;
SEPTEMBRE 1986
,
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand Septembre 1986 XXXl e année
~
L'ÉCOLE VALAISANNE
paraît à Sion le 15 de chaque mois , juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION , ADMINISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint SA, Sion.
BANQUE CANTONALE DU VALAIS Une force pour enlreorendre
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 25 .- , CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .
TARIF DE PUBLICITÉ
Couverture : 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de tex te possible
2 e et 3e pages avec un couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de tex te possible
1;1 page Fr. 3700.- net ~ page Fr. 1 900 .- net % page Fr. 1 060.- net
1;1 page Fr. 3400 .~ page Fr. 1 750 .% page Fr. 950.:.a page Fr. 550. -
ENSEIGNANTS!
- Savez-vous que Music Power organise des cours d'initiation musicale depuis 10 ans?
:.a page
- Savez-vous que vous-même, enseignants valaisans, vous trouverez chez Music Power le partenaire idéal pour tout conseil, location d'instruments, recueils de musique, etc ... ?
Fr.
Pages intérieures:
1;1 page Fr. ~ page Fr.
Y.3 page Fr.
% page :.a page
COURS : -
orgue électronique guitare batterie accordéon piano
Fr. Fr.
315 .170.130.96.54 .-
Rabais pour ordres fermes : 5 fois: 5 %, 10 fois : 10 %.
DONNÉES TECHNIQUES
Délai des annonces : le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.
RÉGIE DES ANNONCES
Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
ENCART
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.
1 1
Méthode pour tous simple - sûre efficace
650.- net
net net net net
X
L'enfant est un roi à l 'œil vierge. Ce qu'il est amené à voir, sous la cavalcade de ses curiosités, est tout bruissant de sens et de signes. Il faut l 'observer dans ses pérégrinations nonchalantes, à peine plus surpris de ses découvertes que l'oiseau de la moiteur de son nid.
SOMMAIRE
ÉDITORIAL Jean -François Lovey ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE EV EV EV Gé rald Vaudan Jacqu es Oess imoz EV Police cantonale EV EV EV
Un ouvrage à lire toutes affaires cessantes Exposition «La Rue » Exposition à l'OOIS de Sion Ecrire de plaisir L 'enseignant . . . . . . . . . . . Effectif des écoliers et des étudiants : revirement en 1985-1986 Rentrée des clas ses Communiqué Connaissance de l'environnement. Concours 1P: l'arbre 14e rencontre «Ecole et cinéma »
INFORMATIONS OFFICIELLES OIP Bourses et prêts d 'honneur .. . .. . .. . . . . OIP Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand VIE CORPORATIVE AEPSVR AEPSVR ACM/ SPVal EV CEMEA EV ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ SSTMRS Elisabeth Sola Pierre Pradervand EV EV Centre de Champ-Pillet EV Marguerite Stœc kli Anna T. Veuthey
Programme d'activités 1986/1987 Relais des Berges du Rhône Montage d'abat-jours Célébrer avec les handicapés Communiqué Jazzgym
Trésors naturels du Bois de Finges Philippines : le trottoir ou l'école ? L'arbre au million de branches Forum «Ecole pour un seul monde » . . . . . . . Les enfants au centre . Une exposition de l'UNICEF Programme hivernal pour les classes ..... . .. Concours : le sol , gaspillage en utilisation judicieuse Directives concernant les examens médico-scolaires pour 1986/ 1987 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L'homme quotidien
NOUVELLES ACQUISITIONS CFPS Bulletin d'information
Encarts : OIP
SPVal
Je fus invité, au crépuscule de la dernière année scolaire, à visiter à Bagnes une exposition - encouragée par la direction des écoles, des enseignants et un artiste à la sensibilité disponible - exposition rassemblant plus de deux cents «objets )) cueillis en pleine nature, après de longues marches ou au détour d'un sentier, hissés par la seule volonté d'un regard au rang de ((sculptures)) et habillés de titres étonnants pour cerner leur improbable identité.
«Créer» disent-ils
loi du 16 mai 1986 introduisant les dispositions d'organisation du cycle d 'orientation dans la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique Rapport d'activité 1985/1986
5 6 7 8 10
J'y fus frappé par la diversité des formes retenues, leur richesse, leur mélange de banalité et d'évidence, de contorsion et de grâce, de pesanteur et de légèreté, toutes ces matières rêches promises à l'oubli ou à l 'érosion - bois torturés, racines vermoulues, éclats de quartz, granits polis - tous ces morceaux de nuit tombante que le matin ne réveille pas. J'y vis des enfants familiers du bizarre et de l'allégorique, de l'art brut, adhérant sans emphase ni difficulté à des formes à priori non-signifiantes comme à leurs premiers rêves et je sus que l'enfance était née pour nommer.
13 15 16 17 18
31
32 33
33 34
35 36 36 37 40 41 43 45 47 48 49
53 57
- -- -
Alors que nous nous perdons en considérations sur les subtiles distinctions entre le concret et l'abstrait, l'enfant investit tout entier l 'objet de sa fascination, l'habite, le baptise d'une chimère ou d'un souffle et souligne à l'envi notre perte d'innocence. Le végétal mort, la pierre ingrate que nous repoussons du pied, distraitement, lors de promenades sans silence, deviennent pour l'enfant stimulé des promesses de châteaux-forts, de bestiaires monstrueux, d 'espaces inconnus, d'aubes fraÎches. L 'homme, en croissant, se complexifie, dit-on. Il se peut. Il se peut également qu'il perde sa faculté d'émerveillement devant le presque-rien. Je sais des enfants qui respirent, face aux bouleversantes sculptures de Giacometti - si dérangeantes pour beaucoup d'adultes comme en une lande de bon accueil. Ce n'est pas sans émotion que l'on se souvient de ses yeux d 'autre-
fois.
Jean-François Lovey
2
3
Vous avez apprécié la conférence de Monsieur le "Professeur Hamehne donnée l'an passé dans le cadre de la Session pédagogique?
\
'.
\
Photo Dominique Formaz
Cet ouvrage de 140 pages peut être acheté ou commandé à l'ODIS de Sion (tél. (027) 21 6286).
4
5
LARUE EXPOSITION
TRAVAUX D'ÉLÈVES
«La Rue», travail collectif, Je année primaire
L'exposition continue, elle sera présentée ... - à Sion, cycle d'orientation des filles du 10 septembre au 23 septembre - à Si erre, cycle d'orientation des Liddes du 25 septembre au 7 octobre - à Montana, cycle d'orientation, du 9 octobre au 21 octobre.
Nous rappelons qu'elle est à disposition des centres scolaires qui en font la demande, moyennant une finance de Fr. 100.--. Pour tout renseignement contacter l'ODIS de Sion, Bruno Clivaz, tél. (027) 21 62 86. Association valaisanne des maîtres de dessin
Qu'ils n'entrent point ceux que choque l'allure morganatique du titre , qui trouvent iconoclaste d'ainsi subordonner les Idées à la matière, la Gratuité au profit, l'Intellectuel à l'artisan, d'inverser l'Ordre pensé des choses, la Hiérarchie voulue des êtres et des fonctions. Qu'ils n'entrent point les idolâtres du Bien ParIer, les inconditionnels adeptes des seuls Classiques Institutionnels, à qui Boileau sert de gourou en matière de modernité: les hérisseraient la cohabitation des Schtroumpfs et de Racine , le traitement paritaire des Brigades Rouges et de Corneille, la priorité d'Attali sur Flaubert, de Gainsbourg sur Rimbaud, de Hergé sur Homère, de Saussure sur Sainte-Beuve; les indisposeraient les métaphores culinaires, textiles, sportives de titres de chapitres, la contestation du traditionnel exercice de rédaction, sa relégation en queue de livre, les options antitaxonomiques, les excitations à la liberté, au plaisir .. .
che, le dessin de môme. Bousculé le grand niais de gallocenla calligraphie trisme par chinoise, le haï-ku, l'Action Painting, Caro Il , Hawks, Calvino .. . (Mais pourquoi ce black-out sur l'Afrique?)
La création tombe ses mystérieuses et insondables draperies éburnéennes . Désacralisée la divine inspiration . Ecrire, c'est fai re , c'est souvent faire par rapport à du déjà fait, c'est le transformer , les textes dialoguent, se répondent, se correspondent, s'influencent, se critiquent, s'engendrent, s'enchaÎnent, se présupposent, s'inscrivent, s'intègrent dans des ensembles, l'intertextualité révèle l'artisan derrière le masque du créateur: Picasso a parodié Vélasquez, Scarron Virgile, Marivaux Homère; Lautréamont s'est adonné à d'impertinents détournements de textes de Pascal, de la Rochefoucauld; Queneau a farci un sonnet de Mallarmé, Balzac retouché Gautier ... Aragon, Simon, Pinget, Roussel disent Plagier pasticher parodier, ca- , qui les difficultés du commenceviarder farcir fendre, retoucher ment, qui leur façon propre d 'où découper repriser, déplacer reles Muses sont bien absentes. tourner le sens, combiner des Et «quand ça ne vient pas», le textes en cacher un dans un auhasard, le jeu avouent Gide, Vatre, écrire comme on joue aux léry. Démystifiée, la littérature ardés aux cartes, pratiquer le 10bore une tronche moins inhibitrigorallye la liponymie le calligramce à même de lui acquérir de me la polyglossie l'extravagance nouveaux amants parmi les mar- , la futilité le faux proverbe le paginaux, les déçus, les laissésradoxe, inventer des personnapour-compte de la culture scolaiges des pays des langages .. ., re officielle. feu d'artifice de voies d'écriture Valorisé par les écrivains - Pépour chacune desquelles est dérec en dit l'importance dans son finie la notion, exemplifiée la protravail, Nourrissier déclare une cédure! passion fanatique quotidienne, La littérature est déparée de ses Butor le qualifie «d'œuvre littéraioripeaux élitaires et flirte avec la re à part entière» - le dictionnaipresse, la pub, la bédé, le cinore quitte les rayons empoussié-
rés des bibliothèques, le carcan rébarbatif des seules définitions à mémoriser et s'offre comme un outil attractif, compagnon et complice. Quel élève en peine d'écriture ne s'est entendu assigner l'impératif de lire, reprocher de ne pas lire assez? L'inversion de la problématique est une autre originalité de la démarche: écrire pour lire, pour lire autrement, mieux. A l'instar de la pédagogie des mass-média, c'est par la production de messages, selon des procédures plurielles, que peuvent être stimulées, accrues, fécondées les activités et les compétences du lecteur. Le métalangage, les références aux travaux de Saussure, Ruwet, Jakobson, Starobinski constituent un substrat théorique utile en même temps qu 'une ouverture à certaines recherches contemporaines. Plaidoyer pour le jeu, la fantaisie, pour une pratique libératoire, jubilatoire de l'écriture, l'ouvrage présente la langue comme un objet de désir et de transformation. Ne faut-il pas néanmoins regretter que pour la défense de la littérature ait été commis le commentaire réducteur et «écologique» du glossaire qui la voit «espèce menacée par les discours dominants de la radio , de la 'presse, etc.» alors que le concept semblait avoir été débarrassé de ses corsets obsolètes étouffants? A tous ceux qu'onques j'entendis gémir de ne savoir comment enseigner la rédaction, à tous ceux - je ne prétends point n'en avoir jamais été - qui, sans forcément en être conscients, par-
ce qu'ils ont trop bien intégré certains modèles institutionnels, en demandent parfois plus à leurs élèves qu'à leurs auteurs, aux pourfendeurs de barbarismes et de solécismes, aux insomniaques des corrections, aux vérolés du stylo rouge, aux souffreteux des carences méthodologiques, enseignants très illustres, pédagogues émérites, je dis : esbaudissez-vous à la lecture des aventures d'Eros dans les maisons décloses de l'écriture, promenez-y vos protégés, donnez-leur des leçons d'initiation à l'aide de cet entremetteur, album-anthologie-catalogue raisonné-livre de recettes d'exquises gourmandises, au hit-parade duquel parmi quelque cent cinquante amis trônent Mallarmé, Valéry, Queneau, Pérec et Barthes.
Gérald Vaudan
L'ENSEIGNANT
Photo Bruno Clivaz
Qui est-il? Quelle est sa mission? Comment est-il perçu? Dans quel cadre peut-il fonctionner? Quels sont ses pièges? Quelles sont ses qualités? L'enseignant, s'il n'est pas franchement reconnu et apprécié est envié et peut devenir détes-
té . Son statut matériel est perçu , la plupart du temps comme privilégié - horaire de travail, vacances, salaires . Pour beaucoup de gens le travail représente encore quelque chose ayant un rapport de cause à effet avec fatigue physique et le fait de se salir. Or, l'enseignant ne se fatigue soi-disant pas du point de vue physique et ne se salit pas. En déduire qu'il ne travaille pas vraiment est un pas qui est vite franchi si les sentiments qui habitent la personne qui le juge sont essentiellement négatifs. Plus profondément et pour parIer simplement, au moment où les premières bases, le premier «dégrossissage» est fait, vers 5 ans, l'enfant est confié à l'enseignant à l'école pour qu'il acquiert un savoir et des savoirfaire précis correspondants aux besoins et aux attentes de la société. A la densité des premières années de la vie et à leur fertilité et leur richesse survient pour les parents une sorte d'enlèvement. C'est au moment de l'entrée à l'école que tout peut se construire ou tout peut commencer à se détériorer. Je profite ici de souligner, pour ceux qui n'en seraient pas encore intimement convaincus, le rôle primordial joué par les maîtresses ou les maîtres des premières années d'école. Si les parents ont l'impression que l'enfant devient l'otage du maître à l'école, l'enseignement sera terni dès le départ. Consciemment ou inconsciemment, par leur état d'esprit, leurs préjugés, leur vision partielle, les parents vont tout mettre en œuvre pour dévaloriser l'enseignant et son enseignement , l'école et sa fonction. L'enseignant n'est alors plus
aux yeux de l'enfant une image d'identification indispensable dans la construction de sa personnalité. L'esprit critique en pleine croissance dans cette période de l'enfance ne lui permet pas de prendre un recul suffisant par rapport au point de vue de ses parents, il ne peut pas ainsi juger objectivement par luimême. Si l'enfant est accueilli à l'école comme dans le prolongement de la famille - du point de vue de l'ambiance, du climat, des intérêts - et s'il est entouré par une maîtresse ou un maître présentant des qualités analogiques à celles des premiers éducateurs que sont les ' parents. Alors l'école reste au milieu du village. Entre ces deux extrêmes, il y a bien entendu l'enseignant et sa responsabilité personnelle. Pour ne pas allonger, je dirais que si l'enseignant sait être un enseignant pour l'enfant et s'il sait rester un partenaire pour les parents, les conditions minimales à un bon enseignement sont garanties. A l'inverse, si l'enseignant ne se contente pas d'être l'enseignant des enfants qui lui sont confiés mais s'il tend, implicitement ou explicitement, à devenir l'enseignant des parents, son rôle initial n'est plus réalisé ou l'est partiellement. Je souligne ici le nombre imposant de lieux où l'autorité joue le rôle du maître envers l'enseignant-élève, avec les enseignants en formation permanente, avec les parents dans le cadre de cours du soir ou de sensibilisation à de nouvelles manières d'enseigner, etc. L'enseignant exerce une mission importante au sein de la société.
C'est lui qui, avec les . parents, est délégué aux valeurs permanentes ' et doit permettre à l'enfant de s'épanouir dans sa vie d'enfant et de se construire pour sa vie future d 'adulte. Bien souvent on entend dire que pour être enseignant il faut «avoir la vocation», c'est vrai, mais c'est également vrai pour toutes les professions impliquant les relations humaines, les relations de personnes à personnes, de groupe à personne et de groupe à groupe. Cela ne veut pas dire que pour exercer les professions de boulanger-pâtissier ou d'ingénieur en électronique il n'est pas nécessaire d'avoir en soi des bonnes prédispositions pour exercer ces professions indispensables , bien au contraire. LorsqUe Georges Bernanos écrivait que «lorsque la jeunesse a froid, le monde entier claque des dents», il voulait confirmer une fois de plus que l'enfant , l'enfance, le bonheur de l'enfance sont le baromètre même d'une société. Face à un groupe comme face à une autre personne le premier piège c'est l'abus de pouvoir. Pouvoir qui n'a souvent rien à voir avec autorité concept considéré dans le sens de faire autorité - qui lui-même se distingue totalement du concept autoritarisme . La seule manière d'être enseignant, c'est d'être un guide, une référence , une image d'identification, pour devenir un maître - comme Socrate pouvait l'être, Jésus, Gandhi ou des milliers avant nous - un compagnon, un égal. L'enseignant qui n'arrive pas à admettre que son élève puisse un jour le devancer, pour le distancer, doit encore cheminer. Le rôle ultime de l'enseignant c'est
de se rendre finalement inutile, mais attention, qu'on ne s'y méprenne pas , sa présence «omniprésente» jusqu'à devenir effacement total doit être vécue. Le meilleur ordinateur, le plus performant, ne remplacera jamais l'enseignant, il n'a pas de cœur, il est froid, c'est un appareil. Au niveau de sa mission spécifique envers les jeunes qui lui sont confiés, l'enseignant doit devenir un médiateur entre le savoir et l'élève. Il doit éé:luquer le regard, l'oreille, la main, la parole et l'esprit de celui-ci . Avec les parents, il doit contribuer à amener l'enfant à gérer 'sa propre liberté - intérieure et extérieure - en développant au maximum ses potentialités, son esprit critique, son sens moral, ses capacités relationnelles, ses dons et ses charismes et parents et enseignants, conjointement doivent aider le jeune à se réaliser pleinement dans la vocation qui est la sienne. Cela paraît utopique, mais en fait il suffit de développer une manière positive de voir et d'aborder les problèmes. Il suffit de ne plus se mentir et de ne plus faire mentir les mots eux-mêmes. Il faut réapprendre à communiquer, ce que tout enfant sait presque naturellement si le modèle est bon. Il faut cesser d'entretenir les barrières infranchissables entre les différentes écoles parallèles: famille, école, médias, vie en générai. Finalement, il faut que l'enseignant, qui est en chacun de nous, reste ou devienne de plus en plus un être authentique, un témoin vivant et dans notre monde que l'on dit «fou», pourquoi pas un martyr? Pourquoi pas un martyr, dans la mesure où c'est la vérité, la vérité
11
E.S ËcüUE.RS
E.ffE.C'\~;80\{\N'S E.I OE.S E.
REVIREMENTS EN 1985-1986 pte à tous moments de sa vie, qu 'il n'est jamais trop tard et que c'est toujours le bon moment de faire le bien . Et , dans les passages à vide, dans les moments de découragements l'homme a de tout temps reconnu sa faiblesse et ses imperfections - une loi , un règlement , des statuts , des amendements , sont là et demeurent près de lui pour lui montrer le chemin de l'étape suivante , de la reprise, de la rentrée, de sa résurrection vers U[le nouvelle vie , vers un nouveau départ . Un loi bonne doit l'être p'our tout le monde . Une loi scolaire, même si , par l'école, elle doit favoriser le développement d'une société donnée , doit d 'abord être au service de l'enfant et des parents et enseignants qui en sont responsables. Elle doit fi xer un cadre générai d 'application , elle doit cependant présenter des qualités de précision et de transparence . Transparence qui doit permettre à chacun de sentir l'esprit qui habite ou qui devrait habiter toute loi .
de la personne qu 'il défend . Personne créée à l'image de Dieu , avons-nous appris dans notre civilisation judéo-chrétienne, un Dieu qu i n'a plus de griffes pour faire mal , mais qui n'a que des mains pour nous caresser et des larmes pour pleurer avec nous à travers nos souffrances individuelles et collectives . Un Dieu créateur de créateurs. Quoi de plus «enfantin» en fait et ce qui est merveilleux pour l'enseignant , comme pour chacun, c'est qu'il peut se rendre com -
Quand ce contexte expérimental sera pleinement réalisé , il peut l'être pour la rentrée scolaire prochaine , le débat sur l'école et sur l'enseignant en particulier, le débat négatif, désespérant aura vécu. Place à l'école de la Vie .
Jacques Oessimoz Champlan
Deux évolutions se dégagent des données collectées par l'Office fédéral de la statistique (OFS) en 1985/1986. D'une part , on a enregistré le premier accroissement des effectifs dans les jardins d 'enfants et en première primaire , après 15 ans de diminutions . D'autre part, le premier recul observé dans les écoles préparant à la maturité et dans les écoles professionnelles , ainsi que la légère baisse du nombre d 'étudiants débutants dans les hautes écoles marquent la fin d 'un boom sans précédent en matière de formation post-obligatoire . L'origine de ces deux évolutions est la même : les jeunes nés pendant les années de forte natalité terminent leur formation du degré secondaire Il ; la plupart d'entre eux se mettent à exercer une profession et ils grossissent les rangs des parents , d 'où l'accroissement du taux de natalité que l'on observe depuis 1979. L'Office fédéral de la statistique (OFS) communique qu'en 1985/ 1986, 123 000 enfants étaient inscrits au jardin d'enfants. De 1980 à 1984, ce total se situait autour de 120 000. L'effectif continuera probablement à augmenter, d'autant plus qu'il est désormais courant de passer deux ans au jardin d'enfants . En raison de la dénatalité qui a marqué la fin des années 60 et les années 70 , l 'école obligatoire se dépeuple depuis le milieu des années 70. Mais cette baisse du nombre d 'écoliers touche à sa fin; pendant l'année scolaire 1985/1986, on a en effet compté plus d 'enfants en première primaire que l'année précédente. L'augmentation est minime, cer-
tes (+ 0,2 %) , mais elle annonce un revirement. L'effectif global de l'école obligatoire continuera à baisser pendant plusieurs années encore, mais celui des premières classes va se mettre à augmenter légèrement, et à partir de 1990, celui des classes supérieures suivra le mouvement aussi. Il ressort des données publiées par l'OFS que l'école obligatoire a subi, de 1976 à 1985, une baisse de 20 % , le nombre de ses élèves tombant de 904 000 à 723 000. D'année en année , les classes rapetissaient. En 1985/1986, une classe du degré primaire ou du degré secondaire 1comprenait encore 19 élèves en moyenne nationale (alors qu'en 1977/1978, cette moyen ne était de 24 élèves à l'école primaire et de 22 au degré secondaire 1). D'après le taux de natalité, on aurait dû observer au début des années 80 déjà une baisse de l'effectif des élèves du degré secondaire Il (cours post-obligatoires) . Le recul s'est produit plus tard que prévu parce que les jeunes nés pendant les années de forte natalité ont été particulièrement nombreux à opter pour une formation professionnelle ou une prolongation de leur scolarité . Ne trouvant pas immédiatement une place d'apprentissage répondant à leurs désirs, en sortant de l'école obligatoire, certains ont suivi des cours en attendant. De toute manière en perfectionnant leur culture générale, ils accroissaient leurs chances d'obtenir la formation choisie , et plus tard un emploi. C'est ainsi que le passage des écoles obligatoires aux écoles postobligatoires des classes d'âges
13
~e
« Rentre lasses »
des
nombreuses s'est fait en plusieurs années . Il est probable, toutefois, que l'influence des facteurs démographiques sera de plus en plus marquée, désormais. En 1985/1986, l'OFS a constaté une baisse de l'effectif des élèves de la formation professionnelle. On a enregistré quelque 88 000 entrées, total inférieur d'environ 2 % à celui de l'année précédente. L'effectif global a subi une baisse minime: on a compté 240 000 élèves, soit 1000 de moins . Dans les écoles préparant à la maturité, en revanche, le recul qui s'était amor-
cé l'année précédente est devenu plus manifeste ; le nombre des nouveaux élèves est en effet tombé à 15 000 (- 3 %) et l'effectif à 54500 (- 2 %). La baisse a commencé à se manifester aussi au degré tertiaire: pendant l'année universitaire 1985/1986, les hautes écoles suisses ont accueilli pour la première fois moins d'étudiants débutants que l'année précédente (14 000, c'est-à-dire 2 % de moins). Le total des étudiants, par contre, s'est accru encore de 3 % pour s'établir à 74800.
Dans les écoles professionnelles supérieures, la croissance s'est poursuivie: les écoles à plein temps (écoles techniques supérieures, collèges techniques, écoles hôtelières , écoles supérieures d'économie et d'administration, etc.) ont non seulement accueilli plus de nouveaux élèves; elles ont aussi vu croître leurs effectifs. En 1985/1986, 18 700 personnes fréquentaient une école non universitaire à plein temps du degré tertiaire (contre 18100 l'année précédente).
Effectifs totaux Degrés d'enseignement
Préscolarité Scolarité obligatoire Degré primaire Degré secondaire 1 . . .. Ecoles à programme d'enseignement spécial Degré secondaire Il Ecoles préparant à la maturité Ecoles de culture générale Ecoles normales 1 Formation professionnelle Degré tertiaire Universités, hautes écoles Formation professionnelle supérieure (écoles à plein temps seulement) 1 Uniquement
Débutants
relativemen relativemen à l 'année 1985/ 1986 à l'année précédente précédente
%
%
123100
+ 2,0
-
376500 314800
- 2,3 - 3,8
+ 0,2
32300
- 0,8
-
54500 13200 9200 240 300
- 1,8 -1,4 - 7,7 - 0,4
-
74800
+ 3,0
-
18700
+ 3,6
+ 2,8
-
3,3 2,0 - 13,1 1,8 -
2,0
C
La conférence prononcée par le commandant de la Police cantonale, M. Laurent Walpen , dans le cadre de la session pédagogique d 'août 1986, intitulée «La disparition d'enfants et d 'adolescents )) sera publiée dans le numéro du mois d'octobre de l'Ecole valaisanne.
Le commandant de la Police cantonale communique : En cette période de rentrée des classes dans notre canton , nous demandons une fois de plus, à tous les usagers de la route de faire preuve d 'une extrême prudence à l'intérieur des localités, à proximité des bâtiments scolaires, des passages de sécurité ainsi qu 'aux arrêts des bus scolaires . A la vue du signal routier «Enfants)), chaque conducteur doit rouler lentement et être prêt à freiner , même s'il n'apparaît (encore) aucun danger. Une prudence particulière s'impose aussi en présence de jeunes cyclistes. Maintenir suffisamment de distance lors du dépassement. Ne jamais dépasser un cycliste avant d'obliquer à droite. Nous rappelons également à chaque conducteur qu'il est tenu de se conformer aux signes des patrouilleurs scolaires . En collaboration avec les polices municipales, la prévention routière de la Police cantonale lance une campagne de sécurité sous la forme d'une affiche diffusée sur l'ensemble du canton avec comme slogan : ((Attention école ((L )) Rentrée scolaire)) A la vue de cette affiche, chaque usager de la route saura se souvenir que l'enfant a confiance dans la sagesse des grands . Tout conducteur digne de ce nom , par ailleurs souvent papa ou maman, prouvera qu 'il est conscient de ses responsabilités en se montrant compréhensif, indulgent et prudent. La sécurité des enfants dans la rue est l 'affaire de tous. Chacun doit se sentir personnellement responsable.
Le commandant de la Police cantonale Laurent Walpen
les écoles n'exigeant pas une maturité comme condition d 'entrée .
Office fédéral de la statistique Service de l'information
15
NNEMEN1 E L'EN\I\RO
CONNAISSANCE
URS 1p! L
~~ 'ARBI.'-p
CON CO Les enfants de 1P ont à leur programme de botanique l'observation d'un ou de plusieurs arbres au cou rs des saisons. Afin de stimuler les élèves et de donner aux enseignants l'occasion d 'un échange . de pratiques , nous vous proposons de participer à un concours sur le thème de l 'arbre.
Le groupe mixte italo-suisse du Centro pedagogico-didattico signale que l'Office Culturel de l'Ambassade d'Italie à Berne met à disposition des enseignants, psychologues scolaires, conseillers d 'orientation professionnele suisses 16 bourses d'étude de E 600 000 chacune destinées à un cours de langue et de culture italiennes d'une durée de 1 mois dans les cen tres universitaires de Perouse et de Sienne ;
Les personnes ayant procédé à des expériences dans le domaine de l'enseignement interculturel ou ayant contribué par leurs travaux à l'amélioration de la situation ou des conditions d 'intégration des enfants étrangers dans l'école suisse auront la préférence lors de l'attribution des bourses d 'étude . Les personnes intéressées sont invitées à poser leur candidature en mentionnant les expériences réalisées, auprès de Groupe mixte italo-suisse du Centro pedagogico-didattico, Luisenstrasse 6 3005 Berne
Toutes les possibilités de présentation sont permises ; on veillera cependant à ce qu'elles soient le reflet des apprentissages de la pédagogie de la connaissance de l'environnement : observation, recherche d 'informations , communications des découvertes . Quelques suggestions : -
l'arbre dans son milieu; l'arbre au cours des saisons; le pied de l'arbre ; les espèces, végétales ou animales , qui ' vivent sur l'arbre , près de l'arbre ; - comparaison de quelques arbres entre ' eux;
Dernier délai : 31 mai 1987. Inscription : jusqu'au 30 septembre 1986 à l'OOIS, rte de Gravelone 5 1950 Sion Premier prix .' une excursion guidée à Aletsch. Nous sommes à votre disposition pour tous renseignements complémentaires . Tél. : 027/21 6286.
17
\~~\>S
~~1.. \"\'\,\,J\SS~ 'lÇ)\\S ~Ç)\~~
\)\\\X-. \\'l~\' \,~\\~ ~ t \\jI
j\\S~l~\..\S~~ \'j
-------~~~~------------------
Bulletin d'inscriptiun préalable à retourner au
CENTRE D'INITIATION AU CINEMA, Ch. du Levant 25, 1005 LAUSANNE Tél. 021 - 22.12.82 NOM:
•.••••••••••••••••• • .•.•.•
Adresse exacte: NP
Localité :
Tél.
Etablissement :
o
Prénom :
..........................................•...........•..
Film Super-8
Tél.
o
Vidéo
Age des réalisateurs:
....... .
Titre de la réalisation Le règlement et un questionnaire plus détaillé vous parviendront dès réception du présent bulletin. Date
18
Signature
D'autres exemplaires peuvent être demandés à notre Centre.
Toujours à l'affût de l'avis des utilisateurs de la Télévision éducative, nous aimons parler avec les enseignants qui nous suivent ou qui désirent employer nos émissions comme moyen d'enseignement. Une remarque ressort inévitablement de ces conversations: «Il n'y a pas d'émissions pour les petits. » Une remarque dont nous devions tenir compte. Elle 'est d'autant plus justifiée que les objectifs de la TV éducative (notamment la lecture de l'image) s'appliquent avec évidence à l'âge où l'on s'exprime surtout par le dessin. Pour répondre à ces attentes, nous vous proposons ce semestre un TVScopie pour les petits. «Ainsi·font les sons », un Telactualité pour les petits (8, 9 et 13 septembre) et une émission pluridisciplinaire: «Il était une fois ». Il était une fois marque le début d'un conte, c'est la porte ouverte à l'imaginaire. Et c'est tout naturellement par un conte que débute l'émission. A la fiction s'oppose la réalité: quatre courts reportages reprennent le
thème du conte et évoquent l'environnement, un personnage, un objet, une question scientifique et un travail d'élève. L'émission est conçue pour visionner chaque partie isolé-
ment. Ainsi la classe prend le temps de rechercher, de comparer, de rassembler ce qui se rapporte au thème, puis prend connaissance de jour en jour, des images que nous avons réunies. Parallèlement aux images télévisées, nous désirons fournir des suggestions et du matériel permettant de construire des activités et exercices d'observation, d'écoute, de chronologie, de langage. Si votre école n'est pas encore équipée de poste de TV ou de magnétoscope (patience, cela viendra !), organisez à l'avance ce visionnement. Empruntez un appareil à des collègues du secondaire ou à un voisin. Il suffit parfois d'un peu d'imagination. Si la programmation d'émissions éducatives pour les petits a tardé, c'est que chacun restait sur ses positions: « pourquoi équiper les petits degrés s'il n'y a pas d'émissions? », « pourquoi produire des émissions s'il n'y a pas d'équipements? ». La commission de Télévision éducative a offert une issue en réaffirmant sa volonté de s'adresser à tous les degrés de l'enseignement. Nous élargissons avec plaisir le cercle de nos spectateurs: bienvenue aux élèves et enseignants des petits degrés.
Paulette Magnenat
19
TV-Scopie 8 septembre, vers 17 h. 15 9 septembre, vers 14 heures 13 septembre, vers 11 h. 15
3 novembre, vers 17 h. 15 4 novembre, vers 14 heures 8 novembre, vers 11 h. 15
Ainsi font les sons La couleur
Documentaire 26 août, vers 14 heures
Les origines de la prospérité Une série de 10 épisodes de 10 minutes environ, en animation. Partant de la description de l'économie de subsistance, nous suivons l'évolution de l'organisation économique et sociale. Des notions difficiles, racontées comme une histoire, une simplification au service d'une bonne compréhension des systèmes économiques. 1. Comment tout a commencé
26 août 2. La division du travail par la spécialisation
2 septembre 3. La division du travail en cours de fabrication
16 septembre 4. La mécanisation 30 septembre 5. La qualité de la vie
14 octobre 6. Le marché
28 octobre 7. L'argent
11 novembre 8. L'offre, la demande et les prix 1. Les prix et le consommateur
25 novembre 9. L'offre, la demande et les prix 2. Les prix et le producteur
9 décembre 10. L'économie mixte
16 décembre Editeur responsable: Radio-Télévision éducative 'romande Sous-commission de production Août 1986 Conception graphique et illustrations: Philippe Aquoise, Lausanne
Portrait d'artiste: C. CL Olsommer (Archives RTSR) Charles Clos Olsommer: un nom scandinave, une naissance neuchâteloise, une personnalité valaisanne. Clos: un prénom qu'il s'est attribué pour marquer son désir de repli. Son repli n'est pas total puisque nous pouvons aborder Olsommer en regardant ses dessins et ses peintures. Des portraits surtout. «Je suis friand de la figure humaine », avoue-t-il. Pour faire le portrait d'un patriarche anticonformiste: une interview entrecoupée de portraits, ses œuvres de prédilection.
2 septembre, vers 14 heures
Du saumon
p'2p7!FtaJ:~~~ur;~~lle
du saumon nous met face à des problèmes écologiques lancinants: l'édification de barrages, la présence d'industries' et la pollution des rivières rendent de plus en plus difficiles les indispensables déplacements du saumon. Ce poisson, souvenez-vous-en, a la particularité de vivre en eau salée et de naître et se reproduire en eau douce. Une production de l'Office national du film du Canada.
16 septembre, vers 14 heures
La chouette En 1978, Pierre Lang présentait ce film dans son émission. Nous reverrons avec plaisir ce document qui décrit les caractéristiques et le comportement de la chouette. «Observer, comparer, utiliser diverses sources de documentation », tels sont quelques moyens cités dans le programme de sciences naturelles pour apprendre à·respecter la nature et ses lois, développer et entretenir le pouvoir d'émerveillement.
1re partie, 14 octobre, vers 14 heures 2 e partie, 11 novembre, vers 14 heures
Sauve qui peut la forêt
J'assiste en premier lieu à des abattages d'arbres. L'ambiance est pesante. Un massacre d'arbres malades, secs" dépérissants. J'apprends à reconnaître les symptômes du terrible fléau; je dois être attentive à la qualité des feuilles ou aiguilles, à l'aspect des branches, au volume de la cime. Le bilan de l'état de santé de nos forêts est alarmant. Un examen de la situation dans les cantons de Neuchâtel, Vaud, Genève, Valais, Grisons ne laisse pas d'espoir. Pourtant les avis sont contradictoires: «Ce n'est rien de grave» dit l'un, «Une véritable catastrophe », dit l'autre. J'apprends à énumérer les causes de la pollution: la circulation automobile, l'industrie, le chauffage domestique. J'apprends comment des substances toxiques agissent entre elles, dans un brouillard épais. Le dépérissement des forêts, n'est-ce qu'une préoccupation d'écologistes obnubilés ou une vérité que les milieux économiques et politiques n'osent pas affronter ? Avant d'avoir pu entamer cette réflexion, une avalanche me renverse. A peine remise de mes émotions,je vois surgir Franz Weber, plus véhément que jamais: «Nous allons tous dépérir avec nos forêts. » Vision apocalyptique (mentionnée pour me rassurer pourtant!): une récolte de grains, une collection de pives qui permettront de sauver les espèces, arche de Noé des végétaux, en quelque sorte. Ce n'est ni un cauchemar, ni un film d'épouvante. Mais bien le compte rendu du visionnement du Temps présent sur la forêt (1 re diffusion le 4 octobre 1985).
Quand vous dites audio-visuel, vous pensez d'abord image. Cette émission a pour but de faire comprendre, même aux plus petits élèves, le rôle essentiel du son. Le son crée des effets inattendus et participe à la création de l'illusion quand il accompagne l'image. Vous écouterez sans étonnement le rugissement du lion de la MGM. Comment réagirez-vous lorsqu'il miaulera ou chantera comme la Castafiore ! Je ne veux pas vous révéler toutes les surprises que vous réserve ce TVScopie: une vraie leçon de sons.
1er décembre, vers 17 h. 15 2 décembre, vers 14 heures 6 décembre, vers 11 h. 15
La cartographie Comment votre village ou votre ville, que vous connaissez bien, avec son église, la voie de chemin de fer, le petit pont, la grande avenue ou l'Hôtel de Ville, autant de points familiers qui vous aident tous les jours à vous déplacer, comment ces points de repère vont se retrouver sur une carte topographique et vous restituer une image fidèle des lieux et leur configuration?
Une couleur n'est jamais neutre. Les couleurs exercent une influence sur notre comportement. Ainsi un traitement médical est mieux suivi si la couleur du médicament plaît au . malade! Les publicitaires manipulent les couleurs et, à l'aide de leur palette: or = luxe, bleu = froid, vert = frais, noir = chic, etc., concoctent des affiches, des emballages, des spots. Les couleurs provoquent des sensations; nous chercherons à mesurer cet impact. Vous le savez, bien des expressions utilisent le langage de la couleur: vert de peur, idées noires, rire jaune .. . Si le choix chromatique relève d'une intention précise, nous aimerions vous amener à analyser ce procédé, pour vous éviter de tomber dans les pièges de la couleur. Partant de la triangulation du territoire, nous arriverons à la sortie de la rotative de l'imprimerie, en passant par la prise de vue photographique, la projection de ces vues d'ensemble sur des plaques à graver, la mise en place des particularités de chaque lieu, chaque route ou chaque montagne,sans oublier la gravure des rochers ou le dessin des ombres et reliefs. Toutes ces opérations, nous
(Rediffusion du 23 avril 1985) 9 décembre, vers 14 heures
Sur le tournage de Derborence Le 22 décembre, à 20 h. 10, les programmateurs de la grille des fêtes vous offrent la diffusion du magnifique long métrage de F. Reusser : Derborence. Pour préparer cet événement, nous vous proposons, en seconde diffusion, un TV-Scopie: « Sur le tournage de Derborence ». Ce reportage nous montrait les coulisses du tournage en évoquant: - la fabrication du décor; - la prise de son; - la réalisation; - les difficultés du tournage.
les avons filmées au Service topographique fédéral, à Wabern, près de Berne. Afin de mieux comprendre les étapes de la fabrication des cartes topographiques, nous avons pris comme exemple la région de Château-d'Œx, que nous avons filmée sous tous ses angles et que nous retrouverons à travers le travail passionnant des cartographes, sur diverses cartes nationales.
Telactualité 22, 23 et 27 septembre
20, 21 et 25 octobre
17, 18 et 22 novembre
16 décembre
L'événement du mois Telactualité doit permettre aux classes • Soit d'en savoir plus sur une actualité présentée brièvement par la télévision ou un autre média.
• Soit d'apporter une simplification, une sorte de vulgarisation, pour rendre l'événement plus proche des élèves. Soit de traiter des sujets d'actualité pouvant intéresser les jeunes et qui seraient négligés par les émissions des programmes généraux.
•
Les émissions de Telactualité sont en général complétées, la semaine suivante, par la diffusion d'un film tiré des archives de la SSR, traitant le même thème en lui apportant encore un éclairage différent. A vous de choisir parmi ces documents filmés, quels sont les extraits ou séquences vous permettant d'aborder en classe le thème retenu chaque mois.
Il était une fois: La petite reine 6 octobre, vers 17 h. 15 7 octobre, vers 14 heures 11 octobre, vers 11 h. 15 Emission destinée en priorité à nos plus jeunes spectateurs (dès 6 ans) .
Un même thème en fiction et en reportages:
~~c2t!~l.~!~!~~ne
Emissions historiques « Dernières
nouvelles de notre passé »
Cette série, consacrée à l'histoire suisse, vous intéressera. Elle se compose de 12 épisodes de 60 minutes chacun et sera diffusée le dimanche soir, dès le 21 septembre, sur les antennes de la Télévision Suisse romande (à la même période sur les chaînes suisse italienne et suisse allemande) . Le texte de base a été écrit
L'environnement: le vélo dans la circulation. Un objet: le vélo n'a pas toujours été. comme aujourd'hui. Une question: comment se fait-il que nous puissions tenir l'équilibre sur un vélo? Un personnage: un champion de l'acrobatie à vélo. Un travail réalisé par des élèves: un film d'animation entièrement fabriqué à l'école. Six courts moments de télévision en classe permettant de relancer le thème à plusieurs reprises et de construire des activités en liaison avec ce thème.
par l'historien bâlois Georg Kreis, avec la collaboration de cinq historiens suisses. Certaines scènes de fiction ont été rédigées par Herbert Meier. Cette série se présente sous la forme d'un journal télévisé. Un présentateur raconte l'histoire et son récit est entrecoupé de séquences - films reconstituant des événements, d'interviews de l'époque, de courts débats ressuscitant des personnages du temps passé, des séquences d'animation expliquant certaines structures. Voici les titres des épisodes: 1. Du château fort à l'arbre de la liberté. 2. 1798-1803. On tente de créer une société nouvelle. 3. 1814-1830. Dynamisme économique et fêtes populaires. 4. 1830-1844. Le deuxième souille. 5. 1848-1860. Gouvernement centralisé et chemins de fer privés. 6. 1848-1860. Oppositions au nouveau régime. 7. 1850-1870. Avènement du capitalisme industriel. 8. 1860-1874. Le troisième souille. 9. 1840-1880. Adieu patrie. 10. 1850-1900. Industriels et industrialisés. 11. Nouvelles impulsions après 1870. 12. Naissance d'un nouvel esprit nationaliste.
La conception de cette sériefavorise une utilisation par extraits, les émissions étant particulièrement denses. ' Signalons encore la parution d'un livre, dont les douze chapitres correspondent aux douze épisodes. (Ed. 24 Heures, parution le 22 septembre 1986.)
Centres cantonaux
La RadioTélévision éducative romande bénéficie de l'appui, dans chaque canton, d'un centre animé par un responsable. Ces centres sont au service de tous les enseignants pour toute question touchant les émissions ou opérations de la RTVE; ils peuvent aussi renseigner toute personne intéressée par ses programmes. Nous rappelons ici l'adresse de ces centres:
BERNE: Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives Rue de l'Industrie 4
VALAIS: Office de documentation et d'information scolaires Gravelone 5
2720 Trame/an
1950 Sion
FRIBOURG: Centre d'initiation aux Mass Media Case postale 7
VAUD: Centre d'initiation au Cinéma Chemin du Levant 25
1700 Fribourg
1005 Lausanne
JURA: Institut pédagogique jurassien Centre Radio-TV éducative Rue du Banné 2
NEUCHÂTEL: Centre neuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyre 3
TV: M me Paulette Magnenat Déléguée pédagogique TVE Télévision Suisse romande Case postale 234 1211 Genève 8 RADIO: Mme Marie-José Broggi Déléguée pédagogique RE Maison de la Radio
2900 Porrentruy
2000 Neuchâtel 8 Monruz
1211 Genève 8
GENÈVE: Service des MA V Cité Vieusseux 9 Case postale 222
1211 Genève 28
A vous la chanson! par Bertrand Jayet
«On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands... » Saint-Exupéry
Cette remarque, faite au petit prince par son ami le renard, inspire depuis seize ans la conception des émissions « A vous la chanson! ». En effet, nous invitons les enfants, non pas à consommer des chansons, mais plutôt à les recréer en classe et à les jouer sur une scène devant leurs parents et amis. Ainsi, avec Maxime Piolot, nous revivrons un conte à jouer et à chanter monté l'année dernière par les enfants du Mont-sur-Lausanne: Le rêve d'un enfant timide (de 8 à 12 ans). Henri Dès nous présentera ses toutes nouvelles chansons: Le beau tambour; La ferme des prés; Pour toi maman; Mes petits souliers (de 6 à 10 ans).
Enfin, un grand de la chanson francophone, Gilles Vigneault, nous emmènera au pays de l'enfance à travers chansons, contes et comptines: Barati, baratin (de 7 à 77 ans). Les dossiers complémentaires comprenant les partitions· musicales des chansons proposées sont à disposition à l'adresse suivante: A vous la chanson ! Emission de radio éducative Boulevard Carl- Vogt 1211 Genève 8
Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dûment remplie et affranchie.
Lundi 29 septembre
(élèves de 8 à 13 ans) Le rêve d'un enfant timide par Maxime Piolot En 1985, les enfants du Mont-sur-Lausanne, Maxime Piolot et Dominique Rivière ont présenté à leurs amis un conte à jouer et à chanter « Le rêve d'un enfant timide ». Au cours de la présente émission, Maxime Piolot résumera l'histoire, tandis que les enfants interpréteront quel-
ques chansons, extraites du spectacle. Les auditeurs auront l'occasion de chanter une chanson accompagnés de l'orchestre. Le texte complet du conte ainsi que les partitions des chansons peuvent être obtenus à l'adresse suivante : Maxime Piolot, cio Corinne Schorp, Allinges 14, Lausanne.
Ce n'est pas en rêvant Paroles : Maxime Piolot Musique: Claude Pavy
Ce n'est pas en rêvant qu'on met la table Ce n'est pas en dormant qu'on pêche un crabe Mais, c'est peut-être en rêvant Qu'on imagine que la vie peut se vivre autrement Ce n'est pas en rêvant qu'on joue aux dames Ce n'est pas en dormant qu'on plante un charme Mais, c'est peut-être en rêvant Qu'on imagine que la vie peut se vivre autrement J'ai rencontré, le nez dans les étoiles, Un philosophe éclairé Qui inventait des cités idéales Où il fait bon de temps en temps flâner De temps en temps planer Ce n'est pas en rêvant qu'on fait ses gammes Ce n'est pas en dormant qu'on prend les armes
Qui m'a fait voir que plus rien n'est fatal Quand on dessine le chemin d'en haut Quand on veut qu'il soit beau Ce n'est pas en rêvant que l'on moissonne Ce n'est pas en dormant que l'on raisonne Mais, c'est peut-être en rêvant Qu'on imagine que la terre peut tourner autrement J'ai rencontré, le nez dans les étoiles, Un philosophe éclairé Qui inventait des cités idéales Où il fait bon de temps en temps flâner De temps en temps planer De temps en temps flâner De temps en temps planer C'est peut-être en rêvant qu'on prend les armes
Mais, c'est peut-être en rêvant Qu'on imagine que la vie peut se vivre autrement J'ai rencontré, le jour du carnaval, Un funambule un pierrot
(Publié avec l'aimable autorisation des auteurs-compositeurs.) Discographie : Maxime Piolot «Tiens-toi compagnie», disque SM 30.12.43.
S'étonner du jour qui vient
Les nouvelles créations d'Henri Dès sont toujours attendues avec beaucoup d'impatience par les enfants (et les enseignantes), car cet artiste leur compose des chansons qu'ils peuvent chanter eux-mêmes. Voici quelques titres extraits de la cuvée 1986 qui seront présentés lors de notre émission. Les enfants auront bien sûr l'occasion de les chanter accompagnés par les musiciens.
Paroles: Maxime Piolot Musique: Dominique Rivière
Vendredi 31 octobre
(de 6 à 10 ans)
Le beau tambour Paroles et musique : Henri Dès g-Mi
4#,i, X
ft 1 n J fi in 4$
j
J'ai rt _ yu·planplan'j'alrt • ~u·planplan·j'Clire.
Mi
,~~#.
Si1
fÏlAlDI II- j t joue. "plon plan' '~jt
çu un
Mi
Mi
J;7
Fl
n
r'
1
jou,·planplan·tl"jt joo'quondil fair lour La
Mi
~UII#' 0
Mi
La
m
f]9 1 W
Ld 1
U
tal
i (!-.quand Mi
ni
il fait noir ü If. m,urt.di ttquatld po.pa dort- ln.
,_ ft Si7.
Il' J .
2,
3,
Quand le petit prince est exilé Quand il a de la haine Pour certain chevalier Qui le tient prisonnier En sa terre lointaine Il cherche l'Orient Pour s'étonner. La la la
Quand le petit prince est délivré Quand son âme est sereine Et voudrait s'envoler Il monte sur la tour Qui regarde la plaine Il oublie qu'il est roi Pour s'étonner. (Publié avec l'aimable autorisation des auteurs-compositeurs.)
cart Mi
'ÜII#.
-==
Si7
piA J
Mi
/i7
SIAJEI
ü .pour Ils voi ,sins 1. di .mancha ma.tin jUQis
Mi
J;7
J 3 JJ
daN
Mi
1
J
la cor. ri _ dor.
(Publié avec l'aimable autorisation des Editions du Mille-Pattes, 1026 Echandens.)
Mes petits souliers (canon)
Paroles et musique: Henri Dès
Les fourmis Paroles: Maxime Piolot Musique: Jean-Pierre Castelain 1.
Quand une fourmi écrit des poésies Sa maman la punit Réfléchir, ,ça fait mal aux fourmis Ton papa l'a compris. Refrain
Moins on pense, mieux on danse A chacun sa vie Tout est dit et bien dit Nettoie tes outils
2,
Quand une fourmi rencontre une apprentie Elle lui dit: mon amie Attention: pas de philosophie Reste bête et oublie. 3,
Quand une fourmi se promène en taxi Quand elle crie sans permis Que la vie des fourmis c'est tout gris Vite à l'infirmerie. (Publié avec l'aimable autorisation des auteurs-compositeurs.)
A: B: C: D: E:
Refrain
J'veux rester j'veux rester Dans la vieille ferme (2 X) J'veux rester j'veux rester Dans la ferme des prés
Pour mon petit déjeuner J'bois toujours un bol de lait La vache m'en fait cadeau Il est tout bon tout chaud Refrain
Ali
El JJI.J
,U,,##
La ferme des prés Paroles et musique: Henri Dès
Où sont mes petits souliers Quelqu'un me les a volés J'les avais mis au fond du placard Ou bien peut-être au fond du tiroir J'm'en souviens plus.
(Publié avec l'aimable autorisation des Editions du Mille-Pattes, 1026 Echandens.)
Discographie: « Le beau tambour» par Henri Dès, disque Mary-Josée DS 37800, K7-DK 37800. Les partitions de toutes les chansons (mélodies, paroles, accords de guitare) sont imprimées sur la pochette intérieure du disque. Existe aussi en compact CD 237800 avec, en prime, les accompagnements instrumentaux des chansons!
Y'a plein de petits poussins Qui sont sortis ce matin Hier ils étaient dans des œufs Les v'là joyeux joyeux Refrain
Il y'a trois petits cochons La queue en tire-bouchon Qui se roulent dans la boue Ils sont cochons comme tout Refrain
Y'a le petit chat tigré A qui je donne à manger Hier il m'a mordu la main Parc'que j'avais plus rien Refrain
Y'a mon ami le poney On peut plus se séparer Quand je grimpe sur son dos Il part au petit trop Refrain
Il y'a même des dindons C'est pas joli les dindons Ils ont un drôle de cou Et ça fait «glou glou glou» Refrain
Et si je quitte quand même Tous ces animaux que j'aime Je reviendrai l'an prochain Retrouver mes copains Refrain
Je r'viendrai je r'viendrai Dans la vieille ferme Je r'viendrai je r'viendrai Dans la ferme des prés Je r'viendrai je r'viendrai Dans la vieille ferme Je r'viendrai je r'viendrai L'an prochain je r'viendrai (Publié avec l'aimable autorisation des Editions du Mille-Pattes, /026 Echandens.)
Barati, baratin
Vendredi 28 novembre
(de 6 à 66 ans)
Chansons, contes et comptines
C'est Monsieur de la Misaine
Il dit qu'il est capitaine
par Gilles Vigneault Parler aux enfants, écrire pour les enfants, m'est toujours apparu comme un immense privilège et une grave responsabilité. Un immense privilège parce que c'est pour moi, me semble-t-il, l'occasion de m'adresser, d'une certaine manière, à mon propre devenir. C'est rencontrer mon « devenir» en personne. Une grave responsabilité aussi, parce qu'il s'agit là d'apporter sa pierre à la construction intime et secrète de cet avenir. La page blanche me paraît encore plus blanche, quand c'est un enfant qui en sera le premier lecteur. Mais quelle aventure, aussi! Quel exaltant projet que celui-là .. . Et quelles récompenses quand ils aiment ce que vous faites. Et quand ils n'aiment pas... ou moins ... comme ils vous le disent, sans le moindre détour.. . Et on recommence! Ce n 'est jamais fini. Le seul projet qui soit touGilles Vigneault jours en mouvement.
Il nous faut dresser l'oreille (et la bonne!) quand un grand de la chanson francophone s'adresse aux enfants avec respect. L'émission est composée de deux parties. La première (10 minutes) est destinée plus particulièrement aux adultes (parents et enseignant(e)s). Gilles Vigneault présentera sa démarche d'artiste-père de famille écrivant et composant pour ses propres enfants d'abord, puis pour les autres. Dans la deuxième partie (environ 18 minutes), Gilles Vigneault nous enchantera par ses contes, chansons et comptines extraits de son dernier album (AUVIDIS 4288, cf. discographie). L'émission se terminera par l'accompagnement orchestral de la chanson « Barati, baratin ».
ch(/nsfJns, c.fJntes et cfJmptines
1
gIlles .
.
Mais moi, j'ai vu son bateau Naviguer dans le ruisseau Barati, baratin, haut fond ... Un haut fond dans son jardin. C'est Monsieur de Carapate
Il dit qu'il est acrobate En allant se promener
Il est tombé sur son nez Barati, baratin, filet. .. Un filet dans son jardin. C'est Monsieur de la Parlure Qui conte mille aventures N'est jamais sorti d'ici C'est sa femme qui l'a dit Barati, baratin, trésor... Un trésor dans son jardin. C'est Monsieur de la Guimauve Se disait dompteur de fauves Est venu chercher papa Pour se défendre d'un rat Barati, baratin, gros chat. .. Un gros chat dans son jardin. C'est Monsieur de la Carrière Qui se dit tailleur de pierre Il s'est écorché les doigts C'est en écalant des noix ... Barati, baratin, caillou ... Un caillou dans son jardin. Paroles,' Gilles Vigneault. Musique,' Gilles Vigneault et Robert Bibeau. (Publié avec l'aimable autorisation des Editions Le Vent qui vire, 839 Sherbrooke-Est, Montréal.)
Discographie: «Chansons, contes et comptines », de Gilles Vigneault, AUVIDIS 4288. Distribution en Suisse: Music Consort AG, Eugen-Huber-Strasse 61, 8048 Zurich. Disponible chez Vivishop, rue Curtat 8, Lausanne. Les textes des chansons et des comptines sont imprimés sur la pochette intérieure du disque. Une « mine d'or» pour enrichir votre enseignement du français (poésie)! Un disque à recommander!
«Un soir d'hiver, l'oncle Gilles ramassa cuillères et bouteilles sur la table et, devant la mine ébaubie de tante Emma, le Québec dans la voix rejoignant doucement la mélodie, réinventa des musiques, une comptine pour endormir l'enfant qui ne veut rien savoir, une berceuse pour Julie et une chanson-pomme douce comme du sirop d'érable. Vigneault, le verbe haut et coloré, ne peut résister au plaisir de quitter un instant la tendresse d'un refrain.
pour nous conter l'histoire des trois fils au vieux Maltais, vous savez, «ceux qui nous ont détruit la forêt pour se faire une brouette », puis revient fredonner le rêve du «rouet filant des laines d'or». Sur les eaux de la nuit, le petit bonhomme ouvre grand ses yeux, les parents se rapprochent, entre le violoneux et s'installe la veillée. On en oublie de bâiller!» (Thierry Beauvert, «Le Monde de la Musique », mai 1986.)
Opération spéciale sans crainte l'avenir parce qu'on croyait ferme au progrès illimité. Pour les élèves d'aujourd'hui, ce retour dans le temps est une occasion de confronter à l'actllalité des trouvailles qui sont restées provocantes, des intuitions et des peurs toujours vraisemblables. Cela est d'autant plus vrai que l'an 2000 sera leur présent. Une raison supplémentaire de prendre sa plume et de mettre à contribution l'attirail informatique, génétique, paranormal, spatial avec lequel la S. F. joue depuis longtemps et dont les hypothèses ne sont pas périmées. Pour aborder la S. F. la Radio éducative propose à ses auditeurs:
1er septembre, 6 octobre 3 novembre, 1er décembre
Heure H de la S.F. « La science-fiction, c'est l'école de
l'impensable. » Personne n'échappe à la science-fiction. Films, feuilleton, clip, jeux vidéo, BD, la S. F. est partout. Elle est dans les livres et aussi à la une des journaux par le biais des expériences spatiales. Preuve en est la Grande Encyclopédie de la S. F. parue en livre de poche et qui ne compte pas moins de 36 volumes. Demètre Ioakimidis qui a participé à cet énorme travail et qui est historien de la science-fiction sera notre guide dans ce dédale où se combinent des futurs possibles et impossibles. y a-t-il une place pour la S. F. à l'école? Parce qu'elle parle de tout, qu'elle façonne notre vision du monde, la S. F. nous familiarise avec les changements, les bouleversements à venir. La Radio éducative, expérience faite avec le merveilleux, le polar, le fantastique n'hésite pas à dire oui d'autant que l'Heure H de la S. F. sera nourrie aux sources de la grande époque classique de la S. F., celle des années 40-50, qui explorait
Quatre émissions. Un document méthodologique intégré à L'Educateur du mois de septembre. . Pour le plaisir de spéculer avec le. temps, avec l'espace, avec l'avenir, n 'hésitez pas. Ecrivez un conte, une nouvelle de science-fiction. Délai d'envoi des textes, 31 janvier 1986 à l'adresse suivante: Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8
Evénements d'hier et d'aujourd'hui 5 septembre, 3 octobre, 14 novembre
Le Moyen Age Nouveau rendez-vous avec Arnaud de Beaujeu et Nicolas Ouvre-l'Œil, les deux jongleurs qui nous ont déjà fait découvrir « La Vie au Château» et « La Vie à la Campagne» (18 avril et 23 mai 1986). Aujourd'hui, cap sur la ville, ville de bois aux ruelles malodorantes peuplée de badauds, de marchands et d'artisans.
Dans la deuxième émission, Isabeau, la fille du tisserand, fera à nos deux compères les honneurs de sa maison et de sa table. Nicolas Ouvre-l'Œil, mouillé comme un rat, nous laissera même assister à l'habillage en règle d'un homme de l'époque. Une occasion de mieux comprendre comment on vit, comment on se vêt, ce que l'on mange au Moyen Age.
Embarqués malgré eux dans l'aventure d'un pèlerinage à Jérusalem, en bons journalistes, nos deux troubadours profitent de nous montrer l'importance de la religion au temps de la construction des cathédrales. Avec une pléi~de de comédiens, Robert Rudin a conçu des émissions vivantes et didactiques à la fois, débouchant sur un prolongement en classe.
La Radio raconte l'Histoire 8 septembre, 20 octobre 17 novembre, 8 décembre
1944-1946.
Quarante ans ont passé. Les faits sont connus. Mais il est intéressant pour des élèves d'écouter la couleur de ces documents d'époque, d'en mesurer l'impact avec le recul de l'Histoire. «L'enfer c'est les autres », écrit J.-P. Sartre à cette époque. Et Huis clos est joué devant les Allemands. De Gaulle annonce que la bataille suprême est engagée. Souvent des nouvelles graves interrompent les bulletins d'information. Mobilisation générale en Suisse le 28 août 1944. Lorsque l'espoir renaît, il faut apprendre à lire entre les lignes du message sonore comme nous le montre Yvan Graf en diffusant un extrait du Cimetière marin de Paul Valéry.
1941-1943"
L'Europe envahie, humiliée est le théâtre d'un drame qui se joue à l'échelle mondiale. Stalingrad, Pearl Harbor, Varsovie. Le monde atterré entend sur les ondes les discours des grands acteurs de cette comédie qui n'a plus rien d'humain. La guerre des ondes fait rage . Moyen de communication de masse, la radio vit son âge d'or et Radio Londres incarne bientôt la résistance. Claude Guignard a abondamment puisé dans les archives sonores pour illustrer les années de plomb de la Seconde Guerre mondiale.
Actualité 15 et 22 septembre, 10 octobre
Trois éléments de réflexion pour répondre à la même question: Dis-moi com-
ment ils vivent? Ils, ce sont les enfants. Ici, dans nos sociétés de consommation, ailleurs dans des tiers mondes divers et colorés que nous avons réduits au terme général de tiers monde ...
Nous avons choisi d'abord de vous raconter l'histoire du petit de Presqu'au Ciel, Estéban, ce petit garçon descendu d'un bidonville avoisinant pour découvrir Lima, «la bête féroce à un million de têtes ». Ce récit d'Enrique Congrains, tiré de Traces dans la Nuit, précède un reportage à chaud de Geneviève Jaggi qui rentre du Pérou après avoir vécu deux ans à Lima. Elle nous donnera également la primeur de chansons enfantines d'enregistrements réalisés sur place: Ces émissions seront diffusées en prévision de la Journée mondiale de l'alimentation (16 octobre 1986) dans
le but de mettre l'accent sur l'immense richesse humaine culturelle.
24 novembre
Chez nous, les enfants en institution
Si la faim est une absurdité dans un monde qui pourrait nourrir deux fois sa population, qui pourra jamais assouvir la faim d'amour d'enfants en mal de famille . Ecoutez-les au micro de Monique Pieri.
Initiation musicale
12 et 26 septembre, 27 octobre 15 et 19 décembre
Ainsi font les sons La radio utilise un langage spécifique auquel nous sommes sensibles malgré nous. Comment l'illusion sonore a-t-elle le pouvoir de nous influencer. En complément à l'émission de TVE, deux émissions de Radio éducative aideront les enfants à mieux comprendre que les sons ne sont pas innocents. Et cela, en jouant!
Quand est-ce qu'on chante? Chanteur, musicien, ancien animateur à Couleurs 3, Cyril Azzam pose
~ ~.--
." /
impatiemment cette question à tous les jeunes qui aiment Renaud. Une seule réponse à cette question: apportez vos transistors, branchez vos cassettes, Renaud sera dans vos classes pour une émission spéciale de la Radio éducative le 27 octobre! Première d'une série consacrée à la chanson d'aujourd'hui, c'est en quelque sorte un test. Vos impressions, critiques, suggestions et propositions de chanteurs sont les bienvenues; celles des élèves autant que celles des professeurs.
- Le thème des deux «Initiation musicale» du mois de décembre n'étant pas encore fixé, nous vous -:::prions de vous référer à la presse ~ quotidienne et au Radio-TV Je vois
tout.
Environnement
Ils sont chimiste, biologiste, anthropologue, physicien ou psychologue. Ils passent leur vie à chercher comment nous fonctionnons, d'où nous venons, vers quoi nous allons. Ce sont des savants connus, de grands noms du monde scientifique, des Prix Nobel même! Pour la Radio éducative, Ruth Scheps les a mis au défi d'expliquer leur travail, de raconter la vie, l'univers, les découvertes et les progrès scientifiques d'aujourd'hui, les perspectives du troisième millénaire.
Ils ont accepté avec enthousiasme de se mettre au service des enfants de 6 à 10 ans, un exercice périlleux qui va au-delà de la vulgarisation. Dès cet automne, sur Espace 2, ne manquez pas «Dis! C'est quoi... ?», une série d'émissions réalisées pour aider les enfants à comprendre le présent et pour mieux anticiper l'avenir. Les thèmes des trois premières émissions sont: «L'enfance de la Terre» par Claude Allègre, auteur de cEcume de la Terre de l'Institut physique du globe, à Paris (19.9.1986). «La mort des dinosaures» avec Philippe Tacquet, du Musée d'histoire naturelle de Paris (17.10.1986). «L'amour et l'amitié chez les plantes» avec Jean-Marie Pelt, botaniste (21.11.1986).
Conte inachevé
Anthologie
24 octobre, 5 décembre
10 novembre
19 septembre, 17 octobre, 21 novembre
" .'C' est qUOI."... ? DIS
Conteur depuis
Image du poète:
1969, responsable du Centre de le double, littérature orale de Chartres, unique en Europe, Bruno de la Salle offre aux jeunes auditeurs de la Radio éducative la primeur d'un conte merveilleux «Le cœur du monstre ». Peut-être Bruno de la Salle éveillerat-il des vocations en présentant ce métier, curieusement resurgi, puisque plus de 100 conteurs animent des veillées où l'on conte à nouveau de grands récits comme L'Odyssée, Schéhérazade ou Le Cycle du Roi Arthur. Bruno de Lassalle racontera luimême les épilogues que les enfants auront imaginés et qu'ils nous enverront jusqu'au 7 novembre à l'adresse suivante :
Conte inachevé Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8
le clown De Baudelaire à Michaux en passant par Picasso et Braque, on arrive fatalement à Renoir, Fellini, Chaplin et les autres. Tous ils se rejoignent sur la pente de la rêverie pour atteindre l'univers de la parodie. Il est vrai que depuis le début du XIXe siècle, l'écrivain, le peintre se sont fréquemment représentés sous les apparences du saltimbanque et du clown. Le bouffon permet ainsi une vision ironique de la société. Il invective ou mime impunément puisqu'il appartient au monde du jeu sinon de la folie. Quelles relations le poète entretientil avec son double, le saltimbanque? Dans un kaléidoscope de textes, d'images poétiques, de sons, Oers
Dès le mois de janvier, la série continue avec: «La vie d'un bébé» (Neuf mois pour naître), avec Catherine Dolto et Paul Weyergans. «La langue maternelle», avec Claude Hagès. «Penser et rêver», avec le professeur François L'Ermite. «Le propre et le sale» (la différence approche sociale - l'odorat perçu à partir de 3 ans), par Catherine Dolto et Aldo Naouri. «L'espace et l'infini», avec Hubert Reeves, astrophysicien. «Les ruses du temps », avec Elya Prigogine, Prix Nobel de chimie.
Kisaluby s'attachera à montrer comment les poètes, les peintres puis les cinéastes découvrent dans le clown et le funambule les personnages frères de l'artiste, exilé de la vie et incapable d'atteindre l'idéal.
Environnement 12 décembre
«Ils l'ont vécu» Savoir se situer dans le temps est une notion que l'enfant acquiert lentement. Gilbert Jolliet propose aux 6-12 ans de découvrir la notion de génération en associant au témoignage de personnes d'âges différents les découvertes et les inventions qui ont transformé leur environnement, leur vie quotidienne. Une manière aussi d'attiser la curiosité des enfants et de les inciter à mener leur propre enquête.
Promotion
t
~~~:~~~v~~
Pour d'autres rendez-vous avec la science
Chaque semaine, à l'enseigne des «Magazines 86» d'Espace 2, Eric Schaerlig vous propose son «Magazine des sciences». Science, techniques, médecine, leurs dernières découvertes ou leurs tendances actuelles: de quoi se tenir au courant
de l'évolution du monde moderne. Au sommaire des émissions de l'automne, on note déjà «Les fermes automatisées», «La chute des satellites», «La détection des pollutions», ainsi qu'une série sur les divers aspects du sommeil.
2.Radio ielévision Educative Romande. @ d'août à décembre 1986
,\~""
III"\!~= :~~RSES
Documentaire : «Les origines dei. prospé: 2», La division du travail par la spéciaEt c<D usaumon pour l'avenir»
8, mardi 9, samedi 13 -Scopie : tt Ainsi font les sons» *. Comment lesoncrée-l-ilillusion? Documentaire: «Les origines del apros pé:3».Ladivisiondutravailencoursdefabri-
cation. Et « La chouelte»*
.~~~~Iœ!HI'-JI!)~. .~~iIj
.
_ _iiïïiïiiÏII~
LUlldi 22, mardi 23, samedi 27
1
PRETS D'HONNEUR
Lel~~~~~~=:~~_Iï~~~iill~~ii
Telactua lité : «se L'événemenl du mois "". choix du Ih è me fail en fonction de l'actualilédesse mainesp récédenles.
Mardi 30
Dans le but d'informer les élèves, étudiants et apprentis des délais fixés et des conditions requises pour l'obtention d'une aide financière de l'Etat pour leur formation, le Département de l'instruction publique porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes ,
1. Ayants droit Des subsides sont accordés: aux apprentis; aux élèves des écoles secondaires du 2e degré et écoles assimilées; aux élèves des écoles préparant à l'enseignement; aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, des écoles préparant aux professions paramédicales, artistiques et ecclésiastiques; aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures; aux étudiants des hautes écoles y compris le doctorat; pour les deuxièmes formations , les recyclages, le perfectionnement professionnel.
, ~','
~ ~'
•L
,
H,," oH o
.",s.>
L'AnliquitéetlaS.F.
V S LeMoyenAge 1L
8
, ' . V 12
";
.," : . • . : L IS
1
Le Moyen Age La vie quolidienne (4< é mission)
L
« LaSe ntinelle)),u ne nouve llequia se rvi de scé narloà«200 l,Odysséede l' Espace» Folklore Rondes et com ptines du Pé rou \3 Médias Une ex périence de radio locale fa ile par des enfanls 17 Dis ! c'est quoi? ... La mort des dillosaures. Une réponse de Philippe Tacquet aux questions des enfants 20 La Radio raconle l'Histoire Les années 194 1 à 1943 (2 < partie) 24 Conte inach evé ((Le cœur du monst re» 27 Quand est-ce qu'on chante ? Le phénomène Renaud V 31 A vous la chanson Le Beau Tambour e t autres, cha nso ns par He nri Dès
La vie e n ville (3 < é mission) V La Radio raconte l'Histoire Les a nn ées 1941 à 1943 (l''parl ie) L Ainsi rontles sons AClivilé d'éco ule (TVE) Le Petit de " Presqu'au ciel» V Hisloired' un enfanl de Lima (fict ion)'" Dis! c'est quoi ? ... L 'ellfallce de la~~ /. Terre par Claude Allègre, un scienliflL que au service des enfant s Actualité V Vivre à Lima aujou rd 'hui. un repOT, lage Qui éclai re la fiction .~L
';JI
~i~:~!ol:t ~~::::: Le rêve d'un enfant timide, par Maxi mePiolol
:r
6 Heure " H » de laS.F.
10
10
Heure « H., de laS.F. « Kalé idoscope", de Ray Bradbury. Environnement Le langage des couleurs Initiation
t: ~~;;no~~:
2. Conditions
Poète el son Double:'t
La vie quolid ienn e (5' émission. fin) La Radio raconte l'Histoire Les an nées 1944 à 1946 (1" partie) Dis! c'est quoi? ... L'amollretl'ami· lié chez les plalltes par Jean-Ma rie PeU Actualité Chez nous, lesenfa ntsp lacéseninstitut ion A vous la chanson Barati.Baratin, contes et comptines, par Gilles Vignea ull
r.:
Décembre L
1
V S
L 8 V 12
Heure « H » de la S.F. « Un coup à la porle ", de Brown Conte inachevé Epilog ues imaginés par les e nfanls La Radio raconte l'Histoire Les années 1944 à 1946 (2< partie) Ils l'ont vécu Le bouleversement de ment au mdesgé né ralio ns Initiation musicale
Le financement d'une formation incombe en premier lieu aux parents, subsidiairement aux autres responsables légaux et au requérant. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont insuffi·santes, des subsides sont alloués par l'Etat.
3. Présentation des demandes Les demandes de subsides doivent être adressées sur formulaire ad hoc au Département de l'instruction publique, à l'intention de la Commission cantonale des bourses et des prêts d'honneur, dans les délais suivants : jusqu'au 25 juillet pour les personnes commençant leur formation en automne; jusqu'au 20 février pour les personnes commençant leur formation au printemps. Les formulaires peuvent être obtenus: auprès des administrations communales; auprès des directions des écoles du cycle d'orientation et des écoles secondaires du 2e degré; auprès des directions des collèges cantonaux; auprès des directions des écoles professionnelles; auprès du Département de l'instruction publique, section des bourses et des prêts d'honneur, 1950 Sion,
Les demandes de renouvellement de l'aide se font au moyen d 'un questionnaire spécial. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants , élèves et apprentis qui ont bénéficié d'une aide pour l'année 1985/1986.
4. Remarques Seules les demandes formulées de façon complète et précise contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront être prises en considération, Le Département de l'instruction publique, par sa section des bourses et des prêts d'honneur, est à la disposition des personnes intéressées pour tous renseignements (tél. 027/21 6270/
71). Le chef du Département de "instruction publique Bernard Comby
Le questionnaire, dûment rempli, doit être signé, si nécessaire, par le détenteur de la puissance paternelle et accompagné, selon les cas, des pièces suivantes: une déclaration officielle attestant l'inscription à l'école ou à l'établissement fréquenté' le 'contrat d'apprentissage; un plan financier. 31
L'organisation de l'année scolaire 1986/1987 est fixée comme suit:
Année scolaire : du 1er septembre 1986 au 20 juin 1987 Vacances de Noël: du 19 décembre 1986 au soir au 5 janvier 1987 au matin Congés de carnaval: du 28 février 1987 au soir au 9 mars 1987 au matin Vacances de Pâques : du 10 avril 1987 au soir au 27 avril 1987 au matin La fréquentation des cours est obligatoire pour tous les apprentis, même pendant le temps d'essai, dès l'ouverture de l'année scolaire . L'admission aux cours de première année est subordonnée à la présentation du contrat d'apprentissage homologué par le Service cantonal de la formation professionnelle ou, à ce défaut, d'une attestation du patron. L'élève qui n'en possède pas recevra de la direction de l'Ecole une formule de demande d'admission ; il la rapportera lors des prochains cours hebdomadaires dûment signée par le patron et le représentant légal. Tous les nouveaux apprentis se présenteront aux cours, à la date indiquée par la publication officielle, munis du matériel usuel et du dernier certificat scolaire obtenu. Les apprentis de 2e , 3e et 4e années déposeront à l'ouverture des cours leur livret de notes signé par les parents et le patron. Les apprentis qui effectuent une formation soumise à la loi fédé-
Ouverture des écoles professionnelles du Valais romand
~.,\ce
Cie c
-E!'r ~ """"""
""",,,,,,, """,\\
Pour les demandes de participation aux frais de découcher, il est nécessaire de joindre à la requête les pièces justificatives .
raie sur la formation professionnelle et qui sont en possession d'un contrat approuvé par le service soussigné bénéficient du remboursement des frais d'itinéraires pour la fréquentation de l'enseignement professionnel obligatoire, conformément aux dispositions de l'art. 36 de la loi cantonale d'exécution du 14.11.1984 de la loi fédérale sur la formation professionnelle. Par frais supplémentaires de déplacement, on entend les frais occasionnés par le trajet séparant le lieu de travail du lieu d'enseignement professionnel. Le déplacement entre le domicile civil et le lieu habituel de travail n'est pas payé . Si pour des raisons d 'horaire, les apprentis sont tenus de découcher, une indemnité appropriée par nuit peut leur être allouée pour autant qu'il y ait eu dépenses effectives. Les apprentis ont la possibilité d'obtenir auprès du Service de la formation professionnelle, Planta 3, 1950 Sion, ou des secrétariats des Ecoles professionnelles du Valais, une carte sur laquelle ils indiquent le nombre de jours de cours obligatoires; cette pièce est visée par le directeur de l'école. Ce document doit être déposé à la fin de chaque année scolaire, à la direction de l'Ecole professionnelle. Pour le remboursement, il est pris en considération le tarif de l'abonnement série 26 (10 courses en 3 mois).
""""""
Les apprentis qui ne déposent pas de demande de remboursement ne seront pas indemnisés d'office .
En vertu des dispositions prévues dans les règlements des cours d 'introduction, l'entreprise dans laquelle se déroule l'apprentissage supporte les frais supplémentaires occasionnés à l'apprenti par la fréquentation de ces cours .
Important Les apprentis de première année au bénéfice d'une autorisation ou d'un contrat peuvent demander à l'Ecole professionnelle où ils suivent l'enseignement professionnel obligatoire, leur carte d'apprenti . Ils joindront à leur demande deux photos au dos desquelles ils mentionneront leur nom et leur prénom . Ils fourniront, en outre, les renseignements suivants: - date de naissance (jour, mois, année); - profession; - dates du début et de la fin de l'apprentissage; - domicile ; domicile des parents; lieu d'apprentissage.
Le programme détaillé de l 'ouverture des cours de chaque profession est publié dans le Bulletin officiel du canton du Valais.
Service cantonal de la formation professionnelle
ENSE IGNANTS
Date 18 octobre 1986 10 décembre 1986 Février 1987 18 mars 1987 30 mai 1987
Tournois . Lieu Relais des berges du Rhône Basketball Monthey Martigny Hockey sur glace Volleyball Sierre Sion Football Saint-Maurice
SPORT SCOLAIRE 18 octobre 1986 3 décembre 1986 25 mars 1987 1er avril 1987 13 mai 1987 3 juin 1987
Relais des berges du Rhône Basketball inter-collèges Sion Sion Mini-volley inter-cycles Volleyball inter-collèges Sion Saint-Maurice Football inter-cycles Athlétisme Sion
GBS DU RHÔNB BLAIS DBS BBR
~ERRE-MART\GNY
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d 'orientation et des écoles secondaires du deuxième degré, des enseignants, une course relais joignant les villes de Sierre et Martigny par les berges du Rhône . Chaque équipe est formée de 7 coureurs, les 42 km du parcours se fractionnant en tronçons de 4 à 8 km . DATE : 18 octobre 1986. LIEU DE DÉPART: Pont de Chippis. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES: Seront communiquées aux équipes inscrites, quelques jours avant la course . DÉLAI D'INSCRIPTION: Samedi 11 octobre 1986. ENVOI DES INSCRIPTIONS : Chez Monsieur Conrad Zengaffinen Les Combes 1961 GRIMISUAT L'Assoc iation décline toute responsabilité en cas d'accidents .
TALON-RÉPONSE
But du programme - Qu'est-ce que célébrer? - Comment célébrer avec des personnes handicapées à partir d 'expériences vécues? Comment créer un langage liturgique avec des personnes privées d 'expression verbale?
RELAIS DES 'BERGES DU RHÔNE du samedi 18 octobre 1986 à envoyer chez Monsieur
Conrad Zengaffinen Les Combes 1961 GRIMISUAT
Nom de l'école : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Adresse du responsable : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Destinataires
N° de téléphone : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
Intervenants ·en éducation spécialisée, catéchistes, enseignants, éducateurs , prêtres.
o o o
équipe d'enseignants équipe collège équipe cycle
o o
Lieu
garçons filles
Martigny: Sainte-Jeanne-Antide, 9, rue de l'Hôpital.
Heures et dates De 17 h 30 à 21 h 30 les mardis
\Ja\aiS romand
D'ABAT -J OUR
sP\Ja\SECTION j\.CM -
MONTAGE
7 21 4 18 2
octobre octobre novembre novembre décembre
Matériel La section ACM organise un cours de montage d'abat-jour. Lieu: Date:
Animatrice: Matériel: Inscription:
Ardon - Centre scolaire. Les soirées des jeudi 6 novembre mardi 11 novembre jeudi 13 novembre dès 19 heures Madame Catherine Lambert. La liste du matériel sera envoyée aux personnes retenues pour ce cours. La participation étant limitée, seuls les 12 premiers inscrits seront acceptés et avisés personnellement.
Talon de réponse à renvoyer jusqu'au 15 octobre
- - - - -
à Madame Antoinette Travelletti Route de Saxonne 1966 AYENT
- La bible. - De quoi écrire.
Organisation Le service pastoral auprès des personnes handicapées en collaboration avec le DIP.
Responsable Abbé Firmin Rudaz.
BULLETIN D'INSCRIPTION
à retourner à
Pastorale des handicapés 10, rue des Erables 1950 SION jusqu'au 30 septembre 1986. Nom: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Prénbm: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ____
Nom: ____ _ __ _ _ __ _ __ __ _ _ _ _ _ _ __
Domicile, NP: _ _ _ _ _ __ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _--'-_
Prénom: ____ __ _ _ __ __ _ _ __ _ __ _ _ __
Rue, N°: _____________________ _ _
Adresse : _ _ _ _ _ _ __ __ _ __ _ _ _ _ _ _ ____
Lieu de travail : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
N°detéléphone : _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ ____
Profession : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ____
Lieu et date: _ _ __ _ _ __ _ _ __ _ _ __ __ _ _
Lieu et date: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ __ _
Signature: _ _ _ __ _ _ __ _ _ _ __ _ __ __ _ _
Signature : _ __ __ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __
35
..
TRESORS NATURELS du Bois de Finges CEMEA centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active COMMUNIQUÉ
Merci aux collègues du Valais.
Etre moniteur(trice) de centres de vacances ou d'activités de loisirs ne s'improvise pas ... pour autant qu'on ne les considère pas comme de simples lieux de gardiennage . La valeur éducative des centres de vacances et des activités de loisirs extra-scolaires n'est plus à démontrer: ils permettent aux jeunes de faire l'apprentissage de la vie collective, de leur autonomie à l'intérieur d'un groupe, de rencontrer des camarades de participer à d'autres activi~ tés , etc. C'est pourquoi les Centres d 'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA) proposent un STAGE DE FORMATION À L'ANIMATION DE CENTRES DE VACANCES à Gryon, du 12 au 19 octobre 1986. Ce stage, axé sur l'expérimentation et la réflexion , s'articule autour de 4 axes principaux: vie collective ; informations et réflexion pédagogiques ; développement personnel ; apprentissage d 'activités retransmissibles aux enfants. Le stage est à la fois un lieu de vie et un lieu de formation . Une large part est faite à l'engagement personnel et à la satisfaction des besoins et désirs des participants. (Dès 17 ans dans l'année en cours) .
Renseignements et inscriptions: Association suisse des CEMEA Case postale 895 1211 Genève 3 Téléphone (022) 273335.
Grâce à eux un extraordinaire document sur les «Trésors naturels du Bois de Finges» vient de paraître
Méthode Monica Beckman Cours de base pour enseignants et autres personnes intéressées. DATE : les 27 - 28 septembre 1986. LIEU: Nouvelle salle de gymnastique du centre scolaire de Montana. HORAIRE : Samedi 27 de 15 h à 18 h 30. Dimanche 28 de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30 .
L'an passé la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire tenait son 94 e cours normal suisse à Brigue. Près de 2300 enseignants de toute la Suisse et même de l'étranger répondaient à l'invitation et suivaient durant quatre semaines les cours les plus divers. A cette occasion , la direction locale des cours de Brigue, sous la conduite d'Othmar Kampfen, montaient une remarquable exposition iconographique consacrée au Bois de Finges , documentée rigoureusement et avec les admirables prises de vue de RenéPierre Bille de Sierre . Ce fut le coup de foudre .
FRAIS: Fr. 60 .- .
Deux auteurs, deux facettes complémentaires
INSCRIPTIONS: Madame Maja Grisotti Bâtiment Florimont 8 3962 Montana Téléphone (027) 41 5485.
La Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, qui fête cette année le centenaire de son existence, possède ses propres éditions par lesquelles elle cherche à apporter aux enseignants un support pour l'enseignement. La richesse du matériel présenté méritait d'être mieux connue par un public plus large. C'est ainsi que notre société prit la décision de . consacrer un ouvrage à ce site remarquable, unique en Suisse. Elle fit appel à deux auteurs. L'un, le scientifique, botaniste de son métier, Philippe Werner. Il allait aborder avec une clarté sobre et rigoureuse les aspects de la formation du paysage, de la flore et
de ses zones, des curiosités botaniques et les aspects de la conservation suite aux atteintes . L'autre, le poète, l'homme accroché à sa terre, sensible et rude. René-Pierre Bille, le photographe, qui allait traiter la faune, les oiseaux les plus importants et les plus rares, les insectes avec un reportage saisissant sur les libellules, les poissons, les mammifères, les amphibiens et les reptiles . Ses photographies sont autant de messages d'amour, elles parlent d'ellesmêmes. Elles sont puissantes, suggestives et très belles. Les textes d'accompagnement sont importants. Ils ont tous été contrôlés scientifiquement. Une course contre la montre Ce remarquable ouvrage fut réalisé dans des conditions insolites. En moins d'une année il voyait le jour. C'est que le temps pressait. Nous avions le souci d'offrir aux lecteurs cet ouvrage l'année où toute la Suisse s'associait dans un effort commun pour offrir au Bois de Finges un support moral et financier suffisant pour réaliser ses objectifs de survie. Et le pari n'a pu être tenu que grâce à la très longue expérience et aux connaissances étendues des auteurs, mais aussi grâce à un engagement hors du commun d'une imprimerie qui elle aussi croyait à l'œuvre et à la mission .
Une prestation particulièrement étonnante L'ouvrage «Trésors naturels du Bois de Finges» comprend 144 pages, 168 reproductions en couleur, dont 14 pleines pages.
37
Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire Nouveau Vient de paraÎtre Un extraordinaire document sur le Bois de Finges 1986: Une année importante! 1986: Vente de 1'«Ecu d'Or» en faveur du Bois de Finges 1986: Le nouveau livre de René-Pierre Bille et Philippe Werner consacré au Bois de Finges
Le livre qui vient de sortir de presse présente des vues saisissantes de la faune et de la flore de ce célèbre biotope situé entre Sierre et Brigue. René - Pierre Bille, le photographe animalier bien connu, nous présente le monde méconnu des animaux de cette région, digne d'être conservée: mammifères - dont la prise de vue d'un lynx - libellules, insectes, etc.
En face de ce panneau se trouve le départ du nouveau sentier-nature qui permet de découvrir en 9 postes et 2,5 km de parcours les richesses de Finges . Les explications se trouvent dans une brochure disponible à l'Office du tourisme à Sierre. Philippe Werner
Il est relié sous jaquette plastifiée au format A4. Il est sorti en deux publications simultanées en allemand «Natur entdecken im Pfynwald» et en français . Son prix est particulièrement intéressant, Fr. 48.- seulement. Une telle prestation n'est possible que parce que les éditions de la
SSTMRS procèdent à la vente directe, qu'elle est gérée par des enseignants et n'est pas une maison commerciale . Adresse de nos éditions: Editions SSTMRS Erzenbergstrasse 54 4410 Liestal (voir annonce) .
Philippe Werner, botaniste, nous décrit les différents milieux et raconte avec une grande clarté la formation de ce biotope. Il analyse lucidement les atteintes et propose des solutions pour la cbnservation.
144 pages au fo rmat A4 168 photos en quadrichromie dont plusieurs pleines pages Prix: 48.- Fr. seulement
--------------------~ Contenu du livre - Ages glaciaires et naissance des paysages de Finges - Forêts de milieux secs - Steppes, prairies, cultures - Le Rhône sauvage et sa végétation unique - Poissons des rivières, des canaux et des étangs - Libellules - Amphibiens et reptiles - Richesse des chênaies et steppes pubescentes - Habitants des milieux secs - Oiseaux dans leur milieu - Mammifères, le castor - Conservation de Finges
: Bulletin de commande
./
A découper sans délai et à retourner aux Editions de la SSTMRS Erzenbergstr. 54, 4410 Liestal Je commande _ _ _ ex. du nouveau livre «Trésors naturels du Bois de Finges» au prix de 48.- Fr. (+ frais d'expédition) Nom 1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
Prénom 1
1
1
Ad resse exacte 1
1
1
1
1
Domicile
NP 1
1
1
1
1
Date: _ _ __ __
1
1
1
Signature: _ _ __ __ _ __ _ _ (Pour les mineurs: signature de la personne responsable)
39
chômage, au sous-emploi. Leurs enfants se débrouillent très tôt pour gagner leur vie en travaillant ou en adhérant à ces «bandes» organisées par des adultes qui les exploitent, ou encore en se prostituant.
Une des plus importantes leçons de ma vie, je l'ai apprise d'un très modeste imam d'un des quartiers les plus pauvres de Dakar - presqu'un bidonville - à côté duquel je vivais il y a quelques années au ·Sénégal.
«Je suis revenue de mon dernier voyage au Philippines, raconte Alba Viotto, avec la certitude que nous devons donner un «coup de pouce» à ces enfants pour que leur avenir soit digne de leur condition humaine». Elle propose donc un parrainage scolaire pour les. enfants des prisonniers politiques. «L'école obligatoire gratuite selon la Constitution philippine l'est pas dans la réalité. Les parents doivent payer les frais d'inscription, d'uniforme, de matériel scolaire de trajet et de nourriture.» L~ pauvreté exclue ce luxe.
Ibrahima Sail était le chef de la prière d'une petite mosquée aux apparences plus que modestes - c'est là la principale fonction de l'imam, fonction importante dans une religion comme l'islam dont les membres se retrouvent cinq fois par jour pour la prière publique. Il fonctionnait aussi comme une sorte de juge de paix informel mais efficace pour les nombreuses disputes et contestations de nature familiale et entre voisins du quartier. (II est décédé il y a quelques mois .)
En collaboration avec l'Entraide universitaire mondiale et sa section philippine, Alba Viotto lance un appel à tous ceux prêts à regarder la misère des moins nantis. Les donateurs reçoivent une photo de l'enfant parrainé et quelques informations le concernant: nom, adresse, école suivie et une courte description du contexte économique. Pourquoi pas un parrainage de classe? Ancienne enseignante et actuellement infirmière, Alba Viotto s'est engagée dans plusieurs mouvements de défense des droits de l'homme. Elle s'intéresse, entre autres causes aux Philippines et plus précisé~ent aux enfants des prisonniers politiques. Ceux-ci, récemment libérés, se heurtent à la pauvreté, au
Le coût annuel pour un enfant revient à Fr. 130.- (école primaire) et Fr. 230.- (école secondaire). Pour tous renseignements complémentaires: Alba Viotto 8, av. Amazones 1224 Chêne-Bougeries
E. Sola
Il vivait dans une maisonnette de deux pièces, seul bâtiment en
bric d'un enclos familial dont toutes les autres constructions étaient en bois, à quelques mètres de la mer dans le quartier de pêcheurs de Hann Plage. Les meubles étaient constitués d'un matelas posé à même le sol, d'une ou deux chaises pour les visites, (M . Sail lui-même s'asseyait par terre, et d'un tapis si usé qu'on aurait dit que des générations de musulmans sénégalais en partance pour La Mecque y avaient pieusement marché dessus par dizaines de milliers. Il faut y ajouter un minuscule tapis pour y faire ses prières dont l'imam ne se séparait jamais, le Coran et un ou deux autres livres de théologie . Sa connaissance du Coran était étonnante, et il en citait par cœur des milliers de versets. (J'ai même connu des imams qui savaient le Coran - livre à peu près de la même longueur
Photo R. Chedel
que la Bible - par cœur, prouesse mnémonique que peu d'ecclésiastiques chez nous seraient capables de réaliser.) Il était une des rares personnes que j'ai rencontrée qui savait que «moins, c'est plus», - moins notre vie est encombrée de possessions matérielles, plus nous avons de temps, de moyens et d'énergie pour les choses essentielles. Un jour, je décidai de lui demander comment I:islam définissait Dieu. J'étais tellement sûr que moi, chrétien, je possédais /a meilleure définition possible! En traversant les deux cents mètres qui séparaient mon modeste bungalow de ses deux pièces, mon attitude devait être très proche de celle du pharisien dans la parabole bien connue du pharisien et du publicain au temple, (Luc chap. 18). Cette attitude de repli sur son petit savoir est merveilleusement résumée par le proverbe japonais qui dit, «II est difficile de décrire les vastes horizons de l'océan à la grenouille assise au fond de son puits.» Les puits ne connaissent jamais le souffle stimulant des vents du grand large . Et combien je me sentais en sécurité et satisfait de moi-même au fond de mon petit puits! «Salaam maleikum.» (La paix soit avec toi.) «Maleikum sallam.» (Avec toi, la paix.) «Ana wa keur ge?» (Comment vont les gens de ta maison?» «Nyunga fa, Allhamdullilah.» (Ils vont bien, gloire à Dieu.) Après les traditionnelles salutations en wolof, sa langue maternelle, je posai ma question à l'imam. La petite grenouille en moi eut la surprise de sa vie lorsqu'il répondit, «Si on prenait tou-
41
FORUM «ÉCOLE POUR UN SEUL MONDE"
tes les branches de tous les arbres du monde comme plumes, et l'eau de toutes les mers, de tous les océans, des lacs, rivières, sources, fontaines du monter entier comme encre, on n'arriverait pas à écrire toutes les qualités de Dieu.» Dans le moment de stupeur qui suivit, et après m'avoir tiré de mon triste petit puits sans même que je le réalisai, et m'avoir installé (au figuré) sur la plage qui faisait face aux horizons de l'être infini, il ajouta de sa voix douce, «Tu sais Pierre, tu es un meilleur musulman que la plupart des musulmans qui m'entourent.» Par là il voulait dire que mon comportement se rapprochait plus des commandements du Coran (qui sur beaucoup de points sont semblables à la Bible) que celui de beaucoup de ses voisins qui n'avaient de musulman que le nom. Je l'avais exclu. Il m'avait inclu. C'est une leçon que je n'oublierai jamais de toute ma vie. Un grand sage cita un jour à un groupe d'amis et moi-même les lignes suivantes du poète américain Ed Markham: Il dessina un cercle qui m'excluait. Me traitant d'hérétique, de rebelle, de personne à négliger. L'amour et moi eûmes l'humour de gagner. Nous dessinâmes un cercle plus grand qui l'incluait.* Trop souvent nous creusons nos petits puits - qui s'appellent race, croyance, culture, classe, nationalité, idéologie politique, (ce sont là les plus évidents mais il y en a bien d'autres) - et nous y complaisons. Mais n'ou-
42
blions pas les puits plus subtils: le sentiment que notre vision d'une question est la vision juste, ou notre concept du mariage, de la famille, de la discipline, de la moralité, etc. sans parler de ce petit puits particulièrement étroit et déplaisant: la croyance que nous possédons une vision métaphysique de la vérité supérieure aux autres. Dans le village global que constitue le monde contemporain, il est impératif que nos pathétiques et pitoyables petits puits disparaissent et rapidement. Nous serons les premiers à en profiter. Le fonds d'un puits est certes fort rassurant pour la grenouille qui ne connaît rien d'autre - mais je préfère les risques du goéland qui fait face aux stimulantes bourrasques du grand large. Qui ose dépasser ce qu'il croit être ses limites découvre avec stupeur et émerveillement que nos seules limites sont notre croyance à l'existence de limites. Car en fin de compte, tous ces petits puits sont construits sur les sables mouvants de nos peurs, ces petites (ou grandes) peurs dont l'éphémère substance n'est que l'ignorance sous une forme ou une autre, ou l'expression de cette croyance bizarre que le bien peut nous manquer, que quelqu'un ou quelque chose, quelque part, pourrait nous priver de la vraie substance qui est spirituelle et en nous. Et la minute même où nous découvrons que le seul pouvoir de ces peurs est le pouvoir que nous leur donnons en croyant en elles, elles sont instantanément dissoutes. Et nous nous retrouvons alors sur la plage, face à l'horizon
sans limite. Nous découvrons avec émerveillement que la petite grenouille que nous portions en nous s'est muée en goéland. Merci, Ibrahima Sali, pour votre richesse intérieure qui m'a appris une telle leçon. Merci, voisin, de m'avoir inclus .
Pierre Pradervand
Le Forum «Ecole pour un seul monde» s'est constitué en 1982; c'est une organisation qui s'étend à toute la Suisse et compte aujourd'hui 150 enseignantes et enseignants, éducateurs, collaborateurs d'organisations de développement, représentants
pouvons-nous intégrer à notre enseignement les connaissances et les expériences des en-
vegarde de l'environnement? Comment vivent les habitants du Sahel? Quelles sont les répercussions de l'augmentation du tourisme dans toutes les parties du monde? Comme notre environnement - celui des enfants et des jeunes au ss i, bien
* L'original anglais est le suivant : He drew a circle that c/osed me out Heretic, rebel, a thing to flou t, Love and 1 had the wit to win, We drew a circ/e that c/osed him in.
d'associati ons d'enseignants et membres des autorités de l'instruction publique venant des différentes parties de la Suisse.
Enseigner et apprendre dans une vision globale du monde Qu'est-ce que les enfants de chez nous ont en commun avec les enfants d'Afrique? Comment
fants étrangers, des enfants de saisonniers et de réfugiés? De quelles possibilités disposent les enfants et les jeunes pour contribuer activement à la sau-
sûr s'est élargi à une d imens ion globale, comme nous vivons aujourd'hui dans un réseau de liens d'interdépendance qui n'est pas seulement local mais mondial, le Forum «Ecole pour un seul monde» recommande des moyens d'enseignement, des films, des montages audio-visuels, des séries de dias et des posters qui
43
unIcef Les enfants au centre
UNE EXPOSITION DE L'UNICEF CONSACRÉE AU JEU rendent compte de interactions mondiales et s'adressent à tous les degrés scolaires, dès l'école enfantine.
A paraÎtre: une brochure présentant un large éventail de moyens d 'enseignement La nouvelle brochure du Forum recense et présente des moyens audio-visuels et du matériel d'enseignement qui permettent de familiariser les enfants et les jeunes de façon concrète et pratique avec des questions de développement (au sens le plus large) touchant l'ensemble du monde. Le matériel décrit contient e.a. des jeux, des bricolages, des recettes de cuisine, des chansons, des danses, des suggestions de jeux de rôle ou d 'expression et des textes (documentaires ou littéraires) de nombreux pays du monde. Cet-
44
te brochure propose également un bref «portrait» des diverses organisations qui encouragent en Suisse l'apprentissage dans une vision globale du monde .
Je commande la brochure du Forum «Ecole pour un seul monde » contenant la présentation de matériel pédagogique. (Envoi gratuit)
Le matériel recommandé par le Forum est conçu spécifiquement pour l'utilisation en classe ou, sinon , s'intègre aisément à l'enseignement. L'expérience montre qu 'il est bien accueilli et apprécié par les enseignants et les élèves qui y trouvent une source de stimulation ; ce matériel exerce en outre une influence positive sur le comportement des élèves au sein de la classe et à l'extérieur et leur permet d 'établir un lien entre leur environnement proche et lointain .
Nombre d'exemplaires _ __
La nouvelle brochure du Forum paraÎt dans le courant de mai 1986. Elle peut s 'obtenir au secrétariat du Forum.
Nom _ __ _ _ _ _ __ _ Prénom _ _ _ _ _ _ _ __ Adresse _ _ _ _ _ _ _ __ NP _ _ _ _ _ _ _ _ __ Localité _ _ _ _ __ _ __ Prière d 'envoyer ce talon au : Forum «Ecole pour un seul monde » Secrétariat cio Comité suisse pour l'UNICEF, Werdstrasse 36 8021 Zurich Téléphone 01/2427080.
Dans le cadre de la 27 e Foire du Valais * Martigny, l'UNICEF, l'Organisation de développement de l'ONU pour l'enfance, présente du 3 au 12 octobre 1986 une exposition intitulée Les enfants au centre. Cette exposition est destinée tout spécialement aux enfants auxquels elle donne la possibilité de découvrir un large éventail de jeux individuels ou de groupe . Ces derniers ont à la fois une valeur symbolique et récréative. En effet , ils illustrent d 'une part de façon visuelle certains principes sur lesquels s'appuie l'activité de l'UNICEF et permettent d 'autre part aux enfants de vivre la joie du jeu , de la recherche , de la découverte toute en faisant l'expérience de la collaboration , de l'interdépendance et de la solidarité. Prenons l'exemple du jeu intitulé «La table-solidarité ». Quatre joueurs doivent se placer aux quatre angles de la table et saisir un des bouts de la ficelle attachée au milieu aux trois autres et reliée à une boule. Le jeu consiste à essayer de faire avancer cette boule dans le sens des flèches (marquées sur la table). Le jeu «réussit» si tous les participants coordonnent leurs mouvements. Chacun d 'eux doit donc tenir compte de ce que fait son camarade et adapter ses gestes à ceux des autres . Ce jeu n'a ni «perdants» ni «gagnants» : il fait intervenir entre les partenaires des rapports d 'interdépendance. Le résultat souhaité - la boule se déplace dans le sens des flèches - est le fruit des efforts réunis des quatre joueurs . En d'autres termes, ce jeu illustre le fait que seule la
Dans l'état du Ceara (Nordes te)
coflaboration de tous peut permettre de résoudre certaines difficultés. L'exposition dans son ensemble accorde une place particulière au jeu, car différents principes de la Déclaration des droits de l'enfant - le fondement de toute
Photo Michel Eggs
l'activité de l'UNICEF - Y ont trait , notamment les principes 2, 7 et 10. Il s'agit en l'occurence du droit à un développement sain sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social, du droit au jeu et aux loisirs et du droit à une éducation fondée
CENTRE D'INFORMATION-NATURE DE CHAMP-PITTET
sur un esprit de fraternité universelle et de paix . Cette exposition est une invitation, pour les jeunes visiteurs, à réfléchir à la signification des Droits de l'enfant pour eux, à examiner lesquels ils jugent personnellement prioritaires. Ils peuvent également être amenés à s'interroger sur les possibilités dont ils disposent de contribuer, dans leur entourage immédiat, à leur réalisation.
monde, les visiteurs reconnaÎtront peut-être des jeux proches de ceux qu'ils connaissent... Le jeu est commun à tous les enfants, où qu'ils vivent!
Documents pouvant servir à préparer ou à prolonger l'exposition:
Quant au thème du jeu proprement dit, il peut les engager à passer en revue les jeux qu'ils connaissent, à analyser la fonction et l'importance qu'ils ont dans leur propre vie , à examiner de près la place qui leur est réservée dans le quartier où ils vivent.
Catalogue du matériel pédagogique de l'UNICEF (gratuit) Poster des Droits de l'enfant (gratuit) Les Droits de l'enfant (dossier pédagogique accompagné de 12 affiches) Les enfants ont des droits (dossier pédagogique proposant des jeux dramatiques sur le thème des Droits de l'enfant).
En regardant attentivement les 25 panneaux photographiques représentant des enfants en train de jouer partout dans le
Commande: Comité suisse pour l'UNICEF Werdstrasse 36 8021 Zurich - Tél. 01/241 4030
Exposition de l'UNICEF
«Les enfants au centre» 3 - 12 octobre 1986 Foire du Valais * Martigny Halle N Heures d 'ouverture: 10-21 h
Exposition de l'UNICEF Les enfants au centre à la Foire du Valais * Martigny du 3 - 12 octobre 1986 Nous cherchons 4 à 5 personnes (enseignant/e/s) disponibles pour assurer la bonne marche de notre exposition (encadrement des enfants, surveillance des jeux, permanence au stand de vente). 3-5 heures par jour. Possibilité de se relayer. Travail convenablement rémunéré . Prière de s'adresser au: Comité suisse pour l'UNICEF Werdstrasse 36 8021 Zurich - Tél. 01/241 1806 Monsieur C. Grond
blement complétés par 6 aquariums dans lesquels on reconnaît quelques uns de nos poissons les plus représentatifs.
PROGRAMME HIVERNAL POUR LES CLASSES D'ECOLE ET AUTRES GROUPES
D'avril à la fin juillet, 150 groupes ont bénéficié d'une visite guidée sur le domaine de Champ-Pittet . Les trois thèmes offerts: (Flore et Faune de l'Etang - Flore et Faune de la Forêt riveraine - Approche de la Nature par les Sens) seront au programme jusqu'en novembre et seront remplacés dès les premiers froids par un tout nouveau sujet :
«L'HIVER DU MARAIS ET DE LA FORÊT RIVERAINE» La rudesse de l'hiver limite les manifestations de la vie à leur strict minimum . Chaque organisme vivant développe une stratégie qui lui permet de supporter les contraintes du climat. Si quelques plantes et animaux se cachent ou disparaissent pendant la mauvaise saison, d'autres sont bien visibles et se laissent facilement étudier. Recherche et identification des traces d'animaux, moulages d'empreintes, observation des oiseaux à la mangeoire, découverte des oiseaux hivernant sur le lac, reconnaissance des arbres par leurs bourgeons , fruits, aiguilles, écorces .. . sont quelques-unes des nombreuses activités qui seront abordées .
Deux conférences apporteront en octobre un intéressant complément d'information à l'exposition:
«La qualité des eaux du lac de Neuchâtel, bilan et perspectives» Le jeudi 9 octobre à 20 h. 15 au
Le travail de terrain est prolongé par des observation au binoculaire . Dans le laboratoire du Centre .
Les inscriptions sont à adresser au : Centre d'Information-Nature de Champ-Pittet 1400 CHESEAUX-NOREAZ Tél. (024) 23 13 41
EXPOSITION ET CONFÉRENCES Depuis le début du mois de septembre jusqu'au 2 novembre, on peut visiter dans les combles du bâtiment une magnifique exposition conçue et réalisée par le Musée d'Histoire Naturelle de Fribourg:
«Poissons indigènes vivants» Des textes richement illustrés décrivent la vie de nos poissons que l'on trouve de la source des cours d'eau jusque dans les lacs . Ces panneaux sont agréa-
Centre de Champ-Pittet. Présentation par Monsieur Jean-Michel Liechti, chef du service de la protection de l'environnement du canton de Neuchâtel et Madame Berta Pokorni, hydrobiologiste au même service.
«Biologie de la truite lacustre» Le jeudi 16 octobre à 20 h. 15 au Centre de Champ-Pittet. Présentation par Monsieur Bernard Buttiker, zoologiste au Centre de Conservation de la Faune du Canton de Vaud . Rappel: ((Le Sol, un monde vivanh, exposition de la LSPN, est présentée au Centre jusqu'au 2 novembre.
DIRECTIVES CONCERNANT LES
UN CONCOURS POUR LES ÉCOLES
EXAMENS MÉDICO-SCOLAIRES LE SOL E GASPILLAG JUDICIEUSE oU UTILISATION .--------POUR L'ANNÉE 1986-1987-------, emlses par les chefs des Départements de la santé et de l'instruction publiques en août 1986 et adressées aux médecins scolaires et aux infirmières scolaires du Valais. Le Service cantonal de la santé publique se tient bien volontiers à disposition pour tout renseignement complémentaire désiré. Sur proposition de la Commission de médecine préscolaire et scolaire et de la Chambre médicale scolaire , ainsi que sur préavis du médecin cantonal, les présentes directives se rapportent aux contrôles médicaux à accomplir pendant l'année scolaire 1986-1987 dans les classes des communes respectives . Les contrôles médico-scolaires et les vaccinations doivent être terminés au 1er mai 1987 au plus tard.
A la fin du mois d'août, la Conférence suisse des aménagistes cantonaux, la Fédération des urbanistes suisses, l'Association suisse pour l'aménagement national et l'Office fédéral de l'aménagement du territoire annonceront le lancement d'un concours pour les écoles sur le thème «Le sol - gaspillage ou utilisation judicieuse?)). La participation à ce concours, qui traite
d'un problème d'actualité brûlante et qui durera jusqu'au début de l'été 1987, est ouverte à toutes les classes du pays (de la 7e à la 13e années de scolarité): Les documents et les renseignements y relatifs peuvent être obtenus dès la fin août 1986 auprès de l'Office fédéral de l'aménagement du territoire, Service d'information , 3003 Berne.
Les médecins scolaires organisent les examens médico-scolaires en collaboration avec les centres médico-sociaux. 1. BASES LÉGALES
Le service médical scolaire est mis en place conjointement par les Départements de la santé et de l'instruction publiques , en application des dispositions de la loi sur la santé publique (articles 74 et 75 et de la loi sur l'instruction publique (articles 116 et 117.
Il . BUTS La tâche essentielle du service médical scolaire consiste , d'une part, dans le maintien et dans la promotion de la santé des élèves et , d'autre part, dans la lutte et la prévention des atteintes à
la santé des élèves . Cette tâche a un caractère principalement préventif, les traitements des maladies ou autres insuffisances découvertes par le médecin scolaire restent du domaine d'un médecin librement choisi.
III. ACTIVITÉS GÉNÉRALES DU SERVICE MÉDICAL SCOLAIRE promotion de l'éducation à la santé: soutien des maîtres dans leur rôle pour l'éducation à la santé ; - contrôle de l'hygiène dans les locaux scolaires, en collaboration avec les commissions scolaires ; - conseils des autorités, des enseignants, des parents et des élèves dans les questions de santé (conditions d 'hygiène, maladies contagieuses, etc.); - collaboration dans l'organisation générale du temps scolaire et du temps libre de l'élève dans la mesure où cette organisation a une action sur la santé de l'élève ; - collaboration avec toutes les personnes qui, au sens de la loi, s'occupent de la santé des enfants .
D'autres activités spécifiques ne seront supportées financièrement par le canton que si elles sont annoncées au préalable au service de la santé publique.
IV. ACTIVITÉS DE L'INFIRMIÈRE SCOLAIRE
1. Généra/ités
1.1 Seules les infirmières diplômées, engagées par les centres médico-sociaux et chargées de l'activité médico-scolaire, sont habilitées à effectuer les examens médico-scolaires. Exceptionnellement, des aides médicales diplômées, annoncées nominativement au service cantonal de la santé publique jusqu'au 15 septembre 1986 par les médecins scolaires, peuvent être autorisées par le médecin cantonal à effectuer cette tâche. Leur liste est établie à cette date sur la base des requêtes présentées par les médecins scolaires. Aucune autre catégorie de personnel ne sera autorisée à effectuer les tâches médico-scolaires.
1.2 L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signalés aux parents par le médecin scolaire et en informe celui-ci , qu'il s'agisse de cas organiques ou psychologiques. 1.3 Elle assure la liaison avec le corps enseignant et les institutions spécialisées, notamment le Service méd ico-pédagog iq ue .
1.4 Elle collabore avec les médecins scolaires, notamment pour les vaccinations. 1.5 Elle s'assure que le dossier médical scolaire de chaque enfant soit détruit 5 ans après la fin de la scolarité obligatoire . Sur demande, le dossier médical scolaire peut être transmis aux médecins-conseils désignés pour les écoles professionnelles .
1.6 Elle assume l'administration des documents à caractère médical. Elle prépare notamment les statistiques et rapports annuels, de même que les avis expédiés aux parents . 1.7 Elle doit s'assurer que tous les élèves aient été examinés par le médecin scolaire.
- examen de la vue à l'aide de l'optotype et du matériel adéquat - contrôle du poids et de la taille et calcul du percentil avec inscription sur graphique - contrôle de la tension artérielle - établissement, tenue à jour et élimination du dossier nominatif de chaque élève (cf. point IV .1.5) . L'infirmière scolaire signale au médecin scolaire tous les cas suspects de troubles organiques ou psychologiques .
2.4 Cycles d'orientation Examens préliminaires indiqués sous point 2.3. Des directives plus précises seront communiquées pour l'année scolaire 1987/1988 sur proposition de la Commission permanente chargée d'étudier les problèmes aux âges préscolaire et scolaire et sur préavis du médecin cantonal .
V. Activités du médecin scolaire 1. Généralités
2. Activités spécifiques 2.1 Nombre d'examens Le premier à l'entrée à l'école (enfantine ou 1re primaire) Le deuxième à 10 ans: 4e primaire Le troisième à 15 ans: 2e année du cycle d'orientation (fin de la scolarité obligatoire). L'examen de la vue s'effectue aux âges suivants: 4 ans - 7 ans - 10 ans - 15 ans.
2.2 Classes consernées - écoles enfantines, primaires et cycles d'orientation publics - classes de développement - classes spéciales - écoles privées
1.1 Seul le médecin scolaire nommé par le Conseil d'Etat est habilité à remplir ce mandat; il ne peut se faire remplacer sans autorisation particulière du Service cantonal de la santé publique. 1.2 Le médecin scolaire effectue ses tâches en collaboration étroite avec l'infirmière scolaire dans les classes préalablement visitées par cette dernière (cf point IV . 2.3). .
2.3 Examens à effectuer par J'infirmière scolaire avant la visite médicale
1.3 Le contrôle médical s'effectue selon un horaire établi par le médecin scolaire en collaboration avec l'infirmière scolaire et après entente avec les maîtres de classes . Dans la mesure du possible, toutes les activités médico-scolaires doivent être groupées.
- examen de l'ouïe à l'aide de l'audiomètre
1.4 Le médecin scolaire remplit l'avis qui est envoyé , sous pli fer-
mé , aux parents dont les enfants nécessitent un contrôle . La formule prévue à cet effet est mise à disposition par le Service de la santé publique. 1.5 Le médecin scolaire est responsable de la tenue à jour des statistiques des déficiences découvertes .
2. Activités spécifiques 2.1 Nombre d'examens Le premier à l'entrée à l'école (enfantine ou 1re primaire) Le deuxième à 10 ans: 4e primaire Le troisième à 15 ans: 2e année du cycle d'orientation (fin de la scolarité obligatoire).
2.2 Classes concernées - écoles enfantines, primaires et cycles d'orientation publics - classes de développement - classes spéciales - écoles privées .
2.3 Examens cliniques à effectuer Statuts somatique et psychomoteur; seront spécialement recherchés: cardiopathies, hépatosplénomégalies , hernies, cryptorchidies , phimosis, troubles squelettiques, hypertrophies des amygdales , adénopathies, etc.
2.4 Cycles d'orientation Examens cliniques sous point 2.3.
indiqués
Des directives plus précises seront communiquées pour l'année scolaire 1987/1988 sur proposition de la Commission permanente chargée d'étudier les problèmes aux âges préscolaire et scolaire et sur préavis du médecin cantonal.
2.5 Développement psychologique En cas de difficultés importantes d 'adaptation scolaire , troubles du comportement ou troubles du langage parlé ou écrit, le Service médico-pédagogique est à la disposition des médecins scolaires, des enseignants et des parents.
Le médecin peut procéder selon l'une des deux modalités suivantes: soit de la même manière que pour les troubles organiques: message informant les parents que leur enfant nécessite un examen psychologique ou psychiatrique et message sous pli fermé transmis via les parents au Service médicopédagogique ou au médecin de leur choix; - soit en recommandant à l'enseignant de prendre contact avec le Service médico-pédagogique pour discuter dans un premier temps de la stratégie à suivre. Lorsque l'examen de l'enfant par un agent du Service médicopédagogique s'avère nécessaire, et à fortiori lorsque la prise en charge de l'enfant est indiquée, l'agrément des parents est indispensable .
2.6 Vaccinations Selon instructions du médecin cantonal .
2.7 Cycles d'orientation et écoles secondaires du ~ degré (collèges, écoles normales, écoles supérieures de commerce, écoles de culture générale, écoles préprofessionnelles mixtes, écoles privées)
Le médecin scolaire assume le mandat de médecin-conseil dans le sens des activités générales décrites sous chapitre III. 2.8 Ecoles professionnelles 28.1 Seuls les médecinsconseils des écoles professionnelles, désignés par le Département de l'instruction publique, sur proposition du médecin cantonal, sont habilités à procéder à l'examen médical 28 .2 Conformément à l'article 5 du règlement d'exécution du 20 février 1985 de la loi du 14 novembre 1984 concernant l'exécution de la loi fédérale du 19 avril 1978 sur la formation pro-
-1
fessionnelle, la possibilité est offerte à tous les apprentis de 1re année de bénéficier d'un examen médical anamnéstique et clinique gratuit dans le sens des examens demandés par les assurances privées ou publiques. Celui-ci aura lieu, si possible, au début de l'année scolaire. 28.3 L'Etat prend en charge les frais y relatifs. Si l'examen médical, entendu dans le sens défini au point 28.2 devait conduire à l'indication d'examens paracliniques complémentaires, voire d'une véritable expertise, les frais devraient être mis à la charge de la caissemaladie de l'intéressé .
VI. Examens radiophotographiques Un mandat est confié dans ce domaine à la Ligue valaisanne pour la lutte contre la tuberculose et les maladies pulmonaires : cette ligue vous adressera les directives utiles . Radiophotographie du corps enseignant Celle-ci n'aura pas lieu pendant l'année scolaire 1986-1987.
VII. Locaux 1. Mise à disposition de locaux Pour des raisons de discrétion et de secret de fonction, les examens se dérouleront dans deux locaux séparés, mis à disposition par les administrations com munales. Celles-ci doivent fournir des locaux appropriés, c'est-à-dire tranquilles (les tests de l'ouïe ne peuvent s'exécuter que dans un local silencieux), vastes (les tests de l'acuité visuelle nécessitent une distance
de 6 mètres), chauffés, bien éclairés, confortables et munis d'un mobilier adéquat. Les locaux d'examens médicoscolaires doivent être prévus dans les nouvelles construction ou transformations. Ils doivent être suffisamment grands, clairs et tranquilles . L'enfant doit pouvoir y être examiné seul et y être couché. 2. Contrôle des locaux D'après la législation cantonale actuelle, le contrôle des locaux scolaires incombe aux commissions scolaires (cf règlement du 23 août 1967 fixant le statut de la commission scolaire, article 15, alinéa g et q) . En cas de problèmes, lesdites commissions devraient en informer les médecins scolaires.
3. Mobilier scolaire Celui-ci doit être réglable et adapté à la taille des élèves. Il sera contrôlé par l'enseignant, la commission scolaire et/ou l'infirmière scolaire.
4. Classes spéciales Ces classes doivent disposer de locaux de qualité et ne pas être défavorisées sur ce point par rapport aux autres classes .
VIII. Equipement 1. L'infirmière scolaire responsable s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable dont elle assume la responsabilité, soit: a) un audiomètre b) une table d'optotype c) matériel de dépistage précoce des troubles de la vue d) un tensiomètre e) un stéthoscope
f) un dossier nominatif pour chaque élève g) un graphique pour le calcul du percentil pour chaque élève (table de Prader de ZH) 2. Le matériel mentionné sous points 1. a) f) g) est fourni par le Service cantonal de la santé publique. Pour le reste du matériel , l'infirmière scolaire s'adresse à la commune.
- Vous le constatez, chère Madame , je suis bien content de pouvoir, après l'interruption de l'été, reprendre nos entretiens! - Je le constate, cher Monsieur, et m'en réjouis, car il me semble que vous avez beaucoup avancé dans votre réflexion. - Oui et non, au point que je m'en pose la question car, suivant les moments, je ressens tant une impression de progrès qu'une impression de désordre, de recul, comme de confusion. - Cela signifie que vous commencez à perdre vos habitudes de penser issues du passé , habitudes qui vous conféraient une illusion de sécurité, et qui vous furent inculquées au cours de votre enfance et de votre jeunesse . Cela signifie que vous commencez à vous autoriser à penser par vous-même : à penser non à ... répéter... Ainsi, ce que vous penserez, ferez et direz commencera à prendre vie et à porter une vie nouvelle, car cela aura été fécondé par les situations de vie que vous aurez rencontrées et que vous aurez appris à résoudre à partir des données réelles qui se seront présentées et qui auront rendu votre vie plus complète, plus réelle, car réellement, même si modestement, féconde. Au lieu d'être dirigée par des mécanismes plus ou moins subtils de répétition, votre vie aura commencé à être réceptive à la réalité des situations . En mathématiques, vous pouvez fort bien, si vous êtes doté d'une mémoire suffisante, répéter et reproduire sur un tableau, le théorème que vous avez dû étudier; malheur à vous, toutefois,
si, ne l'ayant pas réellement compris, votre mémoire vient à flancher! Que manquent une ligne, un jalon et votre... «démonstration» devient incompréhensible! Ce dont, puisque vous restituez votre théorème de mémoire, vous ne vous apercevez même pas! Par contre, si vous en avez réellement compris les données et le cheminement, vous pouvez exposer le raisonnement de manière aussi logique que complète et permettre aux élèves non seulement de vous suivre mais, éventuellement, de vous poser les questions qui se posent à eux et dont alors, vous pourrez comprendre le mécanisme. Certes, les questions qui se posent à l'homme dans le déroulement de sa vie sont plus nombreuses et plus complexes que celles des mathématiques scolaires! Elles sont si nombreuses que, aucun d'entre nous, limités que nous sommes par la matière dont nous sommes fabriqués et que nous utilisons pour agir, la fabriquant du même coup, ne peut parcourir au cours de sa vie la totalité des expériences qui se présentent et se présenteront à l'homme sur notre planète en voie d'achèvement. C'est dire que pour celui qui s'ouvre à la vie, la nouveauté est reine et que ..chacun peut chercher, pour le moins, à répondre à sa vocation propre qui lui est proposée à travers les situations de vie dans lesquelles il se trouve. C'est bien grâce à elles tout comme .à une attitude d'attention et d'ouverture qui doit devenir de plus en plus habituelle au point de se muer en «permanence d'attention», que l'homme
pourra compléter, approfondir, élargir ses capacités de compréhension c 'est-à-dire de communion et donc d'amour et qu 'il pourra vibrer en accord avec un maximum de situations de vie et, à partir de là, développer un langage qui lui sera propre et qui deviendra alors et alors seulement , porteur de germes de vie . A cet effet, quel que soit le niveau de vie, le type de conscience que nous acceptons de développer, nous devons traverser des périodes de transformation. Or, toute transformation exige une modification en vue d'un affinement de l'objet à développer, de ses composantes du moment. Suivant la richesse et donc aussi d'un certain point de vue, la complexité de la vie à découvrir, modifier et faire vivre, la transformation sera plus «importante», les composantes plus nombreuses et donc le «chamboulement» ou désordre apparent plus grand. C'est ainsi que «cassent» et «tombent» les vieilles habitudes . C'est ainsi que, «tombant», elles cèdent la place à une information puis une organisation nouvelles, organisation puisant ses éléments et dans les éléments d'information ancienne et dans les éléments d'information nouvelle, cela, à l'aide de l'intuition profonde - qui n'est pas l'instinct! - ainsi débarrassée des scories - des habitudes anciennes qui furent ou non «valables» - qui l'étouffaient, la voilaient, l'encombraient ou en obstruaient le canal de stimulation et de sortie.
Il s'agit ici des forces de vie déposées en chacun de nous, qui nous sont propres, qui sont nos «talents» et que nous devons apprendre à découvrir, à éveiller, à cultiver pour leur permettre de porter leurs fruits en ce temps et en ce lieu où nous vivons. En certains domaines, tout comme nombre de personnes, de lieux et d 'institutions, vous semblez vous trouver, cher Monsieur, dans cette difficile période d'éclatement de vos habitudes, de dispersion de leurs 8omposantes. Grâce à la libération d'énergies diverses qu'en vous, cet éclatement provoque, vous pourrez, peu à peu, découvrir ce qui ne correspond plus - ou n'a jamais correspondu ... - aux besoins de votre construction et ce qui, au contraire, doit participer à la formation de la personne unique que vous êtes appelé à devenir. A devenir en fonction de ce qui a été déposé en vous et non en fonction d'images ou d'impératifs qui vous sont ou vous seraient extérieurs . - Mais, comment ce discernement? domaine, aucun Pouvez-vous m'y Madame?
puis-je opérer Je n'ai, en ce entraînement! aider, chère
--.:. Je vous aiderai avec plaisir, soyez-en assuré, cher Monsieur! Aujourd'hui, je voudrais que, pour le moins, vous sentiez que si vous n'avez, en apparence, acquis aucune expérience dans ce genre de travail, vous avez, néanmoins, accompli une longue route, car vous n'avez pas refusé les prises de conscience qui, jusqu'ici, vous ont été proposées et vous ont permis de vous poser les questions que,
maintenant, vous vous posez. Sans tout ce travail, vous continueriez à voir et à sentir comme par le passé et à, ... inlassablement (?) reproduire les paroles et les gestes élaborés ou plus simplement appris dans le passé . C'est dire que, consciemment ou non, vous avez déjà préparé le terrain et que, peu à peu, nous découvrirons les moyens aptes à vous faire avancer sur la voie de cette passionnante découverte, de cette merveilleuse reconstruction. - Oserai-je vous avouer que je redoute un peu ce travail, chère Madame? - Quel animal, cher Monsieur, et, ne sommes-nous pas par bien des aspects des animaux œuvrant avec peine à nous élever au-dessus de notre condition, ne fuit-il pas devant l'inconnu? N'est-ce pas «nomial»? Si donc, à juste titre, vous éprouvez des appréhensions fortes et parfois même douloureuses, non seulement vous ne fuyez pas, mais vous restez et vous vous informez! ... C'est un grand chemin accompli sur la voie de votre évolution! De plus, cher Monsieur, vous reconnaissez votre crainte et l'acceptez au point de l'exprimer en mots! .. . Donc, là non plus vous ne fuyez pas la difficulté mais l'acceptez avec ses implications et, mieux, parvenez à la nommer! Or, vous le savez, pour bien des natures, ce type d'acceptation n'est guère facile et les fuites à l'aide des plus merveilleux prétextes sont légions! La plupart des êtres se veulent forts sinon
sublimes! - ne nous a-t-on pas appris, de surcroît, que l'homme se devait d'être sublime! -. Or vous, vous acceptez urie légitime faiblesse - celle que beaucoup d'êtres stupides camouflent ou condamnent -, faiblesse inhérente à notre nature humaine et, du même coup, commencez à la transformer en force. Mesurez-vous le chemin ainsi parcouru par vous, cher Monsieur? Mesurez-vous aussi la simplicité exigeante de ce qu'il est convenu d'appeler «humilité»? - Oui. Mais je mesure que ce chemin ne peut qu'être rude, chère Madame, vu toutes les idées que j'avais dans la tête. - Il le sera encore. Il sera rude, simple, exigeant, enrichissant. Les richesses qu'en le suivant vous découvrirez, vous récompenseront de vos efforts; c'est, entre autres possibilités, en elles que vous découvrirez vos nouvelles forces et votre stimulant. - Je ne discerne pas encore très bien, chère Madame, le type de voie qu'il m'est proposé, mais je pressens que le chemin qui semble se présenter sera mien. Je ressens aussi ma situation comme très inconfortable . Risque-t-elle de durer longtemps? - La vie n'étant pas un laboratoire aux appareils aussi compliqués que précis, je doute que vous dénichiez une personne capable de vous fixer des délais précis en de tels domaines. Je peux vous dire, par contre, que vos progrès et l'arrivée à des stades où la voie se fait plus
claire dépendent en grande partie de votre propre vigilance, de votre acceptation concrète, c'est-à-dire dans les faits, du travail qui vous est proposé. Et j'ajoute que, pour ce «travail», tout absolument tout peut - et devrait! - servir, comme toute voiture déposée dans un garage peut servir au progrès professionnel tant du garagiste que de son apprenti! - Voilà bien de la matière à digérer, chère Madame. Je pense que, pour aujourd'hui, la ration est suffisante et j'ajoute que je commence à me sentir plus à l'aise. - Je suis bien heureuse que vous puissiez le dire, cher Monsieur, et vous suggère d'utiliser ces moments, ces périodes d'accalmie pour vous recharger. Leur fréquence augmentera avec le temps . Ils vous donnent un début d'expérience de l'état de communion auquel, peu à peu, vous accéderez et qui vous confèrera les forces nécessaires à l'étape suivante. Ces moments, cher Monsieur, il me reste à vous les souhaiter de plus en plus nombreux, car, s'il est bien utile d'entendre les voitures, il est encore infiniment ' plus important de parvenir à entendre les êtres humains . Ceux surtout que l'on prétend former.
Anna T Veuthey ,
CENTRE DE FORMATION PÉDAGOGIQUE ET SOCIALE
~IIIIS penSllns
aVII,-re santé!
HORAIRE DE LA BIBLIO THE' QUE DU CFPS Le matin
A
l'enfa~ons
~u lundi au vendredi de 1 ' 1après-midi . Oh 00 a 12 h 00
le mardi de 16 h 00 à 18 h Remillque ' 00 1) cassett La bibliothè , q ue n 'envoie . l' . 2) El! es a domicile m Ivres ni e est fermée d scolaires officielles~rant les vacances
CFOS: Liste des . . récentes acqUisitions de s la biblioth'eque ( eptembre 1986)
LEMAITRE, Pierre ' efficaces pour ét ' . 1. Des méthode méthodes les problèmes . _ pour . _ 2 vol. . ' otard, 1983 -
~~,er
1~~5solutions. Palr~:~eCsh
vous présente \a nouve\\e anatomique et confortab\e
-
-.
ENREGISTC~~~~~ MAYENNETS 10
TÉL. (027) 2
1950 SION
_______~A=te:h·:e:r~dle: réparation - s·ervlce , après vente
2 62 28
Sou~
~~~~uelles
l'auteur cet ouvrage,
~:;rus~s q~estions e
e repondre
trouve~
Toxicomanie ~~C,~HINI, Riccardo lete, essai sur la . . Drogues et so . toxlcodépend Fnbourg ' Ed La dé . . umversitaires, 1985
Sociologie
a~;
~
ramser les informati:eled/Onner el bres formuler correct ns a transmettre harmoniser contenu et la normes propres à n atton, cerner les les P?ints-clés de ~h~que écrit: tels sont u~e equipe de for e ouvrage rédigé par d expression. mateurs en techniques
pré:em~nt:
ORGANISATION DE BUREAU
Comment naissent et premiers rapports s~ développent le quelle modalité c soclo-affectifs? vent-II se man ', omportementale âg "ester? A . peu-
GUIde pratique c · p, concret, réalist~ ~ II~re se veut d 'abord P?ur toutes per~on~tll de ,travail efficace ntquer avec autrui es d~sl:ant commudonc une mine de par .ecnt, Il contient savoir et maÎtriser /avolr-faire pour fairesonnelle et sociale,a communication per-
~
PAPETERIE
2~
MARRE!, A., SIMON J. - .Ecnre pour a ir _NET,. R et SALZER ganlsatlon, 1984 , Pans : Les Ed. d' Oéblo , , ' 247 p,' ill. or . quer 1ecriture ' '
! !ITAG • •
J"
est plexe. pects légaux,
;s
synchro- sit classe S, Siège
LE CAMUS, Jean s Interactions du Les relations et 1 ESF, 1985. _ 182eune p , enfant. - Paris : Eed .
Le premier volume . de rationnelle pour pr?pose une métho,eux cerner, analyser et poser un prob: porte des te . me. Le second a responsables uliles ttons pertinentes et~ ;rouver des soluvre avec un maximu': mettre en ceuDOBIECKLI B e succès, p , ernard - G . Eour com,muniquer ~ , ulde pratique d .. ouvneres " 1984 p_ 206 r ecnt. - Paris', Le s
afi~hmqUeS
SITAG
résea~
ét~d~r~v~~/iy:~/~::~thOd:r~~~~onqy:~
Méthodologie
~es
fait, ~eprésentation sont mdissociab s et roles de s truction de la . les du travail de exe quéte d'identifersonne que mt/laI et social e mene dans le en et d 'ac tualité . . Travatl très intéress ant fa-
I~
u~end~nce a l'égard de
a~~r
-
LP'~~;~;éne extrême~:n1rogue r;::~s. en présente le~o;~ p.
~SYIChOIOgiqUeS, ~~~~ux biochimique~ nous do et cult '
~vr~ réfé~:~~~
ea
ux
;:ortant sur 7::u'/; de nce, e a toxlcodépen-
Maman Helvétie +
'
~~~5jeunes en SUiS:eer~ B : situation . erne: OCFIM . _ 147 p. Etat
Ce rapp t ' de la CommIssion or e~t le résultat féd ' d' une enquête nesse sur le th . erale pour la . nationale,. Ce 'Jfunesse et paIement aux or est destiné ri . s 'adresse qUI ont une res au~sl a tous ce educative. ponsablllté politique
~;:;,~ ide~~~~ ce:":~:~fntaires, fédé~u~Clli
~~
Psychologie sociale
Psychologie
SERVAN-SCHREIBE e retour du cour R, Jean-Louis - L 1986. _ 211 p. age. - Paris : A. Fayard
TAP, Pierre ~e3n7fant. _ i-o~l~uaSsecu~n et féminin chez p .: ill. ' nvat, 1985, - XII
Il a semblé, ce 'o ' que devant les Jh urnallste bien con
Les enfants sont . ' tlon est le fruit d,::xlstes! cette affirmateur et son é . e recherche que l' chologie ejoursuivent en pathologique. De
clini%~~e
p~~:
a
'
::a1r~~/esv~nu n~tr:ni;~~~t~ profo;~~
n
de
urgent 0
,e courage ans ce livre, il Irrerr:Plaçablec:/;rnter, pourquand Il faut. omment en
q~US ~XPiJque le rôle de
tro~v~rest
DEVERS , Thomas . - Communiquer autrement : expression non verbale, attitudes et comportements . - Paris : les Ed . d 'organisation , 1985. - 122 p . Ce livre concret, illustré de dessins pleins d 'humour, analyse les signes de la communication non verbale les plus fréquents dans la vie professionnelle et les situations où leur observation est la plus utile : entretien face à face , participation à une réunion etc. Il est donc indispensable à toux ceux qui veulent mieux se connaÎtre et mieux comprendre leurs collaborateurs.
Zone, sweet hone j[rédigé par l'association] Droit des enfants et des jeunes. Zurich: Ed . Pro Juventute , 1985. - 72 p .: ill. Le phénomène de la zone nous déconcerte. Cette étude nous aide à comprendre le fonctionnement de la zone, le profil du zonard et renseigne les spécialistes afin d'ana.lyser et de prévenir ce problème. BESSON, Bernard. - A propos d 'emplois ouverts à des handicapés dans quelques entreprises et une administration du canton de Vaud . - Lucerne : Secrétariat de pédagogie curative, 1985. 59 p .
Cette étude est le résultat d 'une importante réflexion, dans le canton de Vaud durant ces dernières années, sur les problèmes d 'insertion socio-professionnelle des handicapés. LINDON, Denis. - Le marketing politique. - Paris : Dalloz, 1986. - 175 p. (Dalloz gestion . Série Marketing .)
Le marketing politique se définit comme «l'ensemble des moyens dont dispose une organisation pour connaÎtre son public et pour essayer de l'influencer». Il comporte deux grands volets : l'étude de l'électorat et la communication politique.
Travail social B[RENSTEIN, Alexandre. - L'assurancevieillesse suisse . - Lausanne : Ed . Réali tés sociales , 1986. - 87 p .
Tout savoir sur la création de l'AVS et sur son évolution. A Berenstein, juge au Tribunal fédéral, nous le révèle à l'occasion du quarantième anniversaire de cette institution sociale.
Education - Education spécialisée NESTLER, Monica. - L'éducation des adultes en Suisse. - Zurich: Fondation suisse de la culture Pro Helvetia, 1984. 58 p.
Nous pouvons trouver dans cette plaquette un bilan sur l'éducation des adultes en Suisse. On y découvre l'historique, la structure, les lignes directrices et les adresses très utiles pour se retrouver dans cet ensemble confus constituant le système suisse de formation . BEVILLE, Gilbert. - Jeux de formation : pédagogie, méthodologie . - Paris : Les Ed . d 'organisation, 1986. - 175 p .
Les énigmes - les jeux - ont été de tous les temps des moyens efficaces d 'initiation au savoir et de formation de l'esprit. Les nouvelles technologies en particulier la télématique, ont enrichi la panoplie de la formation . Vous découvrirez donc comment utiliser les jeux dans la formation des adultes. BOUILLIN-DARTEVELLE, Roselyne . - La génération éclatée: loisirs et communication des adolescents . - Bru xelles : Ed . de l'université, 1984. - 272 p .
vrage très complet tous les renseignements pour manier cette nouvelle technique. KORENBLlT, P. E LAYOLE, G . - Savoir déléguer. - Paris : Les Ed. d 'organisation , 1986. - 209 p .
Recherche sociologique approfondie sur l'utilisation du temps ex tra-scolaire des adolescents réalisée par une universitaire qui s 'interroge depuis plusieurs années sur les pratiques culturelles.
Comment faire prendre des responsabilités à ses collaborateurs ? Comment les inciter à se responsabiliser ? Tel est le côté pile dont le côté face s 'appelle déléguer. Mais déléguer des responsabilités est pour beaucoup de gens un rêve impossible qui implique l'obligation de surmonter des contraintes quotidiennes. Conçu par des formateurs, cet ouvrage leur propose de dépasser cet obstacle.
Médecine - Psychothérapie
VIDÉOCASSETTES
RUBINSTEIN , Henri . - Psychosomatique du rire . - Paris: R. Laffont, 1983. 172 p. (Réponses , santé .)
Travail social
«Le rire c 'est la santé!! cette vérité l'auteur l'étudie en tant que médecin, il regarde ce qui se passe dans notre corps quand nous rions, il parle également de l 'utilisation thérapeutique du rire . En lisant ce livre on se prend à espérer que tout le monde utilise plus souvent cette thérapie. Der Umgang mit Gesundheit und Krankheit = Que faisons-nous de notre santé?jpubl. par la Société suisse pour la politique de la santé . - Horgen , 1985. 150 p. - (Cahiers d'études de la SGGP ;
9.) Cet ouvrage rassemble des textes d 'une journée qui avait pour but de présenter les recherches effectuées en Suisse da.ns le domaine de la sociologie médicale.
Gestion d'entreprise BOISVERT, Maurice . - L'organisation et la décision : les grands théoriciens de l'organisation . - Paris : Ed . de l'organisation , 1985. - 169 p .
L 'auteur ne se contente pas de décrire les organisations, il décrit les modes d'action qui peuvent améliorer leur fonctionnement en étudiant les diverses écoles de pensée qui ont jalonné l'histoire et en tirant les leçons essentielles.
WINSTON, Stéphanie. - Organisez votre travail pour mieux gagner. - Paris: A Michel, 1986. - 268 p . Ce livre, écrit par une américaine, est un outil clair et pratique qui propose des solutions immédiatement applicables aux problèmes d'organisation. Un véritable programme sur mesure adapté au lecteur quelles que soient sa profession ou ses responsabilités. BLASIS, Jean-Paul. - La bureautique: outils et applications . - Paris : Les Ed . d 'organisation, 1985. - 275 p .: ill.
La bureautique a pour objectif d 'améliorer la qualité et la rapidité du travail de bureau grâce aux possibilités de l'informatique. Nous trouverons dans cet ou-
La retraite à la carte. - Genève : SSR [prod.], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (75 '). - (Table ouverte.) Diffusé le 1er juin 1986. Discussion très intéressante pour connaître le coût et l'intérêt de choisir le moment de la retraite, avec la participation de Pierre Gilliand et Vital Darbellay.
Les trottoirs de Suisse romande . - Genève : SSR [prod.], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (90 '). (Temps présent.) Diffusé le 30 janvier 1986. Temps présent a enquêté pendant dix jours de tournage , dans les alcôves , les rues louches et dans les lieux chauds de toute la Suisse romande .
Médecine Les médecins se trompent aussi. - Genève : SSR [prod.], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (65'). - (Temps présent.) Temps présent enfonce un bâton dans une fourmillière et le remue en abordant un sujet très délicat. A travers deu x exemples dramatiques, les auteurs de l'émission braquent les projecteurs de la télévision sur le pouvoir médical face à ses défaillanceS. Erreur et responsabilité médicale. - Ge-
nève : SSR [prod.], 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (75 ') . - (Table ouverte.) Diffusé le 19 janvier 1986. Cette émission prolonge le débat du Temps présent en invitant des médecins , un juriste et un représentant d 'assurance pour se pencher sur le problème complexe de la responsabilité médicale car il met en jeu la souffrance du patient et la réputation du médecin.
Le tueur silencieux : l'hypertension artérielle . - Genève : TVSR [prod.), 1986. - 1 vidéocassette [VHS] (40 '). - (Télescope) Diffusé le 5 mars 1986. L'hypertension est un des grands fléau x de l'époque car elle est à l'origine d'accidents cérébrau x, rénau x et oculaires . On découvre donc les différents facteurs à l'origine de l'hypertension : tabac , suralimentation et sédentarité.
Photo Dominique Formaz
REX ROTARY K 40 Le nouveau rétroprojecteur
Demandez une démonstration
14 av. du Midi - Tél. (027) 22 52 72 1
Service de vente et d'entretien
SION
SI ERRE
Rue du Sex 16A (027) 23 34 10
Av. Gén.-Guisan (027) 55 17 34
1950 SION
Institut Sainte-Clotilde Mon-Séjour 1860 Aigle Téléphone (025) 26 21 12 5e , 6e primaires, cycle d'orientation 1re et 2e années de collège préparant directement l'entrée en 3e année du Collège de Saint-Maurice Sections : latine B, moderne D, socio-économique E Raccordements de programme assurés
Education chrétienne Internat - Externat de jeunes filles
AVIS AU PERSONNEL ENSEIGNANT Matériel gratuit à votre disposition Le TCS met gratuitement à votre disposition un important matériel d'éducation et d'information routière . Des listes de commande sont à votre disposition dans nos bureaux
Pensez à la sécurité de vos élèves! SION 027231321
A VOTRE SERVICE : MONTHEY 02571 5517
BRIGUE 028232819
Fournitures en gros Librairie scolaire
Téléphone (026) 2 21 58
Rentrée scolaire
1920 MARTIGNY
Notre spécialité: les bibliothèques scolaires