L'Ecole valaisanne, septembre 1983

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Septembre 1983 XXVllle année

L'ÉCOLE VALAISANNE

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR

M. Jean-François Lovey.

DÉLAI DE RÉDACTION

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

C'est bonnard d'avoir un livret

d'~-jeunesse

à la lianque Cantonale.

~

BANQUE CANTONALE DU VALAIS ~ WALLISER KANTONAL BANK

Editions

L.E.P.

Loisirs et Pédagogie SA, Lausanne

Découvrez ce livre merveilleux

Fr. 35.L'ouvrage comprend: 15 contes sélectionnés • 112 illustrations, dont 49 reproductions en couleur, chaque œuvre est accompagnée d'une légende précisant le nom et l'âge de l'auteur, sa classe, le format et la technique employée • 3 textes de présentation et méthodologique. 156 pages au format 23 X 21 cm sous reliure cartonnée imprimée en quatre couleurs et pelliculée.

diffusion:

Les Editions Loisirs et Pédagogie, à Lausanne, présentent le premier livre écrit et illustré par des jeunes de Suisse romande. A l'origine, la Radio éducative qui, en 1980, lance un concours de contes. L'idée est reçue 5 sur 5 par les classes romandes qui écrivent 150 contes; 15 seront primés, exposés à la radio et mis en ondes. 1982: deuxième étape visuelle cette fois. Concours d'illustrations des 15 contes primés. Nouveau succès: plus de 1200 travaux sont présentés. Au début de cette année, un jury présidé par M. Pierre Gisling a eu la tâche délicate de sélectionner les 120 meilleures illustrations pour une exposition qui a fait le tour de la Romandie de mars à juin 1983. La qualité des textes et des illustrations, l'enthousiasme des participants devaient immortaliser cette aventure sous la forme d'un livre. Il s'agit d'une grande première: 156 pages de la plume d'artistes en herbe.

ELYTIS SA - 85, rue de Genève - 1004 Lausanne - Tél. (021) 25 51 75

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION

Imprimerie Valprint SA, Sion.

ABONNEMENT ANNUEL

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .

TARIF DE PUBLICITÉ

Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Fr. 3500.Fr. 1800.Fr. 1000.Fr. 600.-

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Rabais pour ordres fermes : 5 fois : 5 %, 10 fois : 10 %.

DONNÉES TECHNIQUES

Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.

RÉGIE DES ANNONCES

Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.

ENCART

Les encarts sont acceptés . Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.


Sommaire

Une lumière au tableau «1/ me suffisait de fermer les yeux pour m'emplir de lumière, pour dècouvrir des soleils que personne ne peut voiler et des horizons que personne ne peut borner». A. Valladares *

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

3

Une lumière au tableau .......................... .

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Dire ou taire la drogue à l'école? . .. .... . .. .. ......... Demain est déjà aujourd'hui ......................... SOS enfants tristes ..... . ................... . ........ L'homme quotidien ...... '.............. ..... ...... . .. Directives concernant les examens médico-scolaires ... Le scoutisme: un mouvement constructif ..............

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Dans un important document rédigé par un magazine français en août dernier, le poète cubain Armando Valladares confie, comme d'autres avant lui soumis à des traitements similaires sous des cieux différents, - la topographie des criantes injustices est si vaste -, à quel point, aux heures de douleur, brille au tréfonds de l'être humain une péucelle d'intangible espérance, forte, lucide, humble, nourrie de pardons et d'élans, qui seule donne un pôle à nos aspirations, un remède à nos désespoirs et une rigueur à nos conduites. Il semblerait même que plus le corps est brimé, broyé, brùlé, plus ce der :lier refuge se perçoit libre et résistant.

. . . . . .

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Connaissance de l'environnement: communiqués ...... . Programme d'activités 1983 - 1984 ................... . Programme de septembre à décembre 1983 .......... .

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Cette par : secrète . ce roc ténu que battent les vents du large et les océans d'indélicatesse ou de médiocrité est notre unique propriété, notre recours, notre héritage et notre lande. Nous lui devons notre présent et ses présages.

Programme d'activités ... .. ........ . . . ..... .. ... . .... . Le discours et les méthodes ......................... .

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Les Anciens, soucieux de relever en nous ce qui échappait à la fatalité animale et plus soucieux encore de légitimer nos sagesses promises, l'appelèrent «âme », Un nom qui nous vaut un destin.

Liste des récentes acquisitions ..... ... ............... . Le livre compagnon ...... .. ............ .... ......... . Bulletin d'information ......... . ... . .. . ..... . .... . .... .

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En cette année où d'importantes décisions doivent être prises pour l'avenir des structures éducatives valaisannes, il me plaît de penser que légiférer, c'est aussi donner à cette lumière individuelle, à chaque âme, la meilleure chance possible de rayonnement et surtout lui éviter l'éteignoir.

CFPS EV EV

Séances d'information professionnelle ................ . L'Etoile d'Or ..... .. ....... ....... ... . .. . ............ . Horaires de la bibliothèque des jeunes de Sion ........ .

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Tirés-à-part

La protection des biens culturels par M. Biner + affichette SPVal: Rapport d'activité 1982 - 1983

Jean-Daniel Barman Pierre Pradervand Elisabeth Sola Anna T. Veuthey Marguerite Stœckli Claljdine Hebeisen

18 23

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ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE Jocelyne Gagliardi AEPSVR RTVE

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VIE CORPORATIVE ACM / SPVal G. P.

NOUVELLES ACQUISITIONS ODIS Jocelyne Gagliardi CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES

Photo de couverture: Serge Rappaz

Jean-François Lovey

* Armando Valladares avait 23 ans lorsqu'il fut arrêté par la police castriste pour délit d'opinion . Il passa 22 ans en prison et fut libéré l'an dernier, Le document signalé parut dans l'Express (No 1674, 12 août 1983),


l

«Dire ou taire la drogue à l'école?»

Jeunesse et drogue

La drogue figure sans nul doute parmi les phénomènes contemporains les plus discutès et controversès. Elle dérange et interpelle. La perception du terme drogue est si diffèrente qu'elle explique la difficultè à y porter un même regard. Le fléau drogue a tendance à être réduit à une relation entre «jeunesse» et «substances illégales». Le concept, pourtant, s'élargit. L'OMS propose, depuis quelques années, une définition qui englobe des substances qui nous sont chères parmi lesquelles l'alcool et le tabac. Etre candidat à la drogue n'est donc pas qu'une question d'âge et d'illégalité. Le comportement de toxicomane trouve généralement ses racines dans les premières années de l'adolescence. Il peut être le partenaire de toute une vie. De l'expérience à la dépendance '

Le texte que nous avons l'honneur de publier en ce numéro est celui d'une conférence que M. Barman a prononcée à Sion dans le cadre de la session pédagogique d'août 1982. Qu'il soit vivement remercié pour nous en avoir autorisé la reproduction intégrale.

EV

Il y a une marge considérable entre l'expérimentateur, l'usager récréationnel et le toxicomane (dépendant physiquement et psychiquement) . De plus en plus de jeunes feront l'expérience de la drogue illégale. Certains passeront à un usage occasionnel ou récréationnel. Selon différentes études, il semble que 5 % de ces derniers parviendra au. stade d'un usage intensif. Le petit consommateur est toujours persuadé, du moins le déclare-t-il, qu'il maîtrisera la fréquence de ses prises de drogues et le type de substances

consommées. Il fréquente cependant un milieu à risque, achète un produit qui échappe aux contrôles effectués sur des substances licites. «Le passage de la consommation occasionnelle à l'abus, puis à la dépendance n'est jamais dû à une cause unique, mais bien à une constellation malheureuse de la personnalité, du milieu social ainsi que de l'accessibilité de la drogue et de son action» nous dit le récent rapport fédéral sur la drogue (réf. 1.). Un héroïnomane de 18 ans et un alcoolique de 50 ans se signalent souvent par une même relation de dépendance à un produit. Ils se différencient cependant par un contexte psycho-social de consommation fort différent. Ce qui fait la distinction entre les deux n'est pas tant le produit que la personnalité des usagers et leur relation avec un environnement caractéristique. Des drogues inoffensives? Il faut se garder de cloisonner les usagers de drogues dans des catégories trop rigides . Déjà parce que la polytoxicomanie est fréquente mais surtout parce que les distinctions entre drogues dures et drogues douces s'avèrent trompeuses. C'est ne considérer le problème que sous l'angle pharmacologique. Bien des personnes font un usage dur de drogues ' douces et, rarement, il est vrai , inversément. Il est tout aussi faux de penser que ce qui est légal est sans danger (ex. Alcool et accidents de la route).


Tous les rapports fédéraux publiés durant le premier semestre 1983 nous ont confirmés l'ascension des problémes liés aux drogues illégales. N'oublions pas pour autant qu'ils ont mis le doigt sur une autre réalité que la société a tendance à occulter: l'alcool et le tabac sont les premiers coupables de la dépendance, voir de la mort des Suisses. «Le rapport diffusé à Berne renvoie devant leur miroir un nombre insoupçonné de drogués» claironnait l'éditorialiste du Journal 24 Heures (réf. 2) .

latente, les conflits familiaux, la crainte du futur, le «ras-le-bol» communicatif, ne sont pas tous vécus de la même manière par les jeunes. Certains semblent visiblement moins bien préparés, pour ne pas dire outillés à affronter les embûches parsemant leur parcours.

Les toxicomanies ne sont donc pas l'exclusivité des moins de 20 ans au même titre que les suicides ou les accidents de la route ne sont pas l'apanage des seuls quincagénaires .

Le problème d'identité est considérable. Il est à l'origine de l'immense besoin de confrontation (de comportements et d'idées) . Le danger de l'intrusion de la drogue, à cette période de la vie, c'est de donner à l'adolescent une pseudo-identité comme pourraient la lui procurer la délinquance ou la violence. «Je suis un camé» peut vouloir dire: «j'appartiens enfin à un groupe de pairs . J'ai trouvé une place dans la sociétè» . En reconnaissant ces pseudo-identités et en les contrant trop massivement, nous accordons à l'adolescent un nouveau statut. Il peut le percevoir positivement et jouer le rôle de son personnage d'emprunt jusqu'au bout.

A l'écoute des causes Chaque expert s'accorde à reconnaître qu'« une approche multi-causale est indispensable pour comprendre le problème de la dépendance à l'égard des drogues et pour évaluer les mesures à prendre pour combattre les toxicomanies» (réf. 1.).

Après une dizaine d'années d'observation, les raisons qui poussent les jeunes à consommer des drogues n'échappent plus à personne. La drogue rencontre le jeune au moment où il semble le plus vulnérable. L'adolescence est une période de passage, une période de modifications psychiques, physiques, intellectuelles et affectives. C'est un grand chambardement pour l'adolescent et son entourage. Ces mutations sont de nature à provoquer des situations explosives dans bien des familles et autant de milieux scolaires. L'adolescent se trouve en pleine recherche. Quel sens donner à sa vie? Quel modèle choisir? Quelles valeurs adopter? Quelles normes rejeter? Les tensions journalières, le stress, la violence

Nombreux se signalent par une «sinistrose» une perte d'espérance et de croyance. D'autres baissent les bras et se laissent glisser dans les rangs déjà serrés de la «boffsociété».

Son désir d'expériences nouvelles peut l'entraîner à découvrir, entre autres, la drogue. Aux besoins de satisfaction de la curiosité répond celui de la trop grande acceptation sociale. Nous sommes trop tolérants à l'égard de substances licites et véhiculons sans cesse des comportements de consommateur immodéré . Cela est largement exploité par la publicité sur l'alcool et le tabac toujours en quête de nouveaux usagers et jamais avare en suggestions de modèles, de type idéal, beau jeune et en bonne santé, si possible à cheval et de préférence dans de verts pâturages . Ces messa-

ges sont offerts à des jeunes précisément en quête de modèles stables, susceptibles de mieux supporter le poids des ans que leurs vedettes préférées du Show-business. Notre monde est en déséquilibre. Ce déséquilibre se caractérise par un système fait de manques et de surdoses: manque de communication, manque de solidarité, manque d'écoute , manque d'argent; surdose de nuisances , surdose de réglementation, de sollicitations à consommer, d'exigeances pour la survie . Il est difficile à bien des gens de trouver un équilibre entre dépendance et indépendance. On a constamment trop et pas assez. Tous les usagers de drogues n'ont pas recours à la substance pour fuir des problèmes. Pour bon nombre d'entre eux, la prise de drogues répond à la recherche de satisfaction d'un plaisir immédiat. Un plaisir gagné passivement. La chasse aux réducteurs de tension

Les enseignements apportés par quantité d'études épidémiologiques constituent des signaux d'alarme à considérer soigneusement. Il semble réaliste de penser que, à l'avenir, de plus en plus d'individus recoureront à des réducteurs de tension pour supporter le quotidien. Nous aurons donc un besoin croissant de spécialistes de l'éducation véritables «service après vente» des dealers et autres pourvoyeurs de pseudo paradis artificiels. On peut se demander pourquoi des gens soumis aux mêmes agressions ne finissent pas tous toxicomanes. Y aurait-il véritablement des indrogables? N'oublions pas que le phénomène des toxicomanies est un miroir. «Nous sommes quelquefois les drogués officieux qui désignent les drogués officiels» (réf. 3.).

Nos drogues, nos dépendances

Cette provocation a le mérite de nous inciter à un retour sur nous-mêmes. Nous avons , comme bien des toxicomanes, régulièrement des envies de fuir la réalité. Ce qui nous différencie, sans doute, c'est le sens de la fuite et le but visé par cette dernière. Nous sommes également en quête de réducteurs de tension . La drogue gènère une réduction de l'anxiété et des tensions intrinsèques à la vie. C'est de l'expérience que procure le produit sur lequel la personne décide de s'appuyer que va naître la dépendance. Pour peu que l'expérience soit synonyme de soulagement, de détente et d'évasion , la tentation de la reproduire sera grande. Le problème qui se pose alors est que, non seulement les difficultés et les tensions inhérentes à la vie quotidienne pèsent de plus en plus mais encore les capacités d'y faire face se réduisent d'autant. Les mécanismes naturels sont ainsi progressivement perturbés (réf. 4). Il est admis que la dépendance détourne la personne de tous ses autres centres d'intérêt. Mais elle peut s'exprimer par bien d'autres procédés que le recours aux substances dites psychotropes. Ces moyens peuvent s'intituler TV manie boulimie, jeux de hasard, sec~ tes et même travaillomanie (workaddict). Certes le TV maniaque ou le boulimique ne dérangent personne. Ils s'installent pourtant dans un comportement hautement passif, point commun avec le toxicomane. Au cœur de la notion de dépendance, il y a l'idée de rétrécissement de l'horizon de la vie qui finit par se concentrer tout entière sur le produit ou le comportement. «Lorsque le plaisir constitue la motivation première, il y a pourtant moins de risques de dépendance»,

nous dit Stanton Peele (réf. 5). Pa.r contre, lorsque la peur, la peine, les tensions, motivent la personne, il y aura enfermement et dépendance. La meilleure façon de tester son degré de dépendance est de s'imposer un sevrage. Quelle est ma réaction de TV maniaque le jour où le téléviseur tombe en panne (intéressant à étudier au point de vue de la dynamique familiale)? Quelle est ma réaction de bouli~ique lorsque, hospitalisé, je SUIS condamné à survivre avec les doses alimentaires savamment étudiées par la diététicienne? Quelles sont mes réactions si, d'aventure , le sevrage se prolonge? Je risque tout bonnement de glisser vers une autre forme de dépendance et ainsi de suite (on peut même devenir dépendant d'une thérapie ... ). Il me paraît essentiel que l'on fasse l'effort de réfléchir à l'état de dépendance si l'on veut comprendre la problématique du toxicomane et, surtout, si l'on veut prévenir des comportements qualifiés d'autodommageables. La drogue à l'école

L'Ecole a longtemps rejeté la possibilité de la présence du problème drogue dans ses murs. Un peu comme les familles se rassuraient en se persuadant . que cela ne pouvait arriver qu'aux autres, aux milieux déchirés, aux couples incapables d'assumer l'éducation de leurs enfants. Il a fallu déchanter. La drogue concerne, de près ou de loin , bien des familles et toutes les écoles. L'intensité et les ramifications du problème varient pourtant grandement d'un milieu à un autre·. Cela suppose des nuances quant aux choix des moyens à se donner pour intervenir. Les parents ont placé leurs espoirs sur l'école de plus en

plus porteuse de missions éducatives. Ils attendent d'elle qu'elle mette en garde , dépist~ et sanctionne (surtout lorsque l'enfant contaminé n'est pas le leur). Il est admis que l'enfant, dès son entrée au CO, vit l'essentiel de son temps hors de la famille. Les messages éducatifs de cette dernière sont sérieusement bousculés par le contre-message des copains et l'influence toujours croissante des médias. Cela explique partiellement ce transfert de responsabilités et ce déplacement de rôle vers l'école constamment appelée à se renou veler. Alcool et tabac

Si une majorité de parents compte sur l'école pour détourner leurs enfants des drogues illégales, bien quelquesuns négligent l'importance de la consommation d'alcool et de tabac par les mêmes enfants. Plusieurs responsables d'institution et enseignants nous ont dit combien ils s'étaient vu rabrouer pour avoir signalé à des parents l'usage de tabac ou d'alcool d'un élève. La réponse, trop souvent, est du style: «c'est notre affaire!» ou encore «Je préfère que mon enfant prenne une cuite de temps en temps plutôt qu'il ne se drogue!» Cela montre la nécessité d'une information parallèle auprès des parents (réf. 6 .). D'importantes et récentes études révèlent que quelques éléves commencent à fumer vers l'âge de 11 à 13 ans. C'est vers 14 ans que leur nombre franchit le cap des 10% chez les garçons et 13 % chez les filles . A l'âge de 16 ans, ces pourcentages atteignent le 20,1 % chez les garçons et 29,1 % chez les filles! En ce qui concerne l'alcool l'augmentation est régulièr~ dès 11 ans chez les garçons, avec un arrêt entre 13 et 14 ans et une augmentation hau-


tement significative de 14 à 16 ans allant jusqu'à 31,9 % contre 24,9 % pour les filles. Cette étude, réalisée pour la commune de Lausanne (réf. 6), révéle des pourcentages proches de ceux montrés par l'ISPA (réf. 7.) en 1979 déjà. L'Institut suisse mettait alors l'accent sur l'influence des parents en ce qui concerne le comportement de boire et de fumer de leurs enfants. Nous constatons donc qu'à partir de 14 ans il y a une augmentation hautement significative de l'usage de tabac et d'alcool, pris séparément ou ensemble. Il a été démontré maintes fois que plus ce contact avec des substances se fait tôt, plus il y a de risques que l'enfant touche également à des drogues illégales. Cela nous prouve, une fois de plus, la nécessité d'appréhender globalement le phénoméne des drogues et de ne pas minimiser l'importance primordiale du tabac et de l'alcool. Un état de chose indésirable

Toute institution scolaire est confrontée à ces problémes. Certains moyens retenus, parfois à la hâte , pour les contrer ont pour effet de transformer un état de chose indésirable en quelque chose d'encore plus indésirable. Au moment de choisir une stratégie, il s'agit de définir clairement les objectifs et finalités de l'action. Deux sont essentiels: - éviter que n'émerge la dépendance; - éviter que ne se développent des conséquences fâcheuses liées à un état de dépendance existant (réf. 8.). Mais à partir de ces deux axes se posent quantité de questions. L'institution veut-elle étouffer le problème? Veut-elle éviter la . contamination? Souhaite-t-elle organiser une vaste action de dépistage? Que fera-t-elle des dépistés? Les dé-

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noncer? A qui les dénoncer? Quelles seront les conséquences pour les élèves visés et pour l'institution? Faut-il intensifier la surveillance? Convoquer les parents pour les mettre devant leurs responsabilités? Est-il opportun d'organiser une vaste information? Est-ce l'occasion de repenser et remodeler le cadre général de l'institution? Sans doute vous êtes-vous posé bien d'autres questions encore. Chaque objectif suppose des actions spécifiques adressées à des groupes-cible bien distincts. Il est par exemple ardu de concilier des actions curatives avec d'autres franchement préventives. Je pense ici à la difficulté maintes fois exprimée de garder dans l'institution un élève perturbateur, de surcroît usager occasionnel de drogues . Dépistage

de communication, parfois jusqu'à la rupture, avec parents et/ou enseignants; à l'absentéisme scolaire renouvelé; aux fugues et menaces de fugues; à la petite délinquance; à la crainte, pour ne pas dire l'angoisse, accumulée et non verbalisée ; aux situations de drop-out; etc. Nombreux signes de disfonctionnement sont passés sous silence. On se dit que cela s'arrangera avec l'âge et que tant qu'il n'y a pas la drogue .. .

Des Îlots de décompression

Certains cantons romands ont créé des médiateurs scolaires, sorte de «Monsieur bons offices» à disposition des élèves pour leur donner informations, orientation vers des services d'aide . Il s'agit pour eux de créer aussi une médiation avec le Directeur, le titulaire de classe ou des copains .

Au sein des institutions scolaires la plupart des actions ont Cela met en évidence combien pour visée le dépistage. On n'a il est primordial que l'éléve plus tout à fait la même objec- (surtout dans les CO , Collèges, tivité d'analyse d'un cas lors- Ecoles superieures, Ecoles que , en plus de difficultés sco- professionnelles) trouve dans laires et comportementales l'institution des adultes dispol'éléve porte l'étiquette de nibles, au bon moment, per«drogué». Dans la mesure du mettant l'expression d'un mapossible, en fonction des dis- laise ou d'un mal-être, sans positions de l'usager, de la avoir la seule obsession des possibilité d'un encadrement · problèmes de drogue. éducatif renforcé , mais aussi en fonction du type de 'subs- Cette dernière n'est parfois tance consommée, tout devrait que le révélateur, le signe exêtre mis en œuvre pour per- térieur, la pointe de l'iceberg mettre à cet élève de terminer de toute une problématique qui n'a pas que l'école pour sa formation . origine. Le rejet pur et simple constitue un ticket pour la zone, un en- Il s'agirait d'imaginer, de créer fermement dans un milieu à et de renforcer des relais , sorte hauts risques , propice à toutes d'îlots de décompression et de sortes de déviances. régénération dans tous les lieux de formation. Il ne faut pas oublier que le parcours vers la dépendance a Taire les problèmes déclarés débuté , généralement, par des ne rend service à personne. La problèmes courants, jugés difficulté est d'offrir des espaparfois bénins avec du recul. ces de discussion et d'échanJe pense aux performances ge non synonyme, pour celui scolaires médiocres; aux qui s'y présente, de rejet et de échecs répétés; aux difficultés stigmatisation.


L'information personnalisée, sur demande, est un créneau majeur de la prévention. Encore faut-il créer l'occasion et le climat pour que soit dit ouvertement ce qui est fréquemment refoulé. En guise de bilan En prenant acte de l'importance du phénomène-drogue, chacun est conscient de la nécessité de mise en place de mesures préventives. Mais chacun ne l'entend pas de la même oreille. Il y a ceux qui pensent que l'on a déjà trop parlé de drogues; ceux qui dénoncent l'absence d'informations; ceux persuadés qu'un enfant objectivement informé saura faire de meilleurs choix; ceux, enfin, convaincus que l'information suscitera la curiosité pure et simple, point de dèpart de l'expérimentation. Il ne s'agit pourtant pas d'enseigner la drogue comme on enseigne les mathématiques et les sciences naturelles. Les différentes évaluations élaborées à travers le monde ne sont guère réjouissantes quant à l'impact des actions prophylactiques conventionnelles. Dans certains pays on en arrive, par réalisme autant que par constat d'échec, à développer des programmes visant à limiter les effets négatifs de consommation occasionnelle et récréationnelle de drogues. En résumé, cela consiste en un apprentissage de la gestion de la cuite du samedi soir ou des retours de la soirée mondaine cocaïne. L'O.M.S., de son côté, parle de «faire des fumeurs conscients» ). L'engagement, dans la prévention a souvent reposé sur plusieurs mythes. D'un mythe à l'autre Le premier mythe a consisté à croire aux possibilités illimitées de stopper l'intrusion et la dif10

fusion du produit illégal par les seules lois, contrôles et mesures appliqués aux trafiquants et consommateurs. Cet engagement s'inspirait d'un modèle juridico-:moral (réf. 9.). Selon lui, on part du principe que la sanction et la menace de sanction dissuaderont d'adopter le comportement réprouvé, celui de drogué en l'occurence. C'est sans compter sur la disproportion des moyens en présence. C'est oublier, par ailleurs, que, depuis mai 1968, bien des choses ont changé dans la transmission des valeurs, la multiplication des agents de socialisation, l'allongement du processus de formation. Ce n'est pas que l'intrusion de substances illégales qui a valu cette explosion de l'état de dépendance. Malgré toutes les tentatives louables de déstabiliser le marché de la drogue, force est de reconnaÎtre que ce dernier est plus fort et mieux structuré que jamais. Le deuxième mythe a consisté à croire que le seul «arrosage» des jeunes par des informations et des expositions sur les différentes drogues suffirait à détourner les expérimentateurs potentiels. Le phénomène-drogue n'est pas qu'une affaire de produit. Il se compose, faut-il le rappeler, de la rencontre d'une personne avec un produit, dans un contexte donné. Certaines campagnes, pour avoir négligé cet aspect de la question, se sont transformées en véritable guide culinaire. On ne prévient pas la boulimie ou l'obésité en diffusant la recette du coq au vin. Dans le domaine de la prophylaxie des drogues illégales, nombreux ont joué, hélas, les Betty Bossi de la défonce! Le troisième mythe a été de centrer la plupart des actions sur la seule intimidation et le déclenchement du mécanisme de la peur.

Il est évident que l'on a d'autant plus peur d'un phénomène qu'on ne le connaît pas. La peur engendre des réflexes de protection pour se prémunir de la contamination. On dresse des murailles autour du danger et l'on isole les contaminés. Un point commun caractérise la plupart des campagnes prophylactiques: un ton moralisateur et une obsession de l'intimidation. Dire le danger ne détourne pas toujours du besoin de faire l'expérience. D'autant plus lorsque nos messages et nos discours ne collent pas aux comportements de la vie de tous les jours. Pensez au discours sur le tabac et tirer un parallèle avec celui sur le cannabis. L'enquête réalisée en 1979 par l'ISPA (réf. 7.) révèle que l'immense majorité des écoliers suisses interrogés se déclaraient consciente des effets négatifs du tabagisme. Or qu'observent-ils dans leur environnement quotidien? Des adultes tout aussi informés «fumant comme des pompiers» persuadés que les calamités physiques ne seront réservées qu'aux autres fumeurs, moins résistants. Ce n'est pas sans rapport avec le préjugé qui veut que l'alcoolique est celui qui boit plus que moi. On rapporte (réf. 10.) que Churchill se serait exprimé ainsi au sujet du tabagisme. «Si je lis dans le journal un article décrivant les dangers du tabac, je cesse de lire». Il apparaît que plus des personnes font un usage intensif d'une drogue, mieux elles semblent pourtant informées des effets nuisibles de leur consommation. Il y a vraiment lieu de se demander pourquoi tant d'individus perdurent à présenter des attitudes autodommageables. A cette question, la réflexion sur l'état de dépendance peut nous apporter quelques réponses.

Jusqu'à ces dernières années, l'éducation aux drogues se réduisait à une exhortation «ne touchez pas aux drogues». Un important rapport de l'UNESCO (réf. 11.) n'hésite pas à qualifier cet objectif de «chimérique» notamment dans les sociétés qui n'imposent virtuellement aucune restriction à la consommation d'alcool et de tabac. En insistant lourdement sur les dangers des drogues on renforce fréquemment le halo de mystique qui les entoure, de sorte que les arguments employés pour dissuader les consommateurs éventuels agissent sur certains comme des incitations. Les effets à long · terme des actions centrées sur la peur sont négligeables. En voulant absolument conditionner à la peur, des informations erronées sont transmises. Dès que l'erreur est décelée par l'élève, tout le programme est discrédité. A centrer les messages sur le produit et sur la peur, on n'échappe pas à la polémique volontiers entretenue par les adolescents à propos des abstinences sélectives. «Vous m'interdisez de fumer un joint à l'occasion mais personne n'empêche mon père de prendre des cuites répétées à l'al_ cool!» Qui n'a pas dû affronter de telles remarques? Les options du moment Au présent, on est plus favorable à des discussions, de préférence en petits groupes, avec les élèves. Il est important d'adapter chaque prestation aux demandes et attentes spécifiques. L'implication de l'enseignant est essentielle. En effet, toute discussion ou réflexion sur ce thème aura immanquablement des prolongements durant l'année scolaire. Toute action devrait être coordonnée entre parents, enseignants et éventuels intervenants extérieurs. Dans les de-

grés superieurs des élèves peuvent être associés à tout ou partie des préparatifs. Il est indispensable que les parents soient tenus au courant de ce qui va se vivre lors de ces heures consacrées à ce théme si contesté. Cela permettra également de très précieux échanges de point de vue en famille. On l'a vu, «l'usage que font les jeunes des drogues tend à être conditionné par les modes de consommation qu'ils observent autour d'eux» (réf. 11.). Il devient donc urgent d'intégrer les questions liées aux abus courants d'alcool, de tabac et même de médicaments détournés de leur usage médical. Avec les élèves, l'accent sera mis avant tout sur les motivations des consommateurs de drogues et sur les situations dans lesquelles des drogues peuvent être utilisées. Il s'agira aussi d'aborder les conséquences qui en résultent pour l'usager, sa famille et ses pairs. Les données statistiques enregistrées devraient nous inciter à intervenir plus tôt auprès des élèves, avant que des comportements de consommateurs réguliers de tabac et d'alcool soient acquis. A 15 ou 16 ans ceux qui ont adopté certaines drogues «d'agrément» ne remettront pas en question leur comportement par le seul miracle d'une information . Cette dernière n'est qu'une composante de l'éducation préventive supposée commencer dès les premières années de scolarité. Pour une éducation préventive Il s'agit, selon les experts de l'UNESCO (réf. 11.) de replacer les individus dans le milieu socio-culturel qui leur est propre et d'axer l'éducation sur l'interaction de la personnalité et des valeurs pouvant influencer sur la prise de décisions en ce qui concerne l'usage de drogues. Cette optique s'inspire

d'un modèle psycho-social. H. Nowlis attire notre attention sur «la nécessité de rattacher l'information, les attitudes, les valeurs relatives à un emploi socialement réprouvé de la drogue, aux besoins de développement de l'individu et de les situer dans le cadre plus large des risques qu'on accepte, des décisions qu'on adopte, des valeurs qu'on précise» (réf. 9) Cette approche affective du phénomène des toxicomanies requiert l'adoption de méthodes et de techniques pédagogiques qui éveillent l'intérêt des élèves et en font des partenaires actifs.

Canevas d'une action Le canevas d'une éducation préventive peut être la projection d'un reportage d'actualité, d'une séquence vidéo ou la constitution d'un dossier de presse sur le thème des drogues ou des dépendances. Les élèves vont en discuter avec l'enseignant. Ils vont surtout exprimer leur perception du problème, préciser en quoi cela les interpelle. Après un travail complémentaire, intégrable à des cours de français, d'histoire, de géographie, de biologie, la classe peut recevoir, avec l'enseignant, un ou l'autre représentant de centres spécialisés dans ces questions. Ceux-ci répondent à des questions en suspens, et, si nécessaire, remettent de l'ordre dans certaines notions de fond liées à la connaissance et aux préjugés. L'essentiel de la rencontre (minimum deux heures de classe) consiste cependant en une discussion-réflexion sur les motivations qui incitent de nombreuses personnes (jeunes et adultes) à recourir à des drogues. Si vous tentez l'expérience, vous y retrouverez quantité de celles évoquées par les enseignements épidémiologiques déjà mentionnés.


Les principales moti~ation~ sont reprises et soumises a discussion dans le sens d'une recherche de solutions. Comment répondre à l'ennui, à la crainte de l'école, à la solitude, à l'envie de faire des découvertes , à la peur d'être «lâché» par les copains? Elèves et animateurs recherchent des alternatives. Au moment de conclure, les élèves font souvent remarquer que, face aux problèmes évoqués, la drogue constitue la moins bonne réponse puisque source d'autres problèmes et synonyme de fuite. L'action vise une remise en question des prises de décision (par exemple face à la publicité ou à l'offre de drogues). Le fait d'en parler ouvertement contribue à la formation d'attitudes plus critiques à l'égard des drogues. L'élève, par la réflexion, est incité à prendre des décisions conformes à son intérêt et à celui de son entourage: Il s'agit, pour l'éducateur, de l'aider à déterminer quel est, pour chaque problème personnel, la solution la plus satisfaisante à long terme. Plusieurs expériences concrètes ont été vécues avec des élèves de CO (plus rarement avec des 5 e , 6e primaires). Elles demandent des adaptations et aménagements en fonction du cadre socio-culturel et du type de demande . Dans l'ensemble, elles n'ont malheureusement pas suffisamment trouvé de prolongements auprès des parents.

Le point de vue des élèves d'un CO Il nous a intéressé de connaître l'avis de quelques 240 élèves du CO de Montana représentant 12 classes concernées par une action préventive, réalisée en 1982 sur le modèle du canevas suggéré ci-avant. L'évaluation (par questionnaire écrit et anonyme) nous apprend que : 12

234 élèves (environ 97 %) avaient déjà eu l'occasion de parler de drogues dans le cadre du CO;

12 enseignants considèrent utile d'avoir préparé l'action avec des représentants de la LVT ;

148 élèves (environ 61 %) en avaient déjà parlé avec leurs parents;

12 enseignants ont jugé intéressant d'aborder ce thème avec les élèves avant la venue en classe des collaborateurs LVT;

142 élèves (environ 59 0/0) estiments que la séquence vidéo qui leur a été présentée les a «fait réfléchir»; 111 élèves (environ 45 0/0) déclarent avoir reçu des informations nouvelles grâce à cette même séquence vidéo; 179 élèves (environ 74 %) savent ce qu 'est un centre «Contact» ; 142 élèves (environ 59 0/0) estiment que la discussion les a aidés à trouver des réponses à des questions qu'ils se posaient; 181 élèves (environ 75 %) trouvent utile d'en avoir parlé en classe; 117 élèves (environ 48 0/0) ont reparlé de l'action avec leurs parents; 153 élèves (environ 63 %) révèlent que leur professeur titulaire a donné un prolongement à la discussion; 115 élèves (environ 47 0/0) pensent qu'il faudrait surtout reparler d'alcoolisme; 186 élèves (environ 77 0/0) enfin, considèrent qu'il vaudrait la peine de refaire une telle action dans le cadre d'une prochaine année scolaire.

Le point de vue des enseignants du même CO Les enseignants invités à participer à la préparation et à l'animation de l'action étaient 12

titulaires. Voici leur opinion: 12 enseignants estiment que le matériel mis à disposition les a aidés à introduire le sujet;

11 enseignants se déclarent satisfaits de l'animation de la discussion dans leur classe; 12 enseignants pensent que le message apporté est de nature à développer le sens critique des élèves face aux drogues; 8 enseignan ts ont donné une suite à l'action; 11 enseignants considèrent que l'expérience vécue doit être reproduite; 11 enseignants l'imaginent selon le même canevas que celui de 1982.

Vers un retrait de « spécialistes » ? D'une façon générale, le temps mis à disposition pour de telles actions est trop réduit. Il apparaît surtout que cet investissement est souvent isolé dans le temps et dans le cadre général du programme scolaire. Ce type de rencontres peut se vivre également dans le contexte de «retraites» ou journées équivalentes. Avec le temps, les «spécialis~ tes extérieurs» à l'institution scolaire pourraient plus servir de «supports », pour ne pas dire de «facilitateurs», plutôt que d'animateurs (mise à disposition de moyens , etc.). «Le recours à des spécialistes extérieurs tend à isoler l'éducation préventive et à la mettre trop nettement en évidence. De nombreux enseignants jugent préférable de la traiter comme une composante normale du cours auquel elle s'intègre» (réf. 11 .).

Je reste persuadé que, si des actions sont orientées dans l'esprit suggéré ci-avant, les élèves seront plus en quête d'une possibilité d'établir un dialogue objectif que portés à rechercher chez l'enseignant des réponses de type encyclopédique. A chaque rencontre avec une classe il nous a été donné de constater que les questions suggérées par les toxicomanies allaient bien au-delà de ce secteur. Il était souvent fait allussion à la violence, à la déprime, à la mode, à la recherche de moyens d'expression, à la sexualité, à la santé mentale et à l'environnement. La prochaine étape devrait être l'intégration progressive du thème drogue à un programme global d'éducation à la santé. Cela tiendrait compte des expériences faites et permettrait de poursuivre l'éducation préventive amorcée.

Education globale à la santé De quoi s'agit-il? La santé n'est plus comprise, aujourd'hui, par l'O.M .S., comme simple absence de maladies. Il est question «d'un état de parfait bien-être physique, mental et social». L'éducation à la santé repose sur un concept-clé: «il est possible de maintenir et d'améliorer soi-même sa santé» (réf. 12.). Un programme d'éducatLon à la santé s'adresse, en milieu scolaire, à l'intelligence des élèves par l'apport de connaissances. Il s'adresse surtout à leur affectivité dans le but de susciter chez eux des implications personnelles et des actions appropriées à l'amélioration de la qualité de leur vie . Cette éducation tend à ce que l'individu sache prendre des décisions adéquates le concernant.

«La société expose les enfants de plus en plus tôt à des sollicitations qui exigent de leur part une autonomie et un degré de socialisation plus élevé que dans le passé» nous dit un groupe d'experts canadiens auteur d'un remarquable programme d'éducation intitulé: «Mes amis, mon jardin» (réf. 13.). Comment préparer les enfants à prendre un jour des décisions, entre autres en matière de drogue? En abordant le sujet par le biais du développement de la compétence sociale de l'enfant plutôt que par la seule acquisition de connaissances en matière de drogues. Cela suppose de considérer l'enfant dans sa totalité en admettant que ses attitudes face aux situations et aux idées nouvelles dépendront de l'interaction entre ses connaissances et ses émotions. Parler de l'environnement, de la santé mentale, d'alimentation, de sexualité et de drogues prend plus de sens si ces sujets sont intégrés à l'enseignement et abordés en tenant largement compte des besoins et des

préoccupations des élèves à un moment précis de leur itinéraire. Une étude sur «l'attitude des enseignants par rapport à l'éducation relative à la santé et aux drogues (réf. 14.) a révélé, en 1979, «que les enseignants ne recommandent l'éducation à la santé à l'école que comme un moyen complémentaire à l'éducation sanitaire faite par les parents ». Il est entendu que l'introduction progressive d'une telle action à l'école remettrait en question la répartition entre les missions de transmission de connaissances et celles plus spécifiquement éducatives .

En Valais également Nous nous réjouissons à l'idée q'ue le Département de santé publique valaisan ait franchi ce virage et propose dans son

rapport de décembre 1982 «Planification de la santé publique» (réf. 15.)>> «/'introduc-

tion de la notion d'éducation à la santé» dans le cadre de l'école.. Des options telles que le développement des compétences personnelles de l'enfant et de l'adolescent mais aussi l'intensification des activités sportives et créatrices dans et hors de l'école sont de réelles pierres angulaires à la prévention, entre autres, des toxicomanies. Ce courant passe d'ailleurs à travers l'Europe et on retrouve largement ces options dans le rapport fédéral sur la drogue (réf. 1.) qui prône des «programmes d'éducation à la santé axés sur l'épanouissement de la personnalité, le sens de la responsabilité, la capacité de décider et de résoudre des conflits». Lorsque l'on reconnaît l'importance de l'intériorisation des valeurs liées à la santé dès la prime enfance , il faut affirmer et répéter que les premiers responsables de l'éducation à la santé devraient être les parents et les enseignants plutôt que les responsables de services de soins. L'apprentissage de la santé ne s'arrête pas au seuil de la fin de la scolarité. Une intensification de l'éducation permanente s'impose si l'on ne veut pas renforcer des écarts souvent constatés entre valeurs des adultes et des jeunes en formation. Cet investissement devrait valoir également un ren-

forcement des aspects positifs de la santé. Au lieu, sans cesse, de lutter contre le tabac, contre les accidents, contre la mauvaise alimentation, pourquoi ne pas investir pour une génération de non-fumeurs, pour une jeunesse en forme, pour la bonne humeur. La publicité l'a si bien compris qu 'il doit y avoir des leçons à tirer. 13


Photo Oswald Ruppen

Le développement des compétences personnelles est donc en vogue . Il ne peut pas laisser pour compte, cependant, la nécessité de nous engager toujours plus au niveau de l'amélioration de notre cadre de vie, ici, en conclusion, mais en réalité point de départ de tout ou partie du problème des toxicomanies.

Modeler le cadre de vie La clé de la prévention réside dans l'anticipation et celle-ci se fonde sur la compréhension des causes de toxicomanies. On y revient toujours. Si l'éducation globale à la santé suppose la formation de personnel et la création de supports didactiques, bien des

actions d'anticipation ne sont pas qu'affaire de «spécialistes », loin de là. Elles concernent notre cadre de vie, notre environnement. Chacun, à ce niveau, a un rôle à jouer. Chaque jour, consciemment ou non, des milliers de personnes remplissent des missions hautement préventives. Ces dernières, malheureusement, ne

font l'objet d'aucune évaluation. Si elles sont peu mises en valeur, c'est peut-être parce qu'elles ne coûtent rien. Le cadre de vie devrait être propice à l'épanouissement personnel. C'est un lieu commun de l'affirmer. Il devrait permettre l'exercice d'occupations variées favorisant l'expression. Mais ce cadre de vie, c'est en

grande partie nous qui le façonnons! Or, en cette période du «chacun pour soi », une certaine passivité, un réel désengagement communautaire sont signalés un peu partout. Les solidarités naturelles se perdent. Nombreux sont les citoyens à souffrir de la froideur des contacts humains, de la tendance

à la dépersonnalisation des rapports. On a inventé le chauffage à distance, mais on connaît peu de moyens techniques pour réchauffer l'atmosphère de notre cadre de vie. Il n'est pas étonnant, dès lors, que bien des jeunes, plus particulièrement, soient en quête de lieux alternatifs, de cercles de rencontre et de loisirs.


Il faut saluer les initiatives visant à créer des espaces de détente, de communication , de partage, sans, pour autant, rebâtir des ghettos. L'ennui semble croître dans les mêmes proportions que le temps consacré aux loisirs s'élargit. Ces derniers, souvent trop organisés, transforment l'individu en consommateur passif. Là aussi, nous avons de la peine à trouver un équilibre entre trop et pas assez . Créativité et expression Toutes les initiatives favorisant la créativité et l'expression sont à encourager trés vivement. Cela peut être dans le domaine des arts, de la musique, du sport. Un jeune qui trouve un équilibre entre son vécu familial, ses obligations scolaires et un investissement gratifiant au niveau des loisirs à bien des chances de passer à côté, entre autres, des sollicitations des drogues. Bien des jeunes, d'ailleurs , vivent intensément et activement leurs espaces de loisirs. Une personnalité épanouie n'échappera peut-être pas toujours à l'envie d'expérimenter la drogue. Elle retombera pourtant beaucoup plus vite sur ses pieds, parce que les intérêts et le vécu annexe sont plus forts que l'attrait de la substance . Des actions du type «Passeport-vacances» sont extraordinaires. Leur principale valeur (mis à part le fait d'occuper les enfants durant les vacances) est de leur offrir des possibilités de rencontrer des adultes, de se situer par rapport à des professions, de découvrir le sens des responsabilités et de vivre certaines expériences uniques et marquantes. Il serait souhaitable que de telles initiatives trouvent plus de prolongements dans le courant de l'année scolaire . L'allongement du processus de formation accentue un certain cloisonnement entre jeunes . et

adultes. Il est opportun , par conséquent, de multiplier les occasions d'échange à travers la discussion et le partage de moments forts et vrais . Une plus grande responsabilisation et consultation des jeunes dans le cadre de la vie de la communauté locale est un gage de renouveau et d'espérance. L'attrait des gens Chez bien des usagers de drogues l'attrait de la substance passe après celui des gens. C'est au travers de gestes simples du quotidien que l'on offre parfois une disponibilité informelle dont les effets ne peuvent être que positifs. Il suffit de trois punks dans un quartier pour faire le procès de toute la jeunesse. Si certains signes et actes sont de nature à nous révolter, nous ne pouvons pas négliger que la majorité de la jeunesse est truffée de potentialités qui ne demandent qu'à s'exprimer positivement. Reste à les canaliser parfois, à les aider à s'extérioriser, souvent. On a plus tendance à recenser le nombre d'hèroïnomanes que le nombre de ceu x passés à côté de la shooteuse et de la poudre. Modeler un cadre de vie aux dimensions plus humaines ne suppose pas le balisage d'une piste ouatée et déresponsabilisante pour la jeunesse. Le sens de l'effort est une valeur qui se perd , parce qu'on a pris l'habitude du préfabriqué et du «prémâché », du plaisir immédiat. La tentation est grande d'ôter à l'enfant, à l'adolescent et au jeune en formation, toute embûche sur leur parcours. Il est plus éducatif de leur donner les moyens de se dépasser, de faire des choix conscients, de s'ouvrir aux autres, de s'épanouir à travers l'échange plutôt que dans la fuite. Il est enthousiasmant d'élaborer avec eux des projets pour l'avenir, sans toutefois oublier de s'offrir au présent des espaces de plaisir.

Voilà suffisamment de mots!

Références bibliographiques

1 . Commission fédérale des stupé-

Malgré Illich Certains, dont Illich (réf. 16.). dénoncent cette marée préventive considérée comme une «atteinte à la liberté de chacun de gérer personnellement sa santé». Sans remise en question et adaptation de notre engagement préventif et sans réajustement de notre cadre de vie, il restera à gonfler indéfiniment les effectifs de la Police et à resserrer les rangs d'une nouvelle génération de travailleurs sociaux plus proches des pompiers que des «éducateurs » ou des «assistants» . La prévention des toxicomanies concerne toute la cité et non pas un groupuscule d'individus, fussent-ils «spècialistes ». Dans la cité, cependant, l'Ecole interprète un premier rôle. A nous de remplir notre fonction de multiplicateur et de mobiliser dans notre entourage un maximum d'énergies susceptibles d'engendrer des actions constructives et dynamiques. Jean-Daniel Barman

Pour toute information ou renseignement complémentaire , adresse de l'auteur: L.V.T. CP 314 Avenue du Midi, 40 1951 Sion Tél. (027) 23 29 15

fiants, sous-commission «drogue » Rapport sur la drogue Berne, mars 1983 2. Jean Ryniker, Journal 24 Heures Des remèdes sous forme de questions Lausanne, 6 avril 1983 3. Didier Pingeon La dépendance comme alternative à la dépendance Cahiers du Great, No 3/ 1980 4. Pierre Lamarche Eléments pour une action sociale et préventive dans l'approche de l'état de dépendance Cahiers du Great, No 2/ 1980 . 5. Stanton Peele L'expérience de l'assuétude Uni Montréal, 1982 6. P. Grandguillaume, L. Guidoux et J.-J. Bula Consommation de tabac et d'alcool , sédentarité, milieu familial et santé du milieu scolaire Revue Méd. Suisse romande N0 102/ 1982

7.ISPA Enquête représentative national e suisse sur la consommation d'alcool et de tabac des écoliers de 6e 7e et 8e années scolai res ' Lausanne, 1979

13. Frank Shaw, Da vid Sutherland, Catherine Plashacz Mes amis, mon jardin Direction générale de la protection de la Santé Canada, 1975

8. Ken Law La prévention Comité nat. de planification sur la formation du groupe de tra vail fédéraI sur les problèmes liès à l'alcool. Ottawa, 1979

14. Willy Dietrich, Richard Muller Attitudes des enseignants par rapport à l'éducation relative à la santé et aux drogues ISPA , Lausanne 1979

9. Helen Nowlis La drogue démythifiée Presses de l'UNESCO, Paris, 1978 10. Markus Wieser L'information dans la prévention ISPA, Lausanne 1981 11. UNESCO Réunion d'experts sur la coordination des programmes scolai res et extrascolaires concernant les problèmes liés à l'usage des drogues Paris, 1980

15. Département de la santé publique du Valais Planification de la santé publique du . canton du Valais Sion, décembre 1982 16.1. Illich Némésis médicale : l'expropriation de la Santé Ed. Seuil. Paris 1975

12. K. Butschi L'éducation pour la Santé Service Santè Jeunesse, Genève 1981 Photo Oswald Ruppen


Demain est déjà aujourd'hu i

Comment d'autres pays ouvrent J'école sur les réalités du monde contemporain En 1981, l'auteur de ces 1ignes entreprit pour le compte du Département fédéral des affaires étrangères une étude sur ce qu'il est convenu d'appeler «l'éducation au développement» (ED) dans six pays européens et au Canada. A l'origine simple information S'jr le Tiers Monde, l'ED tend de plus en plus à devenir un effort pour ouvrir l'école aux problèmes fondamentaux de l'époque, en soulignant avant tout /'interdépendance de tous les phénomènes économiques, démographiques, écologiques, climatiques, culturels, etc. Dans les pages qui suivent, il rapporte trois expériences très différentes entreprises en Hollande et au Canada.

Hollande: un musée pas comme les autres «Mariecken, tu viens avec moi à la mosquée?» «Non Igur, Nuray veut m'apprendre comment confectionner le plan national de sa région». Nous sommes dans un des centres «d'apprentissage du savoir» les plus originaux qu'il m'ait été donné de visiter - le musée pour enfants d'Amsterdam. De conception unique au monde, ce musée est composé de quatre différentes sections représentant autant de modes de vie différents - un village de Surinam (Amérique du Sud), un campement gitan, un village turc, et une place à Amsterdam. Les ethnologues du musée ont reconstitué des décors étonnants par leur réalisme - matériel, ustensiles, vêtements originaux, sons et bruits enregistrés sur place garantissent une fidélité totale à l'original. Après avoir étudié en classe pendant vingt heures, avec leur professeur, les mœurs, l'histoire, la géographie, l'alimentation du «village» (ou 18

campement) dont ils auront à imiter le genre de vie, les enfants viennent passer une matinée entière dans «leur» village, où aucun adulte n'est admis. Habillés de vêtements originaux, ils cuisinent, maçonnent, prient (à la mosquée du village turc), discutent. Des «événements » imprévus se produisent (par exemple l'arrivée de leur professeur habillé en touriste), et à la fin de la matinée, tous se retrouvent pour échanger leurs expériences. Un jeune élève turc habituellement trés timtde et réservé en classe, se métamorphosa totalement lorsqu'il se re- trouva soudain «chez lui»: il emmena ses camarades à la mosquée, les initia aux prières (en arabe), et par la suite son comportement en classe changea radicalement. Qu'est-ce qui nous empêcherait, en Suise (et pourquoi pas au Valais?) d'entreprendre des expériences aussi fondamentalement originales qui démentent l'idée reçue que l'école est un endroit ennuyeux où de doctes enseignants remplissent de petites bouteilles vides d'un savoir destiné à s'évaporer rapidement?

Samsam: le monde à l'école, en 450 000 exemplaires Connaissez-vous un pays où 40 % des enfants de 9 à 14 ans lisent un journal tirant à 450 000 exemplaires, présenté de façon extrêmement attrayante, et traitant uniquement de problèmes de développement, journal qui reçoit en moyenne 50 lettres de jeunes lecteurs par jour? Sans doute pas - et moi non plus, je n'en connaissais pas, avant de faire la connaissance de Samsam. Créé en 1975 par le Ministère du développement de la Hollande, publié maintenant par un organisme indépendant, l'Institut Royal des Tropiques, paraissant 10 fois par an, le journal a connu un succès fulgurant. Il montre que l'information sur le développement n'a pas besoin d'être rébarbative ou ennuyeuse. Parmi les dizaines de projets d'éducation au développement dont j'ai pris connaissance dans 7 pays occidentaux, peu d'entre eux peuvent se flatter d'un succés pareil. Ce journal est envoyé gratuitement aux écoles et aux enfants qui en font la demande. Pourquoi les Départements de l'instruction publique romands ne se mettraient-ils pas ensemble pour créer un «Samsam» romand? Un tel projet éviterait les problèmes inhérerAts à la coordination portant sur les programmes scolaires, dont nous connaissons tous les difficultés, puisqu'un tel projet serait «hors programme». Cela constituerait, à notre connaissance, une première mondiale au niveau des autorités scolaires officielles, et pourrait être mené avec la collaboration pédagogique du Forum «Ecole pour un seul monde» mis sur pied par le Comité suisse pour l'UNICEF et qui réunit des spécialistes suisses de l'éducation au développement.

Femmes dans l'altiplano andin

Canada : Comment apprendre à apprendre Dans un monde où le renouvellement de l'information, dans tous les domaines, est tel qu'une information donnée (par ex. population du Brésil, causes du cancer) est de plus en plus rapidement caduque , un monde où, pour citer le pharmacologue suisse J.-C. Etter, «En science, la vérité d'aujourd'hui est l'erreur de demain », l'école ne survivra que dans la mesure où elle apprendra à apprendre. Le projet canadien «L'héritage commun de l'humanité» mis au point pour le corps enseignant par l'organisation privée Interpares d'Ottawa, représente une démarche interdisciplinaire originale destinée à faire comprendre les liens de solidarité unissant entre eux tous

OMS

les groupes humains et leur environnement, et visant à : - apprendre à apprendre; - évaluer l'information et les options disponibles. Les classes peuvent choisir entre quatre thèmes , à savoir: les problèmes de l'environnement, la suzeraineté des océans et de l'espace, le problème des ressources, les implications du Nouvel Ordre International. En abordant tous les programmes sous l'angle global, cette approche évite la polarisation Nord-Sud, ou pays «développés» et «sous-développés» qui fait si souvent obstacle à une saine compréhension de ces questions. Chaque professeur reçoit: - un montage audio-visuel permettant d'introduire le thème à la classe;

- quatre dossiers pour les élèves (ces derniers se diviseront pour mener l'étude en quatre groupes) comprenant des informations supplémentaires, des questions, des activités suggérées; - un guide de l'enseignant permettant à ce dernier d'orienter les élèves vers des sources d'information (apprendre à découvrir et évaluer des sources d'information est vital pour une approche visant à «apprendre à apprendre»); - des thèmes de discussion, des suggestions pour des activités complémentaires (visites de centres de recherche, personnes à interviewer, etc.) ; - des informations supplémentaires complétant les dossiers des éléves. Le rôle du professeur est celui d'un animateur orientant les


groupes dans leur recherche. Les résultats finaux seront mis en commun, discutés, évalués et critiqués par les élèves, une attention particulière étant accordee à la méthod,ologie. Conçue pour des élèves du secondaire, rien n'empêche qu'une telle approche soit adaptée au niveau primaire. Chaque professeur peut, selon la souplesse du program me et le temps disponible, décider avec les élèves , du temps à allouer à un projet de recherche, qui peut varier de quelques semaines à un semestre entier, voire une année. Des professeurs de disciplines différentes peuvent aussi collaborer - ce qui a l'avantage pédagogique supplémentaire de faire comprendre que la division du monde en disciplines diverses est une pure convention intellectuelle, née des particularités historiques et des incidents de parcours de la tradition intellectuelle occidentale, et ne correspond pas à «la réalité» en soi. Ces trois exemples permettent d'entrevoir que cette «éducation au développement» dans le sens d'une compréhension des liens de toutes choses en-

s.o.s.

tre elles (qui est celle du Service Ecole Tiers Monde) est avant tout une question d'imagination. Dans ce domaine comme dans tant d'autres, nos seules limites sont notre croyance à l'existence de limites. Commencer cette approche modestement vaut mieux que de ne rien faire, car comme le disait le philosophe anglais Burke , «Nul ne commit de plus grande erreur que celui qui ne fit rien en prétextant qu'il ne pouvait entreprendre qu'un peu. Pierre Pradervand Service Ecole-Tiers Monde Chemin des Epinettes, 10 1007 Lausanne Tél. (021) 26 84 33 Pour les nouveaux lecteurs de cette rubrique, nous rappelions que nous sommes à la disposition des enseignants désirant encourager une ouverture de l'école sur le monde et les grands problèmes contemporains (et non pas seulement sur les problèmes du Tiers Monde comme le sous-entend un appellation destinée à changer bientôt). Notre catalogue peut être obtenu sur demande à l'adresse ci-dessus.

Enfants tristes

Terre des Hommes aide non seulement les enfants du Tiers Monde mais offre aussi un secours aux enfants de chez nous et à leurs parents. Une permanence téléphonique se met à la disposition de celui ou celle qui n'en peut plus. Mais un coup de fil ce n'est pas si facile ... Un petit doigt malhabile compose le numéro. La voix de Caroline, tendue, débite d'un trait: «Mes parents se disputent trop souvent. Je ne peux plus travailler pour l'école; je fais de mauvaises notes. Alors ils me punissent et crient encore plus fort...» A l'autre bout du fil une présence anonyme mais 20

bienveillante écoute et la comprend sans jamais condamner les responsables de son tourment. Une équipe de trois personnes forme la base de ce programme novateur en Suisse romande. La permanence est possible grâce à une trentaine de bénévoles qui reçoivent les

appels en-dehors des heures de bureau . Ces répondants téléphoniques entreprennent une formation continue jalonnée de mises en commun sur leurs expériences et les problèmes que crée le désarroi des autres. Un groupe technique de professionnels - avocats, médecins , psychologues - dispense des conseils appropriés à chaque situation. Depuis un an bientôt, S.O .S. enfants - parents fonctionne jour et nuit. Il veut atteindre par le moyen impulsif et anonyme que représente le téléphone, les petits ou adolescents maltraités, rejetés, négligés et les parents qui , poussés à bout se rendent compte des dangers qu'ils font courir à leurs enfants. Au bilan de tous ces mois de travail, l'équipe a reçu un nombre impressionnant d'appels provenant surtout des mères de "famille conscientes de leur violence. Aux limites de l'épuisement, elles parlent de leurs difficultés, libèrent leur angoisse et cherchent un réconfort dans une voix étrangère pour ne pas frapper leurs enfants. Les responsables du service refusent de juger ou de punir. Ils déculpabilisent, trouvent des solutions avec les parents, planifient un emploi du temps, libèrent les mères par le biais d'autres organisations afin qu'elles puissent se retrouver face à elles-mêmes. Il n'est pas facile d'être parents par les temps qui courent! La drogue, les vols, les fugues, les dépressions guettent les adolescents et les géniteurs peuvent, par l'entremise d'un coup de téléphone, se renseigner ou être appuyés en cas de démarches administratives . Les appels d'enfants dévoilent aussi la somme de détresse et de solitude dans laquelle se débattent certains gosses. Si ces appels sont moins nombreux que les téléphones d'adultes, c'est simplement

parce que les enfants ignorent l'existence d'un tel service. Comment atteindre les bambins de quelques mois à cinq ans, ceux-là qui, justement, risquent le plus grand danger? Par les voisins, les amis, les enseignants dénonçant dans l'anonymat la pratique d'abus. L'information aux petits relève d'un véritable casse-tête pour l'équipe de Terre des Hommes. La distribution d'auto-collants, d'affiches ne suffit pas. Il fau drait le concours des adultes .. . Les enfants plus âgés appel lent sans retenue . L'appareil téléphonique, pourtant dépourvu de support visuel ne leur pose aucun problème de relation. Au contraire, ils se racontent longuement, sans détour à la condition absolue d'une parfaite discrétion. Car, si chaque enfant d'âge scolaire est suivi avec compétence, il est rare que l'un d'eux se plaigne de mauvais traitements et demande protection. Souvent il nie ce dont il est victime par crainte d'éventuelles représailles ou pour éviter de perdre la modeste place qu'il occupe dans son milieu familial. En téléphonant, le sentiment de trahison qu'il éprouve envers ses parents est allégé par la garantie de l'anonymat. Les enfants dénoncent les sévices physiques ou psychiques, les relations familiales orageuses, leur mal de vivre et surtout leurs problèmes scolaires. Ils soupirent, les responsables de l'organisation en évoquant ce sujet de tensions. Beaucoup de parents, braqués sur les notes, n'imaginent plus qu'un monde existe en-dehors de l'école. Ils exhortent leurs enfants à faire mieux, toujours mieux et, soumis à tant de pressions, en classe comme à la maison, l'élève manque d'oxygène et rate son année! L'échec scolaire peut être aussi un moyen pour l'enfant d'attirer l'attention des adultes sur son profond désordre intérieur. D'autres adolescents demandent conseil aux répondants .

Photo Oswald Ruppen

Très angoissés, ils veulent quitter la maison et s'interrogent sur les limites du pouvoir de leurs parents. La Charte des droits de l'enfant est mal heureusement inconnue de la plupart des intéressés! De jeunes interlocuteurs téléphonent quelquefois en curieux, ou simplement pour parIer. Les parents absents, l'ennui s'installe et une voix aimable discourant sur la pluie et le beau temps les distrait de leur solitude. Il existe d'ailleurs un service ' suisse-aléman ique où les enfants écoutent à volonté des contes de fées , des légendes enregistrées sur bandes magnétiques. L'activité de S.O.S. enfants-parents ne se limite pas aux contacts téléphoniques. Si les inté-

ressés le désirent, des rencontres avec les responsables sont organisées dans un lieu public ou dans leur bureau. Ils sont disponibles pour tous et espèrent bien créer des groupes de répondants téléphoniques dans les divers cantons romands. S.O.S. enfants-parents projette aussi de mener une enquête auprès des jeunes afin de connaître leurs besoins et de mesurer ce qu'ils attendent d'une permanence téléphonique. En fonction des réponses et des propositions, l'équipe de base modifiera son organisation car elle se consacre, en premier lieu, au service des enfants. E. Sola S.O.S. Enfants-parents Tél. (021) 38 11 11


L'homme-quotidien «II a été sage!». «Comme il est sage! ». Voilà des phrases que l'on entend si souvent qu'elles m'ont amenée à renoncer à poursuivre maintenant ma réflexion d'avant les vacances afin de vous communiquer celles que me suggére notre conception habituelle de la «sagesse» des enfants. Que signifie, en effet, l'affirmation «il a été sage»? Quelles images, quels souvenirs, quelles idées évoque-t-elle? Ne voyons-nous pas, lors de sa formulation , un enfant installé tranquillement devant un livre d'images? Une classe écoutant (?) attentivement (?) son professeur? Un jeune menant une vie conforme aux idées , aux désirs de ses parents? même -si , dans ce dernier cas, on dit plutôt: «il a bien réagi ». En fait, là comme ailleurs, le critére de la «sagesse» est fonction des lois, des désirs, des habitudes, des exigences des adultes . Est «sage» celui qui accepte de vivre en conformité avec eux et elles. S'il ne le fait ou ne le peut ou ... ne le peut plus ... il devient déviant, déviant à redresser pour le rendre conforme aux lois, habitudes, critères, désirs, besoins réels et/ou imaginés, échafaudés par un certain nombre d'adultes. Devenu conforme cet individu devient ou redevient «sage ». Quel que soit, par lui, le prix de l'opération . Quel que soit le capital de vie et de personnalité étouffé, éteint, blessé voire brisé par la réponse positive donnée à ces exigences. Or, ce capital s'appelle effectivement personne, personnalité. Il s'appelle Pierre, Jacques, Jean, Marie, Suzanne, Elisabeth. Ce capital est quelqu'un, veut devenir quelqu'un, une personne unique et autonome. Ce capital doit s'éveiller, être

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Anna T. Veuthey

pris en considération, utilisé, testé, discuté , guidé. Hélas! La plupart du temps, on le coule dans le moule d'habitudes, de conforts, sans lui prêter d'autre attention que celle destinée à le redresser, à l'éduquer, à ... «l'élever» vers nos propres habitudes, nos propres critères, nos propres compromis, nos propres ... compromissions ... . Ainsi «élevé» , il devient... «sage». Dépourvu de toute flamme , de toute spontanéité , de toute initiative , «attentif» et répétant «sagement» ce qu i lui est dit et imposé, il nous satisfait. Pourquoi nous satisfait-il? Car .. . il nous ressemble! Il ressemble au (x) modèle (s) que nous sommes et lui imposons. Et, apparemment, aussi incroyable qu'une telle proposition, une te lle conception des choses puissent paraître, nous sommes satisfaits de ce(s) modèle(s) puisque nous modelons d'après eux! Insatisfaits, ne désirerions-nous pas progresser et profiter de nouveaux apports pour découvrir tant nos lacunes , nos limites que des moyens pour les dépasser? Non ces moyens que nous cherchons ailleurs. Mais ceux que la vie nous propose à travers tout notre entourage, nos jeunes, nos enfants? Nos exigences - car nous exigeons! - envers les jeunes ne se modifieraient-elles pas, de ce fait, énormément? Eh bien non! Le contraire se produit! Nous cherchons à reproduire nos habitudes , nos réactions, nos manières d'aborder la vie, les connaissances alors que ce type - il en existe d'autres, heureusement - de reproduction porte en lui la négation de toute vie , cette dernière étant évolution, progrès, nouveauté créée à partir de ce qui existe et qui, ayant existé et porté des fruits

ne disparaÎt pas mais se transforme pour porter de nouvelles vies. Ces nouvelles vies se servent et doivent se servir des précédentes, d'un maximum de précédentes pour devenir elles-mêmes. Nourries du passé pour être vivantes, elles ne doivent jamais être des répliques de lui. Attentives à la vie elles ne doivent pas être passivement «sages ». Porteuses de nouvelle vie mais non répliques de ce qui est et qui étant, entre déjà dans le passé, elles sont appelées à la Création. A la création de vies nouvelles nourries du pasés mais non stérilisées par lui. La vraie sagesse me semble être celle-là. Elle doit surgir de l'adulte dans lequel elle a mûri , non être imposée à l'enfant comme un carcan limitatif. Cette sagesse est amour, attention à la vie, à la vie qui éclot de toute part, qui jaillit, qui se dit (par la bouche de nos enfants, de nos jeunes), doit être prise en considération sous peine de découragement, d'extinction, donc de mort. Cette sagesse cueille ces manifestations de vie et , à l'aide de la sienne, de sa connaissance , de son expérience fécondées par d'autres vies pour n'être pas stériles, s'unit à elles pour faire vivre d'autres aspects , d'autres approches, d'autres conceptions. Cette sagesse est amoureuse des êtres, de la vie, du monde, de la Création . Les enfants , les jeunes rencontrant cette sagesse deviennent. .. sages eux aussi. D'une sagesse qui est vie, attention , sourire et non abdication , lassitude, tristesse, passivité. L'attention n'aperçoit-elle pas? ne voit-elle pas? n'invente-telle pas? ne répond-elle pas, pour finir, à cet essentiel qu'elle découvre? N'est-ce pas elle que nous devons: a) cultiver; b) enseigner?

Directives concernant les examens médico-scolaires pour l'année 1983 - 1984

émises par le chef des Départements de la santé et de l'instruction publiques en août 1983 et adressées aux médecins scolaires et aux infirmiéres scolaires du Valais . Le Service cantonal de la santé publique se tient bien volontiers à disposition pour tout renseignement complémentaire désiré .

Sur proposition de la Chambre médicale scolaire et sur préavis du médecin cantonal , les présentes directives se rapportent aux contrôles médicaux à accomplir pendant l'année scolaire 1983-1984 dans les classes des communes respectives. Les contrôles médico-scolaires et les vaccinations doivent être terminés au 1.4.1984 au plus tard. Les médecins scolaires organisent les examens médico-sco'laires en collaboration avec les centres médico-sociaux, là où ils existent. 1. Bases légales

Le Service médical scolaire est mis en place conjointement par les Départements de la santé et de l'instruction publiques, en application des dispositions de la loi sur la santé publique (art. 74 et 75) et de la Loi sur l'instruction publique (art . 116 et 117). Il. Buts

La tâche essentielle du Service médical scolaire consiste , d'une part, dans le maintien et dans la promotion de la santé des élèves et, d'autre part, dans la lutte et la prévention des atteintes à la santé des élèves . Cette tâche a un caractère principalement préventif, les traitements des maladies ou autres insuffisances découvertes par le médecin scolaire restent du domaine d'un médecin librement choisi. III. Activités générales du. Service médical scolaire

- promotion de l'éducation de la santé: soutien des maîtres dans leur rôle pour l'éducation à la santé; - contrôle de l'hygiène dans les locaux scolaires ; - conseils des autorités, des enseignants, des parents et des élèves dans les questions de santé (conditions d'hygiène , maladies contagieuses, etc ... ); - collaboration dans l'organisation générale du temps scolaire et du temps libre de l'élève dans la mesure où cette organisation a une action sur la santé de l'élève; - collaboration avec toutes les personnes qui , au sens de la loi, s'occupent de la santé des enfants.


IV. Activités de l'infirmière scolaire 1. Généralités 1.1 Seule l'infirmière diplômée chargée de l'activité médicoscolaire ou l'auxiliaire médicale, annoncée préalablement au Service de la santé publique, sera habilitée à effectuer les examens médico-scolaires, faute de quoi ses frais ne pourront pas être honorés.

2. Activités spécifiques

2.1 Ecoles enfantines 2.1.1 Examen somatique facultatif et recommandé.

1.2 L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signalés aux parents par les médecins scolaires.

2.1 .2 Dépistage des troubles de développement psychologique (effectué sur demande éventuelle de l'infirmière scolaire, des responsables scolaires ou des familles); les enseignants ou les médecins scolaires peuvent demander la collaboration du Service médico-pédagogique avec l'accord des parents.

1.3 Elle assure la liaison avec le corps enseignant et éventuellement les parents, ainsi qu'avec les diverses institutions médicosociales, en particulier avec les services médico-pédagogiques.

2.2 Ecoles primaires, classes de développement, classes spéciales, écoles privées: élèves de 1re et 4e année. Principaux examens à effectuer:

1.4 Elle assure, à la demande des médecins scolaires et des institutions spécialisées, des tâches particulières, telles que les vaccinations notamment.

- mauvaise tenue, déformation de la colonne vertébrale et du squelette; - troubles des voies respiratoires; - lésions cardiaques congénitales ou acquises; - lésions de l'appareil urogénital; - hypertrophie des organes lymphatiques.

1.5 Elle s'assure qu'à la fin de la scolarité obligatoire, le dossier médical de chaque enfant soit détruit. 1.6 Elle assume l'administration des documents à caractère médical. Elle prépare notamment les statistiques et rapports annuels, de même que les avis expédiés aux parents. 2. Activités spécifiques

2.1 Ecoles enfantines L'infirmière scolaire collabore avec le médecin scolaire pour le dépistage des troubles psychologiques, en collaboration avec la titulaire de classe.

2.2 Ecoles primaires, classes de développement, classes spéciales, écoles privées: élèves de la 1re et 4e année 2.2.1 Examens à effectuer par l'infirmière avant la visite médicale - examens de l'ouïe à l'aide de l'audiomètre; - examen de la vue à l'aide de l'optotype; - contrôle du poids et de la taille et calcul du percentil avec inscription sur graphique; - contrôle de la tension artèrielle; - établissement et tenue à jour du dossier nominatif de chaque élève.

V. Activités du médecin scolaire 1. Généralités 1.1 Seul le médecin scolaire nommé par le Conseil d'Etat est habilité à remplir ce mandat; il ne peut se faire remplacer sans autorisation particulière du Service cantonal de la santé publique. 1.2 L'activité du médecin scolaire s'exerce , en principe, dans les classes d'élèves visitées préalablement par l'infirmière scolaire. Là où il n'existe pas d'infirmière scolaire, le personnel compétent est désigné par le médecin scolaire . 1.3 Le contrôle médical s'effectue selon un horaire établi par le médecin scolaire en collaboration avec l'infirmière scolaire et après entente avec les maîtres de classes. 1.4 Le médecin scolaire établit un avis qui est envoyé, sous pli fermé, aux parents dont les enfants nécessitent un contrôle. La formule prévue à cet effet est mise à sa disposition par le Département de la santé publique.

2.2. 1 Vaccinations a) Contre la poliomyélite: élèves de la 1 re et 6e classe des écoles primaires , des classes de développement, des classes spéciales et des écoles privées. b) BCG: selon instructions spéciales. 2.2.2 Développement psychologique Le Service médico-pédagogique est à la disposition des enseignants et des médecins scolaires dans les cas suivants: - difficultés importantes d'adaptation scolaire; - troubles du comportement; - troubles du langage parlé ou écrit, etc ... Lorsque l'examen de l'enfant s'avère nécessaire, l'agrément des parents est indispensable.

2.3 Cycles d'orientation et écoles secondaires du 2e degré (collèges, écoles normales, écoles supérieures de commerce, écoles de culture générale, écoles pré-professionnel/es mixtes, écoles privées) a) Le médecin scolaire agit ici en tant que médecin-conseil dont les tâches essentielles sont les suivantes: - d'entente avec la direction: conseils et information des parents et des élèves; - surveillance générale des conditions d'hygiène et information en cas de maladies contagieuses; - organisation des vaccinations généralisées (contre la rubéole notamment, et tous les 5 ans, contre la poliomyélite d'entente avec la direction, le médecin de district et le centre médicosocial); - conseils occasionnels et éducation pour la santé sur requête de la direction. b) Vaccinations BCG - selon instructions spéciales. c) Vaccination contre la rubéole - toutes les jeunes filles nées en 1970, selon instructions spéciales.


VI. Examens radiophotographiques

En marge d'une exposition

A. Elèves

Le scoutisme: un mouvement constructif

La radiophotographie est appliquée, selon le programme établi par la Ligue valaisanne contre la tuberculose, au cours de la deuxième année du cycle d'orientation.

B. Maîtres Un examen radiophotographique du corps enseignant a lieu tous les trois ans. Un examen radiophotographique aura donc lieu au cours de l'année 1983/1984, selon instructions de la Ligue valaisanne pour la lutte contre la tuberculose et les maladies pulmonaires.

Les contrôles qui s'effectueraient auprès de médecins privés sont aux frais de J'enseignant concerné. VII. Locaux Pour des raisons de discrétion et de secret de fonction, les examens doivent se dérouler dans deux locaux séparés, mis à disposition par les administrations communales. Celles-ci doivent fournir dans chaque secteur principal des locaux appropriés, c'est-à-dire tranquilles (les tests de l'ouïe ne peuvent s'exécuter que dans un local silencieux), vastes (les tests de l'acuité visuelle nécessitent une distance de 6 mètres), chauffés, bien éclairés , confortables et munis d'un mobilier adéquat. VIII. Equipement 1. L'infirmière scolaire responsable s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable dont elle assume la responsabilité, soit: a) b) c) d) e) f)

un audiomètre; une table d'optotype; un tensiomètre; un stéthoscope; un dossier nominatif pour chaque élève; un graphique pour le calcul du percentil pour chaque élève (inscription du développement par rapport à l'âge).

2. Le matériel mentionné sous point 1. a), e), f) est fourni par le Département de la santé publique. Si le reste du matériel n'est pas mis à disposition par le médecin scolaire, l'infirmière s'adressera à la commune.

Si le mouvement scout a été fondé il y a déjà plus de 75 ans par Baden-Powell, il n'a cepen dant rien perdu de son actualité. Devenu l'une des plus importantes organisations de jeunesse du monde, il compte plus de 23 millions de membres dans le monde entier.

Toujours actuel Le scoutisme s'est toujours efforcé de s'adapter aux besoins changeants des jeunes, et cela sans pour autant renier ses origines et ses buts particuliers. Visant au développement harmonieux du jeune sur les plans physique, moral, intellectuel et social, il donne la priorité à l'expérience vécue personnellement et en groupe. Dans le cadre d'une réactualisation constante de ses méthodes, le mouvement scout repense régulièrement les points forts de son travail dans la jeunesse. Le camp national est l'un des événements qui permettent une remise en question de la méthode scoute . Le CANA 1980, grâce à la participation conjointe des garçons et des filles, a suscité le problème fondamental de la mixité dans le mouvement scout. Divers sondages réalisés parmi les scouts montrent bien que les jeunes engagés dans le scoutisme rencontrent les mêmes problèmes que les autres jeunes. Eux aussi se sentent souvent incompris et insatisfaits d'un environnement étouffant. Eux aussi souffrent du manque de spontanéité et de relations vraies qui caractérise notre société. Mais, à la différence de nombreux jeunes qui pensent

que rien ne 'pourra changer, ils s'efforcent de vivre ensemble des expériences essentielles qui leur permettront de découvrir un sens à leur vie.

L'apprentissage des responsabilités «Conduis toi-même ta barque!»: cet appel du fondateur du scoutisme définit très bien ce que le mouvement scout veut pro'poser aux jeunes. Prendre soi-même et progressivement des initiatives: voilà l'une des bases du scoutisme. Le jeune doit découvrir par luimême, créer personnellement et décider lui-même . Il doit aussi apprendre à mener à son terme une entreprise, du projet à sa réalisation en surmontant les difficultés. Des responsabilités adaptées à chaque âge doivent être assumées pleinement afin de faire de chacun un être conscient de son rôle au sein de la société.

La vie en groupe Que ce soit dans une sizaine, une patrouille, une équipe, une meute, une troupe ou un groupe, le scout s'inscrit toujours dans une cellule composée de plusieurs membres par rapport auxquels il doit se situer et avec lesquels il va se mesurer. Le but social du scoutisme est trés important: il permet au jeune, en dehors du cercle restreint de la famille, de jouer un rôle dans une communauté, d'y tenir une place particulière, d'y faire des propositions et d'en influencer la vie et l'orientation. Le jeune a besoin d'agir et d'être considéré comme partie prenante dans notre société . Il veut avoir son mot à dire et être écouté. A ce besoin croissant, le scoutisme répond par une vie en groupe enrichissante pour chaque membre. On a trop souvent entendu dire que

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le scoutisme est une organisation para-militaire. Cette critique est basée sur le fait que, dans un groupe scout, il y a une structure hiérarchique bien déterminée. Mais cette structure est aussi l'une des caractéristiques de la société , c'est pourquoi le terme de para-social semble plus approprié. Le scoutisme prépare le jeune à une vie dynamique au sein de la société, il veut qu'il progresse sur le chemin d'une prise de conscience de sa personnalité, de sa valeur et surtout de sa responsabilité face aux autres. Cet éveil à la vie sociale s'effectue d'autant mieux qu'il est suscité par des jeunes plus âgés. Le fait que, dans le scoutisme, ce soit des jeunes qui animent d'autres jeunes, joue un rôle prépondérant.

d'intérêt. Bien sûr, les responsables des diverses . unités bénéficient de nombreux cours de formation leur permettant d'acquérir les connaissances nécessaires à l'animation d'autres jeunes. Loi et promesse Le scoutisme se distingue d'autres mouvements de jeunes par son idéal qui s'exprime dans la loi scoute. Il s'agit d'offrir aux jeunes des moyens de référence. La loi est un puzzle de 10 morceaux qu'il faut essayer de rassembler en soi. Il s'agit, avant tout d'un idéal ayant diverses facettes qui se combinent et se complètent. Chaque scout vit personnellement la loi; sa progression lui est particulière et il met l'ac-

ni et de s'engager par une promesse dans une voie constructive. Loi scoute 1. Un scout est vrai; 2. Un scout respecte les convictions des autres; 3. Un scout protège la nature et respecte la vie; 4. Un scout se rend utile; 5. Un scout est l'ami de tous; 6. Un scout se maîtrise; 7. Un scout sait vivre en communauté; 8. Un scout affronte les difficultés avec sérénité; 9. Un scout sait faire des choix; 10. Un scout prend ses responsabilités.

Promesse scoute Je promets de faire de mon mieux pour vivre selon la loi scoute; je demande à Dieu et à mes amis de m'y aider. Le mouvement scout en chiffres Le scoutisme s'est développé dans 117 pays et comptait en 1981

Filles Garçons 7 millions 16 millions

En Suisse 1960 12237 1972 14921 1981 17 104 En effet, tout se passe entre jeunes ayant connu et vécu les mêmes expériences, ayant surmonté les mêmes problémes: c'est de là que naît la confiance, le partage, l'Amitié basée sur une communauté

cent sur tels articles plutôt que sur tels autres suivant ses aspirations et ses difficultés dans le groupe. Il n'est nullement question d'atteindre la perfection , mais bien plus de progresser vers un idéal bien défi-

Communiqués

Inform ati ons aux parents

ODIS, St-Maurice: du 16 septembre au 8 octobre 1983 «le scoutisme Exposition : agaunois» .

Claudine Hebeisen

Ces rencontres ont lieu l'après-midi, de 14 h 00 à 17 h 00. Une pause est prévue aprés la partie «échange» .

Lors de la réunion de parents les informer: - des apprentissages de base que l'on souhaite développer et des connaissances sur lesquelles ils débouchent nécessairement;

Après-m idi de formation

- des sorties fréquentes et des raisons pour lesquelles on sort; - de la méthode de travail qui nécessite, entre autres, le recours à différentes sources d'information d'où l'absence d'un livre unique; - de l'expression des découvertes qui se fait, en grande partie, par l'enfant.

40180 45797 47914

Rencontre d'appu i pour les maîtresses enfantines

Sujet: Professeur: Degrés: Date:

Les graines et les fruits. Sœur Emmanuelle Carrupt. Enfantines - 6P. Mercredi 12 octobre de 14 h 00 à 17 h 00. Lieu: Gorges de la Borgne. nscriptions: Jusqu'au 10 octobre , par écrit ou par téléphone: (027) 21 62 86. Connaissance de l'environnement ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion. 1

En cours d'année: - inviter les parents à venir voir en classe les panneaux réalisés au terme d'une étude; - faire circuler le livre, classeur ou cahier collectif en mentionnant, soit pour l'exposition, soit pour le cahier collectif: - la motivation ou le choix du point de départ; - la démarche poursuivie (les différentes étapes, la stratégie de recherche ... ; - les objectifs développés et atteints; - les moyens utilisés.

La mise en relation des travaux de début et de fin d'étude permet de constater les progrès effectués.

Le cône de déjection. Philippe Werner. Enfantines à 6P. Mercredi 26 octobre de 14 h à 17 h. Lieu: Le Bois Noir. Inscriptions: Jusqu'au 22 octobre, par écrit ou par téléphone: (027) 21 62 86. Connaissance de l'environnement ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion Sujet: Professeur: Degrés: Date:


Comme nouvelle activité, l'AEPSVR a décidé de mettre sur pied, cette année, un cours de natation en 4 parties et concernant les quatre styles de nage: dans l'ordre, brasse, crawl , crawl dos, dauphin. Sera intégré à ce cours , un programme pour débutants: accoutumance à l'eau, puis apprentissage de la brasse poitrine.

Association d'éducation physique scolaire du Valais romand - 1950 Sion

Chaque cours sera composé d'une partie pratique en piscine et d'une partie théorique en salle (méthodologie et technique du style étudié). Les participants ont la possibilité de s'inscrire à un seul ou à tous les cours. Les non-nageurs devraient dans la mesure du possible s'inscrire à tous les cours .

Programme d'activité 1983 - 1984 A) Pour les enseignants

- samedi 17 décembre 1983: tournoi de basketball à Monthey; - dimanche 26 février 1984: concours de ski, slalom géant, piste de l'Ours à Veysonnaz; - fin février, début mars 1984: tournoi de hockey sur glace à Martigny; - mercredi 4 avril 1984: tournoi de volleyball - équipes mixtes à Sierre - équipes masculines et fémi nines à Sion; - lundi 23 au samedi 28 avril 1984: camp de ski à Saas Fee; -' samedi 26 mai 1984: tournoi de football à St-Maurice; - Natation: * samedi 12 novembre 1983 à Monthey (brasse + non-nageurs) * samedi 3 décembre 1983 à Sion ENF (crawl + non-nageurs) * samedi 28 janvier 1984 à Grône (crawl dos + non-nageurs) * samedi 18 février 1984 à StMaurice (dauphin + non-nageurs) ** * possibilité de s'inscrire à

un seul ou à tous les cours. Les non-nageurs devraient dans la mesure du possible participer aux quatre cours . 30

*** Attention ** *

Lors de la dernière assemblée générale il a été décidé de faire payer une participation aux équipes qui prennent part aux tournois. Une finance d'inscription de Fr. 20.- est à payer au CCP 19-838 AEPSVR - Sion (Joindre au bulletin d'inscription le talon du bulletin de versement). Aucune inscription incomplète ne sera prise en considération . Cette somme sera restituée le jour de la manifestation à toute équipe essentiellement formée de membres de l'AEPSVR (apporter dans ce cas la liste nominative des membres de l'équipe) . Pour le concours de ski et pour les cours de natation, les membres de l'AEPSVR ne paient que l'abonnement journalier ou l'entrée à la piscine (billet collectif). Les non-membres paient en surplus une finance de Fr. 15.- par aprèsmidi au CCP 19-838 AEPSVR Sion. (Joindre au bulletin d'inscription le talon du bulletin de versement).

B) Pour les élèves

- mercredi 14 décembre 1983: tournoi de basketball (1 licencié par équipe) * Sion: écoles secondaires du 2e degré

* Sierre:

cycles d'orientation - mercredi 28 mars 1984: tournoi de volleyball (minivolley) intercycles à Sion (1 licencié par équipe) ; - mercredi 11 avril 1984: tournoi de volleyball pour les écoles secondaires du 2e degré (2 licenciés par équipe) à St-Maurice; - mercredi 2 mai 1984: tournoi de football intercycles à Grône et St-Maurice (aucun licerlcié); - mercredi 6 juin 1984: journée d'athlétisme à Sion (1 licencié par équipe) finales de football à Sion . *** Attention ***

Le comité de l'AEPSVR a décidé de restreindre le nombre de licencié pour favoriser le véritable sport scolaire et pour éviter que ces rencontres ne deviennent des matchs de juniors des clubs valaisans. Il va de soi que cette restriction ne concerne que les joueurs sur le terrain. Un joueur licencié peut être remplacé par un autre licencié. Toute équipe qui ne respectera pas scrupuleusement cette règle sera éliminée du tournoi. Pour chaque manifestation il sera établi, par le responsable de l'équipe , une liste nominative des joueurs qui servira pour le contrôle auprès des fédérations. L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement et les frais d'organisation justifiés lors de ces manifestations.

Cours de natation

Les non-membres de l'AEPSVR devront payer une finance d'inscription de Fr. 15.- à verser au CCP 19-838, AEPSVR - Sion et cela pour chacun des cours suivis (joindre au talon-réponse le récépicé postal). Tous les participants paient l'entrée à la piscine (prix spécial). Cours 1

Samedi 12 novembre 1983 à Monthey, piscine de Reposieux 1 groupe de non-nageurs 1 groupe introduction brasse 1 groupe perfectionnement brasse

+ participation théorique: film méthodologie et technique brasse. Cours 1/

Samedi 3 décembre 1983 à Sion, Ecole normale des filles 1 groupe de non-nageurs ou dèbutants 1 groupe introduction crawl 1 groupe perfectionnement crawl

+ participation théorique: film méthodologie et technique crawl. Cours 11/

Samedi 28 janvier 1984 à Grône, piscine municipale 1 groupe de non-nageurs ou débutants 1 groupe introduction crawl dos 1 groupe perfectionnement crawl dos

+ participation thèorique : film méthodologie et technique crawl dos. Cours I V

Samedi 18 février 1984 à St-Maurice, piscine municipale 1 groupe de non-nageurs ou débutants 1 groupe introduction dauphin 1 groupe perfectionnement dauphin

+ participation théorique : film

méthodologie

et technique

dauphin. Information complémentaire

Tél. (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12 Inscription

En bloc ou séparément pour chaque cours en respectant les délais (voir talon-réponse).


Société pédagogique valaisanne

Rapport d'activité 1982 - 1983


1. Co mité canto nal Présidente : Mme Marie-Josèphe Solioz 1908 Riddes Tél. (027) 86 45 22 Vice-président: M. Hubert Grenon 1874 Champéry Tél. (025) 79 1087

Sommaire Comité cantonal . . . . . . . . . . . . . . . Sections de districts. . . . . . . . . . . . . . Commission «Petite enfance» . . . . . . . . . Enquête sur l'enseignement renouvelé du français COROF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Commission cantonale de coord ination du français Mathématiques . . Mathématiques 5 e . . . . . . . Environnement . . . . . . . . . Chant . . . . . . . . . . . . . CDM - Classes à degrés multiples ACM . . . . Evaluation . Loi scolaire . Mi-temps . . Pléthore . . Restructuration Relations avec le DIP Divers FVAP . . . . . . . FMEF . . . . . . . Rapport SPR . . . . . . . . . . . . . Rapport de la Commission SPR «Statut de l'enseignant » CIRCE III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Radio-TV éducative . . . . . . . . . . . . . . . Congrès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Cotisation SPR et abonnement à l'Educateur Enquête sur l'enseignement de la deuxième langue Rapport d'activité de la CIM 1982-1983 . . . . . .

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9 9 9 10 10 11 12 13 14 14 14 15 15 16 16 16 17 17 18 19

Membres: Messieurs: François-Louis Décaillet 1922 Salvan Tél. (026) 6 12 43 Jean-Marie Abbet 1937 Orsières Tél. (026) 4 22 18 Jacques Vuignier Rue du Bourg 1920 Martigny Tél. (026) 26980 Michel Putallaz 1964 Conthey Tél. (027) 36 14 34 Charly Dayer Plein Soleil 1961 Hérémence Tél. (027) 81 1808 Jean-Jacques Joris Ch. de la Plage 1 3960 Sierre Tél. (027) 55 19 39 Mme Bernadette Roten 1965 St-Germain/Savièse Tél. (027) 25 10 93 Secrétaire-caissière : Mme Myriam Albasini 1908 Riddes Tél. (027) 86 38 74 Le 11 décembre 1982, l'AD. SPVal a tenu son assemblée annuelle à Troistorrents. A cette occasion, plusieurs collègues, membres du Comité cantonal ou des commissions permanentes ont fait part de leur intention de ne pas solliciter le renouvellement de leur mandat. Le CC de la SPVal adresse les remerciements les plus sincères à celles et ceux qui durant 4 ans ont accepté de mettre à la disposition de notre asso-

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ciation de nombreuses soirées, de consacrer bien des heures de loisirs à l'étude d'un dossier, à la défense des droits d'un collègue ou simplement à écouter les enseignants parler de leur doute, face aux innovations , de leurs difficultés mais aussi de leur satisfaction rencontrés dans l'exercice d 'une profession vouée au progrès de la jeunesse. C'est un Comité cantonal nouveau qui s'est mis à la tâche au rythme d 'une séance tous les 15 jours environ. Le travail du CC a été grand , tant par l'importance des problèmes à traiter que par leur nombre. D'autre part, la nécessité de faire partie des différents comités SPR, FVAP, FMEF etc. alourdit encore la charge des membres du CC. Dans un souci de rationalisation, en vue d'une plus grande efficacité notamment par une plus grande rapidité à répondre à un problème , le CC a décidé de se répartir la responsabilité de secteurs précis ; étant évident que si un groupe de deux ou trois membres étudient un dossier, ce dossier est soumis à l'examen du CC tout entier avant d 'être adopté. Nous vous donnons la liste des principaux responsables des divers groupes de travail et des différents représentants : FVAP : M. Michel Putallaz FMEF: M. Gaspard Fournier SPR: M . Hubert Grenon Mme Marie-Josèphe Soli oz Mme Bernadette Roten CIM : M. Jean-Jacques Joris CP: M. Charly Dayer Education permanente romande: M . Jacques Vuignier M . François-Louis Décaillet

Commission « Environnement » : M. Jean-Marie Abbet Commission de presse: M. Jean-Marie Abbet (EV) M . Jacques Vuignier (Educ.) Mme Bernadette Roten Mme Marie-Josèphe Solioz Commission Jeunesse et économie: M. Michel Putallaz Statut de l'enseignant au niveau romand: Mme Bernadette Roten Ce rapport est l'œuvre de tous les responsables , membres du CC , membres des différentes commissions. Ce travail commun est en quelque sorte le miroir de l'activité de la SPVal. Lors de l'étude d'une éventuelle restructuration de la SPVal, le CC a souhaité que la direction de notre association soit à l'image de nos institutions, assumée de façon collégiale par le CC. Cette option permet aux partisans des différents courants pédagogiques de se faire entendre, favorise un large débat interne et aussi une étude plus complète des divers sujets traités. Si au sein du comité s'instaure parfois un débat animé, celuici a lieu dans un esprit positif et débouche toujours sur un large consensus. Le Comité cantonal, soucieux de répondre $. une attente des collègues, de donner tout au long de l'année des renseignements sur les activités de la SPVal a chargé Jean-Marie Abbet et Jacques Vuignier d'animer une chronique SPVal, respectivement dans l'E.v. et dans l'Educateur. Merci à ces deux membres du CC d'avoir eu le souci constant de diffuser tout au long de l'année une information apte à intéresser le plus grand nombre d'enseignants.


2.1 Les sections de districts Plusieurs districts ont renouvelé leur comité. Le CC remercie les collègues qui ont été la cheville ouvrière de notre association pendant 4 ans, parfois plus et souhaite que ces collègues continuent à être les «animateurs» de notre association au sein du personnel enseignant. Voici la liste des nouveaux présidents de districts: Monthey: Mme Elfrieda Senn, Vouvry; St-Maurice: M. François-Louis Décaillet, Salvan; Martigny: M. Jacques Vuignier, Martigny; Entremont: M. Michel Abbet, Orsières; Conthey: M. Claude Fumeaux, Conthey; Sion: Mme Madeleine Rabaud, Conthey; Hérens: M. Charly Dayer, Hérémence;

Ceci rend parfois difficile l'appréciation du CC sur les vœux, les options de nos collègues. A ce point de vue, le rôle des districts et particulièrement des comités de districts est fondamental. Ils sont, en quelque sorte, la courroie de transmission indispensable entre les enseignants et le CC. Les assemblées annuelles du P.E. ont témoigné que dans chaque district l'esprit corporatif et l'intérêt pour la SPVal demeure vifs. Le Comité cantonal remercie les présidents et les comités de districts d'avoir organisé la consultation portant sur le français renouvelé et souhaite que cette année encore tous les districts auront une activité pédagogique et corporative importante. Nous souhaitons aussi que les districts mettent sur pied partout où cela n'existe pas encore des groupes de presse. Le CC SPVal remercie tous les membres des comités et présidents de districts ainsi que tous les collègues qui œuvrent chaque jour dans leur milieu professionnel permettant ainsi à la SPVal d'être présente partout où des collègues sont en difficulté.

Sierre: M. Jean-Baptiste Rey, Noës. Nous remercions les collègues qui ont accepté d'animer une section de district, nous leur souhaitons beaucoup de satisfaction dans l'exercice de leur fonction . La diversité tant géographique, économique que politique de notre canton a forgé des mentalités différentes selon les régions, selon l'environnement socio-culturel et conséquence logique, les enseignants ont parfois une sensibilité différente face aux problèmes de l'école, surout face à ce que j'appellerai le renouveau pédagogique.

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Rapport de la commission «Petite enfance» Membres de la commission Présidente déléguée du CC SPVal: Mme Bernadette Roten; Déléguées à la SPR: Mmes Andrée Gauye Marie-Paule Roh.

Une déléguée par district Monthey: Mme Yvonne Payot; St-Maurice: Mme Claudine Hebeisen; Entremont: Mme Germaine Marquis; Martigny: Mme Rose Copt; Conthey: Mme Marie-Noëlle Fumeaux; Hérens: Mme Catherine Bruttin; Sierre : Mme Anne Rey; Sion: Mme Thérèse Fragnière. Pour sa première année de travail (1980-1981), la Commission P.E. avait effectué auprès des maîtresses une enquête concernant les recyclages de français. Suite à cette enquête et conformément à son mandat, la commission s'est penchée sur le problème des moyens d'enseignement au niveau des écoles enfantines. Constatant: 1. qu'il n'existe à ce jour aucun organe s'occupant spécialement des moyens d'enseignement du français renouvelé pour les écoles enfantines; 2. que les maîtresses concernées ressentent ce manque et que nombre d'entre elles sont en recherche individuelle et ont déjà créé quantité de jeux très intéressants afin de mieux appliquer les théories présentées lors des recyclages. La Commission P.E. a proposé au DIP:

1. la création d'un groupe de recherche mandaté par le DIP pour: a) rassembler ces forces éparses, répertorier, trier, enrichir, compléter ce qui existe déjà à un niveau individuel et, dans une deuxième phase;

b) créer d'autres moyens d'enseignement en rapport avec M.F. sous forme très large de suggestions, de jeux-types. Le moment pour un tel travail semble très opportun puisque nous sommes dans la période d'introduction de la nouvelle démarche du français renouvelé. Cette proposition a été présentée et débattue en séances des inspecteurs, puis transmi-

se pour étude à la Commission des moyens d'enseignement. Les pourparlers avec le DIP sont en bonne voie et, nous espérons dès la rentrée poursuivre nos travaux.

cette méthode à départ oral et semi-globale, loin de réaliser un des buts de l'école - à savoir l'égalité des chances creuse l'écart entre élèves doués et élèves moins doués.

Je remercie les maîtresses enfantines, les membres de la Commission P.E. et toutes celles qui ont participé à nos recherches pour leur esprit positif, ouvert à la recherche et à la collaboration .

Si on trouve judicieux durant les sessions pédagogiques d'été que la formation des maîtres se fasse par deux degrés , nombre d'enseignants pensent que les cours d'appui seraient plus efficaces par degré. La formation reçue en cours de recyclage ne correspond pas à ce que les maîtres attendaient, à quelques exceptions près.

Enquête sur l'enseignement renouvelé du français Bernadette Roten, Michel Putallaz, Charly Dayer Soucieux de donner aux enseignantes et aux enseignants la possibilité de faire entendre leur voix et conscient de répondre à un appel de nombre d'entre eux, le CC SPVal, en collaboration avec les présidents et les Comités de districts, a procédé, en fin de cette dernière année scolaire, à une enquête concernant la mise en place de l'enseignement renouvelé du français. La CF/SPVal a proposé comme base de l'enquête le canevas d'entretien édité par l'IRDP. Liberté a été laissée aux présidents de districts concernant la manière; certains ont dressé un questionnaire , d'autres l'ont faite sous forme de rencon tres-débats avec comptes rendus. La participation varie suivant les sections, de 85 % dans l'une, elle tombe à 40 % dans une autre. S'il n'est pas possible de porter un jugement définitif sur la nouvelle méthode de français tant qu 'elle n'est pas appliquée dans son ensemble d'une façon officielle , on peut déjà puisque la grande majorité des maîtresses et des maîtres de 1 P et 2P l'expérimente depuis une ou plusieurs années - établir un premier constat , relever

les satisfactions et les souhaits des praticiens concernant la nouvelle méthode et les recyclages. Du dépouillement des renseignements reçus, il ressort ce qui suit : Recyclages et esprit nouveau

Les enseignants contactés, pratiquement à l'unanimité, acceptent le principe des recyclages. Ce renouvellement s'inscrit dans le renouveau pédagogique général, en regard de la coordination romande. Ils sont conscients de la nécessité de recherche et d'évolution dans les domaines psychologiques, pédagogiques et méthodologiques. Dans l'esprit nouveau de MF, où le changement se situe plus au niveau du comportement que de la matière, ils apprécient dans l'ensemble la pédagogie de motivation et découverte qui vise d'abord le développement de la personnalité de l'enfant. Ils constatent toutefois que l'application de cette nouvelle méthode et la priorité donnée à l'oral créent des difficultés pour concilier horaire et programme. Les enseignants sont très nombreux à affirmer que

Plusieurs animateurs déclarent ne pas être suffisamment préparés pour animer les cours. Ils auraient souhaité, pour leur formation, une information précise, claire, dans un premier stade, et, dans un deuxième stade, une expérimentation pratique dans une ambiance plus libre où il serait fait appel à leur expérience et à leur richesse personnelle. Beaucoup d'animateurs ont déploré un malaise assez pénible lors de leur formation, malaise dû à un sentiment de flou, de piétinement, d'insécurité, aggravé encore par le manque de moyens d'enseignement. Dans le personnel enseignant, on s'étonne également , qu'une seule méthode ait été proposée et imposée. De ce fait, il est impossible de faire appel à une évaluation comparative entre cette méthode et une autre. Le discours n'est pas démonstratif et l'inquiétude règne toujours lorsqu'il faut passer dans la pratique. Moyens d'enseignement

Le principal point noir reste celui des moyens d'enseignement quasi inexistants. De tous les districts nous parvient le même écho . Durant plusieurs années , les maîtres des premiers degrés avaient les moyens d'enseignement qu'ils avaient le temps de fabriquer ; heureusement cette lacune est


en voie d'être comblée. Les 'enseignants, pratiquement à l'unanimité, affichent leur mécontentement à propos des moyens LEP proposés. Ces cahiers ne contiennent pas assez de matiére et d'exercices d'acquisition. Ils approchent trop lentement le thé me, sont flous, parfois compliqués. Les consignes sont difficiles et nécessitent souvent l'intervention du maître. Maîtrise du Français apparaît être un document trop théorique ne facilitant pas le travail; aucune notion n'est développée de son approche à son acquisition. C'est une ébauche pratique trop peu développée où l'on accorde trop d'importance aux activités de libération par rapport aux activités de structuration. Cette nouvelle manière d'enseigner est souvent décrite com me peu adaptée aux enfants faibles, démunis de la logique et du raisonnement auxquels elle fait appel. C'est en grammaire que la nouvelle démarche semble le mieux convenir; au maître de trouver le juste milieu entre l'oral et l'écrit. Un grand nombre de persondéplorent nes interrogées qu'elles ne puissent disposer de moyens d'évaluation. Le manque de structuration de cet enseignement augmente les difficultés et, de plus, il n'est pas aisé de vérifier des objectifs de comportement. Souhaits de la SPVal

Forte des expériences passées et soucieuse d'apporter sa collaboration pour l'avènement d'une école meilleure, la SPVal souhaiterait qu'avant tout recyclage une Commission SPVal + DIP soit créée: 1. pour préparer, planifier la forme, la matière, le déroulement des recyclages, en accord, si possible, avec la coordination romande;

2. pour penser l'engagement des animateurs et établir leur statut moral, pédagogique et matériel; 3. pour penser le problème des moyens d'enseignement qui doivent être prêts en début de formation. Les enseignants auraient alors la possibilité de les étudier pendant les recyclages. Il n'est jamais heureux de se précipiter sur les premiers moyens lancés sur le marché; 4. pour une consultation plus large, plus à l'écoute des praticiens; 5. pour prévoir la forme des cours pratiques ou méthodologiques souhaités. Le travail d'une telle commission rendrait certainement plus fructueuse la mobilisation de toutes les forces enseignantes primaires du canton. Cette commission serait complémentaire à la C 3F. Réflexions

S'il est incontestable qu'une évolution s'imposait à l'école du Valais, on ne peut cependant s'empêcher de poser la question suivante: constatant, aux dires mêmes des auteurs de MF, que cet ouvrage n'est ni une méthodologie, ni un programme mais simplement un document de référence pour les degrés 1 à 4P seulement, a-t-il été «sage» ou «fou» d'entreprendre un travail d'une telle envergure pédagogique, financière, sociale et politique sur la base unique de cet ouvrage? La SPVal remercie tous ses membres pour le travail accompli et les encourage vivement à poursuivre dans un même esprit de sérieux et de courage afin de participer toujours mieux à la formation des adultes de demain. Le chapitre de l'enseignement renouvelé du français n'est certes pas clos; les résultats de cette prise d'informations

méritent une réflexion approfondie . Le rapport complet sera remis aux présidents des sections de districts et aux responsables de l'enseignement primaire.

COROF Commission romande d'observation du français

La mise en application en Suisse romande des nouveaux plans d'étude de français est une opération, nul ne le contestera, de vaste envergure. Chacun, en tout cas, est conscient des problèmes que soulève la méthode et des doutes qui peuvent surgir. C'est pourquoi la mise en application de cet enseignement nécessite un contrôle, une observation continue, d'où la création de la Commission romande chargée de suivre pas à pas les opérations dans leurs multiples aspects. COROF dépend de l'IRDP et est un de ses organes consultatifs. Elle n'a donc que le pouvoir ·de conseiller aussi efficacement que possible par l'intermédiaire de l'Institut, les instances romandes qui gèrent la coordination scolaire. Le fait, d'autre part, de réunir dans une même commission des représentants de tous les types de secteurs engagés dans l'action permet d'assurer une diffusion rapide de l'information et surtout d'être à l'écoute en permanence de ce qui se passe «sur le terrain ». C'est précisément une des raisons d'être des commissions cantonales travaillant en principe selon le même modéle. Rapport de COROF et souscommission permanente 1/

Représentant SPVa/: Mme Emma Bruchez, Martigny

Selon les objectifs définis par le programme-cadre, la souscommission permanente Il a pour mandat de s'occuper: - de l'enquête par groupes EG; - de la description de la pratique OP; - de l'enquête individuelle d'opinion El.

L'enquête par groupes cherchera à obtenir auprès des enseignants des renseignements sur leur pratique de l'enseignement renouvelé du français et sur les difficultés qu'ils rencontrent. Les résultats de cette enquête pourraient être la base de nouvelles questions posées cette fois à tous les enseignants dans l'enquête individuelle d'opinion. L'EG aura lieu après

la 1re et la 3 e années de pratique autonome. La Commission permanente Il s'est donc appliquée: - à préparer les thèmes à proposer aux groupes d'enseignants; - à établir la manière dont se dérouleront les séances; - à entendre les responsables des enquêtes des cantons de BE, GE, FG et améliorer ainsi la préparation pour les autres cantons.

Enquête individuelle d'opinion Un questionnaire a été préparé puis testé par quelques enseignants de chaque canton romand. Ils ont apporté des remarques et des propositions d'amélioration. L'El est prévue après la 3e année de pratique autonome .

Commission cantonale de coordination du français C3 F Représentante SPVa/: Mme Emma Bruchez, Martigny

Ainsi la situation quant à l'E.R.F. en Suisse romande est la suivante:

2. Animateurs 5/6P. Leur formation est prise en charge par Sœur Marie-Rose Genoud. Le recyclage des maîtres 5/6P commencera durant l'année scolaire 1984-1985. Première session obligatoire en été 1985. Des séances d'information auront lieu en début d'année scolaire 1983-1984 pour les maîtres de 5P.

Vaùd: introduction en 4P: août 1982 NE: poursuite de l'expérimentation en 1, 2, 3P généralisation en 1985 GE: introduction en 1P - 1982 Jura bernois: introduction en 1P - août 1982 FR: introduction en 1 P, automne 1982 (Chantepages) Jura: introduction en 1 P en 1985 VS: introduction en 1 P automne 1983

3. Les moyens d'enseignement créés sur le plan cantonal par un groupe 1P sont à expérimenter durant la prochaine année scolaire. - L'introduction d'un livre de lecture accompagné d'une série de fiches se fera en automne 1983. - un Comité romand de ME du français en 2P a été mis sur pied. La 2e édition sera disponible pour la rentrée scolaire 1984.

1. En fin d'année scolaire 1981-1982, la décision est prise par le DIP d'introduire l'enseignement renouvelé du français en 1 P pour l'année scolaire 1983-1984.

Enquête par groupes auprès des enseignants 1 P demandée par COROF. Elle se fera durant l'année scolaire 1983/1984. Elle sera animée par Mme Gertrude Pralong. On s'occupera de la pratique dans la classe, sans évaluer pour autant les résultats des élèves .

Mathématiques Mise en place de l'innovation L'enseignement des mathématiques n'est certainement pas actuellement le souci majeur des enseignants; il représente plutôt une aire de repos lui permettant de reprendre son souffle pour «attaquer» des morceaux bien plus résistants. La sous-commission maths de la SPVal - Jean-Jacques Joris et Hubert Grenon - s'est approchée de M. Roger Sauthier pour débattre de la situation des mathématiques 15 ans environ après la décision du DIP de s'engager dans la voie de la mathématique moderne. Le bilan général est positif même si l'on admet que certaines étapes ont été plus combattues que d'autres; si l'expérience était à recommencer, l'on s'attarderait moins sur la phase théorique qui avait engendré réticences et oppositions, mais l'on souhaite surtout que l'exemple soit profitable. Afin de ne pas «stationner» et être obligés à l'avenir de nous attacher à une nouvelle conception des mathématiques, son enseignement doit suivre un processus de mouvement et c'est ainsi qu'au moment où la 2e édition des moyens d'enseignement apparaît en classe (4 e année en septembre), une commission travaille déjà, au plan romand, à l'ajustement des programmes; cet ajustement n'exercera ses effets que d'ici quelques années.


Les traditionnels tests de maths suscitent de la part des enseignants des réactions fort diverses. Si certains les jugent inutiles parce que trop simples, ou trop ardus, ou n'arrivant pas au moment souhaité... beaucoup pourtant savent en tirer le maximum et puisent volontiers dans les épreuves précédentes - banque de tests - matiére à leurs propres épreuves de classe. A l'heure actuelle, l'enseignement des mathématiques est placé sous la responsabilité d~ M. Gabriel Favre, professeur a l'ENG. Il participe notamment à l'élaboration ou au contrôle des tests et des épreuves de fin d'année, dirige le groupe de 7 animateurs qui sont encore à la disposition des maîtres pour l'appui pédagogique, et prend également part à la préparation des nouveaux moyens d'enseignement maths. A l'avenir, il pourrait être répondu par le biais d'enquêtes à certaines questions que les enseignants se posent encore.

- le thème 0, intitulé «Atelier mathématique», est une sorte de recueil de situationsproblèmes, axé essentiellement sur la découverte et exploitable dans tous les thèmes; - le thème 12, intitulé «Puissance», permet de créer un lien entre les bases, d'où puissance du programme de 4e et les puissances proprement dites faisant partie du programme de 6e; - les autres thèmes ont pour noms: Nombres naturels et opérations - Mesures de longueurs - Multiples et diviseurs - Translation et symétrie, etc ... L'avenue EF de l'ancien dossier ne serait pas traitée comme un thème unique, mais les exercices ou fiches similaires à cette avenue seraient reportés au travers des 13 thèmes. Chaque thème serait vu en l'espace de 15 jours environ. Prenons les trois dossiers séparément et voyons les idées essentielles qui se dégagent de ces documents.

Le livre du maÎtre ou méthodologie: comprend des explications détaillées de chaque thème dans lesquelles on découvre: * un résumé des notions acquises dans les degrés précédents; Président de la sous-commis* les objectifs à atteindre; sion: * un plan du thème qui facilite M. Paul-Marie Rard la tâche de l'enseignant et indique le cheminement à Les nouveaux documents de suivre pour progresser dans 5e qui devront sortir de presse la difficulté. pour l'automne 1984, com- ' D'autre part en plus des conprendront: seils pédagogiques, un com- le livre du maître; mentaire concret accompagne - le manuel de l'élève; chaque exercice et chaque fi- le fichier. che fournissant toutes les indiA ce niveau, aucun change- cations nécessaires et rendant ment, par contre, la matière ne ainsi la compréhension plus aisera plus traitée selon les 5 sée. avenues (NN, NR, ER, EF, GE) Une troisième partie, «Suggesmais sous forme de 13 thèmes tions et Développements», babien distincts. Parmi ces thè- sée sur le raisonnement, serait mes, relevons deux qui appor- en liaison étroite avec des activités concernant la vie pratique tent quelques nouveautés:

Mathématique 5e Refonte du document

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de la classe. (Remontées mécaniques, sorties de classe.,,). Le livre de l'élève ou manuel sera plus important et contiendra plus d'exercices. Le format également sera modifié et prendra des proportions plus grandes. Le cahier de l'élève ou fiche sera semblable à celui que nous connaissons. De l'humour et beaucoup de dessins attractifs égaieront les ouvrages de l'élève rendant ainsi la mathématique moins rébarbative. La position de la Commission SPVal face à ces nouveaux documents est la suivante: * félicitations aux auteurs pour leur travail, leurs idées, leur humour et leur passion des maths; * deux éléments intéressants sont à relever: un organigramme des activités et un mémento détaillé; * toutefois les exercices sont trop compliqués et non pratiques axés sur le raisonnement et la réflexion; * si la subdivision du travail en 13 thèmes passe très bien, il manque d'exercices simples, répétitifs qui font pénétrer une notion; * pauvreté dans les problèmes de la vie courante, genre de problèmes dans lesquels l'élève pourrait se tester aux 4 opérations. Que sera le document définitif? Un juste milieu entre les réflexions émanant des différentes commissions cantonales et des représentants des Départements de l'instruction publique. Ce dossier devra encore passer devant COROME et à ce moment-là sera prêt à être diffusé. A la parution de l'ouvrage définitif, nos remarques adaptées à notre mentalité apparaîtrontelles translucides? Seule la coordination romande peut y répondre.

Environnement M. Jean-Marie Abbet a remplaçé M. Jean-Pierre Bruchez à la commission d'environnement. Le CC remercie M. Jean-Pierre Bruchez pour son travail au sein de cette commission. La commission, présidée par M. Michel Zuber inspecteur, n'ayant pas été réunie depuis quelque temps, la SPVal a souhaité une séance pour notamment faire part de ses observations concernant le test de géographie pour 5P. La SPVal trouve que si des tests devraient être disponibles à la demande des enseignants tout au long de l'année, ceux-ci ne doivent pas se transformer en examen de promotion. Le CC est conscient de l'important travail qu'accomplissent les animateurs et responsables de l'environnement, cependant, nous souhaitons que l'on continue l'effort de réalisation et de mise à disposition de moyens d'enseignement faciles à utiliser dans les classes.

Chant M. Mottet a informé le CC des principales activités de la Commission «chant». Il a relevé: -la difficulté de proposer des chants vraiment adaptés à l'âge des enfants; -le travail d'adaptation de la méthode Ward au programme romand entrepris par M. Léon Jordan; -les moyens d'enseignement actuellement disponibles à l'ODIS: - méthode romande; - cassettes de chants imposés; - cassettes d'audition;

-l'éventualité d'un recyclage de chant. Le principe serait celui d'un recyclage «tâche d'huile», en recyclant des groupes de collègues volontaires qui devraient en quelque sorte promouvoir le chant dans leur communauté scolaire.

CDM - Classes à degrés multiples Membres de la commission

Président: M. Maxime Gay-des-Combes Membres: Mmes Marie-Alice Albasini Marie-José Novakov Marie-Hélène Tissières Renée Saud an 1. La commission continue de préparer un document mathématiques pour CDM, document terminé probablement au printemps 1984, et qui permettra, nous le souhaitons ardem-ment, aux maîtres CDM à mener leurs activités mathématiques d'une façon plus claire, plus méthodique.

placé sous la houlette de l'Unesco, Commission suisse et regroupant des enseignants CDM bas-valaisans, haut-valaisans, valdôtains, jurassiens, grisons . Un document préparé par l'Université de Genève sortira à ce sujet. Quatre membres sur cinq de la commission valaisanne ont participé à ce séminaire . 5. Par son délégué, M. Maxime Gay-des-Combes, la commission a exposé tous les problèmes des maîtres de classes à degrés multiples devant le Comité cantonal SPVal. 6. La commission, en collaboration avec le DIP et l'animateur Environnement CDM, M. Pierre Taramarcaz, a organisé un cours d'une semaine qui avait comme thème «Environnement dans les CDM» et qui s'est déroulé d'une manière très pratique, à la satisfaction générale des participants. Voilà en gros le travail de la Commission CDM, il se poursuivra.

Section ACM / SPVal Membres du comité

Présidente: Mme Mary-Lise Beausire;

2. La commission a travaillé en collaboration avec la commission romande CDM principalement par ses deux délégués, Mme Marie-Hélène Tissières pour les mathématiques et M. Maxime Gay-des-Combes pour les problèmes généraux.

Secrétaire: Mme Pierrette Bérard;

3. La commission a vivement encouragé l'organisation d'une journée romande CDM qui aurait lieu en automne et qui permettrait quelques échanges bénéfiques.

Membres: Mesdames Marie-Chantal Crettenand Madeleine Guiguoz Antoinette Travelletti Marguerite Emery

4. La commission a participé activement à la préparation et au déroulement d'un séminaire d'études au Gd-St-Bernard sur le thème: «L'école et le développement local », séminaire

Vice-Présidente: Mme Pierrette Luyet; Trésorier: M. Jean-Pierre Rey;

Délégués

à la Commission ACT/SPT Mme Mary-Lise Beausire M. Jean-Pierre Rey Mme Ghislaine Mariaux


Coordinateur rubrique Pic et Pat, Educateur

M. Jean-Pierre Rey Un des principaux buts du Comité de la section ACM étant de se préoccuper de la formation et du perfectionnement professionnel de ses membres, il organise à l'intention de ces derniers différentes activités. Ceux qui y participent en tirent le plus grand profit pour leur enseignement et pour eux-mêmes. Parmi les activités de l'année scolaire 1982-1983, voici les plus importantes: Conférences

- Découverte de Cézanne, de son langage pictural et manière d'aborder un tableau par M. Bruno Clivaz; - conférence-film sur la conception de peintures murales avec des enfants et visite du centre scolaire de Grimisuat par M. G. Tritten . Visites commentées d'expositions

- Découverte de Goya à travers les œuvres exposées à la Fondation Gianadda à Martigny; - rétrospective Albert Chavaz. Approche d'une technique

-Introduction aux différentes techniques de gravure en creux par la taille-doucière S. Schmid-Stieger en son atelier sédunois; - visite de l'atelier de lithographie et de taille-douce de Pietro Sarto à St-Prex. Cours

- Deux cours d'initiation à la peinture paysanne ont été organisés ce printemps et ont eu beaucoup de succès. Le secteur ACM de l'Odis était depuis quelque temps déjà au centre des préoccupations du comité. Ce dernier le trouve 10

mal intégré et on n'y trouve de loin pas tout ce qui serait utile aux leçons d'ACM et d'ACT. C'est ainsi que nous avons pris contact avec M. Jean-François Lovey, directeur de l'ODIS et lui avons fait part de nos remarques et suggestions. C'est dans un excellent esprit de collaboration et d'enthousiasme que nous avons pu élaborer le questionnaire qui a paru dans l'Ecole valaisanne de mai et auquel tous les enseignants étaient invités à répondre. Par ce questionnaire, nous dési': rions savoir ce qu'on attend de ce secteur, si ce qu'on y trouve répond à un intérêt général afin de pouvoir apporter quelques améliorations. De nombreuses réponses nous sont parvenues et le dépouillement n'est pas terminé. Dans un premier temps, nous préparons une liste de livres. Ceux-ci amélioreront et enrichiront la bibliothèque ACM d'ici quelque temps. D'autre part, une bonne vingtaine d'enseignants ACM ont accueilli avec intérêt la proposition du groupe de travail «Animation de l'ODIS>> et préparent une exposition de travaux d'enfants, avec photos, éventuellement montage audio-visuel pour mars ou avril prochain, en collaboration avec M. Jean-François Lovey et M. B. Clivaz. La section participe activement à la Commission «Activités créatrices sur textiles» de la SPR (3 délégués). Cette commission met sur pied un forum annuel qui a lieu en octobre ou novembre, destiné à tous les enseignants ACT de Suisse romande. D'autre part, elle essaie de rapprocher les enseignants romands afin que chacun travaille selon les plans d'études CIRCE 1 et CIRCE II. Actuellement cette commission prépare une émission radio pour l'hiver prochain. Groupe de travail «Animation ODIS»:

Responsable: Mme Marie-Josèphe Evéquoz Membres: Mmes, MM. Vérène Bovier Antoinette Travelletti Berthe Fellay Marie-Claire Puippe Nelly Seingre Jean-Pierre Rey Ghislaine Mariaux Marie-Cécile Fusay Rose-Marie Luy Madeleine Guigoz Jacqueline Mudry Marie-Thérèse Barras Pierrette Bérard Marie-Andrée Thentorey Anne-Françoise Formaz Françoise Chevey Marinette Loye Andrée Michelloud Christiane Jambers Carole Lolioz Pierrette Luyet Mary-Lise Beausire Bruno Clivaz

Evaluation L'an passé une nouvelle forme d'évaluer le travail des élèves et de communiquer les résultats de cette appréciation aux parents a été introduite en 1re primaire. A la suite du sondage effectué auprès des enseignantes de ce degré, le résultat s'avère très positif. Cet automne, M. Jean-Pierre Salamin et un nouveau groupe de collègues étudieront le problème de l'évaluation en 2e primaire.

Loi scolaire Il est difficile d'écrire ce chapitre sachant que l'on ne peut faire état des propositions de la 2e commission parlementaire et que ces propositions peuvent être fortement amendées par le Parlement en septembre.

Cependant, quelques articles nous concernant directement sont intéressants à relever.

chaque commune puisse conserver son école enfantine et primaire.

La participation des enseignants, des associations d'enseignants art. 8-1 0

Enseignement religieux art. 30

Cet article consacre le droit des enseignants à être informés et consultés sur les questions scolaires professionnelles importantes ainsi que de leurs associations. En outre on leur accorde le droit d'être représentés équitablement dans les commissions chargées de l'application de la loi. * Ces mêmes droits sont ac-

cordés aux parents. Une telle mesure est propre à favoriser le dialogue entre tous les membres de l'institution scolaire: parents, enseignants, autorités. Ecoles communales art. 15

préscolaire, L'enseignement primaire et secondaire du premier degré ainsi que l'enseignement spécialisé intégré aux structures communales incombent aux communes et sont assurés par les écoles communales. * L'école obligatoire et par conséquent les enseignants sont considérés comme dépendant de la commune. Ce renforcement du pouvoir communal ne va pas sans poser des problèmes sérieux concernant le statut des enseignants (engagement-licenciement).

Droits fondamentaux art. 7 1er alinéa

La liberté de conscience et de croyance ainsi que le respect de la sphère privée de l'élève, de sa famille et des enseignants sont garantis. Ouverture et fermeture des classes art. 24 1er alinéa

L'Etat encourage le maintien des classes dans les villages et veille notamment à ce que

Les Eglises proposent les personnes chargées d'assurer les tâches d'enseignement religieux et d'animation spirituelle. Ces personnes doivent être au bénéfice de la formation pédagogique exigée par le Département. Les compétences des autorités de nomination · demeurent réservées. En règle générale, le titulaire de la classe de l'enseignement primaire assure l'enseignement religieux. Il en est dispensé sur communication écrite 1 sans préjudice pour l'exercice de sa fonction. Age d'admission art. 39

Entre en première primaire, l'enfant ayant six ans révolus au 1er juin . Facultè est cependant laissée aux parents d'avancer ou de retarder de 6 mois le début de la scolarité. disposition restreint par rapport au premier débat le laps de temps où le choix des parents peut s'exercer, mais est encore fort généreuse. Une telle disposition réclamée par les parents et surtout par le Haut-Valais n'ira pas sans créer plus d'un problème scolaire.

* Il est prévisible que les arti-

cles concernant le CO et la formation des enseignants susciteront de vives discussions et seront sans doute amendés. Il est inutile d'en faire longuement état ici. * Le projet concernant le cycle

ne résout que très partiellement le problème de la sélection. * La

formation des enseignants en ouvrant très timidement les deux voies: voie intégrée ou E.N. 6 ans et voie fractionnée collège + 2 ans est une relative amélioration quoique bien modeste. Le statut du P.E.

Le statut du P.E. n'est pas satisfaisant. En effet, les enseignants ne bénéficient pratiquement plus d'aucune garantie de l'emploi en cas de suppression de classes.

Mi-temps

* Cette

Structures d'appuis art. 26 1 er alinéa

L'élève fréquentant une école de la scolarité obligatoire a droit à un enseignement d'appui, s'il a des difficultés à cause d'une autre langue ou pour d'autres raisons. * Cette possibilité, si elle est

acceptée, ouvre de nouvelles voies pédagogiques, la SPVal s'est mise à l'étude de tous les aspects que pourraient revêtir la mise en application d'un tel article . (pédagogie compensatoire, nouveaux emplois, erc.).

Depuis plusieurs années la SPVal a étudié et demandé la possibilité de créer des postes d'enseignement à mi-temps et à temps partiels dans les classes primaires de notre canton. L'évolution des concepts pédagogiques (maître unique), des mentalités sont sans doute des fruits à maturation lente. Les difficultés du marché de l'emploi chez les enseignants ont grandement contribué à encourager les études officielles concernant cette nouvelle d'enseignement. possibilité Ceci n'est pas propre à notre canton. Toute la Suisse romande ainsi que le Tessin (à l'exception de Genève) connaissent ce problème et ont essayé d'y remédier en offrant la

Sans préjudice moral, professionnel mais non pas financier.

1


possibilité d'un travail partiel à un nombre plus ou moins important d'enseignants.

certains problèmes spécifiques aux élèves moins doués.

Les rapports officiels établis par les cantons romands prouvent que cette forme d'activité, outre la possibilité de lutter contre les licenciements offre des avantages pédagogiques réels. Ceci est très important car même si le problème de l'emploi chez les enseignants est un souci constant de la SPVal, l'étude du problème de l'enseignement partiel ne peut être dissocié de l'aspect pédagogique d'une telle pratique.

Le travail en duo comporte certains aspects négatifs. Les principales difficultés qui peuvent compromettre cette expérience sont:

Des études approfondies entreprises au Tessin montrent comment par rapport au modèle classique selon lequel la direction d'une classe primaire est confiée à un seul enseignant, subsistent des alternatives valables parmi lesquelles on compte l'enseignement «en duo». Certains de ces avantages pédagogiques méritent d'être relevés: - une meilleure préparation didactique; - un enseignement favorisé par une meilleure utilisation des dons et compétences de chaque enseignant (chant dessin); - les difficultés relationnelles entre maître et élèves, parfois difficilement supportèes par ces derniers sont atténuées; - une plus grande richesse des contacts humains; une dépendance affective moins grande, surtout aujourd'hui où les élèves sont habitués et plus disponibles que par le passé à une pluralité des relations avec l'adulte; - la mise en commun des observations des élèves effectuée par chacun des deux enseignants ne peut être que bénéfique à l'amélioration du travail scolaire de l'ensemble et plus particulièrement propice à résoudre 12

- une conception pédagogique différente entre les deux partenaires; - des difficultés relationnelles importantes entre les deux enseignants; - des difficultés d'organisation. Ces difficultès non négl igeables peuvent être évitées dans la mesure où les deux partenaires d'un duo se choisissent, ou tout au moins se connaissent et ont eu l'occasion de confronter sérieusement leurs conceptions pédagogiques et éducatives. D'autre part, les problèmes de répartition des disciplines, d'organisation, doivent être clairement définis et résolus avant le début de la scolarité . Une rencontre hebdomadaire des deux enseignants (hors des heures de classe) doit être prévue tout au long de l'année. Une information aux parents doit être faite au début de la scolarité. Lors de ces séances, l'inspecteur apportera son concours aux enseignants si ces derniers le souhaitent. Deux autres problèmes méritent d'être examinés avec soin: les bases légales permettant d'introduire cette disposition et la compétence des communes en la matière. La SPVal a reçu en consultation un avant-projet de règlement concernant ce sujet. Elle a adressé ses remarques et ses propositions d'amendement au DIP. Il est raisonnable de penser qu'une décision officielle sera prise d'ici la fin de l'année scolaire 1983-1984.

Pléthore La pléthore des enseignants, loin de se résorber, s'aggrave. A l'heure où nous écrivons ces lignes, il est difficile d'être précis car tous les chiffres ne sont pas connus. Nous constatons qu'à travers toute la Romandie nous retrouvons, avec une acuité certes différente, ce problème. Il y a deux aspects de la pléthore à considérer:

A. Les licenciements Si jusqu'ici, il a étè possible de contenir la vague des fermetures de classes, la fin de l'année scolaire 1983-1984 s'annonce sous de sombres auspices. Nous espérons que la possibilité du travail à temps partiel ou à mi-temps permettra de limiter le nombre des licenciements.

B. Difficulté de trouver un poste pour les jeunes enseignants Ce problème est celui de nombreux jeunes, quelle que soit leur profession. Pour les jeunes enseignants , ce problème ne peut se solutionner à long terme que si toutes les instances concernées acceptent de considérer globalement le peu de débouchés qu'offre aujourd'hui une formation d'instituteur, et acceptent par conséquent de revaloriser, de modifier profondément le système de formation qui devrait permettre une plus grande mobilité professionnelle, un accès sans problèmes à l'université. Lors de l'A.D. de Troistorrents, les délégués avaient demandé l'introduction d'un numérus clausus à l'entrée de l'Ecole normale. Les démarches entreprises à ce sujet par la SPVal n'ont pas trouvé d'écho favorable de la part des instances concernées; le droit à la formation primant sur le droit au travail.

Toutefois , pour que chaque candidat à l'E.N. s'engage dans cette voie en toute connaissance de cause, le DIP, depuis plusieurs années, les avertit lors de l'inscription à l'examen d'entrée, des difficultés d'emploi existant pour les enseignants.

Restru cturation A. Une affiliation

à un syndicat plus important Une telle affiliation pourrait à première vue offrir certains avantages, notamment: - poids d'une organisation comptant un grand nombre de membres; - organisation disposant de responsables professionnellement formés à assumer une activité syndicale. Ces avantages ne doivent pas nous cacher les nombreux inconvénients et difficultés que rencontrerait la SPVal si elle optait pour ce genre d'affiliation: - difficulté de faire prendre en compte nos problèmes spécifiques; - risque «d'être noyés» dans la diversité des professions défendues par un syndicat; - solidarité, pas évidente de tous les groupes de travailleurs avec les enseignants (horaire hebdomadaire - vacances etc.); de négociation - difficulté avec les autorités scolaires; - division des enseignants . Ce dernier point est fondamental. Ce n'est qu'unis que les enseignants peuvent faire prendre en compte leurs problèmes. Pour toutes ces raisons , le CC estime que pour ces prochaines années l'affiliation à un syndicat n'est pas souhaitable.

B. Création d'un syndicat SPVal Cette solution paraît séduisante au premier abord . Elle offrirait des avantages certains: - nous serions totalement indépendants et maîtres absolus de nos décisions; - nous n'aurions , lors de négociations, à ne tenir compte que de nos revendications; - le côté financier n'est pas non plus à négliger car les cotisations versées à la FMEF représentent plus de 50 000.- annuellement. A côté de ces avantages non négligeables, il faut pourtant relever un certain nombre de contre-indications. Si une partie de nos revendications n'intéressent que l'école primaire et l'école enfantine, plusieurs points importants concernent l'ensemble de la profession enseignante, certains mêmes touchant l'ensemble de la fonction publique (congés maternité, indexation des salaires, ratrappage, moyenne suisse, etc.). Dès lors, la création d'une SPVal indépendante nécessiterait l'obligation d'entretenir des liens étroits avec les autres associations pour des questions ponctuelles: - liens avec le Lehrerverein et le Lehrerinnenverein pour des questions touchant l'école primaire; - liens avec les autres associations d'enseignants pour ce qui concerne l'ensemble de la profession: statut de l'enseignant, coordination, structures scolaires ... ; - liens avec la FMEF pour les problèmes communs à toute la fonction publique. En outre la situation conjoncturelle n'est guère favorable à une telle création. Le moment où les tractations sont particulièrement difficiles ne paraît guère bien choisi pour diviser nos forces.

D'où la conclusion qu'il fallait envisager d'améliorer les structures actuelles: SPVal FMEF - FVAP - SPR en se donnant les moyens propres à assurer le meilleur rendement possible. Pour cela le comité s'est penché sur les différentes possibilités envisageables . Il a retenu que: - la direction de la SPVal devait rester collégiale, à l'image de nos institutions et aussi pour mieux tenir compte des diversités propres à notre canton; - le renforcement des liens entre le CC et les districts en tenant des séances de comité élargi au moins une fois par trimestre avec les présidents de districts est indispensable; - le CC estime que dans la situation actuelle où l'on va vers des diminutions d'effectifs (fermeture de classes), la SPVal ne doit pas se doter de structures financièrement trop lourdes (permanence etc.) et qui ne donnent pas toujours les résultats escomptés; - toutefois, il faut reconnaître que les responsables sont très chargés . C'est pourquoi la proposition d'une décharge d'une demi journée par mois devrait être envisagée pour chaque membre du CC et pour les présidents des deux commissions permanentes; - en ce qui concerne la présidence, le CC propose une amélioration des décharges régulières: 1 jour par semaine plus quelques décharges extraordinaires selon l'importance immédiate des problèmes. Ceci améliore la situation actuelle (1/2 journée fixe + décharges extraordinaires) et est suffisant dans la mesure ou le cahier des charges du secrétariat est largement remanié et complété. Le ou la secrétaire, outre les tâches ordinaires (convocations, PV du CC) devrait:

1


-

- assurer cette tâche pour les commissions permanentes ; être responsable du courrier; être responsable du classement des dossiers - archives; de la mise en forme des dossiers; de la caisse SPVal; de la caisse SPR; et surtout de la recherche de documentation et de la constitution de dossiers en collaboration avec le ou la présidente (à disposition du CC, des commissions et au service des districts).

Le CC a sérieusement apprécié le travail de la secrétaire, compte tenu de ce nouveau cahier des charges et l'a évalué à environ 1 jour et demi hebdomadaire. En vous proposant ce renforcement de nos structures, nous sommes conscients que cela impliquera une augmentation des dépenses et qu'il faudra à court terme augmenter les cotisations de quelques francs mensuels. Cependant, une plus grande disponibilité des responsables de la SPVal permettra de dé ~ fendre encore mieux les inté-

rêts des enseignants et de l'école. Les problèmes qui pointent à l'horizon sont loin d'être faciles à résoudre: - mise en application de la loi scolaire (des dizaines de règl. d'appl.); - revalorisation du statut des enseignants; -emploi; - suite et évaluation de la réforme; - amélioration des programmes coordonnés etc. En conclusion, il convient de relever que dans cette étude, nous n'avons pas abordé les structures des districts car conformément aux statuts, chaque district s'organise selon ses propres statuts . Néanmoins, le CC souhaite que le secrétariat SPVal puisse se mettre à disposition des districts chaque fois que ces derniers le demandent, rassemblant et leur faisant parvenir les dossiers et la documentation disponible, tant à la SPVal qu'en Suisse romande sur divers problèmes pédagogiques et corporatifs.

Relations avec le DIP Le CC SPVal a eu des contacts fructueux avec le DIP chaque fois qu'un problème a nécessité des échanges. La nécessité d'une participation, d'une collaboration entre la SPVal et le DIP est une réalité que bien des personnes contestent encore. Le Comité cantonal tient à exprimer sa gratitude et sa considération à Monsieur le conseiller d'Etat Bernard Comby pour son ouverture au dialogue avec les associations et pour l'intérêt très vif qu'il porte aux problèmes de l'école et des enseignants .

14

Le Comité SPVal a eu le plaisir de recevoir Monsieur Anselme Pannatier chef de service de l'enseignement primaire. Les premiers résultats du sondage de français et le rapport de la C.P. sur l'allemand lui ont été présentés. En outre, un large échange de vue a eu lieu sur les principaux problèmes rencontrés par les enseignants. Lors de cette rencontre, la nécessité d'un dialogue suivi a été mis en évidence et un calendrier de séances de travail DIP-SPVal a été proposé. Le Comité cantonal remercie Monsieur Anselme Pannatier

pour la disponibilité et la cordialité avec lesquelles il a participé à ces rencontres .

Divers Le CC de la SPVal remercie tous les collègues qui représentent notre association dans les différentes commissions. Il adresse un merci tout particulier à la secrétaire Mme Myriam Albasini pour sa compétence et son efficacité . Le CC adresse ses remerciements à tous les collaborateurs du service de l'enseignement primaire , en particulier à MM. Germanier, Besse, Berclaz, au corps inspectoral, au directeur de l'ODIS M. Lovey pour leur disponibilité et pour l'intérêt qu'ils ont manifesté envers la SPVal.

FVA P Membres du comité

Président: M. Pierre Fellay Mmes, MM. Marie-Claire Sierro Nicole André Michel Putallaz, repr. SPVal Jacques Rey J.-Pierre Michellod Jérôme Filliez Marie-Josèphe Solioz, repr. SPVal Cette année, l'activité principale de la FVAP s'est portée sur l'étude de ia loi scolaire et les nombreux problèmes s'y rapportant. La FVAP offre aux responsables des associations pédagogiques de notre canton de se rencontrer et de confronter leur point de vue sur les questions scolaires les plus importantes. La SPVal remercie M. Pierre Fellay président de la FVAP ainsi que tous les membres du comité pour le sérieux et le faire play qui président à tous les débats.

FMEF A la suite des démissions du Comité directeur de M. Louis Parvex (ass. de la police) et de M. Simon Burgener (ass . du Haut-Valais), l'Assemblée des délégués FMEF qui s'est tenue à Viège le 28 août 1982 a élu au Comité directeur les membres suivants: . Président: M. Roland Revaz (ass. des fonctionnaires) Caissier: M. Walter Meichtry (ass. de la police) Membres: Mme Jeanine Borloz (ass. du Haut-Valais) Mme Marie-Josèphe Solioz (SPVal) M. Emile Arlettaz (ass. des fonctionnaires) Secrétaire: M. Erasme Pitteloud Les contacts entre la SPVal et la FMEF sont fréquents et nos relations sont excellentes. M. Erasme Pitteloud et le CC de la SPVal ont consacré une séance de travail à mettre au point une meilleure coordination dans les démarches à entreprendre tant auprès des autorités que du grand public. La FMEF nous a accordé son appui en ce qui concerne le règlement d'application du décret sur les salaires des enseignants (congé maternité, etc.) - le salaire des remplaçants ; - le mi-temps. Plusieurs collègues ont bénéficié de l'appui conjugué de la SPVal et de la FMEF. Pour faire face à ses nombreuses obligations, la FMEF a été obligée de réadapter ses cotisations. (AD. de Viège 1982). Le montant mensuel de la cotisation est de Fr. 4.- par membre.

Une commission chargée d'examiner le projet de règlement d'application du décret sur les salaires des enseignants a été constituée. Le représentant de la SPVal était M. Antoine Mudry, président de la CIM. Cette commission a procédé à une analyse critique du projet et a fait plusieurs propositions d'amendement, notamment en ce qui concerne le salaire des remplaçants, le congé maternité, les congés spéciaux. Quel sort sera réservé à propositions? A l'heure où lignes sont écrites , aucune cision officielle n'a encore prise.

ces ces déété

Une information plus détaillée sur ce point pourra certainement être donnée lors des réunions de district. Le CC SPVal tient à exprimer ses remerciements au président de la FMEF, M. Revaz, au secrétaire M. Erasme Pitteloud pour leur intérêt et leur engagement en faveur des enseignants.

Rapport SP R Délégués SPVal à la SPR

Comité central : Mme Marie-Josèphe Solioz Mme Bernadette Roten M. Hubert Grenon Assemblée des délégués à la SPR: Mmes, MM. François Roch, Collombey Maxime Gay-des-Combes, Finhaut Jacques Vuignier, Martigny Cyrille Volluz, Orsières Jeanine Cavin-Ulrich, Chamoson Jérôme Gaillard Marie-Claude Savioz Monique Neuhror Jean-Daniel Métrailler Caissière: Mme Myriam Albasini , Riddes

Rédacteur de la page valaisanne à l'Educateur: M. Jacques Vuignier Rapport des principales activités de la SPR 1. Sur le plan pédagogique Le sujet prioritaire des discussions et actions entreprises par le Comité central au cours de l'année a été celui de l'aménagement global des programmes. L'action coordonnée des différents organes concernés CDIP, CS1, SIPRI, SPR - n'accélère certes pas le rythme des travaux mais la SPR a d'ores et déjà constitué une commission; celle-ci doit faire ressortir des différents programmes les notions essentielles à acquérir et les passages obligés de chaque discipline . Par le biais de la Coordination, nous souhaitons que les enseignants puissent disposer, dans les délais les plus raisonnables, d'un outil de travail efficace au sein même de leur classe. Au chapitre des moyens d'enseignement, le CC s'est prononcé pour la création ou le maintien, dans la mesure des possibilités de moyens doubles, transmissibles et intransmissibles, selon l'exemple des mathématiques. Il demande d'autre part une modification importante et une amélioration nette des actuels moyens LEP si l'on souhaite que leur utilisation soit généralisée. 2. Sur le plan corporatif - négociations avec la CS1 (conférence des chefs de services romands); - étude sur la possibilité d'introduire des cotisations différenciées; - soutien aux collègues en difficulté; - lutte contre les restrictions de budget touchant la recherche pédagogique (IRDP); - étude comparée du statut des enseignants.


Rapport de la Commission SPR « Statut de l'enseignant» Déléguée SPVal: Mme Bernadette Roten Parmi les nombreux sujets traités par la commission, deux d'entre eux, communs à tous les cantons retiennent particulièrement notre attention.

1. L'insécurité de l'emploi Parmi les nombreuses mesures prises pour lutter contre le chômage, mesures destinées également à améliorer la qualité de l'enseignement, certaines ont été étudiées en détail. 1. L'abaissement de la moyenne des effectifs de classe. 2. La création des appuis aux maîtres et aux élèves. 3. L'autorisation du travail à mi-temps ou à temps partiel (ce mode de travail devant cependant rester libre, sans aucune contrainte). 4. La diminution horaire pour les enseignants ayant plus de 58 ans. En collaboration avec M. Jean-Jacques Maspéro, président SPR, la commission présentera dans le cadre d'une éventuelle émission TV ou radio les constats alarmants d'aujourd'hui et les solutions pour demain. Il. Le congé maternité

Après étude comparative entre les divers cantons, nous constatons que le nombre de semaines accordées pour un congé de maternité avec rémunération est de: 8 pour Fribourg 10 pour le Jura et Berne 16

12 pour Vaud 16 pour Valais, Neuchâtel

Genève

et

Les personnes concernées par ce problème et désirant de plus amples renseignements peuvent s'adresser soit à la SPVal soit à la Commission des intérêts matériels.

CIRCE III Sous-commissions Représentants valaisans: Français: Mme Nicole André M. Jean-Jacques Antille Allemand: Mlle Andréa Barman M. Roland Pfammater Math: M. Marc Dorsaz M. Gérard Rey Histoire: M. J. Gay-des-Combes M. Alex. May Mise sur pied dans le but d'élaborer des programmes-cadres pour les degrés 7, 8 et 9 de la scolarité obligatoire, la Commission romande CIRCE 3 s'est heurtée et se heurte encore à de nombreuses difficultés, dont voici les principales causes:

- définition trop vague du mot «coordination» qui pour certains reste une simple harmonisation des programmes actuels, alors que d'autres y voient l'occasion d'apporter à l'école une pédagogie nouvelle et des programmes mieux adaptés à la vie actuelle; - structures différentes dans l'organisation des écoles et grande disparité des procédures de sélection. A noter que d'emblée il a été décidé de ne toucher à aucun prix aux structures cantonales;

- position délicate du secondaire inférieur, comprimé entre le primaire (où les élèves sont en partie formés selon de nouvelles méthodes) et la post-scolarité où les exigences sont souvent fédérales. Ajoutez à cela le travail de sape de certains détracteurs, la tiédeur de nombreux enseignants, la longueur des travaux et vous comprendrez que CIRCE III n'a pas tout à fait le vent en poupe. Et pourtant, malgré les écueils, le navire avance. Actuellement, même si deux cantons ne sont pas très chauds pour poursuivre les travaux, CIRCE III continue son œuvre.

Novembre 1982 Les programmes de français, math et allemand sont discutés en assemblée plénière après avoir été mis en consultation chez les enseignants. Ces programmes sont renvoyés aux sous-commissions avec de nombreuses propositions d'amendements (parfois contradictoires). Juin 1983 La sous-commission de français soumet son programme remanié aux diverses associations. Juillet 1983 Idem pour la sous-commission de math. Octobre 1983 La commission plénière se réunira pour étudier et éventuellement adopter ces rapports.

Le programme pour le dernier tri mestre de l'année 1983 est le suivant:

5 décembre Les enfants bilingues SPR/CS1

5 septembre L'énergie scolaire est-elle renouvelable? SPR/CS1

12 décembre Les fêtes à l'école CARESP/CSII

12 septembre L'enseignement de classe terminale Gandhi ou Bruce Lee? SPRfCS1 19 septembre L'expression artistique, nécessité CARESP/CSII

une

25 septembre Le médiateur drogue CARESP/CSII 3 octobre Votre enfant n'est pas attentif SPR/CS1 10 octobre Les adultes supporteraient-ils l'école? CARESP/CSII 17 octobre Enfants des villes, enfants de la campagne D'autres chances SPR/CS1 24 octobre L'école s'ouvre aux artistes SPR/CS1 31 octobre Sujet d'actualité (relations maÎtres-élèves) CARESP/CSII 7 novembre Comment les élèves voient-ils l'école? CARESP/CSII

Radio-TV éducative

14 novembre L'école à la carte (adaptée à chaque enfant) SPR/CS1

La SPR depuis plusieurs années a, par tous les moyens, essayé d'intéresser les médias à l'école. Des émissions régulières de radio consacrées à des problèmes en relation avec l'école passent sur les ondes du 2 e programme tous les lundis à 10 heures.

21 novembre Récession et exigences pédagogiques SPR/CS1 28 novembre Classes de neige, classes vertes: vacances ou travail? CARESP/CSII

La Télévision éducative fait des efforts pour offrir une large gamme d'émissions exploitables en classe. Une enquête a été effectuée dans chaque canton pour savoir quelles étaient les attentes des enseignants. En Valais, très peu, trop peu de classes sont équipées en matériel nécessaire. Il a été difficile d'avoir une appréciation précise des problèmes posés par la TV éducative.

Congrès Le Congrès quadriennal de la SPR se tiendra à Sion le 19 novembre 1983. Le comité d'organisation composé par: Président: M. Henri Héritier, St-Germain-Savièse Membres: Mmes, MM. Anne-Christine Vanotti Félix Dumoulin Louis Darbellay Patricia Gaspoz Pierre-Paul Nanchen Emmanuel Dussex Madeleine Raboud Claude Fumeaux Jacques Vuignier Michel Abbet François-Louis Décaillet Elfrieda Senn n'a pas ménagé, ni sa peine ni son temps pour que ce grand rassemblement des enseignants de la Suisse romande se déroule dans d'excellentes conditions . Le rapport du Congrès «la sélection et l'école obligatoire» a été rédigé par notre collègue

Mme Mado Raboud-Deslarzes assistée d'une commission de référence intercantonale composée de: M. Jacques Vuignier pour le Valais M. Denis Petitjean pour le Jura-Bernois M. Pierre-Marie Despont pour Fribourg Mme Josiane Thevoz pour Genève M. Gérard Chiquet pour le Jura M. Yves Demarta pour Neuchâtel M. Charles Jaccard pour Vaud. Ce travail représente une somme de travail, de réflexion considérable . Nous espérons que tous les membres de la SPVal participeront à ces assises.

NB. Tous les abonnés à l'Educateur reçoivent le livret du rapport (abonnement à l'Educateur s'adresser à Mme Myriam Albasini tél. (027) 8638 74)

Cotisation SPR et abonnement à l'Educateur Secrétaire-caissière Mme Myriam Albasini tél. (027) 86 38 74 En cette année où le Congrès quadriennal de la SPR se déroulera en Valais, nous avons tenté par une circulaire d'inviter tous les enseignants à en faire partie. En effet, ce n'est que par l'adhésion du plus grand nombre d'entre vous que vos délégués à la SPR pourront toujours mieux faire entendre la voix du Valais dans le concert de la coordination romande. Nous notons que certains déjà répondu notre appel.

avec satisfaction enseignants ont favorablement à Nous espérons 17


cependant que dès la rentrèe d'autres collègues, viendront encore grossir les rangs.

La CP s'est intéressée plus précisément aux points suivants:

Pour faciliter le travail d'enregistrement du paiement des cotisations et afin de vous èviter des rappels, nous vous prions de noter prècisément votre nom et adresse sur le bulletin de versement.

1. Analyse de la situation actuelle: méthode, difficultés .. .

Nous vous rappelons que sans courrier personnel avant la fin de chaque année civile, l'abonnement est renouvelé tacitement. Nous remercions les enseignants qui se sont rapidement acquittés de leur cotisation s'évitant ainsi des frais de rappel. Dernier délai de paiement fin septembre.

Rapport de la Commission pédagogique 1983 Enquête sur l'enseignement de la deuxième langue (résumé)

Président: M. Roger Pralong Membres: Mmes, MM. Anne-Françoise Meyer Johanne Chanton Dominique Formaz Dominique Copt Grégoire Irillo J.-Georges Abbet Ghislaine de Preux Charly Dayer Introduction

La Commission pédagogique a reçu du Comité cantonal le mandat d'étudier les problèmes relatifs à l'enseignement de l'allemand. 18

2. Enquête auprès des enseignants: remarques souhaits, problèmes pratiques ... 3. Echange d'idées avec les responsables de la méthode actuellement en vigueur en Valais. 4. Propositions en vue d'améliorer l'enseignement de la deuxième langue.

Méthode de travail

Afin de cerner le problème avec le plus d'objectivité possible et éviter le piège des idées préconçues, nous nous sommes proposé la méthode de travail suivante:

Si les objectifs sont contenus implicitement dans la méthode, il s'agit de les clarifier. Une liste de savoir-faire, bien plus simple que celle des jeux lexico-structuraux, est souhaitée. Il serait bon de définir des priorités à chaque niveau d'enseignement. Parlant de l'étude d'un jeu et de son acquisition, il y a confusion. .. Toutefois les enseignants constatent que , pour trop d'enfants, l'enseignement de l'allemand tel que dispensé présente des difficultés insurmontables. L'avancement dans le programme devient vite gênant: à 15 jeux de moyenne par année, la scène de construction du bonhomme de neige risque d'être vue en juin. Une refonte de la matière à enseigner devient dès lors inévitable. L'enseignement de l'allemand doit sortir du «carcan» imposé. Les inspecteurs d'allemand euxmêmes affirment que, cette méthode étant auto-recyclante, les maîtres doivent se libérer des planches et des cassettes, utiliser le matériel ambiant.

1. Elaboration d'une enquête. En procédant par sondage, contact personnel , nous avons voulu que cette enquête soit la plus représentative de toutes les régions et niveaux d'enseignement. Cent ciquante personnes environ, des niveaux 3P à 6P, ont répondu à nos questions. Nous avons tenu compte du fait que les enseignants sédunois ne pratiquent pas encore la méthode Petit. 2. Analyse globale des résultats . 3. Rencontre avec les animateurs. 4. Prise d'informations sur la méthode romande. 5. Perspectives d'avenir.

De façon générale et surtout dès la 5P, les connaissances ou compétences de communication apparaissent plutôt médiocres .

Résumé de l'enquête

Remarques

Beaucoup d'enseignants estiment que l'investissement pédagogique, en temps et en efforts, ne correspond pas aux résultats obtenus. Mais, en règle générale, ils souhaitent maintenir cette discipline dans la grille-horaire.

Les animateurs ont informé les membres de la CP que des tests formatifs écrits, destinés aux élèves de 6P allaient être passés dans quelques classes. La CP désirait élargir le cercle mais, après maintes discussions avec les responsa-

Faut-il parler d'animateurs ou d'inspecteurs d'allemand? Cette ambiguïté doit être levée; de cela dépend la collaboration entre eux et les enseignants . Un vœu assez généralement exprimé: l'animateur devrait être à disposition si besoin.

bles et au vu du temps disponible en fin d'année scolaire, elle a trouvé plus judicieux d'attendre. Toutefois, ces tests restent à disposition des maîtres; ils pourraient servir, dès septembre, de référence sur les possibilités de travail en classe. Concernant les lecteurs à cassettes, qui très souvent ne donnent pas satisfaction, nous informons nos collègues que l'IRDP tient à disposition une liste d'appareils audio-visuels avec tests comparatifs de performance.

Propositions

- Introduire l'allemand seulement depuis la 4P - Dresser une liste de priorité. - Adapter la méthode pour un enseignement d'ensemble. - Regrouper les planches des jeux lexico-structuraux. - Proposer des situations hors «familie Baumann». - Coordonner l'enseignement avec le Cycle d'orientation, et en vue de cela elle a répondu au questionnaire élaboré par le deuxième degré. - Etre associé à l'élaboration du statut d'animateur-inspecteur.

Rapport d'activité de la Commission des intérêts matériels 1983 Membres de la commission

Mmes, MM. Michel Bruchez, 1906 Charrat André Bonvin, 1870 Monthey Alexandre Caillet, 1926 Fully André May, 1931 Sarreyer Marie-Claire Delaloye, 1917 Ardon Antoine Mudry, Petit-Chasseur 74, 1950 Sion Gilbert Beytrison, 1961 St-Martin Ulysse Vuistiner, Chemin des Collines 14 3960 Sierre Jean-Jacques Joris , Chemin de la Plage 1, 3960 Sierre Faire un rapport d'activité au terme de 5 mois de travail seulement n'est pas toujours aisé, surtout quand la vitesse de croisière n'a pas encore été enclenchée, la commission ayant été renouvelée aux 4/5. Toutefois, un fil conducteur est facilement décelable: «Chômage». Le mot est lancé. Il a

dirigé les activités de la nouvelle commission ces derniers mois et continuera malheureusement à le faire de nombreux mois encore. Situation des « Chômeurs»

Combien étaient-ils à ne pas avoir de poste fixe durant l'année scolaire écoulée? Ont-ils tout de même pu exercer leur profession régulièrement? Heureusement, il a été jusqu'à maintenant assez aisé aux 33 enseignantes et enseignants primaires et aux 4 maîtresses enfantines de trouver des remplacements tout au long de l'année. Bien entendu ; le salaire est moindre et les inconvénients nombreux; pour cette raison, cette situation ne doit être que transitoire. (Un statut spécial leur est réservé: voir E.v. No 9 de mai 1983). Situation du marché de l'emploi

Ces elles pour n'est

personnes parviendrontà trouver un emploi fixe l'année à venir? Cela pas sûr! et de loin.

De nouveaux enseignants sortis de l'EN vont s'ajouter à ceux qui attendaient des postes. Auront-ils tous assez de remplacements à effectuer? La question se pose, la réponse n'est pas aisée mais la tendance serait plutôt de dire non. Que devront faire ceux qui n'auront pas de remplacements? Caisse de chômage

Dans l'Ecole valaisanne No 10 du mois de juin, vous trouverez toutes les indications nécessaires à la compréhension des rouages de cet office. Les règles y sont assez strictes et les directives impératives. Toutefois, dès le 1er janvier 1984 la nouvelle loi sur l'assurance chômage pourrait en assouplir certains aspects. Licenciements, fermetures de classes

Si la situation d'un normalien, qui ne trouve pas d'emploi fixe est pénible, celle de celui qui a exercé sa profession durant plusieurs années, et dont les capacités de s'orienter ailleurs sont réduites (âge, famille, habitude de la profession , etc ... ) et qui se voit licencié, est beaucoup plus délicate et mérite toute notre attention. La CIM étudie actuellement la possibilité de demander la création d'un corps de remplaçants, rémunérés d'une manière fixe, comme s'ils étaient titulaires d'une classe. Ce corps de remplaçants pourrait absorber une partie des personnes qui perdraient leur emploi après plusieurs années d'enseignement. Une autre tâche a occupé la le règlement commission: d'exécution du décret du 12 novembre 1982 fixant le traitement des enseignants allait être rédigé, il fallait donc veiller de façon à y trouver notre compte.

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Le règlement concernant les fonctionnaires ayant déjà été établi, il nous semblait donc important d'obtenir au moins les mêmes conditions que ceux-ci , tout en les adaptant à notre situation d'enseignant. Voici les revendications qui oot été faites : - 10 jours de congé quand un enseignant revêt une charge publique; - 5 jours de congé en tant que président d'une association faisant partie de la FMEF; - 4 jours de congé en cas de mariage, ainsi que le maintien des congés spéciaux prévus par l'ancien règlement: en précisant bien que pour les enseignants, le mercredi après-midi et le samedi après-midi ne sont pas des jours ouvrables! - relever le prix de l'heure des personnes appelées à œuvrer dans des commissions spéciales, mises sur pied par l'Etat en dehors des heures de travail et supprimer les

différences tarifaires entre les divers membres de ces commissions; - considérer en cas de congé de maternité les vacances d'été comme une période de rapport de service avec l'employeur (en effet, il est interdit d'exercer une profession salariée durant cette période de vacances); - donner aux enseignants désirant se perfectionner dans les diverses branches «jeunesse et sport» les mêmes facilités que les fonctionnaires (12 jours par année); - donner, à qualifications égaIes (diplôme, années de service, situation familiale) la parité de salaire titulaire - remplaçant, afin de corriger l'injustice que l'on vit actuellement, c'est-à-dire une différence annuelle qui peut dépasser Fr. 9000.-. Cette liste n'est pas exhaustive, mais elle représente les points que notre commission a défendus auprès de la FMEF,

laquelle les a fait siens et les défendra devant le Conseil d'Etat.

Tou rnoi de basketball (élèves des écoles secondaires du 1er et du 2e degré)

Conclusion Nous le voyons, notre profession, tant enviée à cause de sa stabilité et de sa sécurité devient petit à petit, mais sûrement, une profession où l'avenir de chacun ne peut plus être ' assuré. Comment réagir dans une situation comme celle que nous vivons aujourd'hui? La tactique du chacun pour soi ou du «moi de toutes façons je ne risque rien» serait la plus mauvaise certainement. Choisissons celle de se serrer les coudes; mettons à contribution nos présidents de districts et leur comité; ayons enfin une même ligne de conduite afin d'être crédibles et forts dans notre unité et non faibles et vulnérables par notre somnolence et notre individualisme.

L'AEPSV,R organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation et des écoles secondaires du 2 e degré un tournoi de basketball pour chacune de ces catégories. Date Mercredi 14 décembre 1983 de 13 h 30 à 18 h 00. Lieu Sion, salle omnisport du collège des Creusets (sec. du 2 e degré) Sierre, salle omnisport de l'Ouest (cycles d'orientation).

Equipes Par centre scolaire 1 ou 2 équipes masculines, féminines ou mixtes (2 filles au minimum). Arbitrage Assuré par les maîtres d'èducation physique accompagnant les équipes. Tenue Uniforme obligatoire. Frais L'AEPSVR prend en charge les frais de déplacement et les frais d'organisation justifiés. Information complémentaire Téléphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 2 décembre 1983. Remarque Il n'est autorisé que 1 joueur licencié par équipe. Etablir une liste nominative de chaque équipe pour contrôle auprès de la FSBA.


Tournoi de basketball (enseignants)

L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basketball à Monthey.

Date Samedi 17 décembre 1983 de 13 h 30 à 18 h 00. Lieu Monthey, salle de Reposieux. Equipes Masculines, féminines,- mixtes (2 filles au minimum sur le terrain). Mode de jeu A déterminer selon le nombre d'équipes inscrites. Arbitrage Selon les règles officielles de la FSBA, assuré par les organisateurs ou par des juniors désireux de s'exercer. Tenue Uniforme obligatoire. Prix Challenge à l'occasion du 50 e anniversaire de l'AEPSVR (attribution définitive à l'équipe qui le gagnera 3 fois en 5 ans). Information complémentaire Téléphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12. Inscription Jusqu'au vendredi 9 décembre à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838, AEPSVR Sion.


Informer les enseignants tient de la gageure! Entre le «trop» et le «trop peu », entre l'information pléthorique qu'on ne lit pas et celle, laconique, qualifiée d'emblée de superficielle, il est difficile de viser juste. Limité par un budget «inadaptable», voire inadapté, force nous est de chercher les formules nouvelles qui répondent le mieux à vos besoins et à nos possibilités. Il semble que la meilleure des formules , dans l'état actuel des choses, soit de développer les informations avant le passage des émissions à l'antenne, et cela, pour le plus grand nombre possible. Aussi, cette feuille de promotion voit-elle, dès ce numéro, son nombre de pages augmenter. Budget « inadaptable» signifie que le développement accordé d'un côté se traduit en restriction d'un autre. Il n'est pas question de toucher à l'affiche qui remplit bien son rôle; pour autant qu'on se donne la peine de la placer bien en vue! Par contre, l'envoi massif de fiches rédigées après la diffusion des émissions ne paraît pas se justifier. A partir de la fin de cette année ces fiches auront une pré-

sentation plus sobre; elles seront rédigées par les responsables des centres cantonaux et ne seront envoyées qu'aux personnes qui en auront fait la demande expresse auprès desdits centres (voir les adresses rappelées dans cette feuille). Le dernier envoi des fiches habituelles du classeur a donc lieu en août. Dès la fin de cette année, seules quelques «fiches récapitulatives» de l'ensemble des émissions seront envoyées en même temps que la feuille de promotion. Est-il utile de redire ici qu'il n'est pas

possible,de rédiger des fiches précises (comportant un découpage) quatre ou cinq mois avant la diffusion d'émissions qui ne sont pas encore réalisées! Enfin, l'information à sens unique n'étant pas le but de cette rubrique, écrivez-nous pour toute observation, critique ou proposition concernant votre information. Merci! Et n'oubliez pas de donner votre adresse au Centre de votre canton pour recevoir les fiches complètes.

G. Brodard.

Télévision éducative TV-Scopie

«La . télé:. . mIeUX VOIr; mIeux comprendre» (J 9 et 20 septembre) Que sait-on de l'enfant et la télévision? Que peut-on faire pour améliorer cette relation? En vingt minutes, cette émission ne prétend pas répondre à toutes les questions. Destinée aussi bien à l'information des parents, des adultes

qu'à sensibiliser les enfants à la question, elle donne d'abord quelques notions sur l'ampleur du phénomène. Puis, à travers deux cas concrets, elle évoque, d'une part la possibilité d'activités pratiques à partir d'émissions vues à la maison par les enfants; d'autre part, l'intérêt de donner aux enfants les moyens de créer eux-mêmes avec la télévision. Ces deux cas résument la large gamme d'actions pédagogiques par lesquelles on peut amener l'enfant, le futur adulte, à: . mieux voir et mieux comprendre ce que lui propose la «télé» !


«Trucages pour westerns»

«Rubrique locale» (J 0 et 11 octobre) Chaque jour les journaux offrent des informations classées sous des rubriques internationales, nationales et locales. Pour mieux connaître cette dernière, un reportage nous emmène dans les coulisses de la rédaction du quotidien «LA LIBERTÉ» et nous permet de suivre la journée de travail d'un journaliste avec, en gros plan, tous les aléas de la préparation d'une information locale. Ce film a été réalisé en collaboration avec le Centre d'Initiation aux Mass Media de Fribourg qui a, pour facili ter l'étude de la presse écrite, mis au point à l'intention des classes une « mallette pédagogique» comprenant: cassettes, diapositives, transparents, etc.

Adresse pour information: Centre d'Initiation aux Mass Media, case postale 7, 1700 FRIBOURG.

«Les images historiques disent-elles la vérité?» (7 et 8 novembre) Chaque époque « réinvente» les images de l'histoire à sa manière à l'aide de techniques lui correspondant. Ainsi , le personnage de Charlemagne aura-t-il été sculpté, dessiné, peint,

(5 et 6 décembre) Reprise d'une émission de « Spécial Cinéma». Un reportage réalisé à Almeria (Espagne) au temps où fleurissait la production du « western spaghetti ». Les effets spéciaux: faux colts, faux saloon, fausses attaques et fausses bagarres, le tout arrosé à la sauce tomate, sont peut-être les « vrais » atouts de ce genre de films?

Actualité pédagogique les lundis (tous les 15 jours), l'émission «Sur un Plateau» consacre cinq à dix minutes à des thèmes d'actualité relatifs à l'éducation ou l'enseignement.

IX e

XX e

filmé et animé du au siècle. Plus contemporain, le général Guisan offre un visage immortalisé par les médias. Selon quels critères de vérité ces images historiques ont-elles été bâties? Celles des livres scolaires disent-elles la vérité? Sur quoi se basent les auteurs actuels de BD ou de dessins animés pour réinventer leurs personnages? Quels sont leurs rapports avec les historiens? Peuvent-ils baser leurs études sur des vérités archéologiques? Les questions soulevées entament une réflexion, avant tout motivation pour approfondir le débat.

Cinq rendez-vous auxquels vous êtes donc conviés cet automne, le lundi vers 18 heures.

Télactualité « L'événement du mois» (26 et 2 7 septembre 24 et 25 octobre) Deux lundis et mardis ce trimestre pour réagir à l'actualité! Deux occasions de vous intéresser à un événement d'actualité ou à un thème de saison et d'en prolonger l'approche. Ces courtes émissions (10 à 12 minutes)

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servent 'essentiellement à motiver les élèves, elles leur suggèrent des questions, leur apportent un complément d'information, une orientation pour leurs activités personnelles. La diffusion du mardi est complétée par un film extrait des archives de la TVSR qui constitue un précieux complément d'information pour le thème.

« La course autour

de chez soi» (21 et 22 novembre)

Il est encore temps Dour y participer!

te dernier âélm pour l'envol des films est fixé au 30 septembre. Des règlements de participation, ainsi que des fiches techniques pour l'envoi des films, peuvent être demandés à notre adresse:

TÉLÉVISION ÉDUCATIVE, «Course autour de chez soi», Télévision romande, case postale 234, 1211 GENÈVE 8. Bonne nouvelle pour tous les amateurs de cinéma super 8 mm et pour les amis de « la Course»: cette année la séance de sélection des films sera publique. Elle aura lieu mercredi 12 octobre à la Cinémathèque suisse, à Lausanne. Cela grâce à l'appui des «Rencontres Ecole et Cinéma». Cette dernière manifestation se tiendra, au même endroit, du 8 au 11 octobre.

Envoyez unfilm! Venez voir les réalisations des autres! Soutenez la « Course autour de chez soi»!

Centres cantonaux La radio-télévision éducative romande

bénéficie de l'appui, dans chaque canton, d'un centre animé par un responsable. Ces centres sont au service de tous les enseignants pour toute question touchant les émissions ou opérations de la R TVE; ils peuvent aussi renseigner toute personne intéressée par ses programmes. Nous rappelons ici l'adresse de ces centres: JURA: Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives M. Pierre JELMI, instituteur Les Longues Royes 2854 Bassecourt

BERNE: Centre cantonal de Radio et Télévi sion éducatives 4, rue de l'Industrie 2720 Tramelan FRIBOURG: Centre d'initiation aux Mass Media Case postale 7 1700 fribourg GENEVE: Service des MA V Cité Vieusseux 9 1211 Genève 28 NEUCHÂTEL: Centre neuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyre 3 2000 Neuchâtel 8 Monruz VALAIS: Office de documentation et d'information scolaires Gravelonne 5 1950 Sion VAUD: Centre d'initiation au Cinéma Chemin du Levant 25 100~ Lausanne

Documentaires (Mardi à 14 h. 30 tous les 15 jours) Cinq émissions cet automne choisies par un groupe d'enseignants parmi des documentaires de qualité déjà diffusés par la Télévision suisse romande. Certes, les programmes généraux de la télévision offrent déjà, à tous, un choix très riche d'émissions documentaires. L'avantage (en est-ce vraiment un ?), de celui que nous offrons ici, est de proposer longtemps à


l'avance les sujets. Cela devrait faciliter le visionnement et l'exploitation des émissions.

«Les bateaux vikings de Roskilde»

Rien n'est terminé cependant. Nous vous suggérons, après l'écoute et la lecture des pièces (les textes sont à disposition), de vous mettre dans la peau d'un éditeur de livres policiers. A sa place, imaginez la couverture de livre la plus attractive ou l'affiche de promotion la plus fascinante (avec titre, collection et nom d'auteur). Si la moisson est bonne, elle fera l'objet d'une exposition que l'on tiendra à la disposition des écoles intéressées.

Radio éducative

(4 octobre) En 1962, des archéologues danois mirent à jour les restes de cinq bateaux vikings enfouis dans la vase du fjord de Roskilde depuis près de 1000 ans. Le film relate le travail de repérage des archéologues, puis la minutieuse restauration de ce gigantesque puzzle qui doit aboutir à la reconstitution des bateaux à partir des pièces originales.

Format: couverture A4 - affiche A3 Techniques: libres Délai d 'envoi: 31 décembre 1983.

A la découverte ... (21.9. et 7.12.1983)

Généralités

«Le modèle américain» (1er novembre) Une production du département culturel de la TVSR, réalis.a tion de GilbertBOVAY. Blue jeans, T-shirts, hamburgers, coke, jogging, disco, etc. C'est made in USA! Ils inventent ce qui leur convient, nous imitons, nous suivons sagement la mode, leur mode: c'est le modèle américain, triomphe de la culture de. masse et du marketing!

«Le temps des machines» (15 novembre) Une coproduction de la TVSR et du TVCO; réalisation Simone MOHR. Cette émission a déjà dix ans et pourtant elle garde encore toute son actualité et son originalité; notamment avec la présence du sculpteur Jean Tinguely , un des artistes présentés dans ce film.

«La musique populaire suisse» (18 octobre et 29 novembre) De la série « La Suisse au fil du temps», de la SSR. Production: Pierre BARDE; réalisation: Philippe GRAND . Les deux premières émissions d'une excellente série réalisée sur la musique populaire suisse. Remarquable parce qu'unique en son genre et fruit de la vaste enquête réalisée par Mme Brigitte Bachmann-Geiser avec l'appui du Fond national de la recherche scientifique. Un coffret de deux disques, accompagné d' une plaquette explicative, a été édité par les Editions CLAVES et la SSR (rég. Claves D 8012/ 13).

Etoile d'or La Radio TV romande,

qui se consacre au renouvellement du répertoire des chants de Noël, se propose de réserver l'Etoile 1984 à des chants dont les paroles auront été écrites par des enfants. Les textes, mis en musique par de jeunes compositeurs, choisis par la Radio-TV, seront interprétés par des chœurs d'enfants exclusivement. A cet effet, la Radio-TV organise un concours de textes de chants qui est ouvert à tous les enfants dont l'âge ne dépasse pas 15 ans au 1er septembre 1983.

A vous la chanson Etoile d'or « Jeunesse» 84 (7. et 9.9.1983) La Radio éducative s'inscrit pédagogiquement dans cette opération, en offrant à ses auditeurs deux émissions d'incitation à l'écriture. Henri Dès, Jo Akepsimas, Gaby Marchand vous donneront des exemples, des recettes, des trucs de professionnels. Pour les plus grands, Michel Bühler, Hughes Auffray et d'autres encore vous livreront, à travers leur expérience, le secret de la bonne chanson. Envoyez vos textes de Noël, en six exemplaires, jusqu'au 25 septembre

dernier délai à l'adresse de la Radio éducative, Maison de la Radio 1010 LA USANNE. Ces textes d'incitations feront l'objet d'une sélection interne, qui débouchera sur une ou plusieurs «radios éducatives » dans le prochain trimestre, selon le nombre de travaux envoyés. Ils seront ensuite transmis aux responsables du

Concours Etoile d'or 1984 Télévision suisse romande Case postale 234 1211 Genève 8. On peut obtenir le règlement détaillé du concours à cette adresse.

Opération « Histoires policières )) (14. et 16.9)

Des lauréats et un concours d' ill ustr ations

Après la diffusion des deux premières histoires policières, place aux viennent-ensuite. Le Collège de l'Elysée, à Lausanne, est à l'honneur avec «Menace» et «Mois d'août» de la classe de 8 CO de M. José Barbey.

Suite de la série qui pourrait tout aussi bien s'intituler «A vous la radio », puisqu 'elle offre la possibilité aux classes de réaliser elles-mêmes une émission de 20-25 minutes. Le choix des sujets, la présentation, l'organisation du planning et du travail, l'enregistrement sont du ressort des reporters en herbe. La Radio éducative se contente de mettre à disposition le personnel et le matériel technique nécessaires. Les classes intéressées par l'expérience peuvent s'adresser à la

Radio éducative «A la découverte ... » Maison de la Radio 1010 Lausanne. L'émission du 7 décembre n'a pas encore été confiée à une classe précise.

A la découverte ... du Léman (21.9.1983) Avec la 4 C primaire du CPHV (Centre pédagogique pour handicapés de la vue). C'est l'aventure peu commune d'une classe d'élèves de 10 ans, malvoyants, qui ont choisi de nous faire découvrir le Léman. Cette deuxième émission aborde le thème du lac-loisir, avec Gladys Flaction, recordwoman de la traversée du Léman , M. Libal, entraîneur de l'équipe suisse d'aviron, et le professeur Piccard, qui raconte ses souvenirs de plongée à 9000 m dans la fosse des Mariannes et répond aux questions des enfants sur la construction des sous-marins.

'CC==---Cé,

A vous la chanson (23.9. 12.10. 2.13.1983)

16.11.

Pour tous les âges, pour tous les goûts, pour toutes les circonstances, la mer, le cirque et Noël. Tel est le menu que vous propose Bertrand Jayet pour cette rentrée avec Chanson de Pico, J. Ivart - Le Clown, Jo Akepsimas - Noël villageois - Tant chante Noël qu'il vient. Les partitions de ces chants paraissent dans l'Educateur, avant la diffusion des émissions. On peut les obtenir également à l'adresse de la Radio éducative, à Lausanne.

Initiation musicale L'oreille en colimaçon (28.9. et 30.11.) Picasson 1 et II Présentée par Tintinabule et Tintamarre, l'Oreille en colimaçon, une série de Radio-France, tend à renforcer les associations entre les sons et les gestes. L'écoute en direct ne suffit pas. L'enregistrement de la cassette est indispensable pour développer cette expérience vécue du mouvement. Par le geste, l'enfant intériorise une image sonore et traduit, par le jeu, un moment de sa vie affective.

Chemin faisant Un pays, 26 capitales: Schwytz (30.9.) Un étranger à qui l'on raconte l'histoire de la Suisse et découvre avec stupéfaction que ce minuscule pays n'a pas moins de ... 26 capitales (avec celles des demi-cantons). Ahurissement compréhensible! Mais, entre nous, les connaissez-vous toutes, ces capitales? Sauriez-vous d'emblée les situer dans l'espace, les restituer dans le temps et fixer leur identité d'aujourd'hui? Gilbert Jolliet voyage beaucoup. Il va nous rafraîchir la mémoire et nous faire découvrir, par des entretiens, des reportages, des réflexions, les ambiances particulières de chacune des capitales de Suisse.

Conte (5.10. - 9.11 et 14.12.1983) Dans la tradition, vous aurez à écrire les épilogues du Conte inachevé: délai d'envoi: 22 octobre 1983. Au chapitre de l'imaginaire et du merveilleux, un conte de Noël inédit et une information à travers une histoire sur le thème des moyens de locomotion, spécialement écrits pour les jeunes auditeurs de la Radio éducative par Claude Stadelmann.


Actualité (7.10. et 16.12.1983)

Ansermet: l'homme, le musicien La Radio éducative, en marge des festivités qui marquent le centième anniversaire de sa naissance à Vevey, tient à rendre hommage à celui qui, déjà à l'époque, avait compris l'intérêt de la radio scolaire.

Bientôt la Confédération fêtera son 900 e anniversaire. La Suisse centrale sera le cadre de ces festivités. Il nous a paru important, pour anticiper l'événement, d' aller respirer sur les lieux des fondements de la Confédération. De ce «Voyage en Suisse centrale» en six étapes, nous ne pouvons encore vous dévoiler grand-chose sinon qu'il se déroulera dans les cantons d'Uri, Schwytz, Unterwald et Lucerne. Gilbert Jolliet s'efforcera de traquer l'insolite, de vous livrer tels qu'il les sent les détours d'une Suisse que nous connaissons mal.

Folklore, rondes et comptines avec Nazaré Pereira (26.10.1983) Après avoir passé plusieurs mois aux Etats-Unis, Nazaré Pereira revient en Europe. Chanteuse, danseuse, mais aussi institutrice, N azaré Pereira, au micro de Claude Stadelmann, évoquera les enfants du Brésil, leurs jeux, leurs plaisirs.

qui, après Jésus-Christ Superstar, obtient un extraordinaire succès à Broadway. La trame est simple. Joseph, vendu comme esclave par ses frères jaloux du manteau multicolore que lui a offert son père, devient, après diverses péripéties, le conseiller économique du pharaon. C'est la prédiction des « années de vaches maigres et de vaches grasses». Seul un battant, un véritable animateur, pouvait faire pendant à la force, au tempo de la musique américaine. Jean-Charles SIMON tient le pari avec son brio habituel!

jour du 1cr vol transatlantique Genève-New York. Les archives nous réservent ainsi des surprises qui valent autant par la spontanéité et le style du reporter que par l'intérêt de l'événement. Tech nique d'hier, technique d' aujourd'hui, Laurent Worpe, sur le papier, et Gil bert Jolliet, dans le terrain, ont mené conjointement une recherche de mise en parallèle d' un même événement, cela avec l'aide précieuse des professionnels de Swissair.

Actualité Les écoles de mannequins

Anthologie La Saga du rock: les années 60 (III)

(28.10.1983) émission diffusée précédemment dans «Samedi Magazine». Mirage aux alouettes ou véritable débouché professionnel? Georges Glatz ne prend pas parti. Simplement ici et là, sans y toucher, il pose une question, la bonne question. Un ange, des anges passent. Silences plus éloquents que les mots. Le réquisitoire est impitoyable et pourtant rien n'est dit. Chacun est libre de se faire une opinion sur ces temples modernes du « paraître» où des vestales soumises sacrifient leur personnalité au culte de la Mode.

(21.10.1983) Le cocktail ne varie pas pour la suite de la série « La Saga du rock» présentée par Cyril Azzam. Beaucoup de musique. Un parfum d'époque grâce aux éléments d'archives, avec des voix célèbres d'hommes, des vedettes de la politique, de la scène ou de l'écran, des réminiscences sur les événements du monde. A la fin des années 60, la beat-génération se reconnaît dans le phénomène hippie. Le flower-power tient le haut du pavé à San Francisco. Jimmy Hendrix est au sommet de sa gloire. Le groupe Traffic triomphe à Londres. En Europe, la prise de conscience des jeunes est à deux doigts de renverser l'ordre établi. Mai 68 à Paris, le Printemps de Prague sont autant d'événements qui marquent encore notre manière de voir et de penser.

Environnement La forêt, l'étang, la rivière (2.11.1983)

Albin Jacquier, critique musical et ancien membre de l'OSR, nous fera apprécier les multiples facettes de l'artiste et les traits de caractère de l'homme dans sa vie quotidienne. Cette première approche sera suivie de la diffusion d'une répétition de « La Boîte à joujoux» de Debussy, ou d' une autre œuvre.

Evénements d'hier et d'aujourd'hui Voyage en Suisse centrale 1 et II

Environnement L'oreille, l'ouïe (19.10.1983) Un organe, un sens et l'univers qu'ils nous révèlent! Telle est la caractéristique de cette série commencée avec le nez. En jouant avec les sons, au gré des circonstances et des rencontres, Gilbert Jolliet va nous aider à ouvrir grand nos pavillons, à trier et à mieux percevoir tout ce qui agresse ou flatte notre oreille.

Un peu, beaucoup; passionnément, il aime la nature. M. G6ldlin, directeur .du Musée d'histoire naturelle de Lausanne, s'ingénie à partager cette passion avec le plus grand nombre d'enfants possible. Marie-José Auderset jouera les intermédiaires entre vous et lui, avec qui vous partagerez bientôt les secrets de la forêt, les surprises de l'étang et les joies de la rivière.

Initiation musicale Le manteau de Joseph (4.11.1983) Les héros de la bible, superstars des comédies musicales américaines! La mode tient toujours, preuve en est l'histoire du « Manteau de Joseph»

des filles , distribuée dans toutes les écoles du canton du Jura et patronnée par le Bureau à la condition féminine, la Radio éducative joue son rôle de catalyseur. Dans une émission d'environ 2S minutes, Nicole Duparc posera, avec les protagonistes, les éléments d'une réflexion susceptibles d'aider les enseignants et leurs élèves à débattre du sujet dans leurs classes. Comment changer les mentalités et les conceptions traditionnelles devant le choix d' un métier? La question est posée aussi bien aux jeunes filles, aux éducateurs, aux parents, aux employeurs qu'à l'ensemble de la société. La solution passe par une prise de conscience commune!

les années 70 (1) (18.11.1983)

Evénements d'hier et d'aujourd'hui Le premier vol transatlantique Genève New York (mai 1947) Curieux emploi que celui du célèbre Squibbs, commentant en son langage fleuri les moyens de radioguidage et le centre de radiogoniométrie de l'aéroport de Cointrin, en ce 2 mai 1947,

Actualité Métiers d'homme, métiers de femme: une différence? (9.12.1983) Actuellement les jeunes filles en Suisse représentent un tiers de l'ensemble des apprentis. De plus, les filles dans plus de 80 % des cas se confinent dans six métiers traditionnellement considérés comme féminins. A l'occasion de la sortie d'une brochure d'information sur la formation

Le rock californien caractérise le début des années 70 et la grande prêtresse Janis Joplin rivalise avec le porte-drapeau du folk-rock Bob Dylan. L'industrie du poster bat son plein. Les arts graphiques et la mode subissent l' influence du psychédélisme. C'est le moment où la soul-music du bon papa James Brown évolue vers le funk. Ça bouge tellement dans les années 70, que Cyril Azzam y consacrera 3 émissions. Editeur responsable: Radio-Télévision éducative romande Sous-commission de production Août 1983 Conception graphiquc et illu strations : Philippe Aquoisc. Lau sa nnc


@ .Radio

l

Telévision Educative ROlllande. ~ Programme de septembre à décembre 1983

Septembre

Octobre

Novembre

LUI/di 19 el lllardi 20 TV -Scopie: HLa télé: mieux voir, mieu x com-

Ma rdi 4 Documentaire: «Les bateaux vikings de

prendre ••. Deux exemples d'éducation aux

Roskildcn. Uncimportantcdècouverte archeo-

Mardi 1er D oc umentaire: «Le modèle américain ••. La mode qui vient des USA. LZlIldi 7 el mardi 8 TV -Scopie: «Les images historiques disent -

me-

dias.

logique. Lundi 10 el mardi 11 TV-Scopie: «Rubrique locale». Un reportage sur la rédaction des inrormations locales d' un

quotidien. Mardi 18 Documentaire :

«La

musique

populaire

suisse (1.») Une remarquable sé rie su r les instrumenlsetmusiqucsdenotrepays. Lundi 24 el mardi 25

Mardi 15 Documentaire: (eLe temps des machines ). Jean Tinguely et heaucoup d'autres ont ex-

Section ACM/SPVal

primeparJ"artlacivilisationdes machines. Lundi 21 ellllardi 22

Télactualité : «La course autour de chez soi», Les reportages en film super S réalisés par les

maine précédente ; mardi , en complément, un

ecoliersromands.

Te--=-__ e1 ..

prise d'un ((Spécial Cinema Il sur les cOèts spc ciauxdcswcstcrn ss paghctli.

elles la vérité?». De Charlemagne au général Guisan. les rcpresentations historiques cd nven· tent n des personnages!

Télactualité: «L'événement du mois ». Choix du théme en fonction de l'actual ité de la sefilm ext rait des archi ves de la RTSR.

Décembre Lundi 5 el mardi 6 TV -Scopie: «Trucages pour le \Vestern». Re·

Programme d'activité

Mardi 29 Documenta ire: «La musique populaire suisse(2,)>>,Deuxiémefilmde lasérie.

Educa tive -=---___--=---==-----!

Diffu sions: lundi vers 17 h. 50, dans l'é mission « Sur un plateau », mardi vers 14 h, 30 Lundi 26 ellllardi 27 Télactualité :« L'événementdumois». Choix du theme en ronction de l'actualitè de la se- L -_

~

e~nSlon .V_.I.--=-_ _ _ _ _ _ _

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maine precedente; mardi, en complement, un

filmextraitdesarchives de laRTSR.

Pour plus de précisio n sur les titres et les contenus des emissions, se rHérer aux programmes radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdomadaires. Les lundi s 3, 17 et 31 octobre ; 14 et 28 novembre, dans le cadre de l'émi ssion «SUR UN PLATEAU », vers 18 heu ' res, une courte rubrique d'actualité et d'inrormation pédagogiques à l' intention de tous ceux que l'enseignement et l'éd ucation intéressent.

31 août: Ile Biennale internationale de la tapisserie, Le papier - un nouveau langage artistique, Recherches autour du papier de fibres végétales, 3 visites commentées.

29 septembre 17 h 15: Visite commentée de l'exposition « Manguin parmi les fauves» à la Fondation Gianadda à Martigny.

Septembre/octobre: Approche du cuir: création d'un objet, du dessin à la réalisation. 6 cours de 2 h 30 à Martigny, par Etienne Moret, le jeudi soir. Octobre: Journée de création sur textiles avec Gottfried Tritten, date à définir.

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

M Mercredi 9 h. JO (6-10 ans) RSR II. V Vendredi 91z.30 (tO-13 ans) RSR II. M 7 A vous la chanson: ElOi led'Or <deunesse»S4 V 9 A vous la chanson: ElOi led'Or <deunesse » S'4 M 14 Opération histoires policières: Laureats V 16 Opération histoires policières: Lauréats M 21 Environnement: A la déco.uverte ... du Léman V 23 A vous la chanson: Chanson de Pico, J. Ivart M 28 Initiation musicale: L'orei lleen colimaçon: Picasson 1 V 30 Chemin faisant: Un pays. 26 capitales: Schwytz

M

M 2 Environnement:

V

Portes ouvertes sur l'école Lundi 10 h. - 10 lz . JO el 19 lz . JO - 20 lz. RSR Il 5 L'énergie scolaire est-elle renouvelable? 12 Enseignant en classes terminales : Gandhi ou Bruce Lee' 19 L'ex press ion artistique: Unenecessite

26 Médiateur - drogue

V

5 Conte inachevé: Délai d'envoi: 22 octobre 7 Actualité: Ansermet, l'homme, le musicien

M 12 A vous la chanson: «Le Clown », Jo Akepsimas V 14 Evénements d'hier ct d'aujourd'hui: Voyage en Suisse centrale 1 M 19 Environnement: L·oreille, J'ouïe V 21 Anthologie: La Saga du rock: les annees 60 III M 26 Folklore, rondes et comptines: avec Nazaré Pereira

V 28 Actualité : Les écoles de mannequins

Portes ouvertes sur l'école 3 Votre enfant n'est pas atten tif! 10 Les ad ultes supporteraient-ils l'école? 17 Enfant des villes - enfants des champs, autres chances? 24 L'école s'ouvre aux artistes 31 Emission d'actualité ou sujet en réserve: Rclatio ns maitr.e·eleve c ~lIh.'c:rtiun

La forêt, l'étang, la ri vière

V 4 Initiation musicale: Le manteau de Joseph 9 Conte inachevé: Epilogues V Il Evénements d'hier et d'aujourd' hui

M

Archives radio: Itr vol transatlantique

(mai47) II M 16 A vous la chanson: Noëls villageois V 18 Anthologie: La Saga du rock: les années 70 1 M 23 L'information à travers une histoire :

M

V

2 A vous la chanson: Tant chante Noël qu'il vient 7 Environnement: A la découverte ... 9 Actualités Métiers d'homme, metiers de femm e: unediftë rence ?

M 14 Conte de Noël inédit, V 16 Initiation musical e : Anscrmetchcfd 'orchcstrc

18 - 19 novembre: Congrès SPR à Sion.

Assemblée générale et souper,

et d'aujourd'hui: Voyage en Suisse centrale Il lv/30 Initiation musicale: L·oreillc en colimaçon: Picasson Il

Les membres recevront des information détaillées pour chaque activité,

Portes ouvertes sur l'école

graph i4ue ct illu!tlralioll!t: Philippe f\\jUO Î:-.c:. LaU!tannl'

Forum SPR à Lausanne et Lutry, Thème: approche de la teinture végétale ,

25 novembre:

Les moyens de Jocomotion V 25 Evénements d'hier

7 Comment les élèves voient l'école 14 L'ééole à la carte 21 Récession et exigences pédagogiques 28 Classes de neige classes vertes, vacances ou trava il?

29 octobre:

5 Les enfants bilingu es 12 Les fêtes à l'école

Des renseignements peuvent être demandés au téléphone (026) 23423

Au terme de cette excitante semaine de français intensif, je tiens à remercier par ordre hiérarchique Madame « Ygrec» pour ses brillantes interventions relatives aux sèmes. Je suis persuadé que si elle parcourt notre beau Valais romand, elle distinguera très très facilement les différences entre un champ morphosémantique, un champ lexical et un champ de betteraves, elle remarquera que tout est Super-ordonné et pourtant ce n'est pas si simple, Nos remerciements vont à Mlle si douée et compétente, A relever son merveilleux discours et son langage châtié: hyponymie, antonymie, synonymie, polysémie, oui ma mie, je t'en prie, apporte la camomille à Sœur Marie. « XR»

Merci à Messieurs « Dupont» et « Dupond» pour leur disponibilité au service de la culture

sociopédagogicolexicosyntagmatique. Ils nous avisent que les actions du LE.P. (Libération Ecole Primaire) sont en hausse. Nous leur sommes gré pour la belle et judicieuse intonation, le rythme soutenu des explicitations de la MaÎtrise du Français. La lecture ne se perd pas, quoi qu'on en dise". Merci à vous, chers collègues, d'avoir acquis à la sueur de votre front, le droit de prolonger les pauses quotidiennes. Merci pour votre application assidue aux commérages.

Merci pour vos leçons modèles. J'ai été impressionné par le cours sur l'hyponymie. Il a été une révélation comme si Sainte Axe s'était manifestée par la bouche de Mme « Ygrec» pour nous dévoiler, toute la vérité, rien que la vérité. J'oubliais, nous avons parmi nous des prodiges , Ils sont capables: d'écouter le discours de Mlle tout en parcourant les récits du Nouvelliste, ou de la Tribune. « XR»

de conjuguer le verbe « papoter» tout en se préoccupant de passer le maintenant avec le plus d'avenir possible. de devenir des adeptes convaincus de la Polysémie tout en remplissant avec acharnement des grilles

morphémomystériques. Pour conclure , je me plais à relever ce qui suit: en conjugaison, il n'y a pas d'antagonisme entre les radicaux et les autres. désormais les animateurs, les professeurs et les instituteurs sont complémentaires, J'espère qu'en ce premier juillet,la joie de terminer notre formation, soit réciproque.

Un GP prof. Helicium Discours prononcé par un gai participant au cours N0 20, juin 1983.


Nouvelles acquisitions 0018

-

ROUGEMONT, Denis de. - Les chances de l'Europe, Neuchâtel, A la Baconnière, 1962, 90 p. (Histoire et société d'aujourd'hui).

-

GRAS, Solange et Christian. - La révolte des régions d'Europe occidentale de 1916 à nos jours, Paris, PUF, 1982, 263 p. (L'H istorien).

Informatique

-

MANEL, Michel. - L'Europe sans défense, Paris, BergerLevrault, 1982, 296 p. (Stratégies).

-

ROUGEMONT, Denis de. - Lettre ouverte aux Européens, Paris, Albin Michel, 1970, 208 p. (Lettre ouverte).

-

DELAHAYE, Yves. - L'Europe sous les mots. Le texte et la déchirure, Paris, Payot, 1979, 200 p. (Langages et société).

-

POUGET, J.-P. et LEFEVRE, Michel. - J'apprends l'ordinateur, Paris, Scoldel, 1982, 127 p. (Un fil d'Ariane enseignement).

-

LECLERC, Yves. - L'ordinateur individuel, Lagny-sur-Marne, Ed. du PSI, 1982, 256 p.

-

-

BOISGONTIER, Jacques . - Le basic de A à Z, Lagny-surMarne, Ed . du PSI, 1983, 174 p.

DUPONT, Pol. - La dynamique de la classe, Paris, PUF, 1982, 239 p. (Pédagogie d'aujourd'hui) .

-

-

BARBANCE, Jean-Claude. - Mon ordinateur, Marne, Ed. du PSI, 1981, 127 p.

COUDRAY, Léandre. - Lexique des sciences de l'éducation, Paris, ed. ESF, 1973, 142 p. (Science de l'éducation).

-

COHEN, Isdey et MAUFFREY, Yannick. - Vers une nouvelle pédagogie de la lecture, Paris, Armand Colin/Bourrelier,

-

Pédagogie

Lagny-sur-

JEGO, Jean-Michel. - Visa pour l'informatique, Lagny-surMarne, Ed. du PSI, 1981, 93 p.

-

SMITH, Brian Reffin. - Guide pratique du basic, Hachette, 1983, 48 p. (Echos-Electronique).

-

TATCHELLE, Judy et BENNET, Bill. - Introduction à la microinformatique, Paris, Hachette, 1983, 48 p. (Echos-Electronique).

-

GRAHAM, lan. - Comment jouer avec son ordinateur et sa vidéo, Paris, Hachette, 1983, 48 p. (Echos-Electronique).

-

LEWIS, John. - La calculatrice de poche, Paris, Hachette, 1983, 48 p . (Echos-Electronique).

-

MICHEL, Jean-Luc. - L'informatique: études et débouchés, Paris, Hatier, 1983, 80 p. (Profil Votre Avenir)

Paris,

1983, 223 p. -

DUNOYER DE SONGONZAC, Madeleine. - Ou jeu et de l'art pour entendre et pour parler, Lyon, E. Robert, 1982, 96 p.

-

BRIHAT, André. - Mimisme et expression humaine, Lyon, E. Robert, 1982, 191 p.

-

COSEM, Michel . - La créativité poétique, Paris, Armand Colin-Bourrelier, 1974, 45 p.

-

ROUX, Antoine, - La bande dessinée peut être éducative, Paris, L'Ecole, 1970, 125 p.

Géographie - Environnement -

La Suisse 1983, Berne, Kümmerly + Frey, 1983, 97 p.

-

PICHARD, Alain. - Vingt Suisses à découvrir, Portrait des cantons alémaniques, des Grisons et du Tessin, Lausanne, 24

Histoire -

SHERRARD, Philip. '- Byzance, Amsterdam, Time-Life, 1982, 192 p. (Les grandes époques de l'homme).

-

NOUGIER, Louis-René. - La vie privée des hommes au temps des Gaulois, Paris, Hachette, 1981 , 68 p.

-

NOUGIER, Louis-René. - La vie privée des hommes au temps des Vikings, Paris, Hachette, 1982, 68 p.

-

Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses, T III, Lausanne

Heures, 1975, 255 p. -

PICHARD, Alain. - La Romandie n'existe pas. Six portraits politiques: Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais, Vaud,

-

La Nature, Paris, Le livre de Paris, Hachette, 1981, 10 Vol.

-

FISCHESSER, Bernard. - La vie de la montagne, Paris, Chêne/ Hachette, 1982, 256 p.

Lausanne, Ed. 24 Heures, 1978. 125 p.

Payot, 1983, 328 p.

Art

-

MARSEILLE, Jacques. - Les paysans de la préhistoire à nos jours, Paris, Hachette, 1983, 28 p.

-

-

ROBATEL, Nathalie. - Au temps des métiers, Lausanne, Ovaphil, 1982, 256 p.

DEUCHLER , Florens, ROETHLISBERGER, Marcel, LUTHY, Hans A. - La peinture suisse du Moyen-âge à l'aube du XXe siècle, Genève, Skira, 1975, 199 p. (Peinture, Couleur, Histoire).

-

VENTU RA, P. et CESERANI, G.-P. - A la découverte des Mayas, Paris, Fernand Nathan, 1983,47 p.

-

Collection Splendeur de, Genève, Edito Service SA, 1982, 12 volumes.


l'Amazone, dériveront du Pôle Nord au Pôle Sud, se brûleront à l'hélium du soleil avant de rafraîchir une mémoire généralement oublieuse des casse-tête des mots composés, de l'accord des participes passés et d'autres fantaisies sournoises de la langue française. Si les dessins de la partie «Sciences» sont de moins bonne qualité que le reste du livre, ils permettent cependant de faire connaissance avec la larve du sphex, la maman tupalia et de délirer sur les formes nébuleuses des bactéries.

Diapositives St 56 St 57 St 58 Sz 124 Sz 125 Sz 126

Le charbon: dans la mine Vivre à la campagne La femme et les tâches ménagères Le mouton Le chat La poule

12 12 12 12 12 12

dias + C dias + C dias + C dias dias dias

Quelques pages, en fin d'ouvrage, sont réservées aux parents et aux enseignants; elles retracent les étapes du développement de l'enfant et son apprentissage de la vie sociale.

Cassettes vidéo Télévision éducative CVE 21 Documentaire: un visionnaire nommé Henry Dunant Documentaire: Jura: Ile partie CVE 22 Documentaire: Jura: Ille partie CVE 23 D ocu mentaire: Trésors grecs: 2 découvertes qui CVE 24 bousculent l'histoire (1) Documentaire: Trésors grecs: 2 découvertes qui CVE 25 bousculent l'histoire (2) TV-Scopie: le son au festival de jazz de Montreux CVE 26 Art CVaim CVaim CVaim CVaim

70 72 73 74

Le choc du futur: 8 Le lendemain du futur - 40' Spécial cinéma: Charlie Chaplin - 2 h 35' Autour d'une mise en scène - 45' Les ateliers de Braque - 50'

Histoire CVH 85

La bataille de Morat 1476 - 55'

Sociologie CVpse 07 CVpse 06

Tell Quell: Moi un réfugié noir - 25' Rose de Pinsec - 55'

Sciences . CVs 35 CVs 05

CVs 04

Téléscope: les araignées - 50' La nature sauvage: 4 la grande barrière de corail 60' La nature sauvage: L'Alaska - 60'

Sciences techniques CV st 03 Nous vous invitons chez le forgeron - 40' CVst 04 Le transformateur: un produit industriel - 25' Téléscope: bactéries pour un fromage - 55' CVst 07 Temps présent: l'histoire d'une plaque de chocolat CVst 08 60' CVst 09 Barasucre: information nutritionnelle - 21'

Ni encyclopédie, ni mémento: le livre compagnon Conçu pour les élèves de 6 à 14 ans, le livre compagnon s'inscrit dans les loisirs d'apprentissage et de divertissement. La simple lecture de la table des matières nous fait monter l'eau à la bouche. Les enfants curieux et impatients de connaître le monde pourront,' entre les «tumuli» et le château de Blois, frôler Carthage sur un bateau phénicien, rendre Hepahïstos aux Grecs et Vulcain aux Romains, se balader des Mayas aux Incas en les comparant à nos civilisations actuelles. Ceux qui préfèrent les chiffres à l'histoire sauteront de la numération chez l'homme préhistorique au langage de l'ordinateur en passant par les graphiques, les échelles et les constructions géométriques. Plus loin, les aventuriers en herbe glisseront sur les 7025 km de

Moyen d'information, le livre compagnon offre au lecteur les savoirs indispensables sur l'histoire, la géographie, les mathématiques, le français et les sciences.

Photo Oswald Ruppen

Moyen d'apprentissage, il suscite la participation des enfants en les faisant réfléchir, mettre en relation les époques et les lieux, les peuples et leur mode de vie, en leur donnant - et c'est là sa principale qualité - le désir d'en savoir davantage. J. Gagliardi


Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPSJ

Formation des éducateurs spécialisés, des maÎtres socio-professionnels et des infirmières de santé publique

N0 13, septembre 1983

Séances d'information professionnelle

Gravelone 5, 1950 Sion , téléphone (027) 234004

Des informations sur la fonction, la formation et la sélection des

Sommaire 1. Liste des enregistrements vidéo

- éducateurs spécialisés; - maîtres socio-professionnels; - infirmières de santé publique, seront données au

Thème - No

Titre

Durée

Société VHS S 63

Comment va la famille?

60'

fiche

Trouble du comportement VHS TC 19 Les communautés juives face à la violence 60'

fiche

Comportement VHS C 9 Ethologie

30'

Psychologie VHS P 15 Vivre les chemins du corps ou les nouvelles thérapies

30'

fiche

Psychiatrie VHS y 18

Fou comme l'oiseau

90'

fiche

Sociologie VHS 0 7 VHS 0 8 VHS 0 9 VHS 0 10

Peut-on rire de tout? Nicaragua Coca Cola Vote + fusil (Chili)

55' 60' 50' 100'+ 45'

fiche

Santé publique VHS SP 15 Accouchement dans l'eau VHS SP 16 Faut-il réduire la solidarité?

6' 80'

Génétique - biologie VHS G 6 L'infiniment grand et l'infiniment petit60' VHS G 7 Le risque de vivre 85' Biologie de pointe VHS G 8 60' La recherche et le quotidien 60' VHS G 9 Philosophie VHS PH 2 VHS PH 3 VHS PH 4

Les nouveaux péchés capitaux Sur les traces de Karl Marx Marx 100 ans après (Apostrophe)

Handicaps phisiques VHS H 19 Les échos de la noce VHS H 20 T'es bien trop petit mon ami Anthropologie VHS A 1 La race humaine VHS A 2 La race humaine VHS A 3 Un monde différent (Surinam)

centre de formation pédagogique et sociale, Gravelone 5, 1950 Sion (3 e étage), durant l'année scolaire 1983 - 1984, aux dates suivantes, à 17 h 30:

- 7 décembre 1983; - 1 er février 1984; - 4 avril 1984; - 2 mai 1984; - 6 juin 1984. Ces séances sont ouvertes à toutes les personnes intéressées aux professions . Les candidats qui désirent s'inscrire aux examens de sélection doivent avoir préalablement participé à l'une d'elles. Département de l'instruction publique Centre de formation pédagogique . et sociale

- 7 septembre 1983; - 5 octobre 1983;

7Si/,tiDthèqlle des 1ellnes Rue du Chanoine-Berchtold, 1950 Sion

«Un livre ... une porte mystérieuse, ouverte sur ce que je ne sais pas» Aux parents, maîtres et élèves,

fiche

fiche

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Avec la rentrée scolaire, toutes les activités reprennent. La Bibliothèque des jeunes vous rappelle son horaire: Lundi:

16hOOà18hOO

Mercredi et vendredi

9 h 30 à 11 h 30 14 h 00 à 18 h 00.

Elle est ouverte à tous les enfants et jeunes de 5 à 18 ans de Sion et environs, à tous les amis de la lecture. Le prêt est gratuit, les livres sont prêtés pour 28 jours. Elle offre à côté de la lecture de loisir une riche collection d'ouvrages documentaires.

30' 2x50' 90'

fiche fiche

60' 50'

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Les bibliothécaires sont à la disposition des enfants pour leur apprendre à utiliser la BJ. Une liste des livres achetés durant l'année en cours est distribuée dans toutes les classes de la commune. Un coin-lecture offre la possibilité de feuilleter des revues ou de lire sur place. Parents, maîtres et élèves, profitez de ce service!

4x50' 60'

fiche fiche

Les Bibliothécaires: M. Zurbriggen et 1. Quinodoz

«

L'Etoile d'or»

La Radio Télévision Suisse romande ne reconduira pas cette année «L'Etoile d'Or ». Elle réservera celle de 1984 aux enfants. Voici de quelle manière elle procédera: 1. Une classe écrit un texte de chant de Noël (l'âge- limite des élèves est de 15 ans). Délai: 30 septembre 1983. 2. Un jeune compositeur (âge limite 30 ans) met ce texte en musique . Les conservatoires de Suisse romande sont prévenus et devraient aider à dresser la liste de ces compositeurs . Délai: 1er décembre 1983. 3. Des chœurs d'enfants interprètent ces œuvres pour la radio et la télévision dès février 1984. La diffusion interviendra bien sûr en décembre 1984. Pour inscription ou renseignements, écrire à l'adresse suivante: Radio Télévision Suisse romande Etoile d'Or 1984 20, Quai Ernest Ansermet C.P. 234 1221 Genève 8


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lE J III Il CEV

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Tél . (021 ) 232330 Traductions tous genres, toutes langues

LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

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