L'Ecole valaisanne, octobre 1966

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J.A. SION 1 ECOLE

A LP 1N A

1874 CHAMPERY Ait. 1070 m. Dir.: M. et Mme J.-,P. Malcotti-Marsily Tél. 025/441 17 Pédagogi,e curative - Sections primaire, commerciale (avec ,diplôme de commerce reconnu par l'Université Id e Genève) - ,Raccordement - Langues - Enseignement par petite classe - Sports: ski, patinage, tennis, équitation, natation, football. - Cours de vacan ces en juillet et août. Jeunes gens dès 9 ans

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Sion (près de l,a Tour des Sorci.ers)

SIERRE octobre 1966 - onzième année

2


- - - - - - - - - - - - - - _1 Seulement

LI ECO LE

1) AL,LJ/SANIY E

Bulletin mensuel du Personnel enseignant du Valais romand

Fr. 248.-

Octohru 1966 No XIe année

2

SOMMAIRE Partie générale CI)

o

Mme E. OLiVIER-ELSIG et MICHEL RUDAZ - SION

~

P.

BOLLJ'ban

M. Praplan

M. V euthey - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 1 1 H. Pellegrini CI..

J. Follonier P.

ODIS V. Jo ris P. Devanthey E. M étrailler

DE MENAGE DE

SPORT

FOURNEAUX POTAGERS

BOLLJ'ban

CALORIFERES[i) CI..

Nettoy'age à sec au kilo

Bureau Sion : Téléphone (027) 21464

19 23 27 32 39

41 41

S L

!12 44 45 46

RENSEIGNEMENTS L'EC OLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés. R ~da clion:

P 1518 5

17

AMGVR. S S MG. Sta'l'Îs,üques des examens d"apütud'e,s physiques . Pro'cès verbal ,de 18 séance du comi,té SYE .

Lavage chimique Teinturerie Valaisanne H. Jacquod

Il 15

Partie pratique Diaposirt>iVia5 . Fiches pour cl:8Js,s'e-'promena'de La forêt 'e n 8/utomne _ A ~a découverte de :b na'tUire pair J'O'b S'eJn lla,tio'll: mont'a gnal'd .

o

SION-SI ERRE-MARTIGNY -MONTHEY

2 1 5

Partie corporative Emiss,i on de J'a r,a,dio s'colair'e Avis offi.ciel .

CI) ~

Avenue du Midi - Téléphone (027) 21021

Une association péda.gogique romande: le GRETi . La' Sema.ine pé-d'a gogique 1966 Ba'r tolomé Esteban Muril~o . El'ape arux Onnont,s . Nos coHègues: MicheJ}, Roduwt, peiJn,tre . Fai;tJe:s-vou:s chauter vos élèves?

P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, lél. 29365.

Délni de rédaction: le 1er de chaque mois. Edit ion, administration et expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 29365. Impressio/l: Fiorina & Burgener, Sion. Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 · 12, Etat du Valais, Sion (pour le pero ,ollnel ellseignant, l'abonnement est rI'· lenll S III' le traitement du mois d·avril).

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Dès sa première assemblée, celle du 22 janvier 1966, ù' GRETI a mis sur pied des commissions d e travail:

La COllunission d'inforllliation, présidée par M. Eric Laurent, directeur du Centre d'information et de recherche du Département de l'instruction publique de Neuchâtel. Cette commission se chargera non seulement de la parution du Bulletin, mais recueillera aussi la documentation relative aux techniques cl'instruction et elle en assurera Il: diffusion panni les membres du GRETI.

te C}reti r

Sous la dénomination de «Groupe romand pour étude des techniques d'instruction» (GRETl), s'est fondée so,-,:s ~a présidence du professeur Samuel Roller de Gen~ve une ~ssocuttwn , roma~de groupant, à titre de l1lembres collectLfs, les. d~partemel1ts .de l Lnstruction publique, les universités, les ass?cLatw,,:s. projesswn,,:el!es d'enseignants et les institutions et entrepnses offLcLelles ou pnvees, manifestant de l'intérêt pour les problèmes ~'in.st.ruction. Peuvent aussi en faire partie à titre de membres mdwLduels l.es . personnes possédant une expérience pédagogique (membres actLfsJ ..et celles qui s'intéressent aux problèmes d'instruction (membres pas~Lfs): . Selon l'article 2 de ses statuts, le GRETI a pour but d amehorer l'éducation et l'instruction par l'étude et la promotio~. des tec~niques pédagogiques les plus valables, dont, par exemple, l Lnstructwn programmée et le laboratoire de langues. . A cet effet, le GRETI: 1.

rassemble et tient à jour la documentation relativ'~ il ces techniques;

2.

informe régulièrement ses membres de l'év?lution d~· ces techniques au moyen, notamment, d' un bulletLn de hmson et de journées d'études;

3.

forme les enseignants aux techniques nouvelles;

4.

suscite la production de mo)rens d'instruction et étudie la possibilité de leur application;

5.

contrôle scientifiquement la validité de ces moyens d'instruction;

6.

coordonn(> les travaux entrepris dans ce domaine et assure la liaison avec des organisations similaires en Suisse et à l'étranger.

La ·Commission dit die :fo'n nation, présidée par M. Gilbert Métraux, du Service de la recherche pédagogique du Département de l'instruction publique de Genève, se propose de former des programl1leS dan~ le secteur de l'instruction programmée.

La COmiuissrion 'd e cont1rôl}e, sous la présidence de M. Jean-Pierre Schellhorn, statisticien IBM, instrU1nentera le GRETI afin qu'il soit à même de porter un jugement objectif à l'égard des techniques d'instruction actuelles ou de celles qUi: pourront surgir. Le GRETI pourra ainsi décerner aux techniques valables un «label de qualité» donnant aux utilisateurs toute garantie quant .à leur valeur pédagogique.

La OOlll11üssion düe ·d 'aJgèbre, sous la direction de lVI. Jacques Hainaut, maître à l'Ecole professionnelle de Genève, rédigera, avec l'appui de rOFIAMT (Berne), un manuel programmé d'algèbre destiné aux élèves des Ecoles professionnelles.

La Comlui:sS'ion de l'Ecoille prim.a i'r e, présidée par M. Paul Mayenzet, maître au Cycle d'orientation de Genève, suscitera des essais de programmation dans diverses branches scolaires afin de préciser dans quelle mesure et dans quels Sf:Cteurs particuliers l'instruction programmée pourra être utih. à l'école primaire.

La Commi's sion «ICO» enfin, sous la présidence de M. Pierre Belmann, directeur du Centre international de formation de l'industrie horlogère suisse, se propose de groupo tous les efforts qùe tente le monde de l'industrie et du com.merce pour se donner des di.spositifs pédagogiques rentables. V oilà une association destinée à jouer un rôle important dans le domaine de l'enseignement en Suisse romande. Il serait souhaitable que de nombreux éducateurs valaisans deviennent membres du GRETI en s'inscrivant auprès de son secrétaire, Monsieur Gilbert Métraux, Service de la recherche pédagogique, rue de Làusann~ 63-65, 1202 Genève. P. Bouu:ban


. L.a semaIne pédagogiqùe 1966

Bartolomé Esteban Murillo

'Du 22 au 27.8.1966 s'e ctérou[.ali t à S;Ïlon ilia 23e Sem,aine péctagogique. Ol"g·anisée par iJe Dépa,r teluent die rinstn:l!ction puhllÏ!qU'e à ri'Il'tention dru peroonuel ensei. , gnanli. · La 'p aTticÏ'piation cle 850 cmJa~tre'S'S'e:s et Ina Îtr e's p'l."imarires, s'Oit le 85 9? · ' de l'effectif tota~, a prouvé non seuh~Jlnent tout l'intérêt qure 1~ personnel ensel· . gnant porte à ces cours, mais aussi [le dévouement et le des~T de r~c1~erche dOlllt id fia it preuve. Nous p'Ü'uvtQ,nIS alf fil'nl'er, ~es o~s ;de fOirce m~Jeur,~ mIS a y art . (servi'c e lllilitaire, malhdie), que ['a quasi-totalh te ctes énseIgnant·~ valaIsans a suivi cette seJIllJali ne enrichissante à tÜ'UlS poi!l1ts dre vue. Nous ne tl'ahiroTiis aucun s'e'oret en décl:a'r ant qUie cette participation de m1asse a vivement touché MonsieuT Ire chef du Dép'a,r tement de l'instruction publiqUie. Monsl'eu!" Gross [('a bien Ifilontbr'é, iLui qui a 1J!l."'a tiquement vécu avec nous cette se'luaine. Monsieur Gross, 'a vec sa c!la:Ï'rv0Y'ance habitU'e(l'lle, mis·ait juste quand il comp. tait sur 1re dévouenl'ent et le désÎ'l" de perfecüom:J.leJ1llent des lll'aÎtresses et des mlaÎtres, ceci en dehOirs cle toute 'c ont'r ainte ou ob[igation. P 'aT ailhleUirs et}e chef du déIJ'a,rtel1J1'ent [Pla bile n f!atÎrt !l."esS'oTtir Jors de son

,

l

.

di~cours de clôture il convientdre ~.oU'er l'organisla tion pa1rfaite Cté cette semmlne. , 'il Monsieur Pannra1Ïe1" et son équilpe Ü'nt eu ,droit, à ju~te til'r e, tallit . au:, el ages

du chef du Départeluent qu'a'llX ap'pJ'audissell1'ents qUI }es ont soulignes. NÜ'us qui avons suivi tout ce travruiJ die prépwrla;t:ion; ,nous .nouls. S?'lllmeS rendu com~te mieux qu'aucun antTe, de toute la depense cl 'e'nea:gl'e eXIgee pal' une tclle mIse en œUVTe. Les visites aux ,diverses sections nOl[lls ont [aissé à tortIls une ex'cel~ente ia-npres. sion d'en8'emrb~e. Les chefs de cours que noUis tenons également à l'f'merC'Îm" et à féliciter ont fait p'l'euV'ed'tm m,agnifique dévQtuenlent a1Llié laru désir d'ouvr ir des hOTiz~ns nouveaux à lie urs c01IŒègues. De cette équipe a dépendu" en grande paa:tie, le succès ,cle 'c ette 23e sessio!ll. Quant à vos rapports, mirs obJigealllHll'ent par lie DépraTte'lllent à n~tTe dislpo. sition. iilis ·r elèvent surtout 'e t lalv ec (l1ails'Ûn, le dévou'e menl et lia c'Onl})etence des chefs 'de oltasse. NoUls pensons cependa!llt, que ces Tlarppo.rt.s drevr.ai~nl, à.l'a'Veni~', 'p orter également l'alocent 'Sur ['es options qu'e Iles pa'l"tlIC Ipants all'll1CTaIent von' se réaliselr 10r,s ,d e ses's ions fulJures. ne nous reste qu'à souhaiter à nos dIa'S'ses, lia même a'ctiv~té fl'UtctLL'é'ULsel et bénéfique qui a illTIprégné Ile s }J'a.rtÏicipa~ts ~o'rs c~e cette ~em>alne" ,!,outes t'OIUfS a'mrez à cœur, nrorUJsen 'soonnllBS 'certJa'I!ll, ,die flarure profIttm" VOIS élleves leçons reçues dur,a nt oette session pédagogique.

n

M. Praplan inspectewr S'coJaire 4

1618-1682 Les mangeurs de pâté La peinture espagno1le Si l'architecture arlalb e, puis l'architecture romane et gothi'que llaissère!llt des m onWll'ents l'eIuall"quabJtes ·dans Wa -pénins'uwe ibérique, ~a p-eintuTf: alppaJl'laÎt relativement tard datns :l'histoN"le de ~'Iall"t espagnoŒ. A 'conditio!ll, bien entenrdu, de classer à part la 'p eirntul'e l'01llalIle oatalJane. iDes peinrtres autochtones 'conunencent à œuvre,r veTS mi/l ieu dru XIVe sièole, m'ai,s ill faut attendre U!ll sièO'l'e enco:re pour pouvoilJ." mentionner des atrtistes ICOHl!1The PecH.'o Bem~uguete, Sa'lldlO relie Zam.o!l"a, Antonio dei Rincon. L es rellat.Ï>ons po~i'iiques de 'l 'Espagne avec 1'ItaŒli e et les P la ys-Ba,s eng'e ndrent cle nOlllbT'{~U'8'es guen'es et Wem: cOcl.'tège de misères, nuils d!1es offll.'ent 'a u m'Üins l'av antage Ide mnllti:pilfum" 1]e:S contacts ,a'V'e/c l "arl.'t c~e ces pays pta'l'tie'UiLièrmnent favoll"Î'sés, Idès la f.in ,du Moyen âge, darnrs Ule dom.ame ,de lia p-eintun:'_ Ajoutons à ceLa ilies encoUJl"'agem'e nts ·que prodiguent 'a ux rurts ILes rois d'Etspagne, no,t amment les il"ois roathollrilq ue's lau XV'e 'siècwe, puis QUIl'[es-Quri.m et Phi[ippc II. Mais :iJl f'aiUtt enco,r e tlnentionner ~'inf11uenee f.écondante eX'e'rcée pail" i1Ja vie r eilligieuse intensément mystique de l'Espagne. 'Conséquence logique ,de ces données historiques, l'art espagnoŒ connaît un b el 'eSSOT dt11l"ant :Jies sièc'1es de gTanc1eur dru pays, c'est-à-'d i'l'e du XVe au XVIIe 's iècles. M'ars :hl ne s'agit pas Cl"lUl 'a1rt très olr i gin ail , en l~arilson 'd es fQll"tes infThuelllCeS étr,angères suJJies paT les peintres esp.agno~iS: sinon, on aurait pu arttendre dies qu1aWité's vigoUll:/e'll'se:s ,cl'UIl1 pays aUls si typiqule. Théodore de Wyzewa attriibue ,cela .au 111ystÏtoils mie lllênl'e des peintres espagnoJs', qu'hl juge «1TOP pi'e ux tll'Op ex.dlJUlsiV'e!luent préoooUJpés ,de :lIa pruTti'e re!lri'g,ieUtSe et lllQ(l"'al1e Id e lreurs œUNi"e'S, pOU!l.' se sOUlcieT aut'arntt qu'iIL frauda.ja,ili ,de ICl.'éer 'Une fOJ.'me .orLiginal1e », ·L e XVIe siècle connaît }JoU'rtant un Ic m'tlain nOiJ.n:bl'e de peintres de V'aO:eur, coon me LU'is Id e Varrglas, Lui1s Mor,aWes et SUl'tout Juan Fell.'nandez N avarrette, avec qui l'influence vénitÜenne pénètre en Espagne. iOans La seconde moitié dru sièdlie, ill f,aut cirrer Fra!lldrs co RihaJrtJa let Is on filiS Ju1an. M,ais le nom \Le p[u'S bl'ifliLant die cette époque est ,ce[lUi d'un orétois, DOllllenicos TheotocopouiLi, dit «EJ Greco », qui, aUiJré par Phi(J:i'p pe il, se fixe à To[ècle où S'es èhefs-d'œu'Vre se cO'mptent ·e n·core pa!l.' ,d iz'aill'es, mênl'e s,i lies mursées dru monde enLieT se les 'sont CLiS'p utés,. A 'c ôté ,cle liUi se dislingutent deux pOlrtTlaitÎtstes, Aù'Û'l1s0 Sanchez CO eJl[1o et Juan P ,a ntojta ,de lia Gru,z.

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Un élève du Gl'fe:CO, LUJÏs T!J.'isban, et F'l"ancis'co HeTTera fUIrent les maîtres die Diego Vel'a squez, 'aViec qui l'on entre .(Lans [le grrantCl XVlI siècle, ~ous au.rons 'l'occargÎon de pa'l'~rer p['ochainement cle cet aTtiste eX1ceptionnel. Qu'a nt à F 'r an. cisco de Zurbrarr an, iil 'erst J'un des Il:epréseJIltants les plus car'a'ctéris'Liques de ,La peintJure mystique et arustèl'e die ['E's pagne. l\1'e ntionnons égallierm ent un éCTiv'a in Îlmportant, peinbl"e et théodciren tollit à rua foils, Fll"anci'Sco Parc heco, et [le cé[èhl'e José Ribera, qui passa presque toulte sla vie en Italie. 'C 'est dans ce context'C: que se situe ["a,r t die MuriJUo, de 19 ans phl'S jeune que Vella.squez. La s1an'Ple lirs te de 'ces no'l11'S suffit à montrerr }a vÎ'tnhté de l'art espagnoL Mais, subitement, toute l'éJco[re s'éteint apTès eux. Le mëme phéno. mène s'ohserve d'·ailweurs, à peu près au mène m'Orm ent, en Italie, dan,;; lia FiLanclre et 'les Pays-Bas. En Espagne, PM't 'Cll"am-ati.cfue cIre FDancisco G0Y'a fOl ,m 'e ra, à J.a fin du XVIIIe siècle et au :début du XIXe, une brill[,ante exception.

Son œ uvre TablLeraux inno.mhliablres, ,dialIlls des g'e nre's très cliveJl's- : cornpo~ltlons l"eHgireLl'SeS, pOiJ:traüs, paysla ges, natuTes mortres, et surtout s,cènes dte genres. Les p[urs célèbres sont toutefois ses em,11'posirtions religieuses: Séviillle :

Extase de s'a int AntoÎme de Padoue Aumônes c1e sali nt Thom-as dre Virra,e n:euve Moïse frappant Jle rocheT

Ma,c1t-id:

E xtases de saints (saint Fldle f onse, sa,i nt Bernard, saint François; sMnt Pa~-w.) MartYl'e, de saint Anrch'é Sainte Elis-abeth soignant ~es treigneux Fondation die Saint!e-Mrarrie M,ajeure Histoire -d e Penf a\Ilt 'p rodi'gure (4 tabllieaux) AnnonoÎ,atÎton Divers sa,i nts

Sa vie

P.aTis:

Jésus au M'o nt des OJiviell's

1618

Londrres :

Sa-i nte F.ami!l[e

Mlmidl:

Saint Franço,i 'S guérirs'Sla nt un pa'l'lalytique

Murillo

1642

1645

Baptisé à SéviUle le leI' janvier. Son annré e dte n3Jissance ,devil:ait clonc être vraisemhLélIblement 1617, contl~ari'l"e'lnent à ce qu'on ind~'que ha!b itueHe. lilleJIlt, en se brasant S'Ull' 'c ette date offi'CÎeUiJ.'e. Etudie 11a peint'llJre sours h conlduirtre de s'On onde, m ,ailS -ce[rui-ci doit hile ntôt quitter Sévillte pour Oadix. Le jeune Mm:i1IJlo est contrarÎnt de pratiqute'l' s'a ns fOl.rmat1'On suffisla nte. N peint des banières et ·d-e nom'breU'ses Maldones ,desti.rnées à être envoyées en AmérÏ'que du Sud. Rencontre le peintre Peld'l'o ,de ,M oyla, qui s'est engagé dans une armée '<rliLant aux Pays-Ba's pOlwr conn1aître l'a peintrure flJamla nde: i[ y subit l'inHuence de Ruhens et die van Dyck. A son 'Comtalct, Murillo décide d'apprendre vrla riment son métirel' de pe,i ntl'e. Se rend à MadlJ.'id, où hl est hi'en accueiillli p'M' l' ari:l11Ialba-e VeIllasquez, sévillan comme lui. Sours lia di,r ection de Verl/aslq uez, c'O'p ie de nO!l11breux tatbiJJe<J.ux, surtout Wes œuvres du Titien et de v.an Dy'c k. RetoUll'ne à SéviaŒe, où son tailenrt appm'aît subitem-e nt dans tTois 1:Jah~'elaux destinés au couvent Saint-François, qui [ui vallent une brusque cé~ébrité. Dès ce mOil11ent, et jus'q u'à s·a mO'l.'t, n0lJ.11breus'es commanlde'S'.

1648

Epouse Beatrix 'CIe Oabrrel"a y Soto[llIayor, avec qui il mène lille existence CJalme et heureuse. Foncle une aoadlémie gratuite de ,dle8rsin et de peintlue, 'd estinée à encou· rage!' les jeunes taillents S'éviJllla ns. Mais ni son fiilE, ni ses élèves ne de· viennent de gl~ands peintres.

1682

M-eul't 1'e 3 aV'l'i'l des suites d'une chute.

En cle ll'O'Il1breux musées : plusÎ'ewrs toillies l'eprésentants l'Immlalcu 1ée Conception. P'3Jl"lll,i ses scènes de genres, 'On peut mentionneT: PaTis:

Jeune m re ndtiant

Mlmich :

Vi'eiill1e fem-m e étpouiililianrt un enfant

Son art Murilo jouissait d'un grand talent, mais on ne .satlll"ait le d ;as'Ser pall'mi les peintres de génie. Son habileté et sra facilité ont ,c ell'tainement dévf'.loppé chez 1ui l'habitude d'imp'l'ovilseT sres tahllearux et de le.s rba[ise'l' dans lia hâte. abuse souvent des effets ch3Jl'mantJs qui piLali rs ent au gros puhLic, p~ongeant une gl'ande partie de ses œuvres dla ns Ulle atmosphère mystique d'un·e douce sensuaJ.JÏté. LI chssait ,l ui-même son art en trois genTes 'cliirstinlCts, s'll'iV'ant ~Ies suj-e ts traités. A chacun de ces genll"e.s cOlr .r es'ponrcllUle techll'i'CfU'e p'alJ.·tÎrcuil.ière.

n

a) Le genre vaporeux :MulJ.'ihlo, nous l'avons dit, est srull'tout connu part' S'es œuvres religieuses; et peut-être par les moins honnes d'entre elElles. l[ exceilil/e en effet dans ee genre suave qu,i plla ît - aux sensihilités ma[ cuMivées: cet él/é ment assurlil son succès durant sla vie et a'p rès -Sa nl'O'r t. MurillŒ'o sait ,ctéeT l'atmosphère irréelle, douceIl'teuse, qui constitue l'a,m birance rêvée pO'UIr évoquer une piété un peu mièVlre. Ses mUltipiJ..es Imm'acu.lées et sels rep'l'ésent ations cl'exta'ses a'p 'pa'l'tiennent à ce genre efféminé. S'inspirant cI.e ·C'ert,a,i ns moclè'Les ma"niéristes ita[i'ens? II mêle des


anges roses et jouHlu's en étJat d'a'p pes·a nrteur à d~~ nuage~ Mge,l~s. ~Tn:e ,LtlID~ère rayonnant de il:a tête des p'erSOJ1il1'a ges aocentue ~ H11'pre'ssl'On dI'l"l"e:~hte qUI se dégage ·de ces ta·biLeaux.

L es espri't s curieux pourront pours'1li"''l"e leull" anélli.>S'e ane'ddotiqut'. du sujet, cherchant notaanment à reconnaître lia nrature des PToduirts contenus dla ns le saC et le pani'e r: une miche de pain,dres melons, lm'e pomme, une orange, queiJ.ques oignons peut-êt'r e.

b) Le genre chaud La technique, ioi, est beau'co'U p pJiu!s f eU:,Iue. MUIl:iilf1o utiŒilS'e ce. st ylIe p'Our ses 's cènes hagiograplüques, Clail"la cté'risée·s pa'l" ['intensité de l'expressu.m , Ille mou· vement de Ta constru'cti'On ct lla vigueur ·d es 'cû'uJ:eu'l"ls. Très ,clliffé-rentef.: de celJll'es du premier genr'e, 'c es toi[res rappellille nl pa.r fois ]Ies l"epT'ésen1:Jation~ vÏrri[es du Titien ou de Rembrandt.

M1ais, notre O1l'rro:s ité ,docmnent'a,iIl4e étant s'a tils f1a[rt e, o,cClUlp 'ons-nOtfS lli'ainten'an t de ].ta réallité fOr'lnelŒe de l'œuv'Te. L'élément Je p l us f'l'appanrt de cette toi[e, ceJlmi qui a peut-être -capté notr'e 'a ttention avant même que noUls ayons songé à découvriT le sujet, est certainement son unité de couleur. L'ensemble ha1igne dans une teinte bil"Une qui inf\liUlence tous les autres tons. La chemils e dres enfants, 1a tête du chi'e n, le s'a'c à pT'o visions, noUis [es saVOntS bh'll'c:s, mais oes blancs se fon dent habiJ·ement avec Ile reste, S'oit pail" Ile crura,ctère jla unâlTe que le perÏntJr e lteUJr donlne, soi1: pail' Jle jeu dies omhTes brunes. Les autre~ éIléments lUn1,ineux - ['es paTties lliues dm corps . des enlf,ants, ~e pelage roux dm chÏ'en~ 1a boîte et va t'l'anche die pâté, [es o,ignlOll's et lIres fTuits, l'e panier tn--"ssé - sont com p'l"is dans une gaJIIlime iaJŒ,ant du Jaune à l'oran-ge: qu'on pTenTI'e Ira peine de comp air er la 111i'c he de pain (si c' en est une !) ou 1'0l'auge ,a u poi[ ci e 1'anim'a[, et J'on 'COll'stateDa avec que[ 'a rt sûr MUIl:illil'O établit i'unité de cou.J'P.urs entre des éJléIll'ents que, intelllie ctuéhlrement, nous s,a vons différents. J.l en es[ de même dre toulS JJes bnul's de J;a gamme sO:lnb'l-e: 'lIes ff:uilUes Id e >l'aTDuS'rtes dTessé à d'l'oite dm ua,bŒeau ou 'Cehl'es de lia plia nte 'd u pTetmie~r p'laJIl sont cel"taill1'ement vertes en soi, m ai.s le peintre [lies nU!ance teilllie nlent qu'ell1e'S se fondle nt sans heull"t avec 1re reste. POUir s'en conv ain OTe, iJ sulffit de comp'a're!" ['es feuiilllle's de l,a pa/r ties médi'a ne ,d,r oite avec 'lIe giJet de l'enfant de gauche, om ceil['es du bas avec le so[. Un mêm1e souci cIte fus[on et d'UIJlité 'alp palr la Ît SUIl" tou'S Iles points. On peut le r er.m arquer nota-m'm ent en a,clmi'ranl ~a m 'a nière 'elont Le peintre mdt La zone d'ombre ·du panieil" aux deux feuiJŒ'es qui ISie dessinent SUIl' eilŒle. Même remrurque en obseTvant le pas's age entre Ies 'd,e ux pi'e ds du m 'angeur et ~Ia terTe du so[: on l'exp~iÏ que'l'a si l'on veut par il'a poU'ssièll"e du chemin ayant souilŒé les pieds, mairs ['unité n'en els t poaiS moins r'éaililSée g.r àce à un habiŒe c1osa'ge 'd es couŒ'e'urs. Ce n'est pars un hasarrcl, enfin, si ~es cheveux, [les ha,b its dies personlll,ages et Le rocher S'ur lequd illS sont 'a ssils présentent J.a même telÏnte: tout rel,a montre /Ire tarlent de Murï[ilo qui, se contentant d'une gamme restreinte de cowlJeurs, pall"vient à aS"imrer une parfaite unité sans engend,re'r auoune iIIlontonie.

c) Le genre froid 'C"est dans 'oe genI1e que lM uiriillIJo :s'e m 'on'br'e Œ :e pŒ111S olriginalÎ'. 1ll. S" 'a'gi'~ de « p 'e in. ture de mœurs» représentant cl'humbiIJes suj·e ts, où ~e pcinrtre tl,ahI1 s~n sens de ilia f1l'aternité humaine. Ses thèlll'e'S préférés, iJ Iles trouve 'c hez Ires mend'I,anit ou îLes 'b ahémiens, ,dans we menu peuple des ruellil1es et des eamplagneR. Souvent, ses pm'isonnoages sont 'e n haiilllons, 'e t Ic:et aTt qui noUIS éIIll'eut 'c hoque d? nomb~-eux contempo'r ,ains de MUlliiJJ.o, habitués à ml art tl'a'Clliti'OnnelB.le 'lnent m"lstocT1atI'q ue oibéilss·ant am prindp'e dies sUljets «·d ign'es die l'mot ».

Les mangeurs de pâté Cette toiŒe fut . exécutée ·dUl11ant l'es derniè11es ail111ée's -de lia vie de MUJrïH.o. E~iLe se trouve actue,]leJnl'e nt à [L'anciennre P.ina'cothèqUJe de Munid1.. Dimens[ons: 123 x 102 cm. (IreprodJU'c tion du Ceil",cl.!e Id"ail"t !en prêt à Œ'ODIS: 56 x 45 om.). C'e's t un «t,a ble!au de genre» a'p 'p la 'l·tenant à lia troisième ClU't'égo'l"i.c d'œuvres de Mu'rilJJl:o. Eilll:e repTésente d'e ux enf anrt's assis dants un pay~age mal elrélfini, e~ compagn.i!e d'un chi'e n. Au ple~m~er p]an, un sa'c et un p:~n'}ler g,alrnl~ de PJ.·OVI· sionts néo-ligemm'e nt posés sUir le SO~I. Les deux protag'Ûnrstes ne pTetent nulJ.[e , o' iJl' ' attenrtion au pe'l1s0llill'alg e pOIU!r [lrequlel riIlls sont 'S'ensés -pO'S'e'r , loar s ount oocupes à ,clégrulstBr un pâtié qu'i[\S viennent ,de tilr 'e'!" de llleUir S'alc. Oell:ui lelie ~auche 'S'lapp'l"ête à en intTodwi'l:e une wanche ,dans S'a bouche, l,a m1ain l'e vée au·dessus de sa tête. Son l"ega'r d suit attentivement ~Ies mourvements ,clie ilia t11anche qu'il tile nt ent re le pouce et ['index. . !A me VOŒr on 'polUlrirlalÏ.'t Œ'oi'l1e à lm banal! « Ip i'qure.nilqœe ». Maits son c~mp'agnon suit l'opél'ation avec UIIle expr'essi'Ûn si espiègle qu'on a le sentiment d'une farce ou d'un inn'Oicent larcin. Peut·être s'amulS'e·t-ill 's inl'p llenlrent, ,d ':aillileul'&; à voirr l'es précautions prÏlses pair son vo~~ sin, son attention étta~t teŒ~lement c?~centrée qU!'i~ en olUhLÎ'e lui·même -de m1anger 'S'a pa!l:t: s'a m'aln S'emhlle .arretee cllans ~a boîte. QU!ant :au chien, i[ S'e contente ele suivre auss,i l'opératiOrJ.L. attend'ant patiemment que son tomr vi'enp.e pour jouir de l'laJuhali ne et oaŒtuer s'a gourr· mandilSe. Le salc de toill e rude, le p'ani'ffi' rustique, les vêtements -- p'antaJ,~ns déchÏTés, épamille nue et che'lnis-e en désordre de ['enfant die g·auche, chemIse Larrgement ouverte sOUIS une ves-te h"i'p-ée de ['autre :- nous révèllle ;-t a'hu~b~e origine clefs deux mangeurs. Mais 'c es él'é'lnenrtlS extérIeurs font Plail"tl·· du d'elcor, pourr;ait.on dlÏ.re: ils ne gâtent en rien ~a vivacité ni ~a JO'i'e des enlfianto.

La to illie , en effet, est animée pa,r lie jeu de [la lumière, avec ses effets de contraste's cla,i l"·ohscur hérités ind~lrect:e:ment du Calr la vage. On remarque avec quel soin les zones ·clie lruniière sont ,elils tr1ibuées: elles engendll"ie nt un mouvement en S'p ira,l e qui, de .J,a boîte ele pâté plarcée au cent'l'e, conduit à l'a tranche S'UT le point d'être m·ànD"ée p'a r l'enf,ant dIe g,audle. Essayons clle su[vre ce mouvement: boîte m'a in, ' chel11i~e poitrine et tête clie ['enf!ant TÎ'eu'l" tête et flan"~ du chien, pani' ~", salc, jallnhe d~e l'enf,ant gaU!che, 'c hemilS'e, hr1a's ~rt tête. Evicl~mment, la ligne n'est pas l"igoureuse, e~['e · În"ésente un c.arr'a'c tère fantai's i's te et sinueux 1l0n n aJ chez un peinm"e contempo,r ain du sty1Je halr oque: une JiglH~ stricte et froi,d'e'l11ent exprimée eût ,c onvenu à un ple intTe de ~Ia Renaissance; 'les a-rtÏrS'rtes bail"oqnes évitent soigneusement, au -contn:·aiTe, les st'r uctures trop visiblement géométriques,cachanlt: weuI~s artrirfic:es ,de 'c01nposition S'OUIS Œ le voiJ:e d'urne apparente fantarÏrsÏe. ·9

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MaJÏ's ia structure n 'en est pais moirns 'alssurée, gtall'·a ntiiSsant ['éqUli'},ibre. L"aIl'tÏ'st e peut donc négliger Œ les lignes p'l'éciS'e'S, SeuJls Ille:s dévaillts du salc et du pa!l1iiiffi', au premier plan, révèlent un s'Oud 'd e p réoisi on. Aillil'eUlrs, ~es fOtl-rll'eig ~;'estom'P'ent d'ans lia tJransition valp ore'U!S'e du « sftlllTIlato », contrihuant 'a,i nsi à -oréer cette ulllité si nettement recherchée glr âlce au choix d es coull'e urs, IOes qU!~lques ·rellliau.'qrnes, si l"on la. pil:ils soin non :g:eullleJIfilent de les iLÎre, mais de Iles vm'iHer sur ile tableau [ui-llIlêlTI1e, suffilSent sans d-oute à nous inspirer une conc!lusion: avec un sujet hU!l11b:lle et baniall, un bon peintre peut TéaJ~lSer une œuvre d'art, car l'all't ne ti'e nt p'a'S, eIll soo, Jau sujet choi'si, m 'a,ilS bien p1utl:ôt à l'agencement harmonile ux ,d es éiM.m ents fOIl'iJllellIS.

Michel Veuthey \

N. B. - Le servi'c e de prêt de 'repirodlUioti'Ollis d'lalJ:t fonCÜOru1'e l a ·c omme l'an ·dernier. Ii1 suffit de S'În'sŒ'Î:re à rODIS pour 11ecevOlÎlr réguillièrement et gr'a tuitement ,des reproducti'o ns die peintun:es 'MlJa[rsées dans J''Ecolle v aJla isanne. Une sewl'e condhion: être en posls'e'S'sion d'un oa,dlfe ' a'ppr()lp~:jé que ['on peut se procun:er à l'ODIS la u PTix die FT. 17.-. Qwe[le s'el'ait la commune qui 'l'efus'eJraitde payeT Ulll oa,clre pouY' une Sla[Œe d'e cil.ia sse? i

Page de couyerture Tête du Christ en bois polychromé de l'église du Grand-Séminai.re de Sion (près de la Tour des Sorciers). Ce très beau Christ du XIIe siècle provient de Saxon. Contran ement aux Christs plus tctrdifs, dans lesquels les artistes cherchent à émouvoir par l'évocation de la douleur physique, les œuvres des sculpteurs romans limitent leur recherche expressive à une discrète indication: quelques gouttes de sang suffisent à rappeler le supplice de la couronne d'épines. L'attitude méditativl:.' et calme du Christ dominant la douleur invite plus au recueillement et à la prière qu'il un commentaire humain des souffrances endurées par le Sauveur. Ceux qui iront contempler sur place cette belle œuvre, constateront la même discrétion dans l'ensemble de l'attitude: le Christ se tient droit, les bras horizontaux et les deux jambes parallèles. L'artiste préféra évoquer la majesté du Christ, Roi du, monde même sur la croix, plutôt que le~ tortures du Supplicié. Jésus lui-même avait dit, parlant de sa passion prochaine: «L'heure vient: le Fils de l' homme va être glorifié ».

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CINÉMA G«

Etape aux Orm onts »

A J'ocoalSion de la XXVIIe Semaine sooia1'e uni'V'e'rsitai'l'e or~anisèp. pail' J'l'ilS' titut ,die soci.oUlo gie So:lv,ay, M. Delvaux, professeUll' de ·cinéma à \l'Athénée F. 'BlLum reffiall'quait qu'UIll cours systétmaltique d'e œ.lll'émia oomp[l'enait les éta'p es suriV'allltes:

1. l'étude élémentaire du langage cinématographique à pa,rtiT de COUIrts mé:mo,ages, -de JJongs mé1Jra~e:s et d'extraits VUiS pm' Jla ·cllJélIsse. L'idée seunbilie alÛ'quise qu'~l n'est guère utÎ1'c d'entameT uille initÏlatilOll éillémenrtlaJÏ'l"e avant fâge de 9 ans;

2. la discussion et la préparation de travaux écrits SUT C1ert'a Îns ciIJassiques let certains fillims ,des c:U:tOuitscommtffi1o:iJaux. !Ce tTlav!alÎ!lJ est l"é!s'elrvé :a ux ~r.atl1'ds éilèves d:e·s écoles 'seC'ondaire:s du l'e1r ,degré et même dies ·d.lJa:sselS de promotlÎon;

3. la réalisation de films par les élèves: pour po'S'SédJel' à f'o nd 1:e i.angage du omém'a, iŒ f'aut 'a'l'rl'iver, nOon S'euflement à JJe compl'eJl1d'l'e, mais aussi à le m;anier. En ·d"autres t'e:l'1IDeS, ill f'a ut apprendre à s'exprimm par [·' wage. En réai1ÏtSalllt un fillim, weJS éJèV'es p'rleTIll1'ent 'c onscience 'd e ['ex,i,stence du mécanisme abstrait d'un !1ang.alge et meUle nt 'e n œU'Vl'e 'ses po'ssihiJ'Î:tés d'eX'pression. Cette activité, nu[l1ement ,c himér'Î'q ue, s'intercaWe très biren entre ilies deux p'l"etrnières êta peso C'lœ t ]la pl,atÎ'que qui nous enseigne le l'a ngage 'V'm,ba~; die même·, pO~ll' s'initier au liang·age ciném alt o gra'p hiqu'e , 1re m,j eux erst .de s'exercea.' il s'en SeirVIr, et 'Ile meiilil:eur moyen die pa.rvenir à apprécieT la V'a~'eulr a'l'1Ji'stÎ'qut: du cinéil'l1'a est de prendre une p'a'l"t active à wa TéJa[lils ation die f.ilms. J'entends déjà l'es obj'c ctions que VOUIS fOlJ.illlulierez à da lecture de ce qui précède: -

nous ne di.sposons pas de L'équipement nécessalÎre;

-

nom; n'·a vons plas JJelS m'Oyens d'adreter d,e Ilia pellilli'ouŒ'e et cea.'tains 'accessoires iIl!dispensabl'els, de dè eloppel.' les fiilms;

-

noUlS n'avonlS pa,s l'expérrÏence et peut-êtl"e Wes goûts vouŒlus pour diriger de teillS trla vaux. Je orois que seille la ,cllell'nière ohj'~ctiOon est Vl'aiment sélrlÎeu~'C. Mais eN.e tomhera le jour où \La photog,r aphi'e et a'e ciném'a seTont au programme des ECOIlles nOTmlaWes ou ,die s 'COUIl'S dJe p lel'f'e .otionnement. üeiIJa sie flalÎlt déjà dians le cadr·e des cours f édié'l-aux. . 11


A tous ceux qui droutent de l'-effioaloité pédagogique d'une seInbl,ahlle ex. périen-ce qui rompt déliÎ.béTérment 'a vec Wa tr-a dition, je voud11ais dtécril):e Un exemple plJ.~atique d'initiation dnématog11aiphique. Et cet exemp[e est d'autant plus intéressant à analyser qu'il nous est donné pa,r uncoJilègu6 de Vevey, Le No 6 de la Tevue «EdlUJoalteur », OIrganle hehdon1Jada,i1re de \lia Soci'é té péellago. gique de la Suisse rOlJ.uande contient 'UIIl a.rüdlle die M. Cl'alUlele-HeJlTy FeT!lwy, réalisateUtl.', avec la cüIJllJabo.r,ati'On de sa 'd.lJas's e su'péJ:'Ïleul.'e d:e 2e année. d'un C'Û'UIl't mét11age 8 mm. in1ÏtuJ1é «. Eba'p e aJUX Onnonts ». Et quand j'éorÎls « rt:aJi.sateur », le terme n'est pas tout à f,ait ex-a'ct, puisque ce sont Iles écoOi'eI:s eux-mêmes, des gall'çons et -des filJJes de qruatorze à quinze aniS, qui ont bâ,t i le 8'cénario, prépaTé le découpage, effectué le to.rurnage et J'e 'l11'ont'a'ge. Le maÎtit' de dLasse -a supea:v,i sé et .coordonné iJie MaVlaiÎ[. ]1 ,a véri,fiJé [Les Cla,dIl1ag'es, cOlr rigé un geste, Mars dlans toute la llllesure -du pos's i,biLe, ilL a lliailssé ales jeunes cinéa.:.ïtes prendl):e leltl's responsabilliités à te'l1lJe enseigne qœe ,b i'eIl. elleJS p(JJans onlt été tOlUlrnés en son absence et sans aUJcun'e inteTventiün ,d e sa pall't. Le derni'e r numéro de 1'« E 1co[1e vallJaisanne» signaŒ,ait 1'0lUveriUTe d'une nouvel!le ruhrique COiIl'sa.orée aux réalliisations de nos coŒŒègues en ceoct'a,ins dOilll'a ines. Cette petite remarque m'a suggéll'é le pl'ésent all:tÎ'cle, même si d'ans les exemple cités, li uér,atul"e , peintUll'e, souiLptu:re, musique, S'pOTt, ~e cinéma ne figurait palS. Coupahle négligell'ee ! Comment M. Ferney ,a-t-ill été ,alluené à réalLiser ce petit film? Vraisemh1ablement à -l a suite d'une conféll'ence donnée pail' 1\11. Antoine Vaihlet, secrétao.a:e de J'OIrga.nils ation «Fiilm et J eUll'esS'e» de Saint-Etienne, aux participants du premier 'COUlrs -c antonaJ. -de cu'lture 'Oiném,atop'a'p hique. M. V avait recomm,andé aux maÎtre-s le tournage elle queil'ques fil:Lms très sim'p l,e:s. faill1ait pO'UIl' c~a conHer des oamél'as alUX écoHer:s afin -die lleull' peIJ.'mettre d' ' avec cel11es-'ci des 'c onl.positions fi~imé:es compalr !a1b l,e's à cellŒ1es qu'i!h; réld~gent dans leur cahier de réd-action française. Fort heUireUisement 'pOUlr ses éllèves, M. FOllueycHs'p 'O'saat ,d'une da,méTa Kodak. Brownie 8 mm. et d'une Be1ex ZOOlTI Ref'.1ex P. 1. Et de pLus, rAsS'o'CÏiation vaudoise des ,a uberges de J:a jeunesse ~u~ confia :La réallii\S'a tion d'un documentalÏ:re SUT son œuvre d'utiJité puhJi'q ue, ceci en vue d'une infoll.'!IIl!ation plus l'alJ.'ge du p'llibl':ÏJc. Est-hl be's oin d'ajouter qu'iil failillait aussi un be~ enthousÏlaiStme pOUl' se [Ianc-el dam; une aventure - a'UJSs~ notUveŒ1e. Le suocès bi'e n mérité qu'iIL a l'emporté est la juste récompenS'e el'un tll'av-aiU. très inteihllÎgent entrepris et l'éaŒi'Sé. Nous retiendrons sUir1:out dans Icette eX'pérÏtence iLes condlusi'Ol1's qu'en ttÎT'ent M. FOl'ney dans le No 6 ,die il'«Edudateull' ». Sa cWa'S'se s"els t non seulem1ent initiée .aux techniques élémentaÎtl.'es ,d e ,la corrstl'uction d'un fi,l m m 'aitS a égaJem'ent déveiloppé S'on sens dru t'r ayai! en éqUlipe. « Sur llie premier point, note M. FOl'ney, je erois pOUVOID.' clirle que la maj'o rivé dies é\1èves a 'ComplJ:is que [lo in d'être un aJIDu:sement, le cinéma est un moyen d'expressi'o n et de commulll.ic-ation qui permet beaucoup die choSles. La majotl.'ité d'entre eux a pu -constater égaJement que, mettant en œuvre une très gr,and1e v'arriété de moyens techniques et tiqrue:s extrêmement suggestifs toulChant souvent dIe pll'ès à l'iililiuslonnisme,

oiD'é~~ perI?'e t n~n seull ~ent de tl'ouhiler ou de fla~Il'e r,1 re le spectall:ieUir à volonte, ,m a,ltS a'U!SSl ,de JUI liInposer une certaine vi'sÎ'on des 'c hoses. Es o.nt en tout cars Ir éa1llÎlS'é qu'iIl exils tait une certaine «gtl'lairllmailJ."e» du oi~?ma qui ~'est parrf'Oi,s pa'S 's ans parrenté avec ha synt'a xe hançalÎse à tel point qU.III ~st malnte~ant p~sslblle pail' ex'emp]1e de fIJeuT expŒiJquer ce qu'est lia .foll'me ehlJl'ptlque en faJisant s'llmp}le'l11'e nt a'ppeil à des exemp[ie8 figu,r ant dans ~e fiŒm. Ils ont l'éaiLi's é pour la -pilll'pall't que, daIl'S un fiilim honnêtement constl'uit ~haque 'Ïlm.age d~o.t, -avoir une .signif~: cati'Oll. prO'pJ.'e 'e n eI](lie-imêmle et par Il'a'ppo'l'~ a ce~es quI loe p~'ece~e~t ou .qu'l !}e 'SUIvent. Tel 'pŒ,an ,de rivièr,e n'-a pa,s été WiS dans le fil1m P?~,r f,alil'e JOIlI, maI,S pOUlr sy'l11:bolLiserr J1e tem'p s qui s'éC'ou[e et méIlJa'g er une tl~ansltlOn entre deux mom'e ntsqu'l ne S'ont pais censés se swivlJ."e im'l11émla teme~t. TeJlle i'm age I~'e vélos n'est pas incluse gratuiteITIent entre cleux. séque1l1Jce's, ~al's i(l pour b,m.'d annronc~r ~e reto?-il', dans Œ 1e réôt ,elle lleu1's pll'opriétalÎlres que [ on 'av,aolt pTOV1S0H'eluent \Lalls'S'es de Ic ote. » Si vous voull ez connaj~'l"e. pJUIS ,de dé1JalÎlls 'S'Ull' cette expél"ieTIlce, '\ Otis pouvez voUiS procurer ;:Le No 6, fevl'l'er 1966, de wa -revue «Eel/Ulcat1erur », ré(l..aC'tewr responsah1:e, M. J.-P. R'ochat, ,direction des écoŒles prim,a~res, -MontJl'eUY" ou écril-e à son promoteur, M. Olaude-Henry FOil'n'ey, « Le clos rom1and »,av. Ruehonnet Il, Vevey, D'autre paTt, f'A'sS'o.ciration vaUidoilSe des au hell' gelS de La jeunesse offi'..:': volronti:ers en p~'êt ~n:e cOp~'e, d'« E.tape aux Ormonts» la ux enseignants .déstÎ!l'eux ,d e pro]'etelr 'c e flb a lJJeIllll1S élleves 'e t IpOU'Virunrt If1oÏls posel' d'un -appa!l"eiŒ de projection de 8 llmTI. Le,s delluallidies sont à 'a,dresseir am SeCl'étJari'a t de l' .AJss'Ociatiülll. Viaudoise dies auberges die la j-eunels's e, 1842 Terrritet-MontTeux.

La Centrale du film scolaire de 'Berne innove L a Centl1a~e dru f!Ï.~ so~aiil·e . ' c~e BeTne a fait, 'ces ,dle1'nières 'a nnées, de gros e{,fo[l.,ts 'p ou:r meUre 'a la c1is-pO'SI:tIOn IdleS' éel'UlCiateUJl~S 'u n eXlcelllient :lnaté[l.;elL de démonstration ,destiné à ililruistrell' lie;s IOOlllll'iS elle fiJlmoŒ'o gi'e. V'OUlS connaiss'ez sans doU!te ·ses 'corurt1s mé'lll'iage «Y'arr:i.lati'ÜiJJisl ISUIr un 1h~ne filmé », « ChaIups, contre chélJl1lps », «Le mOIlJelIe magl'q'U'e de I~a'rffi Zen1lan» «PlaJUJ Ank,a » et ses dü'OumentalÎTes indU\st1'ie!liS d'une gt~aniCl'e qwaili1é: «Le ~'Ulban m 'ag,i'q ue », «La paix comhattante» entre auvres. Cet été,. cette centJl,aJlle la sorti .!l:e p'l'eIl1lie'l' fiùm d'une sér,ile ,d e si~ alOngs métl1ages dla~' s1\qUles, <~ Le voJleull' de b.l,cfo1ette » qui a été tout spéciJailem:lent p1'épa'ré e~ vue d UJIl enseIgne~11'ent du Cluem'a d,ans lies éco!l:e'S. En effet, en pŒus du fillm, lia CentmaJ-edu fiilrrn slcolLaire im et à rrla clispo-siti'On ·dles édlU!cateul's: 1. un fi!l m d'extliaits 'comprenant six s'équenoeJs till'-é es de lia version oTtÏgi'l1lalJJe;

2, ,dies 'dœap'ositi'V'es -cOOl1'prenant 'deux: sé'l,ies ,dlilstinlctes de 21 ciLichés donnant des exemples iJilustrlant une étwd'e 'dé1aliililtée du fiITlm et 8 dilc hés fowrni'ssant 'llIl1 ex:em'pi1e .de montage;

3. une brochu1re pTésentmnt le fillim, S'a p(1aee dra'l1ls le c1ném-a itJaJl,i-en et mondi,aŒ, son la!l1!alyse très pou1ssée et un

'OO'l1lJlllel[l.t:arill~e

du fifiim Id'ex:tmai'tls et ,des di1ap'Osiitives. 13


Cinq arutres f,illms qui S'eront tous d'UlIl genre ,d iff'é lrent et qui inrulSt'r{~ront chaoun une péri'o,de important'e de ~'hi'stoi.rre dlU cinéma seront traités S'elLorn 1re même prooédé. Cette initi.ative réjourirr a tOUiS C'eux qui s'occupent de ['initi,ation de \La Jeunlesse au cinéma et qui, en Suiss'e, Ille Id:iJsposalÏJe nt pas toujoU'rs 'd 'un ma't él'iel conçu spéci,a!1ement pour eet enseignenlent si déÙlilc'at.

A ta découverte du cinéma ,C'est [}je tÏ!t1'e ·d'llID. magnifiique ,aillb um ilIlluIS'tré i(~e Ola'UJŒe Cobast, Hubert A.rnauiLt et Jacqueline Lajeunesse, 'publliiré pair l'UFOLEIS et qui l'aconte pa,r l'HllIage et l1e te:x:te Œ le touTnage du fill.m «Le 'c erf-voIla nt dru bout du monde ». Ce liw'e très intéressant vorus perrnetbra ,de vivre en eOlm pagnile dies réaH'Sateurrs toutes les phases de Wa 'créa1JÏ'on d'un fiJ'm , un ruhan de pellilicule de deux mliilJ..e qulatlJ.'e 'Ûents mèt:Jres «enfermé en gallet·t els de tro.is cents mètres 'dlans des boîte~ métallliques rondes ». Mais qui 'a coûté dies moils die p'l.·épaTation, des semaInes de tvavail et a englouti quellJqures miMions ,de francs. PJru.s de oinqante p'e rsonnes y ont cohl,arboré.

Les prises de vU'es se s'Ont étendues sur une bonne diZiainre d'années et le est. l'~ résu!ll'at ·d u montag'e d'im,a ges provenalIlt cl,e 50 expé- ' dirtIOTI'S . Il y a des ,ml1Ii1iel~s de vO[lcans sruJr [la tene qui engvailSsellt Ire S'oJ de ~,eU1:s éruptions, a~tirant 'a insi cIres p'0pl.l!llartion,s toujorur'S' p~rursabondantes qu'ils déCIm ent s·p0!l1a1chqu'BIll'ent. Le vOflrClanoITogue eSls1ari'e avelc ses ourti['s ses ép'l'ouvettes et ses instl'uments d'e comp!l."endlr e l'humeuT capri~ieuse c1e ces mastodontes énigma1Ï'ques, et 1.1a compTenant, d'en parerr les coups les pJus mewrtrirers. Et wOl~squ'.iil est mruni d'unie eam-él'a, iil D'OUIS off'l'e dre son travail des im,ages fascinantes qUli transforment l'éC11alIl en une toillie où s'o'l.'~anisent de j ailI1H ssantes coanbirnlaisollis 'ahstl~a~te'S de l~gnes et die cO'llllIeUlrs. · Si voUis le pouvez, montrez ce fiJrm à vos ,illla'S'ses ŒlOrs die s'On passage srur les éoralIl vaW~isa~s et pr?fitez 'cle c.ette ooca1si'o n pour en 1,ei]Jever son laiSlpec1 ,di,œa'CtJ.que et sa fla bncatIOn, pUJJsque oe hr1m noulS l1évèile qu'eJl'q ues H's pects d'un phénomène natur~ qule n~' ~ .ignror~ns, et qu'H e's t ,d ';ut'l'le palJ.'t eon~po'Sé d'images prrovenant de 50 expedItIOns dlffer-ente's et tournees Slans ;arucull1 helIl en1:Jre elles. C'est donc une eXlcehl'entJe leçon p.raüqure cte mont'age.

«Y.oWcan interdit»

Pellegrini Hermann

Le vOllcan interdit

NOS COLLEGUES

Trois hroUtmes, à l1a foirs expJol~ateulJ.·, Sarvant!s et dnéaiS'tes,d'o mineni: à ['heure actueJ.liJre le docU'mellltailr e fl~ançaiJs: P ,alllll-'Ermi'1e Vi:c tor, [le coureflllr de banrqulÏses, le commalfildant Coulstearu, spéoila:1irste dies abysses et Haroun TrazieH, [le vo~ca­ nologue que Ch,r is Malrker, auteUlr du documen'barirre du «Vowoan inter,drit» définit ,a insi: « Variété grimpeursle du clüm:ÏJste et du 'p hysi'c i,e n ». Tazieff, réalisateUJr ftl'ançais d'origine polonaise est un repOirter d'une espèce un peu spécialle: iJ descend ' a~ fond ch~ls cratère~ et en r'a 'pporte des ilm ages d'une beauté sai:SIÏssarnte. Vous ,a vez sans dlo ute vu Œle (Long m-étrla ge qui J',a rend·u C'éJlèbre «Les rendJez-voulS du chllabWe ». Vous VOUIS souvenez peut-être dre ce spectad:e hailillU'c irrant qui trouvait S'on apogée avec rLe StJrOllllboilii. lrl manqUJait à ce dooU'l11entaire des expUri'catioIl's précilSes qui nous aUIl'ai'e nt pell'n'hls de mieux com'p renld'l'e les voh~alns et leurs él'uptions. Ce défaut 'a ,disparu du <-< VoI,oan inteo.·,drit » qui S'Ol,ti'l'a bile ntôt sur nos écr,arns, Call' Tazieff est parti de l'j,dée qu'ill y a des mtlllii'ffi·s ·dle voU'cans de par ~e m'Onde. Oes voJ:oanls sont tO'll'S potenüell!lJemJent drangffi·eux. ID y a ,dies centaines de miŒiliions de pffi'sonn'~s <;lui hah,i tent 'autoUJr des voilioallis. «Quand une éTuplion surgit, 'Oom'm 'e nt reagIs's ent ol eJ1ille s? ERles Il"éagisS'ent pral' ~a prièl'e, ['incantation, lia procession; eJilles s'en reJl1:ettent aux pruils'8'an'celS dtirvilfiles, qu'erllLes s'Oient hou,d hiques, chrétiennes, i's[.amiques ou païennes. A 'Cette attituJde s'oppose Patti· ,tlUéL~ l,ationailiste, oall-tés-ile11.'l1le, lS'orentilfique qui est 'Oeilllle œe,s voWoanowgues qui eS'sa1!ent d'anaŒyser ~Ie phénomène pOUir Ile cOll11pll"endll·e. JCeUe étude peIJ.·met de prévoir, d'Oncd'arveirtir Jle s gens et ,d'Iévirter ;Les grandes héclatombe~. » Ha'roun T'a zieff, Imla ge et Son No 196).

Michel Roduit, peintre

14

Ce qui 's urprend peut-être lie pJIUIS, 'o hez MiJchel R'oduri,t.) c"e'st son entêtement à pours,,:lÏv1ve }la voi~, choisie, ~~ vooonté de reno.uveilllement, en quelque ,sorte, . sa vooatIOn. Sa dern'l.ere eXpOSItIon, 'aru Gall'refoufl' dies Alr ts, à Si'On HOUiS ~'atUl"ait démon tré, si une preuve nouvehlle eût été nécelss·alh-e. ' , En ~'a!l-lll~t d~ véritahlle vocati'Ün, c\~st-àoldir.e « ,d"a'ppeilré », je crois qure l expl"ess'lOn ne 'depalss'e paIS la rbaililté. A ['E'cO'le ll'orrtmlaŒle déjà, Michefl Ro.duit étonn~~'1 ses calmall~adies J;l'al' sa p'roc1igileuse f.acillrité à eroqueT un paysage 'Ou une S'i,iLhoure~te. C!n S'entaIt eI? 1ui ~~ clon beaucoup plrus que la technique, et· que ViendraIt fa lir e [la technIque qulan'd le progI"amme consent uue heure de desls,in par sem'aline ? MilcheŒ Rod~.it aU'l.'ait pu, bi'e n SÛT, 's e oontenteJr ,die S'ers étonnrantes c1ispos.itioll1s nal~rellWes, 'c onhnuer, 'Petr iLa suite, à p 'eitnc1lr e Id es paysages «jo[:i.ls » des s,cènes «'pl'ttoresqU'e's» et meuh1er ainsi 1e muS'ée ·des médliocrité:s. Ce s'eTait Ile mal . connaître. P en,dlant de 110lIlguies :années, iJ fut !Ji'éilève de Fred Fayet comhien dé fois ai-je eu l'oocaSlÏ'o n de Ile voiT s"a'ppl~qUler à suivr'e les 'conserilIs du bon m'a îtl'e, tout en demeUll~an~ extrêmem:ent personnell dans Il 'exécution de l'œuvre projetée. Pau!l MesSled'l , aiUtre rurtlste de va]euT, s'occupa ensuite de Mi,cheT Roduit et son pi1aisir est grand, m'aintenant, -de suirv'r e 11a sûre ascensiQn de SO~l élève.

15


,·Voill,à pOUir ce qui ,coIllce'r ne les m ;aÎtres. Il ne fauch:ait pas oublier de men· tÎ<on~er, non plus, qu:e la sOllitude de son petit viiJ.~I a-ge, h~s [ongueiS méditations, une Iflisati'S'f a\ction constante etu rés'l:ill1at oht1enu et une re'lTIial'quablre p{'rS'é'Vé:t~ance ont peJr,m is à M;jdn~ll Roduit d'.a-oquréd!l· cet équÏ'1i1bre et oe dépoulÏJ1l'e ment qui ha:ppent en preJllier l~'eu à ["e:x.amen Id e ses œUVl~es'. Ge S'ont aus·s i d'e gl"an,ds

maîtres. QU!e ]a vigne et !Les eüvffils ges,t es qU'leIlJle Sll'sohe 'a it fll-'3'p'p é enpremileil' Heu cetrtre ilmagination d'la:rti1s te, oe\lia n'a r~' en d'étonn.ant. Rodùit eiSt un solidle réalis·t e, avec les pieds hile n pwan tés sutr la tlerre; hl ure cher'ch'e paIS a déS'Œ3'Se!l' un objet ni un paysage pourr voilr Ice qu'iiL trouvera à ~'intéTimlil'; i[ respecte lia géûmétri'e générmŒ'e ,des cho'Sies et mJle chiapelLl'e, pOUir rr'U1i, ne !œprés'e rner!a jia mais autre ,chose qu'une chapeJŒ'e, fùt-eill1e même dépO!Uil]]Jée de tourtes ses llignes accessOIires; on ne 1Je fle-ra pas 1'epTéS'ent'er ['e ·c imetière de s'On viJJage sous la fOlUnre d'un oha'peau die dame; Je:s sav'a nts mouvements en «i!s me» doivent i'e illaJÏlS's'e r Idan<s Œla pllluiS palrf.a ite indiffél~ence. Et com,b ien hl la rai60n d'e lle'S igno'<1'el'. Trop de f'a'l"feilus s'en affUibUJent poutr jUistifim- Œewr manque d(~ taJle nt. En revanche, ROIdlUiÎ1 peint aVeJc S'eS yteux qui voile nt juste, s'On soHdp. bon s'ens et son équiUihre ·d e tem,'ien, et 'aus'Si 'sio n honnêteté. ]l1'els'p ect'e [le s cboees aimé'es comme iU. V'eut fa-Ï<l',e p'alrtJager ·au puhHc S'on pJ1aish' ,d'e les le xprime)' ,di ans lieur eS'sentielil'e heauté. Pourquoi s'rurrêteil' si }onguJement à 1"alli:is1;e et pm11eJr si P'eJU ,d e S'on œuvtve ? L'une dJécoUll.ant cle l'autre, ill convenait ·de bi1en si<tllie'r Cie bon peintre de chez nous, qui n'a. j1a,m 'a-Î's flarit jouleJr le tam-tam de lia pruib1ii.cité pOU'l' slgnaŒle r son m'eS'sage au publi-c et qui, ·clle puilS' vingt anis et Ip JIll'S, pOU1~S'U.jt ave·c ~a sù-re lenteur paysanne, sa m'aa··c he Vffi"lS de l'a'l'es satiosflacti-ons all'tÏ'stÏ'ques. Sa d,ernière exposition séchmoils e nouls p'eJlilllit pJu's ileJUT'S cDnstatations heu· reuseJs: l'équiHhl"e ldles œuvres exposées, l'e ur dép0'lllÏ[['e ment, h~<ur ~UmiiIl'OlSité et l1eulr fOIl"oe d'expres:s ion. Huiil1es, gouJa'ches et encre de Chine, une gTan:de sérénité se dégageJailt die chalc un dle's taiblJJeJaux où on sentait tout l'amo<Uil' que 1e peintre pOTte à son coin ·elIe t'eJl'r'e -et toute [là teJchni'que .globll"e et mûre avec }arquehl!e chaque dé'tJaiil est eX'pr~mé. MidleJ Rodmit '3 ' alC'qurils unE' vérita!bŒe m 'a Îtrise dlaUis l'urti'Hsation die ~'eIlicre die Ghine et Ille p\Laisilr die -cette C'onlsitJa'tation fut pour nous d'une 1'are qualliité. 11 n'elsrt guère possib'}e, clans [le aa'd:re ele 'oe·s p'l'opo-s, 'die flailr e une an'aŒ'yse die s œuV'rels expolS'ées ni de La techniqure de [''3Il'tÏ<ste. (Une chose est cell1Jaine; c'est qu'UIIle toil1e elle Michel Ro'd uit, 'com1me o.adeau à une poc-sonn{--' qui vous e's t chère, lui f'e rait grand plJa'ÎsiT - ou, peut-être, à vous même. Puibllioité gratuite ... ) El nous est td[:e ment .a g,r éab1Ie d',a voir lélICqui'S l:a 'c ertitud·e que Miehe[ Roduit pourlS'Uit sa quête de If\.hl1uère. la pos's ède un métier SÙ'l' et J'a probitp de ['<aIl'1:JÏste respeotueux de son t'l'avaH. Le temps Id es semaiilllte;s e'St palSS'é; d:éjà ondoient tes moissons mùres qui annOiIment 1,a g'l'andle récompense. Et nous sommes heureux de s al'UleT l"aIl'il'ivée prochaine de ce jour que Michel Roduit aura l:a rgement mérité.

Jean F'ollonier 16

Faîtes-vous chanter vos élèves? Beaucoup de m !aÎtlr es néglligent :}je chant d'a ns leu'l' dIla'ss'e en prétextant leur form,a tion insu,cHs'a nte dans ce domaine, !I};s devrarient pourtant admettre que leu'l's élèves ont elJroi·t à cette form'atÎ'on, et ceci dès lia p-re:mière année d'écOile . ' . Si un maître n'est pa-sd'Ûué pOUir Ille dmnt; s'i[ n'a pas de voix ou pas d'O'l-eiUe, 11 n 'est paIS dispensé pour autant de fari'l"e son devoirr. Qu'iŒ utia~se a~ol's un instru ment de musique, un n1'3gnétophone ou un pi,ck-U1P et des ·dit-que'S. Pail' la clÏ'scogr.'a phie qui suit, n'OulSaimffi"Îon'S venir en 'a ide 'a ux maîtres pour qui wa mU'si~e n'est p'as (La hranche de prédi~e<cüon, ·c omme aussi il ceux qui auendent aVeJc ilm p-aüence ~Ie nouveau m la nue[ de chant. . Les chants que noms vou!s prop'osofiiS 's ont rtJrès 'c onnus, mai<s méritent d'être mieux connus le ncore. Hs sont C'ert1alÎnemle nt plus valllab~es que Iles «Elucubra· tions » d'Antoine.

P. B.

Rondes et chansons de France Il s'agit d'une série de 10 disques illustrés (Super 45 tours-Philips), interprétés par Lucienne Vernay et les Quatre Barbus. Prix du disque: Fr. 10.--. Voici 1e contenu die chacun de ces cli1slq'llJes: No 1 Frère Ja1cques - Manlan, ILes p'ti'ts bateaux - JeJan Id e h lune - A lia voJeUe - Le roi DagobeI"t - La légend'e die sarnt Ni,c olla's -- BellJle Rose La dlaÏJre fontaine. No 2 -L'a'l ouette - Prom'nons-nou'S ,dla ns les hoi's - Auprès de ma blonde Surr Ile pont ,d'Avi~on - Mlalrgoton - A-s-tu vu iLa 'CIa\Squette ? - Les trois ta,mbouT's - Mon père !av'ait 500 moutons. No 3 Bon voyage Monls.iJeur UUllllOJŒ'e t - Marie-Mrud'e1Ieine - Fais dodo, ,coa1a.s, mon petit frère - Le petit hossu - La tOUT prends ga:r de - Encore 'un 'carreau d'cassé - Petit p'a pa - Dodo, l'enfant dû. No 4 LI était UJIl:e be'l'gère - Ah ! Me!s·dla m'es, voiilià du bon fromage - Pingo Les noix - 'En passant par ila LOIlT·aine - C'est lia mère MieheJl - J'ai 'p erdu ;Le d·o - Le petit 'rIIJaitelliot - J'ai tclu bon taih alc. No 5 Mon heJau s·apin - Nuilt -étoillié'e - Les Rois mages - 'Ainsi font, font, .font... - ' Je suti1s un petit g,aTçon - IŒ y adelS l"oses bbnches ... - Genti~ c()que~i'c()t ,- ·A h! vous ,dirlais-je m la man. ' No 6 lIt pl-eJUt, i[ pilleut hm'gèr:e - 'Co~plagnons de lia M,a'l-j-oITlaine - Arlequin clairs sla houtique - Compère Guil·leT - M-eiUIli:eT, tu dors - fi éta,i t un 'p etit navire - Nom'S n'irl'ons pJllrs au boilS - Dansons la, capucine. No 7 La jeune greUlou~!lilte - Une pouille g.r ils e - n court, ill ·court, le furet La ,chèvre - Le petit bri-cou. - Les pet.its poissons - Une souTis verte Le crocod-hle.

17


Le ·c ha·me:au - Savez-'vorus p[LanteJr Œ'es ·choux ? - Mon père m'a donné Ulll étang - Tl"e oOlmpagnons Is 'en vont dzo'll@a - La fihlle die lia meunière La borulliangère a ,des éCuiS - 'L e PalStourilaru. No 9 Au ctaÏlr de lia [Lune - Mon pèl1e m"a ·d onné un mla,r i - L'O'rphéoniste SUtr le pont du nOlrd - Ca,d et Ro'UsseilILe - De quoi qu'y a - M:aTÏe tl'Iempe ton paJÏn - Ah! m'On 'hearu ,châteJalU. No 10 Sur ~a route ,œe Louviel"s - Le CornemU!seux - 8utr iIJa lJ,''OU1;e de Dijon La PerdTioilre - Ne pl'etllJre pais }le:annet/t e - A ~'a pêche dre's mou(J.Ies. No 8

Rondes enfantines VoioÏ Ullle \S'erle œe 13 ·di'Sqtl1eJs illlJustr1és PERGOLA. MiloroiSliiJ1lon 45 tOfUlT'S.

Prix du disque: de Fr. 6.- ,à Fr. 10'.-. Les Ir ondes ·d es 3 p'l"ell1l.Ïers disques S'ont intea:prétées par iLes Petits Chanteurs de l'Etoile; ,les ·arutres sont chantées prul: (lja M1aÎtrisede !lia R. T.F. V oi'ci Ille contle nu 'elle ces ,disques: R'o ndes No 1 Fiais dodo, Ooilin m'o n 'p'e tit frère - Ah! VO'lUS diTlalÏ:s-je m'at:mlan Petit 'p apa, c'e:s't 'a ujourd'hui ta fê1:!e - Jll. CoruJrt, i~' court [Le furet. Ron·œelS No .2 F.rère Jlatcqu'es - IlL pll ietllt, ill plletlll bergère - Le bon roi Dagobert Oansorrl's la oalp ucine. Rondes No 3 H était un petit hOllnm'e - Cadle t Rou8'slelIUe - M,aŒbrough s'en va-t-en guerre - C'est lia mère Mi'cheŒ. Rondies No 4 Au clJarÏ:r de lia JlUne - En passant pm' la LOI1.'1'la int' - Nous n'irons plus 'aru bois - Do,do, l'enfant do·. RonidJes No 5 La tJoruJr 'p r endis g;ar.d e - Ah! mon bearu 'c hâteau -Compagnons Idle lia Mlall'jo~at:inle - 'MeilmÎ!etr, tu dOl"s. RonJœes No 6 Auprès de m 'a, bl1ond1e - J"ai du bon 'balb ac - Jolli tambour Ainsi font, f ontt, font ... Ronœes No 7 J'oat:i pevdu (}le ,do - P'l'O'lllenlOnIS-llioulS dlan's [leJs bois - BUll' ~Ja route ·dle LouvÏ1eJ'l's - Ah! 'Mesc1all'llIes, voillà du bon fromage. ROl1ldies No 8 Bon voy,age, MOllllsile'U!r DUIIll'ol1J1et - Gentill coquellliJoot - Da c!lJai'r e · fontlainre - Mon père m'la donné un mla ri. ROII1!Œe:s No 9 Sur we pond' A vig;non - 'M'a man, [JIeJs petÎ't~ hatt'eJaux - TI était un petit nlaviil"e - Une 'S'ollil·is verte. Ronidies No 10 La chèvll~e - Un:e poruille grise - A rua voWettJe - Alouette. ROilidteJS No Il BelŒ.e ros'e M'ail'goton V'a-t-à-Pe·a u Mon père aVla it 500 moutolllS - A ilia pêche d'es mouilies. ROIlldles No 12 ]jJ. étlaiÎ.t une beil"gère - Ne p~eure pa'S }eannetJte - III y a des roses bhnches - M.arie-Ma1délieine. ROilidtes No 13 Jean de la lune - A:l'!lJequtin dans sa hoUItique - Le petit boSISU Le petit ffilate(l.ot. . REMARQUE: Tous ces disques peuvent être auditionnés à l'ODJS.

IS

E. V. No 2, O'ct o1br.e 1966.

ODIS: Diapositives V oici des diapositives, acquisitions récentes de l'OD/S, en complément du catalogue publié dans l'Ecole valaisanne du mois d'octobre 1965. Art L'ENFANT et L'OEUVRE D'ART l'expll~essi'On arrti'Stique dans Iles éco,lles sw:Ïsses d'n'près l'exposition 1964 RiiUlD.1:Hches Gesta[ten he,i Kind:e!l'n und Ju:gendHchen Es tampes jlatponai/s'es L"a'l't musulltman atU Mialr oc L"a1"t illJUIsulliman en Espagne L"ahbaye ·du Mollit St-Michel Architeûtull'e fl1."ançail8'e de ~Ia RenaissanC'e Soul1ptutre et fres'ques rom ailles au Moren-âge L'Améri'quJe Pll'écoiliombienne 1 L'Amél'i'qu.e préco~oonhicnne II Souilptrure italliienne ,die la renaiss'a!llce F ée'l'ie de:s vitralUX de France 1 Féel'Î1e des vi1traux de France n F éerie des vitraux de Fl'ance In

Marque

36 dlÏJas

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Recti·collO!l~

dila s mas ëLi;as ·d'iJas

IVAC IVAC IVAC IVAC

1-18 et 19·33 E 23 B 105 B 104 B 10'2

15 dli'as

IVAC

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20 20 20 20 48 48 48

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B B B B

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IVAC IVAC IVAC IVAC F. Bl'lID'cl F. Bruncl F. BrlUleil

6 6 6 6 6

dJiJas dâlas dJiJas dJiras dliJa's

SE·P T SEPT SEPT SEPT SEPT

20 24 33 19 9 18 25 39

diJas ,dilas ·dJi'as ooas dtiJas d,i'as dtilal8

3,3 20 20 25 16

81 66 67 60

Botanique L a GerminatJÏofi R amnes et tiges Les fœetll'l's Les feutiilll.es F omnation ,du fru~t

Géogra'phie a) Génél'alitéo; b ) La Suisse

physique,~

L es glliaciel"s

B â1e- ViillJJe Bâle-·Camp'a gne OberllalIl'd bm'noilS Berne-ViJlJœ Mittel1.'and hetrnois Mitteiliand bernois Ar govie

di~as

»

01. scot sUŒ'Sse » » »

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21 34/34 a 34 b 33.1 33.2 33.3 33.31 3·5 a 19


E. V. No 2, octobre 1966,

Marque

38 49 18 20 15 16 19 23 26 16

Lucerne P alf c na ti onail Uri-ReuS'stail N eiU'châtell L ac des Quat,r e-Gantons Genève Sol:eu!l"e Jll1'a bernois Va'lUd Glarr'Î.'S S'U~S'S'e vures diverses: VD - BE - HL - LU - AG - VWS - UR 14 c) EUROPE Types hwmallns en 'Errurope

Islml!de Lux eJIl1bortlll' g Hongrie Danema'l'k

Roumanie I darnde Finù:ande

Alhanie NOl"Vège

,diras 'Mias ,d!Ï!as

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dilas ,clia,s

MIais diJas

6 dli'alS 5 dLÏ.1as 5 ,d'~as 10 driJas 5 dilas 10 clllias 5 dilas 5 cliIas 5 clilas 10 dlilas

cl) AMERIQUE IVlexiqu·e : 10 ,dJi.tas Wa vile écononlÏiqUie genT;e de vie 10 dilas 'aJl-t et civi~ri'sati'Ün de répoque coiLon~'aù'e 10 driias civi[}jjrsation p.r écoJotlubienne 10 dœas 10 dilas paysages nartUJrells Ottawa 10 ·dilas Vanrcourver 6 clllias Paysages oarnaJœenlS ,de l'oU'est l 6 dillas 6 .Mas Paysages oauadi'ellis ,d e l'ouest II Types hlliffiiams d'Amé!l-ique 6 dlÏJas 12 cl:1as Les peaux l'ouges ·œe 1,a GUyHne 12 Ic1i..a s Les Bonrs, noirs de Wa Guyane l

e) ASIE-OCEANIE Types h'll!llliallns d'Asie N ouvell1e-ZéUJarn.cle: aspects ph ySÎ'ques p opuJJaûon, vilThes, in·dulStri'e agrÏ-ouùture et éJlevage 20

01. scol. sui'sse

6 di'as 15 dliJas 10 d.iJas 10 dias

SEPT ColllÎn-V éronèse

» » » » » » » »

E. V. No 2, O'ctohre 1966 .

•Vo

35 46/46 a . 37 32 a

36 30 34 c 33.4

31/31 a 39

24 24 24 24 24

G 115

FI lS Z 1110 GOIS X 0/10

24 Bl iS

'24 KI lS 24 P 2/5 24 H 0/10

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23 G 5/10 23 G 4/10

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23 G . 3/10 23 G 2/10 23 G 1/10 CAN 5/10

CAN 11/6 CAN 7/6 CAN 8/6

SEPT SEPT SEPT SEPT Co[in-Véronèse

» »

25 R 1/15 25 R 2/10 25 R 3/10

Phillippinres Syrie JorèLarnie Irak

Néparl CeJ711an AustraLie

12 12 12 12 12 12 25

di'as ,diJas dJ.i:as dias dia's

d.ia's d~as

Marque

No

Westerm'ann

1231 1232 1247 1219 1238 1235 1228

» » » » » »

f) MRIQUE

Types hU!lIl'adJlls d'Afrique Pays Atlas Rhoclésie du Nord et du Sud I: aspects physiques RhoclésiJe ,du Nord et du Sud II: aspects hUJIIl>ains et économiques République Sud-afrioarine I: aspects physi.qu'es République Sud-afl-ioaine II: Etat ert popuJ1ation République Sud-afri'o aine III: a'es a'c tivités agl"ÏcotBs République Sud-afriüarine IV: viUes, co:mmurniÎlca,t ions et tourisme RépubJi.qule Sud-'afri'o aine V: mines et industries Mozambique OaJlllS la sa'v anre soudlanaise Le continent af,r icain

6 'cltiras 25 di·as

SEPT W este'rnloann

1218

Coiliin-V éronèsJe

22 W 1/10

»

22 W 2/15

10 dâ,as

»

22 Y 1/10

15 'CITas

»

22 Y 2/15 ,

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22 Y 3/15

10 di:as

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22 Y 4/10

10 dr1as 10 dtüas 22 c1~as 90dlias

»

22 Y 5/10. 22 X 1/10 A 207

» IVAC A1lLianüe aJfl'i,c.

Histoire Des 'Celtes 'aux GaIN'o s-Romains: évO'lution de l' M-t Les GalllrO's-Rom1ains: monunlents l monmnents II ILes métiers La pérrO'de néolithique La préhi'stoill.'e I: l"art L::t p réhistoi.'l"e II: l' oult::iilJl'a ge L'âge des Dolmens I: Dowmens et Menhirs L'âge des Dohnens II: Tumœli et pa'ssages 'c ouverts L'âge d'es Dolmens III: bijoux

6 -cHas

SEPT

6 di'as

SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT

6 ,di'as

6

,cl'Ï!as

6 ,dœas 6 ,clJi,as 6 di'as

SEPT

6

dia's

6 cl.j'as

SEPT SEPT

21


E. V. No 2, oc,tobre 1966.

E. V. No 2, O'C'tonre 1966.

Les Gam.'oi,s 1: instruments et objets Les Gaulois II: bijoux Les Gaulois III: l'art Les Ga'llÙ!o~s IV: l'aTt (s'll~te) 2e guerre mond,i,alie (oartes) Moyen-âge lll.'e p'M.'tie (cartes) Moyen-âge 2'e pa'l'tÏle (cartes)

Marque

6 6 6 6 16 20 20

dd'as di'a's di'a s d~'as

di'as d'Ï!as dri>a's

SEPT SEPT SEPT SEPT IVAC IVAC IVAC

No

Fiches pour classe-promenade

20 F 103 104

Somatologie P[anches anatomiques: 1. le squelette 2. lets mus.rules (écorcbés) 3. :lIe systèm·e ganglionnaÏJre J:e système c~rculLatÛ'ÏJre 4. la circuJ'a tion 5. la respiration. lia peau 6. ~a digel'<tion 7. le système nerveux 8. le cerveau 9. les organes ·des sen.; A 10. les O'l'g'a nes des sens B L'homme: os et aTticulations cerveau, nerfs, mO'eiLle épinière JJe tube digestif l'appareill urinan"e et le foie le cœur \La resph~ation ilie système ch.'culliatoire ILe système musculaire ~es organes des sens A !IJes oll'ganes des sens B

6 di'as 6 œras 6 dœa's

SgCAS SE'CAS SECAS

6 6 6 6 6 6 6

èLias dlÏi3's dlÎ:as dlias d;)ia,s dias · drias

SE,CAS SECAS SECAS SECAS SECAS SE,CAS SE,CAS

6 6 6 6 6 6 6 6 6 6

diJas dias d±as di'a s dias di'a s dli'a s dli'as Mas ,d ias

SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT SEPT

6 d~las 6 dli'as 6 ,dii'as 6 ,ruas

SEPT SEPT SEPT SEPT

L~s troÎs filches sulÏV'antes poum:ont guider ~es' maÎt'l'elS âians des c!IJass'esp r omenades. Ces sortres feIl"ont t'OujolllJl.~s [l'objet d'1ID ooncoUJl's en11.re équti'p ea de 4 éilèves qu i aU'l'ont Ile1l1l' chef, iIJeU!r nom, J'e ur œevise. Eilllies S'e mwn.Ïlront de 1C'aJ.'n0ts, de 'C['ayoTI'S, de mèt'l·e iuhan, de boîtes.

1. 1.

QUELS SONT 'CES BUISSONS?

Chaque équipe a vingt lmÏnlutes p'OUtl: ralppoo.'te!l' un petit l'ameau g,alJ:nîÎ. de feUJiili1Jes et de huits

'aJU

]ii.eu ,du l'Ias'Se,m h[lement

,de tous :les tall·busrOO'S qu'elle

découvr:hl."a. ~es trouV'a~1flie8

2,

Des points swpp[émentaires réco:mpeD.lSeront piLume - mue - insectes - medadtie de f euilll~es.

3.

Au signal donné, [es équipes S'e l'asS'embiJ.'ent et exposent lies a'r brisse'a ux r·a,ppOl'tés.

4.

Le maÎWe cin:oWlle et ,d i'srtrlÏhwe un point pom: chaque :l'ameau muni de fèuillJes et de huitts.

5.

D.ans!La ,deuxièlll'e i'OIU1'née ill. .aUJlühue

6.

Il fait ensuite s'a leçon donn ant 'a ux buissons ~eur nom, avec quellques p'artioul1arités se r'a1ppol't'a nt aux feuilles, !au bo.i,s et 'a ux fruitl&.

7.

De l'etOUJl' en cJl'alsS'e, llie:s g.r ou pes étaWent I teuil' cll'eiJl1ette et l'éti quettent. Le m'aÎtl."e 'oE:culLe d'un g'l·olUpe à l'autre, attl'ibue dies points et chaque fois énonce Ile nom du buisson étiqu~é.

8.

Huit jOUJl·s après, la u ilencleall'ailln ,d'U!I1 après-midi de congé, 1es équipes apportent à l'école un tab~leau-exposition portant à nouveau les noms dies ,différents ,a'r bustes 'de t e:hle œégion. Des pOIDtS récompenseront les meillilie1UIres p'r ésentations.

lU!Il.

extriaordilllaIires:

point p:M' builsson !Î.1éLe:nll:Jiiié.

1

Zoologie . Métamorphose des p'apillons Le ,c hien (OatlniVoir e) La !IJibeN'llJ1e (insecte aTchiptère) Ecliosionde Ilia libeihlrul1e

Sciences techniques Usine à haute pression

01. S'col. slliÏs'S'e

Puériculture Ha'rmonœe charll'elil:e Régulation des naÏssaJnces 1 et II 22

24 di1a's IVAC 95 di,as IVAC bande magnétique

+

8/a et b

REMARQUE: 1. Si les groupes disposaient du Petit Botaniste Romand, la détermination des buissons serait faite par les écoliers eux-mêmes. Ce petit livre est d'un emploi particulièrement facile pour la recherche des noms d'arbrisseaux.

2.

Pour les classes de Sion: explorer le versant nord de Montorge. 23


E. V. No 2, o'c tobre 1966.

E. V. No 2, octobre 1966.

II.

III.

EXERCICES D'OBSERVATION D'UN RESINEUX ~'·an.·br.re.

1.

Nom de

2.

EndrolÏt où iŒ poU'ss'e.

3.

Epoque de l'étude.

4.

Situation: iliisière, forêt, fOUll'ré, i1soŒé, surI.' rodl'elr, S'ol g'l1a'v eleux, aQ·gi[lJeux.

5.

Fo:n ue de l'rnrbre: arrondi ou en fOllïIle de cigan.·e. -

6.

Di~'position des aiguillLes: 'S IUl' ,dre ux rangs, tOout autOour de [ha tige pM' verti. dhl'es ·d e trOois. Sont·ehles atta,chrées par deux, par cinq ou dJavantage ? Sont·ellles plates ou à . 4 angl1es, piquantes, pet··s istantes ou caduques? QUellle est Leur o,d eur ?

1.

Chapeau: a) fo'r me: aIrrondie, éta~ée, en entonnoir, en dLOoche, 'avec un mrame~on b} couJ1eU!t·: blanc, rouge, crémeux, vioJJet, }arune, soufre, hrun, noÏlr, bleu c} revêtement: lisse, visqueux, éoarillleux, pelLwcheux, strié d} groS'sertlJl·: petit, moyen, grand.

2.

Lameines: a} mode d'insertion sœr [e pied: !Libres, ·a dnées, clécm:rentes, émarginées b} forme: ventrues, ser:rées, fourchues, bifi.des, en dents de scie, c} couLeur: bilanches, l'oses, vioJ'e ttes, brunes, rouiililées, noires.

3.

Pied: a} fO'l:me: épais, 'COUTt, ovoïde, bu(Lheux, venttru, 'cylltindriqule b} consistance: clUll', lis1se, creux, fir agile, spongieux, glabre, velLu c} position: centrale, latéralLe.

4.

Chai'l': a} 'couJeuT: blanche, jlaune, bi1eui'sS'allte, Tougi'ss'a nte, verdâtre b} goût et oclem': am m', droux, poivré, de f,a rme, agréable, nauséeUlS'e.

6.

Habitat: pré, pâtUlflage, fOlr êt (sapÏn!s, mé1èzes, pins, 'c hênes), lisières, troncs arbres.

7.

Appareils s·porifèTle's : ~ame1.lLes, prti1s, tubes, ai'guiilllons, trous.

8.

Croît-il en touffes, isolé. Faites·en U!ll oro quis.

9.

Essayez de cherche!' ·dra ns un adla;s ·de .cha'm pignons le nom die celui que vous venez d'analyser.

Fa.ire une esquisse.

7.

Description du tlronc: sa cou,lel{]Jr, sa forn ue, résine, faire un dessin.

8.

Fruits: ·dressé, p'eJJJdant, 'annueJ. ou bilsannruleJl.

9.

Grmine: l'exu',aire, obS'eTver ['embryon, l'es aill'es.

10. Divers: a} esti'm ez la hautelllT de l'arbre b} son âge c} sa cn-conf érence à l m. 30 de haut d} notez Id ',a utres partioulLarités: tr,oU's, insectes, oÎlse'a ux, n:ÏJd.

Il. QUJe savez·vous de son boi's ? rEst·:iJl dUT, éla's tique, ca,s sant, tenche, ·pOoU!t·Ti,t.:iJl fa,ci!1em,ent ? A quels usages .JJe destine·t·on ? Se vend·ill. ch et· ? ,L es résineux à ohserver paQ" l'es Id ifférentes équipes sont: (J,e mélèze, Œ'épieéla, Ure sapin, we pin, ]je genéVl'ier, l'if -lM' ole, 1e ·c yprès, le doug1as.

EXERCICE D'OBSERVATION D'UN CHAMPIGNON

REMARQUE: 1. Chaque groupe observe, dirigé par cette fiche. Un tableau.exposition de l'arbre est ensuite mis au point.

2. Pour les classes de Sion: la forêt de «Tsoupy» est particulièrement intéressante. 24

.25


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La forêt a changé de cou1e1Uir. On ne se pl,ailllŒl"a plus Œe l'uniforrmité de sa verdure, qui n'exi'Slte d"a:iilll!eUll's que pü'Ulr [es yeux inattentifs, cal' le velr t d'aucun .alr hre n'est pareit A J;llesurœ que [18 froild approche, une chaleur de ton se déolare 'parm~ ,}les f'euiiIlLages, 'c omme s'irIs vorul1Jaient Ir et'e nir le s·Qlleiil qui s'en va. C'est la magnificence du coudlarnt 'C'omp'a rée à la sl;pendeur blla nche de midi. Tout prend une intensité, UIlIe vigueur et un écd'a't incompa,r ables, comme dans la fournaise du orépuS'ooile les cosuiLeUll"lS s'mcendient et se décomposent en brillant, de manière à PToduire des effets d'une richesse éh'loujssante. En se retÎl'ant, la sève ·l a·i sse les feruimes se revêth' des nuanoes Iles plus vaJriées, dans cette ~amme O'puŒente et chaude qui pllaît tant aux ar1Î'stes, moins sen- . sibles peut-être aux bouquets biliancs et roses ,d u printemp's qu'à la fauve couronne de feuiH'es morte·s de l'automne. Si l'on regaTde lia va,s te forêt qui s'étend sur lia pente d.e J.a colline, on e's t frappé Id e cette tJl'ansforr. matÎ'on d',a's pect oaustée par quelques matÎJJées froides où la g8l1ée hlarnlche su's pend s'es petites ·pet·J,es ·a ux point8ls d·es he'l"bel3 et ·d'a ns les manl\es des fiiLets d'a:raignée. Sur un chaud frottÎls de bitume à la nembrand,t , la NartUll'le f,ai,t ·du feud.hl.é avelc des tons de topa~e, d'oT rouge, d:or pâle, de jla une ooreux, die terre de Sienne, de ouivre rouge; quelquefois e]lle pousse }'.auda,ce jusqu'à esqui's'SeT, surr un fond sombre de sapins ou de noire~ veTdUires persÎ's1:léliIlte.s, un arbre au feuil1Œ,age éC'atrfllate, ri1llisoil'enCie ·de coJ.:o.rÏtste qui lui réussit toujours. L'immense voûte formée par le sommet dies a.rbres s'étend jusqu'à ['horizon, f·auve· et rutiŒ'ante, regèt-em-ent brillée dans ~Ies p-nrti'es que La lumière n'latte.Înt pas, sembhnt offriT ·des défÎls à ll!a pal:ette, surtouL lorsqu'un oblique rayon de so~eiiI. fait étinceloc ICŒIIDW lliI1e ,écume d'or Jla cime des vagues du f eui.ilWage.

Théophile Gautier (1811-1872) (La Nature chez elle). MARTIGNY • MONTHEY Tél. 0~6/2 21 58 - ·Tél. 025/42412 Visitez chez nous la plus importante exposition d'installations de bureau du canton


E. V. No 2, octobr.e 1966.

E. V. No 2, octobre 1966.

A. VOCABULAIRE a) Choisir trois couleurs et exprimer les nuances de chacune d'elles 1. rouge: oarrnin, vermeil, ·vermiillLon,. crlamoisri, 'amalliante, incal'nat, 'élcall'Il ate, nac.a,rart, pourpl'e, sang de bœuf, ponceau, bai, grenat, lC'o!l'aill, rouge sang, rouge cardi<ll'a~, 'p Uirpurin, ceris'e, garance, f!l'taise, hriqrue, ocré, roux, feu ... 2. bleu: b1eu m'a l'ine, outremer, tU!rquoise, de 'cie~, pals tel, dre l'oi, de P'l"Ursse, nuit, pervenche, iJJavande, genti,ane, myosotis,! d'ardoise, oanard, cendrè, barbeau, azur, indigo, cohalot... 3. vert: émeliaulde, olive, am'anc1e, bronze, vert d'eau, céll1aocton, pom·m e, ad,de, glauque, ja,d e, pers, vert bouteiŒl'e , vert Nill ... 4. violet: vineux, He de vin, 1iiliars, rur·doisé, m'a uve, p rul[lle, vioHne? zinzoŒet, évêque ... 5. gris: pm'le, d' argent, pl1ombé, gris d'acier, gris cen.œré, ck fer, de lin, dre souris, livi'd e, rouan ...

b) Rechercher des associations 1. sentiments qu'on peut prêter aux couleurs - 'c ouleur gaie ~ riante, triste, sombre ... - Id ouce, délicate, tendre, discrète, t1mi/d1e, provocante, aIl'rogante, inso1ante ... 2. à quoi peut faire penser -- la couleur blanche?: neiÏge, écume, Œ /a it, f a:riTI'e, crai:e , all'b âtre, a'l'gent, lIinge, aube, hermine, llÏs, robe de mla'riée, co~ombe, cygne ... -- l~ rouge?: feu, sOll ei[ couchant, voiLoan en érU'ption, vin, ~èvres, chah', 's ang, 'c oq, écrevilsse, hÜllTI<all-d, pivoine, coqueHcot ...

c) Recherches d'images - forêt à l'automne: fête vénitiennre, bal -ch amp êt'l'e, cal'nlavaJ, m 'aS'cal"ade, - l'automne: m1agicien, ptL"estigi,ditateur, chad1atan, sahimbantfll'e, fOir ain, A d :e quin, peintre ... arbres (-aux fewiiIJlrages rouges, jaunes... ) 1. S'OUlr ces dre [umièilote i!lllluinlÏThartion, !Lam.p ions, ~;allfl:el'll'eS (de Venise, ja'p onaise), tOir ches, [Lus1l1:les, ~am p·alctai'l"es ... feu de joie, d'artifÏice, de Benga~'e, fusées, fontames lumineuses (lle's feuiililes = p[u~e d'orr ). 2. pett,sonuages pümpeuslemenrt habi[lllés: m1anteau de pou1''pl'e, justJaure ol'ps, ·pOUl'· point... travestis, masques, dominos, adequins ... fanfreluches, pars sements, g·a lons, pana'c he, pompons, cocaIl'de ...

+ + + + +

28

3. de somptueux dècors ta'pisserires, du:·a'p eries ... moLries ...

+

les feuilles qui tombent - elfles d1ansent, cahrioœent, gamba,dent ronde, sarabandre, farrandoiLe, qUlard·riilll1e ... - confettis, serpentins. B. SUJETS DE REDACTION

a) Paragraphes -

Un aIl"bl'e d'automne Une feuiill1e d'aurt01nne Un vitraill de 'oarthé(lra~e -- Le ciel au sole:ill couchant - Un parl:terrre de Heull's

b) Développements suivis réception de l'automne ... - La forêt en au1ümne est une fête vooitienne - Un coin de la forêt en automne L'auto'm ne est un magicien, un enchanteUlr L'automne en forêt, c'est VuIl,oain ,au travaiil dlans s'a fOl'ge L'automne, c'est le prince que wa nattue reçoit en magnifiocencc. C. QUELQUES GLANES D'AUTEURS -

-

QUielqU'es 'a'l'bl'es déjà revêtaient hâtivement leur feuillage édat:a nt de (l'arriè:re-sa.:irson, coul!e ur de fie u, coullieur de melon mûr, d'ol'ange, die ci,t ron, de viande rÏ'sso,l ée. (Romain Ro1!JJand). . La fOi'êt tilr e son feu d'artifi/ce 'a vec toutes iJJes nuances ·d'e ses feniUes paissant du rouge au jaune, à l'orange, au 'owivre, à 1'0.1' verdâtre, au bronze mm'du d',alo ides ... (P .. V. Margueritte). (~es feuriili1. res): Les cuivres, iLes bronzes, (Ires chansons ... [lies Harmm'es jaunies, ~es tons dre vieN amhre, d'Ol~ange et ,d e citron ... jettent Ilreur ·chant ,d e f'a nfa'l<e éclatant ... (J. Nesmy). Le p ,ampl'e est tr oux dOlr é, orr'a nge, couŒreuT ,de p ,airrLe, 'c'OuileuT cl"aÎiJ:ain (TI. Bazin). L'olr mat et pâll'e des boUIreaux, ~'oir l'ouiHé ,des chênes, ["0'1' rouge des fayatl:ds, il'Oir de feu des osiers au bor d du torrent, l'or fauve ·d'es buissons, l'or écal"]Jate des touffes d'ain~lilre, J''O'l' pUlr, enfin l'or vierge des forêts de mé[èze ... (H. Bordeaux) . 29


E. V. No 2. octobre 1966.

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E. V. No 2, o'ctobre 1966.

Les p'latanes sont en or pur tout neuf, si luisant, si daill', qu'on dh'a1t qu'ill va tintesr; }es peupliers en Oi' plus pâLe, comme mêlé d"argent ou reflétant UJIlIe Lueur bI/anche; les chênes en 01' roruge, lourd, somptueux, S'c.nJ'ptés dans toute sa profondeur, filigran,é comme urne 'cuÊrasS'e d'or ind.i en ... (Pierre Miillle).

Automne

D. POESIES Chanson d'automne Déjà plus d'une feuille sèche Parsème les gazons jau.nis; Soir et matin, la brise est fraîche, Hélas ! les beaux jours sont finis !

A pas lents et suivis du chien de la maison, Nous refai,sons la rou.te à présent trop connue. Un pâle automne saigne au fond de l'avenue, Et des femmes en deuil passent à l' horizon. Comme dans un préau d'hospice ou de prison, L'air est calme et d'une tristesse contenue; . Et chaql.l,e feu,ille d'or tombe, l'heure venue, Ainsi qu'un souvenir, lente, sur le gazon.

On voit s'ouvrir les fleurs que garde Le jardin, pour dernier trésor: Le dahlia met sa cocarde Et le souci sa toque d'or.

Le Silence entre nous marche ... Cœurs de mensonges, Chacun, las du voyage, et mlÎr pour d'autres songes, Rêve égoïstement de retourner au port.

La pluie au bassin fait des bulles; Les hirondelles sur le toit Tiennent des conciliabùles: V oici l' hiver, voici le froid!

Mais les bois ont, ce soir, tant de mélancolie Que notre cœur s'émeut .à son tour et s'oublie A parler du passé, sous le ciel qui s'endort, Doucement, à mi-voix, comme d'un enfant mort ...

Th. Gauthier ( Eaux et Camées)

Allibm't Sam'ail(} (Au Jardin de l'Infante 1893)


E. V. No 2, octobre 1966.

«

E. V. No 2, octobre 1966.

la découverte de la nature» paB' l'observation

Le climat 1110ntagnard A p'art sa position sur l'e g}obe, ou son re~Jj.ef, . toute région est soumi~e en ce qui rega,r de son olinlatt, à des phénomènes généraux te1s que: la llatltll'de et l,a cÏl'culation des ma(sses d'air. TI ne s·a'l uait être question d'une züne de c[imat Iuontaprald. ~e5 m~ntagnes partici'pent au dim-at de la zone à taqueJJe eIhles appartI'e nnent: tropl'ca.J-e ou tempérée... . .. Cepencl,ant la müutagne forme un miilie'l1 c1ima'tïque vIgoiUl1."eux chstm'Cts des régions basses dre }ia même zone. L'étagement de La Avégétation .~e prouve. La diff érence provi'e nt spécialement de l'altitude et du l'ole de barrLere quef OiJ.'me la montagne.

Altitude et climat L'a·i r se raréfie avec Œ'aÙrtitude et, pair le fait, la pl'ession atmosphérique diminue, éllJ.e s'accentue avec l'a.Jtitude mais son rythnle est régressif. POUl' abaisser d'un mm. le ha,r omètre, hl famt s'é~eve~l' d'envi·r on: 10 m. du bord d'e lia mer; 12 m. velr s 1 000' m.; 13 m. 50 veTS 2 000 m.; 17 m. vers 4 000 m.; 22 m. 50 vers 6 000 m. On esÜme que lia pression ra tmosphérique a peI~du lIa moitié de sa valeur dès 5750 m. Au niveau des plus hauts établissements humains de BoŒivie à 4 580' m. élie est ,de 438 mm. soit les 57/100 des 760 mm. au niveau c~e la mer. En p[us des effets physi'o logi'q ues pTovenant du manque. d'oxyg~ne cette diminution de la ŒuanrtÏté d'air J' oue un rôlle thermique essentIe~ et bl'en connu. 1 e1l • L'alÎr dense d·ans lequel nous vivons se comporte comme un mat lars quI am-ortit les variations de tem'p ér.atul'e: 1re JOUir modèl'e l'al).Tivée de [.a chaleur solaÏTe et iLa nuit raŒ'e ntit Ile dépa'r t Ide Œ 'a cha'l eur absorbée par le sot Dans un 'ait- raréfié, Ile m.atelals c~égonfiM peTeI de sa pui'ssa'l1'cP' de frein: De plJUls, rail' des montagnes est en généra1 tl'ès '~ec, lia vapeUlr d'eau eW1~ ?USSI renfol'ce 1re freinage thermic.f\:l'e: qu'on songe à l'égal:i't:é des cŒillnats m~nrtImes et à lIa brutailité des o~imats 'c ontinentaux ou désertIques. Cerh explique les contrars tes clont s'étonnent ~'e's montagna'rcls: cha~eThl' accahlia nte du grand soleiil, fraîcheur qui tombe dès qu'un nuage ca,che ~e soleH, ~es chutes brutales de température au coucher du sdleill, nuits gl},acia1Ies puis réchauffe~ment presque instantané aux prem<ÏeJl.·s rayons dru so(l.eilllie vant.

Ce regIme exp-l i que Iles précautions vestÎInentaÎ!res, la iliaine suppléant l'air défai-lWant. TI condaulne Ires irnl'prud'ents qui s'aventUJrent en montagne en chemisette et en short de coton. Ma~gl'é Jles coups cIre chaWeur du mill(i eu dé; la journée, la moyenne est beaucoup pi1us basse en montagne qu'en plaine.

Barrière et climat La mer est poul'voyeuse d'hUllU'i1dité mais son effet di-minure avef., l'éloignement et \La distance. ]J en est de même SI une chaîne de m.ontagllC se d'l'esse (ex. Chaîne ·des Andes en A:mérique).

L'étagement des températures En dinl·atoJogie la telnpélature est mesurée à W'le certaine distance du soi, à l'ombre, puis elle est réduite en moyenne et ceila afin de pm'mettre des comparaisons. En tenant cO!Iupte des moyennes et sans cheœcher de tTOp grandes préCÏrsions, on peut admettre que la tem.péra-tul'e diminue de 1/2u C tous les 100 m. valeUIl: commode mais ra'p prochée qu,i varr ie avec la topographie ou !l'exposition des versants. Cette diminu,tion est plus rapide S'UIl: les pentes raides et toul'nées vers le sud. La diminution va pllius vite ['été ·q ue ~'hiveI·. L'hiver tend à uniform~se,r l1!e froi,d entre we hau't et i'e has, du moins s'Ous les 1atitudes moyennes. En été au contraire, l'éoart grandlÎt entre [la pl-aine et !La montagne au désavantage die la deuxième car la chaleur est vive. Le froid montagnal'd augmente aussi de réqu'ateur vers les hauteE htitude's parce qu'hl se combine avec ['inclinaison croissante des 'l'ayons clu sol'eiJ et avec l,a vioŒence a'c crue des vents.

Moyennes annuelle!) Climat

Villes Librevilhle V &1' a'cl'UZ Al gel' PittsboUirg

AIt. 0 0.

Temp. 24 0 6 25 u 2 18 0 3 11 0 5

Villes Quito Mexi'co GéryviJlle DenveJl.'s Long Perak

AIt. 2800 2300 1300 1600 2946

Temp. m. 12 0 3 tropical m. 15 0 5 méc1iterr anéen 0 m. 13 0 5 temp&.ré 255 m. m. 9°9 m. 2°5 Les montagnes d'e la l'égion équ;atoriale ont lill l'égiul'e de tempé'l'atŒl:e très réguiJ.ier. Janviel' Février Mllil'S Avril Mai Juin Quito - 2 800 m. 12 ° 5 12 0 8 12' 08 12 0 5 12 0 5 12 0 6 Juillet AoÎlt Sept. Octobre Nov. Déc. 12 0 7 12 0 7 12 0 8 12 0 6 12 0 4 12 0 4 soit un écaTt minime de 0 0 4. équator~al

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E. V. No 2, octobre 1966.

E. V. No 2, octobre 1966.

On peut donc paT'ler d'un éterne[ p'l'lntemps dans les Andes étlUlatorilaJes. Pour l'homme et ,ses 'a1ctivités fLes effets de cet étagement ,des temp,éJ.,atUires vari'e nt sensihl'ement de l'équateUJr vers ,l es hautes [,atitudes. A ~'éqUiateU'r et aux tropiques, zones chaudes, les monrtagne6 S'ffi'O?t des oasi'S Id e fl'aîcheuT et die saLubrité tout en fournissant des ressources suffIs'a ntes pour une a'b ondlante pO'pulati'On (Andes - A,byS'sinie). Dans les zones tempérées" l,es monta'~les souffTent de ll~ !Lon~~u,r de ~'l~,ive!l' (sai'Son morte) et de ses consequences (VIvre sur les prodJUIts de l ete). La SIt~Ia­ tion s'agg'l'üve à mesure que l'on s'éIlève en ~;atitude (~es 'montagnes de NOIl.'vege sont vrdes). L'a,s pect grave pour l'holl1lJrne cte ce rég'Ïme thermilq tm, ce sont !J:es geŒées dont l'abS'ence concmtionne :JJa d'Ull.'ée 'el'e la saison végétative.

La pluviosité: pertuI'bations vertilcallies et btéraJ/es. La formation de lia pluile exigeant un refroidirssement prononcé est aÜCJ.'ue et f.avorisée paIL' [es écrans m'Onilla gneux. Le relief qui ob[ige iJ.'air humide à s'ëlievffi' provoque des con,dens'a tions p[rll's fortes. L'humidité comme ~'e froid, croît avec PatLtitudle mai's seulement jU'squ'à un optimum ~ariab}e avec l,a Ï'atitude et lia position extérieure et intérieure dies chaînes:

l 000 1 300 l 500 2800

m. m. m. m.

dans fes zones tlroproailes pour l'HimalJ..aya clans les Préaillp es SU'l' :Les reliefs intérieuTS COlllllIne te Mt-H}ant~

S'OU'S résffi've de cas parücultiers. Au-dessus de cet optimum, iLa p1uviOisité déüroît très sensibŒement. A 2 000 m. le degré hygrométrÎ'que est la moitié de ;J!a valeur moyelme du bord de !La mer. A 4 000 m. e1llle en est Ile 1/4. Relhtivement peu ar'l.'osée, soumises à une forte évla'p oration qu'active encore l'éliridité de l'air et les vents f'l'équents, les hautes montla gnes souffrent donc de lia sécheresse. La pll'reté de l'·ai'l' et !La végétation d'aMure steppi'q ue en sont un témoignao-e irréousabl'e. Le relief même introduit de grandes inégalités entre les cliver;es parties d'un ensembil'e mont'a gueux: les chaînes Prba[pf>s; co~[ines à la ba's e dre l'Hima,l'aya, et'c. Un étonnant cOllt'liaste existe entre ~Ia forêt IO'l,t"mine et ;Le vignoble all:sacien de part et d'élIUtre d'une même montagne. 34

Au contrailJ:e, Iles mont'argnes et ~es val1lées intèrieures manqU"~nt souvent d'eau d'e p<luie. On H'lTOSe rég'uHèrenlent en Briançonnais, en Va~,ail:, en haute M,a urienne. 'Ces nuances ou 'Ces op'p osItIons ont une gIand'e conséquenoe pOUl' 1,a végé. tation, l'agricuùture, Ile ski, :lie c~inlati'Sme. En région désertique, l'es montagnes S'ewles Iél'OcrOichent des pluies dont profitent souvent des plaines ou (régions loinûaiues (Tigre-Euphrate). On note aussi que l,a montagne a une pius gl'ande fréqtlence d'orage en été, et, en hiver, une pJuviosité moindre qu'e les p(l.aines V'oils ines. L'enneigelnent copieux étend sur ires mont,agnes une nappe d"air ho,j,d qui tend à repousser les cyclones vers l'extérieur, à étJabilirr un régime 'a nticydona1 sec et lumineux .. C'est lia vaison des beJiles journées ensollei·1l1ées hivelna~es. A cette qtl'e stion de l'humidité se raUa'c he Ile pl'obŒème cle mers de nuages fréquentes en monûagne à des altitudes qUi varient avec la sarison, plus basses l'hiver, plus hautes ['été. D'une façon génér,aJ.e, 1'hiver, la m'on1Jagne est phllS lwmineus'e que ~e pht pays ou les fonds des vaŒlées, av,antages appréciés pail.' les S'anatoriums et les stations de sport d'hiver. Si ie froid accroît la p'luviosité, à 'SŒI tour lia piluie provoque un refroidissement. Les parties des montagnes Iles p1u1s humides sont aussli Iles plus froi,des (,l es Préalpes). La limite de végétati'On et d'ha,b itat y est ,alb aissé alo,r s qu'e~les se reJ.èvent clans ~es Mlpes intézeures 'pŒU's sèches, pllus [fUmineuses et plus chaudes.

Le climat modifié par le relief

~IHen que

soumise aux J'Oi'S ,de la météorologie régi'o nall e, llec'Limat d'es montagnes peut être perturbé qUeÙ!q'Ule peu pair ~e 1'ellief, sUTtont en ce quj concerne la température et le jeu des vents.

1. L'exposition est la plus connue de ces nuances Dans les vaH·ées orrentées à l'est et à l'oU'est l'e verS'ant nor,d regarde vers le sUid et inversément. Le premier 'Bst exposé au ,s ud, Ile second au nord. La différence d'inso~lation, f ai.brIe dans les vaJllées la'r ges, augmente dans l'es vatlllées étroites. Le versant tourné vers le sUtd '~'eçoit au m.rlieu die la journée des l'ayons qui se rapprochent de la verûcall'e Mors qu'hls 'l~estent très oh1iqu'es SUT le vel'Slant opposé. L'écéllrt de température entre les ,d'eJlu versa!l1ts peut devenir si net qu'il guide l'habitat et l'exploitation (Illes maisons, les cha'lnps au soleil, [res forêts à l'ombre. Ex. dans tlJa vaJi1ée de Conches l,e 87 % des habitants vivent face au sud.)

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E. V. No 2, o'cto'bl'e 1966.

E. V. No 2, octobre 1966.

Les vents en montagne

De ces phénomènes sont nés les noms: endroit

enve.rs

A'lip es du nord

La brise des vallées (respi'l"ation montlagnrurde)

aœret

uhalC

Ailp es du sud

'L e soir, Iles haut~ ?Ù ille 11~yonnement s'é vit avec iLa 'liapidité et 1ü fo!l"C'€ que l1(JUS savons S'e -refroJ.ldI's sent des l"e coU/cher du so}eiŒ-.

soul1ane

ombrée

P)'l'énée

indretto

inverso

Ita:1ie

a'dTetto

opa'c o

SOI1ilJ.el1'seJÏte

Schattenberg

L'habitat, Œ les CJUlltures montent plus haut à l'aelret, lia végétatiOt~ s'po'llJtanée aussi.

. L'aiT f'l·oj.~ desce~d sur ~'es penl'es et s'écoull'e pail' [:es va!I.iLées produisant à lia fm de lia nUIt 1a frmde bl'l'se ,d e montagne. . Le ITIla'tl~n, ~Ie ~goUJl'eux. écha'llHem'en1 d'es S'ommets y provoque avec IDa di~ata. Hon de a"a(lll' un VIde relatIf. L'appel d'laiT ainsi créé est d"autant p[IIS vigowreux ~ue ,etan'? la pwaine u~ écl~auffem'ent pŒlUs f 01l"1 encoll"e provoque une tend·a uce à l expanSIon vers Iles d'lll"ectlon's flavoralbŒIBS. 'A in1si 's'e dédJ.enche Œ 'a brilSe des vla[i1ées ou brl,ils e montanrt'e ou hri,s e 'de jouIr. 'E!J..Ille sie lève ve,:rs 10 heu'l.'{~s plus tôt à ['avaJ' pilus vaTel à l'amont et se -calllm'e en fin d"a'près-midri ·a vec .J·a chute d< ~a groS's~ chaWeull.'.

Le relief enchevêtTé ete iLa mont'a gne multip1ie illes nuances. La dw. ée de l'édla-Ï'l'e'ment devient donc en m'onrtagne un éléll1ent C'apita[ ma,is aussi vari'a ble à cause de 1'ombr,e portée eles grands 'l·eliefs. La situation empire pOUl' Les v'atl,1ées étroites, enûalÎ:ss'é es entre des parois hautes et Tappro-c hées.

2. L'inversion de température C'est un renversem'e nt ele !La 100i de Id écroi's sance ete [la chrul'ewr avec l'ahitude qui S'e manifeste souvent en hi'VeT en ·m ontagne.

Causes: pail' temps froi,cl et calme !l'ai'r des snnllnets refroidi dès le cowcher du so-Leiil est donc rendu pthl'S 10Ul,d pour se réchauffer pal' cornpression: iil s'accumulé -au fond ,d es vaJllées rejetant veTS Œ 'e haut [Leur ·a ir p~'Us tiè.de et p.Jus 1éger. Le matin, le baiS baigne ainsi dans l'.aill' gkt.~é a['ol's que les sommets se réchauffent au premier r,a yon du so{}eiil. La nuit se montre donc aussi fToild e que [e jouir dans q,es dépressions. On observe en j,a nvier une moyenne de - 4 u 6 à 450 m. et - 3 0 6 à l 400 m. TI y a donc une augment-ati'On de l 0 au [li eu d'une dli minution de 5 0 que Pon serait en droit d'attenoo'e.

Le fœhn, vent plulS 1,0callilS'é \ll1.Iails pui's sant, est bi1en 'C'onnl1l Ic hez nous. Tous iles vents subi's sent d'aillrlleU'Œ en montagne des transfolrmationlS petites ou gu.~andets . La lTI'Ontalgne ~es canaJlise plal' ses valmées lui ilffiprtim,anrt ŒCh dilrections nouVlel.lJl'es.

L'instabilité du temps ·C'est en;core 'a u ;reJlief qu'ill fa'll1 'a trirbuer Jla soudaineté et la vÎlol'e nce des cbJalll'geunle nts en mont'agn:e, et dans ûertar.Î.nes régions lia venue intempestive des oo'ages. ,L e be·au tem'p s en monbagn'e est

'llll1

orudeau (le la fin des nuit,s et cliC'., matinées

}es 'après-'mi,di étant nOIl''.tnrull€llTIlent orageux.

'

Les gelées S'ont donc la 'oa'1a'mi.té ,des fonds non S'eul!ement en hive.r, mlai,s aussi ce11Jes du printeunps, possihl'e tant que ales m'o ntagn'es sont couve~rteci de neige. Le V'a:]. aÎ's connaît ces oaiLamités. Même sans gel, l'inversion de temp'ér,atUire rend il:e fond eles V'aŒ[ée,;; brumeux, une partie de lia vapem' d'eau se transfon:ne plal' le fTOid en brouiMard. Le fond des vaUées n'est 'Clonc plas en hiver un ~eu de séjour Î!œéa[,. 36

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[

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Emissions de la radio scolaire LE STYLO A L'ECO'LE ? .. Oui, bien sûr!... mais à condition que la plume soit conforme aux exigences d'une écriture soignée. De plus, le stylo doit être solide, pratique et à la portée de toutes les bourses. Notre longue expérience de grossiste spécialisé en matériel scolaire nous permet de vous conseiller tout spécialement le

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sujets

Ven dredi 21.10.1966 Carillons de chez nous et d'ailleurs (M.'S.) pail' Marc VeJrnet Ge sujet ·e stde natlll!l"e à intéJresseT les jeun_es audlil.'eUl's de nos cillasses en raison de l a prurt impo~:tante qui sera faii te, dm:ant ~'émission. aux ea1riihlons v,aJialisarns.

Ven dredi 28.10.1966 De la T erre à la Lune (M.S.) pail' Léon B1.'Iaque L'émTssion dru 28 octobre iI.·/ap'peilllle lq u:i[ y a cent ans, p rall··atÎ.1ssait ~e 'Célèbre 1e cheull1n pa'l'couru en un temps rollativeroman dre J U~Ie:s Vernie. On meSUIl:el'a Œ ment COIUl't, ,d e lia Hction à lJa ré'al1Ïté. Palssionnés ,de fusées et de ,"oyages cosmiques, les jeurnes suivront avfeiC inté rêt lie récit im,aginé pail' Jules Ve!rne et réail.~lsé cte11lt anis ph talrld" dans des c'Û'IlJellitJi'oTIls létOllllllra mmenJt 'anJaiIJogues pa:r les pÏ!olllD.lÏers ·dle l'eS'p lalce.

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Un anniversaire sans gâteau ni bougies: l'UNESCO a 20 ans (S.) p'arr René Dov1az L'U NESCO est une inls tituti'On dont on p.a'loil e hearU'coup et qui poull"tJant, est peu connue ... du moins pM: 1'e'S élI'è res dte nos cl1a-sS'e:s. Une occasion s'offre de combh~T cette l,alo une. Cette élnis'sion, bien pl'ép'arrée, intéreSISera ~s jeunes du d,egré supérieur.

Vendredi 11.11.1966 Jeunes poètes de Suisse romande (S.) p'alJ.' Yvette Z'Graggen Yvette Z'Graggen fera connaître, au corurs de cette émissi'On trois poètes

de Suisse romantclle : Corinilia Bi.lilre, Vi/o-MrartÎln, OliaruJœe AU!berrt et quelques aurtœs encore. Si nous parl'Ons voJontirers des gr,ancl1s poètes des sièc1es p'assés, nous sommes, semhle-t-il, pJIllS rés'e'l:vés SUT oeJUX qui vivent dans notre temps et dlans notre pays. Aidons à découv'I:ir lia poésie de lia Su~s'Se romande. 38

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Vendredi 18.11.1966

Vendredi 23, décembre 1966

L'eau et la musique (M.S.) pair J arc qu es BU/rdet De tout temps, Fho'l1ll11'e 'a été 'a ttiré pm' ~'eau, ce 1Ï,q tlÎidle Pll'écieux et irremp[laçahl'e. A part sa vertu U'till~'1ïalÏl re, ~'eau po\S'sèlde une p'll'iss'a'I~'0~ de charme qui ,a inspiré à tl'aV'ers l'e s âges [e'S peintr'es, [leiS poètes, le's mU'SI1JClelliS. J aü.q'll'e's Burdet présentm'ia, 'a u COUTS die cette émilSsion où, 'P'récisérnffilt, Ile compos'ltem.' s' e:st efforcé, par le ll110yen 'rue Wa musi'q ue, de ,o réer chez l"aud~te'll'r l'impression oauS'ée par ~es dive,r s hruits de feau, de lia dmte d'une goutte au roulement des Hots d'un gl'and filleuve.

Un chant de Noël, conte de Charles Dickens (LM.S.) adalp té 'p al' Norette Mertens

Vendredi 25.11.1966 Le calcul mental dans la vie de tous les jours (M.S.) pail' J.-J. Dessoulliavy et D. Auhert Une émission ,d'un genre D!ouveau, à llaqUJe1['e p'all'tIÏl~ip'm''Ont alCtivement . les éilèV'es. Une émission-'concoU!rs powr files p'O's'SlesseU'Œ c~e f,etUliI.H'e1Js ,die d'û'cumentatlOn.

Vendredi 2.12.1966 POUir le 'c entenai'r e de la nla isSJanrce de Romla in RoillLand: Jean-Christophe CS.) pair Richard Bernall~d D11am'aturge, musicoŒ'Ogue, hiog11alp he, épistoJl,ier et 'r om1ande!l', Ro~'ain ~o[­ Land a vécu durant um certarÎn nomhre d'Ia nnees 'éLans notre pays, a Geneve d'alho11d, ensuite à V iillLeneu'V'c. A Il ' occasion du 'c entenluil''e ,de s,a naioSs\ance, Ri'chra'l'd Be'l'nla lrcl évoqUJeil,a une pm'tÏ'e de l'œu'Vl'e principale ,du romlanoi1e!r: «Jean.lChri's tophe ».

Vendredi 9.12.1966 Le Gloria d'Antonio Vivaldi (S.) pm' Anclré Charlet 'ContempO'l'am de Haendel et de Jean-SéhalStien Badl, Viva1lldô. se d~'stingue par sa musique tout imprégnée de dlarté 'l atine. Le « 'GlliO'l'ila » évoque la 'spaenJd>em: de Œ 1a Basll ique de St..,M arc à VeniS'e.

Vendredi 16.12.1966 Connaissez-vous Rudyard Kipling? (M.S.) pail' J ealfillle Kocherhans A Il 'heure où l,es f'routières tendle nt àS'lerŒacer, à Il 'heur'e où les moyens .d'infOl"lll'a tion mettent clIans notre Cha'llIp V~ISU;el et ,alUicIJitiif ce quIÏ se pals~e. dans les différentes p'rurties du glohe et l11ême danlS ilIes les'Paees extra-,a tmospheTl'ques, ~a découverte d'U!Il lauteur qui Is 'est exprimé dans Ulne autre langue que la nôtre ne p'a raît pas supe.rf1ue. L'luis toire Id e Mowgllï, le pe~it ~10m,me éllJe~é pair des (Loups s'e1lon lia lolÎ ,de illa j'tmg'lie Ille mlanqwm'la palS .cl'lntere'S'S'eIl' ]es Jeunes auditeurs ,die s Id eg'rés moyen et supéri'eUlr . 40

Nous connaissons le illlervei:lJJ.eux pouvoilr dre ,flals'c in'a tion qu'e:-:erC'ent les contes sur 'l'inliaginaüon d'es enfants jeuillies et 'm oins jeunes. « Chant Ide Noël» introduia.'a ,l es éJlèves dans 'c ette pério'd/e Ifll'l11 ineulS'e ,dIes fêtes ,de fin d'année. REMARQUES: Toutes les émissions sont diffusées à trois reprises dans la journée: 9 h. 15 10 h. 15 et 14 h. 15. Une émission n'est rentable qu'à la condition d'avoir été bien préparée préalablement et d'être exploitée après sa diffusion. Les feuillets df; dOCLtmentation auxquels on peut s'abonner ci raison de Fr. 2.- par an, auprès de «La Radio à l'Ecole », CCP 12 - 8502, Genève, contiennent les indications qui permettent une bonne préparation des émissions. L'envoi des fiches-critiqu es au Service de l'enseignement primaire et ménager contrib.ue à une adaptation toujours meilleure des émissions radioscolaires auX nécessités de la classe et au gOLÎt des élèves. Sion, le 27 septemhl."e 1966. Le Servi,oe de l"'ens'e ignernrent pri1l1raill"e . et ménager

Aux institutrices et anstÎtl!,ltEmn ~ommençant cet automne leur première, deuxième ou troisième année d'enseignement Nouis VOUIS la'Ppel'Ons ~.a d écision du chef du Dé p:a ll'tement de riustrurction du 12.6.1964, Ja ux tel'mes ,d e llalq'ueJ]]Je vouis êtes tenus d"alck-esser à J'inspectell1' de gymnastilq tl'e, lavant l''Ouvertur'e du CO'llJr'S slco[laÏTe, l'e progll'Ia mme dre gymn1a'stiqtlle que vous avez él ah o'lié pour votll'e c~as's' e. Bon nomhre d'entre vOU1S se son t déjà 'ac'q llittés 'd e cett'e tâche. 'Que les autres veui'lllient hi'e'Il se l11ettre en Ol~dlre S'a nlS rtJaQ'd1m', et SUIl'tout nous éviter de l:eur arclil'esser tm l~appe~ personne[ ! P. CUl'dy, tinsp. de gymnastique

pUlbll~que

o

S L

Ces trois lle tt'l."es 'Sont hi,en connu'es de miQiJ.,irel'is d'enfants surisses. EUes·Jle s'eIJ''Ont Mentôt de tours Iles enfants du VaUIa.ils g.râce à la p'l'éci'eus'e colŒ:ahoraüon du corps enseignant de ce canton. L'OeuvTe SuisS'e des LectU'relS pOU!l'. hl J etUnesse prend UIll nou'Veil essor chez nou'S. En effet, Ire Dépall'tem'e nt de , 1'inS1'1.'Uctitm publ'Ïque vient ,d e ,dés,igne.r Monsieur Lévy Pitte1oud, inspBctertl1' de l'enS'eignement, p om: Ile reptésenter au sein du Comité 'r 'Ü1uandde l'OSLo ChMfue district possède un chef du réseau de vente des hrrochures auquel vous pouyez adresser vos commandes.

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RappelIons que lia Fonda,t ion de Œ'Oeuvll'e SuilSise d'eS Lectures pour J.a Jeunesse a pour huts lia p'Ub~!i'Clartion à un PTix modeste de bons ouvrages d~stiné:s à lia jeunesse et rédigés ,dlans ~Ies 'dIiff érente'S ~anguelS nationaJ/e's, lainsi que Jem.' pTOp'a g,ation à travers tout le p'ays. Le COll'PS enlSeignla nt de ce oan'ton ne peut qu'la ppTouver de tels buts. TI s'eifforoera d'a'P'Puyer Jes eHorts de ['OSLo Qu'i[ en soit paT av'a noe chaleureusement remercié.

Liste des dépositaires OSIL en Va,lais Districts Brig Conrthey Hérens Martigny Monthey Haron Oestlilch St.,;MauTi'ce Sion Visp

Karl! Wicki, Knahenschuille, 3900 Brig Guy GeIl'Il1anieJr, institu1:Jeur, 1961 E'r d,e-Conthey Louis PitteiLoud, instituteuT, 1961, Hérémence Ferllland Mouiliin, 'c h. des BOlIDes-'Lruites, 1920 Martigny-Vi[[e Joseph Rilh eaud, instituteur, 1870 Monthey Kaw Wi'c ki, Knabel1!schu.l1e, 3900 Brig Jean . .Gérarrd M'O'ri'sod, ifilStiltuteu.'r , 1904 Verrnayla z Antoine CÜ'I~/aIl'd, institut eurr , 1962 Pont-cle-1Ia-Morge Max R,aiber, Sekundrui1Jehrer, 3930 Visp

Les districts d'Entremont, die Conches,dJe Loèche, de Ra'r ogn'e Oc6denta[, de Sierre, n'ont pas encore d,e dépO\Sitla ire OSLo

Cours de hockey à l'école: Ce COUll'S a'UJrla Heu à ,La patinoilre de Ma,r tigny, Ile dimlanch'e 13 novembre, de 8 h. 30 à Il h. 30. LI s'adrcs1se aux in:stitutfleurs 'q ui désirent mieu~\. commÎtr e et flMre pra,t iquer à Jle1.u·s 'éllèves ee jeu éld ucatif et vill'ill ,q u'els t ~e hockey. Direction: Guy Rev'a z, instituteurr, Vem1ayaz. fuscription indils'p' en'Sra!b~Je - ,d'ffi'nier déi1ai, lundi 7 novembrre.

Cours de patinage à l'école: Ce 'c ours est orgacisé, p 'aT'aWlè::Lemenrt au COUiriS ,d e hockey, à lia patirnoirre de Martigny, ~'e d>:Ïimanche 13 novembre, de 8 h. 30 à Il h. 30. Jrl s'Iardrresse 'a ux in'stitutem's et institutrices res'p on'Siab'l'es de l'enseignemen t dre ~a gymna's tique dans l'e ur citasse et qui ont l'heureuse possibilité de conduiJre leurs éllèves à Il a p'a tinoiire. Direction: RogeT Theux, m,aÎtr.e cle gymnastÏ'q u(e, MaTtrigny. 42

Attention: pour iLes cowrs de hockey et die patillla'ge à l'écoilte, il est abso~u­ IIl'ent indi's pensahIre de s'insorire aUlp'l'ès de Roger Theux, m'a Îtl'e de gymnalSrtique, Marrtigny, jUJSqu'au lUlllJdi 7 novembre. Si le n ombre d'insCil'iptions est ÏnSfllffÎlsant, le 'COUTS est suppil'lÎmf. Cours de Yoga: Ce COU!l'S, 'c omprenant 5 séanoos, est o!l'~amse à lla sailile die gym du coililège Ste-Marie à ,M ,a!l'tigny, Iles 29 octobre, 5, 12, 19, 26 no'Vemrhre, soit [e Siamedi à 17 heJUJres. Direction: Mme Zita Delawoye, p!l'ofesseur die yogta,. Les pel'S'onnes que ce COWl'S intéresse sont priées de s'insaliÏ.'r e en versant }a finanoe de Fr. 25-. - au CCP 19 - 838, Ass. MaÎtl'es die gym. du VlailiailS roml(lruI" Le chef technique: R. Theux

Cours régionaux d'automne 196'6 lundi 24 ootOibtre 17 h. maJl'di 2'5 OIctobre 16 h. 30 'c onvo'c. pa'r le ,d.ï.rect:eu!l' m'elr'or:edi 26 oOfJohre 16 h. m 'ffi'ûl"edi 26 'Ü'otohre 16 h. oonvoC. p'a'l' 'l e 'dliTecrteur mlMidlÏi 25 OIotolb re 16 h. 45 nuall'idli 25 O'ct'o hre 16 h. 30 Inm,di 24 OIotohl"e 16 h. venda.'edi 21 oCltobl"e 16 h. 30. me1"CIl".edi 26 'Û1otohre 16 h. m 'ffi·'CIJ."edTi 19 octOlbre 10, h. 30 m'ffi'CIl"esdi 9 nOVlembre 10 h. 30 marrdlÏJ 25 octobre 16 h. mwœedi 19 'Octobre 17 h. marrJdi 25 ootobre 16 h. AyeIllt me1"O'l'edTi 23 novembre 17 h. Grône et Gr,ang'e s ilam.,dri 24 octobre 17 h. Chawais et Chippis m 'aIl',d i 25 octobre 16 h. 30 FThanrthey, ,L ens et Chermign'On oonvoc. par le drire>CJt!eu!l' Vissoie illlM,di 25 octobre 17 h.

VoruV'l'y Vetrna)'laz Mall'1igny-'Coim be Le Châble Orsièrres FullLy Saxon RiddlCS el! Leytron ]isé'l.,aHLes Cham'Ûson Aaxlon et V étroz Cünthey Erde NelHlaz Vex et Hérém.ence Sav:ièse

J.-G. J. ..G.

M'oris'Oid MO!rrsold L. Tête P. IFelllljay L. Tête R.OaJl'll'on R. Theux G. DelaWoye G. DeJlallloye T. Chât'l'iand M. Héa~arr,d D. FfUI1IlJeJaux D. FfUlI1eJaux P. GUJassey

S.

De~alLoye

R. Héri,t ier P. GlLassey V. VuistinlCll' J.-P. Mi,che1liLod

R. Mitttaz Ph. Theytaz 43


S S MG· Commission technique

Statistique des examens d'aptitudes physiques de fin de sco'l arité 1966 dans le Va:l ais romand

PUBLICATION DElS COURS !D'HIV'ER 1966 La ComnüssÎlon technique de IDa Société SUl]SSe Idles maÎtl'es die gynulIasltiq'Ue olrgan:ûse, pOUll' le Dép'all"t'emenrt milirta::ÏIIe fédéTall, les ,c ours die pm,,cec1ionnement -suivHIlJts poulr 1e CO'l'pS enseignant de toutfJe [la Sui'Sse: a) Cours préparatoire pour le brevet d'instructeur de ski No 27 'Nltias (p-oUl' aieS 'cal1Jc1i,da't s ,d e langue la[UleI11Ianc1e) - No 28 Monts-üheVil~eui,ls (1 dals'S'e pO'Ul' 1es oa([lJdiclru{js de langue flrançaise) Les m,a Îtres qui s'intéressent à ces C01.111"S doivent f,a!Îll'e 'Pal'V,eniI1' lieur Înls-c ri'p tron SUll' lia fonTIu!1e usueil.l1e (voir sous: ReI11Ia:rques) au p'l'ési,dent ,de iteuil' 'a\s'SOicilalti'on ca!Iltollialle ,de maîtres ,de gyullla,stiqrtIJe jUlsqu'au 12,11.66. li1s join(lronrt égoaJI'elnent urne attestation ,certifiant qu'iil.s ont eléjà s'lllÏvi un 'COiUll"S 'cle 'teclllli'qule de ski, et 's "engagel'ont à se mettTe à Ula ,di:s'p o's ition ,elles awtolr Îtés soo];alÎ'l"œ 'e t Ide \lJeu,r asso. datio:n pour cl.:Ûrigel' (les COUir'S elle ski S'coUla,i re.

b) Cours pour l'enseignement du ski à l'école du 26 'a u 31.12.66- No 28 Monts-'Chevll'eui1iS - No 29 Les niaihfJJe'l"ets -:,- - No 30 Schwefell. :herghrud - No 31 SOl"elllberg -::. - No 32 Stoos - No 33 Ai!roJo {du 3 au 7.1.1967) - No 34 SeehenaiLp ':'. * DaIl!s Ices coU!rs, U1l'e OLa'sse est Tés'e rvée aux pao.'üdpian'IlS ,de plus ldie 40 ans. c) Cours pour l'enseignement du patinage à récole - No 36 Moutilm' (poUir (Le COIl"PS eiIl'seignJa:nt IdJe ÜlangUle fll'a!Ilçaise). REMARQUES: Participants: ces cours d'hiver de il,a SSMG sonrt prévus 'poUir les maÎrtJ1'8S qui enseignent le' ski ou le patinage à ~,'écoŒle ou 'q ui Ico[JJllalb oil:ent àLadUiect1'o:n de oa:n1:pS de ski. Les 'C'OIU!rs S'ont mixtes. Indemnités: il1 S'eria a1Woué une !Ïnlde'l1111it'é OOUlVl1i anrt en grlande prurtÏJe Iles u1'a,i,s ,de Il ogeIn'ent et de p 'e nsion. Les {,rlaÎ's die voya'ge, tIajet 11e plus dlÎJ.~ect du Heu où ['on enseigne au lieuc1u 'COUJl:S sonlt reIll'hoursés. Inscription: Il es mlaoÎtr'es qui s'inrtéT'e's's'e nt à un 'COU11i S clle:maIl!deTont une formuJ]ie d'inscT,i'pt~on à P. 'CUl'dy: insp. gym:n., ;alV. Ritz 35, 1950 Sion. Cette fO!rnml1.re peut lau\Ssi êh~e ohtenUie auprès ,du p1'ésiclent elle ~a C. T. de Il a SSMG. La fO!l"'IDiUœe dûmeIllt rem'pil i'e S'era envoyée jus qu"au 15.11.1966 à Max Rei'l1fInann, Seminlaœ HofwiJ., 3053 Miilllchen'buchsee ,B E. On ne p 'e ut s'ill'S'criT,e qru'au 'O'OUil"S le plns p1'Ü'che de son ,donliciUJe. Les inscriptiol1!s mco.J1l1pllètes (pa'l' ex. 'S1alllS a'ttpE-f:aÛon des arut01'1télS soowaÎlres) ou taTdiÏves ne lS'ont pa's prÏtses en Icon'3ÎellératiO!Il. Le nombre de 'pŒ,a'ces à chraqru'e ICOiU.r'~ est ~lÎimité. IChraqll!e maître inscrit là ru:n COU1\S {l"'e cev,ra une répollise juS'qu'au 7.12.1966 et 'S"laihstilencl.r.a de toute démlal1'che ,p ersonn'e!lŒe. IL e 'p résiclent 'de la C.T. cle ]a S.S.,M .G.: M. Reinmann

J. Examen

Nombre

%

81

7,38

1.

Dispensés méd,i üallement

2.

Examinés

3.

Ont réussi lies 6 épr,eu'Ves

627

61,71

4.

N'ont pars réussi les 6 épTeuves

389

38,29

5.

Ont réus'Si Wa cOru.Jrse

872

85,82

6.

Ont ll·éUBSii 1Je saut longueur

882

86,81

7.

Ont l'éU!ssÎ lie 'saUlt appui

89Q

37,79

8.

Ont réussi ~e [Ia:nlc er

883

86,82

9.

Onrt réussi Ile grimpe:r

835

82.18

Ont réruss~ [Ile jet du bouJlJet

794

78,14

10.

1016

Il. Insignes 1.

Insignes :déllivrés

247

-

24,31

2.

Ont :r em pUJi Iles C'onditÏlons à !La COUI1"S'e

343

-

33,75

3.

lau saut 101J.1'gueur

404

-

39,76

4.

au gri.mpeT

428

-

42,12

5.

au jet de boulet

443

-

43,60

L'inspecteur eantonal de gynm'âstÏtque: P. Curdy Sion, JJe 19 jruiIiJJet 196'6.

Ce que Il es enfants pensent de leur père A 7 I8ns': P,a'Pll' s'wi,t toult. A 10 -a ns:

Pap'a S'a'Î!t be'a ucoup.

A 15 ans:

J'en s'a ilS ,a uss'i long qll'epapa.

A 20 ans:

Papa. 'eslt vieux jeuelt ne s'll'it1: rien du tout.

A 30 a.us: H fa.udl'a'ÎIt peu't·êt,r·e que Je demande ["av,1s' de mon pèTe. A 50 dIUS: Ah! lS'i -seU'Lemenll: je pouv,a is encore ,cousulh er mon tpèœ !

44 45


Procès-verbal de la séance du

4. Commission des re[.atioll'S ,a vec l e Dépa!l." teJIIl'ent

5. Co'm mi::;sion die particip'ation à

Comité SYE

res'P'on/Sla,b1e

Heumau.l.l . FOUirnier

res1ponlSiabl'e

ZUiber

réh,bo!l.~ation

elles diveTS manue[1S S'coŒ'a1Ir:es

6. Commissi'o n dre pm'ticipatio!l1 aux program· . Sion, we 25 aloût 1966 -

E-ooiLe p!limaÎll"e -

SaJlle des mlaÎtres

Présildenrce: M. Louis H 'e umlrunn Présences: Tous '}les mem]n'es

1.

1.

Prog1 amm'e pOUlr UiIle al1fl1ée de tr'avaiil. Nom,Înation de :dlÎffél"enrt'e s commissions Conférences de M.le r,d père PéJI'in P'r emiers conta.cts 'a vec Œ la 'c ommi's sion de réoTg>anisrartiûn 4

7. Comrm issi'On a!l.·üsti'queet cufltu l'eUe

reSipoIli3ialh l!e

Pi gn'a t

8. Commission des intérêts mlatédells

respoIliSlalb lle

Da!l'iheillIJay.F oru'TnlÎer

ex'amel1'S

,'Ile Rel Père Pér'in 'p 'r oposre rrnne toui'nlé e die ,conlfélrle nce:s Ig'orus' iJJes 'ausp'Î:ces de la SYE et de SIVR. AV'a nt die dlOuneT unie réponse c1éfinitive aru conféTel1'cieT M. P ignla t est chargé d'étudi,eJ.' paulS à fond cette questi,on, '

Divers

M. l'Ia bbé P,annatier, lTI'embr'e dru comité désigné }J'al' Mgr ,d'ollUle sa démission, M. H eilluann 'communiqwe!!."a 'c ette décision à Mgr et :Lui suggérera, pOUT ce

Programme d'une année de travail

tempJ1a.oen1'ent, M. Il'ra'b bé Béra!l'd.

Ceilui proposé pal' c.:Îl'culaia.'e par M. H'e um'a rul l'ejoint singulliièrenlent ~1e:S sug. gestions contenurers dlans urne :Lettre ,a'clrressée 'a u p'l'ésident pal' M. Paul Pignalt. .De cette ,d isoussion p rl'éIlimÏnalÎ:r e, iŒ 1"08'SOlr t 'c[,aÏ1:t"ement que le 'coffilÎté de lia SYE se fixe, pOlUJr l'oannée en cours, urn p'rogrla!lnme ayant p'l'incip'a(1emen t. t'1,ait aux questi'onrs de pédagogi,e et d'éldlU'oat,ilOn, c:eci 'pOUll' respecter ~es c1iéci:!ions prises pa'!' iJ.'aiS'S'embWée tderulial~e de Mla!l.,tigny, en juin 1966. Afin de mi'e'Ux fixer les gI4anides lignes de ce pa.'ogl~a'111me et dre commencer à iLe mettre à exécution, M. Heumla ml propose l.a 'Constitution die diverses com· missions. Le principe géné11ail. qui régit ces commiss<ions est Ile suivant: a} Un membre du comi,té SYE falÎt pral1:tie die droit d~ chaque commiJsrs~on et, en principe, lia p'r éside; b} Ces 'commissions sont 'com'P'0sées de 3 memhres, dont deux choisis p,arr le le membre dru comite SYE en fla i's ant pa'r tire, ces dleTIlie!fs pouvant éimaner d'arutres mi[ile ux que la SYE propTement cÙÏ"be; c} Une fois conlS'tituées, ces commissions p!l'oposent 'a u 'c omité !lies suj'e ts qu'eilŒes .,d ési!rent étudier et, après avoir ,s iégé à cet effet, en font ra-ppo!l.'t au Comité. Pû'Ul' l'instant, ce sont les suivantes:

1. Coonmissiondre «E,coiIre v'a llaisanne»

resp'onlSiahlle

Roge!!.' RieclreT

2. C0ffiIlll1ssi1on pl'eS/se en génrélraJ

re:spon'S1ablle

F. DelSilarzes

3. Commission reWatioil1s extéliewrf',s SPR, CIPER, GRETI

resp'0niSlahLe

J. Folllonioc

46

RoruilIiler

eJt

Confé:'ence du Rd Père Périn

Ordre du jour:

2. 3. 4.

respol1l.Siahl'e

mes

L a. Com1mlÎlsslÎ-on de l"éorganiSiatioil1 fe1~a son lJ.' a'p poTt dès que S'es tl'avaux am'ont aboutI à des cOfiioluls iro!ll's pros définitives . E'lliS'eigne, I}le 1er S'erptem'b'l'e 1966. Le s'eCil:étaÎ'l:e: J. F olloniel'

Commentaires L'Ialc tivité d'un hom'm e comtm'e Ice1lllJe ,d'ul1'e sOlcilé té n''e51 Vil'la.iiIllenlt effica'ce que si ~l~'e trouve son exact équiùibl'e entre le passé et ll~' avenÏ!l.·, entre [les valeurs die tl'adl,t!'onrs et J,es arudialces de rentrepTi'S'e. La ùJectu!l.'e du bref proto colLe de ~Ia séance du 25,8.1966 signifie bien que ri'en n'est Il aissé 'a u hasaTd. Dans la 'l'épa!l'tition Id es Commissions, chaque distrÎ'ct a sa part de re·s'poll'sab:illités. , ~ 5St , clr~marirclé, à chaqu.e coUlègUie, de COill1!lllrunlÎ'q uer désirs et objections. Si [l'raxwme, a sa' vaŒ'e' ul1.' : !l.'Î'e n ure 'SIe construit <"an'" h . l'lIen ne se 'p'el'cl, l'len ne se 'o rée, 1 0 , eut o'U!sl-~lel11ie, et sans l'effort de Cha'C"lill. Le Valliais de œem'alÎn exige notre CollIla'?OIrla tlOn a .t~u~. V?t:e conlÎté ,dlésiQ' 1a c:I:itiqUle en tant qu'examen l'aisonne die S'on 'alCtlvIte malS N ne S'au'! aIt 'aClce<p te~r lia 'cenSUl'e qui bll àme et 'Condamne tout. E'picez vos C!l'itÎtqutes ,de beall'corUtp c1e goûts et ne ceniS'll'1"ez notl'e travraiU !J?-"?vec un brin de charité et 'ap'l'ès mûres réHexions, D'artll0U'l1'S vO'lllcl.Jvaient d-Ivl'Seœ DlOS org'a nis'atÏ'ons. Est·'ce hien oppOirtun ? De tous Wes Ic ôtés s"annonrcent 47


de grandes fusions -- p'l-esse, f,ahrique's, hanques - . Pair ,e sprit d'inclé'p end1anc'e et de clocher, nous, VaŒaisans ,aurions-noU!s 1'auclace de voguer à contre-eoUirant, simplement pOUl' nows singuJlal'i.ser. Per1s onne die sè'i,e'llx n'ose y songer. Avant de prendre ceTtaines dé cilsi onrs, méditons lm peu SIUIr 1'aetion généreuse et pacificatrice de St-Nilc oJals die FUtu'e. IGe Haut ProteoterUIl" de lJa S.V.E. et -l'e pIus saint des Suisses, et, Ire plus Suisse cles saints - doit nous inspiret une conduite sage et cligne.

18

-

R. Rieder A l'occasion de ses 90

Perles enfantines

ans d'activité, la

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parce qu e le WAT ne possède'a ucu n méca nis me; pa rce q ue le W AT ne peut j amais faire de tac hes ; parce que le W AT est pour v u d'un e crête incrustée qui assure la pos itio n correcte de l'in dex; pa rce que le WAT se remp lit avec de l' encre avantage use en flacon .

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en Le nou vea u stylo scol ai re J iF vou s dispen se de tran c ~ er d'emblée la question, car il est conçu à la foi s pour les deux systèmes: rech arge au moyen de la cartouc he flexi ble nO23, ou rempl issa ge pneuma tique avec d~ l' e ~ c re en fl ac on, grace a un mécanisme très simpl e. Voil à ce qu i fa it du JiF un stylo scolaire tout prêt à répondre aux préfére n.c es individu ell es, salt avec sa carto uche de plastique, si rap ide et si propre, soit que vous rest iez f idè le à la traditi on plu s éconâmiq ue du flacon .

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