J.A. SION 1
L'ECO·LE
Ecole pour ieunes gens dès l'âge de 8 ans
Sections primaire, commerciale (avec diplôme de commerce reconnu par l'Université de Genève). Raccordement - Langues Enseignement par classe de 3 à 5 élèves. Sports: ski - patinage - tennis équitation - natation. Cours de vacances en juillet et août.
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BANOUE CANTONALE DU VALAIS Bons de caisse
L'argent que vous lui confiez travaille: dans ~ le Canton et
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le Canton
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Lavage chimique
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SION-SIERRE-MARTIGNY-MONTHEY
Teinturerie Valaisanne
Bureau Sion : Téléphone (027) 21464
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Tête du Colleoni (statue équestre) de Verrochio (Venise)
'0) octobre 1965 - dixième année
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S•• lemenl
Fr. 285.- IXIŒ~~~
L'ECOLE lJALA/SANfYE Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand
Octo'hre 1965 No Xe année
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SOMMAIRE Partie générale Jean Follonier Herm ann Pellegrini F. Pralong s.m. Michel Veuthey Louis Périn
C'est clair
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fa,u t réagir Cinéma: Le cinéma et l,a p sychanalyse . . Ja'l ons pour une ,édu ca,tioll d'e ~,a foi chez nos adolescents. L'heure ado,r,ab'le . J.an V erm e!er: L'Atelier L'autorité au fo yer
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Partie officielle AMGVR 53 SSMG . . 54 Enseign emen t de ,l'a gymnastique aux garçons d e 12 à 15 <ailS . 55 2e cOU!l'is extraordina.Îre de forma/tion d'insti.tu teuDS spéciahsés pour 'l"enseignement dies enfan.ts an'i ér és . 56 Cour,s Gui,s enake . 56 AI8,s oci,a tion Cuisenair.e . 57 Au personnel ens'eignant f éminin du canton du V<aJali s . 57 Anthologie: Tous ~Ies enf.ants du mond e . 57 Légi's'l,a:tion scolaiiJ.·e . 58 OSL - Réjoui<S'sons-llous du ,t.ravaill ,a ccomp'li .... 59 Comment on peu1t payer ses cl et,tes et s·e fair e d es r enlte.s 60 Sur les tra ces du dino saure . 61 Pourquoi m entir ? 62
votre économie est à la ({ Source»
Partie pratique
Le but de la teinturerie
001S : Cat.alo gue d·e vu es dia'p os'iltives ac.tu ellem ent disponibl es
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Nettoyer vos vêtements et vous les rendre comme neuf
SION Angle Planta
RENSE I G N EMENTS L'ECOLE VALAISANNE parait à Sion le 15 'de chaque mois, juillet el août exceptés.
R édaction: P. Bourban, 001S, Rawyl 47, Sion, tél. 2 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois. Edition, administration et expédition: OOIS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365. Impression: Fiorina & Burgener, Sion. A bonnement annuel: Fr. 10.-, C.C.P. 19 -12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est re· tenu sur le traitement du mois d'avril).
Publicité: Publicitas, Aven'ue du Mid i, Sion - Téléphone 244 22. Pages 3 et 4 de la couverture: (10 insertions) lit Fr. 700.X Fr. 200.X Fr. 380.Pages ordinaires, 1 insertion: lit Fr. Y2 Fr. X Fr. l/s Fr.
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5 insertions: rabais de 5 % 10 insertions: rabais de 10 %
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d'ouvrir au 7naximwn leur amplificateur pour que personne sur la p!anète ne soi~ privé de cette joie. En effet, quel bonheur que le notre de pouvou' accéder si rapidement aux chefs-d' œuvre. Encore un inestimable bienfait de la civilisation. Si on ouvre le chapitre des lectures, de celles qu'on lit et non de celles qu'on devrait lire, on atteint avec la mêl1't€ rapidité le même néant. L'incroyable succès des bandes dessinées ou photographiées, par e::elnple, pour ne pas parler d'euLtres publications apparentées à «PetUe maman », prouve avec élooquence que notre «élite» se nourrit à des sources pures qui doivent pour le moins naître à d'infects fonds de tiroirs. On s'abstiendra de poursuivre l'examen de s3mbletbles lectures, tellement ce résulta.t apparaît nettement ft chacun.
A plusieurs reprises, dans différents journaux et revues, nous ([L'ons cru utile de signaler les da.ngers d'une certaine musique abrutissante qui en va.hit les coins les plus reculés du monde et qui nous fait l' impression de retomber dans une ère de bcu'barie antédiluvienne. Des paroliers ct la recherche d'inspiration nous livrent des cers définitifs (il faut bien les appeler des vers!) ocmme ceux-ci par exemple: « Que fais-tu là, Pétula.?» (le sait-elle seulement, elle?) «Poupée de cire, poupée ' de son» (voil.à que le lyrisme progresse) « Woua-woua hou,! Woua-woua hou!» (c'est encore un sommet inégalé!) et je passe d'autres textes dont l'ineptie n'a d'égale que la fadeur. Sur ces paroles écrites pour la postérité, des compositeurs de génie calquent des mélodies non moins clesti~1-ées à la postérité, et, ct les entendre, un Beethoven se morfondrait clans un sentiment cl' i,n f ériorité.
1 La peinture aussi nous laisse entrevoir, fort souvent, d'identiques r. OLmes. A
On se delnande parfois si on n'est pas en train d'assister, béaternent, à la fin d'une civilisation. Les temps primitifs devaient offrir aux hommes moins de sujets d'abherration que notre siècle aux fracassa.nts progrès.
Et lioilà le nouveau produit de cerveaux inspirés, rehaussé par des artistes-interprètes qui ont vraiment reçu le « don », lancé sur le marché. Quel fracas de publicité, quelle orchestration de superlatifs et d'interviews, et surtout, quel bonheur donné aux simples mortels de pouvoir savourer, apprécier jusqu'aux limites les plus extrêmes, ce nouveau produit du génie humain! Inutile d'ajouter que ce disque, comme tant de ses prédécesseurs, se vend ct la cadence des croissants au petit matin. Cent mille exemplaires? C' est un tirage pour néophytes! Une «vedette» qui ne tire pas à cinq cent mille exemplaires n'intéresse plus le marché, ni les innombrables margoulins qui en constituent la faune essentielle.
Car nous assistons, maintenant, à une espèce de mécanisation générale qui s'évertue, sous tous les cieux, à faire subir, au même m01nent, la même lecture, la mêlne musique, le même rythm,e et le ,nême culte aux idoles. La personnalité individuelle se voit ainsi écrasée au prpfit d'un grégarisme absolument idiot par cette mécanique adroitement m,ise au point. Une personnalité importante d'un pa f S e~1 voie de dévelo p pelnent de l'Afrique noire me faisait part, tout recemment, du danger que représentait pour l'équilibre intellec,tuel et moral de la jeunesse 'de son pays l'invasion des juke-boxe et des tourne-disques (authentique!).
Que nous le souhaitions ou non, c'est et.Însi: quinze jours ou à peine un mois qu'une nouvelle «gueule» a produit son chef-d' œuvre (je demande pardon à tous les « fans» du, monde pour l'emploi de ce mot) que tous les moyens insistent pour nous le rendre familier. Les ondes ne se lassent pas « ct la demande de nombreux auditeurs », de nous le redonner. Des journaux spécialisés - et qui se lisent publient beaucoup de détails, qu'on serait impardonnables d'ignorer ou d'oublier, sur la vie intime de la vedette, sur son tour de taille, ses in justes déboires sentimentaux et tous les autres piments à la mode. Les «juke-boxes» de chaque salle à boire se font un devoir
On a, certes, toujours tendance a demander aux pouvoirs publics le correctif ~t nos fdiblesses individuelles. Solution de facilité, bien e~1tendu, maLS c:ux-ci ne p~uvent assister, impassibles, ct cette corruptwn de masse, a cet erwahLssement de cette immense entreprise dont le but est de façonner l'homme ct une image unique d'un continent ' a, l' autre, h url,ant les mêmes rythmes idiots, s'alimentant aux mêmes lectll1:es e~ bean~ devant les mêmes idoles. Ce danger menq,ce en pr~mLer heu la Jeunesse, que son instinct pousse à imiter tous les faLts et gestes de ceux qu'on lui propose comme modèles.
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Parlons, par exemple, des Beatles. Vous connaissez? Si non, vous n'êtes que de misérables ignares. Vous savez bien: ces troubadours à la coiffure du Cromagnon. Ils vendent chaque année des millions de microsillons et rapportent, de ce fait, des millions de francs au trésor public. Et l'Angleterre, comme tout pays développé qui se respecte, ne dédaigne pas ces impressionnantes recettes supplémentaires. Sa Très Gracieuse JlIlajesté régnante, dont la préoccupation marquante fut toujours de soutenir et d'encourager les arts - y compris la photographie devenue art majeur -- ne pouvait, dans un cas aussi évident de génie, se montrer avare de quelques médailles consacrées ct la bravoure -- les preux chevaliers de la chanson méritent bien cette décoration. Et les Beatles se virent donc décorés de l'ordre du British Empire. Les finances publiques, dans tous les pays, deviennent d'une telle fluidité qu'il est normal et juste de récompenser ceux qui les renflouent (et surtoll,t par un art inégalé!). L'Histoire ne nous dit pas encore quelle fut l'attitude des quatre chevelus lors de la royale réception. Mais rassurons-nous, cette médaille nous vaudra slÎrement une nouvelle chanson, qui ne pourra être qu'un chef-d'œuvre! Et voilà les Beatles promus au rang de héros de la nation. Je n'ai rien contre eux ni contre leur promotion. Ce qui afflige; par contre, c'est la consécration officielle d'une musique sans lendemain, pour ne pas dire qu'elle soit parfaitement idiote (et ici on serait bien plus près de la vérité) . Cette réaction provient d'une certaine presse anglaise qui ne peut pas admettre que, de la manière la plus officielle, on approuve par une médaille de bravoure, les cris, les hurlements, les manifestations les plus flagrantes de leur déséquilibre mental qui accompagnent la production de certains artistes. On ne peut ignorer les effets de ces exhibitions sur la foule grégaire, qui boit le spectacle, s'en pénètre et s'y identifie. Ainsi commence une espèce de décadence collective dont l'histoire dira quelles seront les conclusions. Cet engouement, pour des idoles identiques, se rencontre aussi bien à Londres qu'à Paris, qu'à Rome ou Bruxelles. Et on retrouve ailleurs aussi, un peu partout dans le monde, les mêmes rythmes, les mêmes contorsions et les mêmes idioties. Si bien qu'on peut se I - -_ _
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demander si la naissance d'une nouvelle religion n'est pas en marche celle des idoles. ' Car la d rogue P Lblicitaire s'introduit avec une savante technique dans les ce~'veaux, p[~r tous les nwyens d'infonnation: Et le jeune, surtout, qu~ ne v eut pas fair e le complexe de l'ignorance ou de l'individualisme, se jette corps et âme dans cette hystérique mêlée et s'avil,it ainsi systématiquement et inconsciemment aussi. Sous prétexte de vwre avec son temps, on se laisse entraîner à tous les débordem,ents, vers toutes les errc.nces du corps et de l'âme. Du corps, il faut le dire: les organes mondiaux responsables constatent un accroissement inqiuétant des maladies vénériennes chez les j eu.nes , Les causes de cela semblent évidentes : absence de vie de fmnille, irniC[ltion des idoles dans leurs mœurs souvent honteuses démission de l'autorité et obsession sexuelle adroitement nourri~ par toit tes les productions qu'on dit musicales ou littéraires dont la j eunesse en particulier se nourrit quotidiennement. ' , Q~e tout cela représente un danger évident, nous n'apprendrons nen a personne er: l' écrivant ici. La grande presse internationale, !~our~~~t , pas ,touJ~urs spécialement tournée vers ces problèmes, la deJa s~gnale et s~gnale encore périodiquement. On cherche à tirer la jeunesse hors de ses responsabilités et des grandes réalités contemporaines, pour la noyer dans un monde qui ne sera jamais à la vraie mesure de l'homme. Des responsables? Ils sont partout, et dès ql~' on ~n'ive à décorer certains artisans de cette décrépitude collec~we, tZ faut ~omn!,encer par les chercher très haut. On peut nourrtr toutes les ~nqLuétudes quant à l'équilibre mental et moral de la future génération, dès qu'on assiste à de telles consécrations officielles. . Une réaction s'impose, m algré tout. Elle doit venir de chacun de nous. Le père de famille est responsable, le maître est responsable, le patron est responsable, l'Etat est responsable, tout le monde est responsable, solidairf!ment. Rien ne servira d'attendre, en premier lieu, le secours vena/H du voisin; le voisin, a.vant tout, c'est nous, en confronta.tion avec notre conscience et les devoirs qu'elle nous clictera. Car il fa~drait qua~~d même que l'avenir - et qu'il soit le plus proche poss~ble -- pULsse décorer tous ceux qui auront le couraae d';ntreprendre, cette urgente croisade contre l'une des plus grand~s decadences qw menace notre siècle et notre civilisation. Jean Follonier
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CINÉMA
Le cLnéma et
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psycltal'lalyse
Les méthodes contempOl·,aines d'exploration de l'inconscien t ont accumulé un ensemble consid érable de r ech er ch es et de résultats intéressants. D e nombreux malades ment aux doivent à cette scien ce d es guérisons ai-clemment recherchées. Cep endant, dans les milieux catholiques, la p sychanal yse et la p sychiatrie ne jouissent pas toujours d ' une bonne réputa tion . Cette répugnan ce provient d'une l égitime objection basée sur une exp érien ce r éelle : exp érience qui nous porte à refuser le pansexualisme inhér ent à cert aines pratiqu es p sychiatriques ou à r essentir de l'aversion pour ceux q ui font d e ce t r aitem.ent un lux e favori. Les interprétations abusives données p ar F reud à certaines de ses décou. vertent déconcertent b eau coup d'obser vateurs. Ses erreurs p hilosop hiques et ses p r opres obsessions, r efoulements et mécanismes inconscient s en t achent son oeuvre. Son pansexualism e qui intr oduit à t out prix u ne expli cation par la sexua· lité là ou les faits eux ·mêm es n e la réclament nullemen t sembl e vraiment ar tificiel et procéder d 'un syst ématism e inc onvenant, surtout après les travaux d'Allers, Jung, Baudouin, Bachelard et Caruso. , Et pourtant, note 1. Dauj at d ans son très intéressant PSYCHOLOGIE CON. TEMPORAINE ET PE NSE E CHRE T IENNE (Desclée ) « l es m aladies psycho. lo giques n'étaient p as ignorées d es m oralistes et auteurs spirituels chrétiens q ui avaient à se préo ccup er des prob lèm es q u 'elles p osaient clans l es domaines de la direction de conscien ce et de la direction sp irit u elle (ils l es avaient notam· ment b eaucoup étudiés à propos du scrupule ) et cer tains d'entre eux les avaient observées avec beaucoup de sagacité et d e finesse d'un e manière qui émerveille quelquefois les psychiatres contempor ains q u an d ils veulent b ien prendre con· ,n aissance de l eurs œ uvres ». Quand on veut d ép ister m ême les p lus légères dévia· tions de la conscience et les attitudes et orientations de l'âme, comm'e nt ne serait· on p as .attentif à toutes les p ertu rbations du fonctionn ement psychologique ? Il est normal, au reste, que l e prêtre, d ans son rôle sacr é de direction morale 'et sp ir ituelle, ressente la n écessité d'investigations t r ès p oussées. Un p ère jésuite améri cain d onnait un jour à ses frères le conseil suivant: « Il n'est pas rare que le con fesseur découvre à l'origine de b iens des p r étendues m al adies mentales une conscien ce trouhlée et coup abl e. A de tel s mal ades, il f au d r ait la contrition, une bonne confession et l'ab solution sacramentelle plutôt qu'un traitement p sy· ch iatrique professionnel. Cette total e confi ance envers l es p sychiatr es, si fré· quen te de nos jours et si souvent déçu e, est une d es peines en courues par l'homme m oderne pou r l e déclin de sa foi et de sa pratique religieu se. De toutes façons, une confusion serait évitée dans l'esprit du pub lic catholique si l e~ cro yants étaient mieux infor,m és de l a vr ai e natur e du péché, d e la respon· sabilité p er sonnelle et d e la conscien ce ; il f audrait savoir les distinguer d'un complexe de culpabilité d'origine névrot i q u e ou d'un e angoisse de culpabilit é. 6
~es, qu~lques. r~marques ,Préliminaires viennent tout naturellement à l'esprit du cmephIle qUI s efforce d analyser et de compren dre toute la richesse du film de Frank Perry intitulé DAVID ET LISA.
David et Lisa A l'origine de cette œuvre filmée, il y a un rapport écrit par un psychiatre de Brooklyn, Theoclore Isaac Ruhin qui a donc connu des patients souffrant des mêmes troubl es que David et Lisa. Eleanor Perry, l'épouse du réalisateur s'est inspirée de ce constat médical pour écrire le scénario. ' . Contra i~'e~nent à l a plupart des fil ms clont la p sy chanalyse est le suj et prin . CIpal, cel UI' Cl rappelle fort à propos et en évitant le ton de l a démonstration que, c~ans l e domaÎl~e c~eyin co.ns?ient, rien n'.est sim.! le. Chaque individu porte (lU traIne un monde InterIeUr dIfferent de celUI des autres. L'unicité de l a personne humaine, «rintégrité et la pureté personnelles» fIes Etudes, nov. 1952) S011t scrupuleusem ent respect ées. Consciemment ou non Je jeune réalisateur américain a infléchi son film dans le sens des recherche~ préconisées par l e pape P ie XII dans le discours qu'il pron onça à l'occasion d u :',e Congr~s international .d~ psychothérapie et de p sychologie clinique, à Rome, le 13 aVrIl 195:3. .Cete VISIOn neuve et enrichis ante d'envisager l'anal yse des causes du m~l, Il1SIEte de plus en p l us sur l'ensemble des conflits qui troublent 1:1 personnalIte dans ses rapports avec elle.même, avec autrui et avec le mon de. (: Dans sa .th éorie, de~ fnstinct,s, elle fait une place importante à l'agressivité (' ~ al~ he~oI~l, de S~CUl'lt~. L~ de:el opp~n~e?t. ;:1e la personnalité, bien l oin de s'y ; echure a 1 evol utlOn d un InstInct prIVIlegIe, est conçu comme une croissance f otale dans l e sens de l a personnal isation et de la socialisation ». (Louis Beirnaert ~1.J.). ' A ma connaissance, l'~tude l a p l us sérieuse qui a été faite de ce f ilm a par u dans . T~L~CINE,. octobI:e",novembre 1964, no 117. Cela ne surprendra pas tou s J ~s .cll:eplules ~I al~preclent cette revue. Elle se distingue des publications Gll1lllall'es par l mtellIgence de ses anal yses, l a qualité et la si'ueté de son infor. mation, e~ surtout l a très gl:a~lcle libeI~té de ses rédacteurs. Michel l\10rtier y note tres Justement ·que la guerIson de LIsa se fe r a par étapes et que l a découverte r1e son corpi.l. est un~ de ces étapes. Cette découverte a lieu au cours d'un di alogue poétique et savoureux qui permet à David de comparer Lisa à une fl eur h une perle. Ce compl iment incite la petite malade à user d'un miro ir à cares~ Ger sa y:au,. à disc.ip liner sa chevelure. «Ainsi est discrètement suggéI:é q u e la ;;x.ual~te f ~ It partIe d.e , to\u te la personne h unaine et qu'on ne peut évoq u er l !llstOll'C d une sexualIte sans parler de tou te la vie d'un individu ». Car cette :;equence. clé inter vient j uste avant l a visite de la mère de David. Le sp ectateur pla cé devant une œuvre aussi singulière et passionnant e se :lemande tou.i.ours . si 'ce qu'il a. vu peut ex ister hors de l'écran. P our répon dre {1 cette q u estIOn, Il fau t examIner rapidement l es indications données par l e :'l1etteur en scène sur l es névroses respective~ de David et de Lisa, étant h ien enten du que seules l es principal es réactions affectives des patients ont 'été ï'etel~ues : Si d ~s erreurs se sont gl issée.s ici ou là, elles sont d'ordre qu antitati f ct sont Imp osees par l a honne condUIte du récit, l a recherche d'une cer taine dramatisation génér atri ce d'émotions. 7
David David, personnage central est affecté d'une peur panique du «contact qui tue» et d'une obsession de l'heure exacte. Il ne supporte pas qu'on le touche, même pour lui serrer la main et se sent pris d'une terreur irraisonnée dès que quelqu'un esquisse un geste vers lui. Cette névrose manifeste un mal plus profond dont les origines se trouvent dans le manque d'affection ressenti par David ou plus exactement dans une mauvaise répartition affective. Il est victime d'une surenchère sentimentale, déf aut caractéristique des ménages désunis ou déséquilibrés. Ici, la mère s'ingénie par toutes sortes de faiblesses à s'assurer une préférence au demeurant très fragile. Au passage, ce film dénonce également un fait d'actualité très douloureux: la carence éducative des pères qu'il faudrait plutôt qualifier de véritable abandon de poste. Privé d'une saine affection, David a tenu inconsciemment le raisonnement suivant: «Puisque je ne suis pas aimé, je suis en trop - puisque je suis en trop, je vais être détruit. » Contre cette peur de la mort s'est donc instauré un système de défense dont la phobie du contact et l'obsession de l'heure exacte sont les manifestations les plus apparentes. La forme du raisonnement précité choquera peut-être certains éducateurs. N'oublions pas qu'il s'agit d'un cas clinique type et qu'il existe des attitudes semblables mais qui ne sont pas poussées jusqu'à leurs conséquences extrêmes et logiques. La jalousie, par exemple, amène parfois l'enfant jusqu'au désespoir. Cela se remarque notamment lors de la survenance d'un nouvel enfant qui est toujours pour le premier-né un gros choc. Il possédait sa mère tout entière. Il va falloir partager. Et encore, il arrive qu'il ne croie même pas au partage. Il a l'impression de perdre l'amour de sa mère et tous les avantages matériels qui étaient liés à cet amour. 'L e drame éclate si la mère manifeste un amour exclusif et maladroit à cet être qui vient de venir au monde.
Lisa La complexité de ses troubles a rendu difficile la présentation de Lisa sUl' bquelle nous ne possédons finalement que très peu de renseignements. Elle est apparemment beaucoup plus malade. Schizophrène, elle souffre d'un dédouble· ment de la personnalité et se refuse inconsciemment à sortir de l'univers pro· tecteür de la prime enfance. Elle ne veut pas s'éveiller au monde adulte. Elle s'exprime en un curieux langage de bouts rimés et versifiés et ne peut commu· niquer qu'avec ceux qui acceptent d'entrer dans le jeu de ses expressions enfan· tines et poétiques.
La guérison Prisonniers de leurs angoisses qui les coupent irréductiblement du reste de l'humanité, et qui sont autant de moyens de défense, ces deux êtres blessés, désemparés, guériront, g-râce à un amour réciproque guidés paT un docteur qui fait mentir l'aphorisme: «la psychana~yse serait merveilleuse sans les psy· chanalystes ». 8
Le récit de cette guérison révèle une réalité trop souvent négligée: la psychanalyse ne peut jamais à ene seu'l e amener une guérison. Tout au p'lus permetelle d'élucider. Elle se p1ace sur le plan de la connaissance mais pas sur celui de l'action. Dans le cas de David et Lisa~ c'est de la rencont.r e de deux êtres que jailliront les indices d'une guérison future. Lorsque j'ai présenté ce film aux participants de 'la Semaine pédagogique, j'ai donné comme première raison de son choix le pouvoir d'émotion contenue dans chacune de ses images. Cette description plus poussée ne serait pas complète si je ne soulignais pas une fois de plus cette qualité primo-rdiale qui rend plausible cette merveilleuse histoire d'amour. Car, par le biais et au-delà de cette aventure vécue et située dans un contexte «anormal », Frank Perry traite le thème de la rencontre privilégiée qui contient la notion de prédestination et du choix amoureux. Et Michel Mortier a bien raison de conclure en notant que cette rencontre privilégiée rejoint des vérités éternelles. « Ces vérités que la tradition l·omantique a contribué à dévaluer demeurent fascinantes, mystérieuses et affirment le caractère unique de chaque destinée. »
La réalisation L'auteur a su choisirr un style parfaitement adapté à son propos. Il a refusé les facilités spectaculaires de la description d'un asile d'aliénés et a adopté un langage cinématographique simple et direct où dominent les gros plans. La lenteur de certaines séquences permet aux spectateurs d'entrer prudemment et progressivement dans le monde intérieur des malades, «un monde dont il ne faut pas brusqUe!" les portes sous peine de s'en voir interdire l'accès» (M. Mortier, TELECINE). Les deux acteurs principaux, Janet Margolin et Keir Dullea, assouplis par les difficiles disciplines de la scène, expriment avec facilité tous leurs sentiments sans tomber dans les travers d'un jeu trop expressionniste. Il faut sans doute attribuer à la direction d'acteurs pleine de tact de Frank Perry cette justesse de ton.
Qui est Fank Perry? Cette 'q uestion, vous l'avez sans doute posée et vous n'avez pas trouvé de réponse satisfaisante? Les histsoires du cinéma ne mentionnent pas son nom, les revues spécialisées l'ignorent encore. CINEMA 64, no 85, nous donne cependant une très brève biographie. Avant DAVID ET LISA, Perry avait travaillé pendant une quinzaine d'années au Théâtre Guild de New York. Cette expérience l'amena à s'occuper, un certain temps, de la direction' d'acteurs à l'Actor's Studio. Puis j] ' devint producteur d'émissions de télévision . . Tenté par l'eXpérience cinématographique, c'est avec. -sa femme ' Eleanor Perry, auteur d'une piece à succès de Broadway, THIRD BEST SPORT, qu'il décida d'adapter pour l'écran . un sujet apparemment scietüifique et rébarbatif: un rapport de 40 pages du docteur Rubin, sur un cas psychanalytique réeL , . , Actuellement, il travaille à la réalisation d'un film dont le sujet est l'~tude des' réactions, .de la paniquequi ·saisit les enfants d'une école lm jour que retentit par erreur le signal d'alerte atomique. H erman.,.,. ..Pe11egnnL ,.. ' Q
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une édwcatioYl de ta foi
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1. Caricat ures de la foi chré ti e nn e Bien des cathéchistes se trouvent un peu désemparés devant certaines atti. tudes ou réactions négatives d'une classe d'adol escents. Ces jeunes paraissent sceptiques, b l asés dès qu'on l eur parle de religion. Il sembl e que dans ce domaine rien ne puisse l es intéresser valablement. Le magnifique él an rerligieux de l eur 10·12 ans serait-il définitivement éteint? Comment s'y prendre pour l e ranimer ? Avant d'interroger la psychologie ou la pédagogie, rappelons-nous que l' édu. cation de la foi chez nos jeunes, comme d'ailleurs chez l es adultes, est d'abo1'cl l'œuvre de la grâce de Dieu et non le résultat de techniques humaines, même les p l us perfectionnées. La foi, en effet, est DON DE DIEU avant d 'être REPONSE LIBRE de l'homme. Pourtant, selon l e plan ordinaire de Dieu l e catéchiste doit utiliser les découvertes récentes de la p sychologie et de la pédagogie rel igi eu ses pou r être en mesure d'aider efficacement l es adolescents à devenir adultes dans l a fo i. En nous inspirant d'lm exposé de Fr. Vincent Ayel , lors d e l a dernière session catéchétique de Sion, nous essayerons de montrer comment n otre catéchèsê doit éviter certaines caricatures de la foi qui risquent de désorienter ou de bloquer nos j eunes dans leur marche vers Dieu. Ces car icatures sont nom· b r euses: en voici quelques-unes parmi l es plus caractéristiques de notre temps.
1. La foi-croyance Pour bien des chrétiells
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croire c'est «avoir des croyances », c'est-à· dire
un en semble d'opinions ou un systèn e d'idées sur Dieu, sur l'origine du monde,
sur le sens de la vie, sur la m orale ... Elevé dans un milieu croyant , l'en fant accepte do cilem ent l es n otions rel igieuses qui lui sont proposées, l es anecdotes savoureuses qui lui sont racontées, et au fur et à mesure que son in telligence s'éveille i.l trouve là réponse à heaucoup de pourquoi et de comment qui se posent ~ sa conscience enfantine. Pourtant, même au niveau cle J'enfan t, c'es t une errelU: de ramener la foi chrétienne à un ensemble de croyances et d'hiRtoires; c~est déjà semer dans, son esprit tles gerrnes de doute et d'ineer itude qui lèveront plus ta'r d. L'adolescent, e~ quête de certitude et en réaction contre ce que fut son passé, sera en effet VIte tenté de « balancer» ce qni l ui apparaît comme des contes pour enfants 0 11 des p r opositions f aCÏ'les, sous lescplClles les adultes cachent leur ignorance. C'est t eUemel1t pratique, quan d on ne sait pas répondre à une question, de d"ire : « c'est un m ystère, il ne faut pas trop chercher' à comprelldl~e! » ou biell « c'est Dieü qni le v'eut ainsi! ... »
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Si nous vou lons épargner à nos adolescents cette rupture pénib l e, l'écroul ement de tout son monde religieux, il nous faut éviter d'insister sur l' aspect anecdoti que, aller à l'essentiel du message évangél ique, présenter la foi avant tou t comme une adhésion personnelle à ce Dieu qui est inter venu lui-mêm e dans l'histsoire du monde et dans notre vie.
2. La fo i-connaissance Pour d'autres chrétiens, la foi se situe dans l e d oma ine d es certitudes. Croire e'est « tenir pour v rai» un certain nombre d'affirmations, d e vérités, posséd er LUte somme de connaissances précises et orth odoxes sur Dieu sur J ésu s-Ch r ist su r l'Eglise, sur les sacrements ... Avoir l a foi, c'est savoir son' catéchism e « pal: cœur ». Certes, il est des esprits, même chez nos jeunes, capahl es d e s'enth ousiasm er p OUl' une helle synthèse théol ogique, avides de n obl es h éories, mais on p eut connaître et même admirer ces spl endides vérités révél ées sans avoir un atome de foi réelle. Thérèse Collas, qui avait . J uivi pendant tou te son éc ole primaire l es cours de reli gi on qu'on y donnait et qui était tou j ours la premièr e p arce que douée d'une excellente mémoire, écrivait dans son j ournal à l'âge d e 16 ans : « J e respecte l e Chr ist. Il a donné au m onde une doctrine magnifiquement b elle. Il était sensationnel... Il était formidahle, m.ais de l à à ·croire qu'H ·e st Dieu , il y a d e la marge. » (La FUIe du Saxo-bar, Ed. Ouvrières, p . 35 ). Avoir l a foi c' eGt donc au tre chose que connaît re des vérités. La foi ch rétien ne est c~'ahor,d ,une conversion intérieure, un retournement d u cœur, un changem en t de VIe opere par l a rencontre p er sonnelle avec l e Ch r ist. Beau coup de nos j eunes n'ont jamais eu ce tte expérience vital e, d' où l'ineffi cacité d e notre catéch èse qui ne l es touche pas profondément. Notre préoccupation primor diale d e catEchistes est donc de ménager cette rencontre personnell e entre l e cat éch Isé et J ésus- Christ, et cel a non seulemel t au début d'un e année, m ais à traver s to~t notre enseignement religieux, car cette conversion n 'est j amais t erminée, surtoLà chez des adol escents qui évoluent constamment et qui r em ettent tout en q u estion .
3. La foi -s ubjective Une h onne catéchèse donnera donc l e pas à l a f oi-conversion sur la fo i-connaissance. Il ne faudrait t outefois p as exagérer dan s l a présen tadqn du Christ comme un Dieil persollilel. En ce faisant on risqu erait u n nouve au d éséquilib re dans 1a fo i. . Dans nne étude sur ~'é voluti on religieuse de Simone de Be,au voir, M. l' abb é Mel'bn d rel ève C'omment cet e «helle âme» élevée dans une maison n odèl e e "qEésc~lt it Dieu. Dieu, ponr elle, c'était vr'aiment un être magnifique . Pense~ r1onr, cet êt1'e tont-pt issant quj mettait à son service un an ge gardi en! Pour S; mol e de Bean vo ' r , i l semble hien que ce DIeu personnel ait été en qu el q u e sorte l'accessoire de première classe qui cQl11pléta.i t , sa p~.rs(mJlalit.é . Il .
Sartre faisait le même aveu en évoquant ses années d'enfance: «Elevé clans la foi catholique, écrivait-il, j'avais appris que le tout-puissant m'avait fait pour sa gloire. C'était plus que je n'osais rêver.» (Les maux). Ce danger de subjectivisme religieux guette tout particulièrement ceux qui ont découvert le Christ en dehors de toute communauté vivante. Rs ,aiment .Je Christ, mais un Christ mal défini, désincarné. Alors la foi ne mürit pas. Le moyen de parer à ce danger est peut-être d'amener le catéchisé, le converti, à répondre à l'avance du Christ par un engagement précis dans une communauté vivante, à sa taille, dans un groupement, dans une paroisse, dans l'Eglise.
4. La foi-pratique religieuse D~autres chrétiens confondent la foi avec certaines pratiques morales ou ctùturelles. Croire, pour eux, c'est faire ses Pâques, aller à la messe, faire maigre le vendredi ... Ils attachent beaucoup d'importance à l'accomplissement matériel de ces devoirs extérieurs, mais se soucient moins des dispositions intérieures qui devraient les animer. Aussi bien ces pratiques deviennent-elles vite des routines ennuyeuses d'où toute foi vivante est évacuée. Les adolescents n'ont pas beaucoup d'estime pour de telles pratiques. Comme cette jeune militante communiste, ils s'en détournent avec dédain. «Tous ces gens qui vont à la messe pour regarder le nouveau chapeau ou les nouveaux souliers de la voisine, ceux qui parlent de charité et qui s'écartent des malheureux comme de la peste! Ils me dégoütent. Comment peuvent-ils défigurer ainsi leur religion? Comment est-ce que je pourrais croire quand je vois cela? » (La Fille du Saxo-bar, p. 35). Certes, il peut y avoir à la base de telles réactions des préjugés tenaces, puisés dans un milieu hostile à la foi chrétienne, il n'en reste pas moins vrai que les jeunes ont besoin, pour parvenir à la vraie foi, du témoignage oral et vécu des adultes. Ils ont besoin de constater la logique et l'efficacité d'une foi qui, alimentée à des pratiques religieuses sincères, va jusqu'à l'engagement concret dans tous les secteurs de la vie.
5. La foi-idéal moral et la foi-sentiment Il existe encore bien d'autres caricatures de la foi. Mentionnons celle qui présente la foi à nos jeunes comme un idéal moral absolu, comme un trésor ~ conserver, au point de leur faire oublier que la vie chrétienne est une lutte et une tensi on perpétuelles. « Ce qui m'a fait perdre la foi, écrivait un jeune, c'est l'idéal. J'y ait trop cru, j';ti trop couru tlprf·~. Or c'était impossible, c'était faux, alors j'ai tout lâdlé. » Au lieu d'a cc ue.iJJil' le salut comme un don du Christ, ce jeune avait préféré un idéal qui n'était qu'une projection d'un au-delà de lui-même, idéal effectIvement illusoire ponr lui et donc sans lendemain. Chez d'autres jeunes on a bloqué foi et sentiment. On leur a dit et redit sur tous lf~s tons que le péché était une chose horrible. En un sens c'est vrai; mais ce n'est pas une répulsiDn sentimenta'l e qu'il importe de 'c ré'el' chez eux,
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sinon la prenllcre chute pourra fort bien leur montrer le péché sous un jour qui n'a rien (rhorrible. Alors il s auront encore l a sensation d'avoir été trompés.
* * Présenter l a foi d'une manière équilibrée à (~es jeunes qui ne la connaissent qu'à travers des caricatures~ n'est donc pas chose aisée. N'oublions pas que ce sont là autant d'obstacles réels à l'épanouissement chrétien de nos catéchisés. Mais cet effort de présentation objective du vrai visage de la foi, adhésit)n i:Otale à l a personne vivante du Christ qui nous parle aujourd'hui par son Eglise, n'est pas le seul que nous ayons à f ~ire pOU l' a.ider les jeunes à croître dans leur vie de foi. TI nous faut aussi découvrir en eux les voies d'accès pal' où le message divin pourra l es toucher profondément. Ce sei'a là l'objet de notre prochain article. F. Pralong sm.
Il m'est agréable ·de .s ignal tjr ·a u x lecte u1'S d e l'Ecole valaisanne les dix chants de Noël que Henri Dev,a in ins.ti tuteur, poè te, paroli er et musicien a publiés aux Editions Chante-Jura », Reco nvili er (Jura) . Ces Noëls, à 2 ou 3 vo ix éga,l es, se r ecomm a nd ent par leur simplicité de bon aloi et leur :nélodie pl'eine de tendresse. C'e's-t un encha ntement . On ne p eut qu e les conseiller viv-ement <lU); maî tres désiJ:eu}; de r enouveler leur répertoi,re. Je con nais·sai.s Henri Devain comme a ut eur de poésies tout empreintes de bonne humeur ct d'iro ni e charma nt e. Ce r t.ain.es revues romandes, le·s livres scolaires et la ,r adio ont choisi ou J éCllamé plu·s ieurs de ce-s poèmes dé.Jicieux . W iUiam A r ge ll'ton a dit de Dev·ain: «I I possèd'e le seor et d'e la s,trophe concioSe, de pa·rfaite plénitu d'e ve,rbale, au tour a le r,~e et piNoreosque, il. la pro sod ie irr éoprocha-h'le.» Je souscris e nt ièrem~nt à ce j ugem en t d'un h omme de l e trtr es que connaissent bien les lecteurs die « Coopération ». P·rix de la bro chur e F r. 6.50.
Maurice Nicoulin
On a t!'Ouvé après le cours de perfectionnement dans les bâfiments de l'Ecole Normale des garçons : - - une serviette contenant du matériel de de ssin; - - un parapluie bleu ; Les réclamer à l'ODIS.
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Sa célébrité
Jan Verrneer
L'atelier La peinture hollandaise du XVIIe siècle L'« Ecole valaisanne» a présenté en février dernier 1'« Homme au casque d'or» de Rembrandt. Cette œuvre appartenant à la même époque et à la même école que 1'« Atelier» ~e Vermeer choisi pour ce mois-ci, nous prions nos lec. teurs de bien vouloIr se reporter à l'introduction publiée en février. Nous en rappellerons seulement les points essentiels:
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La tradition de peinture qui, de van Eyck à Rubens, Rembrandt, Hals et Vermeer, anime la vie artistique des anciennes Flandres; La nouveauté qui caractérise la peinture hollandaise du XVIIe siècle, nou· veauté due aux importantes transformations religieuses, sociaŒes et écono· miques du XVIe siècle et du début du XVIIe: la Réforme; l'organisation de la République; le développement du commerce et l'accroissement des fortunes.
Cette nouveauté se manifeste surtout par l'apparition d'un art profane, la fréquence des portraits collectifs, l'amour de la vie familière et des scènes d'in· térieur.
Jean Vermeer de Delft Sa vie 1632 Naissance à Delft, vine située entre La Haye et Rotterdam. 1653 Est reçu comme « franc-maître ». Mariage avec Catherine Bolnes, qui lui donnera Il enfants. Président de la Ghilde des peintres en 1663 et 1670. Ver-m eer est aussi connu à l'époque comme marchand de tableaux à La Haye. 1675 Mort à Delft. 14
Comme on peut le constater, on connaît peu la vie de Vermeer. Après sa mort, il est oublié, et ce n'est qu'en 1866 que les esthètes le redécouvrent, grâce à Thoré-Burger. Eugène Fromentin et Marcel Proust ont l'honneur de le révéler un peu plus tard au grand public français. Mais, si curieux que cela puisse paraître, Vermeer doit une grande part de sa célébrité à un vaste scandale qui éclata peu après la guerre. Pour se défendre d'avoir vendu à Goering pour plus d'un million et demi de florins, une toile de Vermeer représentant la «Femme adultère », un peintre hol~andais déclara durant le procès que cette œuvre était un faux, et qu'il l'avait peinte lui-même, tout comme une série d'autres sujets religieux vendus pour d'authentiques Vermeer soi-disant découverts en 1937 ... Mais de vifs débats prolongèrent ce pl'ocès, car les collectionneurs et les conservateurs de musées qui avaient acquis ces toiles, et les experts qui les avaient étudiées, refusaient d'admettre cette thèse et de voir ainsi s'écrouler leur prestige et la valeur des œuvres en question. A la suite des multiples et savantes démonstrations faites par plusieurs spécialistes, il semble bien aujourd'hui que tous ces tableaux religieux de Vermeer étaient... de «vrais faux»! Ce qui n'empêche pas certains musées de les exposer à l'adIniration des visiteurs.
Son œuvre Pratiquement, on admet aujourd'hui pour authentiques une série de 25 Loiles, parmi lesquelles nous citerons les p 'l us justement c&lè'b res: Vue de Delft (La Haye; 0,98 x 1,17); La Dentellière (PaTis, Louvre; 0,24 x 0,21); La Laitière (Amsterdam; .0,45 x 0,41); La Jeune Fille au turban (La Haye; 0,46 x 0,40); L'Atelier (Vienne; 1,20' x 1,-). Nous indiquons à dessein les dimensions de ces œuvres très connues et souvent reproduites, pour éviter que le lecteur ne se laisse tromper par la surface de la re"p roduction. On remarque en effet la petitesse d'un chef-d'œuvre comme la Dentellière.
Bibliographie Signalons simplement un livre d'André Malraux: Vermeer (Paris 1952).
L'art de Vermeer L'art hollandais du XVIIe siècle est dominé par la grande figt;tre de Rembrandt, si -b ien qu'on risqu.e de classer des peintres comme Vermeer ou Franz Hals dans la catégorie des maîtres secondaires. Vermeer est doté d'un talent - exceptionnel lui aussi, et la comparaison avec Rembrandt, loin de le rabaisser, noul' servira plutôt à mieux le comprendre. 15
Rembrandt est un peintre de l'âme humaine. Toujours, et surtout dans les dernières années de sa vi e, il scrute les êtres et s'observe lui-même pour essayer d'exprimer, avec la matière visible et extérieure qui est celle de la peinture l a vie intérieure et l es drames cachés dans l es profondeurs de l a personi1e. S~ tchnique est une conséquence de cette recherche : . elle est basée~ comme on se le rappelle sans doute, sur de violentes oppositions entre les zones lumineuses et les zones obscures, ce contraste permettant à l'artiste de mieux faire jaillir l'ét~ncelle de vie de ses personnages, un peu comme une flamme surgissant t out à coup dans l'obscurité. Venneel', au contraire, est le peintre de l' harmonie sensible et extérieur des êtres et des choses. Il utilise parfois le clail'-ohscur~ mais beaucoup moins systématiquement que Rembrandt. Ses personnages, certes, sont bien vivants et révèlent un m onde de pensées et de sentiments auquel l e peintre tient mais ce qui frappe le regard dès qu'on se trouve en présence d'une toile de Ve~'meer, c'est l'accord raffiné des surfaces, la vigueur des chaperies, la coufeur des étoffes, l'éclat des lustres et des verres, l'évocation de l 'espace dans lequel sont installés les personnages. J an Vermeer est doué d'un extraordinaire sens de l'observation, né sans c~oute d'un profonll amour des ohjets et des sensations tactiles ou visueHes qu'ils évoquent pour lui. Il en résulte un souci du détail précis, par l equel il traduit admÏl'ahlement la sensation qu'il a éprouvée l ui-même. T oute une série d'objets reviennent régulièrement clans les tabl eaux de 1/ e;.'meer, objets appartenant sans doute à son propre intérieur: un tapis, une c::r:' iL e géographique de son siècle de voyages et de commerce, une cruche, une guitare et un clavecin. Son monde familier s'ouvre pour nous dans -cette pièce si auvent représentée, avec sa fenêtre située à gauche du tableau. Et les pel'olU1ages eux-mêmes reviennent régulière.ment: sa femme, sa fille, lui-même sont l es modèles constants de Venneer. Il ne les tl'aite pas comme des portraits - ce que faisait constamment Rembrandt - mais comme des modèles comme l es h abitants de son univers sensible. Cette régularité a même permis à' certains historiens d'art de tenter une chronologie des œuvres de Vermeer : l es dates et l es signatures qu'on trouve sur ses toiles étant généralement postérieures et fausses, on s'est basé successivement sur les coiffures des femmes peintes par VerIneer, sur leurs costumes, sur leur âge apparent pour dater l es œuvres. IVlais ce qui frappe surtout, semble-t-il, dans la plupart des toiles de Vermeer, c'est son sens uniq ue des couleurs, son art de faire vivre certaines teintes qui, chez beaucoup d'autres peintres, restent froides et neutres : en particulier, ses jaunes et ses bleus sont d'une densité exceptionnelle.
L'Atelier Musée de V ienne .. DiI11ensions: 1,20 x 1,- (reproduction du Cercle d'art :
0,56 x 0,455). Comme on a pu le remarquer dans nos précédentes ana1lyses, nous limitons souvent à quelques l ignes l 'étude du sujet lui-même: quand on observe un t ableau, ce qu'il représente compte, certes, mais il nous touche d'abord par sa 16
beauté. Avec Vermeer , le sujet l ui-même nous servira de guide, car il nous permettra' de découvrir un certain nombre de détails riches en val eur pictural e. La toil e représente l'atdier du peintre. L'artiste est assis devant son cheval et tol~rnant l~ .d~s an spectateur. Dans le fond? une jeune f~mme pose, dans un~ attIt,u c~e hente~ sans doute du maniérisme italien: elle se présente de profil, et legerement de dos, aux regards du peintre, seul son visage étant mollement tOl~~'né dans sa direction, Vartiste n'est qu'au début de son travail , sa toil e ne contenant pour l' instarit quo la coiffure du modèle (on comprend que Vermeer n'ai t pas tenu à représenter deux fois le même personnage, une foi s comme mo dèl e et une fois comme sujet... ). Un certains nomhre d'éléments retiennent l'attention, car ils jouent dans l'ensembl e un rôle aussi grand que l es deux acteurs de l a petite scène. Avant même cl'iden~ifier l e sujet, l'œil est attiré par la lourde tenture qui t ombe sur toute la partIe gauche du tableau: elle occupe à elle seul e p lus du quart de la surface. N~us rcparle~'~ns plus tard de ses couleurs, nous contentant pour l'instant de ressentIr sa denslte et son importan ce clans la distribution de l'ensembl e, Autre élément de grande importance, la carte géographique supen d ue au mur du fond . Seuls quelques fragm ents du mur apparaissent encore au-dessus auc1es50as et à gaucll P de la carte. Quelques belles poutres du p la'folld et le' carrel él.c;e du sol compl ètent la pièce. Considél'ons maintenant les divers meubles et accessoires. Partiellement cf\ch':'e p~r la t nture, l a partie gauche du tableau groupe une t ahle massive recouver te d'étoffes diverses? d'un masque en plâtr e, d'un lour d yolume dressé et de quc:c Les papiers, ainsi qu'une helle chaise placée au premier plan. Une ~nt-'e ChëJSe, remarquahle comme la p 'emièl'e par l'éclat r e ses clous do 'és est i"i~)L ~1 :ns le fond droit. Le chevalet du peintre et son tahouret compl è~en t ce mobIlIer, l'ensemble étant dominé par un magnifique lustre de métal. Quelques n cts SUl' la cons[ruct,lon du tahleau. A première vue, il y rèp.:ne grand~ fantaisie. Les horizontales des pout 'es, l es perpend~cl lair~s ne~ E'me~t ma 'qnees de l a carte, sont compensées par l es lignes obligatoirement o~hques d u S?l. Et tout 1 ~ reste se montre p lein de l iberté. Pourtant, si l'on ~,~serve attentlV~ment certams élément~? on y découvre une volonté d'ordonnanêe eC!1appant au SImpl e hasard: l e SOUCI de construction, dans sa discrétion, est b eaucoup pIns net dans l es obliques que dans l es horizontales et l es ve ·tical es· . qui pons étaient" al?pêrUes ,lors notre pr·e mière observation superficiell .. La lo~ 'de tenture 1 e , oue pas un rôle c e remplissa~e; elle ne se contente pas de 'o'le ' ~l X rep;arc1s du spectateur l a fenêtre qu'il devine à gauche. Netten ent ID.fl1.:qUge.:.péu·....l e . eont··aste·· clù -à .la-..hHn~ère? la limite . de ··la tenttue fo.1.~n1-e--un.e .. ODhq le Il .1:0 ·t ante d an.s l a structnre de l'ense 1ble. Pou' lui répond 'e? une seconde oblI que? phü; chscrè e et .fa ·sant apI)el il l'ima ' nation visuelle par sa 1" . , est _·ormee f ' par l e .l. amhae;e droit du chevalet, trouvant so point r,;5(,0 .m. nte? r1 . . l )o;1 "'S eJ":1cnt chns l e )n'8 l'e. Les ce lX jan· bes du pe1ntre obéissel t élU Lêl1e ~lO"--.o·' f'~ t l'S'''P1 cl ant en diref'tÎon du centr e. D'autres fraBments d" l' '!n<'3 -w,,,,·., rl s l'~lrs R("rOl",r1R.lr~s, me lS on peut aisément les me t:::e en ' ~p ) 0 _'1" les II ::1 ~ -er l es ..~~ .t ::,·es : l e bord droit rIe ·l a tahle et celui de hi chaise, lé losange fOi'mé par Je· -1l:vre que p orte l e modèle et ceux du carrel age, les perpendiculaires de
la plus
de
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la carte, de la tome et de la chaise de droite. Mais, si les deux obliques maîtresses signalées tout à l'heure engendrent une construction triangulaire on remarquera que la disposition en plan est également triangulaire: en effet, ia partie gauche montre deux plans nettement distincts, la profondeur étant bien exprimée c~e la chaise à la jeune femme, tandis que le peintre, placé à mi-distance, constItue le seul élément important de la partie droite. On pourrait s'amuser encore longten~ps à de semblables recherches, mais nous craignons de lasser nos lecteurs ... Ils nous permettront toutefois de leur faire remarquer encore le retour de la construction triangulaire dans le personnage du modèle. Dans ce tableau, Vermeer joue sur les oppositions cZ'ombre et de lumière. L'artifice de la tenture est cl'a1bord destiné à cela: son obscurité sert à rendre e~core plus lumineuse la portion de mur placée près de la fenêtre. On appréCIera d'autre part les jeux de lumière, déjà signalés sur les clous des chaises . . " ce~x qUI .anIment le lustre, les reflets sur les objets et sur les étoffes, et les rayons qu~ profItent des lignes blanches de l'habit du peintre, en contraste avec la nouceur de 1'ensemble. IP OllTtant, la scène ne manifeste aucun éclat, l,a discrétion de Vermeer préférant des nuances douces à de violents éclairages. Cette œuvre n'est pas très favorab~e à l'étude du monde coloré de Vermeer. La dominante en est le brun, qui revient en de nombreuses nuances sur la tenture, sur les poutres, sur les meubles et même sur le mur, en un brunâtre rappelant un peu les fonds de Chardin. Le rouge anime quelques zones de la tenture, ~t surtout, ~vec. une joyeuse chaleur .dignes des rouges de Georges de laTour, les pmbes de l artIste. Quelques verts dIscrets, sur la tenture encore et sur la carte. IVlais les deux cOlùeurs chères à Vermeer sont présentes elles aussi: il ne leur a pas donné l'importance qu'elles ont en certaines toiles mais il les a réservées au personnage central. La curieuse coiffure et l'ampl~ manteau de la jeune femme nous offrent ce bleu charmant qui caractérise la «Jeune Fille au turban»; quant à son livre, il est du ,m ême jaune que .Ja robe de la «Dentellière », et Vermeer a tenu à le reprendre dans la partie supérieure du chevalet et dans certains éléments accessoires déposés sur la table. ~ Notr~ dernier re~ard ser,a ph:s intérieur. Il s'adressera à l'attitude du peintre: meme SI V ~rmeer l a represente de dos, comme pour ne pas le troubler dans so~ acte .createur, tout le personnage est empreint de cette minutieuse attention qUI ~levalt être la sienne quand il cherchait à rendre sensibles, pour ses contemporams et pour nous, les multiples nuances colorées de son monde familier.
L'autorité au foyer Un enfant de sept ans appar.tena\1't à une vieiHe famiaIe d'officiers, extrêmement émotif, dormant ,très mal, mangeant très peu, passait par de,s crises nerveuses au cours desquelles il ne se . 'p osséd·ai.t plus. Les parents ne savaient comment en venir à bout. Un décès étant survenu dans la famille, l'enfant fut confié pour trois semaines à une autre famille d'officiers amie, Dès son ar·rivée, i'l fut traité comme les autres enfants de la maison, tenu fermement mais dans une ambiance de ca.Ime et d'amitié. Au bout de trois jours, l'enfant mangeait et donnait norma,l em'Bl1t; il étailt dev.enu o'béissal1Jt. T,r ois semaines plus tard, à l'ins,t anlt où il entend la voix de sa' mère au bas de l'escalier, il Ht une nouvelle crise, se roulant à terr>e et suppliant qu'on ne le lais's'e p·as retourner à la maison,
Importance de l'autorité Le fait que nous venons de l'dater montre de manière f,r'a ppante l'impo·r tance de l'autorité et les conséquences graves pOUir les jewles de la faihles·s'e et de la ll'Brvosli té des pareil1ts. ·Le père de cet enfant ne sévissai·t pa's, la mère, très nerveuse, volubile, faisait drame' de tout.: Dans l,a seconde famille, au contraire, l'hollllme était décidé, sachant nettement ce qu'il voulait, }a femme restait calme, affectueuse mais fCll'me. Les faiblesses de l'autorité des pa·reuts ont des conséquences multiples dans la vie ' de ' l'enfant. Elles sont souvent chez lui les causes d'un manque de volonté; L'éducateur n'exigean't pas de manière suivie l'exécution de ses ordres, il ne peut inculquer l'hahitudede la -décis:ion',du courage dev·ant les obstacles,. L'enfant hésite, louvoie, rejette ce qui est dur austère. Oes faibles·ses engendrent aussi un manque ,d e loyauté, La pensée, le jugement d'e J'enfant ' manquent de sûreté: celui qui commande ne sachant pas ce qu'il veut; l'enf'3l1t ch?isit, .Iui, et son choix se fai,t selon ses dés,i rs, Aucun idéa'l ne se forme 'en son cœur, car l'in idéal ne " peut se créer que 'lorsque, de façon suivie et persévérante, 'l 'éduoateur montre ' les ' exigences- · du devoir. Enfin, autre conséquence du manqule (l'autorité: le ~.ais·ser-alilèr' des' tendances mauvaises, N'étant pas contenue, l'émo,tivité écIMe de manière spontanée et san~ frein; l'eù.falù s'op'p ose, . exige ou se ferme, parce qu'il ne se sent pas tenu, guidé, dirigé d'une inàin sûl:e·,, Au contraire, une autori,té fe.rme et caJme communique à l'enfant 'une certaine volonté, " un jugem'ent sain, une conscience d·r oi·t e, ,l e sens de la loyauté et du courage, Tant il est Virai que, pour le bien comme pour. le mal, l'enfant imite la manière d'être de s'es parents.
et
Michel Veuthey
Nature de l'autorité
Des chiffres qui donnent il réfléchir 50 % de Ilia popula'tion du monde es't sous-alimentée ou mal alimentée. 50 % des enfants dans 'le monde contr·actent une infecJtion tubercu'l,euse a.v ant l'âge de 14 ans. SO % des adultes au·dessus de l'âge de 2S ans ne savent ni li.re ni écrire. 50 % ,J e la ,'uda'ç'ê d es t~err es ém el'gées lIe 110'tl' e planht'e s'ont impro'ductive6 .
rnjdrma'r;Ùins
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UNESCO
Le mot «autorité » a un sens très profond, Il vient du mot «auteur ». Un auteur est, celui , qui est à l'origine d'une œuvre, Il a de ce fait une certaine va'l eur et exerce un ascendant sur les autres, «Auteuil'» vient lui-même du verbe latin Ql~geo, déveloPP'e'r , augmenter, L'homme qui a de l'autorité est donc un «maître» qui s'impose, mais aussi qui continùe à veiUer sur, les autres pour les former et les «élever », Ge même verbe a enco,r e le ,sens d'« 'àider », d'e «renforcer ». L'·a uto'l'ité soutient fermement, accompagne de sa force ceux qu1ell~ ,prend ,; en charge. ,,~,' . c ., : ',,' , 19' ·~
Nous poul'rions donc définir l"autori,té de la manière 's uivant'e : ene 5S·t J'influence qu'une personne exerce au nom ,d 'un princi'p e supérieur, grâce à sa propre valeur IÏntelJectueHe et morale. Trois éléments se dégoagent de oette anailyse: un élément social: l'oautorité est J'influence qu'une personne exerce au nom d'un p'r incipe supérieur; un élément psychologique: l'influence exercée s'impose, grâce à une va'l eur intellectuelle et moral·e ; un élément pédagogique: ceHe influence inculque à l'enfant l'estime et le respect du devoir.
L'autorité est l'influence qui s'exerce au nom d'un princ ipe Les 'e nf:a nlts que les' ,paTents ont ,mis au monde ne 'l'eur appart.ienn ent pa,s totail'ement : i.ls leur 'sont confiés par Dieu, Lor,s'q u'ilJ,s. ·dounent un Ûlrdr<e, ils devra'i ent s'e considér.er comnw les délégués, mandatés par Dieu et, d'une certaine manière, piLr la société. Ils sont porteur d'un message. Ce mess'a ge, c'est l'idéal que Dieu veut faire conuaÎ-tre à l'enfant, ce sont les exig'e nces du devoir et aussi les norm es, inspirées' par la société, n OrIn es' eUes·mêmes dictées pa'r aa loi naturelle.
Respecter notre autorité
L'épargne, le moyen le plus efficace de lutter con tre la sllrch
aliBe
Ils ne peuvent donc pas commander pour la satisf.action de leur propre personne. S'ils veulent qu'on la re's'p ecte, :i~s doivent estimer et res'peoter 'e ux-mêmes celtte 'a u,tori'té qui l'eur vient de Dieu. Respecter notre auto'r ité, c'est intervenir clans la vie de l'enfant, dans sa condu>Îte, dan s sa vie personneHe non pour lui imposer nos volontés à nous" mai,s pour qu'il s'attache à un idéal et qu'il se dirige lui-même à l'a lumière du d'evoü·. On voit dan,s certains jardins d'enfants des éducatrices qui, inl'ass'a blement, avec oalme, avec une conviction profonde, comme si BUes agissaient avec un aduJte, apprennent à des tout-peti<ts les a't,titudes ess'e ntieHes de <la vile. Elles le font avec tant de gr-avité et de ,douceur que ,l'enfant met ,t·out 's on cœur à adopter ces' at.titudes. Que de fois, au contraire, nous risquons de donner à l"enf,a nt Il 'impression que c'est noh'e tranquillité que nous vouŒons sauveg'arder, la réussi,te de nos propres désirs, l'aboutissement de nos manières de voir. On ent'e nd pa.rfois des mots de ce genre: «]"en -ai assez, tu m'agaces » ou «Tu me fais de :J.a peine ». - «Fais cela 'p our 'me fai,r e plaisir. » - Ou bien nous portons sur l'enfant d'es jugements qui le classent définitivement et 'l e découragent: «Tu es un paresseux» - «Tu n'a'rriVel"RS jamais à rien» «Tu es un m'enteur» - «C'est ,t oujours la m ême chose ». Les enfants sententa.Jo'!",s l'empiètement .de notre pel'sonnaJ1té dans ,l e rôle que nous devons jouer vis-à-vi,s d'eux. C'est notre satisfaction per,sonneJlle qui est en jeu, ou notre déception. Us se révo'l tent alors, parce qu'Hs ne sentent pas en nous' des délégués désintéressés, des témoins. Respecter noh'e autodté, c'est encore la considérer comme un service. Nous prêtons pour ainsi dire notre âme à l'âme de l'enfant. Nous le rendons so'licla'i re d e tou s les sentiments de respect que nous poritoUis 'a ux val'eurs chrétiennes 'e t hmnain es' pour qll\l pll'i>ss'e s'en pénétt"flr e t les faire siennes, s'il le veut. Un garçon de qua,torze ans fut un jour rencontré s'ur le bord d'une rivière, alor.s que 's'es ,p a'r enit·s :lle croyaien't à une 8'o,r.6e de j'e unes' scouts. Jrl s'btai,t Il ivré à un certain nombre de dépréd,a tions' avec d'autres cama'l"ades. Lors'q ue l'enfant :r entra', le père ne posa aucune question; il lui dit simplement: «Pierr'e qu'a's-tu fai,t? ... TOll '(lev oit- ? '" C'est grave! » Dans s,a voix il y avait un sé'rieux et une tris tesse profonde. «Tu vasarUeJt.· te coucher tout5 de ,suite; . Ce ,soh nous réfléchirons ensemble sur 'ce qu 'iJ convient de f.aii·e. » Au cours' d e la co'nv'ei-'s'aÙori, la gra,'v lté de (:.'et h~mme, s6"n sens chi devdir, s"emh1'<iiieI'ù se co'ni.m'u'n rqüà
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27 agences et représentants dans le canton
P 1513 S
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E.V. No 2. octobre 1965
() [) 1 Office de Documentation et d'Infornlatioll Scolaires
En complément de nos tableaux « G A LM AR » avec surface en verre spécial
(anciennement: Office de l'Enseignement)
DIS PO S 1 T ION S G E N E R ALE S 1. L'ODIS (Office de Documentation et d'Information Scolaires) est un organe cr éé et contrôl é par le Département de l'Instruction publique. L'art. 89 de la Loi scolaire du 4 juitllet 1962 stipule: «Il existe un office cantonal de documentation pédagogique qui est un organe de recherche, de documentation et d'information. L'office est chargé notamment de tenir le personnel enseignant au courant des méthodes et des techniques de l'enseignement et de rassembler à cette fin la documentation nécessaire. Le Département organise l'office et précise ses ,attributions ». 2. L'ODIS est située dans les locaux de la nouvelle Ecole Normale, Rawyl 47, à Sion. Il est ouvert matin et soir, aux mêmes heures et aux mêmes jours que l es hureaux de l'Etat. Il est fermé en juillet. Tél. (027) 2 93 65. 3. L'ODIS est à la disposition du personnel enseignant du canton, de Œangue française et de langue allemande, des degrés pàmaire, secondaire et ménager. 4. Il renseigne et documente sur toutes les questions concernant l'enseignement: manuels et méthodes, publications péd.agogiques, fiches, matériel d'expérimentation, matériel audio-visuel, suggestions pour loisirs et fêtes scolaires, ol'ganisation de hibliothèques scolaires, modèles et petit matériel pour travaux manuels, etc. 5. L'ODIS organise un service gr.atuit de location de vues diapositives et de films-fixes sur les principales disciplines du programme (géographie, histoire, art, religion, histoire naturelle, etc.). Le délai de location est d'une semaine. Les détériorations dues à la négligence sont à la charge des emprunteurs. 6. L'ODIS organise .al,lssi un service de prêt g,r atuit de reproduétions d'art. Le délai de location est de 3 semaines. 7. Les autres collections, comme manuels, publications, centres d'étude, matériel divers, disques, ne doivent pas quitter les locaux de l'ODIS et sont à consulter sur place. 8. L'ECOLE VALAISANNE, bulletin du personnel enseignant, publie périodiquement les nouvelles acquisitions de rODIS.
nous sommes en mesure de fournir des instrumeni's de dessin pour tableaux-noirs de haute qualité, à des conditions exceptionnelles. Compas à ventouses No 10 ! 50 cm. Rapporte ur No 6 1 180 1 1 50. cm . Equerre No 7 1 45° 1 50 cm . Equerre No 8 1 60 1 1 60 cm. Règle plate graduée No 3 / 100 cm . Règle-Té graduée No 2 1 100 cm .
Fr. Fr. Fr. Fr. Fr. Fr.
25.12.50 12.50 12.50 10.10.-
MARTIGNY - MONTHEY Tél. 026 / 611 58 - Tél. 025 1 424 12
P 1502 S
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On trouvera ci-après le catalogue de vues diapositives actuellement disponibles. Cette liste deviendra plus complète d'année en année. L'ODIS recevra avec reconnaissance toutes suggestions et propositions que lui fera le personnel enseignant. 23
E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
Par,a boles et miracles 1 fim Le lac de Génésareth Pall'a'b oles divel'ses Le Semeur, le jeune homme de Naïm 1 film Lieux, édifices et paysages de la Pas1 film sion LE BAPllE,M E 2 fi:lms 12 dias LA VIE DE MOISE 9 dias JACOB ET JOSEPH 2 films FATIMA 2 films BERNADETTE DE LOUR'DES 2 films FRANÇOIS !D'ASSISE LA F'E MME COURONNEE D'ETOILES 2 films Sens et actualités du CONCILE 30 di as CONCJiUE VATICAN II 12 dias
1. REL 1 G ION JESUS DE NAZARETH L'Annonciation 1 film La Nativité 1 film La vie cachée 1 fHm Jean-Baptiste et le Messie 1 fHm La première Pâque et le retour en Galilée 1 film Jésus annonce la Bonne Nouvelle en Galilée 1 film Ces vues existent aussi en pochettes de 12 dias. JESUS, FILS DE DIEU NOTRE SAUVEUR; Dir. R. P. Panici La Nativité 87 di as Début de la vie publique 81 dias Appel des apôtres 2 films Jésus et ses adversai'r es 2 films La Passion 88 dias Résurrection, Ascension et Pentecôte 2 films SUR LES PAS DU CHRIST; cette série de 5 films n'est pas une vie du Christ, mais une illustration de l'Evangile par des phtos diverses (paysages, édifices, types humains, métiers .. ,) qui faciliteront la compréhension. La naissance du Christ, N azal'eth~ Bethléem, l'Egypte l film La vie ,à Naza'r eth, Premiers actes de la vie publique 1 film 24
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O.S.B.E.F.
» » »
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Film s"F,i x es
No Cj83
»
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» IVAC S.P.G.
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Films-Fixes » B.P. Color Films-Fixes B.P. Color Films-Fixes
No 101 102 103
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IVAC :. Films-Fixes » IVAC Films-Fixes
1 A et 1 B 2 A et 2 B 3 A et 3 B 4A et 4 B 7 A et 7 B 8 A et 8 B
Films-Fixes
Cj81
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E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
Il. CON TES E T L E G END E S
III. HIS TOI RE
N.
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No
Marque
LA FILVE AUX ALLUMETTES LA VALLEôE OES CASTORS (WaIt Disney) LES SECRET,S DE LA V1!E (WaIt Disney) LE PETIT POUCET LA BELL'E AU BOIS DORMANT VE SECRET DU VIEUX FA-HIEN LA PASTORALE DE S SANTONS DE PROVENCE NUIT DE GRECCIO LE LOUP DE GUBBIO LA PETITE NOTE LA S'EN VA LE RETOUR DU CHEVALlER ETRANGER D'UN SOIR
1 fihn
Les Beaux Films
2 films
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2 2 2 4 2 2 2 2 6 2
films film3 fnms films films films films fHm s films film s
» » » B.P. Color
B.P. Color Films-Fixes » » »
»
L es dias suivants sont toujours accompagnés d'un livre et d'un disque:
PINOCCHIO 18 9 LE PETIT CHAPERON ROUGE 9 Les tl'ois ours ALI BABA ET LES 40 VOLEURS 18 CENDRILLON OU LA PETITE 18 PANTOUFIJE DE VERRE ALAUIN ET LA LAMPE MERVEILLEUSE 18
clias dias dias dias
Panorama-Junior
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Les livres et les disques accompagnant les di as suivants sont en allemand:
WINETOU 1re partie WINETOU 2e partie DER GESTIEFELTE lUTER ROTKXP.CHEN DER WOLF UND DLE SIEBEN JUNGEN G'EISSLEIN DIE BREMER STADTMUSIKANTEN DAS TAPFERE SCHNEIDERLEIN HXNS'EL UND GRETEL SCHE'EWITTCHEN 26
20 20 15 15
dias dias dias dias
Dif. Dia-Ton-Buch » :. » » » »
15 clias
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15 15, 15 15
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12 L'AGE DES DOLMENS 1 L'HOMME QUA11ERNAIRE 1 PALEOLITHIQUE 1 L'ART PREHISTORIQUE 1 NEOLITHIQUE 1 LE BRONZE ET LE FER L'ORrENT OLASSIQUE 25 ET ·LA GHEC'E (cartes) 36 HISTOIR E SUISSE (cartes ) XVIIe et XVIIIe siècles 21 LE BAROQUE EN SUISSE 17 LA RENAISSANCE EN SUI SSE LA SUISSE PENDANT L'EPOQUE 31 ROMAINE 22 HELVETIE ET MEDIATION AU TEMPS DES P ACTES CONFE9 DE RES 16 LE MOUVEMENT LIB'ERAL SUNDERBUND ET PREHISTOIRE 10 16 GUILLAUME TE'LL LES DEBUTS DE LA CONFEDE14 RATION 16 AGE DU FEIR 'E N SUISSE 1 LE STYLE LOUIS XIV STYLE LOUIS XV ET LOUIS XVI 2 CLASSES SOCIAiIJES ET VIE AU 20 MOYEN AGE GAULOIS ET CONQUETES 29 ROMAINES LES FRANCS ET CHAR:UEMAGNE 25 25 PERIODE FEODALE 23 CHEVALERIE DEV'E LOPP'EMENT DES VILLES 1 1 LES LUTTES DES SEIGNEURS 1 LES LUTTES DES COMMUNES 20 LA MAISON DE BOURGOGNE 26 LA MAISON ROMAINE LES GALLO-ROMAINS: 6 LA vom ROMAINE
clias film film film film film
S.E.P.T. Mun cl aneum
clias clias
IVAC
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Films-Fixes IVAC
504 505
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Films-Fixes IVAC
506 50.7
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A A A A A
3003 3004 30015, 300'6 300r7
18 200
508 509 511 513
clias dias film films
Films-Fixes » Mundaneum Alfrecl Carlier
514 515 A 593 594 et 595
dias
IVAC
B 9
clias clias clias dias fiilm film film clias clias
» » » »
Stopcolor » » IVAC S.P.G.
dias
S.E.P.T.
B B B B B B B B
12 13 14 15 16 17 18 19
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E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965 Marque
LES GALLO-ROMAINS: LA VIE QUOTfDIENNE 6 EGYPTE ANCIENNE 69 AGE DE LA PIERRE ET DES 30 METAUX ORIENT III: ASSYRIE, PHENICIE 20 MOY'E N AGE: LES INSTRUMENTS DE MUSIQUE Il VERSAILLES-VAUX-LE-VICOMTE 12 INSTRUCTION CIVIQUE 18 1 DIX ANS DE L'UNES/CO 4 F ABLE'S DE L'UNE S'CO LES ENFANTS DU MONDE 10 HENRI DUNANT '1 NOUS ET L'ONU 1 LES DROITS DE L'HOMME Liberté de pensées Emancipation de la femme Aholition de l'esclavage Droit à l'éducation A travers les âges 6 Les arts et la vie DROIT A L~EDUCATION Education de base 2 L'enseignement technique HOMME CONTRE LA JUNGLE Qu'est-ce que la jung[e 2 Les hommes et la jungle HOMME CONTRE LE DESERT Régions arides Echec au désert 2 QU'EST-CE QU'UNE RACE 1 A LA CONQUETE DU TERAI Lutte cont'r e la faim et la maladie en Inde 1 L'EAU DANS LES ZONES ARIDES 1 Charles DARWIN, sa vie, son œuvre 1
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di as dias
S.E.P.T. IVAC
dias dias
» »
dias dias dias film films films film film
IV. LITTERATURE B 51 a et b
B 53 B 63 B 64 R 94
» » »
UNESCO » »
IVAC UNESCO
films
»
films
»
films
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» »
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No
» » :.
Marque
IVAC
No
LF 1 LF2 LF 3 LF21 LF 6 a et b LF4 LF 5 a et b LF 8 a et b LF22 LF7 LF23 LF 12 a et b
20 25 19 26 35 26 37 37 24 18 17 35 22
dias dias dias dias dias dias dias dias dias dias di as dias dias
21 MADAME DE STAEL 44 CHATEAUBRIAND PELERINAGES LAMARTINIENS 37 32 ALFR'ED DE VIGNY 26 BA'LZAC 36 VICTOR HUGO 23 GEORGES SAND ALFRED DiE MUSSET 35 GUSTA VE FLAUBERT 26 CHARLES BAUDELAIRE 23 STEPHANIE MALLARME 32 PJiERRE LOTI 17 AU PAYS DES PECHEURS AVEC PIERRE LOTI 21 ANTON TCHEKOV 1 PROUST e la maison de tante Léonie à IlEers 15
dias di as dias dias dias dias dias dias dias dias dias di as
Publ. filmées d'art et d'histoire LF14 IVAC LF 33 a et b » LF 15 a et b » LF 34 a et b » LF17 » LF 16 a et b » LF25 » LF 35 a et b » LF 26 » LF19 » LF 39 a et b » LF41 a »
dias film
» UNESCO
LF41 b
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IVAC
LF44b
RABELAIS RONSARD MONTAIGNE PJ1ERRtE "CORNEILIJE LA FONTAINE, FABULISTE PASCAL MOLIERIE MADAME DE SEVIGNE RkCINE BOSSUtET MARIVAUX VOLTAIRE L'ITINERAIRE 1.-1. ROUSEAU
» » » » » » » » » » »
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E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
v.
ART
a) Initiation artistique
JOUER, EXPLORER, PERCEVOIR 30 L'ADOLESCENT ET L'ART A 3 DIMENSIONS 30 L'EVEIL DE L'INTERET VISUEL ET PLASTIQUE DANS L'EVUCATION ARTISTIQUE 30 l LE STYLE LOUIS XIV STYLE LOUIS XV ET LOUIS XVI 2
No
Ma1'que
clias
UNESCO
Série 1
clias
»
Série 2
dias film films
» Mundaneum Alfred Carlier
Série 3
A 593
594 et 595
b) Préhistoire et antiquité P AUEOLITHIQUE l L'ART PREHISTORIQUE l NEOLITHIQUE l l LE BRONZE ET LE FER ORJ:ENT: LA PERSE 22 ORIENT: SUMIE R ET BABYLONIE 20 LES TRES RICHES HEURES DU DUC DE BERRY 12 Les 12 mois de l'année 10 DELPHES 6 PAESTUM 1 6 PA!ESTUM II LES ANlJMAUX VUS PAR LES 32 HOMMES DES CAVERNES LES ETRUSQUES 1 Aspect physique, tombes, plastique 23 DES ETRUSQUES II 24 Peintures, orfèvreries liES CRETOIS Arhcitecture, peinture, céramique 25 EG1TTE ANCIENNE 1 25 Paysage, scùlpture, peinture EGYPTE ANCIENNE II 25 Architecture, sculpture, peinture l TRESORS DE NUBIE HERCULANUM 10 Situation, architecture, peinture 30
film film film film dias di as
l\1undaneum » »
» IVAC »
3004 3005 3006 3007 B 61
A A A A
B 62
dias dias dias dias
S.E.P.T. A. Coiin-Véronèse GRE 4/10 » » ITA 641/6 » » ITA 642/6
dias
IVAC
dias
»
B Il B 57 a B 57b
dias dias
»
B 58
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B 51 a
di as film
» UNESCO
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Fiim-Office
B 51 b
26 BYZANCE 1 26 BYZANCE II 30 MOSAIQUES BYZANTINES GREeE 1 Aspect physique, civilisation crétoise et mycéenne, Grèce archaïque, Athè25 nes, jeux, religion GRECE II Période classique, architecture, théâtre, sculpture, céramique et vie privée période helléniste 25 GR'E CE III Aspect physique, [es sports, religion, les guerres médiques, iJ.'architecture 26 et la décoration GREtOE IV Architecture et décoration, les philosophes, sculptul'e classique, la pério27 de hellénistique ROME 1 P aysages, empereurs et expansion, 35 vie privée ROME II Religion, architecture, décoration, sciences 30 ROME III Jeux, thétreâtre, amphitéâtre, écono30 mie, technique, sculpture ROME IV 10 Architecture P OMPEI 20 Architecture, peinture P OMPEI Ar chitecture 10 FRESQUES CHRETIENNES PRIMITIVES ROMANES 16
dias dias dias
IVAC » »
B 56 a B 56 b
dias
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B 52.a
B 52b
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»
B 52 c
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B 55 a
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B 55 b
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B 55 c
di as
Film-Office
dias
I VAC
dias
Film-Office
dias
IVAC
B 69
c) Moyen-âge
LA FRANCE VUE DU CIEL: France in édi.évale 1: DES FORTERESSES
10 dias
A. Colin-Véronèse
lÜ'l-F 3/10 31
E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
France -'luédiévale II: 10 dias DES RETRAITES . . France médiévale III: 10 dias DES CATHEDRALES DES EMPREINTEIS D'UN PASSE 10 di as LOINTAIN 12 films ART ROMAN FRANÇAIS 10 clias SAINT -BENOIT-SUR-LOIRE 6 clias BOURGOGNE 6 dias SAINT-GILLES 10 clias MOISSAC 1 10 di.as MOISSAC II 10 di as VEZELAY 1 6 dias VEZELAY II 6 dias VEZELAY III 6 dias VEZELAY IV 6 clias VEZ'E LAY V ARCHITECTURE FRANÇAISE 20 dias GOTHIQUE ARCHITE'C TURE GOTHIQUE 20 dias GERMANIQUE 32 dias DIE GOTIK SCULPTUR'E GOTHIQUE 15 dias FRANÇAISE 1 SCULPTURE ~OTHIQUE 15 dias FRANÇAISE II SCULPTURE GOTHIQUE 15 dias GERMANIQUE VERSAILLES-VAUX-LE-VICOMTE 12clias 20 dias EPOQUE BOURGUIGNONNE 10 dias CHAR TRES - Architecture 10 dias CHARTREIS - Divers VITRAUJ( DE CHAR':DR'ES 1 et TI 20 dias ORFEVRERI'E ET MINiATURES 15 di.as DU MOYEN AGE
No
Marque
A. Colin-V éronè~e »
»
» » IVAC A. Colin-Véronèse » » » » » » » » » » »
» » » » » » »
IVA~
l~l-F 4/10'
101-F 5/10 10'l-F 2/10 R 8/10, FA 4/6 M ~4/6 K 3/10 K4/10 V 13/10 V 14/6 V 15/6 V 16/6 V 16 / B 6
B86 K 53002
IVAC
B 84
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B 85
»
B 87 B 94 B 89
» » B.P. Color IVAC B.P. Color
B 83
32
dias
Paris Color »
di as
Marques diverses
clias clias film dias
» » » » Polygoon A. Colin-Véronèse
GIORGIONE ET LE TITIEN
10 dias
»
»
LEONARD DE VINCI
10 clias
»
»
K 756 45 AR 310/10 45 AR 304/10 45 AR 301/10
:
.-
e) XVII et XVIIIe siècles
VERSA1L'LES - LES TRIANONS LA PEINTURE FRANÇAISE AU XVIIe siècle LA PEINTURE FRANÇAISE AU XVIIIe siècle PEINTURE FRANÇAISE IV: Décoration PEINTURE HOLLANDAISE AU 'XVIIe siècle VELASQUEZ
4,2 dias
»
»
50 dias
»
»
40 dias 10 dias 30 dias 10 dias
Marques U::iverses
B 5 et B 6
46 AR 34.2 à 346 » » 47 AR 373 à 376 » 46 AR » .345 /10 » 4(j AJt . >~ - 349 à 351 A. Colin-Véronèse ' 46AR 354/10
f) XIXe et XXe siècles
d) Renaissance
LES PRIMITLFS LA RENAISSANCE LA R'ENAISSANOE EN SUISSE VENISE
, ,Nti
Marque
clias
B 82
V-Dia
»
PEITURE ITALIENNE 42 )CIlIe à J(Ve Siècle PEITUHE ITALIENNE 40 )CVe et J(VIe sièdles PEINTURE ITALIENNE fin XVIe siècle et PEINTURE ESPAGNOlJE 26 PEINTURE FLAMANDE 35 ET ALIJEMANDE ART FRANÇAIS XVe au XXe siècle 39 1 RE'M BRANDT 10 BRUEGHEL
25 25 17 10
di as dias dias dias
ROMANTIQUES lE T REALISTES AU XXe siècle 40 dias
UNESCO
• Films-Fixes Paris Color
505
LES PRECURSEURS LES INDEPENDANTS NABIS
16 dias 14 dias
Puhl. filmées d'art et d'histoire ' 25 304 IVAC ElOI » E 102 33
E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965 Marque
LE F AUVIS.ME LE CUBISME LE FUTURISME ET ART METAPHYSIQUE EXPRESSIONNISME BRUCKE EXP,RESSlONNlSME DER BLAUE REITER EXPRESSIONNISM'E PAYiS GERMANIQUES EXPRESSIONNISME PAYS ANGLO-SAXONS EXPRESSIONNISME PAYS LATINS DADAISME ET SURRBALISME NAIFS NEO-REALISME ET REALISME SOCIAL ART NON-FIGURATIF INSTINCTIF ART NON-FIGURATIF GEOMETHIQUE LES IMPRESSIONNISTES
IVAlC »
E 10:3 E 104
10 dias 8 dias
» »
E 105 E 106
18 dÎüs
»
E 107
14 dias
»
E 10.8
14 dias
»
E 109
14 dias 20 dias 9 dias
» » »
E 110 E III E 112
16 dias
»
E 113
23 dias
»
B 114
Il dias 10 dias
SCULPTURE: LES PRECURSEURS 19 15 SCULPTURE: LE CUBIME SCULPTURE: 22 EXPR'ESSIONNISME 15 L'ART NON-FIGURATIF ART SACR'E CONTEMPORAIN: 10 EGLISE DE RONCHAMP 10, RENOIR
clias di as dias dias dias clias
MONET
10 dias
MANET
10 dias
DEGAS
10 dias
CEZANNE
10 dias
VAN GOGH
10 dias
GAUGUIN
10 dias
34
No
19 dias 21 dias
E 115 A. Colin-Véronèse 48 AR 127/10 E 116 IVAC E 117 » »
» »
E 118 E 119
B.P. Color A. CoHn-VéTonèse 48 AR 128/10 » 48 AR » 126/10 48 AR » » 125/10 48 AR » » 133/10 48 AR » » 129/10 48 AR » » 131/10 48 AR » » 130'/10
VI. GEOGRAPHIE
a) Généralités physiques et économiques • Géologie Marque
GEOLOGJ:E 1 217 Minéralogie élémentaire GEOLOGIE II Phénomènes géologiques actuels 243 1re partie GEOLOGI'E III Phénomènes géologiques actuels 234 2e partie 19 LA VIE DE,S EAUX 15 LES ASPECTS DES COTES DE LA FORET VIERGE 18 AUX NEIGES TERNELL'ES LA vrE D'UN FLEUVE D'EUROPE 35 1 NUAGES ET MT'E ORES L'ES VOLCANS 1 Conte d'initiation scientifique 20 LES VOLCANS LES TRANSPORTS TERRESTRES 15 LES TRANSPORTS 14 P.A!R EAU ET PAR AIR 1 LES ,L ITANIES DE L''EAU 1 LES PE'STJiGES DE' LA NEIGE 1 LA RONDE DES DOUZE MOIS LE JOUR ET LA NUIT 1 Conte d'initiation scientifique LES POINTS ,CARDINAUX 1 Conte d'initiation scientifique 30 EOONOMIE MONDIALE CONTINENTS ANTARTIQUES caTtes 12 G'EBIRGSüBERGXNGE 14 WILDBA'CH 20
No
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IVAC
là6
dias
»
7 à 12
dias dias dias
» » »
13 à 18 A 103 A 104
»
A 106
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S.E.P.T. UNESCO
Hlm dias dias
HELIO Castelet IVAC
A 109
dias Hlm film film
» AlfTed CarlieT » » » »
AllO 5007 5004 5008
film
HELIO
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dias dias dias
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Plüss »
28
26 93 26 8 3 35
,E.V. No 2. octobre 1965 E.V. No 2, octobre 1965 Marque
b) La Suisse
No
Marque
SUISSE cartes diverses CARTES MUETTES DES CANTONS SUISSES LA IS PISSE ROMANDE SUISSE CENTRALE ET TESSIN SUISSE OHI'E NTAIL E ET SEPTENTRIONALE LE VALAIS LE VALAIS série fonda-m entale LE VALAIS série complémentah:e SION LE PAYSAN DE LA MONTAGNE LE TESSIN série principale LE TESSIN série complémentaire LES GRISONS série principale LES GRISONS série complémentaire LE CANTON DE BERNE LA VILLE DE FRIBOURG GOTTHARD L'AJOIE VALLEE DE LA SUZE
24 dias
IVAC
67
48 di as 25 di as 23 di as
Perro-Color IVAC »
A 36/1 A 36/4
26 26 23 13 13 29 23 15 21
» » Cliché scol. Suisse » » Schmid-Photo Cliché scol. Suisse » » » » » »
10 26 6 14 14 13
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A 36/5 A 36/2 43 1-25 43 a 31-50 1-20 441-24 44 a 31-53 45 1-24 45 a 31-41 A 36/3
»
Pliiss C.I.P.P. »
9
c) Europe
L"EUROPE cartes diverses L'EUROPE cartes diverses ALLEMAGNE Fleuves, villes, ALLEMAGNE ALLEMAGNE et villes) ALL'EIMAGNE ALLEMAGNE ALLE'MAGNE 36
, 26 physiques ' économiques 25 LE RHIN paysages 21 ouest et sud-ouest 25 de l'Ouest (indust-r ie 25 du Nord 32 Centrale 30 du Sud 27
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IVAC
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7 -
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A. 5'7 A58
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A59 A60 A88 A89
» :.
1
ALL'E MAGNE de (PEst République démocratique 25 COlumuniste 26 L'AUTRl!CHE paysages 20 L'AUT RI CHE villes 15 LA BELGIQUE humaine 14 LA BE'L GIQUE physique 24 LA BELGIQUE économique 15 LA BULGARfE 32 L'ESPAGNE 35 L'ESPAGNE 50 LA FRANCE 20 GRANDE-BtRETAGNE le centre 27 GRANDE-BRETAGNE le sud-est GRANDE-BRETAGNE le sud-ouest 16 16 GRANDE-BRETAGNE Londres 18 GRANDE--B RE T AGNE l"E cosse 15 LA HONGRIE 25 L'ITALIE le Nord 26 L'ITALIE Je -C entre 33 L'ITALIE le Sud 20 L'ITALIE Sicile 12 L'ITALIE Rome moderne ROME paysage, type humain, vie 30 privée ROME religion, découvertes, sciences 30 ROME jeux, théâtres, amphitéâtres 30 ROME ca-l'tes géographiques et 20 historiques • 30 LES PAYS-BAS paysage 24 LE,S PAYS-BAS industries 25 LE'S PAYS-BAS habitations 13 LA POLOGNE 23 LA POLOGNE 17 LE PORTUGAL 30 LE PORTUGAL LE RHIN 20 LE RHONE 21 SCANDINAVIE 40 LA SUEDE 30 LA TCHECOSLOVAQUIE 16 20 LA TCHECOSLOVAQUIE LA GRECE aspect physique, civilisation 25
No
A 90' A9I , A 92'· A 2'3 .a A23 b A 23 c
dias dias dias dias di as dias dias dias dias dias dias dias di as dias dias dias dias dias dias dias di as
IVAC
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A 34 A 72 A 73 A 74, A 75
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B 56 a B 55,b B 55 c
dias dias dias dias dias dias dias dias dias dias dias dias dias di as
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19 A67 A69 A68 A54
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HELIO IVAC HELIO IVAC S.E.P.T. IVAC »
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A 30 A 37 A 61 A62 A63 A64 A65
A55 ·20'8-209 A43 A56 A53
HELIO IVAC
B 52 a ?'" , l,
E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
LA GREeE période classique 25 LA GREeE aspect physique, sport, religion 26 LA GRBCE architecture, décoration 27 9 LA TURQUIE D'EUROPE AUTOUR DE LA MER EGE'E (Grèce et Turquie) 38 URSS La Crimée 15 URSS Azerhaidjean 12 URSS 1re, 2e, 3e séries III LA YOUGOSLAVIE 30 LA YOUGOSLAVI'E 21 LA LAPONIE FINLANDAISE 20 NOUVELLE ZELANDE aspect phy35 sique, industrie, agriculture
B 52 h
LE MEXIQUE USA paysages USA villes et transports
A45 A213 A214
e) Asie - Océanie
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IVAC
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IVAC » » UNESCO IVAC HELIO Castelet
di as
A. Colin-Véronèse 25 R 1-2-3
A93
d) Amérique
AMERIQUE DU SUD cartes physique, économique et politique 19 30 LA COLOMBIE 20 LE VENEZUELA 26 LA FORET AMAZONIENNE LE BRESIL forêt amazonienne 26 LE BRrE SIL le Sud 16 LE BRESIL 'M inas GeraIs, Rio et Sao Paulo 37 LE BRESIL Bahia et Belem 34 30 LE BRESIL le nord-est PAY'S ANDINS Bolivie et Pérou Géographie physique 14 P AYS ANDINS Bolivie et Pérou Exploitation économique 16 PAYS ANDINS Bolivie et Pél'OU Genres de vie 34 PAYS ANDINS Bolivie et PéTOU Populations 15 PAYS ANDINS Bolivie et Pérou Villes 16 AMEJ.RIQUE DU NORD cartes physi24 que, économique et politique 38
dias dias dias dias dias dias
IVAC Films-Fixes » » IVAC »
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No
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14 A206 A 205 A81 A 81 A82
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A 83 et 87 A 84 et 86 A85
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16 dias 18 dias 26 dias
LA CHINE du Nord-Est 15 L'ASIE cartes diverses 23 LA ,CHINE du Nord et Péking 35 40 LA CHINE 'Centrale LES INDES vie rurale 30 LES INDES vines, hommes, re'ligion 30 JAPON 25 JAPON paysage 26 JAPON population 30 JAPON villes 26 AFGHANI'S TAN ET IRAN 32 SEPTENTRIONAL 32 THAILANDE 25 CACHEMIRE 25 CAMBODGE 14 COREE 15 VIETNAM 20 JAVA-BALI 20 LE LIBAN 27 ISRAEL OCEANIE cartes physiques, écono22 miques et politiques
dias dias dias dias dias clias clias clias clias dias dias dias dias clias clias dias dias clias dias
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A 51 A49 A 50
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A 31 58 A 33 A 32 A42 a A42h A 38 A201 A 202 A 2013
» » » » » » » » »
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Films-Fixes » » » » » » »
A46 A 100 A47 A 99 A 96 A 98 A 39 A40 A66
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IVAC
16 A25 A35 A 71 A48 A 95 .A97
f) Afrique
AFRIQUE cartes physiques, économiques et politiques LE CONGO L'EGYPTE LE MAROC LE SAHARA TUNISIE CANAL DE SUEZ
20 50 35 24 22 25 7
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E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
Marque
VII. ZOO LOG 1E LE'S OISEAUX DANS LE 'CAIL ENDRIER: 6 Janvier: Le Troglodyte Mignon Février: Les mésanges 6 6 Mars: · La grive musicienne 6 Avril: Le chardonneret élégant Mai: Le coucou 6 Juin: Martinets hirondelles 6 6 Juillet: Le rossignol des bois Aoüt: Le chevalier guignette 6 Septembre: La chouette hulotte 6 Octobre: Le bouvl'euiil. merveilleux 6 6 Novembre: Le l'ouge-gorge: Décembre: Le tarin des aulnes 6 LE CHATON 6 LE POUSSIN 1 6 LES ANIMAUX DU ZOO 6 LE 'CANETON 1 6 LES PAPILLONS 6 LES ANIMAUX DE LA FERME 6 LE PETIT CHIEN l 'e t II 12
No
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HELIO » » » » » » »
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S.E.P.T. » » » »
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Les dias mentionnés ci-dessus sont édités plus p articulièrement pour les classes enfa,ntines.
SINGES-OURS 6 ANIMAUX DE LA BROUSSE 6 ANIMAUX FAMILIERS D'AFRIQUE 12 LES REPTILES 6 REPTILES ET BATRACIENS 15 POISSONS 12 R'EPTILEIS -BATRACIENSPOISSONS 20 LES INVERTEBRES 53 LES INVERTEBRES 20 DEVELOPPE'M ENT DE LA GRENOUIL'L E 22 DEVELOPPEMENT DE LA TRUITE 8 DEVELOPPEMENT DU POUSSIN 34 GRENOUIIJLE ET 'C RAPAUD 20 L'ARAIGNEE 6
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S.E.P.T. »
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S.E.P.T. IVAC S.E.P.T.
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IVAC » » » S.E.P.T.
F 127 F 128
F 129-131 SR2 Z4
Z 3 a et 3 b SR 1
LA TAUPE 21 dias 7 dias LA CHAUVE-SOURIS LES POISSONS ROUGES 6 dias F AMILI.;ES D'OISEAUX 1 - II - III 18 dias LES OISEAUX 20 dias LES OISEAUX 37 clias ETUDE COMPAREE DES PATTES D'OISEAUX 15 dias ETUDE COMPAREE DES BECS D'OISEAUX 15 di as LES NIDS conte d'initiation scientifique 1 film L'ESCARGOT (Mollusque gastéropode) 6 dias IVIILLE-P ATTES, VERS, etc. (Invertébrés) 6 dias LA GRENOUILLE (Batracien) 6 dias LE LAPIN (Ir ongeur) 6 dias LA VACHE (herbivore ruminant) 6 dias LA POULE (oiseaux) 6 dias LE CHEV AL (herbivore non ruminant) 6 dias LE PORC (omnivore) 6 dias LA TAUPE (Insectivore) 6 dias FAUNE SECONDAIRE - TERTIAIRE QUATERNAIRE 2 films LES MAMMIFERES 67 dias MAMl\UFERES: GENERALITES 16 dias MAMMIFERES: ADAPTATION DES ME,M BRES 14 dias MAMMIFERES: DENTITION 1 16 dias MAMMIFERES: DENTITION II 16 dias SQUELETTE OES VERTEBRES NON MAMMIFERES 21 dias l\1ETAMORPHOSE DES AMPHIBIENS 6 dias STADES DE LA 'DISSECTION DU HOMARD 12 dias STADES DE LA DISSECTION DE LA GRENOUILLE 18 dias STADES HE LA DISSE'C TION DU LAPIN et DE LA POULE 16 dias
IVAC » S.E.P.T. » » IVAC
No
SM1 SM2
F 125 et 126
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S.E.P.T. »
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Mundaneum IVAC »
A 300.1-3002
F 121 -124 VI
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»
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V2
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E.V. No 2, octobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
VIII. BOTANIQUE
IX. SOMATOLOGIE
Marque
AU BORD DU 'MARAIS LA MARE LE MASSIF LE PEUPLIER LA FORET LE SAULE ORGANES DE REPRODUCTION INFLORESCENCE LA GERMINATION Conte d'initiation scientifique POLLINISATION GERMINATION QUELQUES FAMILLES DE PLANTES FONCTIONS DE LA RACINE RACINE, TIGE, FEUILVE LA RACINE LA TIGE PARTIES DERIVEES DE LA TIGE LA FEUILLE LES FLEURS ENVELOPPEMENT DE LA FUEUR LA FLEUR EST COMPOSEE DE FEUILLES ALPENBLUMEN LES FRUITS LES FRUITS LES MOUSSES ET FOUGERES EPICEA LE CAFE LE CACAO LE RIZ LE BANANIER LA CANNE A SUCRE LE THE LE PALMIER A HUILE L'HEVEA LE COCOTIER ET LE COPRAH PLANTES JVIEDICINALES 42
No
dias dias dias dias dias dias di as dias
SECAS
S.E.P.T. IVAC »
PM8 PM9
1 fibn 19 dias 24 dias
HELIO IVAC »
27 G46 G47
6 6 6 6 6 6 25 20
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dias dias dias dias di as di as dias dias
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G44 G45 G41 PMI PM2 PM3 PM 4 et 5 G42
20 dias
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PM7
18 18 21 18 18 14 43 19
12 28 Il 36 6 23 6 6 6 6 6 6 6 6 6 17
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» Plüss IVAC » S.E.P.T. S.P.G. S.E.P.T.
PM6 G43 PM 10 etll
» » » » » » » »
IVAC
DFl
LE CORPS HUMAIN LE TRONC LE CRANE LES MEMBRES LES ARTICULATIONS STRUCTURE ET COMPOSITION DES OS MUSCLES SANG ET CIRCULATION LE SYSTEME DIGESTIF RESPIRATION ET EXCRETION LA PEAU SYSTEME CEREBRO·SPINAL ODORAT ET GOUT LA VUE OUlE DENTS SAINES DENTS MALADES LA TUB'ER'CULOSE I LE CANCER MALADIES INFECTIEUSES PREMIERS SECOURS EN CAS D'ACCIDENT Acciclenst de la circulation Brülures Effets du froid In toxications Blessures dangereuses Bandages Pansements Saignements particuliers Blessures et fractures Luxations Evanouissement avec cause définie Evanouissement avec cause non définie Transports des blessés Corps étrangers
No
32 12 15 9 Il
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IVAC
Il 20 19 18 15 10 7 10 15 12 23 29 6 40 12
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»
13 4 2 3 15 9 6 3 19 2 Il
dias dias clias di as dias clias dias dias aias di as dias
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K 24050 K 24051 K 240.52 K 24053 K 240'54 K 24065 K 24056 K 24057 K 24058 K 24059 K 24060
2 di as 9 di as 3 dias
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K 24061 K 24062 K 24063
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» S.iE.P.T. IVAC V·Dia »
H 101 etl02 Hl H2 H3 H4 H5 H6 H7 H8 H9 H 10 H Il H12 H 13 H14 DF7 DF8 DF3 K 31330
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E. V. No 2, ootobre 1965
E.V. No 2, octobre 1965
a) Puériculture
Marque
LES ORGANES GENITAUX LES GAMETES ET LA FECONDATION LE CYCLE UTERIN LE CYCLE OVARIEN LE BEBE DANS LE SEIN DE SA MERE LE NOUVEAU-NE GLANDES MAMMAIRES EN LA'CTATION
6 dias
S.E.P.T,
6 dias 6 dias 6 dias
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6 dias 6 dias
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6 dias
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No
XI. Mie R 0 P HOT 0 G R A PH I E: hommes, animaux, plantes
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x. sel E NeE STE C H N 1QUE S
LE BOIS: LA SCIERIE 20 LE BOIS: UNE FABRIQUE DE MEUBLES 26 LE BOIS: LES CONTRE-PLAQUES 22 LES BRIQUES 18 LE CIMENT 1 16 LE CIMENT II 25 FABRI'CATION DES GLACES: GLA'CERIES 1 VERRERIES 1 VERRES SPECIAUX 1 TRAVAIL DU VERRIER: LA CRISTALLERIE 1 INDUSTRIE AUTOMOBILE 2 LES MOULINS DANS L'HISTOIRE 13 UNE MINOTERIE MODERNE 21 CHEZ LE BOULANGER 15 LE BEURRE 19 LE SAVON l CANNE A SUCRE ET BETTERAVE l LE CACAOYER ET LA TECHNIQUE DU CHOCOLAT l FABRIICATION DU CHOCOLAT 15 HORIZON DU CINEMA: le cinéma et J'image en mouvement 2 44
dias
IVAC
T 105 b
dias dias dias dias dias
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T 105 c T 105 d T 107 b T 108 a T 108b
film film film
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T 109 a T 109b T 109 c
film films 'dias dias dias dias film film
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T 109d T III a et b T 112 a T 112 b T 113 T 115 T 116 T 121 a
film dias
»
T 122
»
films
6 LA THYROIDE 6 LES ORGANES GENITAUX 6 LE CYCLE OVARIEN ORGANISATION 6 DU SYSTEME NERVEUX 6 TISSUS NERVEUX 6 INTESTIN - POUMON 6 L'OEIL 6 LES TISSUS DE SOUTIEN LES GAMETES 6 ET LA FECONDATION 12 LES MUSCLES 1 et II 6 LES TISSUS EPITHELIAUX 6 LA CELLULE ANIMALE 6 LA MITOSE BOTANIQUE 1: La CELLULE VEGETALE ET LE TISSU 6 CHLOROPHYLLIEN BOTANIQUE II: LE TISSU ,CONDUCTEUR 6 BOTANIQUE III: REPRODUCTION 6 DU FUCUS et d'une FOUGERE BOTANIQUE V: L'HEREDITE (MAIS) 6 LA REPRODUCTION DU LIS 6
di as dias dias
S.E.P.T.
dias di as dias dias di as
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»
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»
dias
»
dias dias
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UNESCO 45
E. V. No 2, oc,t ohre 1965
XII. PHYSIQUE Marque
APP ARElLS DETECTEURS DE PARTICULE'S CHARGEES PARTICULES ELEMENTAIRES MACHINES A'OCELERATRI'CES ET PARTICULES CHARGEES MODELE D'UNE ATOME LA RADIOACTIVITE ISOTOPES ENERGIE ET R'E ACTION NUCLEAIRE BOMBE ATOMIQUE MAGNETISME ET AIMENTATION
22 dias 27 dias
No
IVAC »
ATI AT2
dias di as d'ias dias
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AT3 AT4 ATS AT6
14 dias 22 dias
» »
AT7 AT8
12 dias
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NMI
21 26 22 23
GRAND CHOIX DE COMPLETS
CO NFECTION HOM M ES - ENFANTS
CHEZ
XIII. CHI MIE POURQUOI LES COMPOSES DE CARBONE SONT INNOMBRABLES 10 dias
IVAC
CO 1
P 1528 S
LA CRO ISEE
SION
DIVERS PROJECTIONS GEOMETRIQUES 211 dias
46
A. Rost
6 boîtes
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à son fil s. On se ntait qu ' il « él evait » so n en fan t, sans q u'il fôt q uüs tio n u n seul insta nt d e son i ndigna ti on à lu i, de ·s a pe rsonn e. Il lui communiqu ait qu e'l que cho se d e sa p ropr e âm e et sem blait p r ê ter sa volonté à la sienne. L'enhn t choisi.t alo rs Ini-mêm e s·a sanct io n, et celleci fu t d u r e, t·ant so n père l' avait p er suadé d e la gravité d e son acte.
L'auto ri t é est une influen ce qui s'exerce g r Ël c~ à la v ale ur inte ll ect ue lle ~'l mo rale des pa re nts Le r ôl e que D ieu confie aux paren ts : ê tre ses d élégués, ses rep,r ésen tan ts , les obli ge en co nscien ce à s' efforce r de devenir d es éd uca,t eur'ii d e val ep,r . Certes, il es't di ff ici:l,e d'ê tr e vraimen t «p èr e» et «mère ». La société HctueHe ne se so u cie guè re d e p r épare r d e.s h ommes et des femmes à ce rôl e ess enti el. E ux·mêmes d oive nt acq ué·r ir par leur trava i,l personn el la val eu r ind ispensa,h ie p our fonl1er d es ho mmes.
Une Olympia ne déçoit pas
La co nn aissance d u rôl e d e pè re e t de mère E tre éducateur su ppose un e certai ne co n naissHnce de son r ôle. N e serait-il p as norma l qu 'u n père et un e mèr e prenn e nt l e temps de li re, d e tra vaiU er pou r connaî tre la manièr e d'ép anou ir un ca m tbre d 'e nfant, pour ap p ren dre p al' quels chemins il faut pa s·s e r pour a ccompagner un e âme d 'enfant ou d"adolescent, af in de le compre nd re, d e l'aid er , d e l 'épa nou ir ? On travaille p our être un ho m me comp é tent dans so n mé tie,r ; on réser ve si p eu d e temps pour ê tre u n maîtr e en éduca ti on! Et cep end ant il s'agit d 'u n rô le ess'entie.l : d ir iger d es v ies h::'nui nes, cond i1Î<re d es êtr es j.eun es de manièr e à ce qu'i'ls soi en t en m es ur'e d e deve nir d es ho mmes . Il es t si il11'p o'r tan t d e COl1n aÎtr'e la p sych ologie d es différ ent,s âges, d e discern er l'id éa.} propre à chaqu e étap e d e l a vi e d'un enfant ! Il y a u ne fa çon parti culièr1e de p r és·enter Dieu, l e trava il, l'·am our des au'tres. H est indisp en sahl e d 'av oir q uelqu es notions des di ff é- . rents genr es d e cara ctères avec l eurs m al1ifes'tation s et la manièr e d e 'les for m er. Cette connaiss'ance nou s 'ai d e pour s-avoi'r ensuite vers q ueHes calTièr es ori enter les j eunes. Si no us réser vo ns du ,temps pOUl' lire l e jou rnal, pO Ul' l'eg'a,r der la tél évÎ's ion, pour sor tir, u n e pa'rti e d e no s loiû rs es t à s,a uveg·wrder pour no us cu'l,tiver e t d ével opp er toutes les con nais·s ances qui fe.r ont de ll on,s d e-s éducateur·s.
Dè s Fr. 285.-
Dema ndez- no us une démo nst ra t io n ou Uri e mise à l'es sa i sa ns enga g eme nt
De la petite po rtable à l'é iectl'Ïque Conditions spécia leme nt CIVatltclgeuses pour le personn el e nse ig na nt
La v ale ur morale p os itive des p are nts IA- ' - ''-r~
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C) li)
H ne suffit pa·s d e conna î tre l es ch eminements q ue r equ ier t un e vrai e éd u ca~ion; il faut enco re et sur tout ê tre un ch e-f ·d e fil e qui p a·sse d ev·ant et entraî ne l'enfant . N ous som m es nO l~ s" mê m e s d es garant·s d e l'id éal qLle 110 U'S prop osons. Un g'a r ant, u n té'l11oin du d.evoir est avant t out celui q ui i nt m'vi'ent d e I11 nuièl'c poû,tive dan s J'a vi e (l e l'en fan t, E n'y 'a ·au cu ne attitud e q ui assure un e auto r i,té donnant il J'cnf·an t ]e sen timent d e for ce, de sécuri té et de hi en-ê tr e com m e 'l e compor tem en t d'un père N d 'u ne mèr e chsp oniJ)les po m' s'nitéresser au travaill , aux j eux, aux i dées d e .l eu.rs enf.ants. Ils sou ti enn'e nt 1 eu l'~ eff orts, r ésolvent leul'·s difficultés, 'ensei gnent 'l es m êtho'cl es d e tr ava il, conseillent le·s différ ent es O'l.'i entations à prendre, éco u tent :les confid en ces, pa,rtagent l es p ein es e t ,l es j oies. Us p.r ennent ain si un e gl"an de 'p lace dans la vi e 'de l 'enfa nt. L eur s paro'l es e t ,l em's exige nces revê tent un e grand e il11Iiort an ce.
49 ~ A-*,:S.ksr\\::>", .. '
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La maîtrise de soi En s econd li'eu, la personne m êm e d e 1'édu ca,teur doit se poser d evant l 'enfant comm e le symbole immuable du devoir. L' ar.ütud e qui t émoigne d e cett e valeur de l'id éal est la maîtrise de soi. La maîtrise de soi es't cette qualité d'âm e d es parents qui, en prése nce d ' un e faut e, d'une incail'ta,de, leur p erm et de comprendre l es difficuLt és d e l'enfant, l e problèm e p sycho,l o gique à résoudre. Ils parlent e t jugent av ec ca,l me et séri eux san s jamais exprim er d es mots· blessants. Leur contenance sans passion l,es fait appar-aÎtl.' e comme les gardi ens du d evoir. L 'enfant les r eg·arde, les voi,t calm es, imparti.aux. Il se lais·se p énétr er par leur a,ui:tud e pl eine d e di gnité. Son exwbation, son agi.tation le quitt ent. I<l r evi ent à la r é-alit é, d evient obj ectif et comprend les exigences du d evoir. C'es,t comm e un e gu éâ son. Pour un édu ca teur, la maîtri se d e soi es't la condition d e 1'autolr ité. La sanction n'e n est qu'un souti en. Dan s la cour d ' un collège, avant la l'entrée en dasse, d es g-arçons d e qua.torz e an s ·s e liv rai ent un jour au chahut 6Hn s vouloir s'e résoudre au silence. Le dir.ecteur d e l'école am·iv e. I<l ne dit pas un mot: droi,t, caLme. immobiJe, i'l regarde tous les ado,l esce nts avec ferm e té. Au ssitôt son calm e se communique à eux. Ins'tantan ém en.t, ils avai e nt « photo grap hié » e t enregistr é l e comportem e nt d e r.et homme: il s étaient devenu s emhl,a bl es à lui .
Maîtrise des nerfs e t du corps Pour mieux compre ndre l·a maîtrise d e s oi, il est bon d e l'anal yser. EHre est d' abord la mait'r i,se intéri eu.r e d e ses n erfs. L es parents se r efusen.t à se laisser empo r ter p ar un e émotion in·térieuTe qui l es emp êch erai.t d e voir clair. Tout ju gem ent hâtif qui 'p ouss e à un e animosité qu elconque est exclu à l' occasion d'un e f·a ute. On g·a'r de s on e·s,tim e ,p our Il 'ell'f.an,t en cherchant à discerner ce qu'il y a lieu d e fair e pour ê t,r.e juste. C'est aussi un e maÎtris'e du corp s. L es m ain s, l'at.titud e, ·l a ph ysionomi'e exprim ent l e calme int érieur d·e .t'âm e. Nous s.avons que It out ges,te d ésordonn é produirt un cho c sur les nerfs de 'l'enfant et l'emp êche de porter un j ugem ent d e va'l eur sur so n comportem ent. D ès la toute p eti.te enfance, une m èr e qui ti'e nt ,s on b éb é clans ses hras l e fonne ou l e d éf.orme selon le degré d e calm e qui es.t en e]] e. A 1'âge d e un -an et demi , ava nt m ême d e 'pouvoir parl er, certains enf.ants apparaiss ent déjà fe'rm é.g sur eux-m êm es . L ' ins,tin ct a jou é dans l e sens d e !a cr·ainte. L'énervem e nt, la col ère détruisent l' autori·t é. Cer.tains enfants d e temp é:ra'l11 e nt n erveux aiment ce qui bougent, ce qui remu ent, ce qui « mousse », l es j eu x ex ci t.a nrts , les 'l ectures qui l es impressionnent. En pré·sence d·e parents· port és à se fâ ch er, i:ls ont le sentim ent d'être les plu s fOil·tS. Hs ont « appuyé sur un bouton » et « ça a marché ». Hs ne s on gent qu 'à recommen cer ce jeu pa·ss'Îonnant. AIOll"s exahation s, dram es, plie urs, tout es t bon pour l es fair e sO'l.'Ür d' eux . mêmes. Tout particulièrem ent, la nervo sit é d 'un e m è r e ri squ'e d e produire d·an s ce genre d'enfanrt des traumatisme,s qui peuvent about'i,r à d·es anomalies profondes. Un jeune g-arçon dont la maman étai,t tr ès n érveus·e arlla ju&qu ',à p pendr e un petÏit poussin qui venait de naître eil: à le poser sur un po êle rou ge, pou r assister à la r éaction d e sa m èr e e t s·e r endr e int,éressant . A l' école, ce garçon était cependant un tr ès bon élève fort aimé d e ses camar ad es. Le manque de maîtrise de soi attire parfois aux pa1l'ents le mépri·s d e letlll's, enfants si c e'~ d erni er s ont un temp éram ent équilib ré. Ils vui ent dans la colè pe, dans l'ir·rita tion un e f.ai b:lesse, une puérilité. Un e adol'escent e d e quato r ze an s, v oyant sa mèr e p Olls·s er d es cri s d evant un e d ésobéiss'a nce de son p etit f,r è r e, d i t un JO Uir d 'un air n égli gé: «M·a pauvre m am an, III te couvrcs d e ridi cul e ! »
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Maîtrise de la volonté L'a u.torit é exi g'e l,a maîtrise d es n erfs, la mallnse du corps, mais eUe r equi'ert au ssi la maîtri se de l,a volont é. Le·s enf'a nts nous r egard ent. In con sciemm ent, il s s'interr'o gent poulr savoir s'i,ls peu ve nt s'appuy er su,r nous. Quand nou s exigeons d 'eux un effort, un se'rv ice, un t.ravail, le but qu e nous poursuivons doit ê tr e précis. Il s tÎlennen t à savoir ce qu e nou s voulons e t ce qu'il convi ent d e f.air e. Tou.te h ésÜalt ion doit être alors banni e d evant eux. On entend parfo is des m è r es se lam enter: « Mon Di eu, qu e vais-j e faire ? - J e ne sai s plu,s où donn er d e la tête. - Je n'arriverai à ri en avec cet enfant. » Ou bi en d es c·ris , d es pleurs manifes tent le désan·oi. Ces comportem ents son't d ésa's treux pour l'enfant, qui selllt.].a faibl esse d e ses parents et perd confian·ce. Un e maÎ,tress'e qui avait un jour les larm es au x yeux devant le n égli gé d es copi es d e ces élèves su sCÎ'ta l'hilarité gé néral e d e ces fil,l es d e douze an s. CeHes,ci avai ent l'impression d' être d'e vant un e enfant. L e r ésultat es t p'l us grave encore lorsqu'il s'agit d es parents. La maîtrise d e la volont é exclut aussi l e laiss er -aU er d'a ns les cons·eils ou l es o·r dres qu e nou s donnon s. Une mère qui app-r enai.t à son en,fant à écrire, lui di,sait: « Pierre, vi ens ici. Rega rd·e. Prend s cetlte feuin e. Ti ens ta main d e cett e mani èr e, le porte-plum e ainsi. Tu voi s, c'est fa eil,e, c'es t tell ement agr éabl e d' écri.r e ! » Il n 'y avait aucun tâtonn ement dans s'es ges tes, mai s d e la précision en ce qu 'eHe r ecommandai,t , et la joi·e qu 'eHe exprimait communiquait à l'e nfant qu'i,l aHait p·a.r venil' à fair e du h eau travaiL On voi,t trop souvent d,es attitud es contrai,r.es, d es· pm"en ts qui ·com.m and ent s·a'ns sérieux , ·s·ans m êm e 's embl er t enilr à l'ex,é cution de leurs ordres . Il s n e veiN ent pa's à 'l"ob éissan ce imm édiat e, n 'ac compa gnent pa.s l'enfant d e lem: ferm eté. Il s r éi,tèrent l,e urs injon ctions pluSÏ'eut's foi s, comm e s'il étai.t tout natur el qu e l'enfant tarde e t n'Hit que très p eu le sou ci d ' ob éir. F inaI em ent i'l s s'irritent et se fâ ch ent, [\Jlors qu e ri en ne di sposait t 'e nfant à l' ob éi s'S·an ce dan s l eur façon d e command er. P our qn e .J'enfant voi e notr e séri'eux quand nous le ré pri'l11.andon s, a importe d e joindre le sil enc e à un mot bref. Au cowr s d e ces qu~elqu es second es , tout en r ega,rdanlt l'enfant, nous affermissons notre maîtrise, nou,s r e tenon s la colère, l'é ner v'em ent qui es·t sur le point de pa r.aÎtre, nous avon s le temps d e r éfl échir à la san cti·on qu ' i'l y a li eu d e chi sir e t nous donnons à l'enf.ant le temps d e s e r eprendre el!: d'accepter not,r·e d éci.sion. Une enfant a commis un acte répréhensibl e : « Thérèse! », dit la m èr e. EUe aott'encl quelqu es instants, regarde Th ér èse d'une n'lanière fe·r me. Thérèse se calm e, r éfl échit l"espa ce d e qu elqu es secondes : « Qu e va fair e maman? Que va+eN.e dir e ? Qu'est·ce que j ' ai fai,t? Son séri eux indique que j'ai fait quel'que chos e de .r épréhensibt]'e.» A'l on ITla mère, qui a en le temps de p esCJr sa· fi'an otion, dit froidem ent: « Mainrtenant, Thér èse, cela Is,u ffit! V,a ,dan s Ita chambre; lorsque ,tu te s'e ra s calmée, tu l'eviendr-a·s ». Cette m·ani è re de faire n' excite pas l'enfant et lui donn e la possibHité de se juger. Là où un regard suffit, n'ajoutons pas un geste. Lors qu' un geste le calme, ne prononçons pa's une pal'ole. Moins nou s paderons, plus nou s apporterons à l'enfant I,e témoi. gnage d e la valeur qu e nou s attribuons au d evoir e t d e notre r ésolu·tion à le faire r espectci-.
L'autorité est une influence qui se fait sentir dans la fermeté L e re s'pe ct, le sérieux que nous maniJes·tons dan s no s exi gences· vls-a-vis de l'e nf.ant n'ont de ,;al,cur ~du (;ativc qu e dans b m esure où cel:te atl'i·t ud e est p t1ut'suivi e avec fêl'l11 cté. Il est
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Fermeté concertée r elativem ent fa ci'l e d 'exi gc'r un e fois u n ' eH on d 'u n e nfant ; il est moin s ai sé d e p er severer, de veiller à l 'exécu tion r égul,ière d e ce qu e nou s comma nd on s. La ferm e té est ce tt e force de l'éducat eur qui se ti enrt p rès d e l'e nfant, l' acco mpagn e, le sorrtient, tout en exi geant l'accom· plis's ement de s'es orcl,r e·s . LB f.erm e'té t'l'o uve sa forc e da ns l e sen timent du devo ir sur l eq uel eHe s'ap'P uy e. Irl llOU'S est p énibl e d e r evenir s·ans ce's·se s l't. les mêm es effo r t.s à exi ger d e la p art d es e nfants·. H nou s sembl e que nou s l'e,s f.a'isons sou ff ri r, que n ous n e les hi'ssons jamais en paix, et noWe fa.tigu e s'·a Ilia nit à notr,e faibl esse, no us .risqu ons de ~é d er . Pe n sons, avant d e faiblir, que le bien d e J'enfant, son bonh em' d e pl us tar d r equièrent qn e n ous l u i im posion s m om entan ém ent un effort. N ot,r e hut n'es,t p as d e l ui fai re ma l, ll1 él'is d e le forme,r mal gré la se nsi h i'l ité qui r enacl e. On n e cè d e pas, pa'l'ce q u ' on veu't le r en dre fo'r·t. Lu i épa r gner des diffi cultés, c'es t l'affaiblir, c'est le r endr e incapah l e d 'affr onter plu s ta,rd l es oh s,ta cle,s'. N ous ,s omme s l es garants du d evoir; l e d evoir n e vaœi e pas. I[} n' est pn s u n e affaire de sen sihi,lit é, il n e comporte pa,s d e co ntradiction . H eX'iste. H s' impose. T rom~ant sa for ce dan.s Ie devoir, la fer m e té doi,t savo ir exi ger sa ns r evenir en arri è r e. Comhi en d e mèr es d o nn el1't de s ordres, sont con scien 1:'e s qu 'il fmlt l'es donn er , m·ai s d evant l'e nfant qui pl eu re lon Guemen t, q ui se fa it supp lia n t, ca j ol eur, n'o nt pas l e courage d 'all er j us qu'·au bout, b att e nt en r etrai te, prennent le h éb é q u i p'lellire da ns son b er ceau 011 , s' il est plu,s grand, .}'a~tir e nt à e l'l es en di sant : « AHon s, mo n ch é'ri , vi en s m'e mbrasse r » ? Pa.rfoi s c'es t l'o ubli q ue l ' on ·a ffecte d 'un e san ction q ue l'o n av ait annon cée le m atin. On s'ex cuse soi- mêl le en p en sant qu e to u t i r a m ieux un e prochain e f ois, qu' on se ra pl us ferm-e- d emain; m ais 'p eu à p eu le sens d u d evoi r s'e ffr i·te che z l'e nfant. L e·s parent s p'e,r de nt leu r al2 torit é, e t plu s ta'l'cl l'adolesce nt n 'a ura p'lus co nfi·an ce .
L a véri.tab le fe rme té es t al1ssi cell e qu i st nc tio n ne, r écompe nse o u p u nit, en cou r-age e t blâm e san s avoir Ir ecou rs aux p r omesse,s ou au x m e nac e-s . N otre au tori té et la force d u d evoi r q lle nou s r eprésento ns d oiven t Î'tre asse z ferm es pour n e pas n éces·s i ter d,es points d 'ap pui fa cti ces . La m ena ce com m e l a prome s'se ne so nt pas d es m oyen s d ' éducation. Ce sont d es suh stituts de notr e p er so nn e. N ous avons p e ur q ue l'ell fa Il't ne n ou s ob éiss e p as. « S i tu recomm en ces, tu seras puni. » Ma is puniss ez d on c san s avo i r rec ou r s pré,alab l-em e nt à la m enace ! « Si III travaill es bien, tu aur·a.s un e r écomp ense. » M-ais exigez un tra vail, pr enez le -tra·v ail au sérieux, accompagnez l'enfant dan s SBS effo,rts, puis ensuit e r écomp ense z-'l,e ! Il es t inuti,l e de promettre à l'-av·ance. En di sant à un enfant: «Si. tu e's s,age t u aura s un bonbon », nou s dim inu ons à ses yeux ,l e devoior. L e d evoir n' e,st pa,s' gra nd -chose, p en se-t-il , p u isq u 'il -s'achète. C'es;t une r é com'p ense qui es t e n vu e e t non p as ].a r echerch e d 'u n id éa'l d 'honn eur, d e travai[l , d 'effort. Combien d'enfant.s fini soS ent ain si par n e pl us tr av ailler , consci emm ent ou inconsci emme nt, fI t e par 'int érê t, p·ar espoir « d'avo ir qu-elq e chose ». Le r ésu J.ta t est diffél"'e nt si nous r écQmp enson s l'enfant sans prom esse : c'est le d evoi r rem pli qu i apporte la joi e. Il n e suffit pas d e r ecourir à d es sanc ti on s ap rès cha q ue f,a u te. Prenon s n otre ' enfant se ul à seu[l e t cHson s-lni : « Tu as r elllarqné q u e, ch aq u·e foi s qu e j'insiste a up·rès de ·toi · pour ob tenir un 'eHor·t qu i Ite d épl aî t, -t u te fâches ! Tu n e p eux gr an dir ,ains,i ; il fau t que tu pa,r · ,r e nn es à ôt'r e maî tre d e toi. Si l1 on,s essayions ensemble d e ch osir u n e p unition q u i te fer ait r éf] échir sur Il 'imp o r ta n ce cr u 'N y 'El. C. 'avoir un b eau ca r a ctè re? Si tu le veux, cLaq ue fois C, l e t u sera s fâch é 'e n appren ant ·tes le ç o n~, tu man ge ras ,t a SOl" pe seu l à la cu isin e. » L'en fant com p rend al o rs l e sens ·d 'un e sanc t.i on , le sé rie 'x et l'é njeu d'e la l u tt e. L'éd ucation re vf~t à s'e,s yet:x un e grande va.l eur e t l' au torit é e·st affermi e.
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Aucu ne autorit é n' est possih'],e s'u ns l'unio n co m plè te des voul oirs des parents. C'e,s.t le p arfait accord d u p èr e e t d e ].a m ère qu i r end fo·r te l'au tori,té. L'enfant voit qu e, invariablem ent, tO Ll'S d eux ex i ge nt les m ême s efforts. Ce l1te persévérance e t ceHe entent e l' aid ent b e aucoup à se p éné trer d e l'i m p ortan ce du d evoir. B ien p lu s, ce tte u ni on d es v olontés, jointe à leur amou r mutu el, lui en donn e l' a lt rait. Pour ai m er, p o ur s'a tt ach er, pour vouloir, j.l a b esoin d'im iter qUelqU 'U lI, C' es't b eaucoup par m imét isme q u 'u n enfa n,t se form e. Inconsci emm ent, l'e nfa nt 'Ïlnite l'atta ch em ent que son p è r e eot sa m è re ont l' un pour l'autr e. Il s'atta ch e au d evoir q n i l u i pa ra ît a imahle pa r ce qu ' il voit ses pare nts un is dan s sa rech er ch e. M ais trè,s vite les en fan ts se d étach ent de l'ho nn eu r, de la d roi tur e, de l'e ff o rt, lo rs qu e le u,r famille es t divisée cl ans ses exi. gen ces, to u t pa rt iculiè r eme nt si le p èr e o u la m èr e veulent ach e ter leur a ff ection opal' d es faibl es·ses. L a noti o n d u devoi,r s'eHa,ce en eu x, i,l s ne suiv ent plu s qu e l'e urs in stincts.
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C'es t en p e nsant a u r ôle qu e Dieu n ous a co nfi é que n ous aur ons l:i for ce d 'êtr e maîtr es d e nou s, et fen nes d an s l' auto r ité. La convi cti on q u e n ou s s om m es d e-s dél égu és, d es témoins, n ous aid era R r esp ecter l'e r ôle si n'ohl,c de pèr e et de mèr e. Ma is }'au;torité eSlt l'aboutissem ent d e b eau co up d 'efforts pour nous domi n er, pour tra nsformer no s mani èr e·s d e jugell." et d 'a gir. Comm e le prêt re qui prie, trava i.],]e, l u t-te po er se san ctifi er e t d écouvrir toujours dava nt-ag'e le m ys tèr e de D ieu , a !ns.\ l'édllca te,u r do i t s'effor cer d e se réfo,r m er , d e s'améliorer afin d e comprendre et de m ieux fo r m e,r ses enfan t's. Co nnaî tre une âme d 'enfant, c'es t un p eu d écouvrir q ll e-I q u'e ch ose de Di e u. «Ce q ue vou·s fe r ez à l' un d e ces p e tits, c'es't à moi q u e vou s le fe,rez . » C'es t avec un infini respec t e t con scients des diffi cult és d e la r echerche q ue no us d ev on s approch er n os en fa nts, CO l1Ull'e si n ou s pe n chion s sur l e m ys tèr e de Di eu.
Louis Périn
PARTIE OFFI 'C I EL L E
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Ce cours est organisé par,a llèl ement au cours de h ockey à la Patinoire de Ma rtign y l e dimanche 7 n ovembre de 8 h . 30 à Il h, 30. Il s~a d r esse aux instituteurs et institutrices responsab les de l'en seignement de la gymn astique clan s l eu r classe et qui ont l'heureuse possibilité de conduire leurs élèves à l a p atinoire. Direct ion et inscription : Roger Theux, maîtr e de gym, Martigny. P .S. Les particip ants à ces cours r ecevr ont une indemnité correspündant à leurs frais de déplacement. 53
Cours de volley Ce cours aura lieu à Sion le samedi 23 octobre, à 14 heures. Salle de gym de l'Ecole des garçons. Direction et inscription: J.-Pierre Michellod, maître de gym, chemin du Repos 8, Sierre.
Cour de hockey Ce cours aura lieu à la Patinoire de Martigny le dimanche 7 novembre de 8 h. 30 à Il h. 30. Il s'adresse aux instituteurs qui désirent connaître et faire pratiquer à leurs élèves ce jeu éducatif et viril qu'est le hockey. Direction et inscri ption: Gu y Revaz, inst., V erna y az. Le chef technique: R. Theux
Cours régionaux d'auiomne 1965 Localité Vouvry Vernayaz Fully Le Châble R iddes Isérables Saxon Chamoson Ardon Conhey Savièse Nendaz Ayent Chalais Grône Vissoie Flanthey Chermignon Vex Orsières Martigny-Con1.be
Date m ercredi 27.10 - 16 h . 30 mardi 19.10 - 16 h . 30 con vocation par le di r. m ercredi 27.10 - 16 h. 30 convocation par :!e dir. convocation par !.e d il'. mercredi 20.10 - 16 b. mardi 26.10 - 16 h. 30 vendredi 22.10 ~ 16 h . 30 convocation par l e dir. jeudi 21.10 - 16 h. 30 vendredi 22.10 - 16 h . mercredi 20.10 - 17 h. convocation par le clir. j eudi 21.10 - 16 h. 30 mercredi 27.10 - 16 h. mardi 19.10 - 16 h. 30 lundi 18.10 - 16 h. 30 jeudi 28.10 - 16 h. 30 m er cr edi 20.10 - 16 h. convocatio.'l. par le dir.
Dil'. du cours S. Delaloye J.-G. Morisocl L. Tête P. Fellay G. Delaloye G. Delaloye R. Theux M. Bérard M. Bérard B. Dessimoz A. Fournier P. Glassey P. Glassey B. Dessimoz M. Bérard J.-P. Michellod X. Bagnoud C. Lamon A. Fournier L. Tête L. Tête
Le chef technique: R. Theux
SSMG Publication de cours d'hiver 1965 · La commISSIOn technique de la société suisse des maîtres de gymnastique organise, pour le Département militaire fédéral, les cours suivants pour le coi'ps enseignan t de toute la Suisse: 54
a) Cours préparatoire pour le brevet d'instructeur de ski du 26 au 31.12.65. - N o 22 Iltios (pour l es candidats de langue allemande) - N o 23 Monts-Chevreuils (1 classe pour les candidats de langue française) Les maîtres qui s'intéressent à ces cours doivent faire parvenir leur inscription sur la formule usuelle (voir sous : Remarques) au président de leur associati on cantonale de maîtres de gymnastique jusqu'au 9.11.65. Ils joindront également une attestation certifiant qu'ils ont déjà suivi un cours technique de ski, et s'engageront à se m ettre à disposition des autorités scolaires et de l eur association pour diriger des cours de ski scolaire. b) Cours pour l'enseignement du ski à l'école du 26 au 31.12.65. No 23 Monts-Chevreuils No 24 Les Diablerets ,:No 25 Schwefelbergbad No 26 Sorenberg -:{. No 27 Stoos No 28 Airolo No 29 Seebenalp .::-:+ dans ces COlUS, une classe est r éservée aux participants de plus de 40 ans. e) Cour pour l'enseigne m ent du h ockey sur glace à l'école du 26 au 31.12.65. - N o 41 Bienne (participants de langue française). A part le hockey sur glace le programme prévoit des jeux en halle. Renwrques: Participants: ces cours d'hiver de la SSMG sont prévus pour les maîtres qui enseignent le ski ou le hockey sur glace à l'école ou qui collaborent à la direction de can1ps de ski. Les cours son mixtes. Indemnités: une indenu1.ité globale de Fr. 80.- au minimum et le remboursement des frais de voyage. inscription: les maîtres qui s'intéressent à un cours demanderont une formule d'inscri ption à l'inspecteur de gymnastiq u e, P . Curdy, Sion. Cette formule peut aussi être obtenue auprès du président de la Commission technique de la SSMG. La formule dûment remplie sera envoyée jusqu'au 13.11.65 à Max Reinmann, Seminal' Hohvil, 3053 Miinchenbuchsee BE. On ne peut s'inscrire qu'au cours le plus pro che de son domicile. Les inscripitons incomplètes (pal' ex. sans attestatio~l des autorités scolaires) ou tardives ne sont pas prises en considération. Le nombre de places à chaque cours est limité. Chaque maître inscrit à un cours recevra une réponse jusqu'au 7.12.65 et s'abstiendra de toute démarche personnelle. Le président de · la commission technique de la SSMG: M. Reinmann
Enseignement de la gymnastique aux garçons de 12 à 15 ans (Classes primaires et secondaires) Nous vous rappelons que chaque garçon de 12 à 15 ans doit avoir sa « Feuille de performances et mensurations» dûment établie, et qu'il y a 'lieu d'y porter chaque année les inscriptions prévues. Ces formules sont à demander au Dépôt cantonal du matériel scolaire à Sion. Curdy, insp. gymn. 55
1I)(GW1l{i~mt9 c@m's ~~tIr~~H'dh1Jah'
d9 f~ll'm~&De8'i d'8~Sti~Mt6~rS
s~édeilEDSé~ ~~MIl' !J ~~~n~n~me-l!lI~
~~ ~rrnff~rrats ~fïi'f$e
Durée du cours : 6 semestr es I cI' semestre: semestre d'hiver 1965-66 chaque mercredi. Début: 27 octobre 1965 - Reprise: 12 janvier 1966 - Fin: 2-3-66 10'15 . 1100 Ileller Pédagogie curative I. Salle 13, 1er étage. 1115 - 1200 Dupraz Psychologie pédagogique I. Salle 13. l Lj.QO • 154.5 Adhém,al' Introduction aux méthodes des tests I. Salle 13. 1615 - 18 0 Biollaz Intro duction à la méthode de cal cul selon Cuisenaire. Salle 13. 2<3 semestre: semestre d'été 1966 chaque mercredi 1015 . 1100 IleUm' Pédagogie curative l, suite. 1115 - 1200 Du praz Psychologie pédagogique II. 14,00. - 1545 Adhémar Introduction aux méthodes des tests II. 1615 - 1800 Dubosson Pe~'ception, lecture et orthographe d'usage. 1815 - 1900 N.N. Exercices pour les enfants édueables sur l e plan pratique. L'horaire des semestres 4 . 6 sera communiqué ultérieurement. Finance d'inscription: Fr. 220.- pour le cours entier, .à ;er ser jusqu?a~ premier décembre 1965. Un bulletin de versement sera remIS a chaque partIcipant. Sont admis les titulaires d'un brevet primaire. A 18 demande d'admission doivent être joints un curriculum vitae, les copies des certificats qui s'y rapportent, deu' références et une photo passeport. La orrespondance est à adresser à l'Institut de pédagogie curative de l'~niversité de Fribourg, place du Collège 21, téléphone (0 37) 291 21, 1700' Fnbourg. Dernier délai d'inscription : mercredi le 20 octobre 1965.
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donné par 111. Léo Biollaz 9 maître d'application à l'Institut de p édagogie curative de l' Université de Fribow'g, place du Collège 21, téléphone (037 ) 291 21. Chaque semestre d'hiver (mi-octobre à début mars L tous les m ercredis de 16 h. à 18 h. à la Bibliohèque de l'Institut, salle 13, 2e étage. Conditions: le cours est réservé aux nwîtres et maîtresses n'ayant pas encore suivi un cours de ce genre et enseignant de la 1re à la 4e année primaire ainsi qu'aux jardinières d'enfants. Inscription: à l'Institut de pédagogie curative de l'Université de Fribourg, pl ace du Collège 21, jusqu'au 10 octobre 1965. Téléphone (037) 291 21. Finance d'inscription: Fr. 50.- pour le semestre. Un b ull etin de versement sera envoyé à chaque participant. Début : mercredi l e 27 octobre 1965, 16 h . 15. Dernière journée de cours: mercredi le 2 mars 1966. S6
Association CuisenaÎre Comme annoncé dans le dernier numéro de 1'« Ecole valaisanne », les particip ants aux différents cours Cuisenaire ont décidé de se réunir durant l'automne. Ces réunions auront lieu à l'Ecole normale des instituteurs aux dates suivantes : Cours 9 cle Ill. Biollaz: samedi 13 novembre à 14 heures. Cours la de M. Savary: mercredi 17 novembre à 14 heures. Co urs 8 de Mlle Mathey: samedi 20 novembre à 14 heures. Le Département autorise · le changement de l'après-midi de congé sous réserve de l'approbation de la Commission scolaire locale. Le cours 7 de Mme Savioz s'est réuni le 29 septembre. Les participants mirent en commun les expériences réalisées. On discuta également du problème trèsactuel de l'éducation mathématique des enfants de 5 et 6 ans à la .lumière des directives pédagogiques modernes. . ' L'Association Cliisenaire de Sion continue à bénéficier des cours hebdoma~ claires de ~tJ: . Savary. De plus, des groupes de travail se sont constitués ·réunissant les maîtres d'un même degré. ' Des associations Cuisenaire vont se constituer très prochainement à Sierre et à Martigny.
Au personnei enseignant gémlnln du canton du Valais L'« Ecole valaisanne» de septembre 1965 a annoncé le transfert au bâtiment des entrepreneurs du dépôt scolaire pour les ouvrages féminins. Occupant des locaux plus spacieux et mieux aménagés, ce dépôt est maintenant en mesurè de servir efficacement les classes primaires de filles ainsi que les écoles ménagères. Il serait par conséquent indiqué que les maîtresses enseignant les ouvrages manuels féminins y passent leurs commandes plutôt que de s'adresser à des maisons étrangères au canton. Ce serait un moyen d'augmenter le chiffre d'affaires du dépôt et de rendre ce dernier toujours mieux à même de r.e mplir la mission qui lui est dévolue: celle de faciliter l'enseignement des travaux fémi. nins par la livraison d'un matériel de qualité, répondant aux exigences des programmes, à des conditions permettant l'allègement des charges scolaires cles parents. Service cantonal de l'enseignement primaire et ménager Sion? le 5 octobre 1965. :
Anthologie: tous les enfants du monde Les éditions J acobo Muchnik, Creazioni Grafiche Internazionali, Via Archimede 139, ROMA (Italia) désirent publier une anthologie mondiale d,e eontes et de dessins d'enfants, chaque pays étant représenté par un ou plusieurs contes. Les conditions de participation sont les suivantes: Peuvent y participer des enfants de moins de 12 ans; Les contes devront avoir entre 3 et 8 pages standard dactylographiées de 324 mots environ; 51-'
Chacun de ces contes devra être accompagné d'une illustration, de préférence en couleurs, dessinée par des enfants également âo-és de moins de 12 ans' Les dessins devront illustrer le conte correspondant et le format ne doit pa~ dépasser 40 x 60 cm; Chaque originaf devra être accompagné du nom, de l'adresse, de l'âge et de la potographie de son auteur; Les organismes qui envoient les originaux se portent garants à l'égard de l'éditeur de toute revendication relative aux droits d'auteur afférents à ceuxci. Il n'est pas nécessaire que les textes ou illustrations soient inédits; L.a publication du matériel communiqué n'est pas obligatoire. L'éditeur déCIdera sans appel dans tous les cas. Aucun original ne sera retounié; Les originaux doivent être envoyés jusqu'au 27 novembre 1965 le plus tard à l'adresse suivante: Commission nationale suisse pour l'Unesco, 3003 Berne; L'intérêt du projet réside dans la spontanéité de l'enfant, telle qu'elle se reflète clans le conte et dans les illustrations, de telle sorte que seuls les originaux non corrigés seront acceptés. Commission nationale suisse pour l'UNESCO 3003 Berne Berne, le 14 septembre 1965. Législ@l~i@n SC~I©)Dli'e
Depuis l'entrée en vigueur de la loi du 4.7.1962 sur l'instruction publique, de nombreux textes légaux d'appli cation ont paru ou paraîtront prochainement. On peut se les procurer auprès de l'économat de l'Etat moyennant un modique paiement. Nous publions ci-dessous la liste des principaux d écrets, règl ements et arrê· tés susceptibles d'intéresser le personnel enseignant: 1. Décret concernant l'octroi de bourses et de prêts d'honneur - revision de ce décret (non encore publié); 2, Décret sur les traitements; 3. Règlement concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant;. 4. Règlement concernant l'octroi de subventions en vertu de l'art. 120 de la loi du 4.7.1962 sur l'instruction publique; 5. Règlement de l'école normale; 6. Règlement concernant les cours complémentaires; 7. Règlement sur l'organisation des centres scolaires régionaux; 8. Arrêté du Con~l?il d'Etat concernant les constructions scolaires; 9. Règlement c.on~er~ânt l~s cours de perfectionnement; .. 10. Révision du règlement de la Caisse de retraite. En préparation: Il. Rèp.;1ement concernant les commissions scolaires; 12. Rè~lement sur l'ensei gnc:l1ent 1 énager; 13. Rèp;lement sur l'enseignement de la gymn astique. Sion, le S octobre 1965. . . . .. . . ........ '. . ". '. -s~l:~i~e ca;"t~';"al ·de. [' enseignern e nt p ri nwire et nJ.~T1IÇtger'
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Ces mots, qui pOlll'r-aient fi gu r er en tê te de nom breuses r éh'osp ec1ives, s·ont tOUit particulièrement justifiés pour le 33e Rapport annuel (1964 de l'Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse qu i vient de so rtir de pres-s e. Qu'a donc accomp,l i l'OSL en 19M? Tout d'abord, citons pl'oslaÏquement quelque6 chiffres: le progr·aJ11l11e d'édition comprenai-t 70 titres, soit 41 nou vea ut és (22 en aHemancl, 11 en français, 7 en itali en e t 1 en romanche) e t 29 réimpressions_ Ces 70 brochures ont été tirées à 1193101 exemplair~s_ Depui's sa fondMiol1 e n 1931, l'OSL a ain si offert 21,6 miUio~ls d e publications à la j eul1ess'e. La vente au cours de 1964. a été fort sa ti sfaisa nte, puisqu'eHe a 10ta[i.sé 1097592 brochures- L'e million atteint pour la première foi s en 1962 a donc également été dépassé en 1964._ Pa.rmi les brochures éd irtées durant l'exe rcice, celle qui a été consacrée à l'Exposition nationa,l e méri-te une mention spéciale. Publiée dans no s qua'tr e langues nationales, cette brocl1Lwe de 48 pages, intitulée «Notre Expo 64» a été un plein succès; en eff et, le tirage de 50000 exemplaires, était épu i,s é ·au début -d e mai déjà, clonc p eu après l'ouve-r tur1e de l'exposition. Cette brochure offrait une excellent e possibilité de se préparer à la. vis ite de l'Exposition nation ale. Comm1c chacun le S'ait, l'OSL qui ~'l1 moyen d e se6 petites brochures consh'uit un pont condu isant au monde de l'espr-it e t par là au grand livre - s'efforce de choisi,r des textes de qu'alité, mai.s aussi d e so igner spécial eme nt la forme, l'aspec t extérieur (couverture et illu strartions) _ Une fois d e plus, on lui a rendu hommage en 1964, ptüs'que nous re1levons le's li gnes suivantes dans la brochure COl1c'e rnant les plus belaux livres suisse.s d e 1963: «Un cer·tain nombr e de brochures OSL onrt aus·s i été présentées. Comme elles ne peuvent pas être qua lif'i ée.s de « 'l i vr es », il n'a pas été pO's sible de les prendre en considér·a tion lOTS de la di stribution d es prix_ Néanmoins, grâce à leur présentation admirable, le jury leur a rendu pleinement hommage.» Une telle appréciation émanant de spécialistes ne peut que nous réjouir. M·algré la présenta,tion .soignée de ses hrochm-es et rI eur couvertu,r e en quatre couieurs, l'OSL ",eille à mai nrt en ill- le prix de vente aus's i bas que poslS'i ble. Une brochure s'obtient pour 70 centimes, c'est ce qU'e coûte à peu près d-e nos jours une petite p'l aque de chocola,t. M'ais le renchérissement n'épa'r gne pa's -l es insrtitutÏoons d'u1ilité publique_ Plus que j-amai,s, l'OSL a besoin de l' aid e d e la Confé·dération et des cantons, mais au ssi d'autres dons et legs sont les bie nvenus. Environ 5 000 in·s tituteurs et institutrices tra·v aillentt bénévo,Lement pour l'OSLo Dans 1I0t're 'pays prospère, n'y ·a·t·il pas d'au1res ressources qui pOUirmient être mises à conh-ibution pour permettre à ]'OSL d'intensifier encore son activité bénéfique en faveur de la jeunesse sui sse? Te:lLe est 'I a réflexion qui vint à l'esprit du lecteur du 'r apport OSL 1964.
- L'inspecteur entre dans une salle de classe, et apercevant un mégot sur le sol ) il dit à l'élève qui e~ est le plus rapproché: C'est à toi, ça?
Allt'z'1., l\lIcmsie'ur, rêpm:.:tgX~l~Y.'e, yo:usTavëz Yu le prërp~ër; 59
Syr 195 traces du dinosayr9 Comment on peut payer ses dettes et se faire des rentes «Une fois, disait mon père, un pauvre pacan 2 comme nous, faisait par làbas, dans les terres, des trous de mûriers et y allait tant qu'il avait de coudes. Passe un de ces gr,a nds messieurs de ville qui lui fait: - Holà, l'homme, excusez si je vous dérange, je me suis égaré en courant après les cailles; je ne trouve plus mon chemin. Vous seriez bien brave si vous vouliez m'y remettre. Le pacan dresse l'échine et, voyant devant lui un si grand monsieur, ôte son chapeau; puis, s'essuyant le front, il lui dit: _ - D~abord que vous allez à Beaucaire, voyez, vous n'avez pas à vous tromper. tirez clroit devant vous, jusqu'au bout de ce fossé; arrivé là, vous verrez une sente, vous la prendrez à droite et la suivrez; la sente vous mettra sur la route de Beaucaire. - Vous ne pourriez pas m'accompagner? - Ce n'est guère possible, voyez, monsieur, mais il y a longtemps qu'il n'a pas plu; et, le diable, ça fait fumer la chemise. Et combien gagnez-vous pour faire un travail pareil ? Ce que je gagne? .le gagne quarante sous par jour. Vous avez des enfants? Comme vous dites, monsieur; j'en ai sept et, si vous les voyiez, ils sont tous beaux. - Comment! vous gagnez quarante sous par jour; vous avez sept enfants; mais, voyons un peu, comment vous arr,angez-vous pour vivre? - Et si je vous disais, monsieur, qu'avec mes quarante sous, non seulement nous vivons tous, mais encore je paye mes dettes, et de plus je me fais des rentes pour l'avenir. V ous avez des terres, sans doute; un peu de :revenus? Pas une semelle de bien. Mais alors?. Voyez, monsieur, ne cherchez p'as plus, je vais vous dire. Je paye mes dettes en nourrissant mon père et ma mère et je me fais des rentes pour l'avenir en élevant mes sept enfants ... » Ainsi parlait mon père.
Les empreintes d'un dinosaure, qui seraient vieilles de deux cents millions d'années, ont été découvertes récemment à deux cents mètres de profondeurs dans une mine de charbon située près de Brisbane, capitale du Queensland, en Australie. Selon les géologues du Museum d'Histoires naturelles du Queensland, ces empreintes, presque parfaitement conservées, dateraient du triassique moyen, époque où les réserves de charbon du p~ys se sont formées. Les empreintes découvertes antérieurement au Connecticut (USA) et dans certaines parties de l'Europe et de l'Asie? remonteraient à une période plus récente de plusieurs millions d'années. Selon le directeur du Museum du Queensland, le dinosaure qui a laissé ces empreintes mesurait probablement six mètres de la tête à la queue, avait une foulée d'environ deux mèters, marchait sur ses pattes postérieures et était carnivor e.
Informations UNESCO
Baptiste Bonnet (Traduit du provençal par Alph. Daudet) 2
Paysan.
Un fou recontre un autre 2.vec un tuyau de poêle sur il'épaule. H lui demande: Où vas-tu _avec ce tuyau? ? Je vais faire la sieste. Faire la sieste avec un tuy,au, je ne comprends pas! Eh bien! Oui, quoi! le tuyau me sert d'oreiHer. Ce doit être plutôt dur pour dormir? Oh non! fait l'autre, je mets de la paille dedans. :
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P..ibl'es prop os d'une d irectri ce d'rEc@le Malt eli'ltie lle
Pourquoi mentir ? Jacques, 4 ans, n'était pas bien d'aplomb hier' après-midi. Lui, si r emuan t d'o rdinaire, s'est endormi su r l a table pendant la période calme du travail manuel. Lorsqu'il s'est réveillé, il sembl ait un peu fiévr eux. A l a sortie, j'ai tout de suite mis l a maman au courant et eUe m'a dit: «Il n'avait déjà pas bien man gé ce mi di, il doit couver q u elque ch ose, je vais appel er le docteur. » Et ce m'a tin, elle m ' annonce : «Le médecin est venu hier soir, il a dit que c'était l a grippe et dans deux jours Jacques pouri-a r evenir à l' écol e. » L e délai me sembl e un p eu cou rt et l orsque je demande l es médicaments prescrit s, les explications sont un peu vagues. Je n'insiste pas et la maman s'en va rapidement afin de ne pas laisser trop l ongtemps son petit malade seul. Aussitôt après ie départ de sa mère, Martine, 5 ,ans, l a ' sœur de Jacqu es, m e tire par l a b l ouse : «Tu sais, Madame, l e docteur, il est pas venu. - Mais Martine, il est peu t-êtr e venu quand tu donnais. - Non. Maman a dit : «Pas besoin de docteur, ça coùte trop clw r , Jacques, il a r ien du tout .. . » Et voilà l'hist oire ... Je cou pe court à l'entretien, car, que dirais-je à M :u tin e ? QUE' sa maman 'a menti ? Ce n 'est pas mon rôl e, et d'ailleurs la petite l' a bien compr is puisque d'eUe-même elle est venue rétablir la vérité. Le pl us drôl e, c'est que l a même maman, un autre j our, a fait devant moi nne belle leçon d e morale sur l a franchise, en disant qu'elle ne permettrait jamais à sel-' enf ants de m enti r. Je veu x bien la cr oir e. Al or s, est-ce de l'inconscience? y a-t-il une mora~e pour les enfants et une au tre pour 'l es parents ? Ne me dites pas que l'exempl e que j'ai choisi est un peu grossier, je peux vous certi fi er qu'il est authentique et qu'il s'est même reproduit deux fo is. Si nous voul ons f aire acquérir une vertu là nos enfants, la sincérité ou une autre, i1 e::;t t out n atur el q ue nous l a pratiquions nous-mêmes. Cel a sembl e normal et pourt ant il n'.en est pas souvent ainsi. Combien de fois des par ents essaient de tricher sur l'â ge de leur s enfants afin de ne pas payer dans l e train ou l'aut o13us, ou b ien même à l a maison se mentent-ils l'un à l'autre pour des motifs futil es devant l eurs petits quand ils ne rendent pas ceux-ci complices d'un m en songe : « TI ne f aut l e dire à papa. » Les en fants ont besoin de stabilité. Si dev'a nt eux, on dit t antôt b l an c et tan tôt noir, ils n'<?nt p lus aucun point fixe pour s'appuyer. Soyons logiques, et pour exiger quelqu,e chose , d'eux, commençons par l'exiger de nous~mêmes . Etre parent , être éd ucat eur , c'est d'abor d s'éduqu er soi-même.
Ill. L. V ieil
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