L'Ecole primaire, 31 octobre 1955

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)1. Pitteloud Barthélemy, in.t.

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Sion

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SION, 31 Octobre 1955.

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l SION, 31 Octob're 1955.

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PO.I,r la 'Volaille:

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t Monsieur Alex Pisfoletti

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Cl\FESt-:. ~

Samedi, une l10uvleltle inCl"OYalble (tant on e's pérait que le miracle se produiraJi t), Ctir~uJ'ait d.ans ,t outes les bouohes : llVe. Alex' ~istOlletti étaiIt Idécédé dans une c1I,i nique de iLawsal1l1.'l<e. On savaÎlt -M. 'Pi,g,tdletti :g.ral\T.e ment ma:Iade dlepu.i'S quelqu.es semaines, .m'ais ses proches, comme ,s es n~()Ill1{br,eux MnilS, esp'é.rai-ent ItO'UtiOuu.~s qu\el '}.a:. ·F'a~un·té rv;i~ndrali.t il, Ib out die -cetbe ina}adie dnsi'd ieuse qui a,e min'a it. M,a is cr-a volonté divine a été plus forte que 'cetl.le ' de la F'acu:l té ,et; M. Allex Pi·st.oil etti s'en est allé ~~'}1.'S· Ja ,p aix du :S.ei,g neur à Il 'âge de ,59 'ans. Cet ho,mlne qui s'éta,it ,consacré à ;}',é ducation et ià Il'instruction de nombreus~E; volées de petits éooldet\s -a quiftté 'cette !terre 'p our rejoind~e de~ lieux plus hospitaliers à lSon âme ·noble et drOÏ.te. ·C'est Q.'l:l1'S Ile!s a,nnées 1915 -e t 1916 qu'i:l -ens'e igna à Chanl.p'é~y avant d'occuper un ,poste de rég~mt à .coUombey. Cons·d ent de <-ses respons·albi.Ii1J.és ' d'éduoateur, Ji,l avait énortm>ément dé cœur ' pour compati.r a>ux rlouij-eu'f s .de tous, assez de noblesse pour ·ne .ble,s'Ser personne, '~s·s·ez de' hon sens pour. aplall'ir dans Œa illlesure de S'etS ,m oyens, toutes :les '<Hfficultés qui surgis.· ,s aient. ·H savait accoututll1er nos enrf~nts à :reSipecter lIeur ipro' ch~in et, par la ,pi3irolJJe et son .exempile, à s',é lever toujours 'Plus haJut vel~S cet idéaŒ de /bonté, de ,m odération et d',i ndulgence, persuadé que .l a pmtÎ'Qlue de ces ve:rtu's 'f erait de nos enfants t

GRlIND-DUC ·


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3:±-

les c.itoyens .e t Ic itoyennes de dema'În d'un Ipays ,profondément chréti,e n. !Il 1Jréfér.a:it ·s 'attirer un jugem,e nt miséricordieux par sa misér.icorde !qu'uil j ugemenrt ,s évèr,e pla'r is'a sé.v\é rité. Il songeait, :dta:nlS :son 'enseigJi.emle nt, autant à l'instru.ctl{)n de \S'e s ,élèv' ~s ,q u'aux .'p rincipes 're.Ji-g,i,~ux ,et mora ux, s' ac~a~rt;, q~l'e; c~~ ~.~.e:t;~ nlel"lS .sont la hase de la 'g randeur, de 'la -prbslp erlte, de lI a forc.e d'une !g én'é r'a tion; H 'songerui-t ;a va·:nt tout à -la morale f1ami;Ua'le -et à ,lia .morale li ndiv,i duelle des .enf!ant$ :qui Jùi étaile nt ,c onfiés. Chrétien ' 'c bnva'i ncu .e t ,sï,ncère, il a su fair.e en sarte ' que- tous !les éc.oliers Iqll'i ont pa's's é dans s'a clla ,sls'e gardent de ce ~tage, une lem1pr>einte inclél!é!bi:le. :Dl savait .en~raîner, enc?ùlra~'er 'avec ·p atience et honté ic eux 'e t ce'll.es que .}'eco~~ l"lebu.taIt. ,c ·est, av-ec amour qu'i,l préparait oses éllèvie·s ·à contInuer le cycle ne. la 's colarité le t il .lalls s'e r,a Ile .souV!enir d'un régent dont l'a ,conceptIon de Il 'éducakion 'e t de .}',e nseignement, ,m ême !Si -elile n'a pas toujours ,p orté ,s'e s [rui·t s, :donnera à ceux qui fu:r:ent s-es élèves, le 's'e ns du devoir hi,e n '' fait et f.ait av,ec goût. La pa-rti-c.ip·ation aux afrf,a'Î'l"'e s !pub'liques la f.ait que la vie de M. Alex Pisto'letti, Jau .lieu de s'e restr·einldre uniquement à 'ses souds personnels et Iquotidi1ens, s'est. attaClhée à l'existence des 'a utr·e s hom'm es; ill 1S"est lefcforcé de 'cOlmp-r,e ndre ,l eur mentalité et Il'e urs i,d ées. En tant ·que ,secr:étaire-ca'Ï,s·s ier de la commune de 'Co-lll.ombey-Mur,a z, ipo'Ste qu':Ïil 'a occupé ;p enda:nt de nombr,eus'e s années et qu'N ,a Iq uitté ·à fin avril 1955, il a eu l'oc.casli on .de ,sie fruire ,a pprécier :de fouis. Il ' savait pese,!' 's'a 'n s passion :lés argüments .d'a.utr~lÏ, en ,t irer .ce qui léta!t '~r,a~ ;èt,- .a"u beso.in, .-rectifi-eI" ,sèm ,p ropre J ug,e mle nt. Il 'a montr'e ·s on Interet à ,l a cho.se Ip utblique pair sa .partidpatiün à la vie .de ,l a co,m n1une qu'rH '~ 's'e rv,i,e av,ec dévouement. -" . ·M usicien

, exoe,~lent,

:dès Is-on plus jeune âge, M. PistÛlletti

ae~ercé ,S'es ~talents au S'ein de lIa fanfal"ie « L'Avenir »,qui a eu

en

:l ui un ·meinJbl"le exemp.}.aü"e. Dans Il'e domain:e du cha'n t, il .était 'm e,mbre Idu OheeuT d'hOlmmles de ,l a 'p'a,ro'l'ss-e.

' i~

M.' Pistoletti, vous Inous av·ez 'q ui·t tés ,a près 'a voir sou~fert tel:"rilbl'em,e nt, \sQUlffr~n0e~ Iq ue .vqU's 'arvlez supporté'~s 3N~C ·_c(>~ .. ·r alg e et l'Iésig~IlJa,tilOn, souhaitant 'a vdem'm 'e nt wuérir. ~'ai, s l'appel du iMàîtTie 'a été Iplus ,pu1ss'a nt ,e t :rous laV1~z ~agl1ie un I~utre Monde en lai,s·s·a nt -toute ·une l;>o.pulatlO'n Is tupéf'a lte de ce depart ai-ll!si qu'un ·v.ide dont on ne ,s'e Ir enldr·a compte Iq ue petit .à petit. ~c

A votre épouse, à voti',e famri'~le dans liU veine et lI a douleuT L'Ecole primai?~e» 'pl"és,e11lte ses condo1éanees ém\ues ·et .sa

'sym1pathie 'a ttristée.

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DÉPARTEMENT

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Les examens Examen ' dl admissiQI1.- à ~ 1.

t'Ecole normate

1955

ARITHMET1QUE.

I~es f,e'U~ll}tes . ayant été distrilbuées, Yex'p ert Il it une fois, à d'On-n;ées des -prolblèrnes, y ic omprd·s Il es l':enlal'ques début. Durée ,e ffectirve Id e travail : 1 h .. 30. - .

hauit~ VOIX, Il es

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2; ORTHOGRAPHIE . Le pülote d'ess'ai,g (voir le texte qui suit). . " , O~ . : dict~ l~s POi'llibs. LOl'1sque les élèves ont f.ini . d'écrire .]a d-iotée, il'Ie xpert ,l a relit une If o,i.s , Ip osément, d'un 'bout à J'autre; puils -ill :},aisl8e !l·e s léIlèv,e s ,revoir lI eur t1'lav'a ill 'Pendant 6 ou 7 minutes; au silg'lll'ail dO'Dné, toutes !Ires 'c opies ;sont r,a nl'a ssées en même temps. . .. , . .

Tenir eompte Id es...quelques ii ndioations inscrites à · la de la dictée . .

f>Îl1

3. DEIS:SIN. Un IP ot à lI ait. 4. REDACTION. L'anilmation de ,l'a a'aiiiJerie, Il,e soir .. (Vous a,pportez du ,lait· Ot~ VO~IS _ai~lez ,e n .,a;ch€ter. Déer,i v'ez ..'le 100ai1, c~ux .q ui y ;g~J1t, 1e' tr,a vJa il ,q u J.&iti'e r, etc.) ':< ' ,'

de

5. ECRITURE . . Av-e'r tir !les- ·élèves qu'on- tiendr,a compte pl~m.ière Ipalgie de ,j,a rédaction .pour la no/te d'écr.iture. -

l} a

::' Les élèves co.pient complètement le texte ci-dessus.

.Composition · d'orthographe

LE " PI~LO'l\E

D'E&SAIS:le

.Lorsque 'les ingénieu.~s ont ,co.nçu, ·étudié, dessiné ,sur pa·· n(}uv~au tYlPe d"av}on, , lorsque .;la, .m:.a quette .ta été essa~ à ,l a is ouffù·eri.e, ,l orsque_eé ipr<?~otypè. :~Lété 'e nfhi ,ache\~é en uS:1n~' ap1rès . de . loïtg~ mois )le. ·prày~~JI,., il ':~I~t 'ach~tri:i-~é. csù)~. .].e te,rl~'àj.n ipOUir '- les' esiS~is.· ·· Les' inig'éril~ur,s !s ont ,s urs de

p.i-er un.


-

36

~

37 -

leurs c,a'l culs * ': oet 'a ppareî.l . doit vale~, . ~t, bi:oo .. v;oler; se prê~ -ter . 'a ux as-oènsi6ns' Tmpë6cwbles tet 'a ux desoenteS v'ertig.inèti~s et ni.êm~ alU:x ŒJllurs :inattendues ~crO!batieg. , MaiJSau fond, on ',n'en ISait ,ti~n~ ipuisqu',tl n'a' encore jMnais quirbté ,le :301..·. . ,Alors I8.'ppal.'laît !l e ,pilote d'essais. C'~ :l~ plus. ~o~~en~. .~n homme f,roid, po.ndéré, ·d'un /Courage à .toÜJte épreuv-e. 'H a 'der:. rièr,e. :lui d,e s miŒUers d'heures de vol et Il es 'c oups dUM qu'il a essuyés ne se comptent plus. P,a'l' sUl~oroît, ,N est doué ~'une quajJ.ité ,Lndi,s'pensalbl~ : il1 est fpatiie nt. n .l'Iefrène * * ,l ':impatience brû1.aritë des constructeLH~s, des .contreluaîtres, des mécaniciens, de t :OU& ,o eux qui ont \luis ,la main à l'appaiJ.'eiJ et ·ont hâte de le voir s'envoler . .Doué d'un g;ran'd presti'g1e, d'une ra utorité sans ·c onteste, le pilote rd'essais 'a, la ,~llIPrême .re,sponsaibi:lité. C'e8~ . 'l ui ,qui décide en ldel'lI1ier Ir essort ,l'instant du ptemier vol. Il .attffildra des heures, des jours s'il l~ ~~)lt, que tout . '$Oit 'au point, qù'e Jes cool:(Litions .a 1nnosphériques ,s oient parfaites,. que tous ~~s atourts lSoient d~ns. .sa imaicr1. Pef'lsonrie ' n'osera pr~s ter: o.n ,l ui obéit: ·c 'est -un chef. .

..

D'après René Cha.mbe. aux élèyes de mettre un s .au mot essalis et calculs. ~• .,P rononcer 'refrène et non r~frène. 1 .

AJRITHMETIQUE

Le,s ' je.une~ fj'les.;· -réSolIv~n..t Jes·'pl,'oblèmes : :1-2-3-4. . Les .i eunes Ig ens résolvent 'l es prohlèmes : .3-4-5-6.

No 1. O,n ~ Idouplé un' tapis !d~ 2,40 . ~ . de long lS.u r ,1,75 :ffi de large. aVieC ul1:e ' :étof~~d()nt ~a v~l-1~ù,l'r est ~es 217 de eelle du 'hapÏJs et on Ir a Ib ordé tout· A!Uto-U:r d'Ull<8 fiwnge 'coû,milt 1,20 f!ranc .le m 'COll'~ant. La dépense Itotwl.è est de 49,û5 fr. -~ Combien .a v.ait IOOÛté :le m2 : d,u .t a·pÎ:s ·:nŒl doublé ? . .

No 2.' . En 195'3, 'Œ-a ~u-isse ' aj,m'pol'lté · en .moyellln~ p:ar oomaine 344,430 klg de (cüivre. ,La dotlliirie à 'p aye!' r~ .m onte ~~ 4,4.% de Ja vi:llleur du ouivre, au totall:à 46,827 rfr. '- Qu.el éta:it ·'le prix de 'r evient du dm3 de , ~u·iyr~, .il a densité du cui.vre étant .de 8,9? ' . . :.~.'; :. "... .

~,L< .' ,.i\" •.

N,o 3.

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No 4. La eha,l eu'r fou.rnie par 1 kg de bois -de hêtre égale Iles 14119 de ceHe ·qui est fou.r:n ie pJ~'r 1k!g 'de houHle. Le stère, de boi,s de hêtre pèse 465 kg et coûte 40 :fr. L~hl} de houille pèse 84 kg. - ' Qu~l doit être ae l)rix ide .l'hl de houille pour que ffes deux modes de .chauf.fage reviennent 'a u l111êine prix? No 5. Un agr,Ï .culteur ,a ,l ivré à 'la Confédérat.ioll 5,500 kg :de bl€: au .p rix de 408 cfr . .l,a tonne. LI a placé r 'a'l 'gent reçu à ,l a banque à 3,75 %. ,L e 15 août, il a ,reti:ré 2,300.10 f 'r . pour le éaJpi·trul ·e t 'l'intérêt. - A queille date 'a vait-,il effeotué Ile place-

ment?

'

No 6 . Un f'aJb ricant Jd'hume d'olives vend le .Ilitre d 'huile 4,20 fl'. en gagnant 20 % 's ur le prix de frubric·a ltion. .Les olives rendent env.i.ron 12 % de lI eur Ipoi'ds d"hu,Lle. Le litre d'huHe pèse 915 g et l'hl. d'olives 45 kg'. 750 ,g'o Les fl~ilS de tfaJbrkaItliol1 se 1J1lonte:nt ·a u 33 113 % du prix d'achat .des oliv,es. - A quel prix .le fabricantpade -!t~i,1 l'hl d'olives?

.* Dii·e

.

tité d'eau. - Trouver lI a :quantité de ,l ait ' volé et le montant du vol ,p our 'l 'année. La densité 'dru 1ait est de 1,03 ,e t le prix du litre · 0,52 fr. - Quel a été Ile nom1bre de Htres dè Jatit réehlement -livré par jour ? .

' " .'

U€ laJ.tier -a :livré 'Penq,~nt ,une année (365, j01:l,r s) ,3~,56~~·1.5. kg dé !lai,t. · Ill aUl"'a.i,t dû Iliv'~ ' 37,595 "kg. ·C 'estqJle C!h~u-e. JOu!, il 'l"emplaça~t un -oertaiofl ·n ombre de. litres de: II ajt Ipnl' ,u!l-e quall"

EXAMEN D'ENTREE

, .A ,L 'ECOLE li'J'tDUSTHIELLE INFERIEURE DE SION

Problèines.

'i~ Àu co'u rs d"un orage, 'u n enfant .qui :n"a pas' de montt'€ s ajA; q,ue Ile S011 Ip arcourt ,3 40 ln à 'hi seconde et qu~ 8011 cœut' donne 90 .'p u!1SJaJtiol1J8 /par nlinu/t é. Il eompt-e 72 rpuls;à~tons entre l'édair et :1e bruit du rtonnerre. A quelle :distanc~_. est-il de l'éclaü· e't' le hruit du ,t onner·re. A .quelle distanc'e .est-,il du '. lieu où 'l a foudre est ·tonlJboo? . " 2. Le Ipé'ri:h1èt~e d'une pXOIpl-iété, 'de for,m e -rec~g.ui1aire ·est 'de 1080 m et ~'une de ,s e,s dimoosions >est ·,l e tie~-s- .··dè ,l 'autre,. Trouv.er ,l e pr,i x d'aiChat de cette p'r opriété, sacll:aht qu'eHe ra.p· por.te .16 .f I . par ar,e et que ce rev.enu représente . ITes · 41100 du

'Prix d"achat . .

. 3. .Effectuer Jés opél~tions . ,suivantes; :apr~s' a~oix tout .:r édüit

ern fr.a.ctions .o-rdinaires..

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. 1) S/~ 12/13 0,65 17/21. . 2) ~ Stl1 - .'. 2 )/12. .:' " , .. ... 3) Mul:t~plier et. ·.&i;m-n%fi~r' : ':.'7/10 f01 S 4115 fois. 9128' . l" . .... . 25 177. 1

Papa est content: '2 e année f'Ol' " "l

4) D.iv.i:ser et ,e xtraire les enti~l"s : Il ·2)3 : 9 1)8. ,4. Dans ~ne ~o,u,l"se ·c ycliste, 'un coureur ,p ossède à -cinq kilomètres de .1 arrlvee -unB 'a vance de ' 3 ' km !sur Ile groupe d.es autres COUl~ll'l~S. Il ,i~oule 'à 32 l{Jm là l'heul~e -et 'le groupe .à. 36 km. Le ·c oureur -isolé ,sel"'a -t-Î,l rejoint .av-ant -l'ar'rivée et il '-cœnbien de ,m inutes ? l

En marche

vel'S

la gorg'e

_ S~mbre~, Iles ~arO'lBs, derniers vestilges ,de la végéta.tiôü, d~·~.~~al'E~nt ça. et :la, lI eurs br&l1Jches nOUleu's es. L~s 'ooiUoux du s~t~el:' -ro~llla~~nt bruyla!lTIlment 'SOll!S 'n os 'p ieds. Des moutons \r,evelll'1es bel'allient. D·n glrelot tinta. Au 'g\azon ·su.ccéda le 00bl~. Et devant n?u1s, CQmm,e une ,dune devant la mer, la mas's e nOIre . de la Imo~alne barr.a 1e , ci~l cons-tellé. Derrière e1le c'.é tait ole .. glwcier. Nous ·alM-OIl!s .lplMimi ,l,~s bl~cs, tr.ébuchant' sur la ,g~e- e~ ile~ ébou:Us, 'enjambalTht les ,creV'3!sses, fentBS de noirceur QU .•grOndaIent :des eaux lS'Ou~}'Irwines . . A :UlCUl1 sO'UIffle ne It roub~lt cr,e ..ca'l:ne id e .:la nuit. ~e .sci' ntillII~ment 'des étoi,l'e s em,piHssalt I ·a l:r , ,1'~'lnob'lJe et tr~s ,p ur. an .:dilsbi'n gwait VfclJguement, ~?US Il ?s, rt;enebr~s du CervIn, ;Jla ~oupur.e Iblan~he de son gl~­ Cler, -cl ou toonJba'lit, >con;f'us, un 'brUIt .de torrent. A ,mesure qu'on 'a v&nçait, cres blocs 's 'espaçaient, lIa pier.r,aiJUe di,minua-1t la glace était pl,Uis étendùe ~ fugueUtSe. La pente se r.eÎev-R s'év·a sa. Le ciel ,s!.é.lal'git . . D.es Ic onstaJ'Ialt ions !nourveHes . s'a'lu~ mèrent. Devant nous 's 'ouvrit la gorge de T1efem.ma.t~n.

VAUD &XAMENS ANNUiELS DE ,1954

39-

DICTEE

OLASSES PRlMAIRES

.Remarque : ·La s~olarité ic ommence à . 7 ans, . comme .e n Vala is Deg'ré inférie~l': l 'r.e année

La cOllfi,ture ~ un Im atin - une -bête - ·t on par.a1)luie -"le lavabo - 1 '.égilise - mon ta:loll - .les 'l"·ivières ~ ·J'arbr e __ un banc '- u.n moulin .- l~ ·c our - un 'Char -.tes !l apins - , la pœte - des élèves - ton j,a rdin - . , ~:n Ofï\lge .-;. a~ ~u:n,e. '.' .

P.apa a deux enfants, une rfi,met1te et un g·al·çon, M·a rie et Pier.l'ie. iL e matin, !la sœur et ,le frère 'm angent des tartines. DeVIant. lIa Im-aitSon ,les .p etits ·s 'a 1'Irête.nt, ,r .egaroent à . gauche et à '.d'roite, ·tl"aJve~sent la route. Ils a-r1"livent à :1'écÛlle dix minutes avant ,l a 'p remière ,l eçon de I}a 'lnatilnée. . P~pa est content de ,s es deux erufanrts. J

Degré moyen: 3e année Dans la neige

Louise et Marie s'Ia mu:sent !dans }ta neige toute bene, toute propl"8 et tourte lb 1anche. Elnes m·ar,c,heIllt et 'étèndent ,l es bras. . La nei.ge J'a it comme une :b otte ;s ous :I.es souliie rs. lVlarie bà~cu.le et tombe à plat ventre. EI:Ie ,p,lewre. Louise re:lève ;sa petite sœu·r et il ui 'dit : « Tu vois ton pOl~tr.ait idaJllis ,l a neige ! » IViarie ouJbI.ie Is es ,lalm18s et 's'a ute des deux pÎled,s sur l'inlage bla.nohe. M~.is 11 est ,l'heure de 'l'écolle. IL es deux sœUl"'S retou'r nent sur le ohemjn où .la ;n€d\g e est moins rpro[oode. . D'aprè·s Pa1ûe Lave?'gne. ~'école

de mon .viUage: 4e année

.. J'ai eu · le· bonheur d'I~Iller à l'~cQle pdmaü~e, à l'école de mon vHlage. EHe était :insta01lée ,&U Im-iHeu <des champs, au milieu des hl'uits .rusrtiques, {comme une ruohe. C'étairt une g'r ande :sal1e ,a u 1)lr emier €tag'le ide la maison de commune, ouverte ',sur Il es ,n la:r ronnioers de la :place~ Quand on ·l'ent~~i,t 'les ·f oins, ·},e s !l8Jrges 'c hars rfrôJaient :l ès InuT·aiUes, secouaiënt · Il es \f aneusés -e t 1}es fia'll'Clheul'ls :q ui ,é taient· couchés s,u r la 'masse . odorante et .qui nous ,f a'1s-aient des ·s ignes d'amiti~ au '·'Pa.s~a:ge. L'hi.vl8r, .q uand on céléhrait Iles Im a:ria'g,es, .le maître s'ia,bs-eutait un moment. La tlll'wriée, blanche dans s·a ·r.o he de noce, s'ar rêtait et ·n ous sou'r ,ioot. D"aprèsE . .Moselly : «' Le rouet ,d'ivoire ~>. 5e. année

. Même.. diotée .q u'en 4e année; ·p lus les tphr8Jses suivantes : .L Le' chien ,prit l"Rrrêt, Ile ,c hasseuif tira, ·l a perdrix ua;ttit des .ail es et ,t ornha clowns ,le IbuissOll. 2 .. Va. ,à Ilia gare, dépêche-toi, le train arrive dans quelques lninuœs. ;' ·3 . .C'est dans 'la ,p:ltaine· d~Avenches que nichent Il es ~aisans. ,4... Tou·t es les recoltesauraient été rentrées, s'.u n'avait 'p as .plu tO\:is' Jes Joui-rs. . . ,


-

40--

Degré, Stlpérieul' 6 e ~7e-8e

~'ch e ll e

41

cl'clfp}J'r'écùition

0-:1'4 ,f aute

1

1- 2 fautes

ann ées

. A ma,lin, malin et demi

. Del}uis trois jOUl'~, lIé -noble f,Hs du ,lion (Lion), couché .3a:n~ forœ(;s) .sur Ile sah1.e, ne èess·a ilt ide g-émir, terra;ssé 'pal).' LUl mal aussi terrible que .m ystérieux ... Les 'a nimaux 'les plus :s-avants fur~nt ,ap.p~és le nconsultation(s), maitS toùJtês' lleur·s drog.ues furent .ip.é~rfièac~s et le découragement ,enrv-ahis.s·a it ,I.e vi'e ux roi Hon (L). Au milieu de 1a con..'3ternaltion générale; on vit oarriver le vieux ohaca!l (Ohacall) . - ISei~n.eur ,lio-n (iL ), dit-H, j"arr.ive ,d'un :Joug vOy3.ige, j'ai app.r is 'v otre doulleu.r et j',a i valdu venir s·a ns rta-rder. Cessez vos Il,a rmes, je ;connais (Le remède qui Ig uérira votre !floble HI.s. C4.acum 's ',wpproohait pour entendr.e a' ordonnance. - Virte, que il'on :sell"Ve à Il',a'Ug~uste 'm ahude -le sang chaud d'un hérisson. Aussi,t ôt, oos émissaires furent ,envoyés 'Bn tous(t) sens à !l a 'reoherch.e du hér,ilSSon qui fout hi<entôt dirouvé ,e t milS 'a u ,courant du Is ort qui l'attendait. ,C achant iSa ,p eur, bien que ;colll1aissant :la haine du chaca:} CC), N Ise présenta -coura'g eusement devant 1e ,roi. 7e-8e années

- Sei.~neur, ldit-il, je ,su.is .p rêt à donner mon !.Sang pou.r sauver votre ,n able ['1:18, mais je me '}?e1'lmets de vous if:aire re marquer que mon cher ami chaeaJI (C) ~ oub1ié u·n détail fOl"lt impOTtant de Il',o rdonnance. Nous 'étionlS ide -compagnie le jou.r où un (h)-er,m ite ,n ous prédi,t ;la ter.rihle ,m al,a die qui devait frappei·-· voti·.e f~U,s. 8'c - année

foit ·s avoir Ique uoms laul~.joùS tOtlS deux :l'honneù,r de conà !Sa g,uér.i:son, car, nOUIS, rdit-il, ullle ,oorv~U~ de chaœl de ,s·a ng de ihér,Îsson guérira ,infa~1lilb:lement ,l e malade. chac-à:l (C) rf ut sai'si et égorgé. Sa eerveHe fut a'ri"osée du sang' du hérissOn 18a-ig,né là lIa ,p atte, 'e t ·ce singulier ~'emèd~ ad'ministr-é au 'ma1aJde. Lê ,mallade recouvra ,l a santé. Le hérisson, vli te ·g uéri :de Is a :légère }jlesstn~e, 'retou~4ria à S011 terrier, chal..gé des 'p résents :royaux. D'\ltIp.rès A: Davesne ,e t J. Gouin: « Oontes de la bro-usse··e t· de la forêt »..

Il nous tribuer arrosée Le

-

3- 4

»

-nore 10 9 » » 8 » 7 6 »

5- 6 » 7- 8 » » 5 9-11 » 4» 12. . . . . .14 » 3 » 15-18 » ') ,;., » 19-23 » 24-29» » 1. 30 et 'a u-dess us » 0 L'omi.ssion d 'un ,s igne orbhog'l"aphique compte 'p our u ne f 'a ute ·si lIa n3!ture -du mot en 'e stmoclifiée (a pour à, on · pour où .la poui- ilà ,etc.) ·ou Ip our .une demi-faute ·d ans Ue èas COl1- , , t" traire. L'omi's sion -d'un mot ,compte ~)()iUT une faute en lere. Une faute de ponctuation = ~{I faute. Une 'f 'a ute de vocabu·laire .qui se répète ne compte qu'une foi's. rI 'n 'est marqué qu'une f.aute par mot.

COMPOSITION Deg"l'é moyen:

l~e

année

1. Un chien m,e pour:s uit. 2. Pi,e r.r e joue au TIl'é decin (,M ade joue à l',infinnière ). 3. Des homn1.es des '0 avernes reviennent de la chassè. 2,e ·e t 3e années

1. Un :cydi.ste lilffiprooent.

2. Un~ jo>1ie nichée de U·a pins. 3. Ce matin, lm·a m'a n est l1ll'aJJ.adte. 4. Le confli'Seur ·p répare Is a vitrine de Pâques. Degré supérieur

1. E'n têU~siège. · (E-n funi'0ul1aire ... En train ... En auto ... ) 2. Dernier matin de vaca'nces ( ... d'école). 3. Départ ,p our ,une ,e~cu:rsiol1. , 4. Le ,m a-q uignon examine une bête. (Le boucher ... LB vetérinaire ... ) . 5. Vin m-embl-.e doe votre f:a;miHe est g'ravement n1a lacle ou a été victilme d'un accident. Vous écriv,ez à votre frèr e (sœur) . .a îné qui est en Sui,s se aJl1emam-de, 'p our lui [f·a ire Ip art de eette nouvelle. ,L ettre Tous les élèves iqui vont être l~bérés de l'école 1J1'ùna'i"t e ( y 'Compris ,les filHe.s Iqui entreront en classe. 'ménagè,re) ~'édigé]t en outre, sans b?'>o~tiUon, la ,l ettre süiVla;nte :


-

42-

-

M. Haùfs Wengè'r, 'f,ue d~ Platanes' 6, à Bi~nl1e, vou's ' prend à son ,service dès Il e début de mai. VOUfS lui écrivez pour lui a11.noncèr votre alrniv'ée. ARITHMETIQUE 1re année

Degré inférieur

Gauche 5+3= 9+6= 5+4+7= 8-3= 14 - ,6 =

D1+oite 4+3= 8+7= 6+3-8=

17 - 6 - 4 = Il 6 - 8 = 2 'd izaines moins 8 unités 17 ~ ... = 9

+

5+

4 - ... =6

7 - .4 = Il - 7 = 18 - 5 - 7 = 13 5 - 9 = 2 dizaines ,m oins 6 unités. 14 _ .... = 5 6 + 3 - ... =5

+

Gauche 48 + 37 = 89 -. 54 ,= 92 '-·48 =

49

+

D'toite 36

=

78 --43 = ' 83 - 56 = 9 fl'. X 8 = 8 fI'. X 7 = En 48, cOlnibien de ,f ois 6 En 63, ,c ombien de fois 7 54 : 9 = 56 : 7 = Jean a Ireçu un livre de ~4 (96) Ip ages. Il a nu 49 (48) pages, ,p uis 26 (29) .pages. C<m1Ibien Il ui r-este-t-H de paJges .à lir{~ ? Ma:m'a n, 'ava-rut 51 'p aquets de '&U0re . .EllIe en achète encore 6 fois 4 (7) ,p aquets. Comlhien en 'a-t-eI.le maintenant? 3e année

4(' -aunée

Ga'll-che 2764.9 + 87 = 8987 -+- 70,6 + 38738 + 79 7 km. 5 dam. - 9 hm. 85 m. =-: ... m. 8 km. 7 dam. - ' 8 hm. 76 m. = '.::<m. 15 'k-g. 5 dag. - 8 hg. 'f>5 g. =.0 " . g. 14. kg 6 dag. - 7 hg. 64 .g . = .. , ,go 11,769 km. X 28 = ... km. 8,98(3 km. X 2'9 = ... km. 4,5 : 100 = 7;6 : 100 = ï-979 .-f- 803

+

1. Au mo.i's die mars (-alvri1) une Ï:wm'iJ11e la ,consom'm € 35 (45) kg. -de pain à 0,76 fr. Ile l~g. Que'He le st la dé.pense journalière (' à 1 ·ct. près) ? 85 0t.-114 ,c t. 2. Une !s'aJN'e !d'éco~e mesure 8,9 .(9,2) m. de Il ongueu.r et 5,35 (5,85) lm . de 1 a,rlgeur. .on pose tout 'a utour de cette ,salle une liste de bo.i's .qui 'c oûte 1,20 cir. ~l~ ID. Quell1e est :la ,d épeilse ? 34.20 f.l'.-36.12 f il'. 5e année

Go./uche

Droite

miHion 37985 = 38,75 X 0,0.04 = 857,84 : 38,7 = (à 0,001) 3 ha. 9 a. = ... m2 ~

2e année

~

million .:..- 38758 = 47,76 X 0,006 =. (à O,{}Ol)

76'8,48 :48,6 4 ha. 7 a.

=

(là o',O{H)

= ...

m2

1. Un ,Utre d'huile ·coÎlte à 1'~pi0j.er 3,60 (3,80) rrr. Il .Je T€vend 4,55 (4,75) .fr. Combi,e n gag,n e-t-il ,s ur un tonneau de 1 hl. 2 d~l. (1!h'l. 3 'd at) ? 114 ft.-12,50 [T. 2. Le tunn.el du St-Gothard imesu:re 1·5 km. de :longueur. Un garde-voi,e le !par.court Ic haque jour en 1:'a isant 80 (100)' P:l!s -de 75 -cm. à ,l a minute. ,Quel temps met-il pour ~a tr\aversée? (en h. ·e t 'm in.) 4 1h. 10 Im -3 Ih. 20 m. 6e

Deg,r é supérieur

année

D,'toite

GO,/lœhe

Degré moyen

Gauche D1'oite 287 + 9 + 478 + 37 = 278 + 9 + 487 + 79 = 763 :'7= 864 :8= 637 0m.--348 cm.= ...m .... 'cm. 645 0m.-457 cm. = ... m .... cm . 1. Conllb i,e n [ 'aut-iQ' aJjowter à 6 foils 57 (58) pou.r faire 93.i (943) ? RéponSie 589-595. 2. On ,a ohète 9 Il itres d'ilÎuï:le pour 54 (36) fr. Que coütellt 2 :Htr,~ 'et demi (3 !l itres et demi) ? 15 f.r.-14 Ïr. 3. La har,rière qud entoure 'Uri Jardin a' une Il ongueur de 72 m. ElUe :a ' coûté 9 ( 8) fr. 'Il e .m. iL'ouwier a mils 17 (16) heures a:3 'f[·:'';}'Jieure Ip'o ur 'l a poser. Quel êSt :le eoût tatrul ? 699 fr.624 f.r.

~3-

20.4 : O.P2-4 = 850

2.2,1 5 -

? D 72 72 Le 7% de 375 da.!.

=

Le 9

262 L 5

Combien manque-t-H de m2 113,5 a.. 75-00 dm2 + 2.:W m2 poUi' f.aiTe '.l0 ha , = 3,3:35 m2

+

-

ï <'1

: O,03-t ? -

= --

650 4!) ---

63

% de 435 clal.

=

391,.5 L

Combien manq:ne-t-il -de '

m.:t

14,13 a. + 6300 dm2 + 800 m2 pOl\r faire Y.\ ha.? = 207 .

à ,'

1. On 'a imp~i\mé 5200 (4200) 'exemplaires d'un livr€ qui est revenu à 4,80 [J'. :l'exenl1)lalÎlre. On en vend 3800 ~2800) a 5,.aO -(5,60) f il:'. Œ'un, p'u~s 1e !Solde es1t .c édé ,e n JalbaiSisant le l)l~ix de vente .de Imoitié. C3Jlcullez le hénéfice ou rra perle. :P = ~10 fr.56'0 f ,r . ' '


-

-

.;.44 --

2. (,Fi~les) Arvec Iles ~Xt (516) d'un ,c oupon d:e toiile, un€ 111éna gère !3. Co:rufooti91l111é 8 ITi,noooes de oursine qui ~uj ·coûtent 2,25 (2,50) fI'. Il 'un. QueUe est '}la longueur ,d e la pièce si Ile m. de toile coûte -3 (2) fil'. ? 8 m.-12 m. 3. (Garçons). T,r aœz ;UIl1 cercle de 4 (5) !0m. :de ,r ayon. Ins .. cr.ivez-y un hexwgone. Quellle est Œa Is urface de 'l 'hexagone ?' Apothèlne 3,46 (4,33) 'cm. 41,52 0m2~4,95 'cm2. 7e année

3/1 7/9 -

Gauche = 17

1,3 ,5 /6

15(7 X 6/7 =

88 : 11114

Droite 17/18

134 4/7

24 2/5 -

112 5 % % ,de 4260 fr.

244.95

5. Fil'les) D.ne maman a ·retiré les intérêts de 3200 (4800) fI'. p'laoos ·à ,2 % % (314 %) ,p endant ,9 mois.' Elle garde 26 (27) fr . .pouf lell1e et p;amt&!ge le Is olde entre is es deux enfanlts A et B; en donnant 8 (10) 1fT. de 1l~U8 à A rq u',à B. QU€ll'1e 'e st ,la part de chaoun ? '2 4 Ïr.-16 'f r. - 50 f.r.-40 ofr. 6. (,Garçollls) Une -p'la,que d'·a cjer reeta:TIIg"lulaire a 48 (46 ) 'Cm. de Il ongueur, 35 (25) ,001. de largeur et 3 (2) 'cm. d'épaisseur. Elle le st p.eT,c ée de 6 trous semi-c:i.r.cu1lai'l'Bs de 42 (40) nlnl. de dia!mètr,e. Qu.el ,e st ,so.n .p oid1s, ,si 'l a densité de J'ad'el' est de 7,8 ? 3-8,339 kg.-17,3'52 k,g·.

1,7 '5 /7 = 6 2413~

X 7/8 = 147 7/8 108 : ,9 /,l!3 = 156 4'% % de '5840 'fr. =

.169

=

'45 -

~

277 .40 :Er.

Problèlnes :

".

""".

i LE MET][EJRUC·EST CE QU][ UN][Ti ,

...

,

.

,

..

,

~~

1. Une 'machine il cou'CllT,e -newve Ic oûte 620 (640) fl'. En ,r~ba,i.s de 2112 %. :S i on la paie par acomptes" -le iRrix ,e st 'au'g\menté de 18 % (21 %). Gailculez la dif.férenœ '8ntre iles deux modes de Ip aiement. 127.10-1'50.40. 2. (FilMes,). On a coupé d3J1lis une pièoe de drap deux ·mol'ceaux qui représentent Il 'un ,le 20 96 (25 %) et l'autre les 711.1 de .la !pièce. .Le Imorooa,JU I~estant vaut 18 (25) :fl'. Que vaut la. pièce entière? QueUe est ,SIa ;}ongueùr totale ,s i le drap vau't I l fI'. le 'm . ? 110 [1'.-10 m. - 220 fr.-20 m. 3. (Garçons). Une talble ,ronde 'a 0,8 (0,6) lIn. de rayon. Elle Ise par1ïa',gè en deux ,pRlrties ,egailles, 'e ntre 'lesqueLles on place u ;n e ra:Uonge dont 'la Ilargïeur ég1~1'lte ' les 4!5 (:%. ) du rayon de ,l~. -t able. CaJl:c ull ez : \3.) lI a ,s unf'aoe 'e n .m 2 de ,l a t~ble avec Is a r, ailong~; 3.033G1.6704 m2, b) Ile volume du ipI.alt eau ,e n d1lU3, ,rau,onge IconlprÎ-se, si le bois 'a 'Une.,é' parss' e ur de 3 cm. 91.008 diln3-50.112 dm3. . , ', " . .

payant compta.nrt, 'On jouait d'un

8e aimée

1. Quel capitwl rapporte 42 (38) ,f I'. id',intél*êt par mots à 5 V!: % (4% %) ? 9600 fi. 2. A 'quel taux S011t Ip laoés 5400 (4000) (f,r . 'POUl!" ,rappor·· tel' 21 fr. d'intérêt 'e n 40 (45} jOUrl"lS ? 3112 %-4 115. . 3.37 (49 litres) de benzine 1Jèsent '3 2,56 (43,12) kg. Quelle est sa densité ? 0,88:-: . 4 .. Un funi'Culai1"e part de 1!~Jititu.de .d e 1100 (930) ·m. et arl'tive à 1750 (1540) m., sur une !d:ii~nce horizontalle de 2000 m. Quelle est lI a p€ntte en 0100 ? 325 0100-305 0100.

L'apprentissage du calcul

.a

« Dans tout enfant il y lIn c.wl.culateuT en herbe » . D'où vient 'dDll'C ,qll>e SOUVient 'Clet ,ens'eignement soit Is i ingrat et si rarement 'courolllné Id'un Is uccès 'aurore que spec1iaoulaire ?

Remarquons tout d"albord, que p:lus que parrtout 'a ilJeur s. 1es -débuts ,scol1aires marqueront 1l',alp,p.rentÎJssage fmur du calcuŒ. C'est 'que .lorlsque nous 'arrrivent nos petits écoHie.rrs de 5 et () .an s nous ,broyons lalV,ec heaucoup tro,p ,d e Ï iaciI.ilt é qu'il1s CONNAISSENT Heurts IcJl1riJfi:f3r'~$ jLllslq u',à 10 ,elt rnêm,e 'plus l oin ! Le~ parent,s nous av'eI'lmSlsent: «Roliland ,c ompte j-U'squ'à 20, vous :saVlez »... ,E t 'n ous, fortes de ,o atteC'ertitlide nous nous hâtons d'additionner, de 'souSltr.air e, de 'P'}.ongier .nos débutants en pleine abstraction 'e n leur rp,roposa'llft, 'sH;Ô't ,q u'i,Ls lécrivent :leuTs d'ix pl'emile-rs .c:hifrf.res, les « cü\1.onnes» de 1l1otrea,r ithm-étique, cours inférieur, qui 's ont d',excéllle:nts eXjerckes de composition et de l'ecompo.sition ou de ,roeClher.Clhe du ,coonrpJément .des dix 'p remiers ·n ambl'es su.r 'l,e squels 110UIS !paissonsrap,i dement et '~a:ns préparation soédeuse. U~n ;petit coup de 'Sonde nou", per,m etbr,a it de réaŒiser qUé ce savoi'r :est d'une manièr,e généra/le, pu.reme.nt , verha.l, ,c.' est une 'nom,e nc:lature dont l"enfant ·e s,t fÎler m'a is, Iqu'Ï n',éveÎ'lile ·e n réaHté en Lui aucune opél,a,tion iÎ'Iltell,ootueHei' Ulri ,e nf'a nt qui a besoi'n de Is es doigts pDilr iColn,pter 7 ne lconnaît :palS ce . nombre. Salls doute a, ~,i ,f erone-nous .a(p,p rendre par 'r épétition que 4 èt 3 .font 7, mais ;ce 7 n'évoquera d.QllS Is on esprdt qU'Ill'n.e f.orme extérieure parcil1e à 'celle d'u:n e Il ett:re de U'alphabet. Or, Bi ce ·n 'est que


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46-

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par 'le grou·p eiutmt des lettres en syllabes, en diphtongues, en mots p'a r la méthode g1loba.Je, qu'on 's'a it lire, ·ce n'est que \l ors que .1'enfal1lt aura .p~S's-é du «nonllbr·e .senJbi la u nombre pensé » qu'oH -se représentera :1e nombre camlne une co.lileotion d 'unité:') avec ·s es diverses cumposantes ~:)Ossiihles. Bref, .il .f,a ut qu ~ après .des mal1Ïipu}ations nOlnhreuses et ,v a'r i'ées sur Ides obj·e ts di.\l1el~.s, ill ai,t ,d'Iwhord 'a cquis une notion GLOBA1LE 'des dix 1'1',emi1er's nombres et qu"ensuite Icette notion .concrète ,a cquise manuel'lement, v isueUement, 'a udlitivement détermine une « activité de conoeption ». CeUe-ci dépend de Il'a ma,turatÏ'on de Il "enfant et - i/l ne Is ert -donc de den ù!e brû.leT .l'étape. En cOillséquence, notrepr,e nüer b ut vi:se,ra Il'acqu'Ïsitlon de notions LIMITEES ,M AIS ' REEL'L ES. Le ten1'P's 'q ue nou ~ passons à '0e!s ,exerCÎrces e s,t d'une i,mportal1'ce p.rirmord iale pOUY potre ·ens'ei.g nem'elllt ,f;utur. Si ,p our une rai,s on Iq ueleonqu'e ün pass·e sur oette p,r emièreÏlüüation concrète 'l a p1upaTt des enf.ants seront victimes d'un vel~baHsme qui suhsli stera t ou t a l\. long d e leu·r 'scol1arité, d'où 'l 'apathie ·e t .le p,e u d'·enthou ?i';lsffi C:: qu'ils 'lTI,anife:siel1lt -pendant !l,a -leçon de caleul ! . Faisons un peu appell à n03 propre3 souvenirs: qua n d avons-'n ous 'S'aisi Jque .l'exercice 7 = 2 + 4 + ... n'était eil brei' que la recherche d'un compaénlent? Or ·c e 'g enre d 'exel'ciee figure 'd ès .les prenlières .p a< g es de notl',e ,arithmétique COUI S inf.érieul·. Quand .la recherche de ,l a Isur.f.aese 'd'un 'C,ar1'8 ·est eltle devenue ·a utre chose ,pOUll' ,n ous ,q ue l'a,pp'licatioll 'méca-niq ue d une formule? LI aurait pouTtant été 's i facille de nous fair~ f ranchil' cette étape concrèteo.nent par la construction et ,lE! manipul'ation d'un dalm i!e r ! Un ,s econd .p rinci,pe ;q ui vaut pOUl' Il 'enseignement du calcuJ il, tous les degrés consiste :à 'poser ·a ux <euf'anlts des :0alculs dans leur vi,e : cakLüer .sur des données anciennes Iqui 'n'éveiNent ri,e n (I.e pai!n ptaJl' 'e xemple), 'est 'Une ahsu,r dité ,qui ne :s'LlIscite ,a ucunement l'intérêt. L'intérêt inlmédli-at d,e Il'.e nfant nous fournir.a le point de départ de notre Il eçon -de ·e:a,.lcUil : 'p our savoir p,ay'e:r :au mag~'sin, à la poSlte, .au IIna'rché, JI faut lemploy.e r de ,Ja 'm onna.ie, Ip our pal'tagel' , échang,e r aN€C les !a utr·e.s il .f 'a.ut !s'a voir co.mpter, pour fabriquer, ,c onstnllire, ,c onfeotionner, H rfautt 's avoir mesu.rer, 'p esel'. Pl''1atiquernent, on f'el~a compter 'non I~eu:lement dans ,l a leçon de ca.leu,l, ,m ais Ichaque foi,s q:ue c'·e st intér,eS'sant et :l es occasions s'off,r iront tous Il es joUlrS. Au premier :stade on V'él~iffiera dans Il'e 'c oncret toujours la compréhension de l'enfant \aux tter,m ,.e s qui -indiquent le rap:port: 'autalDt, plus, l~. 'l11!ême 0hose, davanta'g e, .m oins. .Cette première initiation est d'lÏmpo.ntance: tout en arithmétiqué:: 1

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est <q uestion rie r ,apports et .la c01m pr&hensioll future des pro ~ blèmes dépend de Icelle que I}'on 'a pr.ÎIse de CeiS .notions. Il exi.ste, à cet eftfet, des talb leaux !fort iSiuggestÎlf's, mais i:l ;sera îacileâ l'ingéniosité de lia rmlaÎltrlesse de r,e médile r à l,e ur J~bs'ence. Des growpes d',entflanlt.s f,ol1lt merve~l1e 'e t lSuls:c itent une 'a ttention ;soïitenue, bien ,pllus Iqu'un m-atéri,el IÎnerte. Ces groupes serviront égal,e m·e nt Ip1us tard là donner tà I}'.enilant 'Une oonnai'ssa'n ce du nombre ,e ntier 'c ardinail et ,cei}l.e du nombre leTIJti-er ordin.wl. J'ajouter'a i enCOfie ,q ue 1',ap'Pl"entissa,g e des 10, 20 -ou 100 pr'e miers nombres ,e st Il 'armatur,e lp:liUiS DU ImOOlnS bioo étab~ie du calcul à tous Il es degrés de Il'éco\l e Ip rhnaire. Y. G.

Un appel à Mesdames les Institutrices VOUiS IRLll'<eZ 's ans doute ,appris par Ilia 'Pr,eS'se Iqu'une vente de .s-avonnetteIS le n IfaN,e ur de Il'Institu/t de Son11JenJberg à Fribourg a UJ:~a lieu ,l es 19-20 novembfie Ip r'o chain. 'Cette maison, t}a seule 'cathoMque de :la SUJi·S'se Irom:ande 'S'ocCu1)e >de l'édll'oation de jeun es aveugles. ENe IsoJ:licilt e vlotr'e I31Ppui Ip our Ic ette ~ction .qlÛ !Se révèle odes pllUis nécess aires le t qui les/t recû'm 'manldée par l'Episcopat 'Suis,sie. .L a Li'g'ue d,e s f 'elIllm,e s ca·tholli'qu.e's la 'été Cihar,g ée d'org'ailliser cette vent.e dans Ile V!alaiis ro.m·a nd. A .s.on tour, 'el,lle f ralÎt appel à votr.e .giénéros,i té ,e t là v.ot1"8 dévoue·ment. EI:}.e vous pr,ie Ide bi.en vonloi'r Illu i indiqueT 'aJppro}êÏ:m'rutiv'ffillenrt; 1e 'n ombre de savonnettes qUie vous ipensez p.ouvoir.-, .p~a,J0er dans 'v otr,e ,c ommune. Le prix de v,e nte ,e st fiX!é à 1 f.r. Daill's .l"es,p oir Ique 'no.mJbr,e u;s.es .répondr.ont à cet œppel de char-ité, noUis vous ladr,essoIlJs Mesd3JIDJes ,l'e s Il1Istitutr,i ces, nos .remeroi'emenrbs et nos meÎl~leurBs .s:allurtations. Le C01nité de la Ligue valaisa,nne .

Pianos H ",.".OIl;U"',[1

Vente .. L ocation .. Echange R .é}l;),l'at ions • Révisions Accordage

Radios Dis'l.,œs

Tél. (027) 2.10.63

SION


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f

PARTIE PEDAGOGIQUE

~'

i"' .

. D'e t'enseignement agricole il l'école primaire Autrefois le's Suisses pa's saient 0hez ·'lleu.rs voi's ins pour des pâtres; on ·au,rait mieux dit Q)our d·es a lg'r,i culteurs·. . '. 'Leur 's olI ,1"8's nown",i:s:sait !as-s~z facileU1,e nt, '~aT d'abord ils étaient Ip eu no:rnhreux, ensùi,te ï.}IS iITl.enai.ent une 'v ie ·m oins dispencUeuse. Les importa.tioll1'S de vi,v're's et d'a'wbr,e s produit::.; n'·a v,aient 'd e Join pas la nlême i.mportan-cre que de 110S jours où lI a Ip'Ûlpü1ation est pIus du rc10uJble et les J.TIoyel1'S de trans-port ·3i. rrup:iides ,e t 's i 'Collnmodes. AcAmeHe!J.nent on p,eut ,diTe .que natTe :pays 'e st ipeuplé en gram'de :m'aj ori,t é non ;plu"S de pa.ysal1ls, qui ne f o.rme·n t q ne le cinqu.ièm·e à p.einle de la ip opulakion, InailS d',a1r/t ilsams, d'industri,el-s, de 'commerçants, d'intelllelCtuels le t de fonctionnair'es de . toute ,c aJtégode, soit dools Jla Gonrf'édé.ration, Is oit dans :les Gant.oos et Il es C'Omlmul1Je's. Oe.g fonction:na:i'l"les . f 'o r,m ent une a:rmée formidaJhl'e :et Icoû1Jell1t Ibeaucoup. ,N OUisaVOln s 'liU que v,e r,s l'époque de l'a (première ,g lu erlre Ilnoudi,a.}e Ic eux Id e 113. COlll.fédér.a;tion étaient .1à leux ssU'1s 'a u 1l1otmibr.e de 90,000, nomhr,e 'qu'.ou a diminUJé depui's, et que ~leUir ,e1l1rbretien, Iq:u'on ,e stilnait à 7000 fI'. en mQyel~ne par indivlidu, ·é margea'i.t ·au Ib udget Ipour une somme d',e'u viron six ce,l1Jts m,j1lÏ'ons, !lie Uers des l"I8.cette:s budgétaires. C'était qUle lque 'c hos'e -pour les ,co'l1trihualb les. . Et le ,ch-if!f1r,e de Ices ,e m'p loyés '!",eSlfJeet -restera touj ours trùs él~vé. Pour Ilia :repourv'ue des pl}aoes dans p,l usi,euœs 'de nos services 'PublÏic~:s 'l es 'e andildats 's ont ha!bitue-nel~ent dix f'Üis p.lus nombreux ,q ue l,e s "i'd,es. Ceux !qui !sont écartés composent alors une Irnaiss'e 1d',aÎl~l"li:s, s'Üwvent -de déCt1aJs's és, qu~ ne veulent guère retourner dans le milieu d'où ils Is ont venus, V-el"lS I!a bonne terre que .tr.avlai,]Jl'ell1t -encoo"le leur,s Ipa.rents et que .traiViai'1Iaient leu'rrs ancêtr,es. Hs Is',a;ma,.sls e,n t ·alors dans l,e s g.r'anIdJes ci,t és, OÙS8 coudoi,e ut i] 'extrême r,i chesse ie t 'l'extrêmJe 'misè:r.e, foy,e r's d'idées malsai'nes ·am îP.oint de vue ,r,eH:~ieux, politique ,e t soci'a!l. C~est 1:1. conséquence :de Il a désBl."ltion de ,la crumpagne qui, si nous n'y 11re110ns ,glande, deviellldl""a lau,s si un .fléa'u pour notrle :p ays. NOUi3 (Usons hi'en fléau, !Galr 'la ICaJmpagln e qu'O'n ·albandonne \p our un gain ,im[ffi-édi1wt, ,lll.lais ,eiœessivlel1J.,e nt insta;,ble, lest ~Ie .g'r:and rèS'ervoir de ·l a richesse Inatérie11e, de .la .foi ,relii gieus'e, d~ patrj()ti-slue, de ,l,a ' S:iUl.plidibé ides mceur,s . Bt de lIa lSolidari,t é qui vient de .oe qu'on s'y ·c.o11l1'aÎlt , ·ta.ndis qu'e,n vüle O'n ·e st :COlnm'e 'perdu a.u -luilieu ,d'une (foule a-.nonyillle~

Oui, 1'hol11im'e ,a été créé pOJur :les Ic halnps, Atd am 'a été le et J'a maj o,pi té dte ses descem:latrltls a u'Ssl. L'histoire 'nous -enseigne que Ile jo,mr où les peup'les, '00111111./e \l es RŒnains, ont :nég]d'g'é ·ou :a.bandol1lné Ile travaH de Ua ter,re, ils se .sont illlÏ'S ·s ur lI a voile de l,a dé0a:dJence. Nous awons dOl1!C à 'nous tenir en ga'r:de Icontre Ic e danger qui !lnenace ,a,.us'Si In otre patrie.

- "p remier la:g~r-iûUatJe.Uir

C'est ,d',albond talUX 'a utorités 'de 'pI'le\l1idre Ille s 'm oyens de luttiJer 'c ontr'e !J.a déser,iJiO'n de :}ra lC:ampa-gne ip'.a.r ..de salg es lois qui protèg,enrt tes intérêts de,s wgrk!ultelll'\S, !par J'exltensioll1 !de l'instru0tion qui pemnet de Si8 Irendre com-p:te de lI a nakure et id e la valeur ides t,elrra.ins, ide-s prac~lés 'de I}:euil' 'am~Horatbion, de faire un ,oho.ix ju:dideux des IPla:l1'tes le t de 'pren:d~.e 1e,s moyens de les COnlSe1."lVer, ,de tltlb.ber Ic ontr.e i}.elS ImaJtadieiS le t !l,e s i ,nten1JpéJr-ies qui 1e·s d,é cim,e nt, d',a ppliquer -les règl:e's IhYlg iéniques dans lIe soin des anjyp.aux, cilc. ,C'lelst ià :ce.t effet qu'on 'a .m ultiplilé 'en Sudfs se les écoles 'd"aJg.dcullture. Chez nOlUS, 'en Va1'a ils, 11818 au!t orirtés n'ont. pa!S ,é té ,et Ille !Sont. pws i'l1!actives dans Cie -dolmai11le. Outre la création de deux éc.ol,e s d"3;gr,i,c ,ultur.e fortt bien tenues, où s.e fO)~. ment des '0hefs.,a.g.ri,c ulteur,s iCia'Palb:ll8s d.e Ir ,endDe Q3alr ,!'-exem,ple et ,}>es 'r, ense~gne1l1!eThts d"ex,eeU.J,e nts Is:ervice's alux citoyens qui n'ol1Jt :pws eu }a po's's .ibilité de f.l"'éque'l1,t er ullie écül'e, .le gO'llverne,m ent a renJc1u l',e nseilgineanent rural obLi,gatoi,r e dans îl es éC'ûlle.s p,r imair:es, ,p r.i:l1'CÎ'pa'lement da,l1's l,e s C01WS comptlémenba,Ll"es. Et Ip our que cet .e nseignemen.t Ipui'SlS'e !s;e donner, Ires futurs il1'stitutellll"lS ont ,l'otb.lÏig1a:tion .de ,f.a.Î'r.e un 'Sibage I&UX é:co!1.es d'~gricultur-e de Viège ou Ide ChâJtœuneuf, bien qu'Hs .aient déjà r,e çu des I] eçons à l'école pd'm aire Ip ro:p.r.ernent "dite ou à l"école nonna]e. A 1 'écOile lp r,i m'a ir.e, ,a u 'deg,r é slùpél""i'eur, Cella 's'ente-nrl, il est facHe à un 'Î'l1Isttituteur .intellÏigel1lt 'et dévoué de fai'l"le contri·buer 1113. Q:>IU'p'Wl-t des matières du pro.g ram'l ue à l'alcquislÎ.tlon de conna:Îls'Slwnces !awr.ico:l es. Cdtol1lS quelq:ues brlwnches ,q ui :s'y prêtel1Jt très bien. N otn.. m.ons :d',alb ord ,l a -langUie ima1Jernelle. E.st ...il idif.fidle de tl'Ol..W.e:C de temipls en It em.ps iun Ite}Cte de :lectur,e, ,de 'dictée .ou u·n 's ujet de compositi.on où ill es.t question d"agI'1il(,u.ltur,e ? Ne peurt-on 'p as égrulerrnenrt faire rédilg er un bi!lI1let, ,une ,p etite l'e ttr,e d' aff.aires cOIffime ·e n .font J,e s ·caimp.aJgnar'lds ? .

Pour le catcul on est dev/a ut une mi'ne labondante. lVI,wis i'l faut !s'e !Ji.m'Îter à 'Cie .d ont îl.es IpaiY:s:ans -ont is-ouvent besoin. Ils doivell1,t assez fT!équemm:e nt OOJ1culer à combien .revient un ·aIchat, combi,e n Ir apporte 'une vente. Hs ont aussi à m,e sure-r des -dimensions : :long1ue'lllr s (y Icompr.i1S lJ.a .cir,conférell1Jce) swrf.aœs, volumes, 'cajpa;cités, podtd:s. lil ,els t ,e nrtendu ,q ue !pourr .ces évaluations, '001 In è :p:r.endr1a 'q ue c8'l~res ,q ui ISÜll1't courante.s :c hez un campagnard. .


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Un ex:erd.ce cfori Ult~le 'enCOT-e, . ce s~n.t ,le8 .·~{)tes, 'les ip etits comptes 00ur,a nts pourr Ir ,e cettes- le t dépenses. Il l8st bon qu:e. 1'agdcu:1teur lP'Uli,s'Sle se lrend'l~e ' tCom:pte d -e te:m ps ,en temps. de la IDal'ich,e d ie lS'es affai.res, voir de quel côté se trouvent les dépenses emgérées ou inutiles, ,l es 'l'ece.t·t es les ipl,us for,tes DU .les tplùs fa.ibiles. . Au dessin on uti,lise'l"ta die préférence comme' modèles d'e s outHs wr:atoirres, Ides OIbjets de ;mén~g1e, -d e:s 'p a'p ti'e s de }a ferme. La felim'e 'a a!ussi quanrbité Ide -M oses qui l)eUvent '~ eryir de 1Jhèm,e s Ide ,conv:ersHlt ioll .et où ,1'011 a ocüa!sion de 'Paroler de sciences !plhy's ilq ues, ICIhimiques, d'ihils toire na,turreUe, etc.

. I:l ,est 'entendu :q ue re-8S leçons lalg dc.o'l es ne -s e donnent qu' o c0a:si onnel'lrement, qu'eNes ne doiv,e nt pas 's e suivre à Jet continu rpenda:nt un temps trop l'Ong, lalutremen.t 'On ri's que la mÛ'notonile, :};a Ifart~g,Ure qui dég'oûte let -l'aha:l1'don rd'!autr'8-s parties p:l us Ü'U lffioÎlns ,i mportaln t es du p'rog'ramme. L',e nseig;nem'e nt des bl~TIl0h8lS, ,l ',emlp'loi Ides méthO'des le t des :proClédés demandent un' ,ceœ.t a;1n 'é:quialÎ!hl1e, 'de j ll'stes p'roporti'o ns. Ce Iq ui -est ·à désirer da:TIIs :l',enseilgrlli81ne11t ta'griICÛlle, < est ,q ue le ~maître ins:p ir'e .à s,es ,él~ves :l'aJmoUlr Ide .lia :terr-e, l"arnour du travai,l lm a-nue'l wu Igl~all1!d ,a ,h ', 'un certain il~es'pe!Ct des j'nls.tr,uments nécesswkes là ce Itr,a;vlwil, dont lp!lusieull"s o,uvremt des si.llons ou gerrrne 'l,e bIlé ,qui nous tlloun. .it tous let 'n ous donne 'la -f orüe de c1éflendre ,n otre rpatrioe. La vié 'a g,r i1co'l1e ,e st dUlie, nul ne Ile Iconteste, mHis elr}e 'est noble et dilg ue rd' envie, Icar teHe entr'etient l,a ts anté, 'Il·onT-rit Is on m'Onde et agenold!Ue !les â'mes derv,a nt Di.eu. IL a :religiol1 ,appelle Dieu Iluimême ,a u Is ecours de U'hOllTIn1.e des c:hiamps. ,Citons .à ,ce sU\jet -q uelqUes 'belil es .p aro.l,e s ,d e M'g r Gibi€r~ évêque de V,ersa.i!11'e s, qui fut ,J•.ln ,ami si.ncèr-e des ag-r,i oulteurs. « Dans les iVilles, ~u 'milieu de 1':ép'a,i,sse flllmée -et des lTI.e1"veilles œesp.Iendi:ssantes ide 1'i'l1ldUlstrie, la m'a in de .l'-ouvTier mortel dér.obe f ladJl,e ment -au Ji8'g1ard ta :m ain de Il' oUiV-rier divin, et l'homme ,oourr'\b é :s ur ISon ,ouVlro~e -est ,e xposé à d€lv elnir ,une machiU1e viiValnte, :un ,COllpS swns âme qui n',a !p'~s ],e tellnps Ide s'interroffi'pre, Imêm·e pour ISle 'mettre là 'g enoux. A la 'c3.Jmpalgne l'hümme reçoilt ùa :pensée de Dieu 'Par tous les .sens.

La ter,r e '8st u.n -s ermon vivant ·e t vjlb ra:nt

q}rêch-e le Gréateurr. Toutes -s es 'Voix, voix de ISles 'si'1l.ons, de Is es .oiseaux 'o u de IS:8S Ib ris'e s qui loha.:ntent da'n s ŒIe8 'ar:bres, :p arl,e nt s~ns >cesse de Dieu. On peut 'l aïciser ,les écoles, .les hôpitaux, 'l,e s inSItitutions . de ibierutiailSraUloo ,q ui lSontnées de 'la tendresse de ~'Egllil;3e et de la linuniiioonoe de nos pères; on ne '}aïci.sera pas notre t.erre, notre 0i~1; In os fleurs, nos étoiles, ni ,la g.rl3.ond.e natu,re qU\Î

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ll u,i Ir edit à tous ,lies -échos : <~. C'est Di€u qui 'm'a orMe ». La l1iatu ~e ·e st un ten11pile qui porte la u fifonti:spi'ce rIe nom de ,s on I3.Ult eUf. Et nom SleUilement Il 'homme ides lchlalmp:s ,n e -peut pas ne pais Ip e,n s er à Dièu·, ne iplaJs Il'e rencontrer; Im ais il i11e peut pas ne pas ,be p.riiel'. II a s·alnrs loerSls e bes-oill1 de Lui. Tout lhonlme qui a quelques .épi's à :f3air,e Im ûl'ü' iet 'les Ic heveux ib+a,n.os de ,s'On père à -g al,der, ,e st · enrôlé ipal' une is'a inte viol,e'llloo ides' choses au nombre de c,e ux qui adorent. Toud OUIl"'S menacé dans .g.es Im oissons, Idanrs S€-S vi:g nes, .dWll'S Is'ers l3.uinwlux domestiques, dans lSon 'p ai'n quotidden, dwns sOIn trav,aH d'ia ujotrrd'hui le t rdanss'e s ·es.pé1~aJll08iS de ,de'maim, Il 'nomme Ides chflimps ne :s-alurait Is e pas:sel" de Dieu ... ,e t lia reH,giio n -eSit le lr eflug'e nratlu-r ;el ,e t néce.ssai.re ouvert à Is a ·f1ailbl,e sse, à -s'e s !0raiÎntes et à ses dé:oeptions. La ·reli · gi'Ûn ,élèv.e, glorifie, 'ardo-Ulcit, Ip rotège, cons'a cre l,a vde des champs. » PUIÎ:sqU'8 nous venons de parl'el' d'tag1ricultu'l"'e, ill 010US sera bien 'P,e r,mis ',d'-a Jouter ulllte ;r:eC0'l11îI11Iwnldation. POUIr ,a Jttirer 'les Ibénédictions .divoi,nes :Siu·r des wu.ilt s Ide la terre, l'E-g1ils e .a ·Î1nstitué i1es R oga.ti ons, ,c'iest-:à-d,Lre Ides demandes de :f ,a rveurs. MailS il ,n'y 'a paiS 'Slell-ltmne-nt à rdem-ander, il f.aut auss i ,f 8llnerder ~)our ,l es dons obtenus, ;c'est :1a ,s imple poJilt esse qui l'exilg;e. . . Ce 'S'el"'a:i.t 'donc une excel'lente habitude de voir '08UX :qu.i 'p ,r ofitent rdes biens 'de ,lia P ;rovidenc.e, 'a voir un 'lTIOt de .r econnaissan0e ,a u Iffiomelllt des -récoltes. <Cœ11'bien y 'e n ·a -t-il qui ~T songent; on IpenS'8 l)!llu tôt am 'p rix :de la ·V1ente. . Nous voudrions, :p:a'f 'Cionséquent, voir ,Me.s'sieurs les Îllst i,. tuteurs r, e:colm:m~nder à Il,eu.r,s élèves lI a parti0iipa-t ion wux p rocessions de,s ROigatiO:l1is, la récitation d'une ,p etite Ip rière a.u moment Ide Œa renrbrée des -r.écdJ.t8ls. On nous l' é'pondÎ:'a peut-être que c',e s,t l'af.fai.re des p:3.Jrents ou .de M. le Cu'r é. Sans doune, mai.s l''Înstitutteur doit être lreJu r ·~uxÏ'1i:aiœe, et opOUl' c-er;twins parents le r empl'a çan.t. J. Supplé'i1 ~ent

d ' â1ne

la source d'eau jaillissante Le ,m onde 'Ïndustr,i el est à ,l a recher.che de nouveilles .sources rl'éner:gie 1natérielle et Ilnet Is on eSjpoif dWlls ~a 'conquête d:es immenses réserves de forces l'amentes dams Jes ' :a tomes. . A0tueÙleinent Œ~ . société -hu.maine ~ un lbe.~o~~ encore ' pl~~ grand et 'P~ltU,s lU'lgent de ressources spirituelles, poU!r Iretrouver sa. voie. Même !par-mi les Ghrétiens, des espri-t s aventureux où


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lna!l dinigés nOLtl'r;Î,ssent 1e Œol ,e spok de trouver ,l a for:m ule du i enouV'eau dans l€s expériences du Im atérialisme historique. C'eSit une tr,a gique aberration. 4

La SOUl"100 d',e au jia i']li'ss'a.nrte 'eXJtste depuû:s le sacrifiee du Calv1a'Ïre. Le supplé1nent cl'âme essentiel nous .est donné clans la sainte Nlesse. C'est ce Iq u'ont compris encore nos grands,p a,rents. Voici une fam!1D1,e ,n ombreuse où Ile travail albsoribe toutes l,e s heures des Ip arents. IL a mère ,d,i t >aux enfa!n ts en âge sco·· laÏJre : « Nous 'n "av,ons 'PaiS Ile temps 'd':aIIJer .à ,va lm esse quotidilen,n e; lm ais vous, ,aJJtlez-y pour toU'te Il a If amli!Jle. Et quand je n.e pourr~i 'p lu,s trarvaiUer, ice is era lp our moi 'u ne consalartion 'd'al.}.er -chaqu:e jour à a~ lnes'Se. Lorsqu,e lIa iCiloche la nnonçait l'élévation, ,c ett€ mère li nterrompailt Iles occup:artiollts du ,ména.ge et .le pèr,e .son tl"8!vaÎ'l au 'clhamp, à ,l a v iog.n e, au 'Pré ou dans Ja forêt pour s'unÎ'l' à leurs .enf.ants iprésents :à a'ég}.j.se. I:l f!aut consrbater ,q ue 'l'estillTI'e de cette ,s oulr.ce d'eau jai.Hissante, de .seCOUliS 'spirituel:s, d"énergie 'lTIorale ,e t chrétienne est en balÏ's'se. Tandis que, ,dans te.ille :paroilsse, Il es 'e nfants des éco1es \Sont f,i,dèles là :l a ,m esse ,quotidienne cnmme il y a cinquante ,~ns, aÏol'J.euT·s la .f,réqueTI,tatioll1 Is e Ir ar,é fie, s e tDaduit à deux ou à un j our ou n',e xiste 'p1us guère. N OUIS 'p arlons .de locaJit{!s g-roUlpées autour :de .l'.ég.Hse 'pa;rO'i's's'Î'a!le ,e t n'oub1ions pas que cette messe S'ur Is emaine n'est plus' de précepte.

M ais l'assistance ct, la 1nesse clu dimanche se11~ ble CiUS8i pe'li préoccupe1' un trop gran d nombre de fa11~illes. Nous :Hsons dans ,le Bulletin par oissicû de ,M,ar.tig.ny : «Comme chaque année, -le 'début des cJa's ses p,r.ima h.' es ,nous f,a,it'Ic onstater -avec tristesse, combien les parents croyants 'Sont « Il all"iges »' 'a vec Il:eurs enf.ants durant J,es V'acances ... Que pens:ez-vouiS, ~piar leXiemple, de mu1tiples (c as de ,ce genre: .le .i our de Ùa 'c ommunion soùennelle, on promet avec émotion ,de vivrre lell bOO1 'o orétien, et dès 'les vacances ,sulÎ.'v'a ntes, on Im anque rfli dèlle ment 'l,a M'esse, tout ,l 'été, sans ,m otif 'a uoun ? » ' Il est donc It out oit ,f'ait com'p réhensible qLl'e ,le Chef du diocèse che~che iL remettre en vigueur ,l'aog'si's't ance assidue à 'l a sainte Messe. Après avok ,pa:rilé Ide }ta eê1&b.1'~atj.on du divin sacrifice .le dimanohe, :il ajoute: « Durant la setnaine et SU1'tou t pen dant la scolŒ1'ité, les enfants doivent être invités, mnis non forcés, à assiste?· chaque jOU1~ ct, la 11~esse ». (B'lûletin du cliocèse ' ,de Sion" octobre No 10) . Pour :wnlene'l' ,les 'e nfal11tsà ,l a ,mes'Se, jJ ,f aut ,e xaminer led causes qui Ires ,en tiennent 'élaig1l1és : i,g norance, paresse, itldifférenœ l~le~ pa.vents, pas'si,v itê 'pendant :l'Off~c,e, routine, léthargie de .la vie ;chr,'étienne, etc. '

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Il fa!ut hhm nous Ip ersuader' 'que, tout te n ,employant .les moyens didactiques le t 'Péd~gog.iquas Ir ecommandés pa:r une pédagogie sage .et 'a v1e rtie, :c 'est Dieu ,qUJÎ 'donne Ile vouloir et le faite, et la source principale rle ces énergies clivines, c'est l-a sainte 1nesse, Is urtout 's i :les ,e nf,a nts peuvent encore y ,COlnnlU.nier. ' '

Pour ,réaotiv.e'l' la vie chrétienne par ,l 'asistance ,a ssidue et active à ,l a '8'ainte M'es'se, .les anstitutewrs et !les institutrices peu'V'ènt être des aLdes ;p~écieux du clergé pal"l{)Î:ssial. La parole cha,ulde .et conva.incue jointe à il'exerrlple personnel ne lnanquera fpas de ,p roduire d'eX1Cellents Ief::f.et:s. Des recom,ma,ndatiol11& g.énér'aJ}.es let indlivliduelles, 's ans :eXiercer 's ur ,18s enfants une pression -dépI!:a;cée, les 'a mèneront ,a,uprès du Dieu des tabernacles. Sous ,Ite titre « Pour un 1"etouT à ,la SOUTce 1J1ne1nièr-e de l'esp1"it chTétien », Le tCourr.ier ,r ,e nd .c ompte d'une ~emoaine de litur gie pals to'ra!l,e à ,Bolog.ne 'a v'ec Ile thème 's uiv'a nt : « La pa1·ticipation fiCtive cles ficlèles à la 1nesse ». Porur ce 'c ongrès, l'e cardina.l Ler,ca'ro, 'ar,-chevêque de Bologne, la publié un petit rvnlume a,vec 1etitre sLllggesUf «A la 11~esse, mes enfants»; il veut initie']' les ;f;idè1es là U11€ p:a:rti.cilpation aotiv,e là Il a ,m,e ss,e basse, ,p ersuadé que Ic"est ,1à lŒ source pTemière et inclispensable cle l'esprit cllff ét ien, Il'e œntre de lI a vie 'd e 11'E-gJ,Îlse, de lIa vie des â,m es ert; idu fflOl1de 'e ntier. M~tal1Jt -les ct:.idèl~s 'e n Ig.arde ;c ontr,e tUne piété étro.itte, mesquine ,et; égoÏ,S!te, le ca,rdina:l dit: « En ent1nant parfois clans u'ne église où cle nombreux ficlèles s~âvCLient la messe dans leu?· m,i ssel, .i' ai p1·es'que e~t l'i1npression cl' entrer clans un restauntnt où un e centctine cle personnes conso11~menâent en mé11~e temps le 1nê111e ?"epas peu,t-êt1"e, mais en s'ign01nant les unes les end ,t es._ chacune cle1neurant étrangère aux joies et aux 1Jeines de ses v oisins. La ?naison cle Dieu n'est pas un Testa~trant; la table du Seigneu1' est une table cle famille. » Pour .insister Is ur !l a va1leur vitalle de lIa 's,a.inte Messe, le cardinal Lercalr o cite ,1',eXJpérienoe d'un évêque derrière ,le rideau de f.er : «L(')1"s d'une visite qu'il 11~e fit récem1nent ct, Bologne , t'évêque cle Be1·lin 1ne dit que, clans la zone e~t cle BeTli'n, les catholiques n'ont plus cle pTesse, ni écoles libTes, ni asocicti'Îoo'n s ch1·étiennes. Il ne .leur est 1'esté qu'une seule chose: la 'rnesse du di1nanche, et enCOTe ne l'ont-ils pas tous les di1nanches et; fêtes. Mais, avant l'invasion, ces fidèles avcâent été initiés à la pcwticipŒtion à let messe, wu. COUTS d'une ca1npagne litu1"gique vnti1nent providentielle. Ils étaient clonc p1·épc~rés. Et auj ourd'hui la ?nesse à laquelle ils participent active1nent, lewf~ su,ff it pow" se 'maintenir' dœns la foi et dans la pratique de la 'de


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chrétienne, au 1nilieu de (lifficultés inc1··oyables. Bien plus, ]Jlu~ ~ieu/j"S catholiques, iaâis tièdes, sont cânsi devenu,s des chrétien.$-

fM'vents. » . L'éducatrice génial.e qu'éta,it Mal~ie Montessori a ·ém'it vei~.s la .fin de ,Sla vi'e Uill 'Petit ouvr,a ge pou.r montrer comment ,a fa nt pl"léparer les ·enfwnts là aJs.s.ister à J.a 's ainte Messe. '. Dans une école chrétienne, la scânte 111 esse est le grand supplèment d'ârne qu'il faut assurer aux enfants pour' SpiT'itwl,Use'l' toute la iou1"11,ée et toute la vie. . . Sachant ;combien ·c et âge ,e st oublieux, nous 'reviendrons as.sez SOLlv'e nt sur l,a .oullture du ,s ens Htul"lg.ique de la .sq.irite 1\1:·e s<se, ,l onguement dans 'l,e,s l·e çons de cwtéohi's>U1e tnaita.o t de J'Euehadstie 1 'p,IUts brièvement da'llIs de·s avis occ3Jsionnels. II ·e st aussi han d'indiquer auxenf'anrbs des ,i'n 'tentions .a daptées au t.emps et ,a ux :événem'e nts, Is ans Dutblier Ila Vlie f.amiliale et .l'exi'st€noe sco.lla,ire C. G1"ibling.

la foi pédagogique En ee début d'année 'scDII:aire -

on :p eut bien en1plo;\i'cr

ce terme puilsque bon nœnba:'i e ,d e nos Cll'wsses n'ont pas enco'l'€

ouvert leUl'lS ·pol'·te.g - n{),Us nous permerttolllis quelques réf1exi ons sur ce que nO.1.1S .a.plpelol1ts lIa foi péœago.g.ique. Dans que'1q.1.,l,(:~ .dümai.ne· que ,s 'ex,e rce ;l"a'c tivité hU:1naine deux conditions lp.rinci'P'a~les sont né'cessah",e's 'p our ,r ass'21ubJer le m'ax-ilmulm doe ,chamces de ·r.éuss,i te : .c roir,e :d'.wbord à la. vaJeur de la oause pour l'a'que:l,le on ü,>;a.vailùe; ne lTI.é na'g er all00une peine ensuiit e pour atteindre .Ile hut qu'on IS 'est Ipl'Dposé, étant pe-r,sua,dé .que tÔlt .ou ta·r.d :1es ·eftf'o rts 'aiccanl}Yli,s IpoTtte.ront le'Lu'>:: f ruits. Il n'est pas i,ndiSlpealsrubl.e Ide 'r.a ppelle r .ici !}a gl~l1tdeur de ]' œuvr'e de ,l'éduoation 'e t de l'enseÎignement. C.eux qui s'engagent dans cette v{)'Î'e :sa'V.ent hi,e n qu':Hs trn.vla j'U ent pou,r donner à l',e nfant .lIa .lumière de !l a VéTité 'arr.Îin -que Icelu:i-.ci .s e Iprépare ·à vi Vire en homme :et en chrétien. Mais il 'peut a 'r r'i ver Iq ue Il 'on Is oit convaincu de la valèur de l'œuvre Is ans pour auroant la voir la f(}li néces's·a it'e dans les nl0yens empaoyés 'P'Üur air river :au hut. Les éClhecs 'SOl1t possihl.e s dans qUellque tâohe que Il'o.n ·a ccomplis se , et Il'0'11 ,n'en est pas prése.rvé dans ,1'·enseilgnemerut. gOÙlvent, Jes résultats directement ..pa1pajbl,es, ,s'm est permis d'e . :s'-e xprimer <ainsi, se~" blent vouloir isilgmir.fier que Il es eftforits déployés n'ont abouti qu'à un cm.a.Î!gre ;succès et ;la Œi8Iss-irtude est à deux pas.

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Certes, .l'e s motirfl~ de d-écoura'gi8m-ent sont ,s ouvent assez nomhreux. !Il I~mf\fit 'de penser .cŒl1lbien Illes ,~èves oublient vite. Des plus halbÎJles démo11strations .faites ,a~l ta!hloeau 110ir, p~r­ foi,s i'l 'n e J'leste p.ws grand'cho.se. ·L es n~·gles de gr anlm a Ire répétées ,cent r'Ois sont là peine ·s ues et Far tc onséquent .sOUVS1~t mal lappliquées. A 'Côté :des ·élèv-es ~doués qui forment une ffi1norité, .il y ,a Iles moins tdou'é s let les rrtai.b:les. avec .~esqueIJs 011 doit re:doulbile.r de .patience, de bonté ,e t de Icoura.g:e. A 'c e ,t ablea u qui Ipeut p~raî.tr.e Is'Omb:re .s'ajüute 'p arfois 1l'iI11con1!préhens !Ùll des 'p arents, quand ce n',e st 'p as des lautorité~. . Si ,l'éduoarteur ne Is ',a rrêtalÎt qu'là rOes 0Ollisic1ér.ations, il ~ombrel'la,it à ,coup sûr narns ,}'e ip€·gsimi·sme. Or, vivre da,n s le d écoUl!':ag.ement,c'est pérkliliier. On ne .p eut 'se dépenser total ement pour une œuvlr.e que iSi ·l 'on :en 'a If lait e\11 que.lque RÜ'rte la passion d,e Is a vie. l,l ,serait for,t incon1Jp:l,e tet injuste de ne consÎldér,er 'q ue 1,e Icôté :pènd.hle d·e .la ·t â,cih e quotidienne èt .les échecs, pair,ce qu'en :réaUité i1 y ·a a urtl'le chos-e Iqu-e 'c-e:la. Nous :s.onl·m·es ·a insi faits iqu.e nous n'é,prouvo.ns de réelle joie que ,dans .le don ide nous-.m êmes. ür, ill est 'peu. de don1~·illes où .l'on 'puisse 'se dO!llneT 'aurtaiUrt .que .dans 1',enS€1g.nelnent. Le dévouement, quoi ,q u'.on ,e n dise, .pai,e par a'a joie r·e çue en retOUT. Aux .é duca\t eutrs lest ,r éserv,ée Ic ette fla;v.eur i'll.sig~ne de pouvoir ,tr.~v,ai;],ler ta.v ec lIa vie. Si ila ·m atière des'sèche .peu à peu le ,c œur de !1'homlm e, Il es Inaîtres ont Il a possilbilité de garde,r '}a jeunes's e d',e sprit ·a u .0onv3Jct de l'âme ·e nf:ailltine. La vie ·éclate .autour d"eux, 'elle j'a iUit· dans rtoote 's on eXUib é.r.a.n0e , dans la fr aîcheur ,e t jl a (pul"reté des j.eunes âmes. ·C':est toute J'histoi~'e d'un Ipetit monde qui emen voie de devenirr Il e monde de dema In qu'i.1s peuvent IliTe .a utour d'eux. Quand Il'édUic'a te·uT se · penche ·avlec bonté ISUT !l'â;me de ,l 'enf'ant, il ,est ,c onqui's Ip ar sa spontanéité ·e t ,Sla .g énérosité et à 'ce lmOoTpent-là, le recul}·,devant l'effort ln"est plus poS's~ble. Aussi es,t -il ju:ste de idi.r;e qu"aim,e r Il'·e·n fwnt Ic'e.s.t aÎlner l'enseignem·e nt. D.iriger iles j,e unes 'e sprits da:n s la -découverte d"Ull ,mo11lde .où ch3Jcun doit Is'·e fforcer de faire régïneT la ju~­ tice ,e t I}'.~mou;r; Ille s préparer r.ÏnteHe.cltue'Hemem.t à re,m plir le mi,euoc Ipossible ,J,e ur il'ôl€ .d~n~s 'l a gl~and~ tCité h~~ine qu~i;mène à .la cité étel'!n€tl~·e, n!est..,ce Ipa'S :aICCDrlll:phr lIta ,mlSSlOn .de 1 educa.tion ,c hr·é tienne? D',a111eurs, ·s'H n'en était ip'a s .ainsi, où l'édu ~eur trDuvel"\arÏt-.i l ;la rforce de bien remplir 's on devoit· ? Bien que !l 'œuvre de .l'éducation et de l'enseigm·emel1t soit difficile l'éduoateur gal':d€ ,c ette a,·ttitude optimis·t e qui l ui fait owbl,i er ~es ,m omenrbs .pénih1:es, et dans ~oos vies corufi~ .ft ses 8oms, il ·. trouve !l'élan mécess'ai:re · pour 1":ecom.men~ cluup.le jour 's a· tâche avec joi~. Cette ·a ttitude n'est pas 'la pa'.esomptlon


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qu~ ferait tien vite toml~r dans :la tentation de la ŒaciUté.-

1\Œ'ais elle resselnhle bien plutôt à !l.a foi ou à l'espérance du s·e meur - tant irci ,eHes 's ont 'près il 'une de ,l'Iautre - qui lors- qu'il jette .le 'g rain dans .les ,si;lrl'o ns ne Ip ense ni 'a u Ige.l ni ,à la grêle qui ,pourr'a ' ent anéantir ~les plus lbe,Hes p:rom'esses. . Les échecs '!l'.a.battent point 'le ,cou1r,a'g.e de J'éducateu'r , préd'sém:ent par.oe qu'jll 'S'a it ·e n tirer :de's ·l,eçOill'S utiles. Tout échec 'e st u:n e Im ise en ga.r de ,q ui -permet de redresser des erreurs, nlais ,aUisrsi un échelon 's ur Ilequel on 'r ,e.fait un pas plus assuré. L'écluoa.teur ,s'a'i t ,q ue le ,g,r ain jaté d~jns J.a te.r-re met parfoils un .te.mps assez long ~poU'r donner urne tige. Il croit à .l'utilité de ses lefŒorts, saC1hanrt .q u'là .côté ,des fruits précoces, il y a Iles r'éco.l,tes rt3mdives. Cette attitude opti.mi,s te ne Is'-obtient que 'p ar cloa confi,a nce en .sOli, la ma.î-tr-ils'8 de soi 'e t ... ,Joa foi 1Jédaigogique. Paree qu'il est convaincu que sa 'm i,ssio11 'e st tbel'le ·e't ,g,Dande, il'éducateul' J' met ,t oult e Is on âm'e. Et 'pour oublier les ,e nnuis de la lourde tâche quo.t~dilenne, il ,adop-t-e la IcélèbTe maxi,m e 's aJésienne : ~( Et SlH"itout, 'quoi qu'il la rrivle, ne vous rd écouragez j-a~nlais ». Candide Moi;) !.

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à l'occasion, donner ohemin ,f 'a isant 'une 'exrpl:Ï!c3;tiol1, , sou,},ignet~ un déta-Ll, Is 1gooler un ip8Jssag.e 'p arlicu1ièrement important .. Il suit .pa"sà _p ais /lies réructions de sa Id asse. A il a -q utesrbion : « Avez-vous ,c ons,t até qUie c.e llTIode d"enseignement soit IpartkuMèrement ~prÜlfi,talbl,e aux 'e nfialllts ? » M. Girault ,répond 'alf firm·a kivement : «. A f ral1lcJwment pall"ll,er, j'étais -a'SiSez ,rétI,oent t~U ;début. J'e 'm e rdemlandais ,si Il'e s résultats ob-tenus ,campenser.&J.ent lIa mis:e de fonds né.0es'Sitée .pa.r 1'.installation du -té'lév'Îls eur. J'e n'oo doute tpl11LS. Les ,enTaints retiennent admi,l'Iahl,errnrenrt Ice qu,i il1ewr est 'Bnsei'g né de façon vi'v ante par l'Ï'lna,ge. Le -maîure prtépar,e il'Iém.i's sion de façO'l1 à situer le :sujet. Les en[Jants J~,etil'lent ,ail ors Il,e ,m aximum de rprofit de c'e qui 'leur est ,enseilgné. Après ~l' érni'Ssion, l0haque ,e nflall1t ,e st 'illlivit.é ,à ,e n faire un comp.te ,r'enJdu 's.pon1J.ané, avant Ih:~ :c.O!llllm entair,e du maître. On se 'r ,eln d très Ibie11 'c ompte :ainsi ù€ce Iquii .l,e s 'a fra,Jppés e t de ·ce Iqu'Hs to nt 'l"letenu. ILe n1'aitl'ie ,corrige et ,co-mp'lète 'el1suit:e. Les 'end:iamts font ,a ussi des dessi'n s !pOUtr 'illlustrer ,l'-émission. Une d,asse :a ·m ême -un jOUI'\llIwl, ,ap~prelé « OalInera », où la télévision tient, ll1akur-el'lernent, ala première ipl'aJc.e. Llls o}le rédigent, l'i1lustl"ient ,e t Ile .ilaJbriquent -eux-nnêm,es ,e n de;hors d,es heures de -cour,s, 'a'v'ec rr'aidre id e a,e ur :p rofes's eur. lils ,en 's ont très fie-l'S. » C"est ,évidem,ment une joi,e Î'm rnense qua:l1Id un des dessins es t télévis'é .la sen1'a ine iSluirvlaJnte. Void -q uelques remlwrques au ,suj,et ,d"une émission « ,d"esS aJi » 'SUT Tœ:i,e ste ! L'idée de ·m-ettr,e les ,gr,ands ,prohlèm'es du jour à :la por.té€ de l'enfant 'e st ,eX'0c.e:1lteniJe. Autrement dit, La;il',e de ,l'histoitl.e vi vaJnte , de :l'histoire a·ctueUe. Pour Iles el1lf!aJnts, tl 'histoir€ r<epr,ésente que'lque ICihose Ide mort, un ,e nsembJe d'événem,e,n ts -elt de dates pI"Îlsoll'nièr,es idJans wn !liv.r,e let Iqu'on alplPil',end ,pa'l' cœur. Il ,e st donc exceUent Ide leur 'm ontr€r que .l'hi'stoiTe se fRit chaque Jour. L'lénüs-sion 's ur T.rieste compm:'ltait Id eux questionnaires. Le Ip r,emieœ fut distribué -a ux iel1':Dants 'alVall1t :J'.émission. Les .questions étaient ,posées de f.açon ,à ISe ,r endre compte de ce qu',~ls 'p ouvaient Ic onnaître à ,p riori sur ,oe 'Suj.et. On Jeur delm anda de r ,emp.lir ;le :second dès lIa f.in td€ tl':émission IPOU,!' voir si la Ileçon rava.i t ,por,t é s€s f.ruits. L'expédenoe était concluante. A.lortS iqu'irls n'avaient que de très vagues :notion.s du prob1ème, .les enfiants, ~près l'émission, étai'e nt rpl'lesque tous capables ,de l'.e xposer très cl.alÏ<rement. LIs en la vaient tous, ·e n ItoU:t ,ca<s, tr etenu 1"essenti,el. J./ém.i,s sion éta,Ji,t très bie-n fai,t e. IL a :s ituation géogl~a<phiqne dE: Tri,este, un ibref a.perçu 'd e son 'h istoire, ,son -intérêt touristiq~1.e €t réconOlnique, .fu.:r.ent 'i1nteUigemrment -soui}ignés €t rLe pfOblèlue de 's on « écartèlement» nlis à 11~ portée ides teruf.ants. LI . y a là ·~Br.tainem,ent une voie à 'Suivre ,et un ,exempl.e .à, ÎIlniter. t

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BIBLIOGRAPHIE

Ernfin, fatigué, FJ.~ol1x creuse son petit .lit ,entr,e deux 0011es rangées de' na.vets, ,a u f.in fond ,de son domai.ne.

lL.es : ouvrages signalés ·ci-d.essous peuvent être obtenus gratuitementf'lll .' prêt à ]a Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles Ile la Bibliothèque cantonale.

Tiré de : «Froux \le llèvr.e

».

l

PEDAGOGIE -

No 4 FICHE DE TRA V AI\L

L"~

]. Lis bien attentivement ton -t.exte. Relis-Je ,t roi,s rrois. 2. . Chei'.che· et copie 'la phr~se qui comn1ence par. d'œi!1... 3.

E,n un

OH H

Ch~.~che tDutes les 'a otions faites 'p ar: Froux.

4. Enumèl'e toUIS 'les 'l égum·es dont o·n ,p arle dans ta"1,eotul.'e. EXplique' en .disant d'une autre n1~n.ière en un c.Un .d' œH, .au fin fon{l .d~ ,s on dom.aÎ11e. 5.

Dessine Il es .légum~s .dont Froux 'e st. <très frÏ-anù. ·

Regarde bien comment on écrit : Av~c des rtUBeS ,d e vo1eur, H va de jardin en j-ardin dévorer .les légun1es les plus··beaux et 'les 'Plus tendres, le gourmand! . Pose. ta fi,c he Isur ae ~)upitre et ,retoUl\ll.e ·é cdre cette p}:u'ulSe par cœur ld ans wn .ca.hier.

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«(

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JACQUINj Guy. Grandes lignes de la ps.y..chologie de l'enfant. 2e * éd. Par ios , Ed. ,F leurus, (1002); 8°, 172 p. (Coll.. « Psychologie et édu<!a,tion ».) TA 12.836 K IEFF.ER, F[ran.z]. Education et équilibre. ParilS, J. de Gigord, (1939); 80, 370 ,p . TA 12.842 L~

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