux serviront à décorer les murs de la salle de classe ou les corridors du bâtiment scolaire. Ils peuvent être offerts à une personne âgée ou infirme. Conclusion Le travail collectif est une expenence enrichissante autant pour le maître que pour les élèves: -
les élèves apprennent à se mieux connaître, à s'accepter, à partager idées et matériel le maître a une occasion merveilleuse de mieux connaître ses élèves, d'étudier leur comportement au sein d'un groupe.
Panneau collectif réallsé à partir des techniques de TA de 3e année primaire
24
25
Panneau collectif réalisé par les participantes du cours de TA de Mme Monique Dayer
Pierrette Bérard et les participantes du cours de TA de Mme 'Christiane Mathey
De nombreuses erreurs s'étant glissées dans le texte paru en juin 1978, nous le reproduisons ci-dessous.
0eux de lecture
Enseignement rénové du français CIReE 1 Dès le mois d'aoüt, les enseignants trouveront à raDIS des documents concernant le nouveau programme de français, de IP à 4P (de 1re primaire à 4e primaire), conçus selon la démarche et la progression indiquées par le Plan d'études. Il s'agit d'exercices préparés, lors des cours de méthodologie, par les Normaliennes de 4A et de 4B. Loin d'être des exercices {( modèles» - en existe-t-il '! - ils sont simplement des documents de travail appelant des remarques, des retouches, des améliorations. Mais tels quels, ils peuvent faciliter le passage d'un enseignement traditionnel, dont d'excellents aspects sont à conserver, à un enseignement rénové du français tenant davantage compte de la psychologie de l'enfant et du rôle de la langue maternelle en tant qu'objet d'étude et moyen de communication. Les documents disponibles seront signalés dans l'Ecole valaisanne au fur et à mesure de leur parution. Voici les deux premiers: Grammaire - Prolongement écrit - 2 P Une pochette d'une cinquantaine de pages reprend, sous forme d'exercices destinés à l'élève, tout le nouveau programme de 2P : l'étude de la phrase et la relation groupe nominal - groupe verbal (GN GV). Il montre, au point de départ de J'enseignement systématique de la grammaire, comment aider l'enfant à découvrir le fonctionnement de sa langue. Il s'adresse particulièrement aux maîtres 'de 2e année, mais il est aussi utile aux enseignants des degrés supérieurs désireux de se préparer au recyclage de français. L'étude des phonèmes Prolongement écrit IP et 2P L'apprentissage de la lecture, du point de vue structuration, se base, entre autres, sur la mise en correspondance des phonèmes avec leur(s) graphie(s) fondamentale(s). Et cela se pratique déjà avec profit dans la plupart de nos classes . Toutefois, quelques remarques s'imposent.
D'abord, qu'est-ce qu'une graphie fondamentale ? Dans des mots comme le rang la rangée le chant chanter il prend prendre content contente blanc blanche le phonème / a 1 se transcrit par deux graphies fondamentales: {( an » et {( en ».
Le livre a une place primordiale dans la vie de l'enfant, cela dès l'école enfantine et même plus tôt. Afin de susciter et d'entretenir le désir d'apprendre à lire, la joie de lire, on peut fabriquer des jeux de lecture et les proposer à l'enfant. Ce sont des jeux, c'est-à-dire qu'ils doivent garder leur caractère ludique et n'être utilisés que dans la mesure où ils plaisent.
Dans des paires comme rang et rangée, chant et chanter, blanc et blanche, le phonème l a/se transcrit toujours / an / et c'est logique. On voit que les lettres finales g, t, c, ne se prononcent pas tandis qu'on les entend dans rangée, chanter, blanche. Elles n'appartiennent pas au phonème l 'il / mais bien au mot tout entier auquel eIIes donnent une ({ physionomie ».
Titre du livre: « Le trésor» (anIS).
3.
Résumé: Giiies et Olivier passent leurs vacances chez leur oncle Jean. Un jour, dans le grenier, ils vont découvrir différents messages secrets indiquant la piste d'un trésor. Celui-ci avait été caché par leur arrière-arrière-grand-père, un capitaine de navire.
D'autre part, puisqu'il faut également éviter - sur le texte écrit - le découpage en syllabes orales, les indications de liaisons, d'enchaînements, quels exercices peut-on présenter à l'élève sans trahir la nouvelle démarche d'apprentissage de la lecture (et de l'orthographe) ? 1
1. Pour les enfants qui ne savent pas lire
1.
C'est pour répondre à cette question que vous est signalé ce document sur l'étude des phonèmes. VOlIS y trouverez, pour un certain nombre de phonèmes, des exercices à choix et surtout des suggestions d'exercices vous permettant d'exploiter vous-mêmes comptines, productions d'élèves et textes littéraires travaillés en classe, dans la mesure où ce prolongement écrit répond à un besoin.
Récit de l'histoire La maîtresse raconte l'histoire puis les élèves la reconstituent.
Illustration de l'histoire par les enfants Chaque élève illustre une partie de l'histoire. Une fois les dessins terminés. les enfants les classent dans le bon ordre tout en racontant l'histoire.
4.
Collection: ({ Je lis tout seul» O.Cn.L.
Classement des pages du livre La maîtresse photocopie chacune des pages du livre que les enfants devront classer dans le bon ordre, en se référant au livre.
Voici, à titre d'exemple, quels jeux on peut tirer d'un livre pour les enfants qui ne savent pas encore lire, pour les enfants qui lisent.
Si chaque phonème est donc transcrit par une (ou plusieurs) graphie(s) fondamentale(s), les lettres, eIies, ne correspondent pas toujours à un phonème. D'où le danger de trop insister sur la relation qui part de l'écrit pour aboutir à l'oral (par exemple mettre des ({ pierres» sous des lettres) puis'que cette relation ne joue que dans très peu de cas. Les exercices écrits doivent en tenir compte.
1 Démarche présentée par l'ouvrage en voie d'achèvement : «Méthodologie, application du programme romand », IRDP, Neuchâtel.
2.
Exploitation des illustrations du livre Les enfants observent chaque image et nomment les divers éléments qu'ils voient. La maîtresse place au flanellographe les écriteaux reproduisant ces éléments, avec le mot correspondant écrit au-dessous qu'elle lit à haute voix.
Ex. : La couverture du livre Un fauteuil - une cloche - une fenêtre - une malle - une longue-vue un gouvernail - une échelle - un trésor...
EE 26
27
Première page Une maison - des arbres - la mer des rochers - des oiseaux ... etc.
8.
Classement des «messages secrets» (contenus dans le livre)
9.
Recherche des «messages secrets» identiques On écrit deux fois le même message sur deux cartes différentes, une fois avec le dessin et une fois sans. Les enfants doivent grouper par couple. Puis, on passera à un jeu de cartes sans dessin.
On relève les « messages secrets» qui indiquent la piste à suivre sur différentes cartes en y ajoutant un dessin pour aider les élèves. Ex. : Si vous suivez la piste vous saurez
5.
J eu de cartes Une deuxième sene d'écriteaux est présentée où seuls les mots figurent, sans dessin. Les élèves doivent les
placer sous la première série, rassemblant ainsi les cartes qui portent le même mot. Ex. :
ce qu'il faut faire Servez-vous de vos JREILLSS
Les élèves devront confronter les divers messages avec ceux du livre et les classer.
10. Jeu d'association d'idées On dispose de deux jeux de cartes. Sur l'un figurent les divers messages a vec le dessin correspondant et sur l'autre, la réponse de l'énigme posée par chacun de ces messages éclairée, elle aussi, par un dessin. Les enfants devront classer par couple et indiquer le pourquoi de leur choix. Ex. :
c'est le gouvernail
Servez-vous de vos MAINS
6.
7.
Recherche de mots dans le livre Les enfants observent les écriteaux placés au flanellographe et cherchent s'ils trouvent les mêmes mots dans le livre. Jeu de mémorisation On dispose à nouveau de deux séries de cartes. Une série se compose uniquement de dessins, l'autre, uniquement de mots. La maîtresse assemble
les deux jeux de cartes: elle place sous chaque dessin le mot qui lui correspond et le lit. Les élèves doivent regarder attentivement les cartes. Ensuite, ils ferment les yeux. Pendant ce temps-là, un enfant changera certaines étiquettes de place et ils devront retrouver les erreurs et corriger.
Servez-vOus de vos
.1
N.B. On augmentera petit à petit le nom bre de cartes. Ex. :
Il. Retrouver le même mot On dresse un tableau avec plusieurs mots. L'élève doit retrouver les deux mots semblables.
dt
~
~:L
~ cuœ'U'\O.J.Î
~ 1) OleA~j
C~j
-$ gouee;mo.J '\jU1.-X:
Jq
Ex. :
Colorie la case du mot qui est pareil au premier mot de ce tableau. N. B. On peut varier l'exercice en y mettant plus ou moins de mots ou en mettant des mots très ressem blants.
Ex. :
i~helk f'(.~lL:
c'est la cloche
ù~EILLL~
28
29
oreille
pomme
oreille
abeille
cloche
clocher
cloche
pioche
roche
cloche
roche
loupe
cloche
mains
pains
train
mains
saint
yeux
bleu
yeux
bonbon
trésor
triste
trémolo
treize
trésor
pieds
roi
pieds
poire
12. Variation de « Pierre noir» On dispose de deux .séries de cartes. Sur une série, on a un dessin avec une phrase et sur l'autre, seulement la phrase. On laisse une seule série et on retourne les cartes de l'autre série. Un enfant tire une des cartes retournées et cherche la carte qui lui correspond. Une carte, la chaise par exemple, n'aura pas de carte correspondante, celui qui la tire sera «Pierre noir ». Ex. c'est la cloche
1 c'est la cloche
13. Recherche de phrases fréquentes Les phrases qui reviennent plusieurs fois dans le livre sont relevées sur des écriteaux. Les élèves cherchent tous les endroits où ces phrases sont écrites. Ex. : « Est-ce la cachette du trésor? » (p. 5 - 7 - 9 - 11) « Il regarde tout autour du grenier. » (p. 4 - 6 - 8 - 9 - 12) « Ils lisent tous ensemble. » (p. 5 - 7 - 9 - 11) 14. Recherche de mots fréquents On procède de la même manière. Ex. : arrière-arrière-grand-père (p. 2 - 3 - 15 - (2 x) trésor (p. 2 - 5 - 7 - 9 - 11 - 15 (2 x) 16 (2 x) Gilles (p. 1 '- 3 - 4 - 8 - 10 - 13) l'oncle Jean (p. 1 - 3 - 12 - 13) Olivier (p. 1 - 6 - 8 - 14 (2 x) - 13) grenier (p. 2 - 4 - 6 - 8 - 10 - 12 - 14)
15. Découverte de tous les mots semblables à l'intérieur de plusieurs phrases presque identiques Ces phrases sont relevées sur une fiche. Les enfants soulignent tout ce qui est semblable: «l'ai trouvé. Servez-vous de vos oreilles, c'est la cloche du bateau bien sûr. » « l'ai trouvé. Servez-vous de vos yeux, c'est la longue-vue bien sûr. » «l'ai trouvé. Servez-vous de vos /. mains, c'est le gouvernail bien sûr. » «l'ai trouvé. Servez-vous de vos pieds. c'est l'échelle bien sûr. »
J'ai trouvé. Servez-vous de vos oreilles, c'est la cloche du bateau bien sûr.
2.
On dispose de deux sortes de cartes. Une partie des cartes se composent de dessins uniquement et l'autre, de mots représentés par ces dessins. La maîtresse retourne toutes les cartes où figurent des mots et laisse celles qui ont des dessins. Un élève tire une carte et la place sous le dessin correspondant en lisant le mot.
16. Découverte des mots qui changent Même exercice, mais les enfants saulignent les mots qui ne se retrouvent pas dans toutes les phrases: - Ils regardent tout autour du grenier et soudain Gil1es s'écrie: Ils regardent tout autour du grenier et soudain Olivier s'écrie: . Ils regardent tout autour du grenier et soudain Gilles et Olivier s'écrient: Ils regardent tout autour du grenier et soudain Gilles s'écrie: Il essaie de la faire sonner mais il n'y arrive pas. Il essaie de regarder dans la longue-vue mais il ne peut rien voir. Il ~ssaie de la dresser mais il n'y arnve pas.
3.
VRAI
-
-
Récit de l'histoire Les enfants reconstituent l'histoire à l'aide de dessins et d'écriteaux qu'ils doivent rapprocher. Ex. :
-
-
Si vous suivez la piste vous saurez ce qu'il faut faire Servez-vous de vos
J~iILLBS.
30
31
-
Esméralda est une vieille poupée.
-
Gilles et Olivier passent leurs vacances dans un chalet de montagne.
FAUX
Vrai ou faux Les élèves lisent les phrases suivantes et indiquent si elles sont vraies ou fausses:
II. Pour les enfants qui savent lire l.
VRAI
Jeu de cartes
Les enfants ont trouvé le trésor dans le jardin. Gilles trouve à côté du vieux fauteuil une feuille de papier jaunie et froissée. L'oncle Jean dit: «Mais c'est l'écriture de votre arrière - arrière - grand mère. » «Servez - vous de vos oreilles, c'est la longuevue bien sûr.» C'est Gilles qui a trouvé le premier les pièces d'or. Servez-vous de vos pieds, c'est l'échelle bien sûr. »
FAUX
4.
Trouver la bonne réponse Les élèves doivent mettre une croix à côté de la bonne réponse parmi les 3 possibilités proposées. Ex. : Gilles et Olivier passent leurs vacances
o o o
au bord de la mer à la campagne à la montagne
Leu r a rrière-arrière-gra nd -père a vai t été
o o o
aviateur dessinateur capitaine de navire
Gilles trouve
o o o
une feuille de papier une carte marine une boussole
Le trésor était caché dans
o o o
la grosse malle la figure de proue une vieille bouteille
5.
Reconstitution du texte aidée par des dessins
~e1.V<'.~ - v<JtW
des mots. Ils indiquent dans la case prévue, quel est le mot représenté par le dessin.
Les enfants reçoivent une fiche sur laquelle certains dessins remplacent
~
.. . 1
&,
'j\....uçt,u'\cut
c ..,;t ..
U-..:1:l
v~1
~"C':J
~'-"'J
~-CJ
~:L
m~
~l
1.X:(1.(.
11. Jeu de loto
tt"k
On a une série de mots et une sene de cartes où plusieurs mots figurent. Un élève est chargé de tirer les mots et de les lire et les autres enfants reçoivent des cartes. L'élève désigné lit un mot et celui qui a ce mot sur sa carte le recouvre. Le premier enfant qui aura tous les mots recouverts, a gagné la partie.
Ex. : 10
.t-n~Lle {Mt
"Regardez, dit Olivier, ici derrière une petite
n
k c1cch
[X
Et à peine Jlivier l'a-t-il touchée, que la petite
n
Si
ouvre et une pluie de
E · .ech~
a 0 0
fc:l
tombe et roule dans le grenier.
~<e
ru
Des phrases du livre sont coupées en deux. Chaque moitié est inscrite sur une carte. Le jeu consiste à retrouver le camarade « pair»
rJ>.0C)
"Nous avons trouvé le ~(,\ I...._____
....J
crient-ils ensemble.
8.
°80
"Oui, dit l'oncle Jean, c'est un vrai ~~~{:.
Chercher l'intrus
Ex. :
Vive votre arrière-arrière-grand-père ! Vive notre ,
Les élèves tracent le mot qui leur semble faux dans un groupe donné.
ar.rière-arrière-grand-père!" disent aussi Gilles et Olivier.
Ex. :
DO
~8cfo~
000 porte
trésor - pièces d'or - perles - carotte navire - gouvernail - tulipe - proue fauteuil - cloche - tabouret - chaise mains - pomme - pieds - yeux maison - papier - feuille - billet
....
o<?ooo D~~'
pièces d'or
trésor 9.
6.
Recherche du mot manquant Les élèves complètent les phrases suivantes en s'aidant du livre si cela est nécessaire.
Ex. : Leur arrière-arrière-grand-père avait été capitaine de et tout son .... de marine est encore dans le grenier. C'est dans cet que les enfants préfèrent jouer. C'est là qu'un jour ils vont trouver un Servez-vous de vos oreilles, c'est la du bateau bien sûr. Servez-vous de vos ......... c'est la longuebien sûr.
7.
Tableaux
~ 2]
a~
l/ol1b,~
ta anQl/V itJ ?j-eux ,la
*
Sur les traces du trésor
« J'ai trouvé. Servez-vous de vos oreilles,
c'est la cloche du bateau bien sûr. »
13. Ordres à exécuter Les élèves doivent lire les phrases suivantes et exécuter ce qui est demandé: dessine une maison agite la clochette froisse la feuille de papier qui se trouve sur le pupitre de la maîtresse etc ...
Les enfants doivent placer dans le bon ordre chacun des objets qui ont permis de découvrir le trésor. On leur propose une «piste brouillée»:
Les élèves tracent une croix dans la case qui convient.
IA~I
12. Reconstitution de phrases
~
~
la longue-vue - la cloche - la tête de proue -l'échelle -le gouvernail
10. Jeu de «Pierre noir»
[X
ct,cJ"e..
h~~aif
32
33
On dispose d'un jeu de cartes où sont écrits les messages. Chaque message est relevé deux fois, sauf un : «Pierre noir ». Une série de cartes est retournée et l'autre est distribuée aux élèves. Un enfant tire une carte et lit le message à haute voix. Celui qui a le même message s'annonce.
14. Mimes Lire une phrase et la mimer le mieux possible.
Ex. : -
Il essaie de faire sonner la cloche mais il n'y arrive pas. ENF mai 78 Marie-Madeleine Gabiolld 4B
L ' activité-cadre Apprendre la langue maternelle, c'est apprendre à communiquer, aussi bien oralement que par écrit, en s'exprimant, mais aussi en accueillant ce que l'autre dit. Les objectifs, savoir écouter et savoir parler, savoir lire et savoir écrire, devraient pouvoir être atteints, dans la mesure du possible, à travers des situations réelles de communication. Au maître de trouver ces situations en profitant des événements, des intérêts de la classe, des propositions faites dans un groupe, des suggestions issues d'un échange sur un sujet d'actualité . Ainsi naîtraient par exemple, une représentation théâtrale pour la fête des mères, un montage audio-visuel sur un thème étudié en environnement, montage qui serait présenté aux parents, un album sur le développement touristique de la région, mis à la disposition de l'Office du tourisme, un récital de poèmes à l'intention de la classe parallèle. etc. Ces sortes d'activités, appelées par la Méthodologie de français activités-cadres, sont toujours réalisées en fonction d'un destinataire et ont pour premier but la pratique de la langue. Elles diffèrent en ce sens des centres d'intérêt - malgré des poin,ts communs -lesquels visent d'abord à enrichir la connaissance que l'enfant a du monde. Si les aspects «destinataire» et « pratique de la langue» caractérisent l'activitécadre, il s'agit d'exploiter au maximum, chez l'élève, tout ce qui est communication: prendre la parole, écouter autrui, rédiger un rapport, lire une revue pour y trouver tels renseignements, etc. Ceci dans une situation réelle marquée par la présence du destinataire. Ce destinataire,
Invention d'une histoire sur l'hélicoptère. Répartition de l'histoire en dix épisodes. Illustration d'un épisode par chaque élève. (Le travail se fait en deux groupes de dix élèves). Montage du livre (réalisation de deux exemplaires).
comme c'est le cas dans la lecture suivie, dans la composition d'un livre, peut être la classe elle-même. Sans l'appeler ainsi, plusieurs enseignants pratiquent l'activité-cadre. La Méthodologie romande vient confirmer chez eux une option prise et orienter chez d'autres une démarche qu'ils ont peut-être déjà pressentie. Initiées à ce genre d'activité, les Normaliennes de 4e, grâce à la compréhension et à l'aide de leur maître de stage que nous remercions vivement, ont pu l'expérimenter en classe et les résultats ont été positifs. Anne-Marie Jambers nous donne ci-après un écho de l'activité-cadre réalisée dans la classe de Mme MarieHélène Sauthier-Masson, à Châteauneuf. C'est un exemple parmi d'autres. Il laisse deviner avec quelle joie, quelle ardeur, on peut travailler, même dans le domaine ardu du « français rénové» !
Le questionnaire
Sœur Marie-Rose Genoud
L'HELICOPTERE ET SON PILOTE Cette activité-cadre a été réalisée par la classe de première année primaire de Châteauneuf, en février-mars 78 . L'aboutissement en a été la réalisation de deux livres par les élèves eux-mêmes, pour la bibliothèque de classe. Voici brièvement les étapes suivies: Elaboration du projet avec les enfants. Préparation d'un questionnaire pour l'interview d'un pilote. Rédaction d'une lettre d'invitation au pilote. Interview du pilote, enregistrée. Ecoute de l'interview pour mieux fixer les nouvelles connaissances; premiers essais de dessins. Visite à l'aérodrome pour connaître l'hélicoptère d'une façon concrète. Explication du pilote complétant l'interview.
34
35
Une première observation de l'hélicoptère a été faite grâce à la présentation de photos renforçant les souvenirs et favorisant les questions. Les élèves posent les questions qu'ils désirent adresser au pilote, je prends note tout en les guidant. 1. Pourquoi l'hélicoptère a-t-il une hélice arrière? 2. Pourquoi l'hélicoptère n'a-t-il pas d'ailes? 3. L'hélicoptère a-t-il toujours deux hélices? 4. Pourquoi a-t-il des skis? 5. A-t-il des roues? Les enlève-t-on lors du décollage? Comment? 6. A quelle vitesse tournent les hélices? Pourquoi tournent-elles? 7. Pourquoi l'hélicoptère a-t-il une vitre arrondie à l'avant? 8. Où se trouve le moteur? Quel est son poids? 9. Le déc ollage? L'atterrissage '? 10. Comment l'hélicoptère peut-il partir dans toutes les directions? Il. Peut-il faire des acrobaties? 12. Comment reste-t-il immobile? 13. Jusqu'à quelle hauteur peut-il voler? 14. Quelle vitesse peut-il atteindre dans son vol? 15. Comment peut-on ouvrir la porte lorsque l'hélicoptère est en l'air? 16. Peut-on voler par tous les temps? 17. A quoi sert l'hélicoptère? 18 . Où peut-il se poser? 19. Quelle sorte de « benzine» est utilisée? Consommation? 20. Couleur des hélicoptères? Signes distinctifs pour la nationalité?
21 . Le pilote porte-t-il un habit spécial? 22. A quoi servent le casque et le téléphone? 23 . Impressions lors d'un vol? Vertiges '" ? 24. Comment le pilote sait-il où il se trouve? 25 . Le tableau de commande? Autant de boutons que dans l'avion? 26. Comment se déroule un sauvetage? (Recherche des blessés) 27. Combien de passagers peuvent prendre place dans l'hélicoptère? 28. Est-ce difficile de piloter? A quel âge peut-on commencer? Pour que l'interview soit vraiment vécue, chaque élève apprend une ou deux questions.
La lettre d'invitation au pilote Les élèves s'expriment en vue d'une petite composition écrite: la lettre d'invitation au pilote d'hélicoptère. Comme pour le questionnaire, les enfants forment des phrases oralement, les corrigent eux-mêmes si possible. Je relève les phrases tout en guidant la composition de la lettre. Celle-ci est relue, amendée. Les élèves choisissent parmi eux un secrétaire chargé de recopier la lettre et un autre élève pour écrire l'adresse du destinataire sur l'enveloppe. A cette lettre est joint le questionnaire composé la veille. Cher pilote , Nous sommes une classe de première année primaire et nous aimerions hien connaÎtre l'hélicoptère et son pilote. Estee que vous pourriez venir chez nous pour répondre cl nos questions? Cela nOliS ferait très plaisir! Nous espérons que VOliS pOlirrez répondre à notre in vitation .f Recevez nos meilleures salutations.
(Signature de tous les élèves)
LA COMPOSITION DU LIVRE
SOLUTIONS AUX DIVERTISSEMENTS DE MATIX série 1, page ...•
Un sauvetage par hélicoptère
1.1 Réponse non-réfléchie fréquente: 32 !
Réponse correcte: Il n'y a qu'un sillon se développant en élipse sans quoi jamais l'aiguille ne pourrait être guidée d'un bout à l'autre du disque.
Les sauveteurs installent le blessé dans le cockpit.
1.2 Réponses non-réfléchies fréquentes: La grande roue parce qu'elle est devant! La petite roue parce qu'elle fa.it plus de tours, parce qu'elle va plus vite!
L' hélicoptère monte dans le ciel, il est dans le brouillard. Il monte encore plus haut grâce au rotor et à la petite hélice arrière qui tournent. Il peut monter jusqu'à 6000 mètres. L' hélicoptère s'approche d'une montagne où se trouve lin blessé. Il va le chercher.
Réponse correcte : Les deux roues étant allées de Sion à Martigny, elles ont fait le même chemin! 1.3 Il n'y a aucun calcul à effectuer! Il faut constater qu'au bout d'une heure les deux trains se croisent: en effet 60 kilomètres dans un sens. et 40 kilomètres dans l'autre font que les ] 00 kilomètres sont couverts et que les trains se croisent. La mouche volant à 200 km/ho pendant une heure a donc parcouru 200 kilomètres.
L' hélicoptère redescend dans la plaine et se dirige vers l' hôpital. Pour se poser, le pilote fait tourner les pales et l'hélicoptère descend tout droit à la verticale .. Les médecins arrivent et le blessé est apporté à l'hôpital. Ensuite l'hélicoptère repart vers l'aérodrome.
1.4 Réponse non-réfléchie fréquente: JO .i ours!
Il faut réaliser qu'au début du deuxième jour l'escargot est à un mètre du sol, au début du troisième à deux mètres, etc ... au début du huitième jour à 7 mètres du sol. Puisqu'il monte de 3 mètres par jour, il atteint le sommet du poteau au bout du huitième jour. Un croquis de ce genre peut aider à la compréhension. 1.5 On observe que deux fois le nombre
caché d'unités au multiplicande donne un zéro au premier produit partiel. Cela ne peut être que 2 x 5 = 10. Le multiplicande est donc 4 2 5. Facile d'obtenir dès lors le premier produit partiel: 8 5 O. On observe encore que le cmffre des dizaines du multiplicateur ne peut être qu'un chiffre impair puisqu'au deuxième produit partiel on ne peut avoir qu'un nombre se terminant par 15, 25, 35, etc. Essayons! Avec 1 on obtiendrait 425 (impossible !). Avec 3 on obtiendrait 1275 (juste !). Le produit final s'obtient facilement: l3600 . Le deuxième terme de l'addition supplémentaire: le chiffre des dizaines est forcément 8, car 0 + 8 = 8; le chiffre des centaines est 5, car 6 + 5 = 1] ; ce qui donne finalement un 8 au chiffre des milliers du résultat.
10
X
+ ~
ENF mai 78
Anne-Marie Jambers 4A
3 600 4 5 8 4 8 8 4
1.6 L'oncle aurait-il prévu la naissance de jumeaux? Le partage devient beaucoup plus facile que s'il n'y avait eu qu'un garçon ou qu'une fille!
/,/
L' hélicoptère s'arrête et se tient immobile dans l'air. Le pilote fait descendre le câble. Les sauveteurs remontent le blessé dans un panier.
425 3 2
Grâce aux écouteurs et au micro, le pilote avertit la tour de contrôle qu'il veut atterrir. - 1
Le sauvetage s'est bien passé. L' hélicoptère s'envole vers d'autres histoires .1 •••
36
37
Réponse correcte : 8 jours.
Solution: Fille Maman :2 (le double de la fille) Garçon 4
donc 100 000 donc 200000 donc 400 000
(le double de la maman) 7
700000
École primaire: Répartition hebdomadaire en minutes du temps de travail des élèves
Communiqué concernant le 150eanniversaire du 1er décret sur l'instruction publique La FVAP, par sa commission d'animation, tient à informer les autorités scolaires et les enseignants des manifestations mises sur pied dans le cadre du 150e anniversaire.
mations plus précises seront données ultérieurement à ce sujet. Quant aux autres projets, il convient de relever encore -
A ce jour, la rencontre sportive de StMaurice ainsi que le voyage d'étude au Danemark ont connu un plein succès. Deux temps forts vont marquer le début de l'année scolaire 78-79 : l. Le mercredi 15 novembre a été retenu comme date pour les assemblées générales de toutes les Associations qui se réuniront à Sion pour le Valais romand et à Brigue pour le Haut-Valais. Dès 16 h. 30 et sous l'égide de la FVAP, les membres se retrouveront pour une partie commune animée par un conférencier de renom.
2. Le vendredi 15 décembre rappellera le vote du décret par la Diète et le Conseil des Dizains. La Fédération recommande à toutes les Directions et Commissions scolaires de prévoir pour cette date, en matinée, des manifestations culturelles telles que concert, exposition, conférence, théâtre... Des infor-
v ALABLE
-
-
POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1978-1979
A a) Temps effectif de travail l. Catéchèse 2. Savoir-vivre
la parution d'un historique de l'instruction publique en Valais en annexe du numéro de décembre de l'Ecole valaisanne; une exposition des ({ enseignants-peintres» (ou plutôt des ({ peintres enseignants» à Martigny; un concours de mise en musique de textes s'appliquant aux méthodes ({ Frère Jacques» et «Petit ».
La Fédération remercie d'ores et déjà tous ceux qui voudront bien prêter leur appui aux différentes initiatives proposées: il en va de l'esprit de collaboration, donc de la solidarité du corps enseignant valaisan tout entier.
F
G
100 20
100 20
110
110
450 320
450
110 450
450
320
320
320
60 60 60
60 60 60 120 90 110
60 60 60
60
110
110
450 320
450 320 60 60 60 75 165 80
60 60 60 120 90 110
450
400
450
6.
Mathématique
220
220
250
110
90
120
60 60 60
95 165 90
80 135 75
95 165 90
75 165 80
100 20
F 1
100 20
20
Français, écriture
Education physique
100
100
30 100
5.
Totaux
G
100
60 20
Activités d'éveil et d'expression
9.
4P
1
Deuxième langue
histoire Connaissance env. géographie sciences dessin -pein ture Ed. artistique TA, TM, ACM éducation musicale
3P
B+C
3.
8. 1
30 120
2P
4.
7.
La commission s'attachera à tirer un bilan de toutes ces activités, puis à les prolonger sous la forme d'une réflexion générale sur notre Ecole.
100
6P
5P
1P
Var. 1 Var.
20
75 165 80
110
75 165 80
150 150 150 150 150 150 150 150 150 -- ---- -- -1530 1290 1550 1650 1650 1650 1650 1650 1650
-- ----
10. Tâches personnelles faites en classe 120 60 100 b) Pauses 150 150 150 150 150 150 150 150 150 -- ---- -- -- ---- -- -c) Total hebdomadaire 1800 1500 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800
Pour la FVAP : Henri Marin, président
38
39
Voir aussi indications parues dans les Nos de «l'Ecole valaisanne» de septembre 1976 et septembre 1977.
AUX
Société suisse des maîtres de gymnastique Commission technique
INFORMATION MAITRES ET MAITRESSES DE 4e PRIMAIRE
PUBLICATION DES COURS D'HIVER 1978
Enquête de mathématique septembre 1978
Au moment où l'on introduisait le plan d'études romand, des recherches ont été décidées, pour en contrôler le fonctionnement. En 1re et le années, l'évaluation du nouveau programme a permis de déterminer quelles sont les adaptations à y apporter. La deuxième édition des moyens d'enseignement en tiendra largement compte. En troisième année, le nouveau programme de mathématique a déjà fait l'objet d'enquêtes auprès du corps enseignant. L'examen détaillé de la méthodologie et des fiches est en cours: il conduira à une révision des moyens d'enseignement. Il reste encore à déterminer objectivement les réactions des enfants eux-mêmes. C'est dans ce but que l'TRDP en collaboration avec les départements de l'instruction publique a préparé des épreuves destinées aux élèves qui viennent de terminer leur 3'e année primaire. Vous recevrez donc prochainement (20 septembre environ) deux séries de questions à faire passer dans votre classe. Toutes indications vous seront données à ce moment sur la façon de présenter, corriger et renvoyer ces épreuves. Il est important que chacun comprenne dès à présent le but de l'entreprise. Il s'agit de savoir, essentiellement, ce que les enfants ont retenu du programme des années antérieures à la 4e P. On s'intéresse aux résultats moyens de l'ensemble de la Suisse romande. Il ne s'agit absolument
pas d'évaluer chaque enfant individuellement, ni de comparer les classes les unes aux autres. Dans ce but, l'IRDP a préparé de nombreuses questions, couvrant tout le programme de 3e année et visant tous les niveaux de difficulté, y compris quelques questions trop simples ou trop complexes p~ur cet âge, mais utiles pour des comparaIsons ultérieures. Votre classe ne recevra qu'une petite partie de cet ensemble, de sorte que chacun. de v~s élèves n'aura à répondre qu'à enVIron SIX à huit questions seulement. De cette façon, votre enseignement ne sera pas perturbé et il ne devrait en résulter aucune surcharge pour vos élèves. La comparaison sur le plan romand des taux de réussite d'une question à une autre montrera où se situent les difficultés du ~rogramme. ~ne autre forme d'interrogatlOn, facultatIve, est prévue pour déterminer, non pas la réussite uniquement, mais les procédures suivies par les enfants. En acceptant d'interroger individuellement quelques enfants et en notant leurs réponses et réactions, vous permettrez une an.alyse qualitative des réponses. Votre participation à ce genre d'enquête est de la plus haute importance: c'est par votr~ intermédiaire que pourra apparaître le 11lveau d'assimilation réel du nouveau programme de mathématique.
Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
40
41
a) Cours de répétition pour instructeurs suisses de ski et moniteurs-SSMG de ski 7-8 - 10.12.78 à Verbier (No 25 fr), Davos (No 26 a), St-Moritz (No 27 a) 14-15 - 17.12.78 à Kleine Scheidegg (No 28 a). Aux cours centraux sont admis les IS et les moniteurs-SSMG de ski et les moniteurs J +S 3 qui n'étant pas délégués ni par leur canton, ni par la SSMG, désirent faire leur cours de répétition (J +S inclus !). Les maîtres concernés sont priés de commander les documents nécessaires auprès du président CTjSSMG. b) No 81 a CM - J + S 3 No 81 b CM - J +S 3 en relation avec cours de moniteur-SSMG et cours préparatoire au brevet ISS 26 - 31.12 à Laax GR (2e partie: 27.2 4.3.79 à Champéry) en langue a et ff. Condition pour CM - J + S 3 et cours prép. ISS : M2 - J + S avec recommandation pour le CM3 (note 3 ou 4). Condition supplémentaire pour devenir moniteur-SSMG: Avoir participé à un cours de ski de fond (86) ou de slalom (88) ou d'excursions (Gd-St-Bernard 2 - 7.4.79 éventuellement 16 - 21.4.79). Remarque: les maîtres de gymnastique n'ont pas besoin d'une attestation). Remarque: exceptionnellement les enseignants peuvent participer au cours 81 b sans formation précédente de J +S. Dans ce cas une très bonne recommandation est obligatoire. c) Cours de moniteur de ski et de moniteur J + S 1 et 2 No 82 Moniteur de ski avec la possibilité de faire le cours de perfectionnement J + S 26 - 31.12, entrée au cours le soir, langue: a Grimmialp BE Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 82a = J +S - CP, 82b = C sans J+S.
No 83
Moniteur de ski avec la possibilité de faire le cours de perfectionnement J+S 26 - 31.12, entrée au cours l'aprèsmidi, langue: fr Champéry VS ~rière de remarquer sur la carte d'inscriptIon: 83a = J +S - CP, 82b = cours sans J+S. *No 84 Formation de moniteur 1 et 2. Cours de perfectionnement J + S 26 - 31.12, entrée au cours à midi, langue: a Seebenalp SG Condition pour le CM 1 : maîtrise du virage parallèle. Condition pour le CM 2: avoir obtenu dans le cours lIa recommandation 3 ou 4. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 84a = CM 1, 84b = CM 2, 84c = CP (avec l'indication de la catégorie de moniteur !) No 85
Moniteur de ski avec la possibilité de faire le cours de perfectionnement J + S. 26 - 31.12, entrée au cours le soir, langue : fr et a Les Dia blerets VD Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 85a J +S - FK, 85b cours sans J+S.
=
=
No 86
Ski de fond, formation de moniteur J + S 1 et 2, J + S - CP et perfectionnement sans J + S. 27 - 31.12 (CM 2 : 26 - 31.12) langue: a et fr Les Breuleux BE Condition pour MI: pas glissé diagonal. Condition pour M 2: a voir obtenu dans le cours 1 la recommandation 3 ou 4. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 86a CM 1, 86b CM2, 86c = J +S - CP, 86d = enseignement sans J +S (un groupe de débutants sera éventuellement mis sur pied !)
=
No 87
=
Formation de moniteur 1, et cours de perfectionnement J + S. 26 - 31.12, entrée au cours le soir, langue : a Hospenthal UR
* Un autre cours CM 2 aura lieu à Andermatt (2 - 7.4.79).
Condition: maîtrise du virage parallèle. Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 87a = CM l, 87b = J +S - CP (avec l'indication de la catégorie de moniteur !) Cours spécial de slalom et acrobatique de ski 26 - 31.12, entrée au cours l'aprèsmidi langue: a Elm GL Condition: très bonne technique de ski a vec maîtrise de godille. No 88
Cours de perfectionnement, réservé aux moniteurs 2 J + S. 26 - 31.12, entrée au cours l'après-midi langue: a et fr Laax GR Le cours convient particulièrement bien à une préparation pour le cours de formation de moniteur J +S 3. Prière d'indiquer à l'inscription la catégorie. No 89
Moniteur de ski avec la possibilité de faire le cours de perfectionnement J+S 26 - 31.12, entrée au cours le soir langue: a Sorenberg LU Prière de remarquer sur la carte d'inscription: 90a = J +5 - CP, 90b = cours sans J+S. No 91 Cours de moniteur de ski, possibilité de formation moniteur J + S ou CP - J+S 26 - 31.12, entrée le matin langue: it Airolo TI Le cours est réservé aux enseignants du canton du Tessin. Prière d'indiquer sur la carte d'inscription: 91a = CM 1, 91 b = CP - J +S, 91c =:= cours sans J +S. No 90
Randonnée à ski «La Haute Route du Jura» - D~ Genève à Macolin sur les lattes de fond 26 - 31.12, langue: fr - a Jura Exigences: - une bonne condition physique et psychique - équipement personnel de ski de fond ou de ski de randonnée. Prière de demander des informations précises auprès du directeur responsable, Frank Baumeler, Riant Bocage, 4280 Meyriez, tél. (037) 71 17 60. No 92
Délai: pour les cours centraux No 25 - 28: 15 octo bre 1978, pour tous les autres cours d'hiver: 31 octobre 1978. Remarques: 1. Ces cours sont réservés aux membres du corps enseignant des écoles officielles, ou reconnues (les maîtres des écoles professionnelles inclus). 2. Les maîtresses ménagères et de travaux à l'aiguille, les institutrices d'un jardin d'enfant peuvent être admises aux cours, pour autant qu'elles participent à l'enseignement du sport. 3. Si le nombre de places disponibles est suffisant, les candidats au diplôme fédéral d'éducation physique et au brevet secondaire sont admis aux cours. 4. Le nombre de paritcipation est limité pour tous les cours. Les maîtres inscrits recevront, une quinzaine de jours après la fin du délai, un avis leur signalant si leur inscription est acceptée ou refusée. 5. Dans tous les cours (J +S inclus) seule une petite su bvention de logement et de pension (15 francs par jour et 15 francs par nuit) sera versée aux participants. Les frais de voyage ne seront pas rem boursés. 6. Dans les cours de moniteur J +5 2 et 3 il faut indiquer sur la carte d'inscription la note technique et celle de la recommandation du cours J +S précédé. 7. Les inscriptions tardives ou incomplètes (par exemple sans attestation des autorités scolaires) ne pourront pas être prises en considération. Inscriptions: Toujours au moyen d'une carte d'inscription (bleue: fr, rouge: a) auprès du président de la CT / SSMG, Hansjorg Würmli, Schlatterstr. 18, 9010 St. Gall. Les cartes d'inscription peuvent être obtenues auprès du président cantonal ou à l'adresse ci-dessus. S5MG / CT Le président!: Hansjorg Würmli
L'ASA Valais
prend un nouveau départ Après un long silence, l'ASA Valais a repris ses activités. Suite à une certaine réorganisation de l'ASA suisse - qui est devenue depuis juin 1978 l'Association suisse d'aide aux handicapés mentaux - de nouveaux objectifs ont surgi pour mieux répondre aux besoins des handicapés mentaux, de leur famille et de leurs éducateurs. C'est ainsi que la section valaisanne a mis a son programme, outre l'aide à la recherche sur les causes de l'arriération, une série d'activités qui intéresseront tous ceux qui se sentent concernés par l'aide aux moins favorisés. -
Une bibliothèque est en voie de se créer. Elle regroupera dans les locaux de l'ODIS des ouvrages traitant de la déficience mentale.
-
La section Valais apportera également son concours à la publication et la diffusion jeux et matériel éducatif.
-
Le dépistage précoce sera également un souci que l'association partagera avec le corps médical dès l'automne 1978.
-
L'ASA compte également susciter des rencontres et des conférences qui répondent aux questions que les parents, ks éducateurs et le public se posent à propos du handicapé mental: vie affective et sexualité, épilepsie, motricité, etc ... Une première journée d'étude est prévue pour le printemps 1979. Comme par le passé, la section valaisanne continuera à distribuer la revue « Pages romandes» à ses membres cotisants. Si vous n'avez pas été atteint par la ciculaire de l'ASA Valais qui a été adressée en juin aux membres dont nous possédions l'adresse, faites-vous connaître en nous retournant le bulletin d'adhésion ci-dessous. Merci à tous ceux qui viendront soutenir nos efforts.
Bulletin d'adhésion
M., Mme, Mlle ................................................................
s'inscrit comme membre à l'ASA Valais et s'engage à verser une cotisation annuelle de 20 francs.
Profession Rue ............................................................................................... .
42
43
Localité ........................................................................................
A retourner à : ASA Valais, case postale 206, 1950 Sion 2 Nord.
TREMPLIN DAUPHIN BONJOUR·
DAUPHIN Un nouveau journal pour les enfants de 8 à 10 ans
Les comités de rédaction de Dorémi, Bonjour, Dauphin et Tremplin comportent des pédagogues et des enseignants dont la contribution est essentielle. Ces revues sont d'ailleurs largement diffusées dans les écoles et, très souvent, utilisées par les enseignants comme un complément de leur matériel scolaire. Dauphin s'inspire du même principe, avec un programme étudié pour les écoliers du deuxième cycle (3e et 4e primaires) ; ce programme comporte chaque semaine une documentation, par le texte et par l'image, dans les domaines suivants : activités socio-culturelles, disciplines d'éveil (sciences naturelles, histoire, géographie), mathématique moderne, expression orale et écrite, art de vivre catéchèse - et bien entendu les fameux chromos dont des dizaines de milliers d'écoliers ont déjà illustrés leurs cahiers.
Le premier numéro d'une nouvelle publication hebdomadaire pour les enfants, Dauphin, a paru le 8 septembre 1978. Elle est destinée principalement aux jeunes de 8 à 10 ans. Dauphin est pu blié par les Editions Presse Européenne, que dirigent les Prémontrés de l'abbaye d'Averbode (Belgique), spécialisé depuis plus de 50 ans dans les éditions de revues pour la jeunesse. Les Editions Presse Européenne se sont adaptées à l'évvlution des techniques et des mentalités et leurs revues sont celles qui connaissent actuellement le plus grand succès: Dorémi, destiné aux petits d'âge préscolaire, est diffusé à plus de 200000 exemplaires; Bonjour, pour les enfants de 6 à 9 ans, tire à 190 000 exemplaires; Tremplin, pour les aînés de 10 à 12 ans, est publié à 250000 exemplaires.
Si donc cette publication est pour les enfants une distraction saine, vivante et sympathique, elle est aussi un précieux instrument de travail. Elle souhaite aussi, par ses orientations religieuses et spirituelles, ouvrir aux jeunes lecteurs les perspectives d'une vie plus heureuse et plus riche. C'est à l'occasion de l'Année de l'enfant, instaurée par l'ONU en 1979, que les Editions Presse Européenne ont décidé le lancement de ce nouveau magazine. Dauphin paraîtra chaque semaine sur 20 pages. Les parents et les enseignants qui le souhaitent peuvent obtenir un numéro spécimen et le programme 1978-79 en s'adressant aux Editions Presse Européenne, avenue du Suffrage Universel, 14, 1030 Bruxelles, ou à M. Georges Moret, rue du Léman 5. 1920 Martigny.
DOREMI (préscolaire)
0,70 FS
Par colis collectif Abonnement de minimum 5 abonnements individuel 4 mois 1 an d'un an
5,60 FS
16,80 FS
23,- FS
BONJOUR (1 re - 2e années)
0,60 FS
10,20 FS
30,60 FS
42,- FS
DAUPHIN (3e - 4e années)
0,70 FS
Il,90 FS
35,70 FS
47,- FS
TREMPLIN (5e - 6e années)
0,80 FS
13,60 FS
40,80 FS
52,- FS
Les responsa bles des Editions Presse Européenne ont constaté, cependant, qu'une certaine « tranche}) d'âge du public enfantin était régulièrement oubliée par les éditeurs qui s'intéressent aux plus jeunes lecteurs. Il s'agit des enfants de 8 à 10 ans, pour lesquels il n'existe pratiquement pas de pu blication spécifique. Les publications des Editions Presse Européenne contiennent des récits, des contes, des histoires dessinées, des articles documentaires préparés par une équipe de journalistes et de dessinateurs spécialisés et en général très bien accueillis par le public des jeunes. Ce qui fait toutefois l'originalité de ces pu blications, c'est de comporter une large partie documentaire adaptée aux programmes scolaires des différents degrés de l'enseignement.
ECOLE MONTANI SION
TARIF DES REVUES
Au No
Cela signifie que, chaque semaine, les pu blications pour la jeunesse des Editions Presse Européenne sont lues par plus de 600 000 enfants.
Entrée à n'importe quelle date de l'année 6e PRIMAIRE SECRETARIAT -
CYCLE D'ORIENTATION
LANGUES -
COMMERCIALES
Téléphone (027) 225560 ECOLE MONTANI - Avenue de France -
44
1950 SION
Rétroprojecteur Modèle 608 CAHIERS DE L'AMITIE Action de solidarité entre tous les écoliers du monde Pourquoi? Comment les utiliser? Existe bientôt en anglais - allemand - arabe - espagnol - italien - bilingue françaisanglais et autres sur demande Les enfants des pays nantis, mais aussi la plupart de leur population ne savent pas que dans les pays en voie de développement, le principal «outil» de l'écolier est le cahier. Mais ces pays se trouvent si loin des producteurs de papier que les cahiers y coûtent excessivement chers d'autant que leurs habitants ont des revenus très faibles. Nous avons donc pensé qu'il serait souhaitable que les enfants «aisés» contribuent au développement de l'éducation dans les pays non nantis, en offrant de leurs propres deniers le CAHIER DE L'AMITIE (ou bloc à dessin de l'Amitié). L'EIP vend l'« habillage» de la couverture du CAHIER DE L'AMITIE, reproduite au verso. Il s'agit d'une illustration en noir et blanc à colorier, que l'enfant découpera par le milieu pour la recoller sur la couverture du cahier (ou bloc à dessin suivant les cas) de son choix, au recto et au verso.
Dans le but d'éviter la sécheresse de l'anonymat et de rendre fécond cet échange, nous aimerions que chaque enfant indique sur la première page du cahier ainsi confectionné, son nom, prénom, son âge et son adresse; écrive une phrase amicale et personnelle à la fois, mentionnant par exemple ce qui l'intéresse, et qu'il illustre la couverture dans le rectangle laissé libre suivantson imagination. Par ce biais, une correspondance pourra s'établir entre l'enfant qui reçoit le cahier et celui qui l'envoie. Ce premier échange entre les enfants et les instituteurs des deux classes peut s'élargir en un projet plus vaste, entraÎnant une correspondance dans laquelle les
enfants peuvent envoyer davantage d'information, et poser plus de questions, suivant les intérêts propres de chacun et des études en cours, comme: les jeux, les chansons, la nourriture, les vêtements, les animaux domestiques et familiers, les coutumes, l'habitat, etc ... Nous conseillons que l'action CAHIERS DE L'AMITIE se fasse à l'école, par classe entière, tant elle pourrait constituer une prise de conscience globale de ce qu'est le problème des pays en voie de développement. Ensemble, les enfants couperaient et colleraient la couverture du CAHIER DE L'AMITIE sur les cahiers choisis.Ils nous les feraient ensuite parvenir par paquets, et l'EIP se chargera de les expédier là où existent des sections de l'EIP. Le prix de la couverture est de 50 centimes suisses: l'EIP prend cl sa charge les frais de papier, d'impression, de routage, de secrétariat, et tous les 10 cahiers un coupon-réponse. Cette initiative peut également intéresser individuellement des enfants qui se sentent attirés par le sens de la solidarité et qui cherchent à contribuer au développement de l'alphabétisation dans le mànde, le cahier restant l'outil numéro un. L'action CAHIERS DE L'AMITIE constitue une mise en pratique non plus philosophique mais réelle de l'ECOLE AU SERVICE DE L'HUMANITE, et ceci par l'échange direct des enfants entre eux. Cette action est également la raison d'être de notre enquête pour l'affranchissement postal gratuit dans la correspondance inter-scolaire. Nous sommes ouverts à toute proposition de graphisme de 2 à 4 couleurs pouvant renouveler la couverture actuelle. Couvertures à disposition à l'ODIS ou à l'adresse suivante:
CAHIERS DE L'AMITIE Association mondiale pour l'Ecole Instrument de Paix 27, rue des Eaux-Vives 1207 Genève (Suisse) CCP: Genève 12 - 14023 Téléphone (022) 35 24 22
'ECON'OMIE DE LAMPES Rétroprojecteur LlESEGANG modèle 608, boîtier métallique, format image de 285 x 285 mm (OIN A4) équipé d'un objectif 3 lentilles, d'une lampe halogène 24 V 250 W avec dispositif d'économie et supports pour rouleau de film transparent
ACTION VALABLE JUSQU'A FIN OCTOBRE Rétroprojecteur LlESEGANG modèle 6'08, livré avec 1 lampe halogène 24 V 250 W, 1 dispositif pour bobine, 1 rouleau d'acétate de 10 m et 1 housse
PRIX BRUT ECOLE Fr. 1 338.-
Notre prix action Fr., 1 135.LAMPE DE RECHANGE 24 V 250 W Fr. 16.-
pour une documentation complète: Liesegang, modèle 608 Nom :
A envoyer à :
46
AVISA ------------------------AUDIO-VISUEL SATI SA Pr_é_n_o_m __: _____________________ Grand-Rue 26 -Rue : 1890 ST-MAURICE (Suisse) ------------------------Tél. (025) 3 75 76 _ N_'P_- :..-1_L_ ie_u_:___________________
CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS
LES PROFESSEURS SUISSES
La banque régionale valaisanne
FI Il lE 1
apprécient et utilisent de plus en plus ECOlA de TALENS!
Il
CEV
Car ECOlA correspond le mieux aux hautes exigences pédagogiques qui ont cours dans notre pays.
LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets
CONFIRME PAR LES MILIEUX PROFESSIONNELS:
•
ECOlA est actuellement la gouache liquide qui offre le plus de consistance et se laisse diluer jusqu'à 10 fois avec de l'eau!
•
Idéale pour les techniques de la gouache sur grandes surfaces, permet aussi les techniques de l'aquarelle.
•
S'applique facilement sur papier, carton, pavatex, etc.
•
15 couleurs vives offrant toutes les possibilités de mélange.
•
•
CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS
le duplicateur REX-ROTARY 450
Ecole pédagogique privée
FLORIANA Pontaise 15, Lausanne - Tél. (021) 363428
Non toxique.
~.
,. rmm
Pinceaux, mains, vêtements, se nettoient facilement à l'eau.
~. - ~
•
-
Flacons distributeurs en plastique très avantageux de 250, 500 et 1000 cm 3 .
Nous vous renseignons volontiers :.
Tél. (062) 35 34 55 Livraison par le commerce spécialisé
fait plus pour vous
TALENS SA 4657 Dulliken
Direction: E. Piotet
Excellente formation de
JARDINIERES D'ENFANTS et d'
INSTITUTRICES PRIVEES
une véritable imprimerie à votre se~vice Demandez une démonstration
4JUlijilliiWIJ Service de vente et d'entretien
SION
SI ERRE
Av. de Pratifori Tél. (027) 233410
Av. Gén.-Guisan Tél. (027) 551734
Mme E. Olivier-:-Elsig et Michel Rudaz Rue de Lausanne SION
Une gamme très étendue de modèles de
PIANOS
TOUT POUR TOUS AUX
de marques, renommés pour la qualité de leur sonorité, leur technique et leur élégance
GRANDS MAGASINS A L'
MARTIGNY - BRIGUE - VIEGE - SIERRE VENTE - ECHANGE SYSTEME LOCATION - VENTE ENTRETIENS - ACCORDAGES par gens de métiers
Choix et service Rue des Remparts 15
Téléphone
SION
(027) 22 10 63
Le bon
'acili~e
ma~érliel
le _rayail
co 1'0) ~
,i ii &E~;;~~;:: . Iml» ~
~
'J
DE BUREAU
MARTIGNY T~~.eO~~~~ i~s~~
CI) ~
.c
E CI)
...,
CCI)
en
Ecolier valaisan, ce rapport t'est dédié, car si par malheur il ne devait pas te servir mieux vaudrait qu'il ne soit jamais écrit. Tu ne liras pas ces pages, mais par t a maîtresse ou ton maître, il peut t'atteindre. Car tu ne fais entendre ta voix qu'à travers celle des adultes qui s'occupent de toi: parents, autorités, enseignants. Mais les grandes personnes sont occupées à beaucoup de choses. Tu dois, parfois, servir leur gloire ou leur politique ou ... simplement leur paresse. Tu apprendras à ton tour qu'être vrai et bon demande beaucoup, beaucoup de courage. Pourtant tu as d'ardents défenseurs partout: parmi les représentants de l'autorité, parmi les parents, parmi les enseignants. Que toutes ces personnes de bonne volonté unissent leurs efforts pour t'accueillir en ce monde où tu n'as pas demandé à venir. Que dans la sérénité, elles t'apportent, avec leurs règlements, leur pain, leur enseignement, ce qu'il y a de meilleur: la Joie, l'Amour du Père et de tes frères.
Sommaire
SPVal, rapport d'activité 1977 - 1978 1. Comité cantonal
3
2. Sur le plan cantonal . 2.1 Les sections de districts 2.2 Statuts SPVal . 2.3 Règlement des EN 2.4 Service médico-pédagogique 2.5 AMES 2.6 Fédération des association de parents. 2.7 Catéchèse 2.8 ProQlèmes de la vie et de l'amour humain 2.9 Chant 2.10 Grille horaire. 2.11 Adaptation des programmes 2.12 Etalement des programmes 2.13 Effectifs des classes 2.14 Classes à plusieurs degrés. 2.15 Conférence des inspecteurs 2.16 Fédération valaisanne des associations pédagogiques (FVAP) 2.17 FMEF 2.18 Caisse de retraite du personnel enseignant 2.19 Conclusions 2.20 N os délégués
3 3 3 4 4 4 4 4
1. Comité cantonal M. Mlle
Pierre-André Carron, président Lucette Perruchoud, vice-présidente Mme Maria Jean Mme Marie-Josèphe Solioz Mlle J osina Fellay M. Vincent Dussex M. Réginald Broccard M. François Mottet M. Pierre-Marie Gabioud Secrétaire: M. Alexis Emonet
5 5 5 5 5 5 5 6
Le mandat du comité arrive à son terme. Une rétrospective avec bilan, positif. négatif serait peut-être utile, mais chaque fois de nouveaux problèmes surgissent, qui obligent à ne regarder qu'en avant. On fête cette année le 150e anniversaire du premier décret du CE sur l'école valaisanne. Elle a fait son bonhomme de chemin, cette école, lentement, mais sûrement. Aujourd'hui, à l'image du monde, elle suscite des réflexions parfois contradictoires.
6 7 8 8 8
3. Sur le plan romand . 3.1 Société pédagogique romande (SPR) . 3.2 CS 1 - Chefs de service et directeurs de l'enseignement primaire 3.3 SIPRI 3.4 Nos délégués.
10 10 10
4. Rapport d'activité de la commission pédagogique 4.1 Banque d'épreuves 4.2 Enseignement à mi-temps. 4.3 Session pédagogique . 4.4 Semaine de cinq jours. 4.5 Programmes. 4.6 Conclusion
12 12 12 13 13 13 13
5. Rapport d'activité de la commission des intérêts matériels . 5.1 Généralités 5.2 Semaine de neuf demi-journées 5.3 Travail à mi-temps 5.4 Divers
14 14 14 14 14
9 9
Certains se demandent si, harcelé par tout ce qui gravite autour des nouveaux programmes, l'enseignant finira par se lasser ou alors s'irriter. Viendra-t-il le moment de prendre un temps de réflexion ? de faire une escale dans une oasis de fraîcheur pédagogique? Les spécialistes se bousculent au portillon. C'est à qui réussira à faire passer SON programme. Que devient le pauvre généraliste pris dans ce labyrinthe, avec parfois 2, 3, voir 4 degrés. D'autres, au contraire, se félicitent de ce que l'école, cette institution vieillotte, mal adaptée à notre temps, se transforme enfin.
2 3
Les deux tendances ont leurs bonnes raisons. Agissons en sorte que de leur confrontation surgisse l'école que chacun souhaite.
2. Sur le plan cantonal 2.1 LES SECTIONS DE DISTRICTS La « Base» sur laquelle le comité devrait pouvoir compter, semble bien amorphe. La demi-journée de congé octroyée pour la réunion annuelle avait suscité l'espoir de voir se manifester plus d'intérêt pour les choses de l'école. Quelques sections se distinguent par leur dynamisme. Mais c'est l'ensemble qui doit sortir d'une espèce de léthargie. Le PE serait-il fataliste? Il est difficile de trouver des correspondants pour l'EDUCATEUR et l'ECOLE VALAISANNE, alors que les talents ne manquent pas. La recherche de délégués pour les différentes commissions et surtout la constitution de certains comités est laborieuse. De par la coordination romande, le manque d'intérêt manifesté pour notre revue l'EDUCATEUR, peut avoir des conséquences graves au niveau des idées. D'autre part, plus il y a de cotisants, plus forte sera la délégation valaisanne à la SPR. La politique de l'autruche n'est jamais payante. Puisse le renouvellement, cet automne, des comités et des commissions insuffler une vie nouvelle, une perfusion de sang frais. 2.2 STATUTS SPVal Les statuts doivent être revus dans leur ensemble, avec étude de la représentation des divers degrés, ainsi que des maîtresses d'ouvrage et des maîtres de l'enseignement spécialisé. La commission désignée pour cette révision est formée de : Mmes Marie-J osèphe Solioz et Marion Salamin, Mlle Madeleine Guigoz, MM. Pierre Fellay, Gaspard Fournier, Hubert Grenon, Jean-Baptiste Bochatay et un membre de l'AMES.
2.3 REGLEMENT DES EN Une révision partielle de ce règlement est intervenue avec comme changements principaux: 1. Abaissement de l'âge d'entrée de 15 à 14 ans. 2. Réduction de 5 à 3 ans du délai d'attente pour l'obtention du brevet définitif. 3. Prolongation d'une année de la durée des études pour les maîtresses enfantines. Le comité a émis des réserves pour le point 1, par contre il a donné son aval pour les deux suivants.
2.4 SERVICE MEDICO-PEDAGOGIQUE La séance du comité du 7 novembre 1977 s'est tenue en présence de M. le Dr Calpini, chef de service au Département de la santé, de Mlle Bertrand, chef du service médico-pédagogique. MM. Digout et Dorsaz, membres du groupe SMP de Si,on, auteurs de l'article paru dans l'EV No 1 de septembre 77, qui résume assez bien la situation actuelle, éta.ient également présents. De ces discussions intéressantes, nous avons retenu les points suivants: - En général, les enfants sont signalés trop tard, surtout dans les villages où la susceptibilité est plus grande. - On se heurte à deux difficultés : La motivation des parents. Le manque de personnel. Selon Mlle Bertrand, on attend parfois de son service, des miracles. Le PE en une année observe mieux qu'un psychologue en quelques minutes. Peut-être faudrait-il envisager un complément de formation du PE dans ce domaine. Avant de faire redoubler un enfant, dans les première années surtou t, il est nécessaire de le signaler au SMP, ce qui n'est pas toujours facile. S'il est parfois délicat d'écrire, il faudrait néanmoins, dans l'intérêt de l'élève, prendre contact oralement avec les personnes compétentes.
Lors de traitement, la collaboration entre le psychologue et le PE est indispensable et bénéfique.
La commission mandatée par le CE dans laquelle figurent 4 de nos collègues est à la recherche des manuels indispensables, ce qui n'est guère aisé.
Lutte ,antitabac Elle a défini les objectifs généraux de la catéchèse. Des sous-commissions ont précisé les objectifs spécifiques à chaque degré, déterminé les programmes et proposé des moyens d'enseignement. L'ensemble des travaux, coordonnés par la commission plénière fera l'objet d'une expérimentation et d'une consultation pour l'ensemble des degrés primaires durant l'année scolaire 1978-1979.
Par ailleurs, M. le Dr Calpini nous signale que la ligue valaisanne pour la lutte contre la tuberculose cherche des animateurs lors des séances organisées à l'intention des jeunes, pour la lutte antitabac. Les personnes qui s'intéressent à ce travail peuvent s'adresser directement au Service de la santé.
2.5 AMES 2.8 PROBLEMES DE LA VIE ET DE L'AMOUR HUMAIN
L'Association des maîtres de l'enseignement spécialisé souhaite pouvoir assister plus souvent aux séances du comité de la SPVal et si possible y avoir un membre permanent afin de favoriser une plus grande collaboration. M. Hervé Curchod a été invité à plusieurs séances. La question est à l'étude.
La consultation effectuée l'année dernière dans le cadre de l'école enfantine est .reprise cette année dans les classes primaIres avec un nouveau document. 80 enseignants environ ont accepté d'expérimenter ce document élaboré par la souscommission ad-hoc.
2.6 FEDERATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS
2.9 CHANT
. Le 8 mai, s'est tenue à Martigny, une séance du comité avec la participation de Mme Ferrari présidente de cette fédération.
Durant un entretien avec le responsablè de la méthode Ward, M. Lagger, il a été relevé un certain manque d'intérêt pour cette branche importante dans la forma tion et le développement de l'enfant. Une aide aux maîtres généralistes devrait être envisagée sous forme d'appui.
A l'origine de ces associations, presque chaque fois, se trouve un problème sérieux famille - école. Par cette fédération, les contacts entre les parents et le DIP sont facilités. La SPVal reste ouverte au dialogue et en temps opportun, les contacts seront repris.
2.10 GRILLE-HORAIRE . Après avoir été réclamée, son applicatIon stricte s'est avérée difficile. De l'avis du DIP lui-même, c'est un instrument de travail qui doit être utilisé avec souplesse. Reste à voir si en l'appliquant intégralemen, on arrive à parcourir tout le programme.
2.7 CATECHESE Lors de la séance du 24 a vriI 1978 il est ressorti les conclusions suivantes: a) Nécessité de consulter les associations; b) Introduction simultanée du programme de 1P en 6P ; c) Etude approfondie du statut des maîtres n'ayant pas les convictions nécessaires pour l'enseignement de la religion.
2.11 ADAPTATION DES PRORGRAMMES
5
L'abaissement de l'âge d'entrée à l'école a motivé un allègement des programmes 3P de français, géographie et histoire.
.D'autre part, pour tenir compte de la les programmes de géographIe et hIstOIre en 4P, 5P, 6P ont été revus. Des délégués de la SPVal ont participé à ces travaux. gn~le ho~'alr~,
2.12 ETALEMENT DES PROGRAMMES Cet étalement demandé à l'AD 1977 à Ardon est effectif puisque l'introduction du français renouvelé a été retardée, sur le plan romand, avec date limite 1982.
2.13 EFFECTIFS DES CLASSES Vous trouverez, ci-après, la tendance pour les 5 dernières années. Le nombre des élèves est en constante diminution et parallèlement, le nombre de classes augmente. La moyenne par classe diminue donc, mais cette dernière ne dit pas tout et ne résout pas certains problèmes, car on trouve encore des classes à 30 élèves et plus. Elèves Classes Moyenne 34287 1973/74 1393 24,6 34105 1974/75 1439 23,7 34605 1975/76 1478 23,4 33917 1976/77 1493 22,7 33300 1977/78 1525 21,9
2.14 CLASSES A PLUSIEURS DEGRES . L~ nombre de classes à plusieurs degrés dlmlllue beaucoup moins vite qu'on le croyait et certains collègues avec 3 degrés sont affrontés à des problèmes ardus qu'ils ne résolvent que grâce à un labeur acharné . Pensons seulement au temps consacré à l'allemand, aux mathématiques avec des programmes nettement délimités et pardessus tout cela les autres bra~ches. O~ s'en inquiète heureusement, quoique tardIvement au DIP et en Suisse afin de leur procurer des moyens d'enseignement adéquats.
Il existe des classes avec 3 degrés qui touchent au début de l'année scolaire c.omme matériel gratuit, mis à la disposi~ tlOn par leur commune, une pincée de
stencils et moins d'un paquet de feuilles, pour l'année entière. Le sens du dévouement du PE aidant, on arrive après un travail de forçats, à des résultats. Ces héros méritent notre admiration, mais elle ne suffit pas à les soulager. 2.15 CONFERENCE DES INSPECTEURS Le président du comité cantonal a été régulièrement invité aux séances des inspecteurs. La SPVal est ainsi au courant de l'actualité du DIP en ce qui concerne le service de l'enseignement primaire et des écoles normales. A l'occasion de ces séances, il a été possible de donner un avis sur: -
-
-
-
Le stage des normaliens. L'expérimentation du nouveau programme de catéchèse. Le temps nécessaire à la correction des examens de promotion. L'introduction du programme d'environnement. L'introduction du programme de français. Les inspecteurs de branches. L'adaptation des programmes de fran"çais, histoire et géographie. La façon de calculer la moyenne pour l'entrée au CO. L'inscription dans les remarques du livret scolaire de la note d'italien pour les enfants d'immigrés qui reçoivent cet enseignement. La consultation du rapport «Education aux problèmes de la vie et de l'amour humain ». La simplification des rapports de fin d'année.
Cette liste non exhaustive donne un aperçu des objets figurant à l'ordre du jour de ces séances. En ces temps difficiles, ces contacts réguliers entre association et autorité contribuent à une meilleure compréhension mutuelle.
2.16 FEDERATION VALAISANNE DES ASSOCIATIONS PEDAGOGIQUES (FVAP)
grandes lignes de cette étude ont été publiées dans l'Ecole valaisanne et distribuées dans les réunions des enseignants concernés.
M. Henri Marin, président de la FV AP nous a aimablement fait parvenir le rapport suivant:
La Fédération a en outre été appelée à participer à trois commissions importantes instituées par le DIP: -
A. Comité au 30 juin 1978 :
La Commission d'évaluation du
CO
Président: M. Henri Marin
-
La Commission des programmes ,e t des moyens d'enseignement du CO
Délégués SPVal M. Pierre-André Carron, président Mme Marie-Josèphe Solioz M. Pierre Fellay
-
Le Groupe d'information Ecole Parents.
Elle a été enfin régulièrement représentée aux séances et séminaires de la Conférence des directeurs de CO (COD/COV AR).
Délégués A VPES 1er degré: M. Antoine Fauchère, président Mme Elisabeth Gasser M. Georges Rion
C. Dans le domaine CORPORATIF, la présidence de la FV AP a pris en charge l'animation du /50e anniversaire du premier décret sur l'instruction publique en Valais. A cet effet, avec l'aide d'une com,mission ad hoc, elle a mis sur pied , une série de manifestations dont les objectifs sont les suivants:
Délégué AVPES 2e degré: M. Charles Borel, président Mme Marie Lonfat M. Jean-Jérôme Filliez Délégué AE COB: M. Raphy Héritier, président 'Mlle Berthe Sierro M. Marius Robyr Délégué AVMEP M. Dionys Fumeaux, président M. Léander Cina M. René Grand
B. L'année 77-78 a confirmé la FV AP dans son rôle de trait d'union des enseignants valaisans.
Favoriser les contacts entre les enseignants de tous les degrés.
-
Marquer leur présence dans l'opinion publique.
-
Provoquer une réflexion sur l'école vécue et sur l'école souhaitée.
III faut encore relever ici les initiatives de rapprochement avec les collègues du Haut-Valais où lin esprit {( fédératif» s'instaure peu cl peu,' en effet, conformément cl une décision récente, tous les présidents d'associations vont se réunir désormais de[{x fois par an.
1. Dans le domaine ADMINISTRATIF, d'abord, le comité s'est attaché à la refonte des statuts dont le projet sera présenté prochainement aux organes dirigeants des Associations. Le nouveau texte tend à assurer à la fois l'autonomie de ces dernières et la représentativté de la Fédération. 2. Dans le domaine PEDAGOGIQUE, il a été mené à bien le rapport de la souscommission II sur le passage «Ecole primaire - Cycle d'orientation ». Les
-
6
7
En conclusion de ce rapport énumératif qui ne peut que suggérer l'idée de dévouement consenti par cellx qui ont œuvré au sein de la FV AP, j'aimerais reprendre la phrase désormais connue, relative à la coordination romande: {( Au début, elle portait les responsables .. aujourd'hui, ce sont les responsables qui la portent » sous
la forme d'une invitation à tous: «Portons aujourd'hui l'Ecole valaisanne, pour qu'elle nous porte mieux demain ». Le président: Henri Marin
Nous remercions particulièrement M. Marin pour sa disponibilité, sa compétence et pour sa volonté d'assumer toutes ses responsabilités. 2.17 FMEF Notre Fédération a poursuivi normalement son activité. L'un des problèmes qui concernent directement la SPVal est celui de la pléthore. L'année 1977 a vu pour la première fois des normaliens sans emplois fixes. Il devenait donc nécessaire de se pencher sur cette délicate situation. C'est dans le cadre de la FMEF qu'un groupe a été constitué. M. Gaspard Fournier président de la Commission des intérêts matériels nous a représentés. Des propositions ont été adressées au CE et les décisions ont paru dans l'EV No 8 d'avril 1978. Certes tout n'a pas été dit et la SPVal suit avec attention l'évolution dans ce domaine. Les contre-coups apparaissent déjà: liberté de domicile refusée menace de chômage lorsque des classes se ferment, les communes étant l'autorité qui nomment les enseignants etc ... Le remboursement des frais de déplacement pour recyclage tel que défini par la commission des intérêts matériels et transmis par la FMEF a été refusée. Cette décision est d'autant plus regrettable que ce sont les enseignants les plus éloignés des centres et par conséquent les plus défavorisés qui en pâtissent. La FMEF a également suivi les propositions d'application de l'AGF, (Analyse générale des fonctions). Un groupe ad hoc a été constitué. M. Vincent Dussex y participe en notre nom. La SPVal a demandé à la FMEF de refuser toute application de l'AGF avant qu'elle n'ait eu le temps d'en étudier les résultats et d'avoir donné son accord.
Le président, M. Bernard Bornet et le secrétaire, M. Erasme Pitteloud méritent toute notre gratitude pour l'attention qu'ils ont mise à faire aboutir nos revendications. La Fédération reste notre unique défenseur en Valais. 2.18 CAISSE DE RETRAITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT (CR) Sur proposition de la commission des intérêts matériels il a été demandé à la CR de fournir chaque année une fiche personnelle de situation. D'autre part, la CR a été invitée à étudier de nouvelles modalités de mise au bénéfice de la caisse de retraite et de prévoyance. 2.19 CONCLUSIONS Le comité actuel cède sa place en formulant le vœu de voir plusieur~ de ses membres se retrouver dans le nouveau afin d'assurer une harmonieuse transition pour le plus grand bien de notre école valaisanne. Etant donné l'ampleur que prend l'activité du comité SPVal, celui-ci doit représenter toujours plus la volonté de ses membres. Les problèmes qui l'attendent sont de taille: - La pléthore, - l'application de l'Analyse générale des fonctions, la surcharge des programmes, les recyclages etc ... Les · écueils sur sa route sont nombreux, parfois sournois: - L'opposition systématique où disparaît toute objectivité, la flatterie servile dans un but intéressé, - la distance qui se creuse entre le comité et le PE. Au terme de notre mandat, nous pouvons affirmer que les fatalistes ont grandement tort. Il est vrai que seules les solutions bien étudiées finissent par s'imposer. A tous ceux qui ont œuvré au service de l'école, la SPVal présente ses sentiments de gratitude. Elle remercie spécialement M. Antoine Zufferey, chef du DIP, le chef du service
de l'enseignement primaire et des écoles normales, Monsieur Anselme Pannatier, ainsi que ses collaborateurs MM. Roger Besse et Luc Germanier, MM. les inspecteurs scolaires, les autorités cantonales et communales de l'intérêt manifesté pour nos problèmes, les collègues qui par leur action ou leurs écrits ont apporté une contribution au bon renom de l'école valaisanne, ainsi que tous ceux qui ont accepté généreusement une charge dans les différentes commissions.
Chant: M. François Mottet, Cité Rhône A, 1890 St-Maurice Formation des jeunes aux problèmes de la vie et de l'amour humain: M. Marcel Boven, chemin du Nant, 1870 Monthey Ecole valaisanne: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon
Une mention particulière pour le rédacteur et les correspondants de nos deux revues, MM. Jean-Pierre Rausis et Réginald Broccard de l'Ecole valaisanne et PierreMarie Gabioud de l'Educateur.
Comité de la FV AP : M. Pierre-André Carron, 1931 Versegères Mme Marie-Josèphe Solioz, 1908 Riddes M. Pierre Fellay, Vignettes 2, 1950 Sion
Félicitations à Mme Maria Jean pour sa nomination d'inspectrice ACM et à Mme Marion Salamin comme conseillère pédagogique de l'enseignement spécialisé.
Commission examens de promotion.' M. Firmin Riand, Aubépines 23, 1950 Sion Révision des programmes 3 P : Mlle Anne-Marie Moulin, 1937 Commeires-Orsières plus commission ad hoc
2.20 NOS DELEGUES
Délégués aux commissions cantonales Deuxième langue .' Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais
Révision des programmes 4P, 5P, 6P .' Français, M. Vincent Dussex Histoire, M. Réginald Broccard Géographie, Mlle Yolande Rouiller, Closillon 6, 1870 Monthey.
Education permanente: Mme Marion Salamin, route de Riondaz, 3964 Veyras Mme Daveline Chedel, Les Rappes, 1920 Martigny-Combe M. Réginald Broccard, 1917 Ardon
l~Oe anniversaire du 1er décret .' FVAP Ghislaine de Preux, St-Léonard M Jacques Vuignier, rue du Bourg 56, M. 1920 Martigny
Commission des manuels: M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion Mme Elfrieda Walder, ch. des Peupliers, bât. Le Fosseau, 1896 Vouvry Mme Raymonde Fournier Mont-Noble 20, 3960 Sierre Catéchèse .' Mme Marion Salamin, route de Rièmdaz, 3964 Veyras Mme Thérèse Bruchez, 1931 Lourtier Mlle Germaine Marquis, 1931 Liddes M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion
3. Sur le plan romand 3.1 SOCIETE PEDAGOGIQUE ROMANDE (SPR)
8
9
a) Rapport d'activité Ce rapport a paru dans l'Educateur No 18 du 19 mai 1978. Il serait fastidieux de le reproduire. Ceux qui s'y intéressent voudront bien consulter le No cité ci-dessus.
b) Orientation nouvelle Pour la première fois, la SPR a dépassé le cadre purement pédagogique pour s'occuper de problèmes syndicaux. S'il est bien tôt pour tirer un bilan, il est possible toutefois de constater que la SPR nous a fourni des renseignements précieux en ce qui concerne la défense de la profession: semaine de neuf demi-journées, liberté de domicile ... Rappelons qu'elle n'intervient dans les sections cantonales que sur demande de celles-ci. La SPR a pris position à propos de plusieurs votations fédérales: - révision de l'A VS, - aide aux universités, - loi sur la formation professionnelle. c) CmCEIII
Mais la plus importante partie de l'activité de la SPR reste du domaine pédagogique. L'un des problèmes qui préoccupe le plus le comité central est la continuation de l'effort de renouvellement des programmes de CIRCE II (commission intercantonale pour la coordination de l'enseignement), pour les degrés 5P et 6P par CIRCE III 7e, 8e, ge P. Espérons que le souci de fournir à l'élève un programme cohérent pour toute la scolarité permette de surmonter les graves difficultés qui entravent actuellement le fonctionnement de CIRCE III.
-
Citons pour mémoire à l'actif de la SPR La participation aux émissions « portes ouvertes sur l'école» La commission petite enfance La guilde de documentation Le service de placement La commission de lecture La consultation des programmes.
d) Conclusions Souhaitons que la cohésion et la cohérence de la SPR aillent en se consolidant et qu'en particulier, l'orientation nouvelle ne se métamorphose pas en orientation divergente.
C'est dans le respect des différences que la SPR peut jouer le rôle qui est le sien.
3.3 SIPRI
Le comité central et en particulier M. Jean-Jacques Maspéro, méritent notre reconnaissance pour l'attitude d'ouverture à nos propositions.
La conférence des chefs de DIP de la Suisse a décidé un examen de la situation de l'école primaire. La SPR a fait des propositions à la CS1 et les points suivants ont été retenus:
3.2 CS 1 (Chefs de service et Directeurs de l'enseignement primaire)
Commission pléthore: M. Gaspard Fournier, Mont-Noble 20, 3960 Sierre CIRCE Il: M. Marius Bagnoud, avenue d'Oche 7, 1920 Martigny
a) Objectifs et contenu de l'enseignement b) Evaluation et sélection des élèves c) Coopération entre enseignants
CIRCE lU: Pierre-Marie Gabioud, M. route de Collombey 105, 1870 Monthey
En ce qui concerne les classes à plusieurs degrés, un groupe de travail sera constitué prochainement. Le report de la date limite de l'introduction du français en 1982 a fait l'objet d'une concertation et d'un accord entre la CS 1 et la SPR. Il est souhaité que des mesures soient prises dès maintenant pour sensibiliser le corps enseignant et informer l'opinion publique d'une façon objective.
M.
Roger Sauthier, 1950 Sion
Education musicale:
M.
Bernard Oberholzer, 1868 Collombey
Commission d'examen «Education préscolaire» :
Mme Anne-Marie Gay-Balmaz, 1904 Verna yaz
3.4 NOS DELEGUES
Sous-commissions Les rencontres de la CSI et une délégation de la SPR conduite par son président revêtent une importance capitale.
Commission d'examen des moyens d'enseignement en mathématique 5e et 6e:
Comité central: M. Pierre-André Carron, 1931 Versegères Mme Marie-Josèphe Soli oz, 1908 Riddes M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, 1950 Sion Education permanente: Mme Anne-Marie Coquoz, 1912 Leytron Mme Daveline Chedel, Les Rappes, 1920 Martigny-Combe
M.
Histoire: M. Réginald Broccard, 1917 Ardon
Commission d'examen du fichier d'exercices pour l'éducation préscolaire:
Dessin: Mlle Christiane Guex, route de Fully, 1920 Martigny Travaux manuels: Mlle J uliane Bérard, 1917 Ardon
Caissière pour l'Educateur: Vérificatrices des comptes pour la SPR: Mlle Josina Fellay, 1937 Orsières
Une nouvelle forme d'évaluation du programme de français, différente de celle appliquée pour la mathématique est demandée par les enseignants. L'IRDP qui · Petite enfance: a réfléchi à ce sujet a fait des propositions Mme Lucie Chatelet, concrètes examinées conjointement par la ch. du Gros-Bellet, 1870 Monthey CS1 et la SPR. Les observations et les Mme Chantal Fumeaux, remarques partiront de centres cantonaux ch. des Amandiers 54, 1950 Sion et les modifications devraient se faire beaucoup plus rapidement que pour la Commission des statuts SP R : mathématique. Ainsi il est permis de penPierre Fellay, ser que le nouveau programme de fran- M. Vignettes 2, 1950 Sion çais sera introduit le plus intelligemment possibe. Il faut placer l'enfant au cœur du problème. Ce qui ne signifie pas que Commission du rapport du congrès 1978 : les spécialistes soient rejetés, mais mis à M. Gaspard Fournier, leur juste place. Mont-Noble 20, 3960 Sierre
Français: M. René Zufferey, 3961 Mayoux
Sciences: M. Victor Joris, Rawyl 47, 1950 Sion
Educateur: M. Pierre-Marie Gabioud, route de Collombey 105, 1870 Monthey
Travaux à l'aiguille: Mlle Lucette Perruchoud, 3966 Chalais COROME: M. Pierre Fellay, vice-président, Vignettes 2, 1950 Sion
10
Il
Commission d'examen des moyens d'enseignement du français 1P - 4P:
Félix Carrupt, La Tour, 1915 ' Chamoson
Mme Anne-Marie Gay-Balmaz, 1902 Evionnaz Commission d'examen des ateliers de lec(ure: Mme Chantal Fumeaux, ch. des Amandiers 54, 1950 Sion 'Commission d'étude pour la recherche de moyens d'enseignement du français 1P à 4P: M. Félix Carrupt, La Tour, 1915 Chamoson
Le président:
Le secrétaire :
Pierre-André Carron
Alexis Emanet
Nous souhaitons en conclusion que la SPVal invite le DIP à examiner la possibilié de cette forme d'enseignement, comme un choix supplémentaire offert aux enseignants.
4. Rapport d'activité de la Commission pédagogique 1977-1978 Mme Mme Mme Mlle Mlle M. M.
M.
Marion Salamin, présidente Christiane Melly Madeleine Ra boud Anne-Marie Moulin y olande Rouiller Jacques Vuignier, vice-président Claude Fumeaux Firmin Riand
Secrétaire : M. Alexis Emonet La commission pédagogique, dans sa composition actuelle, vous présente son dernier rapport d'activité. Durant l'année écoulée elle a abordé les sujets suivants: 1. 2. 3. 4. 5.
La banque d'épreuves. L'enseignement à mi-temps ou en duo. La session pédagogique. La semaine de cinq jours. Des programmes. 4.1 BANQUE D'EPREUVES
L'analyse du sondage effectué lors des assemblées de districts a permis de constater 'en général un intérêt vis à vis de ce projet, et d'autre part un réel besoin de sécurisation au sein des enseignants. Nous reemrcions nos collègues qui, à cette occasion nous ont fait des suggestions très intéressantes et qui ne manqueront pas de retenir toute J'attention de la SPVaJ. En ce qui concerne la deuxième étape, celle de la création d'épreuves nouvelles, il a été proposé de solliciter l'appui du DIP. La mise sur pied d'une telle banque ne peut s'effectuer que sous la conduite d'un spécialiste afin que ces épreuves soient scientifiquement valables. Une telle recherche ne pourrait-elle pas débuter lors d'une session pédagogique?
4.2 ENSEIGNEMENT A MI-TEMPS
4.3 SESSION PEDAGOGIQUE
Mandatée par la SPVal, la CP, après plusieurs séances de mise en commun, a élaboré un rapport qui a été soumis au Cc.
Comme chaque année la CP a fait part de certains désirs concernant la session , pédagogique. La plupart de ses propositions ont été retenues. Nous regrettons cependant que la proposition d'introduire une conférence un après-midi de la semaine ne soit pas expérimentée cette année encore.
Ce rapport s'inspire : Des informations données par le canton de Neuchâtel. - D'un sondage effectué dans certains districts. - D'expériences en cours en Valais. -
A l'analyse de ces informations, il ressort que l'enseignement à mi-temps ou en duo doit être dès le départ assorti de conditions très précises.
4.4 SEMAINE DE CINQ JOURS En se penchant sur ce problème, la CP s'est vite rendu compte que dans l'état actuel des choses aucune solution satisfaisante ne pouvait être envisagée.
Conditions essentielles: libre choix du partenaire, même conception pédagogique, possibiliés d'entente au niveau:
Nous ne reviendrons pas sur les avantages et les inconvénients du congé du samedi matin, M. Anselme Pannatier, dans un éditorial de l'Ecole valaisanne a fait très clairement le tour de la question.
-
de la prise en charge des élèves, de leurs intérêts et besoins - ' de l'organisation de la classe - de la planification du travail - des exigences - des objectifs, cheminements et moyens pédagogiques - des contacts avec les agents extérieurs (parents, autorités etc ... ) - de la répartition des disciplines entre les deux enseignants (équilibre entre les activités de détente et les autres) des contacts et des échanges réguliers entre les partenaires de la possibilité d'adaptation et de souplesse. Tenant compte de lables, la CP a relevé d'avantages tant pour l'élève, par cette façon
La commission pense que le problème se situe ailleurs, c'est-à-dire dans l'étalement des vacances et des congés hebdomadaires. C'est pourquoi nous souhaitons que l'on étudie entièrement cette question en y apportant peut-être, une toute autre planification et en autorisant une certaine
ces exigences préaun certain nombre le maître que pour de procéder.
Elle en a aussi relevé les inconvénients. Nous ne les énumèrerons pas, nous c~nten tant de déclarer qu'un tel système, s'il ne peut se généraliser, mérite qu'on y porte attention.
13
souplesse quant à son application. La CP apportera à ce moment-là des propositions concrètes.
4.5 PROGRAMMES En collaboration avec le CC, la CP a étudié les programmes romands de géographie, d'histoire et de science pour les degrés 5P et 6P. Par ailleurs, les membres de la commission ont participé au sein d'autres groupes de travail à la révision des programmes valaisans de : -
Français, Histoire et Géographie 3P Histoire 4 5, et 6P Géographie 4,5 et 6P.
Ils ont aussi donné leur avis en collaboration avec M. Marius Bagnoud sur la nouvelle édition des moyens d'enseignement de math IP. Enfin la CP a assisté à plusieurs séances du comité cantonal.
4.6 CONCLUSIONS Arrivée au terme de son mandat, la CP tient à remercier M . Pierre-André Carron président et son comité, ainsi que toutes les personnes qui se sont intéressées à son travail. Nous remercions vivement les membres de la commission pour leur très grande disponibilité et leur enthousiasme. La présidente: Marion. Salamin.
Le secrétaire: Alexis Emonet
De nombreux cas particuliers ont été également soumis à la CIM qui s'est efforcée d'y trouver une solution. Si la plupart de ces cas ont été résolus de façon satisfaisante, il n'en demeure pas moins que dans certaines situations, les efforts de la CIM se sont malheureusement heurtés à des lois ou règlements dont l'application conduit à des situations illogiques. Il importera de pouvoir modifier ces règlements le plus tôt possible pour éviter la même mésaventure à d'autres collègues.
5. Rapport d'activité de la commission des intérêts matériels 1977 - 1978 M.
Gaspard Fournier, président
Mme Hélène Salamin, vice-présidente Mme M. M. M. M. M.
Stéphanie Coudray Michel Pralong Claude Coulon Jean-Marie Farquet Etienne Vouilloz Georges J acquérioz
Secrétaire : M. Alexis Emonet
5.1 GENERALITES Au cours de l'année écoulée, trois grands sujets ont retenu l'attention de la CIM: 1. Sécurité de l'emploi 2. Semaine de neuf demi-journées 3. Travail à mi-temps La situation du marché de l'emploi ne fut pas, l'année passée, aussi grave qu'on aurait pu le penser. Onze normaliens ou normaliennes se sont trouvés sans emploi fixe au 1er septembre 1977. Toutefois, la plupart de ces personnes ont été par la suite occupées, soit à des postes devenus vacants, soit à des remplacements de longue durée. Malgré cette évolution assez favorable, la CIM était représentée à la commission nommée par le CE et chargée d'étudier les conséquences d'une pléthore éventuelle d'enseignants en vue d'en prévenir les effets. Le rapport de cette commission ainsi que les premières mesures prise par le CE ayant paru dans l'Ecole valaisanne, il n'est pas nécessaire d'y revenir. Notons toutefois que ces mesures se sont révélées efficaces, puisqu'au lieu de l'aggravation redoutée de la situation on a assisté à une
stabilisation en date du 28 août 1978 puisque ce sont 9 enseignants en possession des titres requis qui n'ont pas de poste fixe. Leur emploi est pourtant assuré jusqu'à mi-novembre.
5.2 SEMAINE DE NEUF DEMI-JOURNEES
Tout n'est pas parfait dans la situation matérielle de l'enseignant valaisan; la
La semaine de neuf demi-journées ayant été évoquée au Grand Conseil, la CIM, mandatée par le CC s'est également occupée de ce problème, essayant de cerner avantages et inconvénients de cette innovation et d'y trouver une solution satisfaisante pour compenser la diminution d'horaire qui en résulterait. Plusieurs solutions ont été retenues.
5.3 TRAVAIL A MI-TEMPS Le travail à mi-temps présente des côtés positifs, d'autres qui le sont moins. Afin de limiter au maximum les côtés négatifs, la CIM a tâché de définir les conditions préalables à un engagement à mi-temps. Pour ces deux derniers cas, les conclusions de la CIM seront soumises au CC qui décidera du sort à leur réserver.
5.4 DIVERS Outre ces grands problèmes, la SPVal, par le président de la CIM a été représentée au comité de rédaction du RAPPORT 78 sur le statut de l'enseignant. Le thème de ce rapport nous touche tous. Nous osons espérer que les enseignants valaisans seront nombreux à' Friboürg le 18 novembre prochain, puisque des décisions importantes y seront prises qui nous concernent tous.
14
15
CIM, le CC, la FMEF s'efforcent sans cesse de l'améliorer. Malgré leur bonne volonté, il existe des points négatifs particuliers qui leur échappent. Collègues, victimes d'une expérience négative. avertissez-les. Même si votre situation ne s'en trouve pas améliorée, vous aurez attiré l'attenti011 des responsables et contribué à éviter à vos collègues les mêmes ennuis. Ils vous en remercient. Le président:
Le secrétaire :
Gaspard Fournier
A lexis Emonet