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sa nne . Nouveaux moyen s d'enseignement, nouvelles filières, nouvelles méthodes, nouveaux v isages .. . : cette année fournit son
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epuis trois ans, le dossier de
septembre de Résonances est consacré aux nouveautés qui marquent la vie de l'Ecole valai-
ELECTRICITE RO M ANDE L' ml/luln "
O fF lC f
O' Uf C TR I C ITE
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D E LA
SUISSE
une école mieux organisée et plus effi cace; et tout cela en maîtrisa nt les coû ts. Tous les partenaires de l' école seront consultés. Il serait fort dom mageable que la masse des enseignants se désintéresse du sujet en abandonnant aveuglément à ses associations son droit à la parole. Les membres des comités sont vos délégués. Ils d oiven t
L'ap parence est trompeuse: E 2000 pre nd son envol. Education 2000, c'est cette réforme qui pourrait marquer l'Ecole valaisanne au tournant d u millénaire. A tel point que nous avons choisi de ne pas l'intégrer au dossier pour lui accorder toute la place qu'elle mérite. Cette premi ère in fo rma-
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ture est primordiale p our chaque enseignant. Il s'agit presque d' un acte civique. Nos autorités souhaitent que cette analyse de notre système de formation débouche sur R~ - Septembre 1995
nion». C'est du déba t q ue jaillissen t les grandes idées.
devrait être tabou . On réfléchira aussi bien aux h oraires scolaires qu'aux s tructu-
res et filières, a u x r a pp or t s entre écoles publiques et privées qu'au s ta-
tut matériel des e n se ign a nt s .. .
tion qui se veut
DIx&rlC621 - 1951 SION
g nants ou leurs associations d e s'exprimer sous la rubrique «opi-
ces dernières d écennies. Aucun sujet ne
Un seul but: maintenir la quali té de fonnation voire l'amé-
complète et officielle, d ans le fond et dans la forme, fait l'objet d' une brochure join te à ce numéro amaigri de q uelques p ages par souci d' économies.
T6i. 021/ 2262 tS2- FIllI027f225682
Ces p rochains mois, Résonances publiera régulièr em ent des nouvelles de l'avancement des travaux de E 2000. Ces informations ne devraient pas empêcher les ensei-
E 2000 peut débo ucher sur une réforme de fon d . Rien à voir avec les changements qui l' ont marquée lors de
croisière. ROMAND E
connaître le suj et. C'est le but de cette première iniormation .
liorer en resp ectant le
cadre légal en vigueur. Et cela en maîtrisant l'évolution des coûts.
Aquand un système de formation plus efficace? refléter l' avis de la masse en fonction des mandats qui leur sont confiés. Et pour pouvoir confier un manda t quel qu' il soit, il faut
Révolu tion, évolution ou <<.réformette» ? Cela dépendra de tous les partenaires d e l'Ecole. Nous en sommes; alors informons-nous, réfléchissons, pro posons ... En deux mots, soyons actifs! P. Velter
1
Education générale
et f'W'/I'NJ~~ de la santé É
0
1
Soyons actifs! P. Veller
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Enseignement secondaire: réflexions d'automne J. Guntern Nouvelle équipe de direction ou (allège de l'Abbaye de St-Maurice S. Sierro
10
Examens 95 J. Guntern
J-F_ Guillaume: le Poulidor de l'orthogrophe P. Veller
14
Informations et directives pour 1995/1996 A. Pannatier
1f/
ACM: colendrier des projets
20
Bourses et prêts d'honneur
A(TUALITÉS 21 EDUCATION MUSICALE Enseignement élargi de la musique B. Oberholzer
22
Un bel exemple de coordination B. Oberholler
Valises pédagogiques du Conseil du Léman Environnement
25
RENCONTRE André Goosse P. Veller
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Statistique des élèves A. Pannatier
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Changements à l'OES P. Veller
INFORMATIQUE Ala découverte de __ _ CO-Roms encyclopédiques S. Rappal
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SCRABBLE Al'école du scrobble J.-P. Hellebaut
OFFICIELLES
Français 1P: nouveaux moyens S. Germanier
Enseignement de la musique: 4P B. Oberholzer
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R INFORMATIONS 52
Educotion générole et promotion de la santé A. Pannatier Enseignement bilingue: intensificotion P. Veller
7
2~ NOS COLLÈGUES
AL
2S
ACM Forum 1996: ACM -AG - EA C. Germanier
26
Voyages imaginaires C. Germanier
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54
CATÉCHÈSE Le monde du hondicop J.-F. Maillard RECHERCHE Les écoles à horoire continu BIBLIOTHÈQUES Droit d'auteur: soirée thématique E. Nieollerat
5S
OPINION Instruction publique: délocaliser? A. Tornay
37
MUSÈES Le chemin de l'adret E. Berthod
5~ REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre
40
RECHERCHE Pratiques de lecture en 6N. Reval
epuis quelques années, la nécessité d ' inh-oduire dans les écoles un programme d'éducation à la santé, ou pour la santé, apparaît comme une évidence incontournable. Certes, dira-t-on, cette tâche incombe à la famille et cela est vrai. Dans de nombreux cas, on peut imaginer qu'elle est remplie à satisfaction. Mais il en est probablement autant, sinon plus, où ce qill se fait dans ce domaine laisse considérablement à désirer.
1)
S'il en est réellement ainsi, il appartient aux maîtres de prendre le relais_ Cette obligation, comme toute tâche éducative, fait partie du cahier des charges de chaque enseignant. Encore convient-il de mettre à sa disposition les moyens d ' une telle entreprise. Des études dans notre canton et ailleurs montrent qu'il y a lieu de grouper et de canaliser les initiatives disparates nées du désir d 'aider les jeunes, à travers l'école et en complément des responsabilités parentales, à conduire une existence qui les préserve des dangers pouvant porter atteinte à leur santé. On sait que ceux-ci se font d'année en année plus nombreux et plus insidieux_ C ette préoccupation gagna les travées du
R~ - Septembre 1995
R~ - Septembre 1995
Grand Conseil au point qu'en filai 1993, Ulle intervention parlementaire, invitait le Gouvernelnent, sous la forme d ' une résolution, à introduire une «plage éducative» dans la grille horaire des écoles primaires et du cycle d ' orientation_ Peu après, un groupe constitué par le Département d e l'instruction publique et par le Département de la santé publique se mit au travail dans le dessein de proposer des filesure"s concrètes devant donner suite à la résolution précitée_ Au cours d'une séance qui se tint le 15 décembre 1993, les chefs des
deux départements les plus directement intéressés eurent l'occasion d 'exposer leur point de vue sur la question aux principaux responsables réunis par la circonstance. Le médecin cantonal, le chef du Service cantonal d' aide à la jeunesse, un directeur d'école et le soussigné participèrent également à l'information_ Présidée par le chef du Service cantonal d'aide à la jeunesse, la commission d'étude comprenait, et comprend encore puisque sa tâche n' est pas terminée-, un représentant du Département de l'instruction publique, deux médecins, une infirmière de santé publique ainsi que le directeur de la Ligue valaisanne contre les toxicomanies. De plus, un inspecteur des écoles secondaires du 1er degré, M_ Guy Voide, fut chargé par le Conseil d'Etat d ' une prospection dans les cantons et sur le plan fédéral, tendant à savoir si des mesures existent, susceptibles dans ce domaine d'être appliquées également en Valais_
Un programme qui a pour bul d'aider les jeunes
à (onduire leur existence.
..... On apprit d e la sorte qu' un programme intitulé «Objectif Grandi n>, d'origine anglo-saxonne, recomm a ndé par l'Office féd éral de la santé, venait d'être introduit dans le canton du Jura sous l'appellation du «Programme d'éducation générale et sociale». Ce dernier vise essentiellement d es objectifs d e comportement. Il fut étudié par la commission à laquelle le responsable jurassien en fit une présentation intéressante. En ver tu du principe selon lequel il ne faut pas sans cesse réinventer la roue, la commission poursuivit son travail sur cette base, en vue d e propositions précises qui furent présentées le printemps dernier au Conseil d'Etat. C'est en séan ce du 31 mai 1995 que le Gouvernement valaisan prit une deuxième décision, fondée sur les propositions reçues, auxquelles cepen d ant des modifications assez importantes furent apportées.
Le programme «Objectif Grandir» de la Société Mandat Plus Prévention fut accepté en tant que docum ent d e référence à partir duqu el le projet intitulé «Education générale et promotion de la santé» doit être créé, se développer en tenant compte de la réalité valaisanne. A cet effet, durant l' année scolaire 1995 / 1996, en collaboration avec les associatio ns p édagogiques et un certain nombre de COlnmunes, une vingtaine d e classes primaires du Valais rom and et une dizaine du H au t-Valais vont procéder à une expérimentation, sous la responsabilité d e M. Guy Voide, et sous l'œil attentif d ' une commission d'observation chargée de suivre le déroulement de l'entreprise et d e présenter ensuite un rapport au Conseil d'Eta t.
cette nouvelle situation . Il faut aussi pouvoir compter sur d es personnes compétentes et motivées. La form a tion initiale et continue du corps enseig nant devra donc offrir d es cours d e didactique d e l'enseignement bilingue.
tout pourrait être stoppé ou repris, au besoin, sur des bases nouvelles. On l'aura constaté, le Conseil d ' Eta t s'entoure d e précautions compréhensibles avant la réalisation d'une entreprise susceptible de modifier le visage de l'école valaisanne. Parallèlement à ce projet, «Education 2000» se met en route. TI ne sera pas possible, nl mêlne indiqué, d e dissocier complètement ces de ux initiatives. En attendant, il fa ut souhaiter que la phase expérimentale du programme «Education générale et promotion de la santé» se d éroule dans les conditions idéales afin qu' il soit possible d 'en tirer tous les enseignements utiles désirés.
Anselme PANNATIER
Si ce ra pport sera favorable, le Gouvernement pourra décider des modalités d e généralisation du progra mme. Dans le cas contraire,
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Enseignement bilingue: Le Valais: un pionnier en matière d'enseignement de la deuxième langue.
Encouragées par le DIP, les expériences d'enseignement de la deuxième langue par immersion s'intensifient en Valais.
4
Le Département d e l' Instruction publique (DIP) du canton du Valais a toujours fait figure de pionnier en matière d'enseignement de la seconde langue. Les premières expérie nces-pilotes d'enseignement précoce de l'allemand datent d e 1966. Depuis quelques années, le mouvement s'accélère à tous les d egrés de la scola rité. La rentrée 95 verra de nouvelles classes enfantines et primaires bilingues à Monthey (2' enfantine), Sierre (2' enfantine et 1" primaire), Sion (2
classes de 2' enfantine) et Brigue (5' primaire). Au nivea u secondaire, une classe biling ue devrait s'ouvrir au CO de Monthey ainsi que de nouvelles classes de «maturité-bilingue» au Lycée-Collège des Creusets (Sion).
Expériences en cours Ces nouvelles classes viennent s'ajouter aux exp érie nces d éjà en COurs à Sierre (2' enfa ntine) et Monthey (1 re enfantine financée en partie par les p arents) ainsi qu'au R~· Septembre 1995
Lycée-Collège des Creusets où quelques classes suivent graduellem ent d es cours dans la 2' langue: éducation physique, géographie, histoire ... Rappelons qu'au d egr é tertiaire (Ecole d' ingénieurs du Valais, Ecole suisse de tourisme et Ecole technique d' informatique) des cours sont régulièrement dispensés dans la 2' langue. Le Département d e l'Instruction publique encourage également une autre forme d ' immersion : les écha n ges linguistiques. Toujours plus d 'élèves du secondaire du 2e d egré (collèges, écoles normales ... ) R~ - Septembre 1995
traversent la Raspille pour passer une année scolaire dans l'autre région linguistique du canton. Pour la prochaine année scolaire, ils devraient être 65 à faire une exp érience d'immersion totale contre 35 en 1992 / 1993. Les premières expériences ont m ontré que l'introduction d' un enseignement bilingue suscite des besoins de trois ordres. Un encadrement scientifique doit garantir l'accompagnement des maîtres, le suivi et l'évaluation d es expéri ences. Il convient de créer d es moyens d'enseignement adaptés à
Pour réussir ces exp ériences d'immersion partielle ou totale, le DIP a mis en place diverses structures. Un Bureau d es échanges linguistiques a été créé voici quelques ann ées. Une commission de coordin a tion cantonale œuvre en collaboration avec des experts de l'IRDP (Institut romand de recherches et de documentation péd agogiq ues). Diverses commissions techniques composées d e professionnels d e l'enseignement élaborent des programmes. Des commissions municipales réunissent des représentants des parents, des enseignants et des autorités scolaires. Plusieurs régions d 'Europe et du Monde pratiqu ent depuis de nombreuses années l'immersion en matière d' enseignement d ' une deuxième langue. En encourageant la pratique d'un enseignement bilingue, le Valais répond parfaitement aux vœux de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l' instruction publique (CDIP) et d es directeurs de l'économie publique en charge de la formation professionnelle qui ont publié ce printemps une recommandation allant dans ce sens. Les autorités cantonales souhaitent que la situation de canton bilingue soit un atout plutôt qu'une faiblesse.
Cours d'homéopathie Enseignement pratique d'indications thérapeutiques élémentaires et enseignement simplifié des principes de l'homéo-médecine, à l'intention du public de Suisse romande. Dix cours par correspondance donnés par un médecin dès fin septembre. Nouveau: cours de péd iatrie, homéopathie chez les enfants. Renseignements et inscriptions à: Académie lémanlque d'homéopathie Secrétariat du cours Case postale 103 · 1001 Lausann. <lJ (027) 2716 58
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Enseignement secondaire Réflexions d'automne 1995/1996 St-Maurice. La moyenne cantonale dans les classes de gymnases s'élè, ve à 22,7 par classe.
Ecoles supérieures de commerce (ESC) Elles affichent une diminution d e 3 classes, malgré une augmentation d'effectifs de q uelque 50 élèves.
Six dosses de maturité professionnelle, dont 2 à Sion, ont été ouvertes dans les écoles de commerce du canton.
A
lors que tout le monde s'apprête à chercher des solutions d'économie, le Service d e l'enseignem ent secondaire est obligé, pour le bien des élèves, mais
aussi po ur l'avenir de notre pays, d'ouvrir de nouvelles classes afin
de maintenir la qualité de l'enseignement. La situation se présente ainsi (les n ombres d'élèves sont encore sou mis à de petits changements).
Gymnases Pour la première fois, plus de 4000 élèves se trouvent d an s nos gymnases. Avec 4025, ce chiffre atteint le maximum supportable dans nos établissements. Pour 1995/ 1996, le Conseil d'E tat a dû autoriser l'ouver ture de 3 classes supplémentaires pour 263 élèves en plus, rép artis sur l'ensemble du canton . Ainsi, le Collège de Brigu e comptera cet automne 50 classes, soit un
nombre identique à celui du Lycée-Collège de l' Abbaye de
Il est réjouissant de constater que 6 classes peuvent se diriger vers une
Ma turité professionnelle COmmerciale (MPC). Cette nouvelle maturité o uvrira à nos diplômés MPC l' accès a ux Ecoles supérieures de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA) et à d'autres filières. Après une première année en «tronc commun» polyvalent, les élèves peuvent dorénavant choisir soit la filière diplôm e de commerce, soit la MPC. D ans toutes les ESC, cette ou verture est offerte: ESC Ste-Ursule Brigue, ESC Sierre. ESCVS Sio n (2 classes), ESC St-Joseph Monthey. Comme le nombre de classes n'a pas été augmenté pour l' ouverture de la MPC, l'Etat du Valais n'aura donc pas de frais supplémentaires pour cette nouvelle voie.
Ecoles du degré diplôme (EDD) et Ecoles préprofessionnelles (EPP) Elles jouissent d' une grande appréci atio n auprès d es élèves et de leurs parents. Si l'effectif des EDO a a ugmenté de 28 élèves, il y en a 108 en plus dans les EPP, ce qui signifie l' obligation d'o uvrir 3 classes. Les effectifs sont assez éle-
vés: 21,3 pour les EDD et 24,3 pour les EPP. Les ra isons de cet afflux vers les études du 2 0 degré sont mwtiples: Souvent, les élèves, à 14, 15 ou 16 ans, sont indécis sur leur avenir et
préfèrent continu er des études courtes ou longues. Quelq ues-uns veulent échapper aux apprentissages qui les privent de longues vaca nces et d' une vie jugée agréable et commode . Le marché du travail actuel empêche qu elquefoi s le choix d' une profession so uha itée. Les fill es ont souvent moins de p ossibilités pour les apprentissages, mais d'un autre côté, elles travaillent bien à l' école et profitent en con séquence d e
1iW....~~A~...J~.It
Examens 1995 Examens de maturité et de diplôme de commerce 1995 - 595 diplômes de maturité, 254 diplômes de commerce Les exam ens écrits de maturité et de diplôme 1995 se sont déroulés à la fin mai / début juin et les examens or aux du 10 au 27 juin. 642 candida tes et candidats se sont présentés dans les 4 collèges et 283 dans les 5 différentes écoles d e commerce du canton du Valais. Le taux d'échec pour les maturité s'est élevé à 7.3 % contre 5 % l'année d ernière tandis que pour les écoles de commerce il a été de 10.2 % contre 12.9 % l' année passée ou 595 maturités (dont 279 filles ou 47 %) et 254 diplômes supérieurs d e commerce (dont 161 filles (63 %). Ces examens se sont d'une
si, cet automne, 4 classes seront
sup primées. Les élèves et professeurs se dirigent presque automatiquement vers les gymnases.
Cycles d'orientation (CO) Dans les CO, on constate également une augmentation des effectifs. On dénombre 6533 él èves dan s le Valais romand, soit 179 élèves de plu s qu' en 1994, ce qui signifie l'ouverture de 10 nouvelles classes.
Le H aut-Valais enregistre un léger accroissement de 23 élèves (2788) et, malgré cela, ferme une classe.
Le chef du Service canlonal de l'enseignement secondaire ]. Guntem R~ - Septembre 1995
Force est d e constater que ce travail par informatique a simplifié la tâche des établissements. En effet, les calculs qui se faisaient jusqu'ici manuellement sont réalisés maintenant par l'ordinateur. La saisie et le contrôle d es notes demandent toutefois beaucoup d' attention et de soin . Ce travail rigoureux n e peut se faire qu'avec du personnel formé et très consciencieux.
Le Chef du Service cantonal del'enseignement secondaire ]. Guntern
Nouvelle équipe de direction
les études. Finalement, il faut di re que l'Ecole le, se ferme progressivement. Ain-
procès-verbal per sonnalisé. Nous sa isissons l'occasion pour remercier les collaboratrices, Mmes Tanja Ruppen, Françoise Gaudin, Jacqueline Schnyder et Sylvane Charbonnet.
Lycée-collège de l'Abbaye de St-Maurice
leurs bonnes notes pour continuer
normale, dans sa structure actuel-
maniè~
re gén érale bien passés et ils ont été supervisés par les membres de la Commission cantonale de l' enseignem ent secondaire renforcés par des experts externes. En tout,
92 expertes et experts ont été sollicités pour assister à ces examens. Pour la première fois, les notes des candidates et candidats de toutes les écoles supérieures de commerce et des collèges (mis à part celui de St-Maurice) ont été traitées par système informatique. Ce programme, mis au point par M. Eric Williner du Département de l'instruction publique, en collaboration avec MM. Arsène Duc et Roger Mathieu, a permis un résultat soigné et une simplification p our les établissements. Ce travail a pu être réalisé grâce à la collaboration d' un personnel très qualifié. Il faut se rendre compte qu'environ 25' 000 notes ont été traitées durant ces semaines. Les candidates et candidats ont reçu chacune et chacun un
En séance du 26 avril 1995, le Gouvernement valaisan, Sur présentation de l'Abbaye de St-Maurice, a nommé M. le Chanoine Guy Luisier nouveau recteur du Lycée-collège de l'Abbaye de St-Maurice. Cette nomination fait suite à la démission présentée par M. le Chanoine André Alterrnatt à la fin de [' année civile 1994. Lors de la nomination de M. le Chanoine Guy Luisier, le Conseil d' Etat a profité de l'occasion p our remercier également M. le Chanoine Claude Martin, ancien recteur,
qui a assumé la direction ad intérim jusqu'à la fin de l'armée scolaire 1994/ 1995. En même temps, le Gouvernement valaisan approuvait la proposition de Mgr Salina, Abbé de St-Maurice d'Agaune, de renforcer l'équipe de direction du Collège, en vue d' un R~ - Septembre 1995
avenir d ynamique de l'établissement. Ainsi, M . le Recteur Guy Luisier s'assurera la collaboration
directe et étroite de M. le Chanoine Jean-Paul Amoos, de Venthône, comme prorecteur et de M. le Chanoine Franco Bernasconi pour les
questions administratives . Cette nouvelle forme d e direction d' un grand établissement a été applaudie par le Conseil d' Etat et le Département de l'instruction publique en particulier. Elle pourrait bien faire école dans d'autres établissements de cette importance. M. le Chanoine Guy Luisier, de Saillon, est né en 1961. En 1983, il a fait son profès à l'Abbaye et il est ordonné prêtre en 1988. M. Luisier est licencié en théologie de l' Université d e Fribourg et licencié en lettres de l'Université de Genève. Il enseigne le latin et il est préfet à
l'internat. Sur le plan cantonal, il fonctionnait comme expert aux examens de maturité. M . le Chanoine Jean-Paul Amoos, de Venthône, est né en 1942. Licencié en théologie, il est également professeur et profite d' une longue et appréciée expérience comme aumônier du Collège. M. le Chanoine Franco Bernasconi, né en 1941, est professeur au Collège et préfet à l'internat. Il possède une formation commerciale et une
licence en théologie. Il fonctionnait déjà comme proviseur de la section socio-économique. En plus, il est préfet à l'internat. A toute l' équipe, nous souhaitons plein succès et beaucoup de satisfaction dans cette nouvelle tâche.
Le chef du Département de l'instruction publiq"e Serge Sierra
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Nouveau moyen d'enseignement du en 1P
lJ
n nouveau moyen d'ensei-
gn ement a été élaboré sur la base d es résultats d' un questionnaire envoyé aux enseignants de 1ère et 2e primaires. Il s'agit d' un document d e classe de près de 600 pages à gérer par l'enseignant. Il comprend quatre parties:
1. la biblio thèque: on y propose une dém arche générale visant à inciter les eniants à fréquenter le coin biblio thèque, à découvrir des auteu rs et des histoires, à effect uer d es recherches sur un thème et à utiJiser des ouvrages de référe nce. Ces propositions sont accompagnées d' exemples. 2. la poésie: à partir d' objectifs généraux, l'ensei gnant y découvre NOUVEAU X ?RO~R~I'\MES NOu VEAU ~ NOWIEt.L..E ~O U "EAUX
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Liv RES CI..45&E
différentes idées pour favoriser la création poétique. Ces propositions sont accompagnées de poèmes pour les élèves. 3. les ateliers de structuration: le d ocument comprend un bilan pour situer les élèves, des fiches pour tra vailler l' oral (repérage, localisation, épellation) et l' écrit (mots, phrases, lecture), des fiches pour travailler les ateliers précis (mots-o utils, lettres finales, rôle d e la voyelle) et d es jeux (domino, mémOlY ... ). 4. l' écriture liée: on y trouve des fi ches d'a pprentissage et des fiches d 'entraînement. Dans la première catégorie, chaque lettre et chiffre est tra vaillé. Des
exercices sur les liaisons dans le corps d' écri ture et la copie de mots contenant cette liaison sont pro posés. Qua nt aux fiches d'entraînement, elles permettent de travailler l'occupation de l'espace et la transcription d' un message imprimé o u script en écriture liée.
Vu le peu d' intérêt rencontré pour l' écriture script, d e no uveau x moyens n'o nt pas été réali sés. En revanche, le document «écriture liée» décrit ci-dessus peut être commandé pour chaque élève.
Stéphane Germanier
MAie, "foWOURS Le. KÉME 6OUR\Re !
COPAiNS PROFS
Valise OuS v ous proposons, avec l' appui financier du Conseil du Léman sans lequel cette réa lisation n'aurait pas pu voir le jour, un document inédit: une «valise lémanique» con çue et réalisée paI d es professionnels de l'enseignement et de la documentation provenant d e cinq entités lémaniques, }' Ain, la Haute-Savoie, Vaud, Genève et le Valais (ORDP).
N
Le but de cette collaborati on a été de mettre à la disposition des enseignants et des élèves des documents de travail avec pistes méthod ologiques pour partir à la découverte de la région lémanique et mieux connaître les entités diverses qui la composent, susciter des échan ges entre les classes et développer le sentiment d' appartenance à un même ensemble transfrontalier. Les objectifs généraux d' une approche géographique visent plus particulièrement à dégager, après observation, les caractéristiques essentielles des paysages étudiés, à
établir des relations entre les phénonlènes retenus et à transposer ces caractéristiques et ces relations à d'a utres paysages similaires ou différents de la région lémanique. - Apprendre à choisir, d an s une documentation donnée, le matéri el utile a u travail proposé et communiquer le résultat de ses recherches. - A pprendre à connaître et à mieux comprendre les diverses cOfllmunautés vivant dans la région lémanique. - Faire progresser les élèves dans l'acquisition d es savoirs et des savoirs-faire. La «vali se lémanique» conlprend six parties : tourisme, agricuItureélevage, services, indu strie-artisanat, agglomérations-communications, dossier de presse . Les démarches proposées doivent être considérées comme des idées d'exploitation des documents qui la composent. Les activités peuv ent être réalisées en quatre, sept ou dix
Ala découverte de la région lémanique.
heures. Dans chacun des cas d e figure, les buts visés peuvent être atteints. Plusieurs «valises léluaniques» p e uvent être emprunt ées à l' ORDP; elles concernent particulièrement les élèves de 12 à 15 ans. Tous les d ocuments complémentaires au contenu de la valise et figurant sur la liste bibliographique peuvent également être empruntés. Les auteurs vo us souhaitent d e réelles satisfactions avec vos élèves en partant avec eux à la découverte de la région lémanique.
S entités, une seule région. Connaissa nce de l'environnement R~-SeplembreI995
R~ - Septembre 1995
Moyens romands d'enseignement de la musique
Au tour de la
Dès la rentrée scolaire, je vous encourage vivem ent à pratiquer la méthodologie, en essayant les différents exercices. Si chaque jour, vou s faites un p etit pas, les effets bénéfiques de l'éducation musicale ne tard eront p as à se faire sentir p our vos élèves et pour vouSmêmes. Et si un maître de chant vient régulièr ement dans votre classe, dem andez-lui l'appui nécessaire à l a réalisation de bonnes leçons extraites des «moyens romands d 'en seignement de la musique». Quant aux animateurs du cours d'é té, ils seront à votre disposition lors des cours mentionnés ci-dessous. A vous, aux vôtres et à vos élèves, je souhaite une belle année dans la joie d e chanter car, pour citer les propos de M . Pannatier, lors de la clôture de n otre semaine p édagogiqu e ... <<une classe qui chante est une classe qui vit, une classe qui vit est une classe qui travaille et une classe qui travaille est une classe qui réussit».
Animateurs: Pierre-Louis Nanchen, Amandiers 54, 1950 Sion 027 / 23.45.56 Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens 027 / 43.16.28
4e primaire
Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
JE 05.10.1995 à 16h30
Bramais
Gabriel Rey
Enseignants du district de Monthey
MA 05.12.1995 à 16h30
Grimisuat
Simone Roux-Cajellx
Animateurs: Jean Maurice Delasoie, Monthéolo 14B, 1870 Monthey 025 / 71 .47.80 Stéphane Bianchi, Clavelaire, 1893 Muraz 025 / 72.76.83
LU 26.02.1996 à 16h30
Savièse, Morécho n
Jacquy Dubuis
LU 22.04.1996 à 16h30
Sion ENVR CLAP
Manuéla Cardinal
Chèr-e-s collègues de 4' primaire,
Grâce à votre disponibilité et à vo tre entho usiasme, la se maine consacrée a u cours d'introduction des «moyens romands d'enseignement de la musique» s'est déroulée dans des conditions optimales. Au nom d e l' équipe d' animation, je vous en renlercie chaleureusement.
Enseignants du district de Sion
Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
MA 26.09.1995 à 16h30
Mabillon IV Monthey
Jean-Maurice Delasoie
MA 20.11.1995 à 16h30
Le Corbier Collombey
Yvon Terretlaz
MA 23.01.1995 à 16h30
Europe 8 Monthey
René Wyssen
MA 23.04.1996 à 16h30
St-Gingolph
Michel Beytrison
Enseignants des districts de Conthey et d'Hérens Animateurs: Anne-Françoise Andenmatten-Sierro, Condémines 45, 1950 Sion 027/ 23.19.28 Manu Charbonnet, Le Terry, 1994 Beuson-Nendaz 027/ 88.17.18
Enseignants des districts d'Entremont et de St-Maurice Animateur:
Pascal Luy, Fontenelle, 1934 Le Châble 026 / 36.28.78
Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
LU 25.09.1995 à 16h45
Ardon
Réginald Broccard
LU 13.11.1995 à 16h45
St-Séverin
Gérald Fumeaux
Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
M A 19.09.1995 à 17h00
Verbier
M.-Danièle Fellay
LU 12.02.1996 à 16h45
Chamoson
Eric Taccoz
LU 22.04.1996 à 16h45
Hérémence
Stéphane Bovier
MA 14.11.1995 à 17h00
St-Maurice
M.-Claude Ouroux
MA 13.02.1996 à 17h00
Salvan
F.-Louis Décaillet
MA 02.04.1996 à 17h00
Bruson
Hervé Vaudan
Enseignants du district de Sierre Enseignants du district de Martigny Animateurs:
Yvon Luisier, 1913 Saillon 026/ 44.27.04 Etienne Carron, Ch. de Plaisance, 1926 Fuily 026/ 46.19.61
Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
LU 09.10.1995 à 16h45
Saxé - Fully
Alexandre Caillet
LU 27.11.1995 à 16h45
Saillon
CJaudy Raymond
Bernard Oberholzer
LU 12.02.1996 à 16h45
Riddes
Jean-François Cretlenand
animateur cantonal.
LU 29.04.1995 à 16h45
Leytron
Ray mond Lemasson R~ - Septembre 1995
Animateurs: Pierre-Alain Barras, Rte de Muzot, 3968 Veyras 027/ 55.34.17 Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis 027/ 55.40.84 Dates et horaires
Lieux / écoles
Accueil
MA 03.10.1995 à 16h30
Veyras
Noëlie Basili
MA 21.11.1995 à 16h30
Chippis
François Vogel
MA 30.01.1996 à 16h30
Sierre-Planzette
Patrick Briguet
MA 26.03.1996 à 16h30
St-Léonard
Catherine Rudaz
R~ - Septembre 1995
Enseignement primaire Année scolaire 1995/1996
Statistique des élèves Chac un connaît l' importan ce d' une statistique scolaire régulièrement mise à jour et fondée sur d es d onnées précises. Il s'agit en effet d' un instrument indispensable à la gestion administrative et fina ncière de l'école. C'est la raison po ur laquelle, au début d e chaque année scolaire, nous demandons aux titulaires d e classes d' établir, de manièr e détaillée et complète, selon une formule mise à leur disposition, la liste d es élèves. Pour des raisons d e simplification administrati v e au sein de notre Service, no us adressons cette année la formule d e statistique aux commissions scolaires/ di rections d'écoles en les priant d e la rem ettre aux titulaires dès l'ouverture des classes. Ces d erniers sont invités à remplir la fiche comme indiqué cidessus et à la retourner sans retard à la commission scolaire ou à la direction d'école qui vo udra bien en établir une photocopie et adresser le tout, e n deux exemplaires, à l'inspecteur d' arrondissement. Les titulaires qui n'auraient pas r eçu la formule d e statistique vo ud ront bien la réclam er auprès de 1'autorité scolai re co mmunale. Nous remercions les enseignants et les auto rités scolaires locales p our ce travail qu'il y a lieu d'accomplir de façon précise, complète et rapide.
Le chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales Anselme Pannatier
OES: Philippe Nendaz à Marion Salamin !.A ario n Salamin quitte son , _ , ~oste à la tête de l'Office de 1 enseignement sp écialisé (OES), faisant valoir son droit à un changement d'activités. Mari~~ ~a l amln ne veut en aucun cas que 1 o ~ parle de retraite, un m ot qu elle Juge entièrement négatif ~Ue cha~ge donc d'activités et d~ 1 ach vlle, elle en aura, faisons-lill confian ce! Marion SalarnÎn a passé sa v ie aut? ur et dans l'école. A sa sortie de 1 Ecole .normale ' . . d u. , elle a d Inge ra nt trOIs ans à Veyras une classe à d;g r és ~ultipl es, peupl ées d élèves agés de 6 à 15 ans. Un ru de apprentissage avec une approche du monde du handicap cette classe de village intégran; entre autres un trisomique et un psychotiq ue!
Marion Salamin est ens uite n ommée à Sierre. Elle y débute dan s les cla~ses enfantines et p rép aratoires pUIS. enseigne en premi ère et deuxième primaires. Elle milite dans les associations professionn,;lIes, présidant la Commi ssion pedag0S'que de la SPVal .
Suite logique A l'arrivée de Marion Salam ' ' 1 d ' ID a a ete. e 1 OES, Philippe Nendaz a r~ pns le rôle de conseiller pédagog[q~ e (mi-temps) qu'elle occupait ~ uJou:d' hui, c'est lui qui succèd~ a. Man on Salamin à la tête de l'Oftice. t"
Philippe Nendaz est sorti de l'Ecole normale en 1978. Trois ans plus tard, [1 obh ent son diplôme de p édagog[e curative à l'Université de Fnbo urg. Durant 14 an s, il enseigne dans les structures d'enseignement spécialisé - classes termina l es~ classes d 'observation et appUi permanent - du CO d ' Euseign e. Dès 1992, il partage son temps entre l' enseiS', ement et son f,~s~~de Conseiller pédagogique à
Philippe Nendaz a été aussi actif dans les associ ations professionn,;lIes. P end ant une dizaine d' annees, Il a représenté les enseignants spécialisés au comité d l' Association des en seilTf1 ants d e CO. 0 " u
EN QUESTIONS••• Marion Salamin, le fait d' être Conseillère pédagogique à plein t~m~ s_ n'est-il pas dangereux, les reah~~s de la cla sse étant si vite oublIees? O~i , salls aucun d oute. On perd tres ~ ite le~ repères et on n ' a plus 1 1la meme . vlsion lorsqu'on n'a pus a prallqu e de l' enseiS'lement. En classe, on écho ue parfois, on est confronté aux problèmes, on est forcé de changer, de se tenir au
De gauche à droite: Michel Délitroz, Marion SalamI' n, Ph·l· lIppe Nen daz.
Elle s'inscrit ensuite à l'Université de Fnbourg et o ù elle obtient en 1975 le diplôme de pédagogie cura tive. Elle exerce alors ses talents d~ pédagogue dans les classes d enseignement spécialisé d u CO d e Slerre. A la fin d es années 70, Man on Sala min est nommée Conselllèr e p édagogique, à mitemps. Elle passe ensuite à troisquar~s temps, le reste de son horai:e e ta.nt consacré au Service educat[f itinérant qu'elle d ' . m ge. Dès l'été 92, elle succède à Philippe Theytaz à la tête de l'Office de l'enSe[S', ement spécialisé. 12
Le jour où v oU S avez appris v otre moins le sens des réalités en cô- nomination, avez-vOus b ien dortoya nt les élêves qu'en restant canmi? tonné dans un bureau. Oui! C'est une suite logique. En E 2000, c'est un souci ou une trois ans, j' ai eu le temps d'appréchance pour le nouveau respon- hender les réalités d es classes, d e sable de l'OES? m' imp réS'ler de la philosophie et C'est l' un et l' autre. Un souci, par- du concept défendu par l' Office de ce que tout vient en même temps: l' enseignement spécialisé. Je suis ma no uvelle ch arge à l'Office et convaincu de sa justesse qui a Vous êtes arrivée à la tête de mon implication d ans le projet d'ailleurs profondément transforl'OES à un moment difficile. E 2000 . Je suis char gé de coordon- mé ma manière d'enseigner. Vous n ' avez jamais regretté ner les activités d'un groupe de travail qui se penchera sur la qualid' avoir accepté ce poste? Quels sont vos espoirs ? Je n' ai pas eu de regrets pui sque té de vie de l' ap pren ant et sur les Je souhaite que l' OES continue à de travail. rythmes nous avons réussi à maintenir l' esfonctionner de la même manière, sentiel de l' acquis qui avait été ob- Mais c'est aussi une grande chance c'est à dire avec un esprit novatenu au prix d e longues années de po ur l' Ecole valaisanne. Le fait de réfléchir en profondeur au fonc- teur, en n'ayant pas peur de se renégociations. tionnenlent de notre institution ne m ettre en question ou d'être critiQueUe a été votre plus grande dé- peut q ue d ébou cher sur des amé- q ué. Je vo ud rais q ue l' enseilioratio ns. Les difficultés écono- gnement spécialisé soit toujours le ception? moteur d' un changement en proUne déception ? On n'est pas déçu, nuques que no uS connaissons noUS fo ndeur des pratiques et des lorsqu'on p eut négocier, défendre obligent à nou s rem ettre en quesconceptions pédagogiques. ses idées. Mon plus grand regret, tion et à cesser de ronronner. Jusc'est de n'avoir pu conserver l'édi- qu'à présent, nouS n'avons pas P. Vefte.. fice tel qu'il avait été conçu en per- mené d e réforme fondamentale . dant le Se rvice éducatif itinér ant E 2000 devrait nous le permettre.
courant de l'évolution de la p opulation scolaire. Cela noUS force à garder une certaine modestie. Cela dit, ma nomination est arrivée fo rt tard. Je n' ai quitté la classe que lors des 5 ou 6 dernières années. Je n'ai pas eu le temps de faire «carrière» dans l' administration.
qui aujourd' hui ne dépend plus de l' OES. Et votre principale satisfaction? Il y en a eu tellement! La principale réside dans le climat de confiance, de collaboration et d'amitié qui s'est instauré avec nos partenaires, que ce soit le ch ef du DIP, les chefs de service, les inspecteurs, les collègues romands, les associations professionnelles ou les enseignants.
Rester en contact Philippe Nendaz, en acceptant ce poste à plein temps, n' avez-vous pas peur de vous couper des réalités de l'enseignement? Oui! Cela m' a d'ailleurs fait hésiter et c'est aujourd'hui ma préoccupation majeure. Mais je n'avais pas v raiment le choix, le poste étant présenté ainsi. Pour combler cette lacune, je vais essayer de rester en contact permanent avec les enseiS'lants. Je vais aller le plus souvent possible d ans les classes; on perd /(,~ - Septembre 1995
/(,~ _Seplembr.
1995
Michel Délitroz nouveau conseiller pédagogique Le nouveau conseiller pédagogique, nommé à mi-temps à l'Office de l'enseiS'lement spécialisé, s'appelle Michel Délitroz et enseiS'le à Sion depuis sa sortie d e l' école no rmale, en 1977. Il travaille d'abord en 3' primaire. ParaUèlement, il suit une formation en cours d'emploi; en 1980, il obtient le diplôm e de pédagogie cu ra tive de l'Université d e Fribourg. Dès lors, il œuvre dans les classes d'observation de la capitale. En 1990, on lui confie les cours d'appui. Michel Délitro z a également présidé aux destinées de l' AMES (AssOciation des maîtres de l' enseiS'lement spécialisé) durant 5 anS. II a auSsi rempli pendant 8 ans la fonction de coordonnateur du Secteur sociopéd agogique de la commune de Sion . A l' avenir, parallèlement à sa fonction d e Conseiller pédagogique, Michel Délitroz continuera à dispenser les appuis p édagogiques aux élèves du Centre scolaire de Champsec (mi-temps). A l' heure d'entrer en fonction, Michel Délitroz a certaines craintes: «La fonction est très vaste; j'ai un peu peur de ne pas pouvoir répondre à toutes les attentes des enseignants spécialisés.» Le nouveau conseiller p édagogique se définit comme Wl homme de terrain: «J'espêre pouvoir fournir des solutions pratiques auX problèmes. J'aimerais vivre cette nouvelle tâche comme un partage, le partage de mon expérience auprès des élèves en difficultés.» 13
deuxième année primaire:
INFORMATIONS OFFICiElLES
épreuves catégorie a), en alternance français e t mathématique
DOCUMENT «INFORMATIONS ET DIRECTIVES POUR L'ANNÉE SCOLAIRE 1995/1996»
troisième année primaire:
épreuves catégorie a), en alternance français e t mathématique quatrième année primaire:
examens de français et de mathématique, catégorie c) cinquième année primaire:
Les indications données en août 1994 à ce sujet sont également valables pour l'année scolaire 1995 / 1996 sous réserve des modifications qui sont publiées
épreuves catégorie a), en alternance fran çais e t mathématique sixième année primaire:
ci-après. 1. page 2 : point 4 : MmE.' Marion Salamin a cessé son activité. Elle est
Frais: A partir du 1er juillet 1995, une contribution forfaitaire de Fr. 100.- est demandée aux parents.
remplacée par M. Philippe Nendaz de Conthey, responsable de l'Office de l'enseignement spécialisé et conseiller pédagogique.
M. Michel Délitroz Conseiller pédagogique Grands-Prés 97 1958 Uvrier té1. 027 / 31 24 79
M. Bernard Oberholzer Rte de Marendeux 1 1870 Monthey Privé (025) 72 15 10 Prof. (025) 6041 67
Conseillers pédagogiques - M. Philippe Nendaz, Responsable de l'Office de l'enseignement spécialisé pour le Valais romand, rue des Biolles 1, 1964 Conthey, tél. (027) 36 5426. M. Michel Délitroz, conseiller pédagogique, Grands-Prés 97, 1958 Uvrier. Tél. 027 / 312479.
Les enseignantes et les enseignants concernés recevront en temps utile les épreuves et les instructions.
5. page 17: Mesures spéciales pour l'enseignement de l'éducation physique point 3. ... pendant l'année scolaire 1995/1996.
2. Page 4: Il ne s' agit plus du Service m édico-pédagogique mais de l'Office médico-pédagogique valaisan. Les équipes de l'Office médico-pédagogique (Service cantonal d ' aide à la jeunesse) disposent de spécialistes (logopédistes, médecins, psychologues, psychomotriciens) qui sont à la disposition des enseignants et des parents lorsque des enfants présentent des difficultés de développement et d'apprentissage.
1. Monthey: nouveau n° de téléphone (025) 733570 3. Sion: 4. Sierre:
Responsable du centre: M. Maurice Nanchen Responsable du centre: M. Jean-François Dorsaz
4. Page 12: Examen de fin d'année scolaire 1995/1996
1. Les examens pédagogiques à l'école primaire dans le Valais romand comportent:
catégorie b) : des épreuves de référence (allemand 6P), à la mimai de chaque année, le monlent précis étant laissé au choix de l'enseignant. catégorie c) : d es épreuves avec retour d' information (4P-6P) du 10 au 14 juin 1996.
Page 5: A ajouter: 14
6. Page 20: Session pédagogique 1996. Elle aura lieu du 24 au 28 juin 1996.
catégorie a): des épreuves nlÎses à la disposition des enseignants en cours d ' année dont la passation est laissée à leur appréciation.
2. Ces examens et ces épreuves s'appliquent aux classes de la manière s uivante: R~ - Seplembre 1995
La résolution de problèmes est la pierre angulaire de tout enseignement des mathématiques. La conception d' ensemble qui a fixé les principes généraux d e la nou velle collection de moyens d 'enseignement pour les d egrés 1 à 4 réaffirme cette finalité. Aussi, pour encourager la pratique de situations-problènles (ateliers), les animateurs organiseront, à la demande des enseignants d'un centre scolaire, des journées «mathématiques».
examens de français et de mathématique, catégorie c)
Chaque année, les conlnlÎssions scolaires r ecevront les instructions n écessaires relatives aux examens de catégorie c.
3. Page 9 :
Dans cette p erspective, et en complément d es cours de formation continue proposés, les animateurs sont disposés, sur invitation, à mener dans votre classe de 1ère ou de 2e année des activités tirées des futurs ouvrages. L' occasion d 'approcher une p é dagogie renouvelée et d 'observer vos élèves au travail vous est ainsi offerte.
7. Page 20: Congés de Noël. ... Ces enfants doivent réintégrer leur classe pour la rentrée de janvier 1996 .
8. Pages 32 et 33 (nouveau texte) : Enseignement des mathématiques L'introduction dans les classes de nouveaux moyens d 'enseignement romands d e nlathématiques (à la rentrée 1997 pour la 1èr e année) est la préoccupation prioritaire de l'animation pédagogique. R~ - Seplembre 1995
Rappels: Le mercredi après-midi, les anitnaleurs assurent une permanence pédagogique à l'ORDP de Sion (saUe Animation pédagogique, 1er étage) . Vous y trouverez appui et conseil pour gérer de manière équilibrée le programme annuel, utiliser judicieusement le matériel didactique, résoudre des questions d ' ordre méthodologique, ou encore évaluer le travail de vos élèves.
Calcul mental (3P à 6P). Les carnets d'entraînement au calcul mental réfléchi ne devraient pas être perçus COlllme «quelque chose à faire en plus» mais plutôt comme un complément à intégrer à la leçon de mathénlatiques en vue de satisfaire plus efficacement à des objectifs spécifiques du programme. Il appartient à chaque enseignant de trouver le Olode d ' utilisation le nlieux adapté aux besoins de ses élèves et de fixer un plan de cheminement annuel cohérent. Relevons que les discussions visant à cOlllparer les divers procédés de calcul pour Illettre en évidence ceux qui amènent au résultat avec le plus d 'aisance et de sûreté sont d' un profit certain pour les élèves.
Attribution de la note de mathématique. L'en seignement des mathématiques n ' établit aucune distinction entre des activités qui ne feraient appel qu' au seul «raisonnement mathématique» et d ' autres qui ne relèveraient que de la «technique de calcul». Il convient donc, lors de l' attribution des notes trimestrielles, d'inscrire deux foi s la même note «globale» de mathématiques. 15
Animateurs: Marie-Hélène SAUTHIER Rue des Grands-Prés 56 1958 UVRIER Tél.: OROP: 027/6041 64 Privé: 027/3110 42 Yvan MICHLIG Rue de Clodevis 1967 BRAMOIS Tél.: OROP: 027/ 6041 64 Privé: 027/313839
4. Autres directives Les enseignants dutilisant pas les «moyens romands d'enseignement de la musique» peuvent se référer aux indications suivantes:
Pour les classes de SP et 6P Les enseignants sont priés, puisqu'ils sont dans une phase de transition, de s'informer sur les acquis de leurs élèves. Ils feront au mieux pour en tenir compte. Voici quelques exercices techniques complémentaires: - Intonation: intervalles de la gamme de DO:
9. ALLEMAND (nouveau texte) :
tierce, quarte, quinte (en rapport avec les chants du répertoire); découverte des altérations.
L'animateur cantonal et les animateurs d'arrondissement (voir page 3) conseillent volontiers leurs collègues de tous les degrés primaires.
Contenu du recueil «Chanson et mouvement» (ne sont pas indiqués les exercices techniques et les références discographiques)
- Rythme: utilisation de chansons pour découvrir les différents rythmes.
Titre
Degré
Dans la ferme à Mathurin
1
Les maîtres et les maîtresses de Se année primaire recevront un fascicule proposant des démarches d'apprentissage à partir de thèmes.
- Audition et écoute dirigée: voir remarque ci-des-
La p' tite polka
M I-M
Les membres de la commission des programmes d'allemand 5P et 6P souhaitent recueillir toutes suggestions et observations relatives à ce nouveau document. Celles-ci doivent être transmises à Mme Monique Pannatier, Rue du Mont 3, 1950 Sion (tél. 027/22 72 48).
Remarque:
La polka à six pas La marche de Ziberli
DegréSP
Degré 6P Il est vivement recommandé aux enseignants de 6e année primaire de travailler le programme à partir des objectifs proposés dans le fascicule qui leur a été remis au débùt de l'année scolaire 1994/1995.
10. Pages 38 el 39 (nouveau texte): EDUCATION MUSICALE Le chant fait partie de la vie de la classe
sous.
Ce domaine a pour but d'éveiller et d'élargir progressivement la sensibilité auditive des élèves. Il s'agit de leur fournir des points de repère qui leur permettent de mieux écouter et d'apprécier la musique. Les situations et activités d'apprentissage suivantes permettent d'atteindre l'objectif cité cidessus: audition d' œuvres en rapport avec l'âge des enfants; - recueil des impressions des élèves après l'écoute d'une œuvre;
Les enseignantes utilisent les moyens d'enseignement en vigueur. 3. Moyens romands d'enseignement de la musique
Les enseignants IP, 2P, 3P et 4P, ainsi que ceux des autres degrés qui ont suivi un cours d'introduction, utilisent ces moyens. Les maîtres spécialisés en éducation musicale sont invités à collaborer avec les titulaires pour la bonne introduction de ces moyens d'enseignement.
Le coq est mort (canon)
1
Su cantemo (canon)
M-S
Marche
M-S
La farandole de Tarascaire
M-S
Boogie-Woogie (on met le pied)
T
U gonni
M-S
Toumbaï
M-S
Petrouchka
M-S
Chanson à danser (Roumanie)
5
Les cinq cousines (Roumanie)
S
Les Champs-Elysées
S
Et si tu essayais de chanter
M-S
Bolero cubano (rumba)
5
Bela bimba (Italie)
5
Simi jachech (Israël)
5
1 = M= S T =
Mon papa
Audition et écoute dirigée:
inférieur moyen supérieur tous
les indications des degrés concernent l'exploitation en «mouvement». les chansons en elles-mêmes peuvent faire l'objet d'un autre choix.
La farandole (Fête des vignerons 1955) M-S La noix L'automédor
I-M M
Hé ! En chasse nous partons La belette
11.
Page 40 : Education visuelle, manuelle et ACM: 1er paragraphe, 6e ligne. à remplacer ... «Voir», par «Atelier», «Hobby», ...
La bastringue
M I-M
J'ai vu le loup A Saint Malo
M
Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Oh! Suzanna
M
Anselme Pannalier
M
- reconnaissance d'une chanson uniquement à son rythme; - écoute dirigée englobée dans d'autres activités (étude de texte, dessin, poésie, ... ); - présentation, par un exposé d'élève, d'un instrument ou d'une œuvre.
2. Ecole enfantine
16
Ce recueil comprend une série de chansons populaires pour lesquelles une démarche «mouvement» est proposée. Les enseignants y choisiront quelques mélodies qu'ils utiliseront de manière traditionnelle et/ ou en tenant compte des explications qui sont données.
Répertoire de chansons Les années scolaires 1993/1994/1995 ont été placées sous le signe de «Chansons autour du monde». Les enseignants sont invités à puiser encore dans ce répertoire. Un nouveau document intitulé «Chanson et mouvement» ainsi que la K7 correspondante sont à disposition à l'ORDP pour le prix de Fr. 20.-. R~ - Septembre 1995
~'J~
CALLIG RAPHY IOO:mttJ:t~JI:e3::a:J:l.Iët~l·:1:J:II&t·:t
SIERRE ITE1.551A 10 IFAX 55 AllO
S ION 1 RUE DE lA DIXENCE 20 1 TEl. 22 3A 65 1 FAX 23 34 66
17
r 1995 - 1996 1996
Calendrier des projcls
A B C
ACM I Ac:T
DESS IN-PEINTURE
0 1.0 1 /06.0 1
EDUCATION VISUELLE, MANUELLE ET ACTIVITES CREA TRICES
IlX.OI 1 12.0 1 15.Il I IlY.1l 1
12.0 1 J :lo.O I 2<).0 1 JO:!.!):!
Degré(s) _ __
Cours d u
OS.02 1 09.02
Tilulaire(s)
12. 02 1 16.02 1t).0 2 / 23 .02
1995
A B C
ACM 1 Ac:T
Ca rna val
DESSIN-PEINTUR E
2 1.0X 1 25.OR
26.02 /0 1.03
2K.IlX 1 01.1fJ
04.03 / 0l!.1l3
04.1!\I 1 OKIfJ
11.03 / 15.03
Il .I~)115.m
IK03 1 22.03
IK1I9/22.119
25.03 129.03
25.I!\l 1 2Y.m
0 1.04 / 05.114
m. 11l 1 1l6. 10
llX.04 1 12.114
Pâyucs
1!\I.10/13. 10 16. 10 120. III
15.114 / 19.114
22.04 /2604 29.114/03.05 06.05 / 11l.05
23. 10 / 27. 10
1l6.0S/ I0.05
311. 10 103. 11
13.05 / 17.1l5
06. 11 110. 11
20.05 / 24.05
13.1 1 / 17. 11
27.05 / 3 1.115
20.1 1 / 24. 11
03.1l6 /07. 1l6
27. 11 / 0 1.1 2
IO.ll6 / 14.1l6
04.12 I Ol!. 12
17.1l6 / 21.ll6
11.12 1 15. 12 IK 12/11. 12
1 24.1l6 1 28.061
[~2~5~.IO~_/~2~<)~.1~2LI_N_(~_'I_~_ _ _ _ _ _ _ _ _ _-L~I
Congés d'automne
LI_____
_
________
~__~
: "ari ablc scion les (,;ummuncs
Fête-Die u
Immw::uléc conce ption : \'e ndredi R t.léçcmbre 1995 Congt de Noi:~ 1 : du n ndredi sOÎ r 11 déçcmbre 1995 au lum.li matin Rjam"icr 1990
Vous trouvez ci-dessus le calendrier des projets ACM pour la prochaine année scolaire. Il doit vou s permettre de "programmer» plus aisémen t les activités que vous vo us proposez de réaliser avec chaque groupe d'élèves. 18
Camu\"al SI -Jose ph Pâques Asce nsion Pentecôte
R~ - Septembre 1995
Cours dc perfectionnem ent
du ycndrcdi soi r 16 février 1996 au lumli matin 26 rénicr 1996 m<'lrdi 19 mars 1996 du mardi soir :1 anil 1996 au lundi matin 15 an;! 1996 jeudi 16 mai 1996 lundi 27 mai 19')6. scion L'ommunCS jeudi 6 juin 1996
Afin d'éviter le stress ou le bâclage de dernière minute, il vous aidera à faire un compte à rebours à partir de certaines échéances que vous vous fixeriez, telles que Noël, Carnaval, Pâques ou fin d'année scolaire. Au COurs de ses visites dans votre classe, l'inspecteur de l'arrondissement pourra vous demander de lui présenter votre calendrier des projets. R~ - Septembre 1995
19
•
Bourses el prêls d'honneur
ÉDUCATION MUSICALE
/
Enseignement élargi de la musique
ans le but d'informer les élèves, étudiants et apprentis des délais fixés et des conditions requises pour l'obtention d'une aide financière de l'Etat pour leur formation, la Commission cantonale des Bourses et des Prêts d'honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes
1)
1. Ayants droit Des subsides sont accordés:
aux apprentis;
3. Présentation des demandes Les demandes de subsides doivent être adressées sur formulaire ad hoc au Département de l'Instruction publique, à l'intention de la Commission, jusqu'au 20 février pour les personnes comlnençant leur forn1ation au printemps. Les formulaires peuvent être obtenus auprès des administrations communales; auprès des directions des cycles d'orientation;
aux élèves des écoles secondaires du 2ème degré et écoles assimilées;
- auprès des directions des écoles secondaires du 2ème degré;
- aux élèves des écoles préparant à l'enseignement;
auprès des écoles professionnelles;
- aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, des écoles préparant aux professions paramédicales, artistiques, ecclésiastiques et touristiques; - aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures; - aux étudiants des hautes écoles, y compris le doctorat; - pour les deuxièmes formations, les recyclages, le perfectionnement professionnel.
2. Conditions Le financenlent d'une formation incombe en premier lieu aux parents, subsidiairement aux autres responsables légaux et aux requérants. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont insuffisantes, des subsides sont alloués par l'Etat. 20
- auprès du Département de l'Instruction publique, Section des bourses et des prêts d'honneur, Planta 3, 1950 Sion. Le questionnaire dûment rempli doit être signé, cas échéant, par le détenteur de l'autorité parentale et accompagné, selon les cas, des pièces suivantes:
- une déclaration officielle attestant l'inscription à l'école ou à l'établissement fréquenté; - le contrat d'apprentissage; - un plan financier. Les demandes de renouvellen1ent de l'aide se font au moyen d'un questionnaire spécial. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants, élèves et apprentis qui ont bénéficié d'une aide pour l'année 1994/1995.
4. Remarques Seules les demandes formulées de façon complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront être prises en considération. Le Département de l'Instruction publique par sa section des Bourses et des Prêts d'honneur, est à la disposition des personnes intéressées pour tous renseignements.
Commission cantonale des Bourses et des Prêts d'honl1eur
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R~ - S'PI.mb" 1995
' L
enseignement élargi de la musique à l'école a pris, dans le Valais romand, son rythme de croisière . Les élèves de 20 classes ont profité, durant l'année scolaire 1994-1995, de cette forme d'enseignement et la quasi totalité des enseignants engagés dans cette démarche pédagogique vont continuer à donner une touche musicale importante à leur classe.
libres d'inviter leurs élèves à différentes formes de l'éducation musicale avec, par exemple, comme objectif, la préparation d'un petit spectacle. Les conditions sont les suivantes : 1. avoir suivi un cours de formation avec {{moyens romands d'enseignement de la n1usique») et les pratiquer en classe;
Le Département de l'instruction publique encourage vivement ces classes de musique. Cela consiste à introduire plus de 125 minutes d'éducation musicale (environ 25 à 30 minutes par jour dans la grille horaire).
2. avoir suivi une autre semaine de formation (percussion, guitare, flûte, danse ... ) ou, alors, avoir une formation personnelle (faire partir, par exemple, d'un groupe vocal ou instrumental);
Le temps officiel imparti étant de 75 minutes, le temps supplémentaire nécessaire doit être pris en principe, sur les branches dites essentielles (maths, français, environnement. ..).
3. avoir l'accord de votre inspecteur scolaire et, le cas échéant, de l'autorité scolaire locale;
La pratique musicale intensive ne porte pas préjudice aux résultats scolaires, bien au contraire. D'autre part, l'ambiance de la classe et le sens social des élèves s'en trouvent bonifiés. Mis à part l'application des «n10yens romands» les enseignants sont donc R~ - S'pl,mb" 1995
4. informer l'animateur cantonal d'éducation musical.
Pour se renseigner ou Si inscrire, il suffit de prendre contact avec M. Bernard Oberholzer ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion tél. (027 / 60.41.52) secrétariat tél. (027/60.41.67) bureau N'hésitez plus! 21
-
1
_ ...~~.i.Q.W~"":.IM!
Un bel exemple de coordination L'orchestl'e du conservatoire joue pOU l' les classes du Va l d'Hérens, de Mon tana et de Sierre. Lors d' un récent article, j'ai développé dans «Résonances» plusieurs possibilités de coordination musicale avec l'école. Qu' on me permette aujourd' hui de mettre en évidence l' initiative de Mme Maya Villettaz et de M. Stefan Ruha qui vont faire entrer la musique classique dans quelques classes avec le concours de l'Orchestre du Conservatoire de Sion. Deux œ uv res seront présentées: Pierre et le Loup de Serge Prokofi ev et la Symphonie des jouets de Joseph Haydn.
Ces deux pièces célèbres sont intéressantes à plus d'un titre. La premièt-e est un conte musical mettant en valeur plusieurs instruments de musique. La seconde pernlet l' intégration dans un or-
EN RACCOURCI Uni de Genève
Diplôme STAF Depuis octobre 94, l'Université de Genéve propose le diplôme STAF.II permet 0 des étudiants licenciés d'acquérir des compétences solides dans le damai· ne des technologies éducatives. Il s'agit de deux années de formation alliant cours intensifs et tro· vail 0 distance. Principaux thèmes: évaluation des environnements d'apprentissage, communication médiatisée par ordinateur, conception de logiciels éducatifs, enseignement et formation à distance, techniques multimédias. Renseignements: P. Mendelsohn, Tecfa· FPSE, 9 rte de Drize, 1227 Carouge. Tél. 022/705 96 92. 22
ch estre classique de quelques «jouets» à savoir des instruments à p er cussion élémentaires (crécelle, ta mbo ur, tri an gle) ainsi qu ' une trompette enfantine et «deux oiseaux». Les enseignants concernés ont reçu de ma p art des informations pour les aider à préparer au mieux le concert proposé à leurs élèves. Elles sont à disposition de tout un chacun à l'ORDP.
Outre l'intérêt pédagogique d' une telle démarche, je vo udrais insister sur l'importan ce pour l'orchestre lui-même de pouvoir se produire dans différents milieux socio-culturels. Cela permet à de jeunes instrumentistes qui font leur formation professionnelle de se faire connaître et d'apporter ainsi leur contribution à la . découverte d'œuvres de valeur. Le projet d e Mm' Villettaz et M. Ruha mérite d' être soutenu même
Séminaire Ecoles ouvertes au monde Le Séminaire cEcoles ouvertes au mond.. aura lieu à Nyon le 22 septembre 1995. Organisé par la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, " séminaire est placé sous le signe du 50e anniver· saire de l'ONU et de l'année internationale de la toléronce. Plusieurs ateliers traiteront de thèmes tels les droits de l'homme, l'éducation pour la paix, l'environnement, la coopération internatio· noie et la solidarité. Des questions sur la formation initiale et continue des enseignants concernant des buts importants de l'UNESCO seront également abordées. Ce séminaire des Ecoles associées de l'UNESCO est ouvert aux autres écoles (ensei· gnants et élèves). Informations: Commission natio· noie suisse pour l'UNESCO, Eigerplatz l, 3003 Berne. Tél. 031/3241067.
si, financièrement, il peut poser quelques problèmes. J'encourage vivement les enseignants et les autorités scolaires intéressées à prendre contact avec Mm' Maya Villettaz, route du Sanetsch 15, 1950 Sion (027/ 22.12.96), car d'autres œuvres musicales sont en préparation. Date des concerts: Jeudi 28 septembre 1995 à 10h00 à Montana à 14h00 à l'Hôtel de Ville de Sierre Vendredi 29 septembre 1995 à 10h00 à Vex à 14h00 à J'Hôtel de Ville de Sierre
L'animateur cantonal pour l'éducation musicale Bernard Oberholzer
RENCONTRE
André Goosse «L'évolution doit se traduire dans la langue» André Goosse a conçu la 131;' éditi on du «Grevisse». En
effet, depuis le décès de son beau- pè re Maurice Grevisse, en 1980, eest lui qui s'occupe du célèb re <, Bon usage ». Cet a ncien professe u r de l' Université d e Lou vain vo ue une pa ssio n san s born es à la langue française. TI en ob serve sa ns relâch e tous les frémissemen ts. L'évolution de notre lang ue ne l'effraie p as: André Goosse croit à un français vivant et varié. Il a eu l' occasion de }' expliquer lors de so n passage en Valais à l'occasio n d e la récente sessio n
pédagogique. Comme son nom l'indique, «Le bon usage» accorde la primauté à l'usage; n' est-ce pas une manière de minimiser l'importance de l'étymologie?
Sécurité routière
L'évolution de la langue est en partie indépendante d e
Logiciel gratuit
l'étymologie. Je peux très bien rappeler l'étymologie
Le TCS a récemment édité un logiciel distribué gratuitement dans les écoles par les brigades d'éducation routière. «MegaBik .., disponible en version fran~aise ou allemande, tourne sur PL Très ludique, il propose une intrigue. Le joueur, muni d'un vélo traque un voleur de bicyclettes. Pour progresser dans l'intrigue, il doit répondre à une série de questions sur la sécurité routière. La résolution de l'enquête fait l'objet d'un concours avec des VTT à la clé. Le logiciel est librement copiable. Renseignements auprès du TCS ou de la Police contonale, prévention routière, 1950 Sion. Tél. 027 / 60 5B 14. R~ - Septembre 1995
et m o ntrer combien le mot s'es t éloigné d e sa valeur pre mière. Le latin classique contredit pa rfois le latin ar ~ chaïq ue . L'éty mologie r ep rése nte un mom ent dans J' histoire du mot dont le reste de l'h istoire peut s'écarter très fo rt.
Par l' u sage, la langue évolu e plus rapidementl cela complique le travail des enseignants. ,_
Du point d e vue de la syntaxe et d e la g rammaire, les changem ents n e sont pas R~ - Septembre 1995
d' une ra pidité extrêm e . Un ce rta in nombre d e choses que l'o n déno nce auj o urd' hui sont très anciennes. La disparition du ne de la négation es t un p hénomène dont les pre miers exe mpl es datent d u 16e siècle. li imp orte d e distin g ue.r le regis tre
écrit et Je registre parlé. Les professe urs ont comm e devoix d 'a pprendre à leurs élèves qu e ce qui est permis dans la CO U1· de récréa ti on lo rsqu ' ils par lent entre eu x doit être co mplété par un autre usage oral lorsqu ' ils parlent à l' école et a fortiori par un u sage écrit. Il faut ajo uter d es compétences supplémentaires po ur d'autres ty pes d e co mmunication.
Vouloir enseigner les 1800 pages du «Bon usage)) s' apparente aux travaux d' Hercrne ... Plus q ue da ns le passé, Je «bon usage» s'adresse aussi bien a ux Français qu'a ux Suisses, aux Canadi ens, aux Belges voire a ux Africains. 11 d oit donc leur do nn er un aper çu de leurs particulari-
tés de tangage, non pas po ur les favoriser, mais pour les signaler.
C'est ce qui explique l'accroissement du volume du «bon usage»7 Pas seulem ent. Mais c' est un aspect, car chez Grevisse se ul, il y ava it pas mal d e fa its belges, mais peu d e fa its ex téri eu.rs à la Bel-
gique.
Bon parce que fréquent A quel moment l' usage mérite-'t-il le qualificatif de «bom)?
Un fait individuel ne constitu e pas un usage. Ma is s' il se répète, je consta te q u' il y a un usage. Avant d'émettre un jugement, je dois savoir o ù telle m anière de s'exp rimer s' e mpl oie géogra phiquement. Si je précise qu' une to urnure est utilisée en Valais, le lecteur sait que cet usage n'a pas co urs en dehors de ce tte régio n. La communicati on a plusieurs niveaux et doit aussi s' adapter à ses interloc uteurs d ' autres régions. Ce qui est trop étroite ment localisé n 'est pas u n ««bon usage ~» . Mais no tez q u' un e manière particulière de s'exprimer propre à u n village n'est pas gênante si l'utilisateur sait ren oncer à cette expression lorsq u' il chan ge de localité. Sin on, il ri squ e la moquerie qui es t une défense de la société contre des usages trop localisés ou trop aberrants. Pour être bon, un usage doit donc être répandu? Ce qui est répandu ne peut p as être mauvais, n aturellement en tenant com pte de la
répartition géographique et des niveaux de lang ues. Vous citez Cavanna, Hergé, le guide Michelin. Le bon usage n'est donc plus réservé aux classiques?
Ça dépend de qu els faits. S' il s'agit de l'emploi d' une
prép osition comme en vélo au lieu de à vélo, cela ne sert à ri en de se référer au g uide Michelin alors que si je cite Prou st o u Gide, c'est util e. Par co ntre, si je p arle d' un p hénomène géogra phiq ue, c' es t d iffé rent. Lorsqu e je mentionne une tour nure sig nalée comm e belge et qu e je cite Cavanna, cela veut dire qu'elle n' est pas seulement belge et qu 'elle est utilisée au-d ehors de la Belgiqu e. En parlant de té1éski, le guide Michelin s uisse constitue un meilleur témoigna ge que celui des ha bitants d e La Rochelle. N ature lleme nt, si je propose un pluriel à l' Académie, ce n'est pas en citant le g uide Mich elin que je vais co nva incre. J' ad apte mon catalogue d'exemples à ce que je veux montrer.
Hergé est cité dans ccLe bon usage» qui n'est plus réservé aux classiques.
Pas de tabous La 14 e édition pourrait donc faire référence à l'annuaire téléphonique. Il n'y a plus de document tabou ...
Je ne dis pas que l' annuaire téléphonique est inutilisable majs je n'ai pas l'inten tion de le lire. 11 m'apporterait très peu de choses, car la syntaxe y a peu de place. Mais iJ n'y a pas de documents tabo us. On a dit que «Le bon usage~> était un mélange de réserve et d'audace. Vous se ntez-vous plus réservé qu'a udacieux ou est-ce le contraire? Grevisse était un co nservateur honnête. Il prenait d'abord la position de conservateur, de la loi, de la tradition; mais il la vérifiait. Il mettait en question ce qu'on avai t toujours admis avec une certaine prudence. Parfois, il finissait par renverser cette vérité, mais toujou rs e n la mettant au second rang. Je vais plus loin en la substituant lorsque je suis sûr que telle façon de s'exprimer est devenue ma-
joritaire même chez les écrivains les plus soigneux; pour moi, c'est alors la véri-
té, quoi que dise l' Académie. Je signale cependant sa position. Ma description est moins «à particule). Ce que
je peux déduire de mon observation prime. «Le «bon usage»», au fil des années, devient donc de plus en plus audacieux. Vous n e condamnez pas systématiquement les anglicismes. S'agit-il de toléran.ce ou les considérezvous comme u,n réel enrichissement de la langue? L'anglicisme est surto ut frappant dans le domaine du vocabulaire. n a donc par la force des choses une place limitée dans (Le bon usage». Lorsqu'il s'agit de
24
lexique et surtout lorsque le mot n'a pas une forme trop éloi gnée du sys tème graphique du français, je ne suis pas très acharné; mais je ne suis pas non plus un partisan ... Je trouve qu'un mot comme fax, par exemple, avec sa facilité de dérivation, ne justifie pas qu'on lui oppose à tout prix télécopie. Les deux mots existent. Donnons-nous rend ez-vous dans 20 ans pour voir celui qui s'est imposé. Dans le domaine de la syntaxe, il y a peu d'influence anglaise avérée. Pour les pluriels, je recommande la francisation des pl urie ls étra ngers, quelle que soi t leur origine.
Regrettable individualisme Et le combat en faveur des cheffes et des auteures ? Je constate d'une part que l'évolution de la socié té rend utile la féminisation de certains mots. L'évolution sociologique ne peut manquer de se traduire dans la langue. Je ne suis donc pas
choqué que la pharmacienne ne soit pas simplement la fem me du pharmacien. Même]' Académie, dans son édition de 1932, signala it un e quarantaine de féminins qu'elle ne mentionnait pas dans l'édition antérie u-
re. On a quand même l' impression que cette évolution s'effectue de mani ère un peu anarchique, chaque région francophone établissant ses propres féminins .. .
En tant que président du Conseil international de la langue française, je regrette particulièrement que, sur des questions qui ne concernent pas des spécificités locales, l'on ne parviennent
pas à s'entendre. Les Québécois et les Suisses n'auraient pas dû prendre des positions de pointe sans en parler avec les autres usagers des pays francophones.
Et que pensez· vous des formes adoptées? En français, le féminin est soumis à certaines restrictions, soit par si mple traduction arbitraire, soit pour des raisons ling uistiq u es plus profondes. Il existe un certai n nombre de terminaisons masculines qui ont un fém inin virtuel. La majeure partie des professions nouveUes peuvent s' intégrer dans ces règles existantes. Dans le cas de chef-fe, c'est le seul mot de cette espèce. I1 me paraît ennuyeux du point de vue d e l'observation de la langue que l'on décide de doubler le «f» et de le faire suivre d'un «e muet». C'est un phénomène purement graphique. Et le peuple n'a jamais été concerné par les problèmes graphiques. En général, il se contente de marquer le féminin par un déterminant: une chef. Pour moi, c'est la bonne solution: exploiter les virtualités du système et, lorsque la langue ne fournit pas de règle, on met au féminin les mots qui s'accordent avec ce substantif. Mais, si dans 20 ans tout le monde dit une cheffe, «Le bon usage» le mentionnera. Actuellement, cela me paraît être une innovation inutile d'autant plus que le
procédé populaire fournit une solution aussi bonne.
Une «réformette» Vous avez participé à l'élaboration des nouvelles tolérances orthographiques acceptées en 1990. Mais vous êtes assez sévère avec ce que vous qualifiez de réfonnette ...
Lorsqu'on
change
1300
mots dont 600 sont extrêmement rares, o n ne peut pas parler de réforme.
r
ACM
1 '(
Forum 1996: ACM - ACT - EA
Jusqu'où iriez-vous si vous aviez le pouvoir de décider? C'es t difficile à dire parce que le pouvoir absolu corrompt et si je l'avais, je risquerais d'en abuser. Il faudrait d'abord que j'étudie sérieusement la question. Corriger un mot, c'est facile, mais lorsqu'on s'attaque à des groupes, il faut être sys-
tématique. Et c' cst très difficile. On risque de vo uloir changer énormément de choses et si l'on n'est pas systématique, on remplace un désordre par un autre.
Quel serait le fil conducteur d'une réforme? L'introduction de règles?
il faut instaw'er des règles là où il n' y en a pas. Si possible, sans exceptions. Mais il existe des exceptions lo-
giques.
Prélever,
par
exemple. Le é se justifie parfaitement, car le préfixe n'est pas senti comme faisant partie du mot.
Les concours d' orthographe sont à la mode. Que pensez-vo us de cet engouement? L'orth ograp he est un bien collectif. Plus le nombre de gens s'y intéressant est grand, mieux c'est. Mais je préfère les concours fondés sur des mots dont 1a fréquence est observable et qui correspondent à des règles. On devrait soumettre aux concurrents un texte réel et non pas une composition comportant le plus possible de mots rares.
Propos recueillis pnr P. VeUer R~· Septembre 1995
e Forum romand 1996 est orga-
L
nisé par le canton du Valais. Chaque année, environ 150 enseignants spécialisés en ACT ACM - EA se rencontrent et partagent leurs expériences tout en découvrant une nouvelle région. Ce Forum aura lieu à Sion, le 8 juin 1996 Le comité de la section ACM-SPval a ch oisi le thème général de cette journée, sans avoir trou vé l'appellation définitive.
Thème: «A partir de l'art, de l'artisanat et des musées» Différentes activités sont déjà planifiées: conférence de M. Eric Berthod sur la relation Musée-Ecole, v isite des musées cantonaux et possibilités d'activités pédagogiques. On pourra aussi visiter une exposition de travaux d'élèves qui a pour thème «les grands maîtres de la peinture et de la sculpture ainsi que les musées et l'application pouvant en être faite en classe», dans les salles de la Grenette et de la Treille (du 8 juin au 14 juin 1996). Pour m ettre sur pied une belle exposition nous avons besoin d'enseignants motivés à travailler avec leurs élèves en relation avec "art, l'artisanat ou les musées. Ceci s'adresse à tous les enseignants de la scolarité obligatoire. Pour vous aider, M. Eric Berthod, animate ur Musée-Ecole, ainsi que Mme Corinne Gernlanier, animatrice ACM, sont prêts à intervenir dans votre classe ou à vous fournir de la documentation. L'ORDP possède une quantité importante de vidéos, de R~ - Septembre 1995
diapositives, de reproductions d'art et de livres pour enfants permettant d 'aborder la peinture. Le Valais regorge de m usées et d'artistes. Sachez en tirer partie.
n serait intéressant d e créer des œuvres en d e u x ou trois dimensions, avec divers matériaux, de différents forma ts, de techniq ues
mixtes, ainsi que des travaux individuels ou collectifs. Inscrivez-vous à l'aide du coupon ci-dessous. No u s prendrons contact avec vous pour vous donner de plus amples renseignements.
Le comité ACM-SPval et l'animatrice ACM
INSCRIPTION POUR L'ORGANISATION DU FORUM 1996 Je désire m'engager à participer au FORUM 1996 qui se tiendra à Sion. NOM. PRÉNOM ... . ADRESSE ............... .. NoDETÉL.. .. DEGRÉ(S) D'ENSEIGNEMENT .. Mes travaux se présenteront sous forme de: Nombres
Dimensions
dessin peinture travaux en volume autre Je désire collaborer à l'orgamsation de la journée du samedi 8 juin
D
Je suis dispomble pour le gardiennage des expositions l'après-midi du dimanche 9 juin 1996 D lundi 10 juin 1996 mardi 11 juin 1996 mercredi 12 juin 1996 jeudi 13 juin 1996 vendredi 14 juin 1996
D D D D D
Suggestion pour l'appellation du Forum . A retourner pour le 15 octobre 1995 au plus tard à: Corinne Germamer l'Epine 1873 Val d'niiez 25
r Voyages
Photos No 3 et No 4 «Personnages qui attendent». Ces personnages sont réalisés sur de gros galets (environ 25 cm de hauteur) par les élèves de Ir et 2P de Magnat. Cha gue personnage était accompagné d'une bulle (un message BD). Pour des élèves de cet âge-là, c'est tout un apprentissage que de maîtriser le volume, la face et le dos. D'abord peinture et feutre indélébile voir pour cerner les formes, puis collage de boutons, de cheveux en laine, d'accessoires à imaginer.
haque année, lors du festival BD de Sierre, une exposition de dessins d'enfants est organisée . Cette année le thème de l'exposition était «Voyages imaginaires»), Une maîtresse ACM a réalisé avec des enfants de six à douze ans des travaux en trois dimensions pour aninler un peu la salle d'exposi-
C tion.
Elle nous présente ces travaux en insistant sur le fait que les enfants ont eu énormément de plaisir à créer, à réaliser des travaux personnels correspondant à leur âge et à leurs possibilités.
VISITE COMMENTEE
«Tout travail mérite salaire», Ces élèves ont été récom-
Une visite commentée pour les enseignants est proposée à la Fondation Gianadda
1
pensés par une entrée gratuite au festival de BD 1995.
le mercredi 20 septembre 199 S à 16 h 30 Sous la conduite de Mme Antoinette de Wolff-Simonetta, vous pourrez admirer une rétrospective de Nicolas de Staël qui réunit quelque soixante peintures majeures ainsi que des œuvres sur papier retraçant l'itinéraire d'un artiste souvent présenté comme le dernier «des peintres maudits». Cette jeune enseignante a également un souhait. Elle aimerait que les classes s'impJjquent davantage dans la vie, en décorant des vitrines, en égayant des homes pour personnes âgées.
Photos No 1 et No 2 Les personnages chaussettes ont été réalisés par des élèves de IP et 6P des Agettes. Couture pour la bouche, les habits, découpage, collage, modelage pour les colliers ... Tout a été créé par les enfants. Suivant leur imagination, ils ont dû adapter une technique. Les automobiles chaussures sont imaginées par les 2P de Vétroz. Des roues en bouchons de Jjège ou de plastique, en rondins de bois ou en perles: toutes sont fixées sur un axe et une course de voiture est possible. 26
R~· Septembre 1995
Photo No 5 «Planète et extra-terrestre». Ce travail est réalisé avec un nlatériau qu'on peut exploiter en classe: la mousse isolante. Comme ce produit est très toxique avant d'être sec, la maîtresse a préparé chez elle des monticules de mousse qu'elle laisse sécher. Dure, la mousse ne présente plus aucun danger. Les élèves de Ir et 2P de Magnat ont donc travaillé à partir de cette mousse, en la cassant, la peignant, la piquant sur des curedents ou des bois à brochettes. Ils ont ensuite réalisé les habitants de cette planète en pâte à bois.
Expériences de Line Evéquoz recueillies par Corinne Germanier R~ - Septembre 1995
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J.F. Guillaume Le p(J~J), de l'orthographe Il conjugue sa passion pour l'enseignement à tous les temps. Jean-François Guillaume enseigne au CO de St-Guérin, préside l'AVECO et passe ses loisirs à se triturer les méninges. Mots croisés, scrabble, et concours d'orthographe: tout est bon pour cet admirateur de beaux mots. Toujours bien classé, jamais vainqueur! Cette a nnée, il n' a pas failli à la tra dition. Jean-François Guilla ume a occupé le deuxième ra ng du ch a mpionnat suisse d 'orthographe. D' ici à en faire le Poulidor d e la spécialité, il n'y a qu ' un p as que certains ont déjà franchi. Mais à 45 ans, ce Belge établi en Valais d epuis 1971 n' a pas dit son d ernier mot. Des mots, il en a en réserve, lui qui le ur voue une véritable passion. Un championnat d' orthographe, ça se prépare? Il y a une g ra nde différence entre l' orthographe et un championnat d ' orthographe. La première est un éta t d 'esprit, la faute d ' orthographe me fait mal aux yeux. Comment peut-on être bon en orthogra phe ? Etre passionné certes, pour se pe rfecti onner en maintes occasions; personnellem ent, une formation classique latin-grec, d es m ots croisés d epuis l'enfance, un go ût immo d é ré pour le scra bble m' ont permis d e progresser. Un cha mpionnat est d ' abord un jeu to urné vers la performance, le record, .. . il faut aimer gagner - ou essayer? -; c'est aussi une formid able a mbiance où se retrouvent à 28
chaque fois les mêmes passionnés. C'est vrai qu' on pe ut se préparer, il existe suffisamment de recueils d e difficultés sur le marché; là, c' est une histoire de mémoire.
L' orthographe seule vous intéresse? Elle compte pour 60% contre seulem ent 40% pour le sens d es mots. Cela pe ut être le d éfaut du scrabble ur qui n' apprendrait que d es listes. Des m ots comme anthyllis ou asristys sont beaux en euxmêmes, j'en connais le sens; par contre je ne vois pas le plaisir à connaître zwieback ou kwacha . Les mots croisés, sans l' aide du dictionnaire, sont une formidable gymnastique d e l' esprit.
Dix ans de compétition Pratiquez-vous aussi le scrabble en compétition? J' en ai fait dura nt une dizaine d' années et j'y reviendrai sans d oute. Mon plus grand succès? Un titre d e cha mpi on suisse en paire, en ... 1987, je crois . M ais v ous savez, l' élite du scrabble est bien plus m a thém a ticie nne que littéraire.
En classe, on abandonne progressivement la mémorisation de nombreux mots au profit d'un meilleur usage du dictionnaire. Qu'en pensez-vous? L' orthographe s' acquiert par le travail; je crois qu' on n e l'étudie plus assez. Il fa ut dire que c'est une matière cruelle à enseigner. Les progrès ne sont ja mais immédiats. Mais je reconnais que l'orthographe, a u sens où je l'entends, est une passion . Si l'usage du dictionnaire permet a ux élèves de produire un texte sans fautes, il faut l'encourager. Je pense cependant qu' il leur manque ava nt tout le désir d'écrire correcte ment. Eventuellement cherche r un mot, c'est tristeme nt pra tique hélas! mais lire la page entiè re ou n e fût-ce que les mots qui l'entourent, que d e d écou vertes!
Absence de motivation L'orthographe à l'école, est-ce vraiment la dégringolade? Disons qu' elle n e va pas très bien. Les enfants savent d' autres choses; on le suppose en tout cas. J'ai surtout le sentiment qu' ils n e voient pas J'intérêt d 'écrire juste. Celui qui trouvera le moyen d e les motiver aura fait un grand bond m ais p as unique ment pour rédiger une offre d e services, argulnent bien trop souvent utilisé!
N on! Si je mets entre parenthèses mon go ût pour la beauté d es mots, i' accepte ces m odifications. Si on les intègre d e ma nière raisonnable, ce n'est pas un problèm e. Cela ne m' empêch e pas d e trouver que «nénuphar » est plus beau que «nénufar».
En matière d' orthographe, doit-on accorder la primauté à l' usage ou à l'étymologie? Je dirais ... l'usage, m ais à contrecœ ur. L' évolution d e la langue n' a R~ - Septembre 1995
Pen s ez ~ vous que les enseignants s' engagent suffisamment pour la défense de leur profession?
Ils m anifeste nt bea ucoup d' engagem ent sur le plan pédagogique. Mais il faudra qu'à l'avenir, ils fassent preu ve d e plus d 'intérêt et d e comba tivité dans le domaine syndical. Ju squ ' à présent, on n'a pas tou ch é au salaire de base, m ais nous avons d éjà faH beaucoup d e concessions: renchérissement, allocation de ménage, 13e salaire ...
Pourquoi changer? Que vous inspirent les premiers pas de «Education 2000»?
N' est-ce pas tout simplement l'écrit qui lâche du lest au profit de l' audio-visuel? Il Y a certainement de ça ..
Les Départements de l'instruction publique soutiennent l'introduction des «nouvelles tolérances» édictées par l'Académie. Cela vous choque-t-il?
élèves alors que la diminution en temps d es m atières éducatives et culturelles a eu d es effets négatifs.
ja m ais eu d e raison scientifique; les modifications proviennent Je plu s sou ve nt de la paresse des utilisa teurs. Je tro uve ridicule d e v ouloir fran ciser à tout prix les e mp r unt s fait s à d' autres langues.
Depuis deux ans, vous présidez l'Association valaisanne des enseignants du cycle d ' orientation (A VECO). Vous êtes ce que l'on appelle un "homme de comités»? Oui, i' ai été secrétaire de l'A VECO dura nt trois a ns avant d ' assume r la présidence.
Aujourd' hui, il faut avoir une âme de syndicaliste pour occuper ce poste. C'est votre cas? Je suis très intéressé par tout ce qui touche à l'école et aux enseignants. Cela va d es programmes aux réformes, en passant par le statut ou le salaire des professeurs . L'école m' intéresse globalement. R~ - Septembre 1995
Le Dépa rte me nt d e l'instruction publique clame h aut et fort que l'école valaisanne est bonne, voire très bonne. Dans ces conditio ns, est-il nécessaire de changer? Mais il fa u t dire que d ans le m êm e temps, les d éputés ne cessent d e réclamer d es économies ... Les enseignants ont accepté de participer à E2000, non pas pour faire comme les fonctionnaires, mais bien pour améliorer ce qui peut l'être. Nous refusons que cette analyse serve d e base à l'introduction d ' un salaire au mérite. M ê me s i notre école est bonnel elle est encore perfectible ... On pe ut effectivement souhaiter quelques améliorations. Des exemples? Que les élèv es quittent la scola rité mieux préparés à la vie active. Il fa ut a ussi retravailler la grille horaire. Le renforcement d es branches principales n' a pas sensiblem e nt a mélioré le niveau d es
Contrairement à ce que certains craignent, selon vous E2000 n' est donc pas qu'une question financière? Le Grand Conseil semble surtout préoccupé par les économies . . C'est vrai qu'il doit exister des possibilités d ' économies. Je pense par exemple à la répartition des élèves d ans les CO. Mais en règle gén érale, il me semble que ces économies d ép endent plus d es communes que d e l'Etat. Peut-on faire mieux avec moins? L' an alyse nous le dira. Mais il faut noter que beaucoup d' enseignants font d éjà bien plus qu' on ne leur d emande. J'ai peur qu' à force de vouloir en faire des fonctionnaires, ils ne se d écouragent. La mise en concurre nce d es enseignants risquerait d ' avoir des effets catastrophiques. Il n' existe aucune grille connue pour arbitrer une telle compétition. Les enseignants sont telle me nt différents les uns d es a utres; ils transmettent autant leur personne que leur savoir. Quels sont vos rêves en matière d' école idéale? Des effectifs plus légers, une école mieux intégrée dans l'activité économique, d a vantage de flexibilité pour les élèves dans le choix des cours, da ns le passage d' un niveau à l' a utre ... Mais ce n' est pas cela l' école idéale. Je n' aime d ' ailleurs p as cette expression, car elle met les partenaires d e l'école dans une positio n d' attentisnle, or ce sont eu x les acteurs . Heureusem ent, l'école idéale n'existera jamais, sinon elle serait déjà d épassée. P. Velter
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INFORMATIQUE
SCRABBLE
Àla découverte de ••• CD-ROMs encyclopédiques
L
e thème de cette première rencontre «À la découverte de ... » de l'année scolaire 95 / 96 sera axé sur les encyclopédies et les dictionnaires sur CD-ROMs.
Les maisons d'édition de logiciels éducatifs et documentaires acceptent, en règle générale, que les bibliothèques ou centre de documentation prêtent leurs produits sur support CD-ROM. C'est pourquoi, dès cet automne, l'ORDP mettra une série de CD-ROMs en prêt dans le but de faciliter le choix des futurs utilisateurs. La durée de prêt de ces produits permettra aux enseignants de les évaluer et de les tester sur leur propre machine: une information à ce propos paraîtra dans un prochain numéro de «RéSonances».
D'autre part, nous rappelons que les CD-ROMs en particulier et le multimédia en général, demandent une configuration matérielle relativement musclée. Des renseignements peuvent être obtenus sur ce sujet à l'ORDP /Informatique par téléphone (027 / 604180) ou par serveur télématique (FirstClass 027/ 604185 / rappaz). Le programme de cette rencontre comprend la présentation d'une encyclopédie générale (Bordas), d'un dictionnaire (Le Petit Robert) et d'encyclopédies particulières: Espace: Les découvreurs Histoire: Du big-bang aux dinosaures Sciences naturelles: Le monde sous-marin, Le corps humain, Le monde des insectes, des animaux ...
Géographie: Atlas Maps 'n' Facts.
du
monde,
Les participants peuvent ensuite tester eux-mêmes ces logiciels sur des ordinateurs multimédia.
ORDP-Informatique Serge Rappaz
INFORMATIONS CONCERNANT CETTE SÉANCE Lieu: ORDP/Informatique, salle Cité-Printemps Date: le 20 septembre 1995 Heure: de 14 h à 15 h.
CONTAGS Gestion mentale
Rencontres régionales Vous avez suivi le cours 1 ou 2 de Gestion mentale (A. de la Garanderie). Vous essayez, plus ou moins, de mettre en pratique les idées glanées au fil de ces cours ou de vos lectures. Alors nous vous proposons des rencontres régionales pour partager vos expériences et ouvrir de nouvelles possibilités. Prenez contact avec:
Région de Sion: Zita Bitschnau, rue du Village, 1967 Bramois (027 1 31 1544) Région de Sierre: Lily Sierro,
3972 Miège (027 1 5572 19) Une première rencontre est prévue le mardi 12 septembre 95, à 17h15, au centre scolaire de Veyras.
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Entrez en contact Vous cherchez un livre, des partenaires pour une expérience pédagogique, des idées, du matériel, un logiciel pour pc. .. la rubrique Contacts peut vous aider. Il vous suffit d ' envoyer votre «petite annonce» à la rédaction (Gravelone 5, 1950 Sion) pour le 20 de chaque mois. Elle paraitra dans le prochain numéro, au milieu du mois suivant votre envoi. Allez-y! C'est gratuit.
ON CHERCHE Une enseignante cherche désespérément un exemplaire du «Petit écolier valaisan», un ancien livre de lecture conçu par Maurice Zermatten et illustré par Charles Menge. Les perSOnnes qui en possèderaient un ou plusieurs exelnplaires peuvent s'adresser à la rédaction de Résonances, Gravelone 5, 1950 Sion - Téléphone (027 / 6041 59).
Al'école du Scrabble ne grille en couleurs avec une étoile au milieu, 102 jetons représentant chacun une lettre et pourvus d ' une certaine valeur, des mots croisés et entrecroisés tout au long de parties endiablées... Pas de doute, c'est le Scrabble. Plus personne aujourd'hui ignore ce passionnant jeu de lettres qui a conquis depuis une vingtaine d'années plusieurs dizaines de milliers de compétiteurs dans le monde. De la Belgique à la Suisse en passant par la France et le Luxembourg mais aussi du Québec à la Roumanie en passant par le Liban et de nombreux pays africains (Sénégal, Zaïre, Tunisie, etc.), de nombreuses fédérations et plus d'un millier de clubs sont nés pour permettre aux nombreux adeptes de pratiquer ensemble ce hobby, quel que soit leur âge et quel que soit leur rang.
LI
cipes fondamentaux du Scrabble de compétition, le lecteur y trouvera de nombreux conseils, un très grand nombre de jeux ou exercices (de vocabulaire essentiellement) et enfin et surtout une très large panoplie de parties axées sur les règles de ]' orthographe et de la grammaire. Ainsi, les enseignants désirant utiliser, régulièrement ou non, le Scrabble comme outil pédagogique, peuvent à présent bénéficier d'un support idéal où ils trouveront toutes les informations et toute la matière nécessaires pour animer leur cours. En outre, les intéressés peuvent s'adresser à la Fédération Suisse de Scrabble qui
répondra à toutes les éventuelles questions et qui pourra dans la mesure du possible, proposer les services d'un assistant expérimenté. La Fédération suisse a en effet entrepris depuis quelques années de très larges efforts pour développer le Scrabble auprès des jeunes. A ce jour, une quinzaine de «clubs jeunes» ont vu le jour et pennettent à près de 150 scrabbleurs en herbe de combiner harmonieusement toutes les astuces du jeu et les innombrables subtilités de la langue française. Notons encore que pour les plus assidus, plusieurs épreuves nationales et mênle internationales sont programmées tout au long de la saison et permettent de suivre]' évolution de chacun. Veyras, Sion, Monthey et Vouvry sont à l'heure actuelle les quatre
Le Scrabble n'est pas un jeu de société s'adressant exclusivement aux adultes. Au contraire, il permet aux plus jeunes d'apprendre en s'amusant toutes les rîchesses et toutes les finesses de la langue française
Une longue pour se comprendre, un jeu pour mieux l'apprendre C'est derrière ce fier slogan que les responsables de la Fédération Internationale de Scrabble Francophone ont édité il Y a trois ans un ouvrage très important sur le Scrabble scolaire. Outre les prin-
Le suabble, un outil pour les enseignants. R~ - Septembre 1995
R~- Septembre 1995
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(cI u bs jeu nes» existant en Valais mais l' Association Valaisanne de Scrabble a décidé de consacrer tous ses efforts dès le début de la saison prochaine à la création et au développement de nouveaux «clubs jeunes». Des premiers contacts très encourageants à Leytron et à Châteauneuf-Conthey et des perspectives à Saint-Maurice, tel est le programme particulièrement chargé de la rentrée des scrabbleurs valaisans.
Vous êtes enseignant et ce projet vous intéresse? N'hésitez pas à demander de plus amples renseignements à JeanPierre Hellebaut, responsable suisse du Scrabble scolaire et animateur régulier de Scrabble au Cycle Saint-Guérin à Sion.
r A en retrouver son latin Pour chaque définition, trouvez le mot latin couramment utilisé en français. Pour vOus aider, la traduction littérale du mot latin vous est donnée. Prière catholique à la Vierge
(AEV)
= salut
Opposition, refus formel
(EOTY)
=je m'oppose
Hasard favorable ou non (AAEL) = coup de dé Appareil sanHaire en forme de cuvette
(AABLOV)
=
horaire continu apprécient la formule. Le climat scolaire est généralement excellent, les activités de loisirs très prisées.
je laverai
Les ajouts
Trouvez la lettre que vous pouvez ajouter devant chacun des mots suivants: • ENTIER (3 solutions) • ORDRE (2 solutions) • IVRE (3 solutions) Solutions: AVE, VETO, ALEA, LA v ABO, DENTIER, RENTIER, SENTIER, MORDRE, TORDRE, GIVRE, LIVRE, VIVRE.
CATÉCHÈSE
Ala découverte du monde handicap: Le pays d'Igor
E
Et si, après voir beaucoup discuté, ils l'emmenaient avec eux? Et si la suite du voyage les conduisait jusqu'au cœur du nlonde? Et si le monde, rien que pour une fois, se mettait à l'envers, lui aussi? «Le Pays d'Igor» est un spectacle destiné aussi bien aux enfants qu'aux jeunes et aux adultes. A travers la poésie et l'humour, il part à la découverte de cet «autre monde», celui de tous ces enfants différents que l'on appelle handicapés mentaux. A travers les joies, les souffrances, l'accueil et le refus de celui qui est différent, avec la force que donne 32
sa fragilité, une relation d' amour se construit entre les deux explorateurs et l'enfant. Les acteurs, Mary et Michel Vienot, sont comédiens, parents de cinq enfants. Le quatrième, Igor, est différent. Il est atteint d ' une maladie génétique et c'est son histoire qu'ils racontent dans le spectacle: leur relation, leur course aux spécialistes en tout genre et tout ce qu'ils ont appris auprès de cet enfant. Invités par la paroisse de Massongex et la Pastorale spécialisée, Mary et Michel Vienot donneront leur spectacle à la salle polyvalente de Massongex, le vendredi 6 octobre 1995 à 20h30 et le dimanche 8 octobre à 17h00. Deux représentations scolaires sont prévues le jeudi 5 et le ven-
Les écoles à horaire continu favorisent l'apprentissage social Les enfants fréquentant des écoles à
Contact: 027/ 38.32.26
t si un jour, deux explorateurs tombés en panne dans le désert découvraient l'enfant «qui marche la tête à l'envers»?
RECHERCHE
EXTRAIT DE LA BROCHURE LE SCRABBLE À L'ÉCOLE
dredi 6 octobre (il reste des places pour ces représentations scolaires) . Si des enseignants sont intéressés par ce spectacle, ils peuvent prendre contact (le plus tôt sera le mieux) avec Jean-François Maillard, La Cure, 1871 Choëx téléphone 025/ 71.27.87.
Un dossier pédagogique très complet est à disposition des maîtres pour aider les élèves à réfléchir sur le droit à la différence, et à découvrir ce que les personnes handicapées peuvent donner. Enfin, les acteurs sont prêts à animer un débat avec les élèves après les représentations.
Jean-François Maillard Responsable de la Pastorale spécialisée Iè~ - Septembre 1995
Dans le cadre d ' un programme national de recherche consacré à l'éducation familiale et à la taille des fmnilles, Susanna Hausehnann a exanlÎné la perception que les enfants avaient de l'école à horaire continu et en particulier des activités de loisirs qui y sont proposées. A u COurs de l'été 1992, elle a ainsi interviewé 36 enfants sur ce sujet. Il s' avère que ces derniers apprécient beaucoup les activités de loisirs qui leur sont proposées dans le cadre des écoles à horaire continu et que les loisirs ainsi partagés contribuent à consolider la vie sociale à l'école. Les écoles à horaire continu (<<Tagesschulen») ont été introduites en Allemagne dans les années 70, parce que l'on estimait alors qu' elles seraient mieux à même de favoriser l'égalité des chances que le modèle scolaire habituel. En Suisse, les écoles à horaire continu ont été dans un premier temps un phénomène marginal, avant de gagner en importance, suite aux changements intervenus dans la famille et la société. L' école à horaire continu correspond d' une part au besoin de prise en charge des enfants en dehors des heures de classe, d' autre part à l'idéal pédagogique de mise en relation entre l'école et la vie. L' école à horaire continu comprend les heures de classe, des moments consacrés aux devoirs, le repas de midi et des heures de loisirs. Toutes ces activités sont destinées à l'ensemble des enfants, tanIè~ - Septembre 1995
dis que les moments d ' accueil constituent une offre supplémentaire optionnelle. Pendant les heures de loisirs, les enfants ont l'occasion de s' adonner à diverses activités, individuelles ou collectives. Cette offre est appréciée tant par les parents que par le personnel. Mais qu'en est-il des principaux intéressés, les enfants en l'occurrence? Pour en savoir plus, Susanne Hauselmann a interrogé des élèves de 4e année qui fréquentent deux écoles à horaire continu zurichoises.
Plus de temps ensemble Les résultats de l'enquête montrent clairement que les enfants apprécient vivenlent les spécificités de l'école à horaire continu, et tout particulièrement de pouvoir passer plus de temps avec leurs camarades . Le repas de midi pris en commun, de même que l'heure consacrée aux devoirs sont également appréciés. L' offre de jeux et d'espace à disposition, tant à l'intérieur du bâtiment scolaire qu'en plein air, est particulièrement prisée par les élèves. Quelques filles rencontrent, conlme cela se passe aussi dans d'autres écoles, des difficultés à s' imposer pour accéder aux espaces et aux jeux mis à disposition. Si les activités de loisirs préférées varient selon les filles et les garçons - cache-cache pour les premières, football pour les seconds - l'ensemble des élèves toutefois a une nette préférence pour les activités en groupe. Les garçons cependant jouent plus facilement avec des camarades plus âgés ou plus jeunes, tandis que les filles préfèrent la compagnie de leurs
camarades de classe. Trois facteurs déterminent avant tout la satisfaction des élèves: un espace scolaire multifonctionnel, des locaux permettant le déploiement de nombreuses activités et la liberté laissée dans le choix des activités de loisirs.
Un excellent climat scolaire Plusieurs facteurs indiquent que l'ambiance dans les classes interrogées est bonne: les élèves entretiennent de nonlbreux contacts entre eux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'école; il y a très peu d'enfants exclus et la coopération entre élèves est bonne. Les groupes sont capables d'intégrer rapidement les «nouveaux}), ce qui constitue aussi un indice de compétence sociale élevée. Sans doute la satisfaction des élèves est-elle liée à l'implication du personnel, à la satisfaction des parents et à la collaboration entre parents et enseignants. En conclusion, l'auteure estime que l'école à horaire continu est un modèle pédagogique qui fait ses preuves et qui pourrait aussi servir d' exemple à la réalisation d' écoles de quartier.
Réf. No 1/95/54
RECHERCHES ET DOCUMENTATION Une documentation gratuite sur Je projet présenté est disponible dans la langue originale auprès du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation, Entielderstrasse 61, 5000 AARAU - Télé-
phone (064) 21 21 80. 33
OPINION
BIBLIOTHÈQUES
Nouvelle loi fédérole sur le droit d'auteur
Instruction publique: délocaliser?
Soirée thématique Le Groupement valaisan des bibliothèques (GVB) organise le lundi 9 octobre 1995 une soirée thématique intitulée: Conséquences de la nouvelle loi fédérale sur le droit d'auteur pour les bibliothèques: prêts, locations, photocopies
Lieu: Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS), Gravelone 5, 1950 Sion.
Durée: de 18h30 à environ 2lh (une légère collation est prévue sur les lieux).
Intervenant: Monsieur Gabriel Frossard, directeur de la bibliothèque de la Faculté de droit de l'université de Genève et spécialiste de ces questions au sein de l'Association des bibliothèques suisses (BBS).
Coûts: membres du GVB: Fr. 10.non-membres du GVB: Fr 15.La première partie de cette soirée sera consacrée à la conférence de
M. Gabriel Frossard et la deuxième sera réservée aux questions des participants qui pourront exposer leurs préoccupations concrètes. Toutes les personnes intéressées à participer à cette soirée peuvent s'inscrire au plus tard jusqu'au 20 septembre à l'adresse suivante: Evelyne Nicollerat, GVB, Case postale 2179, 1950 Sion 2 Nord. Prière de mentionner votre nom, prénom, adresse, numéro de téléphone ainsi que votre appartenance ou votre non-appartenance au GVB.
Une soirée d'information pour tout savoir sur la nouvelle loi sur le droit d'auteur pour les bibliothèques.
Les délocalisations d'entreprises européennes sont à l'ordre du jour: n'allons pas y voir un souci généreux de participer au développement de pays du tiers-monde, dont elles exploitent surtout les bas salaires et la faible protection sociale. Elles se réalisent principalement pour le plus grand profit de quelques capitalistes, sous couvert de libre-échangisme. Pour l'heure, elles commencent à montrer leurs effets dans nos pays, où elles s'avèrent surtout génératrices de chômage et destructrices de tout un tissu social et humain. Ira-t-on en Valais vers une autre forme, tout autant déplorable, de délocalisation? Trois faits sont à l'origine de cette interrogation: 1. On sait que, dans la précipitation, une nouvelle «ORM» (Ordonnance pour la reconnaissance des maturités) vient d'être édictée par le Conseil fédéral. TI n'est pas abusif d'y discerner les prémisses d' une baisse de la qualité de la formation gymnasiale, et cette analyse est renforcée par la possibilité, - sinon l' invitation larvée, - qui est offerte de réduire la durée du Collège. 2. L'encre de cette ordonnance était à peine sèche qu' un conseiller national valaisan demandait l' introduction d' une année propédeutique à l'Université: en prétextant la menace d' un numerus clausus, on propose donc de rallonger la durée des études universitaires, en ajoutant au cursus une année de formation générale, jusqu' ici apanage du gymnase.
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R~ - S.ptembr. 1995
R~ - Sept.mbre 1995
3. Et voilà qu' un député au Grand Conseil invite à étudier, dans le cadre d'Education 2000, la réduction à quatre ans de la durée du Collège. Ainsi au moment même où, à Berne, l'on quémande plus d'Université, à Sion l'on se croit obligé de suggérer moins de Collège: c'est ce transfert que nous appelons délocalisation de l'instruction publique. Et les motifs? On peut gager qu' ils se pareront d'européophilie: nos voisins passeraient leur bac à 18 ans. Mais il faut savoir ceci: ces mêmes voisins terminent leurs études supérieures plus âgés que les Suisses. Où est le bénéfice? Certainement pas dans l'engorgement d'Universités surpeuplées! N'escomptons pas un raccourcissement de la durée totale des études: mais demandons-nous si des Universités mammouths pourraient maintenir cette bonne, et nécessaire, formation générale que les professeurs d' université ont reconnue jusqu'à ce jour aux étudiants valaisans. Dans cette affaire la première atteinte est donc culturelle, elle est portée à la formation générale, dans l'oubli qu' une Maturité de qualité est la seule réponse au numerus clausus effectif ou déguisé. Mais les vrais motifs sont économiques. Et même si on a le droit de penser que les arguments économiques ne sont pas les arguments suprêmes, parlons cependant ce langage, le seul à être entendu par trop de décideurs aujourd'hui. Ne contestons pas aux hommes politiques l'objectif louable de ré-
duire les dépenses. Or le compte de la suppression d' une année de Collège est aisé à faire, le chiffre peut impressionner: que voilà une belle économie. Nenni: ces économiseurs se leurrent, car ni les finances cantonales, ni les citoyens valaisans n'ont à gagner à ce jeu. N'oublions pas en effet ce qui contre-balancera les sommes épargnées: pour le canton, une année supplémentaire de compensation, selon les concordats universitaires (qui risquent fort d'être revus à la hausse); une année supplémentaire de bourses et prêts d'honneur (à moins que l'on ne choisisse de sacrifier les étudiants économiquement faibles). Et comme délocaliser signifie moins d'emplois, cela veut dire aussi moins d' impôts, que nous laisserions aux cantons voisins. A ce tarif, l'année d'étude d'un universitaire ne coûte à la collectivité pas moins que celle d' un gymnasien en Valais, et même nettement plus si l'on ajoute, pour les parents des étudiants universitaires, une année supplémentaire de frais, considérablement plus importants hors canton que pendant les études gymnasiales. Et le Valais financera davantage que par le passé la formation de jeunes, qui trouveront moins encore d'emplois (en l'occurrence d'enseignants) dans leur canton d' origine .. . Jusqu'à aujourd'hui, [et notamment dans leur récente réponse à la consultation sur la nouvelle ORM,]le DIP et le Conseil d' Etat valaisan ont toujours défendu avec lucidité une maturité de haute 35
qualité, ce qui sied parfaitement à un canton non universitaire. Espérons donc que le gouvernement de ce pays saura éclairer les apprentis sorciers de la délocalisation sur les conséquences essentiellement négatives d' un transfert hors canton d' une année de formation. Cette forme de délocalisation s'avère en effet plus ruineuse encore que la délocalisation industrielle, car pas le moindre indigène n'y gagne, ni
économiquement, ni culturellement.
Hier on fondait dans notre canton, à grand frais, mais à juste titre, diverses hautes écoles spécialisées. Et il faudrait demain sacrifier bien plus que l'équivalent d'un Collège comme celui de la Planta, élèves et enseignants, en promouvant 50)1 transfert en dehors du territoire cantonal pour d'illusoires raisons
économiques? [A quand le tour de la comptabilité de l'Etat? ou de la SODEVAL?] Le Valais n'a pas à voler au secours de mieux lotis que lui, les can tons universita.ires. Et il a mieux à faire qu'à marquer des auto-goals.
EN RACCOURCI
Soutien pédagogique ReMontre à lousanne Organisée par le Secrétariat suisse de pédagogie curative et spécialisée (SPCl, en collaboration avec les enseignants vaudois, la 2e rencontre du réseau d'échanges sur le soutien pédagogique se déroulero le mercredi 15 novembre 1995, de 13h30 à 17h30, à Lausanne. Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de Anne·Marie Besse, SPC, av. du Temple 19(, 1012 Lausanne. Tél. 021 / 65368 77, fox 021 / 65267 10.
E(ole à la ferme ,L'école à la ferme. vise à promouvoir les visites de fermes dons le codre des programmes scolaires. Elle propose des cours pour les enseignants et des journées d'information pour préparer les familles paysannes à a"ueillir des dosses. Un dasseur ré· gulièrement mis à jour donne des informations pratiqu05 pour réussir une visite, d05 dossiers thé· matiques et une liste de fermes disposées à rece· voir des dosses; elle suggère également des activi· lés pratiques à réaliser avec 105 élèves. L'édition 9S fournil l'adresse de 170 exploitations de Suisse romande. Pour en savoir plus: ,L'école à la fer· mu, Maison du Paysan, Case postale 128, 1000 Lausanne 6. Tèl. 021 / 6171461 . 36
, Protedion de la nature en dialogue>, tel O5t le thème du congrès qui ouro lieu du mardi 28 ou jeudi 30 novembre ou Centre des Congrès de Lu· gano. Par des conférences, des otelim et des ex· cursions, les aspects de la protection de la nolure seront édairés sous tous les ongles et mis en dis· cussion. Ces journées s'adressent non seulement aux spécialistes, mois aussi à toutes les personnes intéressées par la protedion de la nature. Renseignements: Année Européenne dela Protec· tian de la Nature, . Congrès>, Elisabethenstr. 51 , 3014 Berne.
50 ons de l'ONU Dotumentotion pour les danes Pour permettre aux dosses du secondaire 1 et 2 une approche des organisations internationalO5 et une réflexion sur leur rôle, une documentation a été constituée. Elle comprend des informations de base, des textes de presse du monde entier, des indications bibliographiques, des suggestions péda· gogiques, des idées pratiques ... Elle est vendue ou prix de 15 Irancs. Commande: Forum Ecole pour un seul monde, Martine 8esse, ch. Vert 52, 2502 Bienne, téllfax: 032 / 41 2821 .
Longues et images Colloque à Neuc:hâtel l'Association européenne des lingu~tes el des pro· fesseurs de longues organise à Neuchôtel, les 6, 7 et 8 mors 1996, un colloque consacré aux longues et à leur·s image·s. Ce sera l'a((asian d'échanges de points de vue entre les différents odeurs
Le chemin de l'adret Gros plon sur le coteau du Volais central
Alain Tomay Professeur au Collège de St-Mal/rice
•••• Protection de la nature Congrès à Lugano
ÉCOLE ET MUSÉE
concernés par le plurilinguisme et l'éducotion bi· lingue. Ces journées réuniront des chercheurs, spé· cialement dons le domaine de l'acquisition, des en· seignants, des personnes chargées d'évoluer des expériences d'enseignemenl bilingue, d05 respon· sables politiques et toute personne intéressée par la question d05 représentations dons l'appropria· tion d'une longue. Renseignements et inscriptions: IRDP, Colloque , Les longues et leurs image.., Fbg de l'HôpilaI43, 2007 Neuchâtel.
se cet automne «Le chemin de l'adreb>, sentier de
Le Service école de la Communauté de travail vient de publier un dossier·photos consacré ou tou· risme. Ce document contient 40 photos noir et blanc ainsi que des suggestions pour l'utilisation de (05 images, des pistes de réflexion et un des· criptif d'outres documents disponibles sur le même thème. Ce dossier ulilisable avec d05 élèves dès 12 ons, peut êlre commandé ou Service école de la communauté de travail, Epinettes 10, 1007 Lausanne. Prix: 25 francs.
Questions Nord/Sud Répertoire de moyens AV Le Service école dela Communauté de travail pro· pose aux enseignants un répertoire de 180 pro· dUdions abordant les questions Nord/Sud. Ce co· talogue contient les références de documentaires, de fictions et d'animations. Le quart des moyens cités sont des réalisations du Sud et abordent des thèmes tels que la cullure, l'environnement, la so· ciété, l'éducotian, les rapports Nord/ Sud ... Ces œuvres s'adressent à un public de 5 ons à l'âge adulle. Le document esl disponible ou Service école de la communauté de travail, Epinettes 10, 1007 Lausanne. Prix: 10 francs. 1995
toute la philosophie de la NAT, une idée simple d'intégration entre Nature, Agriculture et Tourisme .
25 kilomètres reliant horizontalement les communes
L'exposition
d'Ayent, Arbaz, Grimisuat, !cogne et Savièse. Une
Son but est d'amener le visiteur à comprendre l'interdépendance entre les acteurs (résidents, agriculteurs, touristes) et le p aysage. Des exemples concrets ont été analysés par rapport aux exigences du plan de gestion: utilisation des parcelles, mise en valeur des structures existantes, participation à l'entretien . Des cas seront présentés (transhumance des troupeaux, plan de quartier) ainsi que l'histoire de l'évolution de ces paysages durant ce siècle.
double exposition se tiendra simultanément à Anzère et au Musée cantonal d'Histoire Naturelle à Sion. «Le chemin de l'adret» donnera aux visiteurs l'occasion de vérifier sur le terrain ce qu'il aura appris dans les expositions qui feront une large part à l'interactivité par la magie de l'informatique.
Regords sur le tourisme
R~ - Septembre
La NAT, Nature-Agriculture-Tourisme, nous propo-
La richesse du coteau Le microclimat méditerranéen assure au coteau situé entre Savièse et !cogne une richesse biologique incomparable. Les terrasses herbeuses entrecoupées de haies vives, de petits bois intacts et de prairies marécageuses, les chemins et les sentiers qui ne doivent presque plus rien à la m écanisation, ont conservé une diversité de flore et d e faune rarement observée sous nos latitudes. Les prés maigres, les bosquets envahissants, les petites parcelles enchevêtrées de haies et de bosquets, ont évolué à leux fantaisie: la faune et la flore s' y sont réfugiées. L'osmose réussie entre une agriculture peu technique et une nature aux avancées discrètes a permis l'installation dans cette zone du coteau d'une richesse naturelle connue loin à la ronde. R~· Septembre 1995
AlIention fragile Mais cet équilibre est fragile. L'abandon des anciennes pratiques agricoles, l'exploitation moderne, l'avancée des constructions et les infrastructures nécessaires à la vie sur le coteau risquent de le compromettre ... Conserver l'attrait de la région et sa beauté, y développer pourtant des activités économiques est accepté comme une nécessité vitale. Cette gestion, c'est
L'exposition aborde une réflexion SUI la gestion des zon es rurales conçues par et pour les gens qui y vivent.
Davantage de renseignements peuvent être obtenus auprès d'Ecole et Musée à l'ORDP (tél. 027 1 60 41 52) ou directement au Musée d'Histoire Naturelle.
Eric Berlhod D'après le dossier NAT
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REVUE DE PRESSE
D'un numéro à l'autre Economies à l'école Sacrifice salarial proposé Des enseignants vaudois sont prêts à payer de leur poche le maintien d' une école de qualité. Avant m êm e que ne soient r endues publiques les décisions du Conseil d' Eta t s ur les écono mies qu e l'école vaud oise d evr a consentir ces trois proch aines années, un gro upe d e réflexion formé d e quatorze m aUres d e gymnase s'est jeté à l'eau. il appelle tou s les enseignants du canton à se p rononcer sur le p rincipe d' une contribution d e solidarité égale à 1 % de leur salaire. L/économie potentielle - 5,3 rrùllions en 1996 - doit «permettre de sa uvegarder la qualité d e l' école et préser ver l'emploü>, (J, de Genève 10/11.06)
Dollars en prime Les écoliers américains peuvent désormais gagner de l'argent à l'école. Un n ombre croissant d ' écoles souscrivent en effet au programme «Earning by lea rning» (gagner de l'argent en apprenant) encouragé par le Présid ent ré publicain d e la Chambre d es r ep résentants Newt Gingrich. Cette «expérien ce d es lois du m a rché» perm et au x écoliers d e gagn er d eu x dollars pour la lecture d ' un livr e. M . Gingri ch estim e que ce tte d émarche p ermet au x élèves d es quartiers d éfa vorisés «qu'être pr o xénète ou trafiquant de drogue n' est pas le
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seul moyen d e gagner de l' argen t» . Les réactions sont très diverses d an s le pays mais le Départem ent de l'éduca tio n qui se ve ut ouver t à toutes les initiatives stimulant les écoliers n' a pas pris officiellem ent p osition sur le p rogramme «Earning by learning» (Quot idien jurassien 20.06)
lière s du second aire qui le permettent. Les communes d evr ont r evoir leurs arrangements et regr ou per les effectifs d e façon à avoir le plus sou ve nt p ossible au m oins 22 élèves par classe dans le secondaire. L'ensemble du secteur enseignem ent, Université comprise, d oit économiser 68 millions d' ici à l'an 2000. (24
Heures 22,06)
Enseignants fribourgeois
BaH3 en vue Fribourg se penche s ur un avant-projet de restructura ~ tian de l'Ecole normale. La no u vell e stru cture en consultation propose la formule «bac+2+1». Autrement dit, les candidats devraient être titulaires d ' une m aturité . Ils d evraien t ensuite suivre une form ation th éorique et pratique d e deux a ns av ant d 'accomplir une a nnée probatoire d 'en seignement. (La Liberté 20.06)
Ecole vaudoise
Fribourg Malu en treize ans Le Conseil d ' Etat fribourgeois a tranché: la nouvelle maturité fédérale s era introduite s ur le canevas actuel de treize ans. «Le p assage éventu el à d o uze ans sera examiné dans un d élai de 8 à 10 ans, à la lumière d es expériences faites à Fribourg et d ans d ' autres cantons offrant un cursus d e 12 ans», a précisé Augustin M acher et, le directeu r d e l'Instruction p ublique.
(La Liberté 22,06)
Mesures d'é(anomies La deuxième séance d' information au Grand conseil sur les économies prévues par Orchidée II a été riche de renseignements s ur l'avenir de l' école vaudoi ~ se. Le n ombre d e p ostes ne diminuera pas. Mais au lieu d 'en créer 110 p our accueillir un nombre O"oissant d 'élèves, on se con tentera d e 80 nou velles classes. La m oyenne cantonale d es effec tifs sera élevée à 22 élèves par classe dans les fi-
Université lémanique Premier pas En créant une section lémanique des sciences de la terre, Genève et Vaud inaugurent un nouveau mode de fonctionnement. Ils m ettent en place une seule instance d écisionnell e to ut en m aintenan t les lieu x d 'enseig nement. Cette d écision concerne 90 postes d e p ersonnel et quelque 250 étu-
m ants. Mais ce n'est qu ' un premier pas. La conseillèr e d ' Etat ge nevoise Ma rtine Brunschw ig Graf mentionne d éjà un autre p roj et qui concernerait les Facultés des sciences d ans leur ensemble. (J. de Genève 23.06)
Enseignement bilingue
Violence à la TV
Pas «av rabais))1
p roposent un enseignement d ans ce d om aine. Mais p our évi ter d es plaintes, l' accord d es parents est requis . Les Va udo is s ui vent huit heu res d e cou rs a u total. Les premi ères pé rio d es sont d o nnées vers 9 / 10 ans, les d ernièr es vers 15 / 16 ans. Le régime es t pratiqu ement le mêm e en Valais et à Fribo urg, le nom b r e d ' heu res oscillant en tre s ix et d ou ze pen d ant la scolarité obli gatoire. O. de Genève 25.07)
Suisse alémanique holes traditionalistes Trois écoles de la Fraternité Saint Pie X, le mouvement
créé p ar M gr Le febvre, vont ou vrir leu rs p ortes à Sai nI-Gail. Si d e tels établissem en ts exis tent d epuis plus d e d ix ans en Romand ie, Cf est une pre miè re d e l' a u tre côté d e la Sa rin e. Pou r le fu tur responsable d e l'Ecole d ' Oberriet, le programme disp ensé sera «to ut à fait normal»; se ul e l'a tmos ph ère changera. Du côté des au torités scolaires, on ne se fait pas trop d e so uci. Les autorisations ont été accordées sans d ifficuJté. Le d ossier a été jugé «bOn» et «offrait to utes les garanties nécessaires». (J. de Genève 28.07)
Une pu(e prote(tri(e
A Villars-sur-Glâne (FR), quinze enfants viennent d ' achever le ur année enfantine dans la classe biling ue pilote. Seuls huit d'entre eux poursuivront dans la classe de p remièr e année bilingue. Les p arents d es autres élèves ne veulent pas cau tionner «un projet d e b ilinguism e au r abais». Les associatio ns cantonale et communale pour un enseignem ent biling ue rep rochent à l'expérience sa limitation à des branches qui ne comportent ni expr ession écrite, ni lecture. Seul es d eu x heu res et d emie d e sp ort et deux heures d'A CM seront disp ensées en allemand dans la classe d e première primaire bilingue. Du côté d es autorités, on justifie cette retenue par le cadre légal ainsi que par le m anque d e perso nnel form é et l'absence d e programmes. (La Liberté 4.07)
Ecole vaudoise Réforme relancée Le proj et «Ecole vaudois e en mutation - EVM 96» a failli capoter. Le gro upe d e tra vail cons titué pour concevoir cette r éforme R~ - Seplembr.
avait s uspendu ses travau x en avril pour témoigner l'inquié tude que lui inspiraient les éco nomies fi xées par la réforme d e l' administra tion (Orchidée Il). BOime surp ri ~ se estival e p our Jean Ja cques Schwaab, le chef du DlP: le groupe formé de directeurs d 'é tabli ssem ents et d 'enseignants a décid é qu ' il irait ju squ'a u bout d e sa missio n. Si tout se passe bien, le p rojet EVM 96 ser a mis en co ns ultation ce t automne, r emis en jan vier a u gou vernement et so um is en mai au Gr and conseil (NQ 12.07)
1995
Installer une puce destinée à censu r er les images violentes à la télévision: le présid ent am érica in Bill Clinton y est favo rable. M ais ses ad versa ires républi ca ins du Congrè s es tim ent qu ' il s'agirait d ' un «contrô le go uve rn eme ntal intolér able». Les grand s réseaux d e TV leur emboîtent le pas invoquant la liberté d 'expr ession. Seules les petites chaînes câblées sont favor ables à l'usage d' un systèm e de co ntrôle électr onique. La polémique fait r age d epuis qu' une étud e de 1993 a révélé q u' à 12 an s, un je une Am éricain a v u en m oyenne 8000 m eurtres télévisés. (NQ24.07)
Education sexuelle Le Sida ouvre les portes L'é ducation sexu ell e a fa it sa p lace à l' école. La nécessité d ' une prévention contre le SID A et les ab us sexu els en vers les enfants a ou vert d es po rtes: d e 10 à 16 ans, les élèves s uivent entni six et d o u ze heures d e cours. Aujo urd' hui, pra tjqu eme nt tOutes les écoles second aires
R~ - Seplembre 1995
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RÊSONANŒS Mensuel de l'école valaisanne. Edition, administration, rédadion Déportement
del'imlrutlion publique (DIP) DHice de recherche el de documentation pédagogiques
(OROPI Gravelone5, 1950Sion Téléphone (027) 60 4152. Direction Jean-Pierre Salamin Rédaction
Poul Velter Co.,,11 de rédaction PotrickAbbet, Ass. porents RémyDoyer, SPVol Maurice Dinen, OSP Lovey,DlP
J ean- Fran~ois
Fabio Di Giacomo, AVECO Mounce Nonchen, SMP Lourent Perruchoud, AVPES Phalogrophe
E N RACCOURCI
Jacques Dussex
Journée du refus de la misère
«le vent dons les cheveux»
Données techniques Surface de composition:
Dossier de trava~
Théâtre et expositions
Le Mouvemenl inlernolionol ATO Quorl Monde, por so bronche enlon·
Les ondennes holles Berdoz· Mélroiller (Sierre) occueillenl oduellement . Le vent dons les cheveux>, un spectode écril, inlerprété et donsé por des lemmes de 10 région sierroise. Pormi elles, plusieurs collègues enseignontes. Mis en scène por André Schmidl, ce speclode roconle 10 lemme, la lémi· nilé, dons une succession de moments de conlidence. Jusqu'ou 30 septembre, des représenlotions sont données tous les ieudis, vendredis et somedis à 20h30. On peul réserver des ploces à 10 BCV, tél. 027 / 55 44 44. Dons 10 holle où se joue le speclode, divers orlisles exposenl en ollernonce, Pormi elles, l'enseignonle el céromiste Ooniell. Solomin.
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Impression en offset en noir el une teinle vive, pholoU,hos fournies ou frois de repraduclion fad urés séparément pour documenls fournis prêts li la reproduction. Parution
le 15 de choque moissouf iuill.t el août Délai de remise des textes et des annonces
L. 20du mois précédent. RÉGIEDES ANNONCES
PUBUCITAS, 1951 Sion Téléphone (027) 2951 51 Téléfax (027) 23 S7 60. Impression, expédition
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Pratiques de lectures en sixième es élèves lisent-ils un récit, une argumenta tion ou un texte explica tif d e la mê me manière? Tous les lecteurs adaptent-ils leurs stratégies en fonction du type de texte? Quels sont les goûts d es élèves d e 11-12 ans en matière d e lecture? Le ni veau du lecteur a-t-il une influen ce sur les choix littéraires
L
Dans le cadre d ' une enquête m en ée p ar les centres cantonaux d e reche rche', les compétences d es lecteurs d e sixièm e primaire d ans des séque nces textuelles de type différencié ont été évaluées. L'observation, d ont les résultats ont fait l' obje t d ' un récent rapport, a été réalisée a uprès d e 2200 élèv es, aya nt e ntre 11 et 12 ans, issus d e 130 classes de six cantons (BE, FR, GE, NE, VD, VS). Cette observation sous forme d e tests a été complétée par un sondage auprès d e la v isant à mêm e p opula tion connaître les goûts d es élèves et les di fféren tes stra tégies qu' ils utilisent en situa tion d e compréhe nsion de ]' écrit. Les a ute urs expliquent ainsi les rai sons d e ce tra v ail d ' analyse: «Savoir de quoi est capable un élève de 11-12 ans, qui, dans certains cantons, va entrer dans le secondaire inférieur, et dans d 'autres, s'y trouve déjà, nous paraissait d ' autant plus important que la lecture a été et est encore une caus e importante d ' échecs. D' une part, l' apprentissage de la lecture est considéré comme achevé et ceci d ' autant plus dans le secondaire; d ' autre pa rt, l'élève du secondaire se trouve confronté de plus en plus à une multitude d ' écrits, ceci dans toutes les ma-
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tières . Or, combien d ' élèves ont échoué en mathématique par exemple, en grande partie à cause d' une m auvaise compréhension de consignes .» Dresser un bilan des compétences e t d es difficultés chez les je unes lecte urs, comprendre les raisons de leurs échecs à partir d es inform ations qu' ils d onnent sur leurs stra tégies sont les b uts visés par cette recherche romande.
Tester les compétences: meilleurs scores valaisans Le ma té ri el utilisé pour l'év alu ation d e la compréhension de l'écrit
portait sur les dinosaures et ['Homme et ses origines et était constitué de quatre types d e textes différents: le texte n arra tif, a rgumenta tif, explica tif et injon ctif. Les résultats d es tests d e compréhension varient en fo nction du type de texte. Globalement, les élèves comprennent mieu x le genre narra tif. Quant aux qu estions porta nt sur une lecture ponctuelle d e ty p e rep érage, elles sont d a ns l'ensemble mieux réussies que celles ayant trait à une lecture plus globale. Pour la majorité d es tests, le ca nton de Neuch âtel obtient les plus faibles rendements alo rs qu e le Valais r éalise les meille urs sco res. Le nombre d'élèves non-fran cophones semble être l'une d es explica tions possibles. Les élèves ont é té ré pa rtis en qua tre profils d e lecte urs (des lecte urs faibles a u x lecteurs exp erts) en fo nction d es re ndements. Des comparaisons ont ensuite porté sur les liens entre les ty pes d e textes et les groupes de lecteurs. Les prioci-
pales stra tégies d e lecture d ans les différe nts g roupes ainsi que les pra tiques et les go ûts littéraires d an s chac un d es gro upes ont également été mis en évidence.
Des romans plutôt que des BD De manière générale, les élèves d e sixième possèdent a u moins d ix liv res et sont no mbre ux à ach eter d es revues (Jun ior Club, Petit ami des animaux, Club Ni ntendo ...). Ils lisent ava nt tout des textes de type narratif et l'a ute ur le plus souvent cité est Roald Dahl (Charlie et la chocolaterie, Sacrées sorcières ... ). Les bandes d essinées les plu s lues sont Jo et la série des Tintin. Ce qui peut paraître étonnant, c'est la faible prop o rti on d 'élèves (31 %) à donner un titre d e ba nde dessinée comme li v re préfé ré. Les cherche urs é m ettent plusieurs hyp othèses pour expliquer ce phénom ène et la valorisa tion d e l' écrit de typ e narra tif d a ns le contexte scolaire n'est san s d oute pas étrangère à cette réponse.
sa tio n du marqueur ou n'est-elle pas enseignée?
Même les mauvais lecteurs savent lire Les chercheurs romands retiennent d e ces réponses que tous les élèves ou presque aiment lire et qu' il faudrait trollve r ce qu' ils aiment lire à leu r niveau pour développer ch ez ces élèves la motivation à la lecture: «Il nous paraît primordial de tirer de toutes ces informations, que même les plus mauvais lecteurs «sa vent» lire et aiment (en grande majorité) lire. Il paraît indispensable de trouver ce qu' ils
aiment, d e leur faire mettre en é vidence leurs compétences (ce dont ils n e sont pas toujours conscients ), de partir de là pour leur permettre de progresser.»
tian d es consign es en les di versifian t. A partir d e ces résultats, il reste d onc à d évelopper un en seign e me nt d e la compréh ension pour les lecteurs faibles.
Pa rmi les p istes pou r un apprentissage «continué» d e la lecture, les cherch eu rs rom and s proposent d e travailler tout particulièrem ent les as p ects suivants: re trouv er r antécéd ent d e l'a naphore, faire une syntèse du texte, faire ressortir avec les élèves les intention s d e l' a uteur, travailler sur les croya nces et les connaissances an térieu res d es élèves, trav ailler sur la comp réh ension et l'expression d 'arguments, é tudier la formula-
Nadia Revaz Pour en savoir plus, lire: A. Soussi, Y. Baurnann, A.-M. Broi, P. Dessibourg, N. Le u, & D. Martin Commen t lisen/-ils e ll sixième? Neucllâtel et
Lausanne: IRDP - LEP, 1995. 1
recherche mandatée par la CCCR (Commission romande des centres de
recherche) et l'IRDP (Institut romand de recherches et de documentation
pédagogiques).
En cas d e non-compréhension d' un m o t ou d ' une phrase, les élèves essaient d ' abord d e d eviner, sinon ils d emandent d e l'aide. Ensuite seule m ent, ils recourent au dictio nnaire. Parmi les stra tégies largeme nt utilisées p our mieu x comprendre un texte, citons la plus fréquente, à savoir se poser d es q uestions sur les parties non con1prises. il est à noter que la stratégie - très sou vent utilisée par les adultes - consistant à souligner des p a rties d e l'his toire (passages impo rtants) n'est ja m ais utilisée par 76% d es élèves. Cette pro position n' a-t-elle p as été assimilée à l'utiliRu.~ - Seplembre 1995
R~ - Seplembre 1995
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