Liddes
_t'l, Dm'bellay René, inst.
No 2.
SION, 31 Oe'lobre 1945.
65ème Année.
Répertoire des Bonnes Adresses Les grands magasins
fc>urniture
d'école et de bureau
Louis Tonossi-Zufferey
Matériel d'enseignement Tableaux n~ir'i
KAISER&c
e ,
SIERRE vous offrent toujours de la qualité
S.A., Berne
Rue du marché 19-.101
Instituteurs, Institutrices! Notre matériel de réforme scolaire vous enthousiasme, vous et vos élèves! D emanr!tez notre catalogue gratuit du matériel pour :
le calcul l'école active le travail manuel FRANZ SCHUBIGER - WINTERTHUR anciennement Schweizer & Schul>ig'er'
L'instituteur, arprès le o"U'I' laJbeu'I' de la jouTnée ser'a heureux de jouir des plaisirs de la famHle et de se délasser d,ans des meu-
bles de la
Maison A. GERTSCHEN, Fils, Brigue Représentant: M. OTTO GERTSCHEN l '
Essayer
les bonnes pâtes
S V
MA
('est les adopter.
SIERBE.
Exi.g ez die vos fournisseurs les calfés tOl'll'iMiés
PELUSSIER & Cie S. A. dont les diverses qualités tou.jours soigneusement pl'lésaJtii·slf,aü~e Iparées rpeu'V'ernt toua les goûts,
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE
MAISON de CONFECTION pour Dames et Messieurs
DUCREY FRÈRES MARTIGNY
LIBRAIRIE
Aa
MONTFORT
MARTIGNY-VILLE
ORGANE DE LA SOC"~TÉ VALAISANNE D'EDUCATION
Tél. 6 11 19 Toutes Fournitures pour Ecoles,
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 GIi10nnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement ul concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Si erre - - Les annonces sonl
reçues
exclUSivement par - -
PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare
SI ON) 31 Octobre 19/,.5.
Répertoire des Bonnes Adresses
"et:~~!~!!~ut Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux. Vente directe dé la fabrique au clie"t.
CRÉDIT SIERROIS
Pour un chic complet adl'essez~vous
à la Maison
~
Dépôts et prêts
MARTIGNY-VILLE
aux meilleures conditions
Caisse d'Epargne du Valais SION
Société Mutuelle 20 agences ('ollt. ...Ue
dans
onj(~ jel
le canton: (pel'nlanent.
Toutes opérations de banqlle aux conditions les plus favorables,
L'habillement le plus chic Au prix le plus bas chez
H. A. RAUCH SIERRE
Bâtiment des Postes
65ème Année.
l'ÉCOLE P IMAIRE ORGANE DE lA SOCIËT~ VALAISANNE D'~DUCATION O:vliMAIRE: COMMUNIfCATIÜlNiS DIVE,RrSES: Nouveùa'8 alUlocatio:n de l'enohél'issement. - CiDCulajre aux Commissions s'cofLa.Ïi'es. PARTIE .P EDAGOGIQUE: Postur s ou attitudes vicieuses des écoliers . - So us les b0lll11hes des théo'l'iriens. - L'ruPlPel du Souvenir. - L'ardojae à ,l'é>co l e. - PARTIE PRATIQUE: Langue fl',a,nçaise, centre d'intérêt. - Proonelnades il travers 'leI. l,angu e. Histoire. - Science. u sue.l l es. - Fiches scol'n/ir es. - BIBLIOGRtAPRIE.
~L~~~~~
Ulysse Giraud Confection
No 2.
Sou hebdomadaire: L'action la plus mgent€', L'action la plus belle, L'action de notre jeunesse, Le don de chacun,
Croix-Rouge Suisse Secours aux enfants.
g CO~l~!UNJ[CCATJIONS ~ DÉPAJRTEJMrEl\TT
©
~o\VoEo ce
DJIVJEJR§E§ ~
§,lLVJRL UNION
'2)
~
~
nouvelle allocation de renchérissement En séance du 28 septenlhre 1945, ,l e Conseil d'Etat, sur 1a .proposition du DépartelTIBnt de 'l'Instruction puhlique, a décidé d'augmenter de fI'. 30.- par 11'lois i\ partir du 1er octobre, les allocations de renchérisscnlent sm"vies au p e rsonnel enseignant. Il sera toutefois sursis au paiement de cette nouvelle prime jusqu'à ce que le Grand Conseil aura accordé ,l e crédit slIlpplémentaire nécessaire :\ cet effe t.
Circulaire adressée aux Commissions scolaires du Ganton du \Jalais à l'occasion de leur l'enouvellemerot Monsieul' le Président et Messieurs } Votre a.dministration cOlllmunale vient d"être infonllœ que nous avons ap.prouvé ,l a nomination de la commission scolaire, dont vous êtes les IneluJJres, comorm.ément alLX dispositions de 'l'article 96 de la loi sur l'enseigne'luent primaire. Au 'm oment où une partie des iInenlbres vont inaugurer leurs fonctions It anùis que les autres continueront leur activité bienfaisante, il nous paraît nécessaire d'attirer votre attention 's ur .certains aspects que revêt notre enseignem.ent primaire.
., -
-
3-5 -
34 -
Le. n:ond~ SOTt ,d un c~nflit .sanglant an Cours duquel diverses l'deologles se sont affrontées snI' les chan"1ps de bataiUe Or; les idées n'ont 1?~s d: li:rnites co.mme les pays; elles ne 'Con~ na~ssent pas de bar,l 'Iere; Il en est qUI sont venues jUSlqu'à nous et qUI ne ~~'lTespondent cependant ni :\ notre idéal chrétien ni à nos trad1tIons séculaires . Si, avec l'·aide. ~e J?i~l1, et g~·~ce. à la vigil.ance et à !la IPrudeI:ce de nos autonte~ cIvIles et mIlitaIres nous avons échappé aux hOl re,~rs de 'c ette ter.PIbIe ~uerre, nous devons cependant Ic onstater que 1 eco].e en a SUbI les repelicussions et les contre-coups . Les r~lèv~s successives qui ont à maintes reJp·r ises éloigné les chefs de faI1l111e de leur foyer, le service miUtaire des instituteurs, :l 'extension -des oultures, la réquisition des 10tCaux scolaires ~ont al!tant d'éléments qtù ont nui considérablement à la bonne fOl'mahon de notre jeunesse. Nos >Classes ont été bien souvent désorganisées et la génération qui monte ressentira les effets d'une prépa.ration fodement entravée par les événeJ.nents des années écoulées.
Il appartient nlaintenant à la faJl1ülle et à l'école de redresser rapide.nlent Ic ette situation et de 'Comhler les lacunes quise sont prodUItes durant les années de guerre. , Le devoi~ d~ J'écvle est donc tout tracé. Il s'agit de revenir a une organIsatIOn scolaire normale; de prendre des Illesures én~:rgiques Ipour bannir le laisser aUer et la nonohalance qui au~'al~nt pu se glisser ici ou k\, à .la faveur des événements. Il est IndIspensable de redonner à l'écoŒe tout le sérieux dont elle a besoin pour remp.lir convenablement la mission qui lui est confiée. La jeunesse écolière actuel.l e aura beso>Îll d'une instruction solide et -d'une honne éducation chrétienne. Nous devons Inettre tout en œuvre pour préparer ù notre pays une :jeunesse saine e~ forte . Parmi les nlOyens propres à élever ~on lllveau ~noral et Intellectuel, nous pensons qu'il 'Convient de ~}.gn.aler parbculièrement la prolongation de la scolarité, lorgamsatioll des cours de va'c ances, la création d 'écoles 1110yennes et le développement de l'enseignement ménager. . , La Co'lll'mission scolaire . e~t très bien pla-cée pour agir aup~e~ des parents et des autontes CouIl'I Dunales, pour préparer 1'0pilllOn publique à ces diverses innovations. Les parents doivent comprendre la nécessité d'avoir une scolarité plus lono'ue. Pendant que ,l es élèves vivent sou-s l'œjJ du maître, ils sont placés sous bonne garde; nutlheureusement dès qu 'ils ont quitté J'école, nous devons constater que bien souv-e nt ils échappent à toute sUl'vei'lJance. Sans vouloir parler d'une scolarité aI1nuelle, nous avons .le sentiment qu 'avec de la bonne volonté il est possi1ble de prolono'er sensiblelnent la scolarité actuelle qui est vraÎ!Incnt troq:> restreü~te. Il semble qu'il serai.t d'autant Ip lus fadle de le faire qu'en vert-u
d'une décision de 'pdncbpe du Conseil d'Etat toute ,requête pr~ s.entée en vue -d'obtenir une prolongation. est acceptee, sans .q~ I~ -en résulte des frais ,pour la COffi1TIUne dans la plus grande IUa .lOI1te des cas. ,de cours de vacances 1 autorité B éga:1eP al' l'oro'anisation ~ ment en 111ains un excellent nloyen de combattre le vagabond [llge et le maraudage des enfants. Que l'on fasse des cla~ses. .d'~té E"ll plein ail' pour la snnté des enfants. Ces cours sont aUSS i Sl )ventionn~s par l'Etat. La création d écoles mo ennes se justifie a,ussi dans les com.munes qui groupent un notl11Jbre suf:tïsanl d'élèves. Dans ce~ .écoles le prOi'TaUlme des écoles primaires est sensiblement €largl et su;tout .pl~s approfondi; les connaissances que 'l es jeu~~s y reçoh ent sont adaptées srpéciaJeluellt à leur âge et aux ~ondlhoru:; de vie qui seront 'l es leurs. Po lU' en facniter l~ créatlO.fi .rEt~t subventionne ces écoles à raison de 50 96 du traitement des 1nalires. Il n'es.t pas néces's aire, pensons-nous, de souligner le~ avalTtaO'es de .l'enseignem.ent m énage r. Chacun se rend pal'faltem.ent c.o~npte du rôle de la 111ère de fa·miHe et de l'import.ance ,?--e la -p réparation de la fenuue de demain en vue de sa voc~h'Ün d ~,pou se et de rnère de fan11ille. Espérons que dans un avell1r aussI rapproohé que possible -c haque ·co'm 'lllUne aura son é~ole In~lla:gère !pourvoyeuse de bien-être et gardienne d e la sante physlque et 1110ra..le de 'la fanlil1e et du pays. Nous 'COll1.'ptons sur l'actirvi1té -féconde descom-m issions scolaires, sur leur es,p rit de dévouenl'ent pOUl' aider le personne] ,~n seignant à m ener à bien I] a tâche. délicate de ~ormer le cœur, 1 .I ntelligence et la volonaé de notre Jeun esse valaIsanne. C'est dans ces scntinlents · que nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président et Messieurs, l'assurance de notre considéTation la plus distinguée et que nous vous recolTIllnandons avec nous à la .protection divine. Le Chef dl.l Département d e l'InstrLlction pllblique " c'yr. PITTELOUD.
B
DE T ILL
TIGNY
Exécution rapide, discrète et soignée de toutes opérations bancaires aux meilleurs taux du jour.
1BagneS!
Orsières! Salvan-Finhaut !leytron-saxon 1
., ~.
i
.~
P ARlllIE PEDAGOGIQUE . ~ .......
~
Postures ou attitudes vicieuses des écoliers Les aottitudes VICIeuses des enfants à ~ 'école sont exrên1ellent fréquentes et produisent des effets fâ:cheux lorsqu'elles deviennent habitueLles. Il y a bon nombre d'années déjà un Inédecin neuchâtelois a publié les résultats ·de ses observatio·n s à cet égard. Sur 350 garç-ons, i:l a constaté 62 cas de déviation de la colonne vertébrale, ,e t sur 381 jeunes fines, 156 cas à des degrésplus ou moins avancés. Un médecin berlinois qui avait étudié la même question a déda-ré que sur 300 cas de déviation de 'l a co-lonne vertébr.ale 267 devaient être attdbués à des causes scolaires, c'est-à-dire près de 90 % de ,l a totalité. Un docteur de Zu-,"i'Ch estiIne, lui aussi, que les % des ·cas de déviation proviennent de l'école. Il y a donc un grand n01l1bre d 'enfants qui sortent contrefaits de l'école. De plus, une assez fOl'te propOliion y devient également myope. Nous avons -lu que les enfants ne naissent pas :m yopes, mais qu'ils le deviennent; et Hs le devieI1l1ent surtout à l'école à cause de J'habitude qu'i'ls y prennent -s oit par mollesse soit à cause ·d e la défectuosité des ta'b les-bancs, de se pencher délnesurément sur leurs Evres et leurs cahiers et de ne pas tenir ces objets à -la di's tance normale de 25 à 30 cm. N 'y a-t-il pas, en ce qui concerne la n1yopie, une cedaine res ponsabi-lité qui retombe sur l'instituteur? S'efforce-t-il d'exiger c-onstaJllllllent une tenue hygiénique pendant 'les leçons? Son attention ne se por,t e-t-elle )pas trop exclusivement sur les explications qu'i'l donne, -s ur 'l e travail intellectuel qu'il fait exécuter par ses élèves? Nous constatons pJ'esque tous les jours, soit dans nos ·cours, soit ai1leurs que beaucoup de jeunes gens de 16 à 20 ans se tiennent fort. mal à leurs p1aces, qu'il leur faudTait des cales ou des coussinets. Ce sont, de leu,r part, des hahi.t udes prises depuis longtemps et dont on ne se corrige qu'avec une fOlie dose de bonne volonté ou de persévérance dans -l'effort. Pour ce qui a trait à la déviation de ·l a cO'lonne vertébrale, le nlanque de zèle de l'instituteur pour obtenir une tenue hygiénique n'est pas toujours seuJ en cause. Entrent égalelnent en ligne les qualités antihygiéniques des tables-bancs. Depuis bientôt quarante ans, on fait usage dans la plupart des écoles valaisannes du « banc Ducrey )} qui, conçu par un médecin scÜ'laire, répond aux conditions d'une bonne hygiène. Mai&.
/
37 -
il n'est, cToyons-nous, nullement obligatoire; pour le favoriser, on le subsidie. Il y a d'autres bancs dont les formes, les dj.m·el~sions et les p'rorportions ont été fournies peut-être 'par des gens l.n~uf fi.samment. au COUTant. de l'organislne hUllualn et des condItIOns hygiéniques. Dans cette question, H. nous semble que l'ins~~tuteu~' ~oit, êtr~ à même de juger si tel modèle convient ou non, afln de faIl'e a CfU1 de droit les remarques utiles. Voilà pourquoi "nÜ'us voudrions donne.r brièvemen~, ~u moin~ à ·c eux qui les ignoreraient, quelques renseI'g nen1ents generaoux qUI permetti-ont de voi.r assez rrupidement si tel ou tel mell'?le 'Pourra provoquer chez les élèves la fatigue ou une défonnahon corporelle quelconque. Disons d'abord que dans nos écoles où se trouvent réunis tous Il es degrés, donc des élèves de taines bien . différentes, it faut QU Inoins tl'ois grandeurs de tables-bancs. PUIS, pour chacune de ces tables-bancs, l'·attention ou l'examen doit se portel' SUT J.a hauteur du sièo'e -e t celle du purpitre, SUT la pente du pupitre et du dossier, sur la nJargeur ou la profondeur du siège, ,s~r la dist~ce entre ,l e bord postérieur du pupitre et le bord ·anteneur du SIege, enfin SUl' la hauteur du dossier. Passons à quelques précisions. La hauteur. du ~iège doit êhe telle que 'l'enfant, étant ·a ssis et posant ses pIeds a plat sur le ,p lancher ou sur une p~anche en lattis tr~sversal du banc, fo~:ne avec sa cuisse . et sa jambe un angle ru·mt. La largeur du s'l ege seTa où peu près les ;; /,. de la longueur de l,a cuisse. Dans tous J.~ cas, l'élève ne devra pas avoir les jalnbes suspendues quand Il est .assis. Pour la hauteur ·d u pUipitre, dont l' inclinaison mesurera environ de 15 à 20°, on fera croiser les bras à l'éco1ieT. de~ant le COlip~; l'extréJnité des coudes allongée de 2 ou 3 .cm. Indrquera .J.e nIveau du bord postérieur de la planche à écrire ou du purpIh'e.
Ce bord postérieul' pl'ojeté ye'Tiicalelnent devra se cOlllfonJdr~ avec le bord antérieur du siège: cal' c'est la clis-t ance nulle quI est généraJelnent admjse. Le dossier se trouvera à 'l a hauteur Il oluhaire ùe l'é.lève, c'està-diTe un peu p'l us haut que les han-c hes. Les épaules n'ont pas à 01 . 1:' s'y· aJppuye-r. S on ffiCunalson sera d" enVIron 10 /0 . Bref c'est le banc qui doit s' ac-c-ornmlllloder à l'enfant et non l'enfant ~u banc. C'est comme pÜ'ur les habits. Un tailleur J-es adapte à la forme du COlipS, el il ne lui viendra pas à l'idée de Inodifier les formes du corps. Nous croyons que depuis un ce rtain nombre d ' aru~ées, on a introduit ·clans J,,! plupart de nos écoles des tabtes pratIques, hy-
-
38 -
gl(!mques. Il se peut pourtant qu'i'l y ait encore des COl1ununes ou des salles de classe où ,le mobilier, en particulier les bancs, lais.'s ent à désirer, où .l'hygiène est traitée en cendrillon. Si c'est le cas, hl nous 'ser.mble 'que ,c 'est 1e devoir de l'instituteur de denlan. . der polilnent à l'autorité COUll étente, 'c'est-il-dire ;'i la commission scolaire, qui transmettra la denlanrde au Conseil coullillunal, Le TeIlllplacement .du 11l1utériel hors d'usage, et si sa démar,che reste v.aine de 's igna,l er la chose ù 1'1nspecteur, lors de son passage. Mais généralement, l.'Inspecteur peut déjù constater par hu-même, sans qu'on l'y rende a tten t-if , ,le délabrement ou les conditions a ntiJ1Ygiéniques des lueubles. Dans tous ,les cas, quoi qu'il advienne, l'instituteur aura dégagé sa responsabilité . .1.
Soùs les bombes des théoriciens l'écrasement de l'art! Sous l'influence du rationalis.me et du subjectivis'llle r eligieLLx, triom.phant d'extraordinai<re façon en Europe au début de ce siècle, et nlenaçant du même -coup la foi religieuse et ce qu'on pour.r ait aJPpeler 1a foi esthétique, l'on a découvert dans les cahinets d'études de nollllbreux professeurs illustres de nos uni'v ersités, en Allemagne plus que dans d'autres :pays, des théories ohso]u:ment nouvelles sur la 'Création de ,l'œuvre d 'art. D 'après ces théories, répandues à pTofusion :par la presse, le livre, la radio ou tout simplenlent par la parole, le poète, le p eintre et le musicien, devenant S(pontanélnent d ' un seul -coup, des créateurs) sont de ce fait bien au-dessus du COITl111Un des mortels qui iD 'ont 'Pas ,le droit de les juger -- nl.ais bien quand mêlne le devoir de 'l es soutenir! Etant des créateur's -nés, de ,grâce n e 'leur demand ez donc pas d'apprendre patiemment un lU'é tier ipour produire leurs Ch6fsd'œuvre. Ce serait insolelulnent leur faire injure. L es vrais artistes ne sont plus, selon ces ,t héo-ridens , ce qu'on a cnl bie n trop 'l ongtemps, des ouvi'iers adroits, créant avec réflexion et intelligence, des œuvres plus ou m.oins· réussies, profitant de toutes les leçons réalisées par d 'autres avant elles ;par des ouvri·ers du passé. Parehlle conception avait pu être adnlÎse à une époque où une critique que 'l'on estinl.ait sérieuse, se 'Permettait de guider l'artiste de ses relnarques. Elle Lui rrupp elait, pour parfaire son développe·m ent, des règles éprouvées) cUlpables de l'aider dans son travail, de lui servir auss i en que lque sorte, de direction sûre, lui donnant ,l a 'Possibilité de juger à son tour, de la valeur de t elle ou telle création d'un auh'e arti's te . Cette époque serait dépassée, hien que l'on ait toujours des jurys légi.férant canonisant, fulminant lors des eX'P0sitions dites des beaux arts. Les jurys, dit-on Ü est vnu., sont nécessaires, aujourd'hui encore, pOUl' con'Clanmel' toute œ.u-
39-
vre apparaissant comme le produit d~un art par trop con sd ent, par trop habile à calculer ses effets! Un chef-d'œuvre, tOUjOU1~S d' rupTès les Hlustres théori'Ciens {font nous parlons, n'est pas fait , il naît! De même que dans .Je domaine religieux, l'on admet de plus en plus a,c tueIJement, dans certains milieux, qu'une religion offrant à ses fidèles des certitudes, une doctrine, un enseignenlent h'aditionnel précis, n 'est plus aoceptable - le fidèle devant trouver par lui-Jllême sa religion - i!l en serait -de même en art: chaque artiste doit créer de toutes pièces son art à lui , découvrir sa technique propre. Si personne n e 'c omprend sa eréation, peu inl.porte! Le ,c hef-d'œuvre ainsi 'ç onçu sera toujours « un organisme vivant, nus au nlonde par l'artiste en veliu d'une nécessité intél"Îeure )' . Dans .J'acte de la création artistiiq ue, le génie est inconscient et en quelque so·rte passif. Pareil bouleverseIll.ent ,d ans Je domaine des arts, des beaux arts pruiiculièrenl.ent, a rprécédé Œe plus grand bouleversement que le nlonde ait jamais connu depuis le déluge. H l'a:ppelait même. Ainsi, bien avant que les bOlnbardiers n'apparaissent dans le ciel de l'Europe, les bOlIllbes des théoriciens susno'I1llnés commençaient à détruire en 's ilence 'Ce qui contribuait tellement cil donner aux habitants de notre continent un chaTIue et lm sens à leur vie, à .savoir les œuvres d)art en général, réalisées toutes avec
amOl.lG tandis que les œuvres exécutées selon les données de nos modernes esthètes) étaient tOl.ltes créées avec la haine de quelque chose. Ce qu'il y a d 'étonnant, c 'est que cette action des nouveHes doctrines en art, action nettement destructrice) Ile soit pas parvenue à ouvrir les yeux de nos contemporains. Il est vrai que, durant un temps, ce n 'e,s t que dans des cercles fort restreints qu e l'on pouvait s'en alpercevoir, en constater les effets nettement déInornlisants . Ce que l'on appelait, depuis le XVIIIe siècle, les académies des Beaux-Arts conHnuait à fonctionner normalement, -conuue par le passé, avec la différence que depuis 1900 environ, les élèves ne s'y rendaient plus qu'a'Vec la !'erme volonté de ne .pas s'y laisser influencer ipar les professeurs, rrar l'enseignement que l'on y donnait, enseignement qui , il faut l'avouer, n'était plus, hé1as ! de la 'lnê'Ille va,le ur que celui des !maitres de la Renaissance et de la P,r érenaissoo-ce ! Ceux qui ont vécu conlIDe fIlOUS en contact avec les luilieux artistiques eurapéens d 'avant 1914, doivent se souvenir -d'avoir entendu, à maintes reprises, ,c ette fanleuse phrase: « Pour moi, j'ai mis plus de teIllIPS à désapprendre ce que · l'on m 'avait enseigné à l'a'Cadémie de la viHe de X ou de Y, que durant qes années que j'y ai passées ». Cela n'mupêchait d'ailleurs nullement tel ou tel 'aTtist-e, faisant senl.blable aveu, d'accepter une place de professeur dans une de ces académies, au cas où ron. , '.'enait. il lui , en offIi.ir une!
-
41-
40 '--
L'art qui se rit de toutes les théories.
Le Christ et les pénitéllts .
L'art qu'on veut nous imposer à coups de théories.
.
')
j
Les œuvres « 1110dernes » reproduites ici, suffi.sent à ,m ontrer cûmbien avec tout le fattas de ces théories, que l'on continue jOUl'nellement à no11,S seruÎI' dans notre pl'esse suisse - et cela, hélas! sans restri ction wu:une - on ne peut arriver à rien de consfl'uctif. AH contraire, on doit y v oir un appel permanent à accumuler destruction SUI' destruction. Au reste, les doctrinaires qui les ont découvertes dans .leurs studios fa'm eux et enfumés, sont sans doute engagés, .p résentement, sur des différents fronts de 'guerre - en AJJemagne dans « Volksturm }) - où, fort probablement, ils sont les prenüers à se rendre compte de la triste applilCation sociale ,de leurs découvertes ,(h.m s le domaine de l'art. Si .ces théorjes ont pu un tefl1lPS aider à voHer l'incapacité ou l'ignorance tola,Je de métier ·d e certains ,de nos artistes contemporains, elJes ont assez desservi, par conhe, les recherches sincères tentées par d'autres, pour arriver à Tetrouver la fa'm euse « clef perdue », dont parlait déjà, si admirablement, 1e peintre et écrivain français Fromentin, dans son fameux ouvr3'ge « Les ft.rJaltl'es d'autrefois )\ . Cette def perdue, n'est autre chose que Ile secret de la technique obtenue jadis pal' des maîtres qui, des siècles tClm"ant, et malgré les guerres et les révolutions, ont produit d'illdiscuhrbles chefs-d'œuvre ceux.-JJà, dont l'Exposition du Prad'O, à Genève, en 1939, à la veiJle même de la -catastrophe IPrésente, nous a offert d 'innombrables témoignages. Cette exposition ne fut-elle pas un rappel à notre rpays et à -la Société des Nations qui siegeait sur son sol, de 'la grandeur de la 'Civilisation européenne qu'il s' agissait d 'épa'l1gner 3. tout prix? Ce rappel, l'avons-nous entendu, nous Suisses? C. d . lVI.
Il Appel du Souvenir « C'est. l'heure tern€ et grise où 'll·a!IlS .l'€', ' rimetière ,~ L ',llipipel ,(lu sDuvenir s'a'chève ,en oraisons, Où le-s deriI1Jières 'Heu,Ts vont Tocouvrir les pierres DeEi pâlles frond a isons . » (Jeanne Delahaye.)
Au rythme des saisons, ,l e JOUI' des morts revient chaque année dans un tourbillon de feuiales détachées. FeuilJes jaunes, Tousses, cuivrées, noirâtres, 3!UX nervures ligneuses entre les palm 'e s ratatinées, comme le seraient les mains de cadavres. Feui[les isolées, abandonnées, livrées à elles seules dans cet internlinable mouvement giratoi'r e que leur imprime le souffle des premiers :Frimas. Feuilles mortes, seln!bla1bles aux âmes qui doivent ,e rrer aussi dans les régions enténébrées de l'Au-delà. Elles naquirent sous l'effet des haleines tièdes du printemps, Enes sortirent timidement de leur cara,p ace de noulTe gluante. Le Christ et la pècheresse.
-
4.2-
~lles jetèrent sur e~res ,neufs .. Elles
le monde inconnu le premier regard étonné des poussèrent plus hardi'm ent ensuite, pour devenu, a lI a fm, protectrkes des nids, donneuses de fraîcheur et poumons des arbres . L'été durant, elles jouèrent ce rôle utilitaire. P.ulS.' elles se recroquevillèrent et s'enrolJlèrent sur elleS-n1lêIneS, aInSI que des âmes souffrantes, aux prenliers effets néfastes des brunles automnales. Le vent de novenlbre les a déta~hées de l'arbre nourricier. Elles ont jonché le sol et maintenant errent en virevoHant dans la bise aigre du jour des ;norts. ' L'histoire des feuines est âussi l'histoire des 'hom.nles. Ils ont, co'm ,m e elles, vu le jour d'un œil étonné. Us ont 0'Tandi ,e ntourés de la sollkitude familiale. Dans ce milieu saluh~ire il~ ont connu Jes jeux de ,l 'enfance et les rires insouciants de l'ad~lescen ce. Hs ont rempli. chacun à 'sa place, .le rôle confié par la Providence. Et, l'âge, les fatigues de la vie, la maladie peut-être, aidant, un 1nal sournois les a terrassés. Puis, «( à l'heure terne et grise où dans les CÎ'nletières les dernières fleurs vont recouvrir Jes pierres de ,pâles frondaisons, l'appel du souvenir s'achève en o:aisons )} . Les oraisons funèbres. Le cuIte des morts. La pensée pleuse pour 'l es chers défunts qui nous ont précédés sur le cheinin de l'éternité . . En ce jour des [111orts, songeons à nos maîtres disparus. Songeons à nos condis·ciJples, à nos coUègues, à ' nos élèves enlevés à l'affection des leurs. Ayons aussi -le culte du souvenir. Un culte vrai, sincère. Donnons un sens profond il notre prière pour les Morts. Que novembre dédié à leur souvenir ne s'écoule 'p as sans que 110S pensées ne se soient tournées plus souvent vers ~e grand 'm ystère de l'Au-delà qui peut nous é:mouvoir si intensélnent lorsque nous le ·m ,éditons. Dans l'exeIuple de ceux qui nous ont précédés en actomplis~ant. leur devoi~', nous ~~rons reconnu la Flam.me qui guide, eclalfe, rechaufte et :purIfIe. HonoI'é Pralong.
Allemand, Anglais ou' Italien g:ar<l1I1!ti en 2 m.ois.
Diplôme de secrétaire commercial 'e n 4 mois. Entrée toUJS les 15 jours. DerrnaIllde.z :p:r.OSjpeiCltUB et référenl0es.
ECOLES TAMt, LUJOerne, Neuchâtell et quai 30.
ZÜT~ch,
Lianmat
P .l.3'7tZ iLz
L'ardoise à l'école Depuis très longtemps, certainenlent depuis qu il existe des écoles, on fait usage en Valais, connue, du reste, dans bien d 'autres régions, ·s urtout aux Etats-Unis, d'une tablette ·en pierre llO!mmée vulgairmuent ardoise, ·et cet usage est .loin d'être aibandonné. Le seul inconvénient, et encore n'est-il pas d 'une grande Î!l11[)ortance, est que J'ardoise alourdit la main des élèves . . Mais ce n est pas l'ardoise elle-.m êlne qui en est 'la cause princilpale; c'est plu, tôt la dureté du cnayon, sur lequel il faut alPpuyer assez fortement, quand il n'est pas bien taÎ'l'lé. Nous croyons qu'arctucl.lenIent, on fabrique d es crayons rplus mous; l'ardoise est ordinaireln-ent d'excellente qualité, à surface lisse et Ib ien noi'r e. Quoi qu'en disent certains calligraphes ou dessinateurs, ,c et abjet rend de précieux se-rvi'c es. D'abord, il pro.cure une économie Qippréciable de papier, d 'encre, de rplullles et même de gomn1Bs; puis, les élèves sont moins exposés à saür ·et. à c.hiffonner leurs cahi'e rs; ceux-ci restant exclusiveluent réservés aux exercices de calligraphie et à quelques tâches écrites . Dans l'usage de l'ardoise, il y a une oertaine hy,giène à observer. Ainsi l'instiltuteur ne doit pas 'tolérer que :les élèves utilisent ~e'UTs c'r achats ou leur salive pour eff3.'cer un h".avail Cfudconque. C'est d'aibord malpropre, de très (mauvais goût, et peut quelquefois présenter quelque danger si, ,p ar eXeIll!p'le, tels ou tels enfants portent en eux des germes de mala'd ie 'Contagieuse, comme la tuberculose. Il vaut mieux suspendre au cadre ùe -l'aTdoise, au moyen d'une fi-' celle, Wle petite éponge ou un Inorceau d'étorffe que 'l'on peut. laver à volonté ·et qui reste humide. Puis, il est recQilnmandé de laver soigneusement l'aTdoise chaqu e soir, pour qu'el1e soit de nouveau bien propre pour le lendemain.
i Un succès
~&r~ain
vous est
a.&8woé lJ)6.r 'u ne annonee dans
L'ËCOLE PRIMAIRE Ré8ie des
amlonGM:
PVBLICITAS, SION
PARTIE PRATIQUn
~~
LANGUE FRANÇAISE Centre d'intérêt: SOUVENIRS D'ENFANCE J. RECITATION Lorsque j'étais enfant
Rien ne 'm' amusait plus, lorsque j'étais enfant, Que d'aUer cherchei l'àne .au fond de la prairie Et dé le ramener ,jusqu'à son écurie.
- ·44 -
-45-
En vain le vieux baudet sentait 's es dents .jaunir, Ses sabots s 'écaiLler, sa peau se racornir: A ma vue, il songeait aux galops de la veille, Et pannÎ 'les chardons comm.ençant à brunir Il se nlettait à brai·r e et redressait 'l'oreiLle. Alors je l'enfourchais, et 'H'la blouse en bouffant Claquait 'com'm e un drapeau dans la bise en furie Qui, par les chemins creux, tantôt In' ébouriffant, Tantôt me suffoquant sous la nne assOlnbrie, Déchaînait contre Inoi toute sa soufflerie. lYJoul'ice Rollinat. Souvenirs d'enfance
Quand nous étions enfants, dans le mois de juillet, libres comnne l'oiseau sous 'le soleil qui brille, nous allions bien souvent 'c ueillir dans ,l a forêt avec nos petits pots les fruits de la ll1yrtiJJe. Oh ! les é-cLats joyeux 'd ans 'l'ajonc parfumé, la gaie dégringolade au SOm'l11et des collines iJ.es rires et les pleurs au hruit d'un pot cassé et l'écho de nos riTes dans le fond des ravine La forêt était loin et dans ces coins perdus il nous fallait souvent sauter de pierre en pierre et nIê:m e quelquefois nous mettre à pieds nus rpour franchir des ruisseaux à -l'eau 'c hantante et claire ... Disposés tous en rond autour d ' un buisson vert, nous cuei'llions les fruits noirs sur .leurs tiges fragiles et parfois par derrière un pa.lisson expert . fouillait les pots voisins de ses n'lains trop habilles. Nos bouches n'étaient plus rien que des trous sanglants barbouillés par le jus pOUl1pre de la my.rtille, et pourtant dans Jes bois, les rires et ·les chants débordaient d,e nos ·cœurs comme un vin qui pétille ... Quand le soleil tombait rouge vers l'horizon, grisés rpar le parfum carpiteux de la sève, nous revenions chargés d'une rkhe moisson d~ myrtiUes, de fleur·s, et le cœur plein de rêves ... Jean M oisan. IL VOCABULAIRE
NOMS. ~ La lnémoire, 'l es souvenh's; les parents, la niaison familiale, le jardin, le village nata1; -l'école, 1es camarad~'S, les vacances, les promenades, les parties de pêche, la ·cueiLlette des 'm û-
l'es, la récolte des châtaignes; Jes gronderies, les caresses. Un bébé, un enfant, 'un Inarrnot, un garçonnet, une fil'lette, un minois, un gazoui'lUs .
2. ADJECTIFS. -- Une Inrémoire fidèle; un souvenir exact; des parents dévoués: la Inaisonaccueillante, gaie; le vaste jardin fJeuri; l'école pri.a.naire; les cmnarades bruyants, turbulents; les joyeuses vacances, les -longues prOlnenades, une cueillettte ahondan te; un bepceau douillet.
VERBES. - Garder la Inénl0ire, se rappeler; revoir avec joie ses parents; ainl·e r sa Inaison, son village; a'ller saluer son n1aÎtre; revenir passer ses vacances ; reCOl1llnencer de longues rpromenades; cueillir des mùres récolter des chàtai-gnes' s'ébattre, bouder, faire la Inoue. III. ORTHOGRAPHE
Pr6paratlon : S'en référer au nU'll'léro du 15 octobre. Souvenir d'enfance
Insoudant lnon carlahle 'Sous le bras toujours seul, .le ,p artais à travers la ville. On me voyait passer tout joyeux, pourchassant à coups de pied quelque vieB1e ferblanterie. Je 11le croyais toUjOUTS un rpeu en avance. Je faisais l'homme en tâchanl d'hniter 'l a démarche et l'air de Illon père ... Je m 'arrêtais aux carrefours. Je flânais délicieusement. H. Bérauâ. Regrets d'autrefois
Qui me rendr-a le regard bleu de ma n1ère, quand j'étais petit
et malade, et les lis du presbytère et le nid du rossigno.l et le vieux grenier d'où 1'011 voyait 1a montagne? Qui lne rendra la rivière à ~a digue assourdissante où Inon père pêchait des poissons blancs aux ailes Touges? Qui Ine rendra la fleur de sureau que je coupais sur un talus? ... Qui me rend.r a la maison sur le bord d'une Toute où tout le monde paIs sait? Francis Jammes. Un souvenir heureux 1. Un de Ines bons souvenirs, c'est celui d'un vieux professeur du collège qui ·m e donna mes premières leçons de grammaire. Il était un des faIniliers de ,l a maison. 2. C'était alors un homm.e d'une cinquantaine d'années, ·très rouge, avec une voix de stentor, de ,gros favoris, d'épais sOlu-eils 1 proéminents sur lesquels brillaient de beaux yeux spirituels. ·Il . portait de longues redingotes, un énorme foulard vert en ponceau. Pour me contraindre à derneurer attentive pendant mes 1eçons,
-
47-
·- 46--
il me plaça..it entr e ses deux longu es jmubes et posait ses deux larges rrnains de chaque côté de nIes joues, comme ces œillères qu'on met a u x chevaux ... 3. Oh ! les bonnes heures que celles du jeudi! !\f. Desprairies lue tenait par ,l a 111.ain e t Ravissante bondissait autour de nous en emp'lissant l'·air d'e ses aboienlents joyeux. J'étais la plus grande questionneus·e du Ul.onde; je vou~] ai s tont savoir , pourvu qu'on ne Dle l'apprit pas sous forme de leçons ... 4 . Excellent hOlnlne ! A la 'll1aison, tout le monde l' a ima it. A. TheLlrillet . Un (lé sir d'enfant
'. J 'enüais un auh'c ed'ant. Il se nOlTI'l1l.a..it A..'lphonse. J e n lm connaissais pas d'autre 1101n. Sa n1ère était blanchisseuse et travaülait en vi lle. Alphonse va gua it tout 'le long de la journée dan s la cour ou sur le quai, et j observais de Ina fenêtr son visage b a 1'bouiHé, sa tignasse jaune, sa culotte 's an. fond et ses savates, qu'il traînait dans les ruisseaux. J 'aurais h ien voulu moi aussi. marcher dans les ruisseaux. A . France. Souvenir d'écolier
.le va i ~ vous dhe ce que 111e rappel.l ent. 10us les ans, le ciel :l.(rité de l'automne, les prmniers dîners il ·Ia 'l am,p c, et les feuilles q~i jaunissent dans les arbres qu i frissonnent; .le va..is vous ~ire ce que je vo is quand je trav erse le Luxen.lobourg clans 'l es premI er ' jours d'octobre, a lors qu'j,l est un pen tri ste et plus he·au que jalnais' car ,c'est le telnps où les feuilles 1on~bent un e :=t une sur les hlanches épaules des statues. Ce que j e 'vois alors dans ce j aTdùl, c est un p e tit bonhonllne qui , ,les mains dans les poches et sa gibecière au dos, s'en va au; collège en sautiHant comnl·e un moineau. Ma p.ensée seule le voit ; . car ce petit bonhOD1ll1e est une O1ooTe, c'est l'0111])re de moi qu j'étais il y a vingt-cinq ans. A . F rance .
:3 . .rainl.·ais ce dim.anc.he de Paques fleuries pour ses cloches chantant, pour ses printaniers effluves et aussi parce qu'il ouvrait 1a période des vacances pascales. A . Theuriet. Exercices d'application: S'en référer au numéro du 15 octobre. IV. COM.POSITION FRANÇAISE La phrase -
Le paragraphe -
La rédac'tion
1) F'aire des phrases -détachées avec les mots du vocabulaire. 2) Faire conjuguer les verbes du vocabulaire . 3) En un paragraphe, racontez votre première ent.rée en c1asse. 4) Rédaction. Su,;eis à traiter. - 1. Faites le portrait d'une perso nne (lnère, grand'mère, frère, sœur, alni.. .) qui a contribué et co ntribue ft vous fa..ire une enfance heureuse et choyée.
II. Vous écrivez à un frère (ou à un e sœur), de quelques années votre aîné {ou votre aînée), actueLlement en pension, en ap'prentissage ... pour lui rappel er les jours h eureux passés enselnble (la chambre, les jouets -COll.l.muns, les études, les prû'lnenades, les jeux), et lui redire votre chaude et fraternelle affection. III. Evoquez un souvenir de joie ou de tristesse qui a laissé en vous une impression ,p rofonde. - Racontez avec le plus de 'p récision possible, un sO l1venir datant de quelques années . - Depuis plusieurs années, vous avez pour~ compagnon (ou campagne) inséparable un jell[le garçon (ou Ulle fillette) de votre âge. Montrez, en citant des faits préds, Ja profondeur i:le cette lnutuelle runitié .
Souvenirs d'enfance
1. Lorsque je nle remémore mes impressions d ' enfant, il y en a une surtout ·qui m'apparaît suave COlnme un lever d'aube, savoureuse comme un gâteau de lnie l : celle que me donnait la matinée du nimanche des Ralneaux. 2. Je sens enCOTe SUl' mes jeunes joues l'âpre caresse du vent de bise et les laTInes des avrillées qui tOilubaient à chaque instant d'un ciel incertain, brouillé de gris et de bleu. Le teInp ~ n'était pas sûr ... , nous recevions plus d'une ondée; (mais tout de même on s'ape:l~cevait que le printemps était proche. Dans les jardins du bord de la rivière, les pruniers fleurissaient et les mer. les- sifflaient à tirelarigol.
Promenades à travers la langue par J. (suite) Comrrne on est qu~l!quelfo.is ~ 'S,e 'ŒerrruaJThcLer si te..L ve.rbe elst essentiellement IPI'OJl:omi'na;l ou nOlil, à cause de l'aoO('Œù de son partidlIH) passé E't qu'OIIl .n 'a !pas tJouùours un d.i.ctiorunail'e lJmur se re'Mei'g ner, n'Ûus IdoD1Il'O!IlS .ci-ajJ}rès, 1p;3.1' ol~doo taJllph.a.bMi qu;e, la liste des veribes ' IPl'-onomiJ1laux 'elSse.ntieJJs, ,c'est-là-'dir.e des verbes qui ne [p-euveJ1.t tp<fuS s.e' conjUtguer au1:reimem.t qu'là !IJa ,fÛlTl1I1'fl rpronœ'0'ina1-e.
-A s'absenter s ',rubs temdr s' éllOCO interr s la,ocoUider s 'a,.ocroUipir s ', aJocoUiŒer s' agt'l1oUii11er s'agrLftfe.r s \ah>e l,une!' s '·anas t OùllüS Cl' s',anru.i1,er s .aI roge1'
",' a tro;p'h i e r f;' a 1. tabier s ',a,vrudhir
-
B
s e blottir
- .c .'e 'caibT,e:l'
'éJJatb'.e s'é{bau.c])il' {j ' é!ori el' s "écro ul.er S' eJf.fol1cer s ',égosiim.er s ',élaJlJcer s'élim·er s 'en1ibeT,lLlcaCiunr IS',eiITubo ire s'emlbUl0hèl' s' erI11QJar,cr s 'é'l1JaIDJ ou l·e·' l.'i: ' elnc:af)::lIlllc ;-l ~) n ne l' eTIlcas t e le~'
s '.e~LCt1'Îllla . 's c,'.' mllfuÜ' s 'engTU'l11eler s 'enlizer .. ' e nquél' i, ~' s ns uiv:'f.~
s'e ITtl"a,~c oJ'd w ,cairilliJi er s4eJ'1t,r ' ruc cus'el' ,cllialPil' s'-enta'''a.d.min~ l· cQ.8Jliser ,ci"eùl ü,' FI. i m el' ,eOlnlcl'ét icl:l1JnE'œ s' 01nt.l"<é\j)'l'prj :>l" ,c.{)!IJ.,douilo·jt s 'ent.r'.aV'3l' t,il' S O IC'-oton'ller S '81I1ftT e-haisel' 5' entr0-J),aHTe - D s' erntrc-dl OictUe1' s M~ cm~êmer s' Cllllr c- cl'oi s el' &e dM éÎJoheil ' s'entre-déchj;r er s e défausI'Yl:'>1' S' EUlILl'e-'cliétnltire ,e dtéginigJ3,ll'der f{ Ci11:he-dévo,r eJ' se déjuger 5' en tIl0-dOl1'11 el' se ,cLérrnemH' s'em:tre -:flifil}JJpel' s.e ,d,énall1ür s' enü" èg O'l~g'er se 'désawlProlPriel' \<; "entIle-ŒllFtïl' se désisier s'e'l1'tre-heurteT se de,sSiéllÏJsir s '-entre-,llQuel' s'e dodiner '." emrtre-rrllrung'er s' eln weml e ttre E s' enh"le-n uire s'aibaÙ1Ji:r
Sie so se .e se
-o -
' entr,eiPe1~Ce'l.'
s 'en tre-!pousser s '.en tTe-quere'h1el' s '. eni're-:r.élPondre IS'enrtl'e-s e oou.rir s "e'lltre-sui vre (j' eol1't.re-ta,iD1e,r s"entr e-tueJ.' s' en tr,e-visi tel' s ' cn~.l" olbruige r s ·envoL.le1' s· ITlJvoùel' s' éipl'Cnd:l·,e s ',év.aJd el' s 'évanoui,j' s '·év e1'tu el' ,. "exclJau11:eL' s 'e xta,s ier ~·; C'x1l'a;v.a'~ (',l'
-
F -
se f i.N' :;;E' f rmm :1..1i.. €
-
t'
G -
. e g' Hl \glaJ'i se.l' se
O' t" U
s."er
H .f
,'Ïn!filltrcl ' s ingénj'01' ", j.n:Sll:l, g't''J'
s 'oh stJi!I1 el' s",ajpÎ'ruiâ t..rer
se !p a'\ la,lW-l' se QJOIll1lmeler se pOlmMlCller -se [pJ~é~a;sse:t s rp'Y' OlstEtl'ne1l"
Ise 1·aùTIt8lJltell' Ise liézaJ1~d el' s'e ùri.quéfier Nfse rrnoquer ~N-
Octobre 1945.
BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS SION
-p-
LI
ACQUIS; 10 S RÉCE TE paraissant 4 fois par an
ZUWRCHS\7ERZEICHnIS' Erscheint uiermaI .tahrIich.
Q
R {je
l ~aJ e,c.oU'tU[ln er
,se l·ata.tiner se l\avjlS erI' ·s e ,re.b eIU1eœ se I\elŒ.'oquevil1iIBl· .'C l'édilner ,S 0 l'.Mugi el' se llemhUJohBil' se Temrpare'l' so 'endetter .e l'angor,g er se l'8I.Pent:Lr se ,r equiu'llqu E'r S'CI
T es~ ()JUlVemü~
-S,se sou:del' Is e .souvenu' se SuÏJci-dBr
-
K
IL
Deuxième année, No 3.
T
se tét{Pir ,e 'ba:r.guer
,s'e
:Ùl"élnOUSSe:l~
u V ISle vautrer 'se ve:rrnOl.J.ll'e!'
N, B. Nous J\'rupjpellJo:rus lque 1113 partilCÏlpe 'passé !d,es velibes ipl'OIl1lominaux essentie,l s s'aOCOII'Œe .enl genre .et en '.IlJOlnlbre arvoc, il~ sujet du verbe, Le v.e rbe 's"arroger Ifait. seuil eXICe;pti.o:n tà: ,c:ette l'ègle; son {l}artÎlcjq1e s',aoOCoI'dJa tCOm111~ ce1ui ides v,8'libes (pl'onomLnaux accidentels.
Abonnement: Fr. 1,- à verser pal' chèque postal II c 56, Sion (L'ECOLE PRIIMAIRE). (Prière cl'indiquer au verso: Liste des a,cquisitions). On peut égale'm ent sÏl1J5'C'rire à la Bilbli.othèque Call1ttonale. Le.s ouvrages qui ont rpour r.otP. les lettres SL et R ne Bont :pas envoyés à l'extérieur, mais !peuvent être consulté.s à la ,salle de Lec· ture. Tous les autrEs sont prêtes gratuitement SUl' ,demande, selon, Règlement du 7 VIII. 1943,
DON EUGENE DE COURTEN
1945 N ous avons ·consruc.né ce 3èm e f.as-cicuII,e à. la ,plus grande :p,artie ,d 'un ùot c['ouvralges que 1\11. Eugène d e Court E,n, à Sio,n, a g,énéreu 'Clm e nt ,cédés c e Ipl'ill'teŒl1lps à Ilia. B.Lblioth èque Ca.ntonal e. Nous ),-Clm el',c:i·o,l1's viv elll1'ent ,:\iJ . (1e Coul'te.u; Il: Jar ,ce g·este qui enl'khit nos COn8lctions, 11 ilnet à .1a di.sIPositioon du 'Publli.e v.allaisan U1l1 ens emhle Ï'l1J11)Orta.nt et hltéressant de i vre,s, On s'es t si IS'Ü'll'V e:nt id,élhall'l'a,"sé, en fav em' ide l.a Bi.b liot h èque ,Calt1 tona l e, de .fonds ·de liv·r es i.nutile,s ct e'l1icQlmJbra:nts, que :nous nous en voudrions de ne pas si.gnall e·l' un don qu.i est un alptpor.t réell et utile,
Abonnement: Fr!, 1~.~, Die-ser Betrag ist einzuzahlen auf: Postehe,ck II c 56, Si'tten, (L'ECOILE PRllMAIRE), Bitte au.f der RüC'kseita den Zweck dieses Betra,g es zu bez'eiohnen, M!an kann sÏ>ch zm.gleieh in der Kantonsbi,b liothek abonnie-ren, Die Werke, wel,c1h e mit den Buc.hsta'ben SL und R beze·ichnet sind, werden nirlh t nach ,auswarts versendet, konnen aber im Leses,a al gelesen werden, Alle übri..gen W ,erke wel~den auf diesbezüglioche Bestellung unentgelthch zur Lektüre ve-rsehi'ekt, gemass ReglemE'nt vom 7, VIII. 1H-4'3, GESCHENK VON H. EUGENE DE COURTEN, 1945 \~'û,r h a bell l dieses R etft ,dem gr o.ss1t.e-n Te11 .cler .V;~erke gewidmet, die R. Eug ' ne de Cou.rten in Sitteln , i.ll1 V· 81~gm1lgenen Frühlil1Jg in hOClhherzi.ge:r i\iVieise Id er Kantons·b ibli1!hek übeDlass'eJ1 hat. vVir s'éllgen R, Eug OO'E' d e CO'Ull't en ,varmen Dank ·fü-r ,diese T,a t , ,die un sere SMullm unge.n lb er ei,chert und -cle·r M'la.lllli seT OeMell1lt11klh keit e,i,ne Gesanltlheit vo,n wichbg en und ,l,e s ens,vcrteil1 Bü ,ohern zu!' VeDfülg un.g steMt. :\'l.aln hat skh zUigunsten ,cl er l(,a·nttÜ'l1.s'b ilbliothek 's'Û olft unnütz·eln und Ip latzr·a Ulben.tden Bü chefj'krallIl entl E,dig t , .cl.as,s wi,r es Uil1S ZUll11 VO'r Yvurf Œl1aJchen vVÜl'iClell , dieses Ges'ClhRI1'k aI s ein en \VF\..lIl'en und ·nütz!li.chen Beitr.a g ,ll.Ldlt a,nzuz'eig en.
-
50-
1. RELIGION -
51-
PHILOSOPHIE
BlA.TIFFOL, Pierre. Le'çotll·s s'url' 11a Im es.se. llème miilille. Pa:ris, V. LecOIÎlfre, J. Gahrullda, 19'27, so; XXXiI +1330 (p. TA 3'906 BE.RGSON, Henri. ,E ssai ,SUI1' les Id'Ü'lllll1ées ilmméldiates de l ia cOrl1scienr.e. ,zlème ·é d. P.aris, F. Alicailli, 1,92'1, 8°; VIII +1084 p. (BiJbih{)tJhèque de iPhilolS'olPhie cont8ù111poll',ailn e.) TA 384S· Matièr.e et ·m ém'oire. ErSsai eur 11a Tel~atio.n rdu rCOl'/ps à l'estPrit, 16è111e éd. Parhs, F. A r1claln, 1911'9, ,so; XU +12719 IP . (Biibli-othèql1e de .p hmos·orphie contelillIPüraine.) TA 3847· DURKHEUV[, Ellnile. Les règlo8Js .de d,a méthode s·o.cio'l.ag-iql1e. 7ème ,éd. ,Pari,s , F . .AJ~cain, 191:9, so; XXIV+1'SH Ip. (Bilb ùiothèque ,de 'p hill1oso:phie ·contemlpor·a.il1'eJ.) TA 30904 FEUEHBACH, Ludwilg.. Daos ':W rese,n lçleiI:' Reiligio,n. Be'l"'lÎlIl, Deu.tg;che Bibliothek, (1-9'1'3), so; XVIII +3,f2 !p. TA 3'S ll FOUAHD, C[ ]. ()rÏJghle:s dre l'Eg'lise. iLa vi-e de N.-S. Jésu's-ühri,s t. ,2 8ème éd. T. I-II. IP,a.rÏos, libr. L8Iool:flfre, J. GaJ))a~l.cla , W2'7, so; 2 vol. TA 3826 GODESCAHD, [ ]. iLe's vies des Saillits Pères et :Nlartyrs. Ornées de fliom'bTe'us'8JS gravuresd·e texte et ,de pll,anche,s ell1 cou1l,e'Ur, rpublté€ls lP,ar Françoi,s G. Drees, (1.9017), 04°; XVI +78'3 :p . TB 4'5'6 LEVY-BRU,HL, L[ ]. .La ;phi'l'Üls.olP'hie d'Auguste Con1te. 4èlme éd. .Paris, F. Ai1aa.n, 19f.2.1, 18°; 417 IP. TA 3g~6 LOI.SY, ALf1~ed. Les évallig iles sYù1lolPtiques. T. I-II. CMlfonds, Ip rès Montier-en-Der, Cihez Il" 'auteul', l'9.o7-190S, so; 2 voJ. TA 3'S0S LUCRE,CE. De 'l,a n.ature. IL hnre It roisième. Texte ,latin, ,a ,or.olll1jpa.gné d,u commentJaire cr.iu,que et eXjpl1i'catilf d,e H[UJgh] A [ndll'e'w ] J[oh11ostoo11] Munro. Tpald . Ide Il'a;ruglrais et 'm i.s a'u 'courant des tr·a vaux Iles 'piloUS l'·écents IP'!Vl' A[ ] ReY'lTIŒ1d. ParrilS, C. KUncksirerck, 19 OB', 8°; VII+103,p. PA 2H2 MALE-BRANCiHE, N[-ioco.1 as]. De 1:a red1el'C:he ,de Il,a v,ériM. Nouv. éd. 'ave'c dE'S IlOtes et Urne ilntroduction 'prar Fr,anrcisque Bouirliloe'r . T. I-II. Paris, G,aTrll<ier, (19110), 8°; 2 VOIl. (Cl.asskrue's Grurnier). TA 3822OLLE-LAPHUNiE- L,éoll1,. Le Iprix de lia, v,i e. -4J3lème ·éd. p.aris, Bell1in, 1.921, 8°; XIV +4,90 Ip. ' TA 2836 VOLTAIRE, [FJ',runçois-li\1'arie Arouet dit]. Phiil'osolPhi'e . EXltraits. :P,aJ.'is, ;la Re11JaiSiSlal1JOe du llivre, s. rd., 8°; 2139 IP. (TOlUS -les ,c'herrs-ICl'.œuvl'le de l,a .littérature 'flfaIl1'ç'a .is'e.) TA 3S5·4
. Il. DROIT BONNEVILLE DIE IMANS ANGY, Henri. La sécurité du {'.m.èque et les sanctions ,p én.alles. Pari,s, Gauuhier-Vilman',s:, 1920., 8°; 158 p. PA 2111 BUREAU, P,au.I. L'inldli's'cilp,line ,des il11rœUrs. Etude de scie'l1Jce socia'l,e'. PaTis, Bloud & Gla.y, '1.91216, 18u ; 60S (p. TA 3851
CURTI, Arthur. Schvveize.ri-sd10s ZiviLr0Ciht. Gem€,il1iverstàTIldll'ÏtC;h dra'l'geste'U t von A 'e' III. Bd. 8alc,he,nreaht. Züri0h, Ore Il FüsSl}.i., 19110, 8°; XVII+~5.2 IP. TA ~g06 DROUET, Georg·es. ,L a ,pl'olv ision en matière de ,ühèqtH". (Etude d ie. '1a juriSiprude,TIlce françairse .) P,aris, lilbr. ·de La s.oc. du «·Recue~11 Sirey» Léon TEmin, 1,924, ,so; XHI+3'54 Ip . TA 3843 POIGNET, Hené. IManuell él~éme.ntaire ,d'h.irStoi.re du droit rfnanç.ais à .l'usag,e des étudia:nts en ·droit de Iprelmière ,année, s'u ivi d'un résumé en talblE'éliux syno~ptiqUres et d'un .re lC'.u8li.l métJhodique des rprinlCilpales ·quelSüOŒ1Is d 'exlrumen. 10èm,e· ·éd. ,p·aris, A. Ro'Uss,ela,u, 19212, ,so; 42;2 !p ., déiPiLialnts. TA 3,840 .Mrunuell élément,aire de droit ICivi,l cOinlfo']1l11e au :prog-ramilTI'e ell1 vig\ueUtr, suh:i d'U!ln résumé en tJaibll,eaux synoptiques et d'um re:cueill' des Ipri'l1JdJpa.le.s question~ d'exarneln . [éd. div.], T. I -III. Paris. A. RourSseaJU, 19:22-1:9123, so; 8 VOI1. TA 3827 GAHRAUD, H[ ]. lP.r1ét(',is de droj't ,cr,i llninel cOintellliaJnt l'exlJ),1 katio'l1 é.lémentaire de !La lParüe .gén'é,mllEI du code 'péna.l, du ,code d'ins-' trUrction .crill11'Îner},l,e et des d,ois 'qui ont ll11'qdÏJf.i,é ces deux .code'S'. 14è.111'e ·éd. r 'elVue et Ico:rrilgée avec Il,a IcoLIaJbor.atio.n de Pienre Garraud. Paris, Soc. ra,TIlol1Jymle du Relcueiil Sirey, Lé-orn Temin, 19,26, So; XVJII +11118 /p. TA 3849 HABIOHT, Max. Die FOl)me'n ,de,r Eilib.slchraŒts,te~lung ilm Sohweizeri'SlClhen HeCiht (.Bedal'f die errbrelClhtUlche T.81~~unrg von Gntl1ld·s tÜtcken ,der aff.entlioCihoo Beu:rkul1IŒUl1Jg?) Aar,au, H. H. ISaueljl.fund.er, 1926, go; IX +98 Ip. (Zür,cheŒ' ,Beitl'age ZUT Re,chtswisse.ns'Clha-ft, hr,s g. vOln A. Eoglg,e-r, E. Hafter undlMax Hulbe'r . LXXIX.) PA 2.110 LIST, FJ"iedl1'kh. GrUll1ldriss iClels RblllliiSlc-heJI1 Helclh ts. Ei,n Ipadag,ogis,riher Versuch . .2. u. 3. AUlf1l. Giesse'l1, Vle'1'1. E. Ro,tlh, 1921, so; VIII + 104 p. PA 21107 LI,SZT, Fr·anZ' von. Le'hll'bUloo Ide,s .Deut.grchen StI)aifrecbts. 214. AUifl. natC'll dem To.de des VEQ~f.asseT.s be'Sol]~gt von Eberhard SClhmidt. Bel"llin u. Leirpzig. W ,. Ide Gruyte-l', (19t22), 8°; XXXI +72H+15 p. TA 3809 LOE,WENFELD, GÜTIltthe'l'. Di'e Anwe.isuiIllg in Gesetz umd Verkehr. ,Beplin, J. SiP·I1i,n ge:r , li9t2I2-, so; 46 ,p. (Beit'l'àge Z'UJ" Kennt.nis de,s PA 1211.13 Rechtsi1eilJ.ens, hrsg-. von Arthur!' Nus,stba'll'm. Helft lItI.) LYON-CAEN, Ch[ ] & L[ ] Re.nra.uM. ,Ma.nuel de droit cormmerciall (y Icompris l,e droit ;maritiane). 14èJme é.d. P ,al'i.s, :libr. génér.aJe de droit et de jUl'iSVl'udence, 19204, 8°; 1.2f16 .p. TA 3860 MAYER, .M.ax Elmst. He,c.htslphilllosolPhie. BerrHn, J. SlpJ.'inl8'e.l', 19,22, 8°; VII+97 p. (En1zykJoIPfud.i€. ,deT Re,Clhts- und StJaatswissel1lsrchruft, Abot. Rer.htswissenSichaft. I.) PA 2114 MEIER, Otto. AbgJ.'enz-llll1Ig deI}' rvVlert!palpiere von den siCl1lri.chtelll Beweisul' lcurnclen, H ern, G. Grun8 ll, l!}iV~, ·so; XI + 1:28 Ip. TA 3844·
52 -
-
Mes sa g e du 'Conseil If,élClél~all à l'Asseln1lb:léle .f.é:cléra.l,e à l'alPiPui d ',un iprojet du ,coele s'u isse (du 23 juBilet 1'91S). s. 1. n. cl., so; 249 p. TA 3~GO
BARINE, Arvède. Abfred ,de :rv.TIusset. 7ème ,éd. raTis, HalchetJte, 19119" gn; VI + 182 IP . (IL es g·r.a.nlcls écrivlains ,fDançailS.) TA 3'S<7,j, BEHGEIR, Enns-t.. S,tylisHque latine, traduite ,de l'alil. ,de E' B' et 11'8.maniée pa.r ,M ax Sonnet et F e·rdilliaud GachE". 4ème' ,éd. Paris; C. KhnrksieiClc, 191'3, 8°; XVI +473 ;p . ~Nomr C',lI1 ,e cOllil,e.ctdon là .l'usage ,des c'la..s<ses. T. VII.) TA 3'820
Mes s ·a g e du ConseiJ ,fédéa.'·al à Il 'as,s'elm)yl,ée fétcl.éra'l e IccmceTnant Il''adhésion de lIa Suisse ,à la, conv,ention sur Il'ullüfic-ation !du droit relatif ,à ,La l'81ttTle de ,c:h'aJlllge Et ,au btUet là Ol~dre, 'cÜ'l1JcJue a la Haye Ge 23 juillll,et lfJl1l2. Prolj et du dèp,a rte1ment de j usüce et po[i'ce, du 27 jutL1et 1.914. s . 1. n. d., so; 16'6 .p . PA 2108
BOI,LEAU [DESPREAUX, Nicolla-s]. OeUIV1\eS com,pilèt,e,s. E;clitio.n annotée 'p :ar G (eo,l 'g·0.3) Pel1.lissiel'. 9èm'e éd. T. I-II. (,Paris), ,Ch. Dell:a,g118,ve, s. d., go; ,2 t. l'elti,és en 1 vol1. TA '3'SW
pro,cé!dl~'l1e
f.éd,éiDa/lle, o,rg'ani<SlcutioITii jwd:i.ciaire, !prooédu.re ,c:ivHe', IProüé.dure pénale. [,B erne], éd. Ipar la Chance'lilelrie fédéral,e-, 109122, TA 3814 8°; 170 Ip.
BOISSIEH, Gaston. :Mime dEI Sévig,né, 3ème ,éd. P ,wris, HélciheHe, lS'S8, '8°; ,W6 IP. (Les 'girR,nds écrivains fTa·n.çats'.) TA 3S7'3
R a P!P 0 l' t dlu Consei,l fétcMr,a ,} à J'Aslsemiblée fédér,a,l e .co:ruc,e'r ,n ant la l'Iévision du ,oode d,e,s oOJi1ilgatiOil1Js. (Sulplplél1xelnt 'au messag·e- du 3 n1Ja.l'rS 1905,) (Du le'1' JUÎll1 19019,.) s, L, l!9Q9, so; :..t?fl JP . TA 38\'31
SOHM, Ruclo,l,ph. I,nstitutionen. GE'schi.ollte und System des ron1·isICl1,e'n Privatrechts. 17. AUIfI. be,arlb. VOIn Ludwig :Mitte.i,s. Hlr:sg. von Leo(J>OIld Wlelnger. MünCihen u . Lei!pzj'g, DUI1Jcker & Humblot, 192\'3, 8°; X +75B Ip. TA 3808 . TITZE, Heinri.oh. Bür\g erHooes RelCl1t. Reoht der S'c huldverhMtnis's e . Berlin, J. S'Pringer, 1<923, 8°; VI +134 p . (E'nzyklorpàdie d'e'r Re.cl1tsund Staat's wissenschalft ... AJJt. He'rJhtswis,s ensd1alft, VIII.) PA 2H6 U .n i Ji ca t ion de la , légisJation SUl' .la ,l ettre de ohall1ge et le bHlet à ordre. Ralp/port goé.néa."atl et r.aIPJPŒ~tS indivkluell,s présentés par D. Joseiphus Jitta, D . Cl1almers, Franz KJC:'in, Ch. Lyon-Caen. Sodété' des NartioTIls. ,Comité é;conol1'üque . (Lyon, IIlTlIP . Noirclerc & Fénétrie,r, 1923), go; Hg p. TA 3>839
III. PHILOLOGIE -
LIT~ERATURES
ANGELLIEH, Auguste. A il',a,mie perd·ue. 4è1me éd,. Pari , HaoheUe, 19.20, 8°; 2118 p. TA 38-m ABJ!STOPHANE. Aristolphanis Ranae. Ann,otaJtione critüca, ICOIl11Jmetl1ta,rio .e-xegeüco. et scholl.iis Ig ra.0cis instruxit Frede'l"icus H. M . Blaycl,e'S, IL L. D. H,a'lli,.':\ SaXOnU'l11, in ol~}J'ha11otil' 0IPiheli Bbraria, 1'&89, TA 3>8'37 8 0 ; XXVI +515,1 Ip. (Arisltolplh anis lüoIl110eiCliae ... PaTs VIII.) AUDOUIN, E[ ]. Etude sOll11JlnaÏre do's cUa:le'c.tes gre:cs .l.üf.t.érail' es (autres que l ' attique') homérique, nouvel-ionien, dorien, ,éo!l ie:n . P,aris, C. 1\.1inoksjelCl(, 118911, .go; VII +30-4 ,p. (Nouvei}l1e co,l ,}edion il l'usage des c}.asse,s. T . XX.) TA 3,817 BAiiVnBE-HG, IAHJert von. Règ.les Iforn clam,ernta,les de la. syntaxe g recqu e d'alprè,s l'ouvrage de A' v. ,B' . 13'ème éd. r,e'v ue et corrig'ée 'P'rtT 'Ch[ Cucuel ,sous la ,chrelotion dEI Q[thon] Riemann. IParis, C. K,I.i,l1Ick,s ie1ck, 1,SH2, '8°; IV + ,2:6,7 ip . (Nouye.l1re ,co,11,edio'11 ,à l 'usaJge ,deS! dasse,s. T. V.) TA 3~ 19
5'3 -
! 1
BOS'SUET, (J,a,cque.s-Bénig.ne). Les oraisons fumètbres de B' suivies ·du ser;m011 IPOU)]' .lla, IpTolfelssion ,de fMlme de La Vallièr,e, du lPéUI1éigyriqu o de Sai'l1t PauJ., et du smmlOn sur la voc:ation dels Gelnt~Ls . A V0C de,s nobces Ip a.r [Jetan-JoselPih-Frai11çoi.s] Poujoul,at. ToUtrs , A. fMiailne, 1895, g0; ,36'0 !p. TA 385'3 1
BOURGES, Elllèmir. IL a Neif. Zème ,éd. Paris, P.-V. SltolC.lr, WOti, 8°; 345 p. TA 3878
1
OHUQ'CET, Arl,h ulr . J(,em1)-J(ulcques) Rousse,éuu. 5èlllle éd. revue . ,P .aris, HF\JC!hetie, 1919, /8°; 201 p. (IL els gu'al1Jd,s écriv!aill1lS fl~anç.ais.) TA 3878 CINGRIA, Char.les-Nlbert. !La civiilis'ation de Slai'l1lt-G,aI111. LauSJallllJ1e etc" P layot, (119.?9) , .go; 1132+7 IP., NIL (IL,e.s 'C'a,hiers rom,aTLd,s . 5.) TA 3'S<5'8 CROI.sET, Aillfrecl et M!aUl"oÎICe. His,toi.r e de la. litté:r,atur,e gre{"que . [,éd . div.J T. 1-V. Pari.s, A. F0ll1teù11oia.1Ig, 1901-191211, 80 ; '5 vol. TA 3180'7 DAR;~'llES'I1ETER,
A (r.sène) [et] AlclolJphe Hatz'fellJd. Le seizième sièclle e,n Fr,a'lltce . T,a'M eau de ILa ili'btératlure et >de' 1a 11.all1lgue, ,SlUiirvi de mODce,a u x en ip rose et e11 vellS choisi.;:; d,ans 11e'8 ,piI'incip'Cùux écrivains de ,cette époque. 1'3èn1'e * éd. Pm,.js, ']d:br. D6!1ag.r.aNe, 19,20, 8°; XIV + 301 IP . . TA 31S34
DELTEIL, Joseph. Jo'anne !(l'AT,c.. Bois or1gh1aux de F[ ]-M[ Salva,t. Pa.Tis, J. F.eil'€'l1JCzi, 19127, ~o; 155 1). (Le liv'nG! mOdeiJ.'iI}.8, il])lu.stré.) TA 3.g03 DESLANDES, Pieri'e. Har,monies. Ci.nq ,croquis d'AJ1be'r t M·utr·et. Lalu S'[\;l1ill.e [etJc.], Payot, (19?9), 8°; 76 ,p . (Les 'ca,hiers rOima,nds. 4.) TA 31S'SO DONNAY, .Mauri,ce. Mol1 ière 384 ,p. -
'
(8ème éd.) Paœis, A. Fayard, ,s. d ., go; TA 3898
DOUMilC Re'n é. (Alphoil1JS,e de') L all1'1artÏ!n B·. 3ème éd. Paris, Hachette, 19,22, 8°; 206 'P. (Les g-ra,l1ICls ,écl'iv,airns ·f.r'Rl1içajs üal1lcla.i.s .) TA 3'875
-
DUPUY, Ernest. AlH,l~eiCl de Vigill'y . IS es amit.i·és, son ràl~e .I.ittéraiTe. ,Paœis, SOIr.. ,française lœi1mpr. elt ,de ,litbr., 1910-1,91112, 8°; ;2 vol. TA 38P-J4 FOSCA, Fpa'11çois. Po:rtrait d 'Ail,exandre ,Ci.ngri,a. AW31c 109 itHustrlaüons hOJ~s texte dont 3 en coulleur.s . 'Lausanne [etc.], P .ayot, 19130, .go; UO p. (Les oœhjers TOllTIia.ntClls. 11.) TA 33'56 FRANCE, Anatoll,e [Thibault dH]. ·L'Elinn81a'u d' aimé th yste. Paris, ,Cal'mamn-Lévy, ·(1<9128), .go; 41-9 IP, (His.toire 'conteill11por,a ine.) TA 3884" Le ;rnannequin d 'OISÜ'il'. P,aris, Crult:mal1'n-Léyy, s . Id., .go; 361, ,p . (Histoire conrternlPoTaine.) TA .388';=}· Monsieur BelI',geretà Plari.s. P .al'is,Calimann-Lévy, s , d., 8°; 404 [p. (H1stoir'8 c-otlltem:poll'Iaine.) TA 38>813"L'omne du MEliil . Pari,s , ,CaIImann-lLévy, s, d., 8°; 340 Ip . (HistoiTe ,eontemlp or.ail1e.) TA 3'886" G4ULTIER, P'R!ul. .L es m.aitres de kt Ipoo's·ée framça1se. Paul HeJ"Vieu . - Emile Boutroux. - :Helnri Bell"gso'n. - Maurke Barrès. ,Pari,s , Payot, 19,21, 8°; 271 ~ , 3189:6
TA
GIRAUD, Victor. 'BŒais.e Pa,s,oal. .Etudes d 'his,toill'e m011all,e, 12 ème* éd. Pa,ris, H8Jchette, 191.1, 8°; VI +131316 Ip., portr. TA 38'97 PascaJl, ll'hœYltme, ,1'œuviI'e, Il'i'nlflluellice . Note·s d 'un COUl'tS !J)Tolf essé là Il'Unive.r.sité de Fri!bouflg (Suisse) dur.aJ1!t le se'mestre 1898. 3ème * éd, Paris:, A. Fo.nte.mo,i-nlg , 190'5, 8°; XIV +3011 IP. TA 3'899 G UEtRIN, ,Charles, L,e Icœur s·oll.itaire. 9ètme ètd. Paris, IMerculre da Fran'ce, ,1921, '8°; 1'81 p. TA 38-88 BARA UCOURT, Edrrnond. Ohoix ChanpE'ntieJ', 1022, go; ·28,8 P"
de
,poésies.
Paris,
Bibliobhèq'u.eTA 3,881
J AIMlMlE,s, Fr.an1iCÎls, ,L e deuil des IPriŒnevèù.'es 11898-;1900. El'égi,es. - [.Ia jeune titIlle .nue. - Le iPoèteet ·l"oiseau. - P.oéts'i es divelrs'e.s. Prières. llème éd, ;Paris, ,MJel~()Ure -de Fm:l1Jce, 1.9120, 18°; 1207 !p. TA 3'89.2 LAMARTINE, [A~pho11!se de]. Les 'cO'11!fi,deŒlJCes. (nourv. éd .) P ,8JI'iISl, Ha'chette, H}21 , 8°; ,3.90 ~p. (Oeurvres de Lamar,tine.) TA 3,902 Le ,ma.nuscrit de ma llnère. A'v eo ,C'omIffiEul,tair,es, 'Proij,olgue et .épilogue . P lari.s, Ha,chette, lIH9, '8°; XI +3212 p . (Oe'l wres de ,L amartine.) TA seOl RaiphaéI: Pa,ges d'e lI a virr1lgtièlne 'a!llJl'}ée. (Nouv, éd,) Pa,r is, Hllichette, 1920, 8°; .223 Ip. (Oeuvr8is de IL lrumartine.) TA 3,g00 • LANSON, Gustave. (Nilcoil,a.s) Boil'e au. '5èmo éd. Pari.s, Haohette, 1919, 8°; ,206 IP. (Lels gnands étcri'va:i,ns ,fT.aTlJç,aj,s.) TA 381711 •
LAS,SERRE, PJerre. Les ,c.halp'eil,~es IlHtér,aires. 'C.I.ruudel. Péguy, Paris, Gaü'uier, H)20, 8°; XXXIX+25'2 p. LE CHEVALIER, téo ipar J[ \p.
55 -
54-
J,allTIlmes. _ TA 318'82
], Prosodie l.atitne-, Revue, corrig,éE' et cOIffi,pM] Le.ial~d. 17ème éd. P ,ari·s, J. ,de G:Lgoricl, 19'17, ,8 0 ; ·95 TA 3'B1'5
LESCURE, ivl[ ] Ide. (Fl'ançois-HelllJé de) Chatela Jubriand. 5ème éd. P,ari,s, Ha'ohette, 1919, 3°; ,206 [p. (L Lle's grands ,éorÎtv,ainls fl~llinçais.) TA ,38f70 LOTI, Pi'e,n'e, [Julien Viaud 'dit]. Aziy,aldté. Ex11'ai,t des notes et lettres d'un ,lieutenant de Il,a marine ·aJl1Jglai.s'e e,ntl'é en servÎICe de .la Turquie IlE' 10 mai 1'876, tué da,l1!s IE?'s 'lTIUrS de Kar,s, le 27 ·o otobre 1877. (l'73ème éd.) ,P aris, Calrman:n-lLévy, (19213), go; i3.17 p. TA 3:9013 .MABIILJ..JEA U, LéolPo:k1. Vi,CtO'l' IH ulgo . 7èll1e éd, P ,ari·s, Halc1hette, 192Z, 8°; 207 p'. -(-L es gl"tancLs 'é!cTi'vlairns Ifrançé:tÏs.) TA 3'876 1
lvLAHERT, Rodo. 'Mwr,Clhes ,du nODd. Tl'oi.s i,1lustl'atioins de A[ Sohwarz. L ,a-usal1'ne [etc.], Payot, (1.9'3'Ü), 18°; '5,1 p. (Le,s cahiers 1'0i1.nal1Jd·s. 8.) TA 3,869 MARIE, J[ l Petit .lexi,que hébreu-.frwllç·ais CO>lllJPrenant les mots hébreux les .P llu;s 'US'UJellls, 1. ,g oulpés d'RIPll'ès l,e sein s . 2. nioSlpos,és iPal' o,rtdreru~phahétique. Avelc intclic,atio'l1. des prÎlllci1J'8's de ft}'exiOIl'l d'aIprès 1a gr,alm'maire hébraïque a!brégée de J . Touzard. i2:ètme ·éd. ;Pari.s, V. Leco:.fIfQ'e , ltlj1,2, 18°; III +44 [p. PA 21009 MASQUERA Y, P[aulJ]. T'l"ajt·é de !l11'ébl'ique gT,eICoque. ParIS, C IGil1JoIŒie c.k, 11898, -8°; XII +394 IP. (Nou:veIIlle Ico,1l,ection à ,l 'usa,ge d es cLasses, T. XXV.) TA 3~n8 1
:M AUROIS, André. Dia!logue's S'llil' Il e ,oolllllmal1ide:rn!ent. (B6ème éd.) Paris, B. GraSls'et, H}2-5, 8°; IHJ2 Ip. TA 31866 ,lVLAURRAS, Char.lles . .AntJhinea. D'AtJhèine.s à FIŒ'011Ice. IL e vOylatge ;d 'Athènes. U.ne vime gr8t0que et itr,ançaise. F.igure's de ,Cor8'e. Lo ·mus·ée d-e·s 'p as.sio:ns ,humaù-xels de F110relJJ.c e. - Le génie tos,c an. - Le J'etour et le foyer, notes de Pro'v ence. l'8ème ,éd, PaTis, H. et E. Cha>l11'pion, 1920, 8°; XI +3'0'4 ip. TA 3-9,15 MiILLET, Renté. (Fr,a nçois) RaJJetl,ais. 4ètme éd. Paris, Hachet1te, .119121, '8 °; :207 'p , (Les g;l',ail1:ds ·écrivaiil"1S français,) TA! 3'8'7,2 P ALEOLOG UE, 1VIiauTilce. Allifred d,e Vilg1l1lY. 5èn'l!El éd. Pal'i,s" H8Jcihette , 1921, 8°; ,1 49 p. (Les gr,a.nd,s ér,riva.ins ·françaie.) TA 3869 PICHON, Renté, Histoire de 'La littéiDature 'latine . 7ème éd. iPar,i,s , Ha·c.he tte , 1919, ,8°; XVIII +9186 Ip. TA 3866 RE.BELLIJAU, A~freld . (Jaccrues -Béni.g,ne) Bossuet, 4èm'8 éd. relVue. P.aris, Hatc.hette, 10919, 8°; 207 'P. ,0Les gr·(ll1'dsécJ·ivains fr.a:nçais.) TA 3,867 RIE\MANN, O[ thon]. ,Syntaxe ,llatilliEl ;d·e lI a gralmmaire historiquE!. 6ème ,éd. Te'v ue ,p,a r Paul Le'jay. IPari.s, C. KI1i1'l!cl~Jsteck, 119QO, '8 °; XV+ 653 .p. (Nouvellde ·colll\elotion à l 'ulS,alg e des ·ol3Jsses . T. XI.) TA 3>8211 RILKE, Ha:iJner 'Maria. FrlaJglmel1'ts e·n l)1'ol8·e. TJ' ad. de IMaurÎtCe Betz . (9ème éd.) Pari.s, ,éd. Emi,le-P,aUJ1, 192.g, 8°; 2013 p. TA 3890
-
-
56-
RI~.MlBAUD,
ArthuJ'. Les 1mul11,ill1"atioll's . 5ème éd. Paris, Mer,cur'e rIe France, 19W, 8°; 176 :p. 'l'A 3,808'9
SENEQUE. 1 l'a.gédies de S'. Tr1.1,c1. Ide la .coUedion Pallickoul{8 ŒJar E[ ] Gresllou. Nouv. éd. rev'ue ,avec ,Le pJUos gr,and soin pa,r [ ] Oalbar,e,L-Du!paty. Fari,s, Gmmie·r , s. cl., 80 ; XV'V +55'6 IP . (Cl1a,s siq,ues Garnicl'.) (Bilbll.iothèque 1atine-F'l'.ançaise.) TA 3'894SERTILLE NGES, A[nto,ine]-D[al~malce]. La vj,e intell,e'ctuellllle. So,n e,' ,p rit, ses ,conditions, ses Iméthoi(les . Palois, éd. de la Revue .cl'8os jeunes, (H~2'1), go; 254 rp. TA 3,835 SOREL, AJ]bert. \ Oha,l',l'es-iLou.is -de) Il\([·ontesquieu. 5ème éd. Parils, HacheHe, 19121, .su; 17'6 IP. (Les Ig r,wnlc1s écriv,a ins fIlançaiSJ.) TA 38'6'8 SPITTELER, ,Cad. I,m ago . 1:1. bis 115. T,ause'nd. Jell1Ja, E. Di€<deofidls, 1919, 8°; ,215 ,p . . TA 3î&13 STAPFER, Paul (Mi'cllel de) ,Montatgll1e . . 4èm·e éd. P,a.ris, Haohette, 1919, 8°; 200 p . (ILes gral1Jd,s éc-riva,i ns français .) TA 38'6'6 SUDER~tLANN, Hcmnanm. Die Elue. SClh auS"pie,l in viel' Akten. 52.-56.
Auf,!. Stuttgart u. BelJ.1lin J. G. Co/Ha, 8°; 160 Il) . l,
TA 3'8'9'5
11ERENCE. P. Ter enti Alfr,i Ad'e'llp hoe. Texte !Latin !p'lubl1i,é a,vElc uln ,COilT1,mentaire ,cx/P.u.catiJf ct Icri-ti.cIue :p ar Fr,écMric Pil'81ssis. P.aris, C. K,lincl\.tS:iecol\., 11&84, 8°; 119 IP · TA 38'38 THARAUD, J.érôme elt Jean. L 'oll11lJJ;pe de la ,croix. ,Paris, Ilibr. Plon, (1922), 81l; 252 Il). (Bibl}.iothèque relUéE' Plon. 3.) TA 318112 TOUZARD, J[ j. Gr,ammaire héÙJra.ïque abré.gée, précédée de .preIni,ers él,én1Jents, 'a.C'C'QlmlPa.gnés ,d'exerlC'ilces là l'uS'age 'Clels cOlrumen çalnts. 4ème éd. Pal'is, V. Le,colilfre, J. Gaibailldla" 191H, 80 ; XXIV + 410+40 !p. TA 3'8ij12 TRAZ, Ro,b el't de. L "C'SlPl'it ,de Gelllèv,e. P,a,r is, B. Gr,asset, 1,m2,9 , go; 2'85 rp. (Les «Ecrits » SOUtS l,a direlc-tio'l1 ode Jl?an Guéhenno.) TA 3' 60 VENDHYES, J[ J. T,r ,aiM 'cl'alc,c'e,n tuatiÜill grecque. P,ui s, C I\:,l:inck siclck, 19.04, 8°; XVIII + ,.",76 !p . (NouveHe ,co,lJl€tcLion à .l'usage de s ,classes. 1'. XXVII.) TA 3'&1G Vie ,de Saint Alexi,s. Poèlme du XIe si' c'1e. Texte c.œ itique ,de, G.aston Paris, avec 'Un lexique cOlmlP.let et une ta,blle des 'as-sonances . Pa. ris, H. Oh am:p i 0 :11 , 1917, 8°; V1+-50 p. (Les C,l,assiques ,fr,atl1ç.ai,s dù moy.en âge Ipubüés sous l,a direlct.io'l1 Ide ,Mario Roques.) PA .2;106 VIGrJY, AMre'Cl de. ,Corres;poI11Idal1lce 1822-H~63. Notes et cO'lTI'llle'ntaire s Ipal' Léon SélC'lloé. T. I-II. P laori,s, fla REmaiss,alIl'ce du ,hvl'e, Ed. IlV1ignot, s . d., 80 ; 2 vo,l. (O euvres 'CÜll111plèt'es.) TA 3'823 'WiECK, René ·de. OiPinions SUI' RaJ.11fUZ. b'l.UiSanne [etc.], f ,ayot, (1929), 8°; '(18 p. (ILes ,c'ahiers rOlm ands. 6'.) TA 318'57
49-
Le,s vefJ.'OJes se dQuter, S'échapper, se prévaloir, ([uoique accidentellement 'l)il'Oll'}olDlilD,aux suivent !pour }'·aIQcord ,ele leur ipa.rtidpe [passé :La un€ùne règ,l e Clue Les ye11hes !p'r o,TIlollni'n aux esse'l1'tie/Ls. Ces vcrhe's étaient laUitrel1Jf.oj s tI'jansitifs. Adll1tSi, au 'll1.üy,en fLge, 001 disait: do~.lter quet1qu 'UIl1, 'dout.el' queillque d'loose, ·c'lelsrt,oà·-IClire craindre. AUljou:r cUlui ,ce vel,be ne Ipeu.t Iplus a.voit' 'de cO'lIllpillélnell1t dirr ect . ,8 ' é~ha!p!pel' !pouvait ,èga.1ern,ent ètre tl',ansititf. Ex. é:CIha!}J~Jer cL'f's 'da'l1Jgeêrs. Il en est 'r esté l'eXlpressiorn: l'échapper belle, quri eet. eJlICOT,e en usag'e. Dans se prévaloir, ]e G11'Onom.1l 'Pers onne'l se 'eM construit {'\ IYOC U!Il verbe neub'e, CD[]Yllme ,da'I1'S s·e;njfuj~· 'c1ünt. Ile !)Jal'triocin e OJas s.é s'.aiClcorcle 'en genre et en [l)JOlnbr0 'avec 1e sujet du verbe . .si, [par CX 6:1l1:pJI0 d'ail1Js : ils se sont enfuis, ils se sont repentis, Je tparüciJpe s'.a'c,c{)l"do .a;ve;c, '1'8 sujet" ,c"es t !palice que 10. s ens err1 est le, sui"ant: ils se sont rrnils 8'.11 Ifuite; j,ls se s ont ,J.{üs dans ,l e l',etp,e;nül'; où l e cQ[J1)G) l éme-nt dÏl~81ct [pr écède le fP·a l'tk.lip· rJ.J & s e ; (l'OlriJc. il y a alC orel. 1) Article
Faut-il clire : j'ai une bronchite ou j'ai la bronchite? - Quand le m.al réside en "lm point ou clans un organe partiouli'e r, on ell1pJO'i,c l'article indéfini. Quand 'la maladie affecte l'état général, on se sert de l'article déJ'ini. Ainsi on dira: j'ai la fièvre, la gri'prpe. Toutefois, si on ajoutait un qualificatif au nOlll, 'OH lnettrait J'article indéfini. Exemple: j'ai une forte fièvre. Lorsqu'une 111alaJdie ne se répète pas, on utilise l' article dé'1ïni. Ex. : j'ai eu l'appendicite, 1a rougeole. Pour indiquer des degrés dans une Inaladie, on recouTt à l'artiole partitif. Ex.: j'ai de la fièvre, ,d e l'anémie. 2) Attribut
Les élèves ont. parfois .de la peine à adlnettr·e qu un mot. est ath'iIbut, 10rsqu'iJ n'est pas ac.compal~né du ve~'be être: comme c'est le cas dans les express'lOns SUIvantes: on '1 a nO'IIliffie pl'ésident de la société - i~ passe ,pOUT un marchand habile il parle en lnaître souverain - on ra fait dé.puté, etc, ou président, lnarchand, lnaître, député sont ·aUri,b uts. 3) Formes verbales
Les 'élèves éprouvent souvent de la difficuHé à se reconnaître dans 'l es formes verbales: active, passive, transitive, inrtansitive, pl'onominale, impersonnelle. En ce qui concerne les ve~bes d'action, avec exclusion du verbe d'existence ou du verbe eb'e, deuxcas peuvent se .présenter: 1) Le sujet fait l'action exprin.née par le vel'be être, 2) Le sujet ne fait pas l'action.
-
50 -5il-
Dans ~e 1er cas, nous avons la voix ou la tonne active; dans i e second cas, c'est la voix passive . Ces deux fONn es principales dOIment lieu à quatre fonnes secondaires, comme l'indique .le talYleau suivant, et qui est facile à retenir. 10 tra n si t.ÏJv,e: ·E x. Die'u 'r,réa l e ,ci ell et ,l a t err e. J'.élcds à :Ines ,p arent.s. 2° intra.n sitiv,e : Ex. Au Iprilntea11tPB, ILa .nature l'eIVe.rdit . 3° Ipr,onœnlinaIl1e: Ex. ,Ces enlf~nts se ba:tJtent que.l'Cfu e.fo1s. 4° i/lTIJp en on n eJLl e : E x. Il :pl'Emt.
.voix active
r 1°
lra.nsitiv e : Ex. L\t:l1Jiver s :fut Icréé 'p.ar Die'u . (L 'actioH [,aite /p a r Di eu la été ;reçu e !p a r l 'ulTIIiv eJ's; 'clonc i'l y 'a eu ü \a n sHion). 1 2u intl\R!l1Jsitirv e : .Ex. ,CE'S pr és ont é té 'fa u ch és . Qpas irud.k ,atioil1 de transttion, oar on n e ,fa it pa,.. 13ta:s connaître l 'auteur de 'l' élJction). J -Voix passive 3° ,pl~OIIl:Om:i.naJl e : E x . Ces 'fr uits s e .sOlllt v ite vend us (Ce ne ,s ont ,p aiS les fruits q ui ont, e/n.d,u; ils ont ·ét·é v endu s; d Oil1JO ,f,onme (pass ive). 40 i-mpf31r sünnrelI1e: Ex. LI a ,été 'P lllblié un e fausse ,nCYUlvelllJe (c'est-rà-dire 'qu 'une fla u sse n ouv elll e a 1 été QmlblJ.i.ée ; ,do.n c JOPlne ,.p assiv e.
l l
Il est évident que les ternles : transitif, intransitif, pronominal, im,personnel, ,de m êm,e qu e actif, passif, doivent être expliqués de manière que les élèves en saisissent bien 1e sens .
HIST()IRE La vie de l'homme préhistorique Il ne 'r este que bi,e n peu d e chose de 'l 'hnnl'm e pré historique ': des ou.tÎ'ls, des ossements. Il est bien diffici1e d'éorire son histoire en ne servant que de ces rares vest'Ïges. Pourtant ils ont p ermis de di's tinguer tTois grandes périodes de Ùa préhistoire: l'âge d e lI a piel'1l"e taiilée, l'âge de la pierre polie, l 'âge des métaux . 1. L'âge de la pierre taillée. - 1. L' h01TIlne des forêts . - Notre pa)"S, soumis à un CiliŒn:a,t ,t rès ohaud et très pluvieux (cOiffilne au jouvd'hui J'Afrique équatoriale) était recouvert de la forêt vierge, peuplée de rhinocéros, éUéfphants, tigres géants .aux dents recourbées. ISoM ,dans la forêt, vivait en 's auvage un petit homtm e. Pour
se défrodre 11 a ,} idée d e se fabriqu eT une anne en fnlJppant l'un contre l'allüre des si'l ex pOlU: créer des arêtes vives e t Lranchant es; on a trouvé de ces pieTres tailUlées, pointues et coupantes , on les a arp p elées des « coups d e poing »} ca r J'holll1,nle devaIt frapper en l es ten a nt à Il a main.
2. L ' h o l111ne d es c((u crn es. - Insen sibleu1ent peut-être le c1imat é-voŒua et d evint très froid: la 1110itié de 'l'hémisphèTe Nord se couvrit de gJa'CÎers (jusqu'·au 'S ud de Il ' Alllemagne). De nouveaux arbves (pin, luélèze) , app araissent, ainsi que d e nouveaux anima u x a d a ptés a u froid: le bi/s on, Ue m'a mmouth aux longs poil s blancs, 'Je grand cerf, :le Tenue . Que va faiTe l'hollTl'ln e ? n prof ite d'abord d 'u ne d écouver t e q u e lui ont .prob ablem enrt fournie l s orages -des tem ps chauds : le feu. Et ill se réfu gie d an s Jes c avern e...: dont 1° feu d' fendra l'en tr'é e. III s'Ülrgani se p our 'l a vie en C0n'1lIlUn qu e n écessite sa .Jutte p our la vie ; il ,p erfecNonne 'Ses ouH!ls (r arc1oirs, pointes de fJ èches) . il se ùnet à t rava iller l'o s et il f ait des p oinçon s, d es aigtünes . Il u till ise ses JoÎsÎI s f orcés ·au fond de sa gTotte .en dess in ant sur les p arois d es an ima u x qu'il ch asse. & ·c et hom m e se r évèlle u,n gran d . art iste. H est d 'ailJeurs ,p ermlÏ s -de p ens eT que ses pTogrès intellectuels suivent ses progrès artisU.qu es : I}a vie collec tive suppose un langage déjà d iffé r en cié . .
II. L'âge de la pierl'e polie. - P eu à peu le froid cessa, 'p a r ét apes les gll a ciers se retid~rent et d a n s tles pl airnes d écouvertes les hOlumes c~r cllilèrent. D es hO'llllln es d'As je vinrent d an s n Oit re E u rope . Ils app ortèr ent d es m éthodes nouvelles . A la t aiHe diffilCÏle des p ierr es 'par éd ats se substitua l e p o'l issa ge paT d es pierres plusduTes. Auprès des c arrières de s'Îllex, d e véritab les ateliuer s fabriqu èrent en grande quantité d es haches, des m 'a rteaux, des lames, des scies en pierre. Ainsi dans la V;ienne, le Grand-Pressigny était un véritable centTe industriel sp écialisé. C'est que la vie d e l'hmllme se ,p erfectionnait, ses h esoins augmen t aient. Il n e se contentait plus de combattre les animaux . Il les dOlnptait, les U'til~sait. L'-hoIIlllThe chasseur -devenait ainsi .J'agriculteur et Il e berger. n se :servait du cheval 'c omIne bête de selle,. ses chiens gardaient ses troupeaux de bœufs, de porcs, de moutons. H ·c ultivait des céréales, le blé en partÎlculier. et ses lneules broyaient le grain qui se transfo:rnnait en fal'ine nourrissante. Deux découvertes furent des conséquences de J'élevage. La nécessité de loger les produits -m ena à la découverte de la poterie ; la Jaine des moutons, 'les f,ihTes de certains végétaux permettant ~a confeçtion d'étoffes, le tissage se généralisa: l'homme cesse d'être vêtu de peaux de bêtes. L 'hon'lme maintenant a des richesses il faut les garder. II entoure sa demeure d 'une enceinte de pierre ou, mieux encore
-
52-
il l'instaHe au milieu des eaux sur des pilotis. Un pont-[evis la jolldr-a à la terre fei"llle. SlU' 'l e 1ac de Constance exi·s tait ainsi une véritab1e c~té, puisque fon a ~énOlmhTé 40,000 pilotis. Les cabanes constrUItes su'r -de gros madners s'élevaient à un n1.ètre audessus de l'eau.
, ,I II. ~'?ge des l1lét<..:ux. - a~ L'invention de la Inétallurgie. Des Ja ,perIode de la pIerre podIe, on trouve des objets de cuivre dans 'les tOllnibeaux. M.ais c'est enco,r e un métal préc·ieux. On s'es.t aperçu que 'Ce nl,é tal pouvairt être fondu et coulé. Mais il restait ~rès Ul0U. On le luélangea à un dixièIne d'étain et l'on obtint le bronze très Tésistant. C'est alors seuleillent que l'on commença à néO'HO'er la ,p ierre ' . b n P?u.r. 1a fab~}Cahon ~es arIlles et des outhls. Néanmoins, le progrès deCl'Slf ne s aCCOlll1)[It que lorsque ,l 'on apprit à iravail'ler le fer grâce à des h01nm·es venus d 'Orient. Les af'mes aUaient devenir ~uissantes (épées, po~gnards), les ins.trulil1,el1Jts usuets se perfechonner (couteaux, scies, fourches à rôtir 'les viandes, hachettes , chenets, etc .... ) ~)) La vie de l'homlne s'organise. L 'âge des n1.étaux voit se ,? evelopper la civilisation qui existait à l'époque de 'la pierre poh~. L'agriculture et l'élevage deviennent .des préoccupations essentIelles. L'homme n'a pilll's s·a vie à la merei d'une chasse ,?eureuse. H a des éta]jles, ses g'l'eniers, de Il 'huile et du vin dans ses Jan'~~,: cela crée .une rée[le sécurité. Il vit encore dans des villages fortIfIes ou des CItés lacustres. 1'1 a déjà le goût du luxe et les métaux Jui perm·ettent de·faire des bijoux: bracelets, co1'liers, agrafes.
.'c) Les dollnens et les menhir.s. ~ AppaTllS à la fÎ1~ de l'âge ,d e lI a pl~rre, ,c es monuments se lnulhphent. Que sont-ils? Tornbeaux,
ealvaues, chapelles? 11s prouvent en tous cas que l'hO'lUlne a déjà c~erché une explication du 'I uonde, qu'il a été frappé par le mystere de la mort. Son esprit s'élève. Sa découverte de l'écriture marque il'aube des temps historiques. Nous n'avons pas ,proposé .u n seul chiffre pour liIuiter les âges préhistoriques. C'est qu'il n'y avait sur le globe aucune unité. Cer:taines régions d'Occident taBlaient encore la pierre quand des peup.les d'~~ien~ fO~1.daient le nlé~a'l. La période hi'Sto1rique Inarque UlIle so:rte.d egahsahon des connaIssances. Et ceci, grâce à d'extratraordI11'aI.res ~ouveInents de peu!ples: l'âge du fer est Inarqué pa'!" les ffi'Lg.rahons -et les !l uttes. Les hooUJn1.es de plus en plus nonlbreux cherchent ,les paylS fertilles : les plus faibles sont détruits, chassés ou asservis, les plus forts s'installent jusqu'à l'arrivée de nouveaux émigrant's ·a vec il esquels il faudra lutter. G. Delaunay.
SCIENCES USUELLES 1. Minet à l'éc'ole
Minet, le bon petit chat docile, est à .l'honneur aujourd'hui. Nous l'observerons, nous <Je rferons Inarcher bondir jouer nous lui donnerons à lnanger et à boire. Minet ~1.0uS fel:a' une "leçon. Plaçons-le sur le bureau, devant vous. Regardez sa peau, son pe1age, Couleur: Minet est gris avec des taches noires. Et d'autres chats? Certains sont tachetés blanc et noir, tig'és, bruns, TOUX. Touchez ses poils: ils sont soyeux, -lisses, brillants. Sa queue, longue et fine, - prenons Minet par la peau du cou et soulevons-le. Voyez son COllPS ·allongé, ,l es poils du ventre. Posons Minet sur le bureau et caressons-le. Son dos s'arrondit. Av€z'-vous vu un chat passer sous une porte, par un trou étroit d'une clôture de jardin? Son corps peut ,s 'étirer, s'amincir, il est très souple. Sa tête est de forn1e aI'rondie. Ses orei'lQes , droites et luobiles. F.aisons du bruit derrière le ,c hat, voyez COlUlue ses oreiNes se dressent, 'Se tournent vers Je bruit pour Inieux entendre. Quand le chat est en colère, il abaisse et aplatit ses oreilles. 1'1 entend très bien, il a l'ouïe extrêm,ement fine. Il entend n1.ème quand il dort. Voyons son Inuseau court, son peUt nez Tose. Touchez très légère.m ent sa mousta'Oh-e. Le chat relnue, -cela l'agace. Sa moustache est très ·sensible. Plaçons Minet tout au bord du bureau: attention, il va sauter! Regardez ses pattes ,pos,t érieures, fortes et longues, que le ,c hat pousse sous son cor~ps ,a vant de 's auter. Regardez son ,dos arrondi, les pattes postérieures s'étendent comŒlle des ressorts, le dos aussi s'étend et l'ani,m al sc lance en avant. Voyez comU1.e la queue se dresse quand le chat saute. Avec 1a queuel, Je chat se di.rige en sautant. C'est son gouvernail. IL Ses pattes 1. 111inet porte des caoutchoucs. Minet marche sur ·1a pointe de ses doigts. Nous faisons de même quand nous voulons marcher sans bruit. Une semelle de cuir tapote le plancher -et fait du bruit. Une semelle de caoutchouc, au contraire, ne fait aucun bruit. l\Hnet a de petites semelles de caoutchouc. Couchons Minet sur le dos et caressons-le. Regardons ses pattes : les doigts portent des peloUes douces élastiques. Minet fa~t « ,p atte de velours». Comptons les doigts : 5 <à chacune des pattes antérieures, 4 ,à chalCune des pattes postérieure.s. 2. l11inet porte des poignards aux pattes. Soulevons Minet par la peau du cou et plaçons~le contre l'armoire. Il 's 'étire, étend ses pattes~ sort ses griffes et essaye de s'-ac-
-55-
'5 4LA COMPOSITION FRANÇAISE
crocher ù la porte. Observons les gri.ffes: e lles sont pointues comnle des ajguilles, fortes et re:coürbées conlme des .poigna.r ds. Qui a déjà été griffé par un 'c hat? Les griffes sont dangereuses, ses coups de grififes font Inal. Avec les grif,f es, le chat déchire les souris et 'l es oiseaux' elles lui permettent aussi de grÏlnper aux arbres et aux nlurs. 3. 1l1inet ménage ses poign((rds. Reposons Minet à terre, les gri1ffes disparaissent. Où sont-· elles? Minet a des gaines de peau aux pattes, il peut rentrer ses griffes dans 'ces gaines. Pourquoi? COlllluent rentre et sortil s "'s griffes ? / III. Ses yeux
P Laçons Minet là, au soleil; regardez ses yeux brillants. Observez la prunelle: elle se l'étrécit, on ne voit plus qu'une fente }loÎTe vertica~e dans l'ovale jaune de .l'œil. Obscurcissons la sa1Je : la prunelle de l œill du chat s'agrandit, elle devient comme un cercle noir. La pUlpille peu t donc se dilater et se contracter. gUe règle ainsi la quantité de lumière qui entre dans l'œil. (Montrer le fonctionnement anarl ogue du diaphragme d'un apparei'l photographique). La nuit, quand le chai chasse, ou à la cave, au grenier où règne une demi~obscurité, la rpupille s'ouvre grandement: le chat voit presque aussi clair la nuit que le jou.r . Avez-vous -déjà vu un chut dans la nuit? Minet a alors deux grand s lanternes Jumineuses avec lesquelles il voit très bien. IV. Minet boit du lait
Pour le remercier d'avoir été gentil et docile, donnons-lui à boire du lait d ans une assiette plate. Voyez sa langue rose, il happe le lait a pe6ts .coups de 'langue, puis il lèche soigneusen1ent ,l'assiette et ,p asse sa ~.angue sur ses Jèvres. V crs ons un peu de lait dans le creux -de la main et laissons Minet boire ce lait. Il lèche la main, sa langue est rugueuse comme une }·âpe. ·V. Dessinons, cbcrcbGDS
La patte de velours, !l a lPaUe de poignard du chat, 'la pupil]e de votre chat tourné du côté de la fenêtre vers midi, dans une demi-obscurité le soho ou ~e D1atin. Examinez le poil de votre ohat en .n1ai et en décelnbre. Com·p aTez vos · observations. . Observez votre chat qui guette sûuris. Observez votre chat qui se défend contre un chien.
une
Familles de mots. -
No 5
Diminutifs et suffixes et, eUe, eau, on
Un jardin, un jardinet; une chèwe, une chevrette; un chevreau; un âne, un ânon. CÜ'lTIJPare ces mots deux à deux; COl1:State que 'l e second désigne une chose ou un animal plus petit que le premier. Regarde quelles sont les tenninaisons du second nom. Tire une conclusion. Ces Inots s'appellent des din1.inutifs. Cherche 5 diminutifs terrninés par et) 5 ter:m inés par ette; ienninés par eau)' 5 tenninés par on.
1)
COffilnent nomn1e-t-on : Un petit oiseau? Un ipetit oiseau est un ." Un petit livre est un ... Un petit aigle est un .. , Un petit Inanteau est un Une Ip etite table es·t une ... Une .p etite 'planche est une . Un petit tonneau est un ... Un petit taureau est un ". Un petit renal d est un ... Recherche d'autTes di111jnutifs. Consulte ta grau1Dlaire page 9.
LA COMPOSITION FRANÇAISE
No 6
Contraires
Cherche le contraire des n1.ots suivants; puis fais-les entrer dans des phrases : Jour, matin, noir, n1.onter, sec, froid , transpa'r ent, obscur, sain, grand, arriver, sortir, rapide, court, épais, nouveau, jeune. Ecris ·l e 'Contraire des phrases suivantes en rem.p,l açant les .l nots soulignés: La \lune se couche à l'occident. La fleur éclôt le matin. Louis l'entra chez lui harassé de fatigue. Jeannot entra Cl'asseux dans la hai.gnoire ren1lPlie d'une eau propre et chaude. Un beau deI clair répandait la joie dans les prés fleuris. Mon frère partit de bonne heure et travailla toute la journée. Je descendis ·à lI a cave et j'allumai la lun1ière. Les feux s'allumaient le soir dans les chaumières obscures. Une jolie fille aux cheveux noiors bien peignés entra dans la vaste salle et salua tout le monde . Cherche .cles n10ts dont tu indiqueras le cOlltrai-re.
'. ,
LA COMPOSITION FRANÇAISE
57-
No 7 GEOGRAPHIE -
Synonymes
LE VALAIS
No 4
Nos glaciers
Ce so1dat, ce !J.nilitair-e a servi courageusement sa ,p atrie,Constate que le sens de la phra's e n'est pas ;m odifié si tu supprinles l'un des deux noms. Ce sont des synonymes. Le verbe reste au silngulier par,ce qu'il n'a, en somme, qu'un ·sujet. Dans les HTas-es sui v an,t es remplace par des synonymes le.;; mots .-dés'i gnés: Cette villa vient d'être restaurée. Je co-nstl'Llil'aï lUle Dlaison au flanc de J·a ,c olline et j'y vivrai ·heureux. La l'ivièl'e qui coule ù travers Ua cwnpagne y 3.\pporte ,l a fécon(lité. Le cbemin que j'ai suivi s'est perdu dans un foulTé impéné-tl'able . Puisque tu ne suis pas, va te placer au coin de ,l a saIJe. Donne un synonyme à <chacun des nOlUS suivants: Dieu, le paysan, la gueTTe, l'onde, un é'l ève, l'instituteur, l e caissier cODlluunal. Cherohe 5 111ots, trouve-Jeta' lm synonyme et fais-les entrer' d~1S une phrase. Les syn0l1y111eS sont des mots qui ont à pen près le luême sens. Consulte ta grammaire page ~,
Les g,l>a.ciel's qui ,d!e'StC~rlJdent des hauts ,Sù>1llflnets 'C00111lTLC de grands fleuves fiJglés dont l,a beauté des A'lpes. Reg'a.rdez SUI ' ,l ,a carte dru: VaŒais lia COUil'onne ,étincell,anLe qui '(';eint notl'o Ipay,S!; f'cti'Les mieu'x ; monte~ sur un :be1lvédère, au GOi-ne'l'grat /par exemIP1'e>, et ren11!ph.ssez \''Û'S yeux du iPanOI',a1ffi,a qui se rdélroule ~devan t vous. E,coutez -la voix ùes ~laJciel's, 'cal' ils .s·ont ani,més; Bi leur marche est Il'ente ,ellllie est ·co,n sta.nte ,mal1 gré le recul do ,1a 'pl]u\pal't d',entre eux. S01lJdez leur ' crevasses, v.ayez les séracs q,ui s'éoroulen1, ,franC:hissez les ponts de neige, OOJll.l'oul'nez ,100 rimayes, nl,ails s·o yez IprUJdents. Autreofois 'l e,s glaciers couvraient tout Ile Vallais; jllos y 'Ûtllit aaissé de' tr.élJces: moraines, blocs enatiques, marmites glaciaires, roches moutonnées. En été, il1s al1hrrwntent les bisses et. re·mip.l issent les bassins d'accumulation. 'L e glacier d'Aletsch est Ile (plus '1011Jg' '(l'Euro[}e'. Ceux ,du Gorner, ,de Findelen, du Théodul, de Zmut e'Iltonre'l1t Zel'matt de Œoor cararpalcE' brHlante. ,gass-Fée -étal,e s'es hôtell,s dans un ,r,i,l 'que gladaire plus in1'Posa,nt ene-ore. Les g,1a;ciers de Zinai, de Ferpècle, d'Arolla sdntililent au f,ond ,des vals d'Am1iv-iers et ,d'Hérens. Ceux d'Otcmma, de Durand, de Corbassière, de G.iétroz talPisse.nt ,le vail ,de Bagln es . De· G.a chaînE' du IlVIoIlit BI,anc cle&ce,n dent ·ceux de Saleinaz, de Trient, d'Qrn,. Dans les llî1'alsstfs ,des Di.aJhle;rets et du "Wii-cùstrulb ell 'étall eJJ1lt Ile Zanfleuron et la Plaine Morte. EŒIJfin qui ne rOrrlrraît :te g.1adel· ,ChI Rhône ,oal'adéris,é \pal' ,l 'image! QUESTION
COMPOSITION FRANÇAISE
No 8
Homonymes
Ce sot enfant porte un :;eCltl p!lein cl eau dans sa main droite ; j,l tient le sceau de la poste ,d ans l'autre .. Il fait un saut et tombe. Les 4 mots soulignés se l)rononcent de façon à peu pTès identi,que; luais Us ont un sens différent: 'c e sont des hOlnollymes. Compose des phrases avec les Inots suivants: coin, coing; encre, ancre; ère, hère, ii erre, air, aire; lllère, mer, 111aire; cou, coup, coût, il coud; le sel, ~'a selle, on seNe, on scelle. Complète ces phrases : Gênes est un grand ." de mer. On a tué le ... hier. Je transpire par tous les .. , de ma peau. Ce chêne a un .,. majestueux. J'ai bu un vin fan1.eux. Je rai payé ... francs ,l,e litre; c'est cher. J'en ai redem.arrdé en .... Mon aTui Ine '" voit- hier. Compose des phr.ases semblables. Consu'lte ta grammaire page 9.
COlnm ont, p e·ut-o,n mont.01' au Go]'nel'gnti '? De 121. qu els gll a cirl's vo-it-on? Les gIa,ciers aViancent. 8 11 moy,calme cl e 20 à ;)ÙO !lll('LI'E's pal' an; que.]'l'e e.n est ùa ca'use '? ,Malgré c0il,a., l,a J),h,l Ipant sont en l'flcul; com: 'me111 lCola? Que.! 0St ,le ilJi1us long gJatCiel' Kiu Vanais? Mes'UTo SH, ~.Qng·ueul') ~ :1 plus g:r.ande largeur. Est-il tl'è<-; en :p ente? Comment. &RÎ.'-tu coel![\.? Que:lle.s tl'aces le g,i.a.ciers Ûln.t,-ils J,aissées ùe JoU]' q)assnge ? Le g1a;cier ,(lu Gi,étl'oZ a c·a.usé cie t orrib1l,el3 lnÛ'llJdal iOllS; clan s queJl-e v,amée '? Quem.o yil.le .a ~-ouJ,feTt de cettE' c\,éibàr'Jc·t QueJiles ]'jvières sortent d es gl.acieI's ocl'Alletls clt, ct Zi'llal, ù ' Al'ol:la, ' d'Ote-mma ? Quelile l'ûute càtoie le glatCiel' ,lu Hhàne'1 Que/Ill e stat,i o'n cl'étrangers y a-L-hl à cet e11.d·l 'oit ? Comment. s ',a!PlPeiNe la tl'aî,née .cIe telTe ot ,d o pi c'l'l'eS qnc .l'on apcl',çoit. des deux ,côtés du gl,a.ciel' et que1.quefD-Ï · au mHieru .? Que,Ls ·gJ.è1Jciers trDuv:e-t-on au fond clet:> \T'atl,s {{'Hé-l'ens, cIe St-Nilcolas, 'Entremo.nt? Sur la ,aarte hydro~:n1allj.lüque jllidiq;ue les 'j:n'j'!1>ci\paux glac.icl·s. Corlectionnedes gravl1;l'es rel)résentant 'd es g'1a.ciel's.
- '5-9
-58GEOGRAPHIE GEOGRAPHIE - LE VALAIS Ne 5 Les reutes Lu route du Simploll, construite (p al' N3jpoléon" IŒ1.ge toulte ma plaine du Rhème ,et débolH';be en Ita.lie. Un .adm1iTa'l>lle réseau routier qui l'eUe !la plaine à la montagne vi,ent s'y greTf,e r. De Menthey, 'des cars montent à ChalIlJpéry et ,à IMorgins. Marti. gny est un centr,e d'où t u Ipeux Ig agner S.rulivan rpal' le pont de Guem'oz' Trient, .pal' ,~a FOl'daz; l'EmltrerrnQIlJt ipa'r la rout.e du Gr.all1Jd-;St~Ber nard dont Iles divers 8JmilJTlliTIJOO8Jm.ents sont là ,ChMrlipex, ,au VEll} Ferr€ft" ,aJU va-l 1C1.e Bagnes et dis IlJà a u Lev;r.o11, ,:1. Ve1iliiel', 'R Flonmla.y, Vense à Chemin. De Sion, 'par le va!l d 'Hér.ens, en 'p,assormt ù Vex on atteint Evo.lène, I-lérémence et l,es .Mayens de Sion.. Une aut.re roube pa,!" Bramois ·conduit à St-,Martin. Sio'Il est a.ussi Il e lPoint de \départ Ipour Nend,a.z, Sayjè,'3-e, Ayent, ·Conthey, Arbaz. De Sierre, une route pénètre au Val d 'Anniviers, et une au·tore atteint. ,M ontana, De Gampel O'Il a.noJ1Jte dans ILe J..otschen,tal, et de Viège, à StaJllden, et de Ilà d 'ans -!Jél, Vla;llée de Saas. On ,peut aussi ,a,tteinc1re Türbell, ViSiPertel~minen ou BürlDhen, Unter.biich et Zeneggen. De Loèche 011 mOln te à Loècihe-:le,s -Bains après avoi,r fr,anchi la Da1.a
Brigue 'fu t longteJTIjps un entl'e[pot ' SUl' ,La route' du SiIYllpll,o n. De cctto loc;aùité part dans la vaftllée de Conche l,a ,rO'Ute qui s'élève à la Furka et au GrÎlns8J1. D'autres routes encore tïncitenrt au voyag,e. Pars d(}n~ et découvre ton lJI(l ys. QUESTIONS Pal' quels signes reJpl'ésente-t-ol!l les l'outes p'1'incÏ;pwles, l es route, s Cocondaj reis, Iles ,chemins 't ConsuHe Ja légende clE' ta. carte. D'a,près cela cherche ,sur ta ca. ] ~te il,e s routes, les chemiius. Qu'est-ce qU 'U110 route int,ernatio.Dlalle? Cite l es rout,es int.ern.ationa·l es du Valais. De quelI les gares des CFF. part-on IpOUI' ChamIPex ipom:' Ntorgins, pOlll' Salv,an, pour Trient, ,p our Chamrpéry , pour Tanay, pOUl' Evolène, pOUl' Ayent, pour Nend,az' ipour Vercorin, pOUl' st-Luc, 'p ou l' Loècheles-Ba.ins. pour BürchEa.1, pour Béris.al . Quet~es localités r·eIDlcOl1ltres-tu 'SUl' la. l'onte ·du St-Be'nnard? Détermine La ],cmig ueuJ' {le kt. J'outo ne iVLarügny à Rid.dBB? Quell temlps ,met-on pour franchir (',ette ù,i st.ance à pi'oo, à bicydette? Quel est. le point ,dB tdtélpaTt des routes ,de il\lL{)tl'gins, <le Veliliiel', de Cha,J11ipex, d'Iférémence, d,e Torb el, de Chemin? Quel est le plus haut. po'nlt d'Euro\pe? Queliles gorges franchit-hl? La rout.e de Siel're à j\-1ontFtfl1la mesure 15 lm1 .. ; queUe en est la p,ente ? Dessi'ne 1118. coute ro utière du Vaüais. Co,Uectionne de.s gra vurea l'elp 'résentan t cl C.'3 l'OU te, . Que1l'e est. lI a lOl1guellil' ,de kt route ,de St,alLc1en. à. TOI'beJ , Ip ente 7%?
LE VALAIS
Ne G
Les cols , En remontant les vallées on amve aux cols. UI', le Hhàne, ~I<t Reuss, l'Aar, .le' Tessi,l~ et l11!ême le H'b,in Ipl'enuonl ,Jeul' SOUTce 'aux confins du Valais. NotTe 'Oê:1,l1ton 'Oist do:ruc ;un (U l1 ,de gTR,ncls passages. D"aiMeu'l's, .les Alpes eHes . .1l1Iêm,es n'ünt 'pas mTI,pè hé ,lelS Bernois de venir Iprorrnener ~e Ifol' et 110 fe,u chez nous; ias ont eil1'lŒn~unLé Grimsel, le LOtschenpass, la Gemnrl, le Rawyl, le Salletsch. P ,ar de Sanetsch et ,le Pas de Cheville Berne est v'e nu 'au secours ,des p,Fttriotes à ILa Ibata1m,e d 'e la PI.anta. Des caillOns vala,i,s'ans ont 'pas,'é lia Furka p:ou.r ruliler s'étahlir .clans les G.riaons; d'autres p'al: Jo Nufenen et Je Gries se rend,iIrent au Te;SisÏJnr ,et SE' fi)0ère 1nt à Bos'co. Par l'A brun et ,l,e Ritter ,1e8 süld,ats Ide S'ohinnel' IpRrtireJ1t :.'t ,la conquète ,de J'OssÛlLa et du Mill'anais, tandis que rp.ar ,Les caLs du Moro, du Théodule, du Cellen, de Fenêtre elt de Ferret, V alLais ans et Italctoos entretinll'eont Ides reu'atious suivies. Les Romains t]1a'nsüorill1èr8i~t '~e Grand St-Bernard C'n une ,r oute de gr,a.rud tI~aJnsit . .Nalpo,l-éo.l1 fit ,du Simplon Il\al'tère l,a 'pilus iiffiipOrtélinte des AllPes. La l',oute dE' .lIa Forclaz qui <'e Icontinue 'P,ar la Tête Noire et le coJ de Balme ,a tpe'l 'du d,s son i'l11jpor.tan.ce. \Monthey et la Sa voie fais~ient autrefois dels 'échaIl1!ges suiv,i,s Ipal' a'es ,co'ls de Morgins, de Cou,' de C,hésery et Ile ,pas de Verna. !Les '0011s Ide Sus,anfe, d'Etablon, de Ried. matten, de Lona, de Terrent, de Meiden, de l'Augstbol1l l'client l1tJ'8' elles le·s Yru~1ées ,la téral1e.s.
1('
QUffiSTJiON POUt'quoi 1.0 VHJJ'ais a-t-i,} ,étJé 'titl1 Heu ode grand ' rpaSSH~'e~"1 .( que,1.' cOiLs 'les Bernois oS0l1t-11.< venus att,;H[UCl' ,Je.:. ' Vn,k\ iS;LllS et ,~,l' où sont-ils venutS ,H. Ile,ut' seCOUll'S . Pal' que,Ls cols te rends-tu Id·e SaIlJv,R,ll ;l Cll:llmIIJénr : (le Loèche il, Karudersteg? d Ardon tà Bc'x, d ,e Conthey ,à G.st,eig .? l'ars ·(le Loèche-'les-<Bains ~t, 7 heures; là quelle' heul'e ,-'CTèLs-tll Ù. 1'8. Gemlmi et si tu t'èlè\ es 'cle 3'50 mètres à l'h eurC' .? Mên1Je exercice ·cle Gl,eLsch 'u ,lof\, Furka; ,cio Gll.ct.- cll au (iri'inseJ,; de IMal,tigny (47,2 mètres) Ù IJ,a FO'l'ClI1az; de lia. Ca;ntin c ,a u St-Bel'narD. P,aJl' quels coliS te ,r end,s-tu Ides v,ail,lées ,rIo k1 BiniD., { l e Sa,aN. cio S'-Nicolas, td'Hèrens ,d e ,BagnÛJs, ,rle F e'l'J' et, en Italie '? Et ,l l'1aintenant voilci u.n ~Jl'()i.IJIlèlme ,cÛlI11lp.liqu é. PéUS de Siol1, mal'Cl,i oà 5 heures du matin; Ip.asse cl. Vex, au v.al ,des Dix, RU caJ {l e Ried,m atten, à A l'.o.LI,a , à E\'oUm:e, a u .C'ol de Torrent. h "\ is 'oie, à St-Luc, 'Ml ,Mîeid e.il', it l'Augstbo,roCl ,à St-Nkol,a.s. De \l:à le Lmin te conldui t en une demi-heure à Zer.mJé1tt. Comlbtoo d',h eures de m:-nchc exi:gel1a cette' course; aux desc€mte:s tu vas (le-ux Jois !plus vite. qu'aux rnont.ées. Quand .èl /'riv,eras-tu là Zerm,att; «too Ll is ,l e tennps des lu\.ll es, l:!.t;.;1.bJ is ~'hol'ûjr('. Où 'pasges~i.u ra 11lUit? C. B. PH,l'
•
-
-
:60 -
BIBLIOGRAPHIE LE PECHEUR SUISSE 1) Le nOfl1vE·1 ouvrage p,aru d.ans 11.8, Co1lection des « Petits atil.a.s du natul'alliste suisse» est tCO'llS1a,cré à ;1a pêche. Les nomibreux .amateurs et .fervents .de cet a;l't y .puiseront d'uthles rensei.gnremen'tls. LLa (p'êCJhe est deveJ.'l!ue un s,port qui exige toute une te'f'.h'llique et une lc onnaissance approfondie des ,conditions 'Œans ,Ires·quelles on est au.:>!pe[é à le .prati.queT'; :qui veut êt.r.e un maître en cett.e matière n ' ~n saRl'r a jam,ais 3Isse'.l! Le .pêcheur trûuv·era ,dans .c.e .petit ·livre to·ut ce qui ,COlllicerne ,son é-quiJpement et le ,m atériel néc0ssaire, des Icol1!seills judidetu x, de-s indiœtiŒ1s ipré.cieuses SUl' 'l es 3lPPâts, !les hrubitudes d'li rpoiSlsO\l1 et la ffita rüère de le mance-u'v rer, SUl' les tépoques et Iles ,lieux .favorables -à la. .p ratique de 60n ,Sjport. [..'aute·ur ,s'est. ef;fol~cé ·aussi de ralPrp.elleT ,])es l'ègilerments relatifs tà ,1<3. 'Protection de Jla ,p êche, au relpeuiplelffienrt des eaux et ,a tout lce <}lui en ,a ssure ,l e me111eur rendenlent; 11 a établi également le ül!bleau des tm~esures minrimwl,es -et des érpoques rprohibées. EJlJfin., ipuisqu ''Ûn ne 's wuTait bien Ipêcher tS.allS rien savoir d:e-s poissons, .il :Lrn,portait de terminel' J'ouvraJg.e ipar une étude des [princ:ùprules Jami!11es et u:ne deslcrijprtion des espèces qui hantent no-s cours d'eau et .I1(}S -1a,(~"s; 8 .pDanches '(ID donnent UU1'e tmage cOtll()l'iée et d'idèl,e. Cet atlltB.s, d'un IfOl'tlnat de 'P'Ûtche pl~tique, deviend;ra sans d'Oute Ile guide de chaque Ipêcheur et le cOlTIlp!lémeult indiSipem'St8.tl:!le .(le son équÏ{PeJffient, pOUl' Bon agrément auta.nt que IpOUT son !profit. 1) Le Pêcheur en Suisse. Petits at,1as du natuTaJiste suisse, Un v,ot1 ume ül-1B relié detmi-toHe, 8 \]Jilanches hûrs texte. Fr. 3.20, Librairie ptayO't, LausléU1iue.
LES ENFANTS TURNACH EN ETE 1)
Sa\oü' ,s'armusel'! Telle lest tita. devise que (pOrtllTlaient prendre l€<s enfantg TUl'naiCll dont Iles Ifa.its et gestes sont ,conrtés maintena,nt au puJbhoc l'O'lnatnlCllCllans une ex,ceJ~Lente traduction. ,11 ne se ;paSls'e rien d 'extraordinaire dans ce 1ivTe d 'une ga.ité c1éJ)O'r,dante, lil y a simipllement que Jes qluatl'e enfaJlts 'de IMOLl1sieur et .Mwd'am,e TUl n3ICh quittent la vi'Ne ,p our s'ins'Da,1ltel' ·dans 'leur l111aison d'été; tce n'est pas eTlCOl'e tl es valCances, ,m 'a1s on oocupa déjlà. !les lieux où e~les vont se [passer, à fpeu de I(jj,st.anoe de la vilJLe d'·aitl;le'urs; iJ1 suf.fit de traverser Le Il:wc 3IU bord duqueJl va vivre tout ce ijJetit Il11Œ1de et qui ne sera (IH1S Uù'l d-es moindres ipE'l'so,nnages ·du récit. A /peine dans leur nouv,e l[e l'ésidenc:e CIalllpagntB.11de, tl es enfants TurJ)!3lch, deux fi1lettes et deux garçons, sa.ns par,l er du bébé, O'rg8Jnisent des jeux, de ·r.e.s j,eux faits ,œe rien, unprovieés Ile jpI1us souvent av·e'C quelque-s é:Lé.nlffi11tls de lia nature, m ·ais qui s'Ont les ,produits ,(je l'imagination 'inépuisable des cnfant'3 : .petites aventul'es au retour de ,récote, exploHs au bOnd de l'€\FLU, dont )l'un eût [pu tSB Lermionel' tragiquement, jeux des IPeaux-rouges, jeux ip lus.
61-
t.:ranqui'l1les des jours de [plui'e, le tout serné ,<1:e bo.nnes lp ensées ~t même die bonne,s tB,ctiO-nB et toujo.urs sous Ile :regard &Oul'ialnt parfûis il1!(ruiet , d une ,mère C'ÛlilllII1e o~ en voudrait voir tbeaucoruV . Livre exqui,s .dant :J!a letCture ",,'écoUJI,e aussi détlitcieuseme-nt que le 't.em'Ps des vo3Icance,s 'pour ,les enfants heureux. m est Ol1l1'é ·d'une jûJie couvertUI'B coJ.oriée et de queJques dessLnlS qui l'eflètent bi·e n l'humour entraînant de ~'ouvr.age. 1) Ida Bin<1sch€ldle-r. - 'L es €'nfa.nts TUI1w.ch en éié. Un volume' im·-8 ,carré, rell ié plein 'p3lpiel', .couverture en lCouleul's iID,ustrations dans le texte, FI'. 5.50. Libra.irie Payot, Lausanne. )
Editiones Helvetica VICTOR HUGO -
HERNANI 1)
Les « .E)cllHttiol1JS halvetitca,e» 'PuUYlierrli aujoul"d''h'ui lHel'il1.tani de HugO'. J.oué IJ)0Ul' ,1<3. ·PT·elIll'ière fois €Hl leSO, Hernanü doruna üeu à la :6am.euse « bataille », Ido'l1Jt '1'00 Ihistoriens :pa,r-:le.nt ,connlme cl'un événeIIllellt im[poTtaallt de ILa Hrttératu:r e. On ICOIYllpa're HerIlta'l11 au C~d de Corn e iJ.lle , D'un ,côt.é ce fut le triO!llllPhe du tr !lassidsme, de Il "autre tC.elui du 'romantis,m ,E'. 11 Î.l111po:rte d"a;uta.nt !plus que HerJ.lan'Ï IPœés~tE',. en un }'8JOCO-Uil,ci !Puits sant, toute-s Il es ',q ualités et tous Iles c1éü8JU'tJS du 'p oète et du ·c1.ranvaturlg e :Hugo: 'l'YTi'Slme effréné et, (parlfois, n1.el'veilJeux, il'i,ohesse 'd'es ilmatgE'S 'et des sym/}) 01 es, a!I11'ÜUl' Uln ',peu exces'siif de ~'antjthèse, f,aJ1!taisde d-éib,ol,da.l1'te ,a.'v elC tendance à ,l'exa.gératiOJ1, >coup/lets 'Cl'almoul' émo'U,\ra 11s, ,mélloodie ,clu vers, naïveté ·des sentiJments, l'echeT·ohe de J'elf fet cO!lTIique, 'Pu'Ïesance vN1bale extraor-din3 irl'e, sens clie la gr.81l1lcleUil', saJlS gêne aJaJ.' trqp 'oa,vruliere:nyers l'htstoire, hrE!f, tout 'Ce qui fait de VictOT Hug,o ,ll'un de ,n os Ipoètels les ,PWus a.'ui'henrtiqll'c..'3 et les !plus disc-ut!és. Et n'ouibliol1J.· 'Pas rocliv.ain étpiquc qui aiPP.aI'I3·ît ,de tem.p s en tel11tp-s ! iUre He'l'!J1:ani, C"es1. se Iprê/pau'el' un règa;] i'l1telil.e'ctuell et ,enrÏtc:hil' ses lCOIJ'Jflùai!SSa.nces littéraires. Que les jeunes sUl--toui s'en 60uvi,e.nrrwnt ! J) ,EJc1it.io·nes Hervetkae - No 14 Vkt.or lIugü - B e'l'tl.a;ni , tragédie en 5 ·a;des, Une brochlliJ:1e in-16 Fr. 2.60. Librairie Pa~Tot.. La.usanne.
SCIENCE ET JEUNESSE 1)
Science 0:1. j,euillesse ! Oes deux IIl!01,:: . l'ésuane.nt. b~ en nntentioJ1 de' Uiu't,eruJ.\'3 {fui e,st lel e Idonner un .rup erçu de lollltes so'rt.es ,de questions d'o1idre sdelllt.iJfi.qu.e. teohnique et. '<::lIlortif ·en Iles !l11etlt.ail1't. ·à la. 'lJol'tée -de :tla jeu[llesse. lLes lch.a1p itres -du dtiv·r e ù.· emtœ,alil1ent a:v IC :Le ptrOifesseUl~ PÎ'ca:nd à 4000 ID. -sous les mer,g ·et avec By:rc1 {l,an.' les gl8Jces -de l'AnrL, ar·~ti-que, ,lui ,enseignent La ,consü";tllction d 'UlDO ,statiou1! Imé téoŒ'ologiqlle 'o u d'un 'tJélémètl'e lui' eX p.liqu81nt 1'OT~ 'gine et. le rôle du pétrole ou la J~aUi't.é des 'J~ayO'J'1S ·de 1118, mort, 1 1'initie'n.t '\ la ,m,é;c;:mÎqu'e du voll -et il, 1:1. &tructull'Û -de J'avio.!1 cle .c:h8tS'S1e, lui .fOllt uu talbleau ,ih.ant {lu tlév01op -' 1
q
62 -
ipem~l1Jt
des 6!}xmts ,chez: nous, u i Ip r OŒ)o S:0J.l,t ûnlfin des ':-.."pérlcll'ces .àe etes.sBl.1 · . e.t ·d e.s o!bSBl'vatioDS d'hi,s tol're il1Ja.t:uœetlile. De ,1}rym'hreux o h lum.J.e . e t d IÏnrteres&am.tes Iphot.Q,glralphi,e:s iClDnnent. a u texte c-et~e VIe que 8 -"lJ .} ç ' N'y a -t-il [pas rtJams une au'.sSl rub0tn:dantc tnH!}}CIU t.•.1, LUi' ICÜlIT1·erv~ ,l'il]:rHlP-eb . 1 . • 1 t.ière ode ,q.uoi s8rtiSlf,aÏ-re l,a 'CUil10sité dE' ~.a:nt ·de j eUl~e e.sr~nl,s a,n-de"~ .. ~',.~ s'initi€'l' aux :proihMrrnes l:es rplus 'cu,ctue1Is de 'la Slc.lell!CC ~ Cet .oUVl èl';"J ' leu~r :p er·meHra (l'oocuper ' utJil1errnefllt leurs loi si r .. ct l es I.fl. 'tŒ' UH·èt .~.\.ns les .f.wtig u el'. Oll"
1) .SCIENCE ET J EUNE, S·E. Un vOllume ill '}-, m li û plein ~:'~:'.p~~~: <COUiVe1 t.ul'e i],l'us t r ée, i.l lu sbra tion s ClaolS l'e texl-e e. L Cil I!r).)':; .( '; xf ' Li·b.r airie ,Payot, LR.USamG.1.E'.
-63
f·t '\ jeux s uivl'o.nt ·ayCiC inMrêt l,es ipérilpéü es de sa. \fOil.·.matioJlo, s~ a.ventures de 'chauffeuJ'; Ip uas de méca.nicieïIl q'tva,lirfité. On devine que' t'histoil'e d e Battistino L Û'mlbard i ,f inira SUT lune réJconciliation. Geiler d,élcrit avec ù e l,a ,COUl'BrE) du train oSIpérÏ-a,1 rd \Ai-ro,l,o qui 'conduiT',a, .en un te·IDip-s record, ,le vieux Lornlbal~di victime cl'un a1ociden.t sur rva taIDle d '.olp ér.atio.n 'crune olhücrue .de Zur i,üh. ,Ce réc.if, intére,s.s~r.a ch.ac un: on y trouve une .a,cUon ,pa.l'Pitante, rpleiuJe de ,déJldcate'sse .d'âme, une rév,élatiorn de Ice qu'es t Ile 1l110lDid e ,complexe de .nos cheminB -de fer e t .10. vie des hOlillln'les q'L1i en as,sur Cint l'eXlpl·oitatio'l1J. Ajoutons, Ipour les amateUI's .d'hi.stoire, utIle ri'rhe ·évDlcatio'U de ce que Œut pour notl'e 'p ays, à tr,avers 103 s.ièdBs, Il-e u"alfi.c ~p'ar 1e,s 'CÛ'1s f.t aa vie ,d es hautes vaür~ées.
ELLE OU POINT D'AUTRE l) Les IÎiv.l 'es ·de .suzanne Ga.gmeibin: 'm'o,rut rien Ipe'l~cL u ,d e leur f'J.l.; "l·I~ l e et de :lc'u r \Îl"l8.ηch-eur. Aussi élIccuelillll e'r a-t-011 ,~veic p·l.a.i,sü· th;\, 'n .o u Mition -de: EilJ1e 'o u :poÎlnt od 'a,utr's - qui 'faifa ·l es oClérlilce·s Ide ,blen Ct.{"S jeunes fiilles 'oomlme i.l ,n, fait ceM·es de ,l ieurs. 'lTIlR.·ll1a.~lS. Ce, l' E:ic tL rl~' .i1,S tI\a1'1sJPorte ·en A,ll.1g·,1€ltèrrc, da1l1S 'ce monde .a:r.l s to.CJ.>aüq~lO ou, e!~ d~~~ lt ,du conlf.or,m .i,snlle ·e t ,cl'esp1,ajurg.és éLe ,c.las e~, .les S~q1tlome!l1ts ,s.illlC01,es tro'uvell1t à ·secùélPlloy er. Un j.eune 1011d IclhC'1~Clh e ·tun e ,femme aya nt 10S qUallHés <de 'cœur et d(~slprit qui Ip our 'lui ·c,ÛlmjpN~1J1·t se uJ. ~,s. l a, t.rollvera à .la. sui·te d 'un ,alrJc~de,nt Ip,r ovkle.ntieJ\. Ce li vre est ·ecl',lIL srp·e:clltlc ment .pOU1' .l,es i€'unes ,f ilile,s qrui aiune:rut à. trouver 'ckms 11eu'l:'S Ilerctu rccl ùa ù"éalisa tl-o.n ,cie l eurs 'l' èves ,de [bOl1JlloCilJ'l' ·à 'Ü'R ve l'S :le,' OlIlIfI1J'es et lc ~ hlmi è.l'es 'Cl"UlU r-édt a-ttai6h~ùnt.
Vl'y
1
y
l) SUz.frl1f11e G.a,g.l1'ebi.n - ELLE OU ~J OI~~ D'AUTTRE, - U,l1 '\ 0.lL!Illle in-16 relUé Ipl,ej'n tpall)i ~ l', FI'. ·1.50 . .L1.hralolHl8 P,êlyot., Luu sanne.
LE MECANICIEN LOMBARDI1) Da,ll ,s . ·on nou ve l ouv.[·Q,ge , Elni'lio GeHel', ,l"autell'l' :{lu « Dl'al1~e ie l 'Exlp,l'ess ,rit! GOtl .l pl'(l », l'e'11l' ' nlft un thème de ·hl, vie ,d e:' (",11eOJ.1111Dts, L1 dècl'iL l'aSlp0ct cle'~ ·chose.,' Yllie, de la '-'a,bi ne. {l' une, locorrn{)tlve:~e' .j IJ l'Y'O'-'',"I'se'lment ·son ·Oé'l,S. Ba ttisti'no Lombu.rcl1,. l e heros de ·ce ' l'eClt, 'qUI. cs' . • . , '" a ,passé Bon cl1fa[]J;C'c .fi. 11HoSlpk.t' 'd u G oth.a.r.cl. qUI, :=l clP u hS d:~ g~n.el <~ aL1X L{)[]1!bmlCli. ·Conlrau!e:m ·€·I1'l. a. '. -Oin pm .e, J,l est tions, alPpar"tl,' ''''1t v , a tti'Tl3 ,pal' toutes ,l es llDuve,auVés! D e Jlà un . 'o,Dlf.lit aigu entre r)J ~ r c et ,f ils, cal' le v ie u x l,.ormlba1"'di est. olp!pols.é ~\ t.o u te innovation.. Kn VUJJl', lDYS du 'p-el'cc,men t ,d u tUl1JnelL a- -t-Ï'l lu:t é ,PO:!.l· ~a u'\ e<ga l' c1 el' so n ,}1;~ tique métier De voit.luie:·: ,La liI~l1!e a , letoUl'ne" l'Olll ~ll ..c~l .~o~.age~~I~ et anaIlcLlanclises. E n vam aUSSI, le Ipere lutt e l a 'p OUI g.a l d eI .son fi rOIll'111e oSuc.cesse uJ' n rl 'œuvr e de sa vic· B.attilstino n e se ,l,a lsse Ipa' retenir cal' i·j est sédu it Ip al' Il,3, mèc.ami'que, 'déco u'V ei·to g'l'RCe a·ux ·autos ~lli sont e·n tr.ain ,de ·co nqu 0J'il' 'la route ,des Al\pes. ?uanü~ da,l1 !:i son enlhoLl s ia me, le ,g-arçom de qui1llze. ,ans aI1Jn·o nce son lfl te nttOn -de . 'c"h a U\II"'f\(;)lU]', "sr.:n IJe' ·I·e Je c-ha s.se de la. mai '~oll !p,a te r'n e!l:lc. JeUllC<..· 'ü] everul' Cl
Cl"
'JUl
-
•
•
.
•
,
,
1) Ermillio Geirl>e,l' -- ILo m e.canidelll Lomtha.llCli », UIT volum e in-1"6;, Hrlustrations dan·s -le texte, oouverture illustrée, Fr 4:50, Labra in e Fayot, Lausann e. (i
OISEAUX Ill) Le ,premi er vOll'u:me d es Oise.aux d e lIa sene dies « Petits atlals du ,!j,atutl'ali:ste suies.€! ;) d écTit l E'S e8ipèces 'l es (p1J~s cürunues, l,es m ,i gra.teurs' ni'chant régulièrement c.heZ' n{)llI':>. ,M'ais il est d 'autr es o,i s'eaux mo.~ns l'épandus ou d'aisalnt. d.é3.11JS notre 'p ays Ide brèves aJ)J[lariU011.s. N ét.a.i L nécessair.e rde :leuJ' Icon~S1a;q'er RUSlSi un e ét1.l:cle spécÏ'ale; !C'est à quoi est d'0sti'n é ·l'atl,as « Oiseaux II >> d e l a. covle'Ction . On y trDuve un e intrÜld'urction j" és UlmaJl1tce qu 'il es t. 'lIUle a ux oI\ni,tJhoil'Ûgues et Ù. tout aanateur de conrnn.itre ISU'!' Il·es sens .cl E'S Di.seaux, ·l'G UŒ' instinrt, l-eurchant et le Imystère -de leu ['s m..igratiD·ns. Viennent elltSuite œ pI/a nches e-n couleurs a.cc ùmlP·ag'il11ées ,J'Uù1 texte e Xip.lÏoc.a,tif. CCYJll1ne ,dans le rpremiel' volume, Il'auteur a teù1U ,de ,classer ces :t nim'a:ux ·ù"arpr6.s le u r ' miJtÏeu o'u '1·e111 , Iln ode de Ipassage. L'atlas Id ES « Oils·ea.ux II)) est .le C0ll11JJ.émen.t ind.islpenS'a:bJ,e du prem·i el'. Ave·c ·ces deux ouvl'ruge.s en ,poche et ,1a ju.meJllle en bandDulière les amlÎ.s de la ,gent airlée tP,a,rti-ront ù ·l a. déco·u verte, certain s de pouvoir vériJ iel' toujours l e urs ob8leil"\ :a tioll s et cl'en .1'st.irel' un pi.a irellouveJlé. 1) Oiseaux II - Petits AUais -du na.! ur.aJii-:ite .s"u isse. Un \ olume' in- 1G l'€·lié d8mi-toile, .?6 .p lanahes hors-texte , Fr. 3.80. Lilbnriri'e F,a yat ,. ·Lausanne.
AVENTURES AUTOUR DU MONDE 1) J.l y a de·s 'livres .d·,a"\etntures .qu.i nA se .dérou1,ent Ipas SUT Je Ip lan
h a bitue,l mûs vou.s mettent ,d'emlhléi=} dlél.r1s 'des situations extraond.inaires et. vas trDIP jnvr·aise.mbl.nbl'E'S. Tel e6t.le ·c.als de ceü;uJ ,de PithDn : AVe'l11.'u res R utOUl' ,du l11Û'llIde, dont. le premier ·clharpi.tTe déj'<.l. vous'. ·f ait assister .à la cléC'ouverte ,J'un ' trésor lPal' 'q uelques écl aireurs Qu'ont f.aH ,wl·ors ces heureux j eu lnC!S .ge,l1s ! Deven us sUJbitell11.e.nt l'i,ches , Hs ant. ~1JC.quis n ,le où Ise cachait. Ilte trésDJ', y Û'11't -const.ruit une maison
-
64-
'et .instaJlll>é lelll'S paTe\n ls, ,puis 011.1 i:\Ichet.é UùL Ca:l\gO 's u' ].equeil. ils p.al~courent '100 v'atSf..e:s · m E'rs :p-oUl' ~eul' ip1aisir et 'Leurs ·a,M'aires,., Cha{TIigement de cl,écor! A la suite Id'une ilnl,iprudeul ce, JCÏJ1lq je un e:;; garçolIls sont entraînés {[a.ns tl,n e Ifolie oéqui,pée 'pa,L' aViÜill! c·t tI~a.nstPortés IDfultgTé eux ,cLans unD Ne de 'l'AJmérique ,du sUid. Là ces nouveaux 1'0ibinsons, loin le .se ],aissel' albaJttre, .d8ploümt toute Il'eU.]· énellO',il(j et ùeul' ingenio, -ité et réussissent A se rencll'e maitl'CtS des s ituati.ons lies ,plus dangcl'eusels jusqu'ü I euI' ,déù.ivra,l11Coe. Ce jour-l,à on voit s'·ruP·Pl'Ocher ,de l' j·l,e un 'b l'a nc C.rn~go q'ui In'est pas Ull inGo'n nu. 'U flJl'ix. ct'uTl e lutte épique (lVE'IC cie myst érieux JwiJg'RJl1fls, l'équiJ!r<lpe üébal'C[u' el. alne ,le·::; N~,scaq)és, Do piquéùnles avc.ntures ct -de vives ém.oUo·1hS at tendent enCOl'e nos j E'unes hérol', Cal' ]30 guelTe vi ent ·cI 'éol.ater, ct de l'etoUl' l11e 'n fait 'p'as sans dn.J Illgel's ni ,complications. - lVLaio, , 'ù quoi bon nwontcl'! Il ül;uL lire l'e llivre ric.he en (p érip étie, ÎùlJa,ttendu e .. ·que ll'auteuJ', ,l 'enseigm,é sm' toute La t.edlniqlie ,de ,l ',av iation et d,c la l1'1arine, 'conte d'une langue nerveuse, Ip rcsqu'là 'l'è!ffi(por1e-'piècc', ,n'la is dont ]e15 üna,g esfrél'p'pantes Ise sUlClüèJelent C'Ol'nme ,ceUes d'un fHm ·81111
LA
~anque
Cantonale du Valais
ETABLISSEIUE~'I' OFFiCiEL GARANTI PAR L'ÊTA'I'
Capital et Réserves:
Fr. 12,970,000.••
met ses services à votre disposition pour
toutes opérations - Prêts de tous genres Dépêts et gérances de fœnds à des
CONDITIONS FAVORABLES ET STABLES
diabM.
avec garantie absolue de SÉCURITÉ ET DISCRÉTION 1) Pithon Juste «( Aventures aut.oUl' du monde». Un yo]umc 'in-8 ·écu, iJ,Iustratioù1.s en cOUllem.'s, Telié plein paa)iel' ,colrve.l'ture i,llustrée ,en ,couleu.l's , Fr. 5.- . tLÎIlJraÎ'l'ie Payot, LaUS'aUl!ll,e,
1r)(J
Pour renseignements et études, consultez la Direction, Jes Agences, Comptoirs et Représentants.
~~~~~-~-~~----~-----~~~
A qui emprunter? • •• sans quées;
formalités
compli~
• •• S~H~S discussions, mais pal' correspondance;
• •• sans
que personne ne le
sache; • •• Haus frais élevés, mais un simple intérêt légal de 1 1(2 % par mois.
Nous prêtons dans ces conditions
6E~ liON
et CONTROLE S. A.
10, Corraterie - Genève Préts de Fr, 500,- il. 3000,aul.: fonctionnaires ct employés,
MAHUFACTURE DE PAPIERS H'O""!t'iP
L(
(AAy~N
<ARAN
/>'A<H(
~ ~NN( Mlf·H!