Septembre 1980 N째 1
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CAR TA E X
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Pour ses 20 ans d'activité inaugure ses nouveaux dépôts
BRAMOIS,
ICASERNES 1
Henri C~z
Septembre 1980 XXVeannée
et bureaux à Champsec
Route de Préjeul
Champsec lœiO Sion
Le Judo-Club de Sion au service de la jeunesse sédunoise
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION, ADMINISTRA TION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 62 86.
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 20.~, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
T ARIF DE PUBLICITÉ
Couverture: 4 e page avec l couleur (min imum lOfais) mais avec changement de texte possible
2 e et3 e pages avec l couleur (minimum lO fa is) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3500.1/2 page Fr. 1800.1/4 page Fr. 1000.118 page Fr. 600.-
1/ 1 page Fr. 3200.1/2 page Fr. 1650.114 page Fr. 900.1/8 page Fr. 500.-
Reprise des cours Lundi 1 er septembre, dès 18 h. 15 Local: route d'Aproz (derrière Fondation Saint-Hubert) Innovation dans la forme des possibilités offertes à la jeunesse sédunoise de pratiquer le judo. Le club local vient d'acquérir un minibus qui permettra en premier lieu, d' organiser plus rationnellement les déplacements des compétiteurs et participants aux différents stages de formation . Dans une deuxième étape prévue . pour la rentrée de sep- .. tembre prochain, M. Curt y, 2 ' dan, entraîneur du club sédunois pourra enfin réaliser une idée de longue date. Sur la base des inscriptions qui parviendront au club, il sera organisé un service de prise en charge des élèves membres du club dans chaque quartier de Sion et environs, à raison d' un passage par semaine. Il est clair que les enfants qui voudront participer à plus d' un cours par semaine pourront le faire en se rendant au local par leurs propres moyens, et cecI sans supplément de cotisations.
Les directives concernant les jours et heures de cours seront communiquées pa, circulaires aux parents des enfants quinze jours avant la reprise de la saison d'entraînement. Par cette nouvelle formule, le JC Sion espère donner la facilité de pratiquer leur sport favori à un plus grand nombre de jeunes qui habitent les quartiers périphériques, et qui n'ont pas la possibilité de se déplacer facilement, et dans le même temps éviter aux parents les soucis d' organisatio'n, et de risques d'accidents en cas de déplacement à pied ' ou à vélo de leurs enfants, surtout aux heures de grande circulation.
Nom
Inscription 20 francs; cotisation annuelle 240 francs . Le premier mois de cours est gratuit, l' inscription n'intervient qu ' après le mois d' essai.
Prénom : Age : . Rue: Quartier
Lieu :
Pages intérieures:
1/1 page Fr. 300.1/2 page Fr. 160.1/3 page Fr. 120.1/4 page Fr. 90.1/8 page Fr. 50.-
Le Judo-Club de Sion remercie les parents dont les enfants s'intéressent à la pratique du judo, de bien vouloir retourner le coupon cidessous à l' adresse du club, afin que le service de prise en charge soit organisé pour la rentrée .
Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, lOfais : 10 %.
DONNÉES TECHNIQUES
Délai des annonces: le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.
RÉGIE DES ANNONCES:
Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 Il et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Renseignements: le matin, tél. 027 - 22 90 17 Direction: Marc Curt y, prof. diplômé ASJB, Président du Collège suisse des ceintures noires Amandiers 12, 1950 Sion
ÉDITORIAL Jean-François Lovey
En-saigner ..
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Ouverture de la session pédagogique 1980 .. L'art de l'émail . . . .......... ..... .... ... . ................ . L'homme quotidien .... ............. .... .. . ...... .. ... ...... . .
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ÉDUCA TION ET SOCIÉTÉ Guy Genoud Jean-Jérôme Berthouzoz Anna T, Veuthey ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE G. Ançay, W. Cerise Fr. Zwissig, F. Carroz Jean-Claude Lambiel Jocelyne Gagliardi
Classes à niveaux L' enseignement des droits de l'homme à l'école . ODIS de St-Maurice - Environnement .
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La musique à l'école . Méthode Ward .. .
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A propos de l'ODIS et de l'école valaisanne .. Un regard en arrière ... ................ .... .. ... ..... .... ... .............. ..... ...... ... ... .
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Les nouveautés du mois .. ... ... ........... ......... .... .. ... .....
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DIDACTIQUE Oscar Lagger VIE CORPORATIVE Chantal Fumeaux Claire Curdy NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS
INFORMATIONS OFFICIELLES L'éducation routière à l'école ... ....... ...... .. ... .... .......... . . DIP Communication . . " .......... .. .. ... .. ... .. Yvonne Savioz Connaissance de l'environnement . ...., .. ODIS Mathématique: rencontres 1re p - 2 e P ou 5 e P - 6 e P Gabriel Favre Information aux enseignants de 6 e année .' . ... ...... ........ ... DIP SIPRI-Informations SIPRI Caisse de retraite - Informons .... Vital Darbellay Publication des cours d'hiver 1980 ASEP
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INFORMATIONS GÉNÉRALES ODIS ODIS DAT - Sion Service cantonal de la formation professionnelle
Helvetia archaeologica . ... ........................ ........ .. Informations .. 100 ans de téléphone el? Suisse
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Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand
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ENCART
Rapport annuel SPVal
Photo de couverture: O. Ruppen , parue dans 13 Etoiles de juillet: A utoportrait, par J.-J. Berthouzoz
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* « Une mission qui a ceci de beau, de grand, d'inviter à la recherche d' une utopie)}
EN SAIG NE R
En ces temps d'incertitude, la plupart des professions exhibent leur légitimité comme des titres de noblesse; à la moindre interrogation, à la première velléité d'embauche pleuvent les certificats et les brevets. C'est la parade exigée des papiers conformes où reposent, tantôt en gothique, tantôt à la ronde, les lettres si chèrement acquises attestant un passé studieux, une moralité au-dessus de tout soupçon, un zèle à toute épreuve. Les mises au concours, les postulations et autr(3s demandes d'emploi sont les occasions rêvées de telles joutes, où les candidats et les offices rivalisent d'imagination. Et pourtant, au-delà de ces facéties obligées, au-delà de ces défis, de ces normes, se dessinent des aspirations profondes, des vocations.Ainsi en va-t-il de l'enseignant, de l'éducateur. Quoi que disent les envieux ou les cyniques, devisant allègrement sur les avantages matériels et sociaux des instituteurs ou professeurs, quoi que pensent certains qui fustigent les responsables de l'éducation pour leur apparente indolence, nous osons croire à un appel, à un besoin de communication, à un élan de partage, à un désir d'émerveillement perpétuel et à perpétuer, à une petite flamme d'enthousiasme pur; nous savons qu'il existe entre le maÎtre et ses protégés, la richesse d'un regard la douceur d'une confiance. On ne naÎt pas enseignant, mais on le devient parce qu'au tréfonds de soi a vibré, dans le sang, la conscience d'une humble et passionnante mission. En-saignant! Bien sûr que l'idéal s'estompe parfois et qu'il s'accommode de banalités quotidiennes; bien sûr que des motivations se fanent, que d'autres éclosent mal, mais il restera bien plus, à l'école, que ce que nous dévoilent les diplômes de ceux qui s'y trouvent. Lyrisme que tout cela? Peut-être. Que l'on nous pardonne notre naïveté! Il nous a plu, l'espace d'un éditorial d'ouverture, celui des vœux, des souhaits, de concevoir l'enseignant comme un chevalier et non un fonctionnaire. Jean-François Lovey
36 * Tiré du magnifique ouvrage de Jean Vial : « Les instituteurs, douze siècles d'histaire)} disponible à l' ODIS de Sion .
A u mois d'octobre paraÎtra un numéro spécial entièrement consacré à Finges. Aussi les articles que vous aurez l'amabilité ou l'envie de nous faire parvenir paraÎtront-ils en novembre. Merci.
L'ouverture de la session pédagogique de l'été 1980 a été marquée par l'allocution de M. le conseiller d'Etat Guy Genoud ainsi que par l'office divin au cours duquel M. le chanoine Henri Bérard, vicaire épiscopal prononça une homélie. Ces deux messages aux enseignants constituent à notre avis des objets de réflexion auxquels nous convions les lecteurs de « l'Ecole valaisanne». C'est pourquoi, nous les publions sur cette revue pédagogique. Le premier texte est reproduit ci-après. Le deuxième paraîtra dans un prochain numéro.
Anselme Pannatier
Ouverture de la session pédagogique 1Ilon collègue, chef du Département de l'instruction publique, m 'a fa it l'honneur de m'inviter à prononcer l'allocution d'ouverture de la session pédagogique d'été. Je tiens tout d'abord à le renzercier de cette !narque amicale de confiance collégiale. Qu 'il me soit égale!nent permis de vous exprimer !non adnûration de vous voir si nombreux participer à ces séances de for!nation continue. Je veux y voir bien plus que le besoin pourtant légitime d'en savoir plus, la manifestation de la haute idée que vous vO~lsfaites de votre l1'lission et de la grave responsabilité qui en découle. lin 'a jamais été facile d'être un maftre. Cet état suppose des
connaissances si nombreuses et variées en plus de la m.atière à enseigner! L'absence de pédagogie peut rendre inopérant l'enseignement le plus savant. Et que dire de l'indispensable mais très subtile psychologie dont l'importance croft avec l'âge plus tendre du sujet à enseigner! Notre temps matérialiste pourrait se laisser tenter par la solution d'un enseignement rabaissé à la pure transmission utilitaire de connaissances. Si nous n'en somlnes pas là chez nous, Dieu m.erci, nous devons cependant admettre que la tendance s'est implantée dans le système scolaire de beaucoup de pays, plus particulièrement il est
vrai, au niveau de l'enseignement supérieur. Dans ce cas, la formation est réduite à une technique d'élévation sociale. Elle ne vise plus ' à l'élaboration d'un type de l'homme complet. Elle n'a en vue que le diplôme qui entre dans la catégorie de -l'avoir de l'individu, au même titre que les techniques matérielles de production. Un philosophe de notre temps a pu écrire que dans ces circonstances, lafil'lance et l'école sont en passe de devenir les deux piliers de la Civilisation contemporaine. Sans contester aucunement l'aspect utilitaire du diplôme, ilfaut bien constater qu'un enseigne!nent orienté vers les seules qualités intellectuelles débouche sur des problèmes sociaux très graves. Le culte du spécialiste dans tous les domaines constitue une rupture entre l'abstrait et le concret qui équivaut à une régression de l'intelligence. Il convient ici de citer le mot sarcastique de Bernard Shaw: «Le 'spécialiste est un homme qui c'onnaît de plus en plus de choses ' dans un secteur de plus en plus restreint, si bien qu'à la limite il connaît tout de rien.»
Enseignement utilitaire, diplôme ne valant qu 'u ne technique matérielle, spécialisation excessive coupant du réel, ce sont aujourd 'hui autant de tendances qui menacent plus ou moins la formation. Le résultat de ces orientations s'étale tristement sous nos yeux. L 'honnêteté intellectuelle nous force de reconnaftre que l'image que donne la
jeunesse estudiaiüine du monde industrialisé n'est pas toujours très rassurante. Proclamer béatement et sans nuance que les jeunes d'aujourd'hui sont merveilleux, en faisant chorus avec la majorité des grands m.oyens de con1.lnunication sociale, ne change rien à lafi'oide réalité. Je ne mentionnerai la consommation de la drogue que pour en souligner l'augmentation in- ' quiétante jusque chez nous, en nous laissant percevoir l'insatisfaction profonde et !nême l'angoisse amère que ce phénomène recouvre. Je vous accorde que le tableau som.bre que je viens de brosser à grands traits ne correspond qu 'impalfaitem.ent à la situation valaisanne. Nous devons nous féliciter d'avoir assez bien résisté jusqu'ici, quoique des signes alarmants nous interdisent de nous croire à l'abri d 'une évolution qui pourrait nous conduire à la situation de crise que j'ai exposée tout à l'heure et qui est le lot tragique d'importants secteurs de pays tout entiers. Le bon sens nous comm.ànde donc d'adm.ettre que certaines conceptions de l'hom.me, certaines orientations de l'éducation et de l'enseignem.ent sont en train ,.de faire faillite, sous nos yeux. Masquer la réalité serait lâche et continuer l'exercice sans correction radicale serait crilninel. H eureusem.ent, l'école valaisanne n'en est pas là, tant s 'en fa~tt. Mais nous devons tout de m.ême être vigilants pour la mettre à l'abri des courants pernicieux et courageux pour renforcer n1.ême la santé de l'instihltion. Votre chefde département répète constamment et pertinem-
ment que l'éducation des enfants incombe en priorité aux pare nts, à la fam ille. L'école de l'Etat n'a qu'une fonction de service à la famille, un rôle subsidiaire à remplir. Il s'en suit que l 'enseignement dispensé et aussi et surtout l'éducation transmise doivent être en conformité avec ce qui constitue la substance profonde desfamilles du pays. lvfême si ces dernières sont aujourd'hui nombreuses à connaître des problèmes souvent aigus et dus pour la plupart à la crise actuelle de l'autorité, il faut chercher la correspondance aux valeurs pennanentes de cette première cellule de la société. En la servant courageusement, palfois en apparence au-delà de ce q~l'elle semble réclamer, on tisse un lien solide de coopération entre la famille et l'école pour le plus grand bien de l'enfant à instruire et à éduquer. Ce souci d'épauler la famille fait immédiatement découvrir que ce serait rabaisser gravement la mission que de borner l'école à dispenser uniquement des connaissances théoriques. En effet, nos familles vivent au contact de faits concrets. Il y a d'abord les problèmes de relation sociale entre les membres du groupe et de celui-ci vers l'extérieur, avec toute la communauté. Il y a ensuite un problème d'insertion dans un contexte économique qui change et dont le contemporain attend la satisfaction de besoins toujours plus nombreux et variés. Il y a aussi les valeurs morales qui engendrent la santé et la vigueur d'une communauté. Enfin et surtout, chez nous en Valais, ilfaut prendre en comp-
te le fait que la grande majorité tient à conserver et à transmettre sa foi chrétienne, son attachement à l'Eglise et à son culte. Pour œuvrer véritablement avec et pour la fa 111. ille, l'école ne peut oublier ou négliger CLUCU ne de ces données defait sous peine de se couper de /'institution pour laquelle elle existe etfinalement de se ravaler au niveau de la machine à distribuer qui bourre le crâne et passe à côté de la formation de l'homme complet et harmonieux dont la société a pourtant si grand besoin. J'ai parlé tout à l'heure de la nécessité de ne pas couper l'école du concret et des risques qu'elle ferait courir en se cantonnant dans le champ clos de la pure spéculation intellectuelle. Je 111. 'interdis tout autant de tomber dans le travers contraire qui pourrait consister à ne lui assigner que des buts trop immédiatement pratiques. Son rôle ne saurait se limiter à 11. 'être que la pourvoyeuse de !nain-d'œuvre dont la production économique a besoin. Cependant, elle ne peut pas non plus renoncer à informer suries aspects du monde économique dans lequel elle est à l'œuvre. Ce serait oublier une donnée importante de la condition humaine et par là courir le risque d'une insertion difficile des jeunes dans la vie active qui suit la période des études. Vous permettez au chef du Département de l'économie publique de suggérer qu'on fasse quelque chose de plus pour familiariser les jeunes avec les problèmes de notre économie. Je m'interdirais, bien entendu de réclamer un ajout à des pro~ blèmes déjà bien chargés. Je ne voudrais en aucun cas prétendre
L'art
de l'émail
qu'à chaque bonne idée avancée, il n 'y a qu'à en rel1'7ettre encore! J'entrevois plutôt une solution par une Ineilleure présentation de nos activités économiques à travers les branches obligatoires du progran'lme ... Quelle leçon de géographie ou de calcul ne permet pas d'apporter simultanément son complément de notions d'économie. Et que dire des possibilités qu'offrent dans le même sens les sciences naturelles ou les promenades dans la nature qui, au-delà du plaisir des yeux, est le support le plus précieux de notre agriculture, de notre tourisme et de notre énergie. Loin de moi la pensée d'être exhaustif. Je ne fais qu'esquisser une possibilité d'améliorer, tout en assurant le concours de l'économie valaisanne pour la fourniture de la documentation qui pourrait être souhaitée. Cette meilleure connaissance du pays et de ses problèmes ne peut être que bénéfique. Elle dispose déjà à mieux aimer sa petite patrie par une compréhension progressive de ses réalités. Elle prépare peu à peu à l'idée d'un rôle àjouer dans la communauté. en
éveillant un intérêt qui facilitera le choix d'une profession à l'heure de cette grave décision. Je crois vrailnent qu 'ilfaut véritablement rapprocher le plus possible l'école de la vie, en adaptant la méthode aux circonstances. Je constate avec satisfaction que cette année la session pédagogique comporte un cours consacré à l'économie d'entreprise. Je me réjouis de cette innovation, en espérant qu'elle comblera l'attente de ceux qui s 'y sont inscrits. Cette ouverture va bien dans le sens de ce que je souhaitais à l'instant. Sans vouloir mépriser aucune discipline, vous m'accorderez que l'approche des problèmes économiques du Valais, des difficultés de gestion de ses entreprises, vaut tout autant que l'initiation au cinéma ou au théâtre d'avant-Rarde! Encore une fois, soyez rassurés, je ne veux pas limiter le contact de l'école avec le concret à la seule économie valaisanne. J'ai parlé de la réalité culturelle, des valeurs morales et d,u trésor de la foi chrétienne. De par ma fonction. je me suis arrêté quel-
ques instants sur les questions matérielles. Je ne souhaite pas moins ardemment que notre école soit imprégnée de toute la vie de notre Valais et qu'elle rende ainsi le service inestimable de seconder la famille pour transmettre à la génération montante le flambeau de la vraie civilisation. Votre contribution passée, votre conscience de l'importance de la charge qui vous est confiée et l'esprit de dévouement qui vous a conduit, une fois encore, à la session pédagogique, sont les garants de la qualité dont vous marquez l'enseignement obligatoire en Valais. Au nom du Conseil d'Etat, je suis fier de pouvoir vous en féliciter, en même temps que je témoigne à tous: responsables du Département, animateurs, chefs de cours et participants, nos sentiments de reconnaissance. Je vous so'uhaite, en term inant, un travail fructueux et une excellente semaine. Guy Genoud conseiller d'Etat
Tetramic, tableau émail de 1.-J. Berthouzoz
Au début du avant J.-C ...
Ille millénaire
Certes, il faut remonter aussi loin dans le temps pour retrouver les plus anciennes manifestations de l'art de l'émail. Mais durant son évolution à travers les siècles, deux cités vont porter l'émail à son plus haut degré de perfection. Il s'agit de Byzance et Limoges. Byzance, dont les premiers foyers datent du IVe siècle, va rayonner progressivement sur tout le monde occidental.jusqu'à la fin du XIIe siècle. Durant cette période appelée l'âge d'or de l'émail, les artistes byzantins, dont la technique consiste en la pose d'ém;3ux translucides cloisonnés sur or, produisent des chefs-d'œuvre d'une splendeur rarement égalée. Dès le Xe siècle, en Occident apparaissent plusieurs foyer~
d'émaillage, mais très vite limoges va s'affirmer notamment en introduisant une nouvelle technique, le champlevé: on ne soude plus les cloisons pour former des alvéoles où l'on dépose l'émail, mais on les réserve, on les « épargne» dans la masse de la plaque. Particularité du décor: émaux opaques sur fond de cuivre doré. L'influence de ce style sera prépondérante dans toute l'Europe jusqu'au XIVe siècle. Toujours à Limoges, vers la fin du XVe siècle, apparaissent les émaux peints, technique qui est encore pratiquée aujourd'hui par les maÎtresémailleurs limousins. A l'heure actuelle, si Limoges demeure le centre de l'art de l'émail et continue à exécuter des œuvres dans la tradition des ém aux peints, d'autres ateliers tentent de donner à
l'émail une nouvelle impulsion. Soit par la recherche de nouveaux modes d'expression, telle la technique des émaux plique à jour, qui consiste à percer des jours dans une plaque épaisse et à les recouvrir d'émaux translucides, ou soit paradoxalement en reprenant des techniques de haute tradition telles le cloisonné ou le champlevé qui permettent au métal de participer à la composition. Allié à des métaux précieux tels l'or et l'argent, l'émail donne lieu à de ravissantes créations notamment dans le domaine de la parure; utilisé avec des supports tels que l'acier ou le bronze il s'intègre parfaitement dans la réalisation d'œuvres monumentales. Enfin, les progrès techniques du XXe siècle ont aussi rendu populaire l'art de l'émail. En effet, le four électrique, les émaux que l'on trouve sur le marché 'en une palette bien fournie permettent à tout amateur de découvrir les secrets de l'émail ... Et de plus en plus dans les pays de civilisation avancée, l'art de l'émail fait partie intégrante des programmes de loisirs et de culture.
Jean-Jérôme Berthouzoz Emaux d'art Rue de la Cathédrale 1 5 1950 SION
Pour les maÎtres qui désireraient plus de renseignements sur les diverses techniques; qui voudraient prendre des coUrs ou faire partager à leurs élèves leur légitime émerveillement, prière de prendre contact avec M. Berthouzoz. DOIS
L'homme quotidien
- Nous sommes bien d'accord avec nombre de vos billets, Madame! me direz-vous. Néanmoins, nous demeurons inquiets; une question nous préoccupe: que faites-vous du «dépassement» propre à l'homme et à son accomplissement? Vous nous parlez de «besoins». Nous admettons en avoir, mais ne pouvons passer notre vie à les satisfaire!
Si nous pouvons raisonnablement supposer qu'un adulte se trouve prêt à répondre aux situations habituelles de la vie - et nous savons maintenant que cela n'est pas certain ... - n'exigeons-nous pas, en tant de circonstances, bien trop des enfants qui nous sont confiés et qui ne peuvent posséder, dans tous les domaines, l'entraînement et la réserve de puissance que nous exigeons d'eux et que rien, ou presque, n'a pu les préparer à avoir?
l'adapter, apportant, certes, une réponse à la situation, mais une réponse bien moins adéquate. Il ne so~gera guère, en effet, à observer - pour ne pas dIre «analyser» - que si un minimum d'attention lui a été enseigné. ~ Mai,s.' o?jecterez-vous, il est impossible de pro-
ceder amSI en toutes circonstances! Nous avons 15,20,25 enfants devant nous! Bien sûr, nous ne pouvons agir ainsi constamment, surtout au début. Pourtant, si nous développons cette attitude qui se mue progressivement en habitude, nous acquerrons la double faculté de
A cette dernière objection, je répondrai: d'une certaine manière, oui ... Le développement d'une telle affirmation exigerait malheureusement trop de temps. Peut-être nous sera-t-il donné d'y revenir un jour. Pour l'instant, considérons notre dépassement.
- Mais! Et l'éducation? Ils doivent apprendre à vivre!
-
Pouvons-nous dépasser ce qui n'existe pas?
Bien sûr! Comment le nierais-je?
Voyons, situation courante, les possibilités qui s'offrent sur une route:
Rappelons-nous néanmoins qu'il existe bien des manières d'apprendre et qu'elles varient en qualité, la contrainte ne représentant guère la meilleure, même si elle peut demeurer, en certaines circonstances, la seule solution, surtout face à une collectivité.
et, 'par là même, de trouver plus rapidement des réponses plus adaptées et formatrices aux situations qui se présentent, au lieu de nous contenter de la simple et simpliste réaction de surface, qui ne forme, n'enrichit personne ni l'édu~ateur ni l'éduqué. ' Ce type de dépassement progressif, attentif de plus en plus adapté,
-
.si aucun véhicule ne circule devant nous, nous ne pouvons - lapalissade, mais .. .lapalissade éclairante! - le dépasser; par contre, nous avons la possibilité de dépasser la vitesse à laquelle nous roulons;
inversément, si un véhicule nous précède, il est possible, en théorie, que nous le dépassions, mais la théorie ne se vérifie que si notre véhicule dispose de suffisamment de puissance; dans le cas contraire, nous n'y parviendrons pas. Pour un dépassement, deux conditions au moins sont donc requises: 1. «l'obstacle», 2. la capacité personnelle à effectuer le dépassement.
Les «obstacles» ne manquant pas, il me semble inutile de nous y arrêter, bien qu'il puisse être fructueux de les étudier pour, dans certains cas, les considérer sous des angles variés, les transformant en adjuvants. Pour aujourd'hui, passons à la capacité personnelle de dépassement, qui nous intéresse en toute priorité. Comment l'envisageons-nous et... l'étudionsnous de temps en temps, ou agissons-nous comme si, la situation à dépasser s'étant présentée, la capacité à la dépasser - et à la dépasser de manière, pour tous constructive - était à l'avance acquise? A u nom de quoi le serait-elle? A quel titre? 8
En les obligeant, les contraignant, les grondant sans nuances, ne les déformons-nous pas en tant de cas?
Il en existe une autre, tellement formatrice et efficace: la compréhension. La compréhension de la difficulté, de l'ennui, de la carence - qui seule permet l'établissement d'un bilan des possibilités acquises - et le dépassement de celles-ci, deviennent alors un enrichissement de la nature du sujet. «Des sujets», devrais-je écrire, car, en essayant de comprendre l'autre, on dépasse soi-même sa propre vision, sa propre optique, ce qui, automatiquement, enrichit. .. Si, en effet, au lieu d'imp"oser un acte qui sera exécuter mécaniquement, : l'éducateur cherche à comprendre la réaction de l'enfant, la difficulté qui l'arrête, il lui offre, par l'explication du cheminement à suivre à partir de son potentiel propre, la possibilité d'agir en toute conscience, d'acquérir une possibilité consciente et supplémentaire de réaction, et de se servir par la suite de ce nouvel acquis pour l'adapter aux situations qui se présenteront. Sous la contrainte, par contre, l'enfant exécutera mécaniquement et dans la tension l'acte demandé. Mais cet acte, n'ayant pas ou ayant mal traversé sa conscience, le fermera au lieu de l'ouvrir à la recherche, à la prise de conscience et en d'autres situations, il le répètera mécanique~e~t au lieu de
-
repérer les difficultés des enfants des autres et... les nôtres propres, ' ,
ouvre au lieu de figer, assurant et développement de notre potentiel vital et celui de notre entourage, et maîtrise toujours croissante. Mais maîtrise vraie, dans la souplesse qui maintient l'ouverture au lieu de la crispation conduisant à la raideur et entraînant une perte toujours croissante de la maîtrise, fermant à une possibilité de progrès. Ainsi éduque-t-on, il me semble une faculté de croissance dans le dépassement; ~insi assure-t-on des possibilités de dépassement illimitées. Car l'être s'entraînant à regarder, au lieu de se contenter de réactions limitées et répétitives, apprend peu à peu à voir, à sentir, à juger de l'intérieur les situations et à adapter de manière toujours plus fine sa réaction, non seulement dans des. situations déjà connues, prévues, mais des occaSIOns toujours nouvelles, différentes, qui ainsi l'enrichissent. ' , Ouvert, il découvre toujours. Et la, découverte, quelle·qu'elle soit, n'est-elle pas aUSSI dépassement?
Anna T. Veuthey
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sans tenir compte de l'appartenance à telle ou telle classe .
A~'rIIAI~I'rl~ 111~ltAt;ttt;lt,lll~
Classes à niveaux Le centre scolaire primaire du Sacré-Cœur rassemble la plupart des classes de développement supérieures de la ville de Sion; elles groupent des enfants de 10 à 13 ans. Quatre maÎtres spécialisés travaillent depuis quelques années en collaboration étroite; pour renforcer leur action auprès de leurs élèves, ils ont structuré leurs classes afin d'organiser des cours à niveau. Cette démarche pédagogique a été suivie avec un grand intérêt par les autorités scolaires tant cantonales que communales. Les résultats très encourageants obtenus les ont incitées à faire connaÎtre cette réalisation, en publiant le rapport élaboré par les quatre maÎtres intéressés, Mme G. Ançay, M"e F. Zwissig, MM. F. Carroz et W Cerise. Bernard Amherdt
Rapport sur les classes à niveaux A. I ntroduction Après trois ans de travail avec le système de classes à niveaux, il nous paraît intéressant de faire une sorte de bilan. Les élèves étant en principe regroupés dans nos classes selon leur âge, ils présentent des différences de niveau importantes. Auparavant, chaque maître se trouvait en présence d'élèves susceptibles de suivre trois, voire quatre programmes différents et cela dans toutes les branches. Il arrivait ainsi que plusieurs maÎ-
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tres touchent au même programme, chaque fois pour un petit nombre d' élèves seulement. Dans un souci d'efficacité, il nous a paru utile de restructurer nos classes selon un principe différent. Madame Yvonne Saviol et Monsieur Bernard Amherdt nous ont autorisé à tenter cette expérience avec l' aide de notre conseillère pédagogique, Madame Marion Salamin, et ceci pour une période probatoire d'une année. Les résultats nous ayant semblé satisfaisants, nous avons
- Un enfant pourra donc faire, par exemple, un programme de deuxième en francais et un programme de q~atriè me en mathématiques. Pour les autres branches, il suivra peut-être un programme de troisième avec ses camara des de classe.
été autorisés à poursuivre notre travail selon cette manière de faire et nous sommes maintenant à la fin de la troisième année.
B. O rga nisat ion
1. Examen des niveaux - En début d'année scolaire, nous procédons à un examen des niveaux en mathématiques et en français. - Nous utilisons des épreuves contrôlant le programme allant de la deuxième à la cinquième primaire, basée sur des examens de promotion, afin que tous les différents points du programme soient touchés et qu'il y ait un certain équilibre. - Tous les enfants des quatre classes, âgés de 10 à 1 3 ans, reçoivent les mêmes épreuves.
Il. Résultats - Pour chaque enfant, nous faisons le total des points obtenus, séparément en mathématiques et en français . - A partir de ces totaux, nous établissons deux classements.
III. Formation des groupes - Sur la base de ces classements, nous groupons les enfants ayant des résultats à peu près de même valeur en mathématiques et en français (4 groupes pour chaque branche) et ceci
- La formation des groupes ne dépend pas uniquement des épreuves du début d' année; certaines données et considérations psychologiques entrent également en ligne de compte. - La formation des groupes n'est pas définitive. Il arrive qu'en cours d'année, selon l' évolution, un enfant puisse changer de groupe.
1V. A ttribution des groupes - Nous attribuons un groupe de mathématiques et un groupe de français à chaque maître. - Il va sans dire que chaque maître est responsable du programme, de la préparation, et pour le cours de mathématique ou de francais qu'il donne. Mais, grâce 'a ux contacts journaliers, à la collaboration entre les maîtres chacun sait tout de mêm~ ce que font les élèves de sa classe, dans les autres groupes.
C. Principaux avantages de cette manière de faire
1. Pour"!es enfants a) Chaque enfant peut trouver, en mathématiques et en français, un enseignement plus adapté à ses capacités. Par exemple, si un en fant présente un retard ·de deux ans en mathématiques, sans avoir de grosse difficultés en francais, il pourra suivre le prog~amme de son âge pour le francais et trouvera dans le gro~pe de mathématiques un en-
seignement mieux adapté à ses possibilités. De ce fait, il ya moins de temps perdu; il ya plus de stimulation, plus d'émulation, plus de dyna mique. L'enfant se sentant capable de réussir (à son stade) est plus heu reux et toute la vie scolaire en est facilitée . b) Avec ce système nous avons constaté (mais d'une façon plus évidente dans les groupes avancés) que les élèves peuvent aller plus « loin» dans le programme. Nous avons pu aborder des notions qu'il nous était impossible de toucher auparavant quand il fallait mener de front plusieurs programmes. S' adressant à un groupe d'élèves plus homogène, le maître peut être plus présent, plus disponible; il peut travailler d ' une façon plus intensive, plus approfondie. c) L' enfant qui doit faire partie d'un groupe plus faible y reçoit un enseignement à sa portée; il ne se sent plus continuellement en échec et à la traîne de ses camarades de classe qui ont moins de difficultés dans cette branche. Il se retrouve avec des enfants de même force que lui; il réussit mieux, il se sent encouragé. (Réflexion d'un enfant: « Maintenant il y a toujours une branche où l'on est fort . ») Il progresse à partir de ce qu'il sait vraiment et non à partir de ce qu ' il devrait savoir à son âge. Nous avons constaté que la déception du début de l'année, quand l'enfant apprend qu ' il doit aller dans un groupe plus faible, est très vite effacée et compensée par le fait qu'au bout de quelques jours il se sent à sa place et qu'il reprend confiance en ses possibilités. d) Les échanges entre.. les classes, la collaboration, les nombreuses discussions entre les maîtres, font que
les enfants sont mieux observés, mieux connus, mieux suivis, orientés pendant quatre ans par une même manière de faire, par de mêmes exigences. e) Depuis que nous avons adopté ce système, nous avons constaté une ambiance toute différente dans les relations entre les élèves des quatre classes. Les enfants se connaissent mieux, jouent davantage tous ensemble (donc moins de disputes), ont des amis dans les autres classes. C'est presque comme une grande famille. Par exemple, quand nous organisons quelque chose de spécial, sortie ou autre, les enfants demandent toujours que nous allions les quatre classes ensemble.
Il. A vantages pour les maÎtres a) Cette étroite collaboration fait que nous sommes moins isolés; que nous pouvons nous appuyer les uns sur les autres; ·que nous nous sentons plus forts face aux problèmes rencontrés dans l'enseignement spécialisé. b) Les élèves au comportement très pertu rbé ne pèsent plus toujours sur les épaules d'un seul maître. La prise en charge par deux ou trois maîtres facilite les relations et favorise le déblocage des situations «conflictuelles ». Si un conflit surgit entre un maître et un élève, celui-c i, changeant de maître l'heure suivante, peut oublier cet événement, se détendre, éventuellement en parler avec l'autre maître; ce qui permet une dédramatisation du conflit. c) Des avantages déjà décrits pour les enfants découlent, pour les maîtres, un travail facilité et un meilleur rendement.
L'enseignement des droits de l'homme à l'école D. Désavantages 1. A u niveau des enfants Avant de commencer l'expérience, nous avions craint certains désavantages au niveau des enfants: difficultés de s'adapter plusieu rs maîtres
à
- perte de temps et indiscipline lors des changements de classe - petits problèmes d'ordre matériel à la su ite de l'occupation des pupitres par plu- . sieurs enfants tentative de la part des élèves de « profiter}) du fait de n'être pas toujours sous le contrôle de leur maître principal. Mais après quelques mois de travail, nous avons constaté que les petits inconvénients d'ordre disciplinaire étaient facilement écartés par des exigences strictes et uniformes de la part des maîtres. Il. A u niveau des maÎtres - On ne peut pas avec ce système d'échanges axer tout l'enseignement autour d'un centre d'intérêts; on ne peut plus faire autant de relations entre les différentes branches; il faut trouver un autre genre de motivation. On est très tenu par l'horaire et pa rfois l'on doit cesser une activité qui avait pourtant bien démarré. Ce mode d'enseignement n'amène pas d'autres désavantages importants mais il entraîne certaines exigences de la part des maîtres:
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- Il faut une bonne entente entre les maîtres sinon la collaboration n'est pas possible. - Il faut avoir tous les mêmes exigences tant sur le plan du travail que de la discipline. Pour obtenir un rendement maximum, il faut une certaine unité dans l'enseignement. Les acquisitions seront plus durables si l'enfant perçoit une continuité dans ce qu'on lui apprend. Par exemple, pour les mathématiques, nous avons suivi les mêmes cours de perfectionnement avec Mlle Arlette Boget de Genève qui est venue ensuite plusieurs fois dans nos classes. pour des rencontres d' appu i. - Afin de permettre les échanges, nous avons dû établir le même plan horaire pour les branches concernées en tenant compte des heures déjà attribuées aux maîtres spéciaux (chant - religion gymnastique - travaux manuels). Ceci entraîne une moins bonne répartition de l'horaire: les branches principales (demandant le maximum de concentration) ne sont pas forcément placées aux heures les plus favorables.
E. Conclusions Les désavantages de cette manière de faire sont minimes et n'ont pas de grandes conséquences. Mais les points positifs que nous avons relevés font que nous aimerions, avec l'approbation des autorités scolaires, pouvoir continuer à travailler dans ce sens. Ajou-
tons cependant que ce système n'est pas la panacée permettant de normaliser tous les élèves des classes de développement. Ceux-ci présentent, en moyenne, un retard scolaire de deux ans et nous ne pouvons en quatre ans, quelle que soit la méthode utilisée, prétendre combler entièrement ce handicap. Il est possible toutefois d'envisager quelques réintégrations au COB pour certains éléments moins retardés et suffisamment motivés. Si les classes à niveaux nous permettent de faire progresser chaque enfant à son rythme personnel, dans un bon climat de travail, nous ne pouvons oublier que nos élèves ne sont pas tout à fait comme les autres et que souvent, trop souvent, pèse sur eux un passé familial et scolaire déjà lourd. G.Ançay W Cerise
Fr. Zwissig F. Carroz
Dès le début octobre chaque cycle d'orientation aura reçu pour la bibliothèque des maîtres un «Classeur des Droits de l'homme». L 'application des Droits de l'homme n 'estjamais d~finitive m ent acquise!
t 'II premier lieu celte ex pression Droits de l 'homm e me fait p en\'er { Ill de voir que doit a voir l'h omm e en vers la société. envers son entourage. Il doit vivre humain em ent et non pas comm e UI1 anima l. Il doit sal'oir respecter les azttres et surtout se respecter lui-m êm e.
3e CO - Nendaz
Qu'il so it jaul1 e, rouge, noir 0 11 blanc l'h omm e peut aller 011 il V(!ut sans (fU 'il soit chassé ou critiqué (Oh! le jaun e deh ors 1) car la co uleur de /0 pea u ne change riC'17.
)reCO-Sion
1. But de ces classeurs Malgré la proclamation des Droits de l'homme en 1948 , un nombre incalculable de femmes , d'hommes (et même d'enfants) sont inquiétés , emprisonnés, torturés, tués à cause de leur OPINION DIFFÉRENTE de celle que certains aimeraient voir s'imposer pour des motifs très divers . Nous sommes donc forcés de constater que l'écart est toujours grand entre les idéaux proclamés, les intentions déclarées et la réalité . Ces classeurs ont pour but de sensibiliser les enseignants et les élèves aux Droits de l'homme. Pour cela nous avons réuni des PROPOSITIONS D'ACTIVITÉ qui , bien qu'inutilisables telles quelles, devraient davantage être considérées comme suggestion et donner le ton d'un certain ESPRIT DE TRAVAIL.
2. Esprit de travail Une sensibilisation ponctuelle ou à court terme est assez aisée , mais ce qui est plus difficile , mais aussi plus solide et efficace, c'est d'essayer de créer un «esprit des Droits de l'homme». Pour cela, plutôt que le maître dispense une leçon , il serait préférable que les élèves puissent s'exprimer sur le sujet en partant de LEURS PROPRES EXPÉRIENCES. A partir de cette expression, les élèves devraient pouvoir décider de la tournure de la leçon (forme de travail) et d'une action qui concrétise cette décision . Tout cela peut se faire non pas, en cours supplémentaires, mais par INTÉGRA TION dans la plupart des branches scolaires.
3. Intégration dans les branches scolaires Ces sensibilisations aux Droits de l'homme peuvent donc être INTÉGRÉES chaque fois que l'occasion se présente dans presque toutes les branches, afin de ne pas surcharger les programmes. Cela demande de la part du maître une attitude d'écoute réelle de ses élèves. Par exemple si un élève fait une remarque, émet spontanément une opinion , ce serait l'occasion pour le maître, de laisser réagir les autres élèves, ou de favoriser leur réaction que ce soit en français , géographie, histoire, allemand, ou simplement à propos d'un événement survenu dans la vie de classe ou à l'extérieur.
Les Droits de l'homme sont comme les JO commandements. On en parle, on s'en vante mais on ne les met pas tQ1,~jours en pratique. Par exemple : les prisonniers politiques. 3e CO - Leytron
A partir de l'expression les élèves décident ensuite de la tournure de la leçon par rapport au sujet évoqué, par exemple ils décident de faire un exposé sur le sujet, de lire quelques livres, de rédiger. une dissertation, d'effectuer un interview, un montage, d'approcher les côtés historiques, géographiques, civiques, etc ... de la question. Enfin ils réalisent leur décision.
4. Attitude pédagogique L'enseignement des Droits de l'homme demande une attitude pédagogique créant une prise de conscience à partir du vécu quotidien. Les élèves doivent être considérés comme des interlocuteurs valables, faisant le cours avec le maître , et le maître évolue avec ses élèves. Le but n 'EST PAS DE DONNER DES OPINIONS, MAIS LA MISE EN ŒUVRE DU PROCESSUS PAR LEQUEL LES ÉLÈVES SE FORMENT UNE OPINION QUELLE QU'ELLE SOIT, DANS LE RESPECT MUTUEL. . 5. Utilisation des propositions d'activités ... Les viei//ards comme les jeunes peuvent avoir des droits. IreCO-SION
Chaque sujet peut être abordé selon le temps dont vous disposez, c'est pourquoi vous trouverez toujours les deux titres suivants: 1. Avec un temps plutôt réduit.' Le maître disposant d'un temps réduit peut simplement commander et utiliser le matériel, les documents signalés et essayer de travailler dans l'esprit décrit ci-devant. 2. Avec unpeuplus de temps.' a) le maître qui veut approfondir peut se baser soit sur le matériel cité plus haut, soit sur une idée d'un élève; ensuite en s'inspirant des PROPOSITIONS GÉNÉRALES D'ACTIVITÉS le maître et les élèves travaillent en INTÉGRANT le sujet dans une ou plusieurs branches scolaires; b) le maître peut compléter sa formation en étudiant les ouvrages cités sous POUR VOTRE ÉTUDE PERSONNELLE; c) enfin si la classe a vécu une expérience intéressante par rapport à un sujet, le maître peut brièvement la décrire sur la feuille EXPÉRIENCE FAITE SUR LES DROITS DE L'HOMME et l'envoyer à l'adresse ci-dessous; ceci pour permettre d'élargir nos propositions d'activités lors d'une prochaine révision de ce dossier. Adresse:
ODIS Groupe de travail pour les Droits de l'homme (GTDH) Gravelone 5 1950 SION.
Propositions générales d'activités En partant.'
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d'expériences vécues par les élèves de visions de films, dias, d'œuvres d'art de lectures (livres,journaux, revues) de l'écoute de chansons, interviews, émissions radio d'un événement récent (en classe ou en dehors) qui touche les élèves. 1. Les élèves peuvent exprimer ce qu'ils ressentent par.'
- la création de dessins, dias, films vidéo, photos, collages, exposition de panneaux (en classe ou dans l'établissement scolaire), d'un montage audio-visuel, création d'un sketch, d'une petite pièce de théâtre ou d'un travail manuel quelconque (sculpture); - la composition d'une rédaction, dissertation, poème; faire une conférence; - la recherche de films, dias, photos, documents écrits illustrant ce qu'ils ressentent; - la création d'un jeu de rôle au cours duquel un, deux ou plusieurs élèves se mettent dans la peau de personnes ayant des opinions différentes et qui essaient de dialoguer. 2. Les élèves peuvent aussi essayer d'en savoir plus par: - des lectures, auditions d'interviews, visions de films, études de documents ... - l'animation d'un débat contradictoire par des élèves ou personnes extérieures à l'école (en classe ou dans l'établissement scolaire); - l'envoi de lettres à des personnes, organismes pour obtenir de la documentation, des renseignements; - des interviews préparés par eux-mêmes.
SECTEUR CONNAISSANCE DE L'ENVIRONNEMENT
6. Contenu du classeur J(J troUl'(J inadmissible que les hommes ne puissent pas exposer leurs pensées Cl les partager al'ee les autr(Js. 3e CO - Leytron
ThèmC:'s déjà traités
Thèmes à éludier
Ce secteur est actuellement prêt à recevoir les enseignants. En plus des ouvrages spécifiques à la connaissance de l'environnement, il peut leur offrir:
1. LES DROITS DE L'HOMME 2. LA VIOLENCE Sujet 1. Notre violence 2. La torture 3. La guerre 3. LE RACISME Sujet 1. Notre racisme 2. Les immigrés 3. Le problème noir 4. LES MINORITÉS Sujet 1. Les gens qu'on laisse tomber 5. L'ÉVOLUTION DE L'HOMME ET DE LA FEMME Sujet 1. Etre homme, être femme
La non-violence
Le problème juif
Les Indiens Les gens pas comme nous
Formation professionnelle Note: Toute autre suggestion sera bienvenue.
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des documents théoriques «Approche de la démarche». Ces documents sont en cours d'élaboration. Ils comprendront pour chaque point du programme le pourquoi, les objectifs et des suggestions pédagogiques;
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des ouvrages: livres, revues, fiches, certains réservés aux maîtres, d'autres aux enfants;
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une nouvelle série de diapositives sur les animaux de chez nous, chacune accompagnée d'un document complet sur l'animal; des exemples d'ateliers que chaque enseignant, à partir d'un matériel de récupération peut mettre à disposition de sa classe; des cages pour petits élevages, fabriqués à partir d'un matériel simple et d'un peu d'habileté manuelle.
No'us souhaitons que les enseignants continuent d'enrichir ce secteur en y apportant leurs réflexions et leurs expériences et nous souhaitons qu'ils y trouvent une aide, tant pédagogique que matérielle .
7. Ce que vous pouvez faire
... c 'eslle respeel des autres et de soi-même.' 1rcCO - Sion
des travaux d'enfants (dossiers individuels, dossiers de classe, panneaux). A travers ces docu.ments, les maîtres peuvent remarquer les différentes manières de traiter un sujet selon les intérêts des enfants, les possibilités du lieu d'enseignement, le nombre d'élèves, etc ... ;
- Prendre connaissance de ce classeur et l'utiliser. - Prendre contact avec le Groupe de travail sur les Droits de l'homme. 1. 2. 3. 4.
Pour présentation plus précise de ce matériel. Pour connaître d'autres possibilités d'enseignement des Droits de l'homme. Pour recevoirde la documentation. Pour éventuellement collaborer aux thèmes qui vous intéressent particulièrement. 5. Pour suggérer des actions, études, etc.
Adresse:
GTDH ODIS Gravelone 1950 SION
GTDH case postale 52 1963 Vétroz
Groupe de tral'ail .wr les Droits de "hol11me J.-c. Lambiel
HORAIRE
1P - 2P: les deux premiers mercredis du mois les deux mercredis suivants
3P - 4P:
de 14 heures à 17 heures
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La musique à l'école
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On me pardonnera si, en ce début d'année scola ire, je reviens sur les principes qui régissent l'éducation musicale à l'école, même si un certain nombre de maîtres les connaissent déjà fort bien. Les multiples préoccupations engendrées par les recyclages et matières nouvelles dans le cadre de la coordination romande des programmes scolaires font que, dans leur classe, trop de maîtres et maîtresses négligent, voire suppriment totalement l'enseignement de la musique. Certes, l'introduction de cette dernière dans le programme CIRCE n'est pas pour demain; pour des raisons de dosage elle n'aura lieu qu'en 1984, peutêtre plus tard encore. Mais jusqu'à cette date, chaque maître devrait, de son propre chef, avoir à cœur de donner à ses élèves une éducation musicale fondamentale et sérieuse. En effet, tout enfant a droit à une éducation musicale
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là un axiome, une éVIdence que tous les pays distribuant un enseignement digne de ce nom admettent aujourd'hui. Rien de solide ne s'acquiert dans les langues et les sciences sans un éducation menée parallèlement dans le
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~ 3 domaine des arts et de la musique en particulier. Il n'est, en effet, pas possible d'atteindre chez l'enfant un bon degré d'équilibre et d'épanouissement, sans lui ouvrir au moins un peu les portes vers le royaume enchanté des sons. Au-delà du pouvoir de rêve et de création, la musique aiguise chez l'enfant la mémoire et la concentration: les maîtres préoccupés d'éducation musicale obtiennent rapidement de très bons résultats dans les branches appelées principales. On distingue, grosso modo, deux formes d'éducation musicale: l'audition d'œuvres mu-
sicales et la pratique musicale. Quelle importance faut-il attribuer à chacune d'elle? En se basant sur la psychologie de l'enfant, on s'accorde à dire que l'audition d'œuvres musicales devrait être peu importante dans les classes inférieures et s'accroître avec les années, au point de supplanter la pratique musicale dans les classes du cycle d'orientation, selon le schéma suivant:
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~ ~ L'audition d'œuvres musicales L'ODIS tient à disposition une série fort étendue d'œuvres musicales dont il est possible de tirer des copies su r cassettes, et une documentation tout aussi vaste sur les musiciens et la musique que l'on veut fai re connaître aux enfants. Grâce à cette docu mentation, la présentation d'une œuvre musicale ne pose pas de problèmes pédagogiques spéciaux; les textes explicatifs et les analyses ont en effet été écrits par des maîtres chevronnés dans l'art de parler aux enfants. La pratique musicale La pratique musicale, par contre, exige de la part du maître beaucoup plus de savoir-
faire. Vocalises, intonation, rythme, improvisation, lecture constituent les éléments d'une leçon de pratique musicale. Pour chacun d'eux, le maître doit faire preuve de doigté pédagogique. Nous avons ici parIé abondamment déjà de chacun de ces éléments et nous aurons encore l'occasion d'y revenir dans le détail. Pour rester dans les généralités, rappelons les lois d'une saine pédagogie musicale: * S'efforcer de présenter la le-
çon de chant comme un jeu * Varier le schéma d'une le-
con à l'autre * Le but de la lecon doit être la
chanson
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* Pas de lecon de chant sans
chanson '
entre deux matières, en plus de la lecon ordinaire de chant. est u'n procédé très sage, grâce auquel ils régénèrent les cœurs et les esprits. D'autres encore utilisent fort judicieusement la chanson populaire pour illustrer tel ou tel aspect de l'enseignement linguistique, de l'histoire, de la géographie ou des sciences naturelles; ils confèrent ainsi à la matière une dimension nouvelle.
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La nature n'a pas pourvu tous les maîtres d'une voix exemplaire. Rappelons que l'usage de la flûte douce ou d'un autre instru ment d'utilisation facile peut rendre d' éminents services dans la plupart des exercices signalés plus haut. Dans certains cas, la voix d'un en-
fant doué (il en existe toujours un dans chaque classe) pourrait également remplacer celle, défaillante, du maître. Tels sont les principes qu'il est utile de rappeler en ce début d'année scolaire . J'espère n'en avoir omis point d'essentiel. De par mes expériences faites dans les classes primaires, je suis conscient des difficultés que représente, pour le maître, l'enseignement du chant aux enfants: il faut du courage, de la bonne volonté et, pour chaque leçon - du moins dans un premier temps - une sérieuse préparation à domicile. Mais la récompense est belle!
Oscar Lagger
* Faire alterner concentration
et détente * Doser la progression.
On voit qu'une méthode déjà existante ou, pour le moins, une méthode forgée par le maître lui-même est ici indispensable. Les leçons de pratique musicale sont généralement de courte durée: 1 5 à 20 minutes par leçon; plus longues, elles exposent les enfants à la lassit ude. On s'e'fforcera de faire chanter les élèves non seulement tous ensemble, mais aussi par g roupes, voire isolément, afin d'entretenir une saine compét ition entre eux. Signalons aussi que souvent l'exemple donné par un élève a sur la c lasse un meilleur effet que l'exemple du maître, aussi bon soit-il. Certains maîtres font chanter leurs élèves très brièvement,
Méthode Ward Voici une feuille de travail, rédigée par Mm e Denise TheIer et distribuée à tous les maÎtres de 5 e primaire de Sion en septembre 1979. La matière est extraite du chapitre 25 du 1 er livre Ward (livre rouge). C'est une préparation soignée qui facilite beaucoup la tâche des maÎtres. Tout un dossier de fiches analogues, pour les différents degrés primaires, est à votre disposition. O.L. Mme Denise Theier 78, route de Lausanne 1950 SION Téléphone (027) 22 15 55
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Aprops de l'ODIS etde l'Ecole valaisanne Information SPVal Le 27 mai dernier, le comité SPVal recevait M. JeanFrançois Lovey, rédacteur de l'Ecole valaisanne et directeur de l'ODIS. Echanges enrichissants et réjouissants. Départ d'une collaboration que nous souhaitons franche et constructive. Cette collaboration existait déjà avec M. Rausis. Il n 'y a aucune raison pour qu'elle ne continue pas avec M. Lovey. Si par souci de continuité pédagogique M. Lovey désire ouvrir davantage l'ODIS et l'Ecole valaisanne à tous les ordres d'enseignement, cela n'implique nullement qu'il abandonne le primaire, qu'il lui tourne le dos.
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Félicitons-le plutôt de vouloir provoquer le dialogue, les échanges, la collaboration, l'unité entre les enseignants de tous ordres. Ne sommes-nous pas sur le même bateau? L'enfant n'est-il pas le centre de notre univers commun? M. Lovey désire le dialogue, il attend nos réactions, nos critiques positives ou négatives, sa porte nous
est ouverte. Collaborons honnêtement et activement. Nous ne trouverons chez lui aucune sélection ni censure au niveau des articles.
Sortons un peu de «notre ronron» quotidien, manifestonsnous si nous avons des idées, des suggestions, des critiques à formuler.
Sans notre participation, sans notre engagement, il lui sera très difficile de réaliser certains objectifs, certains projets.
Si nous refusons d'ouvrir notre porte M. Lovey frappera vainement de toutes ses forces. Il risquerait alors, peut-être, de se lasser un jour et de nous tourner le dos.
Comment pourrait-il par exemple faire de l'ODIS un centre dynamique de réflexion pédagogique et de recherche, un lieu de rencontre, organiser des débats, des sortes de «table ronde» si nous restons dans «notre coin», si nous nous endormons.
Un regard ." en arrlere Durant l'été 1953, Sœur Bénédicta Salamin quittait sa charge d'inspectrice d'enseignement ménager pour rejoindre les Sœurs Ursulines missionnaires en Afrique. Le Département de l'instruction publique me sollicitait pour continuer sa mission en Valais où l'enseignement ménager s'organisait. Sœur Bénédicta me remit un cahier où étaient consignés les noms d'une quarantaine de maîtresses ménagères en activité, dont plus de la moitié étaient religieuses. En me souhaitant succès et satisfaction dans mon travail elle me dit: «Avant tout, il vous faut essayer de faire un programme d'enseignement. Pour le moment chaque école a le sien.»
Ce serait «tant pis» pour nous mais dommage quand même!
Chantal Fumeaux Comité SPVal
Avant tout... il fallait que je découvre les secrets d'une école ménagère bien conduite, car depuis près de 12 ans j'arpentais le pays dans les villages et les régions non pourvus d'école, pour y donner des cours de ménage - obligatoires pour les filles, 180 heures entre la 16 e et la 20 e année - mais ouverts à chacune. C'est ainsi que des jeunes filles fréquentaient ces cours en compagnie de leurs grandsmères venant s'initier à la cuisine d'après-guerre ... et à la couture à la machine électrique! Que dire de l'unification des programmes dans ces cours où l'enseignement individualisé et une programmation adaptée étaient appliqués au sens le plus large ... Je demandais de pouvoir pratiquer un an d'initiation à la vie sérieuse de l'école et de l'enseignement à des élèves jeunes et me vis confier pour deux ans une classe d'application à l'Eco-
le normale. Entre temps et entre deux je visitais les écoles. Habituée à travailler dans des locaux de fortune, dans des cuisines improvisées, souvent avec l'eau courante de la fontaine de la place, une fois avec un ancien confessionnal comme armoire à casseroles, souvent avec 16 filles qui s'affairaient autour d'un «trépied» ou d'un vieux fourneau fumant à cœur joie .. . je m'extasiais sur les installations des écoles les plus récentes: Vernayaz avec ses «blocs» de conception suédoise, Monthey, Martigny. La cuisine de Fully me paraissait plus vaste que la place de la Planta! Certaines autres cuisines par contre me rappelaient un peu le style de celles que je connaissais, mais plus con venable! Les maîtresses ménagères en activité avaient été formées soit à l'école normale dans un cours ad hoc rapide, après leur brevet d'enseignement primaire, soit dans les écoles normales ménagères de Fribourg ou Porrentruy, soit comme quelques collègues et moi-même dans une école-foyer pilote au Tessin. Effectivement il y avait lieu d'unifier les programmes . voire les méthodes d'enseignement. On s'y mit sans tarder dans des journées de rencontre et de mise en commun qui restèrent la pratique de longues années. Tout début s'avère difficile. Dans l'enseignement ménager la pierre d'achoppement résidait dans le fait que les communes qui ouvraient une école, devaient rendre la scolarité obligatoire pour les filles jusqu'à la 16 e année accomplie. L'ensemble du canton avait un laps de temps de 8 à 10 ans pour organiser l'enseignement ménager. Pour les élèves de 1re année tout se passait bien, mais pour celles de 2 e , je me souviens de certaines communes où le gendarme travaillait autant que l'inspectrice jusqu'à ce que chacun ait appris qu'on n'y échappait pas. Et j'admirais l'œuvre de pionnier des chefs de service du Déde l'instruction pu-
blique usant de tant d'arguments pour convaincre les parents de l'utilité de la formation féminine: c'était encore l'époque bénie où les relations humaines s'entretenaient de personne à personne et où l'on contactait rarement les autorités par correspondance. La Providence aidant... on vit monter la cote de l'enseignement ménager qui à l'époque répondait réellement à un besoin des familles. Preuve en soit la floraison d'écoles qui - au cours des années - ont été créées, réorganisées, transformées, restaurées, agrandies. Le Valais portait bien haut ses lettres de noblesse; de toute la Suisse nous étions le canton le mieux doté en heures d'enseignement et le seul canton à pratiquer cette formation deux ans durant. Au cours de 20 ans, j'ai eu la chance de collaborer avec architectes ou maîtres d'œuvre à la mise au point de 43 centres de formation ménagère et partout on avait le sentiment que les communes avaient à cœur de réaliser les choses au mieux. On nous laissait carte blanche pour l'équipement que nous réalisions sans grand luxe, mais de manière fonctionnelle. Les locaux se sont multipliés, les rangs des enseignants se sont développés: de 40 ils arrivèrent à 115. L'Ecole normale de Sion avait sa section ménagère excellemment organisée et malgré les volées d'enseignantes qu'elle préparait régulièrement, on engageait du personnel étranger: collègues d'autres cantons, Françaises, Belges. Chaque été, la liste des titulaires de classe connaissait son traditionnel brassage; les mois de vacances se passaient à la recherche de maîtresses et à la réorganisation des classes. Au terme d'une longue étape qui m'a permis de côtoyer et mieux, de «rencontrer» tant de maîtresses, je me sens pressée d'adresser mon plus chaleureux merci à, toutes et à chacune sans
oublier celles qui ont cessé leur activité ces années dernières. Nous avons cheminé ensemble, ensemble nous avons bâti , remodelé, réajusté nos programmes de travail, ensemble nous avons pensé et préparé le matériel d'enseignement, réadapté nos méthodes. Mon tout grand merci va à mon adjointe, Mademoiselle Oggier qui fut une si précieuse collaboratrice, toujours sur la brèche , toujours disponible, toujours prête à expérimenter dans son enseignement ce que nous envisagions «théoriquement». Merci à vous toutes de nous avoir facilité la tâche par votre bon esprit, par la confiance que vous nous avez témoignée, merci d'avoir toujours été prêtes à essayer, d'avoir accepté nos exigences. Encore une fois merci de n'être pas restées crochées à vos habitudes et d'avoir fait l'effort d'adaptation que nous demandait l'insertion de notre programme dans le cadre du programme du CO. Un regard en avant ...
Je ne veux pas vous dire que je quitte les rangs le cœur triste et l'âme alourdie, car lorsque tout ce qui reste de dossiers à classer sera en ordre, viendra alors le temps de repenser à de très beaux, à de merveilleux souvenirs et c'est à vous toutes que je les dois! Aussi, une fois encore et de tout cœur: Merci! Que Mademoiselle B. Sierro qui reprend le flambeau découvre dans sa nouvelle fonction autant 'de satisfaction, d'intérêt et d'enthousiasme qu'il m'a été donné d'en vivre. Je le lui souhaite cordialement. Cl. CW'dy, inspectrice
Livres André Donnet André Biollaz Bruno Castets Benoît Echavidre Anne Guignet et Pierre Losio Anne- Nelly Perret- Clennont Jean Vial Régine Pernoud Mireille Chalvon, Pierre Corset, Michel Souchon Jean-Marie Piemm.e Jean Rosmorduc Gilles Drain ville Odile Paradis Jacques Weiss Eric Esperet Daniel Baih Philippe Al1'ziel Marc Biderbost Léon Poliakov Pierre Miquel Pierre Miquel
Le corps humain. (Planches et radiographies), I.G.B. et S.E.R.C.A.P., 1979. Farinet devant lajustice valaisanne (1869-1880) Bibl. Vallesiana " 1980. L'histoire de l'aviation en Valais, Haut de Cry, Sion, 1980. La quête de l'autre, Fleurus, Paris, 1980. Débile, toi-même, Fleurus, Paris, 1979. Le texte libre, Delta, Vevey, 1980. La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale, Peter Lang, Francfort, 1980. Les instituteurs, douze siècles d'histoire, Jean-Pierre Delarge, Milan,1980. . «A l'abri des châteaux du moyen âge ... » Hachette, Paris, 1980. L'enfant devant la télévision, Casterman, Tournai, 1979. La télévision comme on la parle, Labor-Fernand Nathan 1978. Histoire de la physique et de la chimie de Thales à Einstein Etudes ' vivantes, Paris, 1979. Génétique, Décarie, Montréal, 1979. Ecologie, Décarie, Montréal, 1979. A la recherche d'une pédagogie de la lecture Peter Lang Berne 1980. " , Langage et origine sociale des élèves, Peter Lang, Berne, 1979. Orientation scolaire et fonctionnement de l'école, Peter Lang, Berne,1979. Dictionnaire Hachettejuniors, Hachette, Paris, 1980. Le guide Marabout de la photographie, Marabout Verviers 1979. ' Brève histoire du génocide nazi, Hachette, Paris, 1'979. Au temps des grandes découvertes, Hachette, Milan, 1976. Au temps des guerres en dentelles, Hachette, Milan, 1977.
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L'homme et la désertification. 50 dias.
Cassettes vidéo Art, httérature, musique
CValm 9936 CValm 9937
L'aventure de l'art moderne: 1. Le fauvisme. J~sé Herrera Petere.: E~ocation du poète espagnol. Poèmes dits par
CVabn 11519 CVa/ml1521 C Va/m 11568 CValm 11571
LIse Ramu, FrançOIS SImon, George Wod et Roland Sassi. L'aventure de l'art moderne: II. Le cubisme. L'aventure de l'art moderne: IV. L'abstraction. Cézanne. L'aventure de l'art moderne: VI. L'expression contemporaine.
H istoire
CVH 9661 CVH 9662 CVHl1567
Au-delà de l'histoire: 4. Kerma capitale de Kush. Au-delà de l'histoire: 5. A la rencontre des Iroquoiens. La dernière décennie.
Psychologie, Sociologie, Ethnologie CVpse 9814 L'oreille au XXe siècle + débat. CVpse 11569 Moi aussi je parle français 1 et II. Télévision éducative
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Sciences
CVS11566
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Aspects de la théorie piagétienne et pédagogie, par A. Henriques, 35 pages. Les reptiles du Valais 1 (les ophidiens), par J.-M. Pillet et N. Gard, 31 pages. Perspectives: L'enseignement renouvelé du français. Questions et réponses, 28 pages. Exploration:
collection de la Société suisse pour la recherche en éducation Bien que créée par des chercheurs suisses, cette collection est destinée à une audience internationale tant au point de vue des auteurs que des lecteurs. Elle se propose d'être un carrefour entre les chercheurs et les praticiens de l'éducation des différents paysfrancophones. La collection EXPLORATION s'adresse à toutes les personnes qui participent à l'activité éducative, qu'elles soient chercheurs ou enseignants des différents degrés (enfantin, primaire, secondaire, technique, professionnel, universitaire), psychologues, éducateurs, animateurs, formateurs d'adultes, asslstants sociaux, cadres infirmiers, directeurs d'institutions scolaires et éducatives, politiciens et planificateurs des systèmes d'éducation :ou étudiants recevant une formation dans ce; différents domaines. Anne-Nelly Perret-Clermond
La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale Piaget a mis en évidence le rôle fondamental de l'activité propre de l'enfant dans la construction de. ses connaissances. Les recherches présentées ici prolongent cette perspective en montrant par une série d'expériences auprès de petits groupes d'enfants comment l'individu est en fait «co-auteur» de son développement intellectuel. Qui sont ces partenaires dans cette élaboration cognitive? Des adultes certes, mais peut-être surtout ses pairs. La richesse des interactions sociales entre enfants pour le développement de l'intelligence a sans doute longtemps été sous-estimée et la connaître éclaire de façon nouvelle la problématique des facteurs sociaux dans l'acquisition des connaissances.
SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VALAISANNE
RAPPORT 1979-1980 Sion, septembre 1 980
Sommaire
1. Comité cantonal .... . ..... ..... ...... ...... . . ....... .. .... ... ... 2. Sur le plan cantonal . 2. 1 Les sections de districts 2.2 Religion ... ........... .. .. ...... ...... ... .. ..... ...... .......... .. ... 2.3 Français ... 2.4 Mathématique . .... ... ... .. .... ....... .... .... .. ....... .. . 2.5 Allemand ... . 2.6 Environnement 2.7 Années blanches . 2.8 Relations avec le Haut-Valais 2.9 Semaine de 5 jours ....... ........... ... .. ...... . 2.10 Pléthore . . ..... ..... .. ............. .. 2.11 Formation des enseignants ............. .... .......... . 2. 12 Statut des enseignants 2.13 Mi-temps .... .... .. .... .. ................. .... .... ..... .. ....... .. 2. 14 Fédération des associations de parents 2.15 Rencontre avec le nouveau directeur de l'ODIS ...... .. ........ .......................... .... ..... ..... .. ... ........ ... 2.16 Statut des animateurs .. .. .. ....... ... .... ......... ... ... . 2. 17 Contrat collectif d'assurance ... .. .. ... ..... .. ...... .. 2.18 AGF ..... ............ ... ...... .. ................. ..... ..... ...... ... . 2. 19 Rapport de fin d'année 2.20 Loi scolaire .................... ... ... ............. ... ......... ... 2.21 Cotisations ." 2.22 Statuts ... 2.23 FMEF . 2.24 FVAP .. 2.25 Divers . 3. Sur le plan romand ........ .. ....... .... .... .. ....................... . 3.1 D élégués SPVal à la SPR ........ .... ..... . Rapport d'activité de la Commission pédagogique 1979-1980 ............. ...... ... ... ... ...... ....... ..... .... .. ....... .... ... 1. Formation permanente des enseignants 2. Caractéristique valaisanne de la formation des enseignants ...... ... ...................... ....... .... ... ...... ... ...... . 3. Profil de l'enseignement ......... .. ........... .... ............. .. 4. Divers ....... ........... .............. .. .................... ... .. 5. Remerciements ........... ............ .. ...... .. ... ....... ...... ......... . Rapport d'activité de la Commission des intérêts l}1atériels 1979-1980 .. ..... ... ...... ....... .. ..... ... .... ................. ... . 1. Assurance-maladie ... .. .. .... ................. ... ..... ......... ... .. . 2. Semaine de 9 demi-journées . 3. Travail à temps partiel . 4. Caisse de retraite . . 5. Analyse générale des fonctions . 6. Conclusions ...
Société pédagogique valaisanne RAPPORT 1979-1980 1. Comité cantonal Présidente: M me
Marie-Josèphe Solioz
Vice-président : M.
Daniel Pralong
Membres:
7 8 8 8 9 9 9 9
Mmes MM.
la la
Emma Bruchez Chantal Fumeau x Marie-Noëlle Perrin Michel Putallaz Louis Taramarcaz Jean-Pierre Bruchez Jean -Baptiste Bochatay
Secrétaire:
Il Il Il
Mme
Marie-Madeleine Milhit-Luy
Rédacteur à l'Eco le valaisanne : M.
13 13
Jean -Pierre Bruchez
Mme Josiane Barman ayant , pour des raisons familiales , quitté sa charge, l'assemblée' du personnel enseignant du district de St-Maurice a nommé M . JeanBaptiste Bochatay membre du Comité central de la SPVal. Au nom du CC SPVal , j'adresse les plus sincères remerciements à Mme Barman pour le travail accompli au sein de notre association et souhaite la bienvenue au sein du CC à M. Bochatay.
14 14 14 14 15 15 15 15 16 16 16
2
3
Conformément aux statuts, le CC a mené ses activités dans les domaines pédagogi que et corporatif. D urant cette année , la SPVal s'est trouvée confrontée à une situation nouvelle. En effet, elle a été appelée à entretenir des contacts non seulement avec le DIP (bien que celui-ci demeure l'interlocuteur principal), mais
aussi avec des commISSIOns dépendant du Conseil d'Etat, voire du Grand Conseil (AGF, Formation des enseignants). Cette nouvelle forme de participation a demandé un engagement encore plus grand du CC SPVal et des commissions permanentes. Je tiens à exprimer mes remerciements à tous ces collègues qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs compétences pour défendre la cause des enseignants.
2. Sur le plan cantonal 2.1
Les sections de districts
Les présidents des comités de districts sont: Sierre MM . René Délèze Hérens Placide Moix Sion Henri Héritier Conthey Claude Fumeaux Martigny Jacques Vuignier Entremont Jean-Louis Troillet J .-Baptiste Bochatay St-Maurice Monthey Hubert Grenon Les assemblées annuelles du personnel enseignant ont témoigné que dans chaque district l'esprit corporatif, l'intérêt pour la SPVal demeurent vifs, et cela grâce au dynamisme et à l'action des présidents et comités de districts. Cette année , le CC SPVal a proposé aux enseignants une réflexion approfondie sur le thème: relations parents-écolesociété. Tous les districts ont participé à cette étude. Si en ce domaine les résultats sont difficilement mesurables, une prise de conscience collective du rôle que les associations de parents sont appelées à jouer, ne peut être que positive.
Sur un plan plus corporatif la signature par la SPVal d'un contrat collectif d'assurances maladie a, semble-til , vivement intéressé nos collègues.
La SPVal - souhaite que l'on prévoie la phase d'observation, dès l'introduction de la nouvelle méthodologie,
Plusieurs districts ont constitué des groupes de réflexion, ou des groupes de presse, ces efforts devraient ê.tre poursuivis durant la prochaIne année.
demande que, dans le cas où les moyens d'enseignement devraient être produits par les enseignants, ce travail puisse se faire durant le temps de scolarité.
Le CC de la SPVal remercie les présidents et les membres des comités de districts, il remercie aussi tous les collègues qui œuvrent chaque jour dans leur milieu et permettent ainsi à la SPVal d'être présente partout où il y a problème, partout où il y a conflit. 2.2
Religion
Après avoir soumis aux districts le projet de programme de religion, la SPVal avait souhaité que l'on mette à disposition des enseignants et des élèves un manuel. Il semble que cette requête ait abouti puis- . qu'un nouveau manuel sera mis à disposition des enseignants cet automne.
~.J Xi .,.,o-vtl.
t.... , ~"",( 4N/'·t d. li: r 2.3 Français
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~o.-~'o..., ) .e IAk/ '4. Ç~_(<I-6. l - .
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Lors du précédent rapport et lors des re~ contres avec M. Mathis, la SPVal avaIt souhaité qu'une information aussi co~ pIète que possible soit do.n~ée aux en~eI gnants voire aux commISSIOns scolaIres et aux 'parents. Or, sans nier l'intérêt ~e la séance de présentation du françaIS rénové qui a eu lieu, nous devons convenir que cette information était insuffisante. La SPYal souhaite des rencontres en groupe plus restreints permettant d'ins1 taurer un dialogue réel.
1
D'autre part, le CC SPVal a cha~gé. sa représenta1].te au sein de la Commlsslo~ cantonale ' d'introduction du françaIS rénové Mme Chantal Fumeaux, de poser t;ès clairement la questio~ des conditions matérielles d'enseIgnement (nombre d'élèves - nombre de degrés ... ) permettant à cette méthodologie . d'être appliquée avec succès.
Une commission de référence présidée par M. l'inspecteur Zuber coordonne le travail des différents groupes d'animateurs et étudie la mise en application du programme d'environnement pour les degrés S P - 6 P.
Une collaboration poussée sur le plan pédagogique est difficilement réalisable. L'école haut-valaisanne connaît une grande stabilité; aucune réforme fondamentale n'étant intervenue. Par contre, l'école bas-valaisanne s'est considérablement modifiée après son adhésion à la / voY'1f-, coordination romande. Cette différence bl h a . /Q(,q~ 2 . 7 Annees anc e. s de situation n'empêche pas les différen1. ' ~? t,"J J'~' ~/ eyI.-~( ? < tes associations de s'aider mutuellement Considérant J( J 4::'. . . 1'"v.-_( ~ ,,~~ i ·e!; lorsque le besoin s'en fait sentir. le renouveau profond qu'a connu, l'école valaisanne depuis une décen- 2.9 Semaine de cinq jours nIe, A la suite de la consultation organisée les difficultés rencontrées par les par le DIP concernant la semaine de cinq enseignants pour se recycler et appli- jours, certains milieux ont fait état d'une quer les nouvelles conceptions péda- éventuelle révision du statut matériel des gogiques proposées par le Plan d'étu- enseignants en cas de réduction du nomdes romand, bre hebdomadaire d'heures de travail. le manque de temps entre chaque A ce propos, la SPVal rappelle recyclage obligatoire qui ne permet pas d'approfondir suffisamment cha- 1. que ce ne sont pas les enseignants qui que discipline rénovée, sont à l'origine de la demande d'introduction de la semaine de neuf demila charge de travail importante exigée journées, mais une motion déposée des enseignants par le recyclage et la devant le Grand Conseil; mise en application du français rénové, 2. que le canton du Valais est un canton où la moyenne horaire annuelle est tenant compte que ces difficultés engenélevée; drent une fatigue nerveuse et un stress qu'il serait vain de nier, la SPVal a 3. que les enseignants depuis de nomdemandé au DIP de surseoir pour 4 à S breuses années ont consacré plusieurs ans à l'introduction de nouveaux recysemaines de leurs vacances estivales clages oblig,atoires. aux recyclages. r
<)
2.4
Mathématique
Une nouvelle édition Math 2P sera distribuée à la rentrée 80. Cette édition a été remaniée après consultation des enseignants romand 2P. Chaque année verra progressivement l'introduction d'un document mathématique modifié. Ces . adaptations ne seront apportées qu'après consultation des enseignants romands. 2.5
Allemand
A la demande du Haut-Valais, une étude a été entreprise par le DIP afin de savoir s'il était judicieux d'attribuer des notes d'allemand (de français pour le HautValais) en SP et 6P. La SPVal s'est opposée à ce projet estimant que, s'il y avait effectivement des problèmes quant aux résultats obtenus en allemand à la fin de la scolarité primaire, les remèdes devaient être cherchés plus dans la diminution du nombre de jeux, la décharge de certains programmes, un appui pédagogique réel aux maîtres en difficulté, que dans l'att,ribution d'une note aux élèves.
2.6
Durant ces «années blanches», des cours (de perfectionnement, d'appui ... ) facultatifs devraient être mis à disposition des enseignants qui souhaiteraient bénéficier d'un complément de formation.
Environnement
A la suite du départ de M. Rausis, responsable de la coordination de l'environnement en Valais, de nouvelles structures ont été mises en place.
2.8
Relations avec le Haut-Valais
-
Une permanence àssurée par Mlle Gagliardi est au service des enseignants 1P - 2P à l'ODIS.
Les relations avec les associations du Haut- Valais sont bonnes. Plusieurs actions communes ont été entreprises, notamment en ce qui concerne:
-
M. Pierre Taramarcaz est responsable avec un groupe d'animateurs de l'introduction de l'environnement dans les degrés 3 P - 4 P.
l.l'AGF, 2. le classement des maîtresses enfantines, 3. le classement des maîtresses en ACM.
4
5
Par conséquent, la SPVal 1. s'oppose à toute révision du statut, 1 matériel des enseignants qui ne leur,! serait pas favorable, 2. demande l'égalisation du nombre hebdomadaire d'heures de travail pour tous les enseignants indépendamment de leur degré d'enseignement. 2.10
Il semble que la pléthore ne soit pas en passe de se résorber mais de s'aggraver. (A l'heure où j'écris ces lignes, les chiffres ne sont pas encore définitifs.)
Pléthore
Considérant 1. la situation difficile des jeunes collègues dépourvus d'un emploi fixe, 2. la difficulté pour ces collègues de se réinsérer actuellement dans un autre secteur économique vu la formation très spécifique acquise à l'école normale, . le CC de la SPVal a demandé au DIP d'étudier la possibilité de suspendre une année les entrées aux écoles normales, cette mesure n'ayant d'autre but que de normaliser à moyen terme le marché de l'emploi dans le secteur de l'enseignement primaire. Le DIP a repoussé cette demande en estimant que chacun avait droit à la formation souhaitée et que l'Etat, ne garantissant pas l'emploi aux enseignants, n'avait pas à prendre de mesures particulières en ce domaine.
2.11 Formation des enseignants A la suite des débats du Grand Conseil concernant la formation des maîtres de demain, la Commission extraordinaire, présidée par M. Angelin Luisier, s'est vue confirmer son mandat et a poursuivi ses travaux. Elle s'est scindée en quatre sous-commissions étudiant chacune l'un des points suivants: -
le profil de l'enseignement la comparaison entre les différents systèmes de formation les caractéristiques valaisannes informations.
Afin d'aider la seule représentante de la SPVal, Mme Solioz, au sein de cette commission, le CC a demandé à la commission pédagogique d'analyser chacun des thèmes précités (cf. le rapport de la commission pédagogique).
Fédération des associations de parents La commission paritaire Fédération des associations de parents DIP - SPVal se compose des personnes suivantes:
Pour la Fédération des associations de parents Mme Lise Ferrari, présidente M. Gabriel Fellay, vice-président Pour le DIP Mme Marion Salamin . M. Anselme Pannatier Pour la SP Val Mme Marie-Josèphe Solioz, présidente M. Daniel Pralong, vice-président
Lors d'une séance commune réunissant les comités des deux associations, de nombreux problèmes ont été débattus
2.13 Mi-temps A la demande du CC SPVal, la CIM a procédé à un large sondage d'opinion sur l'intérêt que suscite la possibilité du travail à mi-temps ou à temps partiel auprès des enseignants (cf. rapport de la CIM).
** Dans ce domaine difficile de la formation ·des futurs enseignants, il me paraît nécessaire de faire preuve de réalisme. Il est passé le temps où rares étaient les jeunes gens et jeunes filles qui obtenaient une maturité fédérale et où plus rares encore étaient les Valaisans allant à
Il semble que cette revendication devrait trouver une solution favorable non seulement pour les enseignants mais aussi pour les fonctionnai res dans le cadre du projet AGF.
2.15
Rencontre avec le nouveau directeur de l'ODIS Afin de connaître quels étaient les objectifs, les attentes, les projets du nouveau directeur de l'ODIS et rédacteur de l'Ecole valaisanne, le CC SPVal a invité M. J.-F. Lovey. Lors de cet entretien, M. Lovey a précisé avec une clarté remarquable les points suivants: 1. Ecole valaisanne
Aucune sélection au niveau des arti. cles, dans la mesure où ceux-ci sont rédigés correctement, ni aucune censure ne sont exercées à l'Ecole valaisanne.
Durant l'année scolaire 1979-1980, cette commission a analysé les aspects nouveaux des relations parents-enfantsCette étude nonécole-société. exhaustive a été très fructueuse et a permis d'établir un dialogue ouvert entre la Fédération des associations de parents et la SPVal.
la SPVal a déposé un recours auprès de l'autorité compétente.
Il en résulte qu'environ 60 % des enseignants est favorable ou plutôt favorable au principe du mi-temps. Ce qui n'implique pas que ces·collègues envisagent d'avoir personnellement recours à cette forme d'activité.
mais des alternatives auxquelles les enseignants peuvent avoir recours librement.
2.14
l'université. Cette évolution est heureuse et irréversible. Je pense que beaucoup d'instituteurs et d'institutrices de ce canton qui ont été les artisans de ce progrès peuvent en être légitimement fiers. Aussi, si nous voulons maintenir à notre profession le statut, l'estime dont elle a été bénéficiaire jusqu'à ce jour, nous ne devons pas craindre d'élever les exigences de formation. S'il me semble nécessaire de conserver les écoles normales en Valais, celles-ci doivent se transformer en écoles normales supérieures dispensant une formation professionnelle (psycho-pédagogique) après qu'une formation de culture générale de base ait été acquise et sanctionnée par une maturité fédérale. ·2.12 Statut des enseignants Il est à relever que la situation de pléthore que nous connaissons actuellement favorise les atteintes au statut de l'enseignant et ranime les exigences communales concernant la restriction de la liberté de domicile. Dans le but 1. de défendre les droits de ses membres, 2. de savoir exactement quelles conditions peuvent émettre les communes lors de l'engagement du personnel enseignant,
6
7
a) la semaine de 5 jours, b) la 7 e primaire et le problème de la sélection, c) la loi scolaire de 83, d) les notes . * Lors de cette discussion ayant trait au problème de l'évaluation, le système actuel de cotation a été fortement remis en question tant par les parents que par les enseignants. Chacun a admis que la note n'est pas un moyen de stimulation, qu'elle ne contribue pas à l'épanouissement de l'enfant et qu'elle ne doit pas être l'unique moyen de sélection. e) des relations parents-enseignants * A ce sujet, la SPVal a exprimé le souhait que les différentes possibilités de contacts entre les parents et les enseignants (réunions de parents, portes ouvertes ... ) ne soient pas des obligations faites aux enseignants
L'Ecole valaisanne refuse les articles «polémiques» ou susceptibles de créer plus de tensions entre personnes qu'une invitation au débat. Lors d'éventuels refus, le directeur de l'ODIS prend contact personnellement avec les auteurs d'articles. -
Un problème budgétaire se pose actuellement à l'EV. Une réduction du nombre de pages sera nécessaire pour cette fin d'année.
-
Concernant la connaissance de l'environnement, l'EV pourrait envisager la saison prochaine une «aide» pour les moyens d'enseignement sous forme de publications tirées à part, documents préparés par les responsables de l'environnement.
-
Concernant la manière d'informer au mieux nos collègues, M. Lovey émet les avis suivants: - les textes trop longs ne passent pas; l'information par la presse n'est pas payante, une chronique SPVal pour information peut paraître dans l'EV, mais M. Lovey ne voudrait pas que cette revue devienne uniquement un bulletin d'infonnation.
2. ODIS L'objectif premier de M. Lovey est d'ouvrir l'ODIS et l'Ecole valaisanne à tous les ordres d'enseignement, au CO en particulier. Mais cela n'implique en aucune façon l'abandon ou même un intérêt diminué pour le secteur primaire. Seul un souci de continuité pédagogique motive cette orientation nouvelle et incontestablement plus large.
tissement personnel considérable , une grande disponibilité à l'égard des collègues en difficulté. La SPVal a souhaité que ces personnes qui font œuvre de pionniers reçoivent une indemnité durant leur engagement. Le bien-fondé de cette demande a été reconnu par le DIP et une solution satisfaisante a été trouvée.
A l'ODIS, 2 axes sont à développer:
Le CC a donné mandat à la CIM d'établir une étude comparative des prestations et cotisations des différentes compagnies d'assurance (cf. rapport de la CIM).
a) le matériel d'appui direct (utile dans les classes) b) un matériel qui permette d'approfondir certains domaines, qui fait de l'ODIS un centre de dynamisation, de réflexion, de recherche (presse pédagogique, œuvres complètes de grands pédagogues). a)
Matériel d'appui direct
-
Acquisition modérée. Ne pas transformer l'ODIS en «supermarché de n'importe quelle culture». Inventorier et «dépoussiérer» les stocks actuels. Porter l'accent sur le matériel utile et nécessaire aux disciplines nouvelles (français - environnement).
b) Presse pédaxof{ique
-
M. Lovey envisage de mettre un accent particulier sur le coin «bibliothèque pédagogique ».
Il envisage d'organiser des débats, tables rondes, conférences, groupes de réflexion qui auraient pour but de présenter des ouvrages importants, des courants pédagogiques, en un mot de favoriser un certain esprit de recherche et de réflexion . Idée très intéressante et appuyée par le CC SPVal. 2.16
fortement
Statut des animateurs
La tâche des animateurs et animatrices est souvent difficile et demande de la part de celui ou celle qui l'accepte un inves-
2.17
tions émanant d'un peu tous les milieux concernés , une commission extraordinai re a été mandatée par le Con sei 1 d'Etat pour réexaminer les points contestés et les revendications insatisfaites. La FMEF, seul partenaire social reconnu à ce niveau , est représenté au sein de cette commission par son président, M. Bernard Bornet, son secrétaire , M. Erasme Pitteloud , et par Mme Marie-Josèphe Solioz, membre du comité directeur.
Contrat collectif d'assurance
Quelles que soient les considérations que cette commission pourra émettre , la décision appartient au Grand Conseil. 2.19
A la suite de la signature du contrat , le CC a chargé M. Gaspard Fournier d'organiser l'information dans chaque district et de s'occuper de la gérance de la caisse pendant la mise en route de l'opération. Une information supplémentaire peut être donnée à tout groupe de collègues qui le souhaite. 2.18
Afin d'instaurer une plus grande transparence entre les enseignants et les autorités scolaires (inspecteurs, commissions scolaires) , la SPVal a demandé au DIP d'étudier la possibilité d'envoyer à chaque enseignant un double du rapport de fin d'année. 2.20
Loi scolaire
La nouvelle loi scolaire de 83 devrait favoriser l'instauration d'un système de consultation plus efficace entre le DIP et la SPVal.
AGF
La SPVal et les aSSOCIatIOns d'instituteurs et d'institutrices du Haut-Valais ont déposé conjointement les recours suiyants: a) le reclassement des maîtresses enfantines; b) le reclassement des maîtresses en ACM · c) une décharge hebdomadaire de 3 heures sans diminution ' de salaire pour les enseignants âgés de 58 ans et plus; d) le droit de cotiser à la Caisse de retraite et de jouir de toutes les prestations sociales dès 12 h. de travail hebdomadai re; e) le réexamen des àitères de classement des enseignants primaires suite aux nombreuses modifications et recyclages qui ont découlé de l'adhésion du Valais à la coordination romande. A la suite de la première lecture du projet AGF par le Parlement et des réac-
Rapport de fin d'année
La SPVal souhaite et espère être largement associée aux travaux et discussions précédant la rédaction du projet de nouvelle loi ssolaire qui devra être ensuite soumis au Parlement. 2.21
Cotisations
Lors de l'assemblée statutaire qui s'est déroulée à Fully le 1e r décembre 1979, les délégués , constatant les difficultés financières dans lesquelles allait rapidement se trouver la SPVal, ont voté une augmentation des cotisations qui fixe le montant mensuel des cotisations à Fr. 10.-. Le CC SPVal remercie les collègues d'avoir accepté cette augmentation et de donner ainsi à notre société les moyens de mener une véritable action corporative.
8
9
Le CC SPVal adresse aussi ses remerciements à M. Imboden et au service de la
comptabilité générale qui ont accepté de percevoir à la source cette nouvelle cotisation . 2.22
Statuts
De nouveaux statuts ayant été adopté à Fully lors de la dernière AD , il n'est pas question aujourd'hui d'apporter de nouvelles modifications fondamentales. Néanmoins avec la signature du contrat collectif d'assurance-maladie et accidents, une situation nouvelle s'est présentée. En effet , seuls les membres de la SPVal et leur famille peuvent bénéficier du contrat collectif. Dans ces conditions qu'adviendrait-il d'un ou d ' une collègu~ qui quitterait l'enseignement pour des raisons personnelles ou familiales après par exemple 30 ans d'enseignement? Ce ou cette collègue devrait, si les statuts actuels sont maintenus , quitter l'assurance-maladie collective et ceci à un âge où il serait vraisemblablement difficile et coûteux de s'assurer auprès de compagnies privées. Dans le but de remédier à cèt état de chose , le CC SPVal vous propose de modifier l'article 5 des statuts. Voici l'article 5 tel que prévu par les statuts actuellement: La SPVal se compose:
1. De membres actifs: de toutes les personnes s'occupant de l'éducation et de l'instruction des enfants en âge de scolarité enfantine et primaire; 2. de membres honoraires: sont membres honoraires avec voix consultative les retraités, les pensionnés, les enseignants sans place ou inscrits sur les listes de remplacement auprès du DIP, les inspecteurs (trices) et les membres actifs quittant l'enseignement mais restant au service de l'école ou des enseignants; 3. de membres d'honneur.
Voici l'article 5 tel que prévu après modification: La SPVal se compose: l. Idem; 2. idem ... mais restant au service de l'écok ou des enseignants. Les enseignants qui n'étaient plus en service actif paient à la SPVal une cotisation annuelle de Fr. xxx;
tés tant par les fonctionnaires que par les enseignants. La SPVal est représentée au sein de ces différentes commissions par MM. Daniel Pralong, Gaspard Fournier et Vincent Dussex.
3. idem.
Le CC SPVal tient à exprimer ses remerciements au président de la FMEF, M. Bornet, au secrétaire, M. Pitteloud, pour l'intérêt et l'engagement avec lesquels ils ont essayé de résoudre les problèmes spécifiques aux enseignants.
2.23
2.24
FMEF
Lors de l'assemblée des délégués de la FMEF qui a eu lieu au mois d'août 1979 à Brigue, Mme Marie-Josèphe Solioz a été élue membre du comité directeur, et M. Gaspard Fournier a été élu membre du comité fédératif. Les contacts entre la SPVal et la FMEF sont très nombreux et excellents. La FMEF a appuyé les revendications de la SPVal en ce qui concerne -l'AGF' - la participation des associations professionnelles aux diverses commissions; le congé maternité; la liberté de domicile; les frais de déplacement pour les recyclages obligatoi res; . le paiement des remplaçants. D'autre part, très préoccupés par la pléthore des enseignants primaires, le président de la FMEF, M. Bornet, le secrétaire, M. Pitteloud, et la présidente de la SPVaJ.ont eu deux entrevues importantes avec le DIP. Une analyse prospective du marché de l'emploi dans le secteur de l'enseignement primaire a été entreprise. Plusieurs collègues ont bénéficié de l'appui conjugué de la SPVal et de la FMEF. A la suite de la première lecture par le Grand Conseil du projet AGF, la FMEF a mis sur pied différentes commissions extraordinaires ayant comme mandat de réexaminer les points fortement contes-
la semaine de 5 jours, la sélection, le rôle de l'autorité scolaire, ont été acceptés par le comité. La semaine de 5 jours étant le thème actuel, une commission FV AP s'est mise au travail. La SPVal y est représentée par MM. Daniel Pralong et Michel PutalIaz. D'autre part, la FVAP prend une part active au bulletin «Ecole-Informations» et permet ainsi de faire mieux connaître les problèmes des différents ordres d'enseignement.
FVAP
Le comité de la FV AP se compose de:
2.25
Président: M. Pierre Fellay
Divers
Le comité cantonal remercie tous les collègues qui ont œuvré pour notre association. II adresse aussi ses remerciements à M. Antoine Zufferey, président du DIP, à M. Anselme Pannatier, chef de service de l'enseignement primaire et des écoles normales, à ses collaborateurs, MM. Besse, Germanier, Berclaz, aux inspectrices et inspecteurs, aux conseillers pédagogiques, au directeur de l'ODIS, M. Lovey, pour l'intérêt qu'ils ont manifesté envers la SPVal et les problèmes des enseignants.
Délégués SP Val: Mme Marie-Josèphe Solioz M. Michel Putallaz Délégués A VP ES 1 er degré: M. Roger Fellay M me Elisabeth Gasser Délégués A VPES 2 e degré: MM. Bernard Rossier Jean-Jérôme Filliez Délégués AECOB: M. Marius Robyr Mlle Marie-José Moix
La présidente: Marie-Josèphe Solioz
Délégués A VMEP: MM. René Grand Pierre Demont
3.2 L'activité de la SPR et de ses sections cantonale a été caractérisée cette année par une action renforcée dans les domaines suivants: -
3.1
Lutte contre le chômage des enseignants et amélioration des conditions de travail grâce à l'abaissement des effectifs des classes, à la diversification de la fonction enseignante (mitemps, temps partiel). Lutte contre les fermetures d'écoles en montagne par une valorisation des classes rurales dont l'importance socio-économique notamment est à mettre en évidence.
-
Défense des libertés individuelles des enseignants dans les cantons où conformément à la loi les enseignants sont rééligibles tous les 6 ans. Lutte contre les restrictions budgétaires qui affectent l'éducation en général et particulièrement la recherche pédagogique, les moyens d'enseignement et la documentation. L'IRDP dans lequel la SPR joue un rôle certain est une première victime de ces mesures d'austérité.
3. Sur le plan romand
Membres: Mme Elisabeth Gasser Mlle Marie-José Moix MM. Pierre Demont Jean-Jérôme Filliez Michel Putalla~
Hérens Conthey Martigny Entremont St-Maurice Monthey
VérUicateur des comptes et caissier de la SPR: Louis Taramarcaz, Réchy Rédactrice de la page valaisanne à l'Educateur: Mme Marie-Noëlle Perrin, Monthey.
La secrétai re : MaI'ie-Madeleine Milhit-Luy
BUREAU: Président: M. Pierre Fellay
Délégués SPVal à la SPR
Comité central Mmes M.
A la suite de la révision de ses statuts et surtout grâce à la ténacité de son président, M. Pierre FelIay, la FVAP a réussi à se structurer d'une façon plus efficace. Des projets d'étude concernant notamment:
Marie-Claude Savioz Marco Bérard Jacques Vuignier Pierre-André Carron J.-Gérard Morisod François Roch
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Il
Marie-Josèphe Solioz Chantal Fumeaux Gaspard Fournier
ADSPR Mesdames et Messieurs Gertrude Bornet Jean-Daniel Métrailler Jérôme Gaillard
3.3 Autre source de préoccupations pour le comité central SPR: la mise en place des programmes scolaires renouvelés. -
District Sierre Sierre Sion
La SPR tout en favorisant ces nouveaux enseignements, s'efforce d'atténuer les difficultés d'adaptation rencontrées par les enseignants.
Elle soutient les options suivantes:
Rapport d'activité de la Commission pédagogique 1979-1980 -
Organisation de recyclages par petits groupes.
-
Refus d'introduire un nou veau programme san s que des moyens d'enseign ement adaptés soient fournis dès l'introduction . Recyclages ayant lieu durant l' hOl'aire scolaire avec remplacement des maîtres.
-
Garantie d'une certaine libe rté de méthode dans la mesu re où cette dernière est compatible avec les nouvelles démarches pédagogiques.
• A la surch a rge des programmes , la SPR oppose une pondération de ces mêmes programmes; pondération visant à déterminer les «passages obligés» qui permettent aux maîtres de faire des choix cohérents. • Au découpage artificiel de la vie scolaire en discipline distincte , la SPR oppose l'interdisciplinarité et l'organisation de l'enseignement par thèmes répondant aux intérêts des enfants.
Membres de la Commission
Aux préoccupations corporatives et pédagogiques de la SPR il faut ajouter sa fonction d'information.
Jacques Vuignier, président Madeleine Raboud , vice-présidente Dominique Sauthier Eric Belihouzoz Fernand Bétrisey Alexandre Caillet Claude Coulon Roger Pralong Emma Bruchez, représentante du CC Marie-Madeleine Milhit, secrétaire
l'Educateur qui va faire peau-neuve l'année prochaine. Les émissions radiophoniques: «Portes ouvertes sur l'école» (lundi matin 9 h. 30).
La participation à des émissions TV. Les rencontres entre les enseignants des différentes sections cantonales. En conclusion , il est nécessaire de rappeler que l'action de la SPR ne peut être parfaitement efficace sans certains moyens financiers. Trop de collègues Valaisans ne sont pas encore affiliés à la SPR et abonnés à l'Educateur.
La Commission pédagogique a enregistré la démission de deux membres: Mme Martine Darbellay et M. Romain Fardel. Elle leur adresse ses remerciements. Les districts respectifs ont fait appel à MM. Roger Pralong et Alexandre Caillet pour les remplacer.
C. Formation pédagogiqu e de base Pour préparer l'enseignement à cette for-
En effet , une commission cantonale relevant du DIP travaille sur ce sujet depuis plus d'une année. Notre présidente Mme Solioz représentant la SPVal et son comité au sein de cette commission a proposé les thèmes suivants à la CP:
La secrétai re:
111a rie- Made/cine /\11i/hil- Lu)'
1. Formation permanente des enseignants. 2. Caractéristique valaisanne de la formation des enseignants. 3. Profil de l'enseignant.
1. Formation gnants
permanente
des
ensei-
A. Formation continue et recyclage Recyclage Le recyclage obéit à un besoin immédiat , limité , pratique. Il ne répond pas toujours aux besoins de la personne de l'enseignant. Il est en principe obligatoire.
NOTE:
Il con viendra dorénavant, et nou s l'avon s su trop tard , de ne plu s parler de «frança is rénové» , ma is d'« enseignement renouvelé du françai s», afin d'adopter la terminologie romande.
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Elle est en principe facultative.
B. Nécess ité Il est indéniable que l'homme de demain devra s'adapter à de nouvelles situations, transformer ses habitudes, modifier ses façons de vivre. Ce que nous apprendrons aux élèves sera vite dépassé , d'où la nécessité d'inventer une pédagogie permettant aux individus d'apprendre à surmonter les traumatismes passagers dus aux changements et de retrouver rapidement les voies de la réadaptation.
Durant la période 1979- 1980 , les sujets de réflexion soumis à la CP par le comité cantonal ont surtout porté sur la formation des enseignants.
La présidente: /1/1 arie-} osèph e So/i oz
le degré d'enseignement correspondant et un élargissement dans les domaines scolaire , parascolaire et culturel.
Formation continue: La formation continue est un complément et un approfondissement de la formation de base, une spécialisation dans
mation permanente , la Commission pédagogique estime que la formation de base devra se situer au niveau de l'enseignement supérieur. Elle devra , entre autres, aider d'abord l'enseignant à devenir un chercheur, à travailler en équipe , à s'ouvrir à la vie et à développer chez lui, un élément essentiel: le désir de se perfectionner constamment. La formation de base recherchera avant tout à donner au futur enseignant un bagage de connaissances lui permettant de changer d'orientation en tout temps.
D. Pelfectionnement des maÎtres en ex ercice La pédagogie se renouvelle à une rapidité telle qu'il devient difficile de se perfectionner constamment à longueur d'année en plus du travail auprès des élèves . Des solutions devront être trouvées afin qu'une conception de la formation permanente des enseignants devienne réalité .
E. Propositions pratiques Participation à des expériences organisées, avec la collaboratin de spécialistes de la recherche , en liaison avec les instituts pédagogiques. Faire participer les maîtres à l'essai des différentes méthodes, à des expériences qui en font pénétrer l'esprit.
-
Organiser des rencontres, des séminaires et des débats. Lutter contre la fossilisation de la pédagogie. L'expérimentation peut seule faire découvrir ' que l'attitude d'enseignant doit constamment varier en fonction
des élèves auxquels on s'adresse des milieux dans lesquels ils vivent des circonstances locales ou temporelles des intérêts manifestés des difficultés rencontrées par les élèves des circonstances les plus banales de la classe. -
Développer l'esprit critique. Possibilité d'accès à l'université.
2. Caractéristique valaisanne de la formation des enseignants Le rapport concernant les écoles normales valaisannes a été transmis au CC. Dans ce rapport, il est notamment demandé par les membres de la CP que la formation des enseignants soit revalorisée par des exigences p~ofessionl!elles plus élevées. Une formatIOn de nIveau universitaire est souhaitée. La formation après maturité (voie fractionnée) permettrait aux futurs enseignants de retarder leur choix et au besoin de changer de voie en cours d'étude. Elle assurerait au DIP la possibilité de mieux planifier les besoins. 3. Profil de
~
l'enseign~
~VJ Pour tracer le profil de l'enseignement; la CP a retenu les éléments suivants: relation avec les enfants aimer vivre avec eux se sentir à l'aise dans sa classe être attentif à l'atmosphère de la classe respecter leur opinion être disponible envers eux faire preuve de patience
Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels 1979-1980
relation avec l'extérieur être capable de dialoguer ave,c les parents assumer les critiques accepter d'être remis en question maturité posséder une certaine expérience de la vie. M.
Cette liste n'est pas exhaustive. Nous pensons d'autre part, que l'enseignant doit avant tout faire preuve de qualités humaines et d'une très grande souplesse d'esprit pour lui permettre d'assumer le rôle d'animateur qui lui est de plus en plus demandé.
M me Mlle M. M. M. M.
4. Divers D'autres sujets ont retenu l'attention de la CP. Elle a participé au rapport concernant les relations parents-enseignants.
Les principaux objets qui ont retenu l'attention de la CIM ont été cette année: 1. 2. 3. 4.
Assurance-maladie; Semaine de 9 demi-journées; Travail à temps partiel; Caisse de retraite; 5. Analyse générale des fonctions.
Elle a formulé le désir que les collèguesanimateurs de français rénové tiennent compte des remarques formulées par leurs collègues durant les recyclages qui ' débutent cette année. La réussite de l'introduction de cette nouvelle méthodologie sera assurée s'il est tenu compte des réalités vécues par chaque participant aux cours.
1. Assurance-maladie
Un dernier point soulevé par la CP est le problème de la sélection qui fera l'objet d'un rapport durant l'année prochaine. 5. Reme.r;ciements Au terme de ce rapport, la CP remercie tous ceux qui lui ont apporté de l'aide et lui ont ainsi facilité la tâche. Elle remercie en particulier, le comité cantonal, sa dévouée présidente et sa secrétaire. A tous les membres de la commission, nos remerciements pour le sérieux de leur travail et leur esprit de collaboration.
Marie-Madeleine Mi/hit secrétaire Jacques Vuignier président
Gaspard Fournier, président Michel Pralong, vice-président Marie-Madeleine Milhit, secrétaire Marielle Métroz Marie-Claude Hauser Georges Jacquérioz Etienne Youilloz Antoine Mudry Georges Moulin
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membres à ceux qui quittent momentanément l'enseignement (études, famille, voyage ... ). Cette possibilité peut être offerte par une modification des statuts SPYal et la création d'une nouvelle catégorie de membres SPYal. Des propositions en ce sens seront faites à la prochaine assemblée des délégués de la SPYal. La CIM est heureuse de pouvoir offrir aux collègues la possibilité d'adhérer à une assurance collective avantageuse, surtout en pensant à ceux qui n'avaient pas cet avantage jusqu'ici. 2. Semaine de 9 demi-journées Après le dépôt de son rapport à ce sujet, la CIM a momentanément délaissé ce sujet. Elle attend toutefois de connaître les résultats de la vaste enquête lancée dans toutes les écoles du canton par le DIP afin de voir si un nouveau travail s'avère nécessaire.
Après deux ans de travail, la Commission des intérêts matériels a transmis ses conclusions au comité cantonal. Selon une procédure qui a déjà fait l'objet d'un communiqué et sur laquelle je ne reviendrai pas ici, le comité cantonal a signé, avec effet au 1er juin 1980 un contrat d'assurance collective avec la Caisse suisse d'assurance-maladie et accidents Concordia. Il a d'autre part décidé de garder à la SPYal la gérance de ce contrat. La responsabilité de cette gérance à été confiée pour une année au président de la CIM. Après ce délai, et suivant l'intérêt suscité par cette assurance, la question sera réexaminée.
Les nombreuses réponses fournies à ce sujet lors des assemblées de districts ont permis à la CIM de se faire une idée assez précise de ce que pensent la majorité des collègues sur ce point. Si plus de 60 % des collègues se déclarent favorables à ce que la possibilité de travailler à temps partiel soit offerte, par contre moins de 25 % envisageraient de profiter de cette possibilité.
Si de nombreux points ont été prévus (assurance du conjoint et des enfants bénéficiant des allocations familiales, maintien du sociétariat pour les bénéficiaires d'une rente CR, retraités(es), veufs, veuves ... ) il reste un problème à résoudre: offrir la possibilté de rester
Afin de cerner avec précision quelles catégories sont le plus touchées par ce problème, le comité cantonal a demandé à la CIM de faire un dépouillement plus affiné de ce questionnaire, notamment selon l'âge, le sexe, l'état civil... Ce travail est actuellement en cours.
3. Travail à temps partiel
4. Caisse de retraite
6. Conclusions
Des propositions de modifications des statuts allant dans le sens des conclusions de la CIM de l'année dernière ont été faites lors de l'assemblée de CR. Devant j'abundance des modifications proposées, une assemblée extraordinaire des délégués de la caisse de retraite s'est tenue. Une refonte approfondie des statuts est actuellement à l'étude et des décisions devraient être prises dans des délais assez rapprochés.
La situation du marché de l'emploi , que chacun connaît suffisamment pour qu'il ne soit plus nécessaire d'en parler, s'est encore aggravée. Elle entraîne avec elle une série de menaces de plus en plus graves sur les libertés individuelles des enseignants. Les exigences de certaines communes deviennent de plus en plus intolérables.
5. Analyse générale des fonctions La CIM a suivi attentivement les débats qui ont eu lieu lors de la première lecture de ce décret par le Grand Conseil. Quelques propositions de modification ont été faites au CC.
244 pages, 14,8 x 21, broché, couverture deux couleurs, laminée. Prix net librairie Fr. s. 36.-. Prix net étudiants et membres de la SSRE Fr. s. 25.20.
Anne Guignet, Pierre Losio
LE TEXTE LIBRE L'insatisfaction des enseignants devant l'ancienne rédaction française, a poussé bon nombre d'entre eux à utiliser le texte libre comme un remède-miracle, inséré dans une pédagogie où la modification des attitudes et des rôles dévolus à chacun n'a jamais trouvé sa place.
Au lieu des remerciements habituels , qui s'ils ne sont pas exprimés ouvertement n'en sont pas moins mérités , j'adresse cette année un appel à tous les collègues pour que chacun, dans la mesure de ses moyens , soit attentif au respect et à la défense de notre profession. La secrétai re :
Le texte libre, ou l'écriture enfantine spontanée, est une technique pédagogique issue de l'école Freinet et ne peut se concevoir en dehors de l'esprit qui l'anime. La pratique décrite dans cet ouvrage ne constitue en rien une motivation pour l'apprentissage scolaire de la langue maternelle. Elle
Marie-Madeleine Milhi! Le président: Gaspard Fournier
ouvre les cheminsd'une aventure de vie, de communication et d'échanges; elle se veut une approche vers une meilleure connaissance de soi. Dépassant une première lecture intuitive, ce livre relate les méandres d'un voyage qui interroge enseignants et parents sur les joies les désirs, les questionnements, parfois les drames de la vie enfanti~ ne. Comment acquérir une maîtrise du texte libre, et quelle lecture l'adulte peut-il tenter de cette expression nouvelle, source d'un dialogue intarissable avec de jeunes êtres qui seront les hommes de demain?
Un volume de 160 pages, illustré de nombreux documents originaux, auformat 16 x 24 cm. broché sous couverture en couleurs. BON DE COMMANDE
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N° Postal: .. ... ..........
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Date:
Signature:
ZURICH ASSURANCES
L'éducation routière à l'école A vis aux enseignants, aux commissions scolaires et aux directions des écoles Après les indications qui ont été données à l'ouverture de la session pédagogique de l'été 1980, nous nous permettons d'attirer à nouveau l'attention des ense·ignants sur l'importance de l'éducation routière à tous les degrés de la scolarité. Pour aider les maîtres dans cette tâche, nous avons décidé d'intensifier la collaboration entre l'école , d 'une part , la police cantonale valaisanne et les polices municipales d'autre part. Des agents spécialement formés à cet effet seront mis à la disposition des communes qui en fe-
ront la demande, et apporteront dans les classes le complément d'instruction technique servant d 'appui au travail des enseignants. Cet appui consiste spécialement en ce Cl : - 1 heure par classe enfantine (comportement du piéton) - 1 heure par classe primaire (comportement du cycliste ; dès la sep comportement du cyclomotoriste)
Afin de rendre cette coopération rationnelle et efficace , nous prions les commissions scolaires , respectivement les directions des écoles enfantines, primaires et du CO d'annoncer aux inspecteurs d'arrondissement , au moyen de la fo rmule prévue ci-dessous, leur intention de solliciter cet appui. Après l'échéance du délai fixé pour l'annonce, un calendrier sera établi , mentionnant les dates d'intervention des agents. Ce calendrier sera porté à la connaissance des commissions scolaires et des directions d'écoles et transmis par elles aux titulaires des classes.
- temps à déterminer au CO d'entente avec les directions.
Le chef du Départe m ent de j'instruction publique:
A . Z4/èrey
BULLETIN D'ANN O N CE La commune de Le cycle d' orientation de sollicite l'appui de la police pour l'éducation routière à l'école. Epoque souhaitée pour cét appui . ... .......... ..... . . . (indiquer le mois) Nombre de classes intéressées:
enfantines . primaires .. .. . ... .. ...... du CO . .. ..... . ..... .
1980
. , le AGENCE GÉNÉRALE
Sceau et signature:
BRUCHEZ et ZRYD TÉL. 027/23 38 12
PLACE DE LA GARE
La présente formule doit être remplie séparément, s'il s'agit 1950 SION
a) des classes enfantines et primaires b) des classes du CO et adressée à l'inspecteur respectif d' arrondissement jusqu'au 10 octobre 1980.
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Communication Education musicale
Concerne: Chants enregistrés: degrés 1 à 6P. Les enregistrements des chants, proposés par la commission cantonale d'éducation musicale dont la liste a été publiée d~ns l'Ecole valaisanne de juin 1980 seront disponibles à l'ODIS de Sion à partir de la fin novembre 1980. 2. Enseignement du français
Concerne: Grammaire degrés 3
à 6P. Les ouvrages: «Les chemins de l'expression» présentés dans le bulletin de commande du dépôt scolaire sous la rubrique «Vocabulaire et expression» N° 114 à 117 compris, sont des grammaires à l'usage des élèves. A ces manuels correspondent les ouvrages réservés aux maîtres: Conseils aux maîtres et Travaux écrits. Voir rubriques 176 à 183 compris. y. Savioz
COMMUNIQUÉ concernant le matériel de la connaissance de l'environnement
brucelles à bouts arrondis) dans les commerces de son choix. Les balances à plateaux et la caisse à sable peuvent être obtenus chez: SCHUBIGER VERLAG AG Postfach 525 8401 WINTERTHUR Concernant la caisse à sable, il est plus pratique et plus économique de travailler avec des bacs de plastic, suivant la méthode présentée au cours de perfectionnement.
Mathématique: rencontres 1e P - 2 e P ou 5 e P - 6 e P Des rencontres ayant pour but d'étudier certains thèmes en relation avec l'enseignement des mathématiques, seront organisées durant cette année scolaire. Elles s'adressent aux maîtres titulaires d'une 1re, 2 e , 5 e ou 6 e primaire. Le fascicule «Cours et activités de perfectionnement et de formation pendant l'année scolaire 1980-1981» contient la liste des thèmes, les détails de l'organisation, ainsi que des bulletins d'inscription (page 15 et 16). Nous rappelons aux maîtres qui désirent participer à ces rencontres qu'ils doivent envoyer leur inscription avant le 30 septembre. Information
Contrairement à la procédure utilisée jusqu'ici, chaque commune, dès septembre, commandera le matériel pour la connaissance de l'environnement (loupes, boussoles, compte-fils, visionneuses, thermomètres et
Aux enseignants de 6 e année Passation de tests de mathématique en vue de l'évaluation du programme et des moyens d'enseignement de 5 e année
U ne deuxième édition de la méthodologie et des fiches de mathématique de deuxième année primaire entre en vigueur cette année. Cette édition remaniée et enrichie est le fruit de quatre années de recherches. Des recherches semblables, décidées lors de l'introduction du nouveau programme romand de mathématique pour en contrôler l'efficacité, se poursuivent actuellement aux niveaux 3,4 et 5.
s'agit pas d'évaluer chaque enfant individuellement, ni de comparer les classes les unes aux autres.
quelques questions trop simples ou trop complexes pour cet âge, mais utiles pour des comparaisons ultérieures.
Dans ce but, l'IRDP, aidé par la Commission d'évaluation de l'enseignement de la mathématique (CEM), a préparé de nombreuses questions visant tous les niveaux de difficulté, y compris
Votre classe ne recevra qu'une partie de cet ensemble, de sorte que chacun de vos élèves n'aura à répondre qu'à six, sept ou huit questions seulement. De cette façon, nous espérons que votre
En quatrième année, le nouveau programme de mathématique a déjà fait l'objet d'une enquête Uuin 1980) auprès du corps enseignant, et des groupes d'examen des moyens d'enseignement ont procédé à une révision minutieuse de la méthodologie et des fiches.
Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique
Il reste encore à déterminer objectivement les réactions des enfants eux-mêmes. C'est dans ce but que l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques (IRDP), a préparé des épreuves destinées aux élèves qui viennent de terminer leur cinquième année primaire. Vous recevrez prochainement trois :séries de questions (une seule si votre classe est à plusieurs degrés) à faire passer dans votre classe durant la quatrième semaine après la rentrée. Toutes indications vous seront données à ce moment sur la façon de présenter, corriger et renvoyer ces epreuves. Il est important que chacun comprenne dès à présent le but de l'entreprise. Il s'agit de savoir essentiellement ce que les enfants sont capables de faire après avoir suivi le programme de cinquième année. On s'intéressera aux résultats de l'ensemble de la Suisse romande. Il ne
SIPRI Août 1980
Aux enseignantes et enseignants des classes enfantines et primaires Chers collègues, Désirez-vous prendre une part active au projet SIPRI? Si c'est le cas, consultez les collègues de votre bâtiment d'école et mettez-vous à disposition du projet en tant qu'ÉCOLE DE CONTACT. Les écoles de contact serverit, pour chaque projet SIPRI, de champ d'observation et d'expérimentation ancré dans la réalité. Les enseignants des écoles de contact sont des partenaires directs des collaborateurs scientifiques pour analyser la réalité quotidienne de l'école. Sous·certaines conditions, ces écoles pourront expérimenter de nouvelles propositions. Toutes les informations nécessaires à la compréhension du projet SIPRI sont contenues dans la brochure «Examen de la situation de l'école primaire». Demandez-là auprès du secrétariat de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique, Palais Wilson, 1211 GENÈVE 14 ou auprès de votre DIP ... Annoncezvous auprès de la personne assurant la liaison entre votre canton et la direction du projet SIPRI. Vous trouverez son adresse dans la brochure citée.
.
enseIgnement ne sera pas perturbé et il ne devrait en résulter aucune surcharge pour vos élèves. La comparaison sur le plan romand des taux de réussite d'une question à une autre montrera où se situent les difficultés du programme.
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Service CC/ntonal de l'enseignement primaire et des écoles norlllales
INFORMATIONS · Commission pédagogique
La direction du projet souhaite pouvoir travailler avec des représentants des écoles de contact dès l'automne 1980. Les cantons devraient annoncer leurs écoles de contact dès la reprise des classes, mais au plus tard, fin septembre. Alors, décidez-vous très vite! PROJET PAR TIEL 1 : But et réalité de l'école primaire
Plan de travail 1980 Le groupe de travailla défini son plan de travail 80 lors de sa séance du 22 mai 1980, à Lucerne. Son activité se concentre sur les points principaux suivants:
- Enquête sur les tendances de développement des matières et des moyens d'enseignement. Il s'agit de saisir, dans les disciplines scolaires ou les domaines d'études, les nouvelles tendances de développement (cela peut se faire par le biais d'une consultation des cantons, auprès des personnes responsables des plans d'études et des moyens d'enseignement. Les résultats de l'enquête contribueront à déterminer les objectifs futurs de l'école primaire ainsi qu'à découvrir des «points de convergences» au niveau intercantonal. 29
- Ana/yse de l'efficacité des plans d'études sur la réalité scolaire.
Le point central de toute discussion de la mission et du contenu de l'enseignement primaire devrait être le plan d'études: c'est du moins l'idée du ,groupe de travail. Or, ce que l'on découvre aujourd'hui c'est que ce sont, plutôt, les moyens d'enseignement ou les examens de sélection .qui jouent le rôle de «plan d'étude effectif». Par des observations appropriées au niveau des écoles de contact, il sera possible de mieux connaître les effets de telles influences ainsi que d'étudier les moyens d'une revalorisation des plans d'études dans la pratique scolaire. - Analyse de la situation des l1'ZaÎtres des classes il degrés muIUp/es. Dans le mandat du projet SIPRI, la CDIP fait une mention particulière à l'examen de la situation des classes à degrés multiples.
Le groupe de travail à développé un questionnaire en collaboration avec un projet du Fonds national de la recherche scientifique. L'étude porte sur les relations entre le développement du système scolaire et le développement régional dans les régions de montagne. Au moins de juin 1980, l'enquête a touché environ 2500 enseignants répartis dans presque tous les cantons suisses. - Eclaircissement de la notion de la surcharge des élèves. Le désir de diminuer la surcharge des élèves, des enseignants et des parents est à l'origine du projet SIPRI. Au cours de l'année 1980, le groupe de travail a décidé d'élucider le problème de la surcharge dans tous ses aspects en l'analysant aussi bien au moyen des apports personnels des membres du groupe qu'en étudiant des modèles théoriques ou des résultats d'enquêtes. Cela devrait permettre de voir dans quelle direction ce problème de la surcharge doit faire l'objet de recherches particulières dans les écoles de contact. U ne nouvelle étude des horaires scolaires suisses (cf. le dernier annuaire de la CDIP «Politique de l'éducation») prévue durant l'année 1980, a dû être repoussée à une date ultérieure. 30
Si le projet SIPRI veut réaliser des modifications réelles, il doit produire un travail concret. Pour cette raison, le groupe de travail s'occupe actuellement à concevoir un projet régional de développement comme , par exemple, un plan d'études minimal.
de projet SIPRI, le Tessin signale, particulièrement, le N° 79 du périodique de la section pédagogique «Scuola ticinese» janvier 80, entièrement consacré à la réforme des programmes de l'école primaire. Dans ce numéro, sont présentés les objectifs généraux et les objectifs des différentes disciplines.
NOUVELLES DES CANTONS
OCDE Séminaire régional du CERI 1980
Tessin
Chaque numéro de «SIPRI-INFORMATIONS» souhaite renseigner ses lecteurs sur les réalisations cantonales en rapport avec les autres sujets d'études du projet SIPRI. C'est la raison pour laquelle le premier numéro avait donné de l'information provenant du canton de Zürich. Ce numéro fait une place au canton du Tessin. Le canton du Tessin ayant considéré l'intérêt de participer au projet SIPRI, surtout par rapport à la réforme des programmes de l'école primaire, actuellement en cours, a adhéré aux travaux des différents groupes en désignant les personnes suivantes:
Les trois membres d'expression allemande de l'OCDE (République fédérale allemande, Autriche et Suisse) organisent chaque année un séminaire régional du CERI (Center for Educational Research and Innovation). En 1981 le tour échoit à la Suisse. ' La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique a décidé de placer ce séminaire sous l'égide du projet SIPRI. Trois de ces domaines devraient en effet pouvoir bénéficier des expériences étrangères, à savoir:
- Objectifs de l'école primaire et plans d'études. - Notation et appréciation du travail des élèves. - Passage de l'éducation préscolaire à la période scolaire. Du 18 au 23 mai 1981, les innovations choisies seront soumises à la discussion. Les projets suivants ont été avancés par la Suisse: - Points de convergence et lignes directrices de l'enseignement des mathématiques durant la scolarité obligatoire (projet de la CDIP). - A TE (Appréciation du travail des élèves): projet de recherche romande au niveau de l'appréciation des élèves (SIPRIIprojet partiel 2). - Fluidité (Genève): modèle pour l'allègement du passage de l'école enfantine au début de la scolarité primaire (SIPRIIprojet partiel 3). La possibilité de pouvoir présenter d'autres projets suisses durant le séminaire régional CERI est encore à l'étude.
Gr. 1
Alberto Cotti, dir. éc. norm. Lugano Gianni Valli, adj. du Bureau de l'enseignement primaire, Lugano
Caisse de retraite
L'excédent des recettes s'est élevé à Fr. 6 131 741.-.
être de 24,1 % en 1983, 26,6 % en 1988 et 31,3 % en 1993.
Informons
Gr. 2
Dario Calloni, dir. éc. communales, Lugano Renato Traversi, pédagogue du Bureau des études et r~cherches, Bellinzona Maria Luisa Delco, chef du Bureau de l'éducation préscolaire, Bellinzona
Au rythme d'une fois chaque deux mois, nous reprenons: les informations relatives à notre institution de prévoyance.
Il peut paraître élevé, mais seul, il n'a pas une grande signification: nous jouissons pour l'instant d'une situation particulièrement favorable du fait de la jeunesse de nos effectifs. 50 % de nos membres sont âgés de moins de 30 ans, ce qui entraîne une proportion très faible de pensionnés par rapport aux membres actifs.
Dans le sens de cette évolution, on peut noter qu'en 1979, les cotisations ont augmenté de 7,1 % par rapport à l'année précéden te et les rentes de 8,7 %. Tendance au rapprochement donc, avec une situation qui reste saine.
Gr. 3 Gr. 4
Sergio Cavadini, dir. éc. communales, Chiasso.
Le directeur du Bureau des études et des recherches, Diego Erba, Via Nizzole Il, 6501 Bellinzona, est chargé de coordonner la participation des membres tessinols aux travaux des groupes SIPRI. Il s'agira, en particulier, d'organiser des réunions de planification et de synthèse et de garder des contacts opportuns avec les bureaux de l'enseignement primaire, de l'éducation préscolaire ainsi qu'avec le groupe de coordination de la réforme des programmes de l'école primaire. En ce qui concerne les travaux en relation avec les thèmes
L'assemblée des délégués s'est réunie le 21 mai 1980 pour approuv~r les comptes et le rapport de gestion de l'année 1979. La meilleure manière de vous donner le bulletin de santé de la Caisse est, nous semble-t-il, de reproduire, avec quelques commentaires, le compte d'exploitation. Vous remarquerez que nous avons encaissé Fr. 15 400000.environ de cotisations et contributions et que nous avons versé pour Fr. 10 200 000.- de rentes.
Au 1er janvier 1978, nous servions 562 rentes, équivalant à 453 rentes complètes pour 2 249 membres actifs, le rapport était donc de 20,1 %. Il avait passé à 20,9 % au 1er janvier 1980 avec 499 rentes complètes pour 2382 membres. Ce rapport devrait s'aggraver au cours de ces prochaines années. Selon notre expert, il devrait
Il faudrait cependant profiter de ce temps où le rapport pensionnés/actifs est très favorable pour , augmenter notre capital, de manière à assurer des prestations convenables à ceux qui viendront après nous, avec des cotisations aussi proches que possible de celles que nous payons aujourd'hui. Nous reviendrons sur cet aspect du problème la prochaine fois, en vous présentant le bilan. V. Darbellay 31
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Enseignement et technique du ski sous forme de jeux. Conduite d'un camp de ski et d'excursions à ski. Ce cours peut compter comme CP J+S (à préciser sur l'inscription).
N° Il Ski alpin, ski de fond, CR IS/ CP J+S 4/ 5-7.12.80 St-Moritz. N° 12 Ski alpin, enseignement avec élèves/CR IS/CP J+S 11112-14.12.80 Lenk. N° 13 * Ski alpin, enseignement avec élèves/ CR IS/ CP J+S IOIl 1- 14.12.80 Davos.
Tous les degrés.
J eux et formes de compétiton dans le ski. 26-31.12. Elm Différentes formes de jeux à ski - le slalom parallèle - le piquetage d'un slalom - le slalom géant le slalom spécial - le ski acrobatique ou artistique - le ski «sauvage».
* Réservé aux MEP diplôl11és.
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Cours de moniteurs J+S
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Seront également admis dans ces cours centraux, pour autant qu'il y ait assez de places, des IS, des moniteurs J+S III qui ne sont pas délégués par les cantops ou par l'ASEP mais qui voudraient néanmoins satisfaire à leurs obligations de CR ou CP. Les frais sont à la charge des participants. Ceux-ci doivent s'inscrire au moyen de la carte adéquate auprès de Urs Illi, CT ASEP, 8561 Waldi.
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Ces cours sont réservés aux animateurs des cours de recyclage cantonaux et aux responsables des cours mis sur pied par l'ASEP. Ces animateurs sont délégués par leur canton ou par l' ASEP.
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Jusqu'à la g e année scolaire . Ski alpin à l'école. 26-31.12. Les Crosets
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N° 10 Ski alpin, enseignement avec 4/ 5-7.12.80 Verbier.
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enseignement avec 4/5-7.12.80 Davos.
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Technique et perfectionnement personnel en ski alpin. Technique et perfectionnement personnel en ski de fond. Ski de tourisme et de randonnée, petites excursions. Ce cours peut compter comme CP J+S (à préciser sur l'inscription).
Cours de cadres
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d'éducation
Publication des cours Hiver 1980
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Cours pour les degrés scolaires
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Jusqu'à la g e année scolaire. Ski alpin à l'école. 26-31.12. Sorenberg Enseignement et technique du ski sous forme de jeux. Conduite d'un camp de ski et d'excursions à ski. Ce cours peut compter comme CP J+S (à préciser sur l'inscription).
Ski allround. 26-31.12. Seebenalp 65a Cours de formation moniteurs J+S 1 65b Cours de perfectionnement J+S Préciser sur l'inscription le choix du cours (a ou b). N° 66
Ski de fond. 26-31.12. Les Breuleux
66a Cours de formation moniteurs J+S 1 66b Cours de perfectionnement J+S Préciser sur l'inscription le choix du cours (a ou b) . Ski artistique, cours deformation. 26-31.12. Leysin Formation de moniteurs J+S l, II, III et cours de perfectionnement J+S. Ce cours de formation «moniteurs ski artistique» s'adresse à tous les moniteurs J+S l, II, III, «ski allround» et doit donner aux maîtres l'occasion d'introduire et d'instruire cette nouvelle branche
N° 70
Cours polysportif. 26-31.12. Leysin
Helvetia archaeologica
J+S, spécialement durant les camps de ski scolaires. Le programme comprend les bases méthodologiques et didactiques, l'enseignement du ballet à ski, le saut artistique et la maîtrise et la mobilité dans le champ de bosses. Les exercices préparatoires seront entraînés auparavant en salle.
Discipline principale: ski alpin: perfectionnement personnel. Autres disciplines offertes: patinage, volleyball, natation. Remarques:
N° 37
Ski alIround. Cours de formation Inoniteurs J+S III, 1 te partie. 26-31.12. Laax-Flims
1. Ces cours sont subventionnés par la Confédération et s'adressent à tous les maîtres d'éducation physique enseignant dans les écoles publiques ou reconnues par l'Etat.
A l'aide d'une riche illustration sont présentées les traces encore visibles de l'ancienne route romaine. Le nwnéro est presque entièrement consacré à ce thème et à l'importance historicoarchéologique de la région du Grand-SaintBernard.
N° 68a
Conditions de participation: être moniteur J+S II avec note de recommandation 3 ou 4.
2. Les futurs maîtres, en formation, peuvent également être admis pour autant que le nombre de places soit suffisant.
N° 69 Ski alIround. 26-31.12. Airolo Enseignement et application avec des enfants et adolescents. 69a Cours de formation moniteurs J+S 1 69b Cours de perfectionnement J+S Cours normal non J+S 69c Préciser sur l'inscription le choix du cours (a, b, c).
3. Les maîtres d'autres branches enseignant le sport facultatif ou fonctionnant comme moniteurs à des camps de ski scolaires peuvent être admis à ces cours pour autant qu'ils joignent, lors de l'inscription, une attestation de leur école.
Cours spéciaux
N° 68b
Cours préparatoire au brevet IS, 1 Te partie. 26-31.12. Laax-Flirns
Programme selon l'IASS (interassociation suisse pour le ski). Les candidats peuvent être admis sans cours préparatoire J+S mais doivent présenter une recommandation suffisante.
4. Les membres de l'ASEP auront la priorité lorsque le nombre de participants est limité. L'inscription peut être accompagnée d'une demande d'admission à une association cantonale.
Délai d'inscription: 30 novembre 1980. . Inscription: A l'aide du talon d'inscription ou de la carte bleue (à retirer auprès du président cantonal), dans les délais et confirmée par l'autorité scolaire à: CT ASEP, Urs Illi, 8561 Wiildi.
Amicale des instituteurs Le 22 mars 1969, s'est constilllée « l 'Amicale des instituteurs» compr.enant tous les membres ayant appartenll à la Société valaisanne d'éducation. Des rencontres ont été organisées à diverses reprises, mais à chaque fois avec un peu moins de fréquentations. C'est ainsi que le comité PROVISOIRE se pose des questions quant à la survie de l'Amicale et sur l'utilisation des fonds (Fr. 2000.-). Pour résoudre ces problèmes, nous invitons tous les membres de l'Amicale à se retrouver dès midi le dimanche 28 septembre 1980 au Restaurant de la Colline aux Oiseaux à Chamoson. Le comité
Adresse: Date:
Tirage spécial sur la route romaine du Grand-Saint- Bernard.
COMMANDE Coupon à envoyer à:
Helvetia archaeologica Case postale 2570 8023 Zürich
exemplaire(s) du tirage àpart « Le Grand-Saint-Bernard»
Helvetia archaeologica N° 37 à Fr. 8.-. abonnement à Helvetia archaeologica 10, 1979, N° 37-40, à Fr. 23.-.
Cinéma Tous les deux ans, le «Groupe de travail romand cinéma et communications sociales»,: qui poursuit les activités d'A.J.M., organise dans tous les cantons francophones un visionnement des nouveaux films 16 mm. à caractère pédagogique disponibles 'a uprès des distributeurs suisses. Il s'agit, pour ce groupe, d'informer les éventuels utilisateurs de ces films qu'il est utile de connaître «de visu» et non pas seulement sur fiches de catalogue et de promouvoir un cinéma à caractère éducatif. Certains de ces films dont la liste suit sont des grands prix des récents festivals, comme «Boom», palme d'or à Cannes en 1979, ou «Step by Step»,
N° 39-40
Martigny la romaine.
Martigny tend à devenir un haut lieu suisse en ce qui concerne les recherches archéologiques et le N° spécial qu 'Helvetia archaeologica lui consacre ne fait que souligner encore l'intérêt rencontré par l'histoire de l'ancienne Octodure, de sa fondationjusqu'au moyen âge naissant. Pour les amis du Valais et de l'histoire romaine de la Suisse, le cahier au prix avantageux de Fr. 16.offre une information riche et illustrée. Il facilite la visite des monuments encore visibles aujourd'hui ainsi que des découvertes dans différents endroits de cette ancienne ville importante du Valais. (Commande: Helvetia archaeologica, case postale, CH - 8023 Zürich). Ces deux fascicules sont disponibles à l'ODIS de Sion pour consultation.
grand prix du Festival d'Annecy en 1979. Ce visionnement mini-festival d'un genre mal connu du cinéma, le court métrage, aura lieu le mercredi après-midi 22 octobre à l'ODIS (Gravelone 5 / 1950 Sion). Programme 14.00 TIERS MONDE - Les trompettes de la charité (animation) (Zoom) - La récolte est finie (documentaire, Sénégal) (Sélecta) 14.30 Films à caratère social ou politique - Boom (animation) (Sélecta) - Achtung Kinder Pumm (documentaire) (Sélecta)
- Soucis de moineaux (Centrale éducation ouvrière) 15.00
Education, questions sociales - Jeunesse et sexualité (Zoom) (Dossier)
16.00
Pause-café environ 15 minutes - Step by Step (Cinéma scolaire / animation) - La vie des enfants (dessin animé, Sélecta) - Adieu, Voyages lents (fiction, le couple) (Zoom) - Angèle Stalder (Portrait) (Cinéma scolaire)
Fin
19.00 heures environ.
Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand
Les cours de l'année scolaire 1980-1981 s'ouvriront selon les indications ci-dessous: Année scolaire: du 1er septembre 1980 au 20 juin 1981. Vacances de Noël: du 19 décembre 1980 au soir au 5 janvier 1981 au matin. Vacances de Pâques: du 10 avril 1981 au soir au 27 avril 1981 au matin. La fréquentation des cours est obligatoire pour tous les apprentis, même pendant le temps d'essai, dès l'ouverture de l'année scolaire.
100ans de téléphone en Suisse C'est en effet en octobre 1880 que fut mis en service dans notre pays, plus précisément à Zürich, le premier central téléphonique manuel permettant le raccordement de 80 abonnés. L'invention d'Alexander Graham Bell, dont le brevet avait été déposé 4 ans plus tôt, venait donc de s'implanter en Suisse. Afin de commémorer dignement cet événement, l'entreprise des PTT organisera diverses manifestations, expositions 36
etc ... dans la métropole alémanique notamment, ceci dès le début du mois d'octobre. Dans ce contexte, la Direction d'arrondissement des téléphones (DA T) de Sion, désireuse d'apporter son concours, nous rappelle qu'elle tient toujours de la documentation à disposition des milieux scolaires (des enseignants comme des élèves). Cette documentation a trait aussi bien à l'historique qu'à la situation actuelle des télécommunications en Suisse.
D'autre part, des films 16 mm. ainsi :que des diaporamas sont également mis gracieusement à disposition. Ces projections, disponibles en français, allemand et italien, ne sont pas toutes axées sur l'entreprise des PTT exclusivement mais abordent également d'autres sujets. .U n catalogue comprenant une brève description de chaque projection est déposé à l'ODIS tandis que le service de la clientèle de la DA T renseigne elle aussi volontiers.
Tous renseignements à ce sujet peuvent être obtenus auprès du service de la clientèle de la DA T Sion (tél. (027) 21 94 53).
100 ans de téléphone en Su isse: un anniversaire qui devrait constituer un bon centre d'intérêt pour la rentrée!
gné par les parents et par le pa- . mander à l'école professionnelle tron. où ils suivront l'enseignement Tous les apprentis appelés à sui- obligatoire, leur carte d'apprenvre les cours professionnels en ti.I1s joindront à leur demande un lieu autre que celui de leur deux photos au dos desquelles domicile ou du domicile de leur ils mentionneront leur nom et patron peuvent se procurer une prénom. Ils fourniront, en oucarte spéciale pour l'inscription tre, les renseignements suivants: de leurs frais d'itinéraires. Cette - Date de naissance Uour, mois, carte est délivrée par les CFF et année) les PTT, sur présentation de la - Profession carte d'apprenti et permet l'ins- - Dates du début et de la fin de cription des abonnements série l'apprentissage 26 (dix courses en trois mois) - Domicile afin d'en obtenir le rembourse- - Domicile des parents ment à la fin de l'année scolaire' - Lieu d'apprentissage elle devra être remise à la direc~ tion de l'école dans le courant Le programme détaillé de l'ouverture des cours de chaque produ mois de mai 1981. fession est publié dans le BulleImportant tin officiel du canton du Valais .
L'admission au cours de première année est subordonnée à la présentation du contrat d'ap- Les apprentis de première anprentissage homologué par le née au bénéfice d'une autorisaService cantonal de la forma- tion ou d'un contrat peuvent detion professionnelle ou, à ce défaut, d'une attestation du patron. L'élève qui n'en possède pas recevra de la direction de l'école une formule de demande d'admission; il la rapportera lors des prochains cours hebdo- . madaires dûment signée par le patron et le représentant légal. Tous les nouveaux apprentis se présenteront aux cours, à la date indiquée par la publication officielle, munis du matériel usuel et du dernier certificat scolaire obtenu. Les apprentis des 2 e , 3 e et 4 e années déposeront à l'ouverture des cours leur livret de notes si-
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