FRANCIS KLOTZ ET M ICHEL ROTHEN
Réédition de l'ouvrage A LA DÉCOUVERTE DE LA GRAMMAIRE NOUVELLE Se-6e
A la découverte de la Grammaire nouvelle
L'~, source de progrès
5 e etse
&
PROPOSITIONS D 'ATELIERS
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de cet ouvrage de grammaire largement utilisé dans les classes valaisannes. La première édition étant épuisée, une nou velle édition, revue et corrigée, sortira de presse à la fin du mois de septembre. Vous pourrez, comme par le passé, vous procurer cet ouvrage subventionné par l'Etat du Valais. La réédition est confiée à la maison CALLIGRAPHY. Pour des raisons techniques, il lui faut connaître par avance le nombre d'exemplaires à tirer. Les enseignants intéressés voudront bien envoyer leur bulletin de commande avant le vendredi 12 septembre 1997.
Je commande _ _ exemplaires de l'ouvrage A la découverte de la grammaire nouvelle 5<-6' Nom: ____________ _ __ Prénom: ______________ Ecole: ______ _ _ _______ Commune: _ _________ ___ Adresse pour la livraison: _ _____________________ _ _ _ Date: _ __ _ __ _ _ _ _ _ _ _ Signature: _ _ _ __ __ _ __ _ _
A envoyer à CALLIGRAPHY - rue de la Dixence 20 - 1950 Sion
U
ne nou velle année scolaire, c'est aussi le début d' une aventure. L' incertitude liée à notre métier justifie le choix d e ce terme. C'est d'ailleurs ce qui autorise certains au teurs à ranger l'éducation dans la catégorie des arts plutôt que d ans celle des sciences exactes.
Enseigner, c'est p our une bonne part procéder par essais. Les erreurs qui en découlent nécessitent ensuite d es «remédiations» (dan s le sens d'a pporter un remède) . Lorsque ces erreurs sont trop n o m~ breuses, ou lorsque les remèdes sont inefficaces, notre travail génère des échecs qui sont, certes, ceux de nos élèves, mais au ssi les nôtres. En tant qu'enseignant. nous avons
- c/est aussi mon cas - trop tendance à jeter la pierre dans le jard in d'autrui. Lorsqu' un enfan t échoue, nous en attribuons la cause pêle-mêle à la paresse, au manqu e d' intelligence, au milieu familial, à une absence de mo tivation, à la télévision ... Bref, nous sommes C01nme l' irréductible Gaulois qui a mangé un sanglier qui a mangé des cochonneries. Il est assez rare d'entendre un enseignant expliquer que tel élève a échoué parce que sa pédagogie a échoué, parce qu' il n ' a pas su l' intéresser, le moti ver, lui apprendre à apprendre, lui apprendre à comprendre .. . Et pourtant, n'est-ce pas cela, notre rôle? Si no us sommes - en to ut cas partiellement - responsables des éch ecs d e nos élèves, nous ne d evons p as p our autant nou s R~- Septembre 1997
flage Uer. La pédagogie n'étant pas une science exacte, nos tentatives débouch ent inévitablement sur quelques ratés. Mais cela n'excuse pas les professe urs qui ont des taux d'échec dépassant les cinquan te pour-cent. (Si! Si ! Cela existe!) . L' enseignement des autres, ceux qui forment heureu sement l'immense majorité, doit se nourrir de ceS échecs. S' ils débouchent sur une remise en question et des ajustements, nos échecs peuven t nous être profitables; comme l'erreur pour l'élève! "Si [... ] on affirme que l'intelligence n'est pas un e donnée finie, un don en somme, mais qu'elle se construit, alors l'école aura comme tâche de développer les situations permettant à cette intelligence de se construire et d e s'exercer dans
les m eilleures conditions» , écrit René La Borderie dans un livre intitulé Le métier d'élève. Pour éviter les échecs, nous devons leur apprendre leur métier. Cette tâche est évidemment bien plus ardue et dépasse lar gement une simple transmission des connaissances. No us devons leur proposer des activités leur permettant d e construire leur savoir; une construction qui implique d e donner un nOu vea u statut à l'erreur. Car l' erreur seule est intéressante; elle seule justifie notre présen ce. Que ferions-nous si nos élèves ne se trompaient jamais? Cette vision différente de l'erreur implique que nous cessions de la sanctionner à tout bout de champ. L'erreur d' Wl élève, du moins celle qui est d écelée en cours d'apprentissa ge, est un précieux indicateur. Lorsqu'on a peur d'en faire, on utilise toutes les stratégies possibles pour ne pas avoir à subir les sanctions qui en découlent. L'évitement en fait partie et nous mène trop souvent à décréter qu' un élève ne s'implique pas, qu' il est paresseux et manque de motivation . Systématiquement sanctionner l' erreur mène à l'échec. L'utiliser comme indicateur d' une difficulté permet de remettre l' enfant sur le chernin du succès.
P. Vet/er
Nos élèves ne doivent plus craindre de se tromper.
T
É
DIT 0 R
1
L'erreur, source de progrès P. Velter
A L
33
INFORMATIQUE Internet: découverte et formation S. Rappaz
3lf
RENCONTRE De l'outre côté du livre N. Revaz
36
o
o
S S
E R
13
Consultation sur l'avant-projet de loi sur l'enseignement
1tg
Consultation sur l'avant-projet de loi sur le statut du personnel enseignont La Direction E2000
Un PEC pour la rentrée P. Velter Orientation: trois nouveaux documents M.Dirren
lf
6 tg
1 10 11
12
ENVR-HEP: la transition s'amorce P. Velter
ACTUALITÉS 22
Objectif grandir: EGPS -Bilan encourageant N. Revaz
2S
Maturité professionnelle commerciale P. Velter
26
Placement des apprentis: le canton actif P. Velter
2tt
Assistant à l'accueil HGA: premiére volée en entreprise P. Velter
21
Maths 1P: redéfinition des rôles P. Velter
30 Office de l'enseignement spécialisé: du nouveau
E2000
LANGUE SECONDE Chant prosodique et longues secondes M. Pillet
j') MUSÉE ET ÉCOLE Journée de réflexion ÉDUCATION PHYSIQUE Cours ASEP
3tg
MATÉRiEl PÉDAGOGIQUE L'eIectricité à l'école
31
EN RACCOURCI Nouvelles en bref P. Velter
lfO ['espoce des lecteurs Pédophilie: raison garder P. Gerbe
SCRABBLE J'M le grand M J. Berlie ACM Eclats de papier C.Dervey ÉDUCATION RELIGIEUSE Mon église, ma mère, ma secte? M. Lampo ÉDUCATION MUSICALE Moyens romonds d'enseignement de la musique bP B. Oberholzer REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre N. Revaz
IRDP: offre spéciale
INFORMATIONS OFFICIELLES lf1 Règlement: écoles supérieures de trovail social
ous les appentis valaisans vivront cette rentrée sous le signe du PEe. Derrière ce sigle se cache le plan d'études cadre qui concerne les branches de culture générale_ Le système en vigueur jusqu' à ce jour qui comprenait trois branches (langue maternelle, connaissances commerciales, connaissances économiques et éducation civique) est abandonné. Désormais, une seule note sera attribuée pour la culture générale. Le PEC comprend deux domaines d'apprentissage: "Société» et "Langue et communication». Le premier touche au droit, à la politique, à l'économie et à la culture; le second développe les compétences personnelles et sociales, méthodologiques, linguistiques ainsi que les compétences en matière de communication. L'enseignement de la culture générale représente 360 périodes pour les apprentissages en trois ans et 480 périodes pour ceux en quatre
Le PEC prône des méthodes d'enseignement modernes et variées. Les directives de l'Ofiamt précisent que " Pour remplir leur mallda! pédagogico-didactique, les ellseignallts disposeroll! d'ull répertoire de méthodes d'apprentissage étendu: mét/lOdes d'enseignement et d'apprentissage centrées sur l'enseignant, sous toutes leurs formes (exposés, rapports, récits, dialogues, présentations, etc.)
Trois nouveaux documents L'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand a réalisé trois documents nouveaux pour les élèves des cycles et des écoles du 2' degré.
INFOTOP 97 1er degré
lf3 lflf
Animotion pédagogique à Saint-Maurice
lft; lf.,
Formation continuée des enseignants Socrates: écoles suisses pas exclues
lftg
Un nouveau directeur pour le centre ORlPH
Ce document, indispensable complément du cours d'éducation au
R~ - Septembre 1997
ans. La partie obligatoire du PEC correspond à 220 leçons pour les app rentissages d.e trois et quatre ans. La partie optionnelle est constituée de 140 leçons pour les apprentissages en trois ans et 260 leçons pour ceux en quatre ans. Le domaine «Société» couvre 60 % de l'ensemble du temps à disposition, le domaine «Langue et communication» 40 %.
Orientation des élèves du 1er et du 2e degré
Ce document remplace l' ancien document d'information «Wotop» qui n' était plus à jour. Compte tenu de l'évolution constante des structures de formation il a été choisi un support léger, maniable et peu coûteux qui peut être réactualisé dès que des changements interviennent.
Informations et directives Année scolaire 1997-1990
pour a rentrée
R~- Septembre 1997
choix, donne toutes les informations utiles sur les formations, la recherche de places d'apprentissage, les formations ultérieures, les ad resses utiles ..
INFOTOP 97 2" degré Les étudiants des collèges et des écoles de commerce disposent dorénavant d' un outil complet d'information su r les études uni versitaires, les écoles spécialisées, les perfectionnements. Ce document entièrement nouveau est élaboré dans la même ligne que «infotop» 1" degré. Il est l'indispensable outil d' information pour
qui se combinellt avec des formes d'enseignement et d'apprentissage orientées vers les apprenants (ate/ier, projet, étude de cas, simulation, travail par contmt, plan de travail, camet de bord de l'apprenti) et sont soutenues pal' l'emploi de différentes formes sociales d'apprentissage (travail individuel, travail en partenariat, travail de groupes). »
L'introduction du PEC dans nos écoles professionnelles a nécessité de nombreuses séances d e préparation. Tous les maîtres des branches de culture générale y ont participé activement.
Pour en savoir plus sur le PEe, lire l'article parll dans le numéro 3 (novembre 1996) de "Résonances», pages 5 et 6.
tout étudiant des classes terminales du 2' degré. Chaque thème se termine par une rubrique «pour en savoir plus» qui répertorie toutes les sources d ' information disponibles.
Répertoire et dés intérêts-métiers Diffusé à quelques exemplaires dans chaque classe, ce document donne une brève définition de plus de 600 professions et fonctions. Vingt-quatre clés de recherche permettent d'explorer les intérêts de chaque élève. Les deux premiers documents (lnfotop) sont diffusés par le Dépôt des livres scolaires, le troisième par les conseillères et conseillers en orientation.
M. Dirren
l'été. La direction effectuera un inventai re des problèmes à résoudre puis attribuera des mandats à chacun d es d eux groupes d e travail. «L'un d'entre eux pourrait par exemple être amené à proposer un règlement concernant les admis· sians, les promotions et l'acquisition des unités capitalisables», explique Edmond Farquet.
Ecole normale - Haute école pédagogique
La La Haute Ecole pédagogique (HEP) valaisanne se profile à l'horizon. Le groupe de direction du projet a été nommé. A lui de proposer la conception globale de l'établissement et d' en définir les modalités d' application. En attendant, l'Ecole normale du Valais romand (ENVR) entame ses trois derniers tours de piste.
Cet automne, l'ENVR accueille encore près de 180 étudiants répartis dans huit classes de 3e, 4" et Se année. Parmi eux, quinze nouveaux q ui ont to us terminé une formation: école de commerce, apprentissage de commerce ou maturité. Douze d'entr e eu x souhaitent devenir maîtres du primaire ou de classe enfantine. Les trois autres, après leur maturité, viennent suivre une année en v ue de leur inscription à la formation d'enseignants spécialisés. A ces nouveaux, on peut ajouter trois jeunes qui ont obtenu leur maturité pédagogique d'enseignant primaire et qui vont effectuer une année supplémentaire p our obtenir le "p apier» de maîtresse d'école enfantine; trois autres - une maturiste de cette année et deux maîtresses enfantines en fonction - suivront les cours p our avoir le droit d'enseigner au niveau prirnaire.
Règlement transitoire Les étudiants d e l' ENVR vivent une période spéciale. C'est surtout le cas p our les plus jeunes qui n'ont aucune p ossibilité de redoublement. Po ur p allier cette lacune sans verser dans le laxisme, il a fallu établir un règlement de transition. Les élèves de la dernière volée qui n'ont pas la moyenne sont soumis en fin d'été à un examen p ortant sur toutes les branches insuffisantes. On attribue la même val eur à la no te d e l'examen et à celle du 2" semestre afin d'obtenir une nou velle moyenne de 2e semestre. La moyenne annuelle modifiée détermine la réussite ou
l'échec. Deux étudiants ont dû passer ces examens cet été alors qu' un troisième, en année probatoire, a été jugé insuffisant. Qui dit m oins de classes, dit aussi m oins d e professeurs. Ceux d e l'ENVR n 'ont p as ren contré trop de difficultés à trouver du travail ce tte année, les effectifs des collèges étant en ha usse. "Chacun a pu obtenir un horaire correspondant à ses souhaits. Plusieurs ont quitté définitivement notre établissement. Quelques-uns partagent leur temps entre le collège et notre école», explique Edmond Farquet, le directeur de l'ENVR qui a d û engager plusieurs nouvea ux enseignants pour compenser les dép arts.
Un trio à la tête du projet La naissance de la Haute Ecole pé-
dagogiqu e a vécu son 2' acte. Le groupe de direction du projet a été nommé. II s'agit d' un trio dirigé p ar Edmond Fa rquet qui p eut compter sur deux adjoints, Danièle Périsset Bagnoud et Bernard Schnidrig. La p re mière enseign e à l'ENVR d e Sion et le second à l'Ecole normale de Brigue. Leur missio n consiste à mettre en place les s tructu res qui permettron t à la H EP d'exister. A eux d'en définir la conception globale et toutes les moda lités d'application .
Pour ce fa ire, le groupe de direction p eut s'appuyer sur deu x commissions d ont les membres ont également été désign és durant R~ - Septembre 1997
Dans un deuxième temps, o n pourra nommer les enseignants de la H EP. Cela devrait avoir lieu dans le courant de l'année scolaire 98/99. Dans les limites du cadre fixé - le nombre d' heures d'enseignement et les objectifs finals chacun sera chargé de d éterminer les contenus d'enseignement pour sa bra nche.
Les enseignants actuellement en p oste dans les écoles n ormales ne seront pas avantagés par rapport à leurs collègues. II n'y aura en effet aucun passage automatique d e l' ancienne à la nouvelle structure. Les qualifications demandées aux p rofesseurs de la HEP ser ont triples. Ils devront être détenteurs d' un titre universitaire, posséd er une expélience pratique de l'enseignement et avoir une formation comp lémentaire en scien ces de l'éduca tion (3' cycle ou brevet de formation continue). Le Groupe d e direction a un problème encore plus urgent à résoudre: celui de la localisation . «Il semble qu'on s'achemine vers la solution d' une HEP avec deux lieux d'enseignement, un dans le Haut et l'autre dans le Bas-Valais. Peut-être qu'à plus long terme, on envisagera une HEP bilingue, mais cela nécessitera de construi· re une nouvelle école. De toute façon, la décision est politique et ne relèv e pas de notre compétence», précise le chef du Groupe de direction. Po ur l'instant, l' on n e p eut même pas affirmer que la HEP occupera les b âtiments de l'actuelle ENVR, les autorités sédunoises estimant la participation financière trop élevée. Mais comme d ans le R~· S.ptembr. 1997
canton les locaux disponibles ne sont pas légion, il fa udra bien trouver une solution.
Année blanche Le calendrier des travaux m enant à l' o uverture d e la Haute Ecole p é d agog iqu e présente lui aussi q uelques zones d'omb re. Ce qui est sûr! c'est que la dernière volée sortira de ]' Ecole normale en juin 2000. Normalement, les preIniers é tudiants d e la H EP devraient commencer leu rs trois ans d'études en aoû t 1999 p our les achever en juin 2002. Ce qui sig nifie qu'aucun enseignant n'arrivera sur le marché du travail en 2001. «Vu l'état des travaux, il n'est pas impossible que l'ouverture de la HEP soit repoussée d'un an», confirme Edmond Farque t. Un report qui contribuerait à résorber la pléthore d' enseignants que l'on connaît actuellement; une pléthore qui risque de s' accentuer au début du siècle prochain si l'on en croit les statistiques démographiq ues. En plus de la formation des enseignants des écoles enfantines et primaires, la H EP sera chargée d'autres missions: la formation psycho-pédagogique des professeurs du niveau secondaire, la formation continue, les formations spéciales (maîtres de stages, enseignants ACM ... ) et la recherche. La formation d ' une équipe d e maîtres de stages devrait logiquement p récéder celle des étudiants
afin de p ou voir disposer immédiatement d' un groupe d e p ersonnes aptes à les recevoir. «Nous voulons des personnes qui partagent la philosophie de l'enseignement d éfendue par la HEP. Devenir m aître d e stage doit faire partie d' un projet personnel de l'enseignanl» , insis te Edmond Farquet. Le candidat devra s' inscrire à une formation qui lui allouera le titre de «maître de stage» . Cette formation en emploi sera bâtie sur le principe de l' acquisition d' unités capitalisables, acquisition qui d ép endra d e trava ux évalués. Mais tout reste encore à définir! Vu le nombre de questions en suspens, la somme de problèmes p ratiques à résoudre, on peut affirm er sans cr ai nd re de se tromper que tou tes les personnes impliquées dans la mise en place de la H EP ne manqueront pas de tra vail d' ici 1999.
Paul Vetter
Educotion générole et promotion de 10 sonté
•
lI
n e année après le démarrage officiel dans les classes valaisannes d' «Objectif Grandir», le programme d'éducation générale et promotion de la santé, l'heure d ' un premier bilan a sonné. L'enthousiasme pour «Objectif Grandir» est-il toujours aussi important? Pour faire le point, Pierre-Marie Gabioud, adjoint au Service de renseignement, a répondu à quelques-unes des questions qui peuvent se poser, notamment suite à la polémique autour du «cercle magique» dont la presse s'est fait l'écho.
Une année après le démarrage officiel, quel bilan faites-vous de l'introduction du programme «Objectif GrandiT» dans les classes valaisannes? Pour que les choses soient claires, mettons au point tout d 'abord un problème de terminologie. Le canton du Valais a introduit officiellement le programme EGPS, dont l'une des pièces maîtresses est certes «Objectif Grandir» . Limiter le programme valaisan de prévention à «Objectif Grandir» serait une erreur: il manquerait toute la partie relative à l'implication des intervenants extérieurs. Quant aux cours qui ont débuté en automne 1996, ils ont tout de suite reçu un accueil très favorable chez les enseignants. Cet engouement a eu des répercussions directes sur la suite de l'introduction du programme, puisque nous avons dû faire face à une avalanche d ' inscriptions. Durant l'année 1997, les
cours mis sur pied n'ont pas permis d 'accueillir tous les enseignants intéressés.
Certains enseignants ont probablement déploré le fait de ne pas pouvoir ntiliser le programme avant d'avoir suivi les cours de formation ... La forma tion est une condition
sine qua non pour la mise en Œuvre d 'EGPS. Nous tenons à ce qu' «Objectif grandir» ne se résume pas à des recettes toutes faites. Une solide base théorique est indispensable. De plus, les enseignants doivent vivre eux-mêmes certaines activités avant d e pouvoir les intégrer à leur pratique quotidienne. D'autre part, la volonté d'intégrer les intervenants que sont les médecins et les infirmières scolaires, les spécialistes des offices médicaux pédagogiques, les représentants des ligues de prévention, etc. nous a conduits à l'organisation d'une quatrième journée de formation, journée durant laquelle les enseignants ont la possibilité de tisser des liens avec ces intervenants extérieurs afin de déboucher sur une indispensable collaboration.
avec la méthode «Objectif Grandir»? Il faut d'abord avoir confiance dans le personnel enseignant, tout à fait capable de discerner ce qui relève de la sphère privée ou non. De plus, il ne faudrait pas oublier qu'avant «Objectif Grandir», les enfants parlaient déjà des problèmes de la famille en classe. Bien sûr, si on utilise le cercle magique COlnme un «truc» qui ne s'intègre pas à une pratique, c'est évident que cela peut rapidement devenir dangereux. Personnellement, je dirais qu'il en est de m ême poUl" tous les cours qui sont donnés, comme les cours de PNL, les cours Tomatis, etc. On a toujours la crainte que les enseignants ne prennent qu'une facette de ce qui leur proposé sans le recul nécessaire. Je reste cependant persuadé que ceux qui sont au bénéfice de la formation EGPS ont trouvé des démarches qui leur permettent de mieux gérer la classe et d'aborder les problèmes qui surgissent sous un angle différent. Le fait que l'enseignant puisse compter sur des collaborateurs externes est également une sécurité face aux risques que vous évoquez.
but de mieux souder le personnel enseignant. n reste cependant un problème qui n'est pas résolu, c'est celui de la place du programme dans la grille-horaire, car les enseignants réclament une plage hebdomadaire. Si le parlement valaisan adopte la nouvelle loi Sur l'enseignement, les grilles-horaires seront obligatoirement discutées et revues en fonction des grands principes définis dans le projet «Education 2000». Personnellement, je pense qu'une place bien définie d'EGPS dans la grille-horaire est indispensable.
dois a récemment mis en cause le programme «Objectif Grandir», en particulier en ce qui concerne les risques de dérapages liés à la pratique du «cercie magique». Que rétorquez-vous à ceux qui craignent que les enfants soient mêlés à des pratiques occultes
Quel est l'avenir d'EGPS dans les classes valaisannes pour l'année scolaire 97-987
Propos recueillis par Nadia Reuaz
EGPS - Cours d'introduction Etat de la situation Données statistiques
"'.96 D rem o .~n197
.91
.. "6]L..__ ?~ _.
Infirm. i Plann. OMP
Conthev.
Ar~Sion~ Salins
17
263 1
99
•
5
,i
2,
si
14,
1si
3i
1ST
Montana • Sierre
• Hérémence •
Bagnes.
R~-Septembr.1997
i Uoues i Autres
1L._._ .}
J1.6.
6'
421
· .·.·.3-.·r-- ~31.,':-~=i'.i~. ·...• ._.•32·.•.-il· • .~_· .~...--.-.·.·_··.·.1.·.·I!.·.·.··.· ......... ····.-.....6~.·.?1.· . : 49:'St,·~:·~··••·4i2i. .......• --:---- .J; ----~l---t--sl-----J i----~ _. _m 60 '
Localisation
SIWiè~e.
Total
Intervenants
Enseianants
Les pré-inscriptions abondent et certains centres scolaires se sont déjà annoncés pour obtenir des cours durant la session pédagogique. En offrant une formation par centre scolaire, il y a aussi le R~ - Septembre 1997
cours de formation a été dispensé durant le mois d'août. Deux autres cours sont déjà prévus durant la pause automnale.
La même procédUl"e a été adoptée, mais avec une année de décalage! car il a fallu bien évidemment traduire le programme. Le premier
Prim. ! Autres Méd.
SaxonO Suite à l'interpellation de parents à Yverdon, un député libéral vau-
Qu'en est-il pour le Haut-Valais?
Vissoie
Maturité professionnelle commerciale à plein temps
Placement des apprentis
Une voie performante pour compléter l'offre
Le canton
Dès cet automne, les titulaires d' un CFC (certificat fédéral de capacité) d 'employé de commerce peuvent suivre les cours menant à l'obtention d'une maturité professionnelle commerciale. Deux semestres à plein temps permettront d'obtenir ce diplôme, tant à l'Ecole professionnelle
commerciale
de
Brigue qu'au Centre professionnel de Sion.
-----
Jusqu'à cette année, la maturité professionnelle commerciale pouvait être obtenue par la voie de l'apprentissage (formation intégrée) ou celle d'une école de commerce. La nouvelle filière introduite cet automne - celle connue sous l'appellation CFC+1 - permet de compléter l'offre existante. Rap· pelons qu'une teIle possibilité est déjà offerte aux titulaires d' un CFC d' une profession technique. La maturité professionnelle vise à donner une solide formation professionnelle et une bonne culture générale tout en favorisant la promotion professionneIle . Les titulaires de ce diplôme ont accès sans
examen aux écoles supérieures de cadres pour l'économie et J' administration (ESCEA). Ces études constituent également une base appréciable pour de futurs candidats aux brevets, diplômes et maîtrises fédérales. Elles facilitent aussi l'accès à certaines écoles spécialisées (école d'informatique ou de tourisme, écoles sociales ou paramédicales par exemple) . En principe, cette nouvelle filière est réservée aux jeunes ayant obte-
nu une moyenne générale éga le ou supérieure à 4.8 à l'examen de fin d'apprentissage d'employé de commerce. Celles et ceux qui ne satisfont pas à cette exigence peu-
ven t cependant être admis sur la base d'un dossier et d'un entretien. Les candidats doivent aussi avoir obtenu au moins la note 4 dans la branche «travaux pratiques 1 connaissance de l'entreprise et de la branche» lors des examens de fin d'apprentissage. Durant leurs deux semestres, les étudiants suivront des cours de français (160-200 périodes), allemand (120-200), anglais (120-200), histoire (120), mathématiques et sciences expérimentales (160-240), économie et droit (120-200). Quelque 240 périodes sont réservées à différentes options.
Rappelons que lors de la dernière année scolaire, 428 jeunes suivaient une filière menant à une maturité professionnelle. Ils étaient 172 dans les classes de maturité professionnelle commerciale intégrée, 209, dans celles de maturité technique intégrée alors que 47 ex-apprentis étaient inscrits dans les trois classes de maturité professionnelle technique à plein temps.
la maturité professionnelle ouvre lel porles des ESCEA (id (eUe de Saint-Maurice).
P. Vetter R~ - Septembre 1997
Face au problème que rencontrent certains jeunes pour trouver une place d'apprentissage, notre canton ne reste pas inactif. En plus des mesures de relance permettant de soulager financièrement les patrons qui Le Valais a introduit de nombreuses mesures pour que les jeunes ne restent acceptent de former des pas sur le pavé à la fin de leur s(olarité obligotoire. apprentis, d'autres voies charge une partie des frais engen- obligatoire que des milieux éconosont suivies. Classes de drés par la formation des appren- miques. tis. 11 s'agit de la différence entre le préapprentissage, cours montant Celles et ceux qui n'ont malgré encaissé auprès des d'intégration, classes maîtres d'apprentissage par les as- tout pas trouvé une place d'apprentissage ont bénéficié d'autres d'accueil ou cours d'in- sociations professionnelles pour la mesures. Us ont pu s'inscrire dans fréquentation des cours d'introtroduction: les solutions duction hors canton et le montant une classe de préapprentissage ou dans une classe d'accueil de la scofacturé par l'Etat pour les jeunes proposées sont variées. larité postobligatoire (CASPO). Aucun adolescent ne doit rester sans possibilité de formation au début de cette almée scolaire. Pour respecter ce postulat, le Département de l'éducation, de la culture et du sport (DECS) n'a pas lésiné sur les moyens. La mesure prioritaire consiste à maintenir et élargu' l'offre de places d' apprentissage, en encourageant les entreprises qui forment déjà des apprentis à maintenir les places existantes, et en aidan t celles qui n'arrivent pas à assurer toute la formation prévue par les règlements. Pour ce faire, sur proposition de la Commission cantonale de formation professionnelle, nos autorités ont décidé que, désormais, le canton prendra à sa R~ - Septembre 1997
pouvant bénéficier des cours d'introduction en Valais. Cette différence peut parfois se monter à plus de sept cents francs par semaine de cours. Le montant supplémentaire à la charge du canton représentera une somme de quelque 350000 francs par année. Grâce à cette mesure, toutes les entreprises formant des apprentis bénéficieront d'une égalité de traitement.
La priorité étant le placement en entreprises, les conseillers en orientation ont reçu la mission de s ui vre individuelleluent tous les cas en difficulté. Pour déterminer les besoins, des enquêtes ont été effec tuées tout au long de l'année scolaire, tant auprès des nlaîtres d ' apprentissage et des jeunes en passe de terminer Jeur scolarité
D 'autres suivent des cours d'intégration dans les différentes régions économiques du canton. Il est encore prévu de développer des classes sur Je modèle HGA (voir p. 10) et de renforcer et actualiser l'information sur les possibilités d'apprentissage. Toutes ces mesures ont n aturellement un coût chiffré à 1150000 francs. Grâce aux mesures de relance votées par l'Assemblée fédérale ce printemps, le Valais devrait toucher 650 000 francs pendant trois ans. Le reste sera à la cha rge du Canton, le Grand Conseil ayant accepté en juin un crédit spécial de 500 000 francs par an sur trois ans. P. Vetter
Assistant à l'accueil HGA
Nouvelle approche des mathématiques en l P
Première v~1û en entreprise
Une ~~~ des rôles
La formation d'assistants à l'accueil BGA (hôtel, gastronomie, animation) a vu le jour l'an dernier à Sion. Cet automne, une filière semblable est organisée à Brigue alors que les premiers élèves du Valais romand rejoindront en saison hôtels et restaurants pour leur formation pratique. Ouverte en septembre 1996 au Centre professionnel de Sion, la classe d'assistant à l'accueil HGA a accueilli 15 filles et 5 garçons. Plus de la moitié d ' entre eux bénéficiaient déjà d'une formation et étaient âgés de 17 à 22 ans. En fin d'année scolaire, ils étaient encore 18 et tous poursuivent la voie HGA cet automne. Cette nouvelle formation connaît un succès grandissant. Deux nouvelles classes de 1" année viennent d' être ouvertes; l'une est à Sion et comprend 24 élèves, l'autre en accueille 18 à l'Ecole professionnelle artisanale de Brigue. Ce nouvel apprentissage tend à redonner de l'attractivité aux métiers du toulisme, à rehausser et à dynamiser la compétence de profession10
nels de la branche. Il devrait aussi permettre d'accroître la mobilité et la polyvalence à l'intérieur de ces professions. La formation HGA s' étale sur trois ans. La première année, les candidats reçoivent une formation théorique et pratique dans le domaine de l' hôtellerie et de la restauration en milieu scolaire. L' enseignement est complété par des cours pratiques en laboratoires ainsi que par des stages dans des établissements partenaires. Quatre secteurs sont concernés: cuisine, service, réception et économie domestique. En deuxième et troisième année, l'apprenti suit une formation pratique à l'hôtel et au restaurant durant les saisons d'hiver et d'été. Entre deux, durant deux périodes de six semaines, il bénéficie de cours théoriques concernant l'accueil, l'animation et la vente.
treprise, dont un au moins dans le secteur touristique. De plus, le niveau scolaire de ces élèves devrait permettre de suivre avec succès les cours de maturité professionnelle. Les apprentis ayant suivi la formation complète recevront, en complément au CFC d' assistant en restauration et hôtellerie, un certificat cantonal d ' assistant à l'accueil HGA. Disposant par conséquent d'une formation complémentaire au CFC, l'accès aux voies de formation professionnelle supérieure leur sera facilité . p, VeUer
Stages pratiques nécessaires Les conditions d'admission en formation HGA sont celles de toutes les professions, soit avoir 15 ans révolus et être libéré de la scolarité obligatoire. Il est cependant demandé aux candidats d ' avoir suivi, pendant leur cycle d'orientation, des stages pratiques en en-
Pas facile de demander à l'acteur principal de quitter le devant de la scène pour regagner les coulisses! C'est pourtant ce qu'ont osé les concepteurs des nouveaux moyens de mathématiques de IP. En demandant aux enseignants d' assumer le rôle de metteur en scène, ils ne font pourtant qu'appliquer les nouvelles approches de la psychologie cognitive et de la didactique des mathématiques. Plutôt que d'enseigner - au sens de répandre le savoir - on propose aujourd'hui aux maîtres des situations mathématiques qui permettent à l'enfant de construire son savoir, d'apprendre. Une nouvelle distribution des rôles qui ne va pas de soi. «Les enseignants doivent faire confiance aux activités proposées. Elles ont été étudiées pour provoquer l'apprentissage», plaide MarieHélène Sauth;er, animatrice de mathématiques.
Perte de maîtrise Les enseignants de 1 re primaire disposent d'un matériel complet et adapté. Ils n'auront donc pas à s'investir en ce dOlnaine. Par R~ - Septembre 1997
envoyée à tous les enseignants qu'on a invités à des séances de présentation obligatoires. Les titulaires des degrés concernés au premier chef (IP à 4P) ont suivi ou suivront des cours spécifiques durant l'année scolaire. Enfin, des cours facultatifs sont mis sur pied pour ceux qui voudraient compléter leur formation à la méthode.
L'introduction de nouveaux moyens d'enseignement des mathématiques en 1re primaire n'est pas un changement anodin. Ces moyens induisent une modification profonde du rôle de l'enseignant.
Riu~-Septembr.1997
Moindre urgence
con tre, la gestion de la classe, la préparation des cours leur demandera un effort considérable. Ils devront se préparer à l'imprévu, apprendre à gérer la suite des leçons. «Les enseignants ont souvent peur de perdre la maîtrise de la situation. Ils voudraient des réponses toutes faites que nous ne pouvons évidemment pas leur donner», confirme Marie-Hélène Sauthier. Le changement du rôle de l'enseignant est accompagné d'un certain nombre de modifications du programme . La plupart des notions sont toujours abordées mais les outils changent. «Les dérives constatées ont été corrigées. On a souvent fait des outils un but en soi. La notion de classement ou de numération de position est toujours travaillée; par contre, l'étude des bases ne constitue pas un objectif du programme», précise l'animatrice. Pour convaincre du bien-fondé du changement, on n'a pas lésiné sur l'information. Une brochure a été
Certains se sont étonnés que cette réforme 5' arrête en 4e primaire. (~Les moyens de Se et 6e primaire ont dix ans de moins. Leurs auteurs ont déjà fait un pas dans la direction choisie aujourd'hui. C'est surtout vrai pour la partie ateliers» explique Marie-Hélène Sauthier qui juge donc le changement moins w-gent. <<A ces degrés, il serait plus important d'investir dans la formation des maîtres que dans les moyens d'enseignement.» Quant aux élèves du CO, ils devraient bientôt travailler dans la même direction puisque COROME a récemment décidé de concevoir de nouveaux moyens romands pour les degrés 7-8-9. Restent les classes enfantines! Marie-Hélène Sauthier est consciente du manque qui prévaut dans ces degrés. «C'est une question de moyens financiers. Comme la coordination romande ni existe pas à ce niveau, 1'élaboration de moyens valaisans est une solution coûteuse. Nous avons déposé un rapport auprès du Département. Nous attendons une réponse.»
Propos recueillis par P. Vetter Il
Office de l'enseignement spécialisé Nouveau service Depuis le l e, mai, l' Office de l'enseignement sp écialisé a été transféré du Service administratif au Service d e l' enseignement. Une plus grande proximité d e l' enseignem ent ordinaire pour une étroite collaboration e t une intégra tion optimale, un d éfi que nou s tentons de relever. Nouveau locaux L' Office de l'enseignem ent spéciali sé se situe d orénav ant au b â tim ent Aymon (Planta 3), deuxièm e étage. Nouveau concept de l'appui pédagogique Depuis l'année dernière, un bon nombre d' enseignants d 'appui ont pratiqué selon le nouveau concept de l'appui p édagogique. L' objectif gén éral d e m eure identique . Il s'agit d' introduire d a ns la classe ordinaire une p é dagogie permettant à l' en seignant titulaire de prendre en ch arge tous les élèves par le d éveloppement de la différenciation. L'action de l'enseignant d 'appui s' oriente ainsi d e plus en plus vers l'amélioration du fonctionnem ent global d e l' enfa nt à l' intérieu r d e la classe ordina ire. L' Office de l' en seignement spécialisé se tient à disposition des écoles pour une information et un échange. N ouvelle répartition des secteurs des conseillers pédagogi q ues pour le Valais romand . N ous avon s tenté, par la répar tition présentée ci-après, de mieux tenir compte d es b assins versants d es CO afin d e gar antir une coordination verticale de notre action . Même équipe Nous n ou s ten on s à disp osition p our toute question relative au domaine d e l'inadaptation scolaire et de l'en seignement spécialisé. 12
Les conseillers p éda gogiques Micllel Délitroz et P hilippe N endaz assu rent en p rincipe une p ennan en ce, les mercredis après-midi et les vendredis après-midi.
Nos numéros de téléphone: • Administration TéL 606 40 90 Fax 606 42 04 • Philippe N ENDAZ TéL 606 40 91 • Michel DÉLITROZ TéL 606 40 94
Répartition des secteurs des conseillers pédagogiques pour le Valais romand année scolaire 97/98 MICHEL DELITROZ
PHILIPPE NENDAZ PRIMAIRE
CO
PRIMAIRE
CO
Monthey
Collombey
Bagnes
Bagnes
Martigny
Martüm v
Monthey St-Maurice
St-Mamice
Vollèges
Collonges-Dor.-Ev .
Troistorrents
Marti my-Combe
Massongex
Bovemier
Mex
Trient
Ve rnayaz
Finhaut
Vérossaz
Cha rrat
Champéry
Fully
Troistorrents
Salvan
Val d' Illiez Vouvry
Vouvry
Saxon Orsières
Orsières/Uddes
Port-Valais
sembrancher
St-Gi ngolph Leytron
Avent
Avent
Leytron
Hérens
H érémence / Vex
Isérables
Evolène
Riddes
St-Martin
Saillon Conthey
Montana
Vevsonnaz Sion
Sion Les Agettes
Vétroz
Mase
Chalais
Nax
Chippis
Vernam iège
Grône
Arbaz
Chermignon / Montana
Grimisu at
Montana
Salins
Lens / Icogne
St-Léonard Savièse
Savièse
Si erre Miège Venthône Veyras
Vissoie
Nendaz
Conthey
Mollens / Ra ndogne Sierre
Nen daz
Ardon Ch amoson
Grône
Bourg:-St-Pierre
Viomlaz
Vissoie
La Casta lie (classes) Don Bosco Ste-Agnès N.-D. de Lourd es St-Raphaël (classes)
P. Nendaz / M. Délitroz P. Nen daz / M. Délitroz P. Nen daz / M . Délitroz P. Nendaz/ M. Délitroz P. Nendaz/ M. Déli troz
R4c~ - Septembre 1997
E2000
Consultation sur l'avant-proiet de loi sur l'enseignement 1. Généralités 1.1 L'organisation de la consultation Le Co nseil d 'Eta t a d écidé, d ans sa séan ce du 21 avril 1997, d e soumettre l'avantprojet d e loi sur l'enseignement à consultation, selon la p rocédure hab itu elle en la mati ère. Cet avant-projet a été remis, durant la d ernière semaine d ' avril, aux ins tances et personnes suivan tes: - Au torités co mmunal es et inter co mmunales, asso ciations d e commWles, - Autorités scolaires commun a l es: com mi ss io n s scolaires, direc tions d ' écoles communales et intercommunales, - Associations d' enseignants et d e parents, ins tituti ons parascolaires, - Services et offices d e l'Etat, directions d 'écoles cantonales, et or g anisations étatiques proches d e l'enseignement, - Partis politi qu es, parlements des jeunes, - Eglises cath oli que et r éformée, - M ilieu x socio-écon omiq ues, professionnels et synd icaux. Au to tal, 326 exemplaires o nt été adressés d ans la partie française d u canton e t 229 d ans la p artie al ém anique. L' avant-projet d e loi était accomp agn é d es p r o pos iti ons d e la direc tion d e E200U, publiées dans le nuR4c~ - Septembre 1997
m éro d e «Résonances» et d e «Mitteilun gsbla tb) a u Illois d 'avril 1997, ainsi que d' un q uestionnaire. Le d élai d e r éponse à la cons ulta tion a été fix é au 15
juin 1997.
1.2 Le questionnaire Po ur fac iliter le r ecueil de s avis exprimés, la direction du projet E 2000 a élaboré un ques tionn aire sub divisé en 9 chapitres corresp ond ant au x grandes articulati o ns de l' avant-p rojet de loi, à savoir: - Dispositio ns gé nél'ales et enseignement public: ar ticles 1 à 18 - Organ es resp on sables de r enseignement public: articles 19 à 32 - Prestations sociales et en seignement privé: articles 33 à 41 - Enseignement p réscolaire et scolarité obligatoire: articles 42 à 52 - Auto rité s et orga nisatio n scolaiJ:es: arti cles 53 à 63 - Ecole primaire et cycle d'orientation: articles 64 à 76 - Enseignem en t secondaire du 2e d egré et autres: articles 77 à 99 - DisposHi ons a dministratives et financières: articles 100 à 116 - Dis positions disciplinaires et traitem ent d es' différends: articles 117 à 123. Chaque instance ou personne co nsultée avait la possi-
bilité d'exprim er son avis en choisissant p armi les appréciations suivantes: - entièrem ent satisfait
- en par tie satisfait - pas satisfait - pas QU tout satisfait - aucune appréciation. Enfin, Je qu estionnaire sollicitait une appréciation global e sur l' ava nt-projet d e loi.
2. La participation à la consultation Au 24 juin 1997, o n a enregistré 267 p rises de position provenan t du Valais ro -
mand et 111 d u HautValais. Ceci r eprésente un tau x d e rép o nses d e 49 %
environ. Les d eu x parties liJlg uistiq u es du canton ont un taux d e r ép on ses similaire. Po ur ce q ui est d e la r eprésentativ ité d es l'éponses enregistrées, il fa u t r elever que: - les associations professionn elles ont ré p ondu à 100 % - les d irectio ns d ' écoles à 100 % - les associati ons d e parents à60 % - les auto rités communales et les commiss ions scolaires à 42 % - les partis politiq ues et les milieu x écon omiques à 43% .
Les r éponses parvenues, à d e très ra res exceptions, sont le huit d ' une réflexion
collective (comité, co nse il co mmu nal, assemblée d e délégués, agréga tio n d e réponses individuelles ... ). Parm i les 378 r ép onses, il a été répeltorié 4152 r em a rqu es (qu esti o ns, crainte s, critiques, p ropositi ons, ... ) concern an t les 123 articles de ravant-projet de loi su r l' enseignem ent.
3. Les résultats 3.1 Les résultats globaux L' avant-projet d e loi rencontre un avis fa vor able. To us les cha pitres Ont r ecueilli un écho positif à l' exceptio n d u chapi tre tr aitant d e l' école primaire et du cycle d 'orientatio n où les avis négatifs l' em portent en rai son d es o ppositio ns cumulées et p arfois contradictoires co nce rna nt le cycle d ' orientation. Il faut cepend ant r elever q ue les p erson nes et instances qui ont particip é à la cons ultatio n n' ont p as toutes d onné une appréciation globale à ch aque partie du ques tionnaire. L' absence d ' appr éciation varie d e 17 % (dispositions générales d e la loi) à 32 % (dispositions disciplinaires) . Les chapitres se rappor tan t à la scola rité obligatoire ont rencontré un intérê t plus marqué que les autre s chapitres de l'avant-
projet de loi. Les rés ultats globau x de la cons ulta tio n figur ent d ans les deu x tableau x ci-d essous.
13
Tableau 4 Tableau 1: résultats globaux délaillés
Entièrement satisfait En partie satisfait PliS
satisfait
2
5
6
33/41
4 Mt 42152
Art 53/63
20%
S%
8%
1 A,t
Art
Mt
1/18
19132
19%
17%
3
Art
Art
64n6
7 Mt 77/99
1001116
117/123
5%
19%
9%
23%
Art
8
9
Les taux de satisfaction par article sont similaires dans les deux parties du canton. Quelques articles enregistrent des varjations (tableau 4):
Adicle.'j:
ObJels
46%
8%
31%
S%
39 %
43 %
42 %
13%
21 %
6%
33%
160/.
23 %
9%
41%
13 %
12%
2%
Pas du tout satisfait
3%
2%
4%
9%
18%
23%
3%
9%
2%
Aucune appréciation
7%
7%
11 %
4%
2%
4%
17%
6%
28 %
Non réponse
17%
18%
17%
18%
20%
19%
29%
23%
32%
Tableau 2: résultats globaux cumulés 4
5
6
7
8
9
A,t
Mt
Art
Ai't
Mt
33/41
Mt 42/52
53/63
64n6
77/99
1001116
117/123
62%
48%
47 %
1
2
Art lIJ8
Al,t
3 Art
19132
Satisfait (entièrement ou en pllrtie)
6.5%
Nonsatlsrait (pas ou p" du tout)
11%
7%
10%
30%
31%
Aucune appréchdJon
7%
7%
11%
4%
2%
4%
Nou réponse
17%
18%
17 %
20 %
19%
68%
38%
42%
y 39%
12%
il%
17 %
6%
2~%
23%
,. . 1
'.
18 % .
36% 50":.//
.....
,.. . iiA~> ... 28%
:;. .
»
. 32%
U
Sont en relatioii' avec ces cl9~ées d'autres arti, ~~~s s'y rapportant comme l' arti_cle 43 (organisation de l'école enfantfrie) récoltant 92l"em~rquesou comme l'article 69 (orientation progressive au CO) recueillant 77 remarqu~s.
3.2A.nalyse détaillée L'analyse d étaillée d es réactions, aux articles relevés cidessus ainsi qu'aux articles se rapprochant des chiffres cités ou présentant un intérêt particulier, fournit les données suivantes: a) Articles mentionnés
Autonomie partielle: article 49
L'autonomie partielle apparaît comme une charge supplémentaire pour les communes. Cette critique principale est essentiellement émise par des administrations communales et des commissions scolaires qui ne pensent pas disposer d es compétences nécessaires pour appliquer ce principe nouveau. Le monde d e l'enseignem ent et de la politique souhaite une diminution de 20 à 10 % de la marge d 'autonomie d'application des programm es pour d es raisons de coordination et d'harmonisation entre les degrés scolaires. R40~" Seplembre 1997
Haut-Valais
70 %
86 %
Conseil de l'éducation
10
96%
79%
Enseignement de la scularité obligaloire
J4
90%
59 %
En~eî gne ment
J9
82 %
63 %
20
87 %
66%
de l'école enfantine et de la scolarité obligaLOire
Autorités communales, intercommunales
Enfin, il faut noter que parmi les 4152 observations relevées dans la consultation, les articles suivants suscitent plus d e 100 remarques sous des formes cUverses, telles que: questions posées, cra intef>:: ~r.imées, critiques fprntulées :,\~.t:: : }Jropo sitions de modifications (tableau 5):
Valais Rom:md
Missio n générale
Assu mlll.OC accident du personnel enReignant
32
94%
73 %
Gratuité de J'enseig ne ment
33
84 %
66 % 53 %
Mission de J'école enfantine
42
76 %
Organisation de (" -cole enfantine
43
86%
64 %
Hygiène e t sécurité
52
99%
55 %
Direction des écoles communales ou intercommunales
55
88%
62%
Unité de gestion pédagogique
56
74 %
53 %
Responsables d' unités de gestion pédagogi ue
57
74 %
92 %
Organisation territoriHle
58
74 %
53 %
Accès il l'enseignementliecondaire ÙU 2e degré
75
91 %
77 %
Tableau S Objets
Nombres de remftrqu~s
Articles
% sur 415Z Autonomie partielle
49
104
ge année orientation maturités
70
124
2.99%
Ecole enfantine
42
133
3,20%
Crédits-horaires
105
142
3.42%
Attribution de la comm. scolaire
54
146
3.51 %
Unités de gestion pédagogique
56
Organisation territoriale
58
Organisation du CO
Le principe est en général bien reçu: en effet 74 % des instances ou personnes consultées n'émettent aucune objection au principe d'autonomie pàrg~lle ou trouvent qu'il apporte une nouveauté-: bienvenue d ans le système scolaire.
ECille.enfantine: articles 42 et 43
...;..........:.
......
.. ....
La fréquentation d e récole enfantine devrait être rendu e obligatoire duranf 2 ans pour tous les enfants selon un e partie des ins~ance s consultées du Valais romand et durant 1 année selon le souhait d' une partie d es instances consultées. du Haut-Valais. Des remarques sont également faites en ce qui concerne l'emploi du temps des maîtresses enfantines.
La missiÔri.de l'écolêenfantine telle -q!te prop?sée est très fo rtement. critiquée; il est demandé de,:, :. slÎpprimer «préparer en deu*)'Ins au maximum rentrée -à l'école primaire» et de mettr~:: ':,:-~,}a place «préparer en principe en 2 ans l'entrée à l'école primaire».
Ce' qui est proposé est inacceptable car sous le couvert d'une occupation artificielle à plein temps, il y a diminution globale des postes d e travail des enseignants.
L'organisation temporelle de l'école enfantine actuelle devrait être maintenue: 5 demi-journées dans le cas du mi-temps et 9 demi-journées dans le cas du plein temps.
Deux articles enregistrent la plus faible satisfaction des p ersonnes consultées: la mission de l'école enfantine (art. 42) obtient un score de 62 % et son organisation (art. 43) de 73 %.
R~" Seple"""e 1997
i.
2.50%
165.
%
178
4.29%
293
7.65%
Crédits horaires:
ar/iclelOS Le crédit horaire et ses modalités d ' attribution apparaiss~,nt trop vagues et difficilement gérables pour d es raisons d' évolution du nombre des élèves et de différences de salaire entre les enseignants de même catégorie. De plus, les critères d'application ne sont pas connus; il serait souhaitable qu'ils tiennent compte plus de critères p édagogiqu es, géographiques et sociaux que du nombre d' élèves ou de la moyenne d'écoles de même catégorie. Le crédit horaire représente pour les petites communes un transfert de charges vers des communes qui ont besoin d' un nombre important de crédits-horaires pour maintenir leurs classes, leur école ainsi que la qualité de leur enseignement.
Enfin, l'enseignement spécialisé et d'autres activités comme l'animation spirituelle, l'aumônerie ou d'autres encore devraient faire l'objet d'attributions particulières, indépendantes les unes des autres. L'article concernant les crédits horaires recueille 66% de degré de satisfaction. Attributions de la commission scolaire: article 54 La. très-:grandelnajorjté des ~dtiques émis~~.~g~oPos de cet article provie_~nent de la formulation «seconder l' enSj~,~,~anb qu'il fa~,cl~ait remplacer par «favoriser ou aider :' Eenseignant ...». -}?e plus, l~:isompréhension -du contenu1l.:a :pas été facilitée dans le Haut-Valais en raison d' une tradu.ction peu appropriée.
Quelques instances consultées souhaitent une formulatiÔn plus précise de l'article: la commission scolaire ne devrait être chargée qu e de responsabilités administratives. Au cas où le Département souhaiterait confier des tâches pédagogiqu es ou édu catives à la commjssion scolaire, il fa ut prévoir des cours de formation spécifique. L'article concernant les attributions de la commission scolaire recueille 65 % de satisfaction.
Ullités de gestioll pédagogique: article 56 La crainte émise par la majorité des remarques est que la création d' unités de gestion pédagogique entraînera la fermeture massive de classes dans les régions de montagne. De plus, l'unité de gestion pédagogique apparaît comme une nou velle structure s'ajoutant aux autres compliquant la gestion de l'école et la rendant financièrement plus lourde.
15
enseignan ts travamant en ge organ isée a u CO ou a u collège, ainsi q u' un calcul précis d u coû t pour les communes d u tra nsfert des charges de la 9;> orienta tion maturi tés. Les articles co ncer nant le CO ont obtenu les scores de sa tisfaction suiva nts: 52 o rga ni sa tio n générale du CO (a rt 68), 77 %, o rientati o n progressive et promotion (a rt. 69) et 68 %, organisation de la neuvièm e année orientatio n ma turités (art. 70). Les positions constatées au co urs des trava ux de E2000 n'ont pas évolué: les tenan ts d' une 91" en tièrement o rga nisée au CO se tro uvent dans les instances o u personnes proches d e la scola rité obligatoire et les tena nts d' u ne 91" organisée partiellem ent a u collège par mi les personnes ou instan ces concern ées pa r le degré d 'enseign ement secondaire du 2- degré.
ro,
Les tâches des responsables des unités de gestion péd agogique devront être claireme nt défi nies p our éviter d es conflits avec les commissions scolaires et les directions d'écoles. Ce t article concern ant les unités de gestion péd agogique recu eille 61 % de satisfaction.
Organisation territoriale: article 58 La création d'arron dissem ents soulève d e no mbre uses critiques avec un accent p lus fort da ns le Ha ut-Valais, e n raison : - de la perte d' auton omie communale;
co mmun es, des parents et des enseig nants. L'E ta t doit gara ntir l'a utonomie communale dans une org ani sati o n te r r ito ri a l e nouv elle et a u m oins le maintien des classes enfa ntines dans les villages. Quelques ins tances prop osent de s u pprimer ce t article; cependan t il recueille 61 % d e satisfaction.
Organisatio" du cycle d'orÎentation: articles 68, 69 et 70 Les trois articles ont su scité d e nonlbreuses prises de p osition, d e critiq ues e t de propositions diverses: plus d e 12% (499) du tota l d es remarques sont émises dans les deux p a rti es Jing ui stiques du canton .
branches principales. Da ns le H a ut-Valais, d e nombre uses prises d e p ositions souhaitent laisser le choix aux CO d'organiser la 71" année en sections ou en niveaux, - le maintien d es 3 a nnées au CO p o ur des raisons d'économie en fave ur d e la communauté et des parents mais également pour garantir la qualité de l'enseignement et la revalorisatio n des région s, même si les p etits centres scolaires rencontreront de la difficulté à réaliser ce postulat.
- des déplacem ents jour nali ers des élèves, in accepta bles en raison d es dangers en gen drés p ar les transp orts.
L'ense mble des remarques su ggè rent majoritaire ment que: - l' orienta tio n d es élèves s'effectue au terme d e la 61" année p rima ire et que les réorie nta ti o ns soient possibles durant les 3 a nn ées du cycle d'orientation, en collaboration avec les élèves et leurs parents,
La liberté d' organiser la 91" année dans les CO o u les collèges ne donne pas satisfaction : elle ne garantit pas l'égalité des chances, renforce l' insécurité des élèves, compliq ue la tâche des directions et dévalorise cette 91". n faut d onc supprimer cette do uble possibilité, deman dent d e no mbre uses co mm u n es, co mm iss i o n s scolaires, directions d'école e t associa ti o ns d 'e n seignants.
La mise en place d es a rrondissem ents Ile pe ut se faire qu'avec l' asse ntim ent d es
- l'ins taura tio n d e co urs à niveaux dès le début de la 71" année du CO p ou r les
Enfin il faut encore relever d eux rem arques souhaita nt un s tatut identique p our les
- de tra nsferts d e comp étences; - de la fermeture de classes dans les petites communes entraîna nt des sup pressio ns d e pos tes augm en ta nt ainsi le ch ômage local;
16
b) Autres artic/es
D' une ma nièr e plus brève, les remarques recu eillies ayant trai t à d'autres articles d e la loi sont décrites ciaprès: elles présentent un intérêt particulier pour d'éventu elles modificatio ns de l'avant-projet de loi.
Mission générale: article 3 L'articl e rencontre un 76 % d e sa tisfaction . Les principales rem arques émises souhaitent la s uppres sion du m ot «chrétien» qui paraît en contradicti on avec l'arti cle 5 (droits fondamentaux) et la présence de multiples religion s da ns n otre canton (7 % de musulmans). Des demandes de modificati o ns tende nt à introduire des complé ments à l' alinéa 1 comme «à développer leurs fac ultés intellectuelles, s pirituell es, artistiqu es et physiq ues» et, d an s l' alinéa 2, «les prép arer à la vie personnelle, professiOimelle et sociale». R~· Septembre 1997
Enseignement de la scolarité obligatoire: article 14 Cet ar ticle obtient 78 % de satisfac tion. Les réserves portent s ur: - l'école enfantine qui n'est pas rendue obligatoire; - l'enseignem ent s pécialisé q u i n'es t pas sp écifiq u ement cité dans l' article.
Rôle du corps enseignant: article 25 Les principales réa ctions proviennent d e l'alinéa 2 q ui dev rait être supprimé en ra ison d e la notion équivoq ue de l'expressio n «rechercher l' avis d es élèves» et d u risque d'abus. Des fo rmul a tio n s di ffé re n tes so n t égalem ent p r oposées co mm e «te ni r co mpte» à la place de «r ech erch er~.
Cet article recueille un 72 % de satisfaction.
Qualificat ions professiollnelles: article 29 Les associations professionnelles pro posent d 'ajouter à l' alinéa 1 «so us réserve d es disposi ti ons transitoires pour les si tua tions acquises».
Gratuité de l'enseignement: article 33 La p rincipale critique relève le manque de clarté en ce q ui co ncerne la gratuité de l'en seig nement. Il fa ut préciser ce q ui est g ratuit: l' enseignement, les livres, les repas scolaires, les a utres frais .. L'a rticle obtien t un score de 76 % de satisfaction.
Enseignement religieux: article 50 L'article susci te des remarq ues parce qu' il manq ue d e clarté, en particulier sur les compétences concernant cet enseig nemen t et sur son contenu. L'organ e chargé de l'instr uction religieu se devrait être l' Etat avec la collaboratio n d es Eglises. L'enseig nement dev rait êtré d e ty p e culturel et obligatoire R~· Septembre 1997
pO UI tous les élèves et la partie confessio nnelle êh'e don né dans le cad re de l' école d'u ne ma nière approp riée ou ê tre assuré complètement en de hors de l'horaire scolaire. L'ar ticle obtient un 73% de satisfaction.
Présellce à l'école, permissiol1s, cOllgés: article 59 L'a rticle rencontre un 79 % de sa tisfac tio n ma is s uscite quelques craintes: le co ngé individuel risque d'entraÎner des abus, un manque de suiv i de l'en seignem ent et u ne accum ulatio n d e retards en cas d'abus.
Organisation de l'école: article 65 Cet article recueillant 74 % d 'avis sa tisfaits e t suscite quelques co mme ntaires: la d éfinition des cycles d'app rentissage n'es t pas assez claire ainsi qu e les m odalités d'a pplica tio n co ncrètes dans les écoles; la durée des cycles d'ap prentissage a pparait un peu tro p lo ngue; l' organisa tion des cycles est difficile dans les écoles à 2-3 d egrés scolaires; l'école enfantine devrait être rendue obliga toire po ur to us les élèves pour être valablement intégrée a u premier cycle d'apprentissage, ..
Moyens d'enseignement: article 111 L'article renco ntre 74 % d'avis positifs, ma is égaleme nt un certain nombre d' interrogations: n'y a-t-il pas contradiction en tre l' article 33 affirmant la g ratu ité d e l'enseig nem ent e t le fa it de fa ire participer les parents à l' ach a t des four nitures scolaires? Qu 'entendo n par reve nu mod este? Ne faudrait-il pas q ue la part de s ub ventio nnem ent soit la mêm e pour tout le canto n?
4. Appréciation globale sur l'avant-projet Environ 80 instances ou personnes consultées ont utilisé la possibilité de donner une a pprécia tion globale sur l'ava nt- proje t. Les re marqu es relevées soulignent: - le problèm e du trans fert des charges du ca nton vers les communes, - la contra diction entre les ambitions du pr ojet et les moye ns d e mise en œuvre. Des d éfinitions p lus précises sont souha itées sur les aspects structurels, financiers et orga nisationnels de l'enseignement, - le nom bre impressionnan t de r èglem ents d o nt le contenu n 'es t pas encore connu et les renvois nom-
breux à d es législati ons spédales, - l'orga nisation com pliq uée des transports et les déplacements trop nombreux des élèves. En fin, la majorité d es p ersonnes o u instan ces qui ont donné une appréciation globale sur l' avant-projet de loi relèvent avec satisfaction: - le travail immense effectu é pour le projet de loi et salu ent l'esprit et la philosophie de E 2000, - l' unicité d e l' enseignement obligatoire, - la flexibiHté du système proposé ainsi q ue la reva lorisation d u cycle d'orientati o n et des filières d'étud es autres que celles menant à une matu rité gymnasiale, - l' instaura tion d' un système d'assurance qualité.
5. Condusion Le projet d e loi s ur l' enseig nem ent, adopté par le Conseil d ' Etat le 11 août 1997, a intégré le maximum d e modifica tio ns. Les avis ex primés ont p ermis d 'apporter les précisio ns nécessaires da ns les commentaires ou d ans les articles d e loi, d'éviter des confus ions, d'a pporter les compléments d'inform ation souhaités (en pa rticuli er d ans le message accom pagnant le projet) et de fo rmul er d e meille ures définitio ns des articles d e loi, no tamment dans les articles cités ci-devant. Les chan ge ments opér és resp ectent les idées-forces fo ndant le projet d e loi ainsi que la m ajorité des avis exprimés. Le projet a pparaît comm e novateur et efficace pour les élèves, la qualité des formati ons dispensées et la gesti on d e l'école, de l' avis d'experts renommés. ÙI
Directiol! E 2000
17
élevé de la no tation «aucune appréciation » des différents chapitres du questionnaire.
E2000
Les résultats glo baux fig urent d ans les tableaux 1 et 2.
Consultation sur l'avant-proiet de loi sur le statut du personnel enseignant 1. Généralités 1.1 L'organisation de la consultation La m êm e procédure que pour l' avant-projet d e loi sur l'enseignem ent a été appliquée à la con sultation sur l'a va nt-projef de loi s ur le statut du peTsonnel en seignant.
1.2 Le questionnaire Un questionnaire sp écifique a été élaboré p,u la direction du projet E 2000 sur le modèle utilisé POUl" l' ava ntprojet de loi s ur l'enseignement. Ce questionnaire était subdivisé en 8 chapitres: 1. Dispositions générales: articles 1 à3
2. Corps en seig nant: articles 4 à 10;
3. Nominati on: articles 11 à 18;
4. Mandat et champs d 'activité: article 19 à 20; 5. Conditions d' emploi: article 21 à 26; 6. Droits et obligations: article 27 à 41; 7. Modification s et fin des
2. La participation à la consultation n a été enregistré 205 prises d e positio n sur cet ava ntprojet d e loi dont 130 proviennent du Valais romand et 75 du Haut-Vala is, soit env iro n le 38 % d es questionnaires envoyés.
La participation est inférieur e d'environ 10% par ra pport à celle d e l' ava nt-projet de loi s ur l' enseigne ment. La diminutio n provient en grande partie de la non répo nse d es autorités communales et scolaires. La p ar ticipa tion est plus faible dans le Haut-Valais que d ans le Valais ro mand. Dans la partie francophone du canto n, le taux d e particip ation es t de 41 % contre 33 % da ns la partie além aruque. Pour ce qui est de la représenta tivité des réponses enregistrées, il faut relever que: - les associatio ns professionnelles ont ré po ndu à 100 %; - les directions d'écoles à 100 %;
- les associations de parents à57%; - les autorités communales et les commissio ns scolaires à 35 %; - les partis politiques et les milieux économiques à 30 %. Les répo nses p ar venues sont toutes iss ues d' une réflexion collective: comité, co nseil communal, assemblée de délégués. Parmi les 205 prises de position, il a été enregistré 751 rem arques (questio ns, craintes, critiques, propositio ns, .. . ) concernant les 52 articles d e l'avant-projet de loi sur le statut d u p ersonnel enseignant.
3. Les résultats 3.1 Les résultats globaux En général, l'avant-projet de loi renco ntre un avis favorabl e, Plus les instan ces consultées sont éloignées de la classe ou d e l'école, plus les avis deviennent positifs. Divers articles ont s uscité des réactions négatives, des craintes, des interroga tions et d es incompréhensions de
A partir d es remarqu es de d étail, il a été possible d e calculer un taux d e sa tisfaction pour chacun des articles de ]' ava nt-projet d e loi. Ces ta ux so nt les suivants: (tableau 3)
la p ar t des associations d'e nseigna nts et des milieux proches de l'école. En particulier, les associations d 'enseignants n' ont p as accepté la co mparaison temporelle avec le personnel de l'admini s trati on canto nal e ainsi q ue certa ins articl es pouvan t laisser p enser qu e le projet voulait fonctionnariser leur profession , Une différence a été constatée entre les réponses provenant du Haut-Vala is et celles du Valais rom and. Les milieux scolaires du Haut-Vala is sont plus habitu és à la ré pa rtitio n des champs de travail des enseignant s en raison d es expérie nces déjà réalisées ou en cours dans la partie alémaruque de la Suisse. To utes les instances n' ont pas donné une appréciation gl oba le à chacun e des p arties du questionna ire, L'abse nce d'appréciation est un p eu plus élevée q ue da ns l'a u tre avant-projet puisqu'elle varie de 22 % (Disposition s générales) à 36 % (Voies d e droit). Il faut éga lem e nt r em arq u er le p ource nta ge rela ti ve m ent
Tablea u 1: résulta ts globaux détaillés
rapports de service: articles 42 à 47;
1 Artl!3
3 Art 11 /18
4
5
Art 4/10
Art 19/21
Art 21126
6 Art 27141
7 Art4V 47
8 Art 48152
40 %
18 %
30 %
23%
12%
14 %
26%
24%
2
8. Voies de d roit et d ispositions finales: alticles 48 à 52.
EntlèRbleDt SatisfAit
11 %
26%
21 %
24 %
24 %
30 %
16 %
12 %
Un chapitre supplémentaire perm ettait aux insta nces et personnes cons ultées de faÎre part d e leur appréciation globale sur l'avant-projet de loi.
Non u tbraU
2%
13%
2%
9%
14 %
12%
4%
2%
18
satisf. 1t
Pas du fOllt satisfait
0%
Aucllne appréciation
25%
Non réJ10nse
22 %
3%
16 % 24%
2% 19% 260/0
5% 13% 26 %
16 % 8% 26 %
7% \1 % 26%
1% 22% 31 %
4% 22% 36 %
R~- Septembre 1997
Il est à no ter qu e 4 articles de l' avan t-projet d e loi ne s uscitent aucune rem ar que. 11 s'a git d es articl es 10 (enseignants invités), 43 (démission), 49 (procédure d e recours), 52 (e ntrée en vigueur).
Tablea u 2: résu ltats globaux détaillés 1
2
3
4
5
6
7
8
Artl/3
Art 4/10
Al't 11/18
Arf 19121
Art 21 126
Art 27/41
Art 42J47
Art 48152
Satisfait (entièrement ou en partie)
51 %
44%
51 %
47%
36%
44 %
42%
36 %
NO II
satisfait (pas ou pAl du tout)
2%
16 %
4%
14 %
30 %
19 %
5%
6%
AucuDe appréciation
25%
16 %
19 %
13%
8%
11 %
22 %
22%
Non réponse
22%
24 %
26 %
26%
26 %
26 %
31%
36%
Tableau 3: taux de satisfaction Taux de
Articles
Des différences sen sibles entre les réactio ns venant du Haut-Valais et du Valais rom and apparaissent à propos d es articles s uivants: (tableau 4) Enfin, il fa ut relever qu e parmi les 751 obse rvations, les articles s ui vant suscitent au moins 30 remarques sous des formes diver ses telles qu e qu es t io n s po sées, craintes exp rimées, critiques fo rmulées o u propositions d e modifica tions: (tableau 5)
3.2 Allalyse détaillée L'analyse détaill ée des réaction s, aux articles relevés cidessu s ainsi q u'a ux articles présentan t un intérêt particulier, fo u r nit les données suivantes:
a) Articles mentionnés Modification de loi: article 51 Deu x critiq ues princi pales sont faites à l' encontre de cet article, à savoir: - le souhait de voir dis paraître l' article 12 bis car la baisse de salaire proposée risque d'entraîner une dégrad atio n du clima t d e l' école: ce so u hait éman e de divers milieux, - le désir de conse.rver l' horaire actuel des d asses enfantines en raison d es craintes de voir une s uppression d e p ostes de R~· Septembre 1997
de 90 à 100 0/0
de 80 à 89 '-Jo
de70 à 79%
de60à69%
satisfaction
l , 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 12, 21, 24, 28, 33, 7, 20,22 10, 11, 13, 14, 15, 40,51 16, 17, 18, 19, 23, 25, 26, 27, 29, 30, 31, 32, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 41 , 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48. 49, 50, 52
Tableau 4 ArllclH
Valais Romabd
Haut-Valais
Conditions de nomination ou d'Cflgagement
12
94 %
80 %
Champs d' activité de l'enseignant et composants
20
75%
84 %
Articulation du temps Annuel de travllil
22
72 %
84 %
Lieu de travail et tmnsfert
23
96 %
83 %
Objets
Cahier des charges
24
86%
73%
Formation continue
33
91 %
71 %
Tableau 5 Objets
Articles
Nombres de remarques % sur 751
Modification de loi sur le traitement
51
30
3,99%
Sanctions disciplinaires
40
32
4.26%
Conditions de nomination
12
32
4.26 %
Temps de travail annuel
21
34
4.53 % 5.33 %
Cahier des charges
24
40
Fonnation continue
33
42
j ,59 %
Chargés de cours
7
48
6.39%
Champs d'activité
20
53
7.05 %
Attic111ntion du temps de travail
22
61
8.12%
19
maîtresses enfantines: ce tte remarque provient en gra nd e partie des associa ti ons professionnelles concernées. L'article recueille un taux de satisfaction de 89 %.
Sanctions disciplinaires: article 40 L'attributi on d e la compétence des sanctions à l' autorité d e n omin ation es t la principale critique a dressée à cette proposition. L'autorité de nomination dispose d e bea uco up trop de p ouvoir. Le retrait du droit d'enseigner ne peut être que de la com pétence du Con seil d'Etat. Le terme «insubordinatioll» dép lait à divers milieux consultés: il est prop osé de le remplacer par d es mots plus appropriés comme «l'enseignant qui n' a ccomplit pas ses obligation s ou y co ntrevient ... »). L'article recueille un taux de satisfaction de 87 %.
Conditiolls de l1omitla tioll ou d'engagement: article 12 Plusieurs mil ie ux consultés proposent de: • suppri mer l' alinéa 3 de l'article en ra ison du terme «motifs impérie ux» peu approprié • supprime r le poi nt c d e l' alinéa 2: l'é ta t d e sa nté d e l'enseignant est m al défini et donc aléatoire • modifier les p oints d e t e de l'alinéa 2 en ra ison d u cara ctère discrimina toire envers les enseig na nts d'origi ne étrangère. L'article recueille u n av is positif de 89 %. Temps de travail annuel: article 21 La comparaison d u temps d e travail d e l'enseigna nt à celui d' un fo nctionn aire a soulevé de nombreuses protestation s. Cette co mp araison fa vorise la foncti onnarisation et la d émotivation du persOlmel enseignant. Selon certains milieux proches de l'école, les en seignants four nissent bea ucoup plus d ' heures d e travail que d'autres professions au temps .d e travail réglementé. L'a rticl e recueille 84 % de taux de satisfaction . Cahier des charges: article 24 Les autorités scolaires ayant analysé ce t a rticle trouvent ina pproprié de faire rédiger ce cahier d es charges p ar l'autorité d e nomination qui ne p ossèd e p as les co mpétences nécessaires. Ce cahier d es charges devrait être commun à t O llS les en-
se,igna nts et être élaboré par le Département de l' Ed ucatio n, d e la Culture et du Sport.
posen t de supprimer le terme «à titre exceptionnel» ou de réd uire le salaire de 10 % au lieu de 7%.
Des milieux p roches de l'enseignem ent d a ns le H autValais proposent que ce cahier des charges soit rédigé «d'entente réciproque entre les pmtenaires du contrat» .
L'a rticl e a recueilli un taux de sa tisfaction d e 78 %.
Enfin la majorité des association s professionnelles demand e la suppression de !'aJinéa 2 d e cet articl e qui recueille un taux de satisfaction de 81 %.
Formatio/1 continue: article 33 La principale crainte exprimée est de vo ir le Dépa rtem ent ou l' Etat ne plus prendre en charge le fi nancem ent d e la fo rma ti on continue. De plus, des activités de formation continue devraient pouvoir se dérouler p endant le temps de classe ou au m oment le plus opportun. Enfi n, les associa tions prow fessiOlmelles plus particulièrement souhaitent qu e les termes d e «professionnelle et scientifique» soient ajoutés à l'alinéa 1 après .évolution». L' ar ticle a recueilli un taux de satisfaction de 83 %
Chargé de cours: article 7 Les organes proc hes d e l'école, en particulier les associations professionnelles, souhaitent que l'article soit aboli. Cette nouvelle fonctio n d'enseignant entraînerait, selon elles, un clima t ma lsain à l'école et serai t contraire à la culture d'établisse ment ainsi qu'à 1'éthique professionnelle. D'autres demandes d e m od ification proven ant d e commissions scolaires vont dans le sens opposé et p ro-
C/lamps d'activité de l'enseignant: article 20 La rép artition d es champs d'activité es t accueilli différemment d an s le H aut et le Va lais rom and, en particulier dan s les milieux proches de l'école. Dans le Haut-Valais l'accueil est plus positif avec cependant une demande d e d éfinir plus clairemen t les diffé rentes tâch es, alors que d ans le Valais roma nd, il se mble que cett e réparti tion ne reconn aisse pas assez le temp s de travail des enseignants, en dehors d es heures de classe. D' autres demandes éman ant principalement d es milieux proc hes de l'école souhaitent: • une meilleure définition des trois champs comprenant «le titulaJ:Ïat» dans le ch amp classe, «l' activ ité péd agogique» au sein d'associations professionnelles dans le champ école ainsi que d·es «p récisions» con cerna nt le ch amp forma tion personnelle, • une suppression pure et simple de l'obligati on de p articipa tion à la gestion commune et au développ ement organisationnel d e l' établissement qui sont du domaine de s directions d'école. L'arti cle recu eille 79 % de satisfaction. Articulation du temps a/muet de travail: article 22 Les milieux proches de l'enseignem ent, d ' une ma nière plus marquée dans le Valais ro ma nd, souh a itent la disparition d es pourcentages
ta répartition des (hamps d'a(tivité est a((ueillie différemment dans les deux régions linguistiques du (anton. R~ - Septembre 1997
contenus da ns cet article pour dive rses raisons: - caractères fo nctionnarisa nt des chiffres, - critères ma l défini s pour fixer les tâches communes à accomplir par chaque enseignant, - augmentation des charges d es enseignants entraînant une diminution de la qualité pédagogique, - non prise en compte du fa it que les enseignants œ u vrent d éjà actu ellement à 100 %, - fo rma tion per sonnelle à gérer par les en seigna nts et les centres scolaires non p as e n fo nct ion d ' un po urce nt age préé ta bli mais en fonction de la variati on d es besoins d u moment, - alourdissement des tâches des commissions scolaires et des directions d'écoles. L' article a tteint un score de sa tisfaction de 77 %.
Emploi du temps des enseigna nts: articles 20, 21 et 22 Les articles 20, 21 et 22 co n ce rn a nt l 'e mpl o i du temps d es en seignants recueillant au total 124 observations soit le 33 % des remarques faites à prop os d e l'avant-projet d e loi sur le sta tut du p erso nnel enseignant. b) AlItres articles
Il est également intéressant de relever les remarques émises à propos d'articles avoisinant les 90 % du tau x de satisfaction comme:
Vacances et congés: article 28 L'alinéa 2 sem ble être mal compri s par les ins tances consultées. Il mérite plus de clarté et pourrait être form u lé ainsi: les heures de travail supplém entaires d oive nt être compensées dura nt les vacances scolaires, par exemple. Il faut de plus éviter de faire un décompte des heures R~ - Septembre 1997
s up plémentaires, car cela tiendrait de l'absurdité. La diminution des vacances des enseigna nts peu t, pour u ne associa tion d e paren ts, entraîn er u ne baisse d e la qualité de l'enseignement.
Semaine scolaire: article 26 Cet article n'a pas sa raison d'ê tre disent en maj orité les associations d 'enseignants: il est impossible d e délimiter la sem a ine d ' un en seign ant. Domicile: article 38 Il est proposé de limiter l'article à «l'e nseignant pe ut être d omicilié da ns la région ou la localité de son choix». Autant de propositions d eman dent qu e les enseignants aien t l' obligation d'être domi cilié da ns la commune où ils enseignent. Lieu de travail et transfert: article 23 Le co ntra t établi d a ns une commune ou une école d étermine le lieu d e trava il. S'il Y a tran sfert da ns une a utre localité, les frais de déplacement doivent êtI·e ind emnisés et le temps d e trajet intégré au temps d'enseignement d isent certains milieu x proclles de l'école. Enseignants vacataires: article 8 Divers milieux dénoncent la différence de fo nction entre surveilla nts et remplaçants qui d ép end d e la durée d'absence d e l'enseignant titulaire d' un poste. Cette différence ne devra it pas exister en raison du maintien de la qu alité de l'enseignement e t d e la pé nalisa tion financière tou chant en principe des enseignants recherchant un emploi.
4. Appréciation globale sur l'avant-projet U ne cinquan taine d'instances consultées ont fait part d e leur appréciation
globale sur l'avantprojet d e loi. Si en général, elle est positive, un celt ain nombr e d e r e marqu es e t de craintes sont expriméescomme: - le risque de fo nctiOlmarisation de l'enseignant, - le manque de reconnaissance du travail d es enseignants titula ires d ' une classe ou enseignants d es branches principales, - la mise en place de m esures d'économie so us le cou ve rt d' un nouveau statut, - la mise en place d ' un sys t è m e p e rm e tt a nt d 'évaluer et de juger le travail tes milieux prodles de l'enseignement des enseignants, craignent - la surcharge administrative d es une fonctionnarisation du métier. c ommi ss i o n s d'Etat le 11 août 1997, a inscolaires et des directions tégré le maximum de modid 'école, - la créa ti on d e ca tégori es fica tions. n apporte les clarientre enseignants rendant fica tions utiles et a mod ifié ou supprimé les articles malsain le clima t d' une école, pouva nt su sciter une com - la suppression d e pos tes p araison avec le p ersonnel de l'administration. Cepenentraînant une baisse de la qualité, d ant, toutes les attentes - une rép artiti on floue d es n'o nt pu être satisfaites, nocharges entre enseignants, tamm ent en matière de quantification et d'articulacommissions scolaires et directions d'écoles. tion des temps de travail. Des regrets enfin sont expri- Face à certaines oppositions més quand au fait qu'il n'est systématiques et générales, pas fait m ention d' un poscompte tenu des objectifs sible p artage du temps d e fixés au projet et d es tratravail ou d'autres possibilivaux conduits de façon partés d e réaliser des éconoticip ati ve, la remise en caumies comme la réduction lise d 'options fondamentales néaire d es sal aires de 10 % n'est guère envisageable en p erm etta nt d e ne pas modipa rticuli er dans les dofier le système actu ellem ent ma ines suivants: d éfini tion en place. des ca t égor ies d 'e n seignants, des champs d'activ ité, e t articula tion du tem ps annuel de travail. Le projet de loi sur le statu t du personne1 enseigna nt, tel La direction E 2000 qu' adopté par le Conseil
5. Conclusion
21
LANGUE SECONDE
Chanl prosodique el langues secondes • e que l' on nomme «accent» en langue étrangère est le signe irréfutable d' un apprentissage langagier scolaire ou tardif. TI est la résultante de trois composantes: l'intonation, l'accentuation et l'assimilation. Les trois composantes de ce que l'on nomme habituellement un «accent étranger» jouent leur rôle d' identificateur du locuteur. Au point de vue linguistique, ces trois composantes prosodiques jouent un rôle communicatif bien précis. En effet, l'intonation, l'accentuation et l'assimilation ont un impact direct sur la composante sémantique de la langue.
Par contre, lorsqu' une question possédant le même contenu sémantique se termine par une intonation descendante, cette même question n'en est en fait pas une. Elle peut être qualifiée de rhétorique, et dans ce cas exprime plutôt une certaine déception, accompagnée d' un sentiment négatif.
Allemand:
Wo hast du deine Schuhe gekauft?
Le but de cet essai consiste à démontrer à l'aide de quelques exemples, l' importance d'un domaine encore trop négligé de l'enseignement des langues secondes, à savoir celui de la prosodie.
Anglais:
Where did you buy your shoes?
Français:
Où as-tu acheté tes souliers?
C
Selon Mackay, l'intonation se définit en tant que suite de changements de tonalités accompagnés de modifications à fonction sémantique. La structure syntactique d ' une phrase, ainsi que sa composante sémantique et pragmatique, ne forment en réalité qu' une partie de la capacité communicative totale de celle-ci. L'intonation, en ajoutant le «non-dit» à une expression, en complète l'apport communicatif. En fait, selon Fry une modification de tonalité peut changer entièrement le sens d' une phrase. C'est la raison pour laquelle - fait connu en langue seconde - un locuteur étranger peut ne pas être compris par une personne de langue maternelle, bien que sa phrase soit syntactiquement, sémantiquement et pragmatiquement correcte.
Exemples d'intonation Les exemples ci-après démontrent le rôle sémantique de l'intonation
------------------------
Intérêt réel à la réponse: Allemand: Anglais: Français:
22
Wo hast du deine Schuhe gekauft? Where did you buy your shoes? Où as-tu acheté tes souliers?
Question rhétorique, doute, déception:
..
....
Les exemples précédents ne doivent pas faire oublier que les deux types d' interprétations possibles - intérêt réel ou question rhétorique - formen t les deux extrêmes d es possibles non-dits. D 'autres possibilités d' interprétation peuvent exister dans le cadre d'un large spectrum sémantique. L' intonation est en principe utilisée dans le but de clarifier un message. TI est cependant possible d'utiliser l'intonation dans un but manipulatoire. Dans ce cas, l'intonation n' est pas le seul facteur de manipulation. D' autres éléments, tels qu'expressions faciales ou gestuelles, ainsi que la tonalité de la voix, sont complétés au niveau acoustique par de longues séries de phrases à tonalités longues, entrecoupées de phrases à tonalités beaucoup plus courtes (Allen, Corder). D' autre part, ce genre de déclaration manipulatrice est accompagnée au point de vue sémantique par un grand nombre de questions rhétoriques. A la place de l'intonation, il est fait usage lors de questions rhétoriques à but manipulatoire de questions à caractère d'appellation (Von Essen). Ces questions sont en fait des affirmations . Question rhétorique manipulatoire:
..
~
En ce qui concerne les questions auxquelles il est répondu par «oui» Ou «non», ce même principe s'applique. L'intonation ascendante traduit un intérêt pour la réponse, alors qu' une intonation descendante est signe d'une question rhétorique.
--------------------------------
Allemand:
sind wir nicht Brüder? (!)
à la place de:
~
Intonation et CI((enlualion jouent un rôle important.
Anglais:
aren' t we brothe::? (!)
Si l'accentuation joue un rôle important au niveau de l'interprétation correcte d'une phrase en langue étrangère (intersprachig), elle joue également un rôle important en ce qui concerne une langue donnée (intrasprachig). En langue allemande -langue d'intonations il existe, à titre d'exemple, une série de verbes avec préfixes, dont l'accentuation en change la valeur sémantique. Ces verbes se distinguent par le fait qu' ils possèdent soit une signification concrète soit une signification abstraite, dépendant du lieu d'accentuation, à savoir soit sur le préfixe, soit directement sur la racine du verbe. Lorsque le préfixe est accentué, la valeur sémantique du verbe sera concrète (wortwortliche Bedeutung), et lorsque l'accentuation se trouve sur la racine du verbe lui-même, sa signification sera abstraite (sinnbildliche Bedeutung) .
Français:
-----------
à la place de:
ne sommes-nOus pas frères?
à la place de:
Intérêt réel à la réponse: Allemand: Anglais: Français:
Bist du gestem zur Schule gegangen?
aren' t we brothers?
ne sommes-nous pas frères? (!)
-----------Accentuation
Did you go to school yesterday? Es-tu allé à l'école hier?
Question rhétorique: doute, déception:
...
Les différences prosodiques existantes entre les langues française, allemande et anglaise se caractérisent davantage par des différences au niveau de l'accentuation plutôt qu'au niveau de l'intonation (Wunderli).
Allemand:
Bist du gestern zur Schule gegangen?
Par exemple:
Anglais:
Did you go to school yesterday?
Allemand:
Die Arbeiter gehen weg?
Français:
Es-tu allé à ]' école hier?
Anglais:
The workmen'are 1eaving
Ces exemples démontrent dans quelle mesure l'intonation complète la sémantique de la phrase, qu' elle soit une question qui demande une réponse élaborée ou qu'elle soit une question à laquelle il peut être répondu par «ouh> ou «non».
Français:
Lés travailleurs s'en vont
....
R~ - Septembre 1997
, : accentuation faible , : accentuation renforcée R~ - Septembre 1997
Par exemple: 1) «durchfahren» et «durchfahren» Signification concrète: «er fahrt trotz der Kontrolle durch>}. Signification abstraite: «er durcllfahrt aile Engpasse». 2) «übersetzen» et «übersetzen» Signification concrète: «der Fahrman setzt die Menschen über den Fluss». Signification abstraite: «er übersetzt den Brief».
23
L'assimilation L'assimilation, troisième volet de notre chant prosodique, sa caractéristique selon Pelz, par l'influence d'un son sur un autre. Comme nous l'avons vu au sujet de l'accentuation, cette influence n'est pas anodine, puisqu'elle peut être accompagnée d'un changement sémantique. Par exemple, lorsque le mot «White House» est prononcé sans séparation entre «White» et «Rouse» et accompagné de l'accentuation sur le mot «White», ceci a pour conséquence la disparition du phonème / h /. Celui-ci s'est fait «assimiler» par le son « .. .0U» de «White House»). Lorsque, au contraire, l'accentuation s'applique aux deux mots, à savoir dans cet exemple «White» et «House», l'assimilation n'a pas lieu et le phonème /h/ garde son rôle, à savoir celui de séparation des deux mots «White» et «House». Ce phénomène est particulièrement intéressant de part la modification sémantique qu'il apporte. En effet, le mot «White House» avec assimilation du phonème / h / signifie la résidence du Président des EtatsUnis, alors que le mot «White House» sans assimilation du phonème /h / , signifie une maison blanche quelconque. Nous avo ns vu jusqu'ici à l'aide de quelques exemples de quelle manière l'intonation, l'accentuation, et l'assim ilation peuvent jouer un rôle sémantique déterminant. Cependant, lorsqu'il est demandé à l'apprenant d'interpréter une phrase isolée de tout contexte - une des caractéristiques d'un enseignement langagier traditionnel - celui-ci doit parfois faire appel aux «structures profondes» ou «deep structures» (Chomsky) de la phrase en langue étrangère à laquelle il se trouve confronté. L'exemple suivant bien connu cherche à démontrer l'importance des «structures profondes» de la phrase par rapport aux structures dites «de surface», ainsi que leur divergence d'interprétation:
Exemple: «Flying airplanes can be dangerous». (Chomsky) Sans contexte, deux interprétations sémantiques possibles sont à envisager: 1) il est dangereux de conduire des avions. 2) les avions qui volent peuvent être dangereux (pour les gens sur terre). En langue française, Pelz nous offre également un exemple intéressant: Exemple: «Les missionnaires sont prêts à servir». Sans contexte, deux interprétations sont également possibles: 1) les missionnaires sont prêts pour le service de la table.
Cependant, et contrairement à l'exemple avancé par Chomsky, les phrases suivantes démontrent qu'il n'est pas toujours nécessaire d'avoir recours aux structures dites «profondes» pour la compréhension d'une phrase ambiguë, lorsque l'orthographe vient au secours de l'interprétation à donner:
J'!TIlle grand l1il
1) «on ne peut parler de l'art sans penser à la Grèce».
2) «on ne peut parler de lard sans penser à la graisse».
Conclusion pédagogiques Ainsi que nous l'avons démontré par différents exemples, la prosodie joue un rôle sémantique non négligeable lors de l'interprétation d'une phrase. Le recours parfois nécessaire aux structures d'interprétation dites «profqndes» met également en évidence les difficultés d'interprétation auxquelles doit faire face un apprenant confronté à des phrases en langue seconde détachées de tout contexte réel. La prosodie, parent pauvre de l'enseignement des langues, mérite d'être étudiée de plus prêt, afin d'éviter à l'apprenant de malheureux déboires de compréhension subjective de son propre chant prosodique, inconscient dans une large mesure.
Michel Pillet, CO de Monthey
A
h, le grand M! Oui, je
vous vois venir mais sachez que vous faites fausse route et risquez ainsi de vous embourber. Seules les folledingues des années soixante se rappellent encore cette danse nommée madison. Pour l'exécuter, il suffisait de dessiner, sur le sol, un grand M avec les pieds. Tout cela paraît aujourd'hui bien suranné: les ados ont remplacé les teenagers et les «girlsband» piétinent les platebandes d es «(morls» et des rockers d'antan .. Au commencement donc
était l'M. Pas lem, le module lunaire, ni lemme, la proposition liminaire utile à la démonstration d'un théorème et encore mo ins lehm, une variété de limon. Nenni. Foin de balivernes, regroupons les esprits épars pour raviver le thème mensuel: la
Un calendrier Blanco 98 ou perpétuel décoré avec quelques photos en classe, des dessi ns et petits travaux textiles, etc. Commencé maintenant et terminé début décembre par exemple. Les parents vous en seront reconnaissants. Demandez un échantillon avec «mode d'emploi» chez Zeugin SA, 4243 Dittingen/BL Téléphone (061) 765 9 765.
lettreM. Point n' est besoin d'être un mammouth sortant du hammam et attendant impatiemment sa mamma pour tirer son épingle avec ce M présent en trois exemplaires dans voh'e boîte de jeu. Les mots initialisés par M occupent 48 pages dans
l'Officiel du Scrabble, ce qui représente 6% des vocables admis par ce dictionnaire. A l'autre extrémité on ren-
contre le M final dans 433 termes de 2 à 15 lettres. Songez notamment à la finale en UM présente dans nombre d' éléments chi-
miques (HELIUM, RADIUM, URANIUM, par exemple).
2) les missionnaires sont prêts à être mangés. 24
SCRABBLE
R~-S.pt.mbre 1997
R~- Septembre 1997
Nommément, le M rapporte deux points et non mille Messieurs les Romains vous pour qui ce symbole rime avec summum. Le M précède presque toujours une
voyelle (le A dans un cas sur trois). Toutefois, une consonne peut suivre le M
comme dans MZABITE (d'une région saharienne) et les mots engendrés par la racine grec~ue mnêmê (mé-
moire): MNEME, MNÉMOSIQUES, MNÉMOTECHNIE, MNÉMOTECHNIQUE et MNÉSIQUE. Cette lettre demeure intéressante par sa présence dans les finales en
ISME (DÉISME) mais aussi dans les désinences ver-
bales: celles du passé simple -ÂMES (AIMÂMES), -ÎMES (FîMES) ou -ÛMES (MOURÛMES). De plus, il squatte de nombreux préfixes: MÉGA (grand) - MICRO (petit) - MONO (seul) - MY (0) (muscle) MYÉ (LO) (moelle) ou encore SYM (avec) et HÉMI (demi). De vos réminiscences scolaires, vous avez peut-être conservé cette sympathique règle qui veut que, devant M, B et P, le N se transforme en M! Mais pour réactualiser ce canon voici listées exhaustivement les exceptions
jusqu' à 15 lettres. Sciemment cependant, les conjugaisons ont été omises (au passé simple, les formes en INMES (OBTÎNMES, VÎN-
relie), EMBONPOINT, INPUT (donnée informatique), KRONPRINZ (titre princier), NONPAREIL(EILLE), PANPSYCHISME (philosophie selon laquelle toute matière a une nature spi-
ri tuelle), PERLIMPINPIN RANTANPLAN (roulement de tambour), BONBON, BONBONNE, BONBONN1ERE, BANBA (qui boîte), DIEFFENBACfllA (plante), FUNBOARD (flotteur de planche à voile) HANBALI, HANBALITE et HANBA LISME (école islamique), HORNBLENDE (silicate), LEONBERG (chien), MIN-
Mêmement les 6 mots suivants finissant par IM
ADIM DEIMN AEIMSS EIIMNRT IMOTIU ADEFIMRS Quel est le point commun reliant les mots suivants?
LEVÉE - MORTE - TENIR
BAR (chaire d'une mos-
quée), MONBAZILLAC (vin), SAINBOIS (arbrisseau), STEINBOCK (antilope) et VINBLASTINE (alcaloïde de la pervenche). Ouf! Vo us ne vous êtes pas trop emberlificoté dans les dédales méandreux de cette chronique alors, sans haine, vous retrouverez mon collègue, le mois prochain, à moins qu'un mal à l'N ne le contraigne à jeter l'épon-
De même avec:
CROSS - POMPE - RISÉE
Jacques Berlie
ge ... !
EXERCICES Retrouvez les 6 mots suivants finissant par AM
ADEM AAAMPRST
MES etc ... ). Engageons nos exclus avec MAINMISE, MAINMORTE (droit médiéval) et MAINMORTABLE, NÉANMOINS PANMIXIE
AAACDMM
(absence de sélection natu-
AADMMR
ADIMQU ABE)MOOR
'OlOWled SJafUldp S!Oll saI la NIVW .Œd JaxH~Jd as luaAnad SlOW s~a'!lllaJd S!O~l scq WlcruVd:'lS WlVSsa - WJ.lf10l - WIN -:'la - WlU;IlNI - WIVa YI[V ill'IVU - Yl[Vav:WW - Yl[V090U:'If - WVlUVd
-sv - wvaioo - wva;r
SNOUn10S 2S
Pt..lo S
ACM
Mosaïque: Une composition abstraite peut être réalisée ô partir de piéces géométriques découpées
ou moy.n d'un même gobarit. Phal. 6
la pholo d. lomille: • Aparlir d'un. pholO d. f.mill. délourée, l'éléve va chomr un Ihèm. d. décor. • Lo phalo sera cenlré. mois collé. en dernier, lorsqu. 1. fond sera mis .n plo" • Ii les éléves apport.nllo pholo d. I.ur famill., leur collag. pou"oil êlre ulil. paur une meilleure connaissance mutuelle entre les élèves en début d'année scolaire. • Entre le cadre et le tableau, jouer avec les espaces
Découverte d'un livre plein d'originalité cEdols de
bloncs. • Les bandes de papier découpé sonl collées d. moniè·
Papi ... , d. Cloud. lol.illanl paru chez (arp.nlier & gochelel (en prêl à l'Odis/ II·Maurice).
• Mellre en place les pingouins pour terminer le
lableau.
le matériau de base est peu coûteux: des magazines de récupération ..
1'tI.lo 3 Le bouquet de Ifeurs:
Les ustensiles sont courants:
• le vase est esquissé au croyon, puis réalisé en (0110-
des liseaux, d. la coll. blanch. ou une colle lalex (non
ge de papier (tissu plissé). • Les feuilles sonl dMoupées dons une gamme de verls
permanente qui permet de décoller plusieurs fois), un
cutter.
et collées en (erde ou-dessus du vase.
La lechnique esl à développer:
• Le bouquel de fI.urs esl réalisé à l'aid. de décou· pages dons des "Ialogues d. jardinage.
maîtrise du découpage ou ciseau ou (uller suivant l'âge
des élèves. L. choix des pholos esl important. Il esl nécessaire d.
PlIolo4
procéder d'abord à une sélection el un classement des motifs ou fonds colorés désirés. On peul ranger les images par couleurs, par thèmes (habilalio"" fleu~, manlres ... 1. par malières (coillaux, bois ... ).
Les prospeclus d. voyages, les colalogues de fleu~, les iournoux de reealles culinaires, les magazines spéciolisés ou les déplianls publicitaires sonl oulanl de matières premières utiles suivant le troveîl à réaliser.
l'animatrice MM: Corinne Oervey
re ôcouvrir tout l'arrière du tableau.
Taules les décoralions présentées 50nl tirées d'images imprimées, découpées dons des magazines.
Enlre-chats: • Des collages intéressants peuvent être réalisés ô par-
tir d'un molif répélé en ulilis.nl un gobaril qui peul être utilisé à l'endroit ou à l'envers. Les chats sont
Pholo 1 Exercice de style: • Choisir une illustration (am portant un espace de ciel et un animal ou un paysage.
découpés dans des ch.v.lures. • Jouer avec les rythmes elles directions alin d. dyna· miser la composition.
r------------------------------------------------------------------------.---------------,
1
! Ingold-Visite de l'exposition à Herzogenbuchsee - pour les enseignants valaisans ! Tous les enseignants connaissent la maison Ingold, spéCialisée en matériel sCGlaire et didaciique et san callaborateur externe pour le canton du Valois 1 1
: M. Michel Canus. 1 1 Celle année, nous vous proposons d'aller à Herzogenbuchsee visiter leur expasition. Plus de 10'000 orticles sont exposés. De plus, 10 moison Ingold 1 1 organise une oomonstralion de techniques ACM, à choix.
:
• Découper la page .n bandes légérem.nl courbes, d. 0,5 cm à 1 cm de large ("ivonll'âg. des élèves,
. 1 1 1
foire Irocer ou dos les lignes de découpe ou crayon ù
1 1 1
papier). • J.ler les bondes dons le désardre sur 1. suppart.
1
1 1 1
• Redifier l'alignement si nécessaire.
1 1
• Recouvrir la réali"lion d. plostique adhésif (ou gi· der ou préalabl. 1. supparl over de la coll. en spray).
la dote de 10 visite est prévue pour le mercredi 15 oclobre 1997 de 14h30 à 17h00. le déplacement prend environ 2h 1/4 ou déporl de Sian. Nous orgoniserons des voitures, suite oux inscriplions, ou déport de Sierre, de Sion, de Martigny el de Monlhey. Si celle visite vous intéresse, je vous prie de me retourner le bulletin de purticipation pour le 28 septembre au plus tard, à l'adresse suivanle: Corinne Dervey, animatrice ACM, 1873 Val-d'lIIin
1
r - - - -- - - - - - - - - - -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --- - - - - - - - - - - - - --- - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - ,
Je suis inléressé(e) por 10 v~ile de la maison Ingold Nom
_ _ _ _ ____
Prénom
Adresse _ _ __ _ _
Ph.to 2 Pingouins: Tous les fonds "ni lravaillés dons un.
N' de téléphone
gomme de couleurs froides
D Je suis intéressé(e) pur les techniques ACM suivonles (à choisir dans leur catologue, morbrure, encauslique . .. ):
• Le "dre esl réalisé à l'aide d. papier déchiré collé sur un fond blanc. • Le lobleau esl réalisé sur un carton de 3 mm d'épais· seur afin de donner un peu plus de reli.f à l'.n· sembl•.
D Je suis intéressé (e) por un déplacement en groupe ou déport de Sierre·Sion·Mortigny.Monthey. D Je suis d'accord de prendre mo voilure - Je n'ai pas de voilure - Je peux évenluellemenl prendre ma voiture. (cocher ce qui convienl et compléler) R~ - S.plembre 1997
1
i 1
:
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
--------- - - - -- -- ----- ---- - - ------------- --- ------ - - -- -- - - - --- - ---- ---- ----- -- -- - - - - -----~ 27
R~ - Septembre 1997
- - --
ÉDUCATION RELIGIEUSE
Apropos de la session «Confessions chrétiennes et sectes»
Mon église, ma mère, ma secte? C
e ne fut pas le moindre mérite de Frank Levallois, reconnu de tous, que d'avoir bousculé les paxticipants d ' une position bien COllfOl·table de gentils membres d'Eglise venus voir traquer le méchant loup sectaire,
Par une récapitulation réaliste de l'histoire des confessions orthodoxe, réformée et catholiquel qui partagent la commune prétention à une introuvable «pureté des origines», Frank Levallois a obligé les participants à envisager les ombres et lumière de ces confessions, avec leurs tentations ... sectaires. En réalité, ces confessions sont issues d'un judaïsme déjà divisé et d' une communauté apostolique divergente (Pierre, Paul, Jacques, Jean). Tendance sectaire en Eglise? Elle apparaît, par exemple, lorsque celle-ci préfère la «fusion») Inatricielle au risque du Salut engendré par la rencontre avec r autre, lorsque le primat juridique est superposé au primat religieux, lorsque les limites fixent rigidelnent un «dedans du bien» contre un «dehors du mal», alors que la Mort du Christ et sa Résurrection sont la transgression de toute limite. Certes, toute Eglise est institution et en ce sens il est normal qu' elle résiste, qu'elle trouve le «savoir» 28
dances, nos désirs de nous donner à une cause, notre obligation de nous en remettre à une compétence. La secte bâtit son triomphe sur la manipulation de nos sentiments profonds et de nos pensées, sur la mainmise sur nos consciences; enfin, elle nous implique jusqu'au martyre.
Tendan(e settaire en Eglise? Le risque existe._ plus confortable que la foi, qu'elle tienne pour risqués l'individualisation, la sécularisation, la modernité et se crispe sur une autorité suprême, comme la révolution de 1789 s' était accrochée à la Raison. Après deux jours d' exercices de lucidité et d ' humilité, de difficile acceptation de la diversité, après avoir reconnu qu' «aucune Eglise n'a le droit de se référer à une Eglise primitive qui n'existe pas», le groupe était prêt à renoncer à diverses 'idolâtries (que ce soit le Pain ou la Parole) qui tuent l'humain pour entrer avec courage dans le dilemme suivant: la secte est-ce l'autre, ou moi-même capable de sectarisme? Toute secte, fut-elle Eglise, refuse ]' ALTÉRITÉ et appuie ses fantasmes de puissance (qui ne sont pas évangéliques) sur nos dépen-
Ce critère de base, le refus d' altérité, fut ensuite utilement disséqué et appliqué à la communauté des Témoins de Jéhovah, à partir d ' une incroyable K7 vidéo de leur production, et à quelques textes de Vassula Heiden. Le point commun de ces deux spiritualités: la certitude d'être dans la réussite, dès la naissance, le reste du monde étant dans l'erreur. Et l'Eglise? «L'une des plus grandes perversions de l'Eglise, c'est de nous avoir mis du côté de la réussite, nous évitant de faire le chemin: sans Judas, il n'y a pas de salut!» Un retour de Frank Levallois a été suggéré unanimement: A la rencontre du Judaïsme, en 1998.
Marc Lampa, participant
Adresse de l'animateur: M. Frank Levallois, le Prieuré, 1163 Etoy R~ - Septembre 1997
--ÉDUCATION MUSICALE 6P-
-
- - --
MOYENS ROMANDS D'ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE Le cours d'éducation musicale destiné aux enseignants de 6P et auquel ont participé également des enseignants d 'autres degrés scolaires s ' est magnifiquement déroulé. Au nom des animateurs, je me dois de remercier sincèrement tous les participants pour leur enthousiasme et leur simplicité. Ci-dessous, voici les indications nécessaires pour les 4 rencontreS organisées régionalement. Elles permettront de partager les expériences faites en classe. Celles et ceux qui le désirent peuvent, bien entendu, apporter le fruit de leurs activités musicales dans un autre groupe.
GROUPE 1 Participants: districts de Monthey et Saint-Maurice Animation: Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 024/471 4780 Lieu Accueil Date Heure . Monthey, Vieux Collège Jeudi 09.10.97 Marie-Madeleine Bonvin 1645 François Joris Collombey, Perraircs Jeudi 27.11.97 1645 Monthey, Les Genêts Jean-Luc Tordeur Jeudi 12.02.98 1645 Bouveret Jean-René Savioz Jeudi 23.04.98 1645
GROUPEZ Participants: districts de Martigny et Entremont Animation: Pascal Luy, Fontenelle, 1934 Le Châble 027n76 Yvon Luisier, 1913 Saillon 027n44 27 04 Lieu Date Heure Fully, Saxé Mardi 23.09.97 1645 Le Châble, Villette Mardi 25.11.97 1645 Charrat Mardi 27.01.98 1645 Saillon Mardi 17.03.98 1645
Une é(ole, un spectacle, un CD
28 68 Accueil Michèle Pochon Jean-Pierre Bnlchez Paul-Marie Rard Yvon Luisier
L' année
élèves de l'école de SaxéFully et leurs enseignants. Ensemble, ils ont conçu et réalisé un spectacle intitulé «Le bal des sorcières Zinzolines».
GROUPE 3 Participants: districts de Conthey et Hérens Animation: Manu Charbonnet, Le Terry, 1994 Beuson-Nend<lz 027/2881718 Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens 027/4831628 Lieu Accueil Date Heure Pascal Berthousoz Conthey/Châteauneuf Lundi 06.10.97 1700 Vétroz Mardi 02.12.97 Philippe Roh 1700 Edna Favre Vex Mardi 02.02.98 1700 Evolène Antoine Métrailler Lundi 06.04.98 1715
Dans un décor naturel, ils ont offert, plusieurs soirs durant, le fruit de leurs
talents poétiques et musicaux, avec des maquillages et des costumes réalisés avec soin.
GROUPE 4 Participants: district de Sion Animation: Pierre-Louis Nanchen, Amandiers 54, 1950 Sion 027/3234556 Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 45, 1950 Sion 027/3231928 Jean-Maurice Delasoie pour la dernière rencontre (chanson en mouvement) Lieu Date Heure Accueil Sion, Sacré-Cœur 1700 Jacques Wicky Mardi 07.10.97 Bramois 1700 Elisabeth Godenzi Mardi 02.12.97 Sion, Platta Mardi 17.02.98 1700 Stéphane Germanier Uvrier 1700 Marie-Hélène Bourguinct Mardi 28.04.98
GROUPES Participants: district de Sierre Animation: Pierre-Alain Barras, route de Muzot, 3968 Veyras 027/4553417 Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis 027/4554084 Lieu Date Accueil Heure Montana Jeudi 25.09.97 Jean-Claude Savoy (PAB) 1630 Saint-Uonard Mardi 18.11.97 Jean-Daniel Métraillcr (Pascal») 1630 Noës Rose-Marie Papilloud (PAB) 1630 Jeudi 05.03.98 Granges Philippe Martin (pascal) Mardi 12.05.98 1630
B.Oberholzer
R~- Septembre 1997
scolaire 1996-
1997 a été faste pour les
Les responsables de cette grande aventure, afin de laisser une trace indélébile, ont enregistré les chansons du spectacle avec les enfants et ont réalisé un accompagnement instrumental. Je recommande ce produit musical à tous les enseignants. Ils y découvriront des chansons originales créées par nos deux collègues Raphaël
Mailler et Christophe Guex. Contacts:
Raphaël Mailler (027/7463606) Christophe Cuex
(027/7462272) 29
REVUE DE PRESSE
D'un ~~ à l'autre Crise de l' Gp,prentissage Projets romands pour y remédier Chaque canton peaufine de nouvelles idées pour faire face à la crise de J' apprentissage. Si Genève sert souvent de référence, c 'est à cause de sa bourse des apprenti ssages et de son fonds de placement en faveur de la formation et du perfectionnement, auquel chaque entreprise cotise. No'uvcllc idée genevo ise : certain es communes pourraient bien passer à la ca isse. Dans le ca nton de Vaud, les maîtres d'apprentissage pourraient être dispensés de cours de formation, car ce tte cont raint e peut parfois paraître dissuasive pour les patrons de PME. Fribourg envisage d'alléger les frai s de cours que les maîtres d'apprentissage paient. En Valais, Faccent est mis sur la créat ion d' une fùière de formation dans le secteur de l' hôtellerie, de la gastronomie ct de l'accueil. Le Jura s ' app rête à élargi r la formule de la classe de préapprentissage au commerce et à la vente . A Berne, le lancement de nouvelles fili ères d'apprentissage est à l' étude. Quant aux responsab les neuchâtelois, ils s'attachent à mettre en relation tes acteurs concernés. (NQ 20.05)
Jeux mathématiques Finale suisse Lors de la 11 e finale su isse des Jeux mathématiques qui s' est déroulée à PriUy, 350 passionnés de maths de 11 à 70 ans ont tenté de résoudre questions pièges et énigmes logiques. Des champions qui seront à
30
suivre lors de la prochaine rencontre qui aura li eu les 29 ct 30 août prochains à Paris. Les vainqueurs helvétiques affron teront alors les autres gagnants des finales régionales de Belgique, Pologne, Italie, etc. (NQ26.05)
(RED Un bilan plutôt positif A Sicrre, le Centre romand d'enseignement à distance achève sa première année d'activité. Jean-Marc Page, responsable du CRED, juge l 'expérience «positive». Pour l' heure, 92 adultes romands ont opté pour la for mation à distance. Cela permet à des gens actifs, tout en travaillant chez eux, d 'obten ir un titre universitaire. Une teUe formation ne sc fait toutefois pas san s effort et le taux d ' abandon est évalué à 20, vo ire 30%. Les cursus sont planifiés par les universités de D ijon, Besançon, Paris VJJJ , Grenobl e et la Télé-Université du Québec, Le CRED dispense aussi la formation contin ue pour les enseignants va laisans du primaire et du secondaire. Quant aux moyens financiers, il s sont encore trop faibles , mais le directeur espère obtenir une reconnaissance cantonale et fédérale. (.J. de Genève 2.06)
Code de déontologie Par et pour les enseignants Le 14 juin, l' assemb lée des délégués de la Société pédagogique romande adoptera très probablement un code de déontologie. Le texte se base
sur la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et sur la recommandation concernant la condition du personnel enseignant (Organisation internationale du trava il ct Unesco). Les 31 articles de cc futur code couvren t les droits et les devoirs des enseignants, collection de règles évidentes qu'il semble un peu futile d'énoncer. Pourtant, déjà au niveau du principe, l'acceptation d'un code de déontologie n'a pas été chose aisée. Pas étonnant que dans le monde, seuls l 'Angleterre, la Nouvelle-Zélande ou l'Ecosse en possè dent un. Les Finnois y travaillent alors que pour le s Français la question n' est pas à l'ordre du jour. (J. de Gellève 2.06)
Jeunes surdoués zurichois Ouverture d'une école pilote Cet automne, une école zuri choise devrait accuei llir une vingtaine d'élèves surdoués. A l' except ion de Bâle-Campagne, les cantons suisses n'ont pas vraiment de programmes destinés à ces enfants. «Pour beaucoup d' enseignants, ces enfants ont quelque chose de menaçant», estime la psychopédagogue Ulrike Stedtnitz. Et Jean-Jacques Bertschi, député au Grand Conseil zurichois, d' expliquer: «Notre projet d'école est justement prévu pour des enfants qui rencontrent des difficultés d' adaptation, qui ont ci nq ou huit ans d ' avance et qui ne trouvent pas leur place dans le système scolaire officie!.». Le coût du projet s'é lève à 200000 francs, mais un fonds
de 60 000 francs a été constitué ct devrait permettre à des enfants de familles modestes de fréquenter J'éco le. Par la suite, l'école devrait aussi ouvrir ses portes au reste de la Suisse. (J. de Gellève 7,06)
Education 2000 De l'Etat aux communes Anne-Christine Bagnoud, présidcnte de la commission scolaire de Sion , li vre son av is à propos d' Ed ucati on 2000. «M is e n co nsultation , les avant-projet" de loi sur l' enseignement et le statut des enseignants laissent plutôt perplexes. Auta nt les communes que les divers partenaires, auxquels sont soumises ces lo is, ont de la peine à mesurer le prix d ' une autonomie annoncée»: ains i débute son argumentat ion. Elle déplore ce qu ' elle nomme un e co ntradi ction regrettable entre adapter l ' école au contexte social ct maitriscr les coûts globaux de la formation. A son avis, ce tte contradiction est d'autant plus regrettabl e que «la qualité du projet mériterait qu ' on lui accorde les moyens nécessaires à sa mise en œuvre». (NQ 7.06)
Le complexe du parler provincial Les Vaudois interrogés Pour étudier le phénomène de l' insécurité linguistique, Pascal Singy, privat docent à l'Université de Lausanne, a interrogé quelque six cents Vaudois sur l' image qu'ils se font de
R~ - Septembre 1997
leur parler. Une image apparemment contrad ictoire. Po ur exemple, si l'accent parisien est jugé comme Je plus raffiné, il est aussi considéré comme le moins sympat hique. Même si les Vaudois n' éprouvent pas vraiment de complexe par rapport à leur accent, ils dép récieDl largement leur parler, et 64 % des enquêtés avou ent avoir déjà essayé d'effacer leur accent en parlant à un Français. Interviewé sur cette étude, Pascal Singy trouve qu'~(on pourrait mieux expliquer qu 'il n'y a pas un français supérieur ct d' autres inférieurs. C' est scientifiquement faux. Et l' école devrait contribuer à le faire savoir». (NQ9.06)
Apprentissage Vers une réforme Pour faire face à la pénurie des places d'apprentissage, le Parlement ex ige une réforme rapide de l'a pprentissage. La formation est inadaptée aux réalités économ iqu es et sociales. Les élèves peu scolaires son t de plus en pluS défavorisés. Trop d'entreprises ont tendance à engager des gymnasiens pour économ iser sur les frais de formation. Il faut impérat ivement ada pter le système au double besoin des jeunes ct des entreprises. Pour ce faire, les principales réformes envisagées sont les suivan tes: regrouper le..... filières, adapter les processus d'apprentissage, introd uire un e formation à la carte et responsabiliser les entreprises. (NQ IIJ,06)
HES romande Genève dit oui L' initiative de la gauche et de..o; professeurs de l ' Ecole d'Ingénieurs demandant une «université des métiers» genevoise a été rejetée, même si elle a tout de même emporté 43,25 % des voix. C'est le soulagement pour la conseillère d'Etat Martine Brunschwig Graf qui a
R~ - Septembre 1997
réuss i à convaincre le canton de l'intérê t de participer à un projet romand . Malgré le résultat de cette votation, la querelle autour des !-lES risque de sc poursuivre, (NQ 9.06.97)
E2000 Aval de la SPVal Le comité de la Société pédagogique valaisanne es t favorable à la réforme E 2000, mais n'en émet pas moins quelques réserves. La plus grande crainte émise par les membres de la SPVal, c'est le risque de «(fonctionnarisation » de la profession d'enseignant. Les au tre s réserves formulées concernent principalement l ' école enfantine qui, à leurs avis, doit «faire partie intégrante de la scolarité obligatoire», I'(,;l1veloppe budgétaire qui «doit permettre aux unit és de gestion pédagogique de remplir le rôle d'une école publique» ou la quantification des trois champs d'activités (champ d'activité-classe, champ-école et champ d ' activité personnelle). (NF 10.06)
Histoire Nouveau manuel à Fribourg Le Service des moyens d'enseigneme nt du canton de Fribourg édite un nouveau manuel pour les élèves de 5e et 6e prim aire . Ce Ji vre propose un retour vers le passé en se basant essentiellement sur l'étude de· documents. Pour l ' historien Fernand Braudel, «l'histoire "e s ' apprend pas, elle se comprend. » Et cette phrase , les concepteurs de ce nouveau manuel d'histoire l ' ont érigée en véritable principe pédagogique. (Lu Liberté J 1.06)
Pénurie des places d' apprentissage Situation contrastée Le cons tat est alarmant : la Suisse doit faire face à une pénurie de trois mill e ci nq cents
places d'apprentissage, selon une évaluation faite par l'OFIAMT. Certes les données sont imprécises, mais une chose es t sûre: la si tuation varie cons idérablement selon les cantons. En Valais par excmple, sur les 3167 élèves en fin de sco larité obligatoire, 964 souhaitaient ent reprendre un apprentissage, 555 ont trouvé une place, 171 sont toujours à la recherche d ' un emploi, 238 sont indécis (cc sonl là les chiffres d' une étude réalisée en mai). En définitive, le chiffre de l'OFIAMT aura au moins eu le mérite de susciter des réactions politiques. (Construire 18.06)
Profs vaudois Journée de protestation Les enseignants vaudois sont parmi les plus touchés par le chômage (5%), Afin de réclamer J'ouverture d'une centaine de classes ct la nomination de la moiti é des maîtres temporaires qui représenten t le 40% du corps e nseignant, une cinquantaine de manifestants sont descendus dans les rues de Lausanne. Une manifestation à petite échelle, mais qui laisse transparaître la profondeur du malaise vaudois. (J. de GeJ!ève 19.06)
Sciences de la terre Etudes intercantonales En sciences de la Terre, Fribourg, Neuchâtel et Berne proposent une première dans le monde universitaire: un programme commun sa nction né par un diplôme unique. Lcs trois universités ont rat ifié une convention BENEFRI insti tuant un département Sciences de la Terre qui regroupera les instituts de géologie et de minéralogie des trois écoles supérieures. Pour Marino Maggetti, président de la comm ission BENEFRI pour la branche Sciences de la Terre, c'est une manière d' ({offrir plus avec les
mêmes moyens. ») Pas impossible que Je modèle fasse des émules. (La Liberté 20.06)
Réforme vaudois. Classes pilotes Les réformes de l'Eco le va udoise sero nt introduites à titre exploratoire dans les classes de 5e année de douze établissements vaudois. Les enseignants et élèves concernés par la nouvelle réglementation testeront entre autres la mi se e n place d'une me illcure évalu at ion, l'introduction d ' un «contrat pédagogique de rattrapage » e t la créat ion d' un «réseau » pédagogique spécialisé. Les degrés supérieurs suivront jusqu'en 2003, alors que les petites classes devront attendre le verdict de la planificatio n financière. Jean-Jacques Schwaab, chef du DIPe, explique qu ' «il faudra réaliser des écono mies importantes dans le seco ndaire pour pouvoir lancer E VM dans le primaire.» (l, de Genève 28.06)
frontières scolaires brisées Vaud et Fribourg font œuvre de pionnier A Payerne, Vaud ct Fribourg brisent un tabou du fédéralisme en construisant un gymnase commun. Dès 2003, cc so nt 650 élèves des deux cantons qui suivro nt un programm e comm un et qui passeront leu r bac dans le même établissement. La question de savoir si le programme sera vaudois, ou fribourgeois ou encore un mélange des deux n'est certes pas résolue. «Je ne vois pas de difficulté insoluble à l ' ha rmonisat io n», a toutefois expliqué Augustin Macheret, chef de l ' Instruction publique frib o urgeoise. Reste que les choses ne sont pas aussi simples, étant donné que les deux systèmes
31
diffèrent cons idérablement, au niveau du programme, mais aussi des critè res d'ad mi ssion des élèves ct du statut des e nseignants. Les deux cantons se donnent donc jusq u'au 31 octobre pour concrétiser t' opération par une convention. (NQ 7.07)
Enseignants suisses Ils Iravaillenl plus En comparaison avec leurs co Uègues des autres pays de l'OCDE , les enseignants suisses travaillent plus mais gagnent mieux leur vic. Toutefois, rapportées au nombre d'heures enseignées, les salaires sont plus élevés en Autriche, au Portugal ou en Allemagne qu 'en Suisse. Tels so nt quelques-uns des principaux résultats d' une étude de l'Office fédéral de la statistique sur les conditions de travail des enseignants. Au niveau du secondaire, les enseignants suisses travaillent 1056 heures pa r an , alors que la moyenne dc l ' OCDE cSC de 760 heures. L'OFS précise qu'il existe cependant d' importantes différences à l' intéri eur de la Suisse. Autre constat de cette étude: les enseignants su isses sont nombreux à travaill er à temps partiel. (.f. de Genève / 2.07)
Ecole britannique Fini les mouvais profs! En Ang lete rre, les premi ères propositions de David Blunkett, nouveau ministre de
l'Education, ont eu l'effet d ' une douche froide . Avec la réConne de l'école britannique, les enseignants médiocres seront surveillés, sanctionnés, voire même «virés». Scion une comptabil ité très critiquée, les mauvais profs se raien t au nombre de 15 000. Des cont rôles "volants" au hasard sero nt multipliés en v ue d ' un classe ment en trois catégori es A, B, C, la dernière étant bien sûr un siège éjectab le. Autre con trôle prévu: le ministère sera plus dirigiste et les enseignants recevront les marches à sui vre pour ense igner. Pour le secrétaire gén6ral de l'Association des maîtres d'école, «le nouveau système de notation des professeurs est cruel et in juste». (NQ 18.07)
Ouverture des HES Pas encore de slalu! A trois mois de la rentrée scolaire, les Ecoles professionneHes supérieures n'ont de loin pas achevé leur mue en Hautes Ecoles spécialisées (HES). Les dossiers présentés ne correspondent pas aux attentes de la Confédérat ion. Si la plupart des HES projetées ouvriront bien leurs portes en octobre, elles ne pourront toutefois pas encore se prévaloir de ce statut. Pour les étudiants, le report de l'octroi des reconnaissances ne doit pas pénaliser ceux qui commencent cette année, puisque ce lles-ci seront attribuées rétroactivement. Une solution qui, pour la conse ill ère d 'E tat genevo ise Manine Brunschw ig Graf, semble plus favorable qu'une ouverture des
PR C)f AIN t4tJ~
Education musicale 32
HES repoussée à la rentrée
1998. (Le Quotidien jurassien 1 ats, 23.(7)
Apprentissoge Projels alémaniques La Confé rence alémanique des Offices de fo rmation profess ionnelle (DBK) lance une no uvelle série de projets pour rev italiser la formation professio nn ell e. Entre 3000 el 4000 places d'apprentissage seront créées cn 1999. Portant sur trois ans, le projet devrait avoir des conséquences immédiates, mais il ne devrait déployer l' intégralité de ses effets qu'en 1999. A court terme, le DBK propose lin programme visant à fédérer les formations afin de permettre aux apprentis d'entrepre ndre une formation plus globale. La deuxième aclion 11 effets immédiats porte sur l' amélioration des condilionscadres des entreprises. Un autre projet partiel porte sur le développement de formations reconnues dans des nouveaux champs profes.."iion nel s. Jose tte Fallet, secrétai re de la Confére nce des Offi ces profess ionnels de Suisse romande et du Tessin, garantit le lancement d'un tel programme en Suisse romande en septembre. (J. de Genève, 22.07)
Numerus dausus en médecine Sursis pour les éludianls Cette année encore, les universités n'imposeront pas de numerus clausus. Les cinq décanats des facultés de médecine suisses préparent pourtant une prise de position commune pour limiter l'accès aux académies. Choix avant l'entrée à l' université ou sélection en cours d'études: les académies n 'ont pas encore trouvé la solution idéale. Les étudiants ne se font cependant pas d 'illus ion: ils sont simpl ement en sursis avant l' introduction de mesures plus draconiennes. (NQ,8.08)
INFORMATIQUE
RÉSONAN<lS Mensuel de l'Ecole valaisanne.
Edition, administrationl rédaction Déportement de l',ducalion el de 10 whure el du sporIIDECS) Office de recherche el de documenlation pédagogiques IDROP) Gravelone S, 1950 Sion T'I.I017) 606 41 52. Direction Jean·Pierre Salamin Rédoction Poul Yeller Conseil de rédaction Polrick Abbel, Ass. porenls Sandrine Morel, SPVol Mourice Dirren, 05P Fobio Di Giacomo, AYECO Mourice Hanchen, 5MP Jocelyne Gagliordi, AVPES Georges Sierra, AMEP
Internet: découverte et formation (ours du mercredi de l'ORDP de 14h à 15h30 - Année scolaire 1997/98 On e n parle b eaucoup, on le connaît un pe u : l' Interne t, le réseau d es ré sea ux. Comme nt se brancher? Est-ce q u e ça coû te cher? Qu'es t- ce qu'on y tro u ve? Avec que ls outi ls peut-on faire un e r ech erche? Que pe ut-il apporter à la classe? Est-ce dangereux? L'Internet interpelle ... Sans avait la prétention de répondre à toutes ces questions mais en es p érant éclairer quelques lanternes, l'ORDP or ganise dès cet automne quelques cours sur l'utilisation de l'Internet et la création de pages web.
Programmes des 6 cours à Sion el à SI-Maurice Sion
,/
1 oct. 97 cours la
St-Maurice
Internet/utilisation
Durée
8 oct. 97 cours lb
-le web: qu'est-ce que c' est, - comment ça marche? - équipement nécessaire - où, comment se brancher? - combien ça coûte?
1h30
Photographe Jacques Dussex
Dessinateur François Morel Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Formol de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos lournies ou Irais de reproduction lacturés séparément pour documents fournis prêts à la reproduction. Parution le 15 de choque mois soul juillel el aoûl. Délai de reml •• d•• textes et des annonces le 20 du mois précédent. RÉGIE DES ANNONCES
Volai. YAll'RINT SA, 1951 Sion Tél. 1027) 322 23 70 Fox 1027) 322 07 47.
Hors-canton PU8l1C1TAS, 1951 Sion Tél. 1027) 329 SI 51 Fox 1027) 323 57 60. Impression, expédition YAlPRIHT SA, 19S1 Sion Tél. 1027) 322 23 70 Fox 1027) 322 07 47. ~~ - Septembre 1997
- possibilités générales - essai
15 oct. 97
12 nov. 97
cours 2a
cours 2b
- les outils - découverte et régl ages d ' un «browser» - utilisation
1h30
1h30
29 oct. 97
10 déc. 97
- messagerie
cours 3a
cours 3b
- transfert de fichlers (FTP) - outils de recherche
Sion
St.-Maurice
5 nov. 97
14 janv. 98
cours 4a
CClUS
,/
4b
Intenlet/créatioll
Durée
- fonctionnement des pages web - principe de l'hypertexte
1h30
- hypertexte avec un tra.itement de texte
19 nov. 97
11 fév. 98
- présentation d'un ou til de création
cours Sa
cours Sb
- création de quelques pages web
26 nov. 97
11 mars 98
- comment créer et gérer un site
cours 6a
cours 6b
- possibilités et coûts d'hébergement
1h30
1h30
Ces cours n'apportent pas une formation approfondie s ur des programmes relativement «lourds», mais une approche et une vu e d'ensemble des possibilités que nous offre cette nouvelle technologie. Chaque cours peut être suivi séparément bien qu'il soit préférable de participer à la série entière (utilisation et/ou création ). Les p laces de nos salles de co urs étant limitées (10 personnes), les premiers inscri ts seront les premiers servis; au besoin cependant, les cours seront reconduits au printemps 1998.
Pour s'inscrire (avant le 19 sept. 1997): par courrier
ORDP-Informatique, Grave lone 5, 1950 Sion.
par fax par tél.
027 / 606 41 54 027 / 60641 80
par em ail
serge.rappaz®:>rdp.vsnet.ch
~~ - Septembre 1997
33
d'abord lié à la notion de plaisir même si j'ai envie de transmettre des choses.
RENCONTRE
De l'autre côté du livre L'éditrice de La Joie de lire encontre avec Francine Bouchet, édit rice de livres pour enfants. Sa maison d'édition, La Joie de lire, est J' une des seules en Suisse ro~ mande à se consacrer à la littérature enfantine. Pour ne citer que quelquesunes des collections de La Joie de lire, évoquons ChaHnusée pour apprendre à rega rder autrement, Ecriture pour faire les premiers pas dans la littérature, Petits cahiers d 'ici et d 'ailleurs pour voyager da ns l' imaginaire ou Conllus mécoJlJlus pour découvrir des personnages célèbres. A noter qu'une place de choix est accordée à Corinna Bill e, auteur de superbes textes pour les enfa nts. Pour les plus grands, La Joie de lire propose la collection QlIi suis-je? Et depuis peu, L onglle ~ vu e offre aux adultes un autre regard sur l'enfance.
R
C' est avec enthousiasme et passion que Franci ne Bouchet parl e de son mét ier et de ses livres qui permettent aux enfants de découvrir le plaisir de la lecture.
quelques années . J ' ai éprouvé un certain plaisir à le faire, mais je n' ai pas trouvé ma pl ace da ns l'enseignement. Je me sentais un peu étouffée. Par exe mple, j'a urais vo ulu changer les programmes, mais j'ai bien vite compris que c' était toute une aventure. Si aujourd' hui je suis à l'aise dans le métier d'éditrice, c'est - je crois - parce que je suis davantage faite pour prendre la barre. l'aime en particulier le côté im médi at et inventif de mon métier.
Le goût de la lecture remonte à votre enfance ... Enfa nt, je n'étais pas une lectrice qui dévorait, mais j'étais celle qui lisait et relisait les mêmes livres. l' aimais beaucoup les contes et je suis restée une lectrice rêveuse. Je ne m' impose jamais de finir un livre qui ne me plaît pas et je ne recherche pas du tout à avoir une culture encyclopédique. Je recherche plutôt la qualité d' un texte et ce qu' il peut m ' apporter com me plaisir ou comme réfl exion.
Quels souvenirs gardez-vous de votre parcours scolaire?
Il vous arrive d'écrire ...
J'ai bien aimé l'école au ni veau secondaire, parce que les matières fai saient écho en moi. Par contre, au niveau primaire, l'école n' était vraim ent pas mon histoire. J' éLais une enfant plutôt inquiète et je n'a imais pas l'ambiance du préau et le plein pouvoir du maître sur l'élève.
NOIl, pas vraiment. C' est justement parce que je n'écris pas que je fai s écrire les autres. Je suis quelqu 'un qui rassemble les énergies, les talents. TI est évide nt que si l' on me demandait quel méti.er j'aurais voulu faire, je répondrais écri vain, mais, comme je n' ai pas ce talent, je suis éditrice.
Ensuite, quelle formation avezvous choisi?
Comment devient-on éditrice?
J' ai commencé par sui vre des cours à l' Un ive rsi té - ent re autres des cours de linguistique et de psychologie -, mais je n'ai jamais terminé mes études. Après ce la, j'ai ensei gné le français au ni veau secondaire pendant 34
Tout d' abo rd, j ' ai dirigé une maison d' importation dans le secteur horloger. Cela m'a permis d'apprendre toutes sortes de choses pratiques pour la gestion d'une entreprise. En 1981, j'ai décidé de reprendre une librairie et à force de voir les livres que les autres font,
j'ai eu envie d' en faire moi-même. J' ava is comm e projet d'éditer des li vres pour enfants qui ne soient pas scolaires, mais qui permettent d' apprendre sans s'en apercevoir. Pour ce qui est du contenu, j'ai cherché et je cherche encore à meU re en évidence la littérature. Je ne me pose pas la question de savoir ce qui va marcher, même si c'est parfois un peu risqué.
Depuis peu, vous élargissez le cercle de v os l ecte urs avec une collection pour adolescents. _. Oui, même si certa in s le déplorent. Pour cette co ll ection, je cherche des auteurs qui ont quelque chose à dire ct qui ont la volonté de le dire sans avoir peur de se mettre en avant. Je ne souhaite pas qu ' ils fassent une étude objective d' un sujet, bien au contraire. En fa it, cibler le public, ce n'est pas vra iment mon problème eL de nombreux ouvrages sont à la fro ntiè re du monde des enfan ts et de celui des adultes. Par ailleurs, j'ai de la peine à cerner l'enfa nce, ce qui peut paraître un comble pour une éditrice de livres pour enfants. Je trouve important de se dire que les enfa nts peuve nt savoir p lein de choses qu ' on ignore.
Votre rôle est d' une certaine façon complémentaire à celui des enseignants_ .. Oui, mais je ne vo udrais cependan t pas être sur la même orbite. Je pense que mes questions sont différentes de celles des enseignants. A mon avis, c'est un peu la même chose que le rôle des parents et celui des grands-parents. Les pare nts ont des obligations et ont pour rôle d' éduquer, alors que les grands-parents n'ont pas cette mission-là. Je me sens du côté des grandsparents. M OIl travail d 'éditrice est R~ - Septembre 1997
Allez-vou s parfois dans des classes pour parler d e votre m étier? Oui, ça m'arrive parfois et c ' est vraiment quelque chose d' intéressant. Souven t, les enfants n'ont pas la moindre idée du travail de l' éditeur. Ils nous prennent pour des imprimeurs ou alors ils imaginent que l'éditeur est celui qui écrit les livres, ou alors celui qui les rclie. Avec les enfants, je n'a ime pas trop parler de mes livres, mais j'ado re leur ex pliquer ce qu 'est le monde de l'édition. Que pen sez-vous de la place accord ée à la lecture et à l' écriture dans l'école actuelle? Par rapport à mon enfa nce, il y a quand même une plus grande ouverture et beaucoup plus de livres circulent dans les écoles. Je trouve malgré tout que trop souvent on emploie des textes littéraires pour des exercices de grammaire et cela me choque. Si c'est compréhensible lorsqu'on fait une analyse
de style, au ni veau primaire ça ne l'est pas. Autre chose qui me frappe, c'est le fait que l' on trava ille encore trop J'extrait. La lecture obligation et non espace de liberté me dérange éga Iement. Selon moi, l'expérience du maître qui lit ct que les enfants écoutent est intéressante. L'enseignant peut ainsi communiquer de l 'émotion et transmettre le gOÎlt de la lecture, en particulier à ceux qui n' aiment pas lire, qui ne sont toutefois pas aussi nombreux qu 'on veut bien le dire.
Face au développement de l'audiovisuel et du multimédia,comm e nt imag inez-vous l'avenir du livre? Il est évident que certains Livres comme les dictionnaires - vo nt de moins en moins s' utiliser sous la fo rme papier, car l' arborescence du cédé~ rom a là quelque chose d ' intéressant. Par contre, il ne faut pas oublier que la transmission du li vre est esthétique et la sensation face à un écran n' est pas la même. Les enseignants ont un rôle fondamental à jouer pour que les élèves di stinguent les fonctions du
livre de cell es du cédérom par exemple. Pour to ut ce qui touche aux nouvelles tec hnologies, la tendance est à l'emballement. Pour s'en convaincre, il suffi t de regarder ce qui se passe avec lntemet: on en parle déjà beaucoup et pourtant la plupart des sites sont encore d' une pauvreté désarmante. Je crois beaucoup à l'avenir de ces nouvea ux moyens de communication, mais je suis convaincue qu' ils n'enlèveront rien au li vre, car ce sont d ' autres histoires, d' autres lectures. Du reste, ce n'est pas impossibl e que L a Joie de Lire fasse un jour des cédéroms.
Propos reclIeillis par Nadia Revaz
Cours de formation continue et activités socioculturelles pour adultes avec un handicap mental La seclion voloisonne de l'Association suisse d'aide aux personnes avec un handicap mental lASA-Volais) propose des oelivilés el loisirs deslinés à des adultes avec un handicap menlol. Ils s'odressenl aux personnes de plus de 18 ans, vivonl dans leur famille, en inslilulion ou de manière indépendonle. Le prix des cours el des séjours esl Irés abordable. Formation (ontinue Donnés en débul de soirée Id. 19 à 21 heures) dons le codre de pelils groupes, de 6 à 12 parlicipanls, les cours permettenl d'acquérir un. formalion proliqu. néces· saire ô la vie quotidienne dons une ombiance conviviale avec des intervenants el des animaleurs professionnels de la bronche enseignée. L'onné.1997-98 débule en oelobre et finil à la mi-juin. Les cours ont lieu dons quolre villes du Valais romand IMonthey, Martigny, Sion el SierreJ. Los 22 cours proposés permettent aux participonls de continuer à progresser et devenir plus indépendonls loul en élorgissanlleur horizon cuhurelel artistiqu•. Pour cetle année, le Service d'onimolion propose des cours de: musique el chansons, percussion, théôtre, cuisine, gymnastique douce, biodanse, équilDlÎon, dessins el peintures, aelivilés manuelles, façonnage du cuir, céramiqu., sensibilisalion à l'ordinale ur, photographie, connaissance du monde, olelier de marionnelles, découverle des 5 sens et un cours original inlitulé , Organisons des aelivilés pour nos amiS), R~ - Seplembre 1997
Adivilès sodoluhuroll.s (os oclivilés onl égalem. nt un bul de formolion continue. Elles découlenl porfois des cours el permetlent ainsi aux parlicipanls de porfoire les connaissances acquises, de passer un week·end ou une semaine enlre omis et de parlager leur passion avec d'autres adultes. Monter aux cabanes del'llIhorn'l de la Bello Tolo, chanier avec Pascal Rinoldi el Jacky Lagger, découvrir les cinq sens, faire de la biodonse, renconlrer des amis lors d'un week-end brisalée-nalure sonlles octivilés proposées d. seplembre à décembre 1997. Du mercredi 24 décembre 97 ou vendredi 2 janvier 98 ouro lieu dons un hôlel d'Anzère le camp , Noël el Nouvel An ensembl... Pension La Forêl L'ASA-Volais organise également des séjours à la demande des participanls, de leur entourage ou des inslilulions. La Pension La forêl ô Vercorin !téléphone 027/ 455 OB 441, lieu d'accueil privilégié de l'associolion, resle dispenible pour taules sortes d'aelivilés qui ne figurenl pas encore au progromme.
Vous avez Jes souhai/s, Jes idées: contactez-nous! Nous tôcherons Je vous Jonner entiêre sarisfaction. Pour lous renseignements sur le programme et les inscriptions, vous pouvez nous appeler à: ASA-Valais, Rue Jes Remparts 13, 19505ion - Tél. 1027) 322 17 67. 35
MUSÉE ET ÉCOLE
Offre spéciale de l'IRDP rentrée 1997 Offre valable jusqu'au 30 septembre 19971 Référellces
PERRET, Jean-François (éd.) & PERRENOUD, Philippe (Éd.). Qui définit le curriculum, pour qui?: autour de la reformulation des programmes de l'école en Suisse romande. IRDP; Delval, 1990
Prix de velite
Sfr.20.-
Sfr. 10.
Sfr. 15.-
Sfr. 10,50
FILLIEZ, Mireille. La structuration de la langue en quatrième primaire. IRDP; CCCR, 1991
Sfr. 15.-
Sfr.10,50
Sfr. 15.-
, L
du Vin (au château d e Villa), à Sierre. Elle débutera à 09 h 00 e t se terminera par un e visite g uidée du mu sée et un repas de midi en commun. La participation à ce tte rencon tre est gratui te. Les cours au ront lieu en français et en allemand et seront entièrement traduits. Le programme d é-
Association valaisanne d es mu sées locaux
DUPONT BUONOMO, Nicole & SOUSSI, Anne. Le Mississippi ou les méandres d' une certaine compréhension de l'écrit: évaluation de la lecture en 4P. IRDP; CCCR, 1991
WIRTHNER, Martine. Raconter, argumenter, informer, inciter: des élèves écrivent: une observation de l'expression écrite en 4P. IROP; CCCR, 1991
Journée de
Prix spécial rentrée 1997
Sfr. 10,50
TSCHOUMY, Jacques-André (Éd.). Vers une (re)connaissance des échanges?: réflexions issues de la Journée d'information «Echanges d'enseignants Echanges d'élèves», Genève, le 28 novembre 1991. IRDP; Delval, 1992
Sfr. 15.-
Sfr. l0,50
PERRET, Jean-François (dir.) & RUNTZ-CHRISTAN, Edmée (dir.). Les manuels font-ils école? IRDP; Delval, 1993
Sfr. 23.-
Sfr. 11,50
PERRET, Jean-François (Éd.). Musique vécue, musique apprise. IRDP; Delval, 1993
Sfr. 25.-
Sfr. 12,50
(AVML) met sur pied,
le sa medi 27 septembre 1997, une d emi-journée d e séminaire s ur le thèm e des relations entre les musées et les écoles. Le but d e cette jo urn ée de tr a va il es t l'éc h a n ge d ' expé rien ces entre les collabo rateurs des musées et les enseignants. A cette occasion, nos invités exp oseront, à trave rs les exem ples les plus co ncret s possibles, la pratique muséale et les moyens de l'exploiter pédagogiquement. L' on po urra également, lors d' une table ro nde, confronter la qualité de l'offre actu elle des mu sées avec les besoins pratiques des écoles et d ébattre d es am éliorations à en visager à l'avenir. A ce t effet, no us avons convié à la discu ssion des représe nta nts d u Dép artement d e l' instruction publique, du corps enseignant et d u monde des musées.
taillé de cette demi-journée sera communiqué à l' avance aux participants. Les inscriptions doivent être envoyées a u plus vite à:
Association valaisanne des musées loca ux M. Thomas Antonietti Place de la Majorie15 1950 Sioll
CAROINET SCHMIDT, Geneviève; FORSTER, Simone & TSCHOUMY, Jacques-André. Le passé est un prologue: 25 ans de coordination scolaire romande: maquette pour un fédéralisme coopératif suisse, et européen. IRDP; LEP, 1994
Sfr.47.-
Sfr.23,50
BOLSTERLI, Michèle. Rayon livres: bibliographie descriptive et commentée pour l'enseignement dans les premiers degrés. IRDP; LEP, 1995
Sfr. 29.-
Sfr. 14,50
ÉDUCATION PHYSIQUE
RUNTZ-CHRISTAN, Edmée. Sentiers balisés ou chemins de traverse? les enseignants sont-ils fidèles à leur moyen d'enseignement d'allemand? IRDP; LEP, 1995
Sfr. ll .-
Sfr.7,70
Cours ASEP - Ski et snowboard
SOUSSI, Anne. Comment lisent-ils en sixième? ou une observation des compétences et des stratégies en compréhension de l'écrit chez des élèves romands de sixième / Commission de coordination des centres de recherche (CCCR). IROP; LEP, 1995
La réunion aura lieu au Musée va lai san de la Vigne et
Buts + contenu: Prép a ratio n pour les cou rs can to naux d e perfectionnem ent. Technique p ersonnelle et reconnaissance
Sfr. 20.-
Sfr.10.
Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à: IRDP / Secteur de Documentation - 45, Fbg de l'Hôpital, Case postale 54 - CH-2007 Neuchâtel 7 - Tél. 032 / 8898614 Fax 032 / 8896971.
36
Le Musée de la Vigne et du Vin a«ueillera les participants à celle journée de réflexion.
~~ - Septembre 1997
Direction du cours:
J+S ski et snowboard. Transfert ski - big-foot.
Jacques Gavillet, BiOlmens, 1670 Ursy. Tél. 021/ 909 57 83. Fax 026 / 65233 30.
Méthodologie: Travail par g roupes dans le terrain.
Lieu du cours: Saas Fee, Hôtel Allalin.
Public cible: Personnes actives dans les cours cantonaux.
Date du cours: Du mercredi 3 au vendredi 5 décembre 1997.
En particulier: Frais environ Fr. 250.- (d emi-pension et abonnem ent). Au maximum 35 pa rticipants. Equipement personnel pour le snow-board. ~~ - Septembre 1997
Délai d'inscription:
Venm'edi 7 novembre 1997. 37
MATÉRiEl DlDAGlQUE
EN RACCOURCI
Nouvelles en ~
~ à l'école C'est le nom du b ulletin d' informa tion de l' OFELElectrici té romande adressé à tous les e nseignants d e Suisse l'oma nde . C'est aussi la voca tion du gro upe «Jeu-
nesse et Ecoles) de cet organisme: faciliter l'approche p édago gique des enseignan ts en mettant à leur di sposition d u m a tér ie l didactique et d es s upports d'informa tion ada ptés a u x différents niveaux scolaires, destinés à fa miliariser les élèves avec la fili èr e d e l' électricité en am ont d e la prise élec trique. (Jeun esse et Ecoles» est formé de s pécialis tes d es d ifférents d om aines de l'énergie, assistés
d ' un con seiller gique.
péd ago-
Le gro up e vient d onc en aide a ux en seigna nts pour l' anim atio n d e leurs cours en leur p r oposant divers produits tels q ue b rochu res, casse ttes vidéo, films, diapositives, coffrets d'exp érim enta tion, turbinette. Dans un r egistre p lus ludiq ue et interactif, «Je unesse et Ecoles» a mis au point un jeu de l'oie sur la sécurité électrique et un ordina teu r m écanique, le lexida ta, comprenant d es fiches d e q u estion s s ur l'éner gie électriq ue. Dans le cadr e d u projet «Relève d e l' in gé-
nieu r électri que», Electricité r om ande vient d e p rod uire un céd érom, «le futur est électrique», q ui présen te l' éventail d es m é tiers d e l' élect ricité, ainsi qu e différ ents jeux-tests sur des q uestions r elatives à l'énergie. Ce support info rmati q ue s'ad resse princi palem ent au x collèges et gymnases. Pour les sp ortifs, «Jeunesse et Ecoles» p ropose trente tours à vélo d es tinés à faire déco u vri r les sites él ectriques de Suisse rom ande. Des tou rs péd estres son t actuellem ent en prépar ation. Enfin, «Jeunesse et Ecoles»
or gan ise p o ur les enseig nants et les élèves des visites d'in stall ati ons, q u'il s'ag isse de p r o d uction ou de dis trib u tio n d 'éner gie électrique. Le catalogue d es s u pports didactiqu es p rép ar és par «(Jeunesse et Eco l es)~, ainsi gu e to ut renseignement complém entaire p eu vent être ob tenus au près d e l' OFEL-EJectricité rom and e, chemin d e Mor nex 6, case postale 534, 1001 Lausanne; téléph on e 021/310 30 30 et télécopie 021/310 30 40.
OFEL-Electricité romande «Jeunesse et Ecoles»
Formation et éducation des enfants de 4 il 8 ans Rapport approuvé Le groupe d'études «Formation et éducation des enfants de 4 ù 8 ons dons l'enseignement en Suisse, a approuvé récemment la version provisoire de son ropport à l'intention de la COIP. L'approbation par le groupe d'étude de la version définitive de ce roppor' interviendro à fin août, lorsque les dernières remorques et propositions du groupe d'o«ompognement auront pu être prises en compte. Durant la seconde moitié de l'année, le groupe d'étude se préo«upero plus particulièrement des ques,ions liées ou plon d'étude, aux objectifs et à la didactique dons le domaine concerné, oinsi qu'il la mise en œuvre concrète de ses prapositions et à leurs incidences sur le degré de tronsition. Pour autant que les instances compétentes de la COIP approuvent le ropport en question et en autorisent la publication, un dossier COIP sera à disposition avant la fin de l'année. Personne de contocl: Mme Ursula Seres-Hollinger, CDlP, lahringerstrosse 2S, 3001 Berne.
réalité souvent méconnue du grond public. La revue Pe,ile Enfonce est une revue d'information et d'échange qui aborde des thèmes liés à l'accueil et à l'éducotion des jeunes enfants, et traite de l'actualité de la Petite Enfonce en Suisse romande. Elle s'adresse aussi bien aux professionnels et aux bénévoles de la bronche qu'à toutes les outres personnes intéressées par le sujet. Pour plus de renseignements: Pro Juventute, Dépor'ement romand, Rue Caroline 1, 1003 Lausanne. Tél. 021 / 323 50 91 ; fox 021/323 51 94.
Formation contjnue au CPS Atlentlon aux délais Le pragromme des cours et séminaires du C15 ICentre pour le perfectionnement des professeurs de l'enseignement secondaire) est paru à la fin du printemps. Le délai d'inscription pour participer aux cours du lersemestre 1998 échoit le
15 octobre 1997. Celles et ceux qui veulent obtenir le pragromme de ces cours et séminaires peuvent le commander à l'adresse suivante: WBlI CPS, 8ruchstr. 90, 6000 Lucerne 7; fax 041/240 00 79. La semaine d'étude de la SSPES ouro lieu du 4 ou 9 octobre 1998 à Neuchûtel. Elle sera placée sous le thème quodrilingue , furmoziun: frantiere? enseigner , avec' vents e' marées! oufbrechen, Une quantité d'activités seront offertes: ateliers, conférences, morché aux idées, ouverture sur l'extérieur, excursions, culture et sports. Le délai de préinscription est fixé au 20 septembre 1997. Adresse: Centre de perfectionnement, Postfoch, 6000 Lucerne 7.
Concours BD Fran~ois Maret lauréat Français Moret, no're dessinoteurenseignant, a obtenu le premier prix de bonde dessinée du concours P%r
.....
romand. Organisé conjointement par le Oéportement vaudois de la justice, de la police et des affaires militaires et par le quotidien , Le Matin" ce concours était ouvert ù tous à condition que l'histoire soit écrite en fronçais et qu'elle se passe ou XX, siècle, en Romondie. Chérie, je ,'aime, l'histoire concoctée par fronçais Moret, a recueilli l'adhésion du comité, tant par la qualité du dessin que par l'originalité du scénario. Résonances s'ossO(ie il tous les fons de Moret pour le féliciter et l'encouroger ù poursuivre dons celle voie.
Intégration par la formation Journée de réflexion à Bienne insieme, la fédération suisse des associations de parents de handicapés mentaux, organise la journée de Bienne 1997 autour du thème <Intégration par la formation: apprendre et vivre ensemble •. Celle manifestation sera marquée par des
ru ...Chérit je "..,. r_. de M... la....'. de _ 1 ,oIirltflltllJd.
Revue Petite Enfance Intégration des handicapés Le dernier numéro de la revue Pelite Enfonce traite la question de l'intégrotion des enfants handicapés ou sein des lieux d'accueil de la peti'e enfonce en Suisse romande. , Sons barrièreS> - c'est le ti're de ce numéro - foi' ainsi le point sur une 38
Rw,~ - Septembre 1997
R~ - Septembre 1997
39
exposés, des trovaux de groupes et une table ronde qui posera une question délicate: cLa notion d'école pour tous est·elle réaliste ? La journée de Bienne se déroulero le 1Boctobre 1997 0 l'école professionnelle de Bienne. Renseignements et insuiptions: insieme, secrétariat centrol, cose postale 827, 2501 Bienne. Tél. 032/322 17 14; fox 032/323 66 32.
Colloque à Chamonix Formation à la médiation et à ('enseignement Les XX· journées internationales sur la communicotion, l'éducation et la culture scientifiques et industrielles se dérouleront du 23 ou 27 mor; 1998 0 Chamonix. Thème retenu: Formation 0 la médiation et ol'enseignement: enjeux, protiques, acteur;. Renseignements et inscriptions: D. Raichvorg, G.H.D.S.O., Bât. 407; Univer;ité Paris· Sud, F· 91 405 Or;ay Cedex. Fox + 33 169 85 54 93.
Rallye mathématique transalpin Finale romande Deux dosses volo~onnes ont participé 0 la finale romande du 5- Rallye mathématique transalpin. En cotégorie 3, la dosse de Zita Bitschnou de Bramais s'est dossée 4' alors qu'en catégorie 6, la dosse d'Aline Gobioud de vol·d'lIIiel a obtenu le 3- rang. Cette 5- édition du Rallye réunit près de 300 classes, de 8resse, de Suisse romande, du Vol d'Aoste et des régions de Pesoro, Porma, Siena et Cagliari.
notamment un desuiptif du projet ou de l'action, les buts poursuivis, le public concerné, les personnes responsables, les moyens matériels et financiers prévus ou engagés ainsi que toute documentation écrite ou audiovisuelle utile 0 la compréh,n· sion du projet. Les formulaires de participation sont 0 demander 0 la Commission nationale suisse pour l'Unesco, DFAE, Eigerplotz 1, 3003 Berne. Tél. 031/324 23 36; fox 031/324 10 70. Les dossiers de candidature doivent parvenir 0 la même adresse en 3 exemplaires jusqu'ou 30 septembre 1997.
Lutte (ontre l'illettrisme
Nouvelle publication
Concours Alpha 97
Musées et Médias
Doté d'un prixde Fr. 14 OOO.-Ie concour; Alpha 97 est ouvert 0 toute personne, association ou organisme en train de réaliser - ou se proposant de réaliser - des projets ou des actions visant la prévention de l'illettrisme. Pour participer, les per;onnes intéressées doivent présenter un dossier compo~ant
.Musées et médias: pour une culture SCientifique des citoyens. vient de paroÎtre aux éditions Georg. Il s'agit des actes des Rencontres scienti· fiques de Genève 1996, placées sous la direction d'André Giordon. Comment promouvoir auprès du public les savoir; dont les musées sont les producteurs et les
dépositaires? Comment les médias entendent·ils se dégager de l'anecdotique et du sensationnel pour répondre 0 une demande croissante de sens? Chercheur;, muséogrophes, journalistes et enseignants présentent les expériences qu'ils développent dons le domaine de la vulgarisation scien· tifique tout en esquissant de nou· velles perspectives d'oction.
Droits de l'enlant Conférence à Genève Al'occosian de la rotification par la Suisse de la Convention des Notions Unies relative aux droits de l'enfant, l'Université de Genève et l'Unicef organisent deux journées de conférences concernant la mise en œuvre de la Convention. Elles auront lieu les 26 et 27 septembre 0 l'Auditoire Rouiller de l'Univer;ité de Genève (Bâtiment Uni Dufour! Renseignements et inscriptions: Philip D. Jallé, Université de Genève, FPSE, Rte de Drize 9, 1227 Carouge. Tél. 022/705 97 89. Fox 022/ 342 89 24.
Règlement concernant la reconnaissance des diplômes des écoles supérieures de travail social du 6 iuin 1997 vu les at'ticles, 2, 4, 5 et 6 de l'accord interca ntonal sur la reconna issa nce des diplômes d e fin d 'é tud es du 18 fév ri er 1993 (accord sur la reconnaissance d es diplômes) et les statuts d e la CDIP du 2 mars 1995,
a. domaine social: théories du travail social, méthodes d' intervention et techniques de travail, structures et organi sation de l'action sociale, histoire du travail social, pratique professionnelle d u trava il social, b. sciences hum aines et sociales: psych ologie, sociologie, philosophie/éthique, p édagogie, économie, po1itique sociale, assurances sociales, droit.
arrête:
Art. 4 Formation pratique
La Conférence s uisse des directeurs cantonaux de l'instructio n publique (COIP), a près entente a vec la Confér e nce d es directeurs d es affaires sociales,
Chapitre premier: Principe Article premier Les di plômes cantonau x ou reconnus par un. canto n, attestant une fo rmation supérieure en travail sod al, sont reconnus par la CDIP s' ils satisfont aux conditio ns minimales fixées par Je présent règlement.
1
2 Sont reconnus les diplômes de travail social, obtenu s à l'iss ue d' un e formation générale avec d oma ine d.e sp écialisation ou d' une formation différenciée axée sW' l'une des trois fili ères suivantes: service social, édu ca tion spécialisée, animation socioculturelle.
Chapitre 2: Conditions de reconnaissance
tESPACE DES LEGEURS
Section 1: formation
Pédophilie: raison garder Il est frappant de constater aujourd' hui que des professions qu e l' on a appelées souvent d es vocations d eviennent la cible d' attaques, sur la base des mêmes critères qui les ont élevées à considération: caractère humain, dévo uement, sensibilité, patience, do uceur, etc. Ce qui était considéré auparava nt comme des ve rtu s d ev ient des tares, o u, to ut au moins, objet de suspicion.
Peut-on être a ujourd' hui éducateur, travailleur social, enseig na nt, infirmi er? Pe ut- on s'occup er d'adultes, de jeunes, d'enfants sa ns être soupçonné d' intérêts malsains? L'actualité mo ntre m alheureusement que ce tte question est légi time. (... )
n faut savoir raison garder!
Le travailleur social, l'enseig nant, le soignant sont ava nt tou t d es homm es e t des femmes de contact. Que les Mo uto ns noirs n e fasse nt pas o ublier qu e la majorité, sino n to us, sont d ig nes de notre confiance et surtout de celle de nos enfants.
Les accusatio n s fusent d e toutes parts. Vraies o u fa usses, peu impo rte. Le moindre ges te d 'affectio n est interprété comme l'expression d ' un d éséquilibre affectif voire mental. ( ... )
Claude Gr05senbacher, Bussigny Remerciements chaleureux pour 5011 accord à la publication
On accuse sans preuve, on interprète abusivement des situations. ( .. .)
Patrick Greber Edile. Petite Ellfallee Dipl.
40
Septembre 1997
Art. 5 Intégration de la théorie et de la pratique Les écoles assurent l'intégration de la formation théorique et pratiq ue. Celle-ci s'effectue dans des formes pédagogiques diverses, n otamm ent p ar la s uper vision ou la réflexion s ur la pratique. Ari. 6 Plan d 'études
La formation est dispensée conformém ent au plan d'études éd icté ou approuvé par le canton. Art. 7 Conditions d'admission
La fo rmation permet d'acquérir d es compétences de base qui rep osent s ur une base scientifique et qui son t orientées vers la pratique et prép are à l' exécution de tâches relevant du travail social. EUe se fonde sur une visio n globale et interdisciplinaire des processus sociaux.
1 L'admission à la formation présuppose: a. un titre d u 2e cycle de l' enseignement seco ndaire délivré a près un e forma tio n professionn elle reconnue d e trois ans ou un e formation générale reconnue, b. une expérience professionnell e d' une année au moins, c. la réussite d' un examen d'aptitude.
2 Les diplôm és et diplômées doive nt en particulier a . être à mêm e d' identifier et d' analyser des situation s sociales complexes; b. être en mesure de concevoir, d'appliq uer et d'évalu er de manière autonome les modes d'interventio n appropriés à de telles situations; c. être ca pables d' inter venu dans le traite ment préventif et cura tif de problèmes sociaux et de leurs effe ts; d . posséder les compétences perso nnelles et sociales nécessaires à l'exercice de la profession, en particulier les capaci tés de communicati on, d e d écision et de cri ti q ue ainsi q ue le sens des responsabilités; e. justifier de connaissances et de capaci tés en ma tière d'administration et d'organisa tio n,
Art. 3 Enseignement théorique
R~·
2 Elle s'effectue da ns des o rga ni smes de droit public ou de droit pri vé garantissant une activité professio nnelle qualifiée et un encadreme nt adéqu at.
ArI.2 But 1
Monsieur Patrick Greber nous a fait parvenir cet extrait d'un texte de Claude Grossenbacher en nous priant de le publier. Ce que nous faisons bien volontiers, le sujet étant d'une douloureuse actualité.
1 La formation pratique fai t pa rtie intégrante d e la formation. Elle revêt essentiellement la forme de s tages pratiques, effectués sous la responsabilité de l'école, o u d'activité professionnelle d ans le travail social.
L'enseignement théorique comprend au moins les domaines d'études suivants: R~ · Septembre
1997
A l'intention d es p ersonnes âgées de plus de 30 ans et qui ne remplissent pas les conditions formelles d'admission, les écoles prévoient un exa men d'admission ou d' autres formes de sélection .
2
Art. 8 Durée 1 La durée de la for m ation est de trois ans au moins et comprend un nomb re m inimal de 3200 périodes.
Sont compris dans la d urée de la fo rmation l'enseignement théoriq ue, la form a tion pratique, l'in tégra tio n théoriquepratique, les exam ens et la rédaction du travail de diplôm e.
2
3 La fo rmati on pratique comprend au moins 1500 p ériod es, les autres élém ents totalise nt 1600 périodes au moins.
4 Les formations dans une filièJ"e supplémentaire ou dans un autre domain e de s pécialisa tion s'étendent s ur un an au moins et comprennent au minimum 400 périodes.
41
Art. 9 Qualification du corps enseignant et d es praticiennes et praticiens formateurs 1 Les enseigna nt s e t e nseignants sont en possession d'un titre d'une haute école ou d' une école profession nelle supérieu re. Ils ont des compéten ces méthodologiques et didactiques.
Les praticiennes et praticiens formateurs sont en possession d' un diplôme de travail social et justifient d' Llne expérience professionnelle de plusieurs années.
2
:} Les écoles offrent et enco uragent le perfectionnement de leu r corps enseignant et de leurs praticiennes et praticiens for mateurs tant au niveau théorique qu e pratique. Elles veillent à ce qu' ils adaptent régulière men t le ur enseig nement à l'évolution de leur discipline et à celle des méthodes pédagogiques.
Section 2: Procédure d'obtention du diplôme
Art. 18 Registre
Art. 13 Titre Le titulaire ou la titulaire d'u n diplôme reconnu est habilité à porter, selon la filière ou le domaine de spécialisation choisis, un des titres suivants: a. «Assistant social, diplômé ESTS», «Assistante sociale, di· plômée ESTS., b. «Educateur spécialisé, diplômé ESTS», «Educatrice spécialisée, diplômée ESTS», Maitre soclo-professionnel, diplômé ESTS, «Maîtresse socio-professionnelle, diplômée ESTS » ou «Educateur de la petite enfance, diplômé ESTS», «Educatl"ice de la petite enfance, diplômée ESTS», c. «Animateur sOcioClùturel, diplômé ESTS», «Animatrice socioculturelle, dipl ômée ESTS» ,
Chapitre 3: Procédure de reconnaissance Art. 14 Commission de reconnaissance Une commission de reconnaissa nce est chargée d'examiner les demandes de reconnaissance, de contrôler périodiquement le registre des dip lômes (art. 18) e t de traiter toute autre question en relation avec la formatio n en travail social en Suisse. Elle coordonne son travail avec la Commission fédérale pour les écoles supérieu res de travail social. 1
Art. 10 Règlement du diplôme Chaque école dispose d ' un règlement édic té ou approuvé par le canton, qui spécifi e les conditions particu lières requises en vue de l'obtention du diplôme, le mode de nomination et la tâche des experts et des expertes ainsi que les voies de droit. Art. 11 Obtention du diplôme Le diplôme est délivré sur la base de l'évaluation des éléments suivants: a. réslùtats obtenus durant la formation, b. travail de diplôme, c. examen d e diplôme. 1
Z Le
travail de diplôme porte sur un sujet relevant du travail social et est rédigé au COUIS d' une période définie. Chaque étudiant ou é tudiante est suivi d ans ce trava il par un ou plusieurs enseigna nts. 3 Au cours de l'exame n de diplôme sont évaluées les connaissances théoriques ainsi que les capacités nécessaires à l'exercice de la profession.
En règle gén érale, l'examen de diplôme est conduit par les enseignants et enseignantes de l' école et des experts et expertes externes. 4
Art. 12 Diplôme
La commission se compose de sept membres au maximum. Les régions linguistiques de la Suisse doivent être dûment représentées.
1 La
CDTP tient un registre des diplômes reconnus.
Si le diplôme ne remplit plus les exige nces mini males fixées par le présent règlement, le Comité de la CDIP octroie au canton un délai convenable pour combler les lacunes constatées. L'a utorité responsable de l'école concernée en est informée.
Z
Chapitre 4: Reconnaissance de diplômes étrangers Art. 19 La CDIP peut reconnaître les diplôrnes étrangers co nformément aux principes du présent règlement et compte tenu du droit international. 2 Elle peut prescrire à cet effet des stages d'adaptation, des examens d'aptitude ou une expérience professionnelle supplémentaire. 3 Pour ce qui concerne la procédure, le chapitre 3 du présent règlement est applicable par analogie. La CDIP consulte les associations scolaires et professionnel1es. • Le Comité de la CDIP peut déléguer une ou plusieurs de ses compétences à ]a commission de reco nnaissance ou au secrétariat de celle-ci.
1
2
Le Comité de la CDIP nom me les membres de la commission ainsi que leur président(e). La Co nféren ce des directeurs cantonaux des affaires sociales et la Conférence suisse des écoles supérieures de trava il social ont le droit de proposer leurs représentants et représentantes. 3
Chapitre 5: Voies de droit Art. 20 To ute co ntestation des décision s de l' autorité de reconnaissance peut faire l'objet d' une réclamation de droit public ou d' un recou rs de droit public a uprès du Tribunal fédéral (art. 10 de l'accord sur la reconnaissance des diplômes).
Le Secrétariat de la CDIP assume les fonctions de secrétariat de la commission de reconnaissance.
4
Art. 15 Demande de reconnaissance Le canton présente sa demande de reconnaissance à la CDIP, accompagnée de toute la documentation utile à l'examen de la demande. 1
La commission de reconnaissance examine la demande et présente une proposition à la CDIP.
2
Chapitre 6: Dispositions finales Art. 21 Dispositions transitoires 1 Les diplômes reconnus par un canton, qui ont été délivrés avant l'attribution de la reconnaissance au sens du présent règlement, seront également reconnus, dès que les premiers diplômes de travail social aUTont été reconnus selon le présent règlement.
3 Les
membres de la commission peuvent assister aux cours et aux examens et demander d es documents compl émentaires.
2 Les titulaires de diplômes reconnus au sens du 1er alinéa son t habilités à porter, selon leur dom aine de spécialisation ou la filièl"e choisie, le titre cOlTespondant mentjonné à }' article 13.
Art. 16 Décision
Le secrétariat de la commission de reconnaissance reme t sur demande une attestation de reconnaissance. 3
1 Le
a. b. c.
d. e.
diplôme contient: la désignation de l'école et du ca nton où elle a son siège, les données personnelles du diplômé ou de la diplômée, la mention "Diplôme de travail social", ave~ l' indication de la filière ou du domaine de spécialisation choisis et de la dénomination professionnelle correspondan te, la signature de la direction de l'école et de l'autorité de surveillance compétente, le lieu et la date.
diplôme reconnu comporte en outre la mention «Le diplôme est reconn u en Suisse (décision de la Conférence suisse des directeurs cantonaux d e l'instruction publique du .. .)>>. Z Le
42
1 La décision d'accorder, de refuser ou d'annuler la reconnaissance d ' un diplôme est du ressort du Comité de la COIP.
Art. 22 Entrée en vigueur
Quand il y a refus ou annu lation d'une reconnaissance, il fa ut en préciser les motifs dans la décision y relative et indiquer les mesures qui doivent être prises pour que le diplôme puisse être ultérieurement reconnu.
2
2
Art. 17 Début de validité de la reconnaissance La commission de reconnaissance fixe la date à partir de laquelle la décision de reconnaissance déploie ses effets. R~ - Septembre 1997
l
Animation à St-Maurice Pr;,en," des ,nim,teurs d. bronches à l'ODIS d. St-M,uric.e Adivité (réatrkes Manuelles (ACM) Corinne Dervey Dot,,: 3.9 / 1.10 / 5.11 / 3.1 2/ 14.1.98 / 4.2/. 4.3/1.4/6.5/ 3.6 En principe le 1- mercredi du m~, hors congé, I(ol'ires de 14h00 à 17h00 Mayens Audiovisuel. (MA V) Jacques Dussez D,tes: 3.9 / 1.10 / 5.11 / 3.12 / 14.1.98 / 4.2 /. 4.3 / 1.4 / 6.5 / 3.6 En principe 1. 1er meru,di du moi, hors congé, I(ol'ires de 14h00 à 17h00 Français Stéphon. Germ,nier / M"cellin Fumeo", Dot,,: 10.9/ 8.10 / 12.11 / 10.12 / 14.1.98 / 11.2 /. 11.3 / 1.4 / 13.5 / 3.6 En principe le 2- mercredi du moi, hors congé, I(ol,ir" 14h00 à 17h00 Informatique 5erg. R,ppoz Dotes: 10.9/ 8.10 / 12.11 / 10.1 2/ 14.1.98 / 11.2 /. 11.3 / 1.4 /1 3.5 / 3.6 En principe 1. 2- mercredi du moi, hors congés I(oloires 14h00 à 17h00 Éducation religieuse Morc Lompo D,tes: 17.9/ 15.10 / 19.11 / 17.12 / 21.1.98 / 18.2 /. 18.3 / 22.4 / 13.5 / 17.6 En principe le 3' mercredi du moi, hors congé, I(ol'ires 14h00 à 17h00 Environnement Antoin. Mudry D,tes: 24.9/ 29.10 / 26.11 / 17.12 / 28.1.98 / 18.2 /. 25.3 / 29.4 / 27.5 / 24.6 En principe le 4' mercredi du moi, hors congés I(ol'ires 14h00 à 17h00
Le présent règlement entre en vigueur le 1er juillet 1997.
Il s'applique à l'ensemble des cantons qui ont fait acte d'adhésion à l'accord sur la reconnaissance des diplômes.
Berne, le 6 juin 1997
Le président: Schmid Le secrétaire: Arnet
,. Ces deux dénominations professionnelles, q ui ne sont connues ni en Suisse alémanique ni en Suisse italienne, apparaissent uniquement dans la version française. R~ - Septembre 1997
Éducation muskale 8ernord Oberholzer Dotes: 24.9/29.10 / 26.11 / 17.12/28.1.98 / 18.2 /. 25.3 / 29.4 / 27.5/ 24.6 En princip. 1. 4-mercredi du moi, hors congés I(ol'ires 14h00 à 17h00 Mathématiques Sur d.m,ndetéléphonique (027/ 606.41.64)
43
E2000 / Département de l'éducation, de la culture et du sport
Informations et directives -Année scolaire 1997-1998
Communiqué à l'intention des enseignants des écoles enfantines et primaires Les mutations au sein du DECS (Département de l'Education, de la Culture et du Sport) n'étant pas achevées, nous avons jugé prématuré de vous livrer un document amend é contenant les informations utiles pour l'année scolaire qui vient de s'ouvrir.
Page 15 Examen cantonaux: les modalités et dates ne so nt pas arrêtées pour l'instant.
Nous vous proposons d'utiliser le fascic ule que vous avez reçu durant l'été 1996 avec les modifications ci-dessous. «Résonances» vous communiquera tout au long de l'année scolaire les indications importantes.
Mathématiques: introduction officielle des nouveaux moyens de IP à la rentrée. Veiller à ne pas omettre d'infor· mer les parents par le biais de la plaquette éditée à cet effet (disponible au dépôt des ouvrages scolaires). Les directions d'écoles et commissions scolaires tiennent à disposition des traductions de la plaquette dans les principales langues pratiquées par nos élèves.
Modifications/lnformations complémentaires
Page 16
Page 1
Programmes transitoires pour les classes de 4P et SP.
Formation u~ des enseignants (2' volée, groupes 1 el 2) Le Groupe Formation de E2000 / DECSl, en collaboration avec le Centre Romand d'Enseignement à Distance (CRED).. met sur pied un cursus de formation continuée2 pour les enseignants.
de travail dont 120 en regroupement sous la direction d' un tuteur (10 demi·journées pour la première année). Il est composé de neuf modules. Chaque module correspond à un crédit. Neuf crédits donnent droit au label E2000 1 DECS.
Les supports de cours sont réalisés par la Télé· universi té du Québec (Canada) en collaboration avec E2000 1 DECS Formation.
Considérant la formation antérieure et la pratique professionnelle attestée d es bénéficiaires, ce Label est reconnu équivalent à la formation exigée dan s le domaine de la pédagogie.. de la didactique et de la pratique, selon l'article 84a de la loi du 17 novembre 1994 modifiant la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique. Le DECS se réserve le droit d' une supervision d e la pratique professionnelle de ces en· seignants3.
CADRE GÉNÉRAL Cette formation de haut niveau donne droit à l'obtention du label E 2000 1 DECS, certificat de formation continuée des enseignants, attesté par le CRED. Elle concerne tous les ordres d' enseignement et se déroule so us la forme d'un enseignement à distance.
Pour les deux premiers groupes de cette deuxième volée, les inscriptions sont limitées à 48 étudiants; elles sont définitives, dès leur acceptation par la Direction de E2000 1 DECS.
Le cursus s'étend sur 36 mois et totalise environ 600 heures
Chef du Service de l'enseignement: M. Jean-François Lovey Adjoi nt au Chef de Service:
M. Pierre-Marie Gabioud
Responsable scientifique:
Poste à repourvoir
Direction de l'école normale:
M. Edmond Farquet
Inspection du 1er arrondissement:
Poste à repourvoir
Page 5
Pour les 6P: mixage possible de "Sing und Spiele mit" et du dossier présenté par l'animation L2. Deux méthodes destinées a ux classes primaires apparais· sent sur Je marché. Les classes de la région de Troistorrents (4P) ont pour mission de me ttre à l'ép reuve la méthode «Tamburin»; celles qui entourent le Cycle d' orientation d' Orsières (5P) la méthode «Auf Deutsch •. Dans l'attente des résultats de l'évaluation, le canton se refuse à investir dans la confection de moyens de transition.
Conseillers pédagogiques de l'enseignement spécialisé: M . Philippe Nendaz: communes: les Agettes, Arbaz, Ayent, Bagnes, Bourg·St·Pierre, Bovernier, Charrat, Evolène, Fin· haut, Fully, Grimisuat, Hérémence, Liddes, Martigny, Mar· tigny-Combe, Mase, Nax, Nendaz, Orsières, Salins, Salvan, Savièse, Saxon, Sion, Sembrancher, Saint-Léonard, SaintMartin, Trient, Vernamiège, Vex, Veysonnaz, Vollèges. M . Michel Délitroz: communes de: Ardon, Chalais, Chamoson, Champéry, 01ermignon, Chippis, Collombey, Collonges, Conthey, Dorénaz, Evionnaz, Grône, l séra bIes, Lens·Icogne, Leytron, Massongex, Mex, Miège, Montana, Monthey, Port· Valais, Riddes, Saillon, Sierre, Saint·Gingolph, Saint-Maurice, Troistorrents, Val d'Illiez, Venthône, Vernayaz, Vérossaz, Veyras, Vissoie, Vouvry.
Page 20 Education générale et promotion de la santé: suite de la formation, selon les indications données régulièrement par «Résonances» . Education musicale: tous les enseignants devraient être au bénéfice de la formation nécessaire pour utiliser les moyens romands, qui sont donc introduits officiellement dans toutes les classes primaires du Valais romand.
1
2
3
Psychologie d'apprentissage
Psychologie sociale
Sociologie de l'éducation
cogllitivisme et constructivisme
interactions et communications
contexte et culture
Du behaviorisme au constructivisme; le modèle cognitiviste; le traitement de l'information; les stratégies d'apprentissage; le processus d'apprentissage: ses aspects cognitifs, affectifs et métacognitifs; les stratégies d'enseignement.
La communication interperSol1llelle; le fonctionnement des groupes; le leadership et le pouvoir.
Ecole et ettlture; la relation école et communauté; les relations entre les différents partenaires de l'école; le syslème scolaire, ses acteurs, Ses enjeux.
4
5
6
Psychologie du développement
Rôle de l'enseignant comme soutien au développement une p é dagogie différenciée
Difficultés d ' apprentissages
Les méthodes pédagogiques; l'intégration des savoirs; apprendre à apprendre; la relation de médiatiOn; les compétences; l'école: lieu de culture communautaire; stratégies d'intervention selon l'apprenant.
Processus d'apprentissage et différences; caractéristiques des élèves différents; intégration ou marginalisalion et exclusion; intervention d'a ide et prévention; échecs scolaires et conflits de valel/rs ou distance culturelle.
eruant, adolescent et adulte
Evolution cognitive, affective et sociale de la personne; problématiques contemporaines reliées aux grandes étapes de développement.
Ceux qui n'auraient pas suivi le recyclage sont priés de s'annoncer auprès du responsable de formation, M. Bernard Oberholzer. Page 22
Page 10
Grille horaire: une erreur à rectifier: mathématiques 2P: 255 minutes.
ENVOI DE DOCUMENTS Contrab'ement à la pratique usuelle, les listes d'élèves et les plans horaires sont expédiés, regroupés au Se.rvice de l'enseignement, Planta 3, 1950 Sion.
44
1
Le Service de l'enseignement reste à disposition poLir toute i1lformatiolt utile et souhaite à tous les enseignants tlne fructueuse an·
née scolaire. R~ - S'Plembre 1997
scolaires marginalité ou différence
Département de l'éducation, de la culture et du sport.
La formation continuée se distingue de la formation continue par le fait qu'elle est facultative, le résultat d'une démarche personnelle, à la charge financière du demandeur (en partie voire en totalité). 3 Selon la décision du Chef du département de l'éducation, de la culture et du sport du 20 juin 1997. 2
R~ - S.plembre 1997
45
7
8
9
Didactique et intervention pédagogique; enseignement et techniqpes actuelles
La communication pédagogique
Evaluation et qualité
construction des compétences, stratégies d'apprentissage; du curriculum et des méthodologies à la pratique pédagogique.
Socrates • Ecoles suisses pas exclues LINGUA (Soutien à l'apprentissage
Etes-vous intéressés à développer des contacts avec des enseignants et des classes à l'étranger? Si oui, le programme européen d'éducation SOCRATES vous concerne.
régulation des processus de fortransfert et contre-transfert; la séduction; la parole; le métier de l'humain.
mati on; assurance qualité.
de langues étrangères)
L' objectif de LINGUA est de soutenir l' apprentissage des langues officielles de l'Union européenne (allemand, anglais, danois, espagnol, finnois, français, grec, italien, néerlandais, portugais et suédois). Accent mis sur les langues les moins parlées. LINGU A soutient des projets concernant la formation et la formation continue des enseignants de langues étrangères, le développement de moyens d'enseignement, ainsi qu'à des projets de formation transnationaux motivant les jeunes à apprendre les langues étrangères el à pratiquer l'acquis.
SOCRATES est le programme d'action de l'Union européenne (DE) pour la coopération dans le domaine de l'éducation. Il couvre les années 1995-1999
ORGANISATION La formation se d éroille sur 3 ans, de novembre 1997 à l'automne 2000. Une année de formation (3 modules) comprend 40 heures de regroupement (10 demi-journées, le samedi matin).
FRAIS La participation financière de chaque étudiant est de 250.- par année (750.- au total). Ce montant ne comprend pas les frais inhérents aux documents distribués et lectures.
Chaque module de formation est organisé de la façon suivante:
RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES Vous pouvez obtenir tous les renseignements complémentaires nécessaires auprès de:
- une demj-journée d'introduction avec le TUTEUR (responsable d'un groupe d'étudiants).
An taille Ml/dry, responsable du groupe Formatioll, ORDP, Grave/one 5, Sioll - Tél. 027/60641 68 (Ma et Me)
- des lectures et travaux personnels (essentiellement des mises en œuvre dans son environnen1ent d'enseignant) complétés paf deux regroupements d' une demi-journée chacun (sous la responsabilité du tuteur).
INSCRIPTION Si vous désirez suivre cette formation, veuillez poser votre candidature en remplissant le coupon ci-dessous et en le faisant parvenir avant le 19 septembre 1997 à l'adresse suivante:
Chaque année, r étudiant fournit un travail soumis à évaluation pour obtenir les crédits concernés.
Formation E 2000 / DECS, ORDP, Grave/olle 5, 19505ioll.
r----------------------------------------------------------------------------------------, DEMANDE D'INSCRIPTION À LA FORMATION CONTINUÉE DES ENSEIGNANTS (LABEL E2000 / DECS)
et est doté d'un budget de 859 Mio. ECU (1.3 Mia. Frs.). Bien que la Suisse ne soit pas membre de l'UE, les établissements de formation suisses peuvent, à certaines conditions, participer aux
projets SOCRA TES. Le financement est assuré par l'Office fédéral de l'éducation et de la science.
Les objectifs Le but de SOCRATES est d'encourager la coopération européenne dans le domaine de l'éducation. On vise ainsi à en améliorer la qualité, à encourager la ctimension interculturelle et à accroître la mobilité des enseignants. Type de projets soutenus: réseaux et partenariats rassemblant plusieurs institutions de formation de différents
pays, échange et mobilité d'enseignants, cours transnationaux de formation pour le personnel enseignant, etc. Les domaines
SOCRA TES comprend 6 domaines d'action:
- l'éducation scolaire (COMENIUS) - le soutien à l'apprentissage des
langues étrangères (LINGUA) - l'éducation universitaire
(ERASMUS) - l' enseignement ouvert et à distance
- l'éducation des adultes
NOM, PRÉNOM: _
- l'échange d' informations et d'expériences sur les systèmes et politiques de l'éducation. Pour les secteurs du préscolaire au secondaire II. ce sont essentiellement les
DEGRÉ ET LIEU D' ENSEIGNEMENT: _ _ _ __ ADRESSE:_ _ TÉLÉPHONE prof: _ __ _ _ _ _ _ __
privé: ______________________________
volets COMENIUS et LINGUA qui présentent de l'intérêt.
Par ma signature, je m'engage à suivre la formation dans sa totalité (9 modilles sur 3 ans). LIEU, DATE: _ _ __ _ _ _ _ _ _ __
SIGNATURE: _ _ __ _ _ _ _ _ ___
L ______ __ ____________________ _ ___ ________________ ______________________________________ _ _
~
Formation E 2000 / DECS, Antoine Mudry 46
R~ - Seplembre 1997
COMENIUS (éducation scolaire) COMENIUS soutient des projets dans le cadre de différentes actions: • Partenariats scolaires et projets éducatifs européens R~ - Seplembre 1997
Cette action encourage les partenariats scolaires visant à développer un projet européen de formation. Thèmes possibles: patrimoine culturel, protection de l'environnement, technique, égalité des chances, médias etc. Les projets doivent impliquer plusieurs classes de différents
pays et être intégrés au plan d'études. Une dimension interdisci-
plinaire est souhaitable. • Éducation d'enfants de groupes défavorisés/Éducation interculturelle Les enfants de travailleurs migrants devraient bénéficier d ' un enseignement aussi bien dans la langue du pays hôte, que dans la langue et sur la culture du pays d'origine. Pour les enfants de travailleurs itinérants, des mesures spé.ciales devraient être développées, afin d'améliorer leur éducation scolaire et de facUiter leur passage de l'école à la vie active. Dans le domaine de l'éducation interculturelle, on développera des projets ayant pour objectif d'encourager la compréhension des différences culturelles et religieuses.
• Formation continue pour enseignants Fonds pour l'organisation de cours de formation continue européenne, ainsi que la participation à de tels cours.
Le réseau d'information suisse Pour faciliter la participation suisse aux programmes européens de recherche et de formation, l'Office fédéral de l'éducation et de la science a mis sur pied un réseau d'information com-
posé de: Office fédéral de l'éducation et de la scierlce Euro-Guichets dans toutes les Hautes écoles suisses: Votre point d'entrée pour tous les programmes Poi"ts de contnct nationaux/Agences: Spécialistes de certains programmes SwissCore: Bureau de liaison suisse à Bruxelles. Le point de contact pour les cantons du Valais et de Fribourg, l'Euro-Guichet de l'Université de Fribourg, se tient volontiers à votre disposition. r - - - - - - - - - - - ------ -- -- - - - - - -,
Informations St/r le plan régional
Euro-Guichet Valais et Fribourg Université de Fribourg
Pérolles - 1700 Fribourg Tel. 026 / 300 73 30 Fax 026/ 300 97 28
e-mail andreas.fuhrer@unifr.ch Points de contact nationnux pour COMENIUS et LINGUA Conférence des directeurs de l'instruction publique (COIP) Rémy Rosset ,Tel. 031 / 309 5111- Fax 031 /309 5150,
,
,
L ___________________________ .J
47
UN NOUVEAU DIRECTEUR POUR LE CENTRE ORIPH DE PONT-DE-LA-MORGE héberge des personnes handicapées mentales adultes. Sur le plan de la formation, M. Dominique Rast dispose
Lors de sa séance du 12 juin, le comité d e direction de l'ORIPH a choisi son futur directeur pour son institution valaisanne de Pont-dela-Morge, en la personne de M. Dominique Rast. Le futur directeur de cette institution sociale est citoyen de la commune de Fully, âgé de 37 ans, marié à
Mm~
Sabi-
d'un bagage solide. Il a débuté sa carrière dans le domaine de la pédagogie spécialisée par une formation d'éducateur spécialisé auprès du Centre de formation pédagogique e t sociale à Sion. Le certificat ASFORI destiné aux directeurs d'institutions d ' utilité publique lui permet de disposer d es compétences nécesaires à la conduite du personnel, à la gestion financière et aux méthodes d 'évaluation. Sa formation de base a été couronnée par un diplôme uni-
48
M. Dominique Rast e ntrera e n automne prochain da ns sa nouvelle fonction. n remplacera l'actuel directeur, M. Georges Lamon. Ce dernie r a marqué de manière importante l'éducation spécialisée dans le ca nton du Va lais. Son concept de la pédagogie positive axée sur les besoi ns de l'enfant et de ses potentialités a permis à l'ORIPH de Pont-de-Ia-Morge d' être une institution moderne et efficace au service des jeu nes. Nous so uhaitons au nou veau directeur une pleine réussite face au défi de former des jeunes ayan t des problèmes d'apprentissage.
LE COMITÉ DE L'ORIPH
Calendrier Blanco 1998 format A4
dès 20 p. Fr. 4.-
Cartables bruts pour A4 avec élastique
dès 20 p. Fr. 2.-
Cartables bruts pour A3 fort
dès 10 p. Fr. 1.50
Cartables bruts pour A2 fort
dès 10 p. Fr. 4.40
Mouvements quarz compl.
dès 10 p. Fr. 9.50
Dons le codre de la formolion conlinuée des enseignanls dispensée par le (entre romand d'enseignemenl à dislance
(CREDI, une lable ronde sera organisée
les inlervenanls, MM. A. Pedroza, sociologue, W. S(hnyder, polilique, el un psy(hOlhérapeule (personne à (onfirmer) exposeront leur vision del'é(ole lelle qu'elle eSI, lelle qu'elle devrail êlre. Ils apporteronl égalemenlleurs idées sur la formalion des enseignanls.
Matériel scolaire & ACT 4243 Dittingen/BL Tél. (061) 765 9 765
COLEGIO HElVETtA - Bogotà·Colombla Llhol. Suisse d. Bogotà, Colombie, êcok pline (IfOnnlle par 10 Confédéro/ion (LF concernant l'encoulogemenl del'inslrudion de jeunes suissts el suissesses Je ré/ronger), oHronl Ja Sloforilé complète du préscolaire à /0 malvlilé, elle compfend deux seclÎons - oUemonde et IranfOÎseel Dccueille 800 élères; son corps enseignanl se compose de 60 enseignan/{e)s. Sa commission s(olaire es/composée de citoyens suisses. met ou (oncours le poste suivonl:
Offrez-vous un étonnant voyage dans ce fascinant royaume souterrain.
Au cœur du rocher: •
Un petit train (3,2 km)
• Le réservoir rond, son exposition, • •
sa présentation audiovisuelle Des salles gigantesques, des puits et galeries Restaurant à 400 m sous terre
Directeur/Directrice
La seule mine en activité qui se visite Ouvert du 1.4. - 15.11. Réservations obligatoires.
Mission:
Oirecliongéniroledel'é<ole.
Profil:
-
(onai/ions:
- Eludes o<hevées, titulaire d'un brevet cantonol ou fédéral d'e n~ejgnemenl (ev. diplôme d'en~eignemen l supérieur); - allemand ou fran~ais comme langue moternelle, maîtrise de l'aulre langue, bonnes connaissances de l'espagnol; - expériences professionnelles et de gestian (éventuellement dans une entreprise privée au dons l'administration publique); - aptitude Il gérer une école aux niveaux: pédagogique, odminislralif el de direction de personnel.
INSTITUT LA ROSERAIE Fondé en 1986
ÉCOLE PROFESSIONNELLE DE RÉFLEXOLOGIE ET MASSAGES
Autorité naturelle, sens de 10 communicotion, aptitude ou travail en équipe, (apacité il gérer des conflits; esprit de décision; lolenl el aptitudes pour l'orgonisalioll el 10 plonifiCIIlion; intérêt pour les relolions publiques; prêtàunengogementtotol.
Durée ae controt: 2ons (renouvelable deux fois), voyage olier el relour payé,prime d'imlollalion.
[OURS ou JOUR fT OU SOIR
le 26 septembre 1997, à 20 h DO, à l'aula du Lycée-Collège de la Planta à Sion
ZeuginSA
Visitez la
TABLE RONDE
Ecole et formation des enseignants
Demandez la documentation à:
MINE DE SEL DE BEX
Tél. (024) 463 03 30 - Fax (024) 463 03 32
ne Rast-Perret et père de deux enfants, Gautier et Virgile.
M. Dominique Rast dispose d ' une expérience d ' une quinzaine d'années dans le domaine de la prise en charge des personnes handicapées et plus particulièrem e nt a upr ès de la FOVAHM (Fondation Valaisanne en faveur des perso nnes handicapées mentales). Au sein de cette institution sociale, le futur directeur de l'ORIPH a débuté comme éducateur spécialisé. Par la suite, la FOVAHM lui a co nfié une fonction de cadre et différentes responsabilités concernant l'exécution de proje ts. fI a notamment participé à la création d'a ppartements protégés, construction et ouverture de nouveaux établissem e nts dans le Valais romand. Depuis 8 ans, il occupe une fonction dans l'équip e de direction de la FOV AHM. Il est responsable du centre socioéducatif La Meunière à Collombey. Cet établissement
versitaire en politique sociale auprès de la Faculté des sciences économiques et sociales de l'Université de Genève. Parallèlement à son activité professionnelle auprès du centre socio-éd ucatif La Meunière, Monsieur Dominique Rast a accepté différentes tâches dans le dom aine social. Relevons plus particulièrement sa fonction de directeur de recherche en éducation spécialisée, son mandat de chargé de cours auprès du Centre de formation pédagogique et sociale, la vice-présidence du Centre médico-social de Martigny et de la Fondahon SOSVillage d'enfants.
Chers Valaisannes et Valaisans! Faites connaissance avec nos spécialités:
froi/ement:
- selon barème de l'Etole Suisse de Bogotà; - caisse retraite, AVS. fn/ree en (rmclion: avril 1998.
• Massages manuels • Drainage lymphatique
• RéAexologie
les condidat(,js doivent adresser leurs offres de services occomPQonéas des documenls usuek ICV., rét, photo) ou Déporlement da l'éducalion, de 10 cullure et du spor1 (réf. BOG!bg) Etol du Volois - Place de la PionIo 3- 1950 Sion jusqu'ou 3.10.1997, ou plus lard (les entrevues auronllieu entre le 13 elle 17 odobre 1997).
• Formation continue
Tél_/Fax (021) 7913214 Taillepied 5 - 1095 Lulry
la soirée esl égalemenl ouverle aux enseignonls ne suivanl pas la formolion.
Le groupe de Martigny
Nomination au Service de l'enseignement
_ _
ex:. brochure A5, 52 pages, .. Du blé au pain.. ex:. dépliant AS, en 7 parties, .. Du blé au pain.. ex. set M, 7 pages, .. les cé,éales en Suisse-
gratuit
-
20 queslions et réponses ..
gratuit
M. Pierre-Marie Gabioud a été nommé adjoint du chef de service de l'enseignement. Il secondera M. lovey avec la responsabilité des écoles obligatoires du Valais romand. M. Gabioud, qui a assuré l'intérim au Service de l'enseignement primaire suite au départ ù la retraite de M. Pannatier, était inspecteur slOlaire_Son poste sera prochainement repourvu.
le bureau de documentation de l'infurmalion suisse sur le pain mel gratuitement à voire disposition (excepté la vidéo) du matériel
didactique el de la documentation d'enseignement consacrés au sujel
.. DU BLÉ AU PAIN -.
'-------------~-
R~ - Septembre 1997
.. Le marché céréalier suisse..
Adresse de livraison: Nom:
Prénom.:___ _ __
ex. dépliant A6/5. IIiparüle, -
EtabUssement scolair-.o e:_ __ _
gratuit
gratuit
Aue:
ex. vldéo VHS . 20 min. .. Du blé au pain .. Fr. 20.- /la pièce
~ \~
r SB I_
Veuillez remplir le bulletin de commande, le découper et l'adresser à: Information suisse sur le pain, Bureau de
Tél.oé,p"ho"' ' n"'e:_ _ __
documentation, Worbstrasse 210, 3073 Gumligen, lél. : 031 951 41 44, fax: 031 951 81 88.
""~--
~.
SU"""UI ,Kl1US,glol1t",,,,,,tiOl'
:.;:~= ~~:;::::::!~~r':~";:':',.,
Le pain, variété et délice quotidiens. :
--- ---- ---- ---- -------- ------- --- ------------ --- - -- ------ --- ---- --,