L'Ecole primaire, 31 octobre 1954

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_,1. Jarbellay René. inst.

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CllFE ND~DUC

N ËCROLOG 1E

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Monsieur le Chanoine Dubosson ancien professeur à l'école normale

Sur .la place de ,Ia cathédrale, une !sHhouette' cl1enue s'engage dans les aUées entre les parterres de gazon: c'est Monsieur l,e Professeur Dubosson qui 'Se !J'·e nd à l'Office canonial. La démarche devient 'Chaque jour plus hésitante, 'e t pourtant le 'p as veut rester assuré malgré tout; une énergie obstinée ,s eule paraît eIllCore anhner ce cOI'1ps épuisé dont Ja soutane trop 'a mple n'arrive 'P,as à dissimuler la maigreur. - Bonjour, Monsieur le Professeur L. une voix , jeune, un accent 'amical ont iSoudain ti~é le bon chanoine de sa méditation ,penchée. Au timbre de voix reconnu, familier, 'Son regard s'est levé, ,chargé d·e ,sympathie sur cette «ancienne élève ». - Ah ! lb on jour Mademoiselle !... ~Ma1gré les années, 's a ,mémoire est Irestée .intacte,.. et les .souvenirs :Dusent : ' - Mais oui, vous vous souvenez 'e ncore ... le 's chisme d'OTient... vous aviez perdu le .n ord à cet examen! . Et, au ra~ppel d'une espièglérie, sans la moindre rancune : - Ah ! 'Ce~ .diables de ,g amines ... qui ne voulai'ent 'pas croir,e leur 'pauvre vieux professeur ! Des « enfants» : voilà Ice que nous étions restées, toutes, pour ,s on cœur, malgré la nuance de ·r.espect attentif qui, main-


r tenant, incline sa taille déjà courbée, devant ,cette dame en qui revit la 'P'e tite nonmalienne d'autrefois. C'est avec émotion aujourd'hui que nous nous ralppelons plus d'une rencontre de ce .genre. Du haut du ciel, Monsieur le Professeur Duhosson nous ,en voudrait 'CIertainement de b,rosser un panégydque à ,s on adress'e, lui 'si soucieux de y'érité, et pourtant ,c omment ne pas .évoquer ici Ic ette :exarctitude ,exemplaire, 'cette 'Consci'ence .p rofessionnelle surtout, dont chacune g.arde. le bien~ai'sant souvenir. C:omme dans l'Evangile, pour MonsIeur Le Professeur Dubosson, un iota avait, sa valeur ... ét allez donlc dter un verset de St. Jean ;pour une définition dh ,concile de Trente ... Bien vite 's on indignati'o n d'exégète rem,et~a.it .s~r ~e bon Ich,emin la t~-éologienne. 'HIi h~rb~ trop peu famIhansee a son gre avec les 't extes scnpturmres. Un enseignement 'n et, précis, toudours appuyé sur la Révélation, 's ur la rpensée des Pères de l'Eglise et les arti'Cles des Conciles: voilà ,qui n'était ;pas toujours fait pour séduire un esprit de ,q uinze ,a ns, plus ,s ensible à la fantaisie dè l'imagination que ro,m pu à l'a,r t du 1'Iaisonnement! Impitoyable, Monsieur 'le Prof,es,s eur Duibosson poursuivait des interrogàtoires ,s errés. Mais 'si une 'b onne réponse .était' donnée, quel large sourire éclairait alors son regard, resté limpide et transparent comme celui d'un 'enfant. Des générations d'institutrices lui doivent une Ic onnaissance dair,e, solidem,e nt assise de la doctrine catholique, de l'histoire de l'Eglise, 'e t surtout une vue d'ensemble, une Is ynthès1e 'c ohérente :Id~s ricbes.$~s, dogrpatiques qùi 'constituerit notre patrimoin.e' ~s.p:h:iiu~1. p 'eu 'de' temp's. ap.r.~~ 's:! mort ,s ur'venu,e le 30 juillet, une ,de :s es ànd~nnes :éT~ves,' à.f fîrmait avecèonvÏlction : «Ce ,q ué j'ài ~p:pris :â;v:eG, Monsi~ur' Dùbo'sson, j'e le ,sa,Î,s .» V6i.là ce:t;t:;tinernent' :un témoignàge qui , appelle !plus d'1?-n ,écho. Mièux ,qu~ ,de:s, fo'rmul'e's'" il exprime cette reconnaissance tardive des ,disciples pour Je :b ienfait , reçu d~ leur maître et dorit 'lés arinéès seulement [ont apprécier' toùte la valeur. ' , Cher M·onsieuiI' DulbW3's on! '.N OUIS ,l'entendons protest~r avec modestie : « Tl ne faut .rien exagérer L . » Nous '1e' r~voyons surtout, hâtant le pas vers l'Ecolé N or,male, le geste vif, préc~s comm'e sa pens'ée, arrÎ'\nant tout es-souffl.é, une lueur malicieuse dans les yeux, pendant Iq u'il tdéplü~ sa 's erviette de professeur pleine de livres! Cette ima>ge et Ib ien d'a>utres 'Peuplent notre mémoire, celle du cœur qui Ise souVlient ... Que ce pèlerinage dla ns le pas.sé s'achève par une prière ide fervente gratitude Ipour 'celui qui, pa'tiemment, a semé dans nos esprits, dans nos lâm8's .sans toujours ,-:oir la moisson se lever. Une ancienne élève .

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CENTRES D'LNTERET TRAITEIS DURANT IL E PRESENT COURS SCOLAIRE

1. La basse-cour. 2. Le chemin de fer . 3. L'eau, fleuves et 4. L'usine électdque. 5. L ' usine d€ Chippis. 6. La 1naIs·on. 7. L'ruppartem:ent. 8. Ohamff1age et éclair,age. 9. Dans la 'Cuisine. 10. Le villa,g e. 11. Les malades. Les centres d'intér,êt sont tires du Iln anuel de vocabulaire. Pour leur e~loitation rationnelle on aura tout aVtantage de s~inspirer de la partie méthodologÏlque dwdit manuel. C. B. riv~ères.

Séance d'information à propos du décret fi~ant lèS traitements du personnel enseignant Le projlet de décret élaboré paT le Département de l'Instruction publique fixant le traitem'e nt du personnel enseignant a été ,a dopté par .le Conseil d'Etat et par la commi's sion du Grand Conseil. Il lSera donc soumds à la Haute A8semblée à la session de novembre. . Il convenait d,e mettT,e les comités d.els diverses associations du personnel 'e nseignant au courant des modifications qui . seront 'w pportées :au ·/Statut '3.lctuel. Cette ,s éance d'informa·tion prég1dée ·p ar Je ·Chef du Département de l'instruction publique ,a :eu Meu jeudi 14 'octobre à il 'Hôtel de lI a Paix. Munsieur le Conseiller d'Etat Gros·s 13. exposé avec clarté et préci/Sion les innovations du ip'I'ojet : elles sont de nature à donner pleine ·s aUsfaction à l'ensemble du personnel enseignant. ' AUISsi les 'f\espon8Ialbles des div€!r'ses asso~iations: MUe Gr?ss, M. P'r.along, M. Stucki et quelques maîtres, en particulIer MM. DesJarz-es et Zuohuat ont-ûls manif.esté leur sentiJ?ent de !econnaissance au Chelf du Département, ,sal}'s oublIer ·s es aIdes, MM. Evéquoz et Chastonay qui l'ont secondé dans sa tâche parfoÏJs ·a rdue. , Ces quelques exp'lications :suffisent pour J'instant! nous pub1ierons le décret dès qu'il aura affronté les délibérations de ,la Haute Assemblée. Séance du comité S. V,. E. 20. 10. 54.

Le présÏJdent salure la -présence de M. le Dr L01'étan nouveau directeur de 1'gcole normale et iluri !Souhaite une he~reuse ~tivi.té dans ·s es nouvelles fonctions. Pu-i,s i,} pas·s e à l'ord,r e du

Jour.,!-

1. M. Des'larzes donne lecture du procès-ve1"bal de la dernière séance : aJCIcepté sans observation . . 2. M. P1ralong all'aly,S'ant le projet de déc1"et relatif au, traitement du per,s onnel enseignant ,c onstate que la Ip lupart des suggestions émi,s es !pIar la commiss1ion des intérêts professionnels ont été retenues. Les principes suiv·a nts ont notamrriènt été admis : traitement annuel pour les maîtres enseignant dur,a nt 42 semaines; all00wtion de ménage portée à 40 francs par moi,s ; échelle mobile tenant compte de l'indice du coût de la vie, etc., etc. Ces amé~ioTations ne vont pas sans contre.;partie : 'les In'a ître.s devront Tenoncer à des occupations accessoiTes ,lucratives et .consacrer à -l'école et à leu.r forrrnation le meilleUir d'eux-mêmes. Ce 'p roj,e t a franchi le cap du Conseil d'Etat et de la commi:s's ion; on 'Peut être o'p timrste quant à son acceptation par Ile Grand Conseil. Cependant les membres du cOlnité p.rendront dans les distJricts les contacts qui s'imposent et renseigneront ,}e Ip ersonnel enseignant ts ur les grandes lignes du proj et. 3. Le comité ·eX1amine .e nsuite les ,m oyens propres à augmenter la durée de la scolarité; des directives données aux maîtres par la voie de -l'Ecole primai1 e illldi,q u€ront la manière de mener à tbi,e n 'c ette action : consclÎ'e nce professionnelle, contact avec les 'p arents; aNec les ,commi's s,i ons scolaires, etc., etc. 4. Divers: Le 'p résident donne connaiss'a nce d'une lettTe de la S.l. V.R. au suJet des relations entre les .deux sociétés. Le domicile des instit~~t1"i. ces fait ensuite l'obj€t d'as'sez longues délliJbérations. Les maîtres qui perçoivent ,le traitement annuel ünt leur domicile dans ,l a ,c ommune où ils exercent leur activité; pour les autres, la jurisprudence en Ll'sa1ge jusqu'ici fait règle. Le comité décide 'e nfin de demander au Département que . des cours de chant régionaux ou centraux soient oI'lganisés et que le fonds mis à di,s position de la S.V.E. soit utilisé il. cet effet. e. B. n

Pour l'enseignement de la géographie Nous signalons qu'un cahier de cartes muettes pour l'étude des cantons suisses a paru ill y a environ un mois. Préparé par M. Ch. Gay-,Crosier, instituteur à Martilg ny-VillIe, il est sorti des presses de l'imprimerie J onneret de la même vHle. La grandeur des esqui,s ses sur papier quadrillé, le fonnat A4 choisi, l'iJmpression en bleu très agréaJble, donrnen.t à ce nouvel instrument de tra'Vail eS!pace et fraîcheur tout en le rendant


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très pratique ~t très utile. Nous savons que les membres du l:ersonn.el ens8ll-g nant à qui il a été présenté l'ont accueilli avec cnthousla's me. On ne sauTait faire rrieiHeure démonstration de sa valeur. C'est pourquoi nous nous dispensons d'en dire plus. P S M L Cl. B., .' d . ' . - .' ugon-Moulin, instituteur à Riddes, est charg.e , e la dIffusIOn de ce cahier.

Un geste apprécié . ~ ou~ , ne saL~r.ion.s passer sous ,s nenoe la décis~on de la U~-I , cl'pahte de SIOn qui, ,e n juil'let dernier, a, Téparti entre les memb.res du pe:'sonnel -e nseignant la 'somme de 37 000 fr ·fo.uS forme d'!aJlocatIOn provÎ-s oire de vie chère 'p our l'an~ée .sco~ a\~: e ~95?-?4: Ce ,geste n1érite ,d"autant plus d'être relevé ~u. ,Il, n ~ e~e J,m pose par 3.lucune disposition légale, mais qu'il d :tJe dwte 'Par. de seules -considérations de justice -s ociale et pal un -bel esprIt de cûmp-réhension. . ~ha~un swit, qU''L~ne initiative qui bouS'Cou:le des cOn'cè _ hons ,solI:dement ~babhes ne saurait, d'emblée, r-encontrer u~e appr??at~?n, unanI~m'e. ~~ l'on compTend que !l'initiative de la runl,clpah~e de S~0I?- n. aIt ,p as 'recueilrli d'entrée tous les :'suf~afes. ~~I'S un~ ,Idee )iuste, défendue ,av-ec ohjectivité et conVIC ~ond fln~t tO?Jours par triompher. Au.ssi le conseil municipal ~eê al' a pais ;a 's e, rendve à des arguments parlants en euxf!Ies et ,p re.sentes avec fo:r,ce et persuasion par ICeux . ~val~:1t ,c;:nn;prIs qu'~ne te'lle ,a llocation, si eUe n'était pas o'~~~ oatOlI~ e, etaIt parfaItement légitime, et -q u'il 's'Iagissait d'une questIOn d'équité. ~ ous te??ns à l~' emer. c.ier Œes Autorités :s édunoises _ le Co?s,eIII m~I?-;clp'all ,qUI a pns la décision et le Conseil .général q.UI l ,a ratI~Iee, - po~r 'c ette allocati,on. L',e sprit de eompréhen~~~t~ont elles 'Ont faIt preuve nous est un précieux -e'l1courageM

Assoâation du personnel enseignant de S''ton ..

Un départ . A la ~vaditionnell.e rentrée de septembre, une nouvelle ~ou~t parmI l.es n~rmahennes : « Tu sais, Monsieur le Chanoine . ont nous qUItte, Il ne, revient :pas! » Un regret ,cons~erné se lit

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sur tous les visalg es. Est-.ce pos.sible .? Ce cher Professeur de religion, qUoi savait fair.e oublier sa qualité de ~< maître », pour revêtir la bonhomie !pleine d'affection d'un vraI grand-'p ere. Un <Clair sourire ·s ur les lèvres, une parole amusante toujours prête à jaillir, c'est ~insi 'que, ohaque j?Ul'., ,?n le ,voyait arriver dans le hall d'entree, serrant une 'm ain lCI ou la, sortant de sa grande serviette de classe, des bonbons contre la -s oif ... ou contre la toux, pour les éventuelles enrhumées ... ! Car son attachement pour nous se traduisait en si,g nes tangibles e~ S3.lVO L~­ reux 'par toutes sortes de surprises. Puis [commençaIent les cou~s, des ,cours renldus actuels 'p ar la lecture de quel,q ues articles de journaux découpés [lJvec soin à notre intention. De quel cœur il cherchait à nous élever, .à nous faire ,c onnaître notre religion, notre devoir. Toute son âme .sace-ndotale pa:ssait dans les sermons du dinla'Il'che, préparés pour no us avec amour. Ce iClévüuement nous le sentions, ,m ais .a ujourd'hui nous en mesurons nlÎeux encore l'étendue 'e t la <chaleur. Mais pOUI'iquoi parler au .passé? Notre 'c œur rec?nnaissa.nt vous garde fidèlement son affection, ,cher MonSIeur le Professeur, et -s i nous n'avons plus .la jüie Id e vous voir tous les j'Ours, nous ne pouvons oublier tous ces ·t résors de tbienv-e.ill~nce, de simplicité, que 'Votre Is'eule 'Présence .nüus .a fait découvnr.

Une n01"n'talienne.

flcti\7ité 1954-55 Nous avons cherché une nouv.eUe rfor'm ul,e pour nO' a·c tivités comnlunes durant ,le prochain cours ,scohür.e. En effet, à la d en1and-e de nomb,r:euses collèg:ues, l'association or~anitSel"la 'les dimanches 14 novemb1'e et 5 décembre un cours de dessin. M. A. Gu~.doux, un de nos collègue\s vaudois a bien voulu [s 'en c.harger. Ce n'est ni un spéciailiste, ni un prof.essi'Ünnel, c.e qui serait décO'urag,e ant pour celles d'entres nous (et nous somme,s nombreUtses dans ,c e !Cas) qui ne s ont P[lJ.s ·s pécialement douées ,p our cette discipline, mai·s c'est un maîtr.e qui OBTIENT DES RESULTATS dans son enseignement et c'est à cela que nou's devons toutes Viiser n 'es,t-il pas VIrai ? M. Guidoux nous initiera à de nouvelles techn1ques : c·elle du dessin libre -e ntre autre que nous 'c onnai'ssons m[lJl ou pas du tout, i,] nous montrera de nouveaux procédés qu'il a expéTimentés e.t dont nous pour,Tons [c onstater les résultats dans les dessins d"en['unts qu'iJ -a pportera pour nous les ,s oumettre. Deux courts métrages nous penn,e ttront de nous initier vilSIUeIJement à une nouvelle formule d'alppr,entissage du des.sin aux différents degrés.


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Le cours de des'Sin du 14 nov,e mbre 'Se donnera à MariignyVille de 14 là 17 h . dans une :salle de l'école communale. Prière de 's 'inscrire auprès de la Is oussignée 'a ux Marécottes, afin que M. Guidoux puisse ,a pporter le matériel nécessaire (se munir simplement de ,c rayons et de gomme, le res,te du matériel sera d:ourni gratuitement). Le Illieu de Jta ,s éance du 5 décembre 'Sera fixé le 14 novembre. Le No <du 1er décembre de l'E.P. le précisena à :l 'intention des intér,e ssés.

N:o s IcoHègues MM. les Instituteurs, sonlt cOlr di.alement invités il, :s e joindTe ,à nous pour iprofiter de l'ex,p érience précieuse que M. Guidoux met à notre disposition ,av.ec tant de dévouement. Venez NOMBREUSES A MARTIGNY le 14 novembre!

*** Donnant Is uite à la décision pTi,se lors de notre assemblée génér3lle, NOTRE RETRAITE aura lieu à Bon Accueil du soir du 2 jlanvier au 5 janvier 1955 Notr,e asso.ciation a pu s'a:S1surer la prédication de grande valeur de M. rI'Abbé J. Aubry, Prof.esseur à Porrentruy. TIoutes l)récisions seront données dans ,le No de l'E.P. du 1el' décembre. :i:

**

Dans ,le courant de janvier et de févr-ier Mlle PORCHET profes's eur de ,gymna:sti:que ,à l'Ecole 'SecondaÎ>re de J eun8S Fille~ de la V'iHe de Lausanne, donnffi"a à notre intention ,deux cours de gymna:stÎ<que ·f éminine centrés sur « rondes et jeux ». .Mlle Porchet est 'SIpécialement 'q uaHfiée pour 'p rendre ,l a direction de ces cours rayant mis au point tout un ensemble de Tondes et de jeux en vue d',ex,e rcices d'.a ssoupJissement et de ,c orrections qui nous rendlr ont d'ina;pprédaJbles lSerrvices. Nous reprendrons contac.t à ce propos av.ec la 's ociété des M'a îtres de gymnastiqu€ du Val<ais romand pour une collaboration effec.tiv,e. Le programme .de ces journées paraîtra dans le Node l'E.P. du 1er janvier 1955. Y.

GTOSS .

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il ne discipline 'ù revaloriser Il s'agit, on s'en doute, du langage écrit dont nous avons presque toutes tà déplorer lia médiocrité de la forme et du contenu. Aucune autre discipline cependant, à part les mathématiques, ,e t enco'r ,e ! n'est aussi for'm,a tive. Le langage écrit .est en effet «création» et comme tel il est «douleur ». Il lmpose le silence, le recueillement, une sorte de recu1 vis-à-vis de soi 'p our tendre à l'objectivité, recul vis-'à -vis d~s Clh.os~s à redécouvrilI' pour en prendre une vue personnelle (b Ien cllfferente d'individu à individu. Peut-être est-ce justement pour eela qu'à notre époq.ue de facilité, 'rédigeT consiste pour beaucoup d'élèves à ,a ssembler des banalités truffées de redites et d'incorrections ou à noircir quelques lignes -grâce 'a ux trop compl:ai.8'antes suggestions d',a dultes dont heureusement d'ailleurs ils sont encore fort éloignés de la manière de voir et de sentir. Cette dernière manière de rédiger me rappelle nos travestis d'enfants: le grenier. nous offrla it un choix invraisemblable entre les défroques de 'p lusieurs générlations 'q ue nous endossions en nous tamusant follement de notre ,a spect cocas'se, le trav,es,t i qui m'y a fiait !songer n'a, ,lui, rien de joyeux, c'est une corvée dont il convient de se débarrasser le plus rapidement possible si on ne veut pa·s « ·s écher» sur un papier! Mais avant de désespérer de cette disci'p Iine pour nos petits et nos gl"lands élèv·es, demandons-nous à quelles conditions 'rédiger devient possible. C'est pJl'esque une lapalissade de dire que cela n'est réalis'a;ble que par Ic elui qui s'a it :s'ex'Primer. En cla'sse, nos enfants ap-prennent .à se taire, ce qui .serait excellent si nos écoliers 's e tai.sai'e nt parce qu'ils n'ont rien à dire. Mrais 'ce qui devient néf.a.ste qUiand ils doivent s'entr,a îner à exprimer leur pensée : s'exprimer étant le premier stade de la rédaction. Le nombre nous empêche de Laisser toute Ira classe s'exprimer, mais dès Iq ue nos enfiants sav,e nt un peu écrire, invitons-les, donnons-leur l'occasion de s'essayer au l,angage écrit fréquemment, p.ar des exercices va.riés et progres-sifs qui les y entraînent .s-ans les las\Ser. Rédiger n'est encore possible qu'là celui qui vit intérieurement: à Iq ui on a rappds à TérfléchiIr taUX Ipourquoi qui 'Se pressent dans la tête, à être ,attentif aux nuances, raux imp'ress~ons, à ,celui ,q u'on ·a rendu ca;pabJe d'obserVlation, qu'on a mis en disponibilité de ,s 'exprimer et d',être 'exprirmé, 's uiv,a nt en ceLa un penchant naturel. Le journal de la pensionnaire, le carnet de bord du m'a'rin, les notes de l'explorl3.teur sous une formule différente ne témoignent-ils pas d'un état d'âme, n'arppor'tent-


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ils pas le résultat d'une ohservation ,centrée, certes différelTIment, mais signifioative jusque clans la sécheresse ou le .laconisme voulus de ,l ',e xpres's ion choisie. Cette dernière, à défaut d'une v,a leur lTIorale ou esthéti,que, possède une vertu 'cwrative qUii est loin d'être négligeable. Ceeoi nous ,am~l1Je à penser que si, dans notre classe, la rédwction est pour ainsi dire coupée .des autres di'sciplines, ,qu'elle est un éxerdce auquel on s'adonne ,a vec ennui un jour donné dans la semaine, nous n'obtiendrons jamais de résultats vI1aiment -intéressants, c'est -à-dire un travwil intelligent qui reflète la personllla,lité de chacun de nos élèves et lui perm.ette de s'extérioris,e r par cette opér,a tion ,de fomnulation qui est à l,a base de toute l'.expression écrite. Le suj et de ,cette formulation a son importance. L'idéal sel'ait ,q u'il jta illisse spontanément comme une nécessité, mais s,a ns a'lIer ,si loin, si nos su.jlets de rédaction ne s'imposent pas dans le cadre ,d'un centre d'intérêt par exemple, ,s i nous les proposons, ohoi,s~ssons-les ,e n fonction de nos élèv'6S du moment, offrons-leur dels thèmes qui ,les convient ,à l,a confi.dence, qui les y poussent par,ce ,qu'i1s font 'c orps ,a vec des Ir éalités auxquelles ils ,s ont senslÎbilisés, parce ,q u'ils 's ont inhérents à leur milieu 'particl,l.lier. Ces sujets-là .leulr donneront non 's eulement le goût d'écriore, mais encore }a formulla tion qu'il.s ,e xigent affermir'a leur vision des chosie/s et ,les y rendr:a plus ,c onscients. Et puis 'laissons donc nos enf,a nts s'exprimer sur des Is uj ets de leur choix. Anarohtie, diront quelques-unes! Quelle .e rreur. Qu'im,p orté l'uniformité d'un thème de composition ·s i l,e but, s'exprime1' est atteint? Gela vous donneriad'ailIeur,s de faire l,a découverte de vos élèves en profondeur et vous ,a urez des surprises ... Ce choix -est d'autre part éducatif. Il y aura les indécis à stimuler, à guider peut-être, il y aWI'Ia Iles impulsifls qui 'se ,l'a ncent et qui voudraient bien ne 'p as s'être ,a venturés aussi inconsidérément, à qui il faut 'a pp.rendre l'effort et la joie de la 'pe1'1sévérance, il y aura les plrolixes qui content avec un luxe de détails tel, qu'jls dérivent et ne ,s avent plus exactement ce ,q u'ils voulaient dire et qui peu à peu goûteront la beauté ·de ;l a meSUlI'e, fruit d'un ordre tout intérieur, il y aura ... on n'en finirait pas. Si dans le suj et ,l ibre l'enf,a nt ,a ,s es coudée.s f'ranches, le r ô.le de 1a maître,s se n'.en demeure pas moins. Je le comparerai volontiers à celui du prospecteur qui découvre une !SOUDce et .la libère. Il y a les tI1av,à ux d'a;pproch-e qui nécessitent d·es exercic:es fréquents ·e t qui 'c onvergent ·a u but: mettre ,l 'enfant en 'diRp'o nibilité, :lui donner les moy'e ns de rédiger. Noll's en la vons

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de nombreux. ,L 'élocution dirigée qui f'a it 'appe~ la u souvenrir personnel, un ·e xercice d'observ,a tion direct, où l'objet faisant défaut ,est r,emip1acé paT la gl"\avur,e,:le croqui,s. Un Is érieux trav,a il de voeoabulaiœe qui enrichisse de mots ·e t d'expressions en rapport avec la sémantique, }a faculté ·de s"exprimer ,a vec précision, j ll'stesse. originalité, ,l a lecture et l'étude d'un texte :spéCÏtaJement choisi, l'imitation de certaines tournures concourront à cette ,p:r épar,a tion indirecte si importante dans ,l,aque}.le ühacune des disci'p lines d'e l'ensei,g nement de la langue materne'lle, tout ·e n gardant son caractère propre, s'intègre l'une à l'autre de ,m anière ~ ,foT/mer un tout. Ainsi préparés, nos élèves aborderont le trav'ail d'éJaboration ou prus exactement de formu1ation comm·e une «nécessité joyeuse» parce qu'ils auront ,quelque chose à dire. J'ai dit l'importance des exercices fréquents et progressifs dans r ,a pprenti,sS'age d'une technique .du l,angiage écrit, voici quelque'rques 'p rocédés qui ont donné des résultats et qui pe'lltêtre pourron également nous aider. On REDIGE 1) à ,la suite d'une lecture ·s ilencieuse quand 'd ans une pnl"lase on répond à une question écrite ·c oncernant l'intelligence du texte, 2) la solution d'un calcul, 3) à 1a suite .d 'un conte qui vient d'être entendu;: la maîtresse delnande par une question qu'·elle écrrirt au .tabùeau, une conclusion, une impression découl,a nt du récit, une préférence·; 4) 'qu.and ave.c l'la ide de lia ,m aîtresse on compose une 'p etite histoi'r e ·s ur un thème proposé par les enf/a nts ; Is 'il y en a plusieur's, 'on 'p asse 'a u vote! L'enf.ant qui ,s'·e st exprimé le plus 'corrre:ctement, écrit au tableau. Alu début il 's era né.ce8saire de soutenir '.le narr,a teut par ,des questions mlais ,e nsuite on le '}ais's era libre. 5) A l'occasion d'un fait scollaire ou soCÎlal nouveau. ' Ex. : Une jeune ,stag~aire ,v ient en drus·se. On 'p ose la 'q uestion : « Qu'/a vez-vous ,pensé ce matin en voyant deux ~aîtresses ? » J 'extr,a is les réponses suivantes du «Journal de classe» dont je parlerai ensuite. - « Il y la deux m'aîtres's es ». - « On a 'aujourd!hui une petite maîtres,se. » - C'est moi qui Is ouligne. . . - M·a demois·elle a fait une sUl1Jrilse : il y en la;y'a it deux, on , . a eu peur! On a ,dit': est-ce que MademoiseHe va partir? »


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- ,Ce m'a tin on voit ,M ademoiselle Iquli. n'est pas seule pour monter à Il'école. Je dis à H,enrieiJte : « Qui le st-ce? » Mais Henriette ne sa,vait pa's. 6) Lorsqu'on se livre là u.n b"avai,l d'imitation qui souvent prend l'allure d'un j,e u de devinette. Exemple : texte proposé : Mon lrupin rus'se, til ,e st petit, ,e t r,ond, et blanc, et doux. Il m'ange des herbes, du pain, du Is ucre, des ehoux. Cela a donné: Le r,e nard. Je suis maHn, et roux, et ,souple, et beau. Je Illl'ange des poules, :des oiseaux, du raisin. 7) Chaque JOUJr dans le « Journal ». Dans un cahier dont la !tenue doirt être impeccailJlle, un ou plusieurs élèves ,c onsignent à tour de rôle et journellement, les faits 'e t impressions de 'c lasse. 8) Lorsque une phl'mtse étant donnée on est invité là la construire différ,e mment, les mots restant les mêmes. (Etude de l'invemion. ) C',eSlt tainsi qu'.avec le 'Poète ancien nous 'p ourrons -dire: « Je veux ,l es Ic onduire paT la main, Ic omme des barques légères ... (A suiVlre)' Y. G.

i LE COIN

.DE LA

GYMNASTIQUE ~

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Evolène, jeudi Il novembre à 14 h. Meinrad Rossier Grônft, convocation par le directeur de COUl"S Paul Glassey Chippis, Iconrvoca,tion par l'e directeur de cours H'e nri Marin Bagnes, convocation par le dir. de COU1'S Gaston M'Oret Saxon, convocation !p ar 'le dir. de 'COUTS Ga's ton Moret Vissoie, ,c onvocation par le dir. de 'cour.s Roland Frossard Lens, jeudi Il novembre à 14- heures André Berc1az .venthône, :c onvocation par le directeur de COUTS André Berc.laz Orsières, convocation par le dir. de ,c ours M>a rius Bagnouù Salvan, jeudi Il nov,e mbre à 14 heures Joseph Vu,ignier Vernayaz, convocation par le dir. de ,c ours Joseph Vuignier Ayent, convocation paT Ile dir. de couros Samuel Delaloye Savièse, convocation par le dir. de ·c ours Samuel Delaloye Val d'Illiez, convocation par 'le dir. de cours Samuel Delaloye Vouvry, jeudi 4 novembre à 13 heures 30, (saUe de gymna's tique) Paul Pignat Remarques 1. Le 'c ours ·annoncé à Vouvry est réservé aux Révérendes sœur!s et la ux i'n rstitutrices. Les M'8&sieUiI's seront 'c onvoqués ultérieurement à un autre 'Cours. 2. Les Ic ours 'a nnoncés là, A'l'don, Saxon, V.,e nthône, Chippis, Vernayaz auront lieu durant la deuxième quinzaine de novembre ou la première tq uinzaine de décembre et 'sie ront donnés en IsaIJe. Le personnel -e nseignant de ces régions sera convoqué en temps OppO.fitun par les directeurs de cours. 3. Les frais de voyage seront ,s upportés par la caisse de l'AMGVR. Le chef technique: E. Bovier.

Cours régionaux de gymnastique Le personnel ensei'g nant est tcordial€1lllent invité à suiwe un des cours annoncés ci-dessous ,e t organisés à son intention par l'Associa,t ion des maîtres de gymnaJstique .du V 3Jlais Romand. Lieu du cours

Da.t e et heure

Direction

Leytron, ,c onvocation par le dir. de <cours Gaston Delaloye Gaston Delaloye lsérables, ,c onvocation par le dir. de cours Ro'l and Gay . . Crosier F'UJlly, ,c onvocation par Ile dir. d€ cours Martigny-Bourg, mardi 9 nov. là 17 h. 15 Roland Gay-Crosier Jacques Darbel,lay Nendaz, mereredi 10 no., après l'écol€ Pont de la Morge, J 3Jcques Darbel,llay vendr.edi 10 n<Yvembre, à 17 h. Vex, 'convoc3ition par le dir. de cours André Fourni'e r André Fournier A rdon, convocation .paT le dir. de cours Mase, jeudi 4 novembre, là 14 ,ho M·e inrad Rossier

Gsmnastique 1er degré .. Déplacement d'un cours Le ,c ours de ,g ymnastique 1er degr.é prévu pour le 24 octobre a dû être renv.oyé au dimanche 7 novembre. Madamre A. Booset de Lausanne, lSipécialisée dans cet enseignement, ,e n -a.ssull"era la dir.ection. Les Œns'ûrilptÎlomlS ·s ont nolmbreuses déjà. Nous ,s ommes certains Iq ue Iles IpwrtiClÜpants y trouveront les di'r ectives et Iles €ncourag~ements ·qu'iLs recherchent. Aussi, ,l a f~équentation ,d'un tel couns est~elle vivement recomm,a ndée. 0900 .début du cour,s à 'la .saUe de gymnastique de Martigny (lTIeSSe ,à 8 heures). Indemnités fr. 8.50 p:lus fr,a is de déplacement. Inscriptions: Ptaul Glassey, maîtr e de gymnastique, B·ran10is, j usqu"au 4 novembre. P. Glassey.


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Où va la jeunesse valaisanne 1

PARl'lIlE PEDAGOGlIQUE

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Donnez... nous aujourd'hui « Voici que le 's emeur sortit p our semer. Et .pendant qu'il semait, des grains tmnbèr,e nt le ~ong du ,c hemin ... D' autres t ombèrent dans 'la ibonne terre,et ils donnèrent du fruit, l'un cent, l'autre ,s oixante, l'autre trente. » Jésus ,e st le se,m eur d e la ·v .érité di'v ine. Ses paroles pénét:r aient dans les esprits, tral1'sformai'e nt les â mes ,et dir,i geait les vies vers 's on Pèr,e Ic.éleste; son enseignement était pratique, efficace; car il 'c onnaissait ,le ,f ond des :cœurs et 'les besoi.ns spirituels ide 's on temvs. A la suite de Jésus, le maître Ic hrétien jette dans 'les jeunes âmes la semenee de la parole div,i ne. Quels sont les résultats de 'S'6S sem,aBles spirituelles? Question inéluctable; car Dleu ,n ous demq.nde de ;porter du fruit :en ~aJbondance. .Nous examinerons les exigences de l'instruction religieuse prati.que, effj;cruce. Quand .an parle .d'enseignement .pratique, beaucoup de n1aÎtres pensent .à des 1eçons toutes préparées qu'il n'y aurait qu'à .sel'vir aux enfants telles quelles, des l,e çons en conserve. Ces maîtr,e s peuvent recourir là ' d'eXiCeU8'11ts manuels, tel le Carnet de prépal"iatio.n d'un catéchiste, .p ar .l'abbé Quinet. Il ,f aut faire nüeux : r,e penser tout le problème .de l'instruction re'ligieuse et fa'Ïre une mise au point clairvoyante et courageuse pour 1',a Jdapter aux exigences du temps ,p résent. l!l est vrai 'q ue les 'vérités 'c hrétiennes, 'les loi:s de la moral'e et les moyens Ide ,s alut Is ont donnés ipour toujour,s ; les fondements de notre 'Vie religieuse tiennent là l'essence immuable du chdstÏ!ani's me. M,a is l'-exi'stence du-,étienne, 'l a réalisation de l'idéal &vangélique ·e st étro'Ïtement 'liée aux ,c ontingences de temps et de lieu. Les r.eg'arlds du jeune :c atholique de nos jours 's ont dirigés vers le même Christ que ceux d'un Tarcisius ou d'un Ni,c olas de Flue; mais au lieu de 'la métropole ,r omaine ou de vertes .campagnes moyenageuses, Hs le voient ·à travers le prisme d'une époque technique marquée 1Jar des bouleversements sooiaux. Pour voir !Clair dans ·l,e problème vita'l de l'éducation religieuse, nous nous 'p osons d"abord la question :

Que devient tel jeune homme engag.é dans le chant ier ou l' usine, te11e jeune fiUe de 17 ans qui quitte la 111aison vaterne11e et de nomhreux frères et 's œurs pour gagner sa vie ? Autrefois, l'enfant valaisan vivait dans un milieu fermé ; il respirait 'l 'atmos'p hère fa·m iliale et villageoise régie par les traditions; il inTitait les ,gestes et acceptait sans autre ,les façons de voir de son entouralg e; il .g' est laissé pousser par . la f'orce des habitudes. En vertu d'une inertie spirituelle, il a ,continué à pràtiquer la religion sans prendre conseÏence d,e sa res1ponsabilité personnelle. . On a 'parlé de l'automatisme traditionnaliste. Il f audrait y ajouter un ,oertain infanti\l isme. En quel sens? Par la f orce des chO'ses, l'homme m od erne apprend beauC'oup de faits dans le d omaine politique, économique, .s ocia'l, technique, ,etc. Tandis que tout ,ce 'savoir le pIus 's ouvent t rès superficiel .g'accumule dans l'esprit , les 'c onnaissances religieuses qui demandent de la réflexion restent rudirnentaires. La 'm asse des he~bes f oUes finit par étouffer les 'g ermes -délicats d'u,n e vie qui exige de la profondeur. Aujourd'hui 'la jeunesse est 'e ngagée 'e n plein dans un ,m onde agité auquel elle ne peut pas faire fa/ce avec les maigres ressources d'une instruction religieuse médiocre et routinière . C'.e st ,en ce 'Sens 1critique que l'on touche du doigt l'insuffisance de leçons qui n'ont rpas saisi l'âme des 'e nfants. Il n'est pas inutile de 's ouligner la triste constatation que l'infantili,s·m e religieux et ,m oral sévit aussi dans la cla's se des gens instruits, ainsi ,q ue M. S. Maquignaz le constatait dans le « 'Courrier»; « Le.s élèves du Vailai<s, formés au collège entièrement 'Ou ,en grande partie par des prêtres, étaient loin de ·donner le plus bel -exemple, tant dans l'aocomplissement ,qes devoirs reli.gieux que dans leur ,conduite : a:ssiduité au travail, sobriété, décelIlice de langage ,et des mœur.s, etc. » Padant de la rénovation de 'no.s viTlwges et des 1problèmes religieux, ,le même publiciste écrit: «J an1ais, !peut-être,. le monde rural n'a autant besoin ql,l'aujour.d'hui de la présence de l'Eg;lise pour l'aider à trouver son chemin à tra'Ver,s le déferlement de tous les matéria'lÏsmes. L'introduction du machinisme et des progrès modernes n'a p'a s 's eulement ipour effet de bousculer quelques routines, te lle se réper,c ute jusqu'au fond des âmes. Pendant longtemps la ;religion ·p aysanne ,s ',est l1our.ri~ de mystères ,caehés dans Œa nature, portan.t 'les âmes vers une attitude d'attente et de .s oumission, pas toujours ,e xempte de superstition. Mais auJourd'hui, la science ,e t la te'Chni,q ue viennent troubler cet -équilibre ,e t donner à l'homme l'impression qu'il est le maître de l'univers. Grande est alors la tentation,

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pour le jeune rpaysan surtout, de quitter la religion de ses pères, particulièrement là où la vie reli,g ieuse n'avait guère d'autres soutiens que lI a tradition .et une certaine ignorance. » Dans un dis'Cour.s fait .à Vernay,a z le Il mai \passé, M. Karl Anth3Jm,a tten, 'président ,du gouvernement, apr~s avoir brossé le t3Jbleau des progrès matériels réalisés en Va'l aIs, a dénoncé un malaise qui règne en plaine: « La grande Icause de ·ce lamentable état d'esprit 'est bi'e n Icene dénoncée, :depu'i s quelque temps, par des hommes c1airvoyants, ,à :s avoir 'q ue 10e cœur de nos concitoyens ,e st de plus en plus pris dans la g'lu des préoccupations matérie1J.es. Il n'y a plus 'q ue l'argent qui -compte, le prix des produits pour le paysan, le prix de l'heure :pour :l 'ouvrier. » Il ,e st bon et même né.ces's aire de voir le ma'! dans toute son étendue, résolu cependant à ·n e pas laisser entamer la ,c onfiance dans oles forces du bien. Il s'agit de préparer un demain meilleur. Quel sera le guide à travers la crise religieuse!

Les 'p artisans de l'école neutre disaient: «Ouvrez une école et v,o us feDmez une prison.» On a ,m ultip.lié les établissements d'instruction de tout degré; 'ce n'est -certainement pas le moyen de combattre la -criminalité infantÏ'le et juvénile, la ICriminalité tout ,c ourt. Le rythme de la science moralis'a trice ne trompe plus Iq ue les ignorants. Il faut ·a ussi constater que -la diffusion des moyens d'information 'Contribue :pratiquement à renforcer le désarroi des âmes. Les .e fforts pour assainir le ·cinéma, la radio et bientôt la télévision ressemblent plutôt à la lutte contre un ras de mar.ée. Nous savons que oSeules, les éner,g ies spirituelles du ,c hristianisme :peuvent guérir les âmes blessées et le ICOIipS ·s ocial malade. M. S. M,a qui,g naz 'p oursuit le texte :Cité plus haut: « Contre le dang.er grandissant d'un monde !paysan « sans âm,e », 1'1 n'est pas d'autre remède ,q ue celui d'un a'p .profondissement des valeurs spirituelles et donc d'un vigoureux ·e ffort de formation montrant qu'il n'y a Ip as d'opposition entre Il e progrès ômoderne et Dieu, mais ,q ue la .science, pour ne .p as ,s 'égarer, a besoin de se s'p iritualiser afin de ,mieux 'servir l'homme». « L'intell~gellice moderne a 'p erdu le sens de Dieu et renié le Christ. L'Evangile n'est :p lùs lIa lumière du monde ». (M. M. P.hiHpon). C"est ,p ar l'instruction religieuse 'q ue les hom.m es doivent retrouver le sens du divin et s'orienter de nouv'e au selon les ,p réceptes de Jésus. Le 'p ain spirituel dont nos enfants ont besoin chaque jour, c'est une soüde instruction religieuse et 'Une forte éducation chrétienne. C. G.

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fi propos d'enseignement" religieux Dans une lettre adres's ée au Personnel enseignant valaisan, S. Exc. Mgr. Adam écrivait ceci : «Le Valais, resté profondément chrétien et sincèrement 'attaché à la vraie foi, ne pourrait concevoir l'école ,s ans Dieu; la ussi 'les circonstanc~s actuelles doivent VOIUS inviter à pour,s uivre vos effor·t s et à -les intensifier, afin d'assurer aux enf.ants une illistruction religieuse toujours plus soignée. Dans les autres branches de l'enseignement on s'est efforcé de rajeunir les ,m éthodes 'e t de renouveJer les programmes; il ne faudrlait pas oublier le eoatéchi,slm e, qui doit gaTder l'a ploce d'honneur. » Ce pl"'e~s'ant appel de ..noure Evêque n"es,t pas l"oesté s·a ns écho. Durant le de,r nier Cour,s de perfec.tionnement, le Département de l'Instruction publique a fourni à tous ,les participants l'occ3Jsion d'entendre une ' conférenc~ère .de v.a leu·r , en ,la per·s onne de MIle Ding.eon, -leur 'p arler des ·p rinc.ipes de baise de la formation chrétienne, de la prière et de la vie intérieure des ,p etits enfants et de la formation de Ja conscience morale chez l'enfant. Le désir unanime des instituteur:s et des 'institutrices fut que cette conférencière hautement ruppréciée ,s oit invitée à continuer sa série .de causeries à l'un de n~s prochains cours d'été. Les 29 et 30 ,s eptembre, -la D.irection des Ecoles nor·m ales de Slion organis'ait deux demi-journées d'information sur l'une des méthodes d'ensei'g nement religieux dont on parle beaucoup dans nos mili,e ux : la Méthode Bernadette, La très grande participation des mÎt1ieux intéressés à ces oauseries, pTès de 450 prêtres et ensei'g nants, ne prouve-t-elle Ipas le souci ,c onstant qu'ont les maîtres de se perfectionner dans l'enseignement religi,e ux Ic omme dans l'enseignement profane. Une fois de plus, .les absents ont ,e u tort. Nous remercions la Direction des Ecoles normales d'avoir eu ,c ette heureuse initila tive. Notre profonde gratitude va également aux Révérendes Sœurs Bernadette de Thaon qui ont bien voule venir jusqu'en Valais pour nous faire part de .Joeurs 'e xpériences .e t de ,l'avoir ~ait avec beaucoup de dévouement et grande compétence.· Qu'est-ce que la méthode Bernadette?

·CompOlsée Ip ar 'le .c hanoine E. Bogard, ,a ncien élève des M'3Jriani:stes, Ic ette 'm éthode est ,le frui.t de 50 années de pratique catéc.hllitique de .J'auteu.r dans la .grande .cité industrielle de Thaon-les-Vosges (France) et répandue dans 'Plus de 70 nations du monde. On 'P.e ut la définir ,ainsi ,: c'est un ensemble ode 'procédés ~,y,ant comme but d'aider ·e t de facilite?' l'acquisition et ,J,a conservation de 1' essentiel du savoir religieu~.


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' th d est constituée 'p ar .des tableaux silhouettiques. L e . l a p'lus . a n1e 0 tout noir ,s ur tout blanc, e't an t l" Image L.a . sIlhou;tte" e les rdétaÜ's inutiles qui dis t r aient si facilement vISIble, sl~PP8;n t donc une m étode ocu laiTe, méthode 8lnployée l~s ,enfan tS, .e~ ésus lui ...même, N'e disa'it-i'l pas so'u vent à 's es SI s?uv'e n 'P~.ll voulait instruirè : « Con sidé1'ez les lis .des , l'le l es Ima ' a udIteUl."\s R,q u l'ar dez .. , V oyez .. , » Il mulh'P ges, l es com cha~'p s,.. eg }lall~ He p édao'og ue qui connaît l' influence qu'elle.s , t h P a:r.alsons, ,e~n1']'magI' Ilat ion.b Elle est c onc entr~que , exposan c a exercen t sur ~ l d , le meAm'e +-.lh erile Inais 1)1us dévelopl)e Ip our e, ,s econ • ' annee que J, , , " , et qll'atr iènle degr é, Elle a en outre une ?nne'mon1,qu e t rOlSlelne , 'ta t'f , I3J . l e base'e sur le titrage et les 'reCI l 's ch an t'es s ur"ne u speC . élodie que Il es enfants aIment beaucoup . m La méthode B er n adette suit tout ,à fai,t ~a tradition de (' l' Egl~se qui dep uis les catacombes s ,est tou]'Ûurs pl ~l , a se ,s ervir d' ima,ges et de '8ymb?les pour représenter les ,:entes re·' s .et 'm ême les my·s teres les plus a ugustes. » C .e st en se 1Igleuse · · ·t .de VI' rauxV e.t . d" Images servan t de' p el·ntur.e s , de m osalques, . ,' que 'l 'E glise a enseigné le 0atéchl's me a u p euple. ,OlCI ce quo e, ,.·t M 0'1' Déva ud émin ent pédagogue, a u SU] et de l,a dIte CrlV a l 't ' ,, . 1 ' d en m ét hode : « Un m at éri,el intu~hf a ·e e ~~ee 9-~1 ne e ce e . rien à .celui des collect ions ,p rofanes . L Inhllho~ est .le 'POint d e départ .de ,t oute c onnais·s an ce intell~ctuel1.e, ne l oublIons pas. A USIsi .devons-nous accueillir 'av,ec ,s,ab.sf'a chon t?,l;l'S. les per\~ec­ tionnements .de l'imagerie intuitive comme a ux.lhalre ~e l enseignement oaté'chistique. '» Tout e notr e r econnaIssan ce .a , Sœur Marie ,de J ésiUs ,q ui a m is tout ,s on talent et t oute sa ,fOl a dessiner ces ,magn~üques tableaux . , . La méth od·e Bernadette n 'est ,p as une .methode, magl~ue qui noUlS d~srpenser,a de J'effort et du t:-ava:ll d;e prep'ar~tlOn: Utilisée d 'une façon intelligente et d'apres ,l a met}1odolog loe qUl lui ,est propre, il n'y ,a palS de :doute que ·c ette met~lOde est u n excellent instrument de t1'avaÛ. Sœur S~. FrançOIS de, Sal~s l',a dit très justernent: « La méthode qUI vous ,e st ,~Tesentee n '.e st pa's rune baguette m~g~que qui, tsa~' s 'e ffort, f~raIt ,de vos catéchisés des pui.ns de SCIence et -des geants de salntete.» La lecon de :catéchi.sme ,e st comme les a'utres leçons" eUe va~t. c.e qu',elle ·coûte. Quelle 'q ue 's oit lia méthode.' , ~ml}loyee~ ,: n de!Inl: tiv.e ce ,s era tout de même la personna~lte du n:aIt... e qUI ~UI donnera toute .s on ,e ifficacité. On ,e st tou~ours meIn~ur ou ,p Ire q ue l,a métho.de. D'I3.'P1rès les leçons pratIques don~ees par Sr. St. François de Sal,es, ·e t celles données dans ;plusIe'UfI~ da:ss~s de la vHle par Sr. Raphaël, il semb.le que la methode Sü.lt plutot indiquée pour les ,élèv'e s de 5 à 12 ans. Cependant ~}.1e. -peut églalement être utilisée avec 's uccès chez l es grands . Ainsl, lor s de notre p3!ssa\g,e à Thaon n ous .avons 'pu 'n ous ~endre compte des eXloeUents résultats -obt enus 'a vec les 13 et 14 ans. 'k)

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Cette méthode offr e par ses séries de tablea ux l'i1lustrat ion f,a cHe de tout lTIia nuel im'p osé 'e t la col.lection cre gravur es la plu s ,complète que l'on .p ossède a ctuellem ent pour l'explicat ion de la Bible, d e l'Evangi,le, de la Doctrine chrétienn e et de l'Histoir e de l'Eg.li.s·e . A chacune des ,collections de base corr espondent des f.ascilc ules d' e~p lication pour le maître. Ch aque co llection ,c om!prend 150 tableaux livralb les ,e n t r ois for m ats, selon le désir des usagers. Les Sœurs de T haon ont également éd ité une petite brochur e qui VOUIS indique, p our chaque chapitre du 'oatéchi,s me q ui vient d'êt re adopté pour not r,e diocèse, un choix d,e tahleaJUx à u,t ili's er po'u r iHustrer les leçons. Il est bien entendu que l'on n ' emploiera qu'un ou deux tableaux par leçon. Pour tout r ensei'g nement ·s ur la Méthode Bernadette, .adressez-v.ous directement à -la MAISON DU BON LIVRE à Thaon-les-Vosges (Fr,a nce) ou a ux MaîtTes d'application- des E coles nonna les à Sion . Mieux encore, s i vous disposez d'un p eu de temrps, allez à Thaon où vous pourrez vous rendre compte sur 'p lace de toutes ,l es :p ossibilités · de la méthode. Monsi'e ur 1e chanoine Bagard, g,rand ami de la Suisse, et d u Valais en p articulier, se fera un plaisir de vous recevoir. N ous rappelons ·a u P ersonnel ensei,g n ant la récente publication de M. 1e professeur Grib ling sur « L 'Ins truct7:on ?"eli gieuse de la jeun esse », paru dans .l'Ecole p?"imaire du 15 nO'vembr e 195-3. On :peut a ussi He p r ocur er cette broch ur e ch ez l'auteu'r . Cette publication ,e st en quelque sorte une méthodolog ie de l'.ensei,g nement r eligieux à l'école Ip r imair e et contient des dir ectives p édagogiq ues t rès p r écieuses en la ·matière. Elle ser a d'un r éel ,p rofit p our t ous ceux qui ont mi:s:sion d'enseigner la Bib le ou le .catéchisme. On se tiendra a u cour ant de tout ,ce .qui touche la 'p édago.g ie r eligieuse en s'abonnant à Il 'une des revues suiVlantes : « Catéchistes », « Documentation cat é.c hi:stique », « Fiches de pédagogie religieUlse ». Des spécimens gratuits peuvent être demandés à la Librairie Gaillard à Martigny. Nous ne pourrions mieux terminer, ·ces quel,q ues lignes qu' en citant une .f ois de 'p'l us ,M gr. Adam. « Si le prêtre est le pr,e mier res'P0nsahle :de 'l'a doctrine chrétienne, il n'est pŒ.'] permis à l'instituteur de s'en désintéresser; sa co,Uaboftation intelligente et dévouée, demeure indispensable. C'est vous di r e, instituteurs et insti.tutri,ces, Iq ue nous Icomptons ,s ur votre compréhension, votre ,e spri,t de foi et 'v otre cons cience professionnelle ; nous vous ,e xhortons instamm'e nt à consacrer tous vos soins à :l'.e nseignement de la ,r eligion, afin que l'école valaisanne, f idèle aux !t raditions les iP'l us ,s 'acrées, conduise s ûreID'e nt nos cher.s enfants .dans l,a voie du vrai progrès et de , la civililsation ·c hrétienne. ». L. B.


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UN PIEUX CONS.EIiL L'année mariale a déj à donné Heu en Valais à di verses manifestations religieuses auxqueHes ont participé une foule d'âmes dévouées au culte de la Reine du Ciel et de la Terre. C'est très ·bi1en; mais cette année mariale doit laisser ,des traces durables et être le dépa-rt de 'certaines pratiques de dévotion c~pables d"attirer sur oeux qui s'y adonnent :les bénédictions les 'pl,us abondantes de la Ste Viel'ge, car on affirme avec raison qu'un 's erviteur de Marie ne ·s aurait périr et qu'on n'a jamais invoqué en vain Cene que le Christ ,mou!'Iant sur la croix 'n ous a donné pour Mère. On nous saura donc gré d'inviter le personnel 'e nseignant à cultiver par,m i notre j'e unesse la dévotion à Marie. Voki ce .q ue nous voudrions lui suggéner : 1) Invi,t er les élèves à s'approcher des sacrements aux grandes fêtes de la Sainte Vierge. 2) Avoir avec eux la veille de ces fêtes un petit entretien sur la vie, les ~ertus de Made, .les lieux de pèlerinage qui lui sont consacrés. 3) Réciter collectivement à la fin de la semaine, de préférence le s'a medi, tr{)is Ave M a'l"ict. 4) 'Réciter personnellem1ent trois Ave Maria chaque soir avant de se coucher, où que ce soit. loI est à .espérer que bon nombre de Im aîtres et de ·m aîtresses, la gu-ande majorité, donneront suite à ces conseÏlls qui ne demandent ni beaucoup de tempos ni beaucoup de peine, sim,p lement un l)eu de bonne volonté pour avoir une garantie de salut. J.

Collaboration nécessaire (Su~te)

(DaIlts 11IOS q.rticles, '11,ort;VS avon.s l'thalbitude de parler de l'insti,t uteur ,ou de nous aldresser à lui; mais il est ente11ldu que ,oe .que nous lui di,s ons peut, neud: fois sur dix, concerner aussi l'institutrice.)

Dans notre précédent article lintitulé : Collaboration nécessaire, nous ~vons dit à quelles conditions cette col'labor,a tion est effi.cace. Aujourd'hui nous voudrions dire un mot de sa mise en praJtique·. Parlons d',wbord des obligations qui incombent à .l'instituteur. Ce'lui-ci doit tout d'abord faire étudier l'Iégullèl'lement et convenablement '}es leçons données })wr le 'catéchiste, en ex-

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pliquamt preala:bllement les termes diffi.ciles; afin que les enà apprendre. Ensuite, 3.1 fera bIen, SI le catechIste ,I.e deslre, de surveiller les élèves 'pendall1t le cours de religion pour qu'ils IS'Y tiennent reslp ecItueusement, 'g ardent le si1lence, iJ)rêtent attention et donnent 's ous Ile r31pport de la langue des réponses aussi Ic or.rectes 'q ue possible. Il ne ménagera pas non 'p.lus sa peine pour obtenir que ·ses .élèves assistent régUlière,m ent et avec dévotion à la messe .obligatoire du dimanche ·e t des jours de fête ou à d'autres exerci1ces religieux auX'quels Hs seraient convoqués, comme les vêpr'es, les bénédictions, les processions, etc. Il tiendra à ce que leur tenue au Heu s'a int ISOit toujours très respectueuse. Il -s'efforeera aussi de les -inciter à s'approcher des sacrements ,et leur indiquera la manière de s'y prélpare~. . Si dans la ,~aroisse. il ,e xiste des groupements de jeunesse qUI peuvent aVOIr beSOIn de ses ·conseHs ou de sa direction .il n'hésitera pas à faire un sacrifÏtce de temps ou de peine: Il y fe!'la œuvre -éducative. Inutile d'ajouter que de temps en temps, il entretiendra ,s es élèves du resip,e ct et de l'amour que nous devons avoir pour le prêtre, .et il sévira éner'g iquement contre tout manque-m ent un peu sérile ux à 'leur ègaTd. P.assons maintenant au rôle du pasteur de la paroisse. D'après la loi il est membre de droit de la Ic ommission Is colaire, -€t s'il n'en est pas le président, 'ce qui est assez rare dans les ·c ommunes de montagne, il en est toujours un membre très influent, souvent le plus influent. ~amts co~pren.nent ,m~eu~ ce qu'i~s. OM

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. <;om,m e tel il vei'11er~ à c~" que :l 'instituteur remp'l isse consClenCI-eUsement ses deVOIrs d 'e ducateur, car tel maître telle école. 11 feI'la en sorte que les visites réglementaires aient lieu chaque mois, ,moins pour contrôler ,l e Ilnaître Iq ue pour stimulle r le~ élèves, ,q ui Iv oient \a lors ,q u'on s'intéress,e à eux. On pourra ,meme leur donner de temps en temps une composition sur telle ou .telle branche du ipœ'ogramm,e en ayant soin, a:près, d'en proclamer les résultats et d'accorder, s'il y a lieu, quelques récompenses. En éducation, l'émulati>on est un leXicel}1ent maître. Une ohose à 13!queHe il s'agit Ide f.aine attention, c'est le contrôle des aJbsences non justifiées et leur répr,e ssion. Ce n'est ,pas toujours f3JcÏ1te; on 's e heurte 'à des rtésistamces, des mécontentements; mai,s Ic'est la loi qui l'exige. Si l'instituteur r,encontre des diftfÏtculibés di.s ci,p linaires en raison de certaines mauvaises têtes ou de parents coupables de négU,gence grave, il faut abso1lument que .J'on 's o.u tienne l'autorité du maître et qu'on oblige les r.écalcitrants à rentrer dans le droit .chemin. Et ici M. l'e ·curé a ordinaiI'le,m ent une influenoe tConsidérable. En agis-


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L'école devraât êtr,e pour l'enfant une source de joie. En réalité, elle est -quelquefois un boulet qu'il tr,a îne. Les causes de ,cet état de ,c hoses ,sont i1m'p utables aux parent s, ,a u maître ou à l'e'm ant lui-mêm·e. Il existe encore des l)arents qui faussent l'idée de .l'école. A leuT petirt bambin qui refuse d'être gêné dans l'acconlplissement de 's es trente-'s ix mille volontés, ils disent d'un ton de sévère avertissement : - Tu 'VeTras, quand .tu ~ras à l'école ... Voi'1à donc l'école, préparation indispensable à la vie, présentée à Il'enfant ,comme une rpunition. Et .si l'e rmaîtl'le ne pa'r vient Ip as à chang.er cette mentalité, l'enfant ne trav-ail1€ que par:ce .qu'ün l'y oblige ,e t perd ainsi un temps précieux qui ri's que de compromettre son avenir. Il est 'aUls's i des par€nts qui ne ,s'inté,r es's ent guère ·a u tr.av,ail accompli 'PaJr leur's enfants ,soit à ,J'école, ·s oit à la luaison. Et .le.s élèves ont ainsi l'impl'I ession que l'école est un accessoire et qu'il faut s e résigner à supporter ces ,a nnées obJig.atdires. Les encoUiragernents donnés 'a u fOIY€r familial serai,e nt pour ·eux une aide précieuse. Mais ,s i 'l 'enfant n'a pas de goût pouœ l'étude ·e t ne trav,a ille qu'à contre.. , cœur, les par,e nts ne ,s ont pa-s les seuls fautifls de cette situation. Le maître ,s 'appuie trop que1que.foi<s SUT la discipline extérieure, bien fragile, ,d'ailleurs. Trop souvent, les élèves 'n e conserv,e nt de ,l'.école ,q ue le .souvenilI' des rigueurs et des punitions. Certes, la di,s ciplineest nécessaire. Mais il est pÛls,s ihle d'allier la fermeté à la ,b onté. L'enfant doit trouver à 1'éco~e lu ne atmosphère toute f.amiliale. Il doit s'y sentir à l'aise, entoulY'é de ,compréhension ,e t d'-a mour. Les üas où les enfants, malgré tous les .ef.forts ,acco,m plis paIr les parents et le maître pour a'e ur f,aire laim,e r l'école, montrent un dégoût prononcé pour l'étude, existent. Mais l'expérience prouve ,qU',Î'1S ,s ont rares. C',e st dans Ile m'a nque de savoir ...flaÎlre .des éducateur,s ,q u'il faut voir plutôt les -c aus1es de cette répulsion. On peut donner très fadle.ment à Ir enf,a nt le dégoüt de l'étude. Il n',e st qu'à méconnaître le but de l'école. Chaque éducateur ,e st tenté de penseJr uni,quement aux ,e xigences du programme. Ce'l a revient à parr Jer de Ic ette impressionnante accumulation de .connaissances supel'lfi,cielles qui ,s 'évanouis-· sent très vite ·e t font prendre l'école en wversion. Le ,but de -l'école, il n'e,s t pas inutile de le répéter, COIlsi's te à donner «le goût de Ilia ,c ulture ». Sui'Vant l'expression d'un grand pédagogu.e, le maître doit s'ef,f orcer « d'a1p prendre à 'a1ppr,e nd·r e».

,gant de la sorte l'œuvre de .l'école -a ura une répercussion heureuse dans .les rramilles, donc dans la 'com,mUllle au poilI1t de vue social, r·eligieux ,e t mora'l. Elle ne sera 'p lus seulement un laboratoire où l'on injecte dans Les cervelles par doses 'plus ou moins fortes 'quelques ,c onnais,sanc,es livresques, ,m ai,s où l'on formle des hommes de ,caractère et de ,b onne conduite. J.

ùe goût de la culture «Toute ,l'inst'r uction ne vaudrait pas un denier si elle devait f.airre perdre le 'couna.g.e ,e t la gaîté ». C'est une pensée ·q ue le grand pédagogue Pesta,lozzi propose à notre méditation. Pour que le travail Ique nous accomplissons, tant les ,adult.es que les ,e nfants, soit réellement rfructUieux, il doit être eff.ec,tué .dans la j oie. Cela ne si,g nifie 'p as qu'i,l ne réda;me pas d'efforts. Bien 'a u ,c ontraire. La joie est présente dans le ;sacrirfri,ce tandis que Yon peut épr:ouver de lIa tristesse dans une tâche fadle, mailS monotone. Et la confusion est assez Icoul1ante dans notre temps où ,l 'on 's "efforce de bannir les sacrifices.

INVITATION Les Ineonlbres du corps ense:iJgl!llant sont a'Visés que comme l',anmée dernière, notr.e ' EXPOSITION PERMANENTE IDE LIVRES SCOLAIRES ETRANGERS est vis:iJbJle en permanence dans nos 1,00caux de MarUgny. Nouveautés 1954: - environ 500 nOUJVeaux titres, - 1 raylOn « LnstrUlction religieuse com!prenant Emtre autres les ouvrages de Mlle Dingeon, gr,a nd choix de jeux éducatifs, fiches et matériel p.our claSses enfantineS, éllPparei.ls à reproduire, éllPlPareil.:s de proj,e ction et films fixes d'ensei-gnemernt. ~apeterie

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~WkjffI V.~ARTIGNY

le grossiste valaisan

spécialis~

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Librairie générale

dans les articles d·enseignement.

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L',e nfant peut comprendre le bienfait de l'instruction. Il faut pour cel,a Iq u'il travaille dans la joie. L'école phi'm aire n'.e stqu'une éta:pe. Pour beaucoup d'élèves <cependant, l,es études obligatoire,s s'arr,ê tent là. Et après? Nos j,e unes gens et nos jeunes filles 'p euv,e nt ,c ontinuer à 6e l)erfectionner pail' :l'étude ver·s onnelle. Et lils le feront si nouS le leur avons appris et si nous ne les avons pas dégoûtés par nos procédé6. Dans nos vnlag,es de mont8,gne - l'e fait doit être l110ins prononoé en ville - on est réellelllent peiné de constater à quel point le goût de lia . culture manque. On rencontre des j,e unes gens qui ne }iiosent pour ainsi dire pas, qui écrivent extrêmementpeu. Les ,connaissances données à l'école sont reléguées dans l'oubli. Ces Jeunes gens qui, ,l orsqu'ils étaient en clas.s~ n'étaient pas dépourvus d'intelligence, sont devenus 'p resque des illettrés. Toute 'b onne école \S',e fforce de cultiv,e r le jugement chez J,es élèves. EUe év,eille leur intérêt !pour Jes Ip rablèmes d'actualité. Elle pose des hases, «ouvre des f'e nêtr,es» - 'se10n une expression ,qui nous est chère - afin de donner 'a ux élèves les possibHités de se développer dans lu ne branche pour laquelle ils ont J·e plus d'l3!ptitudes. Donrier le Ig oût de la :l ectur,e .aux élèves, pa.r 'exe,mp}e, eest c1éj·à remporter une victoir·e. Pour ceux ,q ui ne font pas d'études secondaires, l,a .lecture est le moyen le plus important de perfectionnement. L'école n'est pa·s une prison,chacun le sait. Mlais il faut que l'atmosphère y lSoit agréa\b'le, que le ·soJeil d'e la joie y bl"iille. Et ,s i l'enfant ,e st entou,ré de bonté, sri on lui apprend la Joie du travail et de la découverte, l,e ,g oût de l'étude vient de lui-\m ême. Et ,le goût de la lCultu:re d~Il~e toute 1a vie. C'est le secret des gr'a ndes ascensions ... Candide ]vIoix.

RABAIS 3°10 au corps enseignant sur présentation de la carte -

Articles réclames exclus

Tél.

Tél.

211 80

211 80

MONTHEY TÉL. (lr.!5) 4.22.52

MARTIGNY (1l21l) 6.12.62

SAXON (006) 6.22.12

SION

SIERRE

(!l27) 2.11.80

(02'1) 5.19.58

VIEGE (028) 7.21.22

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A propos de l' "Orthographe des commençants" Ce petit corndellllsé, twill1lé, en son gen:r,e, à la mesure des bambins à l'UJsawe desquels il est destiné, n'üffre pas au lecteur, je l,e s;a;is bien, le charlm e d'une j{)\l~e nouve\Llre chwr·g ée de fleu~s littérrai·Des. C"e;st à l'intention de ~endrr8 service aux tout petirts éCOl1Î,eI'1s qu'li l fut publié. MlaJÎls, à eux seuils, il1s sont incapaibles de s'lem servir. AJufSlsi, crO'Ls-je utille d'Iajourter quelques indications à ce}lles ,q ui filg urent à l'Avant-propos ,p lacé en tête de l'Oipulsooille. Les parents, surtout, en ti'r eront bon profit.

'" * La f ormaJtion des lettres auxquell1es on a exercé le petit éOOllier et au tI'lacé desq'Uleililes il a mis à contr~.bution l'Ia ;ttention, 118S y.eux, ,Les doùg1Ûs, le torse, La langue dans toutes l'eurs pasitio.ns, res.t ent pOUlr lui inertes, désagrooble.s parce que ces tr·a its peu réussis ont coûrté trop d'effof.t s. E'ml'lamIt dans la composition du m'Üt que l'enfant comprend, elles dewlelIlnent les éléments d'une ilmag.e réel,le, comme les mu~s, les porlbes, les fenêtres, le toit forlm ent les élém,e nts extérieuTs d'une mailson.

* * :i:

.La leCJtuI'le irn div.idueUe et sur,tOiUrt la lle eture co/Uective donnent urne musdque à ces mraphiles; l'expl~'Ûation du sens les anim'e d'idées v~'Vlruntes, d'images connues. Le mot est trouvé qui Ires eX'prime. L'élèVle est amrené à le rep'r.oduire par ses propœ-:els moyens. Il y a V1ie, CUiI'lioSlÏibé, effovt, joi1e de conquête sur un royaume tout nouveau. POUf imaMaiŒlreT avec g1"ladation et mesure, les premiers eXleroices sU!ÏV€lIlt alssez Irégu[dèDemenrt l'ordre aüphabétique. C'est f.ait à dessein pour que l.a VJalleur phonétique de chaque lettre s"acqwièœe aViec la for·m e et dans le vooab'lie où elile constitue le premi1er élément. Des termes à consonance parente voi.sine:nt tout exprès af,in d'·oblimer l'écOilier, tout commie le m()il1.irbeuif, à une prononciation très ne.tte. Les exercices, tels qu"ills sont proposés pour chaque l'eçon, SUir une matière -de 10 à 15 mots, se sont révélés exce!l1eruts pour aJflriv,e r à une lectur,e très sûre, à une é-crirturre saignée et flelatiVlement vite arppflise et à une ini1Jia·t ion assez rapide à ,l'ol"ithogrruphe. Même à raison de deux ·lleçollls par JOUir, les terrInes rangés ·SOUiS l~ tirtme d'orthlÜigil'13phe phonétiqu;e fourniS/sent nla~ière sufHsaJnte pOUf trois ou quatfle mois de class'e.


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Dans La :s'ecOOllde pa rti,e j',e us en v,ue UlTIle initilaJi:Jion intuitive à la propoSlilbion daln s ·s es fomnBs les plus SJi,m ples et les p luIS cJ!la'i'r es. Que\lqures notriolThs gémérail.es, iraient-elN œ n1ême un peu pl us lo~n que le boire et le m1angler, p.eu:v:ent inrtér8'ss'er de jleune'S enfants et ne leu'r sont palS entièrement ina,cc8'S'slibll'e s. Les pr,e mier,s élémenbs de g.:rUim'm 'a ire peuV'ent êtr,e dé~agés de ces qusl1ques pr opositioiJlls : an nOlITlfIDe h~s êtres 8lt les eslJèces (norm) ; on tmo:uv,e l',i dée de ,singu.lire r et de p'lu,r.i~l , le s,i gn2 d'e l'affÎ'rmatiolll dalIlJs ses deux for,m els lies p~UiS simples (-est et sont) ; les quaŒibés des êiJres ap.pe\1l,enrt l'radjeebif; les actions des êUI'Ie8 s',eXlp'l'Iirm'8lllrt pair les verbes d'aCItion. La disftinc,t ion des quwbre prin0ilp.aJle.s eSipèCJe!s de mortJs me p'ar'aî.t né0es's aire le plus tôt possibJle : H' convient de mettre à -leur juste place Ile s S et les NT du LPII,urlÏel. P I1llJS aJbSihia,iltes et moins faciles à SlUi~s,i T sont lelS idées de Siuj'e t et de cO/ITlïp:~émlent, d'épithète e·t d'atrtJribut : laiS'sO'nsles pour p.lus ball"d. E~ig1eol1!S, par contne, des répOOl!&es par des propos,i tions COlr !rle ctes et complètes. .

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Quant aux petits textes de ~a troisiènle partie, la plupa.r t ont été éCl'lirtJs à Chailldoll.im à l'invention de deux gamines de 6-7an~. La phralse est vou~ille dans sa fOlI'me La p/1us simple, la plus brèVle; tout au Pll us ,a4-on admis que'lqUie vla .riété de tOUir. Damls ces petits texrtJes on peut aUls si extrrarÏlI'le delS nOitions gnamrnamicrul\81s de glelIlive et de nomhr,e, les trois personnes ... II est permÎls wux élèVl8ls d·e s.e conde elt de trOlilSlième amnée d'y puils er ma11ièr:e à de petirbes rédrruati,oll!S. Toute il~i1ïuide est IllrutUll1e~~emenrt; laissée aux n1aîltI'l8ls et aux 'Ill'aîtresses de ;choisir ou de rédiger des textes m·eÎlLleurs et plus en raprpOlI't aViec l'rarrnoolwnce Ioeal1e eIt a'v ec l',aclJuruI.ité.

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CON,COURS ET COMPOSITIONS Toute ·m ise en ,ooffipétition est une grave erreur -pédagogique. L'enfant a besoin des encourage,m ents de l'adulte, car, abandonné à lui-même, il ·n e fournirait !pas un ,e ffort prolongé. Si l'éducateur stimule l'enfa nt dans son travai·l, il doit 'ruvant tout r'e specter 's a !personnalité ei Ip rendre Ig arde de ne jamais établir d·e comparaisons avec .d'autres enfants, d'Ia utres trwvaux. _Le travail de l'enfant ne d oit être jugé .que par r.a pport à ses travaux précédents; mai,s jUtg1é ne veut pas ,dire ·m esuré. L"évolution peut être hésitante, .régulière, ,cruprici.eus'8, pr.écirpitée, selon le tempéra'n1ent et les aptitudes Ip ersonnelles. Très souvent, il f1a ut le recul .de quelques ,m ois !pour Is ituer chaque étaipe de la progression de l'emfant. Comment mesurer cette ,p rogression ? ·car il ne 'p eut exister de normes. Par conséquent, pOtS

àe notes et pas de clÇf,ssement. Un grand ,m al de ,n otre époque .réside dans les «conlCoùrs » de toutes eS1pèces. Cet eSiprit ,de ,compétitions env,e nime presque toutes 18's manif'e stations. Il ,s e trouve toujours des p ersonnes Ic omposant un jury pour décerner des prix de « meilleur ... ». Voit-on le ridilc ule qu'il y ,a urait de mettre en co·m pétition PÎlCasso, Braque, Matisse et Utr illo ; ou Beethoven, Mozart et H'a ydn ? Le ridicule n'est !pas moindre qu.and il 'S'agit d'·e nfants. L',é.ducateur doit Is'o'p poser avec violence à la tournure -d'esrprit 'q ui veut tout das·s er et, en to.ut, éta-?lir des hiérarchies rde valeurs. Nous ne devons donc nI organIser de ,compétitions, ni nous laisser séduire à participer à .des concours quels Iq u'ils s oi,e ni. . A rno Stern, ACJadémie du jeudi. (A bien méditer, Im ême si .l'on 'n e partage -pas pleinement ce Ip oint de vue adorpté Ip ar la Ip lupart des !pédagogues ;m odernes. C. B.)

:;, '" * A ce prreuni,e r âgle, on cOOlJs.iJa1ïe U\l1!e somme d'wppJ.i.cation qui fait pll'a!Ïisi'r . C'lest le moment d'oibberri,r wne plflOnonCÏ>aition parf,a ite, UThe bonne forme des lettres, une tenue Ic orrecte du C01'1pS et de la pllrurme, Les plI'fffiIl'ièrles habri'burdes d'ordre et de soin. Si l'on se penche avec amour vers loes chers petits, qu'on che:r.che à Il es comprendre ,e t à se mettre ·à Jeur portée rpour ,s e f,a ire compr'e ndre, on est r:avi, 'a vant Ja fin de l}':année, des tr:ésors de traNlaÎlI, de prrogrrès, d'Ia i,flec.ti 0'11 , de jOlie inJtarÏleUT€ qu'i'lls ont pu fou:nnÏJr. P!3..r co.ntre, Les néwligelll'o8s tOllérées à: ce premier âge d'écol1lÏ8iI' laJÎ'Slsent fiacNement dres ba'nelS qui ne s.e corr,ig1ent plus j~mads. A. M .

Â

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La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT

RABAIS 5

% aux membres du pc!'sonnel enseignant sur présentation de leur carte, . sauf sur articles réclame.


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BIBLIOGRAPHIE

portance, reçus avec tout autant de $'ratitude, prouvent bien l'estime 'q ue l'OSL ,a su gagner au Ico'firs de ,s es 22 ans d'activité. Activité silencieuse, mais fécolljÙe

Le 22me rapport annuel (1953) de l'œuvre suisse des lectures pour la ieunesse Un parmi les autres

C'est le temps des rapports annuels. Entreprises, associations, sociétés, etc., eXiposent leurs s'Ulc'cès, leur développe:ment financier, ainsi que le tr~vail d.e l'exer:cice écoulé. L'OSL eUe aussi a rédilgié le Ic ompte rendu ùe 1953. Certes, il s'agit d'un rapport annuel, !pourtant son ·c aractèr-e est particulier. C'est le Tapport de l' cwtivité d'une œuvre d'utilité publique qui ne ,c herche pas à ,gaJgner, mais ,à servir et qui a pour but la santé morale de la jeunesse. La lutte contre le lcancer, l'arthrite et la tubercu'lose éveille dans le publirc un intér:êt pleinement justifié. L'OSL lutte contre les influences néfastes qui Is 'attaquent à râme .de l'enfant. C'est de ces efforts qu'il est question dans son l"wpport annuel, efforts réellement ',dignes du plus grand intérêt. 22e bilan

Citons quelques chiffres 'p our 195·3 ; !publ~cation de 21 brochures OSL en lallemand, 'd e 9 en rfrançais et ide 5 'en litalien. 15 rééditions extraordinair.e s s'y ajoutent. Le tirage total de 1953 s'élève à 705,792 broClhures OSL (tirage total de 1931 à fin 19-53 = plus de 10 millions de Ib rochures). Comme dans les an:nées pr:é.cédentes, la vente a dépassé, en 1953, les 700,000 : 715,985 -b rochures pour les quatre langues. Ce chiffre de vente démontre èloquem,m ent l'accueil chaleureux que nos enfants rés·e rvent à ces bro:ch ures. Témoignage de g'ratitude nationale

Pour remplir 'sa tâche qui consiste à procurer aux enfants des quatre régions linguistiques du pay-s de's lectures saines et attrayantes .à un prix la vantlligeux, l'OSL 'Ile peut et ne d{)it -p as être exploitée dans un but ;purement commercial. C'est !pourquoi elle reçoit toujours avec ,beaucoUip de reconnaissance les encouragements Iq ui lui paT/v iennent sous forme -de dons. En 1953, 'le Comité suisse de la Fête Nationale lui a attribué un sUibside de Fr. 150,000.- provenant des recettes de la Collecte 1952 pour rendr,e homma'g e à ·s on actirvité et stimuler son développement. L'OSL a -compris que le p'e uple suisse voulait ainsi la remer:cier de son travail désintéressé, tout en l'encourageant.à l'intensifier. Relevons encore avec gratitude que de 1931 à fin 1953 la Fondation Pro Juventute a mis environ fr. 172,000.- à la disposition de .l'OSL et 'q u'elle lui ·a rendu maints autres services. Ces dons et beaucoup d'autres de lTIoindre im-

Ces l'Iéalisations ne sont poss~bles que grâce au dévouement inlass,a ble de plus ·.de 3000 collaborateurs bénévoles. Le rapport annuel parle de leur ~ctivité, de la propagande et de la vente. Il .peut être obtenu gratuitement auprès du 's ecrétariat de rOeu-v re suisse des lectures ,pour la jeunesse, Seefeldstrasse 8 ~ ,case ~ostale Zurich 22): lç 'est un ra:pport sans prétention qUI renseIgne sur un trava'll Important dans le domaine de la formation de la jeunesse. Pour terminer, l'OSL espère pouvoir com-p ter toujours plus sur l'appui et l'intérêt du public. Puisse ce vœu Ise réaliser pleinement! vV. K. OEUVRE SUISSE DES LECTURES POUR (LA JEUNESSE 3 nOUNeUes brocih:ures OSL ont paru ,r écemment. 'Richement illustrées et écrÏJtes dans UJIl styile v.ÏlVant -qui <CajptÎlve la jeunesse, les brochure:s OSL ne coûtent que '50 cts e/t SOll1Jt en vente dans le.s cüÙ.il èges, quel}iques librairies e,t kio.sques et au seo:r:étarialt de il 'Oeuvre suiSse des lle,CltUires pour la j,e unesse (oase postall e, Zurkh 22). No 493 «COEUR DE ' PELICAN » pa'r CI,a .uJde-Henri FiQrney, Lauréat du 4e Prix .Ji.tJtéraire OSL. S:érie: littérai.re - Age: depuÏJs 10 ans. Un gI'land mystère p'lane sur la trou!pe Mo:ntjoye. Qui découvre 'la cW de J'é;nj,gtrne? De plus un 'g rand conlcours est oUlVert entre les Htboux, .les Aigù,€\S, les CaSlto-r s et les Hérissons. Qui l'eiIl1tpÜ'r.ter.a? Li.sez ·c e récit paJ.pit-all1,t et vous dérnalsquerez à vo.tre tour Cœur de p'él~ean.

No 498 SOUS LA TERREUR » par Jaic queline DumeSlnil. Séri'e : Httéraire - Age: d€jpuiJS 12 all1s. Sombre période de l'histoire que «La Terreu.r » qui dura 13 m.ois. Que de sousnfu'anlces dU!I'ant ce .teJTIiPs! La ;petite Solall1,g e a perdu de vue ses parents. Les retrouvena-,t-el1e ? 4(

No 49·9 « NOUS JOUONS AU FOOTBAlLL » ,p ar RogeT Quinrche. Sér.ie : spoJ:'t - Age : d€(puilS 112 anS. FoollbaU-F-o otballl, ohatc.un veut être de la partie! Majs qu.i COIlJl1Iait wailmenlt .ce sport? PouJ:' bien shoÜlter il faut de1a tecrmique .... Un ~écialtste iIIlJteJ'DlélJtionail nous r,a conte ~ci 'Ce au'~'st et doit être .le footbaJlJ. Lisons ses conlse.iJls et mettons-l1es .em. pJ:'~tique ! 3 nouvelles ibroohure.s OSL ont paru récemlffient. Richement ilIl ustrees 'e t écrites dans un .style Ivirvant ,q ui Icapt.i:ve la jeunesse, les


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bro,ooUJr,e s 0 $ ne Icoû,tent que 50 ,cts et sont en vente dans les .oollèg:es, Ique.JJques Hblia.iTies et kiosques et au ·s ecrétariat ide l'Oeuvre suisse .des le\ctures pour la jeunesse (!case !postale, Zurtoh 22). No 494 «BAHINOIR» 'Par Jean Feyrin Série: Littéraire. AIge: depuis 10 ans. IL auréat :du 4e Prix littéTa,Îlre OSL. Déhuts dans ,l 'existence d'un dolJ.i ,che>Vlal noix, v:ai1J1ant et (l'acé. ,EXlPloits d'un 'v ,ieux ,coursie.r, un Ib rin 'poète et rkhe de ,souvenin~ 'com,pagnon d'é.curie du jeUllle Iche>v·a l. DiSt.rIaire et montrer Iq ue' la 'de de certains animaux 1P0urr,ait nous Iserv.Ïtr d'e:x.emple ... No 495 «LIE !S QUAT,R E BOUGIES» par p ra tricia iM. St-Jüthn Série: lJittér,aire. Age: depuis 10 ans. IL auréat :du 4e Prix littér.aire OSLo . Une 'a,p rès l'a:utre, eUes se sont toutes aLlUllThées idev,a nt l,e s ye.u?, éblouis et étonnés de Aisha, la peüte Malfooaine ... Elle :arp(pnt qu'on ,attendait un bébé; Qu"aUait-elle offrir? Comment tparvint-e\l,l e à lüollJllaître 'alp rès un ,t errilble alocildent ,l'enfant divin, sourlce d'amour, Iq e Ib onté et ide jo.ie? No 496 «LA MAISON MYSTiERIEUS:E » pa,r Madeleine Chevallaz. Série: Li,t téraire. Aige : de!puis 8 ans. ,E11e était triste, ses volets toujours étaient fo8rmés ... sa ,cheminée .jama,is ne rfUJlTI,a it... Un joUT elle ,s e révo8illa ... les volets rure.nt ;repeints en :rouge... les ,oaipudnes embe1Hrent le j,alidin. Que s'était-il Ipals·slé? Vous le saurez en Usant « La maison mystérieuse ». GUIDE ARTISTIQUE DU VALAIS ipat" 'l e Dr André Donnet M . Je Dr André Donnet, idirec,1;eur ' de l'a Bihli.othèque et des ar,~lüvels -canton.ales, à qui on doit déj-à de n01IIllbr.euses publi'cations 'h lstoriques, 'viell1t ,de faire paraîJtre ,aux Ed'ttilOus Fipel, à Sion un gutde touristiq,ue du Va1ai's. .c'est um élégant v,olurne àu fo·r,m,a,t de rp.oclhe, dOil1JC farc.ile à em1porte r lloms des ,p ér,é,grinationts à tralVe<T,S le V,allais; car on n.e sauTait dorénayant p ,a litir à la délc'Û'uvente du Vi.eux-Pays lSans cet indispe!llsaibile vade-mecum qui silgnall\e , tout au ,1otl1Jg de la route, +,e1s 'trésors d'I~l:I'lohiteicture, de peintur·e, de souJ1!pture o8,t de Êefironnerie que des artistes de 1Ja\l e.nt ou des ma'LtJre.s d'art qllialirfiés 011,t laissés dans les vines, lies bourgs, I,e s v;i1l1ag8is et Il es harrneCl/ux du canton. Pour faÎr,e une soi ri,ohe moisson, M. ' DolI1Ilet s'est ba.sé .sur des documents sûrs, tel l' « Armoriail valaisan », la «Maison bour.geoise en Suisse», etc., éJInlanoanlt d'KlIUiteu['s qui ont in<ve!I1toT~é un secoteur · particuilier du canto:n, ou '.l'lu ne de's sections qui cO!I1stituent l'ensemble du trésor la r.tisttquo8 Vlalaisan. Mais, ' il faUit bien I,e re:cOù1JI1a'Ltr,e, aucun D.UJVrage n',avait ,p résenté j.usq u' id une vue gênéralle ' et coon,plète · .dé l'art monumental

de nOltre canton. Si des rerlJseiJgnements assez pr,eCI,S ont été pUlbliés sur les œUVl'e,s d',a rot dont s'enolig]ue.iJolissent nos lp r.incipaux centres, St-Miaur.iJce et Ston en :parttcurrier, les vailILéels latévaJ1els a,va,i ent été sy'stémattquennent ignorées. H ne fa'llit pas jeter la pierlr.e aux cherdleurs, car nul ne doutait qu.e leB régions pauw'es et iso/M es du Valais, aux bit,t isses pOls ées de guingois, recéLaient de viérttalb lels trésors d"âTIt. Pourtatl1Jt, grâce à sa, 'p ois ition de p ,a sls a'g e, ile Valais .a subi penldaJI1t ides ,s iècles l'influenco8 des ciJv11JisaM.ons la'tines et ge:mnaniques. SailliS doute, les remar'quabilels 'hahurtls sculljptés, 1e.s r~ches . costu,m es brodés, :l es chr1sts aJd.rlÛitemelnt bur,inés eXIPos,és dwns les princi,p,aux ilnusées ide Suis·se après .avoir été e:x.to'rqUlés ipa[' des lVanJdaJles lPillards là ,des gens incuLtes ou Cl/vides de gain, aUJraient dû servir 'd'inldi.c1alüon. Ge n'a. Ip.as été .le ca,s. AUls·Sli, IP'OUir œaire TeoenlSement, 'IVI. DOIIDet a-t-il dû cOll11lPter sur lui-tmême aJV,ail1it t ou ,t . Avec un Icour,aJg,e persé!V'érant, H est paŒ"lti en lPèl.erilna,ge, <81t trois étés durant, il a explloré ~e pays, n',omettant aJUiCiUIDe lOicaJité et no:tcmt ,tOlllt ,ce qui présentait quelque va/l eur a.r tisUque. . C'est iJte !fruit de ses Isargaces Qb~er;v:aJtiOlIl,S qu'ill il1iÛiUS l1iwo8 aujOlUifld'hUli, oar ,c e probe autelU:r ne cÏ!te que ce qu',iJl a vu. et contrôlé de ses prolPres yeux. NoUis p,ouv;o.ns donc lui faire corufia,nce: l'ou'wage est de bonne falcture et ne sawrait no:us trolII1(per. . Ev~demn'leni, ill ne faut !}tais s',âjtteil1!dre à troulVer da.'ThS ce v,OIlume de quelq;ue 1150 ,p ages une étude cOlTI[p'lète et dètai11ée, Uifie descripti.001 de lonaque lIT10nument 's'ignallé. CüllTIffie Ile note :l'alUlteUiI', « ,cec.i n'est qu'/lliIl. gluiide cOintencunlt des Îlllidtcations utiJ1e:s pour celui qui 'v.eut se faire une Ïldée des rcessouiI'lce~ arotistiques du Va'l ais .» . Les Tensei,g nements IdŒ'lJnés indiquent généraJlem.en,t, pour UlI1 bâtitmenit : date de constr.Uiotton, de l'ooO!Vatio!l1, aI'lchite.C\te, genre d'ar,chiteoture, 'palflt ilcUJLaT1tés de l'édiIf1oe, mobillier, etc. ' : L ''.Üu'Vr:age que nous sLglnalons peut être Pftécie\u x pOUir 1es insrtitUJteurs et les in51tiltutrÏ!ces qui appliquent da.ns 1emts olasses la méthode d8is centres d'intérêt, ou l'étude ,du mili.eu; mais les aU/tres ;a u$i tr,oiUiVerOlIl1t dans ce « GuÏlde a'n tistÏlque » une mine de renseJgnem8'1lJts dels pllus intlér€s5aJ1Jts. (c]. Bérard.

ETUDES PEDAGOGIQUES 1953 Dans les «Etudes p ,é p'aJglolgi.qu€ls » de 11953, M. Marm.y fatt ,c onnaîtl"e ·ce que ,les jeltIDes getl1Js attenldenlt de leUI's maUres. N'est-,c e [pais avant tout qU'NS les ,a iment, les COffilPrennrent €It Il es aident â l"ésoudre 1e/s prooCiculPa.tiüDs de 'leuT â,ge? M. :Escher. pr.olPose l'aoopiion .d'une d1sci;pline non !PIlus progressive, ma.is active. Souù.evant ensuite la queSition de lia forunation dassi,que et scien.tifique · des 'adolescents, M. EsseÎlVa y répond en défenidanlt J'a . tr,adition latingr,e c, tandis que IPIUl~ loin M. Luthi livre . ses «Réflexions ·s ur la


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96-

97No 1

'valeutr de J'enseignement .sC.ÎJentwi!que » ~t rOJll!P.t une lan.ce en faveur de la pihysique, base de la cUilture de l'hom.rme rés0l1umetI1lt motierne. On y troUlVelia .e Illcore une enquête de M. Perret, de NeUJCihâ'tel, ,concernalIlJt les élèves gauchell"s, quellques .C1!~ects de 1'ensetgne'meI1lt .secondaire au T·e ssin, le résumé d'expérteIllaelS faites alVe\C une 'bÎlblio.thè.que scalaire, eIllfin Uln eXIPOtSé lSiur la formation des moni-

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE La vigne du g'l"and-,p ère

. EHe ?'é.tait. 'p as tr~s g1rande, la vigne de gI'land-papa. M'~IS :ell~etaI,t Il;nen exp?~ee au soleil et très Is oignée. Aussi, elle amvla~t ,a fournIr en raI81ns de tahle trois planches du f.ruitierr de .~l"and'mlam. an : on ·e n ;conservait Ide IbeHes grappes jusqu'à Noel. ~t- le~ bonnes la nnees, grand-pap.a arlI'i.V1ait à faire deux

teurs des lo.isir.s édwca.ti.:tis. C'est M. Ge.ooge:s Cheva.llaz, ancien directeur de l'EcO/le nOil"maG.e du .CalIl!ton de V.aud qui prend, alVe.C Ic e 44e 'VoIlwme, la SUIc,ces'Sion de M. LouÎls J .aJc,c.ar.d à 1a direct10n de ce,t te PUlbll.i~aMon .

ou urOlS pebts tonneaux d'un vin rosé très Is avoureux. Toutè lia maison ,s 'org;anisa donc ·p our la ·v endange. ~es cuv~~ux furent :}avés à gI'lande 'e au, Grland'ma'man g,a rnIt .le frUItIer de papiers neuflS. Les Icorbeillles et les oiseaux attendment ,a u 'sous-so'L

E'TIUDES PEDAGOGIQUES, 1953. Annuaire de !l.'InSitr·u ction pUJb'liq\u e en Suisse. - 'un vo,lwme de 144 pages, br-Olché Fil". 6.50 . Librmirie Pay.ot, Lausanne . LITTERATURE ENFANTINE

La séance annue11e du Com.ité des journaux d' efllfants « Cadet Roussel» et « L'.E colier R()Imand » s'est tenue dernièrement à Lausanne sous la prksidenee de ,M . Oh. Bonny, inspecteur -scolaire à Neuchâtel, en présence de ·M. lA. Bertschi, délégué de la Fondation Pro Juventute et des r~rés>entants des :D~partements de l'Instruction publique ·et des

No 1 Fiche de travail

1. Lis bien 'a ttentiven1ent tout le

Sociétés pédagogiques. Au cours de 'cette ,s éance, les r~ports ,de rédaction rfur,ent présentéS par Mmes 1. Ohenuz-INley-stre et A . Schlemmer-Scheren; (puis Mme L . Willener-[L31g naz donna connaissance du rapport d'administration et .des comptes, rerI1!Plaçant lM. R. Taux'e. Ces eX'posés ont souligné iles efforts entrepris :par les 'l'eSIPon'salbles td e « Cadet Roussel » et de « L'Ecolier Romand ,» pour .offrir à notre jeunesse Id es journaux ·adaptés à leocs besoins et -à leurs ;goûts. Après un entretien tménéral, ·M. Bonny releva a'V8<C plaisir que les .etfrfO'l'ts entrepris au Icours du dernier exercice ont été couronnés de .succès et que tous ceux qui s'intéressent à la littérature enfantine peuvent se réjouir de la bonne marche .de ces journaux édités par le Secrétariat vaudois IPour la IP rotection .de l'Enfance au nom .de la .F .o ndation Ip ro J'UJventute. «UN JEU DE PLOTS PAS COMME LES AUTRES 1) tDalO!S ,l e IlIuméro de jl.1in-jui:}jlet de l'Information au service du travail social sont :pl~~senttées :tes difflérentes alotivités du «Secréta.r iat Viaooois !pOUT la Protection . de l'Enllimce » , LaiUs.a.IliIl'8. D'autre part, son d1l'1ecteur M. R. Taux.e, traite :de JJa « P ,r otection de 1,'enfa!llCe et de la jeunesse dans le canton de Vaud »; dans cet artiole 'il aJbord le proti1ème .~es relaüOIns des pourvoiI'ls lPublics et des œuvres privées. On s'!atbonne là cr L'Information au se·r vice du travail social l'administr.ati<m de cette bro:chrue, 8 rue de Bou!I"gJ Lausanne.

>1

à

te~te.

Relis-le It rois foils. 2. Cherche et copie la phrase qui commence par: Aussi, . elle arrivait à... 3. C~,erche et copie dans ton cahier cinq noms qui se termInent 'comm·e .tonneau au pluriel. 4. Comment éuai,t }oa vigne de gr.arid-paipa ? Chez nous, est-ce qu'on coupe ,le T.wisin lav,ec des ci-seaux? 5. Dessine un 'p etit tonneau, un panier. 6. Regarde 'b ien 'c omment on écrit : , G~anJd-PI~pa ~a1.irivait à faire deux ou trois petits tonneaux u un VIn Irose ures ·s avoureux. Pose ta fiche ISUT le ,pupitre et œetourne écrire cette phl'lase par 'cœur sur ton c.ahier. Remarque orthogl'aphique: Vooci ce que dit la gr,ammaire de l'Académie rrança.ise rédi,g ée en 1932 à prqpos de l'adjectif ·g rand suivi d'un nO,l n : L'adJje.ctiIf grand reste invariatble dans ,1<es ex·p ressions granâ.mère, ,m ère ·g r.and, .g rand ,r oute, ,gtr·and viLle, gra·nd lPeine, gra.nd messe, ,enc. On écrit au pluriel ,gl'la'i lids-mères, gr'a nds routes. Donc grandmère avec tr,ait d'union et non /plus a.vec apo.stroœ>he.


99 -

98 No 2

AGENDA DE POCHE SUISSE 1955 il..'alg enlda re !pO-che ,i déa.l, rfrançais-a,uemanld, 6r8e année. 200 pa ges, .1/1,8x.1 5,7 ŒTI. Exécution m'oderne et so~gnée, Icouverture en plasüque noir ,arv<ec deux Ip.oicnes latéra,l<es; :carnet à ,spirale, crayon . PI1ix : Ifr. 4.,90. lrnjpr~mé et édité lP:a,r la m :a ison BÜrchler et Cie, à Berne. ,se ,troUIVe dans ,t outes ~es librairies et .papeteries. :>:

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE La journée de vendanges

. Le m,a tin si désiré -a rriva. Il f'a isait fr,ais tallt le long du Ic oteau.

**

,l a hrume mon-

({ TREIZE ETOILES» d'octobre 1954. Ce nouveau numéro d'automne célèibr,e , 'comme il se doit, les v endang.es, aux,quelle,s ,il Iconserve de sUlPerbes !photos inédites, avec [plusiëurs artLdes, dont ,celui Ide Maurice Zemnatten. Il remeI'lme en outre U1Il él.oge .de la vénèra;b1e Maison bourgeoisiale de Sierre, .qui Viient de disp.araître sous la pio-che des Ic1émolisse1.l!rs, plusie.urs ,cor~.eS1Po·l1jda.nces de l'oénran\ger rsur le V:alais, nota'ffiJmeni 'Sur l'éicr~vain Pierre Vallette, un ,cri .d'alar.me de Corina Bille sur le rEois ide Ftl1Jges, un :poème ide Closuit illl.ustr,é ;par l'auteur, un 'croq.u~s d.e fo.ire origina.l, la page humo-r istique d'André Mal'lcel, un r6IPürtage 's ur Aoste .et Ma:r tigny, ICités ,jum.eJ.les, de V~ctor nUlpUi,s, :une éViolc ation Ide l"exposition du peintre VoIlé à Bdgue, etc. Avec ,s on itinéra.ire Idu mois, üchement illustré, ses Ichroniques iharbitueUes IconsalcréelS à l'économ:ie, 'aux S1ports et ,au passé de notre rc anton, Ic e numér.o se présente sous une bene couverture tradit ionnelle, fixant Ipar la heauté de l'tma,g e 1a s!p lendeur de ,l a saison.

. « Allons, l,a journée sera belle, dit Grand-Papa Prenez vos CIseaux, les enf.ants. Et en rame pour lia vendrang, ~ !

Qu.elle joie! Les ~nrf.ants av,a ient bondi ,s ur .les Ipanl€Il'S g:.~.lmpalent vers la VIgne en .courant Pa; a l'la d

et

PI,c ar,d .suivaient, brante au dos et sé0ateur ~n' r:ain~' -papa et Chacun choi,si~ lune rangée de ceps. mt les ciseaux entrèrent ~n dans,e. Les panl~ers se T'empUS'saient. On les vidait dans les ] r,aDJtes e.t, cÈacu~ la leur tour, ;p'llip·a ,e t Pi'card descendaient vers e 'preSSOIr.

e SOIr, 'la ,p etite vigne était à peu près venda.ngée.

No 2 Fiche de tra vaiI

1. Lis. bien at~entivement tout le texte.

RelIs-le trOIS foi,s.

Répertoire des Bonnes Adresses Chaque achat pour vous une économie

2. 'Cherche et copie Ira phrase ,qui commence par : Papa, .gl'land-1>apa et Pi,eand Is uivadent ...

Magasins de vente et ateliers de réparations

3. Cherche et Icopie ce 'que font les ,e nfants, .ce que font 'l,es grandes 'p er,s onnes.

Sion: Rue de Conthey, tél. 2 1882 Sierre: Avenue du marché, tél. 51639 M artig ny : Place centrale, tél. 4 1442

4. Comment ~rand-papa ,a -t-il su, qu'm ,f ,er1ait beau ? Trouve~mol autre chose où l'on dise « entr,er en danse »... 5. Dessine un gra\p pillon.

ENVOIS PARTOUT

6..~eg,arde bien I comm~nt on écr.it : On les vida.i t dans les ,b~antes -et, 'c ha'c un la. leur tour, papa et Picard dresüenrdalenrt v,e rls le preSS01r. S.A

se

Suce. de Ducrey frères Tél. 616 SS

PRIX

QUALITÉ

CHOIX

SERVICE

d Port~ tda fich;e s~r le pupitre et retourne écrire cette phrae mOIn re n1emOIre dans ton cahier.·


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André RODUIT IDvi,t e

là visÏJter

ex.-instituteur .. No 3

,cOl11ègue.s, arrni's 'e t lQonnaissanœs

IS€JS

00ln

,gI'la!l'1d lffiélJg,asÏJn sp.éciallisé iPOur

Confection MESSIEURS . JUNIORS· GARÇONS aux membres du corps enseignant 5 °1 o RABAIS , présentation d~ leur carte. " SUl'

FICHE DE LECTURE SILENCmUSE

1

AUX GALERIES SEDUNOISES A venue de la Gare, S ION

Plal'arl8 1 Cia - Av. du Midi SI~N

fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE M'ÉNAGE

Au ,p ressoir

Dès le lendemain, Picaœd était au pressoir, .Jes enfants '

s~r ses talons. Les helles grappes bleues disparurent ,sous le

grand ,couv,arme de bois. Quelques tours de pres'se le long de , l'énorm'e vils et ,le'S ,g rains craquaient, lMss'a nt écb3ipper un jus verdâtre qui mOlussait. A midi, la récolte étai,t ,p ressée. Les enfants po~aienrt cent '" questions: « Comment oela fera-t-il du v-i n rouge puisque le jus est : vert? »

«Grand"i>apa, cela va être m auv13.is si vous laissez 'les ,et les pépins ! 1

queu~s

Calorifères - Fourneaux-Potagers

ARTICLES DE SPORT

ll'er:u~~~~~UI Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux. Vente directe de la fabrique au cUent.

Instituteurs, Institutrices . . . Notez la bonne adJ-esse:

«

Grand-1>aipa, quand pourra-t-on goûter au vin?»

Grand-papa essayait de réponc1re, mais ill était surtout occupé à son travail.

No 3 Fiche de travail

1. Lis bien -a ttentivement tout le teXite.

Relis-le trois fois. 2. ',Chamhe et copie ,l a phrase qui eommence par : Quel- : ques touliS de press'e... 3. Cherohe et copie toutes les qualités du premier paragrnphe aV:BC les noms qu'ills aecompa.gnel1lt. 4. Essaie de xépondre aux questions des enfants à la place du grand-papa. ' 5. Dessine ,l a p,olrte de la ,cave. '

TABLES ET CHAISES POUR ÉCOLES!

6. Reg1arde bien comment on écrit: Les beUes grappes bleues dispa.raissaient ,gous le grand couvercle de bois. , Pose ta [1Ï1~he sur .Je pupitre et ïr'e tourne -écrire cette phrase de mémoilre ùans ton cahier.


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No 4 FICHE DE LECTURE SIL,E NCIEUSE

L'accident!

Tableaux noirs et l'tIeubles (l'école vous livre la maison spécialisée

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M'a is Iles enf,ants désiraient tant retoulfIler au cellier, tout voir, toucher' à ,t out ! ... Tiens j'ai oublié mo:n ,p aletot dans le ,cellier, dit Pierre tout à coup., C:omment faitre ? Gf1and~pap.a a défendu d'y .entrer. « P,a's pour prendre ton paletot, affirma Françoi,g,e. » « Je VIais j usite enfuoerr pour le ,chelI'cher, r ,e prit Pierre. » « Et moi, je vais t'aider, dit Françoise. '» Elle Is'approcha du IcU/veau ,et grimpa sur l'escaheau. « Oh ! Ir egarde, Pierre, c'est tout changlé ! 'c ela fait comme une boue sur l'a cuve. » Pierre 's'a"pprocha. « C',est dur ?» « J,e ne,'Sais p.as, ,attends je vai,s :tâte~. » M,ails la cuve était profonde, Ftrançoise se pencha 's ur le bord. Elle avait le br,a's trop court. Elle 'se pencha da'v antage. Mla is son pied gHss,a \Sur l'escaheau, et pJouc ! voilà 'l'a tête dans le cuveau! No 4' Fiche de travail.

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1. Lis bien attentivement ton ,t exte. Relis-le quatre fois.

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2. Cherche et ,copie la phrase ,q ui commenc~ . par : M:ai,s son pi,ed glis'sa sur l'escàbea'll ... 3. CheI'lche un 'a utr,e mot pour dire ,le cell~er . Oher,che un autre ,m ot 'p our d~re l'e,scabel3iu.

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4. Pourquoi :les enfants voulaient-ils Tetourne.r au cellier? Est-ce que F'ranço:use a été une petite fille obéissante ? que}'s défauts lui trouves-tu ? 5. Dessine un escabeau, Ou ,la 'CUiV,e avec les rpi,eds de Françoise qui sortent. 6. Regarde bien comment on écrit: M,a is les .enf'a nts désiraient tant retourner au cedlier, tout voi,r, toucher à tout. Pose ta !fiche sur le pupitre ,e t retou:rne écrire cette phra~ se de mémoire dans ton cahier.


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