:~I. lJitteloud Barthélemy, inst.
Sion
SION, 31 Octobre 1950.
N o 2.
70ème Année
Répert oire des Bonnes Adresses AUX GALERIES SÉDUNOISES
ORSAT
Confection « Chemiserie Tous articles de travail
ANDRÉ ROnDIT
l'Ambassadeur des
& Cie
Vins du Valais
Avenue de la Gare, SION La machine à écrire pour tous F.'. 225.icha Autres modèles à Fr. 350.- et 450 -
+
LOCATION - VENTE
1
(Demander con ditions)
1
1
OFfICE MODERNE - SION E. Oli vic r-El sig .
Teinturerie Valaisanne
Essayer les bonnes pâtes
S VER
A
c'est les adopter
Jacquod F,-ères Sion lYI aga sin ,' Gmnd Pont
La maison d e co nfiance
L'instituteur, après le dur labeur de la journée ser a heureux de jouir des plaisir s de la famille et de se délasser dans des meubles de la
Maison A. GERTSCHEN, Fils, Brigue Représentant : M. OTTO GERTSCHEN -
PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS
SCOLAIRE
SIERRE.
ORCANE DE lA SOC1ËTÉ VALAISANNE Exigez de vos fournisseu rs les cafés torréfiés "PELeO"
PELUSSIER & Cie S. A. dont les diverses qualités tou ~ jours soigneusement préparées peuvent satisfaire tous les goûts,
d'allemand, d'an~ glais ou d'italien en trois mois. Diplôme d'Interprète en 4 mois. Prolongation gratuite si nécessaire. Demandez prospectus. DIPLO~IE
Ecoles Tamé, S ion , Condémines,
tél. 223 05. ~ Lucerne, Zurich, Neuchâtel, Bellinzone.
D'EDUCATION
AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7,50 les abonnements se règlent par chèque postal Il c 5 6 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce q ui co nce rne la publicatio n doit être adressé d irectement à M. cT. BËRARD. Instituteur, Sierre - - Les annonces sont reçues exclusivement pa r -
-
PUBLICITAS. Société Anonyme Suisse de Publicité, SIO N Avenue d e la Gare
Téléphone
212 36
SION) 31 Octobre 1950.
RépertOÎI-e des Bonnes Adl-esses
Collège Ste Marie, Martigny Internat et Externat pour Jeunes Gens
-
Enseignements primaire, moyen ' (13-1 4 ans) et commercial.
Cours préparatoire à l'Ecole Normale. fourniture
LIBRAI RIE
No 2.
70ème Année.
L'ÉCOLE PRIMA IRE ORGANE DE LA SOCltr~ VALAISANNE D'~DUCATION SOMMAIRE: COMlV.IjUNICATIONS DIVERSES : Avis. Abonnement. PARTIE PEDAGOGIQUE: Toujours ,ces notes. Consens aux jeunes instituteurs. - Erufant ou homme. - De bons yeux jusqu'à la viei1lesse. - Des enfants, quelle joie! «N'empêchez pas la musique ». - Livres de prix. - Le mouvement éducatif dans le münde. PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Orthographe. - Miettes pédagogiques. Bibliographie.
d'école et de bureau
A.MARTIGNY-VILLE MONTFORT
Matériel d'enseignement Tableaux noir":)
Tél. 6 11 19
KAISER &Cie, S. A., Berne
Toutes Fo urnitures pour Ecoles.
Rue du marché 19-.101
~MUNICÂTIONS
; DlÉP AJRTEMJENT
@
s.v. JE.
(ê)
DIVERSES
§. 1.
v. R.
UNION
@)
~
~
Caisse d'Epargne du Valais S~ciété Mutuelle
SION
20 agences dans l e canton.
Contrôle officiel permanent.
Toutes opérations de ban que aux cond itions les plus fa vorables.
Gilliard, Si"., La bonne bouteille j'OU'- les bons a.,Ris
Léon lmhoif PAPETERI E - RELIURE EN CADR EMENTS Tél. 21070
A VIS L 'aut'B'ltr de l'artide intitu:l é: Nouvel inspecteur scolaire) p.aru dans Il e No 1 de l' « Ecole prin1aiJ~e ») Hent à i'nfo Plner l~.s lecteurs que IV!. Clément Bérard n' est aJb s.ohIJnllent pOUl' rien dans l a p arution dudif ar Uc1e. Quand, au der nier moment, H 'a appris Iq ue cet aTtide, qui ne hli a'V.a,i,t ;pas été SOUiIll1S préaIabllenlent, alll ai,t paraîh,:e, i,l a i,m médiatement donné oTdre à 'l'imprim,e ur ·de le lai's·S'er de Icôté. SelulenTent ·cet ordTe n'a pas alUeint le deS'tinataÎtr:e 'q ui était absent pour que}qures jours. J.
SION ABONNE.M'E NT A L'E'COLE PRIMtAIRE
Pou,· la 'Volaille:
Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de lait SIO N
Pour tout -ohangeullent d'adresse ,e t 'D 'OUT les réceptÏtons irrégulièI,es du jOUJ'!Illa1, .on 'e st prié de Is "adressle r à l'Imprimerie Beeger à Sion.
*** Les ·p.ersonnes qui 11ecevr,aielllt .1' « Ecol,e ,p rimaire » par erreur seront assez aÎlInah.1:es pour renvoyer le journall avec la mention « -refuS'é ».
-
i.
PARTIE PEDAGOGIQUE
Toulours ces notes Nous S'ous,c rivons plle inement aux l'muaTques 'sli pel:ine?te..;; qu'a publiées dans le d :e rni,e r nUluéro de 'l' « ~' cole prlm·a-lTe.» noh'e exceLlent col.lalbopatewr 1\11' le pro.f'e sseur BlOHay de Martlgn y.
. ' . l '' . t Nous SOmHl'eS d'anta,n t IUleux pl'a ce pOUl ce a qu a malll es retprÏ:se:s nous avons fait entendre le IJnême S'on de <Cl'Üche dans les ,c olonnes de ,c ette revue. On p-e ut di,s'c uter à journées fait'es d~ la. ~al~ de~ notes, et il ne s'eTait pas' hors de propos de pu1b lier 11CI ,m eme (1 ess'e nce du :pamphlet qu'a écrit à leur sujet -Ma' le pTofes~eU!r 1Vll aà~che, devenu plus tard ·c hef du Départenlent de l'Instruction ,p ubhque cl u 'c anton de Genève. L e 1l110ins qu'on ipuiss-e en di'r e, ,c 'est , qu~e, daI~s ,l es ' condit~ons 3!ctuelles les notes consti,t uent un mal necessarre. Gela Iuen1e nla.rque ~ssez ,cÜ'lubi'e n ill faut les appliquer a'Vec prudence et disoerneUl'e nt. EUes contribuent à l'élnulation de l,a dasse, proclame-t-on; elles sont un n10yen sûr ·e t exact de détenniner la force des élèves, lelu' a'p pHcaHon, leur progrès. Evidmu:Iu:ern t. NIais eLl'e s ,e ntraînent aussi ·d'âipres luttes lq ui n 'ont Tien de -c hevalelesoue' .eUes font .l'objet de maT,chandages ,entTe 1e.:; élèves; ,e lles les' poussent à tricher, à f rauder, eUes favorisent le Iuensonge, la di's simulation. Est-'oe que l'un des ,côtés de 1a bala'Ilice ne compense pas l'autre? 1P.a'rlons d 'expérieenoe. Depuis une diz,a ine d ' annè~s n'Üus e donnons plus 'à no:s élèves d'autres notes que ,ceHes .qUI S'ont 01?lJ.gatoi'r ,es, c'est-à-di'r e 'ceJ.r1es 'q ui fig~en,t sU!~ l'e livret s·colaJTe. Les notes heb do nl,ad air es , -ee:Ues qUI deternll'1."lent. lI a val'e ur des devoÏ!r~ s et des leçons, nous. les avons pUl"ement et s.};mp'lell11renf sup-
n:
prhnées. Et nous n'avons pas c011'staté lIre ll10indre r;elâc~ernent ~-ans le travaH. L-e maître avisé a d'autrres moyens pour fal1~e tTava1[le.r ses élèves.
35-
Nous pourrions dis's'e rter ,l onguement dans ces ,c olonnes à propos de l'interprétation de la valeur des 'notes puis ensuite' de leur application à l'-exa,m en d'émanci1pation. L~artide slÎ den3e et si clai'r de notre -correspondant nous dispenser,a de nous étendre longuem'e nt ,l à-dessus. Mr BioHay a l"elevé avec beaucoup d 'à-propos l ' incohél~ence qui règne à ce sUJjet. L'échelle des- notes, qu'-i,} a publiée dans son arüde, est .}a suivante: 1. = très bien 2. = bien 3. = pas'sabl'e 4. = ma'! 5. = null Or, com;m ent 'c es nonnes sont-eUes appliquées? Tout d'-a bord, ayons assez de franchise pour reconnaître que le Valaisan n'est ni plus sot, ni plus ilnrtelli'g ent qu'e quiconque. Il ne .faudr:ait paiS 'c roire tout de même, ou vouloir faire croi.f1e qu'il n'y 'e n a point 'COffi'm ,e nous et que tous nos élèves sont des phénix. COlDlme ailleuTs, H y la dans -c haque dass·e quel(~ues très hons éléments, -e ela v.a de 's'Oi : i'liS' ,constitu.ent 1"ex'c eph~lll; la gTande nlasse 'e st m'Üyennement douée ; quelques-uns sont faIbles; il e~e.st .mêm'e de fTès faib~es. C'est '~à une rem.arque que ne oonh'ledlrfrlt pas [e bon Mon:S'l'ell'r de 'L a'Pallice. Consultons les 'c arnets sco1aires d'élèves qui viennent de divers'es .classes, puis const'a tons pratiqueluent leur foroe par un eXall11len Tapide. Quel décaiage entre ,Jles notes du lïvret S'O'o'lah~e et i1a réalité. On ne l'encontre jamais de 5 dans 'le Evr.et S'colaire. En somm e, il n'y a guère à re dire à ,c ela: les imbéciles sont exclus de l'école; encore qu'un élève pouTl'ait fort bien êh'e nul dans une dl.s·cipline et pas·sable dans les autres. D'.a'Ïlhleurs, H ,e st év~dent que lI a v,a1euT des notes est r-elati ve. n v,a de soi en effet que pour obtenir le.s notes 1 em 3'm e division on n'ex-ige pas le 1J.1lême s'a voir qu'en lèr,e. On se hase pour chaque oas sur un prügrMll'Il'le différenil: et O'radué. Ce qui fait qu'un. 5 en - ?- el~ière année de dasse ne ,corI'e~pond pas, quant .au sa'VOH' :aüqlllls, a un 5 en première année. Et c-eci est vrai pour toute 'l 'écheUe des notes. . Beaucoup de m,aîtr~s ne donnent jamai.s de note 4, ce qui fmt '~ue nous p ,a ssons dI'l'.ecÎ'etIllent à lI a note 3, passable. H n'y auraIt donc pas, dans nOis cl as s·es, d'élèves inférieuTs à ce qu'on 'p ourrait _a plp eler une moyenne. M,ais ,a;lO'Ds ipou'l'quoi les gratifions-nous p,a liois, à tort bien sûr, de ·c es épithètes qui n'ont Tien d'élogi,e ux !
~
36-
Les 1 et ies 2 par contre foils onnent. Tous des as 1 quoi! On pouI'Trait se posle r la question: Qui trompe-t-on id? les élèves qui seront peut-être déçus plus tard de ne plus se sentir ces phéni,x qu':iJ.s s'e ,s ont 'c rus pendant longtemps? Jes par-ents pOUl' qui on a vouJ.ru avoir des ménagements? les autoTités à qui on ",eut montrer qu'on a une honne das'Se? Il-es inspecteur:s qui .se bals'eTont peut-être SIUlr ces notes pOUT donner Il es leurs lors de l"examen d'ém·ancipation? Jes :c hef,s d"entreprise qui réclament le 1ivl~et si(;Ü'laiTe avarut d'ô,ccUiper un jeune homme? Un ohetf d"ex,ploita,t ion qui n'engag,e jam·ais un apprenti ou un ,e mployé s,ans avoir au préalable pris connaissance du livl'et seolaire, nous d:ûsait :hl. y a queJlques années: « Autrefoi.s j'ai cru pouvoir tirer des ,c onclusions pratiques sur l,a va}eur inteHectue.J· Je et mOTal1e des Ic andidats en me référant aux notes du ,l ivret scolaiI'le; mais j"en suis bien rev·enu ,e t 111:aintenant je n'exiO)e plus guèl~e üeUe pièce offi.cielle que pOUT la forme». 0 Et le diTeoteuT d'une école secondai1r,e nous écrirvait ceci en da,t e du 22 juin 1950, ~près UIIl 'ex'an~eTIJ d'adIniss i'On : « Des élèves de 15 ans, très bien notés dans leur carnet scolaire ont f.ait jusqu'à 50 fautes dans .la dictée. Les dix derniers totalisent moins de dix points ISUT 60 dans l'enseIubl,e des disclplines ». Vous :entendez? très bien notés dans le carnet. Tous ces ;faits ·m ontr,e ut assez que l'écheNe des notes n 'est p,a;s respeotée et qU!'ill i'm port'e de reluédier à üette anal'chi'e qui r egne dans nos class'eJs. COlument eela? Nous ,l aissons aux au toütés c01upétentes l'e s'Oin de le déterminer. D'aiHeurs dans son article, MT Biol1ay a prop'Osé des r-elnèdes. Dans tous 'les' cas, chacun fel a bien de se pencheT .sur ·oe problème et de tiTer les conclusi.ons qui .s'impos<ent. Deux mots maintenant à propos des notes d'exaluen d'érnancipation. Nous me :ferons pas non p[us aux inspedeuTs ae reprnche d'êh'e trop sévères. Eux aussi ont :l a tendance là suivre le mou v,en~ent. . On le ·cOl11<prend assez. D'aiHeurs i~ f.aut reconnaître qu'en fIxant ,ceUe .aJbsu'l~de éche:Ue des notes 'On leuT a milS le couteau sur ,l a gOTige. Thé'Oriquement du lU a ÏnIS, ·o eux qui éohouent à l'examen doivent rev'e nir en dasse pendant 3 mois. Or, ce sont ,s ouvent des individus peu intéI'lessants, auxquels ,J.e 1l1~aîh,:e serait heul eux de voir ,e nfin les ta'l ons; 'Oe sont des 'sabots pour J.a c'l asse et Hs cons·· tituent pal1fois un dan:g,e r moral pOUT les ,a utres élèves. Dans la pluparf des cas, les émall1cÏpeT ,c'·est faiTe un a,c te de salubrité pour l'éc'Ole.
-
37-
Malheureusement il n'y 'a qu'un seul nl0yen de les libérer : leur donner des notes qu'ils ne nlèrHent palS. Ét n0l!:s void de nouv'eJau ·en plein dans 1e faux. Alors, pour que l'injushce soit moihs gr.ande, disons 'm ieux, pour que les candidats soi.ent pkl:cés autant que faire s.e peut SUT un nlême pied, on fait nlentÎT les notes. Et pour en finir, cela devient une hahitude .... et une 'colmédie ni plus ni luoins. Recoll'nais's'Ons d'·a il'leurs que .l'erreur ,c apitale ne date pas cl'aujoul'd'hui et qu'.eUe n'est pas i<l11putable à ·c eux qui doi'vent appliquer -les notes. ,C'est en eUet le système 'q ue l'on a cTéé jadis, en fixant l'écheHe des notes ,q 'exa,m en d'émancipati'On, qui est ù l'origine de tout.es ces injll'sti'c es et de tous, 'c es conflits de conscience qui éclatent aujourd'hui. En effet, on a 'posé 'e n principe ·cette énOl'mité que seals les bons élèves seraient èm'ancipés, ·alors qU'Io n ·e ntendait évidemment loute autre ·chose. V.ous en dOlüez? Exan~inons d'Onc la chose de 'plus près. POUT être libéré de l'école, H f.aut avoir 8, .c', est-à-dire 4 X 2; mais encore une foi.s, 2 ·c'est bien. Pour ,ê tre ,l ogi'q ue i,l aurait fallu prononcer l'éInancipation jus'q u'à 12, s'Oit' 4 X 3, étant bien entendu qUie 3 a la v.aleur de passable qu'on ,l ui a attribuée. Or, les 1110tS 'COlunle Jes n'Otes .ont un s'e ns il noUiS sem'b l'e .. . Passable. En ;procédant ainsi, ni ,l,es 'm 'a îtres, ni su.rtout les inspect'e urs 11, auraient été i'l1'cifés à do.llIner aux notes une va'l eur qu'elles 11' ont pas'. AUlj o'lu"d'hui ,l e mal est à la racine et, avec ces notes élastiques, I.es bons é;l èves sont placés ~ peu près SUl' le luème pied que les mauvais. A l'exaullen, J.e bon élèv.e n'est jamais se-rvi par la chau-ee; par contre, il} Ipeut I:-üi arriveT de connaÎtl'e la O'.l üane·, ., d" . b 5 ' f llneaute gTÜlsSIel'e · InattentIOn dans la cmuposition ou les luathématiques., et peut-être lui conera-t-on un 2. Or, pour que le Inauvais élève ne soit pas Tecalé, on 'l e gratifiera aussi d'un 2. Ce qui fait que te canC'l'e et ra.s pèsent du même poids SUT le ,p lateau de la ,balan-ce. Or, aux yeux des parents, ·c 'est 'le maître, si ·c 'est une novi'ce du n10ins, qui ·a triché durant toute l'année. COI1Ullent .s'Ortir de l'imip'ass'e où l'on se trouve? Il faudr:ait prononce'!' l'émancipat+on à 12 0U à 13, com,m e nous 'venons de le voir pui's que ce total équivaut à pass.able , et demander aux inspecteurs qu'i'l,s donnent aux notes la ' 'Valeur qu"eUes aura'Îlent tOUjOUTS dû ,avoi.r. Majs, nous nous frouvons 'là deva.nrt une difficulté d'ordre psychologique qui nous fait Tejeter -oette for.mu~,e. AllOTS quoi? 'Pas n~oyen d"en sortir? Si, lnais à la ,c ondition qu'on détern~irne une nouvCiI'le échell e des notes - et 'c'Iest ici que nous DOUS écarton.s un peu de MT
q -
38. -
-
BioHay ..':-::- qu'on ; ~P.'pli'que 'réQhetlJle .Çl~ l à 10 · . ~:i s.i:IllJple, pu , .· da ns· le p'ui .d'!h-;fu'mCi>uisler, ." qu'Qn :.a dopte ,c elle utilisée ,d,a ns :la lP.'hl'Sp'arïJ des -eoÜ~g~s, .6 ,é tant la mei:llleure not'e, ou tlo:qte . ~utre . sO~'llt:i~:p: 1oigi1que , !peu importe ,e n soi, et que l' Û'~ é-1:ll:and'Pe non pas à ·la va;}eur de .,bi'e~l., mais ~ G,eU~. d~ passable. . ,: .' _ L'éc.heHe .étarnt changée, loe facteur psycho-logique découla~~, d'une .compa;l~ai'~on entr.e ·r .anci'e n :s,y.st~me ,e t ~e nouveau n ~y u-: tr,e rait plus 'e n liig.I):e <Je ·compte. . . . Enfin, pou:r ne pas tpop hew'ter des habitudes rtoujours-difficiles à d ,é ql,cin.e r, on ·pourrait fort . bi'e n procéder par étapes . Qu'onaplplique 'Le nouveau systèm,e pour Il es ,ex-anl',ens d'ém,a!p.dpatioll d ,' aiho'r d, . à tih'e . d'essai, ,a :vant d'·en générallÎls'eT l'applirca,t ion dans Il es . d ·a sses. . . Une .ooo.se .est loertaine: nous devons 'abso[ument .sortir du faux :"ef ne plus f.avoriser l,e s -cancres .a u détri.,m ent deS' Ibon.s élèves. Cl. Bérard.
Conseils. aux jeunes
insti,tute~rs
Le jeÙlne instHuteur, surtout Ile débutant, ,q ui se l,end dan ') une ,c ommune pour y t'erri.r l'école' est queLquefois exposé à se faiI~e quelques iH.usrrons en roe ,q ui concerne les rapports qu'il aura avec 'I.a po~pTh1ation et pal'tkull ièrement alv ec "les parents de ses élèves. Il s'im'agine facHeluent qu'on all'I"a les yeux SUir lui. qu'-on l'entourera d 'une 'c ertaine considération, bT,e\f qu'il sera quelqu'un. Oui, -on ,I.e 'l~ega(rde'r:a, mais -ce S'era l'e plus souvent 'p our déceler ses déf,a ut,s , "S'es petits tT,a vers. Ga:re .a:l ors, s'il ne ,se sur·· V1ei'lle ;pas ·atte'lltiv,e nl,e nt, S'i. au l1ieu d 'o'h s'e lwer Unie attitude ·e t des Il1'anièl~es .m odestes, .s hnples, .di;gn:es, il ':se lai'ss e aBer 'à :de la ,l égèreté; s'ill aftf,e cte de ,La 'Vanit.é, de la p.r:étenrt:ion, un aoÏr de suffisalfilce; si dans 'l es\ Ic onv,e rs!altions 'n prend un 1a:Î1}' doctor,a l . et S'entefilc1eux ; s~, O'r:31C'le d'un verhe nouveau, i1 Ipecou:r:t là un style boursouf1.écomm·e ·celui -des « Précieusles 1J.'irdilcu~es » de Molière.. . Nous ne v·oU'lons pa's dllr e 'q u'i'l lui faille prend'l'e, au 'c ontraire, une mine nmfirlOgnée, une attitude austère, froide, passive, qui éloigne et sent ipa-rfoi,s la haulteur ,d6daign,e us!e. Pa!l' une vi,e !Si(In1p~e, bien :réglée, .de ,t a politesse 's!ans' exa,gération, de la serviabilité eIupresS'ée, l',a:c compliss'e ment intégral de ses devoirs rd"éducat'e ur, ; l'él1Û"~gl1iffinoot dies cafés, c;les .f.êt'es t~pageus,es, des réunions p:artÎsanes, H s'·arttirera ]"estim'e et le Tespect des élèv'es 'et de iLeu:r;s pwents. A. :ce ,s u/j et .nous 'nous pevmettol1's , de traiJ.lIscl~r-e ci-après les conseils que . donnaH, . il y ·a · déjà bien ,-des .années, un ,e x qel'lent éduca·teur qui rparrlaH 'par . expérience. « Vous arTiVlez dans une J
39-
commune; vousa'vez f~t vos visites aux .autorités loc-ale:s, pu"ï.s vous aVIez mis -en train votre école, à La'qure11e vous d-onnez vos heufles réglem:entaiTes. Est-ce llà tout? Et ·croyez-vous ainsi avoir pris ~,a I1l!eiil1eure position ,possible? Devant vous, H y a 'Un 'c erfain nÜiIulbre d'enfants as.g,e mblés·, dont VOUIS devez gagner l'anlitié -0onfi~ante. Derrière les enfants. autant de f-amines, auxquelles vous devez plaire, c'est-à-dire .proU/ver 'votr.e 'c apacité, votre zèle, votre bienvle iHance. Une visite d"arrivée, une visite au jour de ra11, ert vous voilà quitte ·enve:rs les personnalges marquants de la 'COlll!lUUne, qui ne :s'oocuperont ;plus guère de vous, sans doute; toute l'année, au contraire, .e t tous ~es jOllT'S, voh~e nonl sera p.rononcé dans les maisons de vos élèVJes, et vos alc t'es y seront -c"()11.1!J.1US, dis'c utés, com;J.uentés - dénaturés que1quefois.
' l"'
Vos bonnes intentions, votre esprit de justiloe, voh~e dévouement, ·vous en avez convaincu vos élèv·e s à l'éc'O~e, . et déjà ils vous ai,m ent; visez Ip lus loin, Illlontrez aux parents qui vO'US êtes et gagnez ainsi leur cOIJ.1Jfianœ, leur estime, leuraTffection. Le soi'r , 'aJp:rès la dasse, si 'l e temps ,l e penuet, vous ·allez faÎl'e une p.etilt e promenade hy.giénique dans ,lie voiis inage; le j'e ndi le dinlanohe vous visitez .peut-êtll~e ,Iles' environs. Il vous faut ~).asser d.evant' la porte des gens, et sur le. 'c heInin, dans la cour, il es enfants Vo.us ôteront 1eur ·c asquette et courront bien vite .dire à IleUir Im affi'a n: « Voilà M. un tel!! - Ah? 'c 'est ton m.a ître d'école, v'Oyons!» Et '1a TIla1nan, de reg'ar-deT d'un œil cun,e ux. Saluez ,c ette ,m ère, arrêtez-1vous un instant, paTI:ez-.Iui de s'On fHs. Vous voill à ·c onnu, ·e t déjà on vous 'Souhaite bonne chance. Une aub~ {o'i,s, :c 'est Le ,p ère ·qui j31~d,1ne. le lonlg du ühenl1n, qui 'l .abour S'on .cham'p, aidé du grand g:all'çon. A'hlez ·à ce bl~ave ho-mlne, Is errez-Iui ,La Im ain, 'e t .c auslez, à 'la bonne fil a'l1Jquetfe, des oham.p s de lellir 'cu:ltUire iPénilb le, et de la vôtre, qui ne -l'est lp as ,m oins, qui ne fatigue pas I.es bras, iInais qui casse La tête et use oles poumons. Une 'a utre [oi,s encore, ·e n passant dans l;e vil1age, vous apercevrez à son étab'li, à sa 'b outique, à son chantier, un autTe père. Entrez, approchez, Icausez ... tCinq ou dri:x .mlÎnutes. VOllllà :la -connai'Ssance faite . Ge ne s'Onï pas des visites céréluoni,e uses, qu'on ne vous 'real." dTait pas. Ce 'SO'11lt des 'bonjoUTis de voisin à voisin, des 'e ntretiens uti'les, de l'a bonne et simpll e po:lites·S'e, qui; ouvre les Ic œurs 'e t vous fait des amis . » L'e s rel'atio'llts die l'instituteur ·avec ·l,es rparents sont d'·autant" plus délicates !q u'il lui, faut s.e .meU.fie en ,garde :contre tôut ell.traîneluent, e": rés~s,te.r là c'e rtainesaval1ces, :pO'llil' éVitle r les divi-
4
-
~o-
~ions .el; f·es fI oissem,eIlits 'q ui Tésurlte:raient" p1us tard, d' i.1llti:l.n;~tês tr-op lélgèr,~lnenrt ·contractées. A part queLques lia.Ïsons SÛTes, l'in.stituieuT ll:.e. ,s e 'con1JlneMra 'Pas aisément; il 'v,i vr,a avec tous les ha ~ bHants de la 'COl11JlTI-une CO'lTI1m·e ,a 'vec des .aill1S qui pourraient, deluain" deveni;r ,s es ,adversair'es . Un éohange .de Dons oif,nce::: qui n'engagent à l'ien, que:Lque~ 'vl's ites Ta:Tes qu'il tâohera ele re1nldre 'utiles ,e ncore à l'éducation .des enfants par des observations ,géné11a'1Ies, données 'CO!lll1ne loe fruit de ses étude~ ou ' de Son ,eXlpéTlienee, tel doit êh"fe à peu pTès ,exdusive111'ent 'le com:mer,c e habi'tuel de Il 'jnstitubeur avec Jes famines. En tout ,cas, ja lllais il ne se Inêlera ,a ux quer,e lles de fa11111le, il :s:e g,a l'dera aussi d'a'ccueùUi:r et de p'l'opager 'Iles nlau,v ais pl'Opos. Dans ce domaine iil ·s·e tiendra toujourrs sur une grande réserve. J. 1
De ' 1S' à 20 ans
Enfant ou homme? En COl1versant a'v ec des hOlnl11w.s d 'âg,e ,m ûr, avec des pères c1'élèv,es, j'ai été souvent frappé ,par 1eu:l~s jugelnents sur Leurs fib adol,e scents . J.e 'lll,e s uis demandé ,s i ees personnes ont passé elles11lêm,es P,a r la péTiode de la vie qui s'étend de 15 à 20 ans. On , l'inl:preS'sion ·qu'elles ont effacé de leuT souvenir les traces 'des faits et gestes .de ·cette 'PériiOde de ,l eur vi'e ,COlTIlill;e s'H ' s'agi'ss'ai l' d 'un cauchenlal'. On attribue à Aristote, le « 'Maître par ex,ce'Hence de l'antiqu.ité grecque », une 'paT01e .q ui .l n' a déconeeTté. n ·aurait dit qu 'il faut. souhaiter que les jlewues g·e ns :passaJSis'ent :}011'r temps là dorm'il' papce qu'Hs ne If ont Tien de bon. Il a Icertainelnent trouvé des discipl,es qui abondent dans S011 s·ens. Tant :pis. Je m'e l'allie 'p lutôt à EmilJo de lVlarchi qui .a écrit un li vrc délicieux avec Il,e titre suggestif « L~EtCl preziosa ») l'âge pré·CÎ'eux. II 'e st 'vTai 'q ue 'l 'auteur italien 's 'adresse à 'l a jeUllesse 's tudieus'e, nl,a ils ses pensées valent pour toute jeunes's e. Le jeune homme est-il un grand enfant? Lors'q ue Je me suis trouvé la première fOI's en falc e d 'enfants du deg:ré moyen 'e t peu de temps ~près devant des jeunes gens du 'c ours 'a lor,s appelé ·cours ,de répétition, j'ai resls·enti des im'presls ions toutes différentes: :là des ·enfants 'q ui semlb la'i'e nt !poupsuivre tranquiHelnent lel~r route 'p aisi'b l'e p'l us ou ,m o1ns fleur'Î'e, i.ci de .grands garçons qw cherchaient leur v'Oie. n semble iU1.!pO'S'sible de ne pas éprouver ·con1lffie une sortE' d'étonnement en constatant l'évolution rapide que , subit Inaint jeune dans l'·es:pa·ce d'une demi-a'l1née. Tel garçon qui vous a
,41 -
-quitté à la .fin d'a'v ril, ave!2 s,o n 'V~!sag(3 d'enfant vous revient ,:lU Gours 'cO'm;plém'entailJ."e aViec de,s a'llunes nOUJveUes,. Sa talH' ~' a gr.andi presque à vue d'œil L'e tronc Telativelnent ~r0'P ,c ourt est porté sur des jambes dénlesurélnent !longues 'e t a~co'lll.'Pagné ,de longs bt.as bra-liJ.:a nt's. ' Les tTaits ont perdu la Inollesse du print-emps et ,c ommencenf à dessiner des l~gnes plus dUl~e s. C',est 'l'annonce de ,cha'~g.ell1ents profonds ,qu'ilJ. ne sutffit pas de ,soupçonner, lTIais 'q u'il faut ,c onnaître pour juger r ,a dol,e scence :avec équité ,e t 'cha:rité. On a désigné ,c et âge de tl'ansition de « seconde naiss,a nce » . Au luo,m 'e nt où l"enfant naît, i-lcOlnlneTlcoC une ex'Ï,s fence ou plutôt lo ontinue une vile toute vouée au déve1:oppelTIlent pm::sonJ.1e:l. Dans ,s on êb~e éba'uché dès les prellüeTs 'tem,p s de son eX'Îstenc,e my,s1éri.eus,~ .dans le .sein luaternel, ,c 'est lI a partie dite somatilque qui doit d'a'boTd atteindre une perfection suffisante pour 'q ue le 'COI ps puisse l~en1p'hr les fonctions indispel1:sables à -la vie individuelle. Lors'q ue l'0-rgan1S111e ,e st Telatï.v.elnent dé:veloppé, la Jonotion dont le but est La perpétuation de l'eslp èce hU111aine -et qui SOlllIneiUait jus/q ue vers 14 ans; fait son ,;;}.pparitiol1. Le 'C01:pS élabore Ulne sèv·e nouveHe, des hOTllnones 'stpéda11-es dont la des1ination rprovidentieUe est d'Oublie : donner ù l'êh'e hUlnain une nouvelle in1plrl.s.iOll pour l'a-mener jusq~l)à .fa Inaturité , ensuite préparer de longue .date la paternité. L 'évolutio'l1 péIioclique par pous\s ées slùocessiry'es est un fait que l'éducateur ne doit 1)as ignorer. Le g,a rçon de 12 .ou de 13 ans s'e nllb le avoir atteint une 'c ertaine stabilité, un achèvem'e nt provisoiTe, un .équiHbTe frappant. Void que 'c et équilibre va être' rompu. Ce n'est' 'Pas ' seu.le111'ent l,a voix qui ·mue, tout -l'êtTe physique ·e nu'e en moU'vem'e nt. Quel maîh··e tant 's oit peu observateur n'a pas été fra'P,pé par ce phénoilnène surpr,e nanf? Le gaTÇooll ·de 14 ans le ntre dans une école supé.rieure avec les traits de J'enfant, une voix fine, une taitJ.le restée pres'q ue stationnaire depuis deux printelups, une physionmni.e où sO'Uir ient ,e ncore .des yeux , naïfs. En moins d'un an, vous .avez devant vous Ull éphèbe dégin'g,a ndé à la voix rauque. La poitrine trop faible n'a pas a"isez de capacité 'respirlatoÏ!,e. La ,chrysalk~e hlunaine sernble embarrassée de toute 'S,a ·personn:e. ' La seconde naissance se fait à trClvers 'des discordances organiqu.es bi'e n 'Vl·sib'les. C"est d'.a'b ord Il a taill le qui auglnente, pUlis Ile 'C'œur .a·ceuse un pouls ,c hangeant. Les poruTIons ne 'Suivent que 'lentement les ex-igenCies du -corps agrandi. L'éViolution de la puherté se produit dans nos régions .'a ssez inéga'lement, e-filtve 13 et , 16 ans. La simp'litCité d.es lnœurs, une ' exilstènce à l'abri d'excitations aTti[~dleHeset un régilTIe ,d,'e, tra-
-
42
vail assez .astreignant semlblent retarder l'appadtion de la nouveUe fonction, 'c e qui 'n'~st pals au. détriment de la sant.é physique et mora,le. ' il 'est 'dai!!' ·q u'à l'âge pubère surtout, ['éducation séparée 'des sexes s'impose dans 'l a mesui'·e du possi.ble et qu'en tout cas, la prudeIlJce ic hrétien'lle prévient les Î'Ilcolllvéni'e nts et les dangers de cJl,aSlSles JIlIÎ.xtes . Les parents eux-mêmes devraient ·s·avoir que la fami'l'1e n'.e st pas dispensée de la prévoyance à fégard de ses enfants. . Vers .l'âge de 15 ans, oles jeunes aiment faire l,e s crânes avec ,l eurs m'llJsclles. Le déséquilibre 'Org,a ni'q ue de cette période imlportante de la 'Vi'e deIl1ande au cont:vaire des ménagements pour que l'évolution juvéni1le Ille soit ,pas com.promise pal' un lsurinenage imprudent. La même réSerrve est de lnils e en ,c e qui concerne' le sport. G. B.
La santé des jeunes
De bons !eux jusqu'à la vieillesse Lorsque Il e Jeune Anderhalden rencontra son père à qui un ·b aiHli cruel ,a ravi la vue, sa douleur éclata et il s'écria: « Eine he:hre Himme:lslg abe ist das Licht der Augen ». (SchirJler) L.a lUIl11ière des yeux est un don subHme du ciel. La vi'e rSlc olaire n'est pas propice à la conseiflVat:Ïon de la fO}'o('e visuelllJe. Nouls devons ,a voirr le 'soUlci' d'éviter 'e t de fawe éViiter tout ,ce qui lp eut nuire à ce sens si précieux. Nous songerons d'abord à 'c e qui in'rite les yeux: la ~umière trop vi'v:e, l'e sol'eill' direct, un Inu'}' éhlouiis sant, une :I:ampe éil!ech'.iquJe non masquée 'p al' du Vien"e dré,poti ou opMe fatiguent ,l,a vue. Dans des salles de classe ,s ouvent ·insutffi'saln.ment pourvues d'un éclairage artiifidél, parlfois muni,es de .fenêtres trop p-etities, le manque de lumière i'm pose aux enfants un effort préjudiciable aux yeux. :&1 hiver Sllll'tout, il cop..vient· d.e paa,c er aux heures les plus lumineuses ,l es exerckes qui demandent un effort ·vils uel lcon;slildéraib1e et de rés<erVier pour l:a filn !JJes exerlCÎlœs .où l'on peut s.e ·c ontenter de moins de lunlièI~e. Il y a aussi les menaces diTecte'S 'd es yeux. On voit souvent des enfants et des étudi,a nts qui <semb1ent vous intimider avec . eurs plumes portées à la façon d'une épée qu'on brandi1. Le jeu, qui ,c onsi's;te à selTer les .y eux d'un camaTade n'est non plus inoff ensif. Il est bon d'a'v ertir 'les enfanfs qu"en frottant les yeux avec les doigts 'SouH,l és, ills risquent de 'c a'u ser 1lllle inf.ection. On ,s ait
-
43-
qU'OB a ,S'0Ü~ , d·e ' tra~f~' l~s y:eU;X du , nouveau-né ,a vec du, ni,tr~te d'arg.e,J1rt, 'po.ur 'préven1'r , Uin~ ,,;i;nfectlol1,' rn.ossiib'1e. ' " ' . " 1" ~ . ' 1 1:' 1 Il ' V.ous avez 's ans doute dans votr·e cl.as·s'e de.s .enfants' qui 'n'e ~oi' ~nt 'Pas bien ..au tableau .o1,l il .la, ' ~artre. Voqs 'l es di's'.t inguKll facI1rell11·e nt au d~gnem' e'.l.lt et aux ,effo~,ts qu'ils. <s'Ont obligés de faire pour pouvoir .rlire à dis:ta1),ce. II .s'agit surtout ici d .e deiIx' défauts ' de l'œil: .de Jla J.V.YÇ>,p ie ,~t d'e l'a'stig'l11atis~e.· Cha~hri ' ~~Üj ce ·,qu'esif ,1.~ ' lnyopi:e; .mai's qu1e1qUle's-uns risquent d'ig~norer que dë ~.' yeux vr.a'Ï'm ent nlyopes peuvent :se ména.ger en portant d~s .'hl:nettes bien adapté~s, c ~'est-à-d~re in,diquées par ['ocll1:iste. QINlut à l'astÎlgmatits,m e, il 'consiste ,en 'c e que l'h~~g·e. d'-tin' po'in( for me, sur l,a Tétine uIlIe petite S'4rf.~o~" flo~e et que lelS .objets ~qp.t VltS avec. des ..contours 'cqnf~s, à qtus'e dei l'iTn7~gülarité . des rriiJi'e ux i}'éfr'igients de .l'œiif. . L'es. a'Stiglnates: V01ent' miéu~ de ' près de loin; : :ils !peuvent lire Plus faci~€ment certaÙles leftres, pai: exemplre le E, tandi,s que la leUre H restera .confus'e. " }" II est bon de signaller au médecin s,colaiTe ~es enfants dont la vue ],aiSise 'à désirer pOur que .ces élèves ' s0ient diTirgés . , ye.rs l'oculiste, s'et~'~ coulpétent pour ·c e genre de trOl.~les . Ni l'euphrai'se Ion c3lss'e~hinett~ ni.' i d'a~t~.r.' e\: s j~~u.s'~on~ r ie , s'ont e mise l
"
",
,
' .
I
que
rg
rj.ci.
, Le 'b on 1naîtr,e ne \négl~g' e :p·a s ,!l a tenue des enfants pendant 'les ex\er<CÎ'ces .d'é.criture, de deslsin :,et de 'l ectul'e, et la lnaîtJ'leSse ,de travaux 'm anuels veiUera à üe que· Jes fi/nettes lais·sentl: ,une distance · c'()Jl1venalblie entr,e leurs yeux et -l'iouvr,a gle. ' En TeJ.i.sant 'l es 'lignes pré·cédent.es, je constate 'que j'ai oublié un p'Oiill't tTès 'PI~ati:qu.e. Plus d'une foilS, ,e n vOy3lgeant dans 'lill :compartÏInent de 'fumeurs, j'ai s' ~nti bientôt un ' picofement dans les yeux. ~ans avoir 'c es organes parHcu1ièrê1nent sensib'l'es:, j 'ai .p~ 'et du >con'st~teI' que iJJa fumée du faba.c irrite J·a muqueus·e. üëu~ .JaIre. En .ces dflconstances, j'ai surtout 'P'1 aint ~es enfants"qui se trouvaient là et n'avaient pas la possibilité de se protéger tonifie oes ,i nfiluenoes délétères'. Bien pisi, raï déj1à observ.é 'un père qui a souffJé il a ·fumée de sa ,~ig'3'rette dans 'lI a figure d·e ' so~ pro:pre enfant. . Pour ne pas 'e x'poser des ' enfants, ' dont la vue est ,défectueuse, à <de graves difficœltés, 1'exam~n s'impose au début de. la s.colarité annue~'le. On choisit des lettres ,d e grand.eur conv-enillbl'e qu'on p:lace ,a :}'a 'c our Ic ontre un 'm UT assez éclairé par la lumière 'indil:!;!. ~~e. o,n 'Pl1a'oe Jes élèVl~s as'sez loin juslq u'à oe qu'aucun ne pUlslS'e h.J,'le !] es 'Lettres . . Prns 'On ,l es laisls'e s'·ruppro'Cher jusqu',à 'c e que chacu~ soH à :m ême de Ure ['es 'let't:r.es qui sont désigné.es . II Testera [I}ualem.!e nt. un petit ,grou'Pe d'une demi-dou.z ainé d'enf.ants q~'on pourra exami?ler à part pour dépitster ,c eux ql!j il faut aSSIgner une rpl,a ce 'Pre~ du ~ableau : noir. G.·'
à:
ç.
•••
J
-
-
44-
Des enfants, quelle joie! 13 septembre 1950. Di,x heures so.nna:ilelllt à 'lla to.ur ·de l'hôrtel de virr1e. PaT les :la.rlg.es 'b aies oUlVJertes soUr la ,colline, 1a ILul11ière de ,c ette bene matinée de s'eipte:mlh re 'en'h':ait ,à pro.fusion, transpal~ente, jo.yeuse', s'értimht en fii1ets clairs le lo.ng des 'aJl"êtes .du tab'leau no.ir, des cadres suspeIl!dus et des n1.o.ulures du plafo.nd. M·ais, :l.aclasse do.ciLe, sU!ily;aiit so.n âpre tcheniin : 'q uand 1e.s vacances, aux heures nùelweiHeuS'es s'Ont si .pr'Oc.hes, ,c o.mme .il ,e st ardu de -se plonger ainsi dans lle.s péTi!péti'e s d'un,e page d'histo.ire, pleine d'éni,gmes et Is i lointaine. On 'a Il 'i'mpTessio.n de suivre un sentier ,périlleux le lo.ng d'lID .alb înl'e 'e t l'le sp,I'it sie tend dans Uill effortco.ntinu po.ur ne pas ,c éder 'à ,l'.attra-ctio.n 'qui vient d'en has. lVlais, 0.11. a le sie ns du .de\r.o.i'r . C'eSlt fini, ula:Întenant av.ec Il e bo.nheur fa·cHe des jOUTS o.Ù l'o.n Ipeut suiÎ:v re le ·clhe:luin ,de sa fantaisie. Avec J..a 'r entrée., 0.11. a tendu se.s ,co.rd.'es, handé sa vo.'l onté ,e t repris ILe .ry:thn1.e auStère ,d es leço.ns ,q ui s'iInpo.stent à heure l'éguilière, bTisent Le rêve ébauché, et Vo.us entraînent VeJ.~S des ho.Tizo.ns sévères. Ainsi dans 'c e PTelmier effort que les pro.fitls tendus 'attesta:i'e nt, la -classe, lna],g.ré J.a Ilumièroe épandue, fais,a it penS'er à ces vers de La Fo.n-' taine: « L'attelage suait, so.ufflait, éfait rendu ... ) Soüdain, une détente s'e fit sur to.us les visa.ges. Par l,a fenêtre ouverte, des 'vo.ix d' enfants monta,ienrt, des vo.ix pUTes de fill.~etf.es, e1a-ÎT'es, nettes 'COlume de l'-eau de so.upce. Un so.ulftfl:e passa sur to.ute ~a ,cLasse, un so.urll'e venu du cœur, to.uché dans ·seS fibres le.s Ip lus profo.ndes, parut dans to.us les yeux. Un <Co.ntact pro.fo.nd, s'a ns 'Paro.le, 's,'ètablit entre .les â,m es: « Des 'e nfants, queUe jo.i.e! Chacune de 'c es étudiantes no. l''lualie'l.1.ne s, tendue cdans son effo.rt, ·retT.ouv·ait subitenl.enrt le sens pTo.fo.nd de so.n labeur. TravailJler 'l o.ngtemps, dill'eluent parfo.i:s, ce n 'était pas P?"ur !r1en; "c'était 'po.UT 'Cella, ·c 'ét,a it -po.ur être .c3Jp'a ble un jo.ur d eh~e ·a upres de 'c es enfa'flIt.s do.nt Il,a gra-ce pure se Tév:èl·a it ino.pinéluent .en ~üette ~inute, 'c e cœul' qui c'Onllprend, qui ai'l11e et qui sert. SerVIT I}.a VIe qui luo.nte, aider à ,s'On éIpano.uiss'e~ment, queHe beUe rl:âohe;! ,La farando.Le jo.yeus'e to.uTuait :au ·co.in de 'la Co.lU' 'l es dm'nièlies no.tes ,crista1Enes s'égrenèrent dans ~'aiT lin1.pide .. ~ L 'instant précieux avait fui, mailS ['intuitÏlOn '1un1Î:noo's e comm-e une braise 'se Ir anÎlne so.us :l a 'c endre, avait :a:hlumé ·une n~m'me ardente dans Il es 'cœu:rs. La ,c lasse r;e,prit, jo.yeus·e, pleine d'entraill. Ent!I~e l,e s âl11es et 'le devo.LT, l ' accord p.a'l'f.a.it .s 'était ét,ab'li. D'ef· fort, il n'en était plus questio.n. 'To.ut était ·à ,l a jo-i:e 'm aintieJiliant Ja jo.ie de smwir, ,c al' foui'bh' sles ':aT'lJlles po.Uil' 'les 'üo.mlbats de de~ mai'n, n'est-Ic e pas dèj'à êtl'e so.ldat ?
45-
Et je pensais 'à vo.us, à no.us, chères institutrices, ,co.~lègues dans 1'.e nseignem'e nt ~ans no.s l.~ngues et -cüûteuses prépa'r ations de ,classe, lo.Tsque les ,pIles de ,cahWTS entassent Jrellrs copies Îlllfo.rmes inco.hérentes lualhaJbiles, ·co.mlne no.us ·a vo.ns besoin d':entreten:i'r .dans no.t-r~ -cœur 'c ette rflamllue d"enthousiasll ue qui -rendra notre tâ,ooe a'itSéè et plus ·féco.nde. Que So.lm'lnes-no.us et' que faiso.ns-nous sans cela? No.us traîno.ns notlfle ·effo.rt doulou.reux -dans un labeur qui ne s e rend ,p as. L'a,lUOlU' lest une fo.Tce, nous :Le savo.ns et no.us l'ex-périulento.ns, to.us :l'es jo.urs, mais peut-être ne s·atvons-nous 'pa.s assez fIe défendre en no.tre âl11'e. IL es .sentÎtl11ents les plus fo.rts s'énl'o.Uts'sent à :1a !longue. La To.utine les use 'Co.ll11Œue lUne :ro.ui~:le, sanSc.eSiSe il faJut les rajleunÎ'r. Sans cella Il a So.UT,ce pTo.fo.nde d:énengj.~ .se, talr it et no.tre a-c,titvité Tess-e.uilileau j.eu d'un pantin bIen artI·cule do.nt quel'que fo.rce extérieure à thti-m'ê me tire l,es fkel1es. So.mn1.es-nous 'e n état -d'alerte su.r 'c'e !po.int ? Co.ntrôlo.ns-no.us l.es f01~ces co.ntraires qui lnalignenl.ent s'insinuent en no.tre fo.r intéri,e ur po.ur hris,er no.tre ardeur? Nous. no.us trouvons .anémiées, bo.udeuses, ,lo.urdes dev.ant uO'tr,e tâ·cihe. Qu'y a-t-iil ? Cette séductio.n iniHa:l,e ,q ui no.us :l ança dans :1a ,c arrière aurait-:elle disparu? Où 'e n SOlTl'lJlleS'-·n o.us? Certes, :ce n'est pas d'abo.rd :po.ur l'.a~anta~e d'une situatio.n nlatérie:lle bien étaJbli-e, quo.iqu'o.n en :pUIS:5le dire, que nous nous so.mU11.'es d~rigées vers l'enseio~nem·ent. ~" est pour l':enf' a[]Jt, ;po.UIl' vo.uer à cette créature humainet) ·en fo.rC ma·t ion le ~eiJne:ur ode l~. ~u.~-lnên1.'es . .c'était' là ~'œ1l'vre de choix que nous :aunibl'Îl'OnnI'o.ns. 'C etrut cet a'l110Ur ro.ya,l :qui no.us po.Ttait (;n avant. Qu'en 'est-ill atujoU'fid'hui ? . ,:"o.,us, .:l'e s i'J.1.ls~it~tTices des .petiltes ,c lasses, Vo.us êtes les pLus f~vo.n:sees, la ·ee pmnf .de vue, oar Vo.us .avez po.ur IVlo.US les années 'f'la'l1tes, ou to.ut e!St ·eIl!co.'l'e ·candeur et Trrno.!J.1..cence daiJ.1.!s'll',erufant. Là ,l a tâehe de l'éducatrice 'e st rendue ,b ien fadle par :].a ,c()1ntfiance encore ,totale de l'enfant et s'On abandon do.cile. S'o.ccuper ,de lu'Ï, queUe jo.i'e ! Aussi tl'entho.usi'asn1.·e sacré y Co.urt peu de dangers. si ce n'est peut-êt·r e ,celui de 'l'a fadlLité. Le témo.ïgnao·.e de heau~OUlp 'e n fait fo.i COJnbien d'entre Vo.us n'ont-le1Ies past) dit: « .oh ~ ]atJ.11.ais .l'e ne voudra'Î!s lâ'chel' lna petite ·c1ass·e po.ur un 'Co.UTS .supérieur ». Et ,celles qui so.nt dans les 'Cllasses' là plusieurs degré~, n'ont-!el1es ip as lreCOlIDU bi.en des fo.is, ·que les heœ."'e.s o.Ù emes' s'o('cu,pent des 'petites, slo.nt les .go.uttes de jo.ie de ;1a journée. A.!lors, allo.ns-nous lnédh'e des plus :g.randes, iCo.mme cette 111:1m,~ qui di's ait: « Oh! ·m on Dieu! comme je regrette 'q ue mon peht garço.n -grandisse, j'étais si heureus,e quand iil' était dans les lang,e s! Oh;! non bi'e n sûr, ,m ais -reconnaître une fo.is de plus , que ·c ',est quand vi'ennoent les âges .d i:fficHes, que no.h~e alIl1.o.ur po.url'enfant est n1.is réel leJ.1.1.ent .à l'élpreuVle, et' que c',e st allOl~ sur· 1
--
-
' 46 ' -
toUJ~ .qu 'il .f au't ye~hl'er à La :H.armne. A.lors qiLe, se f?n't seI;:ti:r 1e.s dUl~és T,élslisrt:aTIloes, qUie s'ëbauchent Il es rncompTebenslOIlis' penllb l:es , le.s tentatives audaci,eus,es' de ;l a peTs onnaUté ·en éveill, 'q ue notre travaill éducatif se heurte à m'tl:l e rc onü·ra di.ctions .dont nous portons 1e poids, à longueu!' de jouTnées,c',es~ a,l ors qu'il .est difficüe de Ille pas :se 1ais'seT déborder, de g"I'andlT 'e n l?roporbon, d~ns la bi'e nveiUance, la patience ·c ourageuse, sans aIgreur chagTlI~e, sans dufteté. Les 'm èr,es e~les-m:ênl·es qui ont ber:cé a'v ec tant cl am.our ,1elU"s bébés :allljour.d'hui devenus de gr'Mlds enfants pénibles ont l'e'llirs heures .de défai l1ance, àCO'lnbi,e n plus fürte 'r aison nous ' qui n'avons pas pour nous sout'eniT à l'égall~ de ,c hacun, la p;lissante rfoTloe d'un senti,m ent marternel. SurveIlLons donrc nos Teactians trop proII1lptes envers ,c ette étourclLe, nos juglemen~s sévères et définit.ifs e'l1lvers ce ·caT'actère dirffidle, nos paTioles cInglantes. Tout'es ·ces atHtudres nous font autant de tnrt qu'à l'enfant, car, el'le.s 11.0.ll'S fOB11!ent peu à p ,e u ù la conlJpréhension qui ~st à l~ S'OUTce du don de soi. En ·effet, l'é-goïsIl11e ne consiste-t-lll pas a ju.ger de toutes 'c hoses à paTtir de ~'Oi-Ilnême. OulblierOI~·s-nous que Il 'emant est un 'e nfant, que ses Jugenlen~s sont !partlels, et ses cQ1l1du,ites ipar ,conséquent souvent iI1c:ohéren es. Les échanges de vue que nous avons entre collègues renfoncent souvie nt nos attitudes ilImuvais'es 'a u 'lieu de 1e's , conT~ger. En 'e ffet, pa;r une sorte de pudeuT natureHe, nous lnettons en ,comn1un beaucoup plus facilement nos 111'auv:aist(~ls hUIneurs que nos beaux 's'e nlIments. Evidemment nous rcheT'o hons à nlrettr,e bas une Clhan;~e qui pèse sur 'l1oh~e , ~œu:r, ee qui n" es~ pas ~1all'v?-is, lnais si . nos confidenoe:s ne se font pas à bon ,eSCIent, elil es Tl'squent de nou~ enfoncer plus profondèment. Approuvées haut,e lnent, nous étouffons incolllls'c iemment l'appel tinüde de notre 'cons'dence, le dUTdssement se fait ·e t voici des attitudes cataloguées pour jamais ~t notr e .o-'r and dUln1 personnel et à ,celui des enf.ants. HeUlJ.ieUSeS ,c elles qui jouÏ!SISle nt dans lem.' école d'une 'aJInlbiance fraternelle bienfais'aJlüe ·et qui peuv1e nt avoir an tournant de l'es'c aHer, 'a u bout du corridor ou en fai,s ant les cent pas .dans la cour, un échange de vue un~ recüfilcation a'll1'Ïtca1e, 'le .r ed'r essmnent se fait de soi. Il 'faudrait travaiHer à une cOIl:l !aboration plus fructueuse, chacune . dans son lnnieu. Soutenues ail1Si ill TIlOlU!S devi,endrait facHe de Tés,i st:er à 1"entraÎnement et de continuer, m,a!lgré les échecs apparents, bien que tout seI11'ble hrouiillé -et ·compromis, à voi!r l'enfant sous un jour intéressla nt, à 'c ons'e rver en soi l'es'pér,a nce ,m aigré tüut et son cœur ouveTt à .:bous ,l es retours, parce que toutes '!tes Téus1s,i tes 's ont encore pos,s1bles . L'a natul e et J.a grâ>c,e 'r éseriVant bien des surprises heureus'e s à :} 'éducat,e ur p ersévérant. Ai'meI'Î'Ons-nous moins >l'enfant 'c onfié 'à 11.o:S' soins que le vigneron sa vigne dO!l1lt 'H surv,eiil:l'e .a 've.c aInour l,a m'Onté e de la ,s ève)
47-
la surti,e des pr,e nüers jets, qu'il taille, qu'H éluonde avec soi~1. et qu'jJ défend si âprement contre 1'oïdiUllll, le Iffii~diou et le phyLloxéra . Rile n ne :I.e découTage, ·etc'est merveÎ'lII'eux, à ,e au se de l'attrait de lI a 'g'ra,ppe parfumée et du vin 'pétillilant. QueLlJe 'leÇlon fi l'ecueHlir ,et ,qui monte insi's tante de notre bonne teTfie va'lails anne . en :cet .automne douloureux. La ,c onnais.s anoe 'es!t la lueSiu;re de l',aInou'!'. Méditons '1'enf.a,n t, sa g!r andeUT hUlntaill1.,e et sUTnature'Ue. ·Suivons-le. Confrontons nos eX'Périel1lces avec ro elles d'·autrui. Soyons 'a vides ·de ln:~eux cOlnpl'el1ldre poulI' nüeux aÏ:J.ner. Que le souci .du quotidlÎ:e n nlatéTiel ne nous dUl'cisS'e Ipas trop . C'·e st une paTt 'e ssentieHe de. notre tâ'che de s'a'voi'r garder as's'ez ,de ,I iber1é d'â'lne, .de disponibilHé pOUT que .t'el1lfant se slente à tout inls tant ·en 'c onta'c t avec 'le lueilleu;r de nous-lnêlne pOUl' en être aidé 'et :réC'Jhauffé. Que la prière journaliëre qui C'Jon1Jnence et te'l'n1Ïne notre 'a ctivité professionnelle entre les quah'e nlUl~S de no,'bre ,classe soit pour nous, alls"i bien que pour nos enfants; ,cal' dan1sl fart d'aillner et de se donner, c'est du Chri'st que nous viendront les lueilH eures suggestions et 'l'e:s inrf;lulenC'es les plus eHiC'atC'es. SI' . L .
"rrempêchez pas la musique" ou réflexions sur . les devoirs à domicile. ~\
Avez-vous regardé '!tes enfants 'loTslq u'its ,sont en liberté, 'livrés leur fantais·i e, non dirigés, non 'c onh'ainfs ?
Ils vhr,e nt 'a,l ors dans le m.onde, pToduit de leur imagination, qu'i'l,s ,a rrangent à J,e ur g'ré 'e t dirigent s'el'On les lo~s où la logique de l',a durl te n 'e se 1 etrouv,e ipas toujours. C'est ,ains'i qu'ils s.'évadent de 'l a Téalité quotJ.di'e nne, des tristes.s'es de La vi'e , 'PaJflfois s-i bruta,1e 'enveJ.~S eux. Ge:s jeux en liberté, .ces occ.urpati'ons 1ibPeInent ,choi'Si·es'; conID1.e découper des imag.es , Dss!e m'b ler des pièces de bois ou de n1étal, dessin,e r, le t,c., prr oduisent >ohez l'enf'a nt uh enchânten1lent anaJlogu:e à !oelui produit :s ur l',adulte pa"r le thé:âh-,e ou li a lnusique. Ce S'er,a it, par conséquent, de la Ic ruauté que de pTive'!' reniant de ·cette 'évas-ion nécessla i're. Et tpourt'a nf, ·comlbi,é n en. 's'o nt privé~ ~ SOUVIent, et avec l:es IneiHeuTes intentions, pa1r.e nts ·et maître-s en1pêchent eette musiqu'e. Lorsque l'enfant a passé la journé-e en classe, sUTveilHé, dir1gé, oC'c1lJpé à ·éŒ.'i,r e, à [ire, à écouter à ~a suite : une i1eçon d'histoiTe, de granlI111IaÜ~e, de 'c akul, il 'est f.artiiguré. Rentre chez lui, il airl11lwait à vilvre avec s.es sortÏ'lèges, à écourter 'S'a ·m usique.
48
M:ais, hélila s ! ,c el,a -lui est il1'teT'Clit. A Ip eiln e ,a-t-Ïà. pris son goù ter,' qu'jJ. doit se 1Il11ettre .à sa t'a ble de tnuvaÏ'l (qua111d. il en. a une à sa disposi1i.on, et ne :doÎlt pas se ,C'ontenter, -oOnlTIle Il a.I'~·lve dans bie n d'es f'anlilHes, d'uTI p'e tit ,c oin sur lia table de Ilia cUJ's rne.) Il a des devoiTs >à écri:re. Parfois deux p ,a ges entières de cahier à reInplir de :s'a lente éC1'itUTe. Il y a ensuit:e tes .1le çons à , ap:pr,end~~e, lorsque }es yeux s'Ont déjà ,gonflés de .smnmeI.l 'e t que la InemOlre fati;guée 'Se refuse à enTegi's trer. BeaucoUIp de parents rtJroU'vent ,c ela l?-oT,lTI:a-l :, ils ont fait. la lnême ,c hose -a uttrefois. Et, d"autTte pa-l't, SI les enfants n'o-nt TIen à fairre à lI a iluaison, ilLs .sont insuPPoFtables, tÙlrbulents, tapageurs; ou bien a!t ors, il .faut s'.occupeT d'eux. 'C'est lÏ'eUeiJl1ient p'lus sinlplc qu'i-Is soi!enrt .assis à leur taihle, absor,b és par ,lie urs tâches S'coJaiT'es 1 Et si ,l e m ,a ître (il ,s 'en ·t.rouve heur.eusement), ne donne pas ou pflesque pas de devoœs à domkHe, on r.éol'a nle, on !l'accuse de pareslse, et 'üelui--ci, trop s'Üuvent, Icède. Ne 's-erait-i[ !pas t'e'ITIlpS .q u'une voix :autoTisée di-s e: pitié pour les enfan.ts! Pitié pour l'elU' ,c erveau fatigué lie soir! Pitié pour leur sümlmeill ! Pitié pour Il,e tu' s-a nté ! ,Pitié pou:r ;1euT f0'1'1natio11 , aussi! Gal' l'instruction d'un enf,a nt n'est pas une épreuve de force. Elle doit ,Sie 1110deler 'SUi' [e développement de -s on ,c orps et de s·e s facultés' 'el!l e doit ll1én·ag.er s,es f01~ces et' ne pas 3'bréger les heuTes de s'o'm m·eil indispensables à sa santé. POUT ,C'ell a, -eUe lui ulénaO'eT,a , après la ·o~aslse, des UlüInents .où, en tou'Î,e lilbelJ.1.é, il se détendra -e t se livI'er,a ,a u j'eu spontané de SJBS 3'cti'Vités, en un mot, où i:1 pourra vraim:e nt faÎT:e ce qu'il ailne. Pal' üon.séqll'enf, pour êtTe pratique, 0111 pouTr.ait établÏ!r une Il OTl11'e dans l'e gelliJ.' e de ceille- ci : 1) P,a s de devoi1r éorÎ't à donüdle les deux ou 'lTI!êUle :res trois prmniè:res 'a nnées de l'éoole primaire. On ,Ste Ic ontentera de .donner à !~pp.rendT-e à l'enf,a nt -de petites :l eçons, pOUl' exer-ceT sa Iué1110ire. -Ce tr:a'vaH ne dépa'Ssre ra jarruais lia demi-heure. 2) A partir de la troisième :année, on pOU1Tia, si on veut, imposer ,à l"enfant une pe~ite tâche écritJe là domil~iI1e: M,a is -que cce rlevoh' soit 'coUlrt; (on eXI,gerla par ·contre, une e0f'l'Îll're sOJognee, et une grande propreté) qu'ill ne dépasse j,3'l111ais unie demi-heure de tra'Vaiil. po'U'r un élève moyen, de teUe surte, qu'a-v ec les ~eç'ol1s à 'a pprendre, l'enfant, jus,q u'à 12 aI1!S au Inoins, n'ait jalnais plus d'une heure de fravail s-col'ai-De, -ohaque SaLT, . à domi,dJe. 3) Les deux deTnièresannées de lia :slcol'a rité, on poulTa exiger un peu plus, ulaÎs jamais on -n'-illnposera pI'u s .d'une heure et demie detI~a v,a ill. 4) Qu'on !Lais's e enfin à 'l 'enf,a nt son dimanche, intégra;l mnent: c',t'!st l,e jour du repos.
-
49-
Si les règlements exigeairen:t, à t'Out prix, pour tous les enf.ants de l'école primaÎJ.-e, des devoÎ'r,s éc-rits, s.eT'aH-iil impossible d'employer à ,l'es faire, un !l110m-e nt de l'a ,c lasse? Les enfants, travaillant .s'Ous le 'c ontrôle du luaître, travail>leraj.ernt ll1i eux, et Tien n '>emp'ê che celui-d, de leur 3'pprench'e à fa'il}'le COTTe'cteJment 'c e qu'il éxig·e d'eux. P. E. 1
ùivres de prix Disb'ibut,i on de prix ne ,swgnine pas nJéces's airelnen't distrihuti'on de livres,; et, paril11i les ,com,m unes qui n'ont pas pur-em'e nt et simplement 'sup:prilrné .c-ette 'cél~émonie, quelques:-unes 'Out jugé hon, depuis un -c ert'a in n'Ombre d'·années,. de distribuer des ohjets iUti~,es (( au moins cel:a sert à quelque 'Chose, tandis que les livres .. , »), ou de si 'mp1es diplômes (<<c'est économique et, encadré, a'CcroCJhé au ,InUT, ça fait bien»). D'autres, ,e stimant injuste de ne Técompenls'e'l· que que1que·s élèves .a'l-Ors que 't o'us ont travaHlé, OligallÏtsent une ex-c uTsion ou un v'Ûyage auX'queJs tous prennent part. Cedes, nul ne contes;t,e ;l 'intérêt d'un diplôm·e ou d 'un Ip almarès, l'a'v antage d'un outiil 'Ou d'lm de 'c es Inenus aecessoi'r es de'Venus i'lldispen'sa~)les à la vire moderne 'e tslU!l"toUt' l'agrém-e nt et le p'l'ofit d'un 'voyage nlêm-e restreint. :M,a is rien de tout loela -- qui, au resibe, peut 'oonsif:itueT un -suPP'Ié'lnellt - ne saurait r-emp laüer les livres. La dilSitriburtion traditionnelle et, fOTt heul'lelUSement, encore très '1~é.pa'l1.due, de liv1'>es d,e prix a ' un ,s ens ·et un but qu'au aurait tOTt d'oUJb11.er, car on ne peut l'oub1ier 'q u'au détriiluent et luème au gr3'nd dommage des élèves ,e t, pal' sluci,te, des choses de l'espTit -et du ,p rincipe même .de la ci'VÏlii,s aüon. Ce n',e st pas papce que 'l'rel1Jfant a pri!s là l'école l'habitude des '}Ï'vl'es, 'qu "011 a trouvé natuTel et coul'lno.de de lui donner -pOUl' réco·mp-ens,e encore des :Ii<vres, On aurait pu craind'r-e au c'Ûntraire, ,que - toujours de,s livres! - ·c eux-d, 'l11êm:e l'uti>lants, ne le rebutas-s ent. :NI.ais, 'c ' eslt que ,ces :li'V-r es ne sont plus de's gramllnaires ou des arrithmétiqlUes. ,Ces lÏtvres de pTix, qui doi'Vent êtrechoirsis avec un soin tout paI'tkulier, sont destinés .- -ceci est capit·a l - à 'c onstituer le noyau ini-tial de l.a petite coUe;ction persol1neili1e des Ineiil'l,euT,s, les meilleurs ,p ouvant du reste être nombreux et ,co:l11prendre tous ,c eux qui auront tIJ.'availlé- convenablement, et à fornler COlumle le pTlffinier support de leur bagage sphituel, si « culture i'l1'tellectueNe» paraît un terme trop ambitieux,
-
-
50-
On sait quelle peut être l'influenc.e ;dècisive d'une .lect~l:e et qu'un ,livre a pu .f·i x,e r toute une de'~hnee .. , <?n ~'l'eS, seralt ~s: ment une assez lono'ue liste sans snrhr ,de 1 h'lstOlre de la htte:5 , 1 t . rature français,e, des écrivains .qui durent a une . ec UTe SInor1 leuT rôl,e d'écdvain du Ino'Îns l'oTientaHon ou le ·c hangement d'oüentation de 'le~r production littérai'l'e. Au?ustiu Th~erry" qu'on -cite vo}on-tÎ'ers co·m ·m e exelnpl'e -type, seraIt le pre'ffiler a inscrü'e, nlais non l,e s,eul. Certes il ne s'.aO'it Inas de fOTuler des éCTivains ou des S3, 0 y . . Il '·t vants ou des artistes ou des hommes ,polItIques. ne s agI pas d'ouvrir une voie plutôt ,q u 'une aurl'l'e. Il ne s'agit Inêule pas peutêtre .de ·p lanteT quelques p'0t,e aux indÎ<Cat,eur~. Il s'agit, ~âche ,p lus simple, ,mais non moins lourde de c?nsequences poss:bles, d'al1umer tu ne petite flam:lne, ,dût-eHe tO'uJours demeurer tenue 1 qui éc1a'ÏT,e ra une intelligence, qui peTnl,e ttra de mieux voir, de mi'eux cOlnprendre, de nlÎ'eux senHr. J'entends tbien que le livre -en lanlbeaux qu'on em.p runte ù la bi1büothèque :S'colaire peut a'voi'l" ,c ette aCTIon . }\II.ais le livTe de prix ·e st la" propriété ·pel~s'ÜnneHe de l'élèv, ~, €t, co!nr:m e tel, il ')rend une valeur i1néo'alée. Non seul,en~ent 11 peut etr'e lu avec 1 ··1 d . plus de tpl!ai'sir ·et relu 0 à tout u1:üment, 'maIS 1 Jp eut · evenu ,:entablelnent livI~e de d1.evet, .et, CO'lTIIlne on s'y attache par des liens secrets, sa .p résence seule peut être évocatr~ce . Aussi, à une époque où l'on se préoccupe gr~ndrem.ent, à j~~ste titre, de l'utHÏS'ation ·.des loi's irs , qui ne s'e ·conçOl'ven-t que proifIta. b1e:s; là UlIle ,époque où il 'on ·s' wperçoit que. la :bonne le 0ture est pet'i t à !peti.t délais'Sée, il in'lporbe ·au pl~mnI,er ·chef cl.e cons. eT~er 'l'Ulsa,ge des llÏ'v'l~es de p.rix, en l'adapta'nt, cela va ,de SOI, aux gouts ·et aux ,b esoins de notTe teln.ps. 1
Cela suppos1e - faut-il le dire? - un choix infiniment SICrllpU!leux, ·p optant sur cle,s livI'~S ,capables,.de plàire al~x, en:fants, mais aus·si offrant la gal:a'l1Ihe d'une reeN'e valeur htteraIre ~t morale. Ce ne ·S'ont pas nècessai1~01nent des ·c hefs-d'œuvre. Mal's ee S'ont des œuvres de bonne tenue, éCTites en un style aisé et shnp'le, et, bien ,entendu, entièrelnent sailles. . . Sans doute les livres dont nous voudrions qu'ils fassent le plus grand ·cas ne son~ pas tO~ljOU1~S, ' ceu~ q~lÎ" satisfon~ le fanrt de 19,5'0 a cl'!a utres pre.occupat'lons J .ct aubes gouts que 1 enfant de 1913 ou que l'enfant de 1918 ou de 1925. !\1ai,s, les maÎtrres de l'enseignem·e nt public sont bien p'l acés pour connaître · exact~ ment ·ces préoocupations, ües tendances, 'oes goûts des ·e nf.ants, avec les'qll'els ils vivent, qu'ils insf:ui.s,en~, qu'ils façonnent, qu'Hs diTig'e nt, 'q u'Hs prèpar,e nt à lIa. VI·e sOCl3!le. ~t ~e sont. eux, sous le contrôle, si l'on veut, de l''lnspecteu:r prlilTI'mre, qUl ·Çle-
'5 1 -
vraient toujour.s avoir la charge délicate et importante de choisiT les ,livres de :prix, ·ces livres capables, en haussant l'esprit, de porter à l'actioI). ou à la n1.éditation généreuse. La di's tribut'Îon des li'vres de iprix doit être autrre chose qu'une cérémül1i'e plus ou HlOins théâtra'le. C'est la reluise sYlnbolique ruais efifective, d 'un viatique de l'esprit. C'es,t , plus exactement, la semaiHe d'un .grain raTe et ,s,i ngulier, dont la Inoisson future peut êtI~e d'une l'Ïlc hes·s e insoupçonnée. EUe vaut bien que ce grain non 's'e'Ullerment ne soit pas abandonné, Inai's qu'il soilf lucidement, s'c rupuleusenlent, méti'c uleuS'ement trié. G. Prévot.
Ile mouvement éducatif dans le monde AUTRICHE Echange de maîtres l'uraux
La .suiss·e avait -!';eçu, .au printemps 1949, tr·e nte institut:e ul's ruraLes autTirchÏJennes. Ceux-Ici ont invité à l-eur tour leurs collègues 'Slüss'es en AU't·r iche, au ,m ors d'üctobr,e de la nlênl'e 'a nnée. Le Ministère de l'Instruction publli:qure ·a organisé, à leur inrtention, des visites d'écoles et d'institution:s pédagogiques, ù Vrjle nne et dans le reste du pays. Les ins.titutelU's suisses ont ,pris pali:, à Innsbruck, à une Conférence où iIs ,e urent l'occasjon de ,co'l11pléter 'e t d'approfondir leufls lulJpr:ess ions sur Ile s· expérieneers qui s'e [ont actueU,e n1ent en Autrirchre, dans Ile dOlnaine de l'écore rurale. d'éco~es
l
Un jardin .d'enfants infirmes
Un jardin d',e.rrf'ant's spécial s'est ouvert en automne 1949 dans .Je P:arc AuerweHsbach, à Vj,e nne, ' pour 'l'éducati'o n et le t}'laitelnrent de jeunes ·enfants handicapés. Cette é.co}e, dont la réalisation es,t due au Dépa'l'telnent d'AS's·j·stance soCÎ'al.e de Vienne, aidé par Ile Don suisse, est destinée à devenir \ln centre expéri.m entall, où 'Les éducateuTs, psyohologues et s:pécialistes de renfaoce dérf1CÎ'ente pourront se üvrer à des observations: et à des Teohel'ohes pl'atiques dans le dOlnaine ·de l,a Tééducation des enfants inIfiI"lIllies. ·C~ ,oent}'le est constifué 'par un Institut de re.c~er~es :r.eilié à six paviH~ns~ des·H nés ·chacun à t'lIi groupe spé'CJ,al d ,e nfants: ll'orrrraux, InflTIJ.UeS, re-bardés, sOuds-'Inuets, aveu.g~es ·et Ù'erveux . instables. L'équipement de ,c hacun ,. ~e . , ye-s paVIUons est Ip wfaIte:ru:ent 'a dapté aux 'b esom.s de seize· enfants et du .p eTsonnel \ traitant et éducatif. Le fia it d'alv oir indus ' dans l'éco]'e un groupe d'enfants normaux p'ennet de garder le .contact àvec .Je « nOl'lnal ». POUT 'l e tI~ait;eInent des enfants papalysés,
-
52-
une tpistCine spéciale, à paTois transparentes et édairées, permet un IneirHeur ·contrôl,e des exerd,ces. Les ·méthod·e s· de rééducaHon employées, jointes à un équipement '1TIoderne, font du Son del'kindel'gal'ten de Vienne une des insHtutio'[lls les 'plus intéressantes du genre le n Europ.e. BELGIQUE Réforme et normalisation des enseig'nements inférieurs
Depui.s un certain nOlnbre d',années, ,o n tente' d'unifier el' de nonnaliser tle systèm-e éducatilf. üansLe Ip assé', deux sortes d'écoLes existaient au ni'v,e au élélnenraire: 1) écoles rpriJlllaires , dépendant de l'a.dIll'in.:'s tration du lnên1-e non1; 2)s-e·ctions prépaTatoh~es d'écol'e,s 'l noy'e nnes, dépendant de l'eruseignelnent 1110yen. En outre, a-rdvé à l'âge de 12 ans, ~'enfant devait choisir entre l'enseignement Ig énéra,l, répondant à des buts .de ,culture générale et préparant aux études supérieupes, et l'-ensei'gnem,e nt professionne'! ou techni'que. ,La pl'enùère ~réforme ·consista, en 1945, :\ pQa,c er sous le ·col1'trÔ'le du Minisrtère de l'Instruction ~publi'que les écoles techmques qui dépendaient j'a d ils du Ministère de l'AgricultuTe et du Ministère des Affaires écol1ion1Ï'ques. Au ·s·e in de ce système :scolaire Téuni, le Département ,ch,e rche actue1leillent Ù introduire da'V'antruge de ,c oordirnati'on ,e nb1e l,es enS'eignements d·e lnême niveau. On a tenté de ramener les :mu111pl es fonnules d"ensei'g neluent du ni'vea'll u10yen à quel'q ues sections s:În1ples et voisines, instalJlées papaNèl,e ment dans le ulênle établis:s·enlent. Il y aura dOl1c à ra'v enir des écoles l11-oyennes à trois sections pal~allè'les équi'valrentes : une s'e ction 'l'atiIll-gr.e:c, une section moderne et une .s ection pré-prafessionneHe (tpré-agricole ou préindus-t'rielil,e pour J:es ·gaTçons, suivant Il e ,caractère de la région, familiale, pour Iles HUes.). La préo.C'cupa1:ion essentielle a été de maintenir :groupés tous les ,e nfants de vocation différente et d-e leur pe:r.mettre de passer fadleluent d'une S'ction à l'autre. C'est potmquoi -ee cycle de 12 à 15 :àns·, dans Iles écoles où -il est l'éalisé, fait ügur,e de -cycle d'o:rientation. 1
GBARD (JHOII
HARMONIUMS neufs et occasions.
VENTE ~ ÉCHANGE ~ LO(JATIOXS ~ RÉPARATIONS .. REVISIONS Devis sane engagement.
Becueils de chant - Musique pour Harmonium et Orgue Tél. 21063
~ ~ L~ ~~~~ .
_
~~
SION
PIANOS
et Instruments de musiQuey
PARTJIE PRATJIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LA RENTRÉE 1. RECITATION Souvenirs d'écoliers
... Vous en ,SOUlvenez-vous, genêts -de ,fi10n pays, Des p'e tits écoliers aux cheveux ·e n ·b roussailles Qui s"enlfonçaient 'So.us Vo.s ram:eaux 'COlnme des cail1les, Troublant dans leur smnmeil des l-apins ébahis? COlllln1e ·l'herhe ét'a it tfraî'c he à tl',a bri de vos tiges ! Co,m lne on s'y h'ouvait bien, ,s ur ,l e do,s aLlongé, ,Dans l,e thyln Iq ui faisait, ia ux sauges lnélrangé, Un lpaflfulu ,e nivrant à donner des vertiges! Et Iq ueUe émotion lorsqu'un léger frou-frou Annonçait lJJa f.auveUe ·a pport'a nt la pâture, Et ,qu"en bien l'épiant on trouvait d':aventure Son nid pl:e in d'oi!s eaux nus et qui tendaient le ;cou ! Quel bonlh'e ur, quand Ile Vo·s fins TaIneaUX ·é mus - ,Prlécoees :bra,conniers, T,endTe ,e n vos 'corridors
,glivre avait garni de per'1es qui sifflaient' dans: le vent, - de revenir souvent des :1aeets pour lesm'e rles !
1Yllais i it fa!l1ut quitter leS' .genêts le t 'Les 'lnonts, ,S'en lill'e r au collège ·é tudieT des 1i'vl~es, Et s·entir, tloin d 'e 'l'ah' natal qui vous rend ivr-es, S'engourdir s'es jarr.ets et siftf.l.er -s es 'poumons; Pas'sle r de longs hilvers, dans des saI'les bien A Teg,a rder la neig.e à travers les :c an'eaux, Eternuant' dans des auteurs petits et gros, Et 's ou.pirant -apTès les oiseaux .et les :ro:s'e s;
c~oses,
Et, Il 'été, se haus.s'a nt Sur son banc d'écoLier ComLlne un forçat qui, tout en ramant, tend s.a 'c haîne Pour sentÎlr :s,i le vent ,de la lande prochaine ' Ne vous app:ode pas le pa~funr farnii1fer.... Fl'ançoi$ Fab;é.
-· .54 -
Octobre Quand les noix tr.alvaillée.s ' . P,aiI' 1e couteau de.s f.ées Se déPouillent dans .l'herbe, Quand les fils de la Vierge Flottent sur les bu1ssons, Je :sle ns venir 1e j.oUT Où j'irai. à ,l'école Au milieu des garçons Où la route qui sonne'
S'ouvrlrra de vant nous, Dev.ant 'm on nez bl.eui Et 1'onglée de mes doigts, Devant un frais bouquet Cuei1li pour ma maîtr,e sse, Devant mes yeux qui lisent, Qui relisent en moi La leçon qui hésite Et s'envole, et s'.a rrête ... Pierre Ménan.
II. VOCABULAIRE
NOMB : Va call1ces , 'l'entrée, éco'le, pensionnat, internat, externat, collège, 'l y,cée, faculté, directeur, nlaître, instituteur, moniteur, surveillant, pro:feslseuT, préc·e pteur ... ; ve-stirbu1e, préau, salle de classe, bureau, ,estr,a de, tableau.
VERBES: Les é'1èves doivent fra'v ailler, étudier, arpprendre, écouter, 11épondre, comprend.r.e, ,prOlgr,e sser, fréquenter la ,c las·s e:. les 'm aîtres e~pHquent, .enseignent, démontr'e nt, exposent, sur .. '~,~iinent,. int,e~T?gent, rélPrim.ande~t.' récompens'e nt. S'appliquer, S InsttlJ',W'l'e, redtg'e r un de-vol1', TecIter une leçon, écout'eT un coursaV8C 'a ttention et prof~t. ADJ'E.cTIFS: Une écol,e nl:aterneIa'e, un jardin d'enfants, une école primadre, un COUTS complém'e ntair;e, les cours préparatoÏ'l'e é1émenhütr·e, moyen, 'supé:l'ieur. Les mots à revoir ou à acquérir,' 1. Les 'c hos,es : examiner un üVf.e relié, bro'c hé; montTer ,lia ·couvelilu',e, le dos, l~ e-s ·coins la tranCJhe; ,e xanlil1er l'intérieur: le tifre, l'introduction, le te'xte, le ch~pitre, l,e paragl~a'Phe, iJ',a linéa, !le somluaire, l,e résumé les notes, la mlaTge. - 2. Les ,q ualités : ,c artol1né, relié, broché iiIustré; IP~pi'er mince, fort, glacé; leUr,e s .Inajus' cules,minus'cul~s, ClarU,c.tèTes gras. 3. Les ·actions: li mprimer, brocher l'elier éditer. ' ,
-
55-
pag.e s et de 'l'autre .gflatte sa tête tondue. Le l.i!v~e Ta'c onte de jo'lies histoires de jeunes seigllleuT,s et de belles dam,es. Jean SW'Dlent. Pendant la dictée
Elle regarde les m'a ins lenfes traloer l,es signes sur les pages, hésiter aux lettres', ,ohoisiT parfois .avec une iSÛlrbe d',elTIlporteuleut. L,es !plulnes grinçai,e nt sur les feuil!l,es. A cha'q ue phra's e ,dictée, Cünll1le un ·éciho presque ,s oupiré, montait le ha!lbuhenlent 111COerd .b1e de-s 'lèvres enfantines qui répètent tout bas la phras'e ,e nten-· due, ;puis ,des 'q uestions fUTtÏ'ves de vO'iSline à voisine ,p our vérifier son sa,v oir. M,aTie sUl'veiUait tout IceJa d'Ol'dinaiTe 'e t les regards qui guettent le ,c ahier d'à côté 'POUT 'v oi'l' comment le ca~mara(h~ -écrit un mot -diffi61'e. Jeanne Galzy. La sortie de l'école
,C'était d'abord 'Je bruit d'un 'e s,s ainl, un bourdonnem:ent, lill,e envolée, une de ües grandes joies d'el1!fants qui font gazouiller ,l a rue. De l'alnée étroite et noire qui suivait la -classe, Iles petite':> se ,s auvaient ,c omlue d 'une 'c age ouverte, s'échappaint pêle-Iuêle, couralent ,e n avant, ,galninaient au sol,eil. Elles se poussai.ent, se bous'cUlaient, fa'is'alÎent sauter au-dessus de leurs têtes l,e urs paniers vides. Puis 1es groupes s'appelaitent et s,e fonnaient, les petites 'm ains ,a llaient à d'autœs petite-s nlains. :Les amies "e donnai,e nt Ile bras, des couples s-e IP l"enaient 'P'a r la taille, ·se tenaient pal' .Je ,c ou ·et :s'e 11l,ettaient à aJleT 'en mordant à la mêu1e tartine. La bande bientôt m:archait, et toutes relnolüaient la Tue sale, 1,e ntenl,e nt, en nlusal,dant. Le-s plus gTandes, qui avaient dix ans, s'an~êtaient ,pour 'cau&er, CO'lllme de petites f.enllues aux portes cochères. D"autres f.ai~ s , aienl halte pour boire à :l a bouteille de leur goûter. Les plus peti1!es ,s 'a,m usai'e nt à 'm ouillel' dans ,l e ruisseau la serneM,e de .}eul's souliers. Et il y en avarit qui s·e ,coiffla ient d'une feuiUle de Ic hou ram·assée pal' terre, vert bonnet sous lequel riait leur frais visag,e. E. et J. de Goncourt.
III. ORTHOGRAPHE
Le nouveau
Préparation,' 1. Lecture du texte par l,e 'm aître. 2. Idée généraJI'e du mÜ'l'ceau : .sHueT J'.actïon ,s 'jil y a !lieu. 3. ExpiLilc ation des ,m ots, des idées, des règ.l.es de gr.ammaire TenfeTmées dan ~ le texte.
Le nouveau était un gars de la ealnpagne, t'l'ès haut de taille; ill la vait des cheveux droits SUT le front, ,comiffi·e un cha.ntre de villag,e, l'air raisonna'ble 'e t fort eInbarrassé. Il était chaussé àe souliers forts, m·al eirés,garnis de dous. G. Flaubert.
Une lecture captivante
Jean-J.a 'c qu0s est ,as,sis Un bout de chocolat dans
SUT
~ia
une ca1ss,e. Il tient' un gros .}ivre. bouche, il tourne d'une , main. les
L'annonce de la rentrée
Voici déjà 'la rentrée .s colaire qui s'annonoe ! Déjà .des files ch' nuages glis'Se-nt le ~ong du ciel; des ·f.locons de brUInes s'accro-
-
5.6 -
chent aux 'Cimes; le bois se fait plus humide, l'eau plus fl"aiCJhe, l'ail' plus Illo1te. Sur la dai'r ière sablonneuse, le bouleau, v,ê tu de légère toi!J,e bLanche, frénllit de toutes ses branches fines et ner·· veus'e s; ·et Iles ,petits écoliers s'inquiètent du prochain r,e tour. Aux lnarg-es de l,a f.orêt, les preInièr-e-s ta'c hes jaunes appaTais,s ent : elle sera de pourpre dans qulques selnaines. L'automne survient. Edouard Heaiot. Mes premières leçons de lecture
Je n'ai appris à m Ie qu'à l'âge de sept ans. Oui;! 1110i ·qui depuis Jors ai tant lu, j'ai ·é té fort longtem:ps rebeHe à l"abécédaire. Ma pauvre n1ère 's'e désespél'ait. Bien ,q u'on ne fût pas riche du tout là la ·m ·aison, n1a 'l11ère ln'achefai-t -des 'a,1plhalbets a l'm ages supetbes où l'on voyait des anhnaux coloriés .avec la pre,m ière lettre de le ur nOlln ilI11rprilnée en très gros ·oa:ra'c tères. Vains 'sacrif.ices! Je ne tardais pas à ,o oi.p er la paire de ciseaux d'un-e de Ines sœurs et Je décoUJp-ais toute lI a 111énag-eric. M,a is j.e n 'avais. ,fait aucun progrès. On tâol1la de :lue ,s éduire par la goun11'andise. On lne fit présent d':a1phabets en rûhocola-t, ,co,mpos'é-s de vingf-cinq tablettes portant ~chacullte 'S'a lettre en sucre. Lie résu:lif:,a t ne fut pas 111'eilleuT. Je ·m e faisais des moustaches brunes. J'engloutissais voyeLles ·e t consonnes·, 's i bien qu'là l'heure àu dîne-r ,i'e n'a1vais pas d ' appétit, ,e t refusais de lnanger ma soupe. François Coppée. Rentrée
Et l.a troupe des goss'es aux sabots -de bois ferrés, sonnant sur le paJvé, tnlN.er.s!ait le bour,g 'e n hâte, ,aJfin ;d"avoir ,e ncore quelques inMa'I1ts -de jeu avan:t le coup de sifflet .du 'm 'a ître. C',e st Iq u'il y ,a vait toujours quelque p-m'ti'e de toupie en traül, un coup de billes .à nwrendre, queLque .grand tournoi de 'baUe au ·chasseur à prépareT. Bi.entôt, en effet, dans le silellice du hour;g, montait une claIneur dai~'e et ailgu,ë, coupée de cl'iis stridents, d 'appels ,in:Înte:hl-igibles, tandis ·que, par les rues du viUage, galopaient quelques retardataÏ1'es. Puis, tout à coulP Tou'1 ait un 10ng COlljP de ,s ifflet, nerveux et sec, ,q ui semblait .couper le 'brui1: d'un seul trait. La (~,Lalneur, brus· qu-elnent, tOlnbait, 'e t 'c'était un mOOllent de sil-enoe absolu. « La demie», murmuraient lesmarohands 'a u fond des bouti'q ues, les ouvri'el's à ,l 'atelier, les .mél1JaJgèl'es à IleuT fourneau, qui , savai1ent 1',exactHud-e du ·m aître: M. SouiUei'. Aussitôt les Jeux -cessai,e nt, ·et, deux p.ar deux, sans un 'm ot, les ,gamins s'e 'm etlai,e nt en rang sous l,es grands tilleuls de la
-
57-
c.our de récréation. Un ·chant s'.é lev;a it, pas toujours juste, mais; si fI'ais dans Il 'air matinal ·e t 'l éger qu'lil demeurait channant: refrain :c onnu de -tous au sU'rplus et que siflflot.aien't les pères 'e t les frères au tr;a vail. Roland Clwl'my. Exercices d'application:
1. Rai's onner l'e s accords. 2. Indi'q uer la ,fo-nction de Ic ertains mots. 3. Orthographe d 'usage. 4. HÛlI110nyanes, synonylues. 5 ~ An alyse lo,glque et gramllnaticale. 5. Conju,gaison, etc. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction
1. Fonnez des phraJs-es avec 'le.s 1110tS du vocabulaih'.e. 2. Conjuguez les verbes du vO'cabudaiTe. 3. En un ,paragra.phe, dites vos réflexions du jour de la rentrée. 4. Rédaction: Les -vacances 's ont fin~es. A l'école! Regrets, et pl.aisir. ,Con1Jnent oella? Notre ·cl>ass'e : m,a ître, élève,s, program·me. Un Ü'vI'e que vous a'v ez aimé: quand .l'avez-'v ous lu? Com,ment l'avez--vous lu? L'hnpr,ess-ion qu'N vous a faite; les, i,mag-es qu'il vous 'a t}ralis's ées dans l'·e sprit. - 1. ILeth~e -de -commande de IliVJ'les à un libTair-e. - 2. LetTI'e :pour ,s 'abonner à un journal ou a une revue (on ne .m ·anquera pas de 1110ntrer ·aux élèves les fOIll1u}es imprilnées d'albonneJ.nent ou de 'cOlTIImande qu'on trouve dans l,a plupart des 'pUlbl'Ïlcations). - Vous 'sup-pos'epez que La .cloche de l'écol.e sonne ef vou s adl',e sse la parole le 'l natin, à l'heure de la rentrée des cIrasses, à onze heuI'es ou ~l lnidi, à quatre heures. Vous lui répondrez 'lnentale-m-ent. Conseils. - La partie la plus délircate du devoir est de r.é di .. ger le dialogue supposé ,enh~e la doche ,e t .J'écolier. Il n'·e st lPas absolument néceS's'a ire, 'a fin d'a,v oir .plus cl aisance, que wa ·CJl!oohe s'!adresse ,c haque foils à l'é·corlier. On peul ·emlploy-er tantôt le di·s cours direct, tantôt le discours indirect. Par eXlen1Jpl-e, on peut, le lnatin, ,s'ÏJgn-~~·er que 'la cloche appel'le ,e n d 'a1ss-c les écoH'e rs ou ~es écolières et !qu"eHe se fait ;partkulièr en1ent .pres'sla nte pour les l'et3'rdi1aires. Vous :lui répondez et vous employez :alors le ,di,s cours dirrect. A ol1lz'e heures ou à midi, 'C 'rest le 'c onhaire qui aura -lieu, La ülO'cJhe ,s'.ardl~esSJef'a di~'ec telnent: à l'élève: « La ,clas's e du ll1atin ,e st tenminée; il le st t1mups d "aUer déjeuner ,à La n1:aison afin de reprend:De des forCies pour la eJag,se du SOiT». A qua-tTle heures, on peut employer, -cette fois, le di'sICloul;sctirect pour les deux personnes. La doche félidte-teUe J'éco:Her de ;son travaH? CelUli-:CÎ est'-i.l sati:sfait? Dans quelle s 'clisipÜ's:itions 'qU!~tte-rt-iŒ l'école?
-
58-
- ' 59 -
ORTHOGRAPHE
servir de différents objets oJ1'1atériels dOil1'c sensitbles à la vue .e t au toucher, ·t els que petirts ·caililOlL"X., bines, points de ·couleur, petits co.rps gé0111étri ques , boulier cOlllpteurr, et,c. :Mais ce que nous reCàlnnul!l1dons .stpéciaolerl1ent, c'Ie st l'elnp10i de hûchettes ou baguettes rondes de 15 à 20 cm. de long sur 3 à 4 mIn . d'épaisseur. On peut ainsi faire ,compI'Iendre aisémlenrt la formation des unités simples, des di:z'a ines, des nonlbres 'c ompTis entre deux dizaines consécutives. Par ,e xemple e!n aJoutant 1, 2, 3 tbaguerttes à un paquet qui ·en a déjà d'i x, on fon.ne ,l e,s nonllbres 11, 12, 13, etc. Dès que l'on a un celiain l1omtbr·e d 'unités ou de ,dizaine", on peut im.nlédiateu1!ent passer aux quatre opérations (addition, soustraction, I TIlUtltiplkation, di'vision) qui doivent s',e ns,e igner de front ,e t se 'COlTI'p œnnent très fa'CÏil ement paT pla'Cements ou gr'Üuopenlellt-s de-s baguettes. PJ'Us tard 'les élèves sa1sü'ont l~atpidenlent le classelnent des nomlb res paT .diza~nes, centaines, m.iI1i'ers, etc. Les bùchettes ne ,s ont pas un .Jnatéri:el ,c oûteux; on en façonne très vite une certaine 'quantité, et le bois est facile à tTouV,e'l", surtout à la campagne. Une fois 'q u'on 'e n a un petit stock, H se con.soerve 10ngten:ups. 1
Gare au loup!
Tiré ,de «La ohèvre de M. Seguin
»,
malf iuel du Vs. 'p . 95
PeHte chèvlr e, toi qui gaJJ.nbades foUelnent au ,1niliieu des forêts, d'or, des ·calnlp 'anules bleu-foncé, des digitales pOUljpres, as-tu oublié l'enclos entouré d'aubépines 'Où longtemps t'u as brouté l'heI1be de si bon ·cœur? Les buis'Sièl'es et l,es m.aquis t'ont-ils tes déîlilces à tel point que tu ne songle s pl'us à regagneT ta .m étairie avant te crépuscule? Ne 'crains-tu pas l,e loup qui rôde dans la nutit sOllll,bre? Tu as beau êtr·e .!brave, i"l sera plus- fort que t01, si tu Ile rencont'l"es. Tu 1:I~es!sai~l.es à cette pensée; '1 ep.rends donc l,e sentJ,er de la vaUée al.oI's qu'ill en 'est encore tetlnps; pars .s ans délai, regagne ton dos étroit, nllênle 'S,'i:l .faut te SUU1nettre à nQuveau au pieu, à la }longe! Tu S'e/r,a s fp lus en ,s ûreté q;Ule dans Ilia forêt profonde. rL'e brouill.arI'd 'c omllnence à ·envelopper la nlontagne, écoute l'a:ppe'l de 't on maît,re qui souffle dans la tTo'mope pour te dÎTe : (~ Revi'e ns, reviens ! » tandis qu'e deTlTière toi, S'OUiS la feuUlée, se dres'S'ent deux or,eilLlles courtes, reluisent une pairr,e d 'yeux étincelants : Ile loup ... quii, de ,c ontentelnent à ta vue, passe sa l.anO'ue . • :s ])10n roug,e ISUT ses babmes ,ct' aInadou. S. H.
miettes pédagogiques En calligraphie il est bon, dans l'exécution des lettres de' suivre une ,gradation, C»est-là-dire d 'aHer du fadlle au di.ffi~cile. Voici l'ordfle que nous cOll'seiHol1s, d'ab01,d pour les Ininuscul,e s: l ,el' groupe (i, u, t) - 2111'e ,grüupe (n, 'm , T, v, p) -3m'e grol1pe (c, 0, a, d, q, e, x) - 4,me .·groupe (j, y, g) - 5mc groupe (1, h. k, b, of) - 6m.e g.roupe (s, z, Z). . :Les letü,e.s en italique .s ont le.s génératri:oes ou les lettres de départ. Pour les majus'c ules nous donnons l'urdl"e suivant : 0, A, C, G, T, H - l, J, F, H, K, E, R - Y, U - S, L, D, E, N, M, --
V,Z.
*' * :j:
Du calcul au degré élémentaire Dans J'étude de la fOrInation des 110l11hres jusqu'à cent et dans J,es 'quatve opérations (additiül1, ·soustrarction, mulHplkation et divi'sion) atuxque'liles ,C'CS nombres donnent lieu, on peut se
* :!: * Fruits de la laïcisati,o n en France V01ci le témoi:gnage de G. Hervé : « J'ai assisté, enfant, en 1881, à Br'e st, à la lakisation de l'écule publique, où les Frères de la .doctrine chrétienne nous donnaient jusque-là l'instruction prÎlnair,e. Au bout d'un an, sans 'q ue nous ayons eu le sentiment qu'on nous aÎ't fait de la politique en classe, nous étiolns tous devleDJU,s des antioca1Jholiques farouches, considérant la religion ·en .général, et la reHgion catholique en particulier, C'Ol1l.'lne l',e nnemie du pTo.grès, de 'la raison et de 'l a justioe, de farouches anticathoHques de dix et onz·e ans, mûrs pour recevoir la lumière com.m uniste ·e t bokhéviste. » :1:
'" *
Les l1'laÎtves 'les plus én'linents, des hon1ilues tels que RoUin, Lhomond, Pestalozzi, considérai,e ut eO'l1'l'll1e un devoir de préparel' l'ell1TS da's s'es. Le célèbre instituteur OV'erberg s·e serait cru coupabl,e 's'il 's 'en fût dispensé.
* '" *'
Un inspe·ct'eur scolair'e de France disait 'l m jour: « Ce que j'ai fini p-ar l 1e'lnarqller dans Ina carrièI ,e, c'est que les bonnes éc~les ·s ont ·ce];}oes où le Journal de classe se tTouve tponclLwHement tenu; les llléiliücli es, Icel.1es où on -I,e négH:!:te' les mauvaises celles où on le 'l aisse des :s eulaines et de.s mois 'to~ .en thlanc.:I) ,
-
60-
-
BIBLIOGRAPHIE DEUX AMOURS? paT Ml' le ·chanoine M . Miche·l et Préface de Son .E xcellence lVlonseigneur Flynn, Evêque de Nevers Aux premiers temps de:s m ·ine·8 d'or à Jea1nnesbour.g, une jeune Ang.Laise parée des dons de la nalt ure ·et de la grâce rejoint son frère en Afrique du Sud. ELle y renco·n tre un ingénieur,' Irlandais ,c at holique, et c'esrt la naissance d'un .amour humain prom·i s au plus be.l avenir. Le jour même du mariage eLle reprend .le bateau pour Londres où elle doit annoncer la nouvelle il ·s es ip arents et :pré;p,are~ son troUis:seau p :endant que son mari lb âtira la maison du honheur. Tout est prêt .pour le retour quand une Ib ruta.l.e dépêche annonce à la jeune femme ,que celui qu'elle aime vient de m.ourir. Ainsi -se brisent les bonheurs humains ... et il'histoire est finie? Au contraire eLle ·c ommence. Pr.omené de me·r :s en mers et de pays en pays, le lecteur fait en réalité une ascension :palpitante en ·c ompalgnie d'une âme prédestinée ·qui loonnut « ·t ous les étage·s de l'amour ». C'est .un bon et beau livre que l'on peut recommander à .tous. Un volume format 13,5x18 cm. Rel-iur,e cartonnée sous c.ouvrecouverture (4 couleurs) 280 ipage·s de texte, 1 .frontispi'c e, 8 pages heros-tex.te. Prix: 325 francs .f .rançais. . Aux Editions Alsatia y.otTe libraire. REYMOND -
17, rue Cassette -
Paris (6e) et chez
LA POLITESSE RAISONNEE ::: )
Dans Icet <ouvrage, Mr Jean-Pie.n ·e Reymond a cru bien faire, non pas tant d'énUJ.uérer 1es règles de politesse que d'en faire SalSll' l'esprit. La IP oll itesse eslt la '!TLesure de notre ioolture, ,comrnence-t-il par affirmer. C'est cette idée qu'il développe dans .La première partie .où hl ·m ontre les 'r aisons que nousav,o ns de nous coruformer à ses usages. L'auteur indi,que aussi :l,e 's u SHlg es ,les Ip lus1 ,couramment adoptés en tous lieux 'et ,0 0 toutes cireonstances. n suffit de iparcourir ces pag.es pleines de -conseils Iper:tinents pour se rendre -compte combien nous .a vons :de .c h.oses à y prendre. Bien connaître ce.s uS<ijg,es, ,c'est mettre beaucoUJP d'·a gréments dans la vie et se mouvoÏlr :aJv.e c 'a~sance partout; manquer à Il ':un ou à l'autre, c'est au contraire s'exposer à :1iaire figure d'our,s, ,cet ours qui décore la couverture du livre et ,p orte si gauchement son bouquet de fleurs. En
61-
fin .d'ouvrage, l'auteur a placé quelques N.agments d'écrivains. ·connus , -en rappel avec ,la matière traitée, ainsi que cinq dia.l .ogues à l'usa,g e des emants. Dans la vra.i e tpolitesse -on ne doit jama,is sentir l'effopt. C'esrt Ic e qui ressort si bien de ce petit ouvrruge aimable et utile. * ) Jean··Pie·r re Reymond: La PoUte<sse raisonnée. Petit m .a nuel de savoi.r-vivre. Ue voJume de ' 88 Ip ag,e s, 12x18, broché, Fr. 1.85. Librairie Payo,t , Lausanne.
Müller-Wismel' -
MEMENTO DE GRAMMAIRE ALLEMANDE * )
Cet ouvrage elSit de's tiné à ceux q.ui ,suivent un enseilgnement régulier .et aux élèves des degrés moyen .et SUJpérieur; il <suit l'ordre des manuels de grammai.re e:mpJ-o'Yés couraffi\l1lent, mais il se lim.ite aux notions ,e ssentieLles. La première Ip al'\tie ,e l8Jt un résumé des éléments, la seconde est c.o.nsaicrée au verbe, la troisième est une récapitu1ation des règLes' Ide -la .syntaxe. Un ·a pp.e nldice donne les ,p luriels ,de ,ce·r .tains subs1:Jantidls et la ·USlte des fomnes ver.ball ,e s krégulièr.e s, simple.s e.t composés, dans un ,classement Ip ar gr.ouses. * ) Walter Müller eqt Emile Wisme. Memento de Grammaire allemande. - Un volume de 84 palg,e s, 16x22,5, reilié Fr. 4.50. Li-· brairie Payot, ,L ausanne.
LE MONDE MERVEILLEUX DES COLEOPTERES * ) L'auteur des planches de ,c e volume, ,l a loupe en main, e.st par- · venu à .produire, 'f lortement agrandis, quelques-uns des plus beaux coléoptèr.es de nos ·contrées. A ,l es considére'T on reste émerveillé. Certains nous 's ont co nnU!S , tels le .carabe, le housier, la chry.somèle ou Je clairon et a!plparaissent tci dans toute leu~ splendeur, grâce à la magie de .l'art; d'autres sont plus rar,e s ou demeurent habituellement cachés, mais leur Uvrée est d'en Clffet non moin.s ·surprenant. Une technique ·gralp hique .perfectionnée a permis de rendre toutes' les nua·nces que le pinceau de ,l 'al'ltiste :s'est effor,cé de tTaduire avec une minutieuse exactitude. Les Iplanches ,sont précédé.es d'un texte d'introduction ,qui nous donne un. aJpe.rçu de ll a Voie étrange de ces inse.ctes et n.ous invite à porter un regard plus attentif autour de nous. D'.a1lleur.s ce volume a été ,c.onçu Ip our Il e !plaisi.r de tous que de Sluglgestions décoratives Ice:s 'pla1n che.s n'-o.fffient-.elles pas, par exemple. Quant .au natur,a.Liste, qui est souvent aussi un .poète, 11 .l'.ClJppréc1era à doubl.e titre. * ) C. A. W. GuggisbeJ.'lg et A. de Peez: Le Monde me.rveiUeux des coléo,ptères. con. Orhis .P.ictus, \iOl . 7. Un 'Violume :de 32 palg es, 12,5x19, a\-ec 23 plan.ches en couleurs, relié Fr. 4.20. Librairle Pa,y ot, Lausanne.
p::t
::
•
••
..~ .'
"
_
•
-1.
r
1
Hunziker Sohne THALWIL Tél. (051) 92.09.13
La fabrique suisse de meubles d'école (fondée en 1880)
vous livre des tableaux noirs, tables d'écoliers à des conditions avantageuses
PRISMALO 999
DEMA.NDEZ NO§ OFFRES
Le meilleur crayon de couleur pour -['école.
UD
BUCey
.certa.in vous est
U8U:rj IJ)B,r une ~Dl()nc.
dlUU!t
L'ÉCOLE ' PRIMA!RE
R'. a. des 8DDonees:
PVBLICITAS, SION
IMPRIMERIE A.'DEEOER, SION Tél. No 2.20.28
~
1---,
c::o
CI::
ca
-.= GO!)
..... CI::
c'est un "Monthey"
TOUS TRAVAUX D'IMPRESSION'
-61) ,-
VERISIA S.A. " ft
BUT TES (Neuchâtel) Téléphone (038) 9 1370 vous,
pr~sente
sa
Plellerlé 1 Cie SION - Av. du Midi fERS - QUINCAI~LERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères ' - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT
DOllvelle table d'éeole tubulaire. RÉGLABLE TOUTE HAUTEUR, elle est très élégante et d'un~
BIBLIOGRAPHIE
stabilité absolue. Socles en 'fonte; exécution métallisée et vernie' Les ouvrages signalés ci-dessous: peuvent. êtl'e obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque canto~ale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. 1. HISTOIRE BIOGRAPHIES FOLKLORE GESCHICHTE BIOGRAPHIEN VOLKSKUNDE
Nombreux modèles déposés et brevets en instance. Demandez nos conditions et modèles à l'essai, sans aucun engagement, ni frais.
Références à disposition.
(ARNOLD, P[eter].) Der Simplon. Zur Geschi.chte des Passes und des Dorfes. (Eg1gerbeng, . P" Arnol, o., [1948J); 8°, 276 S . . ' AJbb. Tact:. TA 7995 BALMER, Emil. Die Wa.1ser lm Piemont. - Vom Leben und von der Spra.che der deutschen Ansti edler hintel'm Monte Rosa. Bern, A. Francke, (1.949); 8°, 239 S. Ta·f. Abb. TA 8990 Charra t. - PrO(pos sur Charr.a.t - Vers l' essor agrÎlcoll~ - L' inon'dation de septembre 10948. Mart:Ïlgny, A. M.ontfort, 1949; 8 u , 44 p. pl. TA 8910 DONNET, And.ré et Grég.oire Ghika. Saint François de Sales et le Valais. Extr. de: Re.vue d'histoire ecclésiastique ,s uisse. 1949, Nos 1-.2, pp. 43-60 et 81-89. PA 4110 GARBELY, Léo. Die Ptfarrkil'che von Münster (GolThS'). [Sitten, VaHesia, 1949J; 8°, 28 S. + 8 Ta.f. (SA : VaUesia: 4, 1949, S. 47-74.) PA 4085 GATTLEN, Anton. Die Totensa:g.en des Alemannisooeill W.a llis. Naters-rBritg, Buchd.r. Oberw1allis, 1948; 8°, 159 S. (DiSts. phiL, Freibung.) TA 8136 GHIKA, Grégoire. Contestations du c.lerlg.é et des patriotes du; Valais au sujet du pouvoir temporel, ruprès l'episcÜlpat de Hildebrand Jost (1638-1798. 1ère pa,r tie.) Extr. de: Va.1Iesia. 5, 195.0, -pp. 201-227. PA 4651 Dr·oits et fiefs , des Princes-Evêques td,e Siqill au début du XVIIe sièc1e. Extr. · de:. Revu~ d~histoire ecolésiastique suis·s~. 1948, PP. 192-210. PA ,.3462
-
66-
GUTZWILLER, K. Gruooherrelll und Hirten ·a m Simplon und der aUe Pa&:;IVerkehr. Btlder aus der Siedelungs-, Wirtschaftsund Verkehrsgeschichte. Naters-BriJg, Bl,lchdr. OberwaJlis, 1947; 80, 46 S. Abb. PA 3235 HASSLER, otto. Les colonies ahlemandes en Vallée d'Aos,t e et leur diale'Cte. Estr. di: «Augusta Praetoria». 1949, No 4. 10 p. PA 4643 HUBER, Hans C. Zür.cherische Pressesilio:nmen zu den Walliser Wlrl'en des Jahres 1844. ln: Zürcher Ta,s chenbuch auf das Jahr 1949. S. 131-1,5 0. TA ,9 261,b ILG, Ka:rl. Die W3ilser in Voraxjl ber,g . - Die Verbundenheit mit dem Boden: Sieldlung und W irtschaft aIs volkskunldliche Grundlagen. Do r.nbirn, Vorarlberger V.eI'llag·s ansta,u, 11949; 8°, 199 S. T,a f. Karten. (Schriften · zur Vorail'llber.geT Laruieskunde. Bd. 3.) . TA 9280 IMESCH, Dionys. Peter Anton Venetz, KatPuziner,p ater. [lm An. hang:] Gedenkblatt an Pralat Dr. Diony,s Imesch, gesammelt aus ver.schiedenen Nachrwfen [von Hans-Anton von Roten]. St-Maurice, Augustinus-Druckerei, [1949]; 8°, 30 S. Portr. . PA 4311 INDERMITTE, J[osef]. Der Domherr yon Hohtell1n Joseph Ka1bermatten, 1831-1896. (Vi:sp, K. Mengis, 1949); 8°, 97 S. Portr. PA 4462' MUELLER, Kuno. Jost von Silenen. (Glaxus, Tschudi, 1948); 8°, 30 S. Portr. (Festvortrage der G. E. P. Heft 4) PA 3919 PLATTER, Thomas. Lebensbesc·h reibung. - (Hr,g. von Ailfred Hartmann.) KllosterlbeI'lg, Basel, B. Schwabe, (1944); 8°, 189 S . TA 7681 , (Sammlung KlostelibeI'lg. Schweiz. ReL'1e.) ROTEN, H[.ans] A[nton] von. Adrian 1. v. Rie:d matten, Für,stbischof von Si:tten 1529-1548. SA aus: Zeitschrift !für Schweizer. Kirchengesch'ilahte. J ,g. 42, 1948, H. 1, S. 1-10 + H. 2, S. 81-106. PA 3427 Die Landeshauptmanner VO:Ï.1. Wallis. 1388-1840. Fre1burlg, Canis'Îuswerk, [1..948]; 80, 2ÛO S. (SA: Blatter aus der Walliser Geschkhte, Bd. 10, J,g. '1-3.) TA 7664· RUMLLLY, Jean. Le docteur Chrétien De Lages: Un AnnÎlvialid singulier. Extr. "de: Les A~es. 1949, fasc. 4-6. Il ,p. PA 4089 SCHAl.JLER, J osetph. Blatter aus der Geschichte von Leuk. [Visp, Buchdr. K. Mengis. 1949]; 8°, 16 S. PA 4281 SCHAZMANN, Paul-EmUe. La bulle d'ex.communica.tTon de Georges Supersaxo: Un imprimé officiel de 1519 ... Extr. de : Festschrift Kar:l Schwal'\ber. Basel, 1949, pp. 207-212. PA 4463 SCHNIDRLG, A [Ilois,] L[arry]. Sieldlung,s ges'chichtlÎlches . Wallis . . Exkms in das historische A1tertum. [Brig, Tsehe·rrÏig u. Trondle, 1946]; 80, 16 S. (SA: Wa.1liser Nachdohten. 1946, Nr. Il, 13 u. 14.) PA 3349
-
67.-
SCHNY::PER; .·:F,i'déltSi., Chronik der Germeinde Gampel. (Brig, 'T s~c,her-·," rLg ·'UJh.d TroPlcl:1:e)··1·949); 4°, 391, S. Abb. Talb. ,. TB· 979 S'C HNYDRIG, Alibet't : :Famillien-'Statistik von St. ' N-iklaus. Gesamme.l t . . 'urid' geordnet von S'A'. Na,t ers/iBrig, Buchdr. Oberwa!llis, 1949; 8°,' 4{) S;· , PA 4294 SPAHNI, Jean-Christian. Pierres à -cupules ,€onnues .et nouvelles de .la·' rëgion d'E\~olène. Extr. de: Archiv.e s suisses d'Anthropologje . . g.énéra1-e. T. 13; 194,7~1948;. No 2, !pp. ; .156-163. fig .. PA -409-1 WINKLER, ,. Otto. ' Heber ' Leb'ensraUim und Wi'I'tschalf-t der fre~n Walser Î1m St. Gallischen Calfeisental. In: Ooronaa,micot'UJtn. St. GalIen, 1948, .8. 135-149. Ka,r te. TA 9262 ,b II. GEOGRAPHIE ' - ALPINISME GE(l'GRAPHIE ~ ALPI1~lSMUS -
. VOYAGES RÈISEN
ALLET, Charll és: Sion. Photo,graJphies de'· Charles Pads. Neuchâtel; . Ed. du Griifon (1947); 8°, '48 !p. fig. (Trés·o rs de mon pays. 27.) PA '3196 Sitten. - Autodsierte Uerbers. voh M·aurice JunJœr. Bern, P . Haupt" (194,8 ); 8 tl , 48 S. Tai. (Schweizer Heimatbücher. NI'. 23.) . TA 798'5 DUPU1S, Victor. De Martig,n y au Grand-St-Bernard. MartÎlgn.y; Ed. Octodure, (1948); 8 0 , 20 .p. + 16 pl. (Au Ipays des troi:~ Dranse.s . , 1.) PA 3430 ~NGEL, Claire-Eliane. La vallée de Saas. Neuchâtell , Pari~, V. Attinger (1947); 8°, 22,3 ' ,p . Pl. carte. 8813 Gor n -e l' g r ·a t. Bahn und BeI'1g. Br1g, Gorne)\gr,a1Jbahn-GeseÜschaft, (1948); 8°, 89 S. Tai. Abb. .. . TA 803~ HAENSEL, Car.!. Der Kampf ums Matte~horn. Tatsa.chenroman. ,C A 239 Stuttgart, A . Spemann, (,cop. 192-9); 8°, 177 .8. 1 nit i a t ion au Gorn-er,g rat. Br.igue, Cie du Chemin de fer du Gorner.grat, (1948); 83 p. pl. Hg. TA · 8083 lVIARIETAN, Ignace. Ame et v1sage du Valais. Lausanne, .F. Rouge, (1949); 8°, 257 P. pl. (Collection Alpine. 9.) TA ,9 182 ROTH, Eugen. Tod und Sieg am Matterhorn. Hannover, H. Nannen-, PA 4580 [ca. 1935]; \8°, 31 S. Abb. (nie bunten Hefte. 8.) SCHMID, Walter. Rendez-vous in Zermatt. - Mit Audinaihmen des Verfassers. Bern, HaJ1:lwag, (1949); 8°, 95 S. Taf. TA 9159 Vergessene T .a eil e 1 ' . - Das Turtmanntal: Text von L[eo] Meyer, H[enri] Correvon, W[illiam] Meylan und E[dmond] Bohy. Das Binntal: T,ext von L[éon] Desbuissons UiIlld E' Bohy. Das Lotscoonta-l: Text von · JOSl[ef] Siegen. La,u sanne, E. ltuclwtuhl; [1949]; go, 166 S. Abb. Tad:. , TA 9117 ZERMATTEN, Maurice. Sion. Extr. de: Journal ,s uisse de .pharmacie .. Vol. 88, 1950, pp. 375-381. fig. '.P A 4669
TA
-
68-
Das WaJ,us. 80 Originalauf.nahmen von Benedikt Rast. Aus de·m Fvanz. i1bertragen von Hans Grossrieder. Zürich, Fretz und Wa,s m.uth, [1949]; 40, 96 S. Tad:. TB 930
-
69-
THEYTAZ, A,l oys. La terre promise. Jeu ruraJ.. Dans: Grand. Congrès de la jeunesse rurall e. 1950, IPP. 31-87. PA 4622 ZERMATTEN, Maurice. Traversée d'un pa,r adis. Roman. Paris, Plon, (1949); 8°, 230 p. TA 9004
III. LITTERATURE IV. BEAUX-A:ttTS KUNST
LITERATUR CARRON, Eliette. Le Drame de la PassereHe. Drame en trois actes. Montreux, H, CheDbuilIl, 1947; 8°, 68 ,p. PA 3665 DELACOSTE, Suzanne. Fédora et la solitude. - Ro'm an. Paris, F,lammarion, (1948); 80, 233 p, TA 8.218 DES LARZES, Jean-Joseph. Jean-de's -ReineB. Poème de l'A1pe va1:aisanne. (Genève), Suzerenne, (1949); 8<., 116 p. (Collection «Rythmes et chants».) TA 8923 FOLLONIER, Jean. Verlorene Tage. (Uebertra.gen aus dem Franz. von Jakob Anderer.) Bern, Halùwag, [1948]; 8 0 , 352 S. TA 8245 FUX, Adolf. Der Dorfvo.gt. - Erzahlung. Bern, A. Francke, (1949); 80, 117 S. TA 9137 IlVIESCH, Ludwig. Die Schrnl1gglerkonigin vom GeisslPfad. - Roman aus dem Wall,Hs. (Na:ter.s-Bdg, Buchdr. OberwaUis, [1949]); 8 u, 181 S. · TA 8708 IMHOF, AdoH. Hei,m atlos. - DramatLsches Singspiel in vier Akten. Zürirch, Grütli-Bl1chdr., 1947; 8°, 49 S. PA 3484 _ lm Ganterta1. DrélllTIatisches Sing-spiel in 8 Bildern ... Liedertexte. Zürioh, Grütli-Buchdruckerei, 1947; 8°, 13 S. PA 3187 JUD, J[ako:b]. OberwalHser romanische Ausdrücke, die mit den Walsern na.ch GraubÜTIden wanderten. SA: Bündner Mona"bsblatt. April 1946, 13 S, MATTER, Ernst. Der Dr,ache \-mTI Hlti. - Drama in 5 A,u fziigen. ZÜrich, 1946; 40, 30 Blatter, Maschinenschrift. PB 281 MEX, A1phonse. La grande volière (Les bêtes et J.es gens.) Montreux, H. ·C herbuin, (1946); 8°, 150 p. TA 8126 Guérilla. (Dra:me en 3 actes, en vers.) Montreux, H. Cherbuin, 1944; 80, 84 p. TA 8125 Les rimes du fou de pique. A~gle, Ed. A. Boinnard, 1943; 8°, PA 3567 42 p. n. ,ch. MLCHELET, M·a'r ,cel. Den1ain, quand l'a'm our ... Roman. St-Mauric~. Oeuvre St-Augustin, 1948; 8°, 276 p. TA 8258 _. Da,s Dori über den WàLdern. Roman. (Uebers. von Peter - KClimnitzer.) Olten, O. Walter, (1949); 8°, 219 S. TA 8756 PFAMMATTER, Alphons und Ernest Pfammatter. Arme, verlb rauchte , , Bauerln han1d. Eirt Gang dUI'chs Bauernj.ahr. (Naters-Bri,g, · Ober:wâ,i Ùser Buchdr., [1947]); 8d, 72 S. · . PA 4314.
BLONDEL, Louis. La reconstruction du chœur oriental de la basilique d'Agaune au Xe siècle. Extr. de: VaJ.1esia. 5, 1950, pp, 167-184. fig. PA 4649 (COMTESSE, Alfred.) Harmonie munk1pale de Monthey 17981948. APerçu historique sur ses 150 années d'existence. (Genève, Roto-Sadag, 1948); 8°, 96 p. !pl. portr. PA 4145 (DORSAZ, [Henri].) Egrlise de St-Pierre-de-C~ages. Gu~de du visiteur. Notices archéologiques. [Sion, Impr. Bee,ger, 1949]; 8°, 15 .p. fig. PA 4563 75 Jahre (Musikgeset11schatft) « SaJltina» Brig 1872-1947. ([Text:j Hans KœnÎ'g.) ([Naters-Bri,g ], Buchdr. Oberw,a1lis), 1947; 8°, 71 S. Tai. Portr. PA 4148 Ob e r wall i s e r - B il der. (LinolscJmittkurs der Schweiz. Buchdrucker.gewerkschaft, Sektion Wallis, 1948.) (Brig-Glis, Buchdr. Simplon, [1949]); 4°, 22 Taf. RB 14 RAST, Benedikt. KapeHen im Wallis. [Text von] Ernst Schnydrig. Zürich, R. Mühlemann, (1949); 4°, 96 S. Tacf. TB 975 Pèlerinalges VClilaig,ans. 81 photo.grCliPhies inédites de B' R'. Texte de Mar,cel Mkhelet. Lausanne, J. Marguerat, (1949); 4°, 95 p. .pl. TB 966
V. DROIT -
SCIENCES ECONOMIQUES RECHT-VOLKSWIRTSCHAFT
FAVRE, Antoine. Les droits constituHonn,e1s et la gara:ntie internationale des droits de l'homme. Extr. de: La J.iberté du citoyen en droit suisse. Zür1ch, 1948, pp. 336-358, PA 3674 LUISIER, A [ngelin] . L'organisation pénitentiaire du canton du Valais. Extr. de: Bull. de la Commission internationale pénale et pénitentiaire. Vol. 14, 1949, 12 p. PA 4033 OLSOMMER, Bojen. Rô,l e et structure de l'hôte11erie e,t poEtique des concessions en Valais. Extr. de: Hôtel-Revue. Année 59, 1950, No:s, 10, 12, 16. 19 p. PA 4624 R ecu e il de lois et ordonnances ulSue,11es ,pour 1e,s tribunaux de police, agen.ts de police, gardes-,chasse, ,g wdes-IPêche, .gardesfor.estiers et gardes-ohampêtres. Sierl'e, E. et W. ,SchœchJ..i, 1949; 8°, VIII..J-328 \p. TA 8985
-
71-
-10 RIEDMATTEN, Ja,cques de. Le notake val,aisan (en particulier .sa re@onsabilité civile). Sion, A. Beeger, 1938; 8°, 176 p. (Thèse Droit, Berne.) TA 8908 Tex t des Gesetzes über die Kantons- und Gemeindesteuern mit einem Bericht des Staatsrates (de,s Kantons WaJ1lis). Abstimmung vom 30. Oktober 1949. Sitten, A. Bee,ger, 1949; 8°, 64 S. PA 4319 WEISSEN, Karl. Das Walliser Verürdnungsrecht. ViSip. K. Mengis, 1948; 8°, VIII+123 S. (Diss. iur., Zür1ch.) TA 9005
VI. SCIENCES NATURELLES -
SCIENCES APPLIQUEES
NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEWANDTE WISSENSCHAFTEN
'25e An ni ver s a .i r e de l'Ecole d'agr:Lculture de Châteauneuf 19231948. (St-Maurice, Impr. Rhodanique, 1948); 4°, 1.19 p. fig. pl. . TB 885 CORTI, Ulrich A. Einführung in die Vogelwelt des Kantons Wallis. Chur, Bischofber["er, (.1949); 8°, 279 S. Taf. TA 9153 ITEN, Werner B. Zur Stratigrcuphie und Tektonik de~ Zone du Combin zwischen Mettelhorn und Turtmanntal. SA: EC'loig ae geologi,c ae Helvetiae. Bd. 41, 1948, S. 141-246+12 gef. Tact:. (Diss. phil. II, Zürich.) PA 4566 JAKOB, Johann. Untersuchungen über magmatische Injektionserscheinungen irn Oberwallis. Zürich, Aschmann und Schneller, 1919; 8°, 5,2 S. Abb. Tab. (Dis·s. phiL, Zürich.) PA 4565 JUON, M [artin]. Les derniers ,cas de lèpre autochtone en Suisse [ = en Valais]. LausaIIDe, F. Rouge, 1945; 8°, 30 IP. fig. (Tirage à ipart: Journal suisse de Médecine. 74e année, 1944, No 29, p. 795.) PA 3704 MARIETAN, Lgnace. Les bisses. La lutte .pour l'e.au en Valai.s. Neuchâtel, Ed. du Grillon, (1948); 8°, 80 Ip . (Trésors de mon pays. 28.) TA 7943· F ,l ore pharmaceutique du Valais. Extr. du: Journa,l suisse de pharmacie. Vol. 88, 1950, ,pp. 382-389. PA 4669 Heilige W.a sser. Autor1sterte Uebers. von Walter LaedI'lach. Bern, P. Haupt, (1948); 8°, 80 .8. Taf. (Schweizer HeÏ'm.atbücher. Nr. 21/,22.) TA 7986 MONTANDON, Frédéric. Sur le,s ondes .séismiques du tremblement de terre valaisan de 1946. Extr. de : Ar.chives des Sciences. Vol. 2, 1949, fasc. 1, pp. 192-196., fig. PA 4049 PARIS Charles. Le Bisse du Torrent-Neuf à Saviès/e. En cüllaboratio~ avec Pierre Jean et Louis Seylaz. Commentaire de Fe'r nand Luyet. Lausanne, Ed. Ch. Paris, 10943; 4°, 43 p. + 332 IPhotogr. RB 3
RUEBEL, Hans UlrÏlcp. Viehzucht :Lm Oberwahlis. - Sachkunde , Terminologie Spra-ch:geo.grélŒ>hie. FrauemeJd, Hulber, 1950; 80, XXXIX + 178 S. Taf. Abb. Karte. (Beitrage zur schweizerdeutschen Mundartforschun,g. Bd. 2.) TA 9203 VOLMAR, E.A. Wissenswe.rtes von der Lotschber,gibahn und den mitbetriebe.nen Linien. (2. * AuH.) Bern, (PubJ.izitatsdienst der Lotschbergbahn), 1949; 8°, 56 S. Abb. PA 4571 VIi. ECRITS DE VALAISANS NE CONCERNANT PAS IJE V ALAIS SCHRIFTEN VON WALLISERN, DIE NICHT DAS WALLIS BETREFFEN
AMBORD, Beat. S. J. Am Kreuzwe,g de,s Herrn. (EÎlchstatt, Rom, München), Rom.a -Verl., 1949; 8°, 119 S. Taf. (RelÏlgiose Anspra,chen über Radio Vatikan. Folge 1.) TA 9118 Der Vatikan und die Kirche hinter dem e,i sernen Vorhang. Dokumente und Kommentare ZUJm Budapester Geschehen. (Eichstatt, Rom, München), Roma-Verl., 1949; 8°, 176 S. Tatf. (Weltges,Dhkhte im Lichte de,s Vatikan. Fo,lge 1.) TA 9121 /1 l!m Balmkreis des Herrn. Ein Sonntagsbuch. Eichstatt, Rom, .F rank:fiurt, Roma-Ve.rl., (1950); 8?,44.5 S. (Re'lÏIgiOs-e Ansprachen über Radio Vatikan. Fo1ge 2.) TA 9313 COUCHEPIN, Louis. Les con:tlits de compétence intercantonaux en matière péna/le et le recours au TribunaJ. :tédéral au sens de l'article 351 CP. Extr. de : Revue pénale suisse. Année 63, 1948, fa,s c. 1, pp. 101-120. PA 4663 De la re·@onsabilité civi.le du médecin. Extr. de: Médecine et hygiène. Année 3, 1945, No 52. - 23 p. PA 4660 COURTHION, PieTre. Ut~i1lo. - Text von P' C'. (aus d. F,r anz. übertragen v. Maria Hubert.) Bern, A. S:cherz, (1947); 8°, 27 S.' 53 Talf. (Scherz Kuns1Jbücher.) TA 8219 FARQUET, Jean. Contribution à l'étude des jaunes d'indigo. (Fri .. bourg, Lmpr. St-Paul, 1948); 8°, 35 ,p. fig. (Thès e, Sc. nat., Fribourg.) PA 4108 FELLER, Raymond. Unter,suchun,gen über die Strahlenhydro,l yse einfa cher Halogenverbindungen des Benzols untel' bes'Onderer Berücksichtig,u ng der Temperatur. SA: Radiologia Clinica. Vol. 17, 1948, S. 156-173, Ahb. Tab. (Di.ss. med., Bèrn.) PA 4570 GENTINETTA, Leo. Untersuchungen über die so:g. Muske'l harte bei Ermüdung und Training. Bern, A. Bitterlll, 1949; 8°, 55 S. Abb. Tab. Diagr. (Diss. med., Bern.) PA 4569 GIRARD, Raifaël. Los chortis ante el problema Maya. - Historia de las culturas indi,genas de Almerica, desde su origen hasta hoy. Mexico, Libr. Robredo, 1949; 8°, 5 vol. pl. (Cole.cECion cultura Pre:co,lombina.) TA 9136
-
72-
GRAVEN, Jean. Faut-il punir l'euthanasie? Extr. de: Re.v ue de crjminalogie et de police te.chntque. VOIL 4, 1950, pp. 27-44. PA 4668 Introduction à une procédure pénale rationnelHe de prévention et de défense socia:les. Extr. ,de: Revue pénale suisse. Année 6·5 , 1950, pp. 1-48. PA 4656 Pellegrino Rossi, grand Européen. - Hom.m age pour le centième anniversaire de sa mort 1848-1948. (Genève, Georg, 1949); 8°, 88 P. (Mémoires publ. par la Fac. de droit de Genèv.e. 7 = Extr. de: Revue de dro.it internat., de sciences dipl. et pol.) PA 4060 IMESCH, Andreas. Motoris,ch beJünderte Fahrzeugführer und Verkehrsgefahr.dung. Zürkh, FJuntern, 1949; 8°, 23 S. (Diss. Med., Zürich.) PA 4564 KUNTSCHEN, Fr[ançois]. Les cours d'eau suisses, régime et utilisation. Extr. de: Guide de l"économie hydraul. et de l'électricité de lI a Suisse. Vol. 1; 3e éd. 1949. - 11 p. tables, graph. PA 4347 LUGON, C [Lovis]. La République communiste chr·étienne de s GuaranÏB (1610-1768). Paris, Les Ed. Ouvrières Economie et Humanisme, (1949); 8°, 293 p . carte. TA 8785 LUISIER, A [ngelin] . Les mesures telc hniques propres à remédier aux conséquences sociales des courtes peines d'e'm prlsonnement. Extr. de: Revue internationale de droit pénal. 20e année, 1949, No 3-4, pp. 361-377. PA 4473 PERRAUD-CHARMENTIER, [André] et L[éon] de Riedmatten. Lois sociales - Sécurité sociale Droits et oibUgations des emIPloyeurs - Code du tmllVail... 3e éd. [Avec] Mise à jour 1949. Versai1les, Ed. de l' « Ohservateur », 1948-1949; 8°, 2,99 + 12 pi. TA 8947 PREUX, Jean de. Le droit de vote dans 'l a charte des 'Nations Unies . Paris, Soc. d'exploitation de l'impr. Bellenand, 1949; 8°, 238 p. (Thèse, Droit, Lausanne.) TA 8808 ROH, Henri. Devenir quelqu'un. Saint-Maurice, Oeuvre Saint-Augustin, 1949; 80, 214 p . TA 8983 SALZlVIANN, Anton. Ueber den Einfluss von Roentgenstrahlen auf das Wachstum der Pierdebohne (vicia faba equina) . Naters-Brig, Buchdr. Oberw.allis, 1942; 8°, 15 S. Abb. (Diss. med., Bern.) PA 3664 SAVIOZ, Raymond. La philoso,phie de Charles Bonnet, de Genève. PaTis, J. Vrin, 1948; 8°, lX+393 p. (B:iJbl. d'h1stoire de la philosophie.) TA 8797 SElLER, Julius. Philosophie der unbelebten Natur. - Eine Ausein.a ndersetzung mit den Ergebnissen der Naturwissenschaift. Olten, O. Walter, (1948); 8°, 508 S. Abb. TA 8128 STUDER, Marie-Louise. La maladie dans l'œuvre de Gotthelf. Viège, Impr. K. Mengts, 1949; 8°, 246 p. portr. (Thèse, Lettres, Lausanne.) TA 8806
Pour compenser la baisse des prix, diminuer les charges d'intérêts en consolidant les dettes par un emprunt hypothécaire à la
Banque Cantonale du Valais Taux le plus favorable du jour. Consulter la Direction et les Agences.
1
OO .~~-----"'----------------
____
"'''~
1\1' a~Lelez rien! .. sans a voir vu
L'EXPOSITION PERMANENTE des meubles d'école "SCHWALBE"! . .. Pour visiter, adressez-vous, sans engagement, à la maison
Gaillard MARTIGNY Fournitures scolaires en gros Place centrale ~ Tél. (026) 6 11 59.
Solides et peu coûteux, les meubles SCHWALBE sont, avec leur grande diversité de modèles, à l'avant garde du progrès. Nombreuses références.