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octobre 1962 - septième année
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L ' ECOLE VA L A ISANNE
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Bulletin mensuel du P ersonnel Enseignant du Valais Romand VIle aunée
No 2, octobre 1962
SOMMAIRE Partie générale
Mme E. O LiVI ER-ELSIG et MI CHEL RUDAZ, SIO N
("est .c/air
Crocus
La minute de vérité .
2
Fr. Anselme
Dou ce réminiscence .
4
E. Claret
Un rite oublié : les r epas
5
Bulletin Cuisenaire No 3
9
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a
E. Claret
D es r evu es h ebdomadaires pour nos enfants
37
P. Curdy
Apr ès vingt ans d'examens A . P.
38
Biblio graphie
41
votre économie est à la {( Source»
Partie officielle Cours AMGVR
FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MENAGE
.
40
Partie pratique Mce N icoulin
Centre d'Etude : l e Pain
15
ARTICLES DE SPORT
S ION Aven'u'e du Midi - Téléphone (027) 210'21
FOURNEAUX
POTAGERS
CALORIFERES
Ah ! quel beau choix aux
RENSEIGNEM ENTS L'ECOLE VALAISANNE paraît à Sion, le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
Rédaction: Eug. Claret, Office de l'Enseignement, Sion. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: Offi ce de l'Enseignement, Sion. Impression: Imp. -Fiorina & Pellet, Sion.
MONTHEY - MARTIGNY - SAXON - SION - SIER~E - V'I'EGE
A bonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. II c 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).
Publicité: Publicitas, Avenue du Midi, Sion - Téléphone 244 22. Pages 3 et 4 de la couverture (10 insertions) 1/1 Fr. 700.Y2 Fr. 380.X Fr. 200.Pages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. % Fr. X Fr. l/S Fr.
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5 insertions : rabais de 5 % 10 insertions: rahais de 10 %
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,La miJ1(,{te ' de vérité L'homme est rarement tel qu'il paraît. Nous portons un masque devant les autres, nous soignons nos attitudes, nous composons notre personnage sur la scène publique. Pourtant, il y a dans la vie de chacun de rares m01nents où, ' sous le coup d'une émotion violente, souffrance ou joie, le masque tombe; l' homme apparaît alors dans sa nudité, dans sa taille exacte, avec ses petitesses ou ses grandeurs insoupçonnées. Cette minute de vérité, il me semble que Roger Bonvin, et nous avec lui, l'avons vécue le' jeudi 27 septembre, quand fut proclamé .à l'Assemblée fédérale, le dernier scrutin ... Cet homme balancé, huit jours durant, entre le doute et l'espoir, cet homme que le bon sens populaire porta aux honneurs suprêmes, malgré les combinaisons des politiciens, voici qu'on lui tend à brûlepourpoint le micro. Il vient de prêter serment; ses amis se l'arrachent dans un tourbillon d'accolades, de félicitations et de fleurs; il est au comble de l'émotion ... Si au moins on lui donnait quelques instants pour être seul avec lui-même! Non, il faut improviser, répondre vite à l'inexorable Argus aux cent mille yeux des téléspectateurs. A sa place, nous aurions bafouillé, bredouillé des banalités désolantes, lâché peut-être un mot malheureux. Roger Bonvin a répondu avec une simplicité, un à-propos remarquables; pas un mot qui ne fût sensé, signé d'une parfaite maîtrise de soi. - «Maintenant que vous êtes au Conseil fédéral, dites-nous quels sont vos pro jets », lui demanda le speaker assez mal inspiré. - Des projets? Mais je n'en ai pas. Ma première tâche est d'apprendre mon métier, de me mettre à l'école de mes aînés, de prendre leurs leçons, puis de faire équipe avec eux pour le bien du pays. - Et les problèmes valaisans, comment les envisagf!z-vous? - Comme doit le faire un Conseiller fédéral, c'est-à-clire d'un point de vue national, en tant que représentant le pays tout entier. Pour qui ne connaissait pas encore Roger Bonvin, cette minutelà aurait suffi à donner sa mesure; elle révèle l' h01nme plus qu'un discours- pro{!;ramme.
Un HOMME. V oilà ce qu'est Roger Bonvin. Pas un suiveur. Pas un conformiste. Pas un fantoche. Pas un diplomate préoccupé avant tout de ménager chacun et de ne pas se créer d'adversaires.
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On a beaucoup écrit sur sa personne avant et après son élection. Des sottises parfois. Des vérites réconfortantes aussi. Pierre Béguin écrit dans la « Gazette de Lausanne '» que le nouveau conseiller féd~!'al doit son élection à sa valeur personnelle, à son « supplément dame ».
T out le personnel enseignant du Valais - ces maîtres et maîtresses qu'il a remerciés, avec les montagnards, les ouvriers et tant cl' autres, dans son discours de la Planta - tout le corps enseignant se réjouit de cette élection et s'associe aux éloges de tfjut un peuple. Les louanges, je le sais, sont dangereuses. Je sais aussI, que nul n'est à l'abri des défaillances et des chutes, que les caractères les plus solides, grisés par le succès ou découragés par les obstacles, peuvent déchoir lamentablement. Des obstacles, Roger Bonvin ne manquera pas d'en rencontrer sur sa route: la sacro-sainte routine, le conformisme, la veulerie de quelques collaboratèurs ; le travail de sape ou l'opposition ouverte des puissances d'argent, des cartels, des loges; les mille difficultés d'une Suisse à un ' tournant de son histoire économiql;le, hési~ante encore devant , la porte de la Communauté européenne ... Certes, ce n'est pas en réformateur que Roger Bonvin va' à Berne; c'est simplement en homme conscient dè son devoir, décidé .à chercher, dans la rectitude, le bien dzi pays. C'est pourquoi il ne faut pas le laisser seul. Porté au.X responsabilités par le peuple - ce peuple s~ versatile - il faut que le peuple continue à le soutenir. Pour un chrétien, ce soutien a nom p1'lere. L'Eglise nous fait un devoir de prier pour nos autorités, pour nos chefs spirituels et temporels.
Ce devoir est doux, à nous éducateurs. Nous le rappelerons à nos enfants. Mieux encore: nous prierons avec eux pour nos chefs sans distinction d'origine ou de parti, avec une affection spéciale pour celui qui est de chez nous. ' Parmi tant d'images de Roger Bonvin qui nous sont familières: le militaire, le skieur, l'ascensionniste, l'ingénieur, nous aimerons aussi avec prédilection celle d'un magistrat agenouillé, la tête dans les mains, au soir d'une harassante journée. Car c'est à genoux que l'homme est le plus grand. Crocus
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Du 20 au 25 août, j'ai eu le grand honneur et le vif plaisir de parler aux 450 participants du XIXe cours cantonal de perfectionnement, à Sion en Valais. Première impression: le soleil! Sauf une demi-heure de pluie, un soleil de chaque jour et de chaque heure, gai, plaisant, pétillant, qui enchante sans accabler. Et quelle belle lumière! Cette lumière qu'un Ancien appelait « fille des cieux et mère des choses ». Deuxième impression: la montagne! Né dans les plaines d~s Flandres où une butte de moulin s'appelle une colline, je suis ravi dès que je vois pointer les cimes des Alpes. Grâce ~ la bonne obligeance de M. Claret, j'ai pu voir, dès le premier jour, cette tranchée géante où coule le Rhône, ces belles vallées transversales de la Sionne, de la Borgne et autres riviérettes, remonter jusqu'à Evolène, où les femmes portent de si jolis costumes, puis admirer les vastes paysages de Savièse, Crans, Montana, Bella-Lui, et les lointaines montagnes qui couronnent l'horizon. Un autre jour, d'aimables personnes nous ont fait admirer le pays de Vercorin et de N ax, et nous y avons mangé vos. fameuses raclettes! Troisième impression: la nouvelle école normale! J'ai vu bien des écoles, en Europe et même en Amérique. Je n'en connais pas de plus belle, et comme cadre, et comme architecture, respectant ce cadre, et comme aménagement intérieur. Vraiment, le Valais comprend la souveraine importance de la meilleure formation des maîtres qui éduqueront sa jeunesse. Quatrième impression: les' participants et participantes aux cours. Leur nombre, leur diversité: la plu part du Valais, mais quelques-uns aussi de Vaud et Genève, de Fribourg et Neuchâtel, et même de Luxembourg et de Tunisie. Et surtout leur sérieux et leur gentillesse ! Quelle attention sympathique, grave et accueillante, qui vient à vous, vous soutient, et vous inspire ! Comme on la souhaiterait pour tous nos élèves! . Cinquième impression: la confiance! En dehors des leçons aussi, je me suis plongé dans ce beau congrès, et j'ai parlé à bien des personnes. A de bons confrères et à de charmantes collègues d'abord: que de choses on apprend en ces conversations détendues pendant un repas, ou en dégustant un noble cru valaisan. Et puis ces questions des participants et participantes, ces confidences, qui honorent ceux qui les font et ceux qui les reçoivent, tous ces graves problèmes, si beaux, qui se posent à tout éducateur épris de sa mission. Sixième impression: l'unité dans la diversité. Tous les âges, depuis les vingt ans jusqu'à l'âge des grands-mamans qui ont trois fois vingt ans! Elles aussi pourraient parler comme ce Père Jésuite s'adressant aux jeunes: «Je suis plus jeune que vous, puisque je le suis depuis plus longtemps! ». Des hommes et des femmes, des religieux et des religieuses, des jeunes filles et des mamans. Tout cela mêlé, sans le moindre complexe, gentil et affable, souriant et sérieux. 4
Septième et dernière impression - finissons sur un nombre sacré - c'est le grand esprit chrétien et humain de cette assemblée. Un christianisme qui va de soi, « sans rien en lui qui pèse ou qui pose », ouvert et respectueux d'autres fo rmes de croyance - nos sœurs musulmanes se sentaient parfaitement à l'aise - et cette honnêteté grave et douce, ce sérieux de montagnard qui, pendant des siècles, a dû lutter contre une nature belle mais hostile parfois, et contre des h ommes, en des luttes épiques, comme celles qu'évoquait le spectacle « Son et Lumière» avec l'admirable texte de votre grand écrivain Maurice Zermatten, le plus beau· spectacle du genre qu'oncques je vis et entendis! Quelle chance vous avez d'habiter un canton où une telle unité règne entre l'Etat et l'Eglise, où trois écoles normales, tenues par des Religieux et Religieuses, aidés d'excellents laïcs, forment tout le corps enseignant qui formera la jeunesse du canton. - Dans la « catholique» Belgique, nous avons dû lutter pendant cent ans pour obte~ir une bonne partie de ce que vous possédez depuis plus d'un siècle. - Quand on s'entend bien sur les grandes questions philosophiques et religieuses, quand on a l'eçu une excellente formation de base, comme il est facile et agréable de ~ravailler à son perfectionnement pédagogique. Que vous fonctionniez dans une pimpante école nouvelle, ou dans une modeste classe de village montagnard, l'œuvre à accomplir est la plus belle. « Ceux qui auront enseigné la justice brilleront comme des étoiles pendant l'éternité ». De vous tous et toutes, je garde douce souvenance. Merci encore. Et au revoir, peut-être! Malonne, Belgique.
F. Anselme
LA PAGE DES PARENTS
Un article paru en 1960 ou 61 dans une revue étrangère et traitant des repas en famille m'avait b.eaucoup frappé. Ni le titre de la revue ni l'auteur ne me reviennent en mémoire. Mais en reprenant ce sujet pour les lec(eurs de L'ECOLE V ALAISANNE, je reconnais bien volontiers tout ce que je dois à l'auteur inconnu. Si ces lignes sont utiles à quelques parents, c'est à lui qu'en revient tout le m érite. E. C. Notre réflexion se portera tout d'abord sur les repas de jadis, non pour en critiquer l'ordonnance, ni la composition, ni la présentation: les Cmmonsky et autres princes de la gastronomie, de même que nos modernes diététiciens, les eussent trouvées fort peu rationnelles. On ne 'savait guère. jadis relever les mets par des assaisonnements délicats; «les incongruités de bonne chère et les barS
barismes de bon goût », conuue dit Molière dans le Bourgeois Gentilhomme, y étaient fréquents. Le code de la table paraissait moins impératif qu'aujourd'hui, sauf à la cour et dans quelques maisons princières. Mais cet aspect est pour nous secondaire. Ce qui fait l'objet de notre propos, c'est le déroulement des repas dans un milieu relativement modeste d'autrefois, petit bourgeois ou paysan; c'est plus particulièrement la place qu'occupaient les repas dans la vie d~ la famille. On a dit justement que les repas étaient un rite, par quoi il faut entendre un céréplOnial à caractère semi-religieux, concerté dans un ensemble et devant concourir à un but précis: la formation d'un esprit de famille. Un rite n~ s'accomplit pas dans l'improvisation ni dans la précipitation; il exige une certaine ampleur. Il faut bien reconnaître qu'en ce temps-là, on avait le temps; on était moins bousculé qu'aujourd'hui par les horaires. Seul l~ travail de la terre exigeait parfois de se presser, mais on se rattrappait le dlmanche ou durant la mauvaise saison. De nos jours, il n'y a guère que les banquets qui ont de l'ampleur, qui durent même au-delà du temps raisonnable, avec la corvée des discours à écouter. Que de repas de famille expédiés en vitesse, parce qu'on a juste le temps de prendre l'autobus pour l'école, l'atelier ou le bureau, parce qu'il faut partir à 13.00 h. pour le match, le cinéma, le critérium cycliste ou la sortie-surprise! La fille aînée, rentrée tard du bal, s'est levée ce matin de fête pour la messe de 11.30 h. ; elle ne sera pas de retour pour midi, loin de là. A midi trente-cinq, les deux garçons ont leur train pour la plage. Il y a les dimanches où la famille se trouve en trois ou quatre endroits différents dès le matin, qui en montagne pour le ski, qui à une fête champêtre; père et mère gardent la maison et mangent dans un tête-à-tête silencieux. On invite l'oncle Adrien, le célibataire, ou la tante Sophie, non pour resserrer les liens de famille, mais pour peupler la solitude et l'ennui des dimanches ... Jadis, la prière était un des signes extérieurs du rite. Personne ne s'asseyait ou ne se levait avant de dire les « grâces ». C'était moins la maîtresse de maison que le père de famille qui présidait, pàrfois même l'aïeul aux cheveux blancs. Gendres et brus, valets et sel'vantes, tous ceux qu'on appelait du beau nom de « domestiques» parce qu'ils étaient de la maison (domus), prenaient place à la même table que le maître; celui-ci rompait et distribuait le pain après avoir tracé sur la miche un grand signe de croix. Le pauvre, le voyageur ou le pèlerin trouvaient toujours une place à la grande tablée. Aux fêtes solennelles, à Noël, à l'Epiphanie, on réservait pour eux une part de galette désignée sous le nom de « part à Dieu ». L'ambiance était animée, colorée; dispersés aux quatre coins du domaine, les gens se retrouvaient aux repas; le maître distribuait les' tâches pour la soirée ou pour le lendemain. Nos repas modernes sont trop souvent une rencontre subie plutôt que désirée. Chacun y apporte la mauvaise humeur accumulée durant une demi-journée de classe, de bureau ou d'atelier. Un léger retard de la cuisinière, une maladresse d'un gosse et l'orage éclate soudain pour se prolonger parfois plusieurs 6
rep as consécutifs. Papa et maman s~nt en brouille: pendant huit jours on va manger «la soupe à la potte », selon une expression locale imagée. C'est généralement aux repas qu'on «s'explique » ! «Avec qui es-tu sorti hier soir? » « Je t'ai entendu rentrer après minuit: tu va" me dire ce que tu as fait de ta soirée! » «Pourquoi cette note de discipline dans ton livret scolaire? » La table devient un tribunal et chacun redoute de s' y p l'ésea tel'. Les larmes des gosses tombent dans l'assiette ; maman a les yeux rouges et les morceaux, comme on dit, «ne veulent plus descendre ». P our deux ou trois fois dans la journée que les membres de la famille se trouvent ensemble, il faut qu'on se dispute! Il serait pourtant simple de faire de nos repas des rencontres heureuses. Une seule chose y suffirait: 1'amour des siens, avec son cortège de suivantes: la p olitesse, la serviabilité, l'oubli de soi, le tact et la diplomatie ... C'est aux parents à donner l'exemple; pour eux, voici les 10 commandements de la table.
1. T out d'abord, ayez le respect de l'heure, un respect absolu. Dix minutes de battement sont un nlaximum. Et si, pour une cause ou pour une autre, l e retard dépasse cette marge, n 'oubliez pas de prévenir. Bien des maris sont d'une négligence coupable à cet égard. Il n'y a rien de plus énervant p our la cuisinière que d'attendre. Quant aux enfants, qu'ils soient petits écoliers ou grands étudiants, les parents sauront leur inculquer ce respect de l'horaire par des peines privatives, si besoin est. 2. Commencer le repas. ensemble mérite déjà une bonne note; encore faut-il le terminer ensemble. Les enfants ne quitteront pas la table sans permission avant la fin du repas. 3. N e lisez à table ni votre journal ni votre courrier. Pour "le journal, attendez le café. Ouvrir à table une lettre qui vous cause désagrément ou déception risque fort d'assombrir votre humeur, et, par suite, toute l'ambiance du repas. 4. L aissez la radio fermée pendant le repas, à moins que ce ne soit pour les dernières nouvelles. Radio et télévision à table sont la ruine de l'esprit de fàmille. 5. Convenez entre vous de ne point parler à table de vos soucis: soucis de classe, bulletins de notes, préoccupations professionnelles, factures de mén age, etc. Ces sujets doivent être «tabou ». Réservez-les pour les conversations sérieuses que vous tiendrez certains soirs avant le repos de la nuit. Par contre, rapportez à table les faits cocasses de l'école ou d'ailleurs, tout ce qui peut faire rire, rendre l'atlll1osphère sereine et faciliter ... la digestion! 6. Consacrez aux repas une durée raisonnable, une demi-heure environ pour le dîner et le souper. Médecins et hygiénistes vous recommandent de mastiquer lentement. Vous paierez plus tard en beaux billets chez le médecin, les 15 ou 20 minutes que vous vous glorifiez d'économiser maintenant chaque midi! 7
7. N'assommez pas vos enfants, à chaque repas, sous une avalanche de repro. ches et de préceptes concernant la tenue et la politesse: «Ne fais pas ceci! Ne fais pas cela! Je t'ai déjà répété combien de fois de ... » etc. Précisément, vous parlez trop et avec aigreur: l'efficacité est nulle. D'un commun accord, vous devriez choisir un repas de la semaine, au menu particulièrement soigné, pour votre cours de politesse. Vos remarques auraient alors des chances d'être acceptées avec profit. Un bon conseil encore: voulez-vous récompenser vos enfants de leur bonne tenue, obtenir d'autres efforts encore, allez de temps en temps manger au restaurant. Vos gosses auront à cœur de se tenir « comme les grandes pel'. sonnes ». Prendre un repas au restaurant, surtout quand le menu est dans les normes, n'est plus du tout un luxe. Et ce sera pour la maman un vrai jour de congé que d'échapper à la corvée quotidienne de la casserole et de la vaisselle. . 8. Abstenez-vous de faire d'aigres remarques sur les mets servis. La cuisinière s'est donné de la peine, mais elle n'a pas réussi comme elle l'aurait voulu, elle a été dérangée par des imprévus de toute natui'e: le téléphone, les visites inattendues, la queue au magasin, l'électricité ou le gaz coupés au cours de la matinée, le surcroît de la lessive, etc. Sans compter qu'il y a aussi une pal't d'impondérable dans l'art culinaire. Essayez donc, messieurs, de réussir du premier coup une mayonnaise ou un pâté maison! 9. Sachez apprécier, féliciter, remercier. L'hôtesse a voulu faire du neuf, un plat inédit, une recette originale. Mais c'est à peine si on l'a remarqué: pas un merci, pas un mot de félicitations, C'est à se décourager ... 10. Enfin, oubliez-vous et n'ayez d'yeux que pour les autres. De multiples occa· sions vous sont offertes de passel' les plats sans qu'on vous le demande, de servir, de desservir, de verser à boire, d'aider à la vaisselle. Apprenez à vos enfants ces mille petites attentions qui sont le signe du savoir·vivre et de la charité. Bien des points seraient susceptibles de développements élargis. Par exem· pIe, nous n'avons pas parlé des invitations ni des visites. L'essentiel toutefois est dans ces dix préceptes; ils feront de vos repas, si vous les observez, une rencontre heureuse, un moment attendu, moins parce qu'ils satisfont l'estomac que parce qu'ils permettent à l'esprit et au cœur de se nourrir eux aussi, de se réchauffer à la flamme ardente de l'amour familial. E. Claret
A'S SOCIATION DU 'PE'RSONN'EL EN'SEIGNANT DE SION Les membres du Personnel Enseignant de la Commune de Sion sont convoqués en Assemblée générale ordinaire, le mardi 6 no· vembre à 17 heures au Centre scolaire du Sacré· Cœur. Le Comité
les nombres 1 en couleurs 1 PARAIT 5 FOIS PAR AN
Oct. 1962
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BMUotin Cuisenaire
de Suisse romande
• ABONNEMENT: F. 3.- . CHEQUES POSTAUX
1
16713, GENEVE
REDACTEUR: S. ROllER, ECOLE DU MAil, GENEVE, S, RUE DU VillAGE SUISSE. TEL. (022) 247960
Un texte de Jean PIAG ET « L'intelligence est un système d'op érations, toutes les mathéma· tiques sont des systèmes d'opéra. tions. L'opératiqn n'est pas autre chose qu'une action;' c'est une action réelle, mais intériorisée, de· venue réversible. Pour que l'enfant arrive à combiner des opérations, qu'il s'agisse d'opérations numéri· ques, d'opérations spatiales, il faut qu'il ait manipulé; il faut qu'il ait agi, qu'il ait expérimenté, non pas seulement sur des dessins, mais sur du matériel réel, sur des ob· j ets physiques, sur des , points, sur des surf aces, etc. Et puis, ces ac· tions s'intériorisent; et, en s'inté· riorisant, se coordonnent et de· viennent réversibles, se transfor· ment ainsi en opérations. L'opé. ration n'est que l'action primitive coordonnée à d'autres, formant des systèmes de compositions ré· versibles comme les groupes en géométrie, les groupes de nombres, etc... Mais sans l'action initiale, j am ais l'opération n'acquerra son sens concret, sa vitalité, son coef· ficient de compréhension si je puis dire. L'enfant l'acquerra, au con·
traire, s'il a une bonne structure pratique et active au point de dé· part. » PIAGET, Jean, Genèse du nom· bre chez l'enfant, « Cahier de Pé· dagogie» . « lnitiation aù calcul ». Par is 1949, Bourrelier, p. 20.
Les nombres en couleurs il: lèE!I TV Depuis plusieurs mois Paul Sie· grist, de la TV à Genève, prépa. l'ait une émission sur les nombres en couleurs. Un enregistrement avait été minutieusement effectué, le dernier jour de l'année scolaire, dans les classes de nos amis Pl'a· long et Biollaz à l'école d'applica. tion de l'Ecole Normale de Sion. Cinq minutes de film avaient été tournées à la Rosière pour donner au chevrier Maurice l'occasion de nous dire son savoir en calcul. Et avec tout cela, Boris Acquadro, ancien instituteur et, depuis peu, présentateur à la TV, fit, le mer· crecli 5 septembre, une soirée « ré· glettes» au cours de laquelle on vit apparaître sur le petit écran ' Georges Cuisenaire lui·même, man· 9
8
dé de Thuin et entouré de ses deux « larrons » Léo Biollaz et Samuel Roller. Divers échos nous laissent supposer que la TV romande a rendu, ce soir-là, un réel service à l'école publique. Le lendemain Jeûne genevois - plus de soixante-dix personnes entouraient Georges Cuisenaire au Service de la Recherche (Ecole du Mail). On y reconnaissait les représentants des autorités scolaires - secrétaire de l'enseignement primaire, inspectrices et inspecteul's - , les instituteurs et les institutrices des écoles officielles, les « privés » et les parents aussi. Minutes charmantes toutes d'amitié, de confiance et d'espérance.
Georges Cuisenaire nous écrit Thuin, le 8. IX. 1962. Chers Collègues et Amis, C'est sous le coup d'une profonde émotion que je me rappelle l'émouvante cérémonie organisée en mon honneur à l'Ecole du Mail à Genève, le 6 septembre 1962. Toutes les marques de sincère sy mpathie que vous m'avez accordées e-t auxquelles je suis sensible résultent de votre con fiance en mes Nombres en Couleurs. Cette confiance guidera vos efforts et vous aidera à aboutir au succès. A cette étape seulement, que j'entrevois prochaine et certaine, j'aurai droit à vos remerciements. Avec vous je me ré jouis du puis10
. sant appui accordé par vos autorités scolaires et par mon grand ami NIonsieur Roller. Permettez-moi, chers Collègues et Amis, de vous exprimer ma profonde gratitude et de formuler des vœux de bon travail dans l'amour de nos chers petits enfants. Georges Cuisenaire
N@uvelles ST-GALL Juillet 1962: Nous étions trente de Romandie à pénétrer dans l'imposant Bürglischulhaus de St-Gall, trente à imprégner de la langue de Rousseau le local de classe un brin sévère, trente à reprendre le chemin des écoliers, ... écoliers bavards, spontanés, attentifs, enthousiastes. Nous avons découvert à St-Gall un chef de cours tout de gentillesse et de patience, un éducateur généreux, décidé à nous communiquer sa foi dans le matériel présenté, un enseignant attentif à n os réactions, à nos hésitations, à nos doutes, un maître optimiste: Léo Biollaz. Un aperçu de l'évolution des m athématiques nous a permis de mieux prendre conscience des structures, des relations, des fond eE.lents des mathématiques nouvellGs. Puis, réglettes en mains, nous avons repensé la valeur de l'activité, de cette activité fondamentale chez l'enfant, indispensable à l'éveil de ses intérêts, à l'élaboration de sa pensée, la valeur de la découverte, de l'expérimentation personnelle qui amène seule
l'assimilation des notions, la valeur surtout de ce matériel «élémentaire », complet et souple que sont les réglettes. Des manipulations, des exercices fréquemment interrompus par des discussions très riches, par des mises au point, par des relations d'expériences ont animé ces. trois brèves journées. Léo Biollaz nous a ménagé une fin de cours très heureuse: la projection d'un film en couleurs réalisé à l'école normale de Sion ; vision attachante d'une classe rompue au matériel Cuisenaire et conduite avec maîtrise. Démonstration réussie par une classe du degré inférieur de StGall. Cette classe ne pratiquait les régl ettes que depuis six mois; tout y était: manipulations précises, lectures rapides, inventions riches, dialecte saint-gallois sonore et savoureux, regards pétillants de vie. R éitérons, en conclusion, notre gratitude à Léo Biollaz, apôtre inf atigable de Cuisenaire et rappelons le mérite de la Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire, organisatrice parfaite des cours, qui trouve là une justification efficace de ses prétentions: la réforme scolaire. A. Grillet, inspecteur des classes spéciales, Genève. SION
20 - 25 août: C'est pour la 4e fois qu'un cours d'initiation à l'emploi des NC a eu lieu dans le cadre de la semaine pédagogi-
que valaisanne. Toujours très fréquenté, ce cours a réuni 80 participants rép artis comme suit: Valais 61 ; Jura 6 ; Luxembourg 4 ; Tunisie 6 ; Vaud 2 ; France 1. Le cours a reçu la visite, comb ien précieuse et encou rageante de M. et Mme Cuieenaire venus tout exprès de B elgique. D es amis de Genève, Fribourg et Berne ont également tenu à visiter le cours et à nous faire part de leurs expériences. ZURICH 29 septembre: Réunis dans l'auditorium maximum du Poly, ce sont plus de 800 maîtres et maîtresses qui, le 29 septembre dernier, répondaient à l'invitation lancée par l'Association intercantonale d'Ecole active de Suisse allemande. On notait la présence du Directeur de l'Instruction publique de Zürich, des Inspecteurs scolaires et des rédacteurs de plusieurs revues pédagogiques. Deux nouveaux procédés pour l'enseignement du calcul figuraient au programme de la session: la méthode Kern présentée par Max Hasenberger de Rorschach et la méthode Cuisenaire par Léo Biollaz de Sion. Heureuse initiative que celle de f aire figurer deux méthodes à un tel programme: les caractères spécifiques de chacune d'elles sont mieux mis en relief et le choix, pour les maîtres, est rendu plus objectif. La leçon pratique, avec les NC, a été donnée avec succès par Mlle 11
Irma Glaus à ses propres élèves venus de St-Gall pour la cÏl'constance.
*
Merci à M . .Schoch, promoteur de cette session, d'avoir donné l'occasion à n os collègues suisses allem ands de faire connaissance avec les NC.
Lu dans « Cuisenaire News» (No 2 ; juin 1962) On ne dira jamais assez l'importance qu'il y a d'accorder une grande liberté aux enfants afin qu'ils acquièrent une pensée personnelle, active et créatrice. Un but étant proposé (le résultat d'un calcul), l'enfant doit pouvoir l'atteindre en suivant son propre chemin. Quelques exemples. On demandait à des enfants de cinq ans et trois mois de dire combien de foix six entre dans vingtquatre? D'une façon générale, les réponses étaient exactes. Voici comment les enfants ont trouvé la solution. Si 2 X 6 font 12, et que 12 est la moitié de 24, il faut 4 X 6 pour obtenir 24. Puis, à des enfants de 6-7 ans, on demande: « combien font 7 X 5 ?» 1. Je sais que 9 X 5 = 45 45 -10= 35. 2. Je sais que 3 X 5 = 15 et que 4 X 5 = 20 ; 3 4 = 7, donc 7 X 5 = 35.
+
12
3. Comme 2 X 10 = 20, 4 X 10 = 40 ; 8 X 5 = 40 donc 7 X 5 = 35. 4. COlume 2 X 7 = 14, 4 X 7 = 28, 5 X 7 = 35, 7 X 5 = 35. 5. Je sais que 4 X 7 = 28 donc 7 X 5 = 35. 6. Je sais que 6 X 10 = 60, donc 6 X 5 = 30 et 7 X 5 = 35. 7. Comme 3 X 5 = 15, et 6 X 5 = 30, donc 7 X 5 = 35. Il va de soi que tous les chemins ne sont pas également bons ou, plutôt, également «élégants ». On pourra signaler aux enfants les diverses voies trouvées par eux et instituer des discussions (aspect social du travail) qui aboutiront à reconnaître les solutions les meilleures.
A propos du produit 56 Une enquête récente organisée par le Service de la recherche (Genève) a confirmé que, des 37 « produits» dont se compose la table de multiplication, le produit 56 était le plus difficile. Le produit 14 était, chose curieuse, le plus facile (rang l sur 37). Le produit 7 occupait le rang 8 et le produit 28, le rang 27. Si ces quatre produits avaient été présentés aux enfants en tant que groupe (7 ; le double ... 14 ; le double ... 28; le double ... 56), il est probable que la disparité des rendements signalée ici, ne se serait pas produite. Cela nous a amenés à préparer, à propos du produit 56 et de ses « voisins» 28 et 14, une série de
80 questions élaborées selon le schéma suivant : 56 2 X 28 4 X 14 7 X 8 8 X 7 14 X 4 28 X 2 28 2 X 14. 4 X 7 7 X 4 14 X 2 14 2 X 7 7 X 2 En tout douze questions. Chacune d'elles peut donner lieu à son inverse. 2 X 28 = 56 donne 56 : 28 = 2 soit douze nouvelles questions. Comme enfin chaque question peut être présentée de trois manières 56 28 56 2 28 2 Voici ces questions : 28 2 14 4 14 7 56 14 28 X 2 28 4 2 X 28 56 28 56 8 14 2 28
7 2
28 28 4
X 14 X
4 2 14 7 4 X 7 4 X 56 14 7 14 2 X 2 X 14 56 7 X 14 7 X 4 X 8 2 X 7 56 14 2 7 X
4 X 14 X 14 56 28 2 X 14 4 X 7 28 4
56
14
28 2 8 7 28 28 2 7
28 28 56 2 14
56 28
2
8 8
7
7
4
7 X 28
56 56 28
X 14 7 X 14 X 14 X
56 7 14 2
7 X 14 56 2 X
56 7 8 56 13
14 X X 2 2 X 28 7 X 2 X 28
56 14 14 7
X
56
8 8 7 56 56 28
X X X
8 2
*
Publication du Service de la recherche (Département de l'Instruction publique, Genève) : EXCOFFIER (Mme Evelyne) La méthode Cuisenaire - Gattegno des nombres en couleurs. Expériences réalisées en 2e et 3e années primaires. Rapport ronéographié de 93 pages.
56 7
Une publication belge: SERVAIS (W.) La mathématique primaire. In «Pensée calculatrice et calcul pensé ». Semaines pédagogiques 1960. Ministère belge de l'Instruction publique. 155, rue de la Loi. Bruxelles 4. Dans ce texte on trouvera notamment des informations concernant l'emploi des réglettes pour introduire les enfants à la théorie des ensembles.
7 8
4
28
7 2
4 X 2 14 56 8 28 X 2 X 14 7 X 4 X X 7 2 X 28 28 :
56 56 56
56 28 28 56
*
4
S. R.
Bibliographie
*
Deux ouvrages de Caleb Gattegno, parus chez Delachaux et Niestlé à Neuchâtel. . Dans la collection «L'arithmétique avec les Nombres en couleurs» : No 6 Les Nombres et leurs propriét:'s (1960). No 7 Les unités de mesure et le système métrique (1961). 14
CENTRE
*
56
2 X X
E.V. N o 2, octobre 1962
Un rapport rédigé pour l'obtention du Diplôme de maîtresse de sourds décerné par l'Institut des Sciences de l'Education (Université de Genève) - Genève - Avril 1962 (Dactylographié) a pour auteur Mlle Alice HERMATSCHWEILER: «L'initiation au calcul et l' ent ent sOLLrd ».
*
GATTEGNO (Caleb). «Les nombres de 1 à 20 ». Manuel pour classes élémentaires. Coll. «Mathématiques avec les nombres en couleurs» (Matériel Cuisenaire). Vol. A. Neuchâtel, 1962. Editions Delachaux et Niestlé. Cet ouvrage remplace les volumes 1 et 2 de la collection «L'arithmétique avec les nombres en couleurs ».
D ' ETUDE
(M ce N icoulin)
FI C HE
D'ENQUETE
(au moulin, au fournil ou à la boulangerie) D ans toute enquête, passer en r evu e d'abord les 5 sens : l es p erceptions, les sensations, puis l es émotions, les sentiments, l es p ensées ... à l'aide de questions. 1. La vue (l'œil). . Qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que j'entends? 2. L'ouïe (l'oreille). . Qu'est-ce que je sens? 3. L'odorat (le nez) Qu'est-ce q ue j e sen s ? 4. Le goût (la langue) Qu'est-ce qu e j e sens ? 5. Le toucher (la m ain)
I. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
II. LA SCENE
LE CADRE LES OBJETS
LES PERSONNAGES
Nom des objets: Place des objets : Position des objets : Nombre des objets : Couleur des objets : Forme des obj ets : Dimensions d es objets : Matières d es obj ets : U sage des objets: Mouvements des objets :
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
N om d es p er sonnages : Lieu où se trouvent les personnages : Nombre d es p ersonnages : Attitudes des personnages: Age des p er sonnages : Taille des p er sonnages : V êtem ent des personnages: Coiffure des p er sonnages: Physionomie des personnages : Actions des personnages :
I. LE BLE (au champ) 1. La tige. - La tige est creuse, sauf aux nœuds (fig. 1 et 2). Les feuilles sont longues et p ointues. Elles n 'ont pas de pétiole, mais la gaine est très développée. Les nervures du limbe sont parallèles (fig. 3). 2. Les racines. - Le plant de blé est fixé au sol par des r acines fasciculées, qui s'enfoncent tl'ès peu dans le sol ; aussi peut-on l'arracher facilement.
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E.V. No 2, octobre 1962
E.V. N o 2, octobre 1962
u fig. 1 Tige de blé
M·5
S~ô~~ à3~
16
fig. 2 Coupe d'une tige
enhenœuO
3. Les fleurs. - A l'extrémité de la tige, il y a un épi, formé d ' épillets (fig. 4 et 5). Chaque épillet comprend deux ou trois fleurs et est entouré de deux écailles vertes: les glumes. Les épillets sont serrés les uns contre les antres le long d'un axe sinueux. 4. Une fleur. - (fig. 6). Elle compr.end: a) deux petites écailles: les glumelles (balles du blé) ; b) trois étamines, dont les longs 'f ilets pendants poitcnt des sacs à pollen, disposés en X ; c) un ovaire contenant un seul ovule. Il a un double style en forme de plumes blanches. La fleur du blé n'a ni calice, ni corolle. Ces organes sont remplacés par les glumes et les glumelles. 5. Un grain. - Après la fécondation, l'ovule se développe et donne un grain de blé (fig. 7). Le grain de blé est un fruit sec. Il est entouré d 'une mince enveloppe et contient une abondante réserve formée surtout d ' amidon et de gluten. C' est cette réserve qui donne la farine. 6. Les graminées. - Le blé est une graminée. Les plantes qui ressemblent au plant de blé sont des graminées. Les graminées sont des plantes herbacées à racines fasci cd ées, à tiges creuses. Les fleurs sont groupées en épillets. La fleur n'a ni calice, ni corolle. Elle a trois étamines et un ovule. Elle donne un fruit sec. 7. Les principales graminées. - On distingue deux sortes de graminées: a) les graminées alimentaires ou céréales (le blé, l'avoine, le seigle, le matis, l'orge, le riz) ; b) les graminées fourragères (le pâturin, la fléole, le ray-grass ... ).
II.
LA FARINE
1. La farine de blé. - La farine de blé est une poudre blanche, très fine, douce au tou cher. Elle a une odeur particulière, peu prononcée. Elle a un goût fade. 2. De quoi est composée la farine de blé. - Avec de la farine de blé et de l'eau, faison s une petite boule de pâte. Plaçons-la au-dessus d'un vase quelconque, sous un mince filet d'eau, et p étrissons-la. L'eau qui tombe dans le vase est d'abord trouble, laiteuse; puis presque claire. Il reste dans la main une masse grisâtre, gluante, élastique comme du caoutchouc, mais plus molle: c'est du gluten. Si on laisse reposer l'eau qui est tombée dans le vase, on remarque au fond une poudre blanche: c'est de l'amidon. Conclusion: La farine de blé se compose essentiellement de gluten et d'amidon. 3. Le gluten. - Le gluten a presque la même composition que la viande. C'est une sorte de viande végétale. De là vient que le pain, qui en contient beaucoup, est très nourrissant. Le gluten est gluant: voilà pourquoi la pâte de farine et d'eau est gluante, compacte. 4. L'amidon. - L'amidon a presque la même composition que le sucre. L'amidon est très collant: voilà pourquoi on s'en sert pour empeser les cols, pour faire de la colle. 5. La farine et le feu. - Plaçons un peu de farine sur une plaque de fer chauffée. La farine fume et noircit peu à peu, en répandant une odeur de pain grillé. Approchons une allumette: la farine prend feu et brûle avec une flamme claire, et l'on voit des flammèches s'élever dans l'air. Conclusion 1. - Puisque la farine s'enflamme, c'est qu'elle renferme du charbon ou carb one, matière qui entretient la chaleur du corps. Conclusion 2. - Puisque la farine s'enflamme, il est dangereux de pénétrer avec une lumière découverte dans la chambre à farine du moulin.
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III.
E.V. No 2, octobre 1962 N. B. - Ces renseignements numériques n'ont rien de strict; il n'existe pas de formule absolue. On ne compte pas le poids de levure et de sel.
FABRICATION DE LA FARINE (au moulin)
Coupons en deux un grain de blé. Dans une enveloppe grisâtre se trouve une partie blanche: c'est la farine. Il s'agit de l'enlever. Ecrasons quelques grains de blé, soit dans un moulin à café, soit à l'aide d'un marteau et d'une plaque lisse et dUTe. Nous obtenons un mélange de farine et de son . Comment faire la séparation? Mettons cette mouture dans un tamis. Secouons. La poussière blanche qui tombe, c'est la farine. La matière grisâtre qui reste, c'est le son (l'enveloppe des grains). Nous venons de faire le travail du meunier, (lui comporte deux opérations: la mouture, qui consiste à écraser, à moudre les grains ; le blutage, qui consiste à séparer la farine du son. 1. La mouture. - Le moulin comprenait autrefois deux meules 6n pierre très dure, creusées de petites rigoles, placées l'une au·dessus de l' autre, se touchant presque. Celle du bas reste immobile, celle du haut tourne rapidement, actionnée par l'eau ou la vapeur. Le grain est broyé en passant entre les deux meules. Aujourd'hui, au lieu de meules, on emploie des cylindres à surface cannelée, qui tournent en sens inverse l'un de l'autre. 2. Le blutage. - Pour séparer la farine du son, on fait passer le blé écrasé dans un blutoir, sorte de boîte dont les parois sont en étoffe de soie et qui tourne sur elle-même. La farine traverse la toile, tandis que le son descend et sort par le fond incliné du blutoir. La qualité de la farine dépend donc de la finesse du tamis. Si l'on réincorpore toutes les «issues» (déchets) à la farine, on la déclare «intégrale ». Le taux d'extraction est le pourcentage de farine retiré du blé. Le taux de blutage est le pourcentage d'issues obtenues. Exemple: 100 kg de blé 80 kg de farine 19 kg d'issues 1 kg de perte. Le taux d'extraction est de 80 %. Le taux de blutage est de 20 %. La farine est franchement blanche lorsque le taux d'extraction est inférieur à 76 %, elle est bise lorsqu'il dépasse 90 %. La farine bise à 85 % est subvention11ée par la Confédération. C'est celle qui fournit le pain foncé.
=
IV.
+
+
LE PAIN (à la boulangerie) - Résumé
+
+
1. Le soir: préparation du levain dans le pétrin. 8 1 d'eau 12 kg de farine 20-150 g de levure (suivant la température extérieure). Le leyain fermente pendant la nuit .n triple de volume. 2. Le matin, préparation de la pâte: 20 kg de levain + 17 1 d'eau + 25,5 kg de farine 62,5 kg de pâte. 62,5 kg d e pâte + 1 kg de sel donneront 50 kg de pain environ. 3. Pétrissage: 20-30 minutes. Nouvelle fermentation de 20 à 60 minutes. 4.. Façonnage: 1,2 kg de pâte environ donne 1 kg de pain. La différence entre le poids de la pâte et le poids du pain est due à l'évaporation de l'eau, soit ici 200 g. 5. Cuisson: température du four: 250-280 degrés, suivant le genre de four, au mazout, à l'éle~tricité. Durée de la cuisson: pour 1 kg d e pain: 1 heure, pour 1 ~ kg: 1 h 15, pour 2 kg: 1 h 30, pour une livre: 40 minutes, pour une demi-livre: 30 minutes.
=
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Autres formules: 1. Pour faire 100 kg de pain, il faut: 80 kg de farine, 4.0 1 d'en:2, 2 k~ de sel, une demilivre de levure. 120 kg de pâte == 100 kg de pain. 2. Avec 100 kg de farine, on peut faire 125 kg de pain. Farine 100 kg, eau 50 kg, levure 1 kg, sel 2 kg.
Conclusion. - En conclusion, on peut dire que 100 kg de farine donnent, avec l'eau (en négligeant la levure et le sel), 150 kg de pâte. Et ISO kg de pâte ne fournissent que 125 kg de pain cal' une partie de l'eau s'évapore pendant la cuisson. Donc 1 kg de farine: 1,5 kg de pâte: . 1,25 kg de pain.
LECTURES 1.
LE MORCEAU DE PAIN
«Il est arnve aujourd'hui une élève, une nouvelle, qui nous a donné un régal de meringues, d'éclairs et de chocolat à la crème, de sorte que je n'ai pas faim du tout. Je suis même très embarrassée, parce que j'ai oublié tout à l'heure de remettre mon pain au panier, comme on doit le faire quand on n'a pas faim au goûter, et j'ai peur d'être punie; mais, en passant d ans la cour, je vais tâcher de jeter mon pain dans le soupirail de la cave sans qu'on S'CIl aperçoive. _ Comment! petite sœur, ai-je repris en rougissant légèrement, tu vas perdre ce gros m orceau de pain-là? _ Ah ! je sais que ce n'est pas bien, car il y a peut-être des pauvres qui seraient bien h eureux _
de l'avoir, n'est-ce pas, Maxime? Il y en a certainement, ma chère. Mais comment veux-tu que je fasse? Les pauvres n'entrent pas ici. Voyons, Hélène, confie-moi ce pain, et je le donnerai en ton nom au premier pauvre
que je rencontrerai, veux-tu? - Je crois bien ! » L'heure de la retraite a sonné; j'ai rompu le pain en deux morceaux que j'ai fait disparaître honteusement dans les poches de mon paletot. «Cher Maxime! a repris l'enfant, à bientôt, n'est-ce pas? Tu me diras si tu as rencontré un pauvre, si tu lui as donné mon pain et s'il l'a trouvé bon ». Oui, Hélène, j'ai rencontré un pauvre, et je lui ai donné ton pain, qu'il a emporté dans sa mansarde solitaire, et il l'a trouvé bon; l"liais c'était un pauvre sans ouvrage, car il a pleuré en dévorant l'aumône de tes petites mains bien-aimées. Je te dirai tout cela, Hélène, car il est bon que tu saches qu'il y a sur la terre des souffrances plus sérieuses que tes souffrances d 'enfant ».
Octave Feuillet 19
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E.V. N o 2, octobre 1962
II.
LE PAIN
A l'heure habituelle de la préparation du levain je pris la lanterne et gagnai le fournil. Ainsi que cela m'arrivait toujours, dès que j'eus commencé d'entasser le bois, j'oubliai tous les soucis de la jOlU'née et 1).e pensai plus qu'à la cuisson du lendemain. J'aimais faire ce travail qui exigeait toutes mes fo rces et réclamait toute mon attention. J'aimais chauffer le four malgré sa chaleur qui me cuisait le visage et sa fumée qui me faisait tousser. J'aimais voir lever la pâte dans les corbeilles rondes, et l'enfourner sur la grande pelle en bois ... Mais ce qui me plaisait surtout, c' était d e p étrir la pâte. Le levain préparé la veille, oncle meunier venait au petit jour verser dans le p étrin la farine nécessaire à la fournée. Une appréhension que je n'aurais pas su préciser et (,ue je ne pouvais vaincre me retenait chaque fois indécise et un peu craintive devant le levain et la masse de farine. «C'était cela qui allait faire le pain? Ce pain blanc, épais et rond dont je coupais de si larges tartines aux jumeaux à lelU' r etour de l'école. » Puis, l'eau versée à son tour dans le pétrin, je me décidais enfin à mêler le tout. Plic, ploc, faisait l'eau qui rejaillissait de tous côtés. La farine ne faisait pas de bruit; elle se défendait seulement contre l'eau et contre moi, et, pour essayer de nous échapper, elle se tassait dans les coins, ou bien elle sautait en l'air et s'envolait en nuage. Elle cédait peu à peu pourtant comme si elle prenait goût au jeu; le mélange s'opérait et bientôt la pâte blanche et mouvante s'allongeait d 'lUl bout à l'autre du pétrin. C'était alors qu'elle me paraissait être une chose vivante et intelligente, ' et qu'il me semblait l'entendre rire et me dire: «A nous deux, Antoinette Beaubois ! » A ce moment toute fatigue disparaissait de mes épaules. Assez mal d'aplomb sur mes hanches à cause de mon infirmité, je me p enchais cependant et me relevais sans effort. La pâte glissait de mes bras et retombait avec un bruit sourd et plein, elle se gonflait ou s'affaissait en se balançant de telle sorte que je craignais souvent de la vOÎl' sortir du péh·in. Parfois, comme pour m e taquiner, elle fu sait et m'envoyait en pleine figure une volée de gouttes épaisses qui me faisaient recu ler brusqu ement ; mais comme, dans le même instant, je m'apercevais qu'il m'était impossible de m'essuyer le visage, je riais et replongeais mes bras dans la pâte qui s'épaississait de plus en plus. Quand enfin elle était devenue lourde et comm~ endormie, je la laissais et j'allais chercher les corbeilles d'osier dans lesquelles je la déposais par morceaux. «Vois-tu, m'avait dit tante R u de, quand ta pâte est à point, tu la prends et l'enroules à tes bras, comme ceci, et d'un seul coup, tu la renverses dans la corbeille.»
Marguerite Audoux De la Ville au Moulin Fasquelle, édit.
III.
LE BOULANGER CUIT LE PAIN
Lorsque le p étrLsage a donné à la pâte la sou plesse requise, le boulanger l'étire comme un voile, la tasse, la recouvre et va chauffer son four . Pendant que les fagots doucement se consument et que la pâte pétrie achève de lever ... le son vole à poignées dans les paniers d'osier, et la pâte vivante, arrondie en pain rond, fa-
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çonnée en couronne ou allongée en pain long, emplit les panetons feutrés où la fermentation finit de se parfaire. Bientôt, le four blanc de chaleur est prêt pour la cuisson, Les flamm es ont fini de danser, de tourbillonner et de frapper de leurs ailes léchantes comme des papillons, les briques incandescentes de la voûte du four. Lorsqu'il ne reste plus qu'une braise éblouissante, le râble la ramène et l'entasse à la gueule du four. Avec sa large p elle, le boulanger la jette dans l'étouffoir, où elle s'abat comme une pluie de rubi s dans un féerique poudroiement d'étincelles ... Sa jeune femme, son aide ou ses enfants lui font alors passer, les n us après les autres, les cOl'billons où la pâte repose. A mesure que l'enfourneur les prend, il les bascule d'un geste saccadé sur le champ d'une pelle qu ' il saupoudre de son; puis, saisissant le long manche poli, il glisse avec adresse cette pelle au fond du four et la d écharge, d'un coup sec et nerveux, de ce m élange sacré de farine et d e sel, de ferment et d'eau qui va se changer en un beau pain doré ... Enfin, lorsque le pain est cuit, une longue pelle sert à le défourner, Au sortir de cette voûte ardente, la croûte craquille au contact de l'air. Rangés les uns auprès des autres sur le sol du fournil, les pains attendent d'être assez refroidis pour être brossés et alignés par ordre de volume et de poids, sur les rayons proprets du ma gasin, Le miracle du pain vient d'êh'e consommé, et c'est alors qu'éclate la joie du boulanger, quand, palpant une couronne, il juge en connaisseur de l 'éclat savoureux de sa croûte alléchante et d e la cuisson réussie de sa mie ... Un seul jour dans l'année, pour la fête patronale de mon village natal, tout ce labeur régulier était bouleversé par un vrai branle-bas. Tout ce monde s'occupait des brioches. Pendant que mon père délayait du beurre dans de la fleur de farine, j'aidais moi-même à casser les œufs qu'il fallait y mêler, à dessiner les crêtes des gâteaux en couronne en les taillant à l'aide de ciseaux, à dorer cette belle pâte hlonde et à veiller surtout à ce que les chats ne viennent pas se gorger les premi ers de cette succulence. Jusqu'au grenier, toute la maison était embaumée des exhalaisons que répandaient les brioches qui cuisaient dans le four ou remplissaient les chamhres en se refroidissant ... Le respect dû au pain, mon père le tenait d'abord de ses attaches paysannes, car ceux-là seuls qui sèment et récoltent le blé, savent ce qu'il coûte de peines et de s~eurs pour que monte en grains et se change en farine « l e brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ». En outre, son métier de boulanger lui avait enseigné au prix de quelles fatigues et de quels soins minutieux s'obtenait le bon pain, au prix de quels soucis épuisants les pauvres gens gagnaient l'argent nécessaire pour assurer leur ration quotidienne. Aussi, gaspiller le pain, « déprofiter » cette saine nourriture lui apparaissait un geste criminel, une inconscience coupable et révoltante, une sorte d'insulte à ces vertus d'épargne et de frugalité qui constituaient selon lui les solides assises d'une famille honnête et bien portante.
Mario Meunier Le Miracle du pain La Ronde des métiers Les Cahiers de France, édit. 21
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TABLEAU D'ANALYSE
GRAMMAIRE 1. L 'article (formes)
LA GALETTE Le fond de ce régal était la pâte de pain qu e Marie avait pétrie, tourn ée, battue, pliée, saupoudrée d'assez de sel et de farine pour qu e le goût du fro ment fût pleinement épanoui; mais la galette avait la chair plus jaune e t plus onctueuse que le meilleur pain, elle sentait la crème fraîche, elle offrait aux yeux une croûte dorée , bombée légèr em ent, illustrée de quelques dessins tracés en pleine pâte. René Bazin (parmi les mots en italique, saupoudré et bombé sont absents du Pirenne.) EXERCICES
1. Quelle est la signification des mots suivants : régal, saupoudré, épanoui, onctueux, illustré? 2. Trouvez les sujets, les C.O.D., l es C.O.!. du texte. 3. Conjuguez au présent les verbes correspondant aux participes passés en italique et dites à quels groupes ils appartiennent. 4. Lisez le texte en mettant la première proposition a} au présent, b) au futur. Modifiez en conséquence le reste du texte. 5. Dites la règle à appliquer pour cha cun d es participes passés. 6. Lisez le texte en remplaçant Mario par l e boulanger. 7. Relevez une subordonnée relative et une subordonn ée conjonctive. 8. Mettez à la forme passive: Made pétrit, tourne ... la pâte. 9. Lisez le texte à la forme interrogative-n égative en supprimant mais. 10. Remplacez les points par le participe passé de saler et de cuire. Une galette .. . D es galettes .. . Cette galette est .. . Ces galettes sont .. . J'ai ... Nous avons ... J'ai ... la galette. Nous avons ... la galette. La galette que j'ai ... Les galettes que j'ai... La galette qu'elle a ... Je les ai ..., ces galettes. Ayant... ces galettes, je suis parti. Les ayant ... , ces galettes ... Après avoir ... ces galettes ... Après les avoir ... , ces galettes ...
Un pain ... Des pains ... Ce pain est ... Ces pains sont ... J'ai... Nous avons ... J'ai ... le pain. Nous avons ... le pain. Le pain que j'ai... Les pains que j'ai... Le pain qu'elle a ... Je les ai..., ces pains. Ayant ... ces pains, je suis parti. L es ayant ... , ces pains ... Après avoir ... ces pains ... Après les avoir ... , ces pains. etc. 22
l e pain: un pain: du pain:
article d éfini article ind éfini article partitif II. L'adjectif déterminatif (formes ) Fonctions Le m ot souligné mon pain: adj ec tif possessif ce pain: ad jectif d émo nstratif se r apporte au nom qui suit. quel pain? adj ectif in terl'O gatif quel pain! adjectif exclamatif aucun pain: adj ec tif indéfini d eux pains : adj ec tif num éral cardin al III. L'adjectif qualificatif (fonctions) ad j"ctif épithè te le bon pain: adj ectif attribu t du sujet le pain est bon: adj ectif attribut du complément d'objet direct je le trouve bon: apposition le pain, bon à manger: VI. Le pronom (formes) il cuit au four: prono ~~l p el'sonnel pro nom possessif le mien: Fonctions p r onom démonstratif celui-ci : Les mêmes le pain dont vous parlez: p r on om relatif que le nom. pronom in terro ga tif lequel? pronom ind éfini on le mange: V. Le nom (fonctions) sujet Le boulanger est laborieux complém ent d ' objet direct Le boulanger enfournait l es miches complément d'objet indirect Le boulanger vend le pain aux clients complément circonstanciel de lieu Le boulanger travaille dans le fournil compl ém ent circonstanciel de temps Le boulanger travaille la °lmit complément circonstanciel de manière Le boulanger travaille avec courage compl ément du nom Le boulanger ouvrait la bouche du four compl ém ent de l'adjectif Le boulan ger est content de son apprenti attribut du sujet Le boulanger est notre voisin apposition Le boulanger, ouvrier habile, fait des p ... nom mis en apostrophe Que fais-tu là, boulanger?
VOCABULAIRE
I.
NOMS
Le pain, le blé, le son, le boulanger, le garçon boulanger, le mitron, la hotte, une miche, u ne bOlùe, une courOill1e, une brioche, un croissant, une flûte, une baguette, une fouace, une fente, une baisure, une mangeure, un pétrin, une maie, une rôtie, un toast, une lèche, une m ouillette, une trempette, un chapon, un grignon, un quignon, un chanteau, une bribe, un
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grille-pain, un morceau de pain, une tranche de pain, un bout de pain, une bouchée de pain, un porteur de pain, une porteuse de pain, la fabrication du pain, la fermentation du pain, la croûte du pain, la mie du pain, les yeux du pain, un panier à pain, une corbeille à pain, une planche à pain, une scie à pain, un couteau à pain, un sac à pain, une huche à pain ; du pain de froment, de seigle, d'orge, d'avoine, de gruau, de mouture, de ménage, de fantaisie, de cuisson, de mie, de régime, de rive, d'épice, de biscuit, de munition.
(lter à quelqu'un le pain de la bouche, ôter le pain: lui faire perdre les moyens de subsister. S'ôter le pain de la bouche pour quelqu'un: se priver du nécessaire afin de lui fournir de quoi vivre. Pain sec: punition d'enfânt consistant à ne manger que du pain. Voir à ce sujet le poème de Victor Hugo: «Jeanne au pain sec ». Long comme un jour sans pain: excessivement long et ennuyeux. Bon comme le pain: d'une excessive bonté. Demander, mendier son pain: vivre d'aumônes. Mettre le pain à la main de quelqu'un: lui procurer les moyens de subsister ou de faire fortune. Oter le pain de la main de quelqu'un: (sens contraire du précédent). Manger son pain blanc le premier: être d'abord dans une situation avantageuse. L'homme ne vit pas seu.lement de pain: le cœur et l'esprit de l'homme ont besoin d'une nourriture spirituelle, comme son corps d'une nourriture matérielle. A mal enfourner on fait les pains cornus: un mauvais début dérange toute la marche d'u ne affaire. TeZ pain, telle soupe: les choses valent la matière qu'on y emploie. Liberté et pain cuit: le bonheur consiste dans l'indépendance et l'aisance. Pain dérobé réveille l'esprit: le fruit défendu a un attrait particulier.
II.
ADJECTIFS
Du pain frais, tendre, sec, rassis, dur, cuit, chaud, croustillant, rôti, grillé, brûlé, moulé, coquillé, natté, chapelé, mollet, cornu, fendu, complet, long, rond, blanc (mi-), noir, bis, anglais, viennois, paysan, valaisan.
III.
VERBES
Faire du pain, émietter, acheter, vendre, manger, grignoter; porter le pain, peser, distribuer, couper, rompre, cuire, partager; enfourner les miches, défourner les miches, écraser, broyer, moudre le grain, saler la pâte, pétrir la pâte, mêler, mélaIiger, lever, verser, panifier, paner, tartiner, tailler, écroûter, tremper, beurrel:, griller, mendier.
FAMILLES DE MOTS (Emploi du dictionnaire)
Pain (du latin panis), paner, panade, panaü'e, panier, panerée, panetier, panetière, paneton, paneterie, pané, panure, panifiable, panification, panifier, copain, compagnie, compagnon, compagne, compagnonnage, accompagner, accompagnement. Boule (du latin bulla), boulanger, boulangerie, boulangère, boulanger (v.). Pâte (du latin pasta), pâtissier, pâtissière, pâtée, pâté, pâtisserie, pâton. Farine (du latin farina), farinier, farineux, enfariner. Four (du latin furnus), fournil, fournée, enfourner, défourner. Lever (du latin levare), levain, levure, levage. Cuire (du latin coquere), cuisson, cuisine, biscuit, biscotte. Croûte (du latin crusta), croûton, croûteux, croustade, croustillant, croustille, croustiller. Pétrin (du latin pistrinus), pétrir, pétrissable, pétrissage, pétrissement, pétrisseur, pétrisseuse. Mie (du latin mica), miette, émietter. Moulin (du latin molinum), meunier, meunière, meunerie, minotier, minoterie. Meule (du latin mola), moudre. Grain (du latin granum), graine, égrainer ou égrener. Bis (du pain bis), bise (de la farine bise).
LOCUTIONS, DICTONS, PROVERBES Pain quotidien: la nourriture de chaque jour. Avoir du pain cuit sur la planche, du pain sur la planche: avoir de quoi vivre en repos et sans travailler. Pain céleste, pain du ciel, pain des anges, pain de vie, pain de l'âme, pain des forts, pain eucharistique: l'eucharistie. Pain de la parole de Die'f: enseignement des vérités morales et religieuses. Gagner son pain: gagner sa subsistance. Manger le pain de quelqu'un: recevoir de lui de quoi vivre.
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EXERCICES DE VOCABULAIRE 1. Remplacez les points par le mot convenable: boule - hotte - mitron - son - croissant - miche - pain brioche - garçon boulanger - blé - couronne - boulanger L'aliment fait de farine (surtout de blé) pétrie, fermentée et cuite au four s'appelle le Le '" est une graminée qui produit le grain dont on fait le pain. L'enveloppe des fruits des céréales se nomme le .... Celui qui fait et vend du pain est le .. .. Celui qui aide à ce dernier est le ... ou le .... La ... est une sorte de panier qui se fixe sur le dos à l'aide de bretelles. Une ... est un pain rond ; une ... est un pain sphérique; une ... est un pain l'ond évidé au centre; une ... est une sorte de pâtisserie, faite avec de la fleur de farine, du beurre, des œufs. Un ... est un petit pain au beurre, en forme de lune échancrée. 2. Quels sont les homonymes de pain - son - mie - bout - bouchée - cuire? 3. Quel est le contraire de acheter - enfourner - baisser - frais - froid -long - noir ? 4. Employez le mot pain comme complément de douze noms. Exemple: une tl'anche de pain, la fabrication du pain. 5. Ajoutez douze épithètes au mot pain. Exemples: du pain frais, du pain complet. 6. Employez le mot pain comme complément d'objet direct dans douze phrases. Exemples: je fais du pain, je porte le pain. 7. A l'aide du dictionnaire, trouvez le sens des mots de la famille pain (voir «Vocabulaire 2 »). 8. Trouvez des mots de la famille de porter - lever - fabriquer.
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9. Copiez le morceau suivant en remplaçant l es chiffres e t les points par les verbes suivants que vous écrirez correctement: (1) imiter, (2) voir, (3) égayer, (4) aller, (5) suivre, (6) respecter, (7) soutenir, (8) détruire, (9) ôter, (10) pâtir, (11) enclore, (12) lutter, (13) grandir, (14.) réduire, (15) cuire, (16) faire. Le blé. Ma fille, n' (1) ... (prés. de l'imp.) pas l'enfant léger, étourdi, qui (2) ... (part. prés.) flotter au vent cette mouvante mer d'or, que le coquelicot et le bleuet (3) .,. (prés. de l'ind.) de leur éclat stérile, (4.) ... (prés. de l'ind.) au travers chercher ces fleurs. Que ton petit pied (5) ... (prés. du subj.) bien la ligne étroite du sentier, (6) ... (prés. de l'imp.) notre père nourricier, ce bon blé qui, de faible tige, (7) '" (prés. de l'ind.) avec peine sa tête pesante OlJ est notre pain de demain. Chaque épi que tu (8) '" (prés. du cond.) (9) ... (prés. du cond.) la vie au pauvre, au méritant travailleur, qui toute l'arulée (10) .,. (passé comp. de l'ind.) pour le fait'e venir. Le sort de ce blé lui-même mérite ton plus tendre respect. Tout l'hiver (11) ... (part. passé) dans la terre, il a patienté sous la neige; puif', aux froides pluies du printemps, sa petite tige verte (12) ... (pas. comp. de l'ind.), blessée parfois d'un retoUl' de gelée, parfois de la dent du mouton; il n'(13) ... (pas. comp. de l'ind.) qu'en supportant les cuisants rayons du soleil. Demain, tranché de la faucille, battu, rebattu d es fléaux, froissé, écrasé sous la pierre, le pauvre martyr, (14.) ... (part. pas.) en poudre impalpable, (15) (part. pas.) comme pain, ira sous la dent. Sa mort (16) ... (fut. simp.) vivre l'homme.
3. Faites le compte rendu oral d u texte : plan, idées, valeur, beauté, images, originalité. 4. Relevez le plus beau passage : p ensée, comparaison ... 5. A l'aide du dictionnaire, trOt vez la f'i gnification d'un mot que vous ne connaissez pas. Cherchez des mots de la même famille, un homonyme, un synonyme, un antonyme. 6. Ecrivez et épelez trois fois les mots dont l' orthographe vous paraît difficile. 7. Posez-vous les 4 grandes question s de la dictée: que dois-je faire quand je vois ... a) un nom, b) un adjectif, c) un verbe, d) un participe passé? 8. Observez bien la règle de la sub stitution: a - à, est - et, ont - on ... 9. Lisez le texte une troisième foi s silencieusement en vous efforçant de le dépouiller de tout son contenu. 10. Faites-vous dicter le texte. Si vous n'avez personne, essayez de h'anscrire de mémoire au moins les passages difficiles au point de vue orthographique.
Michelet La Femme Calmann-Lévy, édit.
OR THO G RA P.H E Dictée préparée
LE RESPECT DU PAIN * 1. Un jour, je jetais une croûte; mon père est allé la ramasser. 2. «Mon enfant, m'a-t-il dit, il ne faut pas jeter le pain; c'est dur à gagner. Nous n'en avons pas trop pour nous, mais si nous en avions trop, il faudrait le donner aux pauvres. Tu en manqueras peut-être un jour, et tu verras ce qu'il vaut. Rappelle-toi ce que je dis là, mon enfant! » 3. Cette observation, qui me fut faite sans colère, me pénétra jusqu'au fond de l'âme; et j'ai eu le respect du pain depuis lors. 4. Les moissons m'ont été sacrées; jamais je n'ai tué sur sa tige la fleur du pain! (123 mots) Jules VaU ès * Tous les mots sont dans le Pirenne. PREPARATION PERSONNELLE (valable pour tou te dictée)
1. Lisez le texte une première fois lentement et silencieusement. 2. Lisez le texte une deuxième fois à haute voix en tenant compte des intonations, de l'articulation et de la ponctuation. 26'
Dictée pré parée
1. Chaque maison avait son four. La voûte était en briques, parfois de terre battue et cui te, d'un seul bloc. 2. On allumait le feu au hord du four et, peu à peu, on le poussait vers' le fond; les épines noires de nos haies qui avaient menacé les épis cuisaient le pain. 3. Dans le four ardent, des fagots entiers s'allumaient d'un seul coup, en crépitant, et la flamme fuyait vers la cheminée comme une cascade renversée. 4. Il fallait gouverner ce feu, manier racloir et fourgon, amonceler les braises ... A la voûte noircie paraissait une fleur de cendre clair, qui gagnait les bords: le four était à point. Par sa porte de fer, close un instant, on enfournait. (120 mots) J. Cressot
* Sont
absents du Pirenne: fagots, crépitant, cascade, racloir, fOUl'gon, amonceler, braises, enfournait. PREP ARATION COLLECTIVE '
1. Lecture silencieuse ou lecture faite par le maître. Compte rendu oral d'un élève. Résumé de chaque alinéa par une proposition. Expliquez la phrase: « Les épines noires ... le pain ». Quelle est l'image renfermée dans le 3e alinéa ? Dictionnaire. Que signifient crépiter, racloir, fourgon, amonceler? Trouvez des mots de la famille de four, bloc, bord, noir. Quelle est la r ègle concernant hattue, menacé, gouverner, manier, amonceler? Epelez et écrivez trois fois: chaque maison, les épines noires, des fagots entiers, la voûte noircie, la cendre claire, plus les mots qui ne sont pas dans le Pirenne. 10. Lisez le texte au présent, puis au futur en épelant les terminaisons des verbes. Il. Trouvez les sujets, les C.O.D. 12. Analysez la première phrase: nature et fonction des mots. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
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RECITATION I.
LE BOULANGER Que fais-tu là, boulanger ? Je fais du pain, pour manger. Tu vois, je pétris la pâte. Le monde a faim: je me hâte. - Mais tu gémis, boulanger ? - Je gémis ... sans m'affliger: Je geins, en brassant la pâte. Le monde a faim: je me hâte. - Qu'as-tu fait là, boulanger? - J'ai, pour faire un pain léger, Mis du levain dans la pâte. Le monde a faim: je me hâte. - Que dis-tu donc, boulanger ? - J'ai mes pelles à charger, Quand j'aurai coupé ma pâte. Le monde a faim: je me hâte. - Et puis après, boulanger ? - Dans mon four, je vais ranger Tous mes pains de bonne pâte. Le monde a faim: je me hâte. - N'as-tu pas chaud, boulanger? - Si ; mais, pour m'encourager, La chaleur dore ma pâte, Que je retire en grand'hâte. - Merci, brave boulanger: Le monde pourra manger.
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II. LE PAIN Le pain était couché dans son humble panier, Ayant l'air de s'offrir pour qu'on le coupe et mange. Et je pensais aux blés entassés dans les granges; Aux paysans, aux boulangers et aux meuniers. Je pensais au labeur de tous ces ouvriers, Qui font le pain si bon, en son rude mélange ... Et la lampe dorait, sous l'abat-jour à franges, Ce pain pour qui le Maître a dit qu'il faut prier. Pour le riche ou le pauvre, il a même figure. Il est indispensable à notre nourriture. On ne peut, sans lui, faire aucun parfait repas. Alors, en regardant sa belle croûte brune Et sa forme arrondie, à tous pays commune, Je pensais, en mon cœur, à ceux qui n'en ont pas.
Ch.-U. Corlet
E.V. No 2, octobre 1962
E.V. No 2, octobre 1962
TU SERAS BOULANGER
REDACTION
1. Récapitulons le vocabulaire.
PHRASEOLOGIE 1.
Dans ton fournil
Construction de phrases à partir d'un verbe donl~é en répondant à des questions. Qui? quoi? à qui? avec qui ? quand ? où ? comment? avec quoi ? pourquoi ? combien ? pour qui ? quel... ? de qui ? pour quelle cause? dans quel but? ...
Jeter des miettes. - Qui jette? Quelles miettes? Quand? A qui? Pourquoi? Phrase proposée. - Le petite Marie / jette les miettes / qu'elle a recueillies sur la table / tous les jours après le repas / aux petits oiseaux / pour qu 'ils ne meurent pas de faim l'hiver. Phrase améliorée. - L'hiver, quand il y a de la neige, la petite .Marie a bien soin de ramasser les miettes de la table et de les jeter aux petits oiseaux, pour qu'ils ne meurent pas de faim.
Il.
Construction de phrases à partir d'une phrase donnée en introduisant les pronoms
relatifs. Le pain, acheté chez M ... , est bon. - - - - que j'ai acheté .. . qui est acheté ... - - - dont vous parlez ... - - - auquel vous faites allusion ...
Ill.
Construction de phrases à partir d'une phrase donnée en appliquant la concordance
des temps. S'il fait beau aujourd'hui, nous couperons le blé. S'il avait fait beau hier, nous aurions coupé le blé. S'il faisait beau demain, nous coüperions le blé. Le blé est mûr: il faut le couper. Il faut que je le coupe. Il fallait, il faudrait, il aurait fallu que je le coupasse. Il était mûr: je l'ai coupé. S'il avait été mûr, je l'aurais coupé ... Aujourd hui il fait beau: je coupe mon blé, tu coupes ton blé ... Hier, il faisait beau: je coupais, tu coupais ... Quand vous êtes venu l'an dernier, je coupais, nous coupions ... Les blés sont mûrs: j'ai coupé le mien la semaine dernière ... L'an dernier, je l'ai coupé n'op tôt." Quand il fera beau, je couperai ... Quand vous viendrez, j'aurai coupé ... Quand les blés sont mûrs, il faut les couper.,. Je t'ai vu coupant le blé". Coupe ton blé, quand il est mûr, .. Nos blés étaient. mûrs, il fallait que je les coupasse ... Nos blés étaient mfus, il me fallait les couper ... etc.
tu verras: tu entendras: tu sentiras: tu toucheras: Ton maître Bientôt, tu 2. Remplace les points par le mot convenable: aube enfournera ordres blouse a ppren t'1, levam, maltre, fournil, pétrin, pén'ira. Maurice le petit app ... s'est levé avant l' .... Il a gagné le .... Il a revêtu sa ... blanche. ~l attend les ... de son ., . Il prépare le .... Déjà, il ... la pâte dans le .... Tout à l'heure, Il ... les pâtons. •
A
'
"
,
3. En pétrissant, Maurice revoit: le ... qui ondule (quand ?) (où ?) l' ... qui frissonne (comment?) (sous quoi ?) Il entend: l'alouette qui le tic-tac 4. Emploie l'inversion. La bonne odeur du pain s'échappe du fournil. Les gros pains ventrus attendent sur l'étalage. L'apprenti gagne son laJ)oratoire au petit jour. 5. Améliore la phrase suivante. L.e boulanger prend les pâtons / l'un après l'autre / pour les placer / d'un geste tranquille et habI,tuel / l~ar ~a porte ouverte; il les envoie dans le grand four surchauffé. . L un apres 1 autre, avec des gestes lents et mesurés, le boulanger saisit les pâtons et les enVOle par la bouche béante dans l'immense four blanc de chaleur. 6. Introduits des pronoms relatifs. L'apprenti qui Le boulanger dont Le laboratoire que Le four dans lequel 7. Emploie un verbe vivant: reconnaître, verser, enfourner ' pre'par'el' , a ct'Ionner. . Pour faIre la pâte, le maître met de l'eau et de la farine dans le pétrin Il met e h 't . 1 1 . n marc e 1 a pe nsseuse,. 1 mettra es pâtons dans le four. Nous verrons dans le pain l'imaO'e de la deur du travaIl. t:> gran8. Compose: Je voudrais être boulanger ...
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E.V. No 2, octobre 1962
SUJETS DE REDACTION ET DE COMPOSITION 1. Enquête à la boulangerie. 2. Racontez l'histoire du pain. 3. Le pain raconte son histoire. 4. Composez un poème sur le pain. 5. Le boulanger raconte les épisodes de sa profession. 6. Ce que coûte un morceau de pain. 7. Vous êtes à la boulangerie. Plusieurs personnes font des achats. Décrivez, racontez, en utilisant les genres littéraires que nous avons étudiés: portrait, narration, dialogue. 8. Exposé d'un élève sur le travail du boulanger. 9. Ecrivez à l'Ecole de boulangerie Richemont, Lucerne, pour avoir de la documentation. 10. Décrivez le tableau scolaire: «Chez le boulanger ».
kg de pain, calculez: a) le prix d'achat; b) le prix de revient; c) le prix de vente; d) le bénéfice pour 100 kg de pain. 12. Un boulanger pétrit chaque jour 600 kg de farine. Le pain est réparti en 3 fractions de même poids: 1I3 en pains de l kg, 1I3 en pains de 2 ~ kg, 1I3 en pains de ~ kg. Quel nombre de pains de chaque sorte fabrique-t-il chaque jour? (Voir No 10).
DOCUMENTATION Chez le boulanger: tableau scolaire suisse, No 74. Notre pain quotidien: Fabrique de pain croustillant, Morat, brochure gratuite. His toire du pain: Bibliothèque de traivail Freinet, Cannes. Du pain depuis des siècles: Association s~isse des patrons boulangers-pâtissiers, Berne. Revue Silva: No 56 (30 août 1962). Histoire du pain depuis 6 000 ans: par Jacob, Editions du Seuil.
ARITHMETIQUE (Tant
pOUl'
cent, règle de trois, mélanges ... )
CHANTS Le boulanger: Musique de Carlo BolIer, texte d'e Maurice Zermatten. Dans « Caecilia» (1er volume) . Fœtisch, Lausanne.
1. Un blé donne 80 % de son poids en farine. Quelle quantité de farine retire-t-on de 900 kg de blé? 2. Si le blé donne 85 % de son poids en farine, quel poids de farine obtient-on en traitant 45 hl de blé? (l hl de blé pèse 76 kg). 3. Le blé fournit les 75 % de son poids de farine et le reste de son. Un meunier reçoit 12 sacs de 74 kg chacun. Combien aura-t-il de fal'ine et de son ? 4. Dans un moulin agricole, l 800 kg de blé v11t donné l 620 kg de farine. Quel est le taux de blutage ? 5. Quand le taux de blutage est de 85 %, quelle quantité de blé, à l kg près, un meunier doit-il moudre pour obtenir l 000 kg de farine ? 6. 60 kg de farine à 0,80 fr. le kg et 40 kg de farine à 0,90 fI'. le kg. Quel est le prix du kg de mélange ? 7. Un boulanger a mélangé 120 kg de farine à 0,64 fr. le kg et 80 kg d'une autre farine à 0,74 fr. le kg. Quel est le prix d'l kg de mélange? 8. 50 kg de fari~e ont donné 65 kg de pain. Quelle quantité de farine faut-il prendre pour obtenir 104 kg de pain? 9. Pour faire du pain, on a pétri la farine avec la moitié de son poids d'eau. A la cuisson, la pâte perd 20 % de son poids. Quel poids de farine faut-il prendre pour obtenir 72 kg de pain? 10. 1 kg de blé: 0,72 kg de farine: 1,08 kg de pâte: 0,90 kg de pain. Combien obtiendrat-on de kg de farine, de pâte et de pain avec 100 kg de blé? Combien faut-il de kg de farine pour faire 100 kg de pain ? Combien de kg de pain peut-on faire avec 100 kg de farine? Il. La fabrication de 100 kg de pain coûte au boulanger 52 fr. pour la farine, la levure, le sel, plus 18 fr. pour le chauffage, l'éclairage, la force motrice. Sachant qu'il vend 0,85 fr. le 32
Le pain: Musique de Arthur Parchet, texte de Maurice Zermatten. Dans «A Cappella» _ Fœtisch, Lausanne.
FILMS Paris mange son pain, texte de Jacques Prévert. Fab rication du pain en Egypte, No 58, Ce;1trale du film scolaire, Berne. Le bon pain du boulanger, No 4656, Centrale du film scolaire, Berne. Rien qu'un bout de pain, No 4692, Centrale du film scolaire, Berne,
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-
~
Pr~mière
leçon sur le nombre 64
A. REVISION 32 (7 X 3) + (4 X 7) 32 32 - (8 X 3) + 7) 32 = (14 32 = (5 X .) + (4+ 3) Table + 2 en commençant à 2 jusque 64. Table - 2 en co·m mençant à 64. Double toujours en commençant à 2 jusque 64. Dédouble toujours en commençant à 64. 2 X 2 ; 3 X 3 ; 4 X 4 ; 5 X 5 ; 6 X 6 ; 7 X 7. B. LEÇON a) Nlotivation: Que peut-on acheter avec 64 francs? Diverses réponses sont données : les unes exactes, les autres approximatives. b ) Formations linéaires à l'aide de plusieurs réglettes quelconques. Aperçu d'un travail d'élève: 4 R. 7 3 R. 5 7 R. 3 R. 5 R. 9 8 R. 5 R. 2 R. 8 7 R. 7 5 R. 3 5 R. 8 4 R. 6 6 R. 7 R. 9 R. 5 R. 8 R.5 R.7 R.9 R.3 R.6 R.I0 8 R. 3 6'R. 6 5 R. 5 R. 3 9 R. 5 R. 2 R. 9 R. 8 R.7 R.6 R.9 8 R. 4 R.I0 Note: Pour constituer une ligne, ne pas permettre .de 'placer des réglettes au fur et à mesure des trouvailles, mais les CAPITALISER avant de les placer dans la formation linéaire pour la vérification. c) Lecture de ces formations linéaires: Exemple pour la 2e ligne: 8 5 = 13 13 9 22 62 + 2 = 64 22 + 40 = 62 (calcul par GROUPES). A conseiller de faire lire par un élève les formations trouvées par un condisciple. .. d) Copie des formations trouvées: Chaque élève copie ses formations ou celles d'un condisciple. Chaque élève copie au tableau de la classe une formation de son choix . . Copie des formations données en exemple ci-dessus: (7 X 4) (5 X 3) (7 X 3) (8 + 5 + 9) + (5 X 8) + 2
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(7 X 7) (3 X 5) (5 X 8) (6 X 4) (6 X 7) (9 5 8) (5 7 9 3) (6 + 10) + (3 X 8) (6 X 6) (5 X 5) 3 8 (5 X 9) (2 9) (7 6 9) (4 X 8) + 10 C. APPLICATIONS a) Mutilations et reconstitutions des calculs issus des formations linéaires. Genre de mutilations : terme, facteur, signe. Exemples pour les formations précitées : (7 X .) (5 X 3) (7 X 3) = 64 (8 9) (5 X 8) 2 = 64 (7 . 7) (3 X 5) = 64 (5 X 8) X .) = 64, etc. b) «Amplification» d'un spécimen de calcul ISSU des formations linéaires. Exemple (ligne 2 des formations ci-dessus) : (8 5 9) (5 X 8) 2. Le travail est collectif. On dit aux enfants «essayons de trouver différentes façons pour remplacer tous les nombres de ce calcul ». On obtient: (1/2 de 16) (10 : 2) (20 -11) (4 X 10) (20 -18) ou (1/4 de 32) (25 : 5) (18 : 2) (20 X 2) (1/4 de 8) ou (1/3 de 24) (30 : 6) (27 : 3) (64. - 24) (64 - 62) etc ... c) Mutilations et reconstitutions des calculs issus de 1'« amplification ». Exemples: 64 = (1/2 de 16) (20 -.) (4. X 10) (20 -18) 64 = (1/4 de .) (25 : 5) (18 : 2) (20 X 2) (1/4 de 8) (30 : 6) (27 : 3) 24) (64 - 62), etc ... 64 = (1/3 de 24) Quand l'enfant est habitué à ces genres d'exercices, il peut les préparer lui-même pour en proposer la solution à ses condisciples sans l'intervention du maître. d) Problèmes sur les périmètres: 1. Le périmètre d'un triangle vaut 64 cm. Un côté mesure 36 cm, un autre côté mesure 25 cm. Quelle est la longueur du 3e côté? 2. Le périmètl'e d'un carré mesure 64 cm. Quelle est la longueur du côté? 3. Le périmètre d'un rectangle mesure 64 cm. Trouve plusieurs dimensions qu'on pourrait donner à la longueur et à la largeur.
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Georges Cuisenaire 36
OFFICIELLE
DES ·REVUE·S HEBDOMADAIRES POUR VO'S ENFANTS Parents et maîtres se plaignent de ne pas trouver pour leurs enfants un hebdomadaire à la fois chrétien, instructif, récréatif et de surcroît bien écrit ... La plainte n'est point nouvelle. Tant de revues et revuettes sont insignifiantes, de mauvais goût, d'une neutralité religieuse voulue, quand ce n'est pas d'une hostilité camouflée ! Du côté français, de très louables efforts ont été faits pour doter l'enfance et la jeunesse d'un riche éventail de publications illustrées et chrétiennes, allant de « Perlinpinpin » à « Rallye-Jeunesse », sans parler de celles qui appartiennent aux mouvements spécialisés: croisés, cœurs vaillants, scouts, etc. Ces revues ont deux inconvénients: elles sont souvent de périodicité mensuelle et leur prix est élevé. De Belgique, des offres nous ont été faites récemment et que nous avons acceptées avec sympathie. Il s'agit de 3 illustrés hebdomadaires: LA SEMAINE TREMPLIN BONJOUR
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Le prix de l'abonnement est certainement inférieur à celui de toute revue similaire paraissant chaque semaine. LA SEMAINE: TREMPLIN: BONJOUR:
Fr. 20.- par an ou 0.40 le numéro. Fr. 12.50 par an ou 0.25 le numéro. Fr. 10.60 par an ou 0.20 le numéro.
Illustration, présentation, variété, adaptation à l'âge de l'enfant moderne: rien ne laisse à désirer. La tonalité chrétienne est assurée: c'est une équipe de religieux Prémontrés, rédacteurs, dessinateurs, techniciens, spécialistes divers qui œuvrent en commun. Mais ce qui me paraît remarquable, c'est la valeur pédagogique de ces publications ! Choisissons TREMPLIN par exemple. Vous y trouverez à chaque numéro un article religieux, un article d'histoire, un de géographie, un de sciences. Une documentation détachable en imageschromo, des mots croisés, ce coin du sourire, les inévitables histoires à suspense par dessins de couleurs, etc ... 37
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Ce qui est mieux encore, c'est que les articles suivent un ordre précis et qu'on peut en connaître le programme dès le début de l'année. Ainsi je trouve pour le Il novembre 1962 : Religion le Concile Sciences la digestion Histoire les châteaux forts Géographie les Esquimaux pour le 6 janvier : Religion Sciences Histoire Géographie
le Concile (programme de toute l'année 62-63) Avoine et flocons d'avoine Emancipation des cantons suisses le Canada
pour le 3 février: Religion Sciences Histoire Géographie
le Concile les premiers trains Charles le Téméraire le Far-West
Et ainsi du début septembre 62 au 30 juin 63. La SEMAINE et BONJOUR suivent la même ligne de conduite. On t:o it immédiatement le merveilLeux parti que les maîtres peuvent tirer d'un progrc mme ainsi connu d'avance. A leur intention, les éditeurs publient un bulletin trimestriel donnant des indications précieuses pour l'utilisation des revues en classe . . Faites au moins un essai. L'Office de l'Enseignement vous le r ecommande chaleureusement; on peut d'ailleurs consulter ces revues à l'Office même. Pour les abonnements, s'adresser directement aux EDITIONS DE LA BONNE PRESSE, AVERBODE, BELGI QUE? en attendant que soient agréés des diffuseurs dévoués et qualifiés en SGisse romande. Office de l'Enseignement
APRES VINGT ANS D'EXAMEN'S D'APTITUD'ES PHY'SIQUES ·DE FIN DE SCOLARITE
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nom.ie dans le· choix des épreuves et des exigences, nous avons imposé, pour réussir cet examen, la réalisation d'une performance minimum dans chacune des disciplines suivantes: course de vitesse de 80 m: 12" 6 ; saut en longueur: 3,40 m ; saut avec appui, poutre de l m, 2 sauts différents; l ancer de 80 gr : 38 m (pierre) ou 32 m (balle) ; grimper: perche de 5 m, 9", ou corde de 5 m, Il'' ; jet de boulet de 4 kg: 10 m, un jet du bras droit et un jet du gauche additionnés. Chacune de ces performances considérée pour elle-même est vraiment très modeste. La valeur de l'examen réside dans le fait qu'il faut réussir ce minimum dans toutes les disciplines, autrement dit, faire preuve d'un développement com plet. ~.
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Dès la première année, tous les garçons de 15 ans domiciliés dans le canton furent examinés, aussi bien les élèves des écoles privées que ceux des établissem ents secondaires ou des classes des hameaux les plus retirés. L;effectif de ces jeunes gens a passé de 1413 en 1943 à 1672 en 1962. Les dispensés de l'examen (dispenses médicales pour maladie, accident ou grave déficience physique ou mentale) sont relativement l·ares. Leur nombre v~rie selon les années entre 4 et 7 %. Quant aux résultats, ils ne cessent de s'a~éliorer de {açon réjouissante. Pour illustrer ce progrès, voici la proportion des élèves ayant réussi leur exam.en au cours de ces vingt ans. Pour abréger, nous ne donnc;ms que le résultat d'un an sur trois. En 1943, 40
0/0'
en 1946, 48,2 en 1949, 51 en 1952, 57,9
%, %, %,
des garçons examinés ont réussi les 6 épreuves; en 1955, 60,2 en 1958, 64,8 en 1961, 69,8
%, %, %.
Nous dépassons maintenant le 70 % de réussite, et si nous considérons chaque discipline pour elle-même, c'est près du 90 % des participants qui ob· tient le résultat demandé.
Les examens d'aptitudes physiques de fin de scolarité ont été introduits en Suisse par l'ordonnance fédérale du 1.12.1941 sur l'instruction préparatoire. Salués dans tous les milieux scolaires comme une heureuse innovation, ces examens ont certainement contribué aux progrès réalisés pal' nos classes dans ce domaine.
Il est donc temps de modifier les exigences et de les adapter mieux aux aptitudes de nos enfants; c'est du reste le vœu unanime des experts qu~ s'occu· pent de ces examens. En relevant le niveau des performances exigées, nous pensons augmenter l'intérêt des élèves et stimuler leur entraînement; nous sommes convaincus que chaque instituteur peut aisément, dans cette direction, obtenir davantage de sa classe.
En Valais, ils furent organisés pour la première fois à la fin du cours scolaire 1942/1943, soit en avril 1943. Chaque canton gardant une certaine auto-
Nous pensons en outre intéresser à ces modestes épreuves les élèves très doués, pour lesquels cet examen est en ce moment une formalité amusante,
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en distribuant dorénavant un petit souvenir à ceux qui auront accompli des performances particulièrement remarquables. Un avis officiel du Département publiera prochainement les nouvelles exigences. P. CUl'dy, insp. gymn.
Les cours régionaux d'automne se donneront ces jours prochains. La leçon choisie par M. Paul Curdy, inspecteur de gymnastique, est très simple et accessible à tous les membres de notre personnel enseignant qui vont certainement profiter nombreux de cette aide précieuse pour leur enseignement. Ces cours se donneront à : 17 h. 24 oct. 16 h. 30 22 oct. 16 h. 22 oct. 16 h. 7 nov. 16 h. 30 7 nov. 16 h . 7 nov. 16 h. 7 nov. 16 h. 9 nov. 10 nov. 16 h. ' 16 h. 6 nov. 23 oct. 16 h. 16 h. 6 nov. 16 h. 30 27 oct. sur convocation 16 h. 30 29 oct. 16 h. 45 25 oct. 16 h. 30 23 oct. 16 h. 30 24 oct.
Directeur: » » » » » » » » » » » » » » » » »
BIBL..IOGRAPHIE
]..A. Georges et Anscombre: GRAMMAIRE ET CONJUGAISON au cours élémentaire.
COURS REGIONAUX D'AUTOMNE
Vouvry Monthey Vernayaz Fully Le Châble Orsières Riddes ' Isérables Chamoson Saxon Conthey-Plan Erde St-Germain 1Savièse Nendaz Ayent Chalais Grône Flanthey
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P. Pignat S. Delaloye G. Revaz G. Revaz P. Fellay R. Copt G. Delaloye G. Delaloye J.-P. Michellod R. Theux B. Dessimoz B. Dessimoz J.-P. Michellod A. Fournier P. Glassey V. Dussex M. Chevrier P. Glassey
Pour le Comité technique: P. Classey
]..A. Georges et Anscombre: LE FRANÇAIS PAR L'USAGE (cours élémentaire).
R. Vincent et J. Torck: MOISSON DE TEXTES (cours élémentaire). Voici 3 éditions 1962 publiées par la Maison des Instituteurs. Le format est plaisant: 205 X 260 mm, l'illustration abondante quoique les visages laissent parfois à redire, la typo· graphie excellente, la progression lente et raisonnée, les exercices oraux et écrits fort nom· breux ; ce dernier détail plaira surtout aux maîtres. Aux mêmes éditions: JE DECOUVRE LA GEOGRAPHIE, cours élémentaire. Un excellent manuel, comme il nous en faudrait un el~ Valais, pas trop français dans ses exemples et sa terminologi'e, qui demanderait en somme peu de transformation pour être adapté à nos classes montagnardes.
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Aux Editions Larousse, nous signalons 4 ouvrages récents, valables pour nos écoles secondaires régionales et qui se recommandent par l'extrême abondance des exercices écrits:
R. Lagarre 1 Dubois 1 Jonannon : EXERCICES DE FRANÇAIS, classe de 6me (1961). EXERCICES DE FRANÇAIS, classe de Sme (1962). EXERCICES DE FRANÇAIS, classe de 4·me et 3me (1962). GRAMMAIRE ET EXERCICES, de la 6me à la 3me (1961). CORRIGE DES EXERCICES (Livre du maître) de la 6me à la 3me (1962). On a rarement fait mi·eux dans le domaine des applications grammaticales. Dix minutes de lecture en diagonale et le maître sera emballé. L. V anoosten: LES PRODUITS TEXTILES· Fr. 6.80 - 160 pages. Seconde édition 1962 . Plantyn, Belgique et Delta, Lausanne. Ouvrage très complet sur les fibres textiles naturelles, artificielles et synthétiques, depuis la laine à la famille si variée des nylons. Pour classes ménagères et classes de promotion.
100 francs
R. Galimont: NOTIONS DE CHIMIE APPLIQUEE AUX SCIENCES MENAGERES Ed. Plantyn 1962 - 64 pages· Fr. Notions très simples, mais essentielles, bien adaptées à nos classes rurales ménagères.
100 francs... et quelques autres, à gagner si vous participez au concours valaisan sur les professions du bois! Voir conditions du concours dans ECOLE V ALAISANNE No 1 (septembre 1962). 40
A. Roncarati : LES INSTRUMENTS DE L'ORCHESTRE· Brochure 16 pages - 12 fr. belges. Editions Plantyn, Anvers. Une plaquette utile pour l'étude du vocabulaire. Complément à la série des disques: Piccolo, Saxo et Cie.
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Vos élèves savent-ils libeller un télégramme, un remboursement, un recouvrement, remplir une lettre de voiture, différencier les trois coupons d'un mandat postal, commander un billet combiné, etc.? C'est au programme dans les classes de promotion, dans les classes secondaires et ménagères. Un cahier d',élève contenant tous les formulaires, ainsi qu'une série d'exercices pratiques courants, est édité par Werner Eglé, Gossau, St-Gall, sous le titre CAHIER DE FORMULES OFFICIELLES. Le demander au représentant pour la Suisse romande, Louis Grandjean, Peseux (NE).
Louis Bouellat : POESIES A DIRE POUR MARIAGES. Chez l'auteur, à Delémont. Fr. 3.-. 25 pe tits poèmes que les maîtres et maîtresses seront heureux de posséder. Car on leur deman de souvent des idées ... pour le repas de noces où chacun doit y aller de sa petite production.
M. Brault, Directeur d'école d'application: DU VOCABULAIRE A LA REDACTIDN. REPERTOIRE DES REVUES PEDAGOGIQUES ET D'INTERET PEDAGOGIQUE. Institut pédagogique national, S.E.V.P.E.N., 13, rue du Four, Paris 6e, 1961. 133 pages. En français : Les auteurs de cette bibliographie ont voulu présenter une liste aussi complète que possible des revues pédagogiques et d'intérêt pédagogique publiées en France, y compris les l'evues de large ~ulture, dans la mesure où elles intéressent la formation des adultes et 1'« éducation permanente» (c'est-à-dire l'entretien des connaissances acquises, par l'individu). Après le titre de chaque revue, figurent, presque toujours, l'adresse de la rédaction et le plus récent tarif d'abonnement annuel (pour la France). Sont cependant exclus du répertoire, à moins qu'ils n'aient un caractère véritablement national ou une périodicité régulière, les bulletins de . syndicats, les bulletins d'associations d'anciens élèves ou . autres publications analogues; de même que les principales revues de l'enseignement libre, les publications de ce gem'e doivent, pour être citées, avoir un rayonnement qui dépasse le cercle de leurs abonnés ou affiliés. Le répertoire est subdivisé en six grandes parties: 1. Revues pédagogiques et d'intérêt pédagogique. II. Périodiques spécialisés. III. Education religieuse. IV. Enseignement privé. V. Périodiques de large culture. VI. Périodiques scientifiques et techniques non universitaires. Les auteurs se proposent de publier régulièrement un abdendum signalant, d'une part les nouveautés, d'autre part les disparitions.
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M. Taormina: NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE - Brochure 48 pages - Fr. 2.60 Editions Plantyn-Delta, Anvers - Lausanne. Je crois qu'une 'telle brochure est extrêmement utile pour nos cours de politesse à l'école. Elle est simple et concrète. Je lui reproche seulement d'être trop sérieuse. Prodiguer conseils, recommandations et mises en garde est chose ingrate. On parvient mieux au but en faisant appel à l'humour, aux mots d'enfants terribles, aux anecdotes célèbres . Quelques croquis humoristiques eussent aussi été bienv,e nus. Il n'y a rien de tout cela. Et c'est dommage.
Edition SCOLAVOX, 41, rue de la Chaussée, POITIERS, France. Recueil l, II et III pour classes primaires, à partir de la 5e année. Fr. 2.50 la brochure. Livre du maître: Fr. 1.50. Exemplaires à consulter à l'Office de l'Enseignement. La méthodologie de la rédaction: souci lancinant des maîtres et maîtresses au degré supérieur primaire! Combien demandent des trucs et des recettes, s'imaginarit que le style s'acquiert comme flacons et onguents chez le pharmacien ... Non Madame! On part d'un texte plaisant, on le 'dissèque, on le triture, on le transforme, on l'imite, on le fait sien et un beau jour on est étonné de faire soi-même de jolies phrases qui font sourire le correcteur ou le lecteur. Voici justem'e nt 3 brochures qui, j'en suis sûr, vont faire votre bonheur. La première (63 pages) organise vocabulaire, phraséologie, stylistique et rédaction sur les thèmes suivants: la vue - la lumière - la nuit - les couleurs - les bruits - les odeurs -. les saveurs - le toucher. La deuxième (63 pages) a pour thèmes la joie, la peur, la colère, la douleur, la santé, la famille, etc. La troisième est consacrée à la lettre: lettres de famille et d'amitié, lettres d'affaires, lettres administratives, annonces, télégrammes, compte rendu de lecture, de film, etc. J'ai rarement vu quelque chose d'aussi concis et en même temps d'aussi riche. 'Ces brochures devraient se trouver entre les mains des élèves dans toutes les classes de sixième et au-dessus. Pas un maître qui ne se félicitera de l'avoir découverte. Ecoles secondaires et écoles normales en feront également grand profit. Je ne dis point cela par complaisance, mais par conviction. Et, sans peur, je signe.
E. Claret
Dans les locaux de la nouvelle Ecole Normale, Rawyl 47, L'OFFICE DE
L'ENSEIGNEMENT est ouvert pour vous tous les après-midi, samedi exGuy Marchal et Inès Détry : INITIATION A L'ESTHETIQUE, vol. II. Editions Plantyn, Anvers. 176 pages, album 19 x 26 cm, 247 illustrations - Fr. belges 110.-. Ce volume attendu va du XVe siècle aux étOlUlantes recherches d'aujourd'hui. Les professeurs d'histoire de l'art apprécieront particulièrement les « Exercices et recherches» qui terminent chaque chapitre, ainsi que les lectures conseillées. Un instrument précieux pour celui qui veut se former à la connaissance des arts.
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VOSTOKS ... - Interrogé à son retour d'U.R.S.S. sur le fameux carburant solide soviétique, un savant français répondit en plaisantant qu'il n'y avait rien de plus dans les réservoirs des Vostoks et des Spoutniks, que la matière gl"Ïse de quelques centaines de mathématiciens. (Cité par Albert DUROCQ. «L'Express ». 16 août 1962.)
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Ald~~:~~~~hlll •
L'instituteur demande à l'affreux Jojo: - Tu es assis dans l'autobus. Celui-ci est archi-comble. Une vieille dame monte, que fais-tu? - Je crie: «complet! »
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