,
LECTRICITE , l'~1L L ...~"':..::-:""---~
Pour tout savoir sur l'électricité: Sa production, sa distribution, sa consommation, ses applications,.
Pour animer vos cours:
----
Pour obtenir notre catalogue ou pour tout renseignement:
Nous vous proposons: • brochures, plaquettes, dépliants • films, cassettes video VHS, diapositives • documents pédagogiques • coffrets d'expérimentation
~II"
Pour vivre l'événement en direct: Nous vous guiderons, vous et vos élèves, sur les sites de recherche, de production et de distribution d'électricité, cela de Goesgen à celle de la Grande Dixence.
ELECTRICITE ROMANDE La ",,,ilriJcdc Ifmer,i,.
OFFICE
D ' UfCrf?ICITE
DE
LA
SUISSE
ROMANDE
Rue du Maupas 2 • Case posta/6 691 • CH - 1000 Lausanne 9 Téléphone (021) 312 90 90· Téléfax (021) 3201019
ALIMENTARIUM Musée de l'alimentation Une observation scientifique, ethnologique et historique de l'alimentation. Des animations audiovisuelles. Des programmes informatiques. Une cafétéria...
Exposition temporaire
[btiJ f!ltJ@r; {)tiJ fijJ(§)[Xlr; ()@ fJJtiJtJ[j(J 29 mars 1996 - 5 janvier 1997
Visites guidées sur demande.
ALiMENTARIUM JUNIOR (pour les enfants de 6 à 12 ans): Une cuisine laboratoire, une salle de la découverte et des jeux interactifs. Réservations par téléphone. Quai Perdonnet - rue du Léman 1800 VEVEY/Suisse
Tél. (021) 924 4111 - Fax (021) 924 45 63 Horaire: le musée est ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Du 29 mars au 3 novembre 1996: 10 h à 17 h.
Le "'~ d' ol'prendre «Le bonheur d'apprendre et comnlent on l'assassine». Le titre était suffisamment accrocheur pour inciter un enseignant à en faire, l'espace de quelques jours de vacances, son livre de chevet. Ce fut mon cas, et je ne l'ai pas regretté. Dans son dernier ouvrage~ François de Closets analyse l'école française en général, les niveaux secondaires l et II, en particulier. L' auteur est un brillant journaliste, spécialiste de la vulgarisation scientifique. Il a, entre autres, collaboré durant de nombreuses années à Sciences et avenir, Mais son livre, il!' a aussi écrit en tant qu'ancien élève, parent et citoyen, Son constat n'est pas des plus réjouissants: pour de multiples raisons, selon lui, on assassine le bonheur d'apprendre. «Le plaisir d'apprendre n'a pas résisté à la soif de réussir ou, pire, à la peur d'échouer». Pour François de Closets, ce qui devrait constituer la mission de l'école - dispenser une large initiation culturelle est «un rendez-vous manqué». Malgré les belles paroles et les intentions louables, l' institution scolaire est devenue utilitaire. «Que les parents qui préfèrent un enfant lecteur à un enfant bachelier lèvent le doigt», écrit François de Closets qui se livre à un plaidoyer pour la culture. Cette culture qui n'est pas ce qui reste mais bien ce qui vit. Cette culture qui est «le bonheur de découvrir, d'admirer, de respecter, d' aimer, de croire, d'espérer ensemble, de cOlnmunier à travers les siècles dans les mêmes émotions, les mêmes amusements, les mêmes joies et les mêmes peines» . R~ - Septembre 1996
Mais pourquoi ce rendez-vous manqué? L'auteur analyse l'inadaptation de la pédagogie à travers les programmes, les élèves, l'école et la société. Certains chapitres sont spécifiquement français; mais la plupart des réflexions sont suffisamment universelles pour mériter un détour. Après avoir examiné le renouvellement du français, de la mathématique, de l' histoire, de l'éconOlnie civique ou de la physique, François de Closets effectue quelques constats qui me semblent fort pertinents. «L'essentiel me paraît être, dans un premier telnps, d'éveiller la curiosité, le goût, l'an10ur, la passion». Pour ce faire, évitons le verbalisme qui a prévalu dans toutes les réfornles et cessons d'assener des rafales de définitions.
«La perception révèle les choses puis l'homme les désigne. Pourquoi faut-il que l'enseignement procède toujours en sens inverse»/ s'interroge l'auteur. A qui la faute? Avant tout aux spécialistes qui éprouvent beaucoup de difficultés à comprendre que «le savoir n'a pas été conçu pour être enseigné», Pour François de Closets, la majorité des travailleurs de l'avenir aura besoin plus de qualités huInaines que de qualifications techniques. «Tout ce qui fut sacrifié, la culture vivante, la curiosité en éveil, l'ouverture d'esprit, le goût d'apprendre, se révèle aujourd'hui plus utile que les savoirs utilitaires», déplore le journaliste après avoir démontré, chiffres à J'appui, que ceux qui croyaient à la vertu anti-chômage du diplôme se trompaient. Malgré la dureté de son réquisitoire, François de Closets laisse la porte ouverte à l'espoir. Le bonheur d'apprendre existe. Un peu partout dans l'Hexagone, des enseignants masquent, par la qualité de leur travail, les in1perfections du système. Mais pour cela, ils doivent souvent interpréter à leur façon programmes et directives. A l'heure où les tenants du libéralisme pur et dur veulent prendre !' école en otage, ces considérations humanistes méritent qu'on y consacre quelques heures. Bonne lecture! P. Vetter
Le bonheur d'apprendre est parfois assassiné.
,. DE CLOSETS, François, Le Bonheur d'apprendre e~ comment on l'assassine, Paris, Seuil, 1996.
$2
1iW....~A~...
..s...J,d..&....:.III
E2000: principaux résultats de la consultation relative aux trente propositions pour le renouvellement de l'école valaisanne
ÉDITOR I AL 1
Le bonheur d'apprendre P.Veller
32
NOS COLLÈGUES Moreel Bornet: le prof qui gouverne le Filty-One P. Veller
3~ CARTE BLANCH E Povone pour une école défunte J.-F. Lovey
DOS S IER
3
E2000: résultats de 10 consultation E2000
11
E2000: hilon intermédioire La diredion du projet
13
Enseignement primoire: nouvelles formes d'organisation P. Veller
1~ Introdudion de l'évaluation semestrielle
1'il 20 22
EGPS: démonoge officiel P. Veller L'école normole, c'est presque fini P. Veller Enseignement secondoire: réflexions d'outomne J. Guntern Quelques nouveoutés informotiques CTlE/Ré.onan,e.
CDIP-INFOS Cycle d'entrée: un besoin réel (DIP IRésonan,e.
36
ÉDUCATION PHYSIQUE Le rôle de l'édumtion phYSique ô l'école AVMEP
ACTUALITÉS 23 Bourses et prêts d'honneur
3/
Cours ASEP: Assis, ossis j'en oi plein le dos
23
3'il
FORMATION ô DISTANCE Filière en communimtion (RED I Ré.onan,es
PUBLICATIONS Hondimp . Aventures oux Philippines Lo télématique ô l'école
2~ CONCOURS Il étoit une fois le téléphone en Valois
2$
N. Rev..
16
3$
26
ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ E2000: quelle sero la plalO de l'enfant différent P. Nenda,
LIVRES Peinture -Amérique -gUide -contes P. Veller
42
BIBLIOTHÈQUES 4' semoine de lecture: 10 mémoire se livre E. Ni,ollerat
44 NOUVEllES DE L'ORDP
21 SCRABBLE Les Dsont jetés J.P. Hellebaut
30
40
REVUE DE PRESSE Dlun numéro à l'outre N. RevOl
Nouvelles prestations: photocopies, tiroges photos _..
4$
EN RACCOURCI D'un numéro ô l'outre
~6 CATÉCHÈSE Martin le cordonnier
ÉDUCATION MUSICALE La musique est bien vivonte dons nos closses B. Oberhol,er
4/
ÉCOLEET MUSÉE Les sages-femmes s'exposent E. Berthod R~ - Septembre 1996
1. Introduction
1.2. Continuité dans l'information
1.1. Une étape du projet
Les partenaires de l'école ont été largement associes au projet Education 2000, notamment par leur intégration dans les modules dès le début de ses travaux.
Sept groupes de travail, ou modules, ont entrepris une réflexion critique sur l'école valaisanne en août 1995, s'efforçant de déterminer ce qu' il était souhaitable d 'améliorer au niveau des structures et du fonctionnement de l'école . Cette démarche, appelée phase de transparence, a duré environ quatre mois. Elle a suscité 200 propositions d'aménagements de l'école valaisanne. La direction du projet a opéré une synthèse de ces suggestions; elle a défini des domaines prioritaires et a rassemblé ses préoccupations dans trente propositions de travail. Les modules s' en sont saisis et les ont développées durant les trois premiers mois de cette année. Cette phase, dite de créativité, a débouché sur la publication d' un document au mois d'avril. Les trente propositions y étaient développées. Ces propositions, qui représentent l'état actuel de la réflexion, et qui ne recouvrent évidemment pas tout le champ de l'école valaisanne, ont été soumises pour examen aux différents acteurs et partenaires du projet: les autorités politiques cantonales et régionales, les églises, les milieux économiques, les experts, les responsables scolaires et directeurs d'écolet les associations d'enseignants et de parents, les parlements des jeunes. R~ - Septembre 1996
Deux supports écrits ont été régulièrement utilisés pour faire connaître le contenu du projet et son évolution: le périodique francophone "RésonanceS» et le périodique germanophone «Mitteilungsblatt». Ainsi a-t-on publié dans ces organes : en septelubre 1995, les objectifs et les modalités du projet; en janvier 1996, les thèmes prioritaires soumis à l'analyse des modules et les résultats de l'analyse de prestations; en mai 1996, l'état intermédiaire du projet. Des informations complémentaires ont en outre été fournies dans chacune des parutions de ces périodiques, par exemple sur la formation complémentaire des directeurs et des enseignants, sur les devoirs à dOlnicile. Le chef du DIP et la direction du projet ont donné un très grand nombre de séances d'information, tantôt en prenant l'initiative, tantôt en répondant à l'invitation de di-
vers milieux. Ils se sont également tenus à disposition des médias qui ont organisé des interviews et des débats. La direction du projet a également présenté l'état de ses travaux au Grand Conseil, à deux reprises, à son bureau et à ses deux com'missions permanentes, à trois reprises.
1.3. La consultation Au moment où elle a rendu notoire l'état intermédiaire du projet, en avril, la direction a informé les partenaires qu'elle enregistrerait avec soin et diligence toutes les prises de position, qu'elles émanent d'associations, de groupenlents ou de personnes privées.
Les remarques qui sont regroupées d a ns le présent d ocument rassemblent la totalité d es prises d e position ou d es interp ellations qui nou s son t p arvenues jusqu'à la fin juin.
prononcés sur l'en semble du p roje t. En reva nche, les correspondants qui se sont exprimés sur un seul point d e la réforme en visagée ont fait val oir le plus souvent d es avis critiques ou n égatifs.
On déno mbre a u total 150 prises d e position ou m essages: 91 proviennent du H a ut-Valais; 59 du Valais rom and. Voici la répartition d e ces correspondants par ca tégories: • 41 auto rités scolaires (comm unes, commissions scolaires, di rection d 'écoles) représentant 35 commun es • 10 associations: 9 d 'enseigna nts, une de directeurs • 48 enseignants ou groupes d 'enseignants • 17 associations d e parents, gro upes d e pa rents, g roupes d e mères d e fa mille, p arle ment d es jeunes · Il paroisses, commissions paroissiales et diocésaines • 22 p erso nnes à titre individuel et 1 parti politique.
On relève, dans le courrier reçu, un assez grand n ombre de rem arques à p ropos d'objets qui ne figuraient p as da ns le projet. Ainsi certains s'inquiètent-ils d ' une éventuelle précipitation dans la conduite du projet; d 'autres des d élais d e mise en a pplica tion qui pourraient être trop courts; d'autres enfin d'un accroissement présumé d es coûts d e l'enseignement pour les collectiv ités ou les parents.
A ce stad e du projet et vu les objectifs d e cette consulta tion, les avis exprimés n e constituent pas un éch an tillon représenta tif de l'opinion d e la popula tion en général ou d e groupes d e p opulation. Cependant, ces avis permettent d'apprécier les principaux points de satisfaction ou d ' inquiétude. Ils contribueront égalem ent au d éveloppement du projet et à la clarification d es propositions.
Du point d e vu e péd agogique, le p roje t est jugé intéressant. Mais beaucoup d'interlocuteurs pensent que certaines prop ositions seront difficiles à mettre en œ u vre en raison d es effectifs élevés que connaissent certaines écoles ou certaines classes. Les 30 propositions ne rencontrent pas le m êm e intérêt a uprès d e nos correspondants. Celles qui suscitent le plus d e réactions, positives ou négatives, sont d ans l'ordre d écroissant:
Proposition 8: unité de la scolarité obligatoire (école enfantine, école primaire, cycle d'orientation). Proposition 9: durée des études menant à une maturité gymnasiale.
bre uses rem arques d a ns la p artie além anique du canton, tandis que les propositions 1 et 3, qui traitent d e la mission e t d es objectifs d e l'école ainsi que d u projet p éd agogiq u e, d onnent lie u à un plus grand nombre d e commentaires dans la partie francophone.
2.2. Résultats détaillés Proposition 1: mission et objectifs de l'école La prop osition est accu eillie favorablement. Les critiques é mises traduisent deux a ppréhensions: • que l'on minimise le rôle d e la farrùl!e dans l'éducation; • que l'on néglige l'asp ect spirituel de l'éducation.
Proposition 2: apprentissages fon damentaux - enseignemen t recentré et interdisciplinarité Cette pro positio n rencontre une large fave u r chez les correspond a nts. Certains se d em andent cependant si les enseignants ont une formation suffisante pour satisfaire a ux exigences d e l' interdisciplinarité. D' autres craignent une disp arition d e l'éducation religieuse ou enc:ore un affaiblisseme nt des branches à caractère culturel (éducation musicale, acti vités créatrices).
Proposition 3: projet pédagogique
2. Les résultats de la consultation
Proposition 29: encouragement à la régionalisation scolaire.
Les avis exprimés sont fav orables. Mais un assez< gra nd nombre d ' interlocuteurs souhaite que le concept soit mieu x d éfini, que l'implication d es partenaires soit précisée, ainsi que le temps et les m oyens qui seront mis à disposition.
2.1. Résultats généraux
Proposition 6: introduction de branches d'excellence et à option.
Proposition 4: nouveau mode de progression (Cljcles d'apprentissage)
Le p rojet a été généralement bien accueilli p ar les personnes ou institutions qui ont fait connaître leur opinion. Ceci est particulièrement vrai pour ceux ou celles qui se sont
Les deu x régions linguistiques n e concentrent pas toujours leur intérêt sur les m êm es objets . Ainsi, la prop osition 29, qui a trait à la région alisation, suscite de très nom-
La prop osition est jugée intéressante p ar la m ajorité d es corresp ondants. Mais elle suscite de ux types d e préoccupation s. La première a trait à l'organisation des
Les consulta tions futures respecteront les règles h abituelles dans de tels projets.
Proposition 4: nouveau mode de progression par cycles d'apprentissage. Proposition 17: qualité de la vie de l'élève (tâches à domicile, congés personnels).
R~ - Septembre 1996
cycles d' apprentissage: m oyens d e réalisation, durée, transition d'un cycle à l'autre, p assage d ' u n ordre d'enseignement à un autre, mode d' évalua tion, ch ar ge supplém entaire pour les en seign a nts. La deuxième préoccupation exprimée concerne les élèves: on se d emand e si les cycles d'apprentissage ne d éfavoriseront pas les élèves faibles.
Proposition 5: pl'Ofils de compétence Les réactions, d'ailleurs assez rares, à cette proposition sont positi ves. Ma is plusieurs corresponda n ts souhaitent que la n otion de p rofils soit d éfinie avec plus d e précision.
Proposition 6: branches d'excellence et branches à option Cette proposition suscite beau coup d' intérêt. Elle soulève cep enda nt d es interrogations sur l'organisa tion concrète de la mesure, sur sa mise en a pplication d an s les classes à fort effectif (coût, temps consacré) et dans les petits centres scolaires (inégalité du nombre d es options).
Proposition 7: nouveau modèle d'apprentissage des langues De nombreuses personnes ont ju gé excessivement négative l'appréciation portée sur l'enseignem ent des langues étrangères, et cela dans les de u x parties du canton . A u-delà de cet asp ect fo rmel, un certain nombre d'interlocuteurs se posent d es questions sur les m oyens à nl ettre en œ uvre et sur leur coût, sur la praticabilité d' une m éthod e plus orientée vers l'oralité d a ns des classes à gros effectifs. Cela étant, un certain nonlbre de correspondants insiste sur la nécessité d e réform er l'enseigne ment des langues.
Proposition 8: la scolarité obligatoire constitue une unité de formation De toutes les propositions, c'est celle qui a suscité le plus d e réactions, notamment en raison des modifications proposées p our R~· Septembre 1996
Première enf~ntine à mi·temps: une forte majorité d'avis négatifs. l'école enfantine et le cycle d' orientation. En ce qui concerne l' école enfantine, on enregistre une forte m ajorité d'avis négatifs qua nt à l'instauration du mi ~ t emp s en première année, dans les d eux parties linguistiques d u canton, et q uant à l'âge d'e ntrée à l' école, d an s la partie alémanique du canton . S'agissant du niveau primaire, quelques personnes se sont prononcées pour le maintien d ' une sélection d es él èves à la fin d e la 6e année. La prop osition concernant le réamé n agem ent du cycle d'orientation suscite des avis divergents. Les personnes fav orables au maintie n d e la structure actuelle sont moins noolbreuses que celles favorables à la nou velle structure. Parmi les argum ents d es personnes opposées a u p rojet revient fréque mment la crainte d ' une a ug· menta tion d es coûts d e l'école. Cependant, l'idée selon laquelle il fa ut réaliser l'u nité de l'école obli· gato ire obtient un assez large
consensus. On estime qu'elle p ermettra une meilleure coordination verticale de l'enseignement, une progression plus souple et plus harmonieuse des élèves. Certains corres ponda nts s'étonnent que le p rojet n'évoque pas les p roblè mes d es enfants d e lan gue ma ternelle étrangère ou encore des élèves en difficulté.
Proposition 9: maintien des 13 ans d'études entre la première primaire et la maturité; aménagement du gymnase sur 4 ans, Cette p roposition est celle qui suscite le plus grand nombre d e réactions a près la proposition précéd ente (8). Le maintien des 13 a ns d 'études est bien accueilli: a u cune critiq ue n'est émise à ce prop os. En revanche, l' a m én age m ent d es études gymnasiales proprem ent dites sur qu atre a ns soulève les craintes suivantes: baisse du niveau de la formation gynmasiale; affaiblissement d e la formation humaniste des collégiens;
pz
ru p ture d e l'unité de la form ation gymnasiale;
da ns le cycle d'o rientation du-
d ifficulté accrue pour l'élève de choisir une faculté universitaire, au sortir d u collège;
rapprochement du système scolai re va laisan des systèmes en vig ueur dans la majorité d es
rep ort des cha rges du canton sur les communes en raison de l'institution d'une troisième année obligatoire pour tous au cycle d'orientation;
diminution du nombre des postes de travail au collège; aug menta tion du coût des études po ur les parents en raison de l'allongement présumé d es études universitaires; insuffisance p rés umée du cycle d'orientation à garantir une formation prégyrnnasiale. Les correspondants qui accueillent fa vorablem ent cette proposition (ils sont en majorité H aut-Valaisans) relèvent les avantages suivants:
renforcement du cycle d' orientation et de la capacité d' intervention des régions; économies réalisées par les p arents et par le canton en raison du maintien de tous les élèves
ran t trois ans;
cantons suisses avec une rép arti-
tion str ucturelle d es niveaux de type 6-3-4; alignement de l'école valaisanne sur les exigences de la nouvelle ORRM; meilleure prépara tion et motivation de tous les élèves du cycle d'orientation à la p o ursuite de leur formation . L'absence momentanée d' un projet détaillé d 'organisation du cycle d' orientation rend compte, semblet-il, du large d ébat suscité par cet objet.
Proposition 10: rapprochement des écoles de commerce et des écoles de degré diplôme, tronc commun partiel Cette proposition obtient un écho très favorable, car elle paraît susceptible d 'améliorer le niveau de la formation dans les écoles concernées. Quelques correspondants craignent cependant qu e cette mesure ne provoque une diminution du nombre de postes de travail.
Proposition Il: regroupement des enseignements de base dans les écoles professionl1elles Cette proposition a suscité peu d e cOlnmen taires et réactions. Ceux qui s'expriment à son sujet le font cependant en approuvant la mesure préconisée.
Proposition 12: nouvelles offres de formation pour les jeunes qui ont de la peine à accéder Il u ne activité professionnelle
Proposition 15: écoles privées L'idée d' une collaboration entre les secteurs public et privé est généralement bien accueillie, sous réserve que cette évolution n'entraîne ni un transfert de ressources fi nancières, ni un affaiblissement d e l'école publique, garante de l'éga lité des jeunes dans le domaine de la formation.
Proposition 16: aménagement du temps scolaire
Cette proposition est reçue avec faveur. Elle paraît cependant à certain s corresp ondants un p eu trop ambitieuse, compte tenu des difficultés économiques actuelles.
Cette proposition suscite beaucoup d'intérêt et une majorité d'opinions favorables. On considère notamment qu' elle p lace (enfin) l'enfa nt au centre des p réoccupations pédagogiques.
Proposition 13: intégration du degré tertiaire au système scolaire
Cependant, les opinions divergent en ce q ui concerne la d urée d es vacan ces estivales. D e nombreux correspondants considèrent que la situ ation actuelle devrait être maintenue en raison:
Cette proposition est bien accueillie. Certains interlocuteurs expriment cependa nt la crainte que les écoles d e niveau tertiaire ne se développent et que leur intégration dans le système scolaire ne provoque une diminution d es ressources fin ancières actuellement affectées aux degrés primaire et secondaires.
Proposition 14: développement des systèmes de formation continue avec certification Les avis exprimés sont généralemen t positifs. Néanmoins certains correspo ndants craign ent que le développement de la formation continue ne conduise à un affaiblissement de la formation initiale; d'autres soulignent l'intér êt de d évelopper l' enseignement à distance.
Le regroupement des enseignements de base dans les écoles professionnelles: une mesure approuvée. ~~ - Septembre 1996
des conditions climatiques défavo rables au travail scolaire durant les mois d e juillet et août; de la possibilité p our les élèves d'effectuer d es séjours ling uistiq ues ou d es petits travaux rémunérés; de l' opportunité d 'harmoniser les vacances des enfa nts avec celles des parents; de la nécessité de privilégier la vie sociale et familiale plutôt que les rythmes biologiques d e l'enfant. Beaucoup de correspondants mettent en évidence le changement des habitudes que provoquerait la ntise en place de cette mesure et le risqu e d'incohérences au niveau du canton et d es régions. On souhaite d onc que les conditionscadres soient suffisamment claires et vigoureuses pour éviter d'éventuels dérapages.
Proposition 17: qualité de vie des apprenants Cette proposition est l'une d e celles qui ont entraîné le plus d e ~~ - Septembre 1996
réactions, rables.
généralement
favo-
Quelques craintes se sont toutefois exprimées: la suppression éventuelle des tâches à d omicile exclurait partiellement les p arents du projet éducatif; cette mesure réduirait l'entraîn ement d es élèves à l'autononùe; des blocs d'en seignement trop importants ainsi que l'abandon de la p ause de midi pourraient surmener Yenfant; l'octroi d e congés individuels pourrait engendrer des difficultés au niveau de l'organisation d e l'enseignement; la no uvelle organisation négligerait les rythmes de la vie religieuse.
Proposition 18: marge d'autonomie Cette proposition est accueillie très favorablement. Plusieurs interlocuteurs suggèrent que l'on veille à préserver la qualité de l' enseignement d ans l'ensemble du territoire, q ue les allocations financières ne suscitent pas d ' inégalités entre les régions et que le rôle des différents partenaires soit bien d éfini . La marge d'autonomie doit être située et d élimitée avec précision. Proposition 19: renforcemen t du système d'assurance qualité D'une manière générale, la proposition rencontre un écho favo rable. Il semble toutefois qu e le concept n'a pas été uniformément compris et apprécié. Les réserves formulées con cernent une éventuelle augmentation d e la charge de travail des enseignants, ainsi qu'un sérieux d oute sur la capacité d es élèves et des p arents à évaluer le travail pédagogique.
Proposition 20: statut et cahier des charges des enseignants Cette p roposition a suscité beaucoup d'avis favorables. On lui sait gré de clarifier les tâches d es enseignants. Certains relèvent cepen-
dant qu' il est difficile de quantifier certaines acti vités et de les apprécier en terme d'heures. Les préoccupations suivantes sont exprimées par certains interlocuteurs: da nger d' une fonctionnarisation du corps enseignant; évolution vers une rétribution à la performance; gonflement du cahier des charges; a ugmentation du temps de travail; diminution du salaire réel.
Proposition 21: nouveaux modèles de fo rmation, formation continue Cette prop osition recueille une faveur générale. On considère que la H au te Ecole Pédagogique r épondra à la nécessité d'adapter la form ation initiale et la formation continue des maîtres aux nouvelles exigences générales de l'enseignement. Certains interlocuteurs relèvent q ue les enseignantes enfantines, les maîtresses A CM, les fllaîtresses d'économie familiale et les enseignants de trava ux manuels d evraient bénéficier d' une forma tion spécifique.
Proposition 22: unités de gestion pédagogique Cette prop osition rencontre un grand intérêt, mais suscite des avis qui divergent en fonction de la taille des écoles et d e la situation financière des communes.
On porte au crédit d e cette prop osition l'implication d es enseignants dans la gestion d e leur école, une meilleure exploitation des ressources, une adaptation d e l'école aux conditions locales. Mais on demande aussi une meilleure d éfinition du concept, et on exprime des craintes quant à une augmentation des coûts, à un alo urdissement du fonctionneme nt, à l'affaiblissement ou, surto ut, à la disparition des p etites écoles.
Proposition 23: redéfinition du rôle des responsables scolaires
Proposition 27: indienteurs de la maîtrise des coû ts
Dans l'ensemble, cette proposition
Cette proposition est accueillie
est bien accueillie. Les réserves ou les questions concernent: la fonction des inspecteurs, la conlpétence des commissions scolaires, le
avec faveur. Certains demandent
coût de la formation des responsables scolaires.
cependant que les indicateurs soient mieux définis; ils revêtiraient un caractère trop théorique à ce stade du projet.
Proposition 28: répartition des charges entre communes et canton
nalisation. Certaines petites communes exprinlent la crainte que
leur école ne disparaisse et que cela n'entraîne un exode rural fu-
neste. On redoute d'autre part une augmentation des transports, et des charges communales accrues.
Cette proposition récolte néanmoins un écho favorable chez la majorité des personnes qui se sont exprimées en raison de ses avan-
Proposition 24: nouvelle forme de collaboration entre les partenaires
Cette proposition reçoit en général
tages pédagogiques ou écono-
Une forte majorité de correspondants se prononce favorablement
un bon accueil, car elle paraît apte à simplifier les procédures administratives. Mais plusieurs interlocuteurs insistent sur la nécessité de
miques.
sur cette proposition. Les ensei-
gnants expriment cependant des craintes par rapport aux compétences qui seront accordées aux
Proposition 30: homogénéité de l'école grâce à des conditions-cadres et à une surveillance efficace du fonctiol1l1ement scolaire par le canton Cette proposition ne paraît pas
différents partenaires (élèves, parents, enseignants).
susciter un grand intérêt mais elle reçoit un accueil
favorable. Les corres-
Proposition 25: enveloppe budgétaire
pondants ont conscience que la nüse en
place de conditions-
Le projet d'une responsabilité locale accrue dans la gestion de l'école rencontre un large
agrément. Toutefois, de nombreux
cadres est la contre-
La maîtrise des (Oût,: mais llae medleure définition des imlcCJteurs
partie obligée de l'autononüe par-
tieUe, qu' eUe est indis-
pensable pour ga-
correspondants
rantir la
craignent que la
qualité de la formation et la maî-
mesure ne conduise à une disparité entre les communes aisées et les autres, ainsi qu'à un transfert des coûts sur les communes. Ils souhaitent que
trise des coûts.
Il apparaît toutefois, au travers des réponses reçues,
le principe de l'enveloppe budgétaire soit précisé et font valoir, notanllnent, que les montants alloués
doivent être déterminés sur la base des postes (crédits horaires) et du degré d'enseignement.
maintenir la péréquation financière intercommunale afin que les communes financièrement faibles
La proposition est bienvenue. On relève la nécessité de rationaliser les démarches d'investissement et de simplifier les procédures. Cer-
ge, COlnlne d'ailleurs celui d'assu-
rance qualité.
dants disent leur crainte d'assister à mi transfert des charges du canton en direction des communes.
Proposition 29: encouragement de la régionalisation. scolaire
tent une opposition partielle, parfois véhémente, dans les deux parties du canton. La première concerne l'école enfantine: beaucoup souhaiteraient une première année à temps plein, et non à
mi-temps. La seconde concerne le collège: un assez grand nombre d'interlocuteurs, les enseignants concernés notamment, voudrait conserver cinq années de forma-
tion gyrnnasiale, au lieu des quatre proposées. La forte majorité des correspondants du Haut-Valais qui se sont prononcés à propos de ]' école enfantine expriment le souhait que ]' âge d'entrée à ]' école soit laissé à la libre appréciation des parents (généralement, les enfants haut-valaisans entrent en première enfantine à 5 ans, ceux du Valais romand à 4 ans).
Des mesures à mettre en œovre dans tootes les é(oles, indépendamment de leur taille.
La proposition visant à constituer la scolarité obligatoire en unité de
Ion nos interlocuteurs: cycle d' apprentissage, profils de compétence, branches d'excellence et branches à option, cycle d'orientation, assurance qualité, enveloppe budgé-
formation rencontre un bon ac-
cueil. On se réjouit aussi que la durée de la scolarité entre la première primaire et la lnaturité soit maintenue à 13 ans (elle est de 12 ans dans une nlajorité de cantons
suisses). La nouvelle structure scolaire actuellement à ]' étude, qui vise à renforcer le cycle d'orientation et à redistribuer les études selon le schéma 6-3-4 (aujourd' hui 6-2-5), suscite des avis divergents parmi
les
associations
pédagogiques,
comnle le relève leur association faîtière .
3.2. Objets particuliers
ne subissent pas un préjudice. DI autre part, certains correspon-
Proposition 26: forfaits d'investissement
que le concept de conditionscadres doit être explicité davanta-
Deux des trente propositions susci-
3. Conclusions
Si le projet rencontre un accueil favorable dans son ensemble, il sou-
3.1. Généralités
lève encore un assez grand nOlnbre de questions quant à sa mise en œuvre. Nous regroupons ci-des-
L'analyse des résultats, telle que présentée ci-dessus, montre que le projet E2DDD est généralement bien
sation du cycle d'orientation, des
nouvelles offres de formation pour les jeunes en peine d'accéder à un nlétier. Ces coûts devraient être appréciés avec précision.
Compétel1ces Le projet vise à une meilleure intégration de l'école dans son environnement
social régional, et d'autre part à une plus grande im-
Allocations financières De nombreux interlocuteurs redoutent que certaines des mesures envisagées n'entraînent une redistribution des ressources finan-
plication des différents acteurs et partenaires de l'école. Un grand nombre de correspondants demande que soient précisées les compétences exactes des uns et des autres : autorités politiques, Eglises, responsables scolaires,
écoles de niveau tertiaire dans le système scolaire valaisan, le déve-
directions d'écoles, enseignants,
loppement de la formation conti-
conseils de parents et conseils d'élèves.
nue, la collaboration avec les écoles privées.
cières, et que celle-ci se fasse au détriment de la scolarité obligatoire. On pense particulièrement aux objets suivants: l'intégration des
sous ces questions par familles de préoccupations.
tains correspondants mettent en garde contre une précarisation de la situation des communes à faible
Cette proposition a rencontré un vif intérêt, surtout dans le HautValais qui se sent particulièrement
reçu par les personnes qui nous ont écrit pour nous faire connaître
Les objets, concepts ou moyens
capacité financière.
concerné par les mesures de régio-
leur opinion.
suivants devraient être précisés se-
R~· S'ptembre 1996
taire, indicateurs de maîtrise des coûts, surveillance du système scolaire.
duction des branches d'excellence et de branches à options, de ]' apprentissage renouvelé des langues étrangères, de la nouvelle organi-
Définitions
R...~· Septembre 1996
Coûts
Disparités, inégalités
On craint qu'un certain nombre des mesures préconisées n'entraîne un accroissenlent des coûts de l'école. Ainsi à propos de l'intro-
Un grand nombre de correspondants insiste sur le fait que les mesures envisagées devraient pouvoir être mises en œuvre dans
toutes les écoles, indépendamment de leur taille et de la capacité financière des COlumunes concernées. On craint des disparités entre les écoles ou des inégalités de .traitement entre les élèves à propos des objets suivants: cycles d'apprentissage, branches d'excellence et à option, troisième année obligatoire du cycle d' orientation} aménagement du tenlps scolaire} qualité de vie des apprenants, autonomie partielle des écoles, unité de gestion pédagogique, enveloppe budgétaire, forfaits d'investissement, régionalisation, collaboration avec les écoles privées.
Pertes d'emplois Certaines propositions, craint-on, pourraient entraîner une diminution du nombre des emplois. Il s'agit notamment des objets suivants: réduction de la durée du collège de 5 à 4 ans, regroupement des écoles de commerce et des écoles de degré diplôme, unité de gestion pédagogique, régionalisation.
Objets non traités Des interlocuteurs se sont étonnés que n'aient pas été évoqués dans le document certains aspects très positifs de l'école valaisanne. D' autres auraient souhaité que l'on traite de la dimension spirituelle de l'éducation, ou encore de l'éducation religieuse à l'école. D'autres encore auraient souhaité qu'on traite de la disparition éventuelle de certaines disciplines ou de la place qu'aura dans l'école renouvelée l'enseignement spécialisé.
11 faut rappeler à ce propos que le document n'avait pas pour vocation de passer en revue tous les domaines de l'école valaisanne, mais de formuler trente propositions prioritaires.
4. Poursuite des travaux Les remarques qui ont été formulées seront naturellement prises en compte dans les réflexions et tra10
vaux à venir, de même d'ailleurs que des informations obtenues par d 'autres sources, ou des observations faites sur le terrain. Les groupes de travail (modules) vont apporter, d' ici à l'automne, des précisions sur de nombreux points qui n'ont pas été développés dans les propositions du printemps. Ce sera notamment le cas pour les questions relatives aux cycles d'apprentissage, aux enveloppes budgétaires, aux compétences respectives des différents acteurs et partenaires de l'école, à la régionalisation, à l'organisation du cycle d'orientation. Des groupes ad hoc examinent des dossiers importants, dont celui de la formation gymnasiale. Celle-ci doit en effet être réexaminée pour tenir compte de l'Ordonnance et règlelnent suisse sur la reconnaissance des certificats de maturité (ORRM). Il s'agit d' un nouveau dispositif légal qui oblige tous les cantons à réorganiser leur formation gymnasiale; ce dispositif institue une maturité unique avec un système d'options, il prévoit un cursus scolaire minimal de 12 ans dont 4 ans au moins d'études gymnasiales. Le problème de l'école enfantine fera également l'objet d'un examen complémentaire. On peut relever à ce propos que la formation à mitemps en première année est déjà pratiquée dans une grande partie du canton. Il s'avère d'autre part que les enfants du Haut-Valais entrent généralement à l'école enfantine à 5 ans, et non à 4. Ces faits sociologiques ou culturels seront pris en compte.
S. Remerciements
Education 2000
Nous remercions toutes les personnes qui ont examiné avec attention l'ensemble du projet, celles qui ont fait connaître leur point de vue sur un ou plusje urs objets traités. Ces avis s'avèrent utiles à la conduite et au développement ultérieur du projet. Nous exprimons notre gratitude aux personnes qui ont travaillé au dépouillement et au classement systématique des réponses et qui se sont acquittées de cette tâche avec beaucoup de soin et de rapidité. Un merci particulier à M. Olivier Menge, collaborateur de l'ORDP, chargé de la gestion du dossier; à Mme Rose-Marie Zurwerra, à MM. Albert Tt'oger, Stephan Ritz, inspecteurs scolaires et à M. Roger Mathieu, adjoint au service de l' enseignelnent secondaire, qui ont particulièrenlent travaillé sur les messages rédigés en langue allemande; à M. Yves Andereggen, inspecteur scolaire, rédacteur de langue allemande; à MM. Kurt Grünwald et Jean-Pierre Salamin, conseillers scientifiques du projet, qui ont assuré la supervision des travaux et la rédaction du document de synthèse.
La direction du projet
Pour répondre au vœu exprinlé par de nombreux correspondants, le projet final évoquera des sujets qui n'ont pas fait l'objet d'analyse spécifique; notrunment les questions touchant à l'organisation et au fonctionnement de l'enseignement spécialisé, la collaboration avec les Eglises, l'enseignement religieux à l'école.
Ri4c-..a. - Septembre 1996
Bilan intermédiaire La publication, au mois d'avril, de trente propositions destinées à renouveler et renforcer l'école valaisanne a suscité de nombreuses prises de position de la part des différents partenaires de l'école. Les résultats de cette consultation informelle sont exposés dans un rapport figurant dans cette même édition de Résonances. La direction du projet a analysé avec soin tous les avis qui lui sont parvenus et s'est efforcée d'évaluer le degré d'acceptation de chacune des trente propositions. Ce travail conduit à inscrire ces propositions dans quatre catégories distinctes (la numérotation renvoie au document mis en consultation). A. Propositions qui ont recueilli une large approbation, pour lesquelles des études de réalisation sont en cour~, et qui pourraient être soumises assez rapidement aux instances politiques compétentes. 1. Redéfinition de la mission et des objectifs de l'école. 2. Recentrage de ]' enseignement sur les branches fondamentales. Développement de l'interdisciplinarité. 3. Développement de projets pédagogiques dans chaque école sous la responsabilité des enseignants. 6. Développement des branches à option. Introduction de branches d'excellence. R~ - Septembre 1996
10. Rapprochement des écoles de commerce et des écoles de degré diplôme. Mise en place d' un tronc commun partiel. 12. Nouvelles offres de formation pour les jeunes qui ont de la peine à accéder à une activité professionnelle. 13. Intégration des écoles de degré tertiaire au système scolaire. 14. Développement de la formation continue. Mise en place d' un système de certification. 15. Collaboration avec les écoles privées.
16. Nouvelles possibilités d'aménagement du temps scolaire annuel, hebdomadaire et journalier. 21. Nouveaux modèles de formation et de fornlation continue pour les enseignants. 26. Introduction de forfaits d' investissement pour la construction et l'exploitation des écoles. B. Propositions généralement bien accueillies, mais appelant des compléments d'études avant leur possible réalisation. 4. Progression des élèves par cycles d'apprentissage. 5. Définition de profils de compétences explicitant les objectifs à réaliser à chaque niveau. 7. Amélioration des modèles d'apprentissage des langues étrangères. 11. Regroupement des enseignements généraux dans les écoles professionnelles (élaboration de troncs communs). 17. Nouvelle répartition des tâches individuelles entre école et domicile.
PRr9 -' HAIN ~tUJ~ la communication Délai rédactionnel: 20 septembre. Il
o 18. Introduction d' une autonomie pa rtie lle dans la gestion des écoles. 19. Renforcement du système d' assurance qualité. 20. Nouveau statut et nouvea ux cahier s d es ch arges p our les enseig nants. 23. Redéfinition du rôle des responsables scolaires cantonaux, régionaux et communaux. 24. Insta uration de nouvelles formes d e collabora tion entre parten aires (élèves, p arents, enseignants) 25. In troduction du système de l'enveloppe budgétaire. 27. Elaboration d' indicateurs pour la maîtrise des coûts. 30 Mise en place d e conditionscadres et d' un systèm e de surveillance aptes à garantir l'homogénéité de l' école valaisalUle.
C. Propositions qui nécessitent un complément d'information ou des négociations en vue de dégager d es solutions acceptables par tous les partenaires. 22. Mise en réseau des écoles pour en faire des unités d e gestion pédagogique. 28. Claire rép ar tition d es charges entre canton et communes. 29. Encouragement à la collaboration scolaire intercommunale.
D. Prop osition s qui ont su scité des avis fortement contrastés et qui doivent donc faire l' objet d 'é tud es co mpl émentaires avant détermination de la direction du projet. 8. Age d 'entrée à l' école enfantine. Instaura tion d u mi-temps en première année. 9. Organisation et durée du CO. Durée des études gymnasiales (4 ou 5 ans). A la fin de cette année, la direction tra nsmettra au ch ef du Dép artement de l'instruction publique, qui préside la délégation du projet, un ava nt-projet gén éral, les docu12
ments nécessaires pour organiser une consultation, une prop osition de calendrier p our la mise en œuvre p rogressive des mesures. Les travaux porta nt sur les 30 propositions se poursuivent de la manière suivante pour les différentes catégories énoncées ci-dessus: . Catégorie A: la direction p oursuit l'élaboration des projets en vue de leur mise en œ uvre d ans les meilleurs délais. Catégorie B: les trava ux d' approfondissement et d'évaluation sont conduits p ar des gr oupes composés des personnes actives dans différents mod ules (commissions de travail). Catégorie C: la dir ection en gager a des discussions avec les partenaires concernés et mandatera, cas échéant, des groupes de travail pou r étudier des problèmes particuliers.
---
Catégorie D: des groupes de travail ont déjà été constitués pour étudier les problèmes liés à la rép artition du temps d' études entre cycle d 'orientation et collège: ils pours uivront leur travail; la direction
ren forcera ces commissions si la nécessité en est ressentie. Un groupe de travail sera chargé d'étudier les deux q uestions touchant à l'école enfan tine. La direction se plaît à relever que les trava ux ont progressé de manière très satisfaisante et à un rythme rapide compte te nu de la comp lexité de la matière abordée et des questions qui ont été soulevées dans les différents groupes de travail. Elle exp rime sa gratitud e à tous les partenaires du projet ainsi qu' aux tiers q ui ont pris la p eine de faire connaître leurs p oints d e v ue.
--- , Informations et directives
La direction du projet
Mathématiques: rectificatif A la rubrique «Mathématiques» de la brochure Informa tions et directives pour l'année scolaire 1996/1997, nous vous invitions à être attentifs au numéro de la rentrée de Résonances. Le calendrier des séances d' information sur les nouveaux moyens d'enseignement romands devaient y figurer. Cependant, en raison de la parution avancée du premier numéro d e l'année, il nous a été impossible de régler certains points d' organisation de ces rencontres. La publication du calendrier de ces séances a d onc été reportée au numéro d'octobre. Merci d'y prêter attention.
1 1 1 1
Enseignement primaire
De nouvelles formes d'organisation érogations à l'horaire pr.o gressif, «en ve lo pp es» d e cours d 'A CM, p ostes de généralistes n on-tituiaires utilisation différentes des heures à disposition des m aîtres ... : les effets d' Ed ucation 2000 se font déjà senti r dan s l'organisation de l'école valaisanne.
7)
i
Regrouper pour économiser L' horaire progressif, introduit voici q uelques années, pose parfois des problèmes aux communes q ui doivent organiser des transp orts scolaires. Avec des classes qui débutent à 8hOO, 8h30 ou 9hOO, suivant l'âge des écoliers, les bus mlùtiplient les trajets. Conséquence: des frais importants! Pour limiter les dép enses, le DIP a autorisé cer-
Pas de révolution dans l'enseignement primaire à l'occasion de cette rentrée . Pas de révolution, mais une multitude de petits changements qui s'inscrivent dans l'esprit d'Education 2000 et qui débouchent sur une organisation plus rationnelle de la scolarité. taines COUlnlunes à r egrouper en demi-journées d e congé les heures d' allègem ent d u programme. Ainsi, tous les élèves d e p rÎlnaire commencent la classe en même temps. Par exemple, p our la seule commune de Chamoson, les frais de transports annuels b aisseront de quelqu e 30 000 francs. Une économie non-négligeable en ces temps de disette.
1
e st
R~ - Septembre 1996
au ssi
envisageable qu' un
maître de première ou de deuxième ne commence sa journée qu'à 9hOO et reste le soir à disposition de quelques élèves des autres dasses pour du s outien», esti me
Pierre-Marie Gabioud, responsable intérimaire du Service de l'enseignement primaire.
Les animateurs M.-H. Sauthier - y. Mich/ig
Toujours au sujet de l'horaire progressif, le DIP a demandé aux communes de veiller à une gestion optimale des heures à disposition des enseignants d es degrés inférieurs. Il leur a proposé différentes formes d'organisation (soutien, appui, enseignement alterné, décharge des classes aux effectifs lourds) pour éviter que la classe ne devienn e, à certains mom ents, une sim ple garderie. Une certaine souplesse est dema ndée aux enseignan ts. Imaginons q u'une maîtr esse titulaire d'une classe de 15 élèves ait 5 heures hebdomadaires à disposition. Il pourrait lui être de man dé d'en consacrer une partie aux élèves d' un confrère dont la cla sse serait beaucoup plus chargée. «Il
L'horaire progressif génère parfois des frais de transports supplémentaires. R~· Septembre 1996
Au tre innovation, le Service de l'enseignement primaire a au ssi autorisé les communes à dem ander très ponctuellement aux enseignants d'appui d'effectuer de brefs remplacements. «Chaque cas doit 13
être examiné avec soin. Il n'est pas question de dénaturer l'appui pédagogique», souligne cependant Pierre-Marie Gabioud.
Les GNT à la rescousse Cette rentrée 96 est marquée par l'apparition d'une nouvelle catégorie d'enseignants : les généralistes non-titulaires (GNT). Il s'agit de maîtres ou maîtresses primaires engagés dans une commune pour décharger à temps partiel les classes les plus lourdes. Lorsque le nombre d'élèves atteint la limite supérieure, plutôt que d'ouvrir une nouvelle classe, l'Etat peut désormais proposer l'engagement d'un GNT. En plus de l'aide apportée aux titulaires de classes chargées, M. Gabioud voit dans l'engagement de ces enseignants un autre avantage. Les tuaîtres devront en effet s'habituer à collaborer, à échanger sur leurs pratiques pédagogiques. Cette année, des GNT ont été nommés à Vionnaz, Bagnes, Saillon, St-Gingolph, Vérossaz, St-Léonard et Ravoire.
Des enveloppes pour les ACM Une dernière innovation a touché l'organisation des cours d'ACM. Pour la première fois, ils ont été gérés sous forme «d'enveloppes». L'Etat n'a pas attendu de connaître avec exactitude les effectifs de chaque classe pour attribuer à chaque commune le nombre de cours ACM auxquels elle a droit. En mai, en fonction notamment du nombre total d'élèves et de l'existence de classes à plusieurs degrés, on a défini une «enveloppe» de cours. Aux autorités scolaires locales de les répartir en fonction des effectifs. Il s'agit là d'un premier pas en direction des «enveloppes budgétaires» préconisées par E 2000. P. Velter 14
Introduction progressive de l'évaluation semestrielle a course aux notes en fin de tri-
L
noble et auteur de L'Evaluation, mestre est peut-être bel et bien règles du jeu, «on parle d'évaluation terminée pour certains ensei- formative quand elle permet à l'appregnants et élèves. En effet, les écoles nant d'améliorer ses démarches d'apprimaires qui le souhaitent ont prentissage et de renforcer ses depuis l'année passée la possibilité connaissances et compétences.» Ce - sur demande auprès du Départe- changenlent correspond à une évoment de l'instruction publique lution de la société et doit se falre d'appliquer l'évaluation semes- de manière progressive. L'étape intrielle, pour autant que toutes les termédiaire de l'évaluation semesclasses de la commune optent pour trielle devrait ainsi permettre à ce type d'évaluation. Cette restric- tous les enseignants de se sensibilition marque un ser aux principes réel souci d'harde l'évaluation forL'évaluation monisation. mative: telle est du moins la volonté semestrielle L'introduction de officielle. la note semestriel- n'implique pas une le se base sur le diminution du constat suivant: la L'expérience certification tritemps de travail de tnestrielle est soudes enseignants. vent faussée par Bagnes manque de temps. Elle nécessite Toutefois, l'adopParmi les comtion de l'évaluaun investissement lTIUneS qui ont saisi tion semestrielle l'opportunité de différent n'implique nullel'évaluation semesment une diminutrielle dès l'année de leur part. tion du temps de dernière, prenons travail des enseil'exemple de la gnants, bien au contraire. Elle né- commune de Bagnes. Pour Patrick cessite un investissement différent Dumoulin, directeur des écoles, de leur part, car les parents doi- l'expérience se révèle très positive, vent être régulièrement tenus au même si quelques enseignants ont courant des progrès de leurs en- encore un peu de peine à jouer le fants (par une démarche propre à jeu. Du côté des parents - après chaque enseignant). En introdui- quelques réticences bien comprésant la certification semestrielle, hensibles face à la nouveauté - ils l'occasion est donnée de réfléchir sont désormais en grande majorité aux différents systèmes d'évalua- enchantés par ce type de bilan plus tion en vigueur dans les classes et souple. «On n'a pas le droit d'inde faire un prenlier pas vers une troduire la note semestrielle salis évaluation formative instrumen- préparation et les discussions entée. Comme l'explique Charles gendrées sont l'occasion idéale Hadji, professeur à l'IUFM de Gre- pour travailler la notion d'évaluaR~ - Septembre 1996
f
L'évaluation semestrieUe représente l'immense avantage de pouvoir donner plus d'impOrlan(e aux savoir-être des élèves.
photo MonU IIa ThUlfl Sion
sont souhaitables en ce qui concerne les écoles de la commune de Bagnes (sous forme également d'autocritique étant donné que le directeur est aussi enseignant): il est essentiel de nlieux préparer les rencontres avec les parents (par le biais de grilles présentant les objectifs et pouvant servir de base de discussion), mais aussi de n1Îeux les répartir au cours de l'année.
tenter l'expérience dès la rentrée. Des demandes proviennent également d'écoles secondaires du deuxième degré.
tion et s'acheminer très progressivement vers une évaluation formative», commente Patrick Dumoulin. A son avis, l'évaluation semestrielle présente l'immense avantage de pouvoir donner plus d'importance aux savoir-être des élèves, surtout en début d'année scolaire. Pour apprendre à voir autrement l'évaluation, une rencontre a été organisée avec le professeur Jean-Paul Moulin de l'Université de Fribourg. Une initiative fructueuse qui sera relancée cet automne avec d'autres intervenants. Fort d'une expérience d'une année, Patrick Dumoulin estime que quelques améliorations R~· Septembre 1996
A noter que les cycles d'orientation ont également été invités - par une directive du chef du Département de l'instruction publique - à opter pour l'évaluation semestrielle. Quelques centres - dont Vissoie, Grône et St-Guérin à Sion - vont
Après l'évaluation semestrielle, osera-t-on rêver pour l'avenir des clas.ses valaisannes - comme Charles Hadji - «à une évaluation qui présenterait le triple caractère d'être compréhensive (capable d'interpréter la situation mesurée), conscientisante (fournissant des repères éclairants à l'élève au lieu de le tancer), et formatrice (préoccupée de donner les 'outils de la réussite)>>?
Nadia Revaz lS
Education générale et promotion de la santé
Démarrage officiel
Plusieurs sessions
•••••••••••••••••••••••••••• Après une année d'expérimentation, l'éducation générale et promotion de la santé (EGPS) va se généraliser dans les classes du canton. En juin, le Conseil d'Etat a en effet donné son accord à la mise en place de l'EGPS dans les classes de la scolarité obligatoire et postobligatoire des deux parties linguistiques. Le premier cours de formation débute cet automne. D'autres sessions suivront ... Cette fois-ci, c'est parti! Tous les élèves et étudiants du canton de-
vraient bientôt pouvoir profiter d' «Objectif grandir», le programme d'éducation générale et promotion de la santé. Suite au rapport relatant la phase d' expérimentation qui a touché 24 classes (15 du Valais romand et 9 de la partie alémanique), le Conseil d'Etat a décidé de généraliser l'EGPS. L'exécutif cantonal a également renouvelé sa confiance en la ((commission de référence» présidée par Walter Schnyder, le chef du Service cantonal d'aide à la jeunesse. Il a aussi confirmé l'inspecteur Guy Voide dans sa fonction de responsable de l'introduction du programme dans les classes (cf. organigramme). Suite à cette décision, la convention liant l' Etat du Valais à la société Mandat Plus Prévention, conceptrice du programme «Objec-
PILOTAGE DU PROGRAMME EGPS
~..~'_':'..:'_~IT
--'
1 .
.•~~~ .l '''''::_mu~ . _ , .1
1 ~::'..,':."::~
1
I ~~"~=~~"I
.~~~ ·~""~.;..~Œ-; ; ,~Wi "~"',"~~'U,...""'_=K."'"".,---"'/'--W--""'" --, _______----~" w_ -.
oE .... COI.\/,\IS&ION cAN T0HAl.101':
~O:::::~:=~
.
,.,. ~VE ~ l1OtI
...._ __
~
,vr
-"'_Godoud.,_ • •_""""",,~ I)w~"",""",,,,_ ,, _
Ctoollirloltlo _ _ _
- .........--_.-_.hpocI--------------. ~=~~~ ===0=-, . -~ !!"" T-' _
-
FnntW._ ....... _
......
~_
·
...
.. ..... 10
r ........-~
!! CINW..... ' UQf!fRADON'«' "
I~--_~
16
tif grandin>, a été signée par Serge Sierro, le chef du DIP.
La formation des enseignants peut donc commencer. Elle débutera cet automne déjà pour les enseignante-s de J'école primaire. Les responsables du projet ont élaboré un calendrier. Plusieurs sessions de cours sont organisées afin de permettre au plus grand nombre de participer durant cette année scolaire. La première volée découvrira l'EGPS durant les vacances d' automne, les suivantes pendant les congés de carnaval, de Pâques ou d'été. Il en sera de même au cours de la prochaine année scolaire. La formation s'étale sur quatre jours; les trois premiers sont consacrés à la découverte du programme «Objectif grandir», la dernière journée permettra aux représentants du «réseau santé» (médecins, infirmières, membres des ligues de prévention, ... ) de se faire connaître. Grâce à l'expérience acquise par les enseignant-e-s ayant testé la méthode l'an dernier, J'Etat dispose d'une quinzaine de formateurs pOlU' le Valais romand. Ces formateurs bénéficieront de J'apport des responsables de Mandat Plus Prévention qui assureront la supervision. Dans un premier temps, cette formation ne sera pas obligatoire. Le responsable du groupe de travail «enfance et adolescence», Walter Schnyder, est très optimiste quant à la participation volontaire des enseignants valaisans. «Dans leurs classes, ils rencontrent souvent des problèmes qu' ils ne savent comment résoudre. L' EGPS leur donne des outils pour prévenir ces problèmes ou les traiter. Ils seront certainement nombreux à vouloir participer à cette formation, d'autant plus que les parents réclament aussi de telles leçons», explique M. Schnyder. R~· Septembre 1996
Discipline complémentaire L' introduction de l'EGPS ne révolutionnera pas la grille horaire des classes pritnaires. L'expérience me-
née l'an passé a démontré qu'elle peut sans trop de problèmes être intégrée une fois par semaine à d' autres branches. «EGPS représente certainement une charge supplémentaire pour le maître en terme de préparation; par contre, le fait de son intégrabilité serait une indication confirmant le fait que l'EGPS n'est pas le lieu d'un transfert de connaissances mais une approche prévilégiant l'expression de J'enfant et la communication au sein de la classe. Dans cette perspective, J'EGPS s' inscrirait en complémentarité plutôt qu'en concurrence des autres disciplines scolaires», peut-on lire dans le rapport établi suite à la phase expérimentale. Au niveau du Cycle d'orientation et du secondaire II, la question se posera de savoir qui dispensera ces leçons et lors de quel cours. Les responsables cantonaux disposent d'au moins deux ans pour prendre leur décision. Durant ce laps de telnps, on préparera les moyens d' enseignement qui bénéficieront de J'expérience acquise dans les degrés inférieurs.
Coordination bienvenue Selon les auteurs du rapport, l'éducation générale et promotion de la santé répond à une demande. A plusieurs demandes, même: celles des enseignants, des parents, de certains élèves, des autorités scolaires et des organismes chargés de la prévention. Autre avantage, l'EGPS permet de coordonner les différentes interventions des membres de ce que l'on a baptisé le «réseau santé». Chaque organisme chargé de la prévention - au sens large du terme - sera intégré à ce réseau. Leurs représentants suivront la formation et seront à disposition des enseignants qui pourront réclamer les interventions qu'ils jugent néR~· Septembre 1996
cessaires. Car maîtres et maîtresses joueront le rôle de plaque tournante. Ils pourront aussi bien demander une discussion avec une infirmière pour préparer une séance de vaccination qu'une intervention d'un psychologue à la réunion de parents. Treize des quinze classes pilotes valaisannes ont réalisé une réunion de parents «style EGPS»; conçue comme un échange entre partenaires, cette réunion avait été travaillée et discutée lors d' une journée de formation continue. Enseignants et parents ont unanimement jugé cette pratique très satisfaisante.
Dans les classes vaudoises et jurassiennes qui ont appliqué "Objectif grandir», les enseignants ont relevé une amélioration de l'interaction entre maîtres et élèves ainsi qu'une incidence positive sur le climat de la classe et la pratique pédagogique en général. Tous ces échos positifs émanant des milieux ayant testé «Objectif grandir» ont grandement contribué à convaincre les autorités valaisannes de généraliser un programme dont la nécessité n'est pas à démontrer. P. Vetter
FORMATION EGPS (Education générale el promotion de la santé) BULLETIN D'INSCRIPTION Nom, prénom: .....
Domicile: ... Lieu d'enseignement: .............................................................. Degré(s): Le(la) soussigné(e) s'inscrit pour le cours d'introduction au programme EGPS:
o o
Cours A: lundi, mardi, mercredi 21-22-23 octobre 1996 + 1 jour ultérieur à déterminer Cours B: jeudi, vendredi, samedi 24-25-26 octobre 1996 + 1 jOUl" ultérieur à déterminer
(mettre une croix dans la case qui convient)
Les places étant limitées, priorité sera donnée aux premiers inscrits. Les lieux de COUl"S seront fixés en tenant compte du domicile des enseignants inscrits qui seront convoqués personnellement.
Date: ....
.. ............................... Signature: .
A renvoyer au Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion, jusqu'au 15 septembre 1996 au plus tard.
11
pa
L'école normale, c'est presque fini ette fois-ci, on peut l'écrire! L'école normale a vécu. Le navire vogue encore sur son erre, mais la Haute Ecole Pédagogique (HEP) pointe à l'horizon. En juin, les députés valaisans ont fait plus que de confirmer leur décision de novembre 1994. Ils ont accepté la majeure partie du projet de loi qui leur était présenté . Un projet de loi qui définit l'organisation concrète de la formation des enseignants dans une - ou deux? HEP.
C
Trois ans, c'est sûr Les contours de notre Haute Ecole Pédagogique sont donc désormais connus. La mission de l'établissement n'a pas changé. La HEP sera chargée en priorité de la formation initiale des enseignants des classes enfantines et primaires. Il s'agira d'une formation tertiaire d'une durée de trois ans. Les candidat-e-s posséderont un certificat de maturité ou tout autre titre jugé équivalent. Ils seront acceptés sous réserve d' un stage probatoire de quatre semaines; un stage durant lequel on évaluera leurs qualités et motivations à l'enseignement. «Une grille d'évaluation sera élaborée. Nous nous inspirerons de celle qui est utilisée à Neuchâteh>, précise Jean-François Lovey, l'actuel directeur de l'ENVR, qui présidait la commission chargée de concevoir le projet de loi. «Là-bas, le 90% des candidats qui ne sont pas retenus partent d'eux-mêmes, après leur période probatoire.» Parmi les compétences indispensables aux futurs étudiants de la HEP, la maîtrise de la deuxième 18
langue figure en bonne place. Certes, le législ.a tif a renoncé à imposer le stage obligatoire de six mois dans l'autre partie linguistique du canton. Mais au terme de leurs études, les futurs enseignants devront faire la preuve de leurs compétences dans le domaine de la deuxième langue et, en cas de lacunes} ils seront invités à compléter leur formation par des stages ou des cours. Autre nouveauté d ' importance la HEP dispensera une formation proche du système des unités capitalisables en vigueur dans les universités. On tiendra compte du profil acquis par l'étudiant au terme de ses études gyrnnasiales. «Un élève bilingue et un diplômé du conservatoire n'ont pas nécessairement les mêmes besoins. On permettra donc à chacun d'effectuer un cheminement scolaire à la carle», confirme Jean-François Lovey. l
La scolarité dans la HEP valaisanne présentera une autre ressemblance avec un parcours universitaire: les étudiants devront obligatoirement effectuer un travail de recherche alliant théorie et pratique.
De nouvelles missions Mais la formation des enseignants des classes enfantines et primaires n'est pas la seule mission qui sera réservée à la Haute Ecole Pédagogique. La loi précise qu'au besoin, le Conseil d'État peut lui confier la formation complémentaire des enseignants du secondaire l et II. Actuellement, un nombre important
de licenciés, candidats à l'enseignement, sort de l'université sans formation psycho-pédagogique. S'il le juge nécessaire, l'exécutif cantonal pourra autoriser la HEP à ouvrir une filière permettant à ces universitaires de combler leurs lacunes. Il est également prévu que la Haute Ecole Pédagogique pourra au besoin être chargée de la formation continue pour tous les degrés, ceci en collaboration avec d'autres organismes (universités, CPS de Lucerne, ... ). Le Grand Conseil a encore accepté le principe d'une formation en emploi des maîtres de stages qui seront bien plus sollicités que par le passé. Les candidats enseignants effectueront quelque 25 semaines de stages réparties sur leurs trois ans d'études. La HEP délivrera une certification aux maîtres de stages qui auront suivi les cours dispensés en étroite collaboration avec la formation initiale. Cela permettra d'uniformiser les formations théoriques et pratiques. «Nous voulons par exemple éviter que l'école prépare les étudiants à l'évaluation formative ou au travail en ateliers et que, durant leurs stages, ils se retrouvent sous la direction d'un enseignant dont les méthodes sont complètement différentes», explique le directeur del'ENVR.
Une ou deux écoles? Le législatif cantonal a clairement montré qu' il voulait d'une Haute Ecole Pédagogique. Le principe du changement a fait l'unanimité en novembre 1994; la durée de 3 ans n'a pratiquement pas été remise en cause. Par contre, le statut de l'école et sa localisation ont fait l'objet d'un débat hautement politique. La commission dont faisait partie Jean-François Lovey avait opté pour un texte demandant une école et deux lieux d'enseignement. Mais le texte de la commission parlementaire disait: «Elle peut compter deux lieux»). Nuance d' imporR~ - Septembre 1996
tance! Les députés du Haut-Valais ont réclamé à l'unisson les deux localisations; une partie d ' entre eux est allée plus loin, exigeant deux directions, donc deux écoles. Une solution inacceptable pour JeanFrançois Lovey qui craint pour la reconnaissance fédérale: «Les recommandations de la Conférence des chefs de département de l'instruction publique précise que, pour être reconnue, une HEP doit compter au moins 300 élèves. Ce ne sera plus le cas en Valais si l'on accepte d'ouvrir deux écoles.» Et sans reconnaissance fédérale, plus question de libre circulation des enseignants en Suisse romande, encore moins d 'euro-compatibilité des diplômes délivrés.
des formations dispensées dans la - ou les - HEP valaisanne-s. Quant au calendrier d'application, il est du ressort du Conseil d'Etat. On a évoqué la possibilité d'une ou plusieurs «années blanches», qui permettraient de résorber, au moins partiellement, la pléthore d ' enseignants. «Il y a fort à parier qu'il y aura effectivement au moins une «année blanche», estime Jean-François Lovey qui pense que la première volée pourrait entrer dans l'établissement en 1999.
Triple qualification
D' ici là, il faudra mettre au concours tant le poste de directeur . que ceux des enseignants. Ces derCes divergences feront l'objet de niers devront posséder une triple l'essentiel du débat qui aura lieu qualification: une formation uniau Grand Conseil dans le courant versitaire (ou un titre équivalent) de septembre. Lorsque les députés complète, une expérience pratique se seront mis d'accord, on pourra de l'enseignement et une formaalors nommer des commissions tion en sciences de l'éducation. Les qui travailleront sur les contenus professeurs nommés auront un caR~ - Septembre 1996
hier des charges qui prévoit que 50 à 60% de leur temps sera consacré à l'enseignement, le reste étant réservé à des tâches de supervision et d'accompagnement des travaux de recherche. A l'heure où la HEP est en passe de voir le jour, Jean-François Lovey ne cache pas sa satisfaction. «Le plus frappant, c'est de constater à quel point le canton a dépassionné le débat. Il apparaît clairement que le projet de loi n'était pas mûr lors de l'échec de la loi scolaire de 1983.» Les calculs de la commission ont prouvé que la charge financière pour le canton ne sera pas augmentée par la création de la HEP. Ceci n'est certainement pas étranger à l'adhésion quasiunanime des députés.
Propos recueillis par P. Vetter A lire SUT le même sujet la rubrique "Carte blanche» en page 34. 19
P
our la rentrée scolaire 1996 / 1997, les prévisions pour les
effectifs concernant l'ensei-
gnement secondaire du 1" et du 2' degré correspondent à une augmentation de 456 élèves. Cette augmentation occasionnera l'ou-
verture de 10 nouvelles classes: 5 pour les cycles d'orientation, 5 pour l'enseignelnent secondaire du 2' degré, toutes sections con-
fondues.
Réflexions d'automne pour l'année scolaire 1996-1997 élèves, l'on constate une augnlen-
Gymnases Un nombre impressionnant d'élèves est annoncé dans nos gymnases puisque plus de 4300 étudiants répartis en 186 classes sont attendus à la rentrée 1996/1997. 171 élèves seront prévus en plus dans les 4 collèges cantonaux, ce qui occasionne l'ouverture de
3 classes uniquement, portant la moyenne d'élèves par classe à 23,1.
Le Collège de Brigue comptera 1 classe supplémentaire avec 74
élèves prévus en plus et le LycéeCollège de la Planta avec une augmentation de III élèves aura 2 classes supplémentaires. Le Collège de l'Abbaye de St-Maurice demeure le gymnase valaisan ayant le plus de classes. Il comptera 50 classes l'année prochaine en comparaison de 49 au Collège de Brigue et 43 au Lycée-Collège des Creusets, additionné aux 12 de l'Ecole supérieure de conunerce
de la Ville de Sion et 32 au LycéeCollège de la Planta.
tation d' une classe à l'Ecole supérieure de commerce de Monthey. Pour la deuxième année consécutive, les classes de Maturité professionnelle commerciale (MPC) ont été ouvertes dans toutes les Ecoles supérieures de commerce du canton .du Valais. Cette nouvelle maturité ouvrira à nos diplômes MPC l'accès sans examens aux Ecoles
supérieures de cadres pour l'éconontie et l'administration (ESCEA) et à d'autres filières. Après une première année en «tronc COlnmun» polyvalent, les élèves peuvent dorénavant choisir soit la filière diplôme de commerce soit la MPC.
Ecoles du degré diplôme (EDD)
et Ecoles préprofessionnelles (EPP) Ces écoles jouissent d'une très bonne appréciation des élèves et de leurs parents. Les effectifs prévus pour les EDD annoncent une
augmentation de 30 élèves avec une classe supplémentaire au Collège de la Tuilerie à St-Maurice. 37 élèves supplémentaires sont également inscrits en EPP, qui ouvrira une classe supplémentaire à l'Ecole snpérieure de commerce de la Ville de Sion et en fermera une au Collège de la Tuilerie à SaintMaurice. Il faut toutefois rester prudent avec ces prévisions notamment
pour ces deux écoles, EDD et EPP, car entre les prévisions du mois de mars et les inscriptions définitives pour la rentrée scolaire, des différences significatives peuvent être constatées.
Réflexions sur les effectifs du secondaire 2e degré Les raisons de cet afflux vers les études du 2' degré avec une augmentation prévue pour cette année scolaire 1996/1997 de 301 élèves sont multiples. Souvent, à 14, 15 et 16 ans, les élèves sont indécis sur leur avenir et préfèrent continuer des études courtes ou longues.
.-------------------------~
Ecoles supérieures de commerce (ESC) L' année précédente, les écoles supérieures de commerce affichaient une diminution de 3 classes, malgré une augmentation d'effectifs de quelque 50 élèves. Cette année, pour une
augmentation de 20
63
Quelques-uns veulent échapper aux apprentissages qui les privent de longues vacances et d'une vie jugée agréable et commode. Le marché du travail actuel empêche quelquefois le choix d'une profession souhaitée. Les filles ont souvent moins de possibilités pour les apprentissages, mais d'un autre côté, elles travaillent bien à ]' école et profitent R~ - Septembre 1996
r
en conséquence de leurs bonnes notes pour continuer les études.
Il faut également constater qu'il n'y a pas eu d'entrée à l'Ecole normale actuelle puisque celle-ci se ferme progressiven1ent. Ainsi, les 4 classes supprin1ées cet automne ont été remplacées par 3 nouvelles dans les gymnases. Les élèves et les professeurs se dirigent presqne automatiquement vers les gymnases.
Cycles d'orientation (CO) Dans les CO, l'on constate égalell1ent une augJnentation des effectifs . 81 élèves en plus seront accueillis dans les CO du Valais romand, poussant ainsi le total à 6510. Cet accroissement occasionnera l'ouverture d'une classe. (En 1995, on était obligé d'ouvrir 10 nouvelles classes dans le Valais romand). Pour le Haut-Valais, 74 élèves sont également prévus en plus de l'année scolaire 1995 / 1996 amenant l'effectif total à 2830 élèves et une augmentation de 4 nouvelles classes. (En 1995, on a fermé une classe dans le Haut-Valais, malgré l'augmentation des effectifs de 23 élèves). Par rapport à l'année scolaire 1995/1996, en totalité, le CO comptera 155 élèves en plus, répartis en 5 classes. La moyenne atteindra 20,1 élèves par classes, y compris tout l'enseignement spécialisé. Il faut également constater dans les CO que, malgré l'augmentation des effectifs (155 élèves) et des classes (5), le nombre de périodes d'enseignement est en baisse. Un effort particulier a donc été réalisé pour l'organisation de cette année scolaire avec une économie potentielle de 5 nouvelles classes.
LE CHEF DU SERVICE CANTONAL DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
J. Gunlern R~ - Septembre 1996
Réorganisation du DlP
Trois mises en soumission uite aux départs à la retraite d'Anselme Pannatier (chef de service de l'enseignement primaire) et de Joseph Guntern (chef de service de l'enseignement secondaire), le Département de l'instruction publique se réorganise avec l'autorisation du Conseil d'Etat.
S
Deux nouveaux postes de chef de service viennent d'être mis en soumission ainsi qu'un poste d'adjoint. Le premier concerne le nouveau service de planification, d'évaluation et de la formation. La mission du futur chef consistera à assurer la conduite et le fonctionnement du système scolaire dont il n1esurera les résultats et évaluera l'impact. Son service fournira aux organes de direction et aux différents acteurs les données et les instruments utiles au fonctionnement et au développement de notre école. Il suivra l'évolution des systèmes scolaires au plan national et international et en appréciera les innovations. TI fonctionnera COffin1e service de soutien, de conseil, d'encadrement, de documentation et d'information. Autre nouveauté: le service de l'enseignement qui dirigera l'école valaisanne, des classes enfantines au gymnase. Quant à la formation professionnelle et l'enseignement professionnel supérieur (tertiaire), ils gardent une organisation séparée et restent dirigés comme aujourd'hui respectivement par Lévy Dubuis et Eric Fumeaux. Le nouveau chef de service de l'enseignement devra assumer la responsabilité et la surveillance générale des secteurs et établissements d'enseignement. Pour le seconder dans sa
tâche, l'Etat engagera un adjoint qui s'occupera pIns particulièrement de l'enseignement secondaire général du 2' degré. Les offres de service doivent parvenir au DIP jusqu'au 6 septembre. Dans la rubrique «entrée en fonction», il est précisé qu'elle se fera «tout de suite ou à convenir». Dès la prochaine période administrative, le Département de l'instruction publique comprendra donc neuf unités administratives: un service administratif et juridique, un service d'aide à la jeunesse, un Service de planification, d'évaluation et de la forn1ation, un service de l'enseignement, un service de la formation professionnelle et l'Etablissement d'enseignement professionnel supérieur. Les trois dernières unités - archives, bibliothèque et musées - bénéficient d'un accord de principe, sous réserve des décisions qui pourraient être prises à leur sujet dans le cadre de A 2000.
Bonne retraite Monsieur Guntern Après Anselme Pannatier, c'est au tour de Joseph Guntern, le chef du service de l'enseignelllent secondaire, de faire valoir son droit à une retraite bien méritée. La rédaction de Résonances profite de ]' occasion pour remercier M. Guntern pour sa collaboration sans faille et sa disponibilité. Elle lui souhaite une bonne et heureuse retraite.
21
Quelques nouveautés informatiques
INFORMATIONS OFFICiElLES Commission cantonale des bourses et des prêts d'honneur
-------
BOURSES ET PRETS D'HONNEUR Les informations contenues dans ce fichier sont présentées de façon simple. Ceux et celles qui recherchent des renseignements concrets sur la méthodologie ou sur les atouts d'un programme pour la fonnation trouveront toutes les adresses et références nécessaires.
Internet Un serveur pour l'édu(otion Mandatée par le Fonds national de la recherche scientifique, la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation (FPSE) a créé sur Internet un serveur, baptisé Agora, dédié à l'éducation. Quatre institutions collaborent et participent à son fonctionnement. Il s'agit du Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement à Berne (CTIE), du Centre suisse de coordination pour la recherche en matière d'éducation à Aarau (CS RE), du Centre pour le perfectionnement des professeurs de r enseignement secondaire à Lucerne (CPS) et du Service de la recherche en éducation à Genève (SRED).
La LOGIthèque est le fruit de la collaboration entre des centres didactiques, des fabricants de logiciels et le Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (CTIE). Le CTIE compte également sur la collaboration des utilisatrices et utilisateurs de la LOGIthèque afin qu'elle devienne un précieux outil de travail pour tous les enseignants.
LOGlthèque
Un des points forts d'Agora est · SOn entrée ou interface commune. Inutile de se rappeler l'adresse de Une troisième version telle Ou telle institution. Il suffit de connaître une adresse: http: / / agora.unige.ch. Vous avez ensuite ac- On l'attendait! Elle est là. La cès à de nombreuses institutions troisième version de LOGIthèque du monde de l'éducation. Les hy- pennet aux enseignants qui recherpertextes vous autorisent à effec- chent des logiciels pour leurs cours tuer la recherche par thèmes et les de disposer d'une banque de donnouvelles continuellement actuali- nées électronique actualisée. sées vous renseignent en un clin LI expérience a nlontré que les end'œil. seignants apprécient de pouvoir Bientôt, des environnements re- parcourir un catalogue unique, créés virtuellement permettront mais riche, au lieu de feuilleter difaux utilisateurs (groupes d'ensei- férentes brochures. La troisième gnants, comités de travail, corres- version de LOGIthèque contient la pondants etc.) de communiquer description de 2900 programmes entre eux de manière pratiquement destinés à l'école obligatoire, aux synchrone et de tenir des colloques lycées et gylnnases, aux écoles provirtuels entre deux réunions "phy- fessionnelles, aux universités ainsi qu'à l'enseignement spécialisé. siques», 22
...
La LOGIthèque est contenue dans le CD-Rom info'96 du CTIE. Un CD-Rom qui VOus fournira en outre des informations d'un grand nombre de cantons sur l'intégration des nouvelles technologies de l'iniormation dans l'enseignement, des informations de diverses organisations proches de l'enseignement, des démonstrations de logiciels, des informations du CTIE etc. Vous pouvez également obtenir la LOGIthèque sur disquettes sous la forme d'une version Runtime FileMaker ou encore le consulter sur Internet: http:/ / agora. unige.ch / ctie.
Renseignements et commandes: CTIE, Erlachstr. 21, 3000 Berne 9. Tél. (031) 301 20 91; Fax: (031) 301 01 04. R~ - Seplembr. 1996
P
our informer les élèves,
étudiants et apprentis des délais fixés et des conditions requises pour l'obtention d ' une aide linancière de l'Etat pour leur formation, la Commission cantonale des Bourses et des Prêts d'honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes:
1. Ayants droits Des subsides sont accordés: - aux apprentis; aux élèves des écoles secondaires du 2e degré et écoles assimilées; - aux élèves des écoles préparant à l'enseignement; - aux étudiants des écoles de service social, des écoles administratives, des écoles préparant aux professions paramédicales, artistiques, ecclésiastiques et touristiques; - aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures;
vrier pour les personnes commençant leur formation au printemps.
- aux étudiants des hautes écoles, y compris le doctorat; - pour les deuxièmes formations, les recyclages, le perfectionnement professionnel.
- auprès des administrations coml'!1unales;
2. Conditions
- auprès des directions des cycles d'orientation;
Le financement d'une formation incombe en premier lieu aux parents, subsidiairement aux autres responsables légaux et aux requérants. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont insuffisantes, des subsides sont alloués par l'Etat.
3. Présentation des demandes Les demandes de subsides doivent être adressées sur formulaire ad hoc au Département de l'instruction publique, à l'attention de la Commission, jusqu'au 20 fé-
Les formulaires être obtenus
peuvent
- auprès des directions des écoles secondaires du 2e
degré; - auprès des écoles professionnelles; - auprès du Département de l'instruction publique, Section des Bourses et des Prêts d'honneur,
Planta 3, 1950 Sion. Le questionnaire dûment rempli doit être signé, cas échéant, par le détenteur de l'autorité parentale, et accompagné, selon les cas, des pièces suivantes: - une déclaration officielle attestant l'inscription à l'école ou à l' établissement fréquenté;
- le contrat d'apprentissa-
ge; - un plan financier. Les demandes de renouvellement de l'aide se font au moyen d'un questionnaire spécial. Celui-ci est envoyé automatiquement à tous les étudiants, élèves, et apprentis qui ont bénéficié d'une
aide pour l'année 1995 / 1996.
4. Remarques Selùes les demandes formulées de façon complète et précise, contenant toutes les pièces exigées et présentées dans les délais, pourront êb·e prises en considération. Le Département de l'instruction publique par sa section des Bourses et de Prêts d'honneur est à la disposition des personnes intéressées pour tous !"enseignements.
PUBLICATIONS L'école pour enfants handicapés mentaux: quelle articulation entre enseignement, éducation et soins? L' école pour les enfants handicapés mentaux ... une histoire toute récente qui a débuté en 1800 grâce à un médecin français, Itard. En deux siècles, quelle évolution a suivi le mouvement R~ - Seplembre 1996
de scolarisation des enfants handicapés mentaux? Quelle est cette «école» dont la mission est étayée par des lois: quels sont ses principes et ses moyens? Les enfants polyhandicapés ont-ils, eux aussi, le droit de fréquenter l'école? Quelle part réserver aux soins (médicaux, théra-
peuthiques) dans un projet pédagogique? Et, quand on est enseignant, comment concilier sa fonction ensei-
gnante avec une fonction éducative et une fonction soignante; comment coordonner son intervention avec celle des divers «spécialistes» pour développer un travail interdisciplinaire? Autant de questions auxquelles cette publication, fruit d' une journée d'étude organisée par le Séminaire cantonal de l'enseignement
spécialisé (Lausanne) tente de répondre, à travers l'ex-
périence de divers pxofessionnels (pédagogues et enseignants spécialisés, ad-
joint pédagogique, inspecteur, spécialistes, forma-
tems). L'école pour enfants handicapés mentaux: quelle a,.ticula ~ tion entre enseignement, éducation et soins? sous la direction de Viviane Guerdan, Editions SPC 6003 Lucerne. (N° de commande: 137) Fr. 25.20
23
• pédagogIque _Dossier ... _ _ .1 ....
Aventures aux Philippines «A ventures aux Philippines» a obtenu la mention (Recommandé par le jury Planète Bleue}) 1996, un prix qui récompense le s meilleurs moyens d'enseignement qui abordent des
questions concernant l'environnement, les droits de l' ho mme et le développement. «Aventures aux Philippines») est un li vre de lecture s uivie accompagné d'un dossier pédagogique qui permet d'aborder avec les élèves la vie quotidienne aux Philippines. Les multiples activités pédagogiques proposées permettront de réfléchir au problème du travail des enfants et de la violence à laquelle sont soumis les jeunes dans certains pays du Sud, mais également chez nous. Pour cela, élèves et enseignant pourront se baser sur l'his toire de Gerry, un enfant philippin eIÙevé par les pirates. Ses amis Tonio,
Ruiz et Magda affronteront bien des dangers pour le retrouver esclave dans une mine d' or. Le livre de Bertrand Solet est destiné à des enfants dès 11 ans. Le livre coûte Fr. 8.65; le dossier Fr. 19.90. Le livre est aussi disponible en série de classe. Pour tous renseignements: Service école de la Communauté de travail, Epinettes 10, 1007 Lausanne. Tél. 021/616 84 33; fax 021 / 617 43 53.
La télématique à l'école «La télématique à l' école ou de l'obligation de repenser l'enseignement» résume deux années d'activités du réseau Edutex. Lancée en 1990, l'expérience Edutex
avait pour objet d'explorer le potentiel pédagogique et les limites d' un réseau télématique. Les élèves et les enseignants d' une vingtaine de classes primaires et secondaires de Suisse romande, du Tessin, de la Suisse alémanique et de France ont participé à des échanges à l'aide d' une m essagerie Vidéotex spécialement conçue à cet effet. Outre les communica tions entre élèves, plusieurs autres activités ont été organisées, notamment en langue maternelle, lang ue 2, sciences environnementales et mathématiques. Cet ouvrage de Matthis Behrens peut être commandé au secteur documentation de l' IRDP, c.P. 54, 2007 Neuchâtel. Prix: 29 francs.
CONCOURS
«II était une fois le téléphone en Valais» Les écoliers, de la 3~ année primaire jusqu'à la fin du CO, sont invités à glaner des informations auprès des autochtones ayant vécu le fulgurant développement du téléphone dans les villes et villages du canton. Ils pourront ainsi mieux apprécier les difficultés et les possibilités de téléphoner dans ce que l'on appelle <<le bon vieux temps».
Pour fêter les 100 ans de télécommunications en Valais, les Télécom PTT organisent, à l'intentio n des élèves du canton, un concours de rédaction sur le thème «Il était une fois le téléphone en Valais) .
24
Le résultat de ces investigations devrait permettre à chacun de rédiger un texte qui pourra être teinté de charme, d' humour ou de nostalgie. Un jury ad hoc sera chargé d 'apprécier les différents travaux. Des prix très attractifs récompenseront les 10 meilleurs travaux de chaque catégorie.
Des idées intéressantes pourront être récoltées à l'occasion de la reconstitu-
tian du premier réseau téléphonique prévue à Sion du 10 au 21 septembre 1996.
LIVRES
Peinture - Amérique - guide - contes Je fais de la peinture
Parfum de sorcière
Je fais de la peinture, paru
La collection Pleine Lune des Editions Nathan dispose désormais de deux petites sœurs: Première lune (5-7 ans) et Demi-lune (7-9 ans). Parfum de sorcière fait partie de cette dernière collection réservée à un jeune public qui commence à lire. En une quarantaine de pages illustrées avec goût et humour, ils découvrent l'histoire de Germaine Chaudeveine, une sorcière puante, qui tombe amoureuse avant d'entamer une carrière de top-modèle. La trame naturellement abracadabrante du e à l'imagination de Clair Arthur réjouira les jeunes lecteurs et contribuera certainement à leur donner le goût des beaux livres.
chez Larousse permet à l'enfa nt de s'initier à des bricolages utilisant la peinture. A partir d' un matériel simple, guidé par des textes clairs et des photos montrant chaque étape de la réalisa tion, l' enfant s'initie au plaisir de peindre au pochoir, de fabriquer un cerfvolant et un tambourin en papier mâché, d' imprimer son papier cadeau ou de créer des poisson s-cailloux dans leur aquarium. La précision de la marche à suivre fait de cet ouvrage un outil d'appoint qui permet à l'enfant de travailler de manière indépendante.
Je fais de la peinture, Collection l'Atelier des enfants, Editions Larousse, 1996
Les vertigineux panoramas du photographe Georg Stark invitent à la découverte des parcs les plus renommés, de Yellowstone aux Everglades, du Grand Canyon a ux chutes du Niagara. Une carte géographique et des indications pratiques permettront à ceux que ces paysages ont conquis de passer aux actes.
Renseignements pratiques 1)
1 [~
Catégories à 3~ du Cycle d'orientation 2) 5~ et 6e primaires 3) 3- et 4- primaires
Prix: Aux dix meilleurs travaux de chaque catégorie Délai de remise des textes: 15 octobre 1996 Adresse de remise des textes Télécom P1T, Direction de Sion M. Duc, division Personnel et Organisation Rue de l'Industrie 10 - 1951 Sion Indication devant figurer sur chaque rédaction Nom, prénom, adresse complète, âge, année scolaire, numéro de téléphone.
R~ - Septembre 1996
réserves. Ce sont ces paysages grandioses de canyons profonds, de forêts de séquoias géants, de déserts ou de marais que vous pourrez découvrir dans l'Amérique sauvage, le dernier né des ouvrages des Editions Mondo. Dans un passionnant chapitre d'introduction, la journaliste Uta Henschel nous restitue la grande épopée de la création de ces r éserves naturelles uniques au monde et de leur évolution.
.Amérique sauvage L'Amérique, c'est les mégapoles et leurs gratte-ciel; mais c'est aussi une nature sauvage conservée dans 367
R~ - Septembre 1996
On peut commander l'Amérique sauvage aux Editions Mondo, 1800 Vevey au prix de 29.50 + 500 points Mondo ou au prix de 55 francs sans les points. On peut également le trouver en librairie (55 francs).
Collection Demi-Lune, Editions Nathan. Plusieurs titres disponibles: Un ange passe L'extraordinaire aventure de M. Potiron - Parfum de sorcière - Dico Dingo.
Guide du jeune Robinson A la montagne Les Editions Nathan ont sorti ce printemps une nouvelle collection intitulée: Guide du jeune Robinson. Le premier volume est consacré à la montagne. Il s'agit d' un guide au format poche, à la couverture souple et plastifiée. On pourra aisément l'emporter dans les excursions. Ce guide constitue un véritable ouvrage didactique. En une dizaine de chapitres, il traite aussi bien de la faune et de la flore que des villages alpins, de la nuit , de l'hydrographie ou des montagnes du monde. Chaque thème est accompagné de propositions d'ac tivités: fabriquer un chauffe-eau solaire, réaliser un igloo ou mouler un fossile. Grâce à sa simplicité d ' utilisation, ses textes faciles d'accès et ses nombreuses illustrations, ce guide mérite sa place dans les bibliothèques des classes primaires. Guide du jeune Robinson à la
montagne, Editions Nathan, Paris, 1996. 25
et comparaison avec d'autres villes.
BIBLIOTHÈQUES
«1896-1996, cent ans de l'histoire des femmes en Suisse»
Théâtre du Crochetan.
4e semaine
de lecture organisée par le Groupement valaisan des bibliothèques
Du 30 août au 14 septembre.
Présentation de quelques événen1ents importants de l'histoire des femmes en Suisse, du premier Congrès pour les Intérêts de la Femme au 5' Congrès suisse des Femmes: «A voir une histoire, c'est avoir un avenir .)}
De 15.00-18.00 et les soirs de spectacle. Exposition organisée par la Bibliothèque municipale.
«Trois mille six cents fois par heure, la seconde chuchote: Souvienstoi!». C'est par cet extrait du poème de Baudelaire, L'Horloge, que le Groupement valaisan des bibliothèques a le plaisir de vous annoncer le lancement de sa quatrième semaine de lecture placée sous le thème La mémoire se livre. Cette manifestation culturelle se déroulera du 11 au 21 septembre 1996. Durant ces 950400 secondes, de SaintGingolph à Brigue, les horloges des 26 bibliothèques participantes seront à l'heure de la mémoire, fil conducteur des expositions et animations que vous pourrez visiter dans leurs locaux.
CHÂ TEAUNEUF-CONTHEY «Am stram gram»: exposition autour du jouet ancien
Après-midi de jeux avec d'anciens jouets (mercredi 11 septembre 1996).
Ma: 18.30-20.00 - Me: 16.00-18.00 Je: 18.30-20.00 FULLY
SAILLON «Mémoire vivante»
"La vie dans les villages de Fully dès le début du siècle»
Exposition de livres, de jeux, animation ludique et didactique.
Ma: 16.00-17.30 - Me: 14.00-16.00 Je: 18.30-20.00.
Film sur le moulin de Chiboz, photos, contes, explications sur l'histoire de Randonnaz.
Bibliothèque scolaire et communale. Du 11 au
Bibliothèque communale et scolaire. COLLOMBEY
Du 11 au 21 septembre.
«Mémoire puis sens cinq» Animations et jeux autour des 5 sens sur le thèlne «les cinq sens: clés de la mémoire»
Ma: 14.00-17.30 - Me: 14.00-16.00 Ve: 16.00-17.30 - Sa: 10.00-11.30.
Lu: 16.00-18.30 Me: 19.00-20.30 Ve: 16.00-18.00.
Bibliothèque de Châteauneuf.
Bibliothèque communale. Du 10 au 25 septembre.
GRIMISUAT «Mémoire en sol mineur»
Bureau de l'égalité des droits entre hommes et femmes. Du 9 septembre au 4 octobre 1996. Je, Ve: 13.30-17.30.
21 septembre.
«Valais: objet de mémoire» SIERRE «Tf en souvient-il?»
SAINT -GINGOLPH
«Souvenirs» Etude de texte et film, contes
La mémoire de Sierre est évoquée: le passé lointain à travers des contes retrouvés et contés
Des saveurs oubliées à la Mémoire des papilles, La mémoire se ra-conte ... Mémoire des pierres certes, mais Mémoire vivante aussi. Mémoire en jew> surtout, bref une Mémoire enivrante
Ma: 15.30-19.30 - Me, Ve: 15.3017.30.
Creusons, explorons, observons, partons à la découverte des minéraux, mémoire précieuse de l'histoire de la planète Terre.
CRANS
Bibliothèque communale:
Ma: 16.00-17.30 - Ve: 16.00-17.30 19.30-20.30.
aux visages multiples dont voici le portrait:
«Gopher, un vieillard de deux mille ans»
Du 11 septembre au 6 octobre. Ma: 10.00-12.00 - Me: 16.00-18.00 Je: 18.00-20.00 - Sa: 11.00-12.00.
SAINT-MAURICE
Bibliothèque-médiathèque.
«La semaine des 4 je lis»
Du 11 septembre au 31 octobre.
Un parcours initiatique à travers des courts, moyens et longs métrages tournés en Valais depuis l'invention du cinématographe.
A tout âge, un coin de bibliothèque vous attend pour vous accompagner dans tout ce qui vous passionne ... alors venez prendre place et "SOYEZ à LA PAGE»!
Lu, Ma, Me, Ve: 14.30-18.30 Je: 14.30-20.30 Sa: 10.00-11 .30 - 14.00-16.30.
oms. Du 11 au 21 septembre.
SION
Centre valaisan du film et de la photographie.
Lu, ma, je, ve: 15.00-18.30 Me, sa: 14.00-17.00.
«Histoire de vie et de mort: à chaque fois qu'un homme meurt, une bibliothèque disparaîb,. (Proverbe africain)
SAXON
Séances de lectures: mémoire vivante (contes, témoignages, chemins de vie: exposition).
Animations dans les bibliothèques du Valais romand
Présentation des efforts, tant au niveau informatique que catalographique, qui ont eu lieu aux cours des âges pour garder la trace de l'information.
Bibliothèque du Haut-Plateau. Du 11 au 21 septembre 1996.
CHAMOSON
«Jeux cherche ... jeux trouve» Pour les enfants et les jeunes, je connais ma bibliothèque, je cherche et je trouve dans les livres de la bibliothèque les jeux, les expériences à réaliser.
Bibliothèque communale. Du 7 au 28 septembre 1996. Me: 15.00-19.00 - Sa: 9.00-11.30. 26
Ma - Ve: 14.30-18.30 - Sa: 9.30-12.00 14.00-17.00. ERDE «Autrefois dans mon village») Recherche de patrimoine "architectural», lieux d'activités d'autrefois (foulon, laiterie, ... ) avec photos et descriptifs
Bibliothèque de la Sainte-Famille Premploz. Du 10 au 26 septembre.
MARTIGNY «Le Valais au cinéma»
Du 11 au 21 septembre. Lu - Sa: 14.00-18.00 MONTHEY
Bibliothèque communale. Le 18 septembre 1996.
«L' énigme du casino»
le passé proche avec la mémoire du lieu, la construction de la bibliothèque-médiathèque le présent avec un ouvrage de 1996 qui propose une visite de Sierre par la photo et le texte.
Parcours au fil des collections de la bibliothèque, accompagné de conférences et visites.
Bibliothèque cantonale. Du 9 au 22 septembre 1996. Lu - Ve: 8.00-12.00 -13.00-18.00 Sa: 8.00-12.00 -13.00-17.00. «Un trou noir? .. allons voir!» Promotion exceptionnelle à la bibliothèque: embarquez pour un voyage interplanétaire! A u programme: exploration de la base terrestre, départ pour ]' espace, visite guidée du système solaire, escale sur Saturne pour rencontrer les extraterrestres, suivie d'un plongeon dans un trou noir.. . N'attendez pas des années-lumière: offrez-vous la lune et les étoiles sans débourser une somme ASTRONOMIQUE!
Bibliothèque du Cycle de SaintGuérin. Du 2 au 27 septembre. Lu, Ma: 7.30-12.00 - Me: 9.30-10.00 Je, Ve: 13.30-17.00.
«La mémoire des pierres»
Bibliothèque communale et scolaire.
Intégration des bâtiments modernes dans l'architecture existante, particulièrement à Monthey
Du Il au 21 septembre.
Antenne François-Xavier Bagnoud.
«La mémoire se ra - conte»
Ma: 16.00-18.00 - Me: 14.00-17.00 Je: 19.00-20.30.
Du 11 au 21 septembre 1996, heures de bureau.
Les contes d'autrefois vus par les ados d'aujourd'hui.
R~ - Septembre 1996
Rw,.w<N:t4 - Septembre 1996
27
• Déclamation de contes à la récré et soirées de contes ouvertes au public.
SCRABBLE
Bibliothèque de l'école de commerce. Du 1" au 27 septembre 1996.
Les @sont ietés
Lu, Ma: 7.45-11 .45 - 13.00-17.15 Me, Je, Ve: 7.45-11.45.
«Saveurs oubliées» Cuisine et recettes du passé.
e mois-ci nous vous in-
vitons à jouer aux D. Rassurez-vous, ils ne sont pas pipés puisqu'il s'agit ni plus ni moins, de la 4e lettre et de la 3e consonne de notre alphabet.
Bibliothèque municipale. Du Il au 27 septembre 1996. Ma - Ve: 14.30-19.00.
«Mémoire enivrante» Exposition de photographies d'anciens outils de la vigne et de divers objets viticoles récents.
Concours surprise!!!
Centre de documentation de l'ORDP. Du 11 septembre au 11 octobre. Lu - Ve: 13.30-18.00.
VETRaZ-MAGNaT
Enfin, le Groupement valaisan des bibliothèques vous propose un concours des lecteurs car comme nous le rappelle le même poème de Baudelaire "Souviens-toi que le Temps est un joueur avide, Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi» . Qui de lui ou de vous gagnera? Nous attendons vos réponses (un seul bulletin de participation par personne) aux 3 questions suivantes: 1) Depuis combien de temps les femmes votent-elles en Suisse?
« La mémoire en jeu»
Bibliothèque communale. Du 11 septembre au 11 octobre 1996. Lu: 17.30-19.30 - Me: 14.00-17.00 Ve: 14.00-16.00.
2) Il Y a combien de temps qu'un violent tremblement de terre secoua le Valais, durant ce siècle?
3) Quel anniversaire fêtent cette année les Jeux Olympiques modernes?
Envoyez vos réponses sur carte postale (sans oublier de mentionner votre nom, prénom, adresse et tél.) à Concours La mémoire se livre, Case postale 2179, 1950 Sion 2 Nord, avant le 23 septembre 1996. Vous pourrez être l'heureux gagnant d'un des 10 prix suivants: 1er prix:
250 .(bon d'achat dans une librairie offert par la SBS)
2' prix: 200.- (bon d'achat dans une librairie offert par la SBS)
La mémoire des papilles Outre les expositions proposées, ne manquez pas "La Mémoire des papilles», rendez-vous clùinaire à la Cour du Duc de Savoie, mercredi 18 septembre à 19h30, à la Brasserie du Grand-Pont à Sion. Ce repas-conférence organisé par la Bibliothèque cantonale du Valais vous donnera l'occasion de participer à un banquet médiéval dont les plats seront présentés par M . Daniel Soudan, fondateur et président de la Confrérie des Antonins (Lyon). Cette association a pour but de faire revivre la mémoire culinaire médiévale. Réservez votre place par téléphone (027 / 22 20 09), si vous souhaitez goûter aux recettes tirées des deux manuscrits culinaires du 13e siècle (Viandier) et du 15e siècle (Du fait de cuisine de Maistre Chiquart, 1420), mis à disposition par la Bibliothèque cantonale du Valais.
3' prix: 150.- (bon d'achat dans une librairie offert par la SBS) 4, 5, 6' prix: abonnement de six mois offert par le Nouvelliste
Pour le Groupement valaisan des bibliothèques
R~- Septembre 1996
Exercice 1:
BAVARD , HOMARD, FÊTARD, DÉPART = PÉTARD, FÉCOND, ROMAND, DURANT TRUAND, DÉPEND.
Si vous ne trouvez que deux exemplaires de la lettre D (valeur: 2 points) dans votre boîte de Scrabble, prenez garde, il vous manque une case! Vous devez en effet pouvoir former librement
Exercice 2:
les mots RHODODENDRON, DIVIDENDE, DODECAÈDRE, DÉBANDADE oU ADDENDA sans recourir à l'aide des lettres blanches.
Bien que la lettre D s'associe
la plupart du temps de part et d'autre avec des voyelles, vous la rencontrerez parfois
prendrez le D : dans les préfixes DE- ou D1$- ou dans les lettres finales -AUD
(CORNIAUD, ÉCHAFAUD, LOURDAUD, ROUGEAUD,. .. ), -OIDE, -CIDE, PODE, -ADE, etc.
précédée d'un R dans la finale fréquente -ARD ou d' un N dans la terminaison -OND, - AND, ..
Exercice 2
HAND.ALL BAD.E BUD.ET BOUDD.A CAD.IUM AMYDALE POSDATER ANEDOTE SAND.ICH
MAND.HOU BRID.E GAD.ET VOD.A LAND. AG MADI RA.DAM HARD.ARE PÈD.ER
Parmi les mots proposés cidessous, lesquels peuvent
Exercice 4 - Les cousins
Exercice 1
être précédés du groupe de lettre DES- et lesquels peu-
En remettant les lettres dans le. bon ordre, retrouvez les mots cachés derrière ces tirages.
vent être précédés du groupe de lettre DIS- ?
Remplacez le D initial des mots suivants par une autre lettre. Chaque fois, le nombre de possibilités vous est indiqué entre parenthèses.
AABDRV ADEFRT CDEFNO ADNRTU
ADHMOR ADEPRT ADMNOR DDEENP
Vous trouverez aussi de temps en temps devant le D,
la lettre L (SOLDE, ARALDITE, ELDORADO, BUILDING, MILDIOU, .. .) ou la lettre B (ABDIQUER, HEBDO, ABDOMEN, LAMB-
7, 8, 9, lOe prix: cadeau SBS
Evelyne Nicol/erat 28
Solutions
C
Vernissage - dégustation: remise des prix du concours de recettes jeudi 12 septembre à 18.00.
DA, ... ). Mais évidemment, c' est le plus souvent en compagnie d'une charmante voyelle que vous surR~ - Septembre 1996
CORDE ACCORDE AVEUX PERSE POTES TENSION POSITIF
CONVENU GRÂCE PARITÉ ESPÈRE QUELLES SAISI SOUS
Exercice 3 Le"s amateurs du système D apprécieront encore cet exercice où il s'agit simplement de retrouver la lettre manquante.
KID.APPE
ÉCHID.É
Exemple: DAIGNER (2). Solutions: BAIGNER et SAIGNER. 1. DIEUX 2. DOMPTEUR 3. DÉLURÉ 4. DESTIN 5. DÉÇUE 6. DISCAL 7. DOMMAGE 8. DUEL 9. DUSSIONS 10. DÉNICHE
(7)
(1) (4) (1) (2) (1) (2) (2) (9) (1)
DISCORDE, DISCONVENU, DÉSACCORDE, DISGRÂCE, DÉSAVEUX, DISPARITÉ, DISPERSE , DÉSESPÈRE, DESPOTES, DESQUELLES, DISTENSION, DESSAISI, DISPOSITIF, DESSOUS ou ..DISSOUS! Exercice 3:
KIDNAPPE, ÉCHIDNÉ, HANDBALL, MANDCHOU, BADGE, BRIDÉE et BRIDGE, BUDGET, GADGET, BOUDDHA, VODKA, CADMIUM, LANDTAG, AMYGDALE, MAHDI et MARDI, POSTDATER, RAMDAM, ANECDOTE, HARDW ARE, SANDWICH, PÈDZER. Exercice 4: 1. AÏEUX, CIEUX, FIEUX,
LIEUX, MIEUX, PIEUX, et VIEUX. 2. COMPTEUR. 3. GÉLURE, FÊLURE. 4. FESTIN. 5. REÇUE et VÉCUE. 6. FISCAL. 7. GOMMAGE et HOMMAGE. 8. FUEL et QUEL. 9. BUSSIONS, EUSSIONS, FUSSIONS, JUSSIONS, LUSSIONS, MUSSIONS, PUSSIONS, TUSSIONS. JO. PÉNICHE.
Jean-Pierre Hellebaut 29
Educotion musicole
ÉDUCATION MUSICALE
SP
La ~~ est bien VMl~ dans nos classes
A
u début de cette almée scolai-
re 1996-1997, c'est une joie pour l'animateur cantonal et ses collaborateurs d'informer les enseignants du Valais romand sur le dynamisme musical qui fait partie intégrante de nos classes. La nouvelle répartition de la matière, plus légère, permet à chaque enseignant de compléter son programme à souhait.
pôt du matériel scolaire. Les enseignants de 4P utiliseront le premier CD 4P (séries I-Il-III).
Enseignement élargi de la musique Les enseignants intéressés sont priés de m' informer en téléphonant au 025 / 72 15 10 ou au 027 / 604152.
Enseignants de SP
Ecoliers valaisans, composons
Après le cours d'été consacré aux
Plus de cinquante chansons ont été composées par nos élèves. Elles vont être réunies en un recueil. Quinze chansons formeront, l'an-
«moyens fOlnands d'enseignement
de la musique», je me permets de rappeler ce qui suit: - utiliser le document 4P avec la répartition de la matière et le document et la K/ 7 correspondants, disponiblesàl'ORDP - le CD est au dépôt du matériel scolaire - les dates des cours de formation complémentaires sont indiq uées ciaprès.
CD/moyens romands 1P-2P-3P-4P Dès la rentrée, ils seront également disponibles au dé-
30
née prochaine, le répertoire de toutes les classes du Valais romand et seront chantées à la prochaine fête cantonale de chant qui aura lieu à Naters en mai 1998.
Classes à degrés multiples
Cours de formation permanente durant l'année scolaire 1996-1997
Pour les degrés 1P-2P et 3P, on peut utiliser le document IRDP disponible au dépôt du matériel scolaire. Pour les degrés 4-5P: utiliser la répartition 4P, disponible à l'ORDP. Pour les degrés 5-6P: utiliser la nouvelle répartition 5P. On pourra, avec bonheur, compléter le programme avec les différents docunlents édités (chansons et
District de Monthey Animateur: Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 025/ 71.47.80 Lieu Date Heure Accueil Ma 24.09.96 16 h 30 Jean-Luc Tordeur Monthey (Genêts) Collombey (perreines) Ma 26.11.96 16 h 30 Maurice De Gol Ma 04.03.97 16 h 30 Pierre-Alain Beney Vouvry Val-d'Illiez Ma 22.04.97 16 h 30 Samuel Perrin
Districts de Martigny-Entremont-Saint-Maurice Animateurs: Pascal Luy, Fontenelle, 1934 Le Châble 026/36.28.78 Etienne CarTon, ch. de Plaisance, 1926 Fully 026/46.19.61 Yvon Luisier, 1913 Saillon 026/ 44.27.04 Accueil Date Heure Lieu Ma 24.09.96 16h45 Philippe Ançay Fully (Saxé) Gino Michaud Ma 05.11.96 16h45 Bovemier Paul-Marie Rard Ma 28.01.97 16 h 45 Charrat Yvon Luisier Ma 04.03.97 16h45 Saillon
Districts d'Hérens-Conthey Animateurs: Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 45,1950 Sion 027/ 23.19.28 Manu Charbonnet, Le Terry, 1994 Beuson-Nendaz 027/88.17.18 Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 025/71.47.80 (pour le cours de Vétroz) Heure Accueil Date Lieu Freddy Berthousoz Lu 23.09.96 17 h 00 Erde-Premploz Jean-Marc Papilloud Lu 25.11.96 17 hOO Vêtroz Lu 24.02.97 17h00 Manu Charbonnet Basse-Nendaz YvanMoix Lu 21.04.97 17 hOO Vex
mouvement, docu-
ment et K7 / complémentaires 5P chansons autour du monde ainsi, bien entendu, que d'autres chansons pour lesquelles vous et vos élèves avez eu un coup de cœur. 1
District de Sion Animateurs: Pierre-Louis Nanchen, Amancliers 54, 1950 Sion 027/ 23.45.56 Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens 027/ 43.16.28 Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12 B, 1870 Monthey 025/ 71.47.80 (pour le cours d'Arbaz) Accueil Date Heure Lieu Ma 29.10.96 17 h 00 Alexis Roux Grimisuat Ma 03.12.96 17h00 Laurent Reynard Savièse (Moréchon) Roland Sermier Ma 25.02.97 17h 00 Arbaz Walter Bucher 17 h 00 Sion (Ecole protestante) Ma 22.04.97
J
Animateurs de bâtiment scolaire
District de Sierre Animateurs: Pierre-Alain Barras, route de Muzot, 3968 Veyras 027/ 55.34.17 Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis 027/ 55.40.84 Date Heure Accueil Lieu Ma 24.09.96 16 h 30 Pascal Tschopp Chippis Pierre-Alain Barras Je 28.11.96 16 h 30 Veyras Je 06.02.97 16 h 30 Hélène Richard Sierre (Borzuat) 16 h 30 Marie-Claire Tabin Je 10.04.97 Sierre (Borzuat)
Ils sont l'âme musicale de votre école et méritent tous mes remercie-
ments B. Hoberholzer R~ - Septembre 1996
R~ - Septembre 1996
31
Marcel Bornet
Le prof qui ~M-tI~ le Fifty-One in mai, lors du congrès mondial du Fifty-One International qui s'est tenu à CransMontana, Marcel Bornet accédait au fauteuil de Gouverneur général, charge suprême du plus ancien club-service européen. Cette flatteuse nomination, une première pour un Suisse, n'est pas due au hasard. Le Nendard, fondateur du Club ,<51» sierrois, a gravi rapidement tous les échelons de la hiérarchie. Il fut vice-gouverneur puis gouverneur valaisan, gouverneur suisse avant d'accéder au poste de
F
Sur sa carte de visite, il peut désormais arborer un
Marcel Bornet, quand on parle de club-service, le public pense à des gens aisés, des indépendants, qui se réunissent pour parler affaires tout en se donnant bonne conscience en faisant quel ques bonnes actions . Cette image correspond-elle à la réalité? Non, ce n 'est pas du tout cela. Certes, des liens économiques se tissent entre les membres. Mais ces relations découlent des liens d'amitié créés par le club. Celui qui adhère au Fifty-One en pensant réaliser de bonnes affaires sera déçu. Les buts fixés par nos statuts priment. Il s'agit de promouvoir }' amitié, l'estime et la tolérance, d'organiser des réunions pour favoriser et développer la compréhension et de parrainer et guider les loisirs. Et au Fifty-One, 32
Le mouvement est né en 1966 à Waterloo. Il émane des Jeunes Chambres économiques. Les fondateurs voulaient recruter plus jeune que d'autres clubs-services afin d'avoir des membres qui en <Neulent» encore. On a donc pré-
cisé que la moyenne d'âge de chaque club ne devait pas dépasser 51 ans.
titre de «Gouverneur général». Marcel Bornet, le sous-directeur de l'Ecole supérieure de commerce de Sierre, vient en effet d'être nommé à la tête du Fifty-One International qui compte quelque 5000 membres à travers le monde. nouS avons l' habitude de mener nos actions dans la discrétion.
réunions, les coûts administratifs et l'aide à la communauté.
Etes-vous bien sûr que tous vos membres partagent cette philosophie?
Les enseignants sont-ils nombreux au «51»7
On ne p eut pas demander à tous les fidèles d'avoir la même foi que leur curé. Mais nous réaffirmons régulièrement cette ligne de conduite. Nous tâchons d'élaborer des projets qui vont dans cette direction. Il faut aussi noter que nous demandons parfois à certains de nos membres de démissionner lorsque leurs actes ne correspondent plus à l'idéal du club.
Chaque section ne peut accepter plus de deux membres d'une même corporation. On trouve des enseignants da ns chaque section, mais dans certains pays, ils sont mieux considérés que chez nous . En Belgique, par exemple, ce sont les «penseurs» du mouvement. Il n' y pas d'antagonisme entre les professions sociales et libérales.
vice-gouverneur international voi-
ci quatre ans. Il dispose maintenant de deux ans pour restructurer et dynamiser un mouvement dont les mots-clés sont amitié, estime et tolérance.
Aujourd'hui, je puis affirmer que mon appartenance au Fifty-One a enrichi mon enseignement. Lorsqu'on revient d' un congrès qui s'est tenu à Tunis ou à Moscou, on a une autre vision du monde, on relativise, on doute de ses certitudes. A l'école, ma fonction de médiateur a provoqué un changement du même type. Lorsqu'on est davantage en contact avec la réalité vécue par les jeunes, lorsqu'on est au courant de certains problèmes existentiels, on comprend que l'école n'est pas toujours prioritaire . L'enseignant à qui l'élève s'est confié fonctionne alors sur le plan de la vélité. C'est parfois lourd à porter mais c'est enrichissant sur le plan humain.
D'où vient votre appellation Fifty-One?
NOS COLLÈGUES
-
Enseignants «penseurs» Qui sont les membres du FiftyOne? Il est vrai que ce sont en majorité des indépendants. Leur fortune n'est cependant pas un critère d'adhésion au club. Il doivent simplement pouvoir s'acquitter d'une cotisation qui couvre les frais de
Vous n'acceptez pas les femmes dans vos sections. Les membres du «51» seraient-ils machos?
Non, pas du tout. Dès le départ, elles n'ont pas participé aux activités du club . Cela peut changer un jour, mais je pense que cela prendra encore du temps. Il faut quand même noter que, dans certains pays, il existe déjà des clubs FiftyOne Ladies. R~ - Septembre 1996
Que représente cette nomination au poste de gouverneur général?
C'est un poste très convoité. Le Gou verneur général a une très grande influence . C'est lui qui fixe les objectifs du mouvement, qui organise les projets en collaboration avec différents représentants. Au Fifty-One règne un très grand respect de l'autorité. Les gens sont presque royalistes. J'ai l' ihtention d'user de cette autorité mais pas d'en abuser.
Et quel est votre programme? Je souhaite réorganiser la gestion au plan international, en ventilant certaines tâches vers les pays. Il faut responsabiliser pour dynamiser.
Dynamiser les échanges linguistiques
-
Les jeunes profiteront-ils de l'élection d'un gouverneur-enseignant? Il existe une fondation Fifty-One dont la devise est «mieux se comprendre pour mieux s'entendre». Elle offre à des jeunes de toutes nationalités, races et croyances la possibilité d'apprendre les langues étrangères. Ceci afin de mieux comprendre le genre de vie et les aspirations des habitants de pays autres que le leur. Cette fondation était un peu en veilleuse. Je veux R~ - Septembre 1996
faire de sa dynamisation un objectif pliolitaire. Comment s'organisent ces échanges? Les jeunes candidats à un échange reçoivent une bourse d'étude et, à l'étranger, sont logés chez des membres du «5b>. Cela nous évite un gros souci, car nous connaissons les familles d'accueil. Qu'est-ce qui vous a poussé à adhérer puis à prendre la direction du «51»? En 1978, lorsqu'un ami m'avait invité à la consécration officielle d'un club, j'avais été séduit par la philosophie du mouvement. C'est aussi le but de chaque enseignant de préparer la jeunesse à vivre dans un monde où les différences sont respectées. Comme j'aime organiser, gérer, mettre en place des structures, j'ai ensuite pris des res-
ponsabilités.
-
Profitable à l'enseignement Votre expérience au «51» a-t-elle eu des conséquences sur votre activité professionnelle?
Quelle est votre vision de l'école? Que pensez-vous par exemple du «bon éducatif•• défendu par les ultra-libéraux? L'idée du "bon éducatif» est insoutenable. Partout où l'expérience a été tentée, ce fut un échec. Je défends le principe de la solidarité. L'école ne doit surtou t pas accroître les différences.
Entre le «51» et l'enseignement, j'imagine que votre emploi du temps est bien rempli. Vous avez encore quelques loisirs?
Il a bien sûr fallu faire des choix. J'ai abandonné la direction musicale à laquelle j'avais consacré une partie de mes loisirs durant 25 ans. J'ai donc posé une baguette pour en prendre un autre. Par contre, je continue à faire du sport. J'ai participé ce printemps à ma 5e patrouille des glaciers. Je joue toujours au tennis et, chaque matin, je cours. J'ai la chance de pouvoir me contenter de nuits assez courtes. Mes journées comUlencent à cinq heures.
Propos recueillis par P. Vetter 33
r meilleure façon de vouloir mourir vivante.
CARTE BLANCHE
Pavane pour une école bientôt défunte n la croyait immuable, aussi peu sensible à l'érosion que le colosse de Rhodes. Elle avait l'âge incertain de ces ancêtres dont on loue la sagesse séculaire ou dont on subit les bégaiements nostalgiques. Sa seule évocation divisait les camps. Ses partisans, en vantant ses incomparables mérites, soulignaient la rectitude de son histoire, sa parfaite adéquation à l' esprit et aux besoins du temps, son caractère de pernlanence rassurante dans un horizon où tout changeait sans cesse, sa manière bien à elle d'être en harmonie avec le canton au point de ne plus savoir qui, dans cet ensemble, était le chef et qui l'exécutant. Ses adversaires, eux, voyaient en elle le lieu honni, institutionnel, de la célébration du conformisme, de la pensée normative, de la réduplication du même, de la crainte viscérale du
O
"L'éternité c'est long, surtout vers la fin» W. Allen risque et de l'invention. Une tour rayonnante pour certains; un mausolée frigorifiant pour d'autres. Et la politique - qui visait là encore à la réduction affligeante davantage qu'à l' éclaircissement bienveillant - eut tôt fait de la transformer soit en citadelle de la majorité, soit en bouc élnissaire des minori tés. Le mur de Berlin était tombé pour presque moins que cela! et elle .. . elle résistait, encore et toujours, comme ce petit village breton luttant d'autant mieux contre ses envahisseurs extérieurs qu'il ne devinait pas les tensions internes qui, en silence, minaient ses fondations.
L'Ecole normale. Elle. Un féminin imlnémorial pour dire la continui-
té, la durée, la confiance en des
pratiques et des valeurs peu remises en cause. Elle était C0111fil€ ces fleuves dont on ignore la source, mais dont on apprécie le flux régulier, majestueux parfois, paisible souvent. L'état civil hésitait sur sa date de naissance exacte (17 août 1848?) et les futurologues qui annonçaient sa fin possible n'étaient au fond que de vils fossoyeurs tant ils taisaient que pour elle les astres avaient élu d'autres cours. C'était la Jeanne Calment de nos institutions. Elle]' est toujours. Chapeau! Certes elle eut droit à des liftings réguliers, à des lipposuccions bienvenues, à des drainages sympathiques et j'en connais qui furent surpris par ses ressources cachées, sa vitalité maintenue, son jeu de jambes alerte. A ujourd' hui encore elle nourrit des projets, ce gui est la
En 1983 le peuple valaisan refusa qu'elle changeât de sexe. Après une opération référendaire, l'Ecole devait devenir Institut. Son enracinenlent inconsciemment féminin tint bon. Elle reprit ses plus beaux atours et repartit pour quelques tours de piste. On put croire alors qu' elle venait de signer un pacte faustien et que son éternelle jeunesse tiendrait bien quelques décennies supplémentaires. C'était omettre deux phénomènes. D'abord qu'une loi d'inertie n'a pas la durée du mythique mouvement perpétuel. Ensuite que le changement chez les autres rend inconfortable sa propre immobilité. C'est ainsi que dès le début des années 90 s'est mise en Inarche une réflexion sur les besoins prioritaires en matière de formation des enseignants ainsi que sur les liluites des structures existantes en la nlatière, cela dans un cadre dépassant largement les frontières cantonales. Les sismographes attentifs ont enregistré alors des os-
dIlations similaires, des pulsions analogues, des frustrations parentes entre les divers cantons de notre puzzle helvétique. L'exigence d' une plus grande professionnaIisation du métier quitta le rang des slogans ventriloques pour s'inscrire à celui des projets concrets. Une dynamique se créa dans un contexte économique peu favorable pourtant - que ne s'arrêteraient ni les préjugés ni les mélancolies. La Haute Ecole Pédagogique (HEP) pouvait éclore comme un nouvel emblème de modernité, sous des apparences à nouveau féminines. En novembre 1994, le parlement valaisan accepta avec une sérénité qui eût été étonnante, voire impensable, auparavant de faire bénéficier l'Ecole normale d' une retraite méritée à l'aube du XXI' siècle et de lui substituer une pimpante et ambitieuse institution dont on connaît un peu le profil et les manières, mais dont on ignore le domicile.
Faudra-t-il recourir à la régie des annonces pour lui offrir un toit? Ou ses parents adoptifs trouve-
ront-ils bientôt à la loger au mieux de ses besoins et au mieux de leurs moyens? - Il serait regrettable qu'elle prît froid en attendant de se mettre à l'abri pour innover.
Jean-François Louet)
Naissance d'une rubrique Avec cette Pavane pour une école bientôt défunte, Jean-François Lovey inaugure notre rubrique Carte blanche. Chaque mois, Résonances offrira un espace qui permettra à une personnalité de s'exprimer librement sur un sujet de son choix ayant trait au monde scolaire. Coup de cœur, coup de gueule ou coup de blues, tout est permis, hormis les coups bas.
La rédaction
CDIP -INFOS «(yele d'entrée»
Un besoin réel Le besoin de créer un cycle d'entrée dans la scolarité obligatoire pour les enfants de 4 à 8 ans est réel. Les problèmes liés au passage de l' école enfantine à l'école primaire sont autant de raisons Inajeures justifiant la création d'un tel cycle. Une solution flexible pour l'âge d'entrée à l'école et la fin du cycle doit être choisie. Telles sont les principales conclusions d'un groupe d'étude mandaté -pàr la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). R~ - Septembre 1996
Le groupe d'étude est aussi d'avis que le cycle d'entrée constitue la base sur laquelle reposera toute la future èarrière scolaire des enfants; leur développement affectif, social, moral et moteur doit donc y être soutenu et encouragé dans le respect de leurs prédispositions et de leurs capacités scolaires. Le soutien individuel doit tenir compte aussi bien des élèves particulièrement doués que des enfants dont le développement est retardé ou des handicapés. Le cycle d' entrée doit assurer un passage sans heurt de l'école enfantine à l'école primaire, de l'apprentissage ludique à l'apprentissage systématique, du maniement des objets à l'utilisation des symboles. Il procure un savoir
de base, fournit les techniques culturelles grâce auxquelles l'enfant apprend à apprendre. Incontestablement, la collaboration avec les parents est nécessaire, en particulier lorsqu'il s'agit de prendre des décisions importantes. La question de savoir si le cycle d'entrée doit également remplir un mandat socio-pédagogique (accueil parascolaire et réfectoires) sera encore discutée. Tout comme les structures possibles, les objectifs, les contenus et les didactiques du domaine concerné. La formation des enseignants sera également abordée prochainement.
CDIPlRésonances 3S
Psychomoteurs:
ÉDUCATION PHYSIQUE
- structuration du schéma corpo-
Le ",.êh de l'éducation physique à l'école
P
our définir le rôle de l'éducation physique à l'école, il est nécessaire de la situer par rapport aux mutations de la société et du système scolaire dans lesquels elle évolue. La mission de l'école et le rôle de l'éducation physique dépendent donc du sens que }' on donne à l'existence hull1aine.
De nombreux auteurs modernes affirment que «l'existence humaine
a une valeur en soi et qu'elle doit aboutir à l'épanouissement total de l'être. La condition de cet épanouissement est le développement optimal des capacités physiques, intellectuelles et sociales des groupes et des individus dans le cadre des interactions de sociétés.»
(Zivotic). L'école doit donc préparer le mieux possible l'individu aux tâches qui l'attendent dans sa profession, sa fanlille, ses loisirs et
dans la société, afin qu'il soit à même de les assun1er en toute res-
ponsabilité et avec efficacité. Elle doit lui permettre de se situer et d'agir dans un monde en constante transformation. Dans une école qui désire «accorder la priorité à l'éducation, à la formation et à l'orientation» (Edu-
cation 2000 - proposition 1), l'éducation physique offre un espace idéal car son action éducative participe pleinement à la mission de
Education physique: une action éducative qui participe pleinement à la mission de l'école. 36
-------
l'école et par conséquent au développement de la personnalité et à l'épanouissement de l'être.
Apports éducatifs de l'éducation physique Intellectuels: - sollicitation de l'attention, de la mémoire, de l'imagination, de l'anticipation;
- appréhension logique de multiples données physiques et mathématiques (trajectoires, vi-
tesses, chute des corps, mouvefilent accéléré ou ralenti, inertie, leviers, forces, axes de rotation,
plans référentiels, etc.); - élaboration de tactiques. Cognitifs: - acquisition des connaissances nécessaires à un entraÎnenlent
physique autonome, à la promotion de la santé ainsi qu'à la prévention des accidents et aux premiers secours.
rel; développement de la coordination générale, de l'adresse, de la
précision, de l'indépendance segmentaire;
affirmation de la latéralisation; développement des capacités d' adaptation et de réaction. Sensoriels: - amélioration et coordination des sensations visuelles, tactiles, ki-
nesthésiques et auditives (sens musical et rythmique). Ces apports éducatifs justifient pleinement la place de l'éducation physique à l'école et la différencient clairement des objectifs des sociétés sportives. Ces vingt dernières années ont été
marquées par un développement du sport si considérable qu'il est devenu un phénomène socio-cul-
turel. Mais, le sport n'a pas que de bons côtés, l'école doit donc aussi développer l'esprit critique afin de préparer l'élève à choisir librement et en connaissance de causes ses activités d'adulte. L'évolution vers un mode de vie sédentaire entraîne souvent des effets néfastes sur le plan de la santé et des relations sociales. L' éducation physique offre aussi une compensation à certains besoins que la vie moderne ne permet plus de satisfaire. Ce n'est que récelnrnent, dans les cinq à dix dernières années, qu'a
été scientifiquement établie et reconnue l'importance d'une pratique régulière d'activités physiques et sportives pour la prévention des maladies et le maintien de la santé. Dans l'étude «La santé en Suisse» (Office fédéral de la santé publique, éd. Payot, 1993), on indique que 60-80 % de la
population adulte suisse n'a pas, durant ses loisirs, d'activités physiques et sportives suffisantes en termes de prévention et d'amélioration de la santé. Aujourd' hui, un des objectifs majeurs de l'éducation physique est donc de préparer les jeunes à s'engager progressivement et de manière durable dans la pratique d'une activité physique ou sportive régulière dans le sens d'une éducation à la santé. En conclusion, l' éducation physique a donc un rôle très important à jouer dans l'école d'aujourd'hui et de demain car les attitudes, les méthodes, les capacités et les compétences qu'elle développe sont transférables tant latéralement vers les autres disciplines scolaires que longitudinalement vers la vie.
AVMEP
Sociaux:
- coopération, entraide, solidarité, tolérance;
- maîtrise des conflits et de l'agressivité, fair-play; initiation à des activités spor-
tives permettant l'intégration dans les sociétés sportives; - planification et réalisation de Inanifestations (tournois, co fi1pétitions, camps). Affectifs: - joie de jouer et de réussir; - satisfaction du besoin de mouvement, d'expression, de création et de jeu; - affirmation de soi, confiance en soi, domination de la peur;
- goût de l'effort et du geste bien fait. Physiologiques: - développement du système locomoteur et du système nerveux;
- amélioration du métabolisme. R~ - Septembre 1996
Cours ASEP
«Assis, assis, i'en ai plein le dos» cours 1el Il Buts et contenu
de l'entraînement en vue d'adopter un comportement de mobilier
La prévention primaire du mal de dos: anatomie et physiologie du dos / gestuelle vertébrale / positions assises alternatives / prin-
adaptable.
cipes d'entraînement, renforcefilent, étirenlent ! introduction à la
relaxation en vue de la prévention ! travail pratique avec terraband et ballon-siège.
Les enseignants responsables de la campagne dans leur école ou commune. Tous les professionnels de l'éducation générale et à la santé en particulier.
Méthodologie
Coûts
Rappel scientifique débouchant sur une théorie appliquée . Réflexion sur la pratique du sport, de l'éducation physique, de la vie de tous les jours. Proposition d'une méthodologie de l'apprentissage et
Les frais de cours s'élèvent à Fr. 150.- par personne, pour deux
Ri4c~ - Septembre 1996
Direction du cours Rose-Marie Repond, En Roseires,
Public cible
jours, pernlettant le couvrir les frais d'intervenants extérieurs
(physiothérapeute, médecin ou entraineur).
1633 Marsens, Tél. 029 / 5 11 57, Fax 029 / 5 10 29 - Danielle Pahud, ch. des Carrières 21, 1870 Monthey, Fax 025 / 71 72 38.
Lieu et date du cours Ecole fédérale du sport, Macolin vendredi 4 et samedi 5 octobre 1996
Délai d'inscription Jeudi 5 septembre 1996. 37
- - - - - - FORMATION ÀDlSTANCE------
Si vous préférez ne rien laisser au hasard en matière de pellicules adhésives, si vous désirez profiter d'un très grand choix de matériel pour médiathèques, si vous appréciez un service excellent, ...
Centre romand d'enseignement à distance
E
n plus de l'offre de base des filières universitaires disponibles, le CRED met sur pied un cours de formation continue en communication.
Deux cours vont débuter ces prochains jours (CaM 1000 et CaM 1001). Il est encore possible de s'inscrire pour les deux autres (CaM 2000 et CaM 5000) qui commenceront en février 97 (les inscriptions sont prises jusqu'à fin 1996). Ces différents cours de trois crédits chacun, délivrés par la Télé-Université du Québec, pourront être suivis par des personnes inscrites en qualité d'étudiant libre (soumis à évaluation) et au titre de la formation continue. La durée de ces cours est de 20 semaines et ils supposent 135 heures de travail chacun. Leur coût dépendra du nombre d'inscriptions (<1000 francs). Pour avoir accès à ces cours en tant qu'étudiant libre, il faut: soit être titulaire d'une maturité ou d'un diplôme équivalent, soit posséder des cOlmaissances appropriées, une expérience jugée pertinente dans le domaine des communications ou dans le milieu des organisations (c.es connaissances et cette expérience devront être décrites) et être âgé d'au moins 22 ans.
es cours COM 1000 Introduction à la communication (3 cr.) Initier l'étudiant au champ des études en communication et plus particulièrement aux trois principaux domaines des études contemporaines: les aspects sociaux et culturels des médias d' information et de communication; le contenu des messages médiatisés; la communication organisationnelle. La communication moderne: l'étude des impacts des médias de diffusion; l'avènement des (<nouvelles technologies»; l'analyse de contenu; l'analyse sémiologique; l'analyse du discours; les réseaux de communication organisationnelle et la rationalisation des communications au sein des organisations.
COM 1001 Théories de la communication 1(3 cr.) Permettre à l'étudiant de se familiariser avec les grands courants de la théorie communicationnelle et de les situer dans les contextes qui les ont vu naître. Les grands modèles de la communication: le modèle stimulus-réponse, le fonctionnalisme, le modèle des
38
usages et des gratifications, la théorie des systèmes, la cybernétique, la théorie de l'information, les modèles de «gatekeeper». Réflexions Sur les avantages et les limites de chacun de ces modèles.
COM 2000 Histoire des communications (3 cr.) Familiariser l'étudiant avec les grandes étapes de l'évolution de la communication et so n importance dans les structures sociales. Introduction aux grands phénomènes de la communication: la langue, l'écriture, l'imprimerie, le télégraphe, le téléphone, le cinéma, la radio, la télévision, l'informatique. Introduction aux concepts de société traditionnelle et de société moderne. Comprendre les formes de communication de chaque société et l'influence qu' elles exercent sur l'évolution sociale.
COM 5000 Communication dans les organisations (3 cr.) Permettre à l'étudiant d' approfondiT ses connaissances sur le rôle fondamental de la communication dans les organisations.
Dimensions spatiales et temporelles de la communication organisationnelle (le contexte). Examen des différentes formes de la communication dans les organisations: le formel, }' informel, le dit, le non-dit, les dimensions technologiques. Survol historique des différents modèles d'organisation en relation avec l'évolution des technologies. Examen des rÔles de la communication organisée en fonction des différents systèmes d'action (contrôle, production, décision); transmission, échange, émancipation, émergence. Dimensions symboliques de la communication en fonction des niveaux d'organisation. Aspects économiques et sociaux de la communication.
... nous sommes là pour vous servir, pour vous conseiller ou pour vous envoyer gratuitement notre documentation complète. HAWE HugentobJer AG Mezenerweg 9 3000 Bern 22
Tel. 031 332 04 4S Fax 031 331 2732
Donnez de votre sang. Sauvez des vies.
Pellicules adhésives HAWE: Les pellicules protectrices pour livres les plus vendues en Suisse!
Visitez la
Ed Imhoff Librairie Vs . - Reliure Encadrements - Gravures Rue de 10 Majorie 5 Case postale 2054 1950 Sion 2 Nord 027/22 1070
MINE DE SEL DE BEX OHrez·vous un étonnant voyage dans ce fascinant royaume souterrain. Au cœur du racher: • Un petit train (3,2 km) • Le réservoir rond, son exposition, sa présentation audiovisuelle • Des salles gigantesques, des puits et galeries • Restaurant à 400 m sous terre La seule mine en activité qui se visite Ouvert du 1.4.-15.11 . Réservations obligatoires. Tél. (025) 63 24 62 - Fax (025) 63 36 46
jour - DECORATION - soir Rue du Simplon 15 - 1006 Lausanne
<ll (021) 6164953
Le champion du monde Donghua Li mise sur le bon cheval!
Renseignements: Centre romand d'enseignement à distance
(CRED), case postale 141, 3960 Sierre.
Tél. 027/51 22 39;
fax 027/51 22 19. E-mail: admin.cred@k;red.
vsnet.ch. R~ - Septemb,e 1996
Fr. 2.50 ~I élève (dès 10 èlèves). Prospectus de vislle oralUlts. Tél. (025) 26 21 3Ù - Fermé le lundi Ouvert du 01.04 au 31.10 de 1OhOOà 12h30etde 14hOOà 18h00
R~ - Septembre 1996
39
ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ Education 2000
Quelle sera la place de l'enfant ~~?
ter l'exemple de l'Institut NotreDame-de-Lourdes qui accueille des enfants handicapés physiques. Depuis deux ans, l'Institut NotreDame-de-Lourdes intègre deux classes enfan tines de la ville de Sierre et pratique des expériences enrichissantes.
L'enseignant spécialisé
E
n préambule, il est nécessaire de préciser qu' Education 2000 fait partie d' un vaste projet de restructuration des dispositifs cantonaux. Il faut ajouter à cette réforme, notamment celle d'Administration 2000, qui est actuellement en phase de concrétisation, et celle d' Institution 2000, en cours d' élaboration. Les enfants ayant des besoins différents ne sont donc pas tous concernés par Education 2000, puisque les enfants placés en institution feront l'objet d' une prochaine analyse.
«L'école devra s'efforcer d'intégrer dans les structures ordinaires de formation les élèves rencontrant des difficultés scolaires, ainsi que les élèves handicapés, grâce à des mesures spécifiques.» Cette proposition, clairement affirmée par la direction du projet s'intègre parfaitement dans la cohérence du futur système éducatif. Respect des rythmes individuels de progression, paliers de promotion, branches de préférence, enseignement différencié, tous les ingrédients sont là, pour l'instant sur le papier, pour favoriser l'intégration des enfants en difficulté scolaire ainsi que des enfants handicapés. Certes, le décret sur l'enseignement spécialisé adopté en 1987 prévoit effectivement, dans le fond et dans les faits, une panoplie de mesures éducatives visant à répondre de la manière la plus adéquate possible aux besoins de tous les enfants. La volonté exprimée par la direction du projet d'offrir aux enfants en difficulté scolaire les mesures spécifiques permettant leur maintien dans le milieu natuJ
40
rel ne donne que plus de crédit aux bases légales en vigueur depuis bientôt dix ans. Le Valais n'a toutefois pas attendu Education 2000 pour activer la politique d' intégration. Les expériences menées dans certaines communes donnent satisfaction et tendent à se multiplier, sous des formes différentes. L' appui pédagogique intégré, destiné aux enfants en difficulté scolaire répond à de nombreux besoins. Le fonctionnement des classes spéciales tend déjà vers un décloisonnement, vers une meilleure intégration dans les structures ordinaires.
La future mission de l'enseignant spécialisé s'inscrira sans doute dans cette perspective. Son rôle au sein de l'équipe éducative sera renforcé. Son action passera progressivement d' une prise en charge spécifique (venir en aide aux enfants ayant des besoins particuliers) à une approche systémique. Le maître d'a ppui se placera comme personne-ressource à disposition de l'enseignant titulaire et de l'équipe pédagogique, par une aide globale, dans le sens du développement d' une pédagogie répondant aux besoins de tous les élèves, par des échanges et des formes diverses de collaborations.
L'appui pédagogique intégré L'objectif général de l'appui pédagogique intégré est d'introduire dans la classe ordinaire une pédagogie permettant au titulaire de s'occuper de tous les élèves par le développement de la différenciation. Dans la réalité, l'enseignant d'appul valaisan se heurte encore à certaines résistances, à certaines difficultés de collaboration liées en partie aux défis quotidiens que doit relever l'enseignant ordhlaire, seul dans sa classe, face à une multiplicité de problèmes et de contraintes, notamment pratiquer la différenciation dans un système scolaire normatif. Passer de «moi et ma classe») à «nous et notre école» pourrait signifier entre autres partager des problèmes à plusieurs, porter des regards différents sur une situation particulière, profiter de l'expérience de l'autre, mener une classe en duo pédagogique, ou simplement dialoguer.
Les dasses spéciales Actuellement les classes spéciales valaisannes fonctionnent la plupart du temps de manière autonome. Les enfants peuvent y progresser à leur propre rythme, grâce à la présence d' un enseignant spécialisé et à un effectif réduit. Les propositions d'Education 2000 privilégiant la collaboration et le décloisonnement, c'est sans doute dans cette perspective qu'elles se transfonneront. Hormis ce qui se passe depuis quelques années à l'école primaire de Martigny et dans différents cycles d'orientation, des expériences de décloisonnement verront le jour dès la rentrée scolaire 1996.
Les institutions Des expériences de décloisonnement institutionnels s'élaborent grâce à l'initiative des directeurs et des enseignants. Nous pouvons ciR~· Septembre 1996
Dans la mouvance d'une société dans laquelle performance et comp étitivité occupent urle place primordiale, le projet Education 2000 a su profiler une école cohérente, centrée sur l'apprenant, mettant en évidence les valeurs fondamentales que sont respect des différences, épanouissement personnel, autonomie, esprit critique et collaboration. Cette nouvelle école ne se créera sans doute pas du jour au lendemain. Si, du point de vue structurel, les principaux jalons sont po-
sés pour une application à court terme, la difficulté essentielle consistera sans doute à débloquer guelques verrous bien encrés dans des croyances diverses. L'action devra porter sur les enseignants, pour lesquels la conception de leur propre rôle devra changer. L' enseignant sera un réel vecteur du savoir, mais il ne sera pas la seule source du savoir. Ce retrait de l'enseignant favorisera sans doute l'autonomie intellectuelle de l'apprenant. En effet, l'élève se situera réellement en position d' apprenant, d'être social, en relation constante avec l'enseignant, avec ses camarades et avec le savoir, appréhendant petit à petit son environnement par un processus cognitif qui construira son intelligence . Ce passage de la transmission du savoir à l'appréhension du savoir demandera toute une évolution de la part des enseignants. L'enseignant spécialisé, par sa for-
mation spécifique en psychologie cognitive, par son recul, par la connaissance de ses collègues, pourra être vecteur du changement. Les expériences de décloisonnement, de travail en équipes, de différenciation, de respect des rythmes demanderont sans aucun doute un engagement personnel de chaque enseignant dans un processus de recherche-action. Un projet d'établissement assorti d'objectifs clairement définis, une éva1uation constante et une régulation des processus sera indispensable. Là encore, le regard, l'expérience de l'enseignant spécialisé, contribueront sans doute à l'élaboration de modèles concrets répondant aux besoins spécifiques de chaque établissement.
Philippe Nendaz chef de l'Office de l'enseignement spécialisé
>
REVUE DE PRESSE
" a l'autre · • • • • • • • • • • • • • D,un numero
..... "école n' ira pas sans une poli tique d'échanges temporaires massifs des maîtres. Jean Duverger note que l' enseignement bilingue de dcmain doit s ' appuyer s ur les langues d'immigration comme sur les langues de voisinage . L'anglais pcut venir en deuxième position. Claude Hagège en est également conva incu. (NQ 17.06)
Allemand Réforme orthographique
Sion Stage de leux-vivre
Après quinze ans de travail, la refonte de l'orthographe allemande est enfin sous toit. La mutation concerne env iron
Dix-sept adolescents du Collège de la Planta ont participé à Sion à un stage de quatre jours pour «Mieu x se connaître». L'initü.tive en revien t à la dynamique Ligue valaisanne contre les toxicomanies. Pour les professionnels de la prévention, il faut se faire à l'évidence: «L'école n'est pas le tieu le plus favorable pour parler d'alcool, de déprime, de dialogue.» D'où J'idée d'offrir une formation en développement personnel. Quarante volontaires attendent d'ores et déjà le prochain stage.
12 000 mols. La réforme a été
élaborée par des experts aile· mands, autIichiens et suisses. Bien sOr, les modifications proposées n'ont pas manqué de
provoquer quelques réactions pathétiques, mais plus rien ne peul empêcber la nouvelle octhographe de prendre place
dans les cahiers d'école, officiell ement dès 1998. Les experts pensent déjà à la réforme suivante. (Hebdo 23.05)
(NQ31.05)
Apprentissage L'angaisse
Formation Statut sodal
La Suisse a mal à son apM prentissage. Le système a fait ses preuves mais les rigueurs de la conjo ncture en sapent
Mieux vaut avoir des parents universitaires et a isés que manœuvres et modestes si l'on veut réussir à l'éco le et aller loin dans les études. Le statut social et la formation des parents demeurent des facteurs déterminants selon l' Office fédéral de la statisliqu e. La démocratisation des études reste limitée ct il devient toujours plus diffici le de progresser dans l'échelle sociale. (Quotidien jurassien 31.05)
les fondements. Des milliers de jeunes ne trouvent pas de place et risquent de se marginaliser. Tout le pays est touché. 40 000 places d'apprentissage perdues en dix ans : le chiffre est assez éloquent pour qua li fier la s ituation de dramatique. Réveillée par la presse, la classe politÎque réclame des mesures. Les efforts s ' orientent vers la prolongation des études et cette tendance a sans doute du bon, mais les recalés risquent à moyen terme de constituer une frange marginalisée. Le dossier de l'Hebdo met en évidence les dé marches, stages, déceptions et renoncements des élèves d'une classe de ge terminale. Une véritable course d'obstacles. (Hebdo 30.05)
42
Royaume-Uni Enseignement à distance L 'O pen Uni vers ity, la plus grande université a nglaise, pratique l'enseignement à distance depuis 25 ans. A l 'heure où le Centre d ' enseignement à distance de Sierre ouvre ses portes, son «ancêtre» co mpte plus de 200 000 étudiants dispersés dans tout le
Royaum e-Uni. L'Open University met aujourd'hui l' accent sur les nouvelles technoLog ies, du CD-Rom à Internet. (NQ3.06)
UNll Journée de grève Grève à l' Université de Lausanne. Les assistants et autres membres du corps intermédiaire devront supporter la quasi-totalité des coupes budgétaires prévues par Orchidée. Le recteur, Eric Junod, ne minimise pas le péri l et s' inquiète: «No us allo ns vers une détérioration de j'enseignement. » Il ajoute que les économies forcées risquent de «compromettre le potentiel de recherche de l'université». Le 27 septembre, l'organe législatif de l 'UN IL doit entériner les propositions de coupes. Une rentrée plus agitée que d ' habitude en perspective. (NQ 5.06)
Valais Supprimer une année de collége? Un vent de fronde soume sur la proposition d' «Education 2000» de réduire de cinq à quatre ans la durée du gymnase en Valais. Coup d'éclat de la commissio n maturités qui refuse le mandat trop étroit que lui a confié le Département de l ' instruction publique. Les défenseurs d'un collège de qualité montrent une détermination farouche. L'objectif de cette modifi cat ion ? Revaloriser le cycle d'orientation qui est le maillon faible de la structure scolaire actuelle. Arguments qui ne trouvent pas grâce aux yeux des professeurs et des recteurs. (NQ 10.06)
Ecole vaudoise En mutation
Réformer l'apprentissage En dOUleur
Le nouveau parcours scolaire des écoliers va udois a passé le cap du Grand Conseil Le paquet «Ecole vaudoi se en muta tion » sort indemne des déba ts parlemen taires. Adoptée en première lecture, la révision de la loi scolaire dessine une école vaudo ise plus romande et plus soucieuse de l' ouverture à la formation professionnelle. Après avoir adopté le principe d ' un cycle de transit ion en deux ans (5 e et 6e années), au terme duquel sera décidée l'orientation des élèves, les députés ont admi s que la deuxième année de ce cycle répartira les élèves dans les classes distinctes selon deux niveaux différents dans trois branches, le français, les mathématiques et l'allemand. (J. de Gellève 13.06)
La pénurie des places d'apprentissage n 'est pas cataStrophique, selon Jean-Pascal Delamuraz. Le conseiller fédéral accepte cependant un remod elage d e la formation professionnelle. L' Ofiamt, chargé de rendrc un rapport débouchant su r des mesurcs pratiques, aura-t-il la vigueur nécessaire pour proposcr et in troduire les réformes? Des modifications de lois qui pourraient être sous toit d'ici 1999.
Enseignement bilingue Modes d'emploi Former des citoyens plurilingues, tel est le propos de deux livres qui viennent de sortir en France. Le premier, «L'enfant aux deux langucs,> est signé Cla ude Hagège, professeur au co llège de France. Le second, «L'enseignement bilingue aujourd'hui» est l'œuvre de Jean Duverger, exinspecteur de l'Education nationale. Tous deux disent , en substance, ccci: la pratique de deux langues étran gères doit deven ir la norme pour tout citoyen européen du XXIe siècle. L ' impératif est politique, culturel, économiq ue. Pour Claude Hagège, la mise en place ef· ficace du multilinguisme à
R~ - S.ptembre 1996
(NQ 18.06)
France Réforme Contre les réformes à la hussarde de Chirac, le ministre français de l'Education prône la concertation. Il se fait taxer d' «immobil isme» par ses amis gaullistes mais craint plus que tout les réactions très violentes qui suivent touj ours les réformes de l'école. L'université française devrait être en marche vers une «révolut io n heureuse», d'après François Bayrou qui a présenté les orientations que le gouvernement veut mettre en route. «.La réussite de la réforme, c'est qu'elle n'appartienne à personne d'autre qu'à ceux qu i la feront viv re» a déclaré le ministre. JI préconise l 'institution d'un premier semestre d'oricntation, axant le con tenu des formatjons SUI un groupe de disciplines parentes. Le travail universitaire devrait être réparti sur dix mois. Enfin, le ministre a proposé une allocation d ' études tenant compte de divers facteurs. (NQ 19.06)
R~ - Septembre 1996
Formation des maîtres
HEP Après les hautes écoles spécialisées, voici les ha utes écoles pédagogiques. Tous les cantons s'engagent sur cette voie pour améliorer la formation de leurs enseignants. Sauf Genève qui préfère unc filièl·e universitaire. Pourquoi ce chamboulement? «Partout, on augmente les exigences en matière de formation des enseignan ts. La tendance est de la confier à une institution de niveau tertiaire. telles les hautes écoles pédagogiques (HEP)) , explique Jean-François Lovey, directeur de l'Ecole normalc du Valais ct membrc de la commission suisse des HEP. La HEP du Valais est la première du genre acceptée par un parlement de Suisse. Le Valais sera donc le laboratoire des instituteurs du futur. (NQ 19. 06)
Examens Dopage Vitamines, bêtabloquants, anxiolytiques .. • la pharmacie des étudiants en période d 'examens ne cesse de se perfectionner. Même les écoliers s'y mettent. De longues n uits passées sur les bouquins: pour se maintenir éveillé, le café ne suffit pas toujours ... Un é tudiant sondé sur cinq a ingurgité les fameux bêtabloquants prisés des angoissés! Stress, envie de réussir, fatigue, anxiété ct troubles du somm e il se partagent les raisons de recourir à une aide médicamenteuse. «On peut légiti mement penser qu'un travail de prévention devra être en trepris ces prochai nes ann ées», relève le Pr Jacques Diezi de l ' In stitut de pharmacologie et de toxicologie de l'Université de Lausanne. (Hebdo 20.06)
Collège lausannois Ados démarcheurs Pour son 40 e a nniversa ire, un collège lausa nnois initie ses élèves au business. L'établis-
sement du Belvédère a for mé ses élèves à la recherche de fonds pour financer ses festi· vités. Ce sont les é lèves euxmêmes qui ont n5colté quelque 39 000 francs aupr~ des PME et commerces de la place. L'expérience devait initi er les jeunes aux réalités des affaires, mais ce la n ' a pas manqué de choq uer certains. Cette mode naissante n'éclipsera pas la question des limites à poser à ce gcnrc d'opération. (J. de Genève 1.07)
Passeport vacances Fribourg Depuis bientôt vingt ans, des milliers d 'enfants participent aux diverses activités sportives, culturelles, artistiques et culinaires proposées un peu partout en Suisse. L'été sanS le passeport vacances ne serait plus l 'été. Fribourg a lancé le premier passeport vacances rom and en 1978, à l'initiative d e Pro Juventute. Depuis, le passeport vacances a conquis la Su isse romande. (J. de Genève 12.07)
Echange linguistique Ecole de vie Deux collèges de Lausanne et de Zurich ont testé avec succès un échange linguistique. Les élèves qui ont fait le choix de participer à l'échange linguistique pa r immersion sont unanimes: l'apprentissage de l'allemand ou du français devient un plaisir dès qu ' ils deviennent la ngues de communication. Leurs enseignants parlent d ' o uverture et de to lérancc. L'expérience menée par le co ll ège privé de Lau sanne et l 'établissement public zurichois est originale dans la mesure où les élèves âgés dc 13-14 ans partent en petits groupes et pour une durée dc quatre semaines pendant la période scolaire. Durant la période 1993/1994, «chéchanges» a recensé près de 550 échangcs scolaires, impliquant pas moins d e 10 000 élèves, soit d'une région lin-
gu istique à l' autre, soit «dès le niveau gymnasiah~ avec des écol~s étrangères. (J. de Genève 17.07)
Binn
Ecole vivante L'année passée, l'école de Binn ne comptait plus que six élèves. Cc nombre étant insuffisant pour former une classe, l'école aurait dû être fermée. La commune de Bion a fait paraître des annonces dans la presse et à la radi o: «Notre école primairc manque d'élèves. Nous recherchons des familles ayant de jeunes enfants pour habiter notre village. Un travail ct un logement seron t mis à disposition.» Les réponses à l 'appel furent nombreuses. Cet automne, treize élèves formeront un e classe à Binn. (NF 18.07)
Romandes en Bosnie
Enseigner le civisme En Bosnie, deux Romandes enseignent le civisme et la démocratie. Pendant dix jours, une trentaine d 'enseignants bosniaques ont suivi un sémina ire portant sur l'instruction civique et les d roits de l' homm e. Ces cours seront utiles pour préparer les élections de septembre. Dès la rentrée prochaine, les professeurs bosniaques instruiront à leur tour leurs élèves sur la Constitu tion ou la conception des lois. Baptisé Civitas, le projet était organ isé et financé conjointeme nt par le Consei l de L'Europe, l 'agence d'information du gouvernement américain et le centre pour l'éducation civique américain. Pour Geneviève Murisier, qui enseigne au Collège de la Planta à Sion, et Monique Nobs, enseignante au cycle du Vuillonnex à Genève, cette expérience est une sorte de pèlerinage personnel, une manière de participer à la reconstruction d ' une région ravagée par quatre années de guerre. (NQ 29.07).
43
pi
NOUVElLES DE rORDP
EN RACCOURCI
Nouvelles prestations
D'un numéro à l'autre
ORDP de Sion L' OROP est à votre service. li vous propose d e multiples prestations à des prix très avantageux. De nouvelles acquisitions et prestations marquent cette rentrée scolaire.
9 centimes la photocopie Dès la ren trée, l'OROP met à votre service d eux nouvelles photocopieuses, plus performantes . Et en plus, à des prix baissés! - un duplicateur performant pour vos dossiers importants (100 copies / minute - Format A3 oU A4 - recto-verso - trieuse - agrafeuse ... ) - un copieur plus souple et cependant rapide (60 copies / minute agrandissement / réduction de 50 à 200% - touche photo .. .) Et tout cela à un p rix dégressif en fonction d u tirage. Prix à l'unité: Carte de 50 copies: Carte de 100 copies: Carte de 200 copies: Carte de 500 copies: Carte de 1000 copies:
15 ct Fr. 5.Fr. lO.Fr. 19.50 Fr. 47.Fr. 90.-
Retirage de vos photos couleurs sur imprimante Format A3+ (45 x 30 cm): 3 francs
les tirer jusqu 'au format A3+ (45x30 cm ) sur notre imprimante Epson Stylus Pro couleur (résolution 720 DPI)
Prix des tirages: A3+ 720 DPI: 3 francs A4, 720 DPI: 1,50 francs A3, 360 DPI: 1,50 francs A4, 360 DPI: 1 franc
ODIS de St-Maurice Laboratoire photo noir Iblanc Dès septembre, l'oors de St-Maurice met à votre disposition un labo photo N / B équipé (sécheuse film et photo, agrandisseur, cellule .. _). Vo us d evez cep endant apporter vous-mêmes vos papiers et vos produits.
Le responsable des moyens audiovisuels se fera un plaisir de vous initier lors de ses présences à l'oors.
Animation pédagogique: nouveautés 96/97 L' OorS de St-Maurice a été rénové et développé. Cela p ermet d' offrir de nouveaux services aux enseignants du Bas-Valais, en par ticulier d es heures de p ermanen ce dans les disciplines suivantes: français, mathématique, MA V, environnement, ACM, éducation religieuse, éducation musicale, informatique. Le nouvel horaire de permanence, alterné entre l' OROP de Sion et 1' 0015 de St-Maurice, sera publié dans le prochain numéro de Résonances et affiché à l' OOIS de St-Maurice.
Répertoire de jeux Le Service école de 10 Communouté de trovoil propose un répertoire de 280 jeux et onimotions sur des thèmes tels que .imoge de l'outre et de soi., <relotions interculturelles>, cnon-violence oclivel, «environ-
nenb, ete Il comporte un descriptif de choque octivité et donne tous les renseignements utiles pour passer commande. Son prix est fixé à fr. 16.30. Pour commander ce répertoire: Service école de 10 Communauté de trovoil, Epinettes 10, 1007 Lousonne. Tél. 021 / 61684 33; fox 021 / 6174353.
Prévenir les incendies Une brochure gratuite Le Centre d'information pour la prévention des incendies (ClPI) vient de publier une brochure présentant les principaux dangers d'incendie. Le quart des 20 000 incendies déplorés choque année dons notre pays sont dus à l'imprudence. Vous pouvez vous procurer cette brochure grotuite (jusqu'à 500 exemplaires) à l'adresse suivante: CIPI Bundesgosse 20, CP B576, 3001 Berne.
Ambassade de Fronce
Documentation gratuite
Nous pouvons désormais digitaliser vos n égatifs ou diapositives (Nikon Scan 2700 DPI), les retraiter grâce au logiciel Photoshop Mac et
Le Service culturel, scientifique et de coopérotion de l'Ambossode de Fronce met à disposition des établissements scoloires des films scientifiques, techniques, documentoires et
44
R~ - Seplembre
1995
linguistiques (VHS et 16 mm). Le prêt et l'envoi sont grotuits; seul le retour est à la chorge de l'emprunteur. On peut obtenir le cotologue des documents disponibles à l'adresse suivante: Ambossode de fronce, Service culturel et scientifique, Schossholdenstr. 46, 3000 Berne. Tél. 031 /359 2111; fox 031 / 35921 92.
Sierre Comédie musicale le chœur . L'orc-en-Ciel des Enfonts et Jeunes. de Sierre, dirigé par l'instituteur Pierre-Marie Epiney se produira sur la scène de la salle de gymnastique de Muroz/Sierre, du 23 ou 25 septembre. Au progromme, une comédie musicole intitulée .GénérotionS •. Jeunes enfants, adolescents, odultes et personnes du troisième âge se côtoieront sur scène pour un spectode à l'image de la vie, avec ses conflits - de générotions - et ses moments de pur bonheur. Scénario, orrongements musicoux, direction du chœur, direction des choristes-acteurs, conception du spectode et chorégraphies sont dus à Pierre-Marie Epiney et son épouse Michèle-Andrée.
Ecole plurilingue
Journée d'étude à Berne Le Syndicot suisse des services publics (VPOO/ SSP) orgonise à Berne, le mordi 22 octobre, une journée notionole d'étude intitulée
,l'école plurilingue: une chance pour la société._ Après une allocution de Moritz Arnet, secrétaire général de la Conférence suisse des directeurs contonoux de l'instruction publique ((DIP), et l'intervention de l'humoriste Mossimo Rocchi, deux conférences principales sont prévues. Rita Fronceschini, sociolinguiste de l'Université de Bâle, exposera les résultots détaillés du recensement de 1990 concernant la diversité linguistique en Suisse. Hans H. Reich, de l'Université de Landau et expert de l'Union européenne chargé des questions relatives aux longues des minorités, présentera une vue d'ensemble des efforts entrepris par les systèmes éducolifs des différents pays européens confronlés ou multilinguisme lié à la migrolion. Ces conférences seront suivies par des trovoux de groupes et une table ronde finale. Renseignements et progromme détaillé peuvenl être oblenus à
l'adresse suivante: Secrétoriot SSP!VPOO, cose postale, 8030 Zurich; tél. 01 -266 52 52 ou fox 266 52 53 (David Hauser). « ~été rouge» Un roman pour Arolas
Sonliogo Arolos, enseignonl retraité et artiste contheyson, vient de publier un roman intitulé . L'été rouge._Paru aux Editions Mon Village, ce récit se silue durant la révolution espognole. Vous pouvez commander cet ouvroge aux Editions Mon Villoge, 1095 Vulliens. Prix: 27 frones.
Exposition Monet Visite commentée La fondotion Gionoddo de Martigny présente actuellement une importonle exposilion consacrée à Edouard Monet. Une visite commentée par AntoineHe De Wolf-Simonetto est organisée à l'intention des enseignants. Elle ouro lieu le 2octobre à 17 heures.
Journée. romondes d'élude "ASA" - 8 el 9 novembre 1996 Centre de congrès «La Longeraie»
Morges-Suisse
«DE L'ÉCOLE ÀLA VIE D'ADULTE» Quelle. p.rspedlve. socioles, professionoelle. el ..lIureU•• pour le. per.o..... ovec •• hondicap me.lal? R....lg..menl. el programme ASA -S6H Asso(iolion suisse d'aide oux hondi(opés menloull, Seuetoriot romand· Rue des Remparts 13· (H·1950 Sion 1;1.1+00411 27/ 22 67 55 - fOK I+W411 27/ 22 67 65
45
PAPETERIE ORGANISATION DE BUREAU BUREAUTIQUE - INFORMATIQUE CAISSE ENREGISTREUSE SERVICE -APRÈS - VENTE
hunziker ecoline ® le tableau noir qui protège nos enfants et l'environnement Choisir un métier n'est pas facile ... La coiffure vous conduira au-delà de vos ambitions, selon votre motivation.
Dixence 21 • 1951 SION
Té l. 027/ 22 62 62 - Fax 027/ 22 66 82
10% de rabais sur tous nos articles papeterie ... et de nombreuses promotions ! @ planch. à d.ssl. MARABU
@
Notre école de coiffure en avant-garde vous propose l'écolage à chaque début de mois et des stages en tout temps, ainsi que des cours de perfectionnement.
-
2~O
ACADÉMIE DE COIFFURE S.A. Germaine Savoy-Dumoulin Grand-Saint-Jean 16 - Lausanne Tél. (021) 323 12 84
@
FliïJfJ HEWLETT
au lieu de 4.50
80~O Format A3
au lieu de 115.-
Complétez vos boîtes de couleurs
Ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 17 h non-stop, sans rendez-vous
•• - '
'hwJ'~
-
... avec ~11\ le plus grand choix de cou eurs à la pièce !
• • • • •
Respecte l'environnement à sa manufacture, lors de son utilisation et jusqu'à sa récupération . Sécurité pour nos enfants et les instituteurs. Construction permettant une maintenance facile. Pièces robustes. Longue durée de vie .
@
Hunziker·Kal SA Champs Courbes 6 1024 Ecublens Téléphone 021 6918287 Fax 021 6916483
19~O 592:au lieu de 800." au lieu de 24.90
iln%'
Photocopieur A3
- . '~ ~
Pholocopleurpersonnel
Oui , ces tableaux noirs m'intéressent: Noml Prénom : Institution:
Aue:
- ink-jet - papier + fi lms
apter A4 Slhl
500 feuilles
990.-
8U lieu de f 350.-
..
- machines
è &crlre
- imprimantes
2990.-
299.au lieu d,990.·
790.-
@ valable sur tous les produits Sitag et Lista 30 septembre
1996
au lieu de 7.2Q
~ 30% ~
125.-~
au lieu del79.-
;;----
au lieu de"290.'
5.-
- photocopIeurs
StTAG Pro·Stt
MITA CC·3S
Valable jusqu'au
Veu illez m'adresser voire documentation.
~t.:.IIPACKARO
- toner
Mach ine à écrire BROTHER AX-300
CASIO FX 82 Solar
Les grands avantages:
sur tous les consommables pour imprimantes
~