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. . . . . . . . . . . . Fr. l.Ce nouveau manuel n'est pas seuJement des tiné à servir de guide pour .l'enseignement de :ta chimie ag~'i.co.1e aux Ecoles d :agriculture. Les auteurs. ont eu enc01'e et surtout rtdé'e de mettre à la disposition de nos ,agriculteurs un résumé clair ' et facilem·ent accesstble à toutes les connaissances qui sont nécessaires pour comprendre le mécanisme de da nutrition végéta:l!e, l'origine, la .composition et les propriétés de nos div-ers 'types de sols :et enfin :1e .problème de .la fumure. Dans ,oet ouvrage, une place ~ma>ol!tante a été réservée à l'étude des nombreux engrais naturels et commerciaux, ainsi qu'à leur application. .
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Examens d'admission à l'Ecole
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.. L e ~~pa ~·t e ln :nt de lïnsl-i"uction publique porte il la cnl1JlaisSJ. llce des Int er~sses que les Examen s d 'admission aux EcolC's Normales at.lront lIeu aux daLes ci-après : cr • A SIOn , le 7 Inar~ Ù 8 h eures el' demie ù r Ecole Normale cks ba1çons 'pour les aspIrants du Valais rom.and. " A SIOn, le 8 n:a1's, .;\ 8 h eur es et demi e '<1 l'Ecole No rmale de's f l11es pour les aspIran tes fran caises . .A ~ ~~i~l~~, le 9 nlar~ , ,il gOheures, al~ Pensionnat Ste-Ursule, pOUl les <:spn ~nt.s e t aspIra ntes de la partIe allemande du Canton, . Le.s ]n SCnl~tIOns acc01npagnées des pièces suivantes doivent pan enu' au Departemcn t sou ssign é pour le 20 février : 1. Ull extrait de n a issancc' 2. Ln certificat de bonn es lnœurs' :3. ,Le livret scolaire' ' 4. Un certificat m_édical d éliyr·é par le ~f.édecin scolaire cIe L rrolidisselnent. Les candidats devront atteindre leurs 15 ans révolus dans le le courant de la l) résenle année, (Comm.)
Conférence pédagogique
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.~J es Instituteurs du district de ,~Vlartigny sont infornlés que la ?ntcrence ann~lelle pOlll' 1902 aura lieu à Fully Inercredi le lb. lllars procharn , Ù 8 heures , au Collèo'e avec l'~rd' d . , \:) , le u JOUI SlUvant :
l. Comnlunications diverses et affaires adnlinistratives. " 2, Lecture, des travaux des instituteurs sur le sujet Ulis à ~ etude pa~' l~ COIllmi~sion cantonale de l'Enseignement primairf' : 9ue1, dOIt etre le l'ole du 'l1laître dans les œuvres de jeun.esse Ofl entees vers le côté social. » ;,3. Discussion - Rés.olutions à prendre. 4, Divers. Midi: D'Iner.
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Observations . - 1. Aucun e absence à la Confér ence n e sera admise, sauf cas de force Inajeure. 2. Tous les nl.aîtres traiteront le suje t imposé. 3. Les m elllbres de la 'Chorale de,' ront apporter leur livret. L )lnspecteur scolaire du District de Martigny: P . THOYIAS.
Avis aux Abonnés de l'Ecole P rima ire l. e montant de l'abonnement des m embres du P er sonn el en seignant à 1 Ecole Primaire a été, comnle ces années dernières, retenu sur la mensualité d e Novenlbre. Les autres abonn és qui n e se. sont pas encore acquittés du 1110ntant d e l'abonne111ellt pour le cours scolaire 1931-32 sont instanunent priés d'en verser la contre-valeur Fr. 6. - sur le Compte de 'Ch èqu es II c 56, d)ici CILl 20 févri er . L es abonn em ents qui n e seront pas payés pour cette dat e, seron t pris en r emhoursem ent, sans autre avis; ceux -ci seront majorés d es frai s de r ecouvrement. La Rédaction . A propos de l'article 23 de la lo i sur le Traitement du P. E.
L 'Ecole pJ'Îlnaire a r eçu un e nouvelle r equête du Comüé de l' nion , concernant l'application de l'art. 23 de la Loi de 19:30 sur les traitem ents. Attendu qu e la su ggestion et les r em a rqu es 'é mises ont un caractère adnlhlistratif le Comité de rEcol e Primair e a d écidé d e comnluniquer cette r equête directem ent au Départem ent de l'I. P . qui Ilt' manquera pas de l' examin er et d ')1 donn er la suite qu'il juger a utile. L e Comit(>d e FE. P. LISEZ ...
Dépôt scolaire Ins tituteurs, InstihltrÏces ! Facilitez le travail du gérant du Dépôt: a) en vous servant, pour vos comm and es, du formulaire sp éc ia1. Si vous n'en avez pas ù votre disposition , adressez-vous au ' n épôt ou rà votre COl1ullission scolaire qui a r eçu d es bulletins de commande ~l votre in tentioll ; h ) en indiquant sur le bulletin le non1 d e la C ommun e où vous enseignez. Il n e suffit pas d 'in scrire le non1 du hameau où se trouve r école ou celui de votre COl11nllll1 e de dOlnicile. L e Gér(l]zt du Dé/Jût.
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Au Personne l ense ignant Le Départem ent. de l'In s tru c ti o n publiqu e se voit dans l" o bliga tioil de porter ce qui suit ù la conn aiss ance du Per so nnel e n.seign a nt. A diff.é r entes r eprises, ces a nnées derni èr es, les exp erts qui assistent au x EX aIlle nS d ' ém a ncip a tio n et aux épreu ves p éd ago giques de clô ture d es cours complém enta ires ont d ü infliger les sa nc tion s prévues ù l article ()Ç) de la Loi scola ir e, aux pa r ents de certains élèves qui s'é ta ie nt p ermis cl apporter des ch an gelnents au x not es in scrit es d an s le Livr et scola ire, n otamment sous la ruhriqu e E xa m e ns d 'ém a ncip ation . Ont égalem e nt été punis d 'au-. tr es élèves qui n 'avaient rien tr ouv é de mi eux que d 'arrach er la page qui a tr a it à ces exam en s. Par a illeurs, le jour m ême de l' exam en , d 'a uc ulls s· étaie'n t p ermis de corriger les n otes in scriLes sur la fe uill e d 'épreu ves , abus qui , n a tur ellelnen t, a été sévèr em ent r ép rim é. L e P er sonn el en seign ant es t in vité ~l attirer l'a ttention d es élèves sur ]es conséquences gr aves que p euven t entraîn er par la suite des ac tes de ce ge nr e. Le livret scolaire es t un docmn ent olficiel qui d oit ê tr e scrupuleu sem en t r esp ect é. E n ou tr e, le Dé partem ent prie le Corps en seign a nt d e conlm enLer , puis ci e fa ire ap.pr endre de Iném oirt, les ins truc tions q ui se tr ou vent a ux p ages 3, ± et i) du Livr et. Les élèves ser o nt, en p a rti cllli er , rendu s attentifs a u x dispositions de l' Art. :3, § l. (Comm.)
Réflexions· Voici qu elques li g nes qu e nous a vons r en contre'es derilièr em ent cl an s un d es Nos de l'Ec ole Primair e ' de 1907 et qui sont ~or ti es de la plume d 'un instituteur. E lles contiennent un e vérité, ou plutât des vé rités qui sont encore vraies aujourd'hui. Au ssi les publions-nous, quoiqu e nous n ayons gu èr e l' espoir qu'elles auront plu s de sUCf'ès qu·'Ù cett e époque. :VIais il est certain es choses qu'il ne fa ut pas craindr e de r ép éter , n e ser ait- ce que pour accomplir un devoir . Voici don c ce qu e nous li sion s : « Quel instituteur serait ass ez p eu ami d e ses plus ch er s intér êts pour prétendre bi en diri ger une école san s a voir r ecours - a près une préparation sonuna ire cl l'Ecole norm ale - à d 'autres lumières qu'aux siennes, sans se t~nü: au coura nt d es idées n euves, fécondes et bienfaisantes, labo n eu selnent con çues et fidèl em ent apportées par le journal p éd a gogique? Or , quelle r ev u e de ce genre p eut in tér.esser ù un plus haut point et plus utilelnent l'instituteur \ alaisan qu e l'Ecole primaire créée pour lui ? San s doute, si d es plmnes étrangères seules vena ient remplir la plus grand e parti e de ses colonnes, elle
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perdrait quelque chose de son cachet local et serait peut-êtr~ moins adaptée ù nos besoins. '~r[ais tous les instituteurs ont appris à tenir e t savent Inanier une phllne. Qu'ils s'en prennent là eu:tmêJnes si l'Ecole primaire leur paraît parfois vide. Que n 'envoientils chacun , de telnrps ft autre, une étude quelconque, si courte fütelle, une simple r éflexion, le cçnnpte-rendu de quelque essai réussi , voire un brin de poésie, rin~ée ou non. La Rédaction, je le sais par expérience, ne méprise pas l'humble prose des régents et leur rend un véritable service en les encourageant, par sa bienveillance. à dérouiller le plus souvent possible leur vieille plume des cOlnpositions el ,école nonnale. Sachons en profiter, rendons-nous service nlutuellemen t en apportant chacun notre petite pierre à l'édifke COnl111Ull, en nous enrichissant r éciproquement de nos idées, de notre expérience p ersonnelle. Que les jeunes communiquent aux vieux une partie de leur enthousiasme; que les vieux ne jouissent pas en avares des tréso rs qu 'ils possèd elü et l'Ecole primaire, pour ê tre, que sais-je, Inoins vide de choses intéressantes sera lue avec plus de plaisir par tout le corps enseignant, en sorte que pas un lnembre ne voudrait s'en priver. » N ., instituteur. Nous n e savons pus si l'auteur de ces lignes vü encore ou s'occup e encore d'enseigl1'eluent; Inais ce qu e nous savons très pertin enll11 ent, c'est qu e depuis plus d 'un e diz ai n e d'annécs, la collaboration des Instituteurs ù notre revu e pédagogique est de. venue quasi null e; que leurs articlcs sont aussi rares qUE' les orages ·e n pl ein hiver. Quelle en est la cause? Est-ce une excessive modestie? Sera1tce le manqu e d e temps? ou, nous n'osons presque pas le dire le mercantilislne égoïste qui ne donne rien pour ri en ? ). a urait-il des correspondants si on les payait tant la ligne? Nous laissons nos collègues se donner ù eux-n~ênl ~s la réponse ù ces questions . titre d'encouragement nous leur dirons que depuis hienb)\ huit ans. nous fournissons régulièrement des articles ù l'Ecole primaire, ù titre vurelnent gratuit. Qu'ils ne s'étonnent pas , par conséquent, de la qualité de ces articles; ell e correspond au prix qu'on les paye. Nous lisions , il n '~T a pas longtenlps , qu 'un de ~ caractères d'une r épublique, c'est qu'on y écrit et qu' on y pm'le, ce qu'on ne peut pas toujours faire dans une monarchie. Or nou's sommes en r-épublique en Valais; donc chac uil a yoix au chapitre dans les questions qui intéressent le bien général-et en particulier l'éducation de ln jeunesse. IM ais il en est de ceci comme de cela, on réclame des droits, des libertés, et quand OJit les a, on 11 'en use poin t. . Considérez le referendum; s'il s'agissait de le supprimer , tout le monde protesterait; et c0111bien néamnoins en usent comme sil n'existait pas.
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Enfin, nous r enouvelons le vœu ou le désir qu'exprimait dernièrelllent l'actif secrétaire de l 'Ullion, M. :\tl onnier, c'est qu 'à partir de cette année, les correspondances adress,é es à l'Ecole primaire pl euven!: dans les bureaux de la Rédaction. Mais nous croyons que, d 'ici longtemps, on n y risquera pas de déluge.
Une nouvelle grammaire Lél g ram!Il i:d r c cl l"Acaclcmie, donL on 1]J-<Hle depuis trois cents élDS, ('nfin lxll'éiHre. Le texte esL ,en majeure parUe de 1\If. Abel Herma.nt; ['i\cèl(lèmie, (}près r io vair l',eIu et corrigé., eri a i-Iccepté -:- commellL rlironc.; -nous? - ln, mat."rnii,6 . .c'est clonc Ia grammaire de l"Aca.clèrrl"in et non 'ce1le (l'un a cac] èmicien parmi Ie·s Quarante, qne l'on pouna .~·. e ·procurer sous peU, ,prohabJement ·a vant Pâques. :Vl nni de cp. g uid e ofhci cl. cie ]a lan g u e Jntnç,lise, il sel'F\' Certainement imp033ibl'e de commettre unc faute dc t'ran çai.·! \. vis à ·ceux dont ·ceLte branche est la Iparti,e faib,I e ! Qua.ncl nous connaîtrons la 'l ilnoiric 6C1itric e de la futur e gTR l11.n1tiÏl'c ::ICR l è,mique, nous en donnerons ,avis à nos lecteurs. Puisqu e ,}lOU,' 'pE1l'tlons ·de grammaire, nous vo udrion s s igna ler à eellX IJUi. clésirera.i enlL sc perfectionner dans l'éLud e {le l a ,l a ngu e f.l.'an~ çai.'c, un ouvnlge do GOO pa.ges environ cru e nOllS 'a pprécions ])oalJCOUp ~ous l o loublc r,t)IP port du fonds ct de la forme. Il est in,utu,l é : « ,Comment on parle en franç,ais. - La langue J),Hlé CO I'l' ccte c·omparée avec la l,angue li ttéraire et ,l a langue famili0.re », ]1<11' jJ]l. "\18rtinon, Docteur ès-LeUr·es. Lilwail'ie L,Housse, 13-17 Rue Montparn;l~. c, Paris (Ge), - Pl'jx eH Hl'grnt .·L1isse (J)l'oché), de ::3 à 4· francs, .·.auf err cur. \ 'n,
L'instruction agricole Voici ce qu'écrivait, jl y a un certain nombre d'années, un jOllrna l cl 'agriculture s uiss e : Dans une r'union d'agriculteurs de la Suisse romande , un orateur a prononcé un e phrase qui nl·érite d'être relevée : « C'est l'instruction 'p rünaire qui jette les enfants dans les carrières libé rales , car on ne fait rien pour leur 1110lürer les beautés de la nalure . .> Rien de plus vrai; c'est r ,école primaire qui est la pi ern.' CLlchoppement ct c est dans r école primaire que l'on doit chercJwr le remèd e pour cOlubattre le peu de goût que montrent la p lupart des jeunes gens pour l'agriculture. Est- ce~l dire qu'il faille inl"roduire renseignement agricole dans les programnles qui sont cll'j:'1 trop charg,é s? Non, car alors l'école deviendrait professionlIC'lk'. tandis qu 'elle doil rester primaire, c'est-ù-dire qu'il ne faut
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.Y enseigner que ce qu'il n 'es t permis rit personne d'ignorer. Or , qu elles sont les connaissances indisp ensables ? Savoir lire, parll-r. écrire sa langue facilement et avec clarté , r éso udre les problèm es de la vie courante. Ajoutons \8 cela la g'éograpbie déharra ss l~e cie ("OUS ces détails et d e tous ces noms baroqu es e t nou s a ur ons lù :\ peu près tout ce qui es t nécessaire et suffisant. Co mme o n le voit, c'es t p eu , pas asse z probablenlé'llt a ux yeux de plu sie ul~ .' . 111ais p eu et bien es t pr éférable ù h eau co up et m al. A quoi ('n l's tan arrivé de nos jours avec cet enseig nem ent de d étails , d'inutilité's, qui es t en si grande faveur, si ce n 'est à un ,é n erveme nt qu 'il est presque im possible de guérir. Demandez dOllC Ù un enfanl q ui vient de vous r éciter p a r cœur un ou d eu x paragr aphes d'histoirl' ou de géographie, ce qu'il a voulu vous dire , el' vous serez étol1l1 t' ci e so n embarras, ,Ce n 'es t pas par un e cu Hure de serr e ch au de que l'on élèvera des hommes propres ù lutter co ntre les difficultés de l'exis tence, De tout ce vernis d'instruction qu'on leur app liqu e, il Il'l' r es te bientôt plu s qu 'un sentünent d 'orgueil qui st' trad uit par un ln épris invin cible du travail des champs. Le r em ède ù cetl"p situation devrait êtr e ch erch é dans r écolv prim a ir e, comme il a été dit plus haut. Or , qu el est-il ? Toul d'ahord, simplification d e l'ens eignem ent: moins de mots, pills d 'idées ; .que cet enseignem ent d evie nn e rais o nn é et non lnachjll a l, qu e l'on s'applique surtout IÙ exer cer l'intelli ge n ce au lieu cl'aJH!Sel' de la m émoire. Voilù qui serait déjà un gr and pas dans l'allldior::lIion d e lïnstruction ; 111ais c'est 1 en seign eIne nt de 1 histoire n tti urdle qui est l e se ul moyen qui puisse faire produire à r école tous les bienfaits CJu 'on en attend dans le dOlH:line agrico k . Apprendre a ux enfants ù lire dans ce grand li vr e de la 11;1(ure, dont chaque page leur nlontrerait tant de m er veilles si admirabl es . Par cette é tude qui, jusqu'oÙ m a intena nt a ét é trop laiss ~\~ de cêJté, on récol1cilierail l' écolier avec récole, on lui rendrait le ~éjour de celle-ci agréable et non pas odieux ; il ~r viendrail avec joi e etllon pas par contrainte, Com1uent se fait-il que l'on iltitir J' enfant à toutes ces petites rivalités de p euples, à toutes ces querelles qui ont ensanglanté la terre et qu 'on leur laisse ignorer ]l'S beautés de la nature, les splendeurs d e la création ? Est-ce que le g'énie de Celui qui a fait tant de 111er vei l1es n e vaut donc pa ' le génie d 'un philosophe, d 'un poète ou d 'un conquérant? Est-il plus nécessaire d e connaitre les villes de la Chine que d e savoir ce qu'est 1 eau , ce qu 'es t rail' ou le fen ? L' élude d e la vic a ni111al(' et végétale est-elle donc inutile et quel sujet plus dign e d 'illtér êt qne la nutrition et la r espiration d e l animal et de la plante ? QU'OIl n e croie pas qu e cet enseignelllent serait trop difficiL~ pour le jeu n e age. Rien ne captivera l'attention , n 'intéressera commc l explication d e ces phénomènes qui se présentent sans cesse 8UX r ègards . Et puis , que d' occasions pour entretenir de ces choses: les livres de lectures, les nlotifs de dictées, etc. Il est vrai que ce
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n~ sont l,à qu e de~ mo) ens auxiliaires, car les vraies leçons d 'his tOIr e naturell~ dOIvent se donner, autant qu e possible en dehors de ~e.s salI,es. 'é touffantes, en pleine campagne, dans le bois ou la l~~c~ Ir: e. V~Il ser~ f~cile de d évoiler ce.t o.r~re si adnlirabl e qui Itt~l:e dan s tout 1 u~llv cr.s, .cette sage.sse mfl,me qui a su tout pré"\ on et cette p erfectIOn SI SImple et SI grandIOse qui se révèle dans les ~tom~s comme da~s les infiniment grands. A ce spectacle, l'eufant sentI.ra les b eautes d e la nature, et il se prendra ln l'aimer. Il voudra VIvre au milieu d 'elle pour la mieux connaître, pour lui arracher ses secrets et se procurer ainsi d es jouissances suaves et pures . C'est alors qu 'il saisira combien et grand et noble le travail c1ps champs et combien le rôl e du paysa n est utile et enviabl e.
Les exercices d'élocution L 'enseignement de la la.ngee materne ll e [\ !pour b ut d 'ame.nel' l' enfant à comprendre sa lan gu e, è ,l a 'p arler et à r éc rir e correctemont ee·t en seignement comporte cleux gToupes essen tie,l s ct ',exe r cice.s: n sornme t, ],élo~ution et la r éclacUon, qui so.n t sœurs, et la Jectur.e; plus bas, L~s exercIces de vocabulaire, .de gram m a h' c et (l'orthograph e. qui 'n e SO Il t 'que des moyens 'pOUI' arriver ,au {Ilîte. L ') s diverses p8.rLies du co urs d·e ,langu e ,sont. ins épé.l )'.Rb les ,et doiv"nt ,s e Ip rèler un mutu el ' app ui. Les mots et les phrases sont les é16ments s ignifjca t ifs de .l'étude cl 'un e langu e. On p eu t les considérer clans leu l' Objet, dans leur forme écrite et dans l 'ex'Pre3s ion vocale de cette forme écrH e. L'étucle clu mot , cOlric1É'ré comme signe rl e .l'iclée 0'1. cepe de l r!. ,phrase, comme expression ele la Ipellsée, sont du elom<l ÎI1Û cl e J' élo cution et ,du sty le. La forme écrite ahso lu e d'un mot €st .1'01'tlloPTa'p he usue.lle; s a. iorme écrit e relative ·co n cerne l a gTammairc. La. for.me écrite de la ,phr ase r essortit. au sty.1e, quanel eHe consiclèrf' le Ghoix et l' arrangement. des mots. La. l ecture est l'expression vocn le cl es for.mes éCl'iî es . L'as~üciaUon harmonique d e ces div erses .p arties l'e.nd les connaiSr sance" -c1airc~,~ et. fortes, ell e faH ].a vic, .l a cohésio'n et Il.a fécondJ.t é de r en seignement. Sans ·eUe, l es l eçons revète-nt fa ta.] ement un céHactèl'e hamll, une forme routinière CJlli le'm ' enl ève tout attrait et, le ,p lus souvent, toule e.fficaci'té . Sous la. direction de sa m ère, l' el1'fa11t ·a 'R cquis la notion ,cles ètre s c[ui l' entour ent, 'cell e des ,a,clions les plus co mmun es quï.ls acc om.pli s·se nt , celile cle l eurs qualités .les plu ap p arentes. ,P rofesseur incomp a l'R'b l r, la maman ' lui a. appris en même temps .l e mot qui désigne .l'être, L lelion ou la qUl'l1ité. L 'écol e doH continu er ce système et ajoutel' à c:r,tt e double notion cell e de la re'p résentation g ralp hi.que du mot. "\'I"ais Ile ,]nl'tin de \1'e:n fal1t est ,b ien pauvre d a n s .les f.amilles où l'indigence des id ées et cl es mots ré·ponel à l'ignora n ce el ee; parents, où 10 tra va i.l quotid ien ,la iss e J'Fl r ement le t emps de parler a u bambin,
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c t. n co l" ce rudim e nt cl la.n g a ge n' es1 .' ouv e nt. qu e clu .p Cl toi ~ . J:?o II l' bc.auc 0up c1'enfants , .l e fl'FlnçHi .. es t. clonc une lang u e é tr.a n gèr o. lJ'o ù ID. ' n é cessité .a,])so,lu'e les ex ercic es d e l a nga ge pOUl' .Joul'nil' de s id é '.' ot. rI ?s mots HUX j eun es él èv es ·ct px c l' ce r ce ux-ci [) lI a fel clur e cI (' l a pluase , L O!-J oxe l'cices (l' é locution se co miJin euL av ec lout es l'es s p éc i;lIil é." du. progT a mm e ; l es int él'è t:::i ci e la IHng u e n e doiv enL jam a is \tl" J 1l 'l' elus cie vu e Cklll ~ l e ~ ] el; on s ·.' Ul' .Ies aull' ' S bra n ch es . S i 10 lTI t\ltl'O s ail emp.loyel' l.a v él'iLabl c méLho le adivo , Il es él èv es .s oronL cOl1s[umn) c ul appelës à oxprin.l el' 1 r ésultat. -de 101.1I's 01) ' e l'v<.Ilioll S, ci e 1 LII'S l'CCllC'I 'l: lleS, ·cl 0 leurs l'OUex~on s. ' A, Entretiens. - D egr é inf é l'iellJ'. Entr e fi en .:; tr ès s imllJl os .: Lll' les scè ne, d e la vi e onféll1tin o, s m' l e .. p el'SOlln eS' e t Il es choses d o r é '01 0, tl e .l a maison p a t ernell e, de la, camp8 g n e, (le la v ill e. E lltr e ti e ll s e j cHusel'ios très simpl cs pr év us a ux PI'O O' )'a mmes d e gé og n,\ phÜ', Il 'hi s toire, d 'hyg i èn e. D egr ', m oye11 : Entr e tien .. .s Ul' l e " cho se.' (l e .la l1 Hllll' C, S Ul ' l es m é'1ier.' , l e.' pro fr> ssion .', e t c. Ces ex er ci ces ont s urtou t jJ O UI' hut d e fOl'm el' e t. cl' elll'i·chil' Il e yo ca'blilahe cl es él è\ es, d e les 111.1])itL1N à obs erv e!' et à r éfl échil ', .cIe les cx el'l'l'l' à s'exprim e l' CIl plll't1 .'es CO nl ll è l es e t conec l es, pl'Og l' OssÎ\ em en(. allo.n gé es . 1 OU I' c ett ~ é Lud e comm e pOUl' Lout e autl' e, il fau t sc C\' (> P I' Lill prog r a mm e, . éri CI' et classe l' ,les· diffi c ult és, e n::;cig n er IPCU Ft 18 foi :-;, ll1al ~j hi en, A u d é but cl c l' a nn ée , l e rI1 8 îtl' e d o it donc: 1) ét 8blil' 1;\ li s t e cles ,su.i e ts à tJ'"iL el', ' 11 p ,ulant des Iplu s COllllU,-' ; 2) rlt'c%c J' P ()LII' ch,acun l,a lis t e d es mol s e l. e x'p r e s ions à du li e ]', en éc al'ta nl CC LI X qui s C'I 'ai cnt trop cliffl c ile:-i ou (l'un u sage Ip.lut àt r a l'c; 3) g r a du e l' (" g ll I('m e nt les cons tru chon s d e plll'a s es , D egr é in férkur: pllrn ses d 'Ull e s<ml e pro.po 'ition l' e nfermallt cl' a bor.cl qu e .Ies p a rties esse n /iell es , puis su cc essiye l11 e nL un ou cIe ux compl ém e n Ls (" ans citer ce s l e J'm(l ~ ); for.mo Flffirmativ e, nég ativ e, int el'l'og8t iv e. Dcg r é moy e n: On l' epl' l'll- Llr.a, rapidem ent. l es mêmes sél'ies , puis on y ajout cr a d e Llx ou t)' oi " comlp l éments, av ec, p a l':i'ois, l'inv e l'.s ion d e Il 'un cl 'e ntr e eux ; 011 f e m e n s uite usag e d es phra oes à cle ux propo ~ itiol1 s co onlonn ées ou 1'('11 ferm a nt. un e princip a l e av e c un e ou (l e ux subordonn ées ; on f a milia ris era. p e u à p eu les él èv e .. av e c r emploi cIe certa in es ,con.ion c tion s : maL', parce qu e, tan(li:-; qU(' .. , On aura soin rl' évitrr c -. .~ rol'.l11 li les sLéI'é oty,pées qui n 'a.p pl'ennent l'i on H UX él è v's ct. qu e ]'onl'e ncontl','lit autrefoi,s clans trop d'écoles et .de manu els: La lall1 e est un m e1.hhl e. Elle a. qua tre pieds; e11 es t -faite en >boi s ; eU e es t 'l'ouvra ge du m enuisier. L'armoire e.'t un ' meubl e ; elle a .. , La chais e, id .. , Sans .cette .. age progTes sio~l, ·l 'enfant mi ' en fac e c1 c tout e.' ,les difficultés n e r épond pa ' aux question s flu on lui Ipos e, pFll'ce cru 'il n e le ' .comprend pas, parc·e qu 'il manqu e d ' icI' es ou ne ,p o s.' ècl l)HS les 'maLéria'uxl nécessair e' pOUl: les exprim er. Il est bi en ent endu qu 'il hm/;: a) recourir à l'intuition - ·obj e ts en nature, ·en miniatu1'C' , gravures - pOUl' faire comprendre le sens rIes noms et· des .qu a,lifi c::tt.1f·s ; J)) mimer ,parfois les actes ex.primés par Il es vel'bes' ou par cCl·tajnes constructions; c) écrir e -les mots nouv e·HUX au tabl eau.
,J
ne
Tout efoi s, on n' cnf el·,m el'a. pR ' l es bambin s
r1i111 S
un ca clre rigide
cf. on leur lais 'era une g rt1Jl1 l e hb ert é cl' exp,' ess'ioll. L ,l ,m a'j eul'c parti e (l e ln, l eçon d e vant être consa cr ée ,à ,l ' éloc'u Lion, la. pr ép a r a iion dll (l e voil' Il e prenc1ra qu e qu elqu es minut es : t ext e nnrlil é à Cr;'l1i CI', p11l'1I s c ,,; ù comp.l ét er , r élpon .' s à li Il ]JPtit Cju es ti01ll1'l ire, (à s uiv)' ).
La ngue française Ce qu'on l1eut apprendre à 4 ans.
On apprend à être propre, Cela suppose qu on se laisse Javer. brosser , peigner , sans pleurer ; que 1'011 va sans résistance a LI la\'abo et qu'on s 'applique oÙ se hver les menottes. L'enfant propre apport e de la maison un petit mouchoir el1 bon l'tat. Il apprend ù s 'en servir pour se mouC'Î1 er lui-luême. ù l'l'Illettre le mouchoir dans sa pochette, La maÎlresse ne dédaigne pa s d' e llseign er l'art d e se mou ch er , e l d 'en fair e une ohligation commune avant d e procéder 'il des exercices r espiratoires , avant di' commencer le dessin , le travailmanucl , le chant. Celle qui ne st' clon ne pas au d ébut du cours la peine cl 'apprendre '~1 sc servir des mou choirs en est punie par la vu e peu appétissante des !lez qui coulent. L'enfant propre ne m et les doigts ni dans son nez, ni dalù sn hou cll e, ni dans sa ch evelure, Remarquons ceux qui on t de mau ,'aise:; habitudes: est-ce parce qu 'ils ont des bobos dans les ll::lri nes , mal aux dents; parce qu'ils ont de la vermin e sur la trtc '? 11 faudra signaler au nl édeci n scolaire ou aux mamans les enfants qui ont besoin de soins sp éciaux pour 0tre d c.'·h a rrass és d e ce qui le'lIr donne des clènangeaisons. Corrigeons dOllcemen t llUlÏS avec insistance , les enfants nwl éduqués. L 'enfant propre ne jètt e rien -il terre , ni dans la classe, ni dans la cour . .on fait ramasser les objets tombés , et placer les papiers clans une corbeille. On apprend ~l J'econnaÎtrc ses vêtements) ù les accrocher toujours ù l'endroit désigné. ·Comme les enfants ne savent lire ni lC'llrs noms ni des nUI11·éros on colle à côté de chaque crochel Ulle' pdite image; chaque élève reconnaît la sienne. Ayons la patienc(' de laisser les enfants chercher et trouver eux -nTêmes ce crochet. accrocher et décrocher leurs manteaux et leurs coiffures , se déshabiller et se rhabiller. Employons vingt minutes ou une demiheure quatre fois par jour oÙ ces exercices absolument nécessaires ; que les petits s'aident les uns les ilutres comme ils peuvent. Au hout d'un mois , nous verrons qu 'ils se tirent tous d 'affaire tou t seu.ls, Occupation des enfants de 5 à 6 ans.
EXE.rcices sensoriels en vue de la lecture et .(le l'~ critur('. Education de la 1Twin. - Remplissnge de form es cern0e~; de
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~raits bien visibles: triangles , étoiles à cinq, six et huit branch es . '[a ntôt ces forilles sont polycopiées; tantôt elles sont obtenues sur l'ardoise par les enfants eux-nlênles au l110yen de moules, d e tracettes dont ils suivent.les contours avec leur crayon e n nlaÎntellant la tracette sur place a vec la main gauche. Renlplissage avec deux crayons, rouge et bleu, de deux form es inscrites l'une dans l'autre: un cercle dans un carré, un carré dans un cercle, un triangle dans un carré ou dans un cercle. -Chaque élève r eçoit ~lors av ec les deux crayons un 1110rceau de papier sur lequel le deSSIn là r amplir es t polycopié; un modèle agrandi est attaché au tableau noir par des punaises. ' Il faut surveiller la m.anière dont les enfants tienn ent leurs crayons; trop souvent ils crispent leurs petits doigts au lieu d e les allonger et leur main n'a plus d e souplesse. Au cours d e l' exercice, on fait signe d 'interrompre d e pos er le crayon; on fait ex'écuter par imitation d es mouvem ents d ~ 18 main et d es doigts , les ' deux l11ains levées au-dessus d e la tête. Ces mouvem ents activent la circulation du sang. ' COURS PREPARATOIRE
E xercice de langage. - 'Centre d 'intél~ê t de la senlaine : ' le mobilier de la classe. , a) ~ous apprenons les nOlns d es objets, faisant r emarquer qu on dIt: le mur, la porte , le pupitre , la chaise les 111Urs ' à la rét>étition, . nous cherchons avec un d es élèves les 'objets pou'r lesquels on dIt le ou la, ou les . 'R ectifions les fautes de prononciation . COlnme l'armoire. 7» ) Nous apprenons ù dire la couleur et la fonne d e ces objets: le n1ur est blanc, le tableau est noir, le tableau est carré, la table a quatre pieds, etc. ,Ceci revient à den1ander aux élèves de fornl,e r une petite phrase sur chaque objet; pourvu qu 'elle soit correcte, nous accepterons ce qu'ils diront., c) Ensuite, il faut exprimer la position des objets: au-dessus. au-dessous, là côté, là gauche, là droite, le long du nlur, derrière la porte, etc. cl) 'Raconter une fable en prose: le loup et le jeune nlouton. de 'Fénelon, ou le loup et l'agneau, de La Fontaine. 1. îL es ·é lèves racontent à leur tour la fable entendue. 2. Un élève joue le rôle du loup, un autre celui de l'agneau. 3. ,Faisons juger: Qui est n1échant ? Est-ce que l'agneau devait s'arrêter pour parler au loup? Que devait-il faire? Comment désirez-vous que le loup soit puni?
Cours élémentaire EXERCICE DE LANGAGE OU LEÇON DE CROSES Matériel là préparer: fruits d'automne: pommes, poires. (Les élèves peuvent apporter ces fruits .) Tableaux représentant les différents fruits , une scène de vendange.
Qu'est-ce que j'ai d an s la Inain ? ( nc pomme.) Quelle forme a .. 1- elle? Citez d 'autres ob jets ronds? Quelle couleur a cette pom111e '? Toutes les ponllnes ont-elles la Inrême couleur? Tou c] \('z cette pOlnme ? Que sentez -vous au toucher? (,E lle est dur e, froid e. ]isse.) Pesons cette pomme, combie n pèse-t-eJle ? ,Citez de:) cbosc:s plus lourdes, plus légèr es. Coupon s cette pomme en d eux , que remarquez-vous? (La peau o u pelure, ln chai r blanch e, el le s pépins.) Comm ent so nt les pépins quand la pomme n 'es t pas mùre'? Que fait-on habituellc..' m enl· avan t de manger une pomme ? (o n la pèle, on enl ève la p elure ) . Prenez-vous sonvent cette pl'écantio 'l ? (non, nou s mordon s - :\ belles d ents - dalls la p01nlne). :V[a n gez ces pOlnmes? ~o nl- ell es bonnes? 'Comm enl' est la chair ? (croquante) . Et le jus. ~' en a-t-il autant que cl a ns le rais in ? Est-il aussi ,doux, a u ssi ::; u cr-~ . que celui du rai sin bien mür ? .-\ veZ-VOlIS des pommes dans votre Jardin? AveZ-VOli s fait la cud l ~ lett e des pommes? ,H acontez . Nous Il1nngeons les pommes , m ~l i s co mm e nt peut-on cncore les utiliser ? (tar tes a ux. pommes, c idre ). Comme nt fait-on pour cons er ver ]t>s pomm es? VOCABULAIRE
a) Les lwnlS. - Le verger , la cueillette d es fruit s. La pOlnm(' est le fruit du pon1n1Îer ; la poire, du poirier ; la noix, du 'noyer ; la pêche, du p'êcher; l'abricot, de l'abricotier; le coing, du cog na~ s ier; le r aisin , de la vigne. Les parties de la pomme sont : ]a p eau , la chair, les !Jé!JiIls ; la pomme est un fruit ù p épin s; la pêc'1 e est Hl) fruit ù llo~'a llx ; le noyau r eùferm e une amande. . h) Les ({djectij's. La pomme non nUire es t l'ond e, v erte , f erme et liss e; elle es t o cid e comme du vinaigre, quelquefois di e est ')l ette. Le rai sin est noir ou dor é, lis se, tendre, tr ès jutell x. Il y a des fruÎts hâtifs ou précoces. c) Les v erb es . L·a pOlnme se form e, grossit, se colore, mûrit,' je la cueille, je la croqu e ù helles denls. Le fruit tombe de J'arbre avec un bruit saure!. On (lbat ou o n g({ule les noix ; c..)ll 11(' gaule pas les pomlnes, les poires, parce que, en tombant sur le 'S ol , ell es se fnleroi ent, et on n e poul'rnit les conserv er. Dictée. -
.r ai
Les fruits.
des arbres fruitiers dans mon verger. Le p0l1u11ier Ine don ne d es pommes; le poirier , d es poires; le cerisier , des cerises; le pruni er , des prun es; le pêcher , des pêch es; le noyer , d es noix. Il y a des fruits précoces ou hâtifs et des fruits tardifs . .1 'a iIlH' bi en tous ces fruits. Qu estions. - 1. Nommez des fruits hâtifs , d es fruits tardifs. -- 2. Avez-vous fait la cueillette d es ponlIn es ? 'Quand ? où ? avee qui ? - 3. Souligner les d eux IllotS renfermallt un accent circonflexe. - 4. 'Conjuguer: aimer les fruits, cueillir d ef.; poires , croquer des pommes~ Ù la 1re pers. du sing . et du plur.
Dictée. -
52La noix.
Sous un noyer , près du village, deux enfants trouvèrent une noix. « Elle n'l' appartient, s'écria Robert, car c'est luoi qui .l 'ai vue le prenlÏer. - Non , elle est à nloi, reprit Bernard, car c est n'loi qui l'ai ranlassée. » Là-dess u s, une violente quer elle s'en gagea entre eux. « Allons m es amis je vais vous nlettre d 'accord », leur dit un garçon pl~s âgé et pl~l~ fort q~i sUl'vin~ en ce ~nOInel~t. 11 se pl~ça e ntre les deux enfants , ouvnt la nOIX et dIt: « 'Cette coqUIl1 e appartient ~l celui qui a le prè1l1ier vu la noix. Il, 'autre est p 0.t.tr celui' qui l'a ramassée. Quant à l'amande, je la ga rde pour 1~1.01. ,) Schnl1d. Questions . - 1. Que p en sez-vous d e la façon dont s est tenninée cette histoire ? - 2. Soulign ez d 'un trait les n1.ots ayant un acc ~nt a igu et de deux h'aits les mots ay ant un accent gr a ve. - 3. 'Co nJuguer : je gard e l'mnande pOUl' Inoi ) tu .. . REDACTION DE LA SEMAINE A. Cours élémentaire, 1re Ann ée (Initi a U'Ûll à ,la r édac tion ). La r,oire.
Complétez les phras es suivantes: La poire es t le fruit. (du poirier). Elle est de fonn e (allon gée). Elle est r e couv~rte (d'U1: e pelure verte ou jaune). Quand on la coup e, on aperçOIt (la chaIr blanche et les pépins). La poire est (un fruit d élici eux) quand elle es t (bien luûre). B. Cours élémentaire, 2m e \.nnée. La cueillette des pommes.
Un jeudi , vous avez fait la cueillette d es pOIunles . Racontez, .. Développement. l. A fin septembre, un jeudi , il faisait ' beau t enlps; je s uis
allé, avec mon père, cueillir les b elles reinettes grises de notre verger. 2. En arrivant, papa adosse une échelle contre l'arbre, il monte sur le pomluier et cueille les ~)eaux fruits. 3. Moi, je r este sous l'arbre; je ramasse les ponlInes qui tombent parfois sur D'la t ête. Cela lne fait rire. De temps en temps, je B'lords à belles dents dans la chair croquante des. pomlues. 4. Le bel arbre est bientôt dépouiUé de ses fruIts. Nous r entrons oÙ la n1.aison avec des caisses de pommes. ·M aluan ·est contente. 5. Ces fruits délicieux vont nous procurer un dessert bien ~gréable pendant plusieurs mois. 'RECITATION: Le Yerger.
1. Sin1one) allons au vel'ger Avec un panier cl' osier.
Nou': > d irons cl nos pOJJuniers ) En entrant clans le verger: F oiez la saison des pomlnes ) Allons au verger) Silnone) Allons au verger. 2. Tu auras l'ocleur d es pomm es Sur ta robe et SUl' tes D1ains ) Et tes cheveux seront pleins Du pal'fU171 dou x de l'automne . Les pommiers sont pleins de pOllunes ) Allons au v erger ) Sinwne, Allons cm verger. R . de Gourmont. . ORTHOGRAPHE Dictée 1. - Le tonnelier.
Si la vendange prom.et d 'être abondante, les atelier s de tonJlellerie sont en pleine effervescence. De tous côtés, on entend le bruit du lnaillet sur les douves, accOlupagné du gai cliquetis des.chaînes dont on se sert pour rincer les futailles. Ce gai tapage; qui nlonte dès le matin dans l'air sonore, est conlme l'avantcoureur des joies et des tumultes de la venda,nge. Et puis , le 11laître tonnelier soigne le vin d e ses praticlu es; il le Illet en bouteilles. Il est, de plus, gourmet-dégustateur. Il acquiert 111ê1Ue, dans cette branche sp éciale , des connaissances d 'artiste très précieuses . .son goût s 'affine et devient d 'un e sensibilité rare. André Theuriet (1833-1907) . .( La Vie l'ustiqu e. J. Taillandier. )· Questions. - l. Expliquer: en pleine efferv escence (ici bruit et agitation r ésultant d'un e grande activité) ; douv es (pla nches dont on fait les tonneaux); cliquetis (bruit que font les objets lnétalliques qui s'entrechoquent ; on dit le cliquetis des a rmes). 2. D'après le texte, quelles sont les occupations du nlaÎtre ton nelier? Q 'entendez-vous par un gourulet-d-égustateur ? - 3. QueUe lettre renlplace l'accent circonflexe dans le mot goût (un s, dan ~ le vieux français , on écrivait goust) . Trouver un mot de la fanlill e de goùt -où se r etrouve l' s (déguster). Trouver d'autres cas ana 10gues (forêt, for estier; fête , festin). - 4. 'Conjuguer: le tonnelier soigne le vin de ses pratiques, aux tenlps simples du mode indicatif et au subjonctif pr,é sent (il faut que ... ) Dictée II. -
La vendange.
Des hommes et des felunles, accroupis dans les vignes, coupaient les grappes de. raisin, qu'ils jetaient ensuite au fond. de grands paniers. Nous 11larchions lentement, mon oncle et mm, le long des allées de chaum.e. Lorsque nous passions , les vendangeurs tournaient la tête et nous saluaient. Et les paysans, levant leurs bras nus, luontraient au soleil de longues grappes d'un noir d 'encre, dont les grains pressés selublaient éclater d'abondance et de force .
- 54 « _ Voyez, lllollsieur , criaient-il s, ce sont lù les p e tites . Il y en a qui p èsent plusieurs livr es . Voilà dix ans que nous n 'avion s eu un e pareille r écolte! » P uis ils r entraient dans les feuilles. L eur s vestes brun es faisaient des taches sur la verdure. Et les feUlllleS nu-tête, ayant au cou un lnince fichu bleu , se courbaient en cha1Ùant. Au bord du chanlp , d e grosses charrett.es imulObiles attendaient le raisin ; elles se d étach aient sur le ciel cla ir , tandi s que des honunes allaient e t ven a ient sans cesse , portant les panier s pleins, rapporta nt les pani er s vides . Questions.. - 1. :'\r[eUez un trait sous les a ccents ai gu s, deu x sous les accents graves et trois sous les a ccents circonflexes. 2. Qu elle diff ér e nce d", sen s y a -t-il entre la tach e et la tâ ch e ? _ ;3 . Raisonner l'orthograph e d e Clccroupis. - 4. Déc01nposez la pr enlière phrase en propositions . . Exe rcices. - J . Conjuguer aux t elnp s simples du ·m od e in d icatif , v endanger le raisin ; le goûter ; le mang er; cu eillir le raisin ; lair e la vendan ge ; boire du vin nouveau. 2. Construire cinq ph ras es t erminé es c1w czl11e }Jal' Ull point cl'interrogCltion. E x . : Quelle est la leçon ù apprendre aujourd'hui ? 3. Con struir e cinq phrases t erminée s chacun e pal' un point d' ex clamation. E x . : Quel bonheur ! je suis r eç u là Illon exam en. 4 . Construir e cinq phrases où se trouveront les d e u ~t -points. Ex. : L es cinq parties du m ond e sont: l'Europ e, l'iAsie, etc .. .
COMPOSITION FRANÇAISE
Décrivez un e scène de vendange que vous avez observ,ée. Plan. - 1. Le départ. 2. {,'arrivée 'Ù. la vigne. 3. On se n1.et au travail , les occupations de chacun. 4. On est gai . - 6. L e r etour. n. ILa soir·ée.
Développement. 1. Il fait à pein e jour; les coteaux sont en core enveloppés de
brouillard. Les voitures charg ées de cuves , d e brantes et de paniers partent pour le vignoble. Homm es, femmes et enfants , suiv ent ù quelques pas. • 2. 'P eu à peu le brouillard se dissip e, le soleil paraît et rougit l'horizon . On arrive au vignoble. Les vign es aux feuilles jaunies drapent les coteaux comme d'un nlanteau doré . Qu el b eau sp ectacle et quelle joie pour les y eux ! 3. On souffle un peu dans les doigts en arrivant, car il fait frais . 'Mais, vite, on se met au travail. Accroupis auprès des cep-s, les vendangeurs, arm,és de serpettes, coupent les lourdes grapI>('s et en emplissent leurs paniers . Dès que ceux-ci sont pleins, 011 les vide dans des brantes; les porteurs aux épaules larges et a ux jarre ts . solides vont déposer .la précieuse r écolte dans les cuves placées sur l es chars, au bas du coteau .
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4. Tout en trav~illant , on chante , on rit, les quolibets vont leur traul, on e~t gm, la. b~sogn e n 'en va que luieux. 'C'est à qui tr.ou,:era les l1.1.eIlleurs refraIns, à qui racontera les plus curieuses h1sto.1res. Le. travail se poursuit, coupé par le repas de midi qu'on ~ pns « s~r le pouce », . au Inilieu des ceps ·e t des échalas, d 'une façon rustIque , C0111nle il convie nt à la circonstance. tUes marn1.ots sont. arrivés av: c le soleil d e lnidi ; il faut les voir s'éparpiller dans la VIgne en qU'ete des plus belles grappes! 5. ILe jour baisse. L e travail est fini ; la vigne est d épouillée de ~es beaux raisins . L 'attelage, enlève d 'un vigoureux coup de col,her la lourd~ .ch~rg e ; on escorte les chars, on rit, on chante, on prelude aux dIvertIssements d e la soirée. ILe repas du soir est a ~lÎlné . Au dessert, on vide les vieilles bouteilles, on trinque au VIn n"ouveau, on chant~ e ~ c.hœuI: ,les plus b eaux airs du répertoire. La fete se prolonge a111S1 Jusqu 'a une h eure très avan cée de la nuit. RECITATION
La vendange.
1. En av cl11t, serp es et couteaux ! Les raisins ell1plissent les seilles,' A côté des jeunes, les vieilles 1110ntent aussi les verts coteaux! 2. Le .tus du raisin filtr e et coule A travers les brantes de bois,' Le porteur pliant sous le poids, S e hâte vers l' llOmn1e qui Ioule! 3 . Celui-ci, les bras l'etl'ous~és Ecrase, avec I..zn ail' terrible' SUl' le Cl..zverll..Z couvert d'un 'crible La grappe noire au x grains pres;és. 4. Autour de lui, très peu farouches, Et bourdonnClnt avec langueur, Guêpes d'or, abeilles et mouches Du vin cloux s'énivrent en ch~ur', 5. Et là-haut, dans un beau délire Sous la splendeur des grands cie~x clairs, Des chants et des éclats de rire Fusent panTIi les pampres verts! 6. Tout va bien! Chaque maisonnée, .J oyeuse des fruits récoltés, Par cette belle Inatinée, ponne l'essor cl e ses gaîtés!
'Ch. Grandmougin.
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L 'internat, institution bienfaisante P lus d'un lecteur d e l' « Ecole prÎlnaire » aur a lu avec un léger h aussement d 'épaule la diatribe contre l'internat. Qui don c voudr a se r econn aître d an s ces êtres engourdis , p ortant sur ]a physio llomie des signes d 'h éb étude ? Le philosophe édu cateur u se d' une singuli èr e logique : a u x av antages d 'un e vie familiale et ex tr a-scolaire idéale, il oppose les lacunes et les d éfa uts d' un interna t 1118.1 tenu et conclut par cette senten ce brutale : l'internat es t Ull mal n écessaire pour un certain nombre. Un c.on tradi c teur aurait la tâch e faci le s 'il , roulait m e llre en parallèle, d 'un e part un de ces foyer s disloqu és , san s autorilé et san s union et le la isser-aller d un ex ternat non sur veill é d alltn ' part 1..1 ne maison d '·é du cation où toute la vie, l'oiganisation el m ê m e le ,d étail l1Ult éri el conver ge nt ver s la form ation a u ssi inLégr ale que possible d e l' enfa nt. Il va ut mi eux éviter ce d altoni sm e m e ntal ou ce parti-pris POllr voir clair dan s cette qu es l"ion, il suffit d e ::; e p lacer ::;ur le terrain de la réalité telle qu'elle se présente chez nou s. D ans la formation d e l'eïlfant, c'est à la famille qu e r evient le r ôle primor dial et ina li énable ; l'internat h e joue qu'un rôl e su b sidia ire, m a is non n égligeable; il supplée l'acti o n d es édu cateurs naturels dan s des situation s d étennin ées . Voici d es parents dont les enfanLs vont quitter r école prima ire p our poursuivre leurs études en d ehors de la locali té d e domic ile patern el. A qui les confier ? Qu elquefoi s 'à un proch e par ent assez sùr: n1ais le plus souv ent, il r es te le choix entre l' ext ern at où le chef d e p ension s' occup e surtout d e la chalnbre e t du couver!. difficilem e nt d un e surv eillance efficac e, et l'internat que la prévo yante sa gesse chrétienne a organisé ch ez nous connue ailleurs souvent au prix d e sacrifices et où , gén éralem ent , d es prêtres on des religieu x assum ent les charges ·é duca ti, es dont les parents nt' peuvent s'a cquitter. Qui blâlnerait les p èr es et les m èr es d e s'adr es ser ù des professionnels, au lieu ,d 'ab a ndonn er leurs enfants aux hasards d e l'externat ? Autour d es jeun es , quelquefois pris d e nostalgie, se r econstitu l' sou vent un mili eu familial où maîtres e t élèves m èn e nt un e existen ce intim em en t li ée. Suivez cet intern e dans sa àrison ! Il est encore endormi , non loin du surveillant qui sauv egarde le calm e d e son somm eil. Ne craignez pas que la captivité trouble son r epos par des cauchemars . L es hygiénistes n e cessent d e r ecom.mander la rég ularité du coucher et du lever . Sous ce rapport , l'internat pourrait en remontrer >il beaucoup d e familles. n e bon matin , le r·éveil sonn e ; t:OU.'-i les dorm-eurs sont vite dégourdis , et la toil ette 111atinale est réglée
! 1]
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·cn 20 nünuLes . L a plup art d es pare nts qui ass isteraient ü ce r e l~lU e- m. é ll ag e . souh a iteraient d e disposer d e la cloch e tte m agiqu· q UI, en un e 111111ute, tr ûn sfol'lne les donn eurs en êtr es a ctifs. Il V Q certes de.s jeu nes ge ns qui savent être fidèles au lever ù h eur'c fi xe . :Vla i.s ce tte d isciplin e r a isonn able, ce lever en tr aîn ant est plus sain qu e les lam entahl es h ésitation s et les r e tard s dan s de n Onlhr eu ses famin es. rl l'internat chréi'ien , Dieu est le !)J' cJlli er ::;erui; ù Lui les p1">nliccs d e la journ ée; la p en sée r eligieu se plane sur ce tte exist-en ce ·or gc.misée. Sa n s d oute, p lus d 'un nI? prier a qu e du bout d es lèvr es.' :\t!o. is il n 'es l qu e juste cr offrir ù toutes les âm es d e b onn e v olont{~ l" occasioll fr équente d cr oître en gr àce en m êm e temps qu 'c il 's cience e t en vigu eur corporelle. L e la ïcisateur Bui sso n r ed ou tai tjus tem ent- ce tte influen ce r eli gieuse. L' étude surveillée occup e d a ns l'intern a t LIll e l)lacc import::llltl'. Les r écriInination s d e m ai nt professeur contre la nonch aJa nc' d e t a nt d 'ex tern es lib r ES ne p eu vent p as ê tre invoquées en fave ur ·d e la th èse d e :,,1. B ui ss on.~:~) Ass ur e!' le calme et le r ecueillem ent d e l' &tucle; stimuler .leS non ch a lants r a m en er le r êveur a u Lrava il, en courager le faible et disciplin er l' es piègle, cela n 'es t pas Un pi s-aller. 'u :'! où l'internat et r école forment un m·ê.lne étahli sse m ent. le professeur , oubliant les limites d e l'horaire, s intéress(' souvent a u travail d e ses élpves p endant l' étud e et les aid e sans p r éjudice p our l' effort p er sonll el. San s cl oute le mili eu d e l'intern a t es t autre qu e la sociét& l'a milia le e t surtout le sp ec ta cle d e IR ru e dont les s tim ul ants sont loin d 'être toujours nonnaux. L es d étracteurs, ù la suite d e Buisson semblent croir e qu e la population d 'un internat est com .. posée d e p er sonnalités amoindries et qu e la claustration , l'isole m ent intellectu el sont poussés jusqu 'à l' étroitesse; laisson s-lt'-"i luttt'r contre les moulin s à vent , à l'in s tar d e Don Quichotte. Sa ns ' doute, le jeun e homme a besoin d e d éten te et la con tr uinte prolon gée est insupportable. L a longue exp éri ence d e l' édu ca tion chr étienn e dict e ,à cet égard ,d es r ègles ,très sag es qui con cilicnl le travail et le d élassem ent dan s une a Hernan ce judicieuse d efforts et d e r épit. N'exa gérons pas d 'ailleurs la m esure d, la cl é·tente. L 'appr entissage de la maîtrise d e soi-mêm e n 'adm e t pa s le laisser-all er complet. n est vrai qu e le jeun e homm e en révolte -contre la loi du r enoncem en l chr étien n e supportera qu 'en maugréa n t la di sciplin e imposée; mais ce n' est pas le r égim e d e rinter. N. de la Réd. - ,L 'a u teu r cl·u pr ésen t ar ticle SeJmbl e fRir e croi re que l c correspond an t qui nou s a ·env-oyé :l'.articl e Internes et externes, en n trou vé 'l e texte ,d,an s .l es écrits cle F . Buis's on. Nou s- pouv on s ·a ffirm e-r qu 'il n' en e-s,t r ien. F . Buisson est trop c{)nnu de notre correspondant pOUl' 'qu e c e lui ~ci .a H r ecours a ux idéeH c!e ce·lui q·uj s ·cs t. fa,it -le pr.opa gateur de l' en seig n em ent Rl1ti-chréUell en FI'·a n cp .
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nat qui doit endosser la responsabilité de ce conflit. Je viens de lire « la jeunesse de catholiques illustres » , dont bon nombre ont connu une discipline plus stricte que nos pensionnats actuels ; l'épanouissenlent de leur vie est un argunlent qui contrebalance muplement la rancune et la colère de certains homlues célèbres contre les bercails d'enfants. Peu de fml1illes chrétiennes consentent de gaieté de cœur :à livrer leurs enfants aux risques de l'externat libre. Ceux qui les confient là un internat savent rester en contact avec eux dans la inesure où ils s'intéressent à leur développonent; la diversion des jours de sortie et des yacances suffit pour combler les lacunes. Bien des familles même, nlalgr,é les facilités d'instruction qu 'offre leur dOll1icile, croient devoir confier leurs enfants au nioins pour quelques années à des internats , pour leur procurer une éducation plus riche. ,L'enseignenlent de l'histoire n 'est pas sans valeur dans la question discutée. Dès le débul, les ordres 1110nastiques ont fornl é leurs recrues dans des 111aisons très fermées. Dès la fin du 4me siècle, saint Basile, saint Ambroise, saint Augustin, pour ne citer que quelques noms .illustres, ont en1prunté cette institution en faveur de la forn1ation des clercs. On ne sera pas étonné de voir des éducateurs chrétiens tirer profit de ce régime d 'internat dans la formation des jeunes gens destinés ù la vie séculière. Les disciples de Rousseau vivront encore longtenlps dans les illusions d 'un naturalisme toujours en faillite. Les parents chrétiens et leurs auxiliaires croient « à l'efficacité de la surveillance de la discipline, des vertus dites passives )} . Ils cOlnptent avant tout sur le secours de Dieu qui supplée à ce qui 111anque là leur action imp-arfaite. Les pères et mères savent que l'internat sagel11ent dirigé, ~an s suffire à toute l',é ducation, est une institution bienfaisante qui, loin d'amoindrir le rôle de la fan1ille, entend partager ,la responsabilité paternelle et la sollicitude maternelle. G. r..
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La mort des Oiseaux
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Oh! C0l111n e les oiseaux doivent 1110urir l''hiver ! Pourtant lorsque viendr(l le temps des violettes, jVous ne trouverons plus leurs délicats squelettes, Dans le gaz on d' avril où nous irons courir. Est-ce qLl e les oiseau x se cuchent pour mourir ? Fr. Coppée.
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\7erba volant
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Braves gens , prenez gard e aux choses que vous dites , Tout p eut sortir d 'un 1110t qu'en passant vous p erdîtes . Tout, la hain e et le deuil! Et ne 111 'obj ectez pas Que vos an1is sont sùrs et que vous parlez bas. Ecoute:: bien ceci: Tête à. tête , CIl fJontoufle , Portes clo'ics, ch ez VOLlS , s((ns Wl témoin qui soulfle, V nus dites à. l'oreille (lU plLlS mystérieux D e vos amis d e cœ ur ou, si VOLlS l'aime z mieux, ~ 'ous 111W'lTIUreZ tout seul, croyant presque vous taire , Dons le j'ond d'une cave, à trente pieds SOLiS teNe, ,Un mot désagréable cl quelque individu , Ce mot Que vous cJ'oyez qu' on n'(l pas entendu, Oue VOLlS disie z si bas dans Lin lieu sourd et sombre. Court cl peine lâché , part, bondit, sort de l' ombre. T enez il est dehors! Il connaît son chemin ; li Dla;'che, il a deu :r. pieds, un bâton cl la main, De bons soulieJ's fenés , un passeport en règle; A u besoin , il prendroit cl es (iii es comme l'aigle! Il VOLlS échappe, il fuit , rien ne l al'l'êtera; Il suit le Guai , franchit la place, et cœtera , Passe l'ea';' S(/IlS bateau, dans la saison des crues , Et va tout droit cl travers un dédale de J'ues , Droit chez le citoyen dont vous avez parlé. Tl sait le numéro, l'étage; il a la clé. Il monte l'escalier, ouvre la porte, passe , . Entre, al'l'ive, et railleur, regardant ['homme en face , Dit: « Me voilà ! Je sors de la bouche (Pun tel. ~ Et c' est fait. Vous avez un ennemi mortel. Victor Hugo.
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Le soir, au coin du feu, j'ai pensé bien des fois A la mort d'un oiseau, quelque part dans les bois. Pendant les tristes jours de l' hiver monotone, Les pauvres nids déserts, les nids qu'on abandonne Se bùlancent au vent sous le ciel gris de fer;
~~~ C'est être notl'e âme.
·U Vl
Pensée
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monstre que de n e ,p as tft imer ceux qui ont cultiv é Voltaire.
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Quelques procédés relatifs au calcul Ce qui paraîtra sou,,> cette l'ubr1que n'a qu'un bult: .faciliter la t.âche .du maître dans .queJ,ques-unes d.e ses ,leçons et suggérer quelques moyes Ipropres non seUJlement à provoquer la connaissance, mai s aussi et s'u rtout il, dév·e.lopper les fa·cul1tés. I. - Le pour cent (.B énéfice ou perte). Posez ·à vos élèves du degré supérieur ce 'p etit problème: .combien doit-on reveudr,e une marcrhandi,s'e qui revienrt à 60 If rancs 'pOUl' gagner 20 % : a) sur .le ,p rix d'achat, b) s'ur le ,p rix de vente? Il y a üenL à ,parier que s'ils répondent à la première quesüol1, ils ne résoudront Ip as la seconde. Nous 'propoSrons le moyen suivant: Soilt A. = achat, .B = 'b énéfice, ,V = v'en te et P = perte. Les €nkU1LS trouveront ai'sémel1't que A + B = V et que V + P = A.
A ou
v
B
P
I------L--I
I-----L---I
V
A
EX!plriquol1S soi.gn,eus'ement Il es gr,a phiques que voici: a) Quand iù. y a 20 % d'e B sur A A = 100 % de A B = 20 % .(l'e A
I~
v=
120 % de tf\.
A = 80 % de V
lB
_ - - - - - - - - - -, 1' - - - -
_ - - - - - - - - - -, 1- - - - - - - A
li) Quand il ya 20
=
= 20 % de V
-
100 % de V
c) Quand il y ,a 20 % de ,p sur \. V = 80 % de A
P
=
,1
20 % de A
-
,1
100 % de A
% de P sur V
V
=
100 % de V
P
= 20 % de V
1-----------.-------.----------------:.::::::::::::.-:.. ' ----",1 A
=
N. B. _ On pe'llt varier leS' questions 'en donnant B, ou P, ou A, ou V. Epujsel.' t.oute la, ga.mme des questions et en fah:'e poser .par le ,'
éllèves. HEM:: ARQUES. - 1. Cette méthode peut être appliquée aux frac. 5 2 tions. Ex. : B = - de A ou P = - .de V. 12 7 2. On 'p eut aussi 1 aclapt el' .au ,c alcul de la tare, du ,p oids ,brU't, du 9 5 poiél,s net Ex. : T = -~ du P. B. ou - - du P. N. 100' 100 Il. -
La division des fractions.
On n·.enseigne généralement qu 'un soul procédé: il y en ,a cinq t~ont
d,eux
~oujourS' JPos's~bles .
A. Pal' réduction au mème dénom inateur: 5 2 25 12 25 1 : _ = _ : _ = _ ou 2 _. Principes: a) On ne Ip eut com6 5 30 30 12 12 parer que des nombres ,de mème eSlpèc·e. b) Le quotient necllange pas de vaù.eur qu.and ,on muHiplie les deuxl termes par un même nombre. e) Une division peut ,s 'incUquer sous forme de fraction 25 : 12
=
2(
2 / 1 ).
B. Par « renversement» de la fna.ction diviseur.
5
2
5X5
52
1 ou 2 -. Prinôpes: on doit l'en 1re touj.OUl'S G 5 GX2 12 . 12 25 25 le divis,e ur entier. (- : 2 = -) . 6 12 i
b) Quand il y 20 % ,de B sur V
v=
61 -
60-
120 % de V
Lorsque 'les élèves ,aur,ont parfai,t ement saisi (et Ja cho.se n'est 'p as ~i ,s imple), 'p r,oposol1s-leur de représenter ,p ar un graphique 12 % d'e B sur A. - 6 % de IP . sur A. - 15 % d'e B sur V. - 18 % de iP sur V ... , etc. ·P uis viendront :les problèmes d'application, résolus ég.allemell't là l'aide d',un gr8.!phique. Ex.: Je vends pour x ,fI'. une marchandise sur laquelle joe gagne 18 %, a) sur le pDix d'8Jchat, b) sur ,l e prix de v,ente. Trouvez Il e ,p rix cl'.a,ohrat.
C. Pal' division terme à terme. 25 5 25 : 5 5 : _ = ___ = _. Princi:pe : mê.m e ,que ,p lus haut. 32 8 32 : 8 4 D. En opérant rS·eœlement ,s ur le numéra't eur du dividende. 15 X 4) 3 le' : _3 = (15 ____ : 3 = 60 : 3 20 ou 1 -. Toujours rendre 17 4 17 17 17 17 .ivlseur entier. E. En o,p érant sur le déno'mina.teur du dividende seulement. 8 2 8 8 8 4
_ : _ = --- :
16
3
15: 3
2
= - - = - = -. 5X2
10
5
Il ser.ad.t intéressant de demander ·a ux .é lèves ,l a solution d,e quel~ues exerdces ,p ar rl',emploi d·es -cinq ,procédés, mais dans la pratique,. US SB borneront ·évidemment à l'emploi de l'un ou l'autre des deux preF. T. _iers.
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Pour capitaux: au domicile du contribuable; le domicile des personnes sous tutelle est celui de l'autorité tutélaire. En cas de changelnent de domicile en cour d'année, répartition proportionnelle, si le séjour dépasse trois luois.
L'impôt direct communal ;,1. Bases légales:
'Constitution cantonale r,eVlsce, du 11 novembre 1920 ; loi du 29 novenlbre 1886 sur la répartition des charges lllunicipalcs; loi du 19 111ai 1899 sur le contr{)le de l'impôt lllobilier; loi des Finances du 10 novembre 1903; décret des Finances du 15 janvier 1921 ; loi du 14 novelllbre 1922 r évisant l art. 14 de la loi du 29 novembre 1886.
'2. Sortes
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Taux d'impôt ~1aximum , dans la règle : 3 0/00 pour l' ensemble
des deux catégories. . . De 3 à 8 0/00, sous réserve d 'approbation par le Conseil d'Etat. Plus de 8 0/00, sous réserve d 'approbation par le Gra nd Conseil. . Taux extrè lnes act.uels : ;J 0/00 et 22.20 0/00 .
~'impôt: ·
. A. impôt sur la fortune mobilière e t inllnobilière ' B. impôt sur le r eve nu des professions autonomes, les salaires et pensions; C. taxe de nlénage.
Exonérations
Fortune des étrangers en séjour dans le canton del)uis moins de ,6 luois. Fortune des personnes à la charge de l'assistance. Bâtinlents improductifs de l'Etat, des comnlunes , des orphelinats et hôpitaux; les é difices du culte et de l'instruction publique. Capitaux appartenant là l'Etat, aux fabriques d 'é~ glises , aux orphelinats , aux hôpitaux, aux fonds de bienfaisance ou des écoles publiques. Les éléluents de fortune exeluptés d'impôt par des . lois spéciales, fédérales ou ,c antonales (bâtim.ents adnlinistratifs de la IConfédération, donlaine d 'exploitation des ,Co F. F ., fonds des · caisses-lnaladie reconnues, .de la caisse de retraite du personnel enseignant, etc.).
A. IMPOT SUR LA FORTUNE. Caractères de l'impôt
n) IInpàt réel) c'est-à-dire frappanl les objets sans tenir C0111pte des charges qui les grèvent , ni de la situation générale d e fortune du contribuable; b ) Impôt proportionnel ft non progressif ; c'est ln conséquence de a). Objet _de l'impôt
1. Il1ulleubles bâtis
(bâtiments, tunnels, lign es électriques, installations nl'écaniques fixes , etc.) taxés sur les 2/3 d e la valeur cadastrale ; ~ . lmlueubles non-bâtis: taxés sur la Lotalité de la valeur cadastrale; .;) . Capitaux: taxés sur les 2/3 de leur valeur réelle; les polices d'assurance-vie supérieures rà frs. 5000.- , SUT le 30 96 des primes versées. :Domicile fiscal
Pour les Îlumeubles : leur lieu de situation. Nota. - Les immeub.l,es sis hors ,commune Ip ayen,t l'impôt de première catégorie à la. -crommun e de situation et ,celui de deuxième céVtégorie à la commun e de dO.mici.le ·du contribuable. Les immeu'ble,s éVppal'tena,nt à des pers'onnes moi··a;les et ceux des 'üontrjJ:lUables domiciliés hors canton ,p ayent les deux e:a:tùgo.de .' à. .la commune de situat.ion.
B. IMPOT SUR LE REVENU. Caractère
hnpôt partiel du ' revenu (produit du travail) et non produit de la fortune. Ohjet de l'impôt
1. Hevenu des professions autonOlnes (üupôt industriel) hénéfice ou gain capitalisé par 20/3, avec, en plus, 1/3 du capital industriel (inventaires) . 2. Traitenlents, capitalisés par 4. 2. Salaires, capitalisés par 3. 4. Pensions, capitalisées par 4. 5 . .Rentes, capitalisées par 5.
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Diverge nces tra n ch ées p a r la C0I1111lÏss ion canto-!l a Ie d e l 'ünpôt. (En pra tiq u e, la d écision du Con seil comm u n a l est dé finitive pour l'Ïlnpôt cOlu m llna l, sous r éser ve de r ecours.) Réclama tion s so ut :\ a dresser :\ la COlnmune.
Domicile fiscal
((d. 1) a u li eu oll s'e xer ce l" ac tiviLé p ro fessio nn elle, avec ré partitio n éventuelle entr e les comnlll n es , proportio nn elleluent 'Ù l 'importa n ce de cette ac tivité s ur le territoire d e ch a cun e. ad. 2) e t 3) a u lieu où le contribua ble a le sièp'e d e son activité profess io nnelle. Si le domicil~ est d a n s un e a utr e conUllun e du canton , celle-ci p er çoit l'impôt d e deu xièm e catégorie, la pre111ièr e catégori e étant p ayée -au li eu du trava il (applica ble au p er sonnel enseign a nt) . ({cl. 4) e t 5) ~l la conuùune d e r éside n ce effec tive. Tal1 ~
GS -
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Instances cie recours
Con seil d' E tat el Tribunal Fédéral. Déla is con cernant l'impôt
Ren1Îs c d e la d éc la r a tion d' imp<>t: 1:') f év ri er. \ 'flltati olls d ï m lne uhl es e t d e capita ux : 1er fév rier. Hécla m a tion : fi xé p a r voie adminis tr ative da ns ch a qu e COlnmune. Payem e nt : I dem . Recou rs a u Conseil d ' E tal: l a nn ée dès notif icati on du borde r ea u d' Îlnp ôt. Hecours a u Tdbulla l F 'é dér al : :3 0 jours dès n o tificatio n de la d écision du 'Co nseil cl 'E la t. Ha ppel d 'ünp ô t : deu x a n s. Hép é titiol1 d e l'impôt in dû : l a n .
(l'imp ôt
Au r e\ enu capita lisé, sont appliqués les mêm es ta u x qu'ù la fortun e imposable. Exonérations
1. P r oduit du travail a gricole. 2. Sala ires d es d om es tiq u es e t ouvri er s agricoles. ;-3, Hevenus exonérés par d es lois sp écia les (rentes d e l 'assuran ce nlilita ire trai tem en-Is des agents de la police canton ale, d es age nts diplom atiques, etc. ).
Pénalits
Om ission de r em e ttre décla r a ti o n d' ünp ôt : a m en de d e ;') ù 200 fran cs . \ Iula ti on s d 'ünm eubles n on effectu ées: aInen cle j usqu'ù 15 francs. Sou stracti o n cl'imp C> t s ur f orlune ou produit d u tr av ail sala r ié : ] 0 fois le droit dé tourn é. Contre cette a m end e droit d e r ecours a u 'Con seil d 'Etat , d a n s les 1;') jours .
C. TAX E DE MENAGE.
Rempbce l'impôt d e capita tion (t axe p er sonnelle). Est p er çu e d e tous les m énages , san s dis tin c tion d e fortun e ou d e r ev enu. Produil d e la tax e par commuJl e, va du 2 a u 25 % d e la totalîté d e l'impô t à p ercevoir p ou r la d euxièm e catégorie. Ylaximum: Frs . 25.- p a r Iné nage.
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;3 . Procédure: Bases de la taxation
1. hnm eubles : taxes cadas tral es, r évis ées , dan s ]a r ègle, tous les dix ans. 2. Capitaux et r evenu: dé cla ration a lllluelle du contribuable. Si ce tte d éclaration ll 'es t pas r elnplie, taxation d 'office et p erte du droit d e r ecours. Autorités de taxation
La commission c01nmunale d 'inlpCrt e t le cons eil C01umunal.
Pensées
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AveZ-Va ll S a H a i l' e à l 'amo u r-p l'opl'e ct à l'j l1'(-ér ôt vou s :avez b eaLL Avoi l' n me lu Jes p lus gran cls ser vice' , vouS' avez l' éch3 Uff é clans vot r e sr in ri es vipè l'es. L a mécUsa n ce est ,l a fiH e immor( ell c Do l' 3mO Ur -ipropr e et c1e l' ois ive t é.
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Tl ,f a u t p en ser à to u t 8 utr e ch ose q u 'à -ce qu 'on v eu t oubli er.
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0===========================0 NOS PAGES COURRIER DES INSTITUTRICES
0===========================0 SOl\iJMAIRE. - ' Les heul'e,s lentes. - Le « mauvai,s élève ». - Le!> conversations. - Le ·puits. - Pensée. - Bal'l)Qteu.'e au t.ricot.
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Les heures lentes
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COJnbien les heures de bonheur Qui viennent sourire cl nos rêves ) Sont toujours J'ares et l'l'Op brèves Pour les désirs de notre CŒur! Pour nos pauvres ames dolentes, Qu'elles s'obstinent cl cl urer Les heures qui nous voient pleurer! Oh ! comme elles sont lentes, lentes 1... Qu' ils nous paraissent longs, les jours Dont sont faits ces heures cruelles: Si nous allions souffrir toujours, Avec ces heures éternelles! .... Lentes, lTIais cruelles, non pas; Car c'est des heures de détresse Que, dans notre exil d'ici-bas, 'N,ous achetons notre allégresse! Et, pOUl' ceux qui savent tenir , Ce sont, après les heures sombres, Les heures de bonheur sC/ns nombre Qui ne devront jC/mais finir 1....
Le "mauvais élève" n est ordinaire d'entendre pal' « mau\f.élÎs élèves» ce u:;i (Lui so nt ' rebelles 'a ux méthodes normal es cl'écluca lion, ct qui, n e se plillll t Pil'" ..\ la disdpline Ll - ,r en seignem ent c.lasskjue, n'en obtiennent a ucun ,profit. Il e.st -gé.n éraJ.em enl dit cl' eux CJu '« on n' en peut rien tirer », De~ pédagogues é l.airés s'ont d 'un ,avis conlra.h"e, et. pens'e nt assez volontiers -que J,e « mauv,ais élève)} est 'l'enf.Fln t dont ]e mai'tre n'a J);{lS su reconnaître et utili se r l es aptitudes.
« L' en Ïc-lnL le ,plus té)2'cl', le plus pal'csseux, comm l e Iplus lourd, pst toQujours au fond.' capable de s 'intéresser à qu elque chose clans l e eC1T.lc clû ses etudes: quelle chose? Découvrez-la ct prenez-Je par ce cô l'(~ .
T el 'qui FI toulcs l es pein ' S du mancie à apprendre à lir e, ealculcJ'è1 l'i1cil ment ct. p a l' cons équent volonliers; iet ,pOUL' qui l,a gT8mm a ire l' s t un c enn emie pel'sonne.ltle, voiL CrUll œ il ip lus doux lI a géographie. U tili scz ,l eurs ,p références, qui sont des apt ilud cs, lan cez-l,es clans l'ordre dï(lées avec lequel l eur intelligence a .J e plus d'affinité -'; il,: .T'r éi,ahliL'onL bienlôt solidement. » (Rousselot.) Il faut noter, CC;}Jellcll-1l1l, que ces remarque::;" quoique tl'ès exac tes, so n i. cl 'un e Flpplica tion diHicile ' dans un e clirse où le maîtl'e, ,astreint à Uil c ll sc ignelllE'lH ,moy811 eL ;'én él'.g 1, ne ,p eut tenir comp te des apti.lLHles J1 a,l 'ticulières que clnns un e meSUl~ e res tr einle, pal' lîmpo s'Si'bi'IH é matérieHe où il se trouve le se cansa'cr er slp éc ialcment à chaque Nève. EUes se ronL au contraÏJ'e bien plus [;Jcilernent utillsées rlnl1s l' en se ig n e m nL particulier.
Les conversations Lon3que Sé.llèque - s'il vous souvient ,d'un prècéclent bill r.t conseill:üt à son ami. LL1Cili.us l é! Ipratique cie ]'rxamen {l e ,c onsci ell ce Ch8 qu e soir il lui de,manel ,a H cIe pass el' en revuc s.a journé9 en sc po sant cleux. question: « En quoi ai- j e été meilleur 8 LbjOUrcl'l1.ui '? En I[Hoi ai-.i e é Lé main.' bon '?» Ce:-;l, njoulaJl-il, Ull cxcl'ci cc ll'è':-; ~, n lutail'e. A l'ex emple du pl1.ilm:iolp he l,a tin, ct tout e n j eta nt un coup d'ex.' il r nsemble cl e la, journ ée finie, il serail fort pl'ofi'ta'bl c d 'insist er S Ul' quelque poi,nt particuliel', Pal' exemple, un qui e,s t ,Lr ès ... f é minin ct qui nous revi enL de :lJ'oH: ,l es conversa tians. En agisSèUtl El ins i, leG 01J1'~: clr nos entretiens se modifienaiL vite: tout co q'u i e31 contl'nire à la I)ienv Hlan,ce, à. .la cha rité, à ,l a .' impl e ju s tice, ne Lm'lel'ait pas à ell 6tro banni.
S UI'
A\lèmL dc nous enclol'mir, posons-nous .clonc cetie 'p remière ques(ion: « De Jui ,ai-je parlé aujourd11llÏ? de '\Œ.me X ... , cIe ,\/I ll e S ... , (l e' lll es sl~péri e ur.s, mes égaux, mes inférieurs? Et. qu'en ai-je dit?» A cetlo seconde question, l es différentes ,conversations ,cie la. journée se ,l èvcn L comme CI es a.loueUes d'Lm 011[1 mp d e b1(' .. Ip~ut-ètl'e mé.lnngé d'ivl'aie. On entre ,aloQl's plus avant clans .la cons,cience, et, POUl'S\.llVant lïnteJ.Togatoil'e, Olt se d emande: « De qui ai-je parlé en bien'! et d e comlJi en de Iper 'onnes en mal? » A cles~ e in , ce sont cleux. ,f ormul es cliffércllte,s : cie qui? clans 10 premiel' CRS, ,p resque un singuli er. Car il est si rare que nous parlions en bien cl e beaucou.p de personnes! ,X ous avon.' loujoul'S que.lque plainle à. formuler ou qu e.lque critique là faire. Et nous trouvons si souvent que les 'autres ngissent cn mal à not!'e endroit, sans nous .
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rendre compte que, cle l eur côté, Ï'lspoulTaient nou s aclresser le même re'pl',oche ! De comlden (1e gens ,a i- je parlé en mal? » Question de plundit.', cette .fois, J e ne reponll'.ai pas comme Alceste ,à Célimène: « Vous l1'elil ,épargnez point et chacun El son tour». :VIl:d s j,i es't cert'R,Ùl que, pour l):lus cl"u n e d 'entre nou', le Ip lateauLlC' la balance s'abaisse clu côté ,où il ne è1evl'i'dt pas ,p encher. Notre pauvre llR"tUJ' e humaine est a insi faite qu'e'l le 'CI. <b esoin de se ra.ppeler S'auvent les Céll)a.ctères de l.R vraie charité . .Laquelle ne \ oit point de mal ou du moins LrtLénue, est (liscrète, ,cherche le hien pour lemettl'C' en ,lumi èr,e, a loutes les ,])eHllté,~ que ,l ui prête sa int Paul clans un chan! ineffable. «
A 'p eine certaines personnes ont-elles épl'Ouvé Ull l ége l' f!'oi.s:-\('ment un petiL manque cl'6.p:,l'l 1'(1 s, qu'eUe, ' s'empressent cl'C'n fnil'C' le 'ujet cl~ leur ,co nv el'sation. Elle- l,cs g l'o ssbsent., .l es eX-:lgèl' en t C',t prêtent ,alH! nutl'es cle s intentions qui éUüent fort loin de IC'ul' IP ll St'e. Il en est. cl"lHl'1reS, vous e n cona,Hissez comme moi: qui se f,JRU e nt de n e jam ais manque]' de charit.é clans l eu]'s conversa,tions. Cause-l-oM av cell es ]) enda nt s quelques i.n sta,nts? Tout ,s e I))asse à mcrvei,He. L'entretien ,s e poursuit-il? Aussitôt :aPPHJ'aît ,l e c-O IT,ec,tif bien ,co,n ml, l a restric'tion qui atténue ou moclifie les ]lremièl' es ,pnrol(':-; ,tout P.R cl'élog-es: « ,\'fm e X ... ost, très ])-011ne. « n1<a iS'», clans 1e,Me eircolls,tanc c. . 'eHe vient (l'agir ' cl'une ,f,a çon toute contraire à ses h ~\bitu{les. - Savezvous ce qu'i1 fait ,\f1,l e S ... ? Elle est fort 'chRl'Îtahl e, '« meds» c,l le ~ r e fu sé du s()cours à tel l e fa.milllf-' en ddl'es';:.;c.)} Ou bien: « Elle n 'a: pas répond Ll à mon app el c n fa, C'Ul' de tell e a'uvre, en clonnn n! de son re.fus l1l1e excuse qui ]) 'e ll est; pas une ... » El l 'on cO ll!jnu e, :-;111' ce. ton, dépassant 'p arfois, eL cru ll emc nt, l,a, mesure,
Ce qui est ju .. te, c' st ,de sïngéni,er 10ut a ut ant à clécollvrÏl' le.biNl qui sc trouve en ohacun. Il y ,est, plus ou moins alp parrnt ou
caché, mais il imporl e cIe' ,l aisse!' cla vart1 8gc {l e coté le,s' et Inême l es cléfR.uts cle s autres.
iml r)(,l'fectioJl~
Il en ,est qui, 'effraient ,a u (l éhut. de ces enquêtes journ a li ' r cs, ne voÏl' co mbien, sa n s m,a li ce ni méchanceté, ell es lais,s'ent ]i:b1'e ,cal'1'ièl'e à leul' ,l an g ue. Mais hientôt, g'pâce à ]a mai1rise que 'l 'on acquiert, Ulit progrès sensible se réa ,l is e. Alors on atteint à 1ïc1éal cle l' a,p ôtre s;ùn!' Jaoques: « Celui Jui ne pèche pas par la. langue est un homme l),nrfait.. »
Conclu 'ion toute ch r étienne de c1eux qu st ion s l'ema,l'fI unbl cs pgsées par un paï en : « En quoi a i-j,e ',té meilleul' aujoul'Cl'hui '? En quoi a i,.i été moins bon? » CC'st à chacun cl'y répondre .loyalemen l
haCfu e ,i OUl·.
Le puits Orifice Jlluel, sombre bouche inquiétante, quel vertige recèlestu ct d'où vient que n1a petite fille aux joues roses aÎlne tant là se pencher sur ta Inargelle grise? '.. Est-ce ton n1iroir secret qui l'attire? Ne cherche-l'-elle en toi qu e son image rayonnante sur un fond de ltu11ière et d e ciel? .. Non . .. , Tout au cœur de l'abîn1e dort une eau imm,obile qui n e s'l'claire que d 'un fugitif reflet. Le soleil ne la transperce jamais de ses aiguilles d 'or et n e lui donne ni la joie ni la vie . Solitaire et glacée, Elle reçoit de très loin le sourire des rayons qui glissent aux flancs ùu puits, et dont la flanune oblique n e s'attarde pas longtemps clans cette cage -étroile. La petite fille qui se p enche ne cherche ni , son visage dans ce mirojr , ni la griserie d un dangercux. vertige. Elle a simpleluent pitié - elle me ra dit - de cette pauvre eau prisonnière, qui ne peut ni courir ni chanler, et qui ne remonte il la lumière que lorsqu e le sea u va la chercher au fond de sa geôle, mis éricordieusenlE']ll. r\ lllesure qu'elle s'élève, elle ra) onn e, elle s'allège elle resplendit. Les gouttes du trop-plein se détachent :) rcgret et reLombent dans les ténèbres avec un e petite plainte infinim ent triste. Au bou t de la corde t end ue regardez , regardez briller fréli1ir, chatoyer l' eau délivrée!
Où ira -t- elle? ... Qu'en fera-t-on ? r\ quels obscurs usages estellC' destinée? ... Peu lui importe : celle qui désaltère les hommes est elle-même perpétuellement aHérée de clarté, et maintenant que la voici en fin ren10ntée Ù la surface, elle boit, eLle hoil épcrdlllTIcÎü le soleil cru i coule des vastes cieux. Le sort le plus doux qu 'ell e veuille est d'êlre r ,';pa ndue Ù la su rface du sol. Alors, multipliée, gonflée, elle court en frémissant sur la lerre magnifique. Il lui Semble qu' elle est devenue tout ù coup ruiss eau , rivière, océan e t qu'elle ne tarira jamais. El1c rafraîchi l' un p u d'herhe, noie un moucheron , emporte un f{~ tu de paille' comm e un torr ent e111porte un arbre, et ne cesse de briller , h eureus e, enivré,e de soleil, de soleil, de soleil! , .. Elle 'e tarit bien vite? ,.. La terre, impitoyablement , la dévore. L'ardeur m êm e qui la pénètrE , rèpuise e t lllel fin ù cette course raüc. Qu'importe ? .. . Elle a vécu. T,'autre celle qui ne l'l'monte pas il la surface et qui dort au fond ' c1e rahîme, est un e t'au morte et sans beauté, La petite fill e attendrie la regal"de, soupire, e t se demande pourquoi l'élément dt' "je <:-t de joie est ainsi prisonnier là jal11ais dans l'obscurit6. La petite fille médite sur le luystère douloureux enfermant en tre des pierres cruelles C-e' qui est fait pour sourire, psalmodier. clésalt<~rer
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les plantes et mouiller les luisantes phllnes des oisc3.u x. La p etite fillc ne sait pas en cor e qu 'il ~r a des ân1.es pri so nni èr es COlll11le les caux ... Elle en r encontrera p eut- ê tr e plus tard sur sa route , de ce ' clOllloureu ses captives impitoyabl em ent Inurées , hrül ant de se déverser com111e un torr ent au d ehors de leur sombre geôle. (:0111b il:' 11 , c0111bien de sources muettes cherchent ~I s'épal\ch er , ù renco ntrer la lumièr e et ù chanter elles aussi la louange du ,Cl"éateur ~ Bouches inqui'étantes ù force de silence, qui déliera' os lèvres ? ... Ea ux glacées dan s vos mornes profondeurs qui vous l'pchauffera ? ... Pellse alors petite fil1 e aux joues roses, 'ù ce tte corde moui.llée 'CJui d escendait dans la p énOlnbr e; pense à ce seau d'où tornhai ent goutte ~l goutte de claires larmes désolées; p en se ù ton sourir e qui accueillait t'eau conUl1 e si tu eu sses partagé son allégressc cl',évad ée lorsqu e radieu se eHe sur gissai t hors de 13. nu11'gcl1c ronde; e t souvi en s-toi alors de la gra nde leçon de misl;ricord e que je t-e donn e, cht' r e ig norante, près de ce puits ... -rd . Rn]']'(Jre-Affre.
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Barboteuse au tricot, pour enfant de 1 an. :''1 0 cl è 1 e « BOB y » E ll e se tntvaill e ave,c d e la ,b ine 4 fils, Riguilles ~·o 4·. :,Ioltt er 25 mf'l.mes pOUl' l e bor d el'un e jam'b e, et tricoter 22 aig- . de tra.vail un1 (une a ig. à, !'endroit, un e aig. à l-enver s). :,{onl el' à nouveau 2:1 111. pOUl ' l e ,b ord l e la. seconde jam lle et faire 22 ,aig:. Repr ncll'e ,l e. ' 2:1 111. laissées, ,a jouter 16 m. ,R U mi,li èu ,pOUl' rentre-jamb e. Av ec ces (iG m. obte nu es, tricote!' 40 t. (80 Rig.) tou t à l endr oit . On pst ·à l a taill e. Tricoter maintenant l es 10 premières m. ou travoil urù ( 1 aig. 8 l'en.droit , 1 aig . à. l' env ers) 'es 10 m. su ivantes ,tout à l' endl'oit, l c:-:; 26 m . du milieu au tr avail ul1i , .les 10 m . suivantes to u t. à l' endroit et 'l es Hl der ni ères mf'lilles au tr avail uni . B·.aire a in .. i 26 (lig. Aj-outel' ci e chaque càté 30 m. pour les manches. qui se tricote ront enti èrem ent FI,U tra.va ill Ulli. Avec l es 12G m. ol)ten u es. faire G :a ig:. en ,conti nu ant l e travai '. comme indiqué. On est. -à l'en colur' e. Tricoter 03 m., les mettres SUl ' une Flig:. ,auxitli ai l' e et üavai11 er a.vec l es 63 m. qui l'esten t IP01W un des côtés. Tricoter l es 3 p rem ières mailoles du càté de l' encol ur e, tout à l 'e ndroit, l es 10 1lTI . s uiva nt es ::lU travail uni, pus 10 m. tout à l' en dro it et 'es 40 dernières m . au travail uni. Faire .ainsi 24 aj,g. :vl ettre l es 13 premières m. sur un e aig . auxitlif'lire. Avec les :JO m. qui reslen t, faire 2 aig. pour l' ~I aule .
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Hepren clr:. il es G3 m. l a iss·ées et fa i l'e .le second càté pal'eil au premiers. A.iou ter 26 m. a u milieu pour ,l'encolure a u dos . Avec .' es 126 m. obtenues, trico ter 30 ,a ig-. en ,continu,ant l e dessin form é pal' ùe ·c ha ngement de tricot. Lâcher de chaqu e cà tè les 30 m. cles manches. Avec les ()(:j m. qui restent, faire 26 a ig-. Le dessin est terminé, tricote-r !10 t. (80 a ig .) to ut tà l'e,nc1roit . Tricot81' .25 m ., làciler .1es 10 m . d u milieu et .faire ave,c Jes 25 m . qui res.tent 22 a ig:. de tl'avai'_ uni pour les bords .cl·un e :i a,mbe. Reprendre les 25 m. 'l a is 'ées et. fa ir e 22. .a ig. pOUl' lIa s'econde .iarnJ)e. Pour l es poignet., relever les m. des manc:hes, soit 20 ,cote r 12· aig-. de .petite càte', 1 m. ·à l 'endroit, l HL à irenvers .
11'1.,
·et tl'i-
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1;2/1:
POUl' Ll' co] , l' el CV CI' loui e,' l e.' m, [\jg, ) à r e nc~roit.
l e l' e n colur e
ct ll'i co l l'
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t..
Coutll' e ,à ,l 'ai g- , 1('s càtés et l es man,cll es , Pli " I' l e petit 11 01'(1 cl l-'~ ,i,amb es et le couclr e 8 !l' Rigui Je , Foso l' 3 j)l'e.' s iolls pOUl' f e l'm e l' ]<111 (-\ l' bol ou s à l' e nt1'C -.Îê:\11liJ e, n ou
l' Hir o un Ip e ti t. cOl' clo n, l CL',milJ é 'p HI' c1 c u~ Uo cO Il S', iL' p 8S.'C I' ,t l , l' cl LI lH-1 s cl e r cn cohn' c,
r.Banque Cantonale. du Valais~ SION
Capital de dotation: Fr. 7.000.000,-
Réserves: 1.530.000,-
GARANTIE DE L'ETAT DU VALAIS
Pensée
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SO ,\'o ilS cam 111(' 1' 0 i sc CllL p osé p ou l' llll S ur
cl eS I' ~lm e aux. Il'0,])
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Bilan
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CI
Fr. 25.000.000,-; 1928: 1929: Fr. 66.000.000,-
Fr. 58.000.000,-
fl'''j AS,
Agences à Brigue, Viège, Sierre, Martigny, St-Maurice et Monthey. _ Comptoirs à Montana, SaI van et Cbampéry
Qui se ll'L ploy el' 18 ])l'anch c, m a i .. qui ch n n io pO ul't,<'I n 1-, Si:lC il i lllt.
1917:
11 ~ 1<'1 n t
cl es 8il ~ s !
Re}1tl'ésentants dans les I>rincipales localités du Canton Correspondants en Suisse, à l'Etranger et dans les Pays d'outre-mer .
Un témoign a ge p e u s u s p ect On co.lllaÎt la 'h aine sataniquc avec laquelle Voltaire co III h~ü .lil la r eligion' et tout ce qui s'y rapporte, \.u ssi son hOll1m ag l' a ux. .1{' ~)Uit-('s, st's anciens maltres ne risque-l-il point d' être tax. é de I" clw complaisance 'Ù ]' ;gard de ces r eligieux, Voici comment il (')1 parle dan s une lettrc qu 'il a écrite en 174G: « .rai été é1evé pendant srpi" cms ch ez des honlll1cs qui se donn ent des p ein es gratuites et infatigables ù former l'esprit- et }ps mœurs de la jeun esse .. , J 'ai eu le bonheur d 'êtr e l'orm é par p lus d'un Jésuite du caractèr e du p, Por-ée .. , Enfin , p enclatJt le sept années que j'ai vécu dans leur 1naison , qu 'ai-je vu ch ez eux ? la "ie la plus laborieuse, la plus frugale , la plus r églée, toutes leurs heures partagées entre les soins qu'ils nous donnaient et les exer cices de leur profession austère, )}
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Voici le chanlpion des Inachines à écruee pOletatives Vo u s n e pouvez vot.'" une
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Ce que Voltaire dit dcs J ésuites pourrait s'appliquer ù tou s les ordres religieux ou congrégations qui s'occupent d 'enseign em ent ct scrait la meilleure r éponse ù ceux qui, aveuglés par l'ignorance, les préjugés ou le sectarisme, m·éconnaissent leurs services et les traitent de pieux fainéants ou de gens conduits par la vénalité,
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ESSAY E Z 1
CONVAINQU EZ-VOU.S 1
·O~TlSCH 1~ ~!~ ~ ~Er;:f'! -rO~D~~ ~N~ ~v~9~u= RiRES ACCESSOIRS
S.A. "
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TOUJO. U~S D E PREM!È .RE, QUALITÉ .
à LAUSANNE, M.ONTREUX (Place de la Paix) et VEVEY.