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PAR PAUL VE'ITER
Les nuits blanches
Le bon conseil et le bon choix pour un bon départ Machine à écrire électronique portable à marguerite avec microprocesseur, 2 pas d'écriture (10/12), correction automatique, souligné, écriture grasse, tabulateur décimal, centrage, etc. Fr. 398.Contre présentation de cette annonce
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«Décidément, la rentrée scolaire est bien l'événement déchéance des maths modernes ... ou le fascisme ne politique majeur de l'année.» La conclusion de l'édito- passera pas ... ». Ce titre accrocheur ne constituait rial d'Yves Petignat paru récemment dans le Nou- qu'un petit amuse-bouche. La suite ne manquait pas veau Quotidien (NQ) ne manque pas de pertinence. de mordant. Jugez-en plutôt: «On aimerait connaître L'école constitue le fondement de notre société, le pre- le coût financier et le désastre intellectuel de cette ermier étage de l'écono_~_. rance aux dérapages mie, de la vie sociale. mal contrôlés. (.. .) GrâHors la famille, c'est en ce à des «zélateurs» méclasse que l'on apprend diocres, on a voulu faire le B.A.-BA de tout ce comprendre la théorie qui fera plus tard de des ensembles à des ennous des hommes et des fants de 6 à 12 ans en femmes utiles à la sorecourant à de petits ciété, des individus resexpédients, à des jeux ponsables. encombrants qui s'éloignaient des mathéCette école, si impormatiques et se coutante aux yeux de cha1 " paient de la théorie des cun, attire sur elle tous / ensembles. L'idéologie les regards. Tout le ~ prenait le dessus.» monde y a passé et s'esLa lecture de ces lignes time donc habilité à ju - Attention aux couleurs! (Photo Devènes) gel', critiquer, proposer. m'a laissé perplexe. Un peu comme si le fait d'avoir eu des maladies d'en- Dans ma candeur, j'avais ignoré l'aspect politique de fants donnait automatiquement les compétences du la mathématique moderne. Jamais, je n'avais pensé pédiatre! L'école intéresse et concerne chacun. Les inculquer une quelconque idéologie en même temps médias ne s'y trompent pas. On lui réserve une place que l'utilisation du diagramme de Venn. Lorsque je de choix. demandais aux élèves de la colonne de gauche de calEn avril dernier, le NQ faisait sa «une» d'un prochain culer en base cinq et à ceux de droite en base trois, avantageais-je quelqu'un? Aujourd'hui, le doute m'asabandon des maths modernes. Le journaliste, dans saille. Les couleurs utilisées dans l'enseignement reun raccourci saisissant, assimilait une refonte des moyens d'enseignement à un abandon pur et simple. nouvelé du français sont-elles aussi suspectes? Affirmer que le groupe vert est permutable et facultatif, Cet article a donc permis à tous les béotiens de faire n'est-ce pas péjoratif pour les écologistes? A la quesdes gorges chaudes. tion «de qui parle-t-on?» mes élèves répondent «le Au café du commerce ou dans les colonnes de vos groupe jaune». Dans le Haut-Valais ou à Chermignon, journaux, vous aurez entendu ou lu à ce sujet quanti- cela pourrait poser problème. Et que penser du verbe, té d'avis «autorisés». Le dernier en date est paru fin moteur de la phrase, souligné de rouge? Avec de tels août dans Valais-Demain. On y découvrait une opi- problèmes de couleurs à résoudre, une seule certinion bien tranchée de Roger Pitteloud intitulée «La tude: désormais mes nuits seront blanches. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
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Un dernier regard
MOIS-CI
T &1
EDITORIAL
- 1Les nuits blanches Paul Vetter "",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, ,,,,,,,,,,,1
Du changement dans la continuité Joseph Guntern """" " """"""""""",,15
Evaluation dans les classes Propositions testées
Maurice Copt """""""",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,28
Jean-Pierre Salamin " " ",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,18
Al'aine Alter-Manfrino,,, ,,,,,,,,.,,,,,,,,,,,29
Calendrier scolaire Un problème sans solution?
Danièle Grolimund."",,,,,,,,,,,,,,,,.,,.,,,,31
DIP ,.""" " " "" """",."; " ". " """ " ",,, ,,,,,,, ,20
Treize communes à la traîne
DOSSIER
Résonances"""" " "" """"""""""""" " ,21
INFORMATIONS OFFICIELLES
- 3-
Une merveilleuse épopée Impressions de Roumanie LA VIE EN CLASSE Maîtres et élèves exposent Paul Vetter ",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,33
Cercle d'astronomie des Creusets La passion pour moteur Alain Kohler - Paul Vetter " " """"",,34
- 22 -
Un dernier regard
ON SE PRÉSENTE Institut St-Joseph de Don Bosco Paul Vetter ",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,.,,.,,,,,,36
CONCOURS
Anselme Pannatier " " ,,,,, ,,,,,,,,,,,,,,,, ,, ,,,,3
Les babies du «baby-boom"
Rencontres des maîtres d'allemand
Y. Andereggen, P.-P. Bonvin """"",,22
Collèges: augmentation notable des effectifs
Bourses et prêts d'honneur" """""""",,23 Informatique au CO Serge Sierro ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,24
,Je joue avec les métiers» Bureau de l'égalité """""""",,,,,,,,,,,,,40
FORMATION CONTINUE A élèves différents, pédagogie différente Paul Vetter " " " " " " "" ,,, ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,.41
Guy Voide ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,6
Formation des maîtresses d'économie familiale
Chantez tous les jours!
Serge Sierro " ."""" "",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,25
Bernard Oberholzer""""""""""""",,,7
Mise au concours: délégué à la TV éducative""""""" "" ",,26
REVUE DE PRESSE Bribes d'août.""""""." ",." ,."",,,,,,,,,,,,,,.42 LECTURE Un chat pour guide".""""""."""".""",,43 La nouvelle donne migratoire""""""",,43
ACTUALITE
Le Valais, livre à livl'e""""""""" """",,45 Nouveautés IRDP"",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,45
CO: un nouveau plan d'études
Musique: formation permanente Bernard Oberholzer """"""""" """ "",8
Chansons autour du monde Bernard Oberholzer """"""""" """"",9
Edumedia nouveau logiciel pour la rentrée Résonances"" " "" " "" " "",;"" " " " '" "",,10
- 27 -
Géographie 6': nouveau manuel Antoine MudI'Y ,."".""".""."""""""".12
Professeurs-pirates sous les verrous Paul Vetter " """""""""""" " """"""".14
Quand bien même s'éloigne de nos yeux, de nos mémoires et de nos préoccupations la dernière année scolaire à laquelle succède celle qui vient de commencer, et qui mobilise toutes nos forces, il faut jeter encore un dernier regard sur ce passé récent.
aux auteurs des documents reçus, pour la grande majorité dans les délais impartis, Avec les inspecteurs et autres collaboratrices et collaborateurs du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, nous procéderons à leur analyse, Celle-ci
permettra, je l'espère vivement, de dégager les enseignements dont il y aura lieu de s'inspirer pour la conduite permanente de notre école primaire, dans le sens des grandes options du Département de l'instruction publique et du Conseil d'Etat,
L'occasion m'en est donnée au moment où s'achève la lecture attentive des rapports de clôture des enseignants, des rapports de gestion des commissions scolaires et des comptes rendus d'activité des inspectrice, inspecteurs et responsable de branche (langue 2),
Littéra-découverte "" " " "",,,,,,,,,,,,,,,,.38
DIP, Paul Vetter"""""""""""" "",,,,,,,,,4
Paul Vetter """ ,,,,,, ,,,,,, ,,,,, ,,,,, ,,,,,,, ,,,, ,,,,,,5
REPORTAGE Action de Noël 92: bilan
INFO-ENVIRONNEMENT Le concert DEAT""""""""" """" """"""""""" "",,27
EN RACCOURCI """"""""""""."""",,47 CDIP Idées directrices, Jean-Pierre Meylan, " ." ,,,,,,,,,,,,,,,.,, ,,,,49
EXPOSITION Le retour du gypaète""""""""",,,,,,,,,,,.51 Degas: visites commentées ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,52 L'homme et les Alpes ",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,52 RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
Ces volumineux dossiers ne sont pas que du papier, Lus, étudiés, compulsés, ils constituent une toile de fond sur laquelle se dessine le visage de notre école primaire valaisanne, Image faite de lumière et d'ombre, de surfaces planes et de reliefs accusés' d'occasions peut-être manquées ici et là mais aussi et surtout d'efforts accomplis, de succès obtenus, de promesses qui sentent le parfum des fleurs .. , Je manquerais à mes obligations et n'exprimerais pas un sentiment que je ressens au plus profond de moi-même si je ne di- Savoir où l'on va, malgré les obstacles et les difficultés du sais ici toute ma gratitude moment, RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
Cette entreprise consiste à savoir où l'on va, ce que l'on veut et à réaliser ce qui doit être fait malgré les obstacles et en dépit des difficultés du moment, Quand les temps sont plus austères, les moyens diminués, les problèmes multipliés, il ne faut pas réduire les ambitions, rapetisser les objectifs et trouver prétexte à la médiocrité, Au contraire, il y a lieu de renforcer sa détermination et de se prouver à soimême d'abord que l'on ne renonce pas, La nouvelle année scolaire sera d'abord, nous le savons, ce que nous voulons qu'elle soit et non point celle à laquelle nous nous résignerions, à cause d'une abondance un peu réduite, dont nous avons appris à connaître les limites et la fragilité, Le chef du service de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier
Ouvertures et suppressions de classes
Les babies du «baby-boom» Durant la période s'étalant de 1958 à 1966, on avait vécu ce qu'il est convenu d'appeler un «baby-boom». Les bébés de cette époque sont aujourd'hui parents. La seconde génération du «baby-boom» frappe en nombre aux portes de nos classes enfantines. Cette situation devrait perdurer jusqu'en l'an 2000. Cela se traduit par une augmentation des postes de travail dans les premiers degrés de la scolarité. Malgré les mesures d'économie, le Valais compte donc 4,5 postes supplémentaires en enfantine. En primaire, le bilan est par contre négatif (- 8 postes). Une classe spéciale a également été supprimée à Martigny. Dans le domaine des mesures pédagogiques, on note une augmentation des appuis (+ 26,5 heures) pour une baisse des soutiens (-16 heures). L'accroissement des heures est surtout intervenu dans le Haut-Valais qui a mis en place ce système plus tardivement et comble aujourd'hui le retard accumulé en ce domaine. Les effectifs de classe ne sont pas encore connus. L'apport ou le déficit des élèves migrants constitue encore une inconnue. On peut toutefois déjà dire que les classes valaisannes (enfantines et primaires) accueilleront plusieurs centaines d'enfants de plus que l'an dernier. La moyenne par classe devrait se situer aux alentours de 19. Résonances publiera tous les chiffres utiles dès qu'ils seront en notre possession.
Ouvertures et suppressions de classes en Valais ENFANTINES Corrmunes
Arr
3 2
OUVERTURE
SUPPRESSION
SPECIALES
PRIMAIRES OUVERTURE
SUPPRESSION
1
AROON
1
BAGNES
1
2
CHAMOSON
2
CHARRAT
1/2
1
1
COLLONGES
1/2
1
1
CONTHEY
1/2
1
EVIONNAZ
1/2
3
EVOLENE
1
Collèges valaisans
1/2
2
FULLY
3
GRIMISUAT
1/2
4
GRONE
1
4
LENS~COGNE
2
1 1/2
1 1
MARTIGNY
2
MARTIGNY -COMBE
1
ORSIERES
1
PORT -VALAIS
4
RANCOGNE
2
RIDDES
2
SAILLON
2
SAXON
1/2 1 1/2
1/2
SIERRE
1
SION CTRE PROTo
1/2
3
SION ST-MAURICE
1
VAL D'ILLIEZ VENTHONE
3 1
1 1
1 1 1/2
1
VERNAYAZ
1
VOLLEGES
1
1
VOUVRY
1/2 1
5 BRIG 5 EGGERBERG
1/2
5 EISCHOLL
1/2
1
5 FIESCH
1
5 FIESCHERTAL
1
5 GRACHEN
1
5 LOECHE
1/2 2
5 NATERS 5 RIEDBRIG 5 TAEsCH 5 UNTEREMS
1 1/2 1/2
5 VISPERTERMINEN 5 ZERMATI IVALAIS ROMAND IHAUT VALAIS
ITOTAUX
Augmentation notable des effectifs
1
4
1
1 1
1/2
3
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SUPPRESSION
1
ARBAZ
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OUVERTURE
1 1
101/2
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81/2
18
21/2 13
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
L'an dernier, ils étaient 3554 à fréquenter les différents collèges valaisans. Cette année, ce nombre devrait frôler les 3900. Cet accroissement de près de dix pour cent du nombre d'étudiants n'est pas sans conséquences. Si les professeurs se réjouissent de l'ouverture de huit classes, ils déplorent dans le même temps une augmentation des effectifs qui frôlent parfois la trentaine d'élèves. Au Département de l'instruction publique, on est conscient des difficultés que provoquera cet état de fait. «Dans certaines branches, on ne ressentira que peu d'effets. Mais pour les cours de langues, par exemple, ce sera plus difficile. Les étudiants auront moins d'occasions de s'exprimer», confie RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
M. Guntern, le chef du service de l'enseignement secondaire. M. Guntern refuse cependant d'émettre des pronostics pessimistes. Selon lui, à l'heure actuelle, rien ne permet d'affirmer que les redoublements seront proportionnellement plus nombreux que ces dernières années. «Tous les inscrits remplissent les conditions d'admission.»
Raisons économiques Le chef de service de l'enseignement secondaire n'hésite guère lorsqu'on lui demande les causes de cette brutale hausse de l'intérêt pour les études. «Beaucoup d'adolescents n'ont pas trouvé de place d'apprentissage à la fin de leur scolarité obligatoire. En plus, dans le
climat d'insécurité générale dans lequel nous vivons, on assiste à un changement de mentalité marqué pal' un attrait plus important des formations universitaires.» M. Guntern relève que le phénomène est perceptible non seulement au collège mais également dans les cycles d'orientation. Une évolution perceptible depuis deux ou trois ans déjà. «Il est de plus en plus fréquent que des élèves de 3" - niveau II refassent une 3" année en niveau I. Ceci afin d'obtenir un meilleur bagage scolaire de base. Cette année, on compte d'ailleurs cinq classes supplémentaires dans les CO du Valais romand.» P. Vetter
Cycle d'orientation
Moyens romands d'enseignement de la musique
Un nouveau plan d'études
Chantez tous les jours!
A nouvelle loi scolaire, nouveau plan d'études (PE). Document indispensable pour permettre la mise en place d'un Cycle d'orientation à deux voies: l'une «rapide» (section secondaire ou niveaux 1), l'autre «médiane» (section générale ou niveaux 11), le premier PE du CO valaisan date de 1987. Réalisé à la hâte, il fut l'objet d'observation et d'évaluation, toutes opérations décidées par le Conseil d'Etat durant cinq ans. A chaque phase ont correspondu des ajustements rendus indispensables aussi par l'adoption de nouveaux moyens d'enseignement, en particulier pour les branches essentielles. Autre temps fort des années nonante, l'introduction généralisée de la semaine de quatre jours et demi qui a vu la grille horaire passer de 34 périodes hebdomadaires à 32. Les programmes actualisés des diverses matières enseignées au CO s'appliquent dès la rentrée scolaire 1993/94. Ils prennent en compte les options méthodologiques arrêtées par la Commission des programmes sur la base de la loi scolaire du 16 mai 1986 et sont conçus en termes d'objectifs. Comprenant pour chaque branche et pour chaque degré un fundamentum et des prolongements, ils sont le fruit d'une collaboration exemplaire entre le Service de l'enseignement secondaire et les groupes de branches de l'Association valaisanne des enseignants du CO (AVECO). Le PE révisé constitue un outil de travail moderne adapté à la mission du CO. L'apport principal de ce nouveau document peut se résumer en trois points:
Désormais, maîtres et élèves disposent de programmes actualisés. (Photo Devènes)
- mise en évidence des principaux objectifs d'apprentissage; - meilleure vue d'ensemble des programmes; - clarification de la progression des apprentissages. La Commission des programmes du CO, au sein de laquelle collaborent tous les degrés d'enseignement en vue d'assurer l'indispensable cOOl'dination verticale, a tenu également à inclure dans le PE la liste des «Objectifs fondamentaux à maîtriser pour entrer en formation professionnelle». Ceux-ci ne doivent pas être considérés comme une réduction des programmes à l'usage d'élèves contraints à des choix limités par les résultats de sélections antérieures. Ils prennent au contraire en compte l'élève
dans sa globalité et touchent les domaines affectif et relationnel qui dépassent les aspects cognitifs. Puisse ce nouveau plan d'études devenir pour tous les enseignants le document qui transcende les manuels imposés ou conseillés! Puisse-t-il aussi servir de point de départ à une large réflexion dans le domaine de l'évaluation formative et sommative par objectifs! Guy Voide inspecteur des écoles du CO
Le "Programme du Cycle d'Orientation» (édition 1993) est en vente au Dépôt du matériel scolaire. Il mérite d'être connu des collègues œuvrant dans les autres degrés de l'école valaisanne. RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
Chères collègues, chers collègues des classes IP et 2P. Dès la rentrée scolaire 1993-1994, vos élèves auront la chance de profiter de l'enseignement renouvelé de l'éducation musicale, rejoignant ainsi une centaine de classes qui en profite déjà. Je vous remercie et vous félicite pour votre engagement lors du cours d'éducation musicale de Leytron. C'est avec une grande joie et une grande satisfaction que l'équipe d'animation a pu constater que vous avez accepté ces nouveaux moyens de manière très positive et que vous avez déjà fait vôtre leur «philosophie» ou leur «esprit». Il ne fait aucun doute que le message passera auprès des enfants. Permettez-moi de vous rappeler que les «moyens romands d'enseignement de la musique»: - ne sont pas une méthode basée plus ou moins sur le rythme, sur la pose de voix ou sur l'écoute; qu'ils sont plutôt une manière globale de sensibiliser les enfants à
~!
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Henri Caloz Route de Préjeux - Champsec
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la musique et à ses techniques à partir de chansons. Voilà pourquoi j'ose vous proposer de chanter, tous les jours, si possible, et d'essayer, petit à petit, d'appliquer les différentes techniques. Ainsi, grâce aux enfants, grâce aux rencontres programmées, grâce à votre animateur de bâtiment scolaire, vous vous perfectionnerez et vous
parviendrez à plus ou moins brève échéance, à réaliser la meilleure méthode d'éducation musicale qui soit: la vôtre. Tout cela à la lumière des «moyens romands d'enseignement de la musique». Salutations chantantes Bernard Oberholzer
Quatre questions à B. Oberholzer Les moyens romands: une nouvelle méthode?
N'est-ce pas une méthode trop ambitieuse?
Non, pas à proprement parler. Les auteurs ont pris l'essence, la quintessence de plusieurs méthodes.
Elle est conçue pour des généralistes. Le but de l'enseignement musical n'est pas de remplacer le conservatoire. Ces moyens peuvent paraître ambitieux pour les maîtres mais ne posent en principe pas de problèmes aux élèves.
Qu'est-ce qui distingue ces moyens des précédents?
Ils ont été conçus pour les enseignants et les enfants. Dans chaque volume, la matière est répartie en 5 séries de 7 semaines. Toutes les démarches pédagogiques sont clairement indiquées. Tout est basé sur la chanson qui sert de point de départ à des exercices d'intonation, de rythme, de pose de voix. Cette manière de faire est beaucoup plus attractive. Troisième différence notable: les parties d'audition et d'écoute dirigée sont beaucoup plus développées que précédemment.
Et pour les maîtres moins doués?
Même les chants sont enregistrés sur cassettes pour ceux qui éprouvent le plus de peine. Théoriquement, elles ne sont prévues qu'à l'usage de l'enseignant, mais elles peuvent aussi servir de point de départ pour les élèves. Jusqu'en 4', je n'ai pas de soucis. Dès la 5', il faudra parfois pratiquer les échanges de branches. Propos recueillis par P. Vetter
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Horaire
Date
Education musicale Enf - IP - 2P
Cours de formation permanente Des cours de formation permanente réservés soit aux maîtresses enfantines, soit aux enseignant(e)s de 1P et 2P sont organisés tout au long de l'année. Nous vous rappelons les dates et lieux des premières rencontres.
Education motrice Monthey - Pavillon du Cinquantoux Sion-ENVR
13h30 à 17h00 13h30 à 17h00
Mercredi 29 septembre Mercredi 6 octobre
Structures rythmiques Sion - ENVR
13h30 à 17h00
Mercredi 13 octobre
Horaire
Enseignants de Sion / Sacré-Cœur, Sion / Planta, Sion / Collines, Sion / Blancherie, Ste-Agnès, Sion / éc. protestante, Sion / EN. Animatrice: Anne-Françoise Andenmatten. LU 27.09.93 16h45-18h15 Ecole normale/Sion M.Andrey-J.Maillard
Saxon, Fully, Charrat, Bovernier.
FullyNers l'Eglise
Nicolas Carron
Enseignants de Saillon, Riddes, Isérables, Leytron, Chamoson, Martigny-Combe. Animateur: Yvon Luisier LU 20.09.93 16h45-18h15 St-Pierre-de-Clages
Geneviève Rieder
Enseignants de Bagnes, Bourg-St-Pierre, Liddes, Orsières, Vollèges / Levron, Sembrancher. Animateur: Pascal Luy. MA 28.09.93 17h00-18h30 VillettelLe Châble
Josette Filliez
Châteauneuf/Conthey
Romaine Zufferey
Muraz/Sierre
~nthône, ~yras.
Danielle Antille
Remarques
Accueil
Enseignants de Monthey, Collombey-Muraz, Dorénaz, Massongex, St-Maurice, Mex, Vérossaz, Collonges Animateur: Jean-Maurice Delasoie. LU 20.09.93 16h45-18h15 Monthey/Mabillon 4 Catherine Baruchet
Enseignants d'Ardon, Vétroz, Conthey. Animateur: Jean-Maurice Delasoie. LU 27.09.93 16h45-18h15
Maria Mabillard
Leçon dans une classe, observation sur la série précédente, lecture de la série suivante, divers (répertoire de chansons, présentation du programme «école enfantine», autre au choix des participant(e)s).
Lieu
~rnayaz,
Enseignants de Grimisuat, Arbaz, Ayent, Savièse, Flanthey, Lens, ST-Raphaël. Animateur: Pierre-Louis Nanchen. MA 21.09.93 17h00-18h30 LenslEcole primaire
Contenu de chaque rencontre
Enseignants de St-Gingolph, Port-Valais, VOUVly, Vionnaz, Troistorrents, Val d'Illiez, Champély. Animateur: Stéphane Bianchi JE 23.09.93 16h30-18h00 Collombey/Corbier Stéphane Bianchi
Enseignants de Finhaut, Evionnaz, Trient, Salvan, Animateur: Etienne Ca/Ton. LU 20.09.93 17h00-18h30
Pascal Tschopp
Enseignants de Chalais, Chermignon/Montana, Miège, Crans /Montana, Randogne-Mollens, Animateur: Pascal Lamon. ChalaislEcole primaire JE 30.09.93 17h00-18h30
Primaire: IP - 2P Date
Enseignants de Nax, Evolène, Hérémence, St-Martin, Vex, Uvrier, Grône, Chippis, Sous-le-Scex / Sion, St-Léonard, Bramais. Animateur: Pascal Tschopp. LU 27.09.93 17h00-18h30 ChippislEcole primaire
Enseignants de Sierre et Anniviers. Animateur: Pierre-Alain Barras. MA 05.10.93 16h45-18h15
Ecole enfantine Animatrice: Monette Daetwyler
Accueil
Lieu
Enseignants de Nendaz, ~ysonnaz, Salins, Pont-de-la-Morge, Champsec, Les Agettes, Châteauneuf/Sion. Animateur: Manu Charbonnet. MA 05.10.93 17h00-18h30 Basse-NendazlLa Biolette M.C. Constantin
Marianne Putallaz RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Les enseignants ne pouvant pas participer à une (ou plusieurs) réunion avec leur groupe peuvent se joindre à un autre groupe. En cas d'absence ou de changement, les enseignants auront soin d'informer les animateurs responsables.
Chansons autour du monde Recueillies et arrangées par une équipe composée de représentants de la commission musicale de la Fédération des sociétés de chant du Valais ainsi que par des animateurs pour l'éducation musicale, ces chansons ont été envoyées à tous les animateurs de bâtiment scolaire, ainsi qu'aux responsables des chœurs d'enfants du Valais romand. D'autre part, elles ont été présentées lors du cours d'éducation musicale de Leytron (été 1993). La liste de ces chansons est imprimée dans «les directives pour l'année scolaire 1993-1994». RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
La diffusion de ces chansons poursuit deux buts: 1. Renouveler le répertoire. 2. Favoriser la participation des classes du Valais romand à la fête cantonale de chant de Martigny qui aura lieu le vendredi 29 avril 1994. A ce propos, il est rappelé que les classes participant à cette fête n'ont pas l'obligation de se présenter devant le jury. Elles peuvent simplement participer au spectacle «chansons autour du monde».
Les documents ainsi que la cassette correspondante sont à disposition à l'adresse suivante: ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion (027/21 62 85) Tous les renseignements peuvent être demandés auprès de: Pierre-Alain Barras Rte de Muzot 3968 Veyras Bernard Oberholzer Rue de Clos-Novex 22 1868 Collombey
L'élève n'est plus seul face à l'écran, un petit personnage, «le Scrameustache» emprunté à Gos, l'auteur de BD, l'encourage de vive voix. Il lui donne de petites aides, se réjouit de ses bonnes réponses, corri· ge ses erreurs.
Edumedia
Nouveau logiciel pour la rentrée Les expériences d'utilisation d'ordi· nateurs dans les classes se sont mul· tipliées ces dernières années. Les conclusions des enseignants concer· nés se recoupent sur plusieurs points: 1. L'apport des ordinateurs dans l'enseignement constitue pour l'instant l'un des meilleurs moyens de différencier l'enseigne· ment. 2. Si les didacticiels abondent sur le marché, rares sont ceux qui font vraiment l'affaire en classe. La préférence des enseignants va aux logiciels de leur propre fabri· cation, mieux adaptés aux be· soins. 3. Au terme d'une utilisation prolon· gée, une impression de perte de
Pour l'élève 4 activités sont à disposition: - répondre à des questions à l'aide du clavier; - montrer des lettres, des mots ou des images au moyen de la souris; encadrer du texte; - déplacer ou classer des objets.
contrôle se dégage souvent: où en est chaque élève? quels progrès a· t·il accomplis? quelles difficultés rencontre·t·il? Quand bien même certains logiciels proposent un suivi des travaux, comment intégrer ces données à ses propres évaluations? 4. L'apport de l'ordinateur comme aide à la gestion de la classe est très appréciable. Partant de ces constats, l'équipe sier· l'oise qui avait lancé le projet Eva· log*, a décidé de mettre sur pied un logiciel d'enseignement ouvert, qui devrait permettre aux enseignants intéressés de réaliser aisément des tests, de petites leçons ou des exer· cices attractifs et «sur mesure»: des
Sur l'exemple, c'est l'activité «mon· trer», en inverse vidéo sur le panneau réservé à l'élève, qui a été choisie.
activités de prolongement pour les élèves rapides, des activités de remé· diation pour ceux qui sont en diffi· cuIté. De plus, ce nouveau logiciel présente la particularité de transférer les ré· sultats des élèves dans un gestionnai· re d'évaluation. (Evalog*).
* Touchant aujourd'hui 4 degrés (3·4· 5·6 P) ce projet lancé en 1991 à Sierre par Philippe. Favre et P Briguet, s'appuie SUI' une évaluation pal' objec· tifs gérée pal' un ordinateur (Atari ST). Ce qui permet à chaque enfant d'accéder au degré supérieur en cours d'année, le moment de la promotion intervenant lorsqu'il atteint les ob· jectifs fondamentaux. (cf' numél'O d'avril 92).
Pour le maître, un éditeur de séquences d'enseigne· ment performant: - dessiner des arbres de classement; - tracer des tableaux; - importer des images en provenance réalisées au moyen de programmes de dessin; - dessiner de formes géo· métriques simples.
- ontre les eartles du 110n gui eeuy~~t êtrLdanseréuses
- Je suis d'actord, dit le
lion ai des an ir,aux
rfelin - Nous t'enverrons tous les jours 1 un , diren t d'entre nous pour t on les aniMaux,
1
Il n'y a pas forcément qu'une seule bonne réponse.
1
1
L'enseignant peut introduire des séries de réponses possibles (ici des synonymes de lion).
et les deux Le lion fut parties respectèrent leur engageMent, , un lièvre, désigné Mais un : par le sort, dit aux autres Une philosophie non directive. Devant son écran, l'enfant peut choi· sir l'activité par laquelle il veut com· mencer, répondre aux questions dans -l'ordre souhaité et demander d'être corrigé en cours de travail ou à la fin. En outre, l'ordinateur reconnaîtra dans les phrases de l'enfant les ré· ponses partiellement correctes en si· gnalant les éventuelles fautes d'or· thographe.
- Je suis d'accord, dit le
Le maître peut créer lui·même des messages que le petit personnage dé· livrera en cours d'activité pour aider les élèves.
- Come nt ce 1a? deMandèrent 1es an il'la UX
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- Hous t' enverrons tous 1es jours l'un , dirent d' entre nous pour ton les aniMaux. Le 1ion fut et les deux part i es respectèrent leur engageMent, Hais un , un lièvre, désigné par le sort, dit aux autres : - Verriez-vous Quelque objection à l'le faire grâce sans Qu'il y ai t le l'loi ndre pour vous?
Basé sur le principe de l'Hypercard, le logiciel EDUMEDIA donne un second souffle aux expériences d'EAO: chaque enseignant peut enrichir la banque de séquences d'enseignement avec ses propres créations, il peut modifier les activités existantes et les adapter à sa guise. Les personnes intéressées par ce projet d'équipe peuvent laisser leurs coordonnées à la rédaction. Une démonstration sera mise sur pied à l'ORDP mercredi 22 septembre à 14 h 00.
Panneau de départ de l'éditeur (pOUl' le maître) RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
l 'AGRICULTURE ET l'ÉLEVAGE : CORGÉMONT
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Le dernier né des ouvrages de géographie pour l'école primaire (6P) «Cet ouvrage, paru en juin de cette année, constitue la dernière étape d'une approche en 3 phases commencée en 4' année primaire. Son objectif prioritaire est de développer la capacité de maîtriser les problèmes du milieu de vie en prenant conscience des interactions qui le régissent, pour établir avec lui des rapports équilibrés. l » Il permet aux élèves de mettre en action, dans les paysages peu connus, les outils et les savoir-faire exercés en 4P et 5P (observation, description et compréhension des interactions entre les éléments du paysage).
«Les élèves sous-estiment la valeur d'une réponse obtenue avec l'aide d'informations annexées pal' l'apport au savoir stocké dans la mémoire. Tout se passe comme s'ils faisaient un sentiment de culpabilité lorsque, pour répondre à une question, ils sont forcés de chercher l'information. Ils semblent vouloir accorder plus de foi à leurs souvenirs, fussent-ils imprécis, qu'à un rappel écrit, exprimé ou présenté d'une manière différente du cliché qu'ils ont dans la mémoire. Une telle attitude va de pair avec un manque de confiance en soi vis-à-vis des traitements de données nouvelles. 3»
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Son contenu varié (photos, textes, dessins, graphiques, cartes topographiques, panoramas,,,.) met l'accent sur les activités humaines, leur dépendance des conditions naturelles et leur impact dans le paysage. «En devenant ainsi plus consciente des véritables enjeux, notre jeunesse se prépare à affronter avec plus de conviction et plus d'efficacité les problèmes qu'elle devra résoudre en parvenant à l'âge des responsabilités».2 L'approche proposée dans la méthodologie et les fiches de travail qui complètent l'ouvrage ne préconise pas une intégration systématique des
A nous de lui en donner le goût et la capacité! Antoine Mudry Connaissance de l'environnement Géographie données de base suivie d'une illustration à l'aide de ces concrets, mais plutôt une approche dynamique de construction d'un savoir par l'étude immédiate du paysage avec des recherches ponctuelles (et motivées) de renseignements. L'organisation du livre de l'élève favorise cette démarche (l'enseignements généraux regroupés, suivis de paysages à travailler).
Sier/'O (S.) in «A la découverte de la géographie: paysages du Jura et du Moyen-Pays». 1
2
Sierra (S.) op. cit.
Fl'ydman (M.) "S'informel' pour se former», Ed. Labor, Brussels, 1978, (p. 30).
3
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
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Utilisation du dictionnaire géographique en 5P
Connaissance de l'environnement
Vers l'autonomie par l'évaluation formative
Animation pédagogique
Les moyens d'enseignement proposés pour l'étude du paysage alpin permettent d'observer, de comprendre et d'expliquer les interactions entre les divers éléments: relief-climat-hydrographie-végétation-constructions et activités humaines. C'est dans ce contexte que s'impose l'utilisation du Dictionnaire géographique contenu dans le livre de l'élève. La permanence «Connaissance de l'environnement» met à votre disposition une évaluation formative instrumentée qui couvre l'équivalent de 7 à 8 heures de cours. Ce dossier d'une soixantaine de pages, en parfaite conformité avec la méthodologie et les fiches de travail déjà en votre possession, est vendu au prix de Fr. 5.-. Antoine Mudry Connaissance de l'environnement Géographie RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Depuis le 23 août 1993, la connaissance de l'environnement à l'école primaire (enfantine à 6') bénéficie à nouveau d'une animation pédagogique. Celle-ci vise, entre autres buts, à aider les enseignants dans la pratiqu~ ~es branches concernées (géographie-histoire-sciences). Vous pouvez donc s.olhc~ter l'animateur qui est à votre disposition le mardi, le mercredi et le JeudI, à l'ORDP (027/21.62.48.). Les contacts individuels ne sont pas les seules sources d'aide et de renforcement possibles: les expériences de chacune et de chacun méritent d'être partagées. Pour faciliter les échanges, la permanence du m~rcredi après-midi sera,. priOl;i,tairement organisée par cycles; dans un premIer temps elle durera Jusqu a Noël: Enfantine - 1P - 2P 3P-4P 5P-6P A Saint-Maurice (OmS)
03.11 -01.12 06.10 - 10.11 - 15.12 13.10 -17.11- 22.12 27.10. - 24.11
Remarque: la permanence du mercredi après -mid~ demeure bien entendu ,ouverte à to~s, quelle que soit la date, pour des renseIgnements ponctuels (methode, appomt bibliographique, ... ).
Nouvelle loi sur le droit d'auteur
Les professeurs-pirates sous les verrous Les ordinateurs de votre salle d'informatique sont sous-alimentés; vous les nourrissez alors avec des programmes piratés. Avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale sur le droit d'auteur, vous risquez des amendes, voire la prison! Depuis le premier juillet, avec l'entrée en vigueur de la nouvelle "Loi fédérale SUl' le droit d'auteur et les droits voisins», plus question de mettre dans les mains de nos élèves des logiciels piratés. Aujourd'hui les programmeurs sont mieux protégés. Et pas seulement dans les entreprises! La loi réglemente clairement les utilisations didactiques. Si le nouveau texte précise que tout usage d'œuvres à des fins pédagogiques pal' un maître et ses élèves est considéré comme une utilisation privée, il est cependant mentionné que l'article en question ne s'applique pas aux logiciels. En ce domaine, chaque copie qui n'est pas prévue dans le contrat est illégale. Seul ce contrat passé avec le détenteur des droits éditeur ou auteur - peut autoriser un
Halte au piratage dans les classes!
enseignant à copier des programmes pour les faire tourner sur plusieurs ordinateurs. Même l'emploi en réseau doit être préalablement déterminé. La loi n'autorise qu'une seule copie, celle dite de sécurité.
Sévères sanctions En cas d'utilisation de copies illicites, les sanctions prévues ont été sérieusement revues à la hausse. L'amende maximale passe de 5000 à 40 000 francs; une peine de prison peut même être prononcée Uusqu'à un an!) . Ces chiffres peuvent passel' à 100 000 francs et 3 ans de réclusion en cas de délit pal' métier. La procédure menant à une action en justice est des plus simples. Le détenteur porte plainte pénale auprès du juge compétent. Si les présomptions sont suffisantes, le magistrat ordonne une perquisition destinée à établir la preuve du délit. La procédure suit alors son cours ... Le législateur a tout de même manifesté une certaine bienveillance envers les milieux de la formation. Il est en effet prévu d'appliquer des tarifs préférentiels pour toute utilisation de logiciels à des fins pédagogiques. Ces tarifs doivent être d'abord négociés avec les détenteurs des droits. POUl' aboutir à une situation légale et financièrement supportable, le Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (CTIE)
va travailler avec les milieux concernés afin de développer un concept portant sur l'utilisation et l'acquisition de logiciels pour la formation. Reste que les milieux scolaires ont plus que jamais intérêt à coordonner leur politique d'achat! Résonances avec CTIE - info
Du changement dans la continuité Cinq directrices et directeurs des établissements de l'enseignement secondaire ont terminé avec l'année scolaire 1992/1993, leur mandat à la tête de leur école. Ils auront marqué de leur personnalité les établissements où ils ont travaillé et ont tous été impliqués dans la réorganisation et le renouvellement de l'enseignement secondaire du premier et du deuxième degré dans notre canton depuis plus de vingt ans. Durant leur carrière de directrice et de directeur, ils ont assisté à de multiples changements au sein de l'école valaisanne. Citons entre autres le passage de l'ancienne école secondaire destinée partiellement aux garçons, à l'école ménagère, à l'école de promotion, aux classes terminales de l'école primaire et enfin au cycle de l'école et les regroupements dans plusieurs régions de l'enseignement secondaire.
Devant tant d'efforts consentis au service de la jeunesse et de la collectivité publique, nous nous plaisons à remercier vivement M. le chanoine Claude Martin, recteur du Collège de l'Abbaye de St-Maurice, M. Michel Frachebourg, directeur de l'Ecole supérieure de commerce de Martigny, Mme Lucette Mayor, directrice du cycle d'orientation de St-Guérin à Sion, M. Raymond Genolet, directeur du cycle d'orientation régional de Grône et M. Arthur Masserey, directeur du Centre scolaire de Crans Montana. Nous tenons également à féliciter leurs successeurs, respectivement, M. le chanoine André Altermatt, M. Nicolas Bessard, Mme Chantal Chabbey, M. Patrick Rudaz et M. Hubert Bonvin pour leur nomination et leur souhaitons d'ores et déjà beaucoup de succès à la direction de leurs établissements respectifs.
Première plainte Il n'aura fallu que trois petites semaines pOUl' que la première procédure judiciaire pour piratage de logiciels soit engagée. Le 22 juillet, un juge d'instruction zurichois accompagné d'une douzaine de fonctionnaires a perquisitionné dans les locaux de la banque ABN Amro Bank. Des programmes piratés dont la valeur cumulée est estimée à 200 000 francs ont été découverts. Selon l'agence AP qui a répercuté l'information, c'est le fabricant de programmes informatiques qui a demandé l'ouverture de l'enquête. La procédure devrait durer jusqu'en automne. Le conflit pourrait cependant être réglé à l'amiable entre le pirate et le détenteur des droits. A quand les premières perquisitions dans les classes? RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Collège de St-Maurice M. le chanoine Claude Martin M. le chanoine Claude Martin enseigne depuis 1956 au Collège de l'Abbaye de St-Maurice. Il y a 26 ans, il prenait la succession du chanoine Isaac Dayer comme recteur de ce gymnase. Durant ces nombreuses années à la direction de ce collège, M. Martin a assisté et collaboré aux nombreuses adaptations qui se sont succédées dans le domaine scolaire et éducatif de notre canton. Il a participé étroitement à l'élaboration du règlement de 1970 concernant les établissements de l'enseignement secondaire du deuxième degré ainsi qu'à celui de 1974 concernant l'Ol'ganisation des collèges cantonaux, ces deux règlements étant encore en vigueur aujourd'hui. M. Martin a aussi contribué à la réorganisation des exaRÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
mens de maturité et des programmes du collège, notamment dans le domaine de la mathématique moderne. Il a assisté à l'introduction du nouveau cycle d'orientation. Le gymnase classique qu'il a connu durant ses premières années de direction s'est transformé en collège mixte avec cinq types de maturité et le type latin/ sciences. A côté de toutes ces tâches incombant à l'organisation, la planification et l'administration, M. le recteur Martin a su démontrer de grandes qualités humaines, notamment sur le plan de ses relations; relations avec le Département de l'instruction publique et plus particulièrement le Service de l'enseignement secondaire; relations avec son corps professoral et ses collaborateurs au collège et à l'Abbaye et surtout, relations étroites et constantes avec la jeunesse de son collège et cela grâce à un esprit d'ouverture omniprésent.
M. Martin s'est intéressé à chacun des étudiants de son collège. Il a su se montrer, envers notre jeunesse, un conseiller personnel pour l'instruction et l'éducation et souvent un véritable ami. Nous le remercions pour les innombrables et précieux services rendus à la direction de ce gymnase important et lui souhaitons bonne route et beaucoup de satisfactions dans ses activités futures.
M. le chanoine André Altermatt Le Conseil d'Etat a nommé M.le chanoine André Altermatt pour succéder à M. le chanoine Martin au poste de recteur du Collège de l'Abbaye de St-Maurice dès le début de l'année scolaire 1993/1994. Né à Delémont en 1956, M. le chanoine André Altermatt a effectué ses études classiques au Collège de StMaurice. Il a fréquenté l'Université
de Fribourg où il a acquis une licence en théologie en 1982 ainsi que l'Université des sciences humaines de Strasbourg où il a obtenu une licence en droit canonique en 1990. Ordonné prêtre de l'Abbaye de StMaurice en 1982, M. le chanoine AItermatt officie aussi comme professeur d'histoire et d'instruction religieuse au collège. Parallèlement à son rôle d'enseignant, il exerce la fonction de préfet de l'internat, official de l'Abbaye territoriale de StMaurice ainsi que bien d'autres activités. Ce nouveau recteur est donc bien paré pour assumer les nouvelles responsabilités pédagogiques et administratives qui lui seront confiées. Nous lui souhaitons plein succès dans l'exercice de sa nouvelle fonction.
M. Michel Frachebourg, licencié en sciences et mathématiques, a été professeur aux cours de préapprentissage de Martigny-Ville, aux cours d'orientation professionnelle et de dessin technique de Sion, à l'Ecole pour futurs maîtres professionnels de Martigny, aux collèges de Sion et au collège Ste-Marie à Martigny. C'est en 1978, à la suite de la réunion des deux écoles supérieures de commerce en une école mixte que M. Frachebourg a accédé au poste de directeur. Il a travaillé ainsi à la planification et à la construction du nouveau collège inauguré en 1980 et a aussi accepté d'introduire dans son école la section commerciale pour sportifs et artistes. Durant ces années de direction, il fut aimé et apprécié par son corps professoral et par ses collaborateurs pour son caractère franc et jovial, sa grande gentillesse et ses compétences professionnelles et relationnelles. Après tant d'années de service et d'efforts consentis pour l'éducation de notre jeunesse et notamment celle de l'école supérieure de commerce de Martigny, nous souhaitons à M. Frachebourg beaucoup de plaisir et de bonheur dans ses futures occupations.
M. Nicolas Bessard
Ecole supérieure de commerce de Martigny M. Michel Frachebourg
Le successeur de M. Frachebourg, M. Nicolas Bessard est originaire de Bagnes. Il a acquis en 1963 le diplôme de l'Ecole supérieure de commerce de St-Maurice et en 1964 la maturité commerciale à St-Maurice. C'est en 1967, lorsqu'il fréquenta l'Université de Lausanne, que M. Bessard a
obtenu une licence en Hautes études commerciales (HEC). Il fut enseignant au cycle d'orientation de Bagnes-Vollèges et au collège Ste-Marie à Martigny pendant 17 ans. En 1985, il fut nommé tout d'abord professeur puis sous-directeur à l'Ecole supérieure de commerce de Martigny. Nous souhaitons à ce nouveau directeur, jeune, dynamique et respecté de tous ses collaborateurs et collègues, beaucoup de satisfaction dans l'exercice de sa nouvelle activité.
Mme Chantal Chabbey
CO de St-Guérin 1Sion
Mme Lucette Mayor
Après plus de quarante années vouées à la cause de l'enseignement, Mme Mayor termine son mandat de directrice au cycle d'orientation de St-Guérin à Sion. Elle a enseigné à l'école primaire puis à l'école secondaire et enfin à l'actuel cycle d'orientation. Elle a participé à deux modifications importantes de l'établissement scolaire de St-Guérin; tout d'abord, l'introduction de la mixité dans toutes les classes et dans tous les cours et ensuite, de sédunoise, cette école est devenue régionale, ce qui la place actuellement sur le même pied d'égalité que le cycle d'orientation des Collines. Durant toutes ces années de direction, Mme Mayor a excellé par sa disponibilité et sa collaboration avec son corps professoral, ses collaboratrices et collaborateurs. Elle a su mettre toutes ses qualités et compétences au service de la jeunesse sédunoise. Nous lui souhaitons bonne route et beaucoup de plaisir dans des occupations futures. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Mme Chabbey, originaire d'Ayent, est professeur au cycle d'orientation de St-Guérin depuis 1979. Elle est au bénéfice d'un diplôme de l'enseignement secondaire obtenu à la faculté des lettres de l'Université de Fribourg. Par sa formation, un pmofectionnement constant et diversifié, par son expérience didactique, par ses activités au sein de commissions pédagogiques et professionnelles, comme la commission permanente chargée de la conception, de la rédaction et de l'évaluation des examens cantonaux du cycle d'orientation, Mme Chabbey dispose de toutes les compétences requises pour accomplir la mission qui lui est confiée. Nous lui souhaitons plein succès dans son nouvel engagement et sommes heureux qu'une femme ait été renommée à la tête de cette importante école.
COde Grône M. Raymond Genolet
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Après des années d'enseignement et de direction à l'école secondaire régionale de Granges, de 1962 à 1974, puis au cycle d'orientation régional de Grône, de 1974 à 1993, M. Raymond Genolet termine son mandat avec le sentiment du devoir accompli. Des deux petites classes en 1962 à Granges à l'école de Grône avec plus de 320 élèves et 26 professeurs, il a su contrôler et négocier avec maîtrise ce développement. M. Genolet, en plus de ses compétences professionnelles a gardé une sensibilité et un humanisme profond à travers ses responsabilités. Pendant plus de trente ans, il a mis généreusement ses compétences, son énergie et ses remarquables qualités humaines au service de la jeunesse et du Valais. Nous lui souhaitons une heureuse retraite.
ment secondaire et les inspecteurs scolaires, il a collaboré à la révision et à l'établissement définitif des programmes d'études du cycle d'orientation qui viennent d'être remis au personnel enseignant. C'est donc un homme qui a apporté la preuve de son dynamisme et de son esprit d'initiative qui remplacera M. Genolet. Grâce à son sens de la communication, des relations humaines et à son aptitude à l'organisation, il possède les qualités requises pour assumer la tâche qui lui a été confiée. Nous lui exprimons tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle carrière.
Centre scolaire de Montana M. Arthur Masserey
M. Patrick Rudaz
M. Patrick Rudaz, orIgmaire de Réchy, a été engagé au cycle d'orientation régional de Grône en 1978. A la fin août 1990, le Département de l'instruction publique l'a nommé coordinateur de l'enseignement de la mathématique pour le Valais romand avec charge notamment d'étudier l'adéquation des manuels aux programmes fixés. A ce titre, il a dirigé une commission de mathématique qui met actuellement le point final à la refonte d'un ouvrage destiné aux élèves du cycle d'orientation. Cette même année, l'association des enseignants des cycles d'orientation du Valais romand le désignait comme président. Depuis 1992, il assume cette fonction pour l'ensemble du canton. Avec le Service de l'enseigne-
M. Arthur Masserey termine son mandat après 33 ans d'activité comme directeur du Centre scolaire de Crans Montana. La création du centre scolaire actuel, qui débuta en 1964, a nécessité un très grand engagement personnel de la part de M. Masserey. En plus de sa fonction de directeur, celui-ci a participé à des activités corporatives et des collaborations cantonales diverses. Membre fondateur de «l'Association valaisanne des professeurs de l'enseignement secondaire du premier degré», devenue AVECO, il en a été le président de 1968 à 1971, année à laquelle il accéda à la tête de la Fédération valaisanne des Associations pédagogiques (FVAP). M. Masserey a également fondé la Conférence des directeurs du cycle d'orientation du Valais romand (CODICOVAR) dont il a assumé la présidence depuis 1980.
Il fait partie de la Conférence romande et tessinoise des Chefs d'établissements secondaires (CROTCES) et de l'Association des inspecteurs et directeurs des écoles primaires de Suisse romande et du Tessin (AIDEP). De par sa fonction, chevauchant sur divers ordres d'enseignement et ses engagements corporatifs, M. Masserey a été sollicité par les responsables du Département de l'instruction publique pour collaborer aux travaux de très nombreuses commissions relatives à l'introduction et à l'organisation du cycle d'orientation de 1973 et de 1986 ainsi qu'à la commission permanente des programmes et des moyens d'enseignement. C'est donc un homme dévoué depuis près de quarante ans à la cause de la jeunesse, de l'éducation et de l'enseignement qui nous quitte. Nous souhaitons à M. Masserey beaucoup de bonheur dans ses occupations futures.
M. Hubert Bonvin
M. Hubert Bonvin, ongmaire de Chermignon, commença très jeune son activité d'enseignant au centre scolaire à Montana. Il obtint en 1968 le brevet pédagogique et 10 ans plus tard, le diplôme de maître du cycle
d'orientation. Outre ses occupations pédagogiques, M. Bonvin s'est beaucoup investi dans le développement du Haut-Plateau, dans son activité militaire et dans la vie politique à travers ses mandats communaux, cantonaux et nationaux. Toutes ces activités extra-scolaires ont permis à M. Bonvin de se faire connaître et apprécier comme une personnalité très dynamique, compétente dans ses fonctions et dévouée au service de la collectivité locale ou régionale. Par sa formation, sa jeunesse, son expérience politique et ses qualités de meneur d'hommes, M. Bonvin est une personne apte à assumer au mieux les nouvelles responsabilités qui lui sont confiées. Nous lui souhaitons plein succès dans l'exercice de sa nouvelle fonction. Joseph Guntern Chef du service de l'enseignement secondaire
Evaluation dans les classes valaisannes
Propositions testées Parmi les différentes facettes de l'enseignement, l'évaluation semble être la plus réticente au changement. Les idées innovatrices dans le domaine de l'appréciation du travail des élèves ne manquent pas mais, pour le moment, un même examen, une même note servent à la fois à informer l'élève de ses progrès, à l'encourager dans son apprentissage ( évaluation fOl'mative), à faire le bilan de ses connaissances (évaluation sommative) ou encore à décider d'une sélection imminente (évaluation prédictive). L'harmonisation des programmes, la définition des objectifs communs et la création de moyens coordonnés sur le plan romand ont entraîné de nombreuses réflexions sur l'évaluation parmi lesquelles il faut relever les travaux de l'IRDP conduits pal' Jean Cardinet, les études de la FAPSE (Faculté de psychologie et des
sciences de l'éducation de l'Université de Genève), études dirigées en particulier par Linda Allal, les propositions de SIPRI sous l'égide de la CDIP ainsi que les nombreuses réalisations cantonales (cf. Résonances N° 10, juin 1991). Notre canton n'est pas l'esté en retard dans le domaine de l'évaluation. Il a pris une part active à la plupart de ces productions et il a, par ses ressortissants, contribué à faire avancer les réflexions et le renouvellement concret des pratiques évaluatives: nouveaux livrets scolaires en première année primaire (Haut et Bas-Valais), en deuxième année primaire (Haut-Valais); modification des dispositions d'admission au Cycle d'orientation ... En 1991, le Conseil d'Etat décidait, sur proposition du chef de DIP, la création d'un groupe de travail com-
posé de représentants d'autorités scolaires, d'enseignants de différents ordres d'enseignement et de parents. Ce groupe avait le mandat d'apprécier les études conduites dans le canton et dans d'autres cantons et de proposer des mesures concrètes d'évaluation pour tous les degrés de la scolarité obligatoire. En décembre 1992, le groupe de travail déposait un l'apport au Conseil d'Etat proposant dans ses conclusions: - l'introduction d'une authentique évaluation formative de l'école enfantine à la fin de la scolarité obligatoire; - l'introduction d'un régime semestriel d'évaluation chiffrée, accompagné de bulletins descriptifs intermédiaires informant les parents et leurs enfants des progrès réalisés; RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
- la promotion ou la non-promotion décidée sur la base des notes de fin d'année scolaire attestant le degré de maîtrise des objectifs annuels pour chaque discipline; - la constitution de paliers de promotion prenant mieux en compte les rythmes individuels de progression de chaque élève ainsi que l'étalement d'objectifs scolaires sur des cycles de deux ans; - l'introduction généralisée de deux livrets scolaires: un passeport scolaire qui ferait le constat des résultats obtenus et un carnet descriptif, plus proche de l'esprit des nouveaux programmes et informant régulièrement les parents et les élèves de la progression des apprentissages. Le groupe de travail demandait que ses propositions puissent être appliquées dans des centres scolaires pour préparer les instruments indispensables à la rénovation souhaitée et définir les conditions d'application requises. En avril 1993, le Conseil d'Etat approuvait les conclusions et les propositions du l'apport du groupe de travail et autorisait le DIP à désigner des centres scolaires chargés de leur mise en application, à titre anticipé et dans la perspective d'une généralisation ultérieure. Les centres scolaires doivent comprendre, soit l'ensemble des classes d'un ordre d'enseignement, soit les deux ordres d'enseignement de la scolarité primaire et du CO. Ils doivent être représentatifs, au minimum, de deux régions différentes du Valais romand.
PROCHAIN NUMÉRO
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LECTURE ET BIBLIOTHÈQUE RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
La mise en application se déroule en deux phases, la première dite de préparation, durant l'année scolaire 1993/1994 et la seconde, de réalisation concrète, durant l'année scolaire 1994/1995. La conduite de cette mise en application est placée sous la responsabilité de l'ORDP et soumise à l'observation constante du groupe de travail qui propose au DIP les écoles souhaitant participer à la concrétisation du renouvellement des pratiques évaluatives. Au début de cette année scolaire, plusieurs centres scolaires du Valais central (primaire et CO) ont émis le vœu
de prendre une part active à cette expérience: d'autres peuvent être acceptés, en particulier des centres du BasValais; il suffit pour cela de se mettre en contact avec l'inspecteur scolaire, le directeur de l'Ecole normale - président du groupe de travail- ou le directeur de l'ORDP. La décision finale du renouvellement des pratiques en matière d'appréciation du travail des élèves appartient au Conseil d'Etat qui se prononcera en fin d'année scolaire 1994/1995 sur la base des résultats et des expériences menées dans les classes intéressées. Jean-Pierre Salamin
Formation des enseignants Le projet en consultation La révision de la loi concernant la formation des enseignants progresse. Dans le courant du mois d'août, le Conseil d'Etat a accepté la mise en consultation de l'avant-projet. Partis politiques, collectivités de droit public, milieux intéressés (parents, Eglises, école) sont invités à se prononcer d'ici le 15 novembre sur cette première mouture. A l'échéance de la procédure de consultation, les résultats seront analysés et exploités par le Département en vue de l'adoption du projet par le Conseil d'Etat. Rappelons que cette révision sectorielle de la loi de 1962 concerne la formation initiale des enseignants du primaire et du secondaire du l or et du 2' degré ainsi que la formation continue.
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Calendrier scolaire
Un problème sans solution? Au moment où va s'ouvrir la prochaine année scolaire se pose à nouveau le problème de la coordination du temps d'enseignement, des périodes de vacances et des journées de congé à travers tout le territoire de notre canton.
tions d'écoles, des interventions parlementaires, des articles de presse révèlent dans ce domaine, de l'insatisfaction, pour ne pas dire du mécontentement.
danges ou pour d'autres contingences locales ou régionales. Avouons que rien n'est simple et que les raisons de protester ne manquent pas, pour la famille citée comme pour d'autres.
Un exemple permet d'illustrer les raisons d'une telle situation. Prenons le Les remarques de certains parents, cas d'une famille de quatre enfants les l'apports qu'adressent au Départedont l'aîné accomplit ses études dans ment de l'instruction publique les un collège, le deuxième étant en apcommissions scolaires et les direcprentissage, le troisième au cycle d'orientation tandis que le cadet fréquente les classes de sa commune ou de son village. Pour peu que ces établissements d'enseignement ou de formation soient situés en des lieux différents, qu'ils aient un régime de scolarité propre, voilà cette famille aux prises avec des calendriers divers et non coordonnés. Ici, c'est un «pont» aménagé entre deux fêtes avec obligation de compensation à un autre moment de l'année, là ce sont des vacances de Noël l'accourcies au profit d'un congé prolongé au temps de Carnaval, là encore, le lundi de Pentecôte est jour de classe, sans compter . - les fêtes patronales, Le calendrier scolaire doit en priorité respecter le chômées ou non, les rythme des enfants et adolescents. (photo Deuènes) arrêts pour les ven-
Pourquoi, dès lors, le Département de l'instruction publique ne prescrit-il pas, pour l'ensemble du canton, un calendrier scolaire unique et impératif? Ainsi seraient résolues les difficultés, supprimées les anomalies et les discordances constatées. C'est la question que se posent celles et ceux auxquels le système en place ne donne pas satisfaction. C'est la réponse qu'ils se donnent peut-être à euxmêmes en attendant celle qui tarde à venir. Vue sous le seul angle dans lequel on vient de se placer, la situation pourrait en effet se résoudre dans le sens indiqué. Il n'est pas dit d'ailleurs qu'on ne doive pas y parvenir, à échéance plus ou moins rapprochée. Pour l'instant, d'autres critères d'appréciation, d'autres particularismes propres à notre canton, à la fois un et divers, et dont la population, très dispersée, se trouve confrontée à des problèmes économiques, géographiques et climatiques complexes et multiples, doivent également être pris en considération. Constatons d'abord qu'en vertu d'une décision du Grand Conseil, la durée de l'année scolaire n'est pas encore totalement unifiée. Ce sera chose faite dès l'automne 1996. Compte tenu des conditions de climat différentes s'il s'agit de la plaine ou de la montagne, les dates d'ouverture et de RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
clôture des cours peuvent varier d'une ou de deux semaines. Faut-il, là également, prescrire l'uniformisation? Question encore ouverte. Les congés des vendanges se justifient dans les communes ou régions viticoles alors même que dans les stations touristiques d'autres moments semblent mieux appropriés. Et que fait-on de cette coordination intercantonale selon laquelle nos pistes de ski ne devraient pas connaître un encombrement excessif en des périodes de pointe pour tomber peu après dans un délaissement presque total? Au-delà des éléments cités, comment ne pas affirmer que la répartition judicieuse du travail scolaire et de la détente doit s'accorder prioritairement à la nature même de l'enfant, et de l'adolescent, qui exige précisément une alternance régulière d'activité d'étude et de moments de repos. On le constate, ici comme ailleurs, il est difficile de satisfaire à la fois à ces exigences contradictoires: nécessité d'une coordination que certains vou-
draient totale et respect des situations et des besoins régionaux, auquel d'autres tiennent absolument.
probation avant d'être portés à la connaissance des parents, des élèves et de la population concernés.
De trois en trois ans, et ceci dans le sens d'une anticipation voulue par les communes, le Département de l'instruction publique établit à leur intention, à celle des commissions scolaires et des directions d'établissements, un calendrier scolaire type annuel. Celui-ci arrête d'abord, de façon impérative, le nombre de jours de classe et la durée des congés. Sont également proposées les dates précises des vacances d'automne, de Noël, de Carnaval, de Pâques et de Pentecôte. Mais ici, une certaine liberté d'appréciation est laissée dans le sens de modifications possibles des dates données à titre indicatif. De plus, les communes et les établissements disposent de quatre jours de congé supplémentaires à accorder selon les besoins propres.
Nous l'avons dit, le système vise une certaine unité sans contraindre à l'excès. Faut-il accentuer l'uniformisation ou favoriser au contraire l'autonomie des communes et des régions avec, dans un cas comme dans l'autre, avantages et inconvénients? C'est la question que se pose le Département de l'instruction publique.
Sur cette base, sont établis les plans de scolarité annuels, soumis ensuite aux inspecteurs pour contrôle et ap-
Plans de scolarité dans le Valais romand
Afin de connaître sur ce point précis l'avis des communes et des établissements, une enquête est lancée durant l'été. Elle permettra, nous l'espérons du moins, de dégager des tendances générales prioritaires dont il sera tenu compte. La présente information vise à porter dans le domaine public un problème en apparence assez simple, mais dont on aura saisi les multiples facettes et peut-être les complications insoupçonnées. Département de l'instruction publique
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Treize communes à la traîne L'introduction de la semaine de quatre jours et demi a coïncidé avec l'uniformisation de la durée de l'année scolaire. Toutes les communes ont encore au maximum trois ans 0usqu'en 96/97) pour porter la durée effective de la classe à 38 semaines (167 jours). Cette année, treize communes du Valais romand n'ont pas encore rejoint le gros du peloton déjà en règle avec les nouvelles dispositions. 01'sières, Riddes, Savièse, Sembrancher, Val d'Illiez, Vollèges et Bovernier n'ont encore que 37 semaines à leur calendrier. Quant aux écoliers de Charrat, Grimisuat, Liddes, Miège, RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
St-Léonard et Veyras, ils ne passeront que 36 semaines face au tableau noir. Toutes les communes qui ont déjà satisfait aux nouvelles dispositions ont commencé l'année scolaire 93/94 le 23 août. La grande majorité d'entre elles la termineront le 24 juin 1994. Evolène, Hérémence, MontanaVillage, Montana-Crans, Randogne, St-Martin, Vex et Vissoie débuteront leurs grandes vacances le 17 juin déjà mais bénéficieront de moins de jours de congé en cours d'année. Nendaz et Champéry ont choisi des solutions intermédiaires. P. Vetter
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INFORMATIONS
OFFICIELLES 4. Effectifs incompatibles avec un enseignement communicatif!
Rapport sur les rencontres des maîtres d'allemand des CO, des collèges et de l'ENVR 27 avril, 4 et Il mai 1993 1. Forte participation des maîtres Succès très réjouissant dans les trois établissements (St-Maurice, les Creusets, la Planta) par le nombre de participants, environ 30 professeurs des collèges dont 2 recteurs, soit la grande majorité, et 70 maîtres des CO, dont plusieurs directeurs. Rencontre fructueuse par la variété des points de vue échangés, par la vivacité des interventions, par la bonne tenue et le respect réciproque. Les 2 animateurs, Yves Andereggen inspecteur des collèges et Pierre-Pie Bonvin, coordinateur d'allemand au CO, rappellent les raisons de ces rencontres: éviter le cloisonnement, les ruptures, les incohérences, les griefs; - mieux assimiler les méthodes, démarches et moyens nouveaux d'enseignement de l'allemand; rappeler les conditions du passage du CO au sec. 2e degré et le pourcentage toujours plus grand de jeunes qui passent du CO au 2e degré. En introduction il est mis encore une fois en évidence l'importance des 4 compétences (CO: 8, CE: 4, EO: 7, EE: 3) dans l'utilisation d'une langue étrangère ainsi que la reprise de ces valeurs dans les objectifs généraux du CO qui définit: L'enseignement de l'allemand développe donc: - d'abord les compétences respectives (CO et CE); - ensuite les compétences productives (EO et EE); - enfin la capacité de structuration (grammaire). M. Andereggen souligne le fait que le programme des collèges poursuit dans le sens de cette approche communicative et du développement des 4 compétences langagières, en déplaçant toutefois peu à peu l'accent sur la structuration de la langue et de la pensée.
2. Moyens d'enseignement L'introduction de UD au CO et en première année des collèges a été l'occasion de ce renouvellement dans l'appren-
tissage de l'allemand. Les maîtres du CO considèrent, presque unanimement, que les manuels pour le niveau 1 sont bien adaptés, suscitent l'intérêt des élèves pour l'allemand et développent leur savoir-faire. Les exercices de consolidation de SDE remédient à un manque d'exercices structuraux dans les ouvrages. Les professeurs du second degré sont plus critiques face à UD9, manuels de première année du collège. Ils jugent parfois que l'armature grammaticale est insuffisante, ainsi que les exercices structuraux correspondants. M. Bonvin leur fait remarquer que les notions grammaticales apparaissent dans les UD de manière concentrique, qu'elles s'élargissent et s'approfondissent en parallèle avec les objectifs communicatifs, et que UD9 en 1re année du sec. II est le meilleur moyen d'assurer une bonne coordination, et rappelle aux professeurs l'existence des exercices de consolidation UD9 à l'ORDP. Reste pour les lycéens le problème de la continuation après UD.
3. Que signifie «coordination verticale»? Coordonner signifie connaître les acquisitions, les démarches, le savoir-faire, les aptitudes développés dans l'étape précédente pour pouvoir construire sur ces bases. Cela ne signifie pas recopier pour ajouter quelques bribes. Chaque niveau a ses spécificités. Le rôle du CO est d'amener tous les élèves à la fin de la scolarité obligatoire, de les préparer à choisir leur voie et à s'adapter à leur formation future, et non pas spécifiquement aux collèges. Le 2e degré secondaire prépare essentiellement à des études universitaires, il doit: - accentuer le développement de l'autonomie; - augmenter la rapidité de l'apprentissage; - structurel' la pensée et l'expression (exigences grammaticales accrues); - développer l'exactitude de l'esprit de synthèse. Les démarches pour atteindre ces objectifs sont différentes, mais non divergentes ou opposées. RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
Le problème de l'effectif se pose déjà au CO, mais devient presque insolubles dans les lycées. Comment pratiquer et évaluer l'EO avec 25 ou 30 élèves? Comment contrôler véritablement et efficacement la CO dans de telles conditions? Comment déceler et prendre compte les difficultés individuelles? Comment développer, corriger l'EE et y remédier? Comment pratiquer l'interaction sous tous ses aspects?
Les effectifs élevés des classes sont un frein constant - insurmontable aux yeux de certains - à un enseignement communicatif. La difficulté est grande, mais les moyens d'enseignement et les moyens pédagogiques supplémentaires (Schülerkassette UD9, tests d'évaluation, exercices de consolidation) permettent partiellement de remédier à cette situation, et celle-ci ne doit pas être un prétexte pour rejeter le renouvellement et la remise en question. Inspecteur des éc. sec. 2e degré Le responsable d'allemand au CO y. Andereggen P.-P. Bonvin
Commission cantonale des bourses et prêts d'honneur Dans le but d'informel' les élèves, étudiants et apprentis des délais et des conditions requises pour l'obtention d'une aide financière de l'Etat pour leur formation, la Commission cantonale des bourses et des prêts d'honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes:
1 Ayant droit Des subsides sont accordés: - aux apprentis; - aux élèves des écoles secondaires du 2e degré et écoles assimilées; - aux élèves des écoles préparant à l'enseignement; - aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, des écoles préparant aux professions paramédicales, artistiques et ecclésiastiques; - aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures; aux étudiants des hautes écoles, y compris le doctorat; - pour les deuxièmes formations, les recyclages, le perfectionnement professionnel.
2. Conditions Le financement d'une formation incombe en premier lieu aux parents, subsidiairement aux autres responsables légaux et aux requérants. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont insuffisantes, des subsides sont alloués par l'Etat.
3. Présentation des demandes Les demandes de subsides doivent être adressées sur formulaire ad hoc au Département de l'instruction publique, à l'intention de la Commission, dans les délais suivants: - jusqu'au 25 juillet pour les personnes commençant leur formation en automne, RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
- jusqu'au 20 février pour les personnes commençant leur formation au printemps. Les formulaires peuvent être obtenus - auprès des administrations communales; - auprès des directions des cycles d'orientation; - auprès des directions des écoles secondaires du 2e degré; auprès des écoles professionnelles; auprès du Département de l'instruction publique, Section des bourses et prêts d'honneur, Planta 3, 1950 Sion. Le questionnaire dûment rempli doit être signé, cas échéant, par le détenteur de la puissance paternelle et accompagné, selon les cas, des pièces suivantes: une déclaration officielle attestant l'inscription à l'école ou à l'établissement fréquenté; le contrat d'apprentissage; - un plan financier. Les demandes de renouvellement de l'aide se font au moyen d'un questionnaire spécial. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants, élèves et apprentis qui ont bénéficié d'une aide pour l'année 1992/1993.
4. Remarques Seules les demandes formulées de façon complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront être prises en considération. Le Département de l'instruction publique pal' sa section des bourses et des prêts d'honneur est à la disposition des personnes intéressées pour tous l'enseignements.
DIRECTIVES
DISPOSITIONS
du 5 juillet 1993 concernant la formation des maître(sse )s d'économie familiale au cycle d'orientation pour l'obtention d'un diplôme d'enseignement
du 12 juillet 1993 concernant l'informatique au cycle d'orientation L BASES LÉGALES 1.1 Loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; 1.2 Décision du Conseil d'Etat du 9 janvier 1991 concernant l'adoption des grilles horaires selon les projets du 14 novembre 1990; 1.3 Programme du cycle d'orientation du Valais romand (1993).
2. ORGANISATION ET PROGRAMME Depuis septembre 1989, l'enseignement de l'informatique est devenu obligatoire dans les cycles d'orientation. En deuxième et troisième années, une heure hebdomadaire d'informatique est inscrite dans la grille horaire. Lors de l'acquisition de l'équipement, il faut prévoir au minimum un poste de travail pour deux élèves, soit en principe sept appareils par salle. 3. LES ENSEIGNANTS D'INFORMATIQUE Seuls les enseignants possédant l'attestation de formation en informatique du Département de l'instruction publique ou une formation jugée équivalente peuvent enseigner l'informatique au cycle d'orientation. 4. MODALITÉS 4.1 Choix de l'ordinateur Le choix et l'équipement du matériel informatique sont réglementés par l'autorité compétente. Conformément à la décision du Conseil d'Etat du 7 juillet 1993, les directions des écoles du cycle d'orientation doivent s'équiper d'appareils compatibles aux standards de l'industrie. Un cahier des charges détermine les exigences afin de choisir au mieux l'installation informatique. 4.2 Equipement des cycles d'orientation L'équipement d'une salle d'informatique est suffisant pour un centre de 500 élèves environ. Les frais d'aménagement d'une salle d'informatique sont calculés en proportion du nombre de places de travail. Un montant de 4000 francs au maximum par place de travail est pris en compte pour le calcul de la subvention cantonale. Une salle d'informatique est subventionnée jusqu'à concurrence de 48 000 francs. Trois ans après l'achat d'un appareil, si une modification de celui-ci est souhaitée, l'Etat versera une sub-
vention sur un montant maximal de 1000 francs par configuration. Ces appareils peuvent être remplacés au plus tôt six ans après l'achat ou après leur modification. Ces dispositions de subventionnement ne sont pas applicables au matériel informatique destiné à l'administration de l'école. 4.3 Acquisition de logiciel Les dispositions concernant les licences de droit d'auteur sont à respecter lors de l'achat d'un programme (software). Au Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (CTIE), Erlachstrasse 21, 3000 Bern 9 (Tél. 037/23 08 31) des informations sur les programmes pour l'enseignement (didacticiels) et sur les licences peuvent être demandées. 4.4 ProcédUl'e de subventionnement Une demande préalable et motivée doit être adressée au Service de l'enseignement secondaire. Elle comprend les éléments suivants: - l'offre et le devis détaillés du fournisseur; description technique de l'appareil Uustification du type); - l'organisation de l'enseignement en informatique; - le plan d'utilisation de la salle d'informatique pendant et en dehors des heures d'enseignement; - la liste nominative des enseignants d'informatique reconnus; - le versement de la subvention cantonale sera effectué selon les disponibilités budgétaires de l'Etat, sur présentation de la promesse de subvention du Département de l'instruction publique accompagnée des factures originales acquittées. 4.5 Maintenance des appareils informatiques Cette maintenance est entièrement à la charge des cycles d'orientation. Le Service de l'enseignement secondaire se tient à disposition pour d'éventuelles questions en relation avec l'achat du matériel informatique. La présente décision entre en vigueur le 15 juillet 1993. Sion, le 12 juillet 1993 Le chef du Département de l'instruction publique Serge Sierro RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE VU les articles 74, 83 et 85 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique; Sur la proposition du Service de l'enseignement secondaire; décide:
L
1 semaine de cours à la fin de la deuxième année de formation
2.2 Formation psychopédagogique 2.2.1 Cours au Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) a)
A moins qu'il ne soit titulaire d'un brevet d'enseignement, le(la) candidat(e) est tenu à suivre des cours de psychopédagogie dispensés au Centre de Formation pédagogique et sociale (CFPS) à Sion.
b)
Les cours sont à définir en collaboration entre l'inspectrice d'économie familiale et le CFPS
CONDITIONS D'ADMISSION
Ces directives s'adressent aux personnes titulaires d'un brevet d'enseignement et aux personnes en possession d'une maîtrise fédérale ou d'un titre reconnu jugé équivalent. Les candidat(e)s qui veulent suivre cette formation doivent montrer un intérêt évident pour l'enseignement et la pédagogie.
2.
FORMATION
2.1
Formation technique
a)
La formation technique assurée par le Département de l'instruction publique du canton du Valais comporte les matières suivantes: - cuisine et alimentation - connaissance et entretien des textiles - entretien de l'habitat - activités sur textiles - éducation à la santé - éducation à la consommation - dessin
b)
Les candidat(e)s ont l'obligation de suivre tous les cours techniques, quelle que soit leur formation antérieure.
c)
Les cours se répartissent de la manière suivante: 1 semaine de cours avant le début de la formation 1 jour de cours par semaine durant deux années scolaires consécutives 1 semaine de cours à la fin de la première année de formation
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
2.3 Stages a)
Des stages d'enseignement sont obligatoires pour tous les candidat(e)s au diplôme. Ils doivent suivre: Un stage d'introduction de 3 jours dans une classe du cycle d'orientation chez une maîtresse de stage désignée par l'inspectrice, en dehors de la formation technique. Un stage d'exercices dans une classe du cycle d'orientation chez une maîtresse de stage désignée par l'inspectrice. Il se déroule de la manière suivante: pour les candidat(e)s possédant un brevet d'enseignement, le stage dure 2 semaines et doit se dérouler vers la fin de la deuxième année de formation; pour les candidat(e)s ne possédant pas le brevet d'enseignement le stage dure 3 semaine et doit se dérouler à la fin de la formation psychopédagogique et vers la fin de la deuxième année de formation.
3. a)
ÉVALUATION Pour la formation psychopédagogique, l'attestation du suivi des cours est obligatoire. Pour la formation technique, une évaluation est faite en fin de première année et un examen est organisé à la fin de la deuxième année de formation.
b)
c)
Pour le stage d'exercices, un examen est organisé portant sur une leçon de cuisine, d'alimentation et d'entretien des textiles évalué par l'inspectrice d'économie familiale, la maîtresse de stage et le(la) directeur(trice) du cycle d'orientation.
4.
FINANCEMENT Une finance d'inscription est exigée au début de chaque année de formation . Tous les autres frais sont à la charge des candidats au diplôme.
5.
VOIE DE RECOURS Tout litige pouvant survenir dans l'interprétation des présentes directives est du ressort du chef du
l NF 0 Département de l'instruction publique sous réserve de recours au Conseil d'Etat qui statue définitivement.
6.
REMARQUES FINALES Le fait de suivre une telle formation ne garantit pas au candidat un emploi ultérieur dans un centre du cycle d'orientation. Les présentes directives entrent en vigueur au début de l'année scolaire 1994/1995.
Sion, le 5 juillet 1993 Le chef du Département de l'instruction publique SERGE SIERRO
MISE AU CONCOURS Les Départements de l'instruction publique de Suisse romande et la Commission romande de Radio-TV Educative mettent au concours un poste de:
DÉLÉGUÉ(E) PÉDAGOGIQUE À LA TÉLÉVISION ÉDUCATIVE ÉMISSION MAGELLAN Le (la) délégué(e) pédagogique, après une période de formation, sera chargé(e) de la préparation et de la production des émissions destinées aux degrés inférieurs de la scolarité obligatoire (degrés 1 à 6), dans le cadre du département «Découvertes» de la Télévision Suisse Romande. Les candidat(e)s, issu(e)s de l'enseignement officiel, doivent avoir une bonne connaissance de l'organisation scolaire en Suisse romande, des programmes et des objectifs de la Radio-TV Educative, de la télévision en particulier, et des médias en général. Date d'entrée en fonction: à convenir. Les candidat(e)s doivent présenter leur offre et curriculum vitae au Secrétariat à la Coordination scolaire romande, case postale 610, 1000 Lausanne 17 Riponne, pour le lundi 27 septembre 1993 au plus tard. Toutes les informations, conditions d'engagement, cahiers des charges, peuvent être obtenus auprès du Secrétariat à la Coordination scolaire, à l'adresse ci-dessous. Secrétariat à la Coordination romande en matière d'enseignement Case postale 610 - 1000 Lausanne 17 Riponne Tél. 021/312 84 59 - Fax. 021/312 37 19
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ENVIRONNEMENT
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Film sur le bruit
Le concert
ROMAND ET TESSINOIS POUR L'INFORMATION SUR L'ENVIRONNEMENT
Le bruit est certainement la nuisance la plus courante subie journellement, surtout par les habitants des grandes agglomérations. La lutte contre le bruit constitue donc une priorité et sa mise en œuvre revêt des aspects divers: techniques et psychologiques. Le bruit, dont les sources sont multiples et les perceptions différentes selon les lieux et les personnes exposées, constitue un phénomène social complexe. A partir d'un certain niveau, c'est une nuisance qui porte atteinte à la santé psychologique et même physique des individus (effets sur l'oreille). «Le concerb>, le nouveau film du groupe de travail romand et tessinois Info-Environnement, a été présenté le 11 juin dernier en première suisse lors d'une conférence de presse présidée par le conseiller d'Etat Serge Sierro, chef du Département de l'instruction publique. Ce dessin animé d'une durée de cinq minutes a été conçu pour sensibiliser les enfants des écoles primaires et secondaires à la problématique du bruit. Quand on parle du bruit, on est entièrement dans le domaine de la subjectivité: une musique peut être enchanteresse pour l'un et infernale pour l'autre. Dans l'étrange concert du film d'Info-Environnement, chacun se sent tour à tour bourreau émettant des bruits insupportables, auditeur privilégié, victime de nuisances sonores ou chef d'orchestre. Autant de rôles qu'inconsciemment nous tenons, RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
nous aussi, successivement dans notre vie de tous les jours. Réalisé comme les autres films du groupe de travail Info-Environnement par Arne Bostrom de Genève, «Le Concert» cherche à interpeller les jeunes et à susciter la discussion et la réflexion, plutôt qu'à présenter le problème du bruit d'un point de vue technique ou sur un ton sentencieux. Il n'a donc pas la prétention de traiter le sujet de manière exhaustive. Un document didactique d'accompagnement sera réalisé par les pédagogues dans le courant de l'année.
Rassembler les forces Créé en 1985, le groupe Info-Environnement est formé de représentants des services cantonaux chargés de la protection de l'environnement de la Suisse romande, de Berne et du Tessin; il bénéficie du soutien de l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage. Info-Environnement a pour mission principale d'élaborer une documentation audiovisuelle destinée à sensibiliser le public - les enfants et les jeunes en particulier - aux problèmes de la protection de l'environnement. A ce titre, il a déjà produit des spots TV et un film d'animation sUl' la protection des eaux, des films vidéo sur la gestion des déchets et la protection de l'air ainsi qu'un diaporama sUl' le compostage. Le groupe collabore avec des pédagogues qui se chargent de mettre au point le matériel didactique d'accompagnement.
Diffusion pOUl' le Valais romand: ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion Vente et prêt: FILM INSTITUT, Erlachstrasse 21, 3000 Berne 9 Tél. 031/23 08 31 Formats disponibles: VHS et S-VHS (à l'ORDP seulement en VHS) Département de l'environnement et de l'aménagement du territoire Chargé d'information
R E P 0 R T AGE Action de Noël 1992 de l'Ecole valaisanne
Bilan et perspectives Les écoles valaisannes ont fait preuve de solidarité à l'occasion de l'Action de Noël 1992 en faveur des jeunes de Roumanie. Les responsables de Valais -Roumanie ont acheminé en mai dernier les tonnes de matériel récolté. Trois membres du convoi humanitaire s'expriment dans nos colonnes. Bilan et perspectives d'une action pleinement réussie.
et le soutien des écoles valaisannes engagées dans la survie des enfants nous l'a prouvé, l'Association doit poursuivre son activité. Une activité qui se révèle profitable et se doit d'être durable. En ma qualité de président, je profite de cette occasion pour remercier le Département de l'instruction publique, les enseignants, les parents et élèves qui, dans un magnifique élan spontané, ont permis d'apporter quel-
ques rayons de soleil au pays de la grisaille. Qu'ils soient assurés de l'engagement constant, précis, sérieux et désintéressé de l'Association humanitaire Valais-Roumanie, en faveur de tous ceux qui, là-bas, songent avec une reconnaissance émue aux gestes d'amour tracés à leur égard. Maurice COPT Président de l'Association humanitaire Valais-Roumanie
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Une merveilleuse épopée
De l'efficacité dans l'action Créée en février 1990, en quelques mois, après la Révolution, l'Association humanitaire Valais-Roumanie vient en aide aux institutions (orphelinats, écoles, maisons de personnes âgées, dispensaires, hôpitaux etc.) Cette option ciblée tend à éviter une dispersion nuisible au bon déroulement des multiples actions du cœur, lancées avec l'appui de la population valaisanne. Touchés par la détresse du peuple roumain, sensibilisés par la profonde misère régnant dans un pays marqué par quarante années de dictature, nous nous sommes efforcés de canaliser les bonnes intentions, afin de servir une cause louable au détriment d'actions teintées de spontanéité, mais dérapant souvent vers l'anarchie et l'abandon, par un manque évident de structure. Il était impératif, en effet, que notre présence en Roumanie devienne ponctuelle et ne sombre pas dans l'oubli. Un oubli qui aurait été porteur d'illusions, débouchant sur de faux espoirs pour ceux que l'Occident a oubliés après le partage de Yalta.
Pas à pas, avec une solide équipe de bénévoles en Valais et en Roumanie, nous avons posé les bases de notre appui, à travers deux options prioritaires. La première offrait au Valais l'occasion de s'engager dans un soutien humanitaire, assorti d'une garantie de succès.
Plongée dans la plus sombre misère, la Roumanie survit grâce à l'espoir de jours meilleurs. Les illusions de l'après Révolution se sont muées en une situation économique catastrophique. Seul rayon de soleil dans ce décor sinistre, l'aide ponctuelle dispensée par les associations humanitaires. Une aide qui se doit de survivre et compte sur les actions bienvenues, telle celle des écoles valaisannes.
La seconde s'efforçait de répondre aux besoins les plus urgents des institutions, grâce à l'appui des Roumains eux-mêmes. A travers cette philosophie, bâtie de concert entre nos deux pays, l'association est parvenue à des résultats positifs, encourageants et concrets. Certes, la situation économique, catastrophique du pays, ravagé par l'inflation, ne facilite pas le mieux-être des institutions avec la célérité que nous souhaiterions. Force nous a été de nous adapter au rythme roumain et de nous réjouir des nombreux petits progrès enregistrés. Contrainte de subvenir aux besoins de première nécessité (alimentation, médicaments, etc.), Valais-Roumanie doit accepter d'évoluer dans une phase d'urgence. Cette situation dramatique ne
L'armoire du matériel d'une école de village. nous empêche pas, cependant, de développer le chemin d'une construction jetant son regard sur l'avenir. Chaque six mois, lors de notre engagement personnel sur le terrain, nous constatons, avec plaisir, qu'un état d'esprit s'installe au sein des institutions patronnées par Valais-Roumanie. Accompagnés dans leur lutte quotidienne pour survivre, les responsables des diverses maisons peuvent distraire un peu de leur temps pour veiller au développement de leurs pensionnaires. Plus que jamais, RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Pour la septième fois consécutive, le comité de Valais-Roumanie effectue une mission directement sur le terrain. Soucieuse d'appuyer sur l'aspect bénévole de ses actions, l'Association demande, à chaque participant, une prise en charge personnelle des frais de déplacement. Cette option est voulue pour bien marquer le désintéressement des personnes œuvrant au sein de Valais-Roumanie. En mai dernier, présidée par M. Maurice Copt, une délégation où l'on relevait la présence de Mme Danièle Grolimund, représentante du Département de l'instruction publique acheminait à bon port un important convoi de biens matériels divers. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Deux trains routiers, chargés principalement du matériel scolaire réuni ou acheté grâce à la générosité des Valaisans, de médicaments, de couveuses, de machines à laver et d'un lot imposant d'instruments médicaux étaient répartis à travers les onze institutions patronnées par l'Association. Il est à noter que, si la majeure partie du mérite de cette opération revient aux écoles, l'engagement de la société médicale du Valais permettait un soutien élargi.
Un matériel scolaire imposant fut récolté, alors qu'une coquette somme d'argent permettait d'envisager une aide soutenue aux institutions. Pendant les mois précédant son départ, Valais-Roumanie triait, inventoriait les biens reçus. Divers achats (machines à laver le linge, médicaments, couveuses etc.) venaient grossir ce convoi. Répondant à l'appel du comité, de nombreux jeunes aidaient à cette tâche dont l'ampleur reste considérable.
Fantastique! Une tâche considérable Avant d'évoquer l'épopée de cette grande distribution du cœur, il convient de rappeler les points forts d'une opération intitulée «l'Ecole valaisanne avec la Roumanie - Un franc pour la survie d'un enfant.» Le projet d'action de Noël, mis sur pied par le biais d'un comité présidé par M. Anselme Pannatier, s'efforçait de toucher l'ensemble des écoles du canton. Le succès fut total.
Jour «J», le départ des camions pour la Roumanie marquait le début de l'aventure. Une aventure qu'il convenait de maîtriser, si l'on voulait assurer le plein développement des actions. Rompue à ce genre d'exercice, dotée d'une infrastructure solide tant au niveau des autorités roumaines, que de la population, l'Association contrôlait les opérations. Ici, on se doit de souligner le travail fantastique accompli par le respon-
sable en Roumanie, M. Razvan Coroiu. Secondé par une équipe dynamique, introduit dans tous les milieux susceptibles de favoriser le bon déroulement des actions, ce dernier se révèle un atout précieux pour Valais-Roumanie. Il n'est pas erroné de prétendre que sans cet appui sur place, l'association n'aurait jamais pu accomplir, avec autant de succès, ses nombreuses missions.
Impressions de Roumanie
Rien d'étonnant, dès lors, à ce que partie du soutien d'un orphelinat, Valais-Roumanie peut aujourd'hui afficher sa présence bénéfique dans un chapelet d'institutions, réparties en Transylvanie, sur le chemin de Bucarest et aux environs de la capitale.
L'OIphelinat de Tirgu Mures héberge trois cents enfants jusqu'à 4 ans.
De la dignité Si l'on excepte l'hôpital de Ludus, la maison de personnes âgées et le centre de prématurés de Tirgu Mures, l'ensemble des institutions visitées se rapportait aux enfants et aux motivations directes de l'action de l'école valaisanne. Ainsi, une fois parvenu sur les lieux du point fort de l'action, soit à Tirgu Mures, en Transylvanie, dans le nord du pays, une vaste répartition s'effectuait. Que se soit dans les divers orphelinats, dans les dispensaires ou les écoles, les réactions enregistrées étaient semblables. Démunis de tout, même de l'essentiel, les Roumains ne pouvaient dissimuler leur joie. Une joie traduite par des sourires lumineux, imprégnés de la plus grande dignité Un crayon, un cahier ou une gomme constitue, pour ceux qui ne possèdent rien, un trésor inestimable. Parallèlement à l'activité déployée, Valais-Roumanie prenait acte des besoins urgents à combler. Des aliments de base, achetés directement en Roumanie, ravitaillaient les maisons. «Les enfants, nous confiait un médecin, souffrent d'un cruel manque de vitamines. Ceci provient d'une mauvaise nutrition.» Il est vrai que les
budgets des institutions sont maigres et ne permettent pas de répondre à la demande la plus élémentaire. Parmi les actions d'envergure, menées lors de ce dernier voyage, on soulignera l'appui apporté à l'orphelinat de Zau de Cimpie. Dans cette institution vivent deux cents filles de 4 à 18 ans. L'endroit est charmant. Seule ombre au tableau, et elle est de taille, le ravitaillement en eau passe par le biais d'un transport quotidien de tonneaux, chargés sur un char tiré par un vieux cheval. Depuis plus de deux ans, les robinets sont à sec. Financés en collaboration avec une association belge et Valais-Roumanie, des travaux de forage ont été entrepris. Actuellement, la vie a repris dans la maison. De rude qu'elle était, cette dernière est devenue supportable.
Du suivi Bien que s'affirmant comme un souvenir merveilleux, l'épopée du mois de mai appartient déjà au passé. En novembre prochain, l'Association s'engagera à nouveau avec fébrilité. Grâce au solde de l'argent récolté lors des actions de l'école valaisanne, de celui provenant de diverses entre-
prises (vente de gâteau, tombola etc.), du soutien d'organismes privés, de particuliers, la poursuite des objectifs fixés est possible. Convaincue qu'une action humanitaire doit s'assortir d'un suivi, ValaisRoumanie continue à s'engager en faveur d'un appui concret, dont elle maîtrise les tenants et les aboutissants. Avec le plus profond respect pour ses bienfaiteurs et les Roumains bénéficiant de son soutien, l'Association s'efforcera de poursuivre l'œuvre entreprise. Au-delà de la concrétisation de ses projets humanitaires, cette dernière s'efforcera d'effectuer un pont entre les écoles valaisannes qui le désirent et celles soutenues en Roumanie. Les dons éventuels sont les bienvenus et peuvent être versés sur le compte de la Banque Cantonale du Valais, «action Valais-Roumanie, numéro de compte 01.651.439-1, CCP 19-81-6. Toute demande de renseignements peut être effectuée auprès de: Mme Michèle Repond, Tél. 027/312492.
Ariane ALTER-MANFRINO RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
L'action de Noël «L'école valaisanne aide la Roumanie» a connu un grand succès. En mai, j'ai pu participer, à mes frais, au convoi humanitaire de «ValaisRoumanie», en tant que représentante du DIP et des organisations d'enseignants. Un avion nous a amenés à Bucarest. En compagnie de notre homme de confiance roumain, nous avons rejoint Tirgu Mures, en Tl'ansylvanie. Le voyage s'est avéré long et pénible. Les routes sont mauvaises. La population m'est apparue résignée, opprimée, soucieuse, anxieuse et méfiante. Les gens sont aimables mais dépourvus de joie de vivre. A Tirgu Mures, nous logions dans un hôtel international, avec une ligne téléphonique directe pour la Suisse. Un fait exceptionnel pour le pays. Tôt le matin, nous allions chaque jour vers un immense entrepôt où étaient stockés pommes, pommes de terre et autres marchandises. Notre travail était rendu pénible par la fermentation et la puanteur des fruits et légumes pourris. Le premier jour, nous avons dû transporter les 150 mètres cubes de marchandises de nos deux camions aux halles qui nous étaient réservées. A 22 heures, tout était en sécurité et trié. Dès lors, chaque matin, nous chargions les marchandises sur les camions les produits destinés aux institutions que nous allions visiter. Ce qui nous attendait dans ces écoles, homes et hôpitaux m'impressionne encore aujourd'hui. Aucune compaRÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Service des urgences de l'hôpital de Ludus. Une peluche pour oublier la douleur. raison n'est possible avec les conditions que nous connaissons en Suisse. Par exemple, pour une grande banlieue de plus de 60 000 habitants, la section chirurgie de l'hôpital n'offre de place qu'à quelques patients. La salle d'opération y est archaïque. Chambres et lits sont sales par manque d'eau. Le matériel indispensable et urgent n'est pas disponible. Dans la cuisine, les poêles sont rouillées, la cuisinière ne fonctionne pas. Quant aux toilettes, elles sont bouchées.
Les médecins et les infirmières se réjouissent de notre venue. Une petite lueur d'espoir s'allume.
Une peluche pOUl' oublier Un exemple parmi d'autres: «Une petite fille arrive aux urgences. Elle a chuté d'une charrette et souffre de plaies ouvertes à la tête. Notre petite patiente est courageuse. Elle est allongée sur la table d'opération. Les deux infirmières lui bouchent le nez et lui tiennent fermement les mains
L A VIE E N C LAS S E tresse. Les bancs d'école sont abîmés, les dossiers manquent souvent aux chaises. Face à ces conditions que nous jugerions misérables, les maîtres ne réclament pas. Ils sont découragés, résignés. Je ressors en silence, les larmes aux yeux. Dehors, les mamans, les grandmères et les petits enfants cueillent des fleurs des prés et nous les offrent pour nous remercier. Dans la voiture, nous gardons longuement le silence. L'impression est tellement forte! A chaque endroit que nous visitons, la même misère. Tout le monde nous a priés de remercier cordialement les généreux bienfaiteurs de Suisse. Je tiens à transmettre ce merci.
Orphelinat pour garçons de Ludus. dans le dos. Le médecin désinfecte les blessures avec de la teinture d'iode et recoud les plaies avec du fil conventionnel. L'enfant se tord de douleur et crie horriblement. Les parents sont inquiets. A cet instant, il me vient une pensée. Vite, je retourne au camion où je saisis un animal en peluche dans une grande boîte. C'est un Saint-Bernard. Quelques instants après, le jouet est à côté de la petite blessée. Elle oublie tout; on n'entend plus rien. Des yeux d'enfants rayonnants découvrent un nouvel ami. Le père et la mère de l'enfant sont sans voix!» Valais-Roumanie a apporté de la joie et du réconfort à une petite Roumaine, grâce à la peluche d'un de nos enfants. Beaucoup d'autres patients profiteront de tout le matériel que nous avons apporté.
Précieuses craies Les enseignants des écoles roumaines et les médecins accomplissent un travail courageux. Ils œuvrent avec des moyens primitifs. A ma question «Qu'est-ce qui est le plus urgent?», un maître a répondu: «Vous le savez mieux que nous, car nous n'avons rien!» Le laboratoire d'une école secondaire n'a de laboratoire que le nom. Une
petite boîte dans laquelle reposent quelques verres avec des traces de liquide datant de plusieurs années constitue le seul matériel disponible. Dans les salles de classes, seules une ou deux ampoules de 25 watts fonctionnent. On n'en trouve malheureusement plus à acheter. Les élèves sont bien élevés et très aimables. Un vieux tableau noir constitue l'unique moyen d'enseignement. Les craies blanches sont utilisées avec parcimonie. Quant aux craies de couleur, elles n'existent pas. Le papier non plus! Les écoliers doivent donc apprendre par cœur ce qui est écrit au tableau. A notre arrivée, une institutrice bondit au tableau noir, saisit une craie et écrit «Soyez les bienvenus!» Elle me baise la main, ses yeux sont emplis de larmes de joie. «Maintenant, nous pouvons travailler avec nos enfants; cordial merci à tous.» A ce moment, mes pensées vont à tous mes collègues valaisans qui ont réagi si positivement à cette action et au le DIP qui l'a rendue possible. Grâce à eux chaque élève reçoit un étui rempli et un cartable.
Classes délabrées Je visite les salles de classe. Elles sont vides. Seuls quelques cahiers que les élèves doivent se partager traînent sur le pupitre de la maî-
Les organisations d'enseignants des différentes écoles aimeraient entrer en contact avec leurs collègues valaisans pour correspondre au sujet des méthodes d'enseignement et des différentes branches. Nous avons apporté aux médecins, aux professeurs et aux élèves le message tant désiré d'amitié et de solidarité entre les peuples. Nous étions souvent les premiers à offrir une aide concrète. Là où Valais-Roumanie a passé, on a constaté une amélioration marquante. Tout le matériel déposé est encore disponible. Il faut que nous continuions à aider ces gens. Avec les moyens restants, une nouvelle action d'aide doit être organisée en novembre 93 par l'intermédiaire de Valais-Roumanie. Bientôt, l'urgence d'une nouvelle action de collecte s'imposera d'ellemême. Les enseignants valaisans ont montré que des actions précises peuvent être menées à bien. Parents et élèves étaient enthousiastes. Pour beaucoup, ce fut enfin un vrai Noël, un Noël qui rapproche les hommes. Je remercie les autorités de m'avoir donné la possibilité de participer à cette action humanitaire. Danièle Grolimund
Les photos de ce reportage sont l'œuvre de Danièle Grolimund RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Collège de Derborence
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«Maîtres» et élèves exposent Le CO Derbol'ence a présenté en fin d'année scolaire une riche exposition. Les travaux d'illustrateurs de livres pour enfants ont côtoyé une semaine durant les réalisations des élèves du lieu. En juin, le hall d'entrée du CO Derborence, à Châteauneuf/Conthey, a accueilli une double exposition. Cinquante-huit planches originales illustrant les albums des Editions L'Ecole des Loisirs permettaient aux visiteurs d'apprécier le travail de professionnels. La confrontation avec les reproductions dans les ouvrages ajoutait une dimension à cet accrochage de grande valeur.
plusieurs types de créations: motifs imprimés à partir de gravures sur bois ou linoléum, intégration d'objets dans une composition surréaliste à la manière de Dali, cadrage de détail d'un animal imaginaire .. . Les troisièmes années présentaient des imitations de Van Gogh ou Munch. Ils avaient également réalisé la décoration de sacs en papier, comme de célèbres peintres suisses l'ont fait pour une grande surface.
ments de dessin technique, des collages à la manière d'Henri Rousseau ou le résultat d'une dictée picturale. Il s'agit là d'un texte décrivant une toile. L'élève exécute en néo-aquarelle les éléments mentionnés dans la «dictée». Le travail terminé, il peut comparer sa peinture au modèle décrit.
L'exposition était complétée par un travail original: la peinture acrylique sur parapluie. Les élèves de MarieA côté des tableaux de ces «maîtres» Thérèse Rey Maye ont décoré des pade l'illustration, les élèves du cycle rapluies blancs et vierges. Pour cela, présentaient leurs réalisations. Les la maîtresse a choisi deux thèmes. Le Dictée picturale premier, utilisant la couleur, résultait enseignants de dessins, MarieThérèse Rey Maye, Sylvie Carrupt, On pouvait aussi admirer les travaux d'une analyse des œuvres du peintre Isabelle Pellissier et Santiago Arolas, surréalistes réalisés aux crayons de autrichien Hundertwasser. Le seont travaillé tout au long de l'année couleur par les quatrièmes, des élé- cond, traité en noir et blanc, faisait différentes techni-=-"';';;;~\\~1ioIII!! référence au support, ques. Une diversité instrument de protecqui n'a pas manqué tion. Les élèves étaient de plaire aux visiconviés à imaginer un teurs. dieu protecteur. Ont ainsi pris naissance un Les élèves de premièparapluie anti-maure année proposaient vais es notes de math des reproductions ou un «pépin» antid'après nature. Le naufrage. rendu des volumes Tout au long de la ses'effectuait par les maine, l'exposition a jeux d'ombre et de luvu défiler les élèves du mière. Un peu plus lieu et ceux des classes loin, des timbres posprimaires des comtaux géants monmunes partenaires du traient leur habileté CO. Les parents sont au coloriage. aussi venus en nombre Leurs camarades de Travaux d'élèves et œuvres d'artistes faisaient bon ménage dans le hall admirer les réalisadeuxième exposaient du CO. tions de leurs enfants. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Cercle d'astronomie des Creusets
La passion pour moteur
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Un groupe d'astronomie existe depuis deux ans au Lycée-Collège des Creusets à Sion. Il est formé d'une douzaine d'étudiants et est animé par Alain Kohler, professeur de physique dans cet établissement. En mai, le Cercle d'astronomie avait organisé une exposition dans le hall du collège. L'occasion était belle de faire plus ample connaissance avec ces mordus pour qui étude rime avec passion.
Quels sont les projets du cercle? Ils sont nombreux! Les principaux sont l'informatisation de l'astrophotographie et le développement des contacts avec l'extérieur. Nous aimerions aussi construire un petit observatoire. Mais nous sommes conscients que c'est un projet un peu fou.
Alain Kohler, comment est né le cercle d'astronomie des Creu· sets? Dans le cours de mécanique, un des chapitres qui captive le plus les étudiants est celui de la gravitation. Les questions concernant ce chapitre sont très nombreuses et sortent vite du cadre du cours pour aborder des sujets tels l'aéronautique, l'astronomie, la cosmogonie et même l'astrologie! J'ai demandé aux étudiants si certains d'entre eux étaient intéressés par une étude plus poussée des objets célestes. La réponse ne fut pas longue à attendre ...
Quelles sont les activités princi· pales du cercle? L'astronome amateur est avant tout un homme de terrain. S'il faut donc mettre l'accent sur un domaine précis, c'est sur celui de l'observation. Observation visuelle et astrophotographie. Mais on aborde d'autres activités: l'informatique, la formation théorique, les contacts avec l'extérieur, les visites d'observatoires, les bricolages et montages de stands.
sont dressés. Il y a aussi le problème du matériel: vérification, chargement et déchargement. Et celui non moins mince du déplacement dans un lieu en altitude où nous pouvons nous réchauffer. Un peu avant l'observation proprement dite, il convient de placer les télescopes sur l'axe terrestre: c'est ce qu'on appelle la mise en station. Elle doit être très précise lorsqu'on veut faire de la photographie de longue pause. On pointe ensuite l'objet souhaité grâce à ses coordonnées. La plupart des étudiants font de l'observation visuelle. Certains font de l'astrophotographie: celle-ci demande du temps et monopolise un télescope. Nous échangeons nos impressions: qualités du ciel, détails sur une planète, richesse d'un amas, esthétique d'un couple d'étoiles ...
L'amas globulaire M13 dans Hercule et trace de météorite.
Quel est votre rYthme de travail? Travail n'est sûrement pas le bon mot si l'on sait qu'il s'agit d'une activité parascolaire. Les membres du cercle consacrent une à deux heures par semaine à leur passion. Mais il s'agit là d'une moyenne. En fait, les activités dépendent passablement des «événements» astronomiques et de la météo. L'hiver est intéressant car les nuits sont longues et le beau temps peut être stable. Deux week-ends et quatre à six soirées en altitude constituent le menu annuel des déplacements hors du collège.
Pour le commun des mortels, le mot astronomie évoque des ins· truments perfectionnés. De quel matériel disposez·vous? Il est fondamental de regarder d'abord le ciel à l'oeil nu : repérage, reconnaissance des principales constellations, observation des météo-
rites. De simples jumelles nous offrent déjà quelques-unes des beautés du ciel. Si l'on veut ensuite voir des objets tels les amas globulaires, les nébuleuses planétaires, les galaxies, certains détails sur les planètes, une lunette ou un télescope s'avère nécessaire. Le cercle dispose actuellement d'une vieille mais bonne lunette de 60 mm de diamètre et de deux télescopes de 200 et 280 mm acquis récemment. Ces deux appareils, dont l'axe est motorisé, nous permettent de pratiquer l'astrophotographie «sérieuse».
Vous organisez pour vos étu· diants des soirées d'observation. Comment se déroulent· elles? Il y a en premier lieu la préparation de la soirée. Les contraintes telles que la lune, la date d'observation, la météo et l'horizon sont prises en compte. Un catalogue d'objets célestes ainsi qu'une liste du matériel RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Cette réalisation vous est indis· pensable? Il faut d'abord remarquer que l'observation est désastreuse en plaine du fait de la pollution lumineuse. Il est donc nécessaire d'aller en altitude. Ceci occasionne à chaque déplacement toute une série de contraintes et de pertes de temps: le matériel est lourd et les mises en station précises sont longues à réaliser. Un petit observatoire fixe permettrait en outre une installation informatisée. Une concurrence pour le futur observatoire au· dessus de St· Luc? A St-Luc, il s'agit d'un méga-projet pour le développement culturel et touristique de toute une région. Nous sommes en contact avec les responsables. Les étudiants pourront aller de temps à autre effectuer des petits stages mais il est hors de question de «squatter» un tel observatoire. Chez nous, il s'agit d'un projet très modeste. Les jeunes pourraient par contre RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Essai en altitude de pilotage informatisé du téléscope de 20 cm. utiliser nos appareils avec assez de libertés. Tout cela reste d'ailleurs au conditionnel car nous sommes à la recherche de sponsors ... Mettre des projets astronomiques en concurrence est désuet: plus il y aura de réalisations et mieux cela sera!
Lors de l'exposition au mois de mai dans le hall du collège, on a pu voir le pilotage informatisé d'un télescope. C'était une réali· sation «maison» ... Oui, et je dois préciser que les deux étudiants concernés ont accompli sur une période de trois mois un travail remarquable. Nous aimerions maintenant informatiser la prise de vue. Il faut dire que la pratique de l'astrophotographie est un sport oculaire à part entière. Le télescope est motorisé de façon à compenser la rotation terrestre. L'entraînement n'est cependant pas parfait et il faut compenser ses défaillances: une étoile guide est placée au centre d'un oculaire réticulé et tout déplacement de celle-ci doit être «rattrapé» à l'aide d'une commande. Comme le temps de pause peut dépasser la demi-heure et que l'astronome ne quitte pas son oculaire de l'oeil, cette technique est pour le moins pénible, surtout en hiver! L'avantage de l'informatisation est triple: d'une part un suivi automatique de l'objet à photographier, d'autre part un temps réduit de la prise de vue du fait de l'extrême sen-
sibilité des capteurs (caméra CCD), enfin un traitement optimal de l'image et ceci même en temps réel.
Vous avez parlé de contacts avec l'extérieur. Existe·t·il d'autres groupements amateurs en Valais? A ma connaissance, il n'en existe qu'un seul, celui du Haut-Valais. Il est rattaché à la Société Suisse d'Astronomie. Par contre, rien dans le Valais romand, ce qui est fort dommage compte tenu du climat favorable et des sites d'altitude qu'offre la région. En Suisse, des clubs rattachés à une école deviennent plus nombreux. Nous avions visité un de ces groupes à Vevey où, parallèlement à la pratique, un cours à option est donné. Il est maintenant important pour notre cercle de prendre contact avec de tels groupements amateurs, de visiter des observatoires et de discuter avec des professionnels ceci afin de perfectionner nos techniques et de nous enrichir de savoirs nouveaux. Alain Kohler / Paul Vetter Voici l'adresse du cercle pour tout amateur, enseignant ou élève, désirant nouer des contacts: Cercle d'astronomie du LycéeCollège des Creusets, M. Alain Kahler, Rue St-Guérin 34, 1950 Sion Tél. 02722 29 30
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S E PRÉ SEN T E
Institut St-Joseph de Don Bosco
Vivre des journées positives L'Institut Don Bosco répond à un besoin Il accueille chaque année une soixantaine d'enfants scolarisés dans ses classes primaires ou dans celles du CO des Collines. Des jeunes qui profitent aussi d'une large palette d'activités conduites par l'équipe éducative. L'an passé, ils étaient soixante et un - trente-huit internes, vingt semipensionnaires et trois externes - à fréquenter l'Institut Don Bosco, à Sion. Quarante-quatre d'entre eux étaient répartis dans les quatre classes à effectifs réduits de 4·, 5e et 6' primaires. Les autres suivaient les cours du CO des Collines dont une partie des classes se trouve dans les locaux loués à la commune de Sion pal' la Fondation St-Joseph.
Passé tourmenté Certains enfants placés à l'Institut ont un passé scolaire tourmenté, jalonné d'un ou de plusieurs échecs. D'autres vivent une situation familiale difficile. Dans les deux cas, l'internat représente pour les parents et les enfants une structure complémentaire à l'école publique. D'autant plus que la philosophie prônée pal' la direction n'a plus rien à voir avec les internats d'autrefois. A Don Bosco, une seule devise: aider l'enfant à prendre conscience de ses ressources intellectuelles, physiques et créatrices et lui donner les moyens et le terrain pour les exploitei·. POUl' réussir dans cette délicate entreprise, le directeur Laurent Barras et son équipe misent, d'une part sur un enseignement individualisé,
d'autre part sur des activités de loisirs nombreuses et variées. Les effectifs des classes se situent entre dix et douze élèves, ce qui permet à l'enseignant de personnaliser les programmes et le rythme de travail en fonction des acquisitions et des capacités de chacun. Pour l'aider dans sa mission, il bénéficie de l'apport de l'informatique. Dans la classe, chacun travaille sur un ordinateur et ce, dans toutes les branches dites principales. Dès cet automne, grâce à un logiciel mis au point pal' deux instituteurs sierrois, les évaluations s'y feront par objectifs.
Horaire continu L'Institut St-Joseph vit au rythme de l'horaire continu. La journée de classe débute à 7h30 et se termine à 13h15. Une demi-heure de pause et un casse-croûte coupent ce pensum. Le mercredi, le travail s'achève à 11h30. Dès la fin de l'horaire scolaire, plus de devoirs ni de leçons. Certes, il arrive qu'un l'attrapage soit nécessaire en dehors des heures prévues; mais on essaie toujours de faire comprendre à l'enfant qu'il s'agit d'une aide bien plus que d'une sanction. Les classes de l'Institut appliquent les programmes officiels. L'inspecteur de l'arrondissement les visite et y
contrôle le travail effectué. En fin d'année, les élèves ne réussissent pas tous; le directeur ne présente pas son établissement comme la panacée:
«Nous ne faisons pas de miracles; nous essayons simplement d'offrir à nos jeunes des façons de vivre et d'aborder les apprentissages scolaires différentes de celles qu'ils ont connues pal' le passé. Quant aux parents, nous les libérons de la surveillance des tâches à domicile, rôle dans lequel la p'l~part d'entre eux ne se sentent pas à lmse. »
De la mécanique au karaté La deuxième partie de la journée est réservée aux activités à option. Après le dîner, dès 14h15 (13h00 le mercredi), les élèves sont répartis en différents groupes. Visites d'expositions ou d'industries, théâtre, vidéo, poterie, mécanique, équitation, karaté ou escalade: l'énumération des possibilités offertes serait fastidieuse tant celles-ci sont nombreuses. En début d'année, chaque jeune établit son programme hebdomadaire en fonction de ce qui est proposé et des places disponibles. La session dure deux mois et, à son terme, l'enfant concocte un nouveau programme. Les dix éducateurs de l'Institut assurent la conduite de la plupart de ces RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
A Don Bosco les après-midi sont réservés aux activités à option. Educateurs et pensionnaires se mouillent pour faire de chaque journée une réussite. leçons. Quelques intervenants extérieurs comblent les lacunes. «Même si
un enfant n'a pas réussi en classe, nous souhaitons qu'il puisse tirer un bilan positif de sa journée. C'est le but de ces activités à option», explique Laurent Barras.
sable que chacun accepte les normes fixées. Chaque année, nous avons un ou deux l'envois», précise le directeur. Mais la vie n'est pas si dure! On en veut pour preuve que près de la moitié des élèves du primaire l'estent à l'internat lorsqu'ils passent au cycle d'orientation.
Tarifs différenciés Le choix d'un placement à l'Institut St-Joseph implique quelques sacrifices financiers. Pour les internes, la pension et la prise en charge coûtent six mille francs pal' enfant. Les parents des demi-pensionnaires déboursent trois mille cent francs . A ces frais s'ajoutent chaque mois une quarantaine de francs pour les loisirs, les transports, le matériel didactique et les frais généraux. Des tarifs différenciés peuvent cependant être appliqués en fonction des moyens financiers des familles. La vie en communauté nécessite le respect d'un certain nombre de règles. A Don Bosco, on ne badine pas avec la discipline. «Il est indispenRÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
autorités cantonales qui couvrent le 80 pour cent du déficit, le reste étant à la charge de la Fondation St-Joseph.
Une journée à Don Bosco 6 h 30 lever 6 h 50 déjeuner
Le choix de l'enfant Il faut dire que l'inscription à Don Bosco correspond à un choix des parents, mais aussi des enfants. Le directeur reçoit d'abord les premiers et leur explique la marche de l'établissement. Si après ce contact, ils manifestent toujours le désir de placer leur progéniture à l'Institut, on fait visiter les lieux à l'enfant. «L'adhésion des
futurs élèves est importante. S'ils ne souhaitent pas venir, nous renonçons à les inscrire», souligne Laurent Barras. Il faut dire que depuis quelques années, la clientèle ne manque pas. Cette demande croissante prouve bien l'utilité de ce genre d'établissement. Une utilité reconnue pal' les
7 h 30 début des classes 10 h 15 pause 10 h 45 reprise des classes 13 h 15 fin de la classe 13 h 30 repas 14 h 15 début des activités 18 h 00 fin des activités retour à la maison des demi-pensionnaires 18 h 30 repas 19 h 15 loisirs 20 h 15 douche 20 h45 coucher
CON COU R S La deuxième équipe raconte, écoute, suggère, rajoute, corrige, rédige le texte.
Concours «Littéra -découverte»
Raconte-moi une histoire, s'il te plaît! Il était une fois ... Cet «incipit» nous a très souvent réjouis au suprême degré quand, bien sagement et très attentifs, nous allions connaître le récit extraordinaire d'une bien curieuse aventure qui se déroulait, il y a fort longtemps de cela, dans un lointain pays où se passaient des choses vraiment mystérieuses ... Il y avait tout le répertoire classique des contes des Frères Grimm, de Charles Perrault sans oublier bien sûr «Le merveilleux voyage de Nils Holgersson», de Selma Lagerlof. On scrutait alors le ciel pour avoir éventuellement la chance de voir passer un vol d'oies sauvages ... Dans notre imagination, nous avions vu tout cela infiniment plus beau que la présentèrent par la suite de grands cinéastes. Exception faite cependant pour le carrosse de Cendrillon, si magnifique après le coup de baguette magique sur une simple grosse citrouille! Et si l'on se mettait à écrire un conte fantastique, avec tous les épisodes, aventures et rebondissements relevant de notre pure imagination?
Littéra-découverte lance un concours de contes écrits par des enfants: «L'écriture buissonnière»
Les stratèges ont rédigé le canevas des opérations: situation initiale - événement inattendu - réaction des personnages - solutions - situation finale .
Notre conte fantastique a pris forme.
La troisième équipe illustre le texte en analysant le style des personnages, les décors où ils évoluent, les petits riens pleins d'humour ...
Conditions de participation Ce concours est réservé aux enfants de 7 à 14 ans. Chacun soit écrire un conte sur le thème donné, d'un minimum de 2 pages et au maximum 10 pages. Possibilité de l'illustrer. Deux catégories sont prévues:
1. Catégorie individuelle 2. Catégorie classe (travail d'équipes)
Ce nouveau concours est réservé aux jeunes écrivains. Son thème: «Les contes fantastiques»,
Tous les contes doivent nous parvenir jusqu'à fin novembre 1993.
Les meilleurs contes seront édités pour la manifestation prévue au printemps 1994.
Pour renseignements et envois des manuscrits: Dominique Dorsaz, Grand-Rue 13, 1890 St-Maurice (025 / 651468)
Un recueil des meilleurs contes sera publié au printemps 1994.
RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
Les trois équipes réunies pour la photo de classe. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
FORMATION
CONTINUE
Jeu-concours pour enfants
«Je joue avec les métiers»
Ce jeu-concours bénéficie du soutien des Bureaux suisses de l'égalité des droits entre hommes et femmes et de la Commission ARCOSP (Association romande des conseillères et conseillers en orientation scolaire et professionnelle) «Un avenir différenb,. Les Bureaux de l'égalité offriront comme prix leurs jeux éducatifs: «Le lotopuzzle des métiers», «Le duo des métiers» et «Le métier secret». La Commission «Un avenir différent» récompensera les meilleurs dessins de la
Le journal YAKARI lance, pour la rentrée scolaire 1993-1994, un grand jeu-concours intitulé «Je joue avec les métiers» destiné à sensibiliser les enfants à l'égalité entre les sexes dans l'orientation et la formation professionnelle.
Nous avons des raisons historiques, scientifiques, pédagogiques ainsi que des besoins sociaux, économiques et politiques de différencier l'enseignement. Bernard-Xavier René, maître de conférences en sciences de l'éducation à l'université de Poitiers a expliqué ces motifs lors d'une conférence organisée en août dans le cadre de la session pédagogique.
Le Bureau de l'égalité des droits entre hommes et femmes valaisan encourage donc vivement les enseignants et enseignantes des classes enfantines et primaires du canton à participer avec leurs élèves à ce jeuconcours.
Les arguments qui plaident rythmes individuels d'apprenen faveur d'une différenciatissage, la qualité de l'enseition de l'enseignement sont gnement s'en ressentira. «Si d'abord historiques. «L'indiviles élèves sont différents, du prend le pas sur la masl'enseignement doit être se. Même dans les pays où différent pour chacun il était nié, il revient en d'eux. Sinon, c'est l'échec. force», a expliqué BernardEt il existe un rapport évi· Xavier René. «La démocratie dent entre l'échec scolaire repose sur des sujets caet l'échec social», a précisé le pables d'avoir des opinions conférencier. personnelles.» Le processus L'échec scolaire est une réalité est encore accéléré par l'éconoperçue avec encore plus d'acuimie qui joue sur la personnalité en temps de crise. Autrefois sation d'un nombre toujours / celui qui échouait en classe croissant de produits. Adopter Un auditif nécessite une pédagogie différente de celle trouvait tout de même du trale parfum X ou la chemise Y, applicable à un visuel. (photo Deuènes) vail. C'est beaucoup plus diffic'est se démarquer de son cile aujourd'hui. voisin. impulsifs qui manifestent une certai- L'environnement social, économique ne intolérance à l'incertitude. Ou en- et politique commande l'action de core les spécialistes de la centration l'école. «Nous devons former des La science suit l'histoire (ils ne font qu'une chose à la fois et la citoyens respectueux, équilibrés. La science braque, elle aussi, son mi- mènent à bout) à ceux qui optent Des hommes qui s'interrogent croscope sur l'individu. Ne serait-ce pour le balayage (ils aiment bien me- sur la logique de leurs actions et que parce qu'elle va nécessairement ner plusieurs projets de front) . Et ce qui sont capables de s'intégrer à dans le sens de l'histoire. Les sujets ne sont là que quelques-uns des une communauté», a estimé le de recherche qui vont à contre exemples cités par Bernard-Xavier maître de conférence. «L'urgence, c'est aussi d'apprendre à nos encourant n'ont que peu de chance René. fants à gérer la situation qui se d'être subventionnés. Aujourd'hui, les dessine: avoir de moins en moins scientifiques ont mis en évidence de Echec plus conséquent de travail. Il faudra que les génénombreuses manières de fonctionner qui font de chaque personne un être Ces découvertes ont évidemment eu rations suivantes sachent occuunique. On a opposé les auditifs aux des retombées pédagogiques. Si l'on per activement leurs loisirs.» visuels, les réflexifs - qui préfèrent se refuse à tenir compte des diffél'indécision au risque d'erreur - aux rentes manières de fonctionner et des P. Vetter
question n° 3 du concours en permettant au gagnant ou à la gagnante d'évoluer toute une journée dans le milieu professionnel de ses rêves. Le choix d'un métier étant encore aujourd'hui trop souvent conditionné par l'appartenance à l'un ou l'autre sexe, il est important d'éviter de perpétuer certains stéréotypes en familiarisant les enfants avec l'idée d'une société égalitaire, qui leur ouvre toutes les voies de formation.
Bureau de l'égalité des droits entre hommes et femmes
Appareils photo en prêt Pour promouvoir la photographie à l'école, l'Association suisse pour le commerce et l'artisanat photogl'aphique (AS CAP) et l'Association des fournisseurs suisses photo (ISFL) mettent gl'acieusement à disposition des écoles un service de prêt d'appareils ou d'équipements complets. Ainsi, l'enseignement scolaire a l'occasion d'incorporer la photographie dans des travaux à thèmes ou des devoirs de documentation. Le service de prêt de l'AS CAP propose des modèles d'appareils les plus
A élèves différents, pédagogie différente
divers. Les appareils simples, compacts et entièrement automatiques sont surtout destinés au niveau primaire, tandis que les appareils reflex avec objectifs interchangeables serviront dans les degrés supérieurs à expliquer la technique de la photographie, en rapport avec des tâches créatrices à exécuter. En règle générale, on prête entre cinq et douze appareils du même modèle ou de modèles similaires. Au total, vingt appareils compacts avec flash et autofocus et trente-cinq modèles
avec objectifs divers (gl'and angulaire, télés et zoom) sont à disposition. Quelques flashes font aussi partie du matériel en prêt. Tous les appareils sont protégés dans des sa'coches universelles, les objectifs sont pourvus de filtres de protection. Les appareils peuvent être commandés par téléphone ou par écrit à l'adresse suivante: Secrétariat de l'ASCAP Case postale 3348, 8049 Zurich Tél. 01/34114 19 Fax 01 / 3411024. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
R E VUE
D E
PRE S S E
LEe T URE Edgar Degas
Bribes d'août Chômage Au moins 1300 enseignants n'auront pas d'emploi cet automne en Suisse. Le canton de Berne estime à 385 ses chômeurs complets ou partiels dans l'Instruction publique. Bâle suit avec 144, devant Vaud (138), le Valais (106), Genève (100) ou Zurich (81). Les normaliens et les femmes sont surtout pénalisés. (NF/ATS 3.08)
Nomination Hubert Bonvin a été nommé directeur du CO du Haut-Plateau. Le nouveau directeur est entré en fonction le 2 août. Il pourra planifier la prochaine année scolaire avec l'ancien directeur, Arthur Masserey, qui prend sa retraite (NF 3.08)
Enfants au travail Lisbonne légalise le travail des enfants de 14 ans. La publication d'un décret autorisant les «travaux légers» fait bondir les syndicats. Régulièrement, ceux-ci dénoncent le travail des enfants qui, selon eux, concerne 40 000 à 50 000 jeunes. (Libération/AFP 6.08)
Sentier didactique Nendaz inaugure un sentier didactique. Baptisé «sentier des pives», cet itinéraire de marche est jalonné d'une dizaine de postes qui représentent autant de haltes didactiques. (NF 11.08)
Reconnaissance des diplômes Le projet de loi SUl' la reconnaissance intercantonale des diplômes est soumise au Grand Conseil genevois. L'accord adopté en février par la CDIP a déjà été ac-
cepté par Neuchâtel et Appenzell Rhodes extérieures. L'adoption de cette loi-cadre ne devrait pas poser de problèmes. Il n'en ira sans doute pas de même des règlements d'application. (Journal de Genève 13.08)
Un chat pour guide
en linguistique du français moderne au semestre d'été 94. Les étudiants bénéficieront d'un catalogue de cours plus complet. Les séminaires suivis dans n'importe laquelle des trois Universités seront validés. (NF /ATS 24.08)
Nouvelle discipline Le Jura innove en introduisant dans ses programmes l'Education générale et sociale. Les problèmes quotidiens seront repris comme sujet de classe. Le contenu de cette heure hebdomadaire est du ressort de l'enseignant. (Le Matin 14.08)
Familles d'accueil A Sion, le cartable cherche des familles d'accueil pour s'occuper des enfants en dehors des heures de scolarité. Cette structure mise en place par l'Association sédunoise des lieux d'accueil de l'enfance (ASLAE) confie à des familles les écoliers dont les parents travaillent. Ces élèves peuvent ainsi effectuer leurs tâches scolaires en présence d'un adulte. (NF 17.08)
Horaire continu Les écoles romandes testent timidement l'horaire continu. Un tour d'horizon permet de constater que le centre scolaire de Vissoie fait partie des rares établissements romands à avoir adopté ce type d'horaire. Quant à la Suisse alémanique, elle a développé la Tagesschule dans cinq établissements. Les enseignants y sont de véritables substituts parentaux. (NQ 23.08)
Rentrée scolaire C'est la l'entrée scolaire dans la plupart des écoles du canton. A Sion, la direction des écoles déclare que «l'heure est aux économies. Mais on doit économiser sur le matériel, dans le choix des livres et des cahiers, mais non dans la qualité de l'enseignement. •• (NF 24.08)
Chômage Plus de quatre cent cinquante enseignants romands n'ont pas pris le chemin de l'école à la rentrée. En Valais, ils sont 106 sur la touche et seuls 15 des 65 diplômés de l'Ecole normale ont trouvé un emploi. Dans les autres cantons, la situation n'est guère meilleure: Vaud compte 210 enseignants au chômage, Genève une centaine, Neuchâtel 35, Fribourg 12. Dans le Jura, des réductions d'horaire ont pour l'instant évité les licenciements. (NQ 25.08)
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Entraide universitaire Une convention lie les Unis de Berne, Neuchâtel et Fribourg. L'accord déploiera ses premiers effets RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Visiter l'exposition Degas en compagnie d'un chat? Quelle drôle d'idée. C'est pourtant ce que vous propose Laurence Chauvy, auteur de Degas, un livre paru dans la collection ChatMusée aux Editions Joie de Lire. En trente-deux pages, le chat de Degas vous présente l'artiste, ses passions, ses peintures et sculptures. Un exemple: «Le ballet était le sujet préféré de Monsieur Degas. La moitié de l'œuvre lui est consacrée (...) Le ballet est une féérie semblable aux Contes des mille et une nuits que mon maître lisait et relisait avec fascination au point d'en oublier de préparer son repas ... et le mien! » La connais-
sance des œuvres proposées se construit, par petites touches, dans une atmosphère intime. Les responsables de cette nouvelle collection ont pour ambition d'apprendre aux lecteurs à regarder librement. «Il faut bien sûr montrer les caractéristiques de l'œuvre, mais c'est d'abord l'imagination qui éveille la curiosité. Le visiteur d'une exposition a ainsi la liberté de regarder à sa façon. C'est peut-être parce qu'ils sentent qu'on attend d'eux un comportement déterminé que les enfants tournent leur regard ailleurs» estiment-ils.
Laurence Chauvy a prêté ses talents de critique d'art et d'écrivain à ce texte pour enfants, elle qui a déjà publié plusieurs récits pour adultes. Quant à Haydé Ardalan, graphiste de grand talent, c'est son premier ouvrage. Ce livre a pu voir le jour grâce à la collaboration de la Fondation Gianadda qui souhaite associer les enfants à la prestigieuse fête qui marque ses quinze ans. P. Vetter
Degas. Laurence Chalwy et Haydé Ardalan. Collection Chat-Musée, Editions La Joie de Lire, Genève.
La nouvelle donne migratoire Les Editions du 'Conseil de l'Europe ont publié un livre intitulé «De l'Oural vers l'Atlantique, la nouvelle donne migratoire». Cet ouvrage réunit les principaux rapports d'experts préparés à l'occasion des conférences ministérielles tenues en 1991 autour de ce thème. Suite à la chute du communisme, l'Europe a été le centre de nouveaux mouvements migratoires à la fin des années 80. Actuellement, il est difficile de connaître le poids des nationalités de l'Est dans les pays de l'Ouest, car les données officielles sur les flux migratoires sont quasi inexistantes. De plus, il est difficile de prédire l'évolution des migrations internationales. Aujourd'hui, la décision d'émiRÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
grer d'Est en Ouest est liée principalement à des raisons économiques. Mais quels sont les scénarios d'avenir les plus probables? Quatre experts se sont livrés à une analyse de fond qui a servi à préparer les conférences des ministres de Vienne et de Luxembourg et nous fournissent des pistes de réflexion. Selon eux, de nouveaux programmes d'intégration devraient améliorer la situation des migrants. Il est essentiel de préserver l'identité culturelle des immigrés tout en les intégrant dans les systèmes d'enseignement du pays d'accueil. En effet, l'échec scolaire constitue une grave menace pour l'intégration des migrants.
Comme l'immigration n'est pas une solution, les Etats doivent également envisager une forme d'aide au retour volontaire (incitations financières directes ... ). Ces experts jugent nécessaire la concertation des politiques d'immigration et l'adoption de stratégies complémentaires sur le plan de la coopération. Ils estiment que le dialogue intergouvernemental permettra sans doute à de nouvelles formes de complémentarités de voir le jour. Nadia Revaz De l'Oural vers l'Atlantique La nouvelle donne migratoire Strasbourg: Conseil de l'Europe, 1992 (Disponible à l'ORDP)
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Le Valais, livre à livre
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La bibliothèque cantonale du Valais vient de publier un ouvrage intitulé Le Valais, livre à livre. Réalisé par Nathalie Jordan dans le cadre d'un travail de diplôme présenté à l'Association des bibliothèques et bibliothécaires suisses, ce guide recense plus de 700 publications sur le Valais. Il est destiné à un large public et exclut autant les études spécialisées que les ouvrages de médiocre vulgarisation. Quant aux articles de revues, ils n'ont été retenus que lorsque aucun ouvrage n'existait sur le sujet. Desti-
Rentrée: janvier 1994 Inscription: tout de suite. Renseignements et inscriptions: Ecole Technique Cantonale dJlnformatique 6 av. Max-HubeI' - 3960 SIERRE Tél. (027) 559862 -Fax (027) 552576 J
né aux francophones, ce guide contient presque exclusivement les textes en français . Seules exceptions, les cas où aucune documentation de qualité n'existait dans cette langue.
L'aide des spécialistes L'auteur, qui a travaillé sous la direction d'Alain Cordonier, s'est entourée de consultants, spécialistes des différentes disciplines réparties dans les dix chapitres. Elle a donc pu compter sur la collaboration de Françoise
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Nouveautés Langues et enseignement au Val d'Aoste: réalisations et perspectives. Journée d'études du vendredi 13 novembre 1992 à Martigny / Piero Aguettaz ". et al. - Neuchâtel: Institut romand de recherches et documentation pédagogiques, 1993. - 43 p. - (Recherches; 93.103) (Cahier du GCR; 25)
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RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
En préambule, un aperçu historique sur la situation linguistique du Val d'Aoste, par Piero Ghignone, membre du Conseil de direction de l'IRRSAE (Institut régional de recherche, d'expérimentation et de recyclages éducatifs), permet de comprendre la situation particulière de cette région, et notamment sa volonté de maintenir et préserver son identité spécifique, ainsi que son enracinement culturel et linguistique. Après une présentation de l'IRRSAE par Piero Aguettaz, membre de la Section éducation permanente de RÉSONANCES . SEPTEMBRE 1993
l'Institut, plusieurs textes exposent l'état de l'enseignement bilingue au Val d'Aoste: à l'école maternelle (par Rita Decime, Inspectrice des écoles maternelles), à l'école élémentaire (par Piero Floris, Inspecteur des écoles élémentaires), à l'école moyenne (par Anna Tutel, du service de la formation continue de l'IRRSAE et Marisa Cavelli, section écoles secondaires du premier degré). Ces quelques présentations permettent de prendre quelque distance par rapport à la situation suisse. Elles montrent notamment que ce qui apparaît utopique pour les uns est réalité pour les autres, Si vous désirez obtenir cette publication, vous pouvez vous adresser à: IRDP/ Secteur de documentation 43, Faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7 Tél. 038/244191
Vanotti (églises et religions), Bernard Crettaz (société et traditions populaires), Stéphane Dayer (économie), Jean-François Lovey (enseignement et instruction), Stéphane Marti (langue, littérature, média), Michel Perrin (droit et institutions), JeanClaude Praz (géographie, sciences naturelles), Pierre Reichenbach (histoire), Bernard Wyder (art et culture). L'élaboration d'un tel ouvrage s'inscrit dans le cadre des tâches essentielles de la Bibliothèque cantonale: recueillir, conserver et faire connaître le patrimoine documentaire du canton. Dès son origine, la Bibliothèque cantonale a voué un soin particulier à la constitution de collections aussi complète que possible d'imprimés de toute nature touchant au Valais. Parmi cette masse considérable de livre, brochures, imprimés, ou journaux, on a fait un choix que l'on propose aujourd'hui aux lecteurs. L'Office de recherche et de documentation pédagogique (ORDP) assure la diffusion de la nouvelle publication.
Le Valais, livre à livre Guid('tkx'um('nI3i~ r~Alisé(\J r
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Fondation Langues et Cultures Babylonia sort de presse
Le numéro 2/93 de la revue Panda Profs éditée par le WWF consacre plusieurs pages à un mini-dossier intitulé «Forêt de chez nous». Les auteurs indiquent des pistes de découverte. Le fil conducteur tient en deux éléments. Un: se rendre dans la forêt une fois par saison pour la voir, la sentir, l'entendre, s'y attacher. Deux: pour se faire aider, établir des contacts avec des connaisseurs (forestiers, botanistes, zoologues .. .)
Le premier numéro de Babylonia est sorti de presse récemment. Editée par la Fondation Langues et Cultures cette revue paraîtra deux fois en 1993 et quatre fois l'an prochain. On note dans ce premier numéro les signatures de Jacques-André Tschoumy, directeur de l'IRDP, de Uli Windisch, professeur de sociolinguistique et de sociologie à l'Université de Genève ou encore des Fribourgeoises Michelle Bovet et Claudine Brohy.
Pour plus de renseignements: WWF, Service pédagogique, 14, ch. de Poussy, 1214 Vernier (tél. 022/78271 51).
Formation Adultes (collectif ou individuel) PRÉPARATION AUX EXAMENS MATU FÉDÉRALE et BAC FRANÇAIS (phase terminale) COURS D'ENTREPRISES - COLLABORATION AVEC COLLECTIVITÉS COURS INTENSIFS DE CONVERSATION - Allemand - Français - Anglais - Italien - Russe - Espagnol Formations Adultes-Répétitoires-Ecriture Traductions PRÉPARATION DE CERTIFICATS: LANGUES ET SECRÉTARIAT FRANÇ'AIS POUR FRANCOPHONES, ITALIEN POUR ITALIOPHONES: BARRAS-GARD-VECCHIO cours d'écriture et d'orthographe pour adultes Av. de la Gare 3 3960 SIERRE Répétltolres: EN TOUS GENRES: collégiens et pré-universitaires COURS DE FRANÇAIS POUR JEUNES FILLES AU PAIR Ecriture: rédaction, relecture Traduction: EN TOUS GENRES: Langues: italien-français, français-italien, allemand-français, anglais-français, espagnol-français,
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Renseignements: heures de bureau 027/5594 54
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Blupi à la maison Logiciel pour les petits «Blupi à la maison» est un logiciel destiné aux enfants dès trois ans. Développé en Suisse romande, il fonctionne sur tous les ordinateurs IBM PC compatibles avec carte EGA, VGA ou SVGA, avec ou sans souris ainsi que sur les Smaky. En appuyant sur une touche du clavier, Blupi vit toutes sortes d'aventures. En appui sur B et Blupi va prendre son Bain; un autre sur D, le Docteur vient soigner un Blupi bien malade. Certaines lettres débouchent sur de petits jeux: associations d'images, recherche de l'intrus, reconnaissance de chiffres, dessins ... Tous les mots présentés peuvent apparaître en français, allemand, anglais, italien, espagnol ou portugais. Pour obtenir plus de renseignements: Epsitec-system SA, ch. de la Mouette, 1092 Belmont. TéltFax: 021/7284483.
La science appelle les jeunes Le Valais dans le résumé 92 Chaque année, dans le cadre du concours «La science appelle les jeunes», paraît un résumé des travaux présentés. L'édition 92 est sortie récemment de presse. On y apprend que quatre Haut-Valaisans, Dominik Zeiter, Reinhard Funer, Ewald Amherd et Olivier Oswald ont obtenu la mention «excellent» pour leur travail intitulé Graphtale Pflanzen - Hiiufigkeit von Biiumen. Quant à Olivier Favre, un Valaisan de Zurich, il a reçu une mention «très bon» pour son travail consacré au portrait et à l'analyse de la viticulture valaisanne. Sa recherche recense les principaux problèmes des vignerons du canton et propose des changements pour les résoudre.
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RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
La Fondation Langues et Cultures s'est constituée en avril 93. Plus de cent trente personnes et institutions dont dix cantons - y ont déjà adhéré. Toutes les régions linguistiques de notre pays y sont représentées.
Cours et séminaires «Loisirs» Demandez le programme L'association «Loisirs» de Prangins organise chaque année des cours et séminaires de formation. Pour l'automne et l'hiver 93, il vous est proposé un programme de cours en atelier d'un jour ou des séminaires de formation sur deux ou trois jours. Ces cours sont fréquentés par beaucoup d'enseignants qui y trouvent idées, inspiration ou détente, selon leurs besoins. Seuls des professeurs avec expérience vous encadrent et les ateliers d'un jour comptent quinze participants au maximum. Plusieurs villes de Suisse romande vous sont proposées au choix pour des cours de peinture sur soie, sur bois, sur boules de Noël. Papier marbré, papier sculpté ou paquets décorés figurent aussi au programme. Dans le cadre des séminaires vous pouvez apprendre la cuisine, la peinture chinoise, la numérologie ou profiter des bienfaits d'une mini-cure. Pour obtenir le programme ou plus de renseignements, vous pouvez vous adresser à «Loisirs», Case postale, 1197 Prangins. Tél 022 / 364 63 60.
CO Derborence Elèves sur les planches En juin dernier, les élèves du Collège de Derborence (Châteauneuf/Conthey) ont présenté un spectacle à leurs parents et amis. Le public de la salle polyvalente de Conthey a d'abord goûté au ballet exécuté sous la direction de Sylvie Cassaz. La chorale, dirigée par Jean-Michel Germanier, a ensuite interprété quelques chants. En troisième partie, la troupe théâtrale du collège a présenté six pièces mises en scène par François Solliard.
C D l P
, - - - - - - - - - - - - EN RACCOURCI----------~ Documentation pédagogique Etat des lieux et perspectives
Formation professionnelle La CDIP demande un rapport
Le Groupe romand et tessinois des centres de documentation pédagogique (GROCEDOP) a publié récemment une étude intitulée «La documentation pédagogique en Suisse romande et au Tessin: perspectives et état des lieux». Cet ouvrage comprend deux volets. Dans un premier temps, il recense l'état actuel d'Ol'ganisation des centres de documentation cantonaux et régionaux. Il fournit essen~iel,lem~nt des donné~s pros: pectives. La seconde partle etudIe l~s perspectlv~s qm s'offrent aux centres de documentatiOn. Ce travail realisé par Sylvain Dionnet, maître de conférences à Genève et Grenoble, a été commandé par la direction de l'IRDP. L'auteur analyse la triple évolution à laquelle les centres de documentation doivent s'adapter: apparition de technologies nouvelles, explosion de l'information et nouvelles demandes des usagers.
La Conférence des directeurs de l'instruction publique (CDIP) a demandé à la Confédération d'étudier à nouveau la formation professionnelle en Suisse. Dans une lettre au conseiller fédéral Delamuraz, la CDIP constate que, même après l'introduction du baccalauréat professionnel, des questions importantes sont encore ouvertes.
«Terre des Hommes» Rapport d'activité «Terre des Hommes', a publié sont rapport d'activité 1992. Malgré une année financièrement difficile, le mouvement a poursuivi ses actions en faveur des enfants les plus démunis dans quarante pays dont la Suisse. De nouveaux programmes ont vu le jour en Somalie, en ex-Yougoslavie, en Ouganda, en Tanzanie et en Roumanie. Sur les 28,5 millions de francs récoltés en 1992, quelque 65 % ont été investis à l'étranger, 15 % en Suisse, 5 % dans l'appui aux programmes et 15 % dans les frais administratifs.
Logiciels éducatifs Une salle pour tester Il est très difficile de choisir une logiciel d'enseignement sans l'avoir testé. Forts de cette conviction, la Fondation suisse pour les téléthèses (FST) et le Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (CTIE) ont créé une salle de présenta~ion et d'essais de didacticiels. Actuellement, plus de SOIxante programmes (français et allemand) peuvent être testés . Des nouveautés seront régulièrement ajoutées. Ces programmes sont installés sur des ordinateurs Macintosh, IBM PC et Amiga. Ils sont surtout destinés à l'enseignement spécialisé, mais la plupart conviennent aussi aux classes du primaire et du cycle d'orientation. La salle se trouve à Neuchâtel, dans les locaux de la FST (Charmettes lOb). Elle est ouverte de 10 h à 17 h, le premier mercredi de chaque mois. Les personnes intéressées doivent s'annoncer au 038 / 30 43 20. Ceux qui souhaiteraient fréquenter la salle à d'autres moments peuvent prendre contact avec Alice Stolz au 025/722727.
Le nombre de jeunes gens optant pour un apprentissage professionnel a nettement régressé. Les réformes en cours sont parfois contradictoires et manquent souvent de coordination. C'est la raison pour laquelle, vingt ans après le dernier examen global, il est demandé à la Confédération de procéder à une nouvelle analyse approfondie de la situation et de faire des propositions pour une politique cohérente en matière de formation professionnelle.
Palais fédéral Session des jeunes Deux cents jeunes de toute la Suisse participeront les 3 et 4 décembre prochain à la première session fédérale des jeunes. Thèmes de ces journées de travail: la formation et le travail, la politique des jeunes face à la viol~nce, actualité. Le projet mis sur pied par la CommissiOn fédérale pour la jeunesse et par le Conseil s~isse des ~~tivi~és de jeunesse (CSAJ) vise à promouvoIr la partlcIpatiOn des jeunes à la politique.
Ecole d'ingénieurs du Valais Rapport 92 L'Ecole d'ingénieurs du Valais (ElV) a publié en juin son rapport 1992. Cette année a permis à la première volée de prendre son envol. Les cinquante-six premiers ingénieurs ETS «made in Valais» ont reçu le~r diplôme. Après avoir bouclé un premier cycle de trOls ans et achevé la mise en œuvre de la formation initiale, l'EIV a entrepris deux activités importantes: la révision partielle du règlement des études et l'adaptation des plans d'études des départements. L'ElV a également intensifié sa collaboration avec le monde industriel non seulement par le biais des mandats et des cours'de formation continue, mais aussi en accueillant dans ses locaux l'Association valaisanne pour la promotion de l'innovation et des techniques de fabrication (ClMlTEC) et en l'appuyant concrètement dans ses actions. Ceux qui souhaitent faire plus ample connaissance avec l'ElV peuvent s'y rendre samedi 18 septembre, à l'occasion d'une journée «portes ouvertes». RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Développement des Ecoles du Degré Diplôme
Idées directrices Depuis près de 20 ans, les Ecoles du Degré Diplôme (EDD) - cette filière intermédiaire entre le gymnase et la formation professionnelle - offrent une formation complémentaire pour les élèves qui souhaitent poursuivre leurs études dans des domaines professionnels spécifiques. Pour leur part, les différents types d'écoles du secondaire II sont confrontés à une phase de profonde mutation; les écoles de maturité vont au-devant d'importantes réformes et, dans quelques années, les premiers baccalauréats professionnels (techniques) seront décernés. Dans le concept de la formation professionnelle supérieure, deux filières préparatoires de même valeur permettront à l'avenir d'accéder aux futures Hautes Ecoles Spécialisées (HES): d'une part le baccalauréat professionnel (apprentissage professionnel + école professionnelle supérieure, plus particulièrement pour les professions techniques et commerciales) d'autre part un diplôme de culture générale (maturité gymnasiale ou diplôme
délivré après 3 ans d'études dans une EDD + stage pratique, notamment pour les professions liées aux services, à la santé, au travail social, aux activités artistiques et à l'enseignement). Dans le cadre de la réorganisation de ces types d'écoles, des tâches nouvelles incomberont aux Ecoles du Degré Diplôme. La Commission EDD de la CDIP, présidée par M. Fritz Schneider, conseiller d'Etat, directeur de l'instruction publique du canton de Soleure, a dès lors élaboré des idées directrices pour le «développement de ces écoles et leur insertion dans le système de l'éducation». Après en avoir pris connaissance, la CDIP a décidé de mettre ces idées directrices en consultation et, sur la base des réactions qui lui parviendront, elle examinera la possibilité d'adapter le profil de ces écoles. Les idées directrices présentées le 3 juin 1993 prévoient notamment le renforcement des tâches prioritaires qui étaient celles des EDD jusqu'à ce
jour, à savoir le développement de la personnalité, le sens des relations humaines, la créativité, une formation véritablement proche de la réalité et l'aptitude à un apprentissage autonome. Elles proposent aussi d'ajouter de nouveaux objectifs, notamment la préparation aux études supérieures, plus particulièrement l'acquisition de l'aptitude aux Hautes Ecoles Spécialisées requérant une expérience pratique (stages pratiques) en plus d'une formation de culture générale approfondie. Ce dernier point est particulièrement important car il faut que la possibilité de suivre des études professionnelles supérieures dans le domaine de l'enseignement, de la santé, du travail social et des activités artistiques soit maintenue pour toutes les étudiantes et tous les étudiants des EDD, ceci même si cette formation est dorénavant élevée au niveau des Hautes Ecoles Spécialisées. Jean-Pierre Meylan Secrétariat de la CDIP
Merci à tous Le présent numéro de Résonances rend hommage aux d.irecteurs et directrices d'établiss~ ment du degré secondaire qui ont atteint l'âge de la retraIte. Vous trOllverez dans le pr~cham numéro un article consacré au changement intervenu à la direction du Centre professIOnnel de Sion. Le Département de l'inst~'uction publiqu~ et la réda~tion de ~ésonance.s ~i;~nent. à remercier également tous les enseIgnants et enseIgnantes qUI ~nt cesse leur actIvIte a l~ fm de la dernière année scolaire. Ils leur souhaitent de longues annees de bonheur et de sante. RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
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RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
Depuis 1986, une extraordinaire opération de réintroduction est en cours dans les Alpes: le gypaète barbu, le géant des oiseaux européens, retrouve son habitat d'où il avait disparu depuis plus d'un siècle. Grâce à une envergure pouvant atteindre 2 m 80, ce vautour parvient à voler en hiver dans l'air froid de nos régions, ce que ne peuvent faire les vautours fauves et vautours moines qui habitent plus exclusivement les régions méditerranéennes et tropicales. Le gypaète survole toujours longuement son vaste territoire (que l'on estime à près de 500 km 2 dans nos régions) à la recherche de sa nourriture, essentiellement des cadavres de mammifères et d'oiseaux et des déchets. Les os sont sa spécialité: il est le seul à en tirer parti, grâce à une conformation particulière de l'estomac et à des sucs gastriques très efficaces. Il casse les os trop grands en les laissant tomber sur des dalles de rochers propices et en récupère ensuite les fragments. Ce comportement qui lui est spécifique lui a valu dans de nombreuses langues son nom de «casseur d'os».
de 100 couples. Même s'il avait été possible de prélever des oiseaux sauvages dans leur milieu, on sait qu'il est très difficile de pratiquer ainsi la réintroduction, le stress provoqué sur ces oiseaux les rendant très vulnérables. Depuis 1973, certains zoos d'Europe, prenant exemple sur celui d'Innsbruck, parviennent à obtenir la reproduction des gypaètes captifs. Grâce à une collaboration internationale, les jeunes obtenus ainsi sont mis chaque année à la disposition du programme. Ceux destinés à la réintroduction sont déposés et nourris dans une niche à l'abri de tout contact avec l'homme. Ils apprennent eux-mêmes à voler, puis à s'émanciper et à choisir les sites de gagnage. On a effectué ces mises en liberté dès 1986 au Rauristal (Autriche), 1987 en Haute-Savoie et 1991 en Engadine.
Le gypaète, disparu des Alpes, est devenu rare partout en Europe où la population sauvage est estimée à moins
A fin 1992, une trentaine de gypaètes volaient sur les Alpes. Les pertes ont été faibles, les animaux se sont bien
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993
adaptés à un environnement qui leur paraît favorable. Très rapidement, le Valais a été visité et habité par des oiseaux lâchés en Haute-Savoie. Le massif des Dents du Midi, les vallées de l'Entremont et le massif du Hautde-CrilDent de Morcles ont permis les observations les plus régulières. Les photographes-animaliers, les ornithologues et les gardes-chasse repèrent le plus fréquemment les gypaètes. Chacun peut toutefois prendre l'habitude de regarder le ciel, d'y voir voler les oiseaux, de reconnaître aigles, buses et grands-corbeaux. On multiplie ainsi ses chances d'identifier le gypaète lorsqu'il se montre. L'opération est-elle réussite aujourd'hui? Non, car la réussite ne sera complète que lorsque la première nidification aura lieu dans la nature. Chacun attend avec impatience cet événement qui rendra à notre faune le grand voilier de l'alpe. Justice aura alors été rendue au gypaète barbu. On peut visiter l'exposition tous les jours, sauf le lundi, de 14h00 à 18h00. Visites commentées sur rendez-vous pour les groupes et les classes, à annoncer au 027 / 216920.
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Exposition Degas Visites commentées Jusqu'au 21 novembre, Degas est à l'honneur à la Fondation Pierre Gianadda. Première manifestation organisée en Suisse depuis plus de quarante ans, cette exposition présente l'intégralité de l'œuvre sculpté de Degas, soit septante-quatre sculptures en bronze ainsi que cent trente peintures, dessins, pastels et monotypes. Le choix des œuvres a été effectué au regard des grands thèmes de la sculpture de Degas: Chevaux, Nus, Baigneuses et Danseuses. D'importants
prêts consentis par de prestigieux musées et collections privées de Suisse, d'Europe, d'Amérique et d'Australie enrichissent cette exposition. Trois visites commentées de l'exposition Degas sont organisées à l'intention des enseignants. Lundi 13 septembre (17 h 30), jeudi 16 septembre (17 h 30) et mercredi 22 septembre (15 h 00), Antoinette de Wolff-Simonetta vous présentera cet important accrochage.
Banque Cantonale du Valais "V~tre Nouvelle Banque" RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.
«L'Homme et les Alpes»...
Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone (027) 21 6285.
plus de 720 guichets en Valais
Dil'ectelU' Jean-Pierre Salamin Rédaction Paul Vetter Conseil de l'édaction Patrick Abbet, Ass. parents Rémy Dayer, SPVal Maurice Dinen, OSP Jean-François Lovey,DIP Tristan Mottet, AVECO Maurice Nanchen, SMP Laurent Perruchoud, AVPES Photographe Jacques Dussex
.. .leur passé, notre avenir. A voir jusqu'au 17 octobre 1993, Arsenal de Pratifol'i, rue de Pratifori 18, à Sion. Dossier pédagogique à votre disposition sur simple demande à l'adresse suivante: Ecole et Musée Musées cantonaux Place de la Majorie 1950 Sion ou au 027 / 21 69 11.
Eric Berthod
TROIS LIVRES QUI VOUS FERONT AIMER L'HISTOIRE En 1984, les Editions Fragnière font paraître l'''Histoire de la Suisse" , très l ar~ement connu et apprécie, puisqu'il fut un des plus grands best-sellers de SUIsse-romande.
HISTOIRE
Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset ell noir et ulle teinte vive, photo lithos fourn ies ou frais de reproduction facturés sépa rément pour documents fournis prêts à la reproduction.
En 1990 paraît le premier tome de la collection baptisée "Histoire", destinée principalement aux élèves des cycles d'Olientation _
Pal'Ution Le 15 de chaque mois sauf juillet et août.
Unanimement salué par la presse romande pour la rigueur de sa démarche, l'originalité de sa conception et la très grande qualité de sa réalisation, ce premier volume s'est vu complété par la parution, en 1991 et 1992 des volumes deux et trois. Cette remarquable collection est dès maintenant disponible dans son intégralité.
Délai de l'emise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent. RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion Téléphone (027) 29 51 51 Téléfax (027) 23 57 60.
Chaque volume est le fruit de plusieurs années de travail réalisé par des enseignants de Suisse-romande. De 264 à 288 pages chacun, la collection "Histoire" a tout pour séduire non seulement les élèves auxquels il est destiné, mais aussi bien leurs professeurs que toutes les personnes s'intéressant un tant soit peu à ce domaine.
Impl'ession, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Téléfax (027) 22 07 47.
Contactez-nous dès aujourd'hui au No de tél. suivant: 037/8225 25, ou écrivez nous à: ÉDITIONS FRAGNIÈRE SA - RTE DE LA GLÂNE 31 - 1700 FRIBOURG
RÉSONANCES - SEPTEMBRE 1993