Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne septembre 1994

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ême les chaleurs estivales n'arrivent pas à stopper j'intérêt de la presse pour les sujets scolaires. Durant cette période où les principaux intéressés récu pèrent sous les cocotiers, les titres consacrés à l'enseignement se doivent d'être accrocheurs. Et ils le sont!

«L/école mérite que l'on s'end e tte pour elle.» Le Journal de Genève e t Gazette de Lausanne du 7 juillet ouvrait le bal, citant les propos du socialiste Jean Jacques Sch wab, le nouveau chef de l' Instruction pubHque vaudoise . Des propos qui n'auront pas manqué de faire plaisir à tous ceux qui pensent que la récession risque de provoquer une baisse de la quaHté de l'enseignement. Selon le ministre vaudois, les dépenses pour l' éduca tion et la formation doivent être considérées comme des investissements plutôt que comme des dépenses de fonctionnement. La dette qui en découle doit en conséquence être supportée par ceux qui ont bénéficié de cet enseignement: les contribuables. Au!re histoire d 'argent, dix jours plus tard, dans le Nouveau Quotidien qui titrait: «Universités, délivrez des diplômes pour avoir des sous». Le très respectable Conseil s uisse de la scien ce propose un nouveau critère de suhventionnement des universités: la rentabilité. Autrement dit, il conviendrait de répartir la manne fédérale - actuellement 450 millions de francs par R~-S.pl.mbr.1994

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an - non seulement en fonction du nombre d'étudiants et des dépenses, mais aussi au prorata des diplômes déHvrés. Si cette proposition vise à empêcher les éternels étudiants de «traîner les pieds», elle risque de constituer un remède

Investissons dons l'éducation. efficace contre l'échec scolaire! Les plus pessimistes voient déjà planer le spectre du laxisme permettant de diplômer d e rentables incompétents. L'école ne serait-elle qu' une affaire de gros sous? Non! nos journaux évoquent aussi la pédagogie. Début juillet, le NQ annonçait le commencement de «la révolution de

l'école primaire genevoise». Sous ce vocable grandiloquent se cache l'expérience pilote d ' une école qui tente de remplacer les six degrés cloisonnés du primaire par des cycles plu s longs. L'expérience relatée par la journaliste est intéressante mais n'a rien de bien révolutionnaire. Il s'agit plutôt d'un retour à ce que pratiquaient par obligation ceux qui ont œuvré dans des classes à degrés multiples, les examens annuels en llloins. Les buts recherchés sont louables: développer l'autonomie des élèves et éviter certains redoublements. Pour y parvenir, il semble que la classe bénéficie de conditions favorables: enseignement assisté par ordinateurs et effectif Hmité à vingt élèves. Fin juin, le Journal de Genève nous avait annoncé que «les petits Suisses ne sont plus des anges». Entre 14 et 21 ans, ils conlffiettent autant de d élits mineurs que . leurs congénères européens et, en matière de consommation de drogue, ils ont même dépassé les Hollandais. Pour éviter qu'ils ne deviennent les champions d'Europe, il conviendra d e s uivre dans la mesure de nos moyens les conseils de Jean Jacques Schwab. Investissons dans l'éducation et l'instruction afin que le Nouvelliste puisse encore souvent titrer, comme ce fut le cas le 18 août: «Les élèves valaisans sont de bonne qualité».

Paul Velter


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Les titres de l'été P. Veller

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ENSEIGNEMENT PRIMAIRE D'une année scolaire à l'outre A. Pannaller

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ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Nouvelles de l'enseignement secondaire J. Gunlern

10

ECOLE ENFANTINE Un guide actualisé M. Pralong Des maîtresses-animatrices P. Veller

30

PORTRAIT Michel Veuthey: quarante ons pour la culture P. Veller

32

CATÉCHÈSE Des aumôneries ou CO D. Udriol

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LEGURE Los oiseaux d'Europe Guide des plantes sauvages

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Randonnées dons la forêt

INFORMATIONS 3g OFFICIELLES Bourses et prêts d'honneur Commission (anlanole

TÉS

NOS COLLÈGUES Albert Boisset: un formateur dons l'âme P. Veller

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CONCOURS Festival international du livre

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MORCEAU CHOISI Enseigner n'ost pas apprendre A. Giordon

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G N E M E N T

omme chaque an née, à pareille époque, sont parvenus durant l'été, par l'intermédiaire des inspecteurs, a u Service de]' enseignement primaire et des écoles normales, les documents suivants:

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- rapports de fin d'année scolaire élaborés par les enseignants; - rapports de gestion des commissions scolaires rédigés à l'intention des conseils municipaux avec une copie au Département de l'instruction publique. De leur côté, les inspecteurs nous ont adressé, selon un plan convenu à l' avance, leurs considérations su r un certain nombre d 'objectifs proposés spécialement à leur atte ntion.

11

EXPRESSION ÉCRITE Des centres testent pour vous P. Veller

2S

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Le plon romand est respecté P. Veller

Enseignement élargi de la musique B. Oberholzer

26

13

MOYENS D'ENSEIGNEMENT Odysseo/ Koleido: l'invitation ou voyage E. NI(olleral

Quelle mission pour l'école? S. Sierro

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IMFO-ENVIRONNEMENT Protection de l'air: le rôle de l'école M. Kuonen

Maison arc-en-ciel Dessins animés pour informer

44

REVUE DE PRESSE Bribes de l'été P. Veller

- les plans de scolarité,

EN RACCOURCI

- les formules spéciales pour les enseignants des ACM,

16

EDUCATION MUSICALE Au tour de 10 3' primaire B. Oberholzer

19

MOYENS D'ENSEIGNEMENT Education à l'Europe Y. Des<henaux

20

MOYENS D'ENSEIGNEMENT Mothémotique ou CO H. S(hlld

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ORM: nouvelle hypostase L Perru(houd

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INFORMATIQUE Un serveur télématique à l'essai S. Rappaz

2g

46 4g

ORDP Exposition Ecole-Musée

Voilà pour ce qui concerne l'année scolaire écoulée. Nous avons également reçu, via les inspecteurs d'arrondissement, pour l'année scolaire 1994/1995 - les états nominatifs du personnel enseignant,

- les propositions d 'activités complémentaires compensatoires pour les titulaires de IP, ZP, 3P, sans compter les autres documents destinés directement aux inspecteurs. Notre première réaction, après avoir pris connaissance de ces importants dossiers, consiste à remercier les personnes et institutio ns qui les ont élaborés, contrôlés,

R~ - Septembre 1994

R~ - Septembre 1994

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transmis afin qu'ils nous parviennent dans les délais. Il s'agit d'un travail considérable dont nous avons conscience et pour lequel nous tenons à exprimer notre reconnaissance. Ici e t là, des retards se sont produits. Inutile de dire qu'ils alourdissent et compliquent la tâche au moment surtout où l'on s'efforceet le projet Administration 2000 nous y contraint - de ra tionaliser a u maximum les tâches de J'Etat. Espérons que chacun finira par comprendre la nécessité d e respecter le temps imparti . Il y va du bon

ord re des choses et d'une nécessaire rigueur à laquelle il faut savoir souscrire. Ces consid érations préliminaires étant faites, nous n ous d evons de revenir sur ces tâches administratives pour en souligner une fois de plus l'intérêt et la nécessité. A la fin de chaque ann ée scolaire, il est bon de faire le point, de dégager les aspects positifs ou négatifs de la période écoulée afin d'en tirer des enseignements pour l'avenir. En rédigeant leur rapport de clôture, les enseignants se donnent cette occasion. ils ont aussi la pos-

Les rapports sont riches d'enseignements.


sibilité de faire connaître, aux commissions scolaires d'abord, ensuite aux inspecteurs, enfin au Département leurs impressions, leurs vœux, voire leurs doléances ou leur mécontentement. Ces remarques doivent à chaque ,üveau être étudiées et, dans la mesure du p ossible, prises en considération.

Pour la première foi s ont été mis sur pied, durant l'année scolaire 1993 / 1994 des stages de formation et de perfectionnement à J'intention des enseignants de première année en quête d'emploi. Les rap ports qui nous sont parvenus émanent d es titulaires et de leurs stagiaires. Il s'en dégage une im pression très favorable quant à l'originalité de la mesure et quant à ses effets (voir ci-contre la liste des stagiaires el des titulaires qui les ont reçus dans leur classe). Les rapports de gestion des commissions scolaires offrent, pour leur part, la possibilité d' une prise de conscience des problèmes scolaires et éducationnels tels qu' ils se présentent dans les communes. Sans prétendre ici en élaborer une synthèse parfaite, nous en relèverons néanmoins les points principaux qu'une lecture attentive nous a fait retenir. En général, les commissions scolaires sont satisfaites de l'état d'esprit qui règne chez les enseignants d e l' école primaire (notre article se limite à cette catégorie de personnes), de leur conscience professionnelle, de leur disponibilité, de la qualité des contacts qu'ils entretiennent entre eux, avec les élèves, avec les parents ainsi qu'avec les autorités locales et elles se plaisent à le signaler. Il y a cependant des exceptions et celles-ci sont annoncées avec beaucoup de regret. On constate d'une manière assez généralisée que la mobilité des enseignants, c'est-à-dire leur faculté de passage d' un degré à l'autre de l'école et d'un centre scolaire à l'autre, proposition fortement encouragée par le Département de

Année 1993-1994 Stages de perfectionnement pour jeunes enseignants sans emploi

1er arrdt 2' an'dt

3' arrdt

4' arrdt

Titulaires Jean-Marie Abbet Michel Beytrison Sonia Pillet Pierre-E. Crettenand Gérard Chatriand Erika Delaloye Fabienne Lathion Grégoire rrillo Anne-Lise Nicolet Jacqueline Pannatier Francine Beytrison Roger Pralong Claudine Favre néant

l'instructi on publique, doit encore se développer. Là où elle devient effective, les commissions scolaires et les enseigna nts eux-mêmes en soulignent les heureux effets. Les rencontres des maîtres avec les parents font partie désormais du champ d'activité normal des enseignants. Certains d'entre ceuxci hésitent encore cependant à organiser des séances systématiques et se contentent d'entretiens individuels. On note ici et Là une certaine réticence dans]' accomplissement des tâches administratives, répugnance qui s'est manifestée en particulier lors de l'enquête sur les activités accessoires ordonnée par le Conseil d'Etat.

Des conférences ont été organisées, sui vies de réflexion sur le thème de la violence à l'école. En général, celle-ci ne se trad uit pas trop souvent par des actes, encore que les enfants ne se ménagent pas toujours. Elle est plus fréquente toutefois sur le plan verbal et certains enseignants n 'y échappent pas. Ce qui nous a fortement réjouis à la lecture des rapports de gestion des commissions scolaires, c'est le fait que les activités culturelles,

Stagiaires Philippe Bolilier Rachèle Follonier Katia Ralla Suzanne Fink Céline Chatriand Sonia Germanier Anne Follonier Barbara Jolliet Gaëlla Joris Frédérique Evéquoz Francine Pollonier Sonia Maître Catherine Bovier néant artistiques, convivia les, les échanges linguistiques et a utres, les spectacles et rencon tres d e fin d'année scolaire, les déplacements pour l'observation de certains paysages, de certains phénomènes, les expositions de travaux prennent une juste place d ans le calendrier scolaire. Cette préoccupation liée à l'effort de formation généralisée que l' on décèle provoque, nous semble-t-il, ce «lent - et nécessaireglissement de l'école qui sait instruire vers l'école qui doit éduquer». Des remarques pertinentes, mais parfois contradictoires, sont faites sur les examens de promotion, sur certaines publications du Département de l'instruction publique jugées luxueuses, sur la propension de notre Service à envoyer trop d' informations et trop de lettres circulaires. TI en sera tenu compte. Des communes (Savièse, Grimisuat) annoncent la prolongation de l'année scolaire prochaine à 38 semaines effecti ves sans attendre l'ultime délai qui échoit au début de l'année scolaire 1996/1997. On ne peut que les en féliciter.

De leur côté, les inspecteurs ont rédigé leur rapport de fin d'année en fonction d'objectifs, communs R~ - Septembre 1994

et particuliers, qui avaient été arrêtés avan t l'ouverture de l' année scolaire et sur lesquels devait porter spécialement leur attention.

Les objectifs communs étaient les suivants: - expression orale et écrite dans tous les degrés; - v isites intensives de certains enseignants soit: enseignants nouveaux enseignants candidats aux titres p édagogiques enseignants ayant changé de degré enseignants rencontrant des difficultés particulières;

- observation et analyse du phénomène «violence à l'école»; - enseignement de la deuxièm e langue. En ce qui concerne les objectifs particuliers, on peut citer entre autres, l'organisation du temps d'accueil à l'école enfantine l'enseignement partagé (enseignement à temps partiel) des problèmes de coordination verticale et d'aide éducative Il va sa ns dire que tous ces ra pports constituent de précieuses bases sur lesquelles il faut construire sans cesse l'avenir de l'école et l'école de l'avenir. De cet avenir, nous allons précisément nous entretenir lnaintenant, en le décOlnposant en deux phases, ce lle qui concerne l'année scolaire 1994 / 1995 et celle qui est de portée plu s lointain e, les distinctions et délimitations absolues ne pouvant d' ailleurs exister sur ce plan.

Avenir prochain Les plans de scolarité, les états nominatifs du personnel enseignant, titulaires et auxiliaires, les propositio ns d'activités compensatoires R~ - Septembre 1994

p our les titulaires de IP, 2P et 3P constituent cette préparation immédiate, indisp ensable au bon déroulement de l' an née scolaire 1994 / 1995.

Activités compensatoires des titulaires de 1p, 2P, 3P Celles-ci portent essentiellement sur l' enseignement alterné, dont les commissions scolaires ont dit beaucoup de bien, sur le soutien pédagogique et sur Lutte contre l'aide apportée aux titulaires de classes de dernier. 4P, SP et 6P aux effectifs d'élèves élevés. C'est dans ce sens que doi vent se développer encore davantage ces activités complémentaires cOlnpensatoires à l'avenir afin qu'elles acquièrent et conservent toute leur crédibilité.

la violence: un des objectifs de l'an

Ouvertures et suppressions de classes

La variation des effectifs des élèves par ra ppOft à \' année précédente n'est connue qu'après le moment où toutes les listes nominatives des enfants nous sont envoyées, ce qui est demandé pour la fin de la première semaine de classe. Alors seulement, nous pourron s procéder aux calculs des moyennes et établir les comparaisons qui s'imposent.

Au moment où sont écrites ces lignes (27.07.94), la situation se présente de la manière suivante (voir tableau ci-dessous) :

Nous remercions les titulaires de classes qui resp ectent rigoureusement le délai d'envoi des listes nominatives des élèves.

Ouvertures et suppressions de classes: situation au 27 juillet 1994 CLASSES enfantines

prinlaires

spéciales

Total

ouv.

fermées

ouv.

fermées

ouv.

ouv.

fermées

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71/2

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51/2

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4 1/z

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Total

8

13

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7

21 /z '

20


Signalons encore que de nouveaux moyens d'enseignement ma th 1P seront m is à l' ép reu ve dan s les classes de Sion, Champsec et de StLéonard.

Perfectionnement professionnel Durant l' été, les enseignants ont manifesté un intérêt soutenu pour ce q ui concerne leur p erfectionnement professionnel et se sont ainsi prép arés à leu r activité péd agogiq ue pour l' année scolaire 1994 / 1995.

L'expression éuite: un sujet d' étude. On ne saurait cacher ici qu e certains pourparlers avec les communes devant aboutir à la détermination du nombre de classes pour l' année scolaire 1994/ 1995 furent parfois longs et pénibles. Dans certains cas, lo rsque satisfaction n e put être d onnée, to us les moyens de pression furent mis en œuv re à savoir : réclamations des autorités communales, scolaires, des associations d e parents, d' enseign ants et jusqu 'à des critiques p arues dans les colonnes mêmes de ce périodique. Des normes existent, app rouvées par le Conseil d'Etat et que nous no us efforçons d'appliq uer avec le maximum d'équité et no n sans connaître les conséquences d es décisions qui sont prises. Il n'est p as possible, dans les circonstances actuelles, que l'on réussisse, sans quelque sacrifice, à sauvegarder les finances de l'Etat. No us re mercion s les communes, les maîtres et les p arents d e comprendre cette situation et nous ne pen sons pas qu'elle comporte des d ommages excessifs si les enseignan ts acceptent l' effort complémenta ire q ui leur est d emandé maintenant et d epuis quelques années.

Mesures pédagogiques spédales Globalement, les mesures d' appui p édagogique intégré et d e soutien

pédagogique n' ont pas su bi de réduction. On s' est efforcé par contre à une répartition plus équilibrée et plus judicieuse de ces moyens sur l'ensemble du canton, ce qui ne se fit p as sans p roblèmes et sans un con cert de p ro testations bien orchestré quand bien même la commune concernée bénéficiait jusque là d ' une situation privilégiée, supérieure aux normes en vigueur.

Moyens d'enseignement Pour ce q ui a trait aux moyens d'enseignement, la politique d'austérité continue. Néanmoins quelques ouvrages nouveaux, créés sur le plan roma nd ont paru et sont à disposition. Il s'agit de - moyens d'éducation musicale à l'intention des enseignants de 3P; - objectifs et suggestions pédagogiq ues po ur les maîtresses d es classes enfantines; - ouvrages de formation à l'Europe (6P + CO); - ouvrages «Odyssea» et inventaire sélectif destinés à faciliter l'accueil d es enfants migrants. Ces m oyens ont fait ou feront l'objet d e séances de présentation dans le cad re du perfectionnement du corps enseignant.

A Saillon, les maîtresses d es classes enfan tines ont pris connaissance des nouvea ux objectifs de l'éducation préscolaire, tels qu'étudiés sur le plan romand et de suggestions pédagogiques préparées p ar une comnlission valaisanne. A Leytron, les enseignants de 3P se sont formés à l' éducation musicale selon le programme et les moyens romands.

«La formation de la jeunesse est une œuvre colossale.»

Les autres cours se sont déro ulés selon le programme prévu, axé essentiellement sur les problèmes de psychologie, de pédagogie et de méthodologie, à l'exclusion, il faut le di re, de tout ce qui a trait à la formation générale, culturelle, artistique ainsi qu'à l' ouverture sur les préoccu pation s économiques de n otre canton et sur d'autres questions d'intérêt général. C'est la volonté de l' une des deux commissions permane ntes du Grand Conseil que nous avon s ainsi respectée. Restrictions fin ancières obligent...

No us ne voudrions pas manqu er d'ad resser ici un vibrant hommage aux 1008 participants à la session de jui n 1994, à ceux q ui ont sui vi les cours d u mois d'août et à ceux q ui participeront aux rencontres organisées durant la prochaine année scolaire, en dehors de l'horalre des classes. Il s'agit là d' un effort tou t à fait re marquable dont nous ne saurions trop lnettre en évidence la constance, la signification et la valeur. A l'heure qu'il est, la critique n'épargne pas les enseignants, comme d' ailleurs tous les agents de la fonction publiq ue. Si des faiblesses existent, que l'on ne tien t pas à cach er, mais qu' il fa ut s'efforcer de corriger, cette volonté quasi to tale d e perfectionnemen t dé montre un état d'esp rit général très positif ainsi qu' une disponibilité exemplalre.

Rappelons encore que des cours de perfectionnement se dérouleront tout au lon g de l'a nnée scolaire, mais en deh ors des h oraires d'enseignement.

Les rapports d 'évaluation, que no us avons lus, lnentionnent la bonne organisation des cours d e même que la réponse très satisfaisante qu' ils donnent aux attentes

A Ardon, l'a ttention des maîtres fu t sollicitée, dans le d omaine de l'enseignem ent de la langue maternelle, sur l'expression écrite.

R~ - Seplembre 1994

R~ -S.pl.mbr.1994

d es enseignants. N os éloges visent éga lement les profe sseurs et les animateurs de branches d e qui dépend, dans la plus large m esure, le succès de l'entreprise.

Stages Comme l'année d ernière, d es stages de formation sont prév us po ur les no uveaux enseign ants sans emploi, ainsi que des stages linguistiques. Ving t-sept inscr iptions nous sont parvenues, Voilà pour l'avenir immédiat.

Avenir plus lointain A plus loi ntaine échéance, on peut envisager maintenant, et ce sera en p rincipe pour le d ébut du siècle prochain, la mise en place d' une formation considérablement modifiée des futurs enseignants de l' école primaire. Les trava ux d' une commission présid ée p ar Jean-Fran çois Lovey ont abouti. Acceptées par le Département de

l' instruction publique, p ar le Conseil d'Etat et, en première lecture par le Grand Conseil en jui n dernier, les p rop ositions p résentées ont recueilli une adhésion assez encourageante. Mais l'oeuv re n' est pas d éfinitivement sous toit et il faut encore y travailler de manière intensive. Avant de clore, nous n e pouvons manquer de rappeler que la formation de la jeunesse est une œ u vre colossale qui nécessite la mobilisation d e forces nombreuses et différentes. C'est d e la qualité, de la parfaite cohésion d e celles-ci que dépend le rés ultat finaL Aussi estce par un appel à l'excellence, à l'unité, à la concertation que n ous vo ulons terminer, en souhaitant à tous et à chacun une très bonne année scolaire. DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier


ENS E G N E MEN T

SECONDA

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E N S E G NEM E N T

SECO NDA

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Maturités et les diplômes de commerce 1994 n remplacement de M. Roger Sauthier, le Conseil d' Eta t a nommé M. Marius Dumoulin en qualité de recteur du LycéeCo llège cantonal de la Planta à Sion .

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M. Roger Sauthier n'a pas quitté le Collège puisqu' il reste, après 14 années de direction, professeur dans cet établissement. Lorsqu'en 1980, il a été nommé a u poste de recteur, le Collège s'appelait encOre Ste-Mari e des Anges et était composé d e 250 élèves réparti s dan s 12 cla sses . En 1981, cet établissement est d evenu le LycéeCollège de la Planta et on y a introduit la mixité pour les élèves et le type D, lang ues modernes. Durant ces années de direction, M. Sauthie.r a réalisé certaines inn ova tions saluées à leur juste valeur. Su r son initiative, des co urS à o ption pour les quatrièmes et cinquièmes années ont, par exemple, été introduits . Des semaines économiqu es, d es voyages culturels de maturité se sont réalisés. Une cafétéria gérée par les élèves a vu le jour et J'année dernière, après 13 an s d 'a ttente, les travaux de tran sformation et de n1aintenance

du Collège ont enfin pu débuter. A J'heure de son départ, ce gymnase compte 591 élèves répartis dans 26 classes. A la rentrée scolaire, il gardera du temps pour divers engagements sur le plan n ational et notamme nt le grau p e «gymnase »

de la Conférence suisse des directeurs d e l'instruction publique qu' il préside depuis 6 ans. Personnalité attachante, appréciée par son corps professoral et ses

lycée-collège de 10 Plonto

Nouveau recleur étu diants, M. Sauthier a su créer un contact très chaleureux dans son établissement. Alliant le sourire à la bonne humeur, il s'est fait respecter de ses proches grâce également à son sérieux et à ses compétences . Nou s le remercions d'avoir mis ses qualités et ses aptitudes au développement et à la direction de ce gymnase et lui souhaitons beaucoup de satisfaction dan s ses activités futures. Son successeur, M. Marius Dumoulin enseigne depuis 1978 au Lycée-Collège de la Planta, où il exerce, parallèlement à son activité d'enseignant, la fonction de prorecteur depuis 1981.

Né en 1955, M. Dumoulin a obtenu son certificat de maturité p édagogique à J'Ecole normale de Sion. Il a obtenu un diplôme en mathématique en 1979 et un diplôme de maître de gymnase en 1980 à J'Université de Fribourg. Marié et père de trois enfants, il est domicilié à Diolly / Savièse. Dans sa nouvelle fonction, il aura à terminer les travaux de rénovation

et d'aménagement du Lycée-Collège de la Planta. Sur le plan scolaire, la mise en application de la nou velle ORM, en collaboration avec le Service d e J' enseignement secondaire et les autres recteurs valaisans, est un nouveau défi.

Par son amabilité et son autorité na turelle, M. Dumoulin a su acquérir la sympathie et le respect de ses collègu es et des élèves. Il a donc toutes les compétences et les expériences requises pour succéder à M. Sauthier. Nous lui souhaitons beau coup de sa tisfactions dans sa nou velle fonction.

]. Cun /ern Chef du Service cantollaL de l'enseignement seconda ire

M. Marius DUMOULIN. R~ - Septembre 1994

Dans les 4 collèges valaisa ns, au Collège Spiritus Sanctus de Brigue, au Lycée-Collège cantonal des Creusets, au Lycée-Collège cantonal de la Planta à Sion ainsi qu'au Collège de l'Abbaye à St-Maurice, 619 étudiants se sont prése ntés cette année aux examens de matul"ité, ce qui représente une aug mentati on de 64 candidats p ar ra pport à l'année passée et de 16 par rapport à 1992. 588 élèves ont obtenu leur In aturité, ce qui correspond à un ta ux d'échec de 5 %.

D'après ]' Office fédéral de la statistique, depuis 1970, la proportion des filles dans les écoles préparant à la maturité a pa ssé de 30 % à p rès de 50 % avec d es différences très importa ntes, soit régionales, soit liées au type de maturité. Cette année en Va lais, 48 % d es ma tu ristes étaie nt des fill es. Elles ont été plus nombreu ses que les garçons à obtenir leur maturité dans les sections classiques (64 %) et lang ues modernes (86 %) alors

q u'elles restent peu représentées dans la section scientifique (18 %). Les 5 écoles supérieures de commerce du Valais (Brigu e; Sierre; Sion; Martigny; Monthey) ont délivré cette année 269 diplômes d e commerce (70 % à des filles). Le taux d'échec d'environ 13 % est relativement élevé. Il faut noter une baisse régulière du nombre de candidats au diplôme depuis quelques années (d e 409 en 1990 à 309 en 1994).

Avec optimisme vers l'année scolaire 1994/1995 Pour l'enseignement secondaire du 1er et du 2' d egré, le nombre d'élèves prévus pour cette année scolaire 1994 / 1995 a augmenté de 534, ce qui représente l'ouverture de 17 nouvelles classes. Dans les cycles d'orientation, 10 no uvelles classes (5 dans le Ha utValais et 5 dans le Valais romand) ont dû être orga nisées pour un accroissement de 231 élèves. Cette tendance est due en grande par tie à la conjoncture actuelle et au marché du travail. Ne trouvant pas de places d'apprentissage ou d'autres débouchés, les jeunes préfèrent s uivre une année supplémentaire au cycle d'orientation . Da ns les gymnases, l' augmentation des effectifs est également importante, puisque 299 élèves réparti s da ns 9 classes vont encore grossir les rangs des établissements déjà surchargés. Cet accroissement provient partiellem ent du R~ - Septembre 1994

fait que les élèves préfèrent rester à l'école au lieu de tenter un apprentissage. Les écoles supérieures de commerce malgré un e augmentati on d e 34 élèves, comptent 2 classes de moins. Les écoles prép rofessionnelles (EPP) comptent également 2 classes de moins alors qu e les écoles du degré diplôme (EDO), avec un e augmentation de 36 élèves, ont ouvert 2 classes supplémentaires . Parmi les occupations particulières, no us mentionno ns les s uivantes. Le Dép artement de l'instructio n publiq ue devra se prononcer cet au tomne s ur le no uveau projet d'ordonnance sur la reconnaissa nce d e certificats d e matu rité (ORM). La mise en place de la nouvelle maturité professionnelle commerciale pour nos écoles supé-

rieures de commerce sera un autre défi important à réaliser.

Au Département d e l'instruction publique, une commission est chargée d'étudier tous les aspects de l'éducation à la santé pour nos jeunes. De plus, J'éducation à l'Euro pe offrira une nouvelle ouverture des horizons. De nombreux échanges effectués entre le Haut-Valais et le Valais romand au cycle d' orientation et surtout au nivea u gymnasial prouvent l'intérêt de nos étudiants pour le biling uisme. Le Lycée-Collège cantonal des Creusets inno ve en plus, puisque dès la rentrée, 5 classes d u Collège de 1re et 2' années auront une partie des cours d ispensés en langue allemande avec des professeurs bilingues.

J. Cuntern Chef du Service cantonaL de l'enseignement secondaire


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En juin dernier, plus de 220 enseignants et enseignantes de l'école enfantine ont s uivi, à SailloTI, une présentation des nouveaux objectifs de l'éducation préscolaire. Le document valaisan 1994, tient compte des objectifs de 1972, de l'expérience acq uise d epuis 1975, des objectifs élaborés en 1986 et res te un guide pédagogique définissant les acti vités de l' école enfantine mais en y intégrant tous les objectifs romands d'éducation préscolaire 1993. Il précise aussi (comme le guide 1986) ce que l'on peut attendre des élèves à la fin de la 2' enfantine.

Contenu du document Pour mé.moire, le document «L'école enfantine Valais» 1994 comprend 4 chapitres principaux + annexes:

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Objectifs de l'éducation préscolaire, Volais 1994

Un guide actualisé

Canevas précis des journées de Saillon, et bien sûr, dans le gra u pe de travail mandaté par DlP auqu el la SPVal, p ar Mmes Rose Copt et Andrée Gauye, et l' ENVR, par Mil, Evelyne H eymoz, ont étroitement collaboré. Ce document entre en vigueur dès la présente rentrée scolaire 19941995. Des rencontres, par arrondissement, seront encore organisées, selon inscriptions personnelles d éjà

prises en juin 1994, durant la scolarité 94-95. Les dates, heures et lieux seront publiés prochainement dans «Résonances», De même, durant le 2 e trimestre 1994-1995, les enseignantes et enseignants de IP seront également sensibilisés à ces objectifs.

Michel Pralong Inspecteur

- objectifs généraux et principes didactiques - objectifs particuliers et exigences pédagogiques (acquisitions fondamentales de fin 2E) - approche pédagogique: place de l'enfant, projet, interdisciplinarité - suggestions pédagogiques + an nexes: jeux EE & bibliographie à jour

Ce guide pédagogique actualisé, vous le d evez à une équipe d'enseigna ntes motivées des 4 arrondissements,

Mmes

Marcia Antonier,

Floriane Lathion, Monique Favre et Isabelle Décaillet qui se sont énormément investies, d' abord dans leur classe respective, lors 10

fant de s'affirmer, de développer son autonomie.» Mais attention, les enseignantes veilleront à intégrer les notions du programme aux projets. Et lorsque ce n'est pas possible, elles devront donner des leçons plus traditionnelles. «Lorsque j'ai testé cette méthode l'an dernier, j'ai pu placer toutes mes leçons d'environnement ou d'activités langagières. Par contre, j'ai dû régulièrement donner les cours d'éducation musicale en dehors des projets), confirme Marcia Antonier.

Des maÎtresses animatrices Les nouveaux objectifs présentés aux maîtresses enfantines cet été ne bouleversent pas Je programme. A leur entrée dans le cycle primaire, les enfants auront le même bagage que par le passé. En gros, il s'agit du programme romand auquel on a ajouté l'approche de la lecture. La nouveauté réside bien plus dans la conception du rôle des maitresses.

Désormais, les projets d'apprentissage doivent, tant que faire se peut, partir des enfants. «Il faut être à ]' écoute des intérêts des élèves. Ce sont eux qui fournissent les projets, les buts à atteindre, les tâches à réaliser», explique Marcia Antoruer une des enseignantes du groupe de travail. «Le rôle des maîtresses change; elles deviennent des animatrices permettant à l'enR~ - Septembre 1994

Pour éviter de négliger certains él éments, un plan en quatre phases valable pour tous les projets a été élaboré. A chaque étape - choisir le thème puis les moyens, effectuer les travaux et apprécier le résultat - Je rôle de la maîtresse et des élèves est précisé. Cette pédagogie centrée sur l'enfant offre des avantages tant psychologiques, que moraux, sociaux et cognitifs. Les écoliers devraient y gagner en autonomie, en confiance en eux, tout en développant persévérance, solidarité et tolérance. <<En apprenant à se documenter, à se poser des questions, ils améliorent également leur capacité de réflexion»), estime Marcia Antonier,

Dernière nouveauté accompagnant ces objectifs de l'école enfantine, les livres de la collection «Agir» dont trois volumes sont désormais disponibles au dépôt du matériel scolaire. Il s'agit de recueils d' idées, d' expériences vécues. Ces manuels belges sont propres à favoriser une a pproche du développement de l'enfant.

P. Velter

R~ - Septembre 1994

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ÉCRITE

Des centres ~pourvous Une démarche pédagogique concernant l'expression écrite sera testée cette année dans six centres scolaires du canton. Tous les degrés primaires sont concernés par cette expérience pilote placée sous la responsabilité scientifique d ' un pédagogue genevois. Les moyens d 'enseignement du français sont bien pauvres en lnatière d'expression écrite . Quant aux prog rammes, ils définissent quelques gra nds principes mai s restent très vagues quant il s'agi t d e fixer des objectifs précis et les moyens de les atteindre. Forts de ces constatations, les responsables valaisans de 1'enseignement du français ont décidé d e tester des «séquences didactiques» réalisées et utilisées à Genève. Durant la présente année scolan'e, les enfants d e Vernayaz, Ardon, Plan-Conthey, Grimisuat, CransMontana e t Veyras consacreront deux périodes à ces «séquences didactiques», Cet automne, ils travailleront un type de texte - la narra tion - dans tous les degrés. Au printemps, les l res et 2 e découvriront le type injonctif, les 3' et 4', le type expositif alors que les 5' et 6' 5' essaieront au type argumentatif,

Chaque «séquence did actique» comprend un ensemble d' exercices variés et progressifs consacré à un type de texte. Ces activités s'inscrivent en général dans un projet où tous les p aram ètres de la communication apparaissent clairement:

énondateur, destinataire, but, contenu et genre de texte à choisir.

Les maîtres des centres pilotes ont déjà sui vi un cours durant la session péd agogique. Chacune des périodes sera précédée d' un aprèsmidi durant lequel l'activité sera présentée. Suivant les degrés, le travail en classe s'étalera sur une période de une à trois semaines, Une séance de synthèse réunira les participants un autre mercredi après-m idi. Les responsables tenteront alors d'établir un inventaire des difficultés rencontrées. L'expérience valaisanne pourrait profi ter à toute la Romandie. Un groupe d'étude français-expression a été chargé par la Commission romande des moyens d'enseignement (COROME) de réaliser d es séquences didactiques-tests. Une production qui devrait déboucher à plus long terme sur la création de moyens romands d'enseignement de l'expression écrite.

P. Vetter

A lire: "Le plan romand est respecté»

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Odysseo/Koleido

«Le plan romand est La direction scientifique de l'expérience pilote d'expression écrite a été confiée au Genevois Auguste Pasquier. Responsable du Service du français de l'école primaire genevoise, il est aussi melnbre du groupe d'étude français-expression. Les «séquences didactiques» testées en Valais, c'est un peu son bébé. «Depuis 4 ou 5 ans, elles sont largement utilisées dans les classes genevoises. Nous en produisons chaque année quelquesunes. Ce sont des fascicules polycopiés réalisés avec les moyens du bord» , explique-t-il.

L'~~M- au voyage

Pour Auguste Pasquier, le cheminement proposé par les séquences comporte deux points forts: «Lors de chaque période, on se concentre sur un seul type de tex~ te. En deux ans, un élève peut ainsi travailler six sortes de textes.

Autre élément d'importance, maître et élèves sont placés à chaque fois dans une situation de communication très forle.»

Propos recueillis par P. Velter

Les nouveautés de la rentrée, vues par Bernard Veller. ••• ET 0>-1 'DIT

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OLJIIIS!

Indi(ations sommaires Le plan d'études romand ne fournit que de sommaires indications telles que «s'exprimer librement» ou «colnposer un texte avec unité thématique». C'est pour pallier ce nlanque que les Genevois se sont lancés dans la production de séquences didactiques. Mais au bout du lac, on est resté fidèle au document de référence: «Nous nous sommes basés sur le plan d'étude romand qui insiste sur le travail par types de textes», confirme Auguste Pasquier. Et le GRAP? <<Le découpage par degrés choisi par le Groupe romand d'aménagement des programmes convient bien pour certaines sous-disciplines comme)' orthographe ou la conjugaison. Mais quand on travaille la langue sous forme de texte, on ne peut pas décomposer par notions et par degrés.» 12

C'est par cet appel à l'interrogation sur soi et les autres, c'est par cet éloge aussi à l'être humain capable de relations et d'échanges, capable d'ouverture qu'Albert Jacquard nous invite à la lecture d'Odyssea . Cette publication de la Commission romande des moyens d'enseignement (COROME) est l'aboutissement d'une longue épopée qui puise son origine au cœur n1ême des migrations, SQurces de questionnements, d' incompréhensions, de craintes aussi. Cet ouvrage, outil de réflexion sur les phénomènes migratoires et leurs conséquences dans les classes, outil de formation à l'accueil et à la scolarisation des enfants migrants, outil d'encouragement, enfin, à pratiquer une éducation intercultureUe s'accompagne d ' un inventaire sélectif des moyens d 'enseignements et des supports didactiques utilisables en classe, Kaléido.

«J'appartiens à l'espèce humaine et la richesse de cette espèce vient de ce que les hommes ont le pouvoir étrange de se faire cadeau les uns aux autres de toutes leurs interrogations à propos du monde qui les entoure et, surtout, à propos d'eux-mêmes.»

Ils viennent tous deux de paraître et feront l'objet d ' une exposition au Centre de documentation de l'OROP durant le mois d'octobre.

Odyssea, l'instrument de réflexion Odyssea nous livre en deux parties des pistes de réflexion sur les migrations et leurs conséquences en situation scolaire.

Comprendre les migrations et leurs conséquences: plus facile grâce à «Odyssea». (Photo M. Egg5) R~ - Septembre 1994

Riu>~ - Septemble 1994

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CORO Christiane Pen8gaux "

La deuxième partie de l' ouvrage propose des agrandissements de certains traits du tableau. Elle s'attache en outre à les analyser en situation scolaire et à suggérer aux enseignants des éléments de réponses leur permettant de faire face aux difficultés quotidiennes rencontrées au cœur même de leur classe.

fiches. Chaque document fait l'objet d'une fiche de présentation détaillée et complète contenue dans un classeur. Pour faciliter l'identification du matériel pédagogique proposé, des indications précises et critiques sont fournies, telles que: *le type de support, *les tranches d'âge auxquelles le matériel est directement destiné,

Les différents chapitres s' organisent autouT de six sujets principaux: école et migration, l'hospitalité scolaire, école et famille, les implicites culturels, langues et cwtures, les savoirs de l'élève. Chaque chapitre, énoncé sous forme de question, est porteur d'un titre significatif et concret tel que: >t

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Un nouvel élève arrive dans Ina classe, pourquoi?

La première partie nous appelle au voyage à travers dix thèmes qui s'attachent à peindre un tableau des migrations et de leurs conséquences culturelles, sociales et humaines dont les couleurs fondamentales ont pour nom: pluri-

linguisme, société pluriculturelle et éducation interculturelle. A travers ces dix thèmes, brièvement peints, Odyssea nous invite: .. à comprendre l'origine et la complexité des phénomènes migratoires,

* à nous rappeler que si la Suisse est devenue une terre d'immigration, elle fut à l'origine, elle aussi, un pays d'émigration internationale et de migrations intercantonales, ,. à analyser notre société suisse,

plurilingue et plurictùturelle, "" à prendre conscience de l'interdépendance planétaire, 14

.. à nous interroger sur la place de l'école et le rôle de l'enseignant dans une société tnulticulturelle, "" à comprendTe les notions d'étran-

ger, de racisme, d'ethnocentrisme, de stéréotypes et de préjugés et à en percevoir les différentes facettes et les conséquences.

*le niveau du public cible (débutant, moyen, avancé) *le type de travail envisagé (travail individuel, travail en petit groupe, travail en groupe-classe)

Ouvrir nos portes: pas toujours fadle!

D'où vient le nouvel élève?

* Comment l'élève et sa famille sont-ils accueillis en Suisse? >t

* celles auxquelles l'utilisation de ce matériel pourrait être étendu,

Pourquoi et comnlent connaître l'élève et sa famille?

A la fin de chaque chapitre sont proposés: '" des suggestions d'activités scolaires, destinées aussi bien aux degrés élémentaires que secondaires et exploitables dans différentes branches d'enseignement,

* Comment accueillir langue(s) de l'élève?

(les)

'" des renvois à l'inventaire sélectif, Kaléido,

,.. Comment reconnaître les savoirs de J'élève?

* des pistes bibliographiques incitant à l'approfondissement d' un thètne ou l'autre.

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Comment considérer ses réussites et ses erreurs?

"'la description du contenu du matériel

* les objectifs visés.

*Je ne comprends pas les comportements et les réactions du nouvel élève, rien n'a l'air évident pour lui, poru-quoi ? la

* l'adresse de l'éditeur et le coût indicatif du matériel

Les deux publications, Odyssea et Kaléido, se complètent l'une l'autre par une série de renvois qui

orientent l'enseignant de la réflexion vers Ja pratique et vice versa. Nul doute que ces instruments de travail stimuleront la créativité des enseignants soucieux de J'accueil de nouveaux élèves migrants au sein de leur classe et représenteront pour eux une aide précieuse face aux interrogations qu'ils se posent. Ils auront désormais les moyens d'apprivoiser «ces étranges étrangers» (Jacques Prévert) aux comportements et coutumes parfois si différents des nôtres.

Evelyne Nicol/emt ORDP, Centre de documentation Références des ouvrages cités: * PERREGAUX Christiane, Odyssea: accueils et approches intercllltllrelles, COROME, 1994 *MAGNIN HOTTE UER Sylviane [et al.}, Kaléido: inventaire sélectif de supports didactiques, COROME, 1994.

Les nouveautés de la rentrée, vues par Fransois Moret.

Kaléido, l'instrument d'application

Kaléido-scoop En vente auprès du dépôt scolaire, les deux publications décrites dans le présent article feront l'objet d'une exposition au Centre de documentation de l'ORDP durant tout le mois d'octobre. Au cours de cette exposition, les moyens d'enseignement recensés dans Kaléido seront présentés aux enseignants qui pourront les consulter durant les heures d'ouverture de la bibliothèque (à savoir, tous les après-midi de 13h30 à 18h). Dès la fin de l'exposition, ces documents pourront être empruntés auprès du centre.

R4c~· Septembre 1994

L'inventaire sélectif des supports didactjques, Kaléido, recense plus de 180 références documentaires favorisant la mise en application d.es réflexions et suggestions exposées dans Odyssea. Les moyens d'enseignement proposés sont variés et directement utilisables en classe pour l'enseignement du français langue d'accueil et l'éducation interculturelle: livres, cassettes sonores, diapositives, vidéocassettes, jeux, R~ - Septembre 1994

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Au tour de la 3~ Cher-e-s collègues de 3e primaire,

Au nom de l'équipe d'animation du cours d'éducation musicale d e Leytron Guin 1994),permettez-moi de vous remercier encore chaleureusement pour votre participation enthousiaste. Cette équipe sera à votre

méthodologie, d'essayer les différents exercices, de faire un petit pas chaque jour si possible. Ainsi, au fil des mois, ces moyens deviendront la meilleure méthode qui soit: la vôtre. Je vous souhaite, à vous, aux vôtres et à vos élèves une belle année scolaire dans la joie de chanter.

disposition lors des cours mentionnés ci-dessous.

Je vous encourage vivement à vous plonger dès la rentrée dans les moyens romands d'enseignement de la musique. J'ose vous conseiller de bien suivre la

Bernard Oberholzer Animateur cantonnl d'éducation musicale

Formation permanente 1994-1995

Dates

Horaires

- remarques sur la série précédente, - lecture de la série suivante,

Enseignants de Sion/Ville, Champsec, St-Léonard, Savièse, Grimisuat, Ayent Animateurs: Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 25, 1950 Sion, 027/23. 19.28 Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens, 027/43.16.28 17h00 Planta / Sion LU 10.10.94 Jacqueline Pannatier LU 12.12.94 Sacré-Coeur, Sion 17h00 Jean-M. Cordonier Jean-Romain Varane LU 13.02.95 St-Germain/Savièse 17h00 Pierrot Métrail1er 17h00 La Bruyère / Sion Yves Bornet LU 03.04.95

- leçon donnée avec les enfants, - répertoire de chansons, - apprentissage d'une chanson en mouvenlent.

Lieux

Accueil

Enseignants de Monthel), Val d'Illiez, Troistorrents, Massongex, St-Maurice, Haut-Lac Animaleurs: Jean-Maurice Delasoie, Europe 13, 1870 Monthey, 025/71.47.80 Stéphane Bianchi, Clavelaire, 1893 Muraz, 025/72.76.83 LU 03.10.94 LU 28.11.94 LU 06.02.95 LU 03.04.95

16h30 16h30 16h30 16h30

Collombey/Corbier Monthey / Mabillon 4 Vou vry Choëx

Stéphane Bianchi Jean-Maurice Delasoie Angeline Borgeaud Joseph Perry

Enseignants du Dislricl d'Entremollt, de Boveruier, Martigny-Combe, Salvan Animaleur: Pascal Luy, Fonlenelle, 1934 Le Châble, 026/36.28.78 MA 20.09.94 MA 22.11 .94 MA 21.02.95 MA 11.04.95 16

17h00 17h00 17h00 17h00

Villette Orsières Sembrancher Liddes

Gilles Carron Albert Zufferey Geneviève Carrupt Marie-Claude Gaillard

Enseignanls de Conthel}, Nendaz, Vétroz, Châleauneuf/Siol!, Bmmois, Val d'HéJ·ens, Les Agettes, Veysonnaz Animateurs: MQlllI Charbonnet, le Terry, 1994 Beuson/Nendaz, 027/88.17.18 Pierre-Louis Nanchen, Amandiers 54, 1950 Sion, 027/23.45 .56 MA 25.10.94 17h00 Châteauneuf/Conthey Jean-Yves Oreiller MA 13.12.94 Patricia Clivaz 17h00 Erde MA 21.02.95 17h00 Basse-Nendaz:La Biolette Manu Charbonnet MA 25.04.95 17h00 Evolène Francine Follonier

- préparation de leçons de 15',

Horaires

Accueil

Enseignants de la Commune de Sierre, de Chippis, Chalais, Grône, Noble et Louable Contrée Animateurs: Pierre-Alain Barras, Roule de Muzot, 3968 Veyras, 027/55.34.17 Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis, 027/55.40.84 MA 27.09.94 16h30 Veyras Jean-Luc Zufferey 24.11.94 16h30 Chippis Franco de Marchi JE Flanthey Adrien Nanchen 24.0l.95 16h30 MA Chalais Attillo de Marchi 23.03.95 16h30 JE

Possibilités d'animation Dates

Lieux

Enseignants de Fully, Riddes, Saxon, Chamoson, Ardon Animateurs: Etielwe CarrOll, Ch. de Plaisonce, 1926 Fully, 026/46.19.61 Yvon LuisieJ', instituteur, 1913 Saillon, 026/44.27.04 LU 10.10.94 16h45 Fully/ Saxé Saxon LU 12.12.94 16h45 LU 13.02.95 16h45 Chamoson LU 24.04.95 16h45 Ardon

Bernadette Maret Anne-Marie Moulin Nicolas Métroz Eric Fellay R~ - Septembre 1994

Chanter, si possible tous les jours. R~ - Septembre 1994


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«L'Europe est 1111 thème majeur de cette fiu de siècle: l'actualité se charge de nOli s le J'appeler chaque jour ... C'est un travail de sensibilisation qui est proposé au travers de ces documents. En privilégiant les attitudes et les valeurs plutôt que les connaissances, la démarche pédagogique retenue vise à développer la tolérance, le respect, la solidarité et le sells des responsabilités chez les élèves. Après la votation du 6 décembre 1992, nous nous réjouissons de voir ici la Suisse romande faire œuvre de pion nier et montrer, ainsi, l'ùnportance qu'elle accorde aux quesUons euro péennes.» Ces extraits tirés de l'avant-propos du conse iller d'Eta t Pierre Cevey, alors président de la Conféren ce intercantonale des chefs de Départements de l' instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CDlP/ SR+TI), résument bien les objectifs et la concep tion des su pports publiés en décembre 1993 par COROME (Commission romande d es moyens d' ensei gnement) : «Une dimension européenne à l'école»!. Bref retour en arrière.

Des options claires En 1990, suite à une demande de la CRECE (Commission romande d' éducatio n civique européenne) un groupe d' étude est mandaté par CO ROME pour définir les grandes lig nes de supports «per mettant la forma tion à l'Europe». Très vite, il apparaît que les objectifs d'une «dimension européenne dans l' éducation » p euvent être compris de manière fort différente. Dans un premier temps, afin d'évi-

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- faire d'abord émerger, par un qu esti onnement, une problém atique proche de l'apprenant. Ce qu esti onnement sera provoqué par des «éléments déclencheurs» (photos, cartes, tex tes, ca ri catures, questionnaires ... ) touchant le vécu et l'affectif de l'élève;

Education à l'Europe

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modernes et ouverts ter tout m alentendu, le groupe ti ent à annoncer clairement ce qu' il ne souh aite pas faire: il est précisé qu e ces supports n e seraient pas une pro pa ga nde pour l'Europe, qu' ils ne présenteraient pas les diffé rentes i nstitutions européennes et qu ' ils ne constitueraient p as la matière d' une nouvelle discipline. En effet les objecti fs générau x d éclarés - à savoi.r la prise de conscience d'une ctimension européenne multiple et variée, la formation de citoyens «européens» respo nsables, J'éducation au respect et à la solidarité ... - exigent de sortir des sentiers battus - tant au ni vea u de la matière que de la démarc he péd agogique - des disciplines dans lesquelles est généralem ent traitée l'Europe selon les programmes actuels.

Construction des connaissances plutôt que transmission Pour atteindre les objectifs visés, il est nécessaire de travailler sur les attitudes et, comme un «corpus» de connaissances ne peut pas être défini a u départ, la méthodologie

frontal. Dans ce but, la démarche méthodologique se présente comme suit

est centrée sur l'élève, sur sa sensibilité, ses intérêts, ses savoirs. C'est ain si que la didactique proposée favorise la construction des connaissances par l' élève placé en situation de s' interroger plutôt que la trans mission de celles-ci par le maître dans un enseignement

ELEMENTS DECLElICHEURS

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Une démarche qui «part» de l'élève. R~ · Septembre 1994

- approfondir la problématique retenue, à travers des ressources et des références où trouver le plus de réponses possible aux questions a pparues, et proposer d' autres activités explora toires o u complémentaires à la démarche première.

Rôle primordial de l'enseignant-e

direct avec les programmes officiels sont faites par les a uteurs pour chacun des sujets.

Une démarche qui fait école en Europe Présentés à Donaueschingen (Allemagne) dans le cadre d' un séminai re organisé par le Conseil de l' Em op e, les supports COROME ont connu un large écho positif. La clarifi cation des objectifs «européens» - qui ne sont plus confondu s avec ceux de la discipline concernée - et la didactique prenant réellement en compte l' élève ont incité les représentants de plu-

sieurs pays européens - une vingtaine - à s'inspirer de la démarclle romande pour l'élaborati on de futu rs moyen s d' enseignement. Les auteurs suisses sont même sollicités par le Conseil de l'Europe pour adapter un de leur thème - la frontière - en v ue d'une diffusion sur tout le continent.

Ivan Deschenaux Collabora leur scientifique au Service des moyens d'enseignement de l'lRDP

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Armanios, R. e t Dubuis, F. Une dimension européenne à l' école. Neu-

châtel: COROME,1993.

Des éléments déclencheurs qui «parlent» aux élèves

(R. Burki in: CH 86, Journal suisse de l'année 86, Eiselé S.A., Prilly, 1987).

Comme on peut le deviner, le succès d' une telle entreprise r ep ose essentiellement sur le «génie pédagogique» de l'enseignant-e. Le choix de l'élément déclencheur en fonction des intérêts et des sensibilités de sa classe, la synthèse des «réactions» et questions des élèves pour construire une problématique com,mune, la sélection des documents ressources - parmi ceux proposés par les auteurs ou ailleurs répondant aux besoins et a ttentes sont d éterminants. C'est pourquoi les seize sujets traitant les six thèmes retenus sont à considérer comme des exemples, des propositions - ils sont néanmoins tous directement utilisables en cl asse qu e chaque enseignant-e adaptera au public visé Le fait que to us les documents d estinés aux élèves soient spécialement prévus pour la photocopie facilü e grandem ent le travai l. II appartient aussi à l'enseignant-e de choisir dans quelle discipline plutôt l'histoire et la géographi e et pour quel point du programme ces supports vont être utilisés, même si des propositions en lien R~· Septembre 1994

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La parution d'un livre du maître, regroupant les ouvrages 7 à 9 est prévue pour cet automne. Ce derruer vous sera proposé par le canal des directions dès qu'il sera disponible.

Niveau 1: Manuel Mathématiques 9, Fribourg Courant mai 1994, les mercredis après-midi 4 et 11, les enseignants de mathématiques du cycle d'orientation ont été conviés à la présentation des nouveaux ouvrages de mathématique 3e Niveau Il et 3' Niveau 1. Ces deux demijournées, animées respectivement par MM. Marcel Guélat et François Jaquet, mettaient un terme à l'introduction des nouveaux moyens de mathématique du CO. Pour les collègues des autres branches et des autres degrés d'enseignelnent, voici un bref aperçu de chacun des ouvrages, un exposé des principaux changements et quelques extraits propres à illustrer la conception des différents outils.

Mathématique au CO

Nouveaux -1N7~ Niveau Il: Mathématique 9, manuel + fichier de l'élève, Berne A part le thème 7 (Equations) qui a subi une refonte totale tout en respectant la conception d'origine, afin de ITÙeux coller aux exigences du programme du CO (1993), le manuel et le fichier correspondent en tout point aux ouvrages ber-

Exemple de problème: droites et angles - Thème 9 horizon

nois ge . Ici encore, les rédacteurs, tous enseignants praticiens, ont gardé sans cesse le souci d'offrir un outil de travail performant et attrayant, construit en continuité des ouvrages précédents (7 e et 8e) : n1ême conception et même découpage de la matière en treize thèmes. On retrouvera donc tout au long des ouvrages : - des points de départ, activités variées destinées à introduire un nouveau chapitre, - des résumés de connaissances à acquérir,

Il se situe dans le prolongement direct des ouvrages 7 et 8 par l'accroissen1ent de la con1plexité des matières et par l'utilisation de notions déjà étudiées pour en introduire de nouvelles. Chaque chapitre est ici aussi introduit par une présentation théorique de la matière. Comme les précédents, cet ouvrage reste essentiellement un recueil d'exercices, de difficulté pas toujours croissante. A nouveau, les enseignants devront obligatoirelnent effectuer un tri sérieux tant le choix et la quantité des exercices proposés sont grands. Il n' est humainement pas pensable de vouloir tous les aborder au cours de l'année scolaire (plus de 770 exercices !).

La formalisation de nouvelles notions ne devrait intervenir qu'au terme d'une phase de découverte à laquelle chaque enseignant devrait accorder un temps largement compté.

- des exercices progressifs répartis en deux catégories, le calcul mental et les problèlnes écrits, 39. Cœur brise

Roméo vient de quitter l'amour de sa vie . 1/ a abandonné Juliette sur la jetée et rame irrésistiblement vers le large.

A quelle distance du rivage échappera-t-il à son regard déchirant, en disparaissant de son horizon? Rayon R de la Terre: 6400 km Altitude des yeux pleins de larmes de Juliette: 4 m Altitude des yeux impitoyables de Roméo: , m

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- des exercices de récapitulation, - des jeux, de la logique et du raisonnen1el1t et quelques situations mathématiques empruntées à la réalité (Thème 12), - de nombreuses séries d'exercices permettant de réviser ses connaissances (Thème 13),

R4c~ - Seplembre 1994

Fichier de l'élève, Mathématique ge année, Neuchâtel La didactique des mathématiques préconisant une approche des concepts et connaissances au travers d'activités centrées sur l'élève: (situations Ina thématiques, problèn1es ouverts, ateliers), un complément à l'ouvrage fribourgeois était donc indispensable. Comme pour les précédents fichiers (7e et Se), les thèmes, Activités géométriques - Logique et Raisonnement - Ateliers - Jeux et Stratégies - Probabilités et Statistiques, ont été retenus dans le fichier 9'. Tiré des fichiers neuchâtelois 8e et ge, un nouveau chapitre, Calculatrice, a été ici rajouté car, en troisième année, l'utilisation de la n1achine à calculer est systématique. Les exercices proposés dans ce chapitre permettront de bien maÎtriser cet outil tout en développant l'aptitude à la recherche, à la logique et au raisonnement.

Dans un premier temps, les activités de ce fichier ge, par leur richesse, leur originalité et leur difficulté (problèmes consistants, qui exigent un engagement personnel), peuvent apparaître comme très désécurisantes. Si l'on prend le temps et si l'on ose s'y plonger, au début, à quelques reprises durant l'année scolaire, elles ne manqueront pas d'apporter dans notre enseignement, intérêt, motivation, échanges et coopération. A l'avenir, il serait intéressant d'utiliser les colonnes de Résonances pour par exemple décrire une expérience pédagogique intéressante, montrer des travaux d'élèves, proposer des cheminements possibles dans la résolution d'activités paJ"hculières ... Pensez-y! Pour tenniner, je n1e permets de vous rappeler que les ouvrages présentés, tant en N T qu'en N Il, ne sont que des moyens d'enseignen1ent. En aucun cas ils ne peuvent prétendre remplacer le programme officiel du cycle d'orientation (1993) avec ses objectifs et ses connaissances à transmettre (fundamentum et prolongements éventuels).

H.Schild Coordinateur de la mathématique

Exemple de problème tiré du nouveau chapitre «Calculatrice» 8. Millésime Comment afficher le millésime de cette année sur une calculatrice ckmt toute. les touches portant un chiffre sont hors d'usage. l l'exception du al ua minimum d 'opérations ?

ru .

Exemple coDteux : avec 1987 []

et 1987 sions de touches !

G.

on atteint 1987 en 3974 pre.-

Il Y a des méthodes nettement plus économiques:

- un mémento mathématique. Ces ouvrages clairs, aérés et précis seront, à n'en pas douter, appréciés à leur juste valeur par les enseignants et leurs élèves.

Nettement de meilleure qualité d'ensemble que le 8e, maillon faible de la série dont la réadaptation ne saurait tarder, l'ouvrage ge offre quelques recherches intéressantes surtout dans les chapitres Statistiques et Probabilités et Application du plan dans lui-même.

Ton record

Riu>~- Seplembre 1994

21


projet précédent, on remarque comm e principales nouvea utés la fi xation des vo lumes respectifs en temps d 'e nseig nement avec une o ptio n suffisam ment dotée pour q u' elle devienne spécifique de la fo rm atio n s uivie par l'élève ainsi q ue la disparition du tra vail interdisciplinaire do nt la note co mpte pour la maturité.

ORM, ft\tt)~& hypostase Contrairem ent a u projet du 1 er jume t 92, ce tte no u ve lle mo uture d e réglementa ti on d e la reconnaissance des certifica ts d e ma turité cantonau x a été élaborée dans l' ouverture et la tran sparen ce. Ce sont les te rmes m êm es d e ses a uteu rs, un gro upe de travail présidé

par le Prof. P.-G. Fonto\1iet et dont le vice-président es t M . Roger Sauthier . Ce t aveu éclaire rétros pectivem ent l' épiq ue co mba t qui m o bilisa les milieux concernés par l' enseignement en 92-93 et qui a débouché sur l'échec que l'on sait.

Moins de notes de maturité Deux buts d e ce projet de révi sio n sembl ent contra di ctoires: diminuer le

nombre d e no te e t enykhir l' éventail des di sciplines. L/astuce qui fait aboutir la démarche est d e pense r en terme de domaines. 1re étape. Regrouper les branches en en-

sembles de branches, appelés domaines d'études, reprenant ainsi la term inologie du Plan d'études cadre. 2 e étape. Attribuer un no mbre de no te par d oma ine, sans préciser comm ent les répartir, à savoir:

- domaine des langues = 3 notes - mathématiqu es = 1 note - biologie = 1 note

+ chimie

+

physique

- art visuels et! ou mu sique = 1 note

Le nouveau projet de réglementation des maturités alimente les (onversations dans nos (ollèges.

Disparition des types de maturité 3t étape. Attrib ue r à chaqu e domain e des % d e temps d 'enseignement qui so nt, à un dixième près, les % minimaux pour tous les types de m aturités actuels, c'est-à-dire le fondement com mun (o u intersection) à tous les types, ca1culés po ur les 4 d ernières années avant la maturité. Le calcul do nne 32% pour les langues, 25% pour les mathémati q ues et les sciences exp érimentales, 13% pour les sciences humaines et 5% pour les arts, A cette étape du processus, la situation est la s ui va nte: 7 notes de maturité et une somme des temps minimaux d' enseignement inférieure à 100 % et, bien

sûr, plus de types de maturité.

Sept choix pour une option spécifique 4e étape. Avec le tem ps d'enseignement qui res te, le projet peut alors introduire une op tion di te spécifique à laquelle il attribue 15 % du temps d'enseignement et q ue l'élève choisit pa rmi sept, à savoir la ng ues ancienn es, langues mod ernes, physique et application des math éma ti q ues, biologie et chimie, économie et droit, philoso phie et péda. gogie-psych ologie, arts visuels et musiqu e. Cette option spécifique vaut une no te.

li reste alo rs 6 % de temps d'enseignement que les concepteurs du projet attribuent à un e seconde option, dite compl ém entaire, avec à pe u près les mêmes choix et valant 1 note, ainsi que 4 % pour un travail personnel.

Comparaison avec le 1er projet Situatio n finale: 9 notes, dont 7 pour toutes les disciplines fondamentales et 2 po ur les o ptions. En comparant au

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R~-Septembre 1994

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Culture générale Il es t bien connu qu'une préparatio n spécifique axée uniquement sur la m ati ère à présenter à l' examen de matw'ité fédérale offre, selon les statistiqu es, une persp ective ténu e d e réussite aux études uni ve rsitaires. Une authentique culture est nécessaire et pas seuJement po ur ré ussir les études. Cela les concepteurs d e ce proje t l'on t bien compris; comme ceux du règlement actueL Pa r contl'e, il faudrait se d e m a nder si l'on favorise so n acquisition par le bia is d es mesures réglem entaires proposées; le urs co nce pteurs l'affi rment et, sans d oute pour le besoin de leur cause, d énigrent le travail accompli actuellement. C'est malheureux, car à mes yeux la cultUloe gé nérale s' obtient d'abord en des lieux où souffle l'esprit e t règne l' harm oni e; les lieu x d 'e nseig nem en t doivent être privilégiés et leurs acteurs bénéficier d'espaces de liberté p our les anime r. La tendance est m alheureusem en t inve rse, les directio ns sont toujours plus acca parées par le ma na gem ent et les enseig nan ts d evront bientôt comptabiliser chaque minute.

Consultation La nécessité d ' un change m ent et l' am élioration que promettent les concepteurs de ce projet semblent posées a priori; ne sont-elles pas que des s upp ositions? La prudence s'im pose, ca r u n déséquilibre sacrifierait plu· sieurs volées d'étudiants. La cons ulta· tia n des milieux concernés dure juste p eut·être po ur la saison d 'été, q u' elle soit moins chaude ! Quelle que soi t l' issue sur le plan suisse, la concerta tion, coutumière avec bonheur sur le plan valaisa n, garantit le maintien d' une fo rmation équilibrée.

Laurent Perruchoud Membre du conseil de rédaction de Résonances R~- Septembre 1994

Un~~

télématique à l'essai Dans le cadre de la recherche sur les services pouvant être rendu s par un serveur télématique pédagogiqu e, l'DROP met en fonction , d ès cet automne, un accès à son ordinateur dédié à la distribution d' informations, de fichiers de données etc. La plate-forme définitive de ce réseau sera choisie en fo nction d es possibilités techniques et financières, et surtout en fonction de l'intérêt manifesté par les enseignants p o ur ce genre de moyen de communication, d'échange et de «ti'avail de groupe par correspondance». La banalisation des nouvelles technologies perm et actuellem ent de mettre en contact des personnes ayant les mêmes objectifs ou les mêmes passions (travaux de recherche o u de création) sans dev oir se d éplacer chaque foi s d' un bo ut à l' autre du canton ou d e la Suisse romande. Le domaine des communications s'enrichit, jour après jour, de nouveaux moyens techniqu es (rép ondeur téléphoniqu e, fax, natel pager .. .) ainsi que d' innombrables sources d' informations et d'échanges. Le serveur télématique (minitel, vidéotex) fait désormais partie de notre vie de tous les jours et

une liaison de ce typ e dans chaque centre scolaire ne nous paraît pas du tout utopique dans le contexte actuel. Il s'agit, dans un prelnier temps, d'établir des critères précis d e fonctionnement de ce serveur télématique: qui peut y accéder? quelles sortes d' informations peut-on y trouver? les documents mis à disposition doivent-ils être examin és et «filh'é» ou J'enseignant fait-il luim ê m e ses choix ?

Les enseignants e t les centres scolaires équipés d' un ordinateur (PC compatible avec l' environnement Window s ou Macintosh) et d' un modem, peuvent désormais se brancher sur le serveur de l'ORDP. Il suffit de s' inscrire en envoyant une disquette à l'adresse suivante : DROP-Informatique, Gravelone 5, 1950 Sion Renseignements : tél.: 027(604 180 Les informations suivantes sont également nécessaires : nonl, p rénom (ou nom du centre scolaire) adresse complète, numéro de téléphone, type de J'ordinateur et du modem (vitesse) . 23


En retour, chacun recevra gratuitement sa disquette avec le programme de communica tion, un fascicule d' info rmations techniques et d e conditions d ' utilisation ainsi q u' un mot de passe. Les services offerts sont les suivants: • accès à une bibliothèque de documents p édagogiques, catalogues d e logiciels éduca tifs, pro-

gr ammes libres de droits ou en démo ... avec possibilité de transfert sur son propre ordinateur. • messagerie (confidentielle) • su p po rt technique par répondeur (nous essayons de résoudre vos éventuels problèmes informatiques) Le ser veur est branché 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

No us re merci on s les maîtres qui nous ont d éjà fait parvenir des documents et nou s invitons chaque enseigna nt à participer à l'enrichissement de cette base de données pédagogiques.

Remarq ue: les marques COlllmerciales citées plus haut sont la propri été d e leurs fabricants respectifs.

Bourses et prêts Da ns l e b ut d ' infor mer les élèves, étudiants et apprentis d es déla is fi xés et des condi tio ns req uises pour l' obtenti on d' une aide fina nci ère d e l' Etat pour leur fo rm ati on, la Comnüssion cantonale des bourses et des prê ts d' ho nneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes:

1. Ayants droit

Que faut-il pour se brancher? • 1 ordinateur

- Macintosh

- ou m M / compatible

Des subsides sont accordés:

avec système 6 (2 Mo d e mémoire vive) avec système 7 et suivants (4 Mo de mémoire vive) avec Windows (4 Mo de mémoire vive)

- aux a pprentis; - a ux élèves d es écoles secondaires du 2e d egré et écoles assimilées;

• 1 modem câblé sur votre ordinateur et sur une ligne téléphonique. • 1 disquette avec le programme de communication.

Les form ul ai res peu vent être obtenus

- a ux étudiants des écoles de service social, de s écoles administratives, d es écoles prép arant au x professions paramédicales, aJ"tistiq ues, ecclésiastiq ues et touristiqu es;

rat;

2. Conditions Le fi nancement d ' une forma tion incombe en p remier lieu aux paren ts s ubsidia irement a ux au tres res po nsables légaux et aux requéran ts. Dans la mesure où les possibili tés financières des personn es précitées sont ins uffisa ntes, d es s ubsides sont alloués par l'Etat. f

1994

- jusqu 'a u 20 fév rie r pour les personnes co mm ençant leur fo rm a tio n au printemps.

- auprès d es directions des cycles d'orientation;

- p o ur les d euxièmes forma tions, les recyclages, le perfec ti onnement professio nneL

/(~ - Septembre

- jusqu'a u 25 juill et po ur les personnes com me nça nt leu r formation en autom ne

- a uprès d es admini strations comm unales;

- a ux étudia nts des hau tes écoles, y compri s le docto-

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Les de ma ndes de s ubsides d oivent être adressées sur formulaire ad hoc au Départem ent de l' instru ction publique, à l' inte nti o n d e la Commission, dans les déJai s suiva nts:

- a ux élèves des écoles préparant à l'enseignement;

- aux étu di ants des écoles techniques et d es écoles techniques supérieures;

Un ordinateur, un modem, un téléphone: vous voilà branchés.

3. Présentation des demandes

/(~ - Septembre 1994

J.'k~ - auprès des directio ns des écoles seco nd aires du 2e degré; - auprès des écoles professionnelles;

Les de ma ndes de renou vellement d e l'a ide se fo nt au m oyen d ' un ques tionnaire spécia l. Celui-ci est en voyé automatiq uement à tous les étudiants, élèves et a pprenti s qui ont bénéficié d ' une aide pOUl' l'année 1993/ 1994 f

- auprè s du Dé partement de l'Instruction publiq ue, Section des bourses et des prêts d' honneur, Planta 3, 1950 Sion. Le qu estionna ire dCtment rempli d oit être signé, cas échéant, par le déten te ur de la puissa nce paternelle e t accom p ag né, selon les cas, des pièces sui vantes: - une d éclara tion officiell e attestant l' insc ripti on à l' école ou à l'é tablissement fréquenté - le co nt rat d 'a pprentissage; - un plan financier.

4. Remarque Seules les demandes fOl·mulées de faço n complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées da ns les délais, pourro nt être prise en considérati on. Le Dépa rtement d e l'Instruction p ublique par sa section des Bourses et des Prêts d' ho nne ur, est à la dis position des perso nnes intéressées pour tou s ren seig nements.

Com mission. cantonale des bourses et des prêts d'ho1111eur

Enseignement élargi de la musique

Ambiance musicale en dosse ep uis plu sieu rs a nnées, d e no mbreux é1èves d e nos classes b énéficient de l'e nseignement élargi d e la musiq ue à l'école.

7)

Cette dé marche pédagogiq ue, encouragée p ar le D épartem ent d e l'ins truction pu bliq ue, co nsiste à introduire plus de 125 minutes d 'éd uca tio n mu sicale (soit env iro n 25 à 30 minu tes pa r jour) da ns la grille-ho raire. Le temps officiel im parti à l'éd uca ti on mu sica le étant de 75 minutes, le temp s s uppl é mentaire nécessaire doit ê tre pris sur les bran-

ches essentiell es (ma ths, français, environnem ent. .. ). Tous les enseig na nts pra tiquant cette form e d ' éducation pourront vous dire que non seulement les J'ésultats scolaires n'e n o nt pas so uffer t mais que l' ambiance de la classe, le se ns social des élèves s'en sont trouvé bonifiés. Les condition s So nt les suivantes: 1. av oir suivi un cO Li rs de fo rm a tion aux m oye" s

romands d'enseignement de la musique et les pra tiquer en classe 2. avoir s uivi un e a utre sem aine de fo rm ati o n (pel'-

cussio n, guitare, flûte, danse ... ) ou, alors, avoir un e formation pel·sonnelle. 3. a voir l' acco rd de votre insp ecteur scolaire et, le cas échéant, de l'autorité scolaire locale. 4. info rmer l' animateur cantonal po ur l'éduca ti o n musicale Les enseig nants intéressés peu vent se re nseigner ou s'inscrire auprès de:

Bernard Obe rh olzer - ORDP Gravelon e 5 - 1950 SION (027) 6041 50 secrétariat (027) 60 41 67 bureau (025) 72 74 02 pri vé

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Quelles missions pour i'iuhPar une résolution urgente déposée au Grand Conseil en session de mai 1994, il a été demandé au chef du Département de l' instruction publique de pouvoir organiser sur le temps de classe des séances d'information dans les écoles au sujet de la votation populaire sur les Jeux Olympiques. A cette occasion, le chef du DIP a pu développer et préciser le rôle et la fonction de l'école. Voici le texte de son intervention. La résolution urgente dép osée auprès d u Grand Conseil pose des problèmes de fond, auxquels on ne peut répondre simplement p ar une attitude positive, ou négative, sans trai ter d e manière plus totale la philosophie de l'école, son rôle, sa mission, sa position p ar rapport à l'économie et aux grands problèmes du moment. II y a lieu d'affirmer d'abord, ou en to ut cas d e rappeler, que l' école n'est pas un instrument dont la société peut se servir selon ses prop res d ésirs, p our aider au triomphe d ' une cause, quelle que soit la valeur de celle-ci. Cette conception utilitariste de la formation te nd d 'ailleurs à se propager, et il importe que ceux qui sont placés aux responsabilités empêchent des déviations en tout point préjudiciables. 26

L' école a pour objectif fondamental : - de développer l' intelligence des individus, - de créer des comportements de natu re à favoriser l'intégration des jeunes dan s la société. Si l'on n'affirme pas clairement ce principe, elle cessera d'être au service des élèves et des étudiants pour se soumettre à la tyrannie des milieux économiques. Ne sommesno us p as déjà engagés p artiellement dans cette voie, d'ailleurs? Les entreprises interv iennent auprès des universités, qui interviennent auprès d es gymnases, qui interviennent auprès d es écoles primaires pour obtenir une modification des progra mmes d' enseignement.

Si nous acceptions la prévalence de ce mécanisme fonctio nnel, quelles chances n OliS resterait-il de voir notre société évoluer, inventer, créer? Très peu assurément, puisque nous nous attacherions à susciter des clones et des surgeons plutôt que des individ us originaux et libres. Former les individus, leur donner les meilleures chances de développer leurs potentialités, corriger les inégalités, p réve nir les dangers que la société contemporaine sème sous les p as des adolescents, intégrer les éléments étra ngers ou marginaux, éduquer à la santé, tels sont les objectifs essentiels d e l'école en tant qu 'agent responsable du comportement des jeunes.

Certes, sera-t-on tenté de dire, il s'agit ici d'un événement exceptionne1, unique, a uqu el l' école ne saurait demeurer indifféren te et qui mérite une information dans les écoles. Peut-être.

Constamment toutefois, les Services de mon Département, et moimême, sommes contraints d'éviter des intrusions de toutes sortes, et q ui comportent toutes un as pect positif, mais que l'on se doit de rejeter pour les raisons que je vien s de donner. Se fo ndant sur des bases légales q ui sont im pérati ves, le Ch ef du Dép artement d e l'instruction publique se doit donc d'être le gardien de l'Ecole, de sa mission, de son rôle, de sa trajectoire tendue vers des objectifs q ui sont clairs et do nt on ne saurait l'écarter. Quelles sont ces bases légales, comment les interpréter, comment les appliquer dans le contexte créé par cette résolution? Telles sont les interrogations pour lesquelles des éléments de réponse doivent être do nnés. L' article 3 de la loi d u 4 juillet 1962 sur l' instruction publique mérite d' être rap pelé dans sa formulation de 1962, rep rise et précisée dans la loi de 1986: (voir

encadré).

Deux poin ts p rincipa ux doivent être relevés ici. D' une part, le caractère de subsidiarité de l' école par rapport à la fa mille et, d'autre part, le d éveloppement des fac ultés intellectuelles de l'élève do nt est chargée l'école. On connaît le sen s du mot subsidiarité. II implique qu'on laisse à la fa mille le rôle prépondérant, notamment en ce qui concerne le respect d es opinions, de la manière d'être et de penser. Quant aux facultés intellectuelles, l'une d'entre elles pourrait être l' esprit critique que l'on ne saurait brimer par une sorte d'endoctrinement de quelque nature qu' il soit, mais qu' il importe au contraire d'aiguiser et d'affiner. Dans le cas soulevé par la résolution urgente sur les Jeux Olympiques, la q uestion se p ose en outre de savoir si l' école doit être un levier de commandes au profit d' une consultation populaire. En s'engageant dans cette direction, elle s'écarte de la voie que lui a tracée le législateur et qu'ont vo ulue les parents en lui cédant une part de leurs responsabilités. Qu'adviendrait-il alors si on la sollicitait d em ain po ur d'autres causes?

Art. 3 Ouvrir leur intelligence aux disciplines instrumentales, aux connaissances toujou rs plu s étendues, tel est son rôle en tant qu'organe chargé de fa ire acqu érir les méthodes et les moyens d'apprentissage. D' où cette tâch e de plus en plus lourde qui pèse sur les épaules des enseignants et qui se traduit en horaires prolongés, en p rogrammes surchargés, en fa tigue physique et nerveuse présente aussi bien chez les maîtres que chez leurs élèves. On ne peut don c pas, de ce seul point de vue, en rajouter sans cesse. ~~ - Seplembre 1994

Miss ion générale

de l'école

L'école valaisanne a la mission générale de seconder la famille dans l' éducation et l'instruction de la jeunesse.

A cet effet, elle recherche la collaboration des Eglises reconnues de droit public (appelées ci-après Eglises). Elle s'efforce de déve lopper le sens moral, les facultés intel-

lectuelles et physiques de l'élève, de le préparer à sa tâche de personne humaine et de chrétien.

Art. 3 bis Information, consultation, participation

Les autorités scolaires maintiennent l es relations nécessaires par l'inf ormation, la consultation, la participation, ou par d'autres moyens, avec les parents, les enseignants, leurs associations respectives, ainsi qu'avec les Eglises et les milieux concernés. L'école peut solliciter des collaborations diverses de la part des milieux religieux, culturels, économiques, politiques et sociaux.

~~ - Seplembre 1994

L'école a pour buts de développer l'intelligence et favoriser l'intégration des individus.

Qu'en est-il de l'information dans les écoles si demain une votation devait porter : - sur l'armée et la défense du Pays - sur l'avortement, le sida, la drogue - ou to ut p rochainement sur l'article constitutionnel sur la culture? Tous ces sujets concernent bien évidemment directement les jeunes et leur avenir.

On constate donc qu'à partir d' une intervention parlementaire, en apparence anodine, c'est un principe fondamental qui est mis en cause, celui de la liberté de l'école par rapport aux forces de pression qui s'exercent sur elle. En ce sens, il n'est pas acceptable d' intégrer dans les horaires scolaires des séances qui iraient, en fait, bien au-delà d' une simple information neut re et parfaitem en t désintéressée.

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Serge Sierro 27


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Plan de mesures pour la protection de Il air

Le ~1e.. des écoles Le constat

La démarche

L'Ordonnance fédérale sur la p rotection de l'air (OPair) ainsi qu e le décret ca ntonal concernant l' application de la législation fédérale sur la protection de l'en vironnement stipu lent qu' un plan d e mesureS permettant de prévenir, de rédui re ou d 'éli m iner d es i mmission s (contenu de l'air en polluants) doit être arrêté s' il est établi ou à prévoir que des immissions excessives se prod uisen t. Selon les valeurs limites fixées dans l' OPair, notre canton enregistre d es immissions dép assant localement et d urant certaines périodes les no rmes po ur deux des douze polluants avec valeur limite à savoir le dioxyde d'azote (en hiver) et l' ozone (de mars à septemb re). Le canton est donc obligé d'élaborer et de réa li ser un plan de mesures afin de réduire les itnnüs~ sia n s excessives d e ces d e ux polluants.

Pour l'élabora tion du plan de mesures, le Conseil d'Etat a choisi une démarche originale, permettant de ga ra ntir une bo nne con crétisation des intentions arrêtées dans celuici.

La démarche retenue p ar le Conseil d 'Etat est cell e d' une concerta tion élargie. Elle prévoit qu' y prennent une part active tous les acteurs, publics et privés, concernés par la protection de l' air. Dans l' Echo-Bulletin N uméro 28 /1993) d u DEA / SPE, nous vous avons présenté en dé tail la démarche p révue ainsi que les structures mises en place. L'Echo-Bulletin N /1994 informe Sur l'état de la situation et la suite des travaux.

r-

Nous réitérons ici notre appel aux enseignants de s'abonner à l'EchoBulletin (voir «Résonances» février 1994).

Et l'école? Afi n de souli gner l'importance de l'in formation dans le ca dre de la lu tte contre la polluti on de l' air, le Conseil d' Etat a instauré en février 1993 un groupe de travail «information» (GT-lnfo). Ce dernier a, entre autres, élaboré un concept qui définit notamment les objectifs d e l'informa tion, le message à faire p asser, les groupes-cibles et les moyen s d' information. TI va de soi que pour le GT-Info les écoles représentent un groupecible important da ns le concept d' information sur la protection de l' air. Il a d' o res et d éjà pris des contacts avec des resp onsables du DIP afin de voir ce q u' il est po ssible de faire pour compléter les efforts déjà entrepris à l'heure actuelle. Mis à part son engagement et son comportement per sonnel, l' enseignant joue s ur tout le rôle d' un m ultiplicateur. Cependant, il ne doit pas se contenter de transmettre simplement le savoir et le savoir fai re mais en lll ême temps, il doit adap te r le message au niveau de ses élèves. L' objectif étant d' une part une meilleure compréhension des phén om ènes en présence et d'autre par t un e sensibilisation d e nos jeunes d'aujourd' hui, véritable réservoir de citoyens responsables de demain.

«In form ation » composé de représentants de milieux publics et p rivés veut sensibiliser les Valaisannes et les Valaisans au problème de la pollution de l'air. Tous les mén ages du canton recevront une brochure montrant combien il est important de se préoccuper de la qualité de l'air valaisan. Les thènles suivants sont, entre autres, abordés dans cette brochur e: ty pes de pollueur, tendances, résultats des mesures, effets sur la sa nté, sur l'ag riculture et la fo rêt, importance d' un air propre pour le tourisme, rôle de l'énergie et aperçu des mesures en cours et envisageables.

Participez au concours!

- «Tout savoir sur la pollution atmosphérique»

Particip ez et faites participer vos élèves au grand concours doté de nombre ux prix extraordinaires, offerts par des entreprises et orga nisations vala isannes !

- Brochure valaisanne p ubli ée en 1992, 31 pages avec de no mbreuses illustra tions; voir à ce sujet no tre a rticle dan s «Résonances» d' avril 1994; gratuite pour les enseignants.

Pour que le Valais respire encore mieux:

Cette înform ation est couro nnée d' un concours doté de prix magnifiques. La distribution d e la brochure est soutenu e par di verses mesures d'accompagnement COInrne une conférence de presse, d es annonces, d es articles dans les médias, des élnissions radiophoniq ues, des T-shirts, une campagne d'affiches, etc. Elle peut également servir de support d' enseignement dans les classes dès l'âge de l2 / 13 ans environ. Ju squ' à épuisement d u stock, les enseignants peuvent l'obtenir gratuitement au Service de la p rotection de l'environnenlent, p lace des Cèdres, 1950 Sion.

INFG-AlR Les neuf sites valaisans surveillés au moyen du réseau RESIVAL. R~· Septembre 1994

Groupe d'inFormation Qualité de ~ air - Valais R~ - Septembre1994

En fév rier 1994, nou s vous avions présenté nos Echo-Bulletin s et le rôle qu' ils pourrai ent jouer pour les enseignants. Nous savo ns que vo us êtes déjà n ombreux à le recevoir régulièrement. Si vous ne faites pas encore partie de cette catégorie, pourquoi ne pas nous communiquer simp lement votre adresse? - «Les envahisseurs» Film vidéo VHS de 8 minutes, produit par le groupe intercantonal INFO-ENV1RONNEMENT, avec dossier pédagogique.

Une action va laisa n ne pour l'amé lioration de la q ua lifé de l'a ir

Voici ce que vous devez faî re: Lisez a ttentivement la brochure tous ménages. Les explications du concours se trouvent à l'avant-dernière page. Si vo us avez procéd é correctement, vous trou verez le mot de la solution. Ecrivez-le, ainsi q ue vo tre adresse, sur une carte postale affranchie que vous en verrez a u plus tard jusqu' au 30 septembre 1994 à l'adresse indiquée.

Diffu sion et renseignem ents: ORDP, Gravelone 5, 1959 Sion Vente et prê t: Film Institut, Erlachstrasse 21, 3000 Berne 9. - Les deux quotidiens du canto n (ainsi que divers autres médias) vous indiq uent tous les jours les résultats de trois stations de mesure d u réseau RESIV AL. - Découvrez les pages 721 et 722 du Télétext. Vo us aurez la possibilité d e faire des comparaisons au niveau national.

Et n' o ubliez pas: p our avoir une cha nce de gagn er un prix, il faut participer au concours !

- Les médias publient régulièremen t des articles traitant di vers as pects de la pollution de J'air allant d u niveau canton al au niveau global.

Publications sur la qualité de l'air

- Avec l'esprit d' initiati ve qui est le vôtre, vo us allez certainement découvrir vo us-même d' autres sources d' information.

Brochure tous ménages Par une vaste campagne d ' information dans la deuxième quinzaine de septembre 1994, le groupe

- «Echo-Bulletin du DEA/SPE»

Voici quelques documents et informations qui pourraient être utiles pour agrémenter vos co urs Sur la qualité de l'air:

Groupe d'information Qualité de l'air-Valais 29


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Michel Veuthey

Professeur à l'école normale depuis 1956, conseiller culturel de l'Etat, Michel Veuthey prend sa retraite. Mais après une quarantaine d'années consacrées à l'art et à l'enseignement, il n'abandonnera pas ainsi ses domaines de prédilection.

«J e ne crains pas le vide de la retraite. J'ai tant de projets que j'aimerais me ner à bien.» A l'heure de quitter son poste, Michel Veuthey songe d éjà à l'avenir. Il envisage d e créer un matériel pédagogique, véritable panorama des différentes périodes historiques. Mais il ne devrait pas abandonner la musique pour autant: «Je souhaite rédiger des commentaires pédagogiques à l'usage des chefs de chœurs concernant les pièces que j'ai eu l'occasion de diriger.» Pas question donc d 'infidélités, ni à l'art, ni à la pédagogie. «Je ne suis pas un créateur mais un interprète et un enseignanb>, précise Michel Veuthey. 30

A ses débuts à l' Ecole normale, il pa rticipe à la création d e l'ODIS, d evenan t du même coup le premier rédacteur de l'Ecole valaisanne. Durant cette période, il se rend troi s jo urs par semai ne à PaTis pour y perfectionner ses connaissances musicales. Il est aussi, durant de nombreuses années,

mais ça va se réaliser.» Autre projet: la création d' une banqu e d e données des manifestations culturelles valaisannes à l'usage de la presse et d u public.

Produit de luxe

Le rejet récent de l'article s ur la culture, en faveur duquel Michel Veuthey s'était engagé, ne le laisse pas tro p amer : «Les Valaisans l'ont soutenu. C'est rassurant dans l'optique de la présentation de la future loi sur les activités culturelles qui sera discutée prochainelnent.»

Durant ces années, les me ntalités ont cha ngé en Valais. Certes, la culture y est toujours perçue par certains comme un produit de luxe. Mais, selon Michel Veuthey, «aujourd'hui, nombreux sont ceux qui se rendent compte de son importance» .

Quarante ans pour la

L'enseignement, Michel Veuthey le pratique depuis sa sortie de l'université, licence en lettres en poche. n laisse ses premières traces de craie sur un tableau noir en 1953, à l'école de culture générale de Martig ny. En 1956, il effectue un remplacement à l'Ecole normale des garçons. Il ne quittera plus cet établissement, y enseignant l'histoire, le Irançais, le chant et l' histoire de l'art. Mais il n'y occupera jamais un poste à plein temps. JI dispensera, selon les périodes, entre trois et di x-huit heures d e cours par semaine. «J'ai toujours exercé une autre activité en parallèle. C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai gardé autant de plaisir à enseignen>, confie Michel Veuthey.

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e l'Etat. L'an dernier, quelque 270 requêtes ont é té déposées sur son bureau pour un budget dépassant le million.

membre de la Commission rOmande de musique sacrée, membre du comité direc teur de Pro Helvetia, président de la Commission de 111usique des chanteurs valaisans et v ice-président au niveau suisse. Voilà pour quelques-uns des principaux mandats remplis par Michel Veuthey.

C'est en 1979, qu'il devient le premi",' conseiller culturel de l'Etat du

Valais. De trois heures hebdomadaires d e d écharge, le poste passe progressivement à vingt heures. Un e augm entatio n qui se justifie par la multiplication des commissions - plus d'une vingtaine actuellem ent - au sein d esquelles le conseiller culturel représente l'Etat du Valais. En plus de cela, «Monsieur Culture» doit coordonne r les trava ux des six commissions du Conseil de la culture présidé par le Chef du Département de l'ins truction publique. C'est à lui aussi d'analyser les d ossiers d es organisa teurs de sp ectacles, des écoles, des artistes qui demandent une aide financière R~ - Septembre 1994

A Sion, on ne veut pas de «culture d'Etat». L'initia tive doit é maner des particuliers, l'Etat restant en soutien. Le rôle de conseiller culturel est parfois ingrat. Le «sa upoudrage» financier auquel il est contraint laisse les plus exigeants sur leur faim. «Nous essayons de maintenir un équilibre et de montrer nos réalisations . Il est vrai que nous avons toujours J'impress ion de ne pas faire assez», lâche Michel Veuthey. «Mais chaque fois qu'un artiste peut réaliser son œuvre ou qu'une manifestation se déroule grâce à notre coup d e pouce, c'e st une intense satisfaction.»

Michel Veuthey déplore le cloisonnement de la riche offre culturelle valaisanne. «Pourquoi ne pas opter pour une publicité commune?», s' interroge-t-il. D'autant plus que les responsables touristiques n'exploitent qu' insuffisamment les ressources culturelles du canton.

Des projets à achever A l'heure du pa ssage d e témoin, ( Monsieur Culture» laisse quel~ gues dossiers en suspens. Parmi ces réalisations inachevées, la créatio n d' une fondation qui p ermettrait a ux artistes de prendre un congé sabbatique pour se consacr er à leur art. «L'Etat devrait y être associé à des privés. Nous manquons encore de partenaires, R~ - Septembre 1994

Activité musicale récompensée L'activité musicale de Michel Veuthey a toujours été riche. Depuis 1950, il dirige l'ensemble Polyphonia de Vernayaz. Ce long bail ne le

lasse pas: «Je ressors des répétitions rechargé. C'est comme en classei quand on se donne, on ranime son énergie.» Durant des périodes variables, il a aussi remplacé les directeurs de différents ensembles. Il a entre autres pallié l'absence de Michel Corboz à Lausanne. Lorsqu'on évoque ses meille urs souvenirs, Michel Veuthey cite immédiatement Nicolas de Flüe, donné d ans l'amphithéâtre de Martign y en 1991 . Autre événement marquant: la direction d'un chœur de 12 000 chanteurs lors d' une rencontre des chorales françaises à Paris-Bercy. Et lors de notre entre-

ti en, le ch el se réjouissait d éjà d e diriger les cho ristes de la «9' de Beethoven», dans le cadre du festival de Verbier. Toutes ces activités ne sont pas restées sans écho. En 1993, Michel Veutheya reçu le prix Rün zi. «Ce fut une surprise. J'ai surtout le sentiment d'être au service des autres. Mais il est sympathique de constater que votre travail est reconnu», confie-t-il. Et de rajouter qu' il est dangereux de se contenter de faire . «Est cultivé celui qui vit les choses. La vraie culture est une formation humaine. Elle permet de devenir un être humain complet.»

Propos reclleillis par P. Velter

Prêté mais pas rendu «La peinture du h aut mo yenâge». Ce titre vo us dit quelque chose? C'est peut-être à vou s q ue Michel Veuthey a prêté cet ouv rage paru aux Editions Skira. Si c'est le cas vous le recon~ naîtrez facilemen t: il est dédicacé par de nombreuses sign a~ tures et le nom d e son propriétaire y li gure. Michel Veu they vous prie d e le déposer à la rédaction de Résonances à l' ORDP. Merci d'avance. J

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Des~~auCO ans la plupart de nos cycles d' orientation sont organisées des activités diverses allant dan s le sens d ' une a umônerie. EUes permettent aux jeunes de développer r aspect spirituel de leur personnalité. Si l'on prend en compte la soif des élèves à ce nivea u-là, ces moments d e vie sont indi spensables à leur croissa nce hum aine.

7)

La loi su r le CO confirme l'importance que l'école doit accorder à ce domaine. Elle stipule gue «le CO offre à l'élève la possibilité de répondre à ses besoins spirituels et religieux dans une perspective chrétien ne et dans le respect de la liberté de conscience et de croyance». «L'école valaisanne s'efforce de développer le sens moral, les fncultés in tellectuelles el physiql/es de l'élève, de le préparer tl sa lâche de perSOline humaine et chrétienne» . La place d ' une aumônerie dan s un CO est par le fait même enti è rement justifi ée.

Enseignement religieux et aumônerie: une né(essaire (omplémentarité Jusqu'à présent, la grille-horaire prévoit un enseignement religieux qui est dispe.nsé dans toutes les classes du CO. Cet enseign ement vise à d évelopper les connaissances religie uses et donne d es ou vertu res pour approfondir la foi de ceux qui le d ésirent. Dans la perspective d' une ouverture spirituelle, les paroisses et les aumôneri es assument ce rôle en étroite collaboration à l'intention d es élèves catl'lOliques largement majoritaires dans nos classes alors que le cours d 'e nseignement reU gieux di spense à tous les co nn a issan ces nécessaires à la compréhension de la culture judéochrétienne dont est empreint le monde occidental. De fort b elles ex péri e nces d' animation spirituelle sont actuellement vécues d ans le cadre d e no s écoles. En ré-

ponse aux nou veaux b esoins religieux, les aumôneries sont appelées à se développer et à tenir un e place spécifique dans les CO en complémentarité d e l'enseigne ment religieu x qui es t lui p révu à la grille-horaire.

E(ho de quelques bonnes expérien(es dans les CO De belles collabora ti ons existent entre des enseignants et des directeurs, des prêtres et des élèves qui lancent des initiatives d'animation ou en soutiennent, sans ménager leur temps, pour partager des instants privilégiés et grandir ensembl e. L'équipe aumônerie, petit noyau rayonnant d' une école, représente un élém ent dynamique qui permet aux élè ves d' avoir e ntre eux et avec les ensei gnants un contact auh'e, moins formel. Chaqu e équipe foncti onne selon un mode différe nt adapté aux sensibilités de ses m embres et à la r éalité sociale de l'endroit. Parfois,

c'est toute l'école qui se met en route pour pré pa.rer un temps fort, parfois, c'est une classe ou un d egré; parfois encore un g roupe plus restreint se réunit régulièrement sur le temps de midi ou à la fin de la journée pour discuter, réfléchir ou monter un projet de plus long ue haleine. Voici quelqu es exemples de ces réalisa ti ons: - Anima tion sur le temp s d e 111idi: jeu x d e société, jeux de connaissances, discu ssions, préparation d e p anneaux à exposer da ns les couloirs. - Animation de temps forts, préparati on de fêtes: temps de l'a vent, temp s du carêm e.

dont Us vous ont donné u n avant-goû t dans les colonnes de Résonances. - Da ns le m ême sens, les classes d e première du CO Savièse ont médité sur le sens de la croix et se sont investies dan s la préparation du «Procès de Jésus» joué durant la semaine sainte à l'école et à l' église (voir Résonance s d'avril). - Dans le cadre de l'action Vala is-Roumanie organisée dans les écoles pOUl' Noël 1992, le CO Nendaz se mettait à l' œ u vre en impliquant les maîtres dans toutes les disciplines scolaires (géographie, enseignement religieux, économie familiale .. . ). Cette action s'est concrétisée par une récolte de fonds et d e m a tériel acheminés vers la Roumanie par une équ ipe local e à laquelle avaient pris part quelques élèves de troisième année tirés a u sa rt. A leur retour, ces d élégués ont pu transmettre à leurs camarades et professeurs la

- Le cycle d e Grône s'est la issé interpelJ er par la qu estion suiva nte: comment se préparer à bien vivre Noël? En gui se de répOn se, élèves et enseigIlants ont passé à l'action en prépara nt le spectacle des «5ôntons de Paris»

lichesse des échanges réalisés dan s ce cadre. Ainsi cette solidarité d e tout e un e école, d' un village, a été perçue d e ma niè re plus personnelle et a permis d e ti sse r d es liens d 'a mitié qui continuent à se développer a ujourd ' hui encore entre d es Roum ains et des Ne ndards. - Les cycles d e Bagnes et d' Orsières ont utilisé un moyen ori ginal pour se mettre en chemin vers Noël. Chaqu e jour de l'ave nt, un message préparé à tour de rôle par une classe était diffusé durant quelqu es minutes au moye n d ' un ha ut-parIeur. Le fruit d e la réflexion app a raissait sous form e d e pannea ux dans les co uloirs de l'école. Les élèves se sont montrés he ureux d 'avoir pu retrou ver le vrai sens de cette fête souve nt étouffé par l'aspect commercial. Une belle célébration de toute l'école mettait un point fin al à ce che minem ent.

- Certains CO Ol'ga nisent des journées de récollection sur différents thèmes qui touchent les je unes. - Un bon nombre d e CO offrent à leurs élèves de 2c ou de 3e ann ée la possibilité de vivre 3 ou 4 jours d e retraite; si ce m oment est bien vécu par le jeune, il constitue une expéri ence unique pou r sa vi e. Lorsqu' il a d écouvert un lieu où il se sent bi en car il y est accu e illi, l' expérience montre qu'il a imera s'y retrou ver d e sa propre initiative a près sa scolarité obliga toire dan s des périodes où il a ura besoin d e se ressource r. Ce temps d e ret raite rompt avec le train-train, avec les ha bitudes, le confort (ni TV ni baladeur) et perme t au je u ne de retrOuver le go ût d e plaisirs simples: le pa rtage de vie avec les copains, la discussion approfondie, la joie de se sentir accueilli et écouté, d e pouvoir se dire dans un contact personnel.. . Il permet à cha cun d e chan-

ger son regard s ur luimême, sur les a utres, sur la vie et de découv rir le positit ce qui est bien, ce qui est beau autour de lui. - Orga nisation d ' un piqueniqu e le mercredi et prolonga tion du partage par une réfle xion avec invitah a n d' un témoin. - Organisation de weekend s à vélo ou en mon tagne dans un chalet ou sous tente. Par exemple pour mieux connaître la perso nne handicapée et partager une journée d'a mitié avec une com munauté «Foi et Lumière» (CO La TuileTie en mai 1991). - Mise su r pied d ' un ca mp sur des vacances scolaires ex: Bagnes, Sierre. - En fin d ' année scolaire «mini-retraite >. proposée en alternative aux journées sportives ou culturelles (Sierre). Ces acti vités, et bien d'autres encore, encouragées, stimulées ou soutenues par les enseignants, les directe urs, les prêtres contribu ent à donner une âme à un établissement scolaire. Elles sont occasion de croissance pour toute p erso nne qui y participe. Bravo à tous ceux qui se sont lancés dans ces réalisations, merci pour le ur engagem ent, leur enthou siasme et pour le partage d e leurs expériences. Continu ez à y croire! Ça vaut la JOIE!

Danièle Udriol Coordinatrice de l'enseignement religieux al/CO

Aumôniers-enseignants: une (ollaboration qui débou(he sur de nombreuses réalisations. 32

R~ - Septembre 1994

R~ - Septembre 1994

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Albert Boisset

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quaran te- trois ans, Albert Boisset a d éjà accompli un parco urs impressionnant dans le monde du football. Après ses classes chez les juniors, on le trouve à Fully, en 3- ligue. Il passe ensuite à Sion, en juniors inter Al puis en équipe «espoirs). Fraîchem ent sorti d e 1' Ecole nonnale, nommé à Champéry, Albert Boisset a de la peine à concilier sa profession et les déplacements à Sion. En 1972, il d écid e donc de rejoindre les rangs du FC Monthey qui évolue alors en ligue nationale B. Il reste fidèle au club chablaisien jusqu'en 1980 hormis une escapade à Aigle durant la saison 75/76. C'est dans ce club qu' il débute sa carrière d'entraîneur-joueur en 1980. Il demeure à son poste durant quatre saisons.

Toutes les responsabilités En 1984, Albert Boisset revient à Monthey en tant qu'entraîneur des juniors A. Dix ans plus tard, il s'apprête à reprendre les rênes de l'équipe fa nion qui vient d'être reléguée en 1" ligue . Durant cette d écennie consacrée au FC Monthe y, ]' enseignant a tout fait ou presque d an s le club. Entraîneur des juniors puis de la 1" équipe, directeur technique, directeur adnùnistratif: difficile de faire mieux. 38

dans l'âme Le football fait partie de la vie d'Albert Boisset depuis sa tendre enfance. Joueur, entraîneur, directeur technique, responsable administratif, formateur: le parcours de l'instituteur montheysan est complet. Ses nombreuses activités extra-scolaires contribuent à garder intacte sa passion pour l'enseignement. Depuis deux ans, il s'est déchargé de d eux jours d'enseignement afin de pouvoir ass urer la direction administrative du club : «Le président Si occupe des relations et de la recherche de ]' argent. Tout le reste est pris en charge par le bureau», explique Albert Boisset. Quant à son rôle d e directeur technique, il implique de nombreuses missions: recrutement des juniors talentueux de la région, encadrement techniqu e des équipes, formation des entraîneurs, suivi des matches, appui aux entraîneurs. «Je m' occupe un soir par selnaine de chaque équipe, en collaboration avec l' entraîneur. C'est un peu le rôle de l'animateur dans le monde de l'école», poursuit le Montheysan. Depuis qu' il n'enseigne plus à plein temps, Albert Boisset suit encore une fornlation supplémentaire: celle de d'entraîneuT pour le comité national pour le sport d'élite.

C'est la voie empruntée par les entraîn eurs nationaux d e toutes les fédérations: «A raison de trois jours par mois, sur deux ans, nous suivons des séminaires sur l'état de la recherche en matière d ' éducation physique. Nous subissons un examen chaque six mois. Ces cours demandent un investissement conséquent, mais ils consti· tuent une ouverture extraordinai· Te)), précise l'enseignant, visiblement passiOlU1é. Et pour compléter son organigramme, depuis quatre ans, il se rend tro is senlaines par année à Macolin pour former les entraîneurs de première ligue. Football et pédagogie sont intimement mêlés tout au long de la carrière d'Albert Boisset. Mais comment conçoit-il le rôle éducatif de l'entraîneur? «A Monthey, nous sommes intransigeants en matière de respect de l'autre. Nous défendons des valeurs morales et éduR~ - Septembre

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catives. Il arrive que nous sanc· tionnions des manques de manière très dure.» En tant que responsable d es entraîneurs, il voue une attention particulière à la qualité des gens qui s'occupent des 350 juniors du club . Ceux qui sont en poste lui donnent entière sati sfaction : «Ce sont des gens responsables et sérieux. Ils sont bien formés». L'exemple des joueurs de l' équipe fanion est primordial pour les jeunes. A Monthey, tout se passe bien dans ce domaine. Les meilleurs éléments apportent volontiers leur contribution au mouvement juniors. Pour Albert Boisset, «l'image qu' ils donnent est ex· cellente».

Exploiter plus que former Albert Boisset vient de reprendre en mains les destinées d e la 1ère équipe mo ntheysanne qui évolue désormais en 1ère ligue. Joueurs confirmés ou jeunes, le travail d e l'entraîneur est sensiblement différent. «Avec les jeunes, tu dois for-

Vue l' intense activité sportive de l'enseignant 111ontheysan, on peut se demander s'il n' a pas raté une vocation de maître d'éducation physique. «Non! Je suis très content de ne pas avoir choisi cette voie. Il aurait été pénible de passer sa journée en salle de gymnastique. Il est beaucoup plus riche de partager son temps entre deux activités différentes. A l'école, je s uis généraliste, dans le sport, spécialiste. Et l'aspect administratif de ma seconde profession me permet d'être confronté aux réalités de la vie économique. C'est ce qui manque souvent à l'école, où nous sommes moins remis en question.»

Sélection en douceur Basé sur la performance, le football opère une sélection naturelle. L'entraîneur se soucie-tU des moins talentueux? «La sélection s'effectue en douceur. Les plus faibles ne sont cependant pas mis sur la touche. Dans chaque catégorie, nous avons une équipe régionale pour les accueillir. Et comme près de la moitié de nos juniors viennent des clubs des environs, certains y retournent.» L'école du football du FC Monthey recrute dès l' âge de six ans. Pourtant, Albert Boisset n'est pas un ad epte de la spécialisation à outrance dès le plus jeune âge. «Le sport souffre de la rigidité de ses structures. Les enfants manquent d'espaces ouverts. Il faudrait leur donner la possibilité de pratiquer différents sports sous la conduite d' un éd uca teur .)) Même au nivea u des adultes, l'entraîneur montheysan est d'avis que la diversification peut apporter un plus: «Par exemple, un footballeur peut améliorer sa vitesse de jeu en pratiquant le basket. La rapidité de ce sport contribue à amélio~ rer l' organisation spatio-tempo~ relIe.) R~ - Septembre

1994

Rappelons qu'il a longtemps œ uvré comme animateur d' environnement. «J'ai un très grand plaisir à retrouver mes élèves. Avec deux activités professionnelles, on est moins vite saturé», explique-t-il. Mais pour cela, il estio1e très iOlporta nt de travailler avec une collègue qui parta ge ses idées et sur laquelle il puisse compter.

mer, apporter un bagage, des manières de faire. C'est très, très riche. Tandis que l'entraîneur d ' une équipe d' élite doit avant tout tirer parti, exploiter au mieux les qualités de ses hommes.» L'entraîneur est un homme public. En tant que tel, il doit acceptee les critiques du public et des médias. Comment les élèves perçoivent-il s les jugements portés sur leur enseignant? «II n'y a presque pas de retour» , a ffirm e le Montheysan qui estime que ses élèves sont tout d e même un peu plus motivés par le football que ceux de ses collègues.

Moins vite saturé En classe deux jOUTS et demi par semaine, Albert Boisset est un enseignant heureux qui a toujours beaucoup donné à sa pl"Ofession.

Propos "ecueillis par Paul Velter

Santiago Arolas expose Notre collègue et peintre Santiago Arolas prèsente ses œuvres à Conthey Irue de Vétroz2) jusqu'ou 30 septembre. L'exposition est ouverte tous les jours de 17 h30à 22 h00. L'occasion est belle de découvrir le travail de cet artiste, professeur de dessin ou CO Derborence, qui vient de recevoir 10 médaille d'or de La Renaissance Françoise, une des plus prestigieuses communautés culturelles de l'Hexagone.

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Ed ImhoH

Festival international du livre Espace Enfants

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Ce festiva l est o rga nisé par la Fondation Espace Enfants de Genève (FEE), l' Institut u niversitaire Kurt Bôsch (IKB) avec la collabora tio n de la Bibliothèqu e cantonale d u Valais. li est parrainé par l'UNESCO, la vill e de Sio n et le canton du Valais. Le fes tiva l durera une semaine et comprendra diverses manifestati ons:

Prix international Plus d e 120 livres p our enfa nts ve nu s du mo nde en-

ti e r (et traduits en fra nçais ou en an glai s) so nt en lice pour ce pri x. Le lauréa t sera dés igné le 22 octobre prochain, après une journ ée de d éli béra ti ons, par un jury inte rn ati onal

composé de : pour la France, Genev iève Pa tte, po ur l' Allemagne Rolf Zitzls perger, p OUl" le Togo Kokou Ma th em Aithnard, po ur le Brésil Régi na Yolanda Wer· neck, po ur la Chine Jin fian. fan, po ur le Japon Hirokuni Su gahara, pour l' Ita lie Ra· sellina Al'chinto, po u r la Suisse Mal'ie·Jea nn e Lu ye t, po ur l'UNESC O Jo hn Bennet. Ce jury sera présidé pa r Chri s ti a ne Ro bert·Tissot, professeur de psychologie à

l'uni versité de Genève et Fribo urg. Il appartiendra à l' écri va in chin ois Han Suyin, prési· dente de la FEE, de remettre ce Pri x d e CHF 10'000.- offert par la v ille d e Sio n, le vendred i 28 octob re 1994,

Prix UNESCO L'UN ESCO offrira un pri x spécial au «livre que ch aque enfant devrait pouvoîr offri r à ses parents») .

Exposition de livres La Bibliothèque canton ale d u Valais exposera tous les livres reçus dans le cadre du Pr ix. Cette ex p ositio n se tiendra à la Gra nge à l' Evêqu e à Sion du 21 octobre au 4 novembre.

Livre pour Enfants o uvrÎl·a ce t· te exp osition par une co nférence intitulée ~~ Lait:i­ sez-les lire) ,

Journée scientifique Un e journée sera consacrée à u n coll oq ue scienti· fiq ue sur le th ème «la communi· catio n adultes enfa nts à tra vers les livres». Cette manifestation es t ouverte à to ute personne intéres-

sée d e près ou de loin à l' éducation des enfants: parents, enseig nants, éducateurs, psycholog ues, sociologues, logopédi stes etc.. A J'issue d e cette journée, Mme And rés Girolami Boulinier, présiden te de l' Associa tion pa ri sie nn e «La ngagc, Icctw·e, orthographe», do nn era une confé rence: ~~ A pprendre à lire c'est facile».

Activités décentralisées à Sierre et à Martigny

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Journée des enfants Un g ra nd co nco urs d e r éd ac tio n d e tex te a été lancé dans to utes les classes valaisa nnes. Le délai d'e nvoi es t fixé au 28 septembre,

Les textes · maximum l page A4 - sont à en voye r à l' ad resse suivante: lKB, concours enfants, Case postale 76, 1967 Bramois. (Po ur plu s d e re nseig nements, voir Résonances, mai 94, p ,32), Un après-mid i sera consacré à la remise du prix, à la projection d ' un film . Tous les enfants seront invités à partager un goûter. R~· Septembre 1994

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Enseigner "'" 'ta ~ apprendre n constate que la gra nde majorité des enseigna nts ont encore pour idée qu'il s uffit de «faire son cours» pour que les élèves apprennent. Us pensent qu' il suffit de «dire», de «montrer», éventuellemen t pour les pédagogies «nouvelles», de «faire faire», ce qui revient pratiquement au même.

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Sur ce plan, les con.clusio ns des recherches en cours sont irrécusables: l' organisation de la pensée et l'app rentissage d'un savoir procèdent uniqu ement de l'activité mentale de l'apprena nt. O n ne peut transmettre des connaissances comme on

sonne ne peut le faire à sa place. C'est même un leurre de croire qu' il existe une bonne méthode valable~ pour tous les apprenants et tous les moments. En fait, toute appropriation de savoir procède d'une activité d'élaboration réalisée par

Dans le même temps, les décideurs e n matière d e programme envisagent toujours le savoir par morceaux accumu lab les. Ne continuet-o n pas à découper avec aplomb les é tudes en cycles, les programmes en disciplines largement dépassées, les disciplines en chapitres, et l'emploi du temps en tranches horaires?

Enfin, troisième principe hérité d u XIXe siècle: quand l'élève ne comprend pas, le ma1tre sup pose se faire comprendre en répétant les mêmes éléments pratiquement dans Le même ordre; et si cela ne s uffit pas, l'enseignant (et le système éduca tif avec lui) envisage toujours de lui faire redoubler la classe. Pourtant, depuis une vingtaine d'années, les travaux de didactique, co nfirmés par les études de psychologie génétiqu e et cognitive, montrent que l' ac te d 'apprendre est infiniment plus complexe. Enseigner n ' est pas apprendre: bien au contraire, l'enseignement peut empêcher de comprendre ou de mémoriser pour toutes sortes de raisons.

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Il faut réduire le nombre d'heures où l'enfant reste passif. transvaserait des contenu s d' un récipient dans un autre, o u comme o n transférerait un objet d'un acheteur à un autre. Mieux encore, nos dernières études montrent qu e l' a pprenant apprend au travers de ce qu'il est et à partir de ce qu' il connaît déjà. Avant tou t enseig neme nt, ce dernier possède une fo ul e de questions, d'idées et de façons de raisonner SUI la société, l'école, les savoirs, l'environnement et l'univers, et tous ces éléments orientent son approche. L'enseignement n' es t pas quelque chose de simple ou d'évident, car se ull' apprenant comprend, apprend, mobilise le savoir, et . .. per-

un apprenant qui confron te les inform ations nou velles et ses connaissances mobilisées, et qui produit d e nouvelles significations plus aptes à répondre aux interrogations qu' il se pose, Comment créer au plus vite les conditions d ' un autoapprentissage? En réduisant sûrement le nombre d' heures où 1'élève reste passif. En revanche, l' école peut favoriser les activités d'investigation, d'élaboration, de production par les élèves eu x-mêmes. Grâce à des li eux de documentation, des multimédias, des ateliers, des travaux de groupe, des exercices de simulation, ou encore par l'approche de situations réelles, les élèves

peuvent gérer nombre d'apprentissages di.rectement. Toutefois, il ne suffit pas d'avoir identifié les causes des dysfonctionnements ou de proposer d e nouveaux programmes pOUI les «fai re passer». Encore fa ut-il élaborer des stratégies de ch angement si l'on veut ne pas voir les recommandations rester le ttre morte. Il s'agit d' abord d' identifier les obstacles aux changements, de vo ir à quel ordre ils appartiennent. Les entraves sont nombreuses: avantages acq uis, hab itud es de vie, gestion administrative, réglementations de tous ordres, images de la classe ou de l'enseigna nt, etc. Ensuite, il s'agit d e s'employer à rechercher les diverses compensations à même de satisfaire chaque intérêt particulier afin de leur permettre d'accepter les cha ngem ents. Enfin, il s'agit surtout de trouver des lev iers. Parmi ces derniers, une véritable formation des enseignants s'avèr e prioritaire. Il faut ajouter que nos décideurs n'ont jamais imaginé que ]a recherche didactique pouvait être utile. Actuellement en Europe, le budget des recherches sur les savoirs représente seulement un pour dix mille du budget total de la recherche!

Maison arc -en-ciel

Dessins ~ pour informer

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ro Ju ventute vient d'éditer un e série de dessins animés pour informer parents et éducateurs. Objectifs: apprendre à respecter l'e nfant, le comprendre et reconnaître les compétences des parents en matière de situations quotidiennes telles que jouer, bouger, dormir, manger. «La maÎson arc-cn-ciel», une série d e quatre dessins animés de six minutes chacun, présente un immeuble habité par des familles de lapins

à ap parence humaine. D'un film à l'autre, on retrouve la

Maiso n et ses personnages familiers. Les situations variées associent parents et enfants dans une série d 'histoires qui les concernen t. Empreints d' hum our, d e poésie e t de tendresse, ces films sont destinés à animer la discussion entre parents et éducateurs. Us p eu vent être regardés en famille. Le premier, «Jouer, une activité sérieuse», met en valeur le jeu, activité esse nti elle

pour l'enfant. «Donnir n'est pas perdŒ son tem ps» traite des effets d'u n sommeil bien compris. Le troisième, intitulé «Bouger: le mouvement, une nécessité», illustre le besoin vital et constant qu'à J'enfant de bouger. Quant au dernier, «Manger, histoire de se nourrir, histoire d'amour», montre qu'au fait de ma nger sont liés d'autres aspects primordiaux: la com muni catio n lors des repas, le plaisir du goût et du toucher.

Ce matériel d' informati o n original, une créati on romande, se présente sous la form e de deux casse ttes v idéo VHS. Chacune d'entre ell es contien t d eux films et une brochure développant les th èmes évoqués par l'image. Prix: Fr. 39.- la cassette et la brochure. Commandes à adresser aux Editions Pro Juventute, Caroline 1, 1003 Lausanne. Tél. 021 / 323 50 91.

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André Giordan, professeur à l'Université de Gellève Texte paru dans Libération, publié avec l'aimable autorisation de son nuteur R~·Septembre 1994

R~·Septembre 1994

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R E VUE

D E PRE S S E

Bribes de l'été Sondage à Genève Enseignants fâchés Une «autoévalu ation collective de la vie» de quatre collèges genevois a provoqu é un tollé. Le Service de la recherche sociologique et quatre directeurs du Cycle questionner entendaient discrètement les maîtres sur leurs collègues et la direction de leu rs établissem ents. La formu latio n «délibérément négative» et le fait que certaines questions frisaient la délation ont soulevé l' indignation de certains enseignants. Les maîtres devaie nt, par exemple, dire leur degré d 'accord (noté de oà 10) avec des affirmations du genre «bea ucoup de gens ne trava illent dans ce collège que pour gagner leur vie». (Jollmal de Genève 14.06)

Etudier en Europe Les Romonds peu intéressés Les étudiants romands font preuve de p e u de mobilité. Ils semblen t se désintéresser de l'Europe. Les Alémaniques, tardivement, ratt.ra· pent leur retard. Mais ce tte harmonisa tion territoria le est davantage provoquée par un d és intérêt romand que par une soudaine fièvre européenne qui se propage· rait Outre-Sari ne. Au total, pour toute la Suisse, ce sont quelque 950 étudia nts qui bénéficieront des bourses de mobili té accordées par

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l'Union européen ne qui en escomptait dix fois plus. Au burea u Erasmus Suisse, on estime que ce désintérê t est dû à la modestie des sommes accordées, (Journal de Gel/ève 19.06)

Genève

Université de Genève

«Révolution» scolaire

Chambardement prévu

Dès la rentrée 95, des éta· bJissements primaires ge ne· vois remplaceront les six de· grés par des «cycles» plus longs. Un établissemen t teste d epuis août 93 le d écloisonnement. L'année dernière, les enfants ont travaillé par d oubles degrés (1-2 P / 3-4 P / 5-6 Pl; cet automne, on ten te les tripl es d egrés. Grâce au nouvea u système certains élèves ont pu sau ter une classe alors que le re· doublement a été évité pour ceux qui ne maîtrisaient mal qu' une seule branche.

La Commission du Grand Conseil propose de doter l'Unive rsité d' un conseil d' administration. Il veut aussi réduire considérable· ment le pouvoir des doyens e t des professeurs tout en ayan t un recteur indépen· dant du Conseil d'Etat.

(NQ4.07)

Délinquance juvénile Les Suisses pas meilleurs Les jeunes Suisses de 14 à 21 ans commettent autant de délits mine urs que leurs congénères européens. Tel est le résultat d'une enquête menée depuis trois ans dans six pays européens dont la Suisse. En ce qui concerne les infractions plus graves, les Helvètes restent encore en retrait. En ma tière de consommation de drogu e, notre pays figure parmi le peloton de tête, d eva nt la Hollande, par exemple. (Jou mal de Gwève 30.06)

EPF de Zurich Montrée du doigt Roland Crottaz, le presl· dent démissio nna ire du Conseil des Ecoles polytechniques (EPF) met vivement en cause le conservatisme de l' EPFZ dans la restructuration d es établis· sements fédéraux. Pour Ra· la nd Crottaz, les responsables de l'EPFZ refusent de se remettre en question alors q u'à Zurich, (bea ucoup de professe u_rs ense ignent des techniques qui ne sont pas de nivea u universitaire», (Journal de Genève 1.07)

Psychomotriciens Une école ù Genève Les psychomotriciens ro· mands et tessinois auront le ur centre de formation. Il sera financé par huit ca ntons au prorata du leur nombre d 'élèves (8500 francs par an et par élève), Cette no uvelle école pren· dra place au sein de l'lnsti· tut d'études sociales (lES) à Genève. Son originalité: el1 e repose sur deux piliers, l' un universitaire pour les cours théoriques, l'a utre profes· sionnel dans le cadre de l'lES. (Journal de Genève 8.07)

Vaud L'école: un investissement L'école mérite que l'on s'endette pour elle. Pour Jean-Jacques Sch waab, le nouveau ch ef de l'Instruction publique vaudoise, l' enseignement d evrait être considéré comme un pari sur l'avenir. L' Etat devrait do nc pouvoir emprunter pour assurer l'accomplisse· ment de cette mission. (Journal de Genève 7. 07)

France loubon recolé La loi Touboll, qui visait à pro téger la langue françai~ se, a été recalée par le Conseil constitutionnel. D'après cette institution, l'E tat peu t codifie r sa langue officielle mais p as celle de ses citoyens, (NQ2.08)

(Jou mal de Genève 9.07)

Subventions aux Unis Payées au diplôme Le Conseil s uisse de la science propose de s ubventionner les universités s uisses en fonction de leur «rentabilité». Au lieu de se baser SUI le montant des dépenses et le nombre d 'étudiants, il propose de tenir compte du nombre de diplômes délivrés par chaque université, Les hautes écoles ont accueiHi fraîchement cette nouveauté: «(Il peut s'en s uivre un laxisme crois· sant dans l'attribu tion des titres», s'inquiète Jean-Marc Barras, secrétaire général adjoint de la Con férence universitaire suisse. (NQ 18.07)

Numerus clausus en mèdecine Les étudiants dénoncent Plusieurs manifestations ont été o rga nisées pour protester contre l'introduction éventuelle d'un numerus cla us u s en médecine. Les Départements de l'ins· tru ction p ublique de Berne et de Zurich envisagent de limiter l'accès aux études de médecine par tirage au sort o u e n fo nction de l'âge des

Fribourg Economie d'enseignants L'Etat fribourgeois écono· mise s ur l'ins truction. La méthode: plus d'élèves mais moins de professe urs. L'ef· fectif des élèves s'accroît de quelque 800 unités alors que

11 équivalents plein temps ont été sup p rimés, sans licenciement. En répartissa nt mi eux les élèves - en moyenne un de plus par classe - l'Etat a pu économiser 134 postes supplémentaires. (Le Matil! 23.08)

(Juumal de Genève 4.08)

Rentrée en Valois Elèves de qualité Les élèves valaisans sont de bonne qualité, soit au niveau du nombre d e ré ussites de maturités, soit au nivea u des univ ersités et des hautes écoles en général. Le NF qui écri t ces lignes fait un bilan d e l'année écoulée et présente les nouvea utés de la rentrée dans le degré secondaire.

P R ~C)i AIN

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Handicap et intégration

(NF 18.08)

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CASSAZ-MONTFORT SA Case postole 728

1920 MARTIGNY 1

Bilinguisme à Bienne

"De. fA

Un mythe s'effondre La coexis tence entre deux communautés ling uistiques est rarement facile. Les médias du monde entier ont en cens é le modèle biennois. La réalité est bien pl us sombre, s urtout pour les Romands! C'est la conseillère municipa le Françoise Steiner qui tire la sonnette d'alarme, elle qui reçoit des dossiers rédigés à 95% en allemand. «Pour la première fois de ma vie, je ne me sens plus Biennoise, mais roman ~ de et minoritaire») dédare-t· elle.

candidats. Les associations estudiantines accusent les deux ca nto ns co ncernés de dram ati ser la sit uation et d'introduire des mes u res sans bases légales. Elles so utiendront to ut candida t non admis qui porterait son cas devant le Tribunal fédéral.

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(Hebdo 21. 07) R~

- Septembre 1994

R~ - Septembre 1994

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E N RACCOURCI

simple et précis, à la portée des enfants. Ce document est disponible à la bibliothèque de l'OROP.

Les Trétaux du Parvis jouent Mohère

Gare aux poux!

De gouche ù droite: Angélique: Dominique Zermott.n; Méphisto: Pierre Allet; Cloudine: Christione Bolleys.

Les Trétaux du Parvis de St-Maurice donneront ces prochains jours plusieurs représentations de «George Dandin ou le mari confondu ) de Molière. Mise en scène par Michel Moulin, cette pièce sera présentée les 16 et 17 septembre à 20 h 30 et le dimancbe 18 septembre à 19h00 à la salle du Roxy à St-Maurice (réservations: Librairie de la Grand-Rue 025 / 65 14 68). 0' autres re-

présentations suivront: samedi 22 octobre à 20h30 à la salle polyvalente de Vionnaz, dimanche 21 mai 95 à YVOl·ne, vendredi et samedi 26 et 27 mai 95 à 21h00 au P'tit Théâtre de la Vièze à Monthey. Rappelons que plusieurs enseignants font partie des Trétaux du Parvis et figurent dans la distribution de ce «George Dandin».

Programmes interculturels AFS On (herche familles L' AFS, la plus grande organisation d'échanges de jeunes, cherche des familles d'accueil. Chaque année quelque 260 jeunes Suisses ont l'occasion de passer une rumée scolaire dans un autre pays. De son côté, la Suisse accueille des étrangers. Pour ce faire, il faut des fa mil1es qui acceptent de recevoir un étudiant. Bien que l'accueil soit bénévole, les frais en rapport avec l'école sont couverts par l'A FS. Les assurances maladie et accidents également. Si vous êtes intéressés - le prochain programme scolaire aura lieu de fin janvier 1995 à mijanvier 1996 - vous pouvez vous adresser au Secrétariat romand de l'AFS, Reposoir 7, 1007 Lausanne. Tél. 021 / 6176740.

Matériel li disposition lutter contre les épidémies de poux qui frappent périodiquement, l'Association Santé-Ecole propose du matériel d'information. Un dépliant tout public est disponible en dix langues alors qu'un dos'Sier pédagogique en français est destiné aux élèves de 7 à 8 ans. Les dépliants coûtent 80 fTancs les cent exemplaires de la même langue (ou 50 francs les 50 exemplaires). On peut aussi acheter les bromures permettant de réaliser des photocopies de qualité (prix: 100 francs). POUI

Quant au dossier, il est vendu au prix de 40 francs à l'adresse suivante: Association Santé-Ecole, Case postale, 1000 Lausanne 9.

Tout sur les fourmis

Prix planète bleue Assodations romandes primées

Le numéro 391 de la revue BT) (bibliothèque de travail junior) présente, sur dixhuit pages, un excellent dossier sur les fourmis. Richement illustré, ce reportage est rédigé dans un langage

«Un ballon pour grandpère», un dossier pédagogique qui accompagne un livre pour enfants sur le thème des migrations et de la famille a reçu le Prix planète bleue (6000 francs). Ce m3 -

Bibliothèque de travail junior

tériel a été édité par trois organisations de Suisse romande: la Déclaration de Berne, le Service Ecole de la Communauté de travail et le Comité suisse pour l'Unicef. Ce prix est décern é par le Forum «Ecole pour un seul monde». Il est destiné à récompenser les moyens d ' enseignement qui abordent des questions touchant au développement, à r environnement et aux droits de t'homme en favorisant une vision globale du monde.

Handicapés mentaux Colloque li Fribourg

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Visitez notre grande exposition au CENTRE MAGRO à Uvrier 46

R~ - Seplembre 1994

co de Monthey

Les prochaines journées romandes de l' ASA (Association suisse d'aide aux handicapés mentaux) se tiendront les 25 et 26 novembre prochains à l'Université de Fribourg. Elles 'auront pour thème «La personne mentalement handicapée, sa famille et les services). Ce colloque de mise en commun, d'échange et de communication est ouvert à toute personne intéressée par le sujet. Renseignements et inscriptions: Secrétariat de l'ASA, tél. 027 / 22 67 55 (l'aprèsmidi).

Le CO de Monthey a publié un numéro spécial de son journal SPLASH consacré au palmarès 1994. En plus des photos de chacune des classes et des professeurs déguisés en stroumpfs, le numéro est riche de multiples informations: poèmes, présentation de Miss et Mister «sympa» du CO, témoignages d'anciens élèves, résultats de différents concours, statistiques.. Un grand bravo pour cette sympathique réalisation!

Ecrire sur ordinateur Journées à l'IRDP

Lulle conlre la pauvreté Dossier pour enseigner

L'IRDP, en collaboration avec diverses institutions, organise les 2 et 3 décembre 1994, des journées de pra-

Le Mouvement international A TO Quart Monde publie un dossier de travail SUI le thème de la pauvreté. Il

Depuis 1964

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tique et d'information consacrée à l'écriture sur l'ordinateur en milieu scolaire. Tous les degrés, de 1'école obligatoire aux premières années du post-obligatoire, sont concernés. Les participants auront l'occasion de réfléchir à la problématique, de prendre connaissance de diverses démarches et de s'initier à quelques outils spécifiques, en particulier LogiTexte, ELMO 2000 et Polygraphe. Renseignements et inscriptions: IRDP. c.P. 54, 2007 Neuchâtel. Tél. 038 / 24 41 91.

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se veut être un moyen pou r entrer en dialogue avec les enfants et rechercher avec eux des pistes pour refuser la misère et l' exclusion. Outre l'historique de la Journée mondiale du refus de la misère (17 octobre), il contient divers textes pouvant servir de base de travail avec des élèves plus ou moins jeunes, une fiche pédagogique et une bibliographie. Ce dossier gratuit destiné à la photocopie peut être obtenu auprès du Mouvement AID Quart Monde, 1733 Treyvaux. Tél. 037 / 33 11 66.

Astronomie 94

bpo à ne pas manquer L'exposition «Ash"oilomie 94» va passer un mois dans deux établissements scolaires valaisans. Du 17 au 29 octobre, elle sera présentée au Centre de formation professiolUlelle. C'est ensuite le Collège de la Planta qui l'accueillera dans ses locaux du 30 octobre au 12 novembre. Cette exposition consacrée aux objets célestes est assortie de séances de projections dans un planétaTium pouvant recevoir 15 à 20 spectateurs. «Astronomie 94» a déjà été montrée à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Elle a été réalisée par Chamuse Astronomie+ Planétarium à Vouvry.

Valeurs éducatives

Colloque à 1KB L'Insti tu t universitaire Kurt Bosch (IKB), en collab oratio n avec l' Associa tion s u isse des am is du Dr. janusz Korczak et le Départemen t de 1'1nstru ction p ubli q u e d u canton d u Va lais, orga nise un séminaire aya nt pour thèm e «Avec Korczak: au carr efour des vale urs édu catives» . Cette re n contre se dér o ulera d u 8 au 12 novembre 1994, d a ns les n ou veaux locaux d e l'IKB à Bramais. Le d ébat sur les val ew·s sera le fil conducteur d es différents exposés et ateliers pr oposés, agrém entés d e nomb re uses activ ités annexes: exp osition s de p einture, p rojectio n du film de Wajda «Korczak», r en co ntre avec d es jeunes d es pays d e l'Est. Un e conféren ce pub liqu e sera d onnée p ar le professeur Bronislaw Gerem ek d e Varsovie, à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny. Ren seignem ents et inscription s: IKB, C. P.76, 1967 Bramais. Tél. 027 / 31 73 83. Fax: 027 / 31 73 84.

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Exposition Ecole-Musée Jusqu'au 23 septembre, une exp osition intitulée «Ecole M u sée» est présentée au centre d e d ocumentation d e l'ORDP. Prop osée p ar Fran çoise Haefli ger, cette exp osition présente les différents travau x réalisés par les élèves de sa classe en fantine, au cours d e l'ann ée p assée. Ces travaux sont le résultat de l'exploitation p éd agogiq u e .qui a pu ê tre fai te suite a ux visites d es M usées d es b eau x-a rts, d'archéologie et d ' histoire n a turelle. Cet automne, n ou s vou s prése nteron s de u x thè m es ab ordés lors d e ces visites: la n umismatique et l' eau, et au printemps prochain celui d e l'art.

La visite du Mu sée d ' arch éologie a p erm is a u x élèves d e d écouvrir l' origine d e la m onnaie, les raison s de son invention; ils ont p ar ailleurs approfondi l'évolution d es différentes pièces utilisées au cours d es siècles ainsi q u e les techniques d e fa brication et d e conservation d es mon naies . D es photos, dessin s, pièces e t médailles fab riquées p a r les en fa nts euxmê m es, à partir d e CDUlage de p lâtre et de mou lage, vo u s sero n t p r ésentées. La visite du M usée d ' histoire naturelle et en p articulier celle d e l'exp osition intitulée «Eau source de vie» a permis de sensibili ser les élèves aux multiples utilisations d e

l'ea u dans la vie qu oti dienne, à sa CO n S0 111111 a tion p a r p ersonne ainsi qu' à ses divers processus d e transformation. Différents p annea ux présentent sou s fo rme de dessins et d e collages, des illus trations concrè tes de l'usage quotid ien que l' on p e ut f aire d e l'eau : h ygiène corp orelle, toilettes, b ains, d ou ch es, lessive, vaisselle, n e ttoyages e tc.. D'autres panneaux illustrent le cycle de l'eau et ses multip les tran sfo rmations n aturelles : eau courante, nuage, pluie, neige, glace etc... Nou s inv iton s to u s les enseign a nt-e-s, en par ticulier ceu x e t celles des classes enfantines e t d es p rem ières a nnées prim aires, à venir découvrir cette exposition rich e en s uggestion s p éd agogiqu es et pleine de créati vité.

Evelyne Nicol/erat ORDP,

Centre de docul'nentatiol1

«Ecole-Musée»: une exposition riche en suggestions pédagogiques.

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RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique IOIPI Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDPI G"" lono5, 1950 Sion Téléphone (0271 60 4151. Direction Jean·Pierre Salamin Rédaction Poul Vell" Conseil de rédaction Palrick Abbel, AIS. porenll Rémy Doyer, SPVol Mourice Dirren, OSP J ean- Fron ~a i 5 lavey, DlP

Fobio Di Giocomo, AVECO Maurice Nanchen, SMP Lourenl Perruchoud, AVPES

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