Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1992

Page 1

N° 1

SEPTEMBRE 1992

MENSUEL DE L'ÉCOLE VALAISANNE , \


s o

PROJET

D'AVE

M

M

A

R E

l

IR CE

MO

S-CI

T EDITORIAL

- 21 -

Derrière les événements se profilent des visages, Jacques Darbellay ............................................ 2

Quoi de neuf à l'IRDP ........................................ 39

DOSSIER

Au four et au moulin, Jacques Darbellay ...... 21 Valais-Europe: pour une politique de formation intégrée, Gilbert Fournier .............................................. 23

INFORMATIONS GENERALES

- 4-

La promotion de la femme passe aussi par l'école, en Valais, DIP ........................ 25 La révision de l'ORM Raymond Jourdan ..........................................27

Carnet de bord du capitaine Serge Sierro ...................................................... .4

Trois volumes de poésie de Jean-Bernard Pitteloud, Monographie SA .............................................. 30

Effets pratiques des restrictions budgétaires sur les divers degrés d'enseignement Jacques Darbellay ............................................ 8

INFORMATIONS OFFICIELLES

Incidences: service de l'enseignement secondaire Joseph Guntern ............................................... ll

financiers. Si la Société de Banque Suisse ne peut vous éviter les premiers, elle peut en revanche vous épargner les seconds, en vous donnant la possibilité d'étudier, libre de tout souci matériel. Le compte Etudes de la SBS, qui sert un intérêt préférentiel, propose en effet un crédit d'étude et d'autres prestations avantageuses. N'hésitez pas

à confier vos ambitions professionnelles au conseiller SBS, il vous aidera à envisager l'avenir avec sérénité.

~ Société de .<t>lQ Ban~ue Suisse UNE IDEE D'AVANCE

Allemand: conférence/débat, Pierre·Pie Bonvin ........................................... 37

- 2-

Incidences: service de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier ........................................ .10

PROMOTION DES ÉTUDES. C'est bien connu, les études exigent souvent des sacrifices, tant personnels que

Lire ... facile, Bibliothèque cantonale ........... 36

ECHOS

TABLEAUX STATISTIQUES Nombre d'enfants et de classes avec moyenne par classe de 1974 à 1991, Service enseignement primaire .................. 12 Evolution des effectifs des classes primaires comparaison 1971/1972 et 1991/1992, Service enseignement primaire .................. 13

Examens pédagogiques à l'école primaire Serge Sierro ..................................................... 38

- 42 Le vagabond des airs dans les écoles valaisannes, Didier Favre, ....................................................42 "Qualité de vie et handicap", Secrétariat romand de l'ASA ........................ 43

- 31 -

Sa consommation d'alcool vous inquiète-t-elle? Intergroupe Al·Anon ...................................... 43

Nouvelles de l'ORDP, Jean·Pierre Salamin ...................................... 31 Education musicale à l'école, Bernard Oberholzer ...

.. ... 32

Répercussion sur l'emploi, DIP ........................ .14

Formation permanente des catéchistes et agents pastoraux du diocèse de Sion, Centre de catéchèse .......................................33

Dépenses pour l'enseignement et la recherche dans les 26 cantons suisses en %du revenu cantonal, DIP .......................... 14

Un départ regretté, La vie continue, Anselme Pannatier ....................................... 34

Le théâtre à l'école, pièces et poèmes, Alexis Giroud ...................................................15

Adieu à l'année scolaire 1991/1992, Anselme Pannatier ......................................... 35

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Info-environnement ............................................ 41

Pour plus de nature dans la forêt, Ecu d'or 1992 .................................................... 44 Comment traiter le phénomène migratoire, Commission nationale suisse pOUl' l'UNESCO ................................................ 44 Forum "Ecole pour un seul monde», E3m ..................................................................... 45 Bilan et nouvelles actions, Terre des hommes .......................................... .46 Braque à la Fondation Gianadda, Corinne Germanier ....................................... .47 Sion: agenda culturel, Direction des musées cantonaux ............... .48


É

D

1

T

o

R 1 A

L

PAR JACQUES DARBELLAY

Derrière les événements se profilent des visages Le monde de l'école valaisanne a connu tout au long de l'année scolaire 1991/1992 une certaine agitation avec de lancinantes poussées de fièvre qui culminèrent en décembre et en mars-avril. On se souvient que la rentrée 1991 coïncida avec la décision du Conseil d'Etat du 4 septembre 1991 de réduire de 3 millions la masse salariale des ,- ( enseignants pour le bud- ' . get 1992. A ce séisme s'ajouta la perspective teintée de curiosité, d'impatience, d'inquiétude parfois dans ce contexte tendu, d'un changement à la tête du Département de l'instruction publique. Ces deux événements font l'essentiel du dossier consacré à l'actualité pour ce premier numéro 1992/1993. On y trouvera en ouverture le point de la situation signé par M. Serge Sierro, chef du DIP, après six mois passés aux commandes, face aux dossiers importants que représentent deux lois nouvelles mises en consultation, la réactualisation d'un projet relatif à la formation des enseignants, ajourné durant deux ans par le Conseil d'Etat, la recherche de solutions humainement et pédagogiquement acceptables

pour l'élaboration du budget 1993/1994 soumis à des contraintes financières plus sévères encore que celles qui viennent d'entrer en vigueur. On y trouvera aussi des informations complètes sur les effets pratiques des restrictions budgétaires '. .. ' . '7 1992/1993. ..,-..,....1.-

Lorsque de pénibles décisions s'imposent de façon incontournable à un secteur aussi sensible que celui de l'enseignement, il reste à en négocier les modalités de manière à . sauver l'essentiel. On verra que le chef du DIP et son état major s'y sont employés avec beaucoup de délicatesse. Mais on verra aussi qu'une telle intervention ne peut se faire sans couper dans le vif et atteindre ainsi douloureusement certaines parties de cet ensemble que représente la grande corporation des enseignants. Des collègues ont été frappés par cette première vague de mesures. On ne peut s'en laver les mains. L'attitude de défense qui se résume en 2 mots «pas moi» n'est qu'un réflexe frileusement égocentrique et s'apparente à tous les «y a qu'à» des stratèges du café du Commerce. RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Toujours dans ce dossier actualité, et pour faire diversion, une place sera réservée à un domaine dont on a peu parlé ces dernières années dans Résonances: le théâtre à l'école.

Alexis Giroud: une inspiration, une musique, une voix personnelles et inimitables.

Une personnalité est en passe de devenir un véritable personnage dans le secteur théâtral en dépit de sa naturelle discrétion. Je veux parler d'Alexis Giroud. Cet enseignant au CO de Bagnes s'impose comme un pro en la matière au titre d'auteur, metteur en s~ène, acteur, régisseur. Ses œuvres et ses spectacles lm ont valu le Prix des Ecrivains valaisans, le Prix de l'Entremont, le Prix du concours «Pages chorales» organisé par la FMération des sociétés de chant du Valais. Il ne s'agit pas de lui donner la parole, il l'a prise depuis longtemps et brillamment, mais d'y faire écho ici pour infirmer le dicton qui prétend que nul n'est prophète en son pays. Or l'école est sa maison et il a beaucoup à lui apporter. Le thème de Noël vous paraît hors de saison?

Deux lois sont actuellement en consultation auprès des milieux de l'enseignement. Résonances les a présentées dans le numéro de juin. En guise d'ECHOS et pour nourrir le débat bien amorcé, on lira les réflexions de Raymond Jourdan (La révision de l'ORM) et de Gilbert Fournier (pour une politique de formation intégrée).

- Non, répond Alexis, car pour être prêt au leve~' du rideau, il faut s'être mis à l'œuvre avec une saIson d'avance. RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

* **

Bien que je me sois occupé également du dossier d'octobre consacré à l'enseignement religieux, je tente de dresser dans la rubrique ECHOS une manière de bilan en réponse à toutes les formes de collaboration qui ont animé notre revue depuis un an. En témoignage de reconnaissance aussi pour une belle aventure d'échanges et de compagnonnage.

Jacques Dm'bellay


Invité pal' Résonances à livrer son point de vue sur les questions d'actualité pour ce numéro de la l'entrée 1992·1993, M. Serge Sierro, chef du Département de l'instruction publique et des affaires sociales et culturelles, nous propose un riche éventail de réflexions que j'intitulerai:l

Carnet de bord du capitaine Prolégomènes Note 1 L'école n'est pas une pépinière, ni un vivier. Pas plus que les enfants ne sont des arbrisseaux ou des alevins. Une conception utilitariste de la formation tend à se propager; elle serait monstrueuse si elle ne relevait pas le plus souvent de l'étourderie ou d'un conformisme irréfléchi. L'école a pour objectif fondamental de développer l'intelligence des individus. Soit de les faire accéder à une compréhension plus vaste des êtres et des choses, à une exploitation plus ambitieuse de leurs connaissances et de leur énergie, à un niveau supérieur de liberté. Si nous n'affirmons pas clairement ce principe, l'école cessera d'être au service des jeunes pour se soumettre à la tyrannie des milieux économiques et, plus largement, de ce qu'on appelle l'establishment. Ne sommes-nous pas déjà engagés partiellement dans cette voie, d'ailleurs? Les entreprises interviennent auprès des universités, qui interviennent auprès des gymnases, qui interviennent auprès des écoles primaires pour obtenir une modification des programmes d'enseignement. Si nous acceptions la prévalence de ce mécanisme fonctionnel, quelles chances nous resterait-il de voir notre société évoluer, inventer, créer? Très peu assurément, puisque nous nous attacherions à susciter des clones ou des surgeons plutôt que des individus originaux et libres.

Que l'école ait aussi pour fonction de préparer les jeunes aux activités sociales relève de l'évidence. Je ne m'y arrête donc pas davantage.

Note 2 Les journalistes qui parcourent les pays de l'Est relèvent souvent avec étonnement la forte diffusion des langues étrangères chez des peuples pourtant isolés, confinés durant un demi-siècle. Ont-ils plus de talent que nous? demande-t-on parfois. Question absurde dès lors que l'intelligence est heureusement répartie de manière harmonieuse sur l'ensemble de la planète. Relevons plutôt que les gens de l'Est ont également une maîtrise généralement supérieure à la nôtre dans des branches comme les mathématiques ou la littérature; qu'ils se montrent plus novateurs dans certaines disciplines artistiques. Un médecin qui revient de Roumanie a vu de nombreux confrères, travaillant à mains nues, manifester une capacité de diagnostic qui serait considérée comme exceptionnelle chez nous. La pauvreté, le sous-développement technique et industriel ont privé les populations de l'ancien empire soviétique de la plupart des objets contemporains qui accompagnent chez nous l'acquisition du savoir ou sa mise en œuvre. Cela explique leur disponibilité pour les formes traditionnelles de la culture, mais aussi leur aptitude à la spéculation et leur goût de l'invention.

L'instrumentalisation des connaissances constitue une forme de progrès. Encore faut-il qu'elle soit subordonnée à une culture humaniste forte. Ou bien, nous sombrerons rapidement dans une civilisation superficielle, diffuse, gadgétisée. Ce danger menace l'école, et la société des adultes, bien sûr. Je souhaite une école établie sur une culture générale profonde, vigoureuse.

Note 3 Ala sortie d'un concert où l'on a joué des œuvres de John Cage et Luigi Nono, quelqu'un me dit avec irritation: «Personne n'écoutera plus cette musique dans vingt ou cinquante ans!» C'est possible, mais quelle importance? Et si cela se produisait, quelles conclusions pourrait-on en tirer sur l'opportunité de favoriser la recherche et l'expérimentation dans les arts ou dans les sciences? Si l'on excepte quelques professeurs et des étudiants, plus personne ne lit aujourd'hui l'Encyclopédie. Et cependant personne ne doute que ce projet ait constitué l'un des ferments les plus décisifs de l'évolution européenne, de son passage vers la modernité. Il n'est pas question de favoriser les formes contemporaines d'expression à cause d'un vague snobisme, ou de cette démangeaison sénescente qui consiste à vouloir «rester dans le coup». Non. Nous devons stimuler le renouvellement des idées et des formes, encourager l'audace intellectuelle et ses manifestations parce RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

que c'est de ce fécond tohu-bohu que surgissent les progrès authentiques. La culture se fonde simultanément sur la tradition et sur la création. On oublie trop souvent la deuxième partie de la proposition.

Note 4 Jusqu'à la fin des années soixante, la production de textiles contribuait de manière importante à la prospérité industrielle de la Suisse. Mais nous avons été supplantés dans cette activité par d'autres pays, de l'Est et de l'Extrême-Orient. Nous avons conservé quelques années encore la haute main sur les machines à tisser ou à tricoter. Et puis on nous a également disputé ce domaine. De grosses et prestigieuses entreprises suisses ont disparu au cours de cette bataille. Et de nombreuses personnes se demandent avec angoisse à quel moment les dernières usines vont fermer. Une telle crainte serait justifiée si nous étions incapables de créer des activités industrielles de substitution. Des activiRÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

tés plus évoluées, plus exigeantes, exploitant plus habilement les connaissances scientifiques et techniques que nous avons accumulées. Tout le monde reconnaîtra volontiers qu'il est plus intéressant de concevoir, développer, modéliser un produit que d'en assumer la fabrication industrielle; que l'on trouve plus de satisfactions dans l'élaboration de savoir-faire que dans la production de matériels. Cette évolution appelle des compétences accrues au niveau de la formation; une adaptation progressive mais soutenue des structures de l'école à tous les niveaux d'enseignement.

Quelques chantiers du DIP La formation des enseignants La plupart des enseignants du degré primaire aspirent à recevoir une formation plus étendue, adaptée aux exigences croissantes de leur profession. Le conseiller d'Etat Antoine Zufferey avait déjà pris conscience de cette évolution et développé des propositions destinées à réaménager l'Ecole normale du Valais.

Son successeur à la tête du DIP a repris et développé ces projets. Nous devons désormais les concrétiser. La réforme envisagée est marquée par deux modifications majeures: - les futurs enseignants suivent la filière gymnasiale qui les conduit au certificat fédéral de maturité - l'Ecole normale du Valais dispense un enseignement de 2' degré secondaire et forme les enseignants au cours d'un cycle d'études intensif de deux ans Ces dispositions consolident la formation de l'enseignant; elles retardent le moment de son choix professionnel; elles lui donnent une polyvalence et une mobilité bienvenues. L'Ecole normale du Valais accède à un niveau supérieur de responsabilités son niveau d'intervention passe du 1er au 2' degré secondaire. La diminution globale des heures de cours dispensées lui permettra de développer un programme de formation permanente pour les enseignants. Cette réforme devrait réunir, me semble-t-il, le suffrage de tous les parte-


sionnel une formation de 2' niveau secondaire. Ce sera, en quelque sorte, l'Université de l'apprenti. Ah! oui, je sais que le terme d'université fait broncher les recteurs des institutions académiques. Peut-être ont-ils raison d'ailleurs. En effet, l'Université forme des intellectuels, des chercheurs ou des généralistes; l'Institut forme des praticiens. La Confédération souhaite introduire simultanément quatre voies d'études. Je me demande si l'on ne devrait pas s'engager de manière plus progressive. Par exemple en créant, pour commencer, une voie technique et une voie commerciale. L'expérience que l'on a acquise grâce aux ETS et aux ESCEA permettrait d'assurer mieux nos premiers pas dans cette nouvelle activité.

naires - parents, enseignants, institutions. Elle apporte à chacun d'eux des avantages sensibles.

Le baccalauréat professionnel La Confédération souhaite introduire prochainement un baccalauréat professionnel. On veut ouvrir ainsi aux apprentis un chemin progressif de formation susceptible de les conduire jusqu'à l'obtention d'un diplôme supérieur de deuxième degré. Les écoles professionnelles renforceraient considérablement leurs cours de culture générale; elles introduiraient dans leur programme huit branches de culture générale; elles prolongeraient de quelque 1200 heures leur programme de cours. J'applaudis à cette initiative car elle répond à la nécessité de désenclaver les voies de formation: il faut en effet que les jeunes (comme les adultes d'ailleurs)

puissent à tout moment franchir une nouvelle étape de connaissances, opérer une mise à niveau de leurs compétences, rejoindre d'autres filières professionnelles. Dans sa forme actuelle, le projet présente des faiblesses. Il néglige particulièrement les difficultés qu'on rencontrera à imposer un nombre important de cours théoriques à des jeunes qui, dans leur majorité, s'y sentent mal à l'aise. Attention cependant à ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. L'introduction d'un baccalauréat professionnel répond à une nécessité intérieure et européenne. On doit y parvenir en gommant progressivement les difficultés que suscite sa mise en œuvre.

L'Institut supérieur professionnel L'institut supérieur doit assurer aux détenteurs d'un baccalauréat profes-

L'organisation de l'Institut supérieur a partie liée avec celle du baccalauréat professionnel. Il faut examiner les deux projets simultanément pour développer une filière cohérente, harmonieuse. Mais il importe également de prévoir des paliers de liaison et de décrochement pour que chaque apprenti dispose d'une possibilité de formation adaptée à ses capacités ou aux circonstances de son développement.

Une nouvelle Ordonnance SUl' la reconnaissance des maturités Depuis quelques mois, le public connaît assez bien le projet fédéral qui a été commenté par la presse. On rappellera simplement qu'il s'agit de réorganiser l'enseignement gymnasial autour d'un tronc commun de cinq branches principales. Chaque élève sélectionnerait quatre autres matières dans des paquets d'options. Il n'y aurait plus qu'un seul certificat de maturité ouvrant en principe sur toutes les voies universitaires, écoles polytechniques comprises. Ce projet ne manque pas de susciter une certaine perplexité dans la mesure où il nous reconduit à peu près vers la situation qui prévalait dans de nombreux cantons suisses jusqu'à la réforme Tschumi. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Il me semble toutefois que le projet mis en consultation présente trois avantages appréciables: il reporte à 18 ou 19 ans un choix professionnel qu'on opère rarement en connaissance de cause à 13-14 ans il permet aux gymnasiens de sélectionner dans les paquets d'options des branches peu ou pas présentes dans les programmes actuels, notamment les disciplines liées aux arts - il provoque un recentrage de la formation sur quelques branches fondamentales et concourt ainsi à un renforcement de la culture générale Les recteurs des universités et des écoles polytechniques mettent en évidence ce dernier avantage et se rallient au projet de réforme. Mais les voix discordantes sont nombreuses, notamment chez ceux qui sont demeurés attachés à la formation classique. Nouveau conflit entre les anciens et les modernes? Sans doute. Mais cette catégorisation est trop abrupte pour rendre compte des points de vue divergents. L'appréciation qu'on fait du projet est intimement liée à un tempérament, une sensibilité, une expérience personnelle. Il me paraît que la Confédération a envisagé un cadre suffisamment souple pour que chacun s'y sente finalement à l'aise moyennant quelques aménagements.

Les activités culturelles Ne serait-ce qu'un edelweiss qu'on accroche à son chapeau au retour d'une excursion heureuse? Ou un bibelot de

luxe qu'on place sur le manteau de la cheminée en signe de prospérité? La culture ne serait-elle que cela? Cette question hante les sociétés avancées, elle surgit comme un geyser à intervalles plus ou moins réguliers. Achaque fois, l'Etat est mis en accusation, sommé de s'expliquer et, généralement, de consacrer une part plus importante de son budget aux activités culturelles. Mais la première inversion conjoncturelle suscitera une pluie de critiques allant dans un sens opposé. Cette situation découle d'une appréciation un peu vague des responsabilités de chacun et, probablement, d'une lacune législative. J'évoque brièvement ces deux points. L'activité culturelle, largo sensu, n'est pas une affaire d'Etat. Et j'ai en tête une réflexion sarcastique de Sacha Guitry qui disait à peu près ceci: que si l'Etat tenait à se mêler de culture, ce fût au moins pour la combattre! Sans attacher plus de poids qu'elle n'en mérite à cette boutade, on admettra effectivement que chaque fois qu'un Etat s'est mêlé de diriger ou de régenter la création artistique (ce qu'il fait toujours lorsque c'est lui qui paye), il n'est parvenu qu'à susciter des œuvres d'une effarante médiocrité. Mais les activités culturelles débordent le domaine de la création artistique; elles englobent aussi, et par exemple, des activités de conservation ou d'exploitation du patrimoine. Je pense aux archives, aux bibliothèques, aux musées, aux monuments historiques, aux richesses archéologiques. Qui gérerait ces domaines sinon l'Etat? Il paraît tout aussi difficile de s'en remettre au soin des privés pour

construire ou entretenir des salles de spectacles et de concerts, des conservatoires, des ateliers de beaux-arts. Tout le monde considère que l'intervention des pouvoirs publics ici encore est naturelle dès lors qu'elle est indispensable. D'accord. Mais peut-on expédier ce sujet sans autre réflexion? Pas sûr. Dans les années 70, certaines autorités municipales disposées à investir des dizaines de millions de francs dans la construction ou la rénovation de salles prestigieuses ne trouvaient pas les quelques centaines de milliers de francs qui auraient permis aux jeunes d'aménager leurs propres loisirs culturels. Il s'en est suivi les troubles sociaux que l'on sait. Sur la base de quelles réflexions et de quelles dispositions légales a-t-on opéré ces choix politiques désastreux? Sur aucune base. Poussons encore un peu plus loin notre interrogation: s'il est normal ou nécessaire que les pouvoirs publics interviennent pour soutenir certaines activités de consommation, ne doit-on pas souhaiter a fortiori qu'ils favorisent les activités de création? qu'ils encouragent les jeunes artistes? qu'ils fournissent un minimum d'assistance matérielle à ceux qui alimentent notre culture et participent, peut-être, au progrès de notre civilisation? Il faut examiner ces questions. Nous le faisons en ce moment. Serge Sierro Président du DIP Chef du Département de l'instruction publique

vft ·

1

.~

Les sous-titres sont de M. Sierro

MEUBLES + FABRIQUE DE MEUBLES

Gettschen~ Centre Magro Uvrier/Sion (027) 31 28 85

Naters (Furkastrasse) (028) 22 11 65

Visitez notre grande exposition au CENTRE MAGRO à Uvrier RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992


Effets pratiques des restrictions budgétaires sur les divers degrés d'enseignement

Voici le tableau des 21 mesures proposées avec les incidences chiffrées pour chaque secteur d'enseignement. Les 12 mesures retenues figurent en caractères gras. Jacques DW'bellay

Mesures d'économies retenues Sery. ens. prim. et EN Fr.

Fr.

UEen-

646 000

7,03

49 000

0,50

2. Décharges d'âge dès 58 ans

271600

2,30

359400

2,70

3. Frais de remplacements du pers. enseignant

Le chef du département de l'Instruction publique, M. Serge Sierro, entré en fonction le 1" mars 1992, se trouve immédiatement confronté à une situation très inconfortable. Il lui appartient de choisir parmi les mesures d'économies envisagées pour son département avant son élection, celles qui seront proposées au gouvernement. Ille fait en obtenant de son état major toutes les informations nécessaires et en l'appelant au Conseil d'Etat les principes suivants: - tout ce qui se l'apporte à la formation de la jeunesse, à la recherche, constitue la base de la réussite économique d'un pays, - le maintien des acquis pédagogiques, obtenus après de longues années de lutte pour l'attraper un retard qui fut longtemps préjudiciable au canton et pour placer son école à un niveau de qualité acceptable, constitue un postulat auquel le DIP ne saurait en aucun cas renoncer, - toute économie décidée à un moment donné de manière arbitraire, dans la seule perspective de la contrainte financière, risque de se payer au prix fort plus tard. Autrement dit, dès l'instant où des problèmes de trésorerie dictent au gouvernement sa ligne de conduite, la politique cède à l'empirisme et la machine se met à voguer sans gouvernail. Or, en fixant dès le 4 septembre 1991 le montant de la réduction sur la masse salariale des enseignants, le Conseil d'Etat a imposé une décision avant de procéder à une analyse rigoureuse de la situation et des moyens à mettre en oeuvre. En effet, la commission chargée de cette étude n'a été désignée qu'après le 4.09.91 et s'est donc trouvée devant une manière de fait accompli. Le Grand Conseil réuni en session extraordinaire le 19.12.91 ne s'est pas offusqué de cette anomalie, - la «symétrie des sacrifices» est un a priori indispensable à la cohérence d'une telle action et à la solidarité entre les divers secteurs de l'administration, - ce principe de solidarité admis, le DIP pense que le rééquilibrage des dépenses publiques ne peut se réaliser, sans porter atteinte aux acquis pédagogiques, qu'en obtenant des enseignants un effort accru dans des domaines précis,

Serv. ens. sec.

1. Formation des enseignants d'appui

4. Diminution du nombre de classes primaires pal' suppression des dérogations et nouvelles normes

Commentaires et réflexions

UEen-

162250 1564 000

Serv. form. prof. Fr. 63300

UEeu0,50

403650

Economies pour 12 mois Economies/s,lbudget92

Fr.

UEen-

UEen-

7,53

231600

7,53

694300

5,50

231400

5,50

17,00

521300

17,00

565900

17,00

Fr.

695 000

1564 000

189 000

5. Dim. du nbre de cl. enfantines par modo des normes

540 400

7,00

540 400

7,00

180 100

7, 00

6. Maîtresses ACM

400 000

5,00

400 000

5,00

133300

5,00

7. Fermetures de classes à la rentrée 1992/1993

700 000

5,60

700 000

5,60

230 000

5,60

8. Compression des postes d'enseignement 1992

650 000

5,00

650 000

5,00

650 000

5,00

271 000

2,40

9. Réduction masse salariale EIV pour 1992

400 000

10. Décharges pour activités cult. et parascolaires (CO) 11. Diminution décharges pour animation pédagogique

400000

400 000

271 000

2,40

90 000

2,40

224250

2,40

224250

2,40

74750

2,40

79952

0,79

79952

0,79

26600

0,79

TOTAUX (mesures retenues)

3888452

41,52

2433 050

16,20

463300

0,50

6784802

63,89

2958 050 58,22

TOTAUX (mesures non retenues)

1153 050

9,47

3431000

28,81

460000

4,00

5026050

36,61

1675700 42,28

TOTAUX

5041502

50,99

5846500

45,01

923300

4,50 11810 852

100,50

4633750 100,50

12. Ecoles normales

Mesures d'économies non retenues Serv. ens. prim. et EN Fr.

- le DIP contraint d'envisager des économies le fait en tenant compte des considérations qui précèdent et des indications fournies par les rapports que lui ont adressés la FMEF et les associations pédagogiques, - ces principes clairement posés, le DIP a classé le catalogue dressé par la commission Pannatier et comportant 21 propositions -hypothèses en trois catégories de mesures: a) tolérables b) dommageables c) à éviter Le Conseil d'Etat s'est montré sensible aux arguments développés par le Chef du DIP et seules les mesures dites tolérables ont été retenues. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

1. Décharges des titulaires 2-4 CO-sec. II-prof. 2. Décharges pOUl' médiation scolaire 3. Décharges des titulaires de 6P et de 1re CO 4. Enseignement d'appui 1re année du 2' degré

UEen-

Sery. ens. sec. Fr.

UEen-

Sery. form. prof. Fr.

UEen-

Economies pour 12 mois Economies/s,ibudget92

Fr.

UEen-

Fr.

UEen-

150 000

1,17

2540 000

21,15

400 000

3,50

3 090 000

25,82

5000

0,04

192 000

1,62

60 000

0,50

257 000

2,16

86 000

2,16

550 000

5,65

617800

5,65

206 000

5,65

5,15

194 000

67800 10 000

80 000

90000

1030 000 25,82

30000

5. Diminution de l'appui pédagogique

581950

5,15

581950

6. Subvention pour maîtres spécialisés

124200

2,40

124200

7. Prophylaxie dentaire

112 000

2,00

112 000

2,00

37300

8. Diminution des mesures de soutien pédagogique

102100

1,11

102100

1,11

34000

1,11

51000

0,39

17000

0,39

5 026 050

36,61

9. Suppression du bureau de la formation et des échanges TOTAUX (mesures non retenues) RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

1153 050

9,47

51000

0,39

3431000

28,81

460 000

4,00

5,15

41400 2,00

1675700 42,28


A. MESURES D'ÉCONOMIE BUDGET 1993 SERVICE DE L'~NSEIGNEMENT PRIMAIRE ET DES ECOLES NORMALES 1. ÉCONOMIES RÉALISÉES POUR L'ANNÉE SCOLAIRE 1992/1993 SUR LA MASSE SALARIALE DES ENSEIGNANTS 1.1 Classes supprimées Les tableaux annexés montrent que la différence entre les classes fermées et les classes ouvertes, pour le début de l'année scolaire 1992/1993 (situation au 19.06.1992) donne les résultats suivants:

œI

classes primaires classes enfantines classes spéciales Total

-161/3 - 42/3 12/3 222/3

1.2 Répercussions financières Ces postes supprimés représentent une économie globale de Fr. 2 266 000.-.

1.3 Répercussions SUl' le plan de l'emploi Il s'agit, en fait, de 23 emplois supprimés. Cela se traduit, soit par des mises au chômage d'enseignants, soit par des possibilités supprimées d'engagement de nouveaux enseignants.

1,4 Autres économies réalisées sur la masse salariale des enseignants Il faut ajouter aux indications contenues sous chiffre 1.1 les diminutions de postes obtenues dans les secteurs suivants: - appuis pédagogiques (selon nouvelle évaluation des besoins) - 2.3 - soutiens pédagogiques (selon nouvelle évaluation des besoins) -- 3 postes d'ACM (Haut-Valais et Bas-Valais) -- 5.8 - animation pédagogique - 1.8 soit au total 12.9 postes ou l'équivalent d'une économie de Fr. 1 290 000.- à ajouter au Fr. 2 266 000.- (chiffre 1.2), ce qui représente une économie totale de Fr. 3 950 000.-. Il y a lieu de prendre encore en considération les points suivants: suppression des - décharges enseignants dès 58 ans Fr. 271600.- décharges enseignants d'appui Fr. 646000.- diminution frais remplacements Fr. 162500.-

B. MESURES D'ÉCONOMIES BUDGET 1993 SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 1. ÉCONOMIES RÉALISÉES J'UR LA MASSE SALARIALE POUR L'ANNEE SCOLAIRE 1992/1993 1.1 Economies en postes d'enseignement sur le budget de l'année scolaire 1992/1993 en comparaison avec la situation de l'année scolaire 1991/1992 Les tableaux ci-annexés intitulés «Comparaison des postes» montrent les différences entre la situation actuelle de l'année scolaire 1991/1992 et le budget de l'année scolaire 1992/1993: cycle d'orientation - 7postes écoles secondaires du deuxième degré 2postes - écoles de formation professionnelle supérieure +2postes Total

-7 postes

1,4 Incidences sUl'le marché de l'emploi 8 postes d'enseignement ont été supprimés. Cette diminution a été réalisée notamment par la suppression de postes à temps partiel, le non-engagement de nouveaux enseignants et la réduction du nombre d'heures de certains enseignants.

2. ÉCONOMIES SUPPLÉMENTAIRES En plus des mesures d'économies citées sous chiffre 1, d'autres économies ont été réalisées: - Formation du personnel enseignant spécialisé Fr. 49000.- Suppression de la décharge pour raison d'âge dès 58 ans révolus Fr. 359400.Frais de remplacement du personnel enseignant Fr. 403 600.Cours d'appui dans les écoles secondaires du deuxième degré Fr. 80000.Décharges pour activités culturelles et parascolaires Fr. 271 000.-

1.2 Economies réalisées grâce à la réduction de diverses décharges

Total

Fr. 1 080 100.On ne parlera pas ici des économies réalisées à l'école normale puisque celles-ci sont contre-balancées par l'ouverture d'une classe supplémentaire pour formation des maîtresses ACM.

Réduction de diverses décharges: a) responsables de branches et animateurs b) inspecteurs c) recteurs et directeurs d'écoles secondaires du deuxième degré Economies totales - 1poste

Il n'est pas fait mention ici des économies réalisées grâce à la fermeture de classes dans les écoles secondaires du deuxième degré, celles-ci étant comptabilisées sous les postes d'enseignement.

1.5 Economies totales, Service de l'enseignement primaire et des écoles normales

1.3 Incidences financières

Les économies totales réalisées par le Service de l'ensei· gnement primaire et des écoles normales s'élèvent donc à Fr. 3 950 000.· + Fr. 1 080 000.· =Fr. 5 030 000.-, pour l'année scolaire 1992/1993 dont Fr. 1 670 000.· sm' le bud· get 1992 et le solde soit Fr. 3 360 000.· sm' le budget 1993 de l'Etat du Valais. Anselme Pannatier DE

Les 8 postes supprimés correspondent à une économie de 1 280 000 francs environ.

VITESSE!

LOCATION Il ROUE LIBRE Il DAN S LES GARES SUR LES PLUS BEAUX ITINÉRAIRES CYCLABLES DU PAYS DE NEUCHÂTEL! Une gamme complète de vélos vous attend à votre arrivée dans les gares RVT et CMN : Môtiers, Couvet, Fleurier, La Sagne, Les Ponts-de-Martel, Les Brenets.

Fr. 1163 000.-

3. ENSEMpLE D~S MESURES D'ÉCONOMIES REALISEES PAR LE SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Le total des mesures d'économies réalisées par le Service de l'enseignement secondaire s'établit de la manière suivante: - économie de 8 postes d'enseignement - mesures d'économies supplémentaires

Fr. 1 280 000.Fr. 1163 000.-

Total pour l'année scolaire 1992/1993

Fr. 2 443 000.-

La répartition sur les deux années budgétaires est la suivante: a) Budget 1992 Fr. 814333.b) Budget 1993 Fr. 1628667.-

Renseignez-vous auprès de: les transports régionaux neuchâlelois Av. Léopold· Robert 77 2301 La Chaude-Fonds Tél. 039/23 61 71

etrn

les Iransporls régionaux neuchâlelois

~[EJlIJŒJ RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Joseph Guntern RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992


NOMBRE D'ENFANTS ET DE CLASSES AVEC MOYENNE PAR CLASSE Langue allemande Nombre Nombre Moyenne d'élèves de classes par classe

Année scolaire

Total canton

Langue française Nombre Nombre Moyenne d'élèves de classes par classe

Nombre Nombre Moyenne d'élèves de classes par classe

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES CLASSES PRIMAIRES COMPARAISON 1971/72 . 1991/92

Total des élèves de scolarité primaire et enfantine et de classes spéciales 465 11155 974 23.6 24.0 1439 23.7 1974/1975 22950 34105 474 11363 23242 1004 23.1 1478 23.4 1975/1976 24.0 34605 11242 481 1012 22.4 1976/1977 22675 1493 22.7 23.4 33917 1977/1978 10971 495 22352 1030 21.8 1525 21.9 22.2 33323 1978/1979 1041 21.1 10556 499 21996 1540 21.1 21.2 32552 1979/1980 21521 1044 20.6 10108 495 20.4 31629 1539 20.6 1980/1981 20804 1028 20.2 1516 9590 488 19.6 30394 20.0 1981/1982 19.6 18.9 19914 1017 1488 19.4 8925 471 28839 1982/1983 17.9 18921 1012 18.7 460 27185 1472 18.4 8264 1983/1984 17.2 17920 1008 17.8 17.6 447 25630 1455 7710 16.8 17.4 1984/1985 448 17373 999 1447 17.2 7552 24925 448 16.5 17.2 1985/1986 17100 993 24509 1441 17.0 7409 16.4 448 16875 984 17.1 16.9 1986/1987 24254 1432 7379 453 16.4 1987/1988 16762 986 17.0 1439 16.8 7434 24201 450 16.6 17.2 1988/1989 7498 16927 983 1433 17.0 24425 16.7 453 17101 17.3 17.1 1989/1990 7574 987 24675 1440 475 16.1 1990/1991 7651 994 17.7 1469 17.2 17579 25230 1991/1992 474 16.5 18.2 7812 18159 996 25971 1470 17.7 - Dès 1986, les jeunes de la Castalie des classes de métiers de plus de 20 ans ne sont plus recensés comme élèves. - Pour la première fois depuis 1975-1976, on constate une augmentation du nombre d'élèves et de la moyenne d'enfants par classe dès 1988/89.

IJfII COULEURS et VERNIS Tél. (027) 22 29 83 Fax (027) 22 53 88

~iil 0

ASlON Route de Loèche 6

AU RAYON «BEAUX-ARTS»: Produits PEBEO, pinceaux, toiles, gouaches, huiles, etc ... SETACOLOR - PEBEOSOIE - FRAGONARD - COLOREX Prix spéciaux pour les écoles

LU 11 ,

"

gPR E

(]~rnm ............ ",Ut.U ••

IIU'r1jhh

1. Hérémence 2. Bourg-St-Pierre

210 44

+Diminution % -Augmentation % -77,2 % 74 -75,0 % 10

3. Finhaut 4. St-Martin

62 176

21 70

-66,1 % -60,2 %

5. Isérables 6. Liddes 7. St-Gingolph 8. Ayent

149 95 59 372

69 44 29 184

-53,7 % -53,7 % -50,8% -50,5 %

9. Sembrancher 10. Vérossaz 11. Orsières 12. Nax-Mase-Vernamiège 13. St-Maurice 14. Salvan 15. Chermignon Bas +Montana Village

116 44 419 116 470 120

75 23 231 66 268 70

-49,1 % -47,7 % -44,8 % -43,1 % -43,0 % -44,1 %

265

156

-41,1 %

95 143 139 83 238 190 583 2252 162 42

58 90 91 55 161 130 399 1552 111 29

-38,9 % -37,0 % -34,5 % -33,7 % -32,2 % -31,6 % -32,9 % -31,1 % -31,5 % -30,9 %

26. Champéry 27. Riddes 28. Leytron 29. Nendaz 30. Port-Valais 31. Chippis 32. Bovernier 33. Saxon 34. Lens-Icogne 35. Vouvry 36. St-Léonard

104 191 185 551 174 157 95 295 217 235 157

73 135 131 403 128 116 71 223 166 180 121

-29,8 % -29,3 % -29,2 % -26,9 % -26,4 % -26,1 % -25,2 % -24,4 % -23,5 % -23,4 % -22,9 %

37. Val d'Illiez 38. Trient 39. Martigny-Combe 40. Agettes 41. Si81Te 42. Vernayaz

146 6 110 21 987 162

119 5 96 18 863 143

-18,5 % -16,6 % -14,6 % -14,2 % -12,5 % -11,7 %

1971/72

EPRE ÉCOLE PROFESSIONNELLE D'ÉLECTRONIQUE SA Avenue du Tribunal-Fédérai 31 1005 LAUSANNE L'école dispense des cours d'électronique et de télécommunications tant techniques que pratlquea avec diplômes • d'électronicien • de technicien-électronicien • d'ingénieur technicien en électronique Inscription chaque trimestre Nos diplômes sont reconnus par l'INDUSTRIE tant en Sulsee qu'à l'étranger. Membres de la Fédération européenne des écoles . Nombreuses références. Documentation au secrétariat: tél. (021) 312 1619/ fax (021) 204771 .

16. Randogne-Mollens 17. Massongex 18. Charrat 19. Miège 20. Chamoson 21. Evolène 22. Bagnes 23. Sion 24. Vollèges 25. Al'baz

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

1991/92

43. Veysonnaz 44. Chalais 45. Ardon

52 162 180

46 144 162

-11,5 % -11,1 % -10,0 %

46. Grône 47. Saillon 48. Montana-Crans

134 109 331

124 101 307

-7,4 % -7,3 % -7,2 %

49. CollongesDorénaz-Evionnaz 50. Monthey 51. Savièse 52. Salins 53. Fully

197 1024 373 53 481

186 977 362 52 477

-5,6 % -4,6 % -2,9 % -1,9 % -0,9 %

54. Conthey 55. Martigny 56. Vissoie (centre) 57. Venthône 58. Troistorrents 59. Vex 60. Grimisuat 61. Vionnaz 62. Vétroz 63. Veyras 64. Collombey

463 1017 152 70 246 66 139 79 247 76 280

479 1061 165 76 283 76 165 96 331 110 426

+ 3,4 % 4,3 % 7,9 % + 8,5 % +13,0 % +15,1 % +18,7 % +21,5 % +34,0 % +44,7 % +52,1 %

16368

13239

. 19,1 %

TOTAL


RÉPERCUSSIONS SUR L'EMP~OI DE L'AUGMENTATION DE LA MOYENNE D'ELEVES PAR CLASSE EXEMPLE 1500 classes 27 000 élèves = 18 Moyenne à 20 : 27 000 élèves = 1350 classes 20 Le passage d'une moyenne de 18 ,élèves par classe à une ~oyenne de 20 élèves par classe, si le nombre total d'élèves est constant, représente une suppreSSIon de 150 postes de travaIl.

Le théâtre à l'école,

Moyenne à 18 :

DÉPENSES ENSEIGNEMENT ET RECHERCHE EN %DU REVENU CANTONAL 1 GENÈVE 2 JURA 3 NEUCHATEL 4 VALAIS 5 ST,GALLEN 6 BERN 7 TESSIN 8 URI 9 VAUD

7,29 5.95 5,77 5,62 5,54 5.49 5,36 5,27 5,22

Moyenne suisse 5,05 LUZERN 5.01 FRIBOURG 4,98 SCHWYZ 4,88 SOLOTHURN 4,84 BASEL-LANDSCHAFT 4,84 THURGAU 4,71 ZUERICH 4,62 OBWALDEN 4.46

10 11 12 13 14 15 16 17

18 19 20 21 22 23 24 25 26

GRAUBUENDEN SCHAFFHAUSEN AARGAU APPENZELL A.RH. NIDWALDEN APPENZELL I.RH, BASEL-STADT ZUG GLARUS

4.46 4.44 4.44 4.18 4,11 3,95 3,56 3,32 3,21

Le plus grand elloix de livres POVB LA JEllNESSE en Valais: : v: :{

1.,

-./ ~. (~

17

1-1---j - -

·1-

~

~

~~ -

10-

1-

1-

!

~

I~'

Y

~

-1 C-\

Conseils et conditions spéCiales pour bibliothèques Albums, premières lectures, romans,

tA - 1 livres de poche, documentaires, livres religieux . ~l r1, Achat et vente de livres d'occasion. ~ .,...,... I l ! .~

Librairie pour enfants

32, avenue de la Gare - SION Téléphone (027) 22 99 67

macintosch prix spécial écoles et enseignants sur toute la gamme

computerlove sa concessionnaire agréé «apple macintosh» face au centre scolaire du Bourg rossettan 6 1920 Martigny 2 Bourg tél. (026) 22 89 69

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

par Alexis Giroud

Trois fois trois «foi» L'ANGE D'OR (Avec une trompette d'or) Tara" ,taratara""tata",t~tata , L'instant est solennel. (Il annonce Gaspard) Le ROI Gaspard, auréolé de gloire, GASPARD Nous avons entendu parler de toi. Nous venons te saluer, Te reconnaître comme l'un des nôtres et t'apporter quelques présents en témoignage de notre amitié, (Il porte un cierge), L'ANGE D'OR . Tara",tata",tatarata",ta, L'instant est solennel. Le Roi Melchior, auréolé de gloire, MELCHIOR Nous avons entendu parler de toi, Nous venons faire ta connaissance et t'offrir notre secours. L'ANGE D'OR Tarata",tatatatarara",ratata" ,L'instant est solennel. Le Roi Balthasar, auréolé de gloire, BALTHASAR Ta renommée a franchi les limites de notre territoire. Je viens t'offrir mon aide et celle de mon pays, JOSEPH Pourquoi les Rois se dérangent-ils? MARIE Laisse, mon ami, Ne cherche pas à comprendre, JOSEPH Que de mystères! C'est trop pour un seul homme, MARIE Mais tu n'es pas seul, Joseph, Th n'es pas seul. Prie et fais confiance, GASPARD Atoi, Roi j'offre ce cierge de bronze. Qu'il soit le symbole du feu qu~ redoute la bête fauve et qu'il apporte ainsi réconfort et sécurité dans ta demeure, JOSEPH Merci, Majesté, de ce don royal. RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

MELCHIOR Atoi, Roi, j'offre ce cierge d'argent, Qu'il soit le symbole du feu qui cautérise les plaies et purifie le cœur, JOSEPH Merci, Majesté, de ce présent royal. BALTHASAR Atoi, Roi, j'offre ce cierge d'or, Qu'il soit le symbole du feu de lumière qui guidera tes pas dans les ténèbres, JOSEPH Merci, Majesté, de ce cadeau royal. CIERGE D'OR Mais soyez attentifs, CIERGE D'ARGENT Prenez garde, CIERGE DE BRONZE Restez vigilants, CIERGE D'OR Car lorsque les peuples se déclarent la guerre", CIERGE D'ARGENT ".Lorsqu'ils s'affrontent", CIERGE DE BRONZE ",Et qu'ils s'entretuent", GASPARD Tais-toi, Cierge de bronze, MELCHIOR Silence, Cierge d'argent, BALTHASAR Plus un mot, Cierge d'or, L'ETOILE Et comme Gaspard et Melchior ne voulaient pas faire moins que Balthasar, ils ajoutèrent: GASPARD Tais-toi, Cierge de bronze et dors, MELCHIOR Silence, Cierge d'argent et dors,


L'ÉTOILE Mais ils ne pouvaient se taire car ils avaient raison. Et ceux qui ont raison ne doivent pas se taire. CIERGE DE BRONZE Alors, il souffle un tel vent. CIERGE D'ARGENT Un tel vent de haine. CIERGE D'OR Qu'il déracine les arbres. CIERGE DE BRONZE Alors, il souffle un tel vent. CIERGE D'ARGENT Un ouragan de colère. CIERGE D'OR Qui sème la terreur et la désolation. CIERGE DE BRONZE Et ce vent souffle. CIERGE D'ARGENT Et cet ouragan gronde. CIERGE D'OR Si fort sur nos têtes qu'il jette le monde dans les ténèbres. (Au même instant, bruit de tempête. Les cierges s'éteignent. Noii~

(Nouvelles entrées, dans un autre angle) ANGE D'ARGENT Taratata ... tatarata ...ta. L'instant est d'importance. Pierre a quitté son pays pour venir à toi. PIERRE Oui,nous avons entendu parler de toi. Nous venons te saluer, te reconnaître comme l'un de nos chefs et t'apporter quelques présents en signe de reconnaissance et d'amitié. ANGE D'ARGENT Taratata ... tata ta ... l'arata ... L'instant est d'importance. Peter a quitté son pays pour venir jusqu'à toi. PETER Ya. Nous avons entendu parler de toi. Nous venons t'offrir ce symbole de notre aide et de notre protection.

ANGE D'ARGENT Tatararata .. tara .. tatatatata ... L'instant est d'importance. Pedro a quitté son pays pour venir jusqu'à toi. PEDRO Si. Nous avons entendu parler de toi. Nous t'apportons notre soutien et notre admiration. JOSEPH Pourquoi tant d'hommes de pays si lointains se dérangentils? MARIE Il se passe ici des choses étranges. Etranges et belles. .Belles et grandes. Grandes et difficiles à comprendre. JOSEPH Que de mystères! MARIE Prions, Joseph. Prions et faisons confiance. PIERRE Atoi, Enfanroi, j'offre ces trois grandes bougies de bronze. Qu'elles dégagent douceur et chaleur dans ta demeure. PETER Atoi, Enfanroi, j'offre ces trois grandes bougies d'argent. Qu'elles procurent paix et confiance à ton cœur. PEDRO Atoi, Enfanroi, j'offre ces trois bougies d'or. Qu'elles guident tes premiers pas. JOSEPH Merci, amis, de vos précieux cadeaux. BOUGIE DE BRONZE Mais soyez attentifs BOUGIE D'ARGENT Prenez garde. BOUGIE D'OR Restez vigilants. BOUGIE DE BRONZE Car lorsque les hommes se battent entre eux ... BOUGIE D'ARGENT ... Lorsqu'ils s'affrontent et se maudissent ... BOUGIE D'OR ... Qu'ils se haïssent et qu'ils se tuent...

BOUGIE DE BRONZE Alors, il souffle le mistral. BOUGIE D'ARGENT Alors souffle l'esprit du mal. BOUGIE D'OR Qui saccage le cœur des hommes. BOUGIE DE BRONZE Il souffle. BOUGIE D'ARGENT Souffle. BOUGIE D'OR Souffle sur nos têtes et jette le monde dans les ténèbres. (Noir) (Nouvelles entrées, dans un autre angle si possible) ANGE DE BRONZE Taratata ... tatatatata ... rararatatata ... L'instant est émouvant. Le Petit Pierre. PETIT PIERRE J'ai suivi quelque chose en moi Une étoile qu' je n'voyais pas J'ai marché depuis ce matin Comm' si quelqu'un tenait ma main. ANGE DE BRONZE Tarataratara ... tata ... L'instant est émouvant. Le Petit Peter. PETIT PETER Moi je marche depuis hier soir Car je voulais venir te voir J'ai suivi je ne sais trop quoi Qui me disait «vas-y tout droit» ANGE DE BRONZE Tatatatta ... ratata ... L'instant est émouvant. Le Petit Pedro. PETIT PEDRO Moije marche depuis deux jours Et même quelquefois je cours Car j'entends au-dedans de moi Quelque chose comme un' petit' voix. JOSEPH Mais qu'est-ce qui fait courir ces enfants? MARIE Confiance, Joseph. Prions ensemble. PETIT PIERRE Enfant! Je viens à Toi avec cette chandelle qui n'est pas de bronze. PETIT PETER Et moi, avec celle-ci qui n'est pas d'argent. PETIT PEDRO La mienne n'est pas d'or PETIT PIERRE Mais nous voudrions que Th allumes cette flamme ... RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

PETIT PETER Que Th lui offres la lumière ... PETIT PEDRO Que Th lui insuffles la vie. CHANDELLE 1 Accueille ces enfants. CHANDELLE 2 Ces enfants qui cherchent la joie. CHANDELLE 3 Lajoie qui transforme les coeurs. CHANDELLE 1 Vois leur cœur. CHANDELLE 2 Leur cœur pur et sincère. CHANDELLE 3 Qui recherche la vraie lumière. L'ETOILE Cloches, carillonnez. Voilà la vraie joie de Noël. Carillonnez à la volée. CHANDELLE 1 Restez confiants. L'ETOILE Anges du ciel, soufflez dans vos trompettes. Voilà la vraie joie de Noël. CHANDELLE 2 Ayez confiance. L'ETOILE Chœurs et chorales, chantez à l'unisson. CHANDELLE 3 La confiance vous guidera vers la Paix. L'ETOILE Retrouvez votre coeur d'enfant. CHŒUR DES ANGES Refrain Un cœur d'enfant Un cœur confiant Qui l'échauffe la glace Et s'habille de grâce Qui allume l'espoir Et guide dans le noir Qui sourit dans le doute Cherche et trouve sa route Qui pour contrer les armes N'oppose que ses larmes Qui, un genou à terre Implore dans la prière Qui, deux genoux à terre Implore son Dieu, son Père


LA RADIO Ils avaient tous ouvert leur poste de radio Ce 25 décembre de l'an Zéro Et les journalistes diffusaient la nouvelle. Hans, le reporter, du côté de Munich Adit «Willkommen»à cet enfant unique. Giovanni tout au fond de la botte italienne Adit «Benvenuto»d'une ferveur chrétienne. Juanito notre frère d'Amérique Latine D'un clair «Benvenido»a gonflé sa poitrine. «Welcome»murmura Little John en anglais Dans les brumes attristées d'un brouillard irlandais. L'Américain, là-bas, super décontracté En mâchant son chewing-gum a lancé son «O.K.»

L J'aimerais bien monter au ciel Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles J'aimerais monter jusqu'aux cieux Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs Si j'étais un' bête à Bon Dieu Je pourrais grimper jusqu'aux cieux Si j'étais une coccinelle Je pourrais monter jusqu'au ciel Salut Caïn, salut Abe ... Je suis le p'tit cadet Rousse ... J'ai rendez-vous c'est officie ... Avec mon ami l'Père Noë ... J'sais pas c'qui s'passe [dans ma cerve ... Pourtant j'ai toutes les voye ... y a une consonne j'sais plus laque ... Qu'a dû passer à la poube ... J'aurais voulu pour mon Noë ... Un facétieux polichine ...

L L L L L L L L L L

Quelques pinceaux une aquare ... Fair' la peinture à l'eau d'jave ...

L L

J'aurais voulu un arc-en-cie ... Un' robe avec ou sans dente ... La pomme du fils de Guillaume Te ... De l'eau pour l'enfant du Sahe...

L L L L

Comme le chameau a sa chame ... Comme le chapeau a sa chape ... Comme le drapeau a sa drape ... Moi drôle d'oiseau [j'voudrais des

L L L

Je pourrais monter jusqu'au ciel Si j'étais une coccinelle Je pourrais grimper jusqu'aux cieux Si j'étais un'bête à bon Dieu

L

On entendit des trucs Chez les Russes, chez les Turcs Et puis quelques syllabes Du côté des Arabes. On entendit des voix Des ching chang chinois Et puis est arrivé «Bienvenue»en français.

S'égailler dans la classe. Un peu partout. Une ou deux tirades chacun, comme si on se passait la balle. Un pourrait y ajouter un écho, c'est-à-dire quelques élèves dans un coin. Et, pourquoi pas, inventer un air pour éventuellement chanter le rep-ain. Mélangez le tout et servez avec beaucoup de vivacité. J'ai parcouru les continents J'ai traversé tous les néants J'ai survolé les océans Les gouffres profonds et béants J'ai fait tous les itinéraires Anonné les abécédaires Et je m'admire dans les mers Je suis une étoile polaire Je suis l'étoile d'or Enfants, suivez la flèche Je suis l'étoile d'or Qui ne voit plus la crèche Je suis l'étoile d'or Qui a perdu le nord Je veille sur les lourds troupeaux Comme dans les vieux fabliaux Et je surveille les agneaux Aux sons enchanteurs des pipeaux Pâtre, je suis ton messager Et toi aussi, vieux fromager Quittez vos prés et vos vergers Je suis l'étoile du berger

LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Troillet - 1920 MARTIGNY Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale Téléphone (026) 22 20 60

Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs J'aimerais monter jusqu'aux cieux Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles J'aimerais bien monter au ciel

L'ÉTOILE QUIA PERDU LE NORD

Conditions spéciales pour votre bibliothèque scolaire

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Je cours, je vole sans arrêt Souffle puissant, souple jarret Je n'use pas les tabourets Des vieux cafés, des cabarets Qu'il neige, pleuve, tonne ou vente Je cours, je vole et puis je chante Prends ma main c'est la main [courante Je suis une étoile filante RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

AMARIE Voilà l'occasion de demander à un professeur de chant d'écrire une sympathique mélodie ... Je voudrais bien me faire entendre Dis-moi comment je dois m'y prendre Tout ce qui se dit en ce monde Dois-je le passer sur les ondes? Tu es vivante parmi nous Source d'eau vive et de lumière Réponds, Marie, à la prière Que mon cœur t'adresse à genoux Lorsque je manque de panache Que ma main de honte se tache Faut-il alerter la chorale Emettre à la radio locale? Je veux crier, je suis aphone Dois-je tout dire au téléphone Mon cœur se serre et il étouffe Quand il entend dire «grosse bouffe» Quand tournent autour de mille bouches Mille odeurs et dix mille mouches Cent mille ingrats, autant de panses Des milliards d'yeux d'indifférence. Devant cette atroce misère Tout l'or du monde à quoi ça sert? Je veux écrire aussi ma page Apprends-moi, Marie, le partage.

NOËL LÉON Si le monde était à l'envers Avant d'êtr' fils on serait père On allait à l'école demain Et on marcherait sur les mains Si le monde était à l'envers Le nouveau-né serait grand-père Ceux qui sont bien qui n'ont pas mal Se retrouv'raient à l'hôpital Si le monde était à l'envers Les feux rouges seraient tout verts L'école durerait un quart d'heure Et la récréation des heures Si le monde était à l'envers Même la prose serait en vers La charrue mise devant les boeufs Et quatre et quatre feraient deux Si le monde était à l'envers Le quinze août serait en hiver Tout deviendrait caméléon Noël tournerait en Léon Mais j'y pense ... Si le monde était à l'envers Les cadeaux ... Je devrais les faire Non ... non ... Non ... Franchement je crois Que le monde est bien à l'endroit


É ABETHLÉEM

c H o s

ABethléem On aime les bêtes On n'est pas bête ABethléem

Au four et au moulin

On aime les bêtes et puis les gens Ceux qui ont l'air ceux qui ont l' temps Qu'ont tout l'temps l'air intelligent On a le temps ABethléem D'aimer les gens d'aimer les bêtes D'être poète on a le temps On aime les gens Ce n'est pas bête C'est important D'aimer les bêtes C'est aussi plus intelligent D'avoir le temps D'aimer la vie D'avoir envie D'aimer les gens ABethléem On aime on aime Oui mais ici On aime aussi

POURQUOI POURQUOI?

On est bêt'ment Content On aime l'argent Comptant

* ** LES YEUX DE NOËL

Découper le texte en deux ou trois parties. Constituer plusieurs groupes qui se succèdent à un rythme rapide en donnant trois ou quatre tirades à la fois. Bien marquer le son «ai», mais varier les intonations dans les divers groupes. La chute, par contre, devrait être relativement rapide.

Quand on allume une bougie Sur mon beau sapin de Noël En même temps mes deux yeux brillent Comme une étoile dans le ciel

A. Pourquoi? C. Dit l'âne gris au bœuf gras. B. Pourquoi quoi? C. Dit le gras bœuf à l'âne gris.

En même temps mes deux yeux brillent C'est deux étoiles dans le ciel Qui éclairent toute la famille Sous mon beau sapin de Noël

A. Pourquoi les rois? B. Pourquoi les rois?

Sur les garçons et sur les filles Tombez! Etoiles de mystère Et dites à toute la famille Joyeux Noël et Paix sur terre Ecrivez en tombant du ciel Paix sur terre et Joyeux Noël

A. Pourquoi pourquoi? C. Dit le gros âne au bœuf gris. E. Pourquoi pourquoi quoi? C. Dit à l'âne gris le gras bœuf A. Pourquoi pourquoi les lois? B. Pourquoi les rois? Pourquoi les lois?

A. Pourquoi pourquoi c'est toujours moi? C. Dit au gras bœufl'âne gris. B. Pourquoi c'est toujours toi qui quoi? C. Dit au gris âne le bœuf gras.

A. Pourquoi la joie? Pourquoi l'émoi? Pourquoi c'est toujours moi qui dois? B. Pourquoi l'émoi? Pourquoi les toits? Pourquoi pourquoi? A. Pourquoi c'est toujours moi qui dois réchauffer l'enfanroi ? C. Dit au gras bœuf l'âne gris.

Alors le bœuf gras lui dit: B. Tu as du souffle mon ami! C. Et l'âne qui n'a rien compris fit: A. Boooooffff... C. Au bœuf tout surpris.

Je VallS souhaite l'inspiration céleste dans le plaisir partagé. Amicalement Alexis GIRaUD RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

J'ai débuté dans l'Institution en 1950. J'y ai travaillé 5 ans dans le primaire puis, après une coupure de 4 ans pour la poursuite des études, 9 ans à l'école secondaire d'Orsières que nous avons fondée avec René Gabioud en 1959. Fils, neveu, frère, cousin, oncle d'enseignants, j'étais atteint d'un type de virus pédagogique dont les effets sont incurables. Je ne m'en vante pas, n'ayant pu faire mieux que m'en accommoder. Il s'agit d'une forme aiguë d'atavisme qu'il faut renoncer à extirper comme l'ivraie de la Parabole. A37 ans - adolescent attardé, pensa-t-on - je fugue dans le privé. Une chimère, décida la rumeur. Ce ne fut qu'une utopie. Parce qu'elle était contagieuse' je pus à la fois en réchapper et la voir se poursuivre, rajeunie et revigorée. Résonances m'a tenté l'année dernière comme on cède à l'envie de revoir, à 40 ans de distance, un lieu qui nous fut familier. Tout a changé dans le monde de l'école au fil des décennies, mais en mesurant l'écart, le revenant ne doit pas oublier que le plus profond bouleversement c'est en lui qu'il s'est produit et peut-être est-ce pour surprendre et interpréter les griffures du temps sur son propre moi que le voyageur ému remet ses pas dans ceux du jeune homme d'autrefois. La difficulté me stimule. Il m'arrive encore de la rechercher avec ce même esprit d'aventure qu'en ma jeunesse, lorsque je me sentais au pied du mur en admirant mes 4 frères guides se lancer dans les voies les plus difficiles des Alpes. Eh bien! je fus servi et j'avoue qu'au début, à Résonances, j'en ai un peu bavé. Un rédacteur - et ce qui suit est vrai aussi pour la rédactrice à qui je souhaite une bonne reprise d'activité l - passe les 4/5 de son temps à lire des documents, des informations, des communiqués de presse, à corriger, en les épluchant, les textes confiés aux apprentis de commerce qui les saisissent SUI' disquette sans toujours en saisir le sens et la cohérence. Chapeau Sébastien, Fanny! vous avez tenu bon, avec le soutien constant, il est vrai, de votre maîtresse d'apprentissage souvent plus mère que patronne. Souvenez-vous-en. Le rédacteur recherche les collaborations, élabore le sommaire, écoute souffler le vent du large proche (DIP, Associations, Lecteurs) romand (IRDP, Instituts universitaires, Coordination intercuntonale) européen (une crise chronique de l'école inspire un foisonnement de publications). Il tente de ne pas perdre le cap dans ce puissant brassage contradictoire et ravigotant. Le rédacteur organise l'ensemble avec la photographe, la typographe qui réalise la mise en page tout en s'initiant à un nouveau système de composition informatisé -le 4' en 20 ans - traite avec l'imprimerie de couverture, de délai, d'encartage. L'imprimerie, une maison qui a de la surface, les nerfs de son patron, les reins des jeunes loups, le flair de la secrétaire de direction, tout quoi ... Le rédacteur rédige aussi comme son nom l'indique, mais au tout dernier moment, pour avoir une vue d'ensemble du numéro, alors que déjà il est requis pal' le suivant. Et puis il l'encontre les acteurs SUI' le terrain, les RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

écoute, les interviewe; il préside le Conseil de rédaction et, quand il se sent un peu submergé, partage ses soucis avec son patron, le directeur de l'ORDP, car les tracas coupés en deux, c'est bien connu, pèsent moins lourd. Voilà pour le côté four. Côté moulin, dans le tourbillon du plein air, c'étaient les Associations qui m'intriguaient au début. Peu à peu, et très tôt elles m'ont fait signe, convoqué, informé, secondé. Ce fut la première surprise agréable. Plus discrètement, la base a emboîté le pas. Dire que je sais ce qu'elle pense au bout d'un an serait «gonflé», mais à certains signes, je devine qu'elle n'est pas embusquée, qu'elle ne refuse ni le contact ni la communication ouverte, même si les apparences donnent à penser le contraire. La base, on ne la met pas dans sa poche, n'est-ce pas, les politiques! Le DIP, les grands commis de l'Etat que sont les chefs de service, on s'en fait une montagne quand on est dans l'antichambre. Je suis un timide qui


ne s'est pas soigné à temps. Une fois accueilli puis introduit par la secrétaire avenante, le côté falaise s'estompe. On rencontre un homme en fine argile et en esprit délié et non en calcaire et en gneiss. Aucun ne m'a discuté son aide et même sa collaboration. Ils savent tout, c'est sftr, même s'ils ne disent que ce qu'un subalterne peut entendre. Il en est même qui m'ont exprimé, en langage décodable, le fond de leur pensée sur la nébuleuse qu'o n appelle l'Etat et aussi sur la constellation DIP dont ils représentent les éclats visibles de la planète terre, à ne pas confondre avec les étoiles filantes ou les OVNI.

Seule une solidarité de tous les secteurs de la fonction publique peut contribuer à résoudre la crise dans une problématique globale, équitable et respectueuse des droits de chacun.

Le silence éternel des espaces infinis effrayait Pascal. Aujourd'hui on serait plutôt effrayé si certains silences se mettaient à bruire aux oreilles de tout le monde. Mais toute cette machinerie sidérale semble obéir à un ordre originel antérieur aux règles et aux lois, imprescriptible. Jusqu'à quand?

Un souhait aux enseignants paraîtra bien léger en la circonstance. Je le formule quand même. Que ces temps h'oublés ne brisent pas votre élan et vous trouvent toujow's plus soudés pour ensemble résister mieux et ne pas perdre cœW'.

L'Etat est une cité aux milliers de cases laborieuses. Au moment de la quitter, je me retourne, je vois des lumières qui veillent. Je devine certains visages soucieux. Des épaules ploient sous un poids invisible. Aux inquiétudes que tous nous devons porter quotidiennement, s'ajoutent pour certains le souci de l'ensemble, l'avenir du pays, sa place dans le monde de demain. L'école occupe une maison de cette cité. On s'y affaire sans doute plus qu'ailleurs parce qu'on s'occupe de la jeunesse et que le temps pour répondre aux besoins de chaque volée est compté. Le tourbillon des réformes de ces dernières décennies aggrave le sentiment de précarité et d'urgence. Eduquer, instlUire les femmes et les hommes de demain sont des entreprises délicates qui exigent sérénité, continuité. Même si la mode est au changement, il faudrait toujours pouvoir se repérer à quelques points intangibles par-delà la houle et les fumées. Les enseignants se sentent en ce moment exposés aux risques d'une traversée incertaine. Ils attendent qu'on soit attentif à leur inquiétude et qu'on prévienne autant qu'il se peut leur découragement.

o LI

Q~

Ce sont des spécialistes au profil aigu qui œuvrent dans un domaine où ce qu'on appelle la valeur ajoutée représente un trésor menacé parce que non renouvelable à volonté. Leur demander toujours plus et mieux, ils y sont habitués. On l'a fait continftment ces derniers lustres. Mais comment harmoniser cette exigence avec, coup sur coup, la menace de sacrifices à consentir?

Jacques Darbellay

Pour une politique de formation intégrée

ICe texte était déjà saisi lorsque j'appris la démission de la rédactrice titu1aire.

PROCHAIN NUMÉRO

L'enseignement religieux

LECTRICITÉ

= = = . = -___- .. - . : = c : -

;-..,~

Pour tout savoir sur l'électricité: Sa production, sa distribution, sa consommation, ses applications, ...

'- l'ÛAJ1t l

... ~--=-------

Pour animer vos cours:

Pour obtenir notre catalogue ou pour tout renseignement:

Nous vous proposons: • brochures, plaquettes, dépliants • films, cassettes video VHS, diapositives • documents pédagogiques • coffrets d'expérimentation

~.

Pour vivre l'événement en direct: Nous vous guiderons, vous et vos élèves, sur les sites de recherche, de production et de distribution d'électricité, cela de Goesgen à celle de la Grande Dixence.

Valais- Europe

ELECTRICITE ROMANDE Lamaitrisede j'éne rgie

OFFICE

D'ELECTRICITE

DE

LA

SUISSE

ROMANDE

Rue du Maupas 2 • Case postale 307 • CH· 1000 Lausanne 9 Téléphone 021/312 90 90 • Téléfax 021 /2 010 19

RÉSONANCES . SEPTE~mRE 1992

L'avenir du Valais dans sa future région européenne passe par une restructuration de sa politique de formation. Cette restructuration s'impose si nous voulons que l'économie valaisanne soit capable de faire face au défi européen. En effet, les compétences et ressources humaines constituent un facteur essentiel de cette réussite. Le Valais peut aujourd'hui saisir la chance de se créer une position nouvelle dans l'Arc alpin, notamment par ses infrastructures de formation professionnelle supérieure. Nos écoles de ce secteur pourraient jouer un rôle-clé pour donner un souffle nouveau à notre économie et doter le Valais de centres de compétence de haut niveau et pallier ainsi au défaut d'équipements universitaires de formation et de recherche. RÉSONANCES - SEPTE~RE 1992

Plusieurs rapports récents peuvent servir de guide pour cette réflexion. Al'appui de nos propositions, nous pouvons relever quelques observations tirées du rapport «L'économie valaisanne face à l'Europe: analyse, répercussions, stratégies... Deux types de constats s'imposent: -

-

les liens entre la formation et le développement économique doivent se renforcer, d'où la nécessité d'analyser les relations réelles et les objectifs souhaitables; les emplois à créer se situent dans les secteurs à haute valeur ajoutée, ce qui nécessite ce développement de compétences de haut niveau.

Le rapport cité relève que: «Le développement de l'enseignement supérieur en Valais contribue à la qualification du personnel valaisan (écoles d'ingénieurs, de cadres supérieurs, d'informaticiens ..... avec le «Risque de former du personnel qualifié qui s'expatriera pour trouver des places de travail intéressantes.. et la «Chance d'augmenter la qualité du capital humain, ce qui est important pour le développement économique futur et permettra de mieux résister à la concurrence européenne... Cette même étude souligne par ailleurs que notre canton se décrit par «Un marché du travail caractérisé par des alternatives professionnelles réduites pour cadres et universitaires .. et que «Le Valais enregistre la majeure partie de ses emplois dans des branches à faible valeur


ajoutée... une valeur ajoutée moyenne par emploi inférieure à la moyenne suisse». Ces constats de nature économique viennent renforcer - si besoin était -les postulats retenus en matière de politique de formation qui militent pour un développement restructuré de notre système éducatif.

Le Valais face au défi européen: une chance historique L'intégration de la Suisse à l'Europe et - partant - du Valais à sa région européenne constitue une chance, une occasion historique à ne pas manquer. Pour deux raisons notamment: -

l'ouverture européenne peut permettre la restructuration de la formation professionnelle supérieure par la création d'instituts professionnels universitaires;

-

la perspective communautaire pourrait apporter une nouvelle impulsion au développement régional par la formation supérieure et notamment par la formation à distance (apprentissage ouvert et à distance), soit l'Université européenne ouverte.

Nouvelles orientations de la politique des écoles professionnelles supérieures en Valais et renouveau de la politique «Valais-Universités» Le Valais peut faire sienne la position du Conseil suisse de la science (CSS) qui insiste sur la nécessité d'insérer dans un concept global les innovations en cours: -

réforme des maturités; maturité professionnelle; formation professionnelle supérieure.

(Communiqué publié sous le titre: l'heure des réformes a sonné pour la Suisse) Par ailleurs, en ce qui concerne la division des tâches, le CSS propose une définition qui conviendrait parfaitement à notre canton: - au vu de la nécessité de donner un deuxième souffle à nos écoles professionnelles supérieures; - au vu des possibilités ouvertes par la politique «Valais-Universités» qui serait ainsi réorientée. Voici la division proposée: L'Université se concentrerait davantage sur les formations à fort contenu scientifique et culturel préparant à des professions orientées vers la recherche et l'enseignement ou des professions de généraliste. Les écoles professionnelles universitaires, quant à elles, prépareraient les jeunes à des activités techniques ou requérant par exemple des compétences sociales, de gestion, pédagogiques et donnant accès à des postes de cadre moyen. Alors que le nombre de jeunes entrant à l'université ne devrait pas augmenter de façon significa-

tive, si ce n'est pour compenser les inégalités régionales et de sexe, le secteur des EPU devrait par contre se développer tant du point de vue qualitatif que quantitatif. Sur les 13 thèses retenues par CSS, nous pouvons en Valais considérer que 4 sont dignes d'une analyse approfondie. Les voici: - les "Ecoles professionnelles universitaires» (Fachhochschulen) sont appelées à se développer du point de vue quantitatif et qualitatif. Par contre, quantitativement (nombre d'étudiants), il n'est pas prévu de développements importants pour les Universités; - des réformes législatives sont à réaliser en vue de permettre la constitution de secteur des "Ecoles professionnelles universitaires» (EPU) en partant de certaines écoles existantes (ETS, ESCEA, Ecoles sociales, etc.); - des critères opérationnels doivent d'ores et déjà être annoncés pour déterminer quels types d'écoles et quelles écoles particulières peuvent avoir droit à la reconnaissance en tant qu'«Ecoles professionnelles universitaires»; ces critères doivent valoir pour tous les types d'école; - parallèlement à la création du domaine des EPU, des formations et un système de certificat visant la «maturité professionnelle» (qui y donne accès) sont à mettre sur pied. Les efforts actuellement en cours sont les bienvenus.

Formation supérieure et développement régional: impulsion nouvelle Un récent rapport consacré aux «Perspectives sur l'enseignement supérieur dans la communauté européenne» souligne l'importance de l'enseignement supérieur pour le développement régional. On peut estimer que cette observation s'appliqueraitjudicieusement à notre canton. La présence d'un établissement supérieur dans une région constitue un investissement autour duquel toute une série de services vont se développer. Elle fait d'une région un pôle d'attraction de l'investissement en raison de la disponibilité de la main d'oeuvre hautement qualifiée si nécessaire à la réussite de l'entreprise moderne. Par ailleurs, la formation permanente est un élément important des stratégies de développement régional et ceci doit se refléter dans les politiques d'investissement. Dans ce contexte, l'enseignement ouvert et à distance apparaît comme une solution d'avenir. En effet, le potentiel extraordinaire de l'apprentissage ouvert et à distance résulte de son affranchissement à l'égard des contraintes de temps, de lieu et de rythme. Il ouvre un éventail d'applications extrêmement large et peut être utilisé seul ou combiné avec des systèmes traditionnels d'éducation et de formation.

L'apprentissage ouvert et à distance permet de renforcer l'infrastructure des régions moins favorisées et éloignées. Il permet d'améliorer la quantité des programmes de formation par des apports externes de quantité et le recours aux systèmes multimédias. Il convient d'encourager les projets pilotes d'apprentissage ouvert et à distance lancés par des groupements professionnels ou de l'industrie en faveur du personnel des entreprises. Le Valais dispose des infrastructures et institutions nécessaires à ces réalisations, notamment à Brigue, Sierre, Martigny et Monthey.

Conclusions La perspective européenne offre donc au Valais une occasion, voire une nécessité de se repositionner dans deux secteurs importants de sa politique de formation. Les restructurations envisageables constituent un défi à relever. Défi dont les implications politiques sont bien réelles, aujourd'hui déjà, et quelle que soit l'issue des décisions suisses ou valaisannes. Le délégué aux questions universitaires Gilbert FOURNIER Réfél'ences -

-

-

-

13 thèses du Conseil suisse de la science sur les réformes de la formation post-obligatoire 1CSS 1 Berne 1992 . Perspectives sur l'enseignement supérieur dans la communauté européenne Coopération internationale en éducation, n' 4192 1OFES, Berne Maturité professionnelle, M. Darbellay Résonances: juin 1992, pages 15, 16, 17 L'économie valaisanne face à l'Europe CE du canton du Valais Etude Bellwald-Perruchoud 1juin 1992 1 171 pages L'acquis communautaire dans le domaine de la formation et la Suisse OFES 1Berne 1avril 1990 1Martin Zbinden 1116 pages Forschungsprogramme EG und die Schweiz OFES 1Berne 1mai 1990 / 39 pages Spezifische EF-Forschungsprogramme 1 Basisinformationen OFES 1Berne 1mai 1990 / 23 fiches

~!

r.~ 1 CAlTA

Henri Caloz Route de Préjeux - Champsec Papeterie + Papiers en gros 1951 SION Téléphone (027) 31 3292

La promotion de la femme passe aussi par l'école, en Valais

r-...

."V / Î""

V [7 1 \ r7

1----V

V

V V

V

"

......

/ V l(r-- V 1..----'

"

~

l"V

r--

"

....-!----- +--

t-- l-- f-- 1--

V

f--V

il-

11-- %Matus 11-- %Unis

1~

Evolution du nombre de filles «maturistes» enValais 500

Année

Total

XFilles

%

450

1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991

303 333 387 409 409 465 444 464 539 529 514 563

103 106 159 152 163 169 174 192 252 236 227 227

34.00 31.80 41.10 37.20 39.90 36.30 39.20 41.40 46.80 44.60 44.20 40.30

400

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992 RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Evolution du taux de filles «maturistes» enValais comparée à l'évolution du taux des étudiantes valaisannes dans les Hautes Ecoles de Suisse sw'la période 1970·1991

Année %Matus %Unis 21.00 1970 16.00 26.50 1971 17.00 1972 18.50 18.70 26.50 19.10 1973 1974 29.50 21.10 23.40 1975 33.00 1976 31.00 23.90 1977 35.50 25.50 39.00 27.30 1978 35.50 29.40 1979 34.00 1980 30.50 1981 31.80 31.60 1982 41.10 33.00 1983 37.20 32.30 1984 39.90 33.70 32.80 36.30 1985 39.20 1986 33.80 1987 41.40 33.80 1988 46.80 34.90 1989 44.60 36.30 44.20 1990 37.40 1991 40.30 37.40

1_ Total o

X Filles

350 300

l-

250 200

I-1--

150 100 50

r-

I-

1--

l-

f-

1--

I--

1--

l-


Le journal de l'enseignement secondaire postobligatoire du canton de Genève intitulait son dossier de juin 1992: les innovations. Plusieurs pages y sont consacrées à un commentaire et à des réflexions sur la révision de l'ORM par M. Raymond JOURDAN vice-président de la Commission fédérale de maturité. Nous publions ci-après de substantiels extraits de ce texte avec l'aimable autorisation de l'auteur et de la rédaction que nous remercions vivement. La rubrique ECHOS de Résonances offre ses pages à des réactions pouvant éclairer le débat des projets actuellement en consultation.

Evolution du nombre d'étudiantes valaisannes dans les Hautes Ecoles de Suisse

Année 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991

Total 1223 1318 1394 1542 1613 1699 1685 1677 1695 1741 1744 1757 1920 2069 2195 2306 2422 2487 2577 2689 2889 3118

XFilles 196 237 261 294 341 397 402 427 462 512 532 555 634 669 740 756 819 840 898 975 1081 1167

% 16.00 17.00 18.70 19.10 21.10 23.40 23.90 25.50 27.30 29.40 30.50 31.60 33.00 32.30 33.70 32.80 33.80 33.80 34.90 36.30 37.40 37.40

550 500

1_ Total ,1 D XFilles

La révision de l'ORM

450 400 350

>200

100 50

r-

r--

r--

-

150

~

,-

,-

>--

Notre société a consommé de l'école, comme elle consomme les produits des grandes surfaces; il conviendra de dépasser cette attitude consumériste qui consiste avant tout à définir les usages de l'école, à l'assimiler à d'autres moyens d'information (on oublie trop souvent - vérité première - que dans information, il y a formation, ce qui n'est pas forcément l'essence de tout média). S'agit-il réellement pour l'école de répondre aux demandes de l'économie et de ne répondre qu'à elle? L'école, et le gymnase en particulier, ne peut-elle pas générer son propre discours?

Les cinq valeurs à préserver -

,-

>--

1900

1001

FORMATION PROFESSIONNELLE DE

TECHNICIEN EN INFORMATIQUE DE GESTION 4 ans en cours d'emploi Conditions d'admission: - maturités tous types; - examen d'entrée + diplôme de commerce; - examen d'entrée + CFC d'employé de commerce.

Dans toute réforme (d'une structure, voire d'un texte) il y a lieu d'isoler - ou de mettre en exergue - les éléments qui ont donné satisfaction et qui demeurent des acquis ou des atouts à partir desquels toute négociation ou accord peut se fonder. La CFM a retenu prioritairement les points suivants: - la qualité de l'enseignement secondaire: il n'est pas de notre propos de remettre en cause une qualité qui a fait ses preuves; - la culture générale: celle·ci demeure la vocation fondamentale de l'enseignement secondaire' - l'accès aux études supérieures: le titulaire d'un certificat fédéral de maturité doit avoir accès sans restriction à toutes les facultés ou autres écoles; la diversité linguistique et culturelle: le multiculturalisme est un phénomène auquel aucun pays n'échappera; - la diversité de l'enseignement. L'ORM doit favoriser cette dernière et ne restreindre en rien l'éventail des formes d'enseignement: le traditionnel doit pouvoir côtoyer le révolutionnaire.

Quels sont les buts de la nouvelle ORM?

Cours préparatoires à l'examen d'entrée dès octobre 1992

Une fois ces «constantes» reconnues, la CFM entend poursuivre les buts suivants:

Rentrée: août 1993. Examen d'entrée: printemps 1993. Inscription: de suite.

-

Renseignements et inscriptions: Ecole Technique Cantonale d'Informatique 6, av. Max-Buber - 3960 SIERRE Tél. (027) 559862 - Fax (027) 55 25 76

-

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

création d'une ordonnance/cadre dans laquelle les systèmes actuels puissent se reconnaître et évoluer s'ils le souhaitent; ouverture vers des expériences pilotes qui avalisent ou concrétisent précisément l'évolution continue de l'enseignement gymnasial; extension de la liberté des écoles (voire des cantons) et de la liberté de choix des élèves; actualisation des buts assignés à l'enseignement gymnasial tels qu'ils se définissent à l'article 7, lui-même étant recomposé dans son économie générale.

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Une «matu»plus cohérente

Responsabiliser, faire confiance, intégrer Le projet, tel qu'il est présenté n'est donc en l1lpture ni avec le système actuel ni avec des évolutions en cours mais la Commission fédérale de maturité est consciente aussi que le texte qu'elle propose ne va pas automatiquement changer l'enseignement tel qu'il est vécu dans la classe. Ce qui dans la pratique va peser d'un tout autre poids, ce sont les réformes internes, ou si l'on veut la (,lecture»qu'un gymnase pourra faire de ce texte, et, en fin de compte, la personnalité de l'enseignant qui saura concrétiser cette volonté de réforme. Ce que veut la nouvelle ORM et je crois personnellement qu'il ne sera pas difficile de s'en convaincre, c'est RESPONSABILISER, responsabiliser l'élève, l'enseignant, la direction d'un gymnase; FAIRE CONFIANCE, faire confiance aux mêmes partenail:es que ceu~ que nous venons d'évoquer; INTEGRER, INSERER, intégrer, mieux, insérer l'institution scolaire dans la société et lui redonner le rôle qu'elle doit y tenir: en fait redonner un sens à l'école.

Assez curieusement, ce projet d'une nouvelle ordonnance de reconnaissance des maturités voit le jour pratiquement cent ans après la promulgation de la première ordonnance! Il serait quelque peu fastidieux d'en refaire ici l'historique, mais quelles qu'aient été les modifications successives qui ont été apportées au texte de base, on est davantage frappé des points communs aux 5 types de maturité actuellement reconnus qu'à leur différence! Seules deux, voire trois disciplines spécifiques seulement, les distinguent les unes des autres! Al'exception du grec dans le type A, des mathématiques appliquées dans le type C, des sciences économiques dans le type E, toutes les autres disciplines apparaissent donc dans tous les types de maturité, mais avec d'importantes différences quant à leur dotation horaire ou leur pondération (évaluation). En revanche, ces disciplines ont fini par ne plus jouer le rôle qui leur était dévolu à l'origine: celui d'interactions mutuelles - on parlerait aujourd'hui de «synergie» - chaque discipline joue donc sa partition sans se préoccuper de l'ensemble. La spécialisation, le gonflement des programmes, la parcellisation du savoir, le tout aggravé parfois par des méthodologies érigées en dogme entre les différentes matières ont donc conduit à des cloisonnements très étanches et culminent dans la caricature d'un encyclopédisme dépassé.


se dessiner ce projet de l'élève, lequel se caractérise donc avant toute chose par le choix d'un certain nombre de disciplines qui devront constituer un ensemble aussi pertinent que cohérent.

devrait refléter avant toute chose la pertinence du choix de l'élève, du choix des disciplines qu'il a privilégiées pour accomplir ses études gymnasiales.

Sans doute est-il généreux que se répande le souhait de voir l'élève maître de son projet, architecte de son savoir, mais comment l'en rendre à la fois capable et conscient?

Par la réalisation d'un travail de cette importance, mais surtout de cette qualité, l'élève attesterait aussi de sa capacité à équilibrer spécialisation et formation générale.

Le projet de l'élève -l'ensemble de ses choix s'inscrit d'abord dans le temps et se négocie sur l'ensemble de sa carrière gymnasiale en se départissant de règlement, de promotion trop contraignants. L'essentiel n'est donc plus la question: Que l'élève doit-il choisir? mais: Comment et quand choisir? Comment inculquer à l'élève la problématique suivante: Savoir ce qu'il faut savoir pour savoir.

La multiplicité des disciplines enseignées impose - il est vrai - un découpage horaire décourageant ainsi tout renouvellement pédagogique et contribue à l'effacement progressif de cette perception d'ensembles que doivent ou devraient constituer les différents types de maturité. Ces quelques remarques et développements n'étaient donc pas inutiles au moment où la CFM propose: -

une maturité sans spécification de type; une diminution du nombre des disciplines.

La CFM s'est longuement interrogée sur ces deux objets, on s'en doute, et qui constituent la pierre de touche de la réforme proposée. La CFM s'est évidemment interrogée sur l'opportunité de ramener le nombre de maturité à trois, voire à deux: ce ne serait pas résoudre les problèmes auxquels l'on se trouve confronté à l'heure actuelle, quant à une réduction à deux types, un type «sciences humaines»et un type «mathématique et sciences expérimentales", la CFM s'y est opposée avec force dans la mesure où pareille option ne résoudrait en rien les problèmes complexes de nos sociétés et que, sur le plan intellectuel, il ne nous paraissait pas opportun de creuser encore le fossé entre sciences humaines et sciences naturelles.

Le débat sur les disciplines Les mêmes discussions «âpres» autant que «nourries»ont eu lieu à propos de la diminution du nombre des disciplines. Si la distinction de types est si ancrée dans nos traditions qu'il peut donc paraître difficile d'imaginer une maturité sans spécification de types, on se doute bien que lorsque l'on aborde le problème de la diminution du nombre de disciplines, on heurtera beaucoup de sensibilités ou de susceptibilités.

L'objectif de l'enseignement, comme le rappelle Ph. Meirieu, n'est certes pas d'assurer la promotion d'une discipline ou d'une autre si importante soit-elle. L'honneur d'une discipline et de ses enseignants n'implique pas nécessairement que ces disciplines doivent être enseignées dans toutes les classes, dans toutes les sections et figurer dans tous les examens. Ceci dit, l'on sait qu'il existe depuis toujours deux tendances apparemment opposées: l'ouverture vers de nouveaux savoirs ou au contraire la nostalgie du «quadrivium»de la Renaissance et les rudiments du savoir: reconnaissons qu'il est difficile pour le gymnase du XXI' siècle de faire l'impasse sur l'extension de son enseignement à de nouvelles disciplines comme la philosophie, la pédagogie, la psychologie, la sociologie, l'environnement ou l'initiation aux médias.

Une proiecti même pour ceux qui tout d

C'est dans cette perspective que la Commission a d'une part repris complètement la rédaction du fameux article 7 qui définissait les objectifs du gymnase pour les actualiser et a, d'autre part, proposé la rédaction par l'élève d'un travail interdisciplinaire. Dans notre esprit il s'agit d'entraîner progressivement l'élève au travail indépendant et à la pensée interdisciplinaire: terme dangereux s'il en est, et souvent galvaudé, interprété de manière aussi curieuse que divergente. Au cours de sa carrière gymnasiale chaque élève devrait réaliser, seul ou en équipe, un travail d'une certaine importance, un travail qui ne serait pas, précisons-le bien, une sorte de minimémoire. L'élève présenterait ce travail aux enseignants concernés et si possible devant sa classe, voire des tiers, en bref une «sorte»de soutenance qui attesterait aussi de ces capacités d'expression trop souvent négligées dans le cursus des études gymnasiales. Mais surtout, et c'est une opinion toute personnelle, ce travail

La future ORM: un modèle ouvert Nous y avons fait brièvement allusion plus haut, mais quelques précisions sur ce point nous paraissent nécessaires. La future ORM, conçue, nous l'avons dit, comme une loi cadre, doit donc rester ouverte à toute évolution: il importe de prévoir des régimes spéciaux applicables aux expériences pilotes, le cas échéant limitées dans le temps. Chacune des nouvelles dispositions dont nous venons de faire l'inventaire pourrait être ainsi touchée par cet article en ne remettant pas forcément en cause l'ensemble d'entre elles. Lorsque nous avons rédigé cet article, nous avons surtout songé aux nouvelles perspectives que trace l'enseignement interdisciplinaire, à l'aménagement et l'expérimentation de disciplines intégratives dans le domaine des sciences expérimentales et des sciences humaines.

nisation de la connaissance est de nature à créer une nouvelle connaissance de l'organisation». C'est sans doute ce à quoi chacun d'entre nous devrait pouvoir s'atteler, et puisque nous avons sinon le sens du moins le goût de la formule, privilégions encore pour terminer la citation. «Le jeu de la connaissance consiste à assembler sans fin une mosaïque de faits et d'idées. Les pavés de diverses couleurs qui composent cette mosaïque peuvent n'avoir individuellement rien d'original; l'important c'est le sens global qui s'en dégage et l'émotion que nous ressentons à la contempler»(A. Jacquard) On espère que l'analogie sera comprise. Raymond JOURDAN directeur du collège Claparède, vice-président de la Commission fédérale de maturité

Dans ce survol général n'auront pas été abordés les problèmes touchant l'importance accordée à une troisième langue nationale, aux problèmes d'évaluation, aux plans d'études en tant que tels et qui devraient faire l'objet d'un autre commentaire. Pour conclure, ou du moins tenter de le faire, lorsque l'on vient de mettre en évidence l'esprit d'ouverture et l'attention à l'évolution de tout système, peut-être conviendrait-il de paraphaser la formule de J. de Rosney: «Une nouvelle orga-

Stimuler le projet de l'élève Ala charnière de ce que nous venons d'écrire et de décrire, touchant la maturité et des domaines d'études (ou de disciplines!!!) s'inscrit aussi une attitude toute différente de la conception des études gymnasiales dont les «thèses» de l'Université de Bâle ont tracé les perspectives. «L'enseignement gymnasial dans sa forme actuelle n'aboutit précisément pas à une sélection par l'intelligence, par la capacité de penser de façon autonome et la faculté de se mouvoir aisément dans le cadre d'une culture générale, mais sélectionne en fonction des aptitudes à apprendre schématiquement une grande quantité de matière et à la restituer de manière formelle sans y avoir réfléchi - ce qui ne constitue nullement la condition essentielle pour entreprendre des études universitaires couronnées de succès". La critique ici d'une certaine conception de l'enseignement gymnasial doit être entendue et c'est peut-être sur cette toile de fond que devrait

Machine à écrire BROTHER AX-11 0

10 frappes/sec. touche de correction centrage automatique - impression en gras Prix catalogue Fr. 340.-

Prix

J

Votre spéCialiste de la bureautique , - - - - - agent officiel - - - - - ,

Fr. 280.RUDAZ / ELSIG & CIE Rue de Lausanne 8, 1951 Sion Tél. (027) 22 1733 - 22 01 96 Fax (027) 22 98 97 RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

+ 1 bon d'achat de Fr. 30.-

avoir un brother c'est avoir un ami

(pour votre matériel de papeterie) (Validité illimitée)

Tél. 027/226262 - Fax 027/226682 Dixence 21 - CH - 1950 SION


Terre des hommes: bilan et nouvelles actions La Fondation Terre des hommes vient de publier son rapport d'activités 1991. Grâce au soutien du public, Terre des hommes a développé depuis plus de 30 ans de nombreuses actions en faveur des enfants malades, malnutris, handicapés ou abandonnés. Récemment, Terre des hommes a également tourné son attention vers de nouveaux problèmes, comme le phénomène des enfants des rues qui prend toujours plus d'ampleur dans de nombreuses villes des pays du tiers monde. Au Bangladesh et au Brésil par exemple, des programmes ont connu un développement important en 1991 et dans ce même domaine, une étude est actuellement en cours au Vietnam. En Equateur et au Chili, l'accent est mis sur la prévention de telles situations, grâce à des maisons d'accueil et au rétablissement, dans la mesure du possible, du contact entre les enfants et leur famille.

Braque

1991 a également vu l'ouverture de programmes au Burundi, au Mozambique et à Madagascar. Ainsi, le projet Enfants et mères incarcérés (EMI) a démarré au BUlundi. Ce programme vise à améliorer les conditions de vie d'une cinquantaine de petits enfants qui vivent en prison avec leur mère, et à préparer leur réinsertion après la sortie de prison avec, outre une aide d'urgence de nourriture et de soins, une aide psychologique, matérielle et sociale, et l'organisation d'activités pré-scolaires. De plus amples l'enseignements se trouvent dans le l'apport d'acti· vités 1991, disponible gratuitement sur demande à Terre des hommes, service de l'information (case postale 388 . 1000 Lau· sanne 9 . tél: 021/653,66,66), Terre des hommes remercie chalelU'eusement le public pOll' son fidè· le soutien en favelU' des enfants les plus démunis (CCP 10·11504·8),

BUR / U-

~ LIBRAIRIE - PAPETERIE 3960 SIERRE - 1950 SION

VISITEZ NOTRE EXPOSITION DE MEUBLES DE BUREAU

TROIS LIVRES QUI VOUS FERONT AIMER L'HISTOIRE En 1984, les Editions Fragnière font paraître 1"'Histoire de la Suisse", très largement connu et apprécié, puisqu'il fut un des plus grands best-sel!ers de Suisse-romande.

HJSroffiE

En 1990 paraît le premier tome de la collection baptisée "Histoire", destinée principalement aux élèves des cycles d'orientation. Unanimement salué par la presse romande pour la rigueur de sa démarche, l'originalité de sa conception et la très grande qualité de sa réalisation, ce premier volume s'est vu complété par la parution, en 1991 et 1992 des volumes deux et trois. Cette remarquable collection est dès maintenant disponible dans son intégralité. Chaque volume est le fruit de plusieurs années de travail réalisé par des enseignants de Suisse-romande. De 264 à 288 pages chacun, la collection "Histoire" a tout pour séduire non seulement les élèves auxquels il est destiné, mais aussi bien leurs professeurs que toutes les personnes s'intéressant un tant soit peu à ce domaine. Contactez-nous dès aujourd'hui au No de tél. suivant: 037 / 82 25 25, ou écrivez nous à: Editions Fragnière SA, route de la Glâne 31,1700 Fribourg.

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

L'ordinateur suisse Guitare Jusqu'au 8 novembre, tous les jours, vous pouvez profiter de la fabuleuse exposition rétrospective de l'œuvre de Georges Braque à la Fondation Gianadda de Martigny: 70 peintures, autant de lithographies et gravures, les principales sculp· tures ainsi que les livres illustrés de Georges Braque en provenance des grands musées internationaux et des collections privées. Des premiers paysages aux portraits peints au Havre au début du siècle, en passant par le Fauvisme et le Cubisme jusqu'aux œuvres ultimes des années 1960, l'accrochage retrace l'itinéraire de l'un des plus grands créateurs du XX' siècle. Pour les classes primaires du Valais l'entrée est gratuite! Chers enseignants faites profiter vos élèves de ce grand moment d'histoire de l'art. Si vous ne savez pas comment appréhender un musée avec votre classe, réservez une visite commentée (gratuite également) tél: 026 / 22 39 78. Pour vos déplacements, des bus ou les trains Martigny-Orsières assurent une correspondance avec la gare CFF. Si vous désirez préparer au mieux votre sortie à la Fondation Gianadda, vous trouverez à l'ORDP RÉSONANCES. SEPTEMBRE 1992

de Sion et l'oms de St-Maurice des cassettesvidéo, des livres, des diapositives ainsi que des reproductions de peintres retraçant les différents mouvements de l'histoire de l'art au début du siècle: l'aventure de l'art moderne. Il faut signaler également à la «Bibliothèque pour Tous" à Lausanne la constitution d'une grande collection de livres d'Art pour enfants: «Fonds d'art" pour la jeunesse, tous les livres par thèmes, peintres, mouvements de peinture ... peuvent être commandés. Tél: 021 / 20 23 26 Une dictée de tableau, un travail avec des papiers collés, une partie de tableau cubiste à terminer ... peuvent permettre une bonne introduction ou un prolongement de l'exposition. Je suis également à votre disposition pour de nouvelles idées. Corinne Germanier Animatrice ACM N.B. Deux visites commentées sont organisées à l'intention des enseignants: jeudi 10 septembre à 17 h 30 mardi 15 septembre à 17 h 30

ë?liL'ëC- )~)i:cril III

1092 Belmont Tél: 026/22 76 89 021/28 44 83

en cours journaliers - programmes de 3-4 ans

ARCHITECTES D'INTÉRIEUR Rue du Simplon 15 - 1006 Lausanne Tél. (021) 264953


DESSIN· PEINTURE

SION: AGENDA CULTUREL MUSÉE CANTONAL DES BEAUX·ARTS Place de la Majorie 15, 1950 SION «Votre Musée vous expose», Regards sur l'art en Valais COLLECTIONS PERMANENTES du 27 février 1992 au 10 janvier 1993 visite guidée le 1" jeudi de chaque mois à 18h30 10 h 00 . 12 h 00 / 14 h 00 . 18 h 00 ouvert tous les jours saufie lundi MUSÉE CANTONAL D'ARCHÉOLOGIE Rue des Châteaux 12, 1950 SION LE VALAIS DE LA PRÉHISTOIRE ÀLA DOMINATION ROMAINE ouvert tous les jours, saufiundi 10 h 00 -12 h 00/14 h 00 · 18 h 00 MUSÉE CANTONAL D'HISTOIRE ET D'ETHNOGRAPHIE DE VALÈRE Colline de Valère, 1950 SION EXPOSITION «Représentations du sacré» Culture savante et culture populaire dans l'art religieux en Valais dès le 26 juin 19921 durée une année .ouvert tous les jours, sauf lundi 10 h 00 . 12 h 00 114 h 00 -18 h 00 Des visites guidées sont organisées sur demande CHÂTEAU DE TOURBILLON Colline de Tourbillon, 1950 SION ouvert tous les jours, sauf lundi

10 h 00 -12 h 00/14 h 00 -18 h 00 jusqu'à mi-novembre 1992

MUSÉE CANTONAL D'HISTOIRE MILITAIRE Château de St·Maurice, 1890 ST·MAURICE COLLECTIONS PERMANENTES ouvert tous les jours, sauf lundi 10 h 00 ·12 h 00/14 h 00 -18 h 00 LA DIRECTION DES MUSÉES CANTONAUX 1950 S ION

Profitez du stock de papier mis à disposition des enseignants au dépôt scolaire. Des feuilles de 150 gm2 sont disponibles en format 70 cm x 110 cm jusqu'à épuisement du stock (17 500 feuilles) au prix avantageux de 0,50 ct la feuille. Ce papier peut servir au dessin, à la peinture et au cadrage.

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP)

Chers

arents~ laissez vos enfants chanter, ils ont 36 bonnes raisons de le faire, àla maison comme àl'école.

Directeur Jean-Pierre Salamin Gravelone5 1950 Sion Téléphone (027) 21 6285. Rédaction de «Résonances" Jacques Darbellay Corinne Germanier Photographe Christine Métrailler Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photoli· thos fournies ou frais de reproduction facturés séparé· ment pour documents fournis prêts à la reproduction. Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet et août. Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent. RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion Téléphone(027)295151 Téléfax (027)235760. Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 2223 70 Téléfax (027) 22 0747.

1920 MARTIGNY Grand-Verger 12 Tél. (026) 22 21 58 Fax (026) 2201 88

Le grossiste spécialisé en matériel scolaire FOURNITURES POUR BUREAUX ET ÉCOLES LIBRAIRIE SCOLAIRE - ARTICLES ACM / BR.I COLAGE RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Vous avez sans doute déjà pu découvrir les deLLx premiers livres de la collection SAUTECROCHE. Aujourd'hui, deux nouveaux ouvrages viennent compléter cette collection. Ainsi, ce ne sont pas moins de 36 chansons inédites qui sont proposées à vos enfants. SAUTECROCHE offre une nouvelle approche du chant: dans un premier temps , l'enfant s'imprègne de la musique et des paroles en écoutant la première face de la cassette. Ensuite, c'est à son tour de chanter accompagné pal' la version orchestrale des chansons sur la seconde face de la cassette: il devient l'artiste! Tour à tour complainte émouvante, valse entraînante, tendre berceuse, danse folklorique ou rock endiablé, les musiques originales de ces 36 chansons donnent à l'enfant une approche auditive des diverses cultures qui nous entourent. Les textes, créations originale~ pour la pluspart, invitent l'enfant à pénétrer dans un bestiaire enchanté, un monde de rêve et de poésie. Tout de tendresse et d'humour, les aquarelles qui illustrent ces chansons ac-


INFORMATIONS

Nouvelles de l'ORDP

Trois volumes de poésie de Jean-Bernard Pitteloud

engagée comme psychologue en orientation professionnelle à l'Office régional AI de Sion. -

Née d'une blessure au monde, l'œuvre de J.-B. Pitteloud, par sa parole particulière, déroute et échappe à toute tentative de définition, à toute classification sommaire. Ecorchure et fracture, cette poésie, forte et secrète, est un vol du nuit à contre courant, un fœhn qui balaie la quiétude assise et la froidure de nos intelTogations tranquilles. Ouvrages brochés-cousus - imprimés sur papier vergé - format 165 x 220 mm -Fr. 3S.-l'exemplaire.

L'oiseau magique - Le Valais des fleurs de lune: 2 ouvrages de poésie en un livre, illustré de dessins d'enfants et par l'auteur. Des yeux d'enfants - L'arbre de vie: 2 ouvrages de poésie en un livre, illustré par l'auteur, par ses enfants et par des peintres. Mais la montag1le est bla1lche: livre de poésie illustré par G. de Palézieux. Jean-Bernard Pitteloud est né en Valais. Membre de la Fédération Suisse des Avocats, il exerce, à titre indépendant, sa profession d'avocat et de notaire à Sion.

Editeur / diffuseur: MONOGRAPHIC SA Technopôle - 3960 Sierre (Suisse) Tél. (027) 57 27 37 - Fax (027) 57 27 35

L'AVENIR ENSEMBLE

Changement de personnel En été 1991, Mm, Marie-France Vouilloz, adjointe de la direction de l'ORDP, avait obtenu du Conseil d'Etat un congé d'une année pour préparer une thèse de doctorat. Au moment où elle aurait dû reprendre sa fonction (rédactrice de Résonances et responsable de la documentation scolaire), elle a exprimé le désir de ne plus revenir occuper son poste et de faire accepter sa démission par le Conseil d'Etat. Le remplacement de Mm. Vouilloz interviendra durant cette année scolaire après une mise au concours du poste. M. Jacques Darbellay qui a assuré la rédaction intérimaire de Résonances durant le congé de Mm' Vouilloz a accepté de prolonger son mandat, jusqu'à ce qu'untel nouveau (elle) rédacteur(trice) du mensuel soit choisi(e). Qu'il soit vivement remercié de son geste car M. Darbellay avait pris d'autres engagements au moment de la fin de sa mission. M. Darbellay sera secondé dans sa tâche par une collaboratrice de l'ORDP, Mm. Corinne Germanier, animatrice en activités créatrices.

-

Mm' Marie Blanchet-Praz qui, après avoir remplacé partiellement Mm' Vouilloz (documentation), va s'occuper de formation des chômeurs dans le Bas-Valais.

-

Mm. Carole Mayor, collaboratrice scientifique à temps partiel (recherche), qui a été

RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

M. Michel Gaillard, animateur pédagogique des musées, qui a pris un horaire complet d'enseignement à l'Ecole normale et au Lycée-Collège de la Planta à Sion.

-

MM. Réginald Broccard et Albert Boisset, auteurs des moyens d'enseignement d'histoire et de sciences, qui reprennent leur fonction d'enseignants primaires dans leurs communes d'Ardon et de Monthey.

-

M. l'abbé François Pralong, qui quitte les fonctions de responsable du secteur catéchèse de l'ORDP pour jouir d'une retraite amplement méritée.

-

M. Sébastien Luyet, apprenti, qui ayant achevé sa formation avec succès, s'en va œuvrer sous d'autres cieux après l'achèvement de son école de recrue.

Avec la rentrée scolaire réapparaît «Résonances" accompagné de la rubrique concernant les activités et les événements de l'ORDP.

D'autres personnes ont mis un terme au mandat qu'elles accomplissaient à l'ORDP: - Mm. Marlyne Andrey, animatrice en connaissance de l'environnement, qui prend la tête d'une classe d'application à l'école normale.

RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

OFFICIELLES

Que toutes ces personnes trouvent ici l'expression des sentiments de reconnaissance de leurs collègues de l'ORDP, des lecteurs de Résonances et des nombreux bénéficiaires de leurs contributions fructueuses! Qu'elles rencontrent toutes beaucoup de satifaction dans leurs nouvelles fonctions! L'abbé François Pralong a été remplacé par M. Marc Lampo, nouvel animateur en éducation religieuse, enseignant au cycle d'orientation de Martigny et ancien coordinateur de cette enseignement au cycle d'orientation du Valais romand. Nous souhaitons la plus cordiale bienvenue à Marc Lampo. Le prochain numéro de Résonances donnera d'autres indications sur son nouveau rôle. Les autres animateurs démissionnaires seront également remplacés durant cette année scolaire ou au début de la suivante si ... les finances de l'Etat le permettent.

Modifications du centre de documentation Le centre de documentation de Sion a été fermé durant toutes les vacances scolaires. La fermetu1'e a été plus longue que de coutume en raison des modifications apportées dans l'agencement du centre: déménagement des documents (livres, cassettes, dias ... ) démontage du mobilier, traitement du sol, montage du nouveau mobilier, rangement des documents et création d'espaces nouveaux pour améliorer le confort et l'accès des lecteurs aux différents rayons. Le résultat des modifications est probant. Les nouvelles disposi-

tions rendent le local plus clair et offrent aux utilisateurs des coins de lecture des revues ainsi que quelques places d'étude ou de consultation des documents. Mm" Monique Grillon, Marie-Françoise Moulin, Sylvie Catte au et Evelyne Nicollerat attendent dans une ambiance rendue plus chaleureuse tous les enseignants pour satisfaire au mieux leurs besoins pédagogiques. Une visite s'impose non seulement pour découvrir le nouvel agencement mais également pour apprécier tout le renouvellement apporté dans les rayonnages des moyens audio-visuels (dias, cassettes-son, vidéos, disques ... ) des lectures suivies ou autres. Le développement de l'informatisation du service de prêt documentaire se poursuivra durant cette année scolaire pour servir plus rapidement encore les visiteurs. Le centre de documentation de l'ORDP est atteignable par téléphone le matin seulement (027/21.62.86) et il est ouvert tous les aprèsmidi de 13h30 à 18h00. Il est fermé le samedi. Cet horaire a été introduit il y a deux ans déjà. Il permet au centre de documentation de fonctionner sans augmentation de personnel et de satisfaire les commandes téléphoniques des moyens audio-visuels que nous envoyons par poste dans la mesure de leur disponibilité. Le catalogue des ouvrages audio-visuels a été mis à jour durant l'été: il peut être obtenu au service de prêt de l'ORDP ou au Dépôt des ouvrages scolaires. Bonne année scolaire à tous! Jean-PielTe Salamin


Education musicale à l'école Cours de formation permanente (1 er trimestre de llannée scolaire 1992-1993) 1. Ecoles primaires

Lieu

Date/heul'e

Gl'oupe

Contelw

V 1 II Tschopp IV Kummer 1 III II tous avancé moyen V IV avancé

Venthône, école. prim. 1O.09.92/15h45 moyens romands Collombey, Corbier moyens romands 14.09.92/16hOO Monthey, Mabillon IV moyens romands 15.09.92/15h30 Chippis, école primaire solfège 22.09.92/16h30 Salins, école primaire moyens romands 28.09.92/16hOO Sion, EN guitare 17.10.92/09hOO Vouvry, école primaire moyens romands 19.10.92/16hOO Charrat, école primaire moyens romands 19.10.92/16hOO St-Maurice, école prim. moyens romands 20.10.92/16hOO Fully, école primaire percussion -flûte 20.10.92/16h30 informatique musicale Sion, Interface 02.11.92/16h30 Sion, Interface informatique musicale 04.11.92/15hOO Sierre, Borzuat moyens romands 05.11.92/16hOO Savièse, école primaire moyens romands 30.11.92/15h45 Sion, Interface informatique musicale 07.12.92/16h30 moyens romands Fully, école primaire 07.l2.92/15h45 Sion, Interface informatique musicale 09.12.92/15hOO Fully, école primaire flûte -percussion 09.12.92/16h30 Si des changements doivent se produire, ils seront communiqués directement aux intéressés. Ces cours sont ouverts dans la mesure du possible à d'autres enseignants.

JE LU MA MA LU SA LU LU MA MA LU ME JE LU LU LU ME ME N.B.

III moyen tous

2. Ecoles enfantines

ME 07.10.92 de 08h15 à 16h45 ME 14.10.92 de 08h15 à 16h45

Dates

Arr. IetII: tuT. III et IV :

Lieux

Afin de mieux répondre aux désirs des enseignantes, les rencontres auront lieu dans différents endroits. Les lieux de rencontres seront communiqués personnellement.

Rappel

Ce cours est obligatoire pour toutes les enseignantes des classes enfantines (y compris pour celles qui étaient absentes lors du cours de Riddes).

Formation permanente des catéchistes et agents pastoraux du diocèse de Sion Organisateurs:

1992-93 Dates 25-26 septembre 1992 ve 18 h sa 16 h30

Centre de catéchèse FAME Pastorale spécialisée Notre-Dame du Silence

Sœur Marie-Bosco François-Xavier Amherdt Jean-François Maillard Michel Mare

Thèmes CELEBRER AVEC NOS CINQ SENS - aspects pratiques de la préparation d'une célébration - mise en valeur des symboles, particulièrement avecdes personnes handicapées

Animateurs intervenants

Sœur Marianne Fuchs Jean-François Maillard

Planning d'année Destinataires Or!!anisateurs Prêtres Jean-François Catéchistes Maillard Animateurs Marie-RoseBiolley Pastorale Spécialisée Ouvert à tous

L'OPTION DIOCÉSAINE «Vers une catéchèseparoissiale" (partage d'expériences et recherche commune)

Pierre dubois Marie-R. Conus Luc Devantéry Bem. Broccard

Prêtres Catéchistes Anim. pastoraux et liturgiques

30-31 CHANTS ET MUSIQUES janvier 93 au service de l'annonce sa 14 -17h dela foi di 9-17 h

F.-X. Amherdt Valérie Maillard (Codili)

samedi 6mars 93 9-17 h

Jean-René Fracheboud

10 octobre 1992 9-17 h

CES QUESTIONS DE FOI AUXQUELLES JE M'ACHOPPE

Bernard Oberholzer

Lieu La Pelouse Bex

Inscriptions à: Pastorale spécialisée 10, rue des Erables 1950 Sion (027) 23 5584

François-Xavier Amherdt

Foyer Franciscain St-Maurice

Centre de catéchèse 10, rue des Erables 1950 Sion (027) 22 23 73

Catéchistes Animateurs liturgiques et pastoraux

Michel Maret

Notre-Dame du Silence

Notre-Dame du Silence Sitterie 2 1950 Sion (027) 22 42 20

Catéchistes Animateurs liturgiques et pastoraux

Sœur Marie-Bosco

Foyer Franciscain St-Maurice

Centre de catéchèse 10, rue des Erables 1950 Sion (027) 22 23 73

Cette formation, organisée pour les catéchistes et animateurs pastoraux, en collaboration avec le DIP, est offerte également à tous les enseignants. BIENVENUE ACHACUN! S'inscrire dès que possible - au plus tard, 8 jours avant la session - aux adresses indiquées. Formation Adultes (collectif ou individuel) PRÉPARATION AUX EXAMENS MATU FÉDÉRALE et BAC FRANÇAIS (phase terminale) COURS D'ENTREPRISES - COLLABORATION AVEC COllECTIVITÉS COURS INTENSIFS DE CONVERSATION - Allemand - Français - Anglais - Italien - Russe - Espagnol Formations Adultes-Répétitoires-Ecriture Traductions PRÉPARATiON DE CERTIFICATS: LANGUES ET SECRÉTARIAT FRANÇAIS POUR FRANCOPHONES. ITALIEN POUR ITALIOPHONES: BARRAS-GARD-VECCHIO cours d'écriture et d'orthographe pour adultes Av. de la Gare 3 3960 SIERRE Répétltolres: EN TOUS GENRES: collégiens et pré-universitaires COURS DE FRANÇAIS POUR JEUNES FillES AU PAIR Ecriture: rédaction, relecture Traduction: EN TOUS GENRES: langues: italien-français. français-italien, allemand-français, anglais-français, espagnol-français. Renseignements: heures de bureau 027/5594 54 -

tl FAREt".

'JfJ?~ m

''" Ôo;;

~,,'~

~y :v.m,. ~

',"

u;

~/Ji

~

Rue du Léman 3b 1920 Martigny

:"':':;:"..::-;;

~III'IIIIUI

Tél. (026) 22 77 37

Privé la Tourelle 1933 Sem brancher Tél. (026) 85 13 12

INSTRUMENTS PÉDAGOGIQUES RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992


Un départ regretté Il y a, dit-on, des départs souhaités, attendus et pénibles. Il en est d'autres, prématurés, que l'on regrette, tel celui de M. Roger Besse. Ayant tout juste atteint l'âge de la retraite, M. Besse s'en va. Il regagne du coup sa commune de prédilection, Bagnes, et, sur le coteau, Sarreyer, son village natal jamais oublié. Comment ne pas consacrer, en cette circonstance, quelque temps et quelques lignes à un collègue apprécié. Je le fais en retenant l'élan de mes propos, l'intéressé lui-même me l'ayant demandé. Et pourtant que de choses importantes, profondément vécues, ressenties, devraient être dites au terme d'une longue collaboration qu'aucun nuage lourd n'a jamais assombrie. Curieux, compétent, rapide et efficace, M. Roger Besse a œuvré pendant vingt et un ans au sein du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales. Son travail, il l'a bien fait. J'en témoigne en toute connaissance. Les enseignants, les autorités scolaires communales, les inspecteurs, les associations pédagogiques, ses collègues, ses supérieurs actuels et anciens exprimeraient le même avis. Nombreux sont en effet ceux qu'il a informés, conseillés, aidés, servis, avec une intelligence et une disponibilité jamais prises en défaut. Il y avait, bien sûr, dans le feu de l'action et la multitude des dossiers quelques emportements révélateurs d'un caractère fort. Comme les torrents de la montagne qui bondissent et bouillonnent, puis se calment et s'assagissent, il recouvrait bien vite maîtrise et sérénité. Dans ses maximes implacables, la Rochefoucauld a dit à peu près ce qui suit: "Tout le monde se plaint de sa mémoire, personne de son jugement". Roger Besse peut se féliciter de la fidélité de sa mémoire et de la sûreté de son jugement. La première de ces facultés lui était amplement donnée; il s'en est servi, magnifiquement, la développant et l'affinant, au grand étonnement de ses interlocuteurs qui trouvaient réponse immédiate et précise à

toutes leurs questions. Quant au jugement, il s'est construit sur la base d'un bon sens inné, s'aiguisant à la réflexion, au contact des gens, à l'exercice des responsabilités, à la solution de nombreux problèmes qui se présentent journellement. Un bref retour sur le passé permet de dérouler le fil continu d'une existence réussie. Roger Besse est né le 4juin 1932. Durant six ans, il fréquenta l'école primaire de Sarreyer et, ensuite, ce que l'on appelait à l'époque là-haut "Grande école et Collège de Bagnes». De 1948 à 1952 se déroule la période de sa formation en vue de l'enseignement. Muni des titres nécessaires, il dirige à Médières une école à tous les degrés avant de devenir au Châble titulaire d'une classe de sixième année primaire. Ses concitoyens lui font confiance en l'élisant, en 1964 au conseil communal. Vice-président de la grande commune, président de la commission scolaire, il s'acquitte de ses mandats avec une distinction remarquée. Entre-temps, il saisit avec opportunité les occasions de développer ses connaissances linguistiques. En plus du patois de Bagnes et de la langue française qui sont ses moyens d'expression de base, il acquiert de solides notions d'allemand, d'italien et d'anglais. Ainsi préparé, il est apte à assumer les fonctions auxquelles il est appelé, en 1971, au sein du Département de l'instruction publique. Il me plaît, en terminant de lui adresser mes plus vifs remerciements. Roger Besse a fait partie de l'équipe réduite, mais cohérente, qui s'est efforcée de gérer l'école primaire en une époque de remises en question et de changements considérables. Grâce à lui et à d'autres collaborateurs, le soussigné a pu réserver l'essentiel de son temps aux grandes questions pédagogiques. Qu'il vive, à Sarreyer, dans le chalet familial, aux côtés de son épouse, des années de retraite longues, actives et heureuses. Et que sa fille AnneMarie, dont les études universitaires viennent de s'achever brillamment, lui procure encore de grandes satisfactions. Anselme PANNATIER

La vie continue En remplacement de M. Roger Besse, le Conseil d'Etat a nommé récemment M. Pascal Mabillard de Saillon, qui prend le titre de collaborateur spécialisé au sein du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales. M. Mabillard est né en 1965. Il a suivi les écoles primaire de son village, le Cycle d'orientation de Leytron, les classes du Collège de la royale abbaye de Saint-Maurice. Titulaire d'un certificat fédéral de maturité socio-économique, il est entré à l'Université de Lausanne et y a acquis une licence HEC.

Son premier contact avec l'enseignement se fait sous la forme de remplacements auxquels il est appelé dans les classes primaires de Martigny. Puis, l'occasion lui est donnée de dispenser des cours d'informatique, discipline dans laquelle il possède des compétences avancées, qui lui seront d'une grande utilité pour l'exercice de sa nouvelle activité. Avant d'entrer au Département de l'instruction publique, M. Mabillard a encore obtenu un diplôme d'œnologie et s'est occupé de la gestion administrative et financière d'une entreprise familiale. C'est donc un homme jeune et déjà muni d'une certaine expérience qui prend la relève. Nous ne doutons pas qu'il se plaira dans ses nouvelles fonctions et qu'il les accomplira avec le même sens du devoir que celui relevé dans la personne de son prédécesseur. Nos vœux l'accompagnent. Anselme PANNATIER

Adieu à l'année scolaire 1991/1992 Comme chacun le sait, la fin d'une année scolaire est marquée par l'obligation de remplir des rapports. Et cela n'est pas toujours agréable.

Dans leill' synthèse de fin d'année, les commissions scolaires ont mis en évidence en particulier les points suivants:

Les enseignants d'abord. Ils rédigent le l'apport de clôture annuel, le rapport sur les redoublants et transmettent ces documents aux inspecteurs, via les commissions scolaires, avec les résultats des examens et les notes annuelles. Nous remercions les titulaires de classes pour ce travail administratif.

Introduction de la semaine scolaire de quatre jOill'S et demi. Les déclarations portant sur cet objet sont dans l'ensemble favorables, voire très favorables. La mise en place de cette nouvelle organisation a rencontré l'assentiment des élèves eux-mêmes, des parents et des enseignants. On apprécie le congé du samedi entier. On estime que l'alternance entre le travail et la détente s'est ainsi grandement améliorée. Ici et là, on comprend malle Département de l'instruction publique qui a fait preuve d'intransigeance en ce qui concerne le mercredi aprèsmidi. Il faut savoir à ce sujet qu'un "pont" entre une fête qui tombe le jeudi (ascension, Fête Dieu) et la journée libre du samedi peut être établi pal' l'utilisation de jours de congé dans le contingent dont disposent les commissions scolaires, et non en faisant classe, en compensation, le mercredi après-midi.

A leur tour, les commissions scolaires font parvenir au Département de l'instruction publique, par l'intermédiaire des inspecteurs, un exemplaire du rapport de fin d'année destiné aux conseils municipaux. Cette tâche, prescrite dans un règlement récent du Grand Conseil, commence à être comprise. Le nombre de rappels à adresser semble moins élevé cette année. Il faut que toutes les autorités scolaires locales accomplissent cet effort de synthèse. Nous leur en exprimons notre plus vive reconnaissance. Enfin, les inspectrices et les inspecteurs dressent également le bilan de l'année scolaire, en fonction d'objectifs communs, déterminés à l'avance, et d'objectifs particuliers, propres à chaque arrondissement. Ils ajoutent à leurs considérations le résultat de leurs observations sur l'enseignement religieux de l'Eglise réformée évangélique, selon un accord conclu entre le Conseil synodal de cette Eglise et le Département de l'instruction publique. Cette année, à la demande du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, ils ont procédé à des sondages sur l'éducation routière à l'école et livré le résultat de leurs constatations. Nos sentiments de gratitude s'adressent à ces collaborateurs qui agissent essentiellement dans le terrain. Mis à part les rapports sur les redoublants et les résultats des examens ainsi que les notes annuelles qui restent chez les inspecteurs, tous les autres documents cités ci-dessus parviennent pour le 15 juillet au soussigné. Celui-ci en a pris connaissance, attentivement, patiemment, et est en mesure d'en livrer une synthèse. En ce qui concerne les rapports de clôture des enseignants, ils contiennent d'intéressantes réflexions, des demandes diverses auxquelles les commissions scolaires et les directions d'écoles se doivent de prêter un regard bienveillant.

La réalisation de l'horaire différencié, 22 heures par semaine en IP, 24 heures par semaine en 2P, 25 heures pal' semaine en 3P, 27 heures pal' semaine en 4P, 5P, 6P, qui a accompagné la mise en place de la semaine scolaire de quatre jours et demi, se heurte surtout à des difficultés d'organisation des transports. Les commissions scolaires le disent et nous les comprenons. Une idée qui semble émerger est celle qui consisterait à avoir pour la 3P, un horaire de 27 heures par semaine, comme pour les degrés qui suivent. En général, constatent les commissions scolaires et les inspecteurs, les activités complémentaires pour les titulaires de IP, 2P, 3P, dont le catalogue, établi par le Département de l'instruction publique, laissait aux autorités locales une certaine liberté de choix, se sont bien déroulées et ont donné satisfaction. En les accomplissant, ces enseignant(e)s n'ont fait que leur devoir, ce qui ne nous dispense pas de leur dire notre contentement. On pourrait encore signaler, mais il faut être bref, l'amertume exprimée ici et là à propos de suppression de classes. Ce qu'il faut savoir, c'est que le Département de l'instruction publique s'est appliqué dans ce domaine à la plus grande rigueur, les normes du Conseil d'Etat se trouvant à la base de chaque décision.

Dans leur rapport annuel, les inspecteurs constatent une certaine difficulté, chez les enseignants à mettre en application les objectifs du Groupe romand d'aménagement des programmes (GRAP). Il importe de rappeler ici que ce document, élaboré avec la participation des enseignants eux-mêmes a valeur contraignante. Ce ne sont pas les moyens et les supports didactiques qui déterminent les programmes d'enseignement, mais bien, au contraire, les plans d'études romands (PER) réécrits sous la forme condensée d'objectifs à réaliser (GRAP). Les sondages effectués dans le domaine de l'éducation routière à l'école montrent que dans les premiers degrés, ce travail se fait bien, du fait en particulier que les programmes de la connaissance de l'environnement contiennent cette matière. Plus loin, les lacunes commencent à se manifester. Nous rappelons à ce sujet qu'il existe un classeur jaune auquel tous les enseignants doivent se référer. L'éducation routière à l'école est un aspect important de la formation que les maîtres se doivent de donner à leurs élèves. Yrenoncer, ignorer les dispositions officielles du Conseil d'Etat sur cette question, se donner bonne conscience en constatant que les agents des polices (cantonale et communales) font bien leur travail, est une attitude que l'on ne saurait admettre en aucun cas. Enfin, dans chaque arrondissement, l'inspecteur avait fixé des objectifs propres portant principalement sur les problèmes de comportement. Il nous plaît de constater que ceux-ci ont mobilisé les enseignants. S'ils n'ont pas été partout complètement atteints, l'effort qu'ils ont engendré constitue déjà un premier succès. En mettant un terme à cet article, nous disons adieu à l'année scolaire qui vient de s'écouler et à laquelle succède déjà celle qui est bien commencée. Nous le disons en remerciant toutes les personnes qui ont contribué à son succès. S'il faut surtout regarder en avant, il n'est pas sans importance d'embrasser d'une vue générale un passé récent. Non pas pour s'y complaire mais pour en tirer les enseignements propres à améliorer l'avenir. Département de l'insh'uction publique Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme PANNATIER


Allemand: conférence 1débat

Lire ... facile!

La communication en vases communicants entre primaire et CO Programme à l'intention de tous les maîtres qui enseignent l'allemand (4·5·6P) Horaire:

Vous vous déplacez dans une chaise roulante? Vous avez de la peine à monter les escaliers? Dorénavant, cela ne vous empêchera plus de venir à la Bibliothèque cantonale. Les escaliers de l'entrée ne sont plus un obstacle. Un ascenseur a été installé et vous permet de monter sans fatigue; de plus, la porte d'entrée s'ouvre automatiquement devant vous. Des toilettes spécialement aménagées pour les personnes handicapées sont également à disposition. L'utilisation de l'ascenseur est très simple. Toutefois, si vous le préférez, le personnel de la Bibliothèque cantonale vous aidera volontiers. Vous pouvez nous avertir de votre venue au 027/21.63.21. Alors, à bientôt!

Service·info à la Bibliothèque Pour toutes les personnes qui rencontrent des difficultés dans l'approche de la lecture, la Bibliothèque cantonale du Valais a mis sur pied CAP LIRE, service d'information-documentation-contact concernant tous les problèmes liés à l'accessibilité à la lecture, y compris l'illettrisme. Certaines personnes, âgées, malades, physiquement ou mentalement handicapées, souhaiteraient s'adonner aux plaisirs de la lecture mais rencontrent des difficultés dans leur approche. Il existe des structures destinées à ces groupes sociaux défavorisés, bibliothèques sonores ou lectures adaptées par exemple. Malheureusement, ces services sont souvent mal connus de leurs bénéficiaires potentiels et des personnes qui s'en occupent. Vous pouvez trouver à la Bibliothèque cantonale des informations utiles (adresses, documentation), des renseignements sur les lectures adaptées (titres, bibliothèques, diffuseurs) ou les moyens auxiliaires de lecture (prospectus, prix ... ). POUl' en savoir plus: Bibliothèque cantonale, Vergers 9, 1950 Sion Tél. 027/21.63.21- Téléfax 027/21.63.34 Du lundi au jeudi de 14 à 18 heures.

à 17h00 (durée: environ deux heures) Responsable: M. Pannatier Conférencier: P.-P. Bonvin Matériel: de quoi écrire

1. Visions futur(ist)es de l'enseignement de l'allemand - les travaux de CREA - l'immersion le bilinguisme - la pédagogie des échanges - apprendre à apprendre - les moyens modulaires

Arrondissement IV Dates Lieux Communes

02.11.1992 Crans-Montana Ayent Lens Chermignon Randogne-Moliens Montana-Crans

Dates Lieux Communes

09.11.1992 Martigny, Centre scolaire Martigny Bovernier Martigny Combe Charrat Fully Ravoire

10.11.1992 Saillon Centre scolaire Saillon Vétroz Nendaz Leytron Chamoson Riddes Conthey Isérables Ardon Saxon Les enseignants des communes de Salvan, Finhaut et Trient pourront se rendre à la séance de Martigny.

Communes

3. Comment induire SSM vers une démarche communicative - mise en évidence des différences principales entre SSM et UD - illustration de démarches analogues - comment exploiter certains éléments de SSM dans une démarche plus communicative - comment rechercher et introduire certains éléments nouveaux - problèmes de coordination dans le vocabulaire

Dates Lieux Communes

Arrondissement 1 Dates Lieux

16.11.1992 Monthey auditorium Champéry Val d'Illiez Troistorrents Monthey Vionnaz Vouvry Port-Valais Saint-Gingolph

5. Débat et recherche commune

14.12.1992 Sion / Platta Arbaz Savièse Grimisuat Salins Veysonnaz Les Agettes

24.11.1992 Saint-Maurice Centre scolaire Collombey Saint-Maurice Vérossaz Mex Vernayaz Massongex Collonges Dorénaz Evionnaz

Vex Hérémence Evolène Saint-Martin Nax

Bramois Don Bosco Sainte-Agnès Uvrier

15.12.1992 Sion / Platta Sion ville (solde)

à détacher ici

6. Remise d'un dossier

RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

23.11.1992 Sembrancher Centre scolaire Bagnes Orsières Liddes Bourg-St-Pierre Sembrancher Vollèges

Arrondissement III

4. Coordination vers le bas: comment induire l'enseignement au CO par rapport au primaire

Ces échanges que nous vous recommandons vivement auront lieu aux dates et emplacements suivants:

Chippis Saint-Léonard Grône Miège

Arrondissement II

2. Présentation et illustration des démarches essentielles d'UD - développement des 4 compétences: CO-EO-CE-EE - structuration et correction de la langue - autonomisation et individualisation - auto-évaluation, évaluation formative et sommative

En cas d'empêchement, il est possible d'assister à une autre séance que celIe prévue.

03.11.1992 Sierre / Les Liddes Vissoie Veyras Venthône Sierre Chalais

Talon réponse à retourner à

Monique PANNATIER - Rue du Mont 3-1950 SION

Je participerai à la conférence du ......................................... à .................................................................. .. Nom et prénom Degré d'enseignement ............................. ,................................................................. ,.................................... .


-- --------- ---- --------l

INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Examens pédagogiques à l'école primaire Vu le l'apport du printemps 1992 présenté pal' la Commission faîtière des examens de promotion à l'école primaire, partie romande du canton;

1993/1994: examen de mathématique, catégorie c) épreuves de français, catégorie a)

Considérant que cette commission, présidée pal' l'inspecteur Jean CLIVAZ, est composée des inspecteurs de l'enseignement primaire du Valais romand, du conseiller pédagogique du Département de l'instruction publique, d'un représentant de la SPVal et d'un représentant du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, et qu'elle a reçu un mandat précis du chef du Département de l'instruction publique, le 10 octobre 1989;'

cinquième année pl'imaire 1992/1993: épreuves de français, catégorie a) 1993/1994: épreuves de mathématique, catégorie a)

Considérant que les propositions présentées pal' la commission s'inscrivent dans le cadre du mandat confié; Vu la nécessité d'un renouvellement à mettre en place dans le domaine des examens de promotion de fin d'année, après plus d'une dizaine d'années d'application d'une formule qui a donné entière satisfaction mais qui doit s'adapter à l'évolution de la situation pédagogique, notamment en ce qui concerne l'évaluation du travail des élèves;

sixième année primaire chaque année: examens de français et mathématique, catégorie c) épreuves d'allemand, catégorie b), pour faciliter l'appréciation globale de l'élève en vue de l'admission au CO. 3. Les enseignantes et enseignants concernés recevront en temps utile les épreuves et les instructions. Les commissions scolaires et les directions d'écoles seront informées. Le chef de l'instruction publique Serge SIERRO

Vu l'annonce préalable des changements, contenus dans le document «Organisation de l'année scolaire 1992/1993»; Vu l'arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire et le règlement général du 16 septembre 1987 concernant le cycle d'orientation,

Quoi de neuf àl'IRDP? WIRTHNER, Martine. -Des savoirs notionnels au savoir écrire: analyse microstructurelle de textes d'élèves de 3P. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1991. -III, 20 p. (Recherches; 91.115). Une évaluation des compétences d'élèves de 3P en structuration de la langue (grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire) a été entreprise en 1989 dans cinq cantons de Suisse romande; elle a permis de voir si les objectifs du programme de fin de 2P étaient atteints pal' l'ensemble des élèves. Dans la foulée de cette évaluation, une observation de textes «spontanés», écrits pal' les mêmes élèves, a été réalisée afin d'établir dans quelle mesure et comment les compétences évaluées par les épreuves de 1989 sont mises en jeu dans des situations de production écrite. Ce sont surtout des aspects grammaticaux et orthographiques qui ont été pris en considération au travers d'une grille critériée de correction. Les résultats font notamment apparaître des similitudes dans les constats de l'une et l'autre prise d'informations; bonne connaissance orthographique du vocabulaire de base, cohérence syntaxique des phrases, difficultés dans l'accord du pluriel et dans l'emploi de la ponctuation.

décide: 1. Les examens pédagogiques à l'école primaire dans le Valais romand pour les années scolaires 1992/1993 et 1993/1994 comporteront:

pons able de la rédaction Jacques Weiss. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. - 92 p. - (Regards; 92.302) L'enseignement du français au niveau secondaire: continuité et spécificité Rapport final Les 14 et 15 novembre 1991, étaient réunis, à Fribourg, une centaine d'enseignantes et d'enseignants primaires et secondaires de tous les cantons de la Suisse romande. Lors de ce deuxième colloque romand, ils ont dressé l'état des lieux de l'enseignement du français et esquissé des perspectives d'avenir. Au terme de la l'encontre, ils ont conclu à la confirmation des options principales qui caractérisent le renouvellement de l'enseignement du français, mais aussi à la nécessité de poursuivre la rénovation entreprise. L'essentiel des propositions va dans le sens d'une harmonisation plus importante de cet enseignement sur le plan romand, non pas tant pal' la mise à disposition de nouveaux moyens communs, mais pal' un renforcement de la compétence, construite ensemble au cours de formations intercantonales et d'échanges entre collègues. Ces propositions recommandent également l'amélioration de l'outillage méthodologique, de telle manière qu'il puisse favoriser l'élaboration de matériaux didactiques mieux adaptés aux besoins de chacun.

catégorie b): des épreltves de référence (allemand 6P), à la mi-mai de chaque année, le moment précis étant laissé au choix de l'enseignant;

TSCHOUMY, Jacques-André. -L'interculturalisme, nouvelle transversale des programmes scolaires: synthèse conclusive du séminaire organisé pal' la Commission nationale suisse pour l'UNESCO «Comment introduire une pédagogie interculturelle à l'école?», Morat, les 14 et 15 novembre 1991. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. - 15 p. (Ouvertures ; 92.401)

catégorie c): des épreltves avec retOltr d'information (4P-6P) durant la première quinzaine de juin, étalées SUI' une semaine.

Transversale de demain des programmes et des systèmes scolaires, l'interculturalisme a fait l'objet d'un Séminaire organisé à Morat, par la Commission nationale suisse pour l'Unesco, les 14 et 15 novembre 1991.

2. Ces examens et ces épreuves s'appliquent aux classes de la manière suivante: deuxième année primaire: épreuves catégorie a), en alternance 1992/1993: mathématique 1993/1994: français, avec accent sur la lecture

Si généralement le débat du grand public sur l'enseignement du français se déroule dans un climat tourmenté, celui qui a caractérisé les échanges de ces quelque cent professionnels de l'enseignement a été marqué d'un tout autre esprit, teinté de sérénité, de tolérance et de responsabilité.

Greffé sur une analyse critique des Ecoles associées, cet examen a permis de faire l'état des lieux en Suisse: eh bien, et le constat est facile à poser, l'interculturalisme est et reste une activité périphérique dans une majorité de systèmes scolaires suisses.

***

catégorie a): des épreltves sans retoltr d'information, en cours d'année, dont le moment est laissé à l'appréciation de l'enseignant;

h'oisième année primaire épreuves catégorie a), en alternance 1992/1993: français, géographie 1993/1994: mathématique quatrième année primaire 1992/1993: examen de français, catégorie c) épreuves de mathématique, catégorie a) épreuves d'allemand, catégorie a)

HAWE Hugentobler + CO. Enduits autoadhérents

Or, transverse et finalisée, elle peut devenir activité centrale.

WEISS, Jacques. - Vers une évaluation interactive à l'école. Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. -10 p. -(Recherches; 92.103)

C'est ce triple développement qu'ont tenté d'impulser les accords, dits, de Morat, de ce Séminaire-bilan.

La grande presse titre «une école sans notes».

***

Mezenerweg 9 3000 Berne 22 Tél. 031 42 04 43 Fax 031 412732

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Ils ont souhaité en quelque sorte que soient mises en oeuvre des structures de coopération et des moyens qui augmentent la compétence professionnelle, et préservent la liberté pédagogique.

WEISS, Jacques (l'éd.). - Rapport final: colloque Français 91, Fribourg, les 14 et 15 novembre 1991/ organisé pal' la Conférence intercantonale des chefs de Départements de l'instruction publique de la Suisse l'amande et du Tessin; prés. pal' la Commission des colloques romands; resRÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

Les responsables scolaires appliquent de nouveaux systèmes d'évaluation qui valorisent la régulation des apprentissages et améliorent les modalités de communication des appréciations. Les chercheurs en éducation, pal' leurs observations, découvrent toute l'importance des phénomènes d'échanges, d'actions/réactions, de négociations dans les pratiques évaluatives.


- -- - - --

S'agit-il de convergences helll'euses, mais aléatoires, ou de la manifestation de changements profonds et réfléchis des rapports de l'évaluateur et des évalués? Cet article met en évidence ces changements et lelll's orientations vers des évaluations formatives et constl'llctives, élaborées en interaction.

COMMUNICATION télématique à l'école: acte de la Journée d'étu· de du Conseil de direction de l'IRDP, Genève, le 5 décembl'e 1991. Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992. -50 p. -(Ouvertures; 92.403)

Il se pourrait que bien des Suisses nous doivent une partie de leur instruction...

INFO ENVIRONNEMENT

Département de l'Environnemenl el de l'Aménagement du lerritoire

La réunion de Genève du Conseil de direction du 5 décembre 1991 a été consacrée à l'examen d'une innovation pédagogique récemment introduite, et qui vise à créer une communication télématique en enseignement obligatoire.

- --------- -- - - - -- ----,

o Service de la Prolection

de l'Environnement

Ce dossier sous-tend les présentations faites à cette occasion. Résumées et cadrées, les diverses communications tendent à présenter les activités pédagogiques induites pal' la télématique à l'école, dans la perspective d'un suivi éventuel à donner à l'expérience. Un exemple étranger et la présentation de l'appareil de recherche mis en place à l'IRDP offrent les clés utiles. équipements scolaires

hunziker~@)~

Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à: IRDP/Secteur de documentation 43, faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7 Tél. (038) 24 41 91

au service de l'instruction Hunziker-Kal SA 1024 Ecublens Chemin des Champs-Courbes 6 Téléphone 021-69182 87 Téléfax 021-69164 83

De belles théories et de beaux discours en eux-mêmes ne changeront rien à la pollution de l'ail; ne réduiront pas d'un seul !lilo les montagnes de déchets que nous produisons chaque année. Pour qu'il y ait vraiment un changement, il faut agir. Mais avant cela, nous devons connaître les problèmes et les solutions possibles. Cela nécessite un minimum de savoir. L'école joue un rôle très important dans cette activité d'information, de motivation et de sensibilisation. Les trois documents présentés ci-dessous seront d'une grande utilité pour les enseignant(e)s à la recherche de ces informations. Protection de l'envil'onnement en Valais

Campagne fédél'ale SUl' les déchets

Les sentiel's pédestres en Valais

Le Département de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire (DEA) a récemment publié la première d'une série de brochures.

La campagne d'information sur les déchets, qui durera jusqu'à fin 1994, s'est fixé comme objectif de développer la prise de conscience du public à l'égard des relations de cause à effet entre la production, la consommation et les déchets.

Le Valais a la chance de pouvoir offrir à ses habitants et à ses hôtes une nature généreuse et prodigue en richesse d'exception, en panoramas somptueux, en sites grandioses. Canton touristique pal' excellence, il a compris l'importance de la randonnée pédestre pour la détente, et la nécessité de disposer d'un réseau bien structuré, entretenu et attrayant.

En 34 pages, tous les domaines importants de l'environnement sont abordés de manière concise (air, bruit, eau, déchets, sols, substances dangereuses, etc.)

NOS COURS DE PERFECTIONNEMENT REPRENNENT EN SEPTEMBRE INITIATION:

informatique personnelle systèmes d'exploitation Windows 3

Une liste des documents d'information disponibles, ainsi que les adresses des différents services et institutions complètent le tout. Cette bl'ochul'e peut êtl'e obtenue aupl'ès du Sel'vice de la pl'otection de l'envil'onne· ment, Place des Cèdl'es, 1950 Sion (pl'Îx Fl'. 15.-), SUl' demande, les dil'ections des écoles peuvent obtenil' un exemplail'e sans fl'ais,

BUREAUTIQUE: traitement de texte tableurs (sous Windows) bases de données grapheurs - intégrés - PAO TECHNIQUE:

Pour chacun des domaines, la problématique générale est exposée, la situation actuelle dans le canton présentée et les mesures envisagées pour résoudre les problèmes énumérées.

Le Valais participe d'ores et déjà à cette campagne. Un certain nombre d'actions sont prévues, dont un manuel de gestion des déchets qui sera remis à toutes les communes, une brochure SUI' la gestion des déchets pour un plus large public, une exposition itinérante sera présentée dans différentes localités du Valais, etc. POUl' êtl'e l'égulièrement infol'més SUl' l'évo· lution de la campagne ainsi que sur les dif· fél'ents aspects en l'apport avec les déchets, vous pouvez vous abonner (gratuitement) au bulletin d'information «Spécial·déchets,> à l'adl'esse suivante:

Renseignements et inscriptions: Ecole Technique Cantonale d'Informatique 6, av. Max-HubeI' - 3960 SIERRE Tél. (027) 559862 - Fax (027) 55 25 76

l RÉSONANCES· SEPTEMBRE 1992

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Départemenl de l'environnement el de l'aménagemenl du lerritoire

Vous pouvez obtenir cette nouvelle bro· chul'e (pl'ix de vente Fr, 15,-) aupl'ès du Sel'vice de l'aménagement du tel'l'itoire, Rue des Cèdres, 1950 Sion, SUl' demande, les directions des écoles peu· vent obtenir un exemplah'e sans fl'ais,

Campagne fédérale sur les déchets Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP) Hallwylstrasse 4 3003 BERNE

dessin assisté robotique

La deuxième brochure de la série publiée par le DEA permet au lecteur de découvrir le monde fascinant de nos sentiers pédestres. La constante recherche d'équilibre entre l'aspect économique du tourisme et la protection de l'environnement permet ici de conjuguer économie et éco· logie.

Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire Chargé d'information

De Thyol! 2000, itinéraires tOIlS azimuts. (Photo NF)


INFORMATIONS

G É N É R ALE S

Le vagabond des airs dans les écoles valaisannes

ASA~II'SHG

«QUALITÉ DE VIE ET HANDICAP» Journées romandes d'étude «ASA» . 12 et 13 novembre 1992 . Genève Centre international de conférences de Genève Réalisations et projets pour les personnes dépendantes mentalement handicapées ou polyhandicapées Conférences· Ateliers· Posters· Exposition· Table Ronde

Supports techniques: Public:

projecteur et grand écran. (Tout le matériel est fourni.Temps d'installation une heure. !!! La salle doit pouvoir être obscurcie). s'adresse au public de tous âges. Ecoles primaires, secondaires, collèges, écoles professionnelles. Par une, deux ou trois classes.

SUJET:

L'amélioration de la qualité de vie des personnes ayant besoin d'une aide et d'un accompagnement sera au cœur de nos préoccupations lors de cette rencontre, qui accordera la priorité à l'information, à la réflexion et à l'échange au niveau des pratiques quotidiennes.

Plus de 50 exposés et présentations de Suisse et des pays francophones illustreront les domaines principaux suivants: A. Le partenariat et la relation - avec la personne handicapée - entre parents et professionnels B. L'encadrement et l'action psycho-éducative

Sport et Aventure: Le "Vagabond des Airs», c'est ainsi que m'ont surnommé les bergers, parcourt les Alpes avec son aile delta comme unique moyen de transport, selon les principes du Vol Bivouac dont il est l'initiateur. En 1989, il reliait ainsi Chamonix à Nice en 5 jours. Cet été, Monaco à la Furka dans le Haut Valais en un mois et demi. Ecologie: C'est l'énergie solaire qui permet aux aigles et ailes deltas de parcourir de grandes distances dans les airs. - 1" thème écologique: l'énergie solaire qui se manifeste au travers des ascendances thermiques. Lorsqu'il ne dort pas à la belle étoile, il vit chez les bergers, qui sont les gardiens et jardiniers des Alpes. Une opération de soutien aux bergers est menée avec le Prince Albert de Monaco. - 2' thème écologique: le rôle écologique important des bergers - 3' thème écologique: "à chacun de se mettre à l'action, d'être un acteur écologique» C,V, Né le 2.10.1947 à Sion. Marié, 2enfants. Licencié en Sciences Economiques Ancien chef d'entreprise devenu journaliste, écrivain et conférencier. Fondateur d'Actions Ecologiques. Le valaisan Didier Favre est le premier pilote au monde à voyager dans les Alpes avec son aile delta comme unique moyen de locomotion.

E. La politique sociale

Renseignements, inscriptions et demandes de programmes: Secrétariat romand de l'ASA - Rue des Remparts 13 -1950 Sion (Suisse) - Tél. 027 / 22.67.55

LA CONSOMMATION D'ALCOOL VOUS INQUIÈTE-T-ELLE? L'abus d'alcool est, dans notre société, à l'origine de nombreux problèmes: conflits conjugaux, familiaux, professionnels, sociaux, etc. Beaucoup de familles souffrent de ce mal, sans savoir qu'elles peuvent recevoir de l'aide. L'alcoolique est un malade et rien ne sert de lui reprocher son comportement, mais un changement d'attitude de son entourage peut l'amener à la sobriété. Les groupes familiaux AI·Anon (nés des Alcooliques Anonymes) sont une fraternité d'hommes et de femmes qui vivent avec le problème d'alcoolisme . d'un parent ou d'un ami. Ils se réunissent, dans l'anonymat, pour partager leur expérience, leur force et leur espoir, afin de résoudre leur problème commun. AI·Anon n'a qu'un but: aider les familles des alcooliques en leur offrant un programme de rétablissement, du réconfort et de la compréhension. En Valais, AI·Anon existe depuis de nombreuses années. Sept groupes fonctionnent, à Sierre, Sion, Martigny, Monthey et depuis peu, dans le Chablais vaudois, à Aigle. Le groupe de Sion se réunit également le vendredi après-midi à 14h15. Vous trouverez des numéros de téléphone, pour d'éventuels contacts ou renseignements, dans l'annuaire téléphonique, sous chaque ville "Al-Anon aide aux familles alcooliques». Il existe aussi des groupes AIateen, pour les enfants des alcooliques. Intergroupe Al-Anon Case postale 513 1951 Sion 1

Grâce au Fonds de la Culture du DIP qui participe aux frais, Didier Favre consacrera trois mois d'hiver (novembre/janvier et février) à faire découvrir sa passion et l'une de ses principales activités: la défense de l'environnement. Les maîtres intéressés sont invités à écrire directement à Didier Favre qui les contactera personnellement pour la planification. D. Favre, 5 ch. des Vignes, 1258 Perly. Tél. (022) 771 32 88 / Fax (022) 771 42 55 CONFÉRENCES destinées aux ÉCOLES Sujet: Durée: Supports:

C. Le travail des personnes handicapées D. L'environnement

l'écologie au travers du sport et de l'aventure. environ 1 h 30 (modulable). film 24' +diaporama. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992


- -- -

-- - -

-----

VENTE DE VECU D'OR 1992 POUR LE PATRIMOINE NATIONAL ET LA PROTECTION DE LA NATURE

Ecu d'or en chocolat Pour plus de nature dans la forêt

INFORMATIONS DIVERSES

La pression économique exercée sur la forêt produire toujours plus de bois, toujours meilleur marché - a considérablement modifié les conditions d'existence de nos forêts en certains endroits; elle les a dévalorisées en tant qu'espace de vie pOUl' la faune végétale et animale. Aussi faudrait-il l'établir davantage de nature dans la forêt: les vieux arbres pour l'implantation des nids, le bois morts et les peuplements forestiers qui avec le temps redeviennent forêt vierge. La vente traditionnelle de l'Ecu d'or cette année sera destinée à la création de deux réserves de forêt naturelle. Les écus d'or en chocolat seront vendus par les écoliers dans le courant du mois de septembre.

COMMENT TRAITER LE PHÉNOMÈNE MIGRATOIRE AL'ÉCOLE? Séminaire de formation continue pour enseignants de tout niveau scolaire au Centre de formation COOP, Jongny, 12 et 13 novembre 1992, Le thème de ces deux journées doit être placé dans le cadre d'une pédagogie intercultUl'elle qui n'a pas encore trouvé sa juste place dans l'enseignement en Suisse. La Commission nationale suisse pour l'UNESCO s'en occupe déjà depuis plusieurs années. Après avoir réfléchi en 1991 sur la question "Comment introduire une pédagogie interculturelle à l'école?" (un l'apport va paraître au mois de juin) le séminaire de 1992 essayera de montrer quelques pistes sur la manière dont le problème migratoire peut être abordé à l'école. Des spécialistes suisses et étrangers expliqueront le phénomène migratoire. Lors des travaux pratiques dans les ateliers, ils donneront des conseils concrets pour intégrer et traiter cette thématique dans l'enseignement.

Forum «Ecole pour un seul monde»

CONSEIL DE L'EUROPE: la prochaine campagne prévue pal.' le Conseil de l'Europe pour 1994 portera probablement sur le thème des migrations. Toutes les organisations intéressées à participer sous une forme ou une autre à cette action sont priées de s'annoncer à: Gabrielle NANCHEN, 1977 !cogne. Tél. 027/ 43 22 92. UN SEUL MONDE - dossier pédagogique: l'intérêt pour les questions d'environnement et de développement ne saurait s'arrêter à Rio. C'est dans le suivi de la Conférence que se jouent les grands enjeux. Le dossier pédagogique publié par le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe s'adresse à des élèves de 11 ans à 16 ans. Son approche interactive et interdisciplinaire en fait un riche document de travail.

ÉCOLE

TQPFFER GENÈVE ARTS PLASTIQUES ATELIERS D'ECRITURE CINEMA DANSE MUSIQUE SCULPTURE SPORTS THEATRE

Les enseignants intéressés peuvent obtenir le programme à l'adresse suivante: Commission nationale suisse pOUl' l'UNESCO Gutenbergstrasse 44 3003 Berne Tél. 0316135 36

21. avenue Eugène-Plttard. 1206 GENÈVE TÉL, 347 29 94

RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1992

RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1992

Quelques thèmes traités: - conséquences de la guerre sur la population et l'environnement; - la violence dans un pays en guerre; la violence dans le préau de l'école; - les changements de nos habitudes de consommation et leur impact sur l'environnement; - l'endettement d'un pays du tiers monde, causes et conséquences; la gestion, par un jeune, de son budget personnel. Ce dossier est disponible gratuitement à é3m, de même qu'une vidéo comprenant des extraits de films réalisés pal' des cinéastes du Sud, Ce document constitue une bonne illustration des thèmes du dossier, Ecole Tiers Monde Epinettes 10 1007 Lausanne (021) 26 84 33


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.