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XVIIIe année Octobre 1973
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paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
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Sœur Marie-Rose, maîtresse de méthodologie à l'Ecole normale des filles; . MM. Arthur Borloz, inst. secrétaire de la SPVal; Pierre Mermoud, directeur de l'Institut ~t-Raphaël; l'abbé François Pralong, professeur à l'Ecole normale des garçons ; Jean-Pierre Salamin, pédagogue du Département de l'instruction publique; Roger Sauthier, professeur; Michel Veuthey, professeur; Vincent Dussex, instituteur; Jean-Pierre Rausis, rédacteur
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Sommaire
00 19ditot1a1
EDITORIAL: A. Pannatier
De CIRCE 1 à CIRCE II
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Education préscolaire
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EDUCATION ET SOCŒTE : Gaston Mialaret
ACTUALITE PEDAGOGIQUE: Recherche pédagogique en Valais ODIS Les sous-commissions de CIRCE II . A. Pannatier Enquête sur les tâches à domicile. Comité SPVal L'éducation musicale dans nos écoles - La méthode Ward Oscar Lagger
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De CIRCE 1 à CIRCE II
Ainsi que nous l'avons dit dans le numéro précédent de «L'Ecole valaisanne >}, CIReE Il a consacré la durée d'une année scolaire entière à mettre en place les bases de travail des sous-commissions. Malgré les échéances impératives fixées cette fois-ci par la nécessité d'assurer un enchaînement direct dans l'application des programmes après la quatrième année, cette période de réflexion était indispensable. Leur mission fixée désormais d'une manière précise, les groupes de travail peuvent se mettre à l'œuvre rapidement et conduire avec célérité les recherches qui leur sont confiées.
DIDACTIQUE: M. Roten J. Gay
Pierre Bruchez
La région de Sion Travaux manuels : Camion en carton ondulé La pâte à papier . Poisson L'apprentissage de la respiration .
29 40 41 42 43
VIE CORPORATIVE: V. Dussex V. Dussex V. Dussex P. Fauchère
L'ODIS à mon service Indice suisse des prix Emissions radioscolaires de novembre Caisse de prévoyance
46 47 47
Roger Besse Communiqués généraux:
Communiqués officiels du DIP: Directives concernant le sport scolaire facultatif pour les écoles communales et régionales du canton du Valais. 53 Situation dans le domaine de l'engagement du personnel enseignant du Bas-Valais 1966-1973 56 Demande d'emploi, soins dentaires, concours, revues, livre, publicité . 59 à 68
ERRATUM: Dans la note de la rédaction concernant l'article « Eveil de l'enfant à la vie religieuse )} paru dans notre précédent numéro, il fallait lire : « ... qui s'est déroulée à la collégiale de Neuch âtel. .. )} et non pa:" : « .. . dans le canton de Vaud .. . )} . Nous prions M. Roller de bien v.ouloir nous excuser de cette erreur. LEGENDE DE LA PHOTO DE COUVERTURE: Le Bureau de CIRCE II lors du lancement des sous-commissions le 21 septembre 1973. De g. à dr. : Mme Neuenschwander, secrétaire, M. Nussbaum, président, M. Cavadini, délégué à la coordination romande, M. Bovard, vice-président, M. Neuenschwander, délégué de CIRCE.
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Avec le recul, il est possible d'analyser aujourd'hui les aspects principaux de cette coopération qui s'est établie, développée et affermie tout au long du cheminement de cinq ans parcouru par CIReE 1.
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INFORMATIONS: DIP
Il faut espérer que l'esprit dans lequel ont été élaborés les programmes jusqu'à la quatrième année anime dès maintenant les nombreux pédagogues de Suisse romande, responsables des degrés 5 et 6.
Il fallut prendre conscience d'abord de la diversité des cantons, de leur génie propre, de leurs particularités, de leurs différences, de leur autonomie en matière d'enseignement et d'éducation. On convint que cette situation devait être respectée en ce qu'elle comporte d'essentiel et de fondamental. La finalité de l'école, le concept philosophique sur lequel repose chacune des législations scolaires ne furent jamais mis en cause, chaque canton gardant sur ces problèmes sa façon de penser. Dans les faits, cet esprit se traduisit par des décisions rarement prises au vote, par la défalcation d'une partie de l'horaire scolaire réservée à des disciplines non coordonnées et dites vernaculaires et par le maintien d'une certaine souplesse dans le temps respectif accordé à chaque branche soumise à coordination. 3
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Ces indispensables réserves n'empêchèrent pas les travaux d'atteindre leur objectif, l'harmonisation des programmes, non pas faite de compromis, mais recherchée et voulue dans une marche convergente de tous en avant. Ainsi la coordination, s'enrichissant de sa propre substance, débouchait sur le progrès pédagogique dont elle devenait l'élément créateur. Une des caractéristiques des programmes romands semble résider dans la part faite à l'imagination, à l'esprit inventif. 'Cela n'empêche pas un réalisme de· bon aloi, une adaptation constante aux aptitudes respectives de chaque âge pris en considération. Point de théorie fumeuse ici, mais une construction solide, ordonnée, faite à la mesure des utilisateurs que sont les élèves. Ce souci de la réalité scolaire telle qu'elle existe et non pas telle qU'on pourrait la souhaiter en un rêve utopique, il faut le rechercher dans le fait que les programmes sont l'œuvre de praticiens confrontés chaque jour aux problèmes et aux difficultés de la vie de l'école. Entendons bien par praticiens les maîtres et les professeurs aux divers niveaux, les directeurs, les inspecteurs, les responsables des départements, tous en prise directe, à des plans différents, avec les réalités quotidiennes de la conduite et de l'organisation de l'enseignement. Nous abordons ici l'un des aspects principaux de cet esprit qui s'est créé tout au long des travaux de CIRCE, l'union à un degré sans doute jamais atteint, de forces t;lussi nombreuses au service de l'école. On sait pourquoi, initialement, les représentants des organisations pédagogiques ne furent pas associés à l'élaboration des programmes. Il s'agissait, pour les départements, d'étudier les projets de 'CIPER, émanation de la Société pédagogique romande. Dès que l'on eut conscience de la di- . mension tout d'abord insoupçonnée qu'allaient prendre les travaux, la participation des enseignants eux'-mêmes devint une réalité indiscutée. Et ce fut alors cette recherche communautaire, par-dessus les barrières que sont ou peuvent être les frontières
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cantonales, les séparations des ordres d'enseignement, les compartimentages des responsabilités. Des préjugés tombèrent, des malentendus se dissipèrent, la camaraderie, l'amitié même naquirent au profit de la cause qui était devenue l'affaire de tous. Rien ne fut facile cependant et les affrontements se maintinrent jusqu'aux ultimes séances de travail. La volonté d'aboutir, le souci d'objectivité de chacun et, disons-le, la haute qualité d'une présidence unanimement admise vinrent finalement à bout des difficultés. Au moment où s'engagent les travaux des sous-commissions de CIReE II, il faut souhaiter, avons-nous dit, que cet esprit demeure et se renforce. De nombreux éléments permettent de penser que ces vœux se réaliseront. La coordination scolaire bénéficie de la vitesse acquise; une expérience positive existe et vient de réussir; les bases d'une juste coopération ont été jetées. Au niveau des personnes, une continuité est assurée tant au sein de la commission plénière qu'à l'intérieur même des groupes de disciplines; la présidence n'a pas changé. Certes, CIRCE II va se trouver au devant de difficultés nouvelles dont la principale est qu'il faut élaborer des programmes pour des degrés appartenant selon les cantons à l'un ou l'autre des ordres d'enseignement primaire ou secondaire. La commission plénière s'est agrandie numériquement ce qui n'est pas forcément une garantie de meilleure efficacité. Mais l'on peut admettre raisonnablement, si les conditions de succès décrites ci-dessus sont re,m plies, une issue favorable des travaux dont l'échéance, répétons-le, est impérative. L'année scolaire qui commence sera déterminante à ce sujet. Puisse-t-elle combler ceux qui croient à l'avenir de nos écoles cantonales coordonnées sur le plan romand en attendant qu'elles le soient peut-être un jour au niveau du. pays tout entier.
Anselme Pannatier
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'1 .111EDUCATION ET SOCIETE III
Education préscolaire Discours d'introduction présenté par Gaston MIALARET Professe ur à l'Université du Québec et Président mondial de rOMEP lors du Symposium de Venise sur l'éducation préscolaire UN BESOIN UNIVERSEL Ce n'est pas au pays de Maria Montessori que je rappellerai que le XXe siècle est déjà et sera de plus en plus celui de l'enfant, celui de la reconnaissance de ses droits, celui de sa ({ promotion spéculative» (Jean Bourjade). Si le jeune enfant a été, selon les lieux et les moments de l'histoire, l'objet de soins plus ou moins attentifs, on peut sans crainte affirmer qu'actuellement, et dans tous les pays, l'éducation préscolaire est devenue un sujet de préoccupation aussi bien pour les éducateurs et tous ceux qui les entourent, psychologues, pédiatres, sociologues, travailleurs sociaux, que pour les parents, que pour les administrateurs et les hommes politiques. Cette préoccupation est née non seulement sous l'influence des problèmes posés par les nouvelles situations techniques, économiques et politiques mais à la suite des efforts entrepris par les grandes organisations internationales telles que la Société des Nations, l'ONU, l'UNESCO, le Conseil de l'Europe et, plus modestement par toutes les organisations non gouvernementales parmi lesquelles je me permettrai de citer l'Organisation mondiale pour l'Education préscolaire dont le très récent congrès, à Bonn, a regroupé plus de 1 500 participants venus de plus de 50 pays différents.
Dès 1923, en effet, on peut lire dans la Déclaration dite de Genève: Art. 1er: ({ L'enfant doit être mis en mesure de se développer d'une façon normale, matériellement et spirituellement. >} Il faut attendre le projet de 1950 des Nations Unies et surtout la Charte des Droits de l'enfant de 1959 pour trouver, exprimé clairement et explicitement sur le plan international, la nécessité d'une éducation qui commence à la naissance. Enfin, c'est en 1961 que le Bureau International de l'Education de Genève a consacré.b une de ses sessions à l'éducation préscolaire; c'est dans la Recommandation No 53 que se trouvent exprimés, avec le plus de force l'ensemble des problèmes de l'éducation préscolaire. Nous devons aussi ajouter que l'accent mis par quelques écoles psychologiques, l'école psychanalytique en particulier, sur l'importance décisive des premières années dans l'évolution psychologique ultérieure a été d'un grand poids dans le changement ' des attitudes de l'adulte vis-à-vis des très jeunes enfants. Nous savons parfaitement maintenant (travaux de Spitz, Bowlby Roudinesco) qu'il ne suffit pas d'assurer au jeune enfant des conditi0ns hygiéniques et alimentaires excellentes pour lui créer les conditions d'un développement psychologique équilibré. Dès sa naissance l'enfant est un être qui réagit .émotionnellement d'abord, socialement et gestuellement ensuite, ses premières expériences risquent de laisser des traces profondes dans son ' psychisme. La reconnaissance du rôle joué par ces premières années a été un facteur
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décisif pour mettre en lumière l'importance d'une éducation préscolaire qui commence dès la naissance. En face de ce vaste mouvement, que pouvons-nous observer dans la réalité? Est-ce que la situation de l'éducation préscolaire répond à ce que nous voudrions qu'elle fût? Est-ce que toutes les magnifiques déclarations ' d'intention ont été suivies de réalisations?
mondiale. Actuellement le taux moyen d'accroissement de la population mondiale est de 2 % mais, plus spécialement pour les enfants de 0 à 4 ans il f' ~t compris entre 2,1 et 2,2 %. C'est dans ce cadre général que nous devons replacer la situation européenne pour la juger équitablement et le tableau suivant nous y aidera:
TABLEAU 1 Pourcen tage moyen d'accroissement de la population ' scolaire entre 1960 et 1968
QUELQUES DONNEES SUR LA SITUATION DE L 'EDUCATION PRESCOLAIRE
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Un tableau à la fois exhaustif et precis serait très long à brosser. Nous allons essayer de grouper, autour de quelques idées générales, les éléments d'une description et chacun pourra, au cours de ses expériences, apporter les éléments complémentaires qui lui paraîtront indispensables à l'exactitude du tableau. Nous voudrions tout d 'abord insister sur la relativité nécessaire et indispensable des jugements que nous devons porter et sur l'obligation de prendre une mesure de l'ampleur des phénomènes. Si nous nous référons aux statistiques publiées par l'UNESCO il y avait en 1968, 487 millions d'enfants de 0 à 4 ans (487015000) dans le monde et l'Europe prenait dans ce total une place importante avec plus de 61 millions. Ces nombres n'ont de signification que si l'on connaît les taux annuels d'accroissement de la population 8
Ensemble du monde Afrique Amérique du Nord. Amérique latine Asie Europe et URSS Océanie Etats arabes
2,02 2,59 1,21 2,87 2,32 0,86 2,03 3,09
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2,17 2,70 -1,66 2,70 ' 2,87 -0,61 0,81 3,27
Nous voyons donc que le nombre des enfants d'âge préscolaire (considéré ici de o à 4 ans) tend à diminuer en Europe et en Amérique du Nord alors que les Etats arabes, par exemple, vont avoir à faire face à de difficiles problèmes en ce domaine. Si l'on met en regard les effectifs de la population totale et si l'on .ne considère que la tranche d'âge de 3 à 4 ans (que l'on estimera par hypothèse au ~ de la population totale) nous observons le tableau suivant:
TABLEAU 2 EFFECTIFS ENREGISTRES
ui ~
du monde 487015 121 754 35780 10000 Afrique 58 197 14549 180 50 Amérique du Nord 21590 5397 3413 "1000 Amérique latine 44024 11006 1 613 500 Asie 299981 74995 13 700 4000 Europe 61 104 15276 16773 et URSS 5000 101 Océanie 529 2 119 30 230 70 Etats arabes 21 365 5341 Une méditation, même sommaire, sur ces chiffres, met immédiatement en évidence l'effo rt gigantesque qu'il faut encore faire si nous voulons que se' réalise, progressivement, une éducation préscolaire systématiquement et correctement organisée.
Nous devrions pourtant pousser plus loin nos analyses statistiques parce que ce que l'on groupe sous l'expression «Europe et URSS » ne constitue pas, comme diraient les mathématiciens, un ensemble homogène. Tous les pays d'Europe n'ont pas atteint le même degré de scolarisation pré-primaire et la simple considération du rapport entre le nombre d'enfants et le nombre d'éducatrices est hautement significatif. Il nous est donc difficile de répondre d'une façon catégorique à une question telle que: l'éducation préscolaire est-elle bien développée en Europe? Une réponse qui ne tiendrait pas compte de la situation mondiale serait non. Une réponse qui tiendrait compte de la situation des autres pays serait oui . .Cette réponse moyenne doit, d'autre part, être accompagnée de nuances puisque tous les pays européens ne peuvent pas être placés au même niveau de réalisation. Ces quelques réflexions nous permettent d'entrevoir à la fois la variété des situations et la complexité des problèmes soulevés par l'éducation préscolaire. 9
D'ailleurs est-ce que nous mettons tous, sous l'expression «éducation préscolaire» les mêmes significations? Il est utile d'examiner rapidement comment évolue ce concept d'éducation préscolaire pour que chaque pays puisse se situer par rapport à ce cadre général.
enfant, c'est tout l'ensemble des parents qui est atteint. Pour certains pays, développer l'éducation préscolaire c'est avoir le moyen d'agir sur la population et de développer les principes fondamentaux de l'hygiène, de la nutrition et de la vie familiale. Le très jeune enfant constitue, beaucoup plus que l'enfant d'âge scolaire, un trait d'union efficace entre l'école et la famille.
QUELQUES MODIFICATIONS
Il est évident que dans les sociétés en très rapide expansion les structures familiales sont quelque peu bouleversées: l'éloignement du lieu de travail de celui de la vie familiale, les horaires qui ne correspondent plus à ceux des cycles naturels, l'éclatement de la famille en des lieux de travail très éloignés les uns des autres font que le jeune enfant n'a plus aucun point fixe et manque d'une totale sécurité psychologique: au lieu d'être ballotté d'un côté et de l'autre un établissement d'éducation préscolaire lui assure la stabilité indispensa ble à son évolu tion.
DANS NOS CONCEPTIONS Les établissements d'éducation préscolaire sont nés des besoins sociaux. L'école maternelle la salle d'asile, la casa dei bambini, le ja~din d'enfants ... s'occupaient des enfants livrés à eux-mêmes par suite des besoins croissants en main-d'œuvre féminine de l'industrie naissante. Ces éta blissemen ts pou r « garder» l'enfant, sont dev~nus très rapidement des établissements d'éducation, modification que l'on peut observer très facilement dans tous (ou presque) les pays européens. Mais cette fonction sociale initiale n'a jamais disparu, même si elle s'est modifiée pour s'adapter à de nouveaux besoins. Récemment encore, dans son rapport sur les tendances de l'éducation en 1968-1970, l'URSS signale que «tout en assurant une éducation harmonieuse et une bonne préparation à l'école, le réseau toujours plus étendu de ;~rdins d'en~ants a permis aux mères de concIlIer plus facIlement leurs tâches domestiques et leur vie professionnelle» (ED / BlE Confinted 33/4, p. 8). D'une façon plus précise l'éducation préscolain~ joue un rôle fondamental sur le plan social dans la mesure où, à travers le jeune
Le rôle social de l'éducation préscolaire apparaît aussi dans la lutte qu'elle mène contre les inégalités sociales. Je suis convaincu de l'importance de l'éducation préscolaire pour amenuiser les insuffisances linguistiques des enfants venant des milieux économiquement et psychologiquement pauvres et donner à tous les enfants les mêmes chances ultérieures de réussite scolaire et professionnelle. Je voudrais aussi signaler, comme le faisait si justement la délégation italienne lors de la Sixième conférence des Ministres européens de l'éducation en 1969, le rôle important que doit jouer l'éducation préscolaire auprès des enfants des travailleurs migrants. La
situa tion européenne actuelle va permettre un développement de plus en plus grand des échanges dans le monde du travail. Les familles transplantées, et les plus jeunes enfants, doivent s'adapter à de nouvelles conditions de vie. «Les parents manquent souvent à des obligations primordiales du fait qu'ils ont tendance à utiliser une langue assez pauvre (le plus souvent un dialecte) incapable d'exprimer la nouvelle réalité culturelle. De plus, l'enfant est généralement placé dans un milieu . éducatif qui, de toute évidence, répond aux exigences culturelles du pays d'accueil. Ainsi le processus d'adaptation et de formation culturelle est sérieusement entravé dans les écoles mêmes qui sont destinées à surmonter les difficultés inhérentes à la période d'adaptation aux nouvelles conditions d'existence.» (CME / VI-69, 10, p. 83.)
actuellement, dans le détail des « taxonomies» des objectifs pédagogiques, affirmons que de telles études ne peuvent se faire qu'à la lumière des recherches les plus récentes et les plus solides de la psychologie, de la biologie et de la sociologie. Depuis la création des premiers établissements d'éducation préscolaire nos connaissances psychologiques ont considérablement augmenté et il en est de même en ce qui concerne la biologie. Une vue plus exacte et plus précise des étapes du développement de l'enfant, une connaissance plus approfondie et plus nuancée de l'action des différents facteurs qui agissent sur ce développement nous permettent, avec plus de réalisme et d'efficacité, de définir les objectifs et les fonctions de l'éducation préscolaire.
L'éducation préscolaire nous apparaît donc maintenant dans un contexte où les facteurs sociaux, économiques, techniques, et politiques varient très rapidement. Le développement, par ailleurs, de tous les moyens rapides de communication et d'information nous amène à reconsidérer les objectifs et les fonctions de l'éducation préscolaire. Examinée d'autre part, dans la perspective d'une éducation permanente dont l'installation se fait progressivement, l'éducation préscolaire, comme il en est de même pour tous les autres niveaux, doit constamment remettre en question ses objectifs et ses fonctions.
On peut grouper autour de trois titres les fonctions de l'éducation préscolaire: un rôle éducatif, un rôle compensatoire et thérapeutique, un rôle de dépistage.
OBJECTIFS ET FONCTIONS DE L'EDUCATION PRESCOLAIRE Une étude approfondie de ces questions exigerait beaucoup de temps. Sans entrer ici, comme c'est la mode dans d'autres domaines
Le rôle éducatif est joué auprès de l'enfant d'abord, c'est vrai, mais aussi auprès des parents et auprès du milieu considré dans son ensemble. Le rôle de l'éducation à la période préscolaire est assez caractéristique: il s'agit tout d'abord de regrouper, de coordonner et d'intégrer toutes les connaissances déjà acquises par l'enfant au cours de ces premières années. On considèrera facilement cette action sous l'angle individuel d'abord mais aussi sous l'angle social: la rencontre d'expériences analogues ou différentes chez les enfants sera l'occasion d'une réflexion féconde et d'un enrichissement. L'éducation consistera aussi en un élargissement des contacts de l'enfant avec le monde extérieur et en une amélioration des réseaux de récep11
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l'éducation préscolaire. Tous les établissements de la toute première enfance doivent se fixer comme objectif de mettre tous les enfants sur un pied d'égalité en ce qui concerne leurs chances de réussite quand ils abordent l'école élémentaire.
tion de l'information et de communication : dévèloppement perceptivo-moteur et développement du langage en particulier. Cette formation intellectuelle et logique ne sera jamais séparée de ses composantes affectives et sociales et le développement de la créativité de l'enfant sera l'objet de toute l'attention des éducatrices.
C'est ainsi que l'école maternelle exploitera toutes les possibilités de l'enfant et le préparera dans les meilleures conditions possibles à cette seconde étape transitoire de la vie scolaire qu'est devenue l'école élémentaire. La liaison entre les deux niveaux: préscolaire et élémentaire ainsi que les méthodes et les modalités permettant d'assurer aussi harmonieusement que possible le passage de' l'un à l'autre de ces deux ordres d'enseignement revêt actuellement une importance capitale 12
en ce qui concerne l'intégration scolaire de l'enfant. Le rôle compensatoire et thérapeutique de l'éducation préscolaire n'est reconnu que depuis quelques décades seulement mais de nombreux travaux de recherches prouvent abondamment l'élévation du niveau scolaire des élèves à qui l'on a assuré un enseignement compensatoire linguistique en particulier. Tous les rapports nationaux, tous les résultats scientifiques actuels mettent en éVIdence les différences d'évolution entre des enfants vivants dans des conditions économiques et culturelles différentes. A potentiel cérébral égal deux enfants élevés dans des fàmilles de niveaux psychologiques différents n'ont pas les mêmes chances ' de réussite scolaire. C'est contre cette injustice que l'école s'est dressée depuis quelques années et c'est à cette tâche authentiquement démocratique que doit s'attacher
Ces préoccupations ne doivent d'ailleurs pas se limiter uniquement aux aspects linguistiques des déficiences, quelles que soient l'importance de celles-ci. Il y a d'autres insuffisances perceptives, motrices qui, sans atteindre un niveau pathologique, constituent pourtant des handicaps pour l'adaptation ultérieure. C'est en ce sens que l'éducatrice préscolaire doit être attentive à toutes ces insuffisances pour être capable d'y remédier par des exercices éducatifs adéquats. A cet âge, plus qu'à tout autre, l'éducation doit répondre aux besoins de chaque enfant en particulier, doit partir de ce qu'il est pour essayer de développer en lui toutes les capacités, sinon les aptitudes, susceptibles de lui ouvrir ultérieurement les portes de la connaissance et de la culture. C'est à ce niveau qu'une éducatrice bien formée peut jouer un rôle de premier plan pour le dépistage d'insuffisances que les méthodes, les techniques, l'art pédagogiques ne peuvent pallier. Lieu d'activités libres et spontanées l'établissement d'éducation préscolaire est aussi un lieu privilégié d'observation pour l'adulte perspicace. C'est au cours de ses jeux, de ses contacts avec le monde et avec les autres enfants qui l'entourent, que le jeune enfant va manifester, par sa conduite, les lignes de force de son caractère et de sa personnalité. Dès cette époque on peut remédier à quelques insuffisances dont l'amplitude dépasse les limites du normal et orienter l'enfant vers le spécialiste qui connaîtra le traitement adéquat à appliquer.
Les remarques précédentes nous amènent à mettre en lumière la nécessité d'un travail d'équipe pour tous les adultes qui entourent l'enfant et qui s'occupent de son éducation .. L'éducateur ou l'éducatrice, quelle que soit la qualité de leur formation, ne peut devenir spécialiste de toutes les questions qui se rapportent à l'enfant et il ne peut, seul, faire face à tous les besoins qui se manifestent dans les différents domaines de la vie de l'enfant: pédagogique, biologique, psychologique, médical, social, pathologique... Il est donc nécessaire de ne plus considérer réducatrice comme la seule responsable de l'éducation totale de l'enfant; des équipes doivent se constituer autour de l'éducation préscolaire pour que tous les aspects et tous les facteurs du développement de l'enfant soient considérés, analysés et correctement utilisés. Dans cette équipe s'inscrive.nt évidemment, en tout premier lieu les parents qui, d'éducateurs spontanés et quelquefois incohérents doivent devenir des éducateurs conscients et aptes à collaborer au travail entrepris à l'école. L'école maternelle a donc ici un double rôle à jouer: former intrinsèquement les parents et en faire des collaborateurs lucides de l'école. L'enfant ne doit pas connaître deux méthodes d'éducation, l'une familiale, l'autre scolaire: l'ajustement cohérent des différentes éducations reçues par l'enfant est un facteur positif de réussite. EDUCA TION PRESCOLAIRE: SPECIFICITE ET ETAPE DE L'EDUCATION PERMANENTE Il résulte des considérations précédentes que l'éducation préscolaire a son unité, son originalité, sa spécificité. Elle constitue un moment privilégié de l'éducation des jeunes 13
enfants et requiert des conditions particulières d'installation et de développement. Il ne faudrait pourtant pas que l'éducation préscolaire ne fût considérée que sous cet aspect et qu'elle coupât tous ses liens avec l'éducation totale de l'individu. Si nous défendons âprement l'idée d'une spécificité · de l'éducation préscolaire nous ne défendons pas moins âprement l'idée que l'éducation préscolaire n'est qu'une des étapes qui doit conduire l'enfant à devenir un individu autonome, épanoui et équilibré. Dans cette perspective, l'éducation préscolaire, considérée de la naissance à l'entrée à l'école élémentaire, est le premier anneau d'une longue chaîne qui va se construire au cours des années, à l'école élémentaire d'abord, à l'école moyenne et secondaire ensuite. A travers la variété des situations et des processus la cohérence éducative devra être recherchée pour que l'enfant ne soit pas traumatisé par des oppositions, des conflits entre méthodes ou éducateurs successifs.
Le problème de la liaison entre l'établissement d'éducation préscolaire et l'école élémentaire ainsi que celui du passage de l'un à l'autre sont donc importants à considérer si l'on ne veut, par des actions maladroites, démolir le fragile édifice construit au cours des premières années. Il ne s'agit donc pas d'un problème mineur mais d'une question à
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beaucoup de variables. Je voudrais énumérer ici les différents facteurs qui doivent concourir pour que les chances de réussite pour le passage soient maximales. L'éducatrice préscolaire et l'enfant doivent tout d'abord se préparer à ce passage; l'éducatrice, un peu comme la mère de famille, doit accepter cette séparation nécessaire et préparer l'enfant à se faire une image favorable de sa nouvelle école. Le milieu récepteur, c'est-à-dire l'école élémentaire, ne doit pas se considérer comme étant à l'origine de toute l'éducation et ignorer tout ce qui l'a précédée: les éducateurs des deux niveaux doivent collaborer et établir les moyens d'assurer la continuité de l'action éducative aussi bien sur le plan des méthodes que sur celui du contenu. Des parents aussi ont un rôle à jouer dans la préparation psychologique des enfants et au cours de la période d'adaptation afin qu'une petite difficulté facilement aplanie ne devienne pas un abcès de fixation et se transforme en inadaptation caractérisée.
CONCLUSION Un très grand nombre de problèmes resterait encore à traiter et cet exposé a essayé d'ouvrir quelques portes, de tracer quelques lignes de réflexions et de discussion. Des questions très actuelles comme l'enseignement d'une seconde langue vivan te ou l'enseignement des mathématiques modernes n'ont pas été volontairement abordées. Nous nous sommes limités à esquisser les grandes lignes d'un cadre général à partir duquel nous pourrons travailler. Mais j'a~ pr~s le. parti du philosophe G. Berger qUI affIrmaIt que « pour agir il fallait accepter l'imper~ection ». J'ai agi et je vous demande d'être rndulgent . pour l'imperfection de mon propos.
Gaston Mialaret
Les modalités du passage du niveau préscolaire à l'école élémentaire sont nombreuses. S'il n'y a pas de solution unique à ce problème complexe il est important que dans chaque cas on essaye de trouver la solution qui permettra à l'évolution psychologique de l'enfant de se faire dans les meilleures conditions possibles.
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RECHERCHE PÉDAGOGIQUE EN VALAIS POURQUOI UNE RECHERCHE SUR L'APPRENTISSAGE DE LA LECTURE
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L'apprentissage de la lecture revêt une importance capitale dans le développemen t intellectuel de l'enfant. On peut considérer en effet que les acquisitions futures sont déterminées grandement par la manière dont cette première initiative s'est faite. Il ne faut par conséquent pas s'étonner si des recherches nombreuses ont été entreprises en vue de créer de nouvelles méthodes ou de perfectionner celles qui existaient déjà. En Suisse romande chaque canton était libre en ce domaine comme en ce qui concerne la conduite de l'école en général. Il y a quelques années, venue du Canada la méthode dite «du Sablier» fit son apparition. De nombreuses maîtresses s'y intéressèrent. Le canton de Neuchâtel décida de l'introduire expérimentalement, mais par-
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vint assez rapidement à la conclusion qu'une adaptation était nécessaire. TravaiIIant à cette tâche, Mlle Kemm, professeur de méthodologie de la lecture à l'Ecole normale de Neuchâtel et Mlle Basset, inspectrice d'école enfantine à Genève finirent par créer une nouvelle méthode intitulée « S'exprimer et lire ». inspirée du Sablier.
La question s'est alors posée de savoir si la Suisse romande allait voter pour l'une ou l'autre de ces deux nouvelles man ières d'enseigner la lecture ou si une autre méthode devait être recherchée. L'IROP accepta d'entreprendre des recherches à ce sujet. Celles-ci portèrent sur l'expérimentation neuchâteloise. Le numéro 8 d'avril 1973 de «L'Ecole valaisanne» contient de très utiles informations sur cette étude. Nous citons ici la conclusion du compte rendu de M. J. Weiss, auteur de l'article « L'expérience romande de lecture »:
« L'orientation ou les objectifs prioritaires de l'enseignement de la lecture ne sont
pas officiellement définis en Suisse romande. Aussi, pour obtenir une véritable évaluation , con vient-il de déterminer ces objectifs considérés comme critères d 'é valuation. Il s'agit là d 'une acti vité subjecth'e , non scientifique que 1'/ RDP sera amené à en visager pour recommander une méthode de lecture.
L'analyse scientifique seule ne peut que déterminer quels sont les objectifs pri vilégiés /Jar telle a l{ telle méthode et démontrer en quoi certain-s aspects de méthodes permettent d'atteindre mieux que d'autres des objectifs déterminé~
»
~
Après une étude approfondie des diverses situations cantonales, la conférence des chefs de service et directeurs de l'enseignement primaire de la Suisse romande et du Tessin, admit, en séance du Il janvier 1973, le principe d'étendre à tous les cantons qui le désireraient l'expérimentation des ' méthodes «Le Sablier », «S'exprimer et lire» et d'autres encore utilisées dans les écoles.
DEROULEMENT EN VALAIS Estiment qu'une expérimentation constitue un enrichissement, le Valais se mit sur les rangs. Les inspecteurs prirent contact chacun avec huit maîtresses de leur arrondissement qui acceptèrent de participer au travail sous la conduite de l'IRDP dont le relais cantonal est assuré par la personne de M. Jean -Pierre Salamin, pédagogue au DIP. Il faut préciser que le choix des maîtresses s'est fait en fonction d'une bonne représentativité des différentes classes enfantines du canton (âge de la maîtresse, années de service, nature de la classe, milieu, etc ... ). Une séance d'information eut lieu le 20 septembre à l'Ecole normale des instituteurs et réunit l'ensem-
ble du personnel engagé dans l'expérimentation . Celle-ci se déroulera par phases successives: application des tests (prérequis, globaux et analytiques) et des sondages définissant les degrés de compréhension, de créativité et de connaissance de la langue. Tous ces travaux seront effectués selon les principes de la recherche scientifique, ils n'auront pas pour but de con trôler les élèves et encore moins les maîtresses, mais de déterminer la façon dont les élèves apprennent à lire et de définir les 0 bjectifs a ttein ts par telle ou telle méthode dans telle ou telle condition. Une analyse globale permettra en fin d'expérience de faire un constat général concernant l'apprentissage de la lecture dans notre canton. De
même chaque maîtresse pou rra situer son enseignement par rapport aux objectifs à atteindre ainsi que le niveau de chaque élève par rapport à sa classe ou par rapport à l'en sem ble des enfants participant à l'expérience. C'est donc un travail de longue durée qui a débuté, travail original pour notre canton puisque c'est la première fois en Valais qu'une expérience scientifique de recherche pédagogique est effectuée. Au fur et à mesure du déroulement de cette expérience nous vous communiquerons des informations afin que vous puissiez la suivre, et ainsi connaître un peu mieux les procédés et méthodes de travail se rapportant à la recherche pédagogique.
ODIS 17
Liste des sous-commissions de CI RCE 1/ et des délégués valaisans
Les sous-commISSIons de CI R CEl 1 J. FRANÇAIS
Après avoir accepté la teneur du rapport intermédiaire et reçu de la Conférence romande des Chefs des Départements d'instruction publique le feu vert pour la suite des travaux, CIReE II a inscrit à l'ordre du jour de sa séance du 8 juin 1973 la désignation des sous-commissions (1). L'accord se fit en premier lieu sur la représentation respective de chacun des deux ordres d'enseignement concernés, primaire et secondaire, au sein de ces sous-commissions. Alors qu'on envisageait d'abord une plus grande participation du secteur primaire, on finit par admettre une égale répartitions des mandats. Par souci . d'efficacité et après des discussions assez longues, le nombre de personnes appelées à constituer chaque groupe de travail fut limité à douze, ce qui correspond à deux délégués par canton ou partie de canton
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de la Suisse romande. Le président et le secrétaire des sous-commissions sont choisis parmi les douze membres désignés.
Restaient alors à étudier les modalités pratiques de nomination. On convint que chaque canton - département et associations pédagogiques respectivement intéressées procéderait à l'établissement de la liste de ses propres délégués et la communiquerait au secrétariat de CIRCE pour le 2 juillet 1973.
C'est au cours d'une séance tenue le 14 juin 1973, et à laquelle participèrent Mlle la président de la SPVAL, M. le président de l'Association des maîtres de l'enseignement secondaire du 1er degré du Valais romand, le Chef du Service de l'enseignement secondaire et le Chef du Service de l'enseignement primaire que les représentants valaisans. .
furent désignés après avis des inspecteurs préalablement consultés. Les personnes présentées furent ensuite averties, eurent la possibilité d'accepter ou de refuser le mandat qui leur était proposé et la liste définitive reçut enfin l'approbation de M. le Chef du Département de l'instruction publique. Avant leur entrée en fonction, les membres valaisans des sous-commissions reçurent du Département une invitation pour une séance d'information qui eut lieu le 19 septembre et fut fréquentée par la totalité des intéressés. Deux jours après, toutes les sous-commissions étaient convoquées à Lausanne en vue d'un premier contact avec le bureau de CIRCE II. Désormais, les travaux vont pouvoir commencer. (1) Voir «EV>} de septembr~
1973.
P
S
M. René Zufferey, St-l ean M. Henri Maître, Sion
2. MA THEMATIQUE
p S
M. lean-Paul Savioz, Ayent M. Marc Dorsaz, Monthey
3. GEOGRAPHIE
p S
M . Henri Métrailler, Bluchc-Ranclogne
M. Gérard Vermot, Sion
P S
M. Réginald Broccard, Ardon M. Roland Pfammatter, Montana
Commission pédagogique
P S
M. Victor Joris, Sion M. Jean-Claude Georges, Sierre
ENQUETE SUR LES TACHES A DOMICILE
6. EDUCATION ARTISTIQUE
P S
M. Jean-Marie Monnay, St-Maurice M. Eugène Claret, Martigny
7. TRA VAUX MANUELS
P S
Mlle J uliane Bérard, Ardon M. Paul Allégroz, Grône
8. TRAVAUX A L'AIGUILLE
P P
Mme Suzanne Dubois, Martigny Mlle Lucette Perruchoud, Chalais
Dans le cadre de son activité, la commission pédagogique s'est penchée sur le problème des tâches à domicile. A cet effet, elle a mis au point un questionnaire et l'a soumis au personnel ens_eignant.
2. Rapport des districts et synthèse au plan cantonal. Le terme général «tâches à domicile» employé dans cette enquête s'applique à tout travail (leçon et devoir) effectué par un élève en dehors de ses heures normales de classe.
9. EDUCATION MUSICALE
P S
M. Guy Revaz, Vernayaz M. Fernand Tapparel, Sierre
En une matière où les prises de position sont parfois diamétralement opposées, il -était intéressant de connaître l'accueil que le personnel enseignant valaisan allait réserver à cette enquête.
RESULTATS DE L'ENQUETE
4. HISTOIRE
5. SCIENCES
10. EDUCATION PHYSIQUE
P.S. M. Paul Curdy, Sion P.S. M. René Grand, Sion
11. ECRITURE
(Reconduction de l'ancienne sous-commission de CIRCE I) M. René Délèze, Sierre Mlle Gertrude Carrupt, Chamoson
N.B.
Chacune des trois sous-commissions figurant sous chiffres 3, 4- et 5 ci-dessus désignera elle-même deux de ses membres pour constituer un groupe de liaison «connaissance de l'environnement ». Chacune des trois sous-commissions désignées sous chiffres 6, 7 et 8 prooédera de même pour la constitution d'un groupe de liaison « activités créatrices manuelles ».
A. Pannatier 20
295 enseignants sur 845 se sont sentis plus particulièrement concernés et ont répondu au questionnaire. Ces réponses (un peu plus du YJ) permettent à la Commission pédagogique de tirer des conclusions valables pour l'ensemble du personnel enseignant du Valais romand.
1.1. Donnez-vous des tâches à domicile? Oui 290 / 98 % Non 3 / 1 %. 2. Tâches écrites seulement? Oui 43 /15 % Non 140/47 %. 3. Tâches orales seulement? Oui 28 /9 % Non 135 /46 %.
1. Au jour le jour-? Oui 256 / 87 % Non Il / 4. %. 2. A l'avance? Oui 64 / 22 % Non 95 / 32 %.
Remarques: Tâches données à l'avance: travaux de recherche, documentation, vocabulaire, rédaction, étude de texte, poésie. 3. Donnez-vous des leçons: 1. Au jour le jour? Oui 204/69% Non 31/11 %. 2. Leçon par leçon? Oui 116 / 39 % Non 39 / 13 %. 3. D'une autre manière? (à préciser) Oui 22 / 7 % Non 56/19 %.
Remarques: Remarques:
Le dépouillement des questionnaires s'est effectué en deux phases:
Les enseignants ne donnant que des tâches orales sont des maîtresses des classes préparatoires. On retrouve d'ailleurs ce même pourcentage dans la question 4.6.
1. Synthèse au niveau des districts.
2. Donnez-vous des tâches écrites?
En général les leçons sont données cours par cours selon le plan horaire mais rappelées la veille de la récitation. 4.1. Donnez-vous des tâches écrites tous les jours? Oui 38/ 13 %. 2. Tous les jours, sauf le samedi? Oui 135 /46 %. 21
3. Tous les jours, sauf le samedi et le mercredi? Oui 114/39 %. 4. Donnez-vous des leçons tous les jours? Oui 130 / 44%. 5.Tous les jours, sauf le samedi? Oui 101 / 34 %. 6. Tous les jours, sauf le samedi et le mercredi? Oui 28 / 9 %. Remarques,'
Il ressort du tableau ci-dessus que le plus grand nombre des enseignants donne des tâches écrites tous les jours sauf le samedi et que la tendance e$t à la suppression des tâches écrites le mercredi surtout en période de sport parascolaire. En ce qui concerne les leçons, la majorité des maîtres en donne tous les jours. Une partie les supprime le samedi mais peu le mercredi. 5. Temps moyen pour les tâches à domicile : 1. degré inférieur Oui 92 / 31 % - de 30' de 30 à 60' Oui 53 / 18 % + de 60' Oui 14/ 5 % 2. degré moyen Oui 15 5 % - de 30' de 30 à 60' Ou'i 84 28 % de 60 à 90' Oui 30 10 % + de 90' Oui 2 1 % 22
3. degré supérieur de 30 à 60' Oui 29 / 10 % de 60 à 90' Oui 45 / 15 % de 90 à 120' Oui 8 / 3 % + de 120' Oui 1/0,5 % Remarques,'
La classification ci-dessus révèle que le plus grand nombre de réponses est donné par le degré inférieur. Le temps indiqué ci-contre est celui donné par le personnel enseignant. Correspond-il à la durée effective du travail de l'élève? Certains maîtres admettent que les élèves effectuent les travaux selon leurs possibilités. Dans les degrés supérieurs, les tâches à domicile sont souhaitées afin d'habituer les enfants à organiser leur travail en vue de l'école secondaire. 6. Les tâches écrites sontelles 1. un contrôle d'acquisition? Oui 184 / 62 %. 2. Une répétition? Oui 181 61 %.
3. Un rattrapage? Oui 35 12%. 4. Un travail personnel? (d'après les possibilités de chacun) Oui 62 / 21 %. 5. Un travail de recherche? Oui 77 / 26 %.
6. Un travail personnel (libre) ? Oui 46 / 16 %. Remarques:
Si les tâches à domicile sont avant tout un contrôle d'acquisitions et une répétition, elles tendent à englober d'autres domaines dans une conception plus moderne d'envisager l'enseignement: le tra vail personnel, la recherche de documentation, l'affichage, la préparation de petits exposés. 7. En général, donnez-vous un devoir écrit: 1. De français seulement? Oui 180 / 61 %. 2. De mathématiques seulement? Oui 164/ 56 %. 3. De français et de mathématiques? Oui 88 / 30 %. 4. Autres tâches, précisez Oui 28/9%.
Remarques,'
Autres tâches: dessin, sciences, géographie, leçon de choses, rapports sur l'actualité (presse) enquêtes, audition d'émission radio, vision d'une émission TV, recherche dans la nature. 8.1. Estimez-vous que les tâches à domicile nécessitent l'aide (non le contrôle) des parents? Oui 49 / 17 % Non 221 / 75 %.
Remarques,'
En ce qui concerne les degrés inférieurs, l'aide des parents est généralement souhaitée, surtout pour les élèves faibles: mise en page, solution d'une difficulté imprévue, les devoirs de mathématiques! Dans les degrés supérieurs, l'aide des parents n'est pas désirée. A cet âge, l'enfant doit acquérir le sens des responsabilités, savoir affronter seul des difficultés. 9. 1. Le contrôle des parents
vous paraît-il nécessaire pour l'exécution des tâches écrites? Oui 178 / 60 % Non 103 / 35%. Remarques:
Cette question a suscité de nom breuses remarques: encouragement pour l'enfant. Pour le maître, possibilité de se rendre compte de l'intérêt que les parents portent au travail scolaire; lien entre l'école et la famille au moment où l'on constate un rejet des responsabilités de la part des parents; moyen d'info rmation pour les parents; motif de dialogue entre les parents et l'école. 10. Avez-vous une étude surveillée: 1. Obligatoire? Oui 8 / 3 % .
2. Facultative? Oui 67 /23 %.
3. Cette surveillance a-t-elle été imposée au personnel enesignant? Oui 5 / 2 %. Il. Etes-vous favorable au principe des études surveillées?
1. Pour le degré inférieur? Oui 25 / 8 % Non 164 / 56 % . 2. Pour le degré moyen? Oui 60 / 20 % Non 94 / 32 %. 3. Pour le degré supérieur?
Oui 72 /24 % Non 95 /32 %. Remarques:
Le personnel enseignant, dans sa grande majorité, n'est pas acquis à l'idée des études surveillées pour les raisons avancées au point 9. Toutefois, certains pensent qu'en l'absence obligatoire des parents, il serait utile que ces enfants puissent bénéficier de l'étude surveillée. Cette étude serait surtout appréciée pour les degrés supérieurs. 12. 1. Seriez-vous partisan de confier la surveillance des devoirs à des personnes étrangères à l'enseignement? Oui 33 / Il % Non 225 / 76 % Remarques:
Contre: danger d'un conflit de compétence entre le maître et le surveillant de l'étude. Oui, dans le cadre d'un grou pe restrein t d'élèves si la
collaboration avec le maître est bonne. Oui, pour les écoliers de langue étrangère que les parents sont incapables d'aider. Proposition d'une surveillance d'étude confiée à des maîtres retraités, à des étudiants. PERSPECTIVES D'AVENIR 13. Estimez-vous nécessaire de donner: 1. chaque soir un travail écrit? Oui 23 / 8 % Non 133 /45 %. 2. Tous les soirs, sauf le samedi? Oui 83 / 28 % Non 67 / 23 %.
3. Tous les soirs, sauf les jours de congé? Oui ]27 / 43 % Non 50 / 17 %. 14. Estimez-vous nécessaire de donner : ] . Chaque soir des leçons? Oui 97 /33 % Non 70 /24 %. 2. Tous les soirs, sauf le samedi? Oui 85 / 29 % Non 57 / 19 %. 3. Tous les soirs, sauf les jours de congé? Oui 86 / 29%Non54/18%. 15.l. Seriez-vous pour la suppression totale des tâches à domicile? Oui 15 / 5 % Non 236 / 80 %. 23
2. Des tâches écrites seulement ? Oui 70 / 24 % Non 124 /42%. 3. Des leçons seulement? Oui 6 / 2 % Non 151 / 51 %.
A rguments pour Les travaux à domicile doivent demeurer; mais être courts et bien présentés. L'effort hors de la classe doit être maintenu pour former la volonté de l'enfant, l'habituer à une discipline personnelle, à l'effort, à la ténacité ... Le bon résultat est souvent le fruit de l'effort et de l'application. Certains élèves ont besoin de plus de tranquillité, d'un certain isolement que le cadre de l'école offre peu souvent. Prévoir des travaux de rattrapage et de recherche: aider les plus faibles, favoriser
l'éclosion de talents particuliers. Suppression de toutes tâches le samedi. Non à la suppression totale des devoirs écrits mais possibilité de remplacer les traditionnels « français» « calcul» par des travaux plus personnels. Si les enseignants des classes du degré inférieur envisagent la possibilité de supprimer les tâches à domicile, les maîtres des degrés supérieurs sont obligés de compter sur le travail à domicile pour satisfaire aux exigences du programme. Ces tâches sont indispensables : elles sont souvent le seul lien entre l'école et la famille. L 'opinion d'une catégorie de parents qui jugent de la valeur d'un maître sur la quantité de travail qu'il donne à faire à la maison est fausse mais la tendance actuelle qui consiste à apprécier surtout les maîtres qui ne donnent pas de travail à la maison est tout aussi erronée.
Arguments contre A l'usine, l'ouvrier «fait » ses huit heures et passe la soirée sans souci du travail du lendemain. A l'école, Penfant « fait » ses six heures; la proportion est raisonnable. Pourtant on lui donne une heure de supplément écrit, des leçons qui lui gâcheront la soirée. Peut-on s'étonner de sa fatigue? L 'enfant doit pouvoir organiser ses loisirs : cours de danse, musique - pratique du sport - mouvements de jeunesse ... Le devoir, comme la leçon, étant le prolongement d'un cours, le maître ne doit pas se sentir obligé de donner tous les jours des tâches. Le travail essentiel est celui qui s'accomplit en classe, non à domicile dans des conditions matérielles et pédagogiques parfois très mauvaises (bruit, place restreinte, concurrence TV). Comité cantonal de la SPVal
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L'éducation musicale dans nos écoles
La méthode Ward LA MUSIQUE, CET ENFANT ABANDONNE On s'accorde à dire que la musique est indispensable à l'harmonieux épanouissement de l'enfant. Parole pleine de vérité, mais qui, jusqu'à ces temps derniers, ne fut guère appliquée dans nos écoles. Tous se souviennent de cette heure hebdomadaire de musique qui fut pour l'enfant - si elle fut donnée - une heure d'ennui ou de rigolade, selon que le maître avait de la poigne ou n'en avait pas. Loin de nous l'idée d'accabler ceux qui, de près ou de loin , furent les responsables de cette déconfiture. Parmi les expressions artistiques, la musique est celle qui demande le plus gros effort d'approche' (le son ne se voit, ni ne se palpe !). Pour réussir, il fallait que le maître possédât un outil de travail, une méthode qu'à l'époq~e où l'on courait après le pain quotidien on ne fut guère en mesure de lui donner. Nos grands-pères nous parlent
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bien d'une tradition musicale vivace à l'école et au foyer. Mais plutôt qu'un moyen d'éducation, ce n'était là, sem ble-t-il, qu'un passe-temps qui d'ailleurs disparut, dès qu'apparurent le transistor et la musique en conserve.
tres plus avancés dans la méthode reçurent de l'Etat le soutien financier nécessaire pour suivre, au Centre Ward de Su isse à Bulle, une session les préparant à l'enseignement musical dans les classes supérieures.
RETOUR DE TENDRESSE
POURQUOI LA METHODE WARD ?
II y a cinq ans, le Chef du Département de l'instruction publique et ses collaborateurs créèrent une commission chargée de trouver un moyen de corn bler ce vide et, approuvant ses travaux, décidèrent d'initier peu à peu le personnel enseignant du canton à la Méthode Ward .
L'on s'est posé la question, ici et ailleurs, pourquoi le choix du DIP s'était porté sur la Méthode Ward, alors que d'autres méthodes (Willems, Martenot, Orff, Sauvain, etc.) étaient tout aussi connues pour leur efficacité. Trois considérations principales ont imposé ce choix:
Cette décision eut un écho très favorable auprès des maî~res: il fallut doubler, voire tripler les cours d'initiation à la Méthode Ward lors des Semaines pédagogiques. On procéda même, cet été, à une décentralisation des cours à Martigny et à St-Maurice, tant les inscriptions furent nombreuses. En plus, les maî-
1. La Méthode Ward non seulement couvre largement la matière du programme musical CIReE, mais encore en suit, à quelques détails près, la progression méthodologique. 2. Alors que la plupart des méthodes font appel à une instrumentation parfois très
complexe, celle-ci se limite à utiliser la voix et le tableau noir. Cela représente pour le recyclage des maîtres, pour la commodité de l'enseignement et finalement aussi pour la trésorerie de l'Etat un allègement su bstantiel.
3. La Méthode Ward a été conçue pour le maître de classe. Elle exige, en effet, un travail quotidien de ] 5 à 20 minu tes, travail qu'un maître spécialisé qui ne passe qu'une ou deux fois dans les classes ne saurait remplir parfaitement.
TOUS LES MAITRES DE CLASSES PEUVENT-ILS ENSEIGNER LA MUSIQUE? «Certains maîtres ne savent pas chanter. Inutile de leur confier l'enseignement du chant... Autant demander à des culs-de-jatte de donner la gymnastique! » Les déclarations de ce genre apparaissent souvent dans les conversations entre mem bres du personnel enseignant. Déclaration à l'emporte-pièce qui ne contient que peu de vérité: les maîtres qui chantent le Cantique Suisse sur l'air de la Marseillaise (comme d'ailleurs les maître - de - gymnastiqueculs-de-jatte), ça ne court pas les rues!
Pour appliquer décemment la Méthode Ward il suffit que le maître sache monter et descendre convenablement la gamme; le reste lui sera donné lors des cours d'initiation. II y apprendra à présenter aux élèves un chaînon après J'autre d'une matière qui paraît au prime abord extrêmement complexe, mais qui devient limpide et plaisant à enseigner, à condition qu'il sache frayer avec les enfants et qu'il les aime. Il s'initiera à une pédagogie qui rendra son enseignement très attrayant.
SOUTIEN A leur intention a été créé un dispositif de soutien. Quatre responsables chargés .. p~. recueillir les appels au secours ont été nommés: pour les districts de Monthey et de StMaurice: M .Bernard Oberholzer, 1968 CollOlnbey, tél. 025 4 45 12 ; pour les districts de Martigny et d'Entremont: M . Léon Jordan, 1891 Vérossaz, tél. 025 3 77 02 ; pour les districts de Conthey et de Sion: M. Claude Lamon, 3941 Flanthey, tél. 027 42747; pour les districts d'Hérens et de Sierre: M. Paul Bagnolld, 3960 Sierre, tél. 027 5 61 85.
METHODE-MIRACLE?
Il serait faux cependant de croire que le maître, une fois en possession de cette méthode, aura moins de travail : chaque leçon Ward exige une soigneuse préparation. En outre, les instituteurs font, au début surtout, facilement une série de fausses manœuvres résultant d'une compréhension imparfaite de la méthode et qui, peut-être les conduiront à douter de leurs vertus, voire à l'abandonner. Ainsi trouve-t-on dans le canton des maîtres qui, parce que insuffisamment initiés ou mal épaulés, se trouvent bloqués dans leur enseignement musical.
Leur fonction consiste à porter un premier remède aux difficultés qui se présenteraien t chez les maîtres de leur arrondissement et, si nécessaire, d'en informer M . Karth, directeur du Centre Suissse Ward. M. Karth se déclare prêt à rendre visite à tou t enseignant qui le désire. Connaissant l'extrême amabilité et la haute compétence de cette personnalité, nous sommes persuadés que bon nombre d ' instituteurs sauront saisir cette main secourable. Le DIP qui décidément ne recule devant aucun sacrifice pour assurer à nos enfants une solide éducation musicale,
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DIDtCllQlJE
L A REGION DE SION Remarque: toutes les références cartographiques se rapportent à l'atlas Siegfried 1 : 25000.
INTRODUCTION prévoit pour l'été prochain de nouveaux cours de recyclage destinés non seulement aux maîtres qui veulent parfaire leur acquis, mais surtout à ceux qui, lorsque viendra l'échéance CIRCE, auront besoin d'un outil de travail sûr et efficace.
La valeur d'une méthode se mesure, dit-on, à son efficacité. Le nombre toujours croissant des chœurs d'enfants, nés ces dernières années au fil du Rhône et placés sous la direction de chefs s'inspirant des principes Ward, constitue peut-être la preuve-
la plus spectaculaire des bienfaits de cette méthode. Mais ceux qui la connaissent bien savent que c'est en classe, par un enseignement quotidien et bien organisé, qu'on obtient d'elle le résultat le plus profond et le plus durable. . Oscar Lagger
Le paysage agraire de l'ensemble de la vallée du Rhône subit, depuis une dizaine d'années, une évolution qui efface chaque jour davantage le visage du Valais traditionnel. Les régions touristiques sont les plus touchées par ces transformations rapides. De nombreux chercheurs se penchent sur leurs cas et laisseront une image précise de l'époque de transition que nous vivons. L'évolution de la plaine du Rhône qui en trois ou quatre décennies est passée du marécage au jardin fruitier a également été relatée dans maints ouvrages. La région du Valais central, aux environs immédiats de Sion, fut très tôt mise en valeur et peuplée de façon plus ou moins dense; elle connaît elle aussi, depuis une dizaine d'années des transformations importantes liées avant tout à l'extension rapide de la capitale. Il nous est apparu utile dans le cadre des cours à option de géographie en 4e et Se année d'école normale, d'approcher le pro-
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blème de l'évolution du paysage rural et urbain de cette région où l'on considère toutes les mutations actuelles comme normales. Le gros bourg sédunois prend place depuis quelques années au rang des petites villes dynamiques: le secteur secondaire, autrefois presque inexistant, connaît un essor réjouissant; le secteur tertiaire s'élève dorénavant à la hauteur d'une capitale cantonale; quant au secteur primaire, il est peu à peu bousculé vers les zones périphériques et vers les coteaux, à proximité des terres autrefois consacrées à l'élevage et aujourd'hui en voie d'abandon ou de reconversion.
A. VUE D'ENSEMBLE DE LA · REGION (Fig. 1) Cette regIOn du Valais central c.onstitue l'essentiel du bassin sédunois. Nous l'étudierons en distinguant les ensembles suivants: a) La plaine du Rhône
Large de 1 à 2 kilomètres, partagée par les cônes de déjection de la Borgne et de la Sionne, la plaine du Rhône s'articule en trois parties distinctes: la région sise à l'est de la Borgne, celle qui va de la Borgne à Sion et celle qui s'étend de Sion à la Morge.
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b) Le coteau nord
Nous le limiterons aux bords des .plateaux de Savièse, Grimisuat et Ayent. Nous observerons d'abord la zone aux multiples visages qui est au contact avec la plaine; puis l'étagement vertical nous permettra de différencier le vignoble, les rochers non défrichés et les replats du coteau qui, il y a quelques années, portaient encore de nombreuses prairies.
Au-dessus de Savièse, les pentes trop raides et l'arête étroite du Prabé rendent les hauts versants inutilisables pour l'économie montagnarde. e) Les deux vallées de la rive gauche
dans lesquelles coulent la Borgne et la Printze apparaissent très différentes l'une de l'autre; nous les étudierons en remontant le cours de chacune d'elle sur quelques kilomètres. f) Le coteau de la rive gauche
c) Les trois vallées de la rive droite
Les vallées de la Morge, de la Sionne et de la Lienne ont beaucoup de caractères communs. Une approche détaillée nous révélera le visage propre à chacune d'elles.
Observé dans son étagement vertical il nous permettra de distinguer le bas du coteau à son contact avec la plaine, l'étage des vergers entre 600 et 1000 mètres, puis celui des prairies de 1000 à 1400 mètres et enfin de 1400 à 2000 mètres, le domaine forestier coiffé par les alpages.
d) Les plateaux de la rive droite
Ces épaulements constituent l'essentiel des territoires d'Ayent, de Grimisuat et de Savièse. Ils se subdivisent à leur tour en quatre types de paysages. La zone des villages s'étale généralement en -dessous de la cote 1000 mètres; on y trouve la plupart des champs, jardins et vergers; la vigne y prend une place croissante. L'étage des prairies abrite encore quelques agglomérations: Arbaz, St-Romain, Saxonne et F ortuno; il s'échelonne de 900 à 1200 ou 1400 mètres. Le domaine des mayens et de la forêt monte jusque vers 1900 mètres. Depuis quelques années il change d'aspect et voit se multiplier les constructions de vacances. La zone des alpages dominant la vallée du Rhône n'existe .u'entre la Sionne et la Lienne de 1700 à 2500 mètres d'altitude.
B. LE CADRE GEOLOGIQUE ET GEOMORPHOLOGIQUE (Fig. 2 - 3) La région que nous étudions se situe à la lisière nord des Nappes penniques, à leur contact avec les Hautes Alpes calcaires, au centre de l'ensellement séparant les massifs hercyniens de l'Aare et des Aiguilles rouges. Le front de la nappe du Grand-St-Bernard plonge ici vers le nord-ouest; il dessine un versant sud relativement raide. La vallée du Rhône s'est élargie entre ce système cristallin et les racines des Nappes helvétjques et ultra-helvétiques qui se dressent dans la même direction avec des pendages voisins de 75 0 . Les couches supérieures de ces nappes sédimentaires ont été tronquées et forment les plateaux de Savièse et d'Ayent, caractérisés par des alternances de roches dures et tendres.
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(Fig. 4) Les grands glaciers de l'époque quaternaire ont modelé le paysage du Valais central. comme celui du reste des Alpes du Vieux Pays. L'auge würmienne est aujourd'hui remblayée par 30 à 40 mètres d'alluvions qui donnent à la plaine du Rhône sa topographie très douce. Le glacier principal atteignait dans sa phase maximum l'altitude de 1800 mètres; lors de son recul il a laissé d'abondantes quantités de moraines sur les deux versants : les blocs erratiques cristallins sont fréquents aussi bien sur les contreforts du Prabé que dans la forêt de Thyon. Sur les plateaux de
Savièse, de Grimisuat et d'Ayent, la plupart des écailles plus résistantes sont tapissées de moraines et se présentent sous forme de croupes arrondies d'origine glaciaire: les drumlins. Faut-il rattacher à l'auge rissienne les épaulements du moyen coteau, entre 700 et 800 mètres, sur lesquels sont bâtis les villages de Grimisuat, Savièse, Erde, Salins et Baal'? La régularité avec laquelle cet étage topographique apparaît le long du Rhône valaisan semble confirmer cette hypothèse que réfutent certains glaciologues.
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Malgré une érosion fluviale puissante, l'empreinte glaciaire marque également les vallées latérales. Le val d'Hérens débouche en formant un gradin de confluence éventré par la Borgne; le vallon de Nendaz est encore suspendu en sa partie supérieure; l'activité torrentielle a été plus vive près du débouché. Les vallées de la Lienne et de la Morge montrent également des auges würmiennes profondément excavées par les rivières. Le vallon de la Sionne ne porte l'empreinte glaciaire qu'en amont du village de Drône.
L'usure des versants est encore vive le long des vallées latérales, mais, les torrents, partiellement captés par les centrales hydroélectriques, ont aujourd'hui un débit trop faible pour déblayer la totalité du matériel qui, de ce fait, n'accroît plus que faiblement les cônes de déjections de la plaine.
Les zones inclinées du coteau de la rive gauche sont également le siège d'une érosion natureJle encore vive qui . se manifeste par ombreux glissements ou tassements de rive droite c'est" l'érosion anprépondérante surtout" en
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dessous de la cote 800; le paysage naturel est bouleversé sur de grandes surfaces pour faire place à la vigne (Erde, Savièse, Ayent).
C. LE CADRE VEGETAL Il se caractérise dans l'ensemble par son étagement vertical et par les contrastes qu'offrent un versant nord passablement aride et un versant sud moins desséché. Les cultures fruitières occupent en gros la plaine et la partie basse du coteau d'ubac jusque vers 900 mètres. La vigne leur fait face côté adret: elle se limitait il y a peu de temps aux bords des épaulements de Savièse et Grimisuat; aujourd'hui elle conquiert la partie plus inclinée de ces plateaux pour atteindre sa limite autorisée: la cote de 800 mètres. La zone traditionnelle des cultures vivrières est en voie de disparition et c'est aujourd'hui la prairie qui remplace en altitude la vigne et les vergers .
Chapitre I: LA PLAINE DU RHONE De la région des Agettes, la vue d' ensem ble de l'espace qui nous intéresse est très bonne. Pour l'observation plus fine, les collines de Valère et de Montorge constituent d'excellents points de vue. a) Remarques particulières
Les cônes de déjection de la Sionne et de la Morge sont asymétriques; ils se sont surtout étendus vers rOuest de leurs débouchés dans la vallée du Rhône. Les reliefs d'amont (Valère et Tourbillon, Maladaires et Montorge) ont empêché les alluvions de s'étaler vers l'est.
La Sionne mise à part, il semble possible, dans cette partie du Valais central, d'établir une relation entre l'importance de la rivière confluente et l'étendue de son cône de déjection. Deux cours d'eau ont leurs confluents qui s'opposent directement ou presque: La Morge et la Printze, l'espace alluvial de cette dernière est de ce fait un peu rétréci.
b) La nature des terrains
Aucune étude à grande échelle dans la région: il facile de délimiter
géologique systématique n'a été réalisée jusqu'ici est cependant relativement les cônes de déjection des
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La forêt de conifères qui occupe l'étage ' supérieur a des lisières qui , grâce à la loi qui la protège, ne varient pratiquelùent pas:
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dans la plaine des strates de matériaux très différents se superposent: terre arable, sables, a rgiles, graviers, etc. , le tout étant noyé par la nappe phréatique à partir de un mètre environ (fig. 7). Des coupes semblables à celles des <<Îles» au sud du domaine Constantin, sont très fréquentes dans la plaine basse où le Rhône divaguait avant son endiguement. La couche de terre fine peut même être plus mince ; c'est ainsi que certains espaces de cette plaine demeureront impropres à la culture, les graviers étant trop grossiers et parfaitement délavés. 5c."'i\Mtn!!~t;ov\ ch I~ c.~rh ~t
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Dans les siècles passés, ces alluvion s grossières ont partiellement encombré les abords immédiats des cours terminaux qui n'ont, de ce fait, été que fort peu défrichés (cf, carte de 1880). Nous retrouvons encore sur les berges des bandes forestières, hélas de plus en plus
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affluents originaires de la rive droite. Ils sont constitués pa r des terrains essentiellement calcaires, bruns et noirs, qui contrastent avec les alluvions grises ou blanches abandonnées par le Rhône. La distinction est en revanche beaucoup moins aisée entre les terrains rhodaniens et ceux des cônes de la rive gauche (Borgne, Printze) et cela malgré la présence, pour la Printze surtout, de schistes carbonifères très foncés. Si, autrefois, on pouvait reconnaître les zones d'alluvions rhodaniennes grâce aux marécages, aux <<Îles», ou aux espaces non défrichés (cartel: 50000 de 1880), il faut aujourd'hui faire appel à d'autres éléments: étude topographique précise, détermination de la nature et de la grossièreté des galets.
36
Les tranchées faites dans les sols appartenant au x cônes de déjection présentent en général une structure homogène : graviers et terre y sont généralement bien mêlés et la nappe phréatique rarement visible. Actuellement, les rivières latérales ne charrient vers la plaine des galets plus ou moins volumineux que pendant les courtes périodes de crue.
La carte topographique au 1 : 25000, grâce à l'examen du réseau des canaux de drainage et d'évacuation, et à l'analyse attentive des
cotes d'altitude et des courbes de niveau qu'elle permet, est un précieux auxiliaire pour déterminer l'extension des cônes de déjection. L 'observation directe du paysage permet de repérer des dépressions et de légers surélèvements.
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La confirmation ou l'infirmation des résultats de cette première approche est possible par l'étude systématique des nombreuses excél.vations faites dans le sol durant ces dernières années: gravières, fouilles, fondations, défrichements. On peut en déduire que partout
37
étroites, qui coupent transversalement la vaIIée d u Rhône, faisant office de « rideaux-abris » (Bois de la Borgne, de la Morge et d'Aproz) . c) Le problème de l'eau
Avant l'ère des grands travaux hydroélectriques, le régime hydrologique du Rhône et de la plupart de ses affluents valaisans était caractérisé par des crues de printemps et d'été suivies d'un long étiage d'automne et d'hiver; la charge en matériaux en était d'autant plus forte. Le profil en long relativement peu incliné de la plaine valaisanne favorisait le dépôt des allll vions et la s[{rélévation pro gressive des différents lits. La construction des barrages, qui immobilisent les hautes eaux pour les libérer pendant la saison froide , a complètement bouleversé le régime des eaux valaisannes. La lutte contre les inondations a été longtemps une des préoccupations des autorités communales et cantonales; pour éviter les débordements et les catastrophes qui en étaient la conséquence, le Rhône et ses affl uents ont été endigués. Le fleuve est ainsi gardé aujourd'hui par des digues dépassant de 3 à 4 mètres le niveau de la plaine. Son lit principal est bordé de gros blocs qui protègent efficacement les berges contre l'érosion. Entre Tourbillon et Chandoline, l'endiguement en épis pratiqué au siècle dernier est encore visible. ' Ce système est aujourd'hui abandonné à cause des remous qu'il provoque. On pensait autrefois que les peupliers qui surmontaient les berges étaient un facteur de consolidation; on n'en est plus aussi convaincu: lorsque le
vent souffle en tempête, il sem ble que le balancement du faîte provoque un effort à la base du tronc qui désagrège les digues; c'est la raison, dit-on, de leur disparition progressive le long du fleuve ou de ses affluents. Les rivières sont, eIIes aussi, endiguées et les insuffisances corrigées; ce fut le cas récemment pour la Borgne et la Morge. EIles coulent souvent au-dessus de la plaine (Morge, Lienne). La Sionne s'est creusé un profond sillon dans la partie amont de son cône; ce ravin est aujourd'hui recouvert par le Grand Pont et la route du Rawyl. La Printze seule est encore sauvage; une énorme gravière ouverte sur son chemin l'empêche de déborder sur les terres environnantes. Les risques d'inondation sont actueIIement beaucoup moins grands qu'autrefois puisque les eaux de la partie amont des vaIIées sont stockées ou déviées pour alimenter les centrales hydroélectriques. Les rivières affluentes du Rhône demeurent cependant les pourvoyeuses d'eau d'irrigation pour les terres qui appartiennent à leurs cônes de déjection. A leur arrivée dans la plaine, eIles abandonnent à de grands canaux de dérivation (les meunières) une partie de leur eau; celle-ci est ensuite distribuée à l'ensemble du territoire par des bisses secondaires. La répartition de ces eaux d'irrigation, parfois ra res sur la rive droite, incombe aux pouvoirs publiques. Quant à l'irrigation de la basse plaine asséchée, elIe est assurée par l'élévation du niveau de la nappe phréatique; les canaux colIecteurs .sont munis d'écluses: baissées, elIes empêchent l'évacuation de l'eau de drainage et l'irrigation se fait par capiIIarité.
à suivre 39
eamion en carton ondulé
transversales) pour permettre le passage par la suite des axes des roues.
MATERIEL
Fixer au chassis: le moteur, la cabine (avec le toit) et la ridelle.
Chassis Cabine Toit Moteur Ridelle Roues
2 1 1 1 1 1
pièces pièce pièce pièce pièce pièce
17 X 6 cm 21,5 X 5,5 cm 8 X 5 cm 50 X 3,5 cm 25 X 1,5 cm 50 X 1 cm
Axes des roues 2 batonnets de Il cm. MARCHE A SUIVRE Chassis: deux pièces rectangulaires collées face ondulée contre face ondulée (ondulations
Glisser les axes des roues entre les deux pièces rectangulaires du chassis. Les roues sont ensuite fixées aux axes par collage. Roues et moteur sont constitués de bandes étroites enroulées sur elles-mêmes· avec l'ondulation tournée vers l'intérieur pour les roues, vers l'extérieur pour le moteur. Décorer selon la fantaisie de chacun en ajoutant: phares, fenêtres, plaque, enjoliveurs, pneus (scotch de couleur entourant la roue) etc ...
, . La pâte a papIer
Préparer la pâte à papier en faisant tremper pendant plusieurs jours des déchets de journaux bien déchiquetés dans un récipient d'eau. Bien malaxer jusqu'à obtention d'une pâte lisse facile à modeler. Incorporer un peu de colle pour rendre la matière plus consistante.
La pâte à papier retrécit au séchage. En tenir compte pour les dimensions du sujet à exécuter tels des fruits ou pour les personnages des marionnettes. Laisser sécher pendant plusieurs jours.
Peindre et vernir. 41
Poisson
L'apprentissage de la respiration
MATERIEL 1 mi-carton noir 40x40 cm. 1 carte teintée couleur 15x25 cm. 1 crochet de suspension un peu de colle
MARCHE A SUIVRE Découper dans la carte de couleur 2 cercles de 10 cm de diamètre. Dans chacun de ces deux cercles, tracer deux arcs de cercle dont les cordes seront parallèles et leur flèche égaie au ~ du diamètre du cercle initial. Vous obtenez ainsi pour chaque cercle six éléments (4 arcs de cercle égaux et 2 autres formes) voir schéma ci-contre. Découper ces deux cercles et avec chacun d;'eux confectionner un poisson selon modèle. Ajouter un cercle de 1, 5cm pour l'œil et quelques autres cercles pour figurer les bulles d'air.
Sans respiration, il n 'y a pas de vie possible. Les cellules de notre cerveau, privées d'oxygène pendant 3 minutes, meurent. Une mauvaise respiration permet de maintenir la vie mais détruit progressivement notre santé. Elle diminue nos capacités psychiques et physiq ues. Elle provoque un vieillissement prématuré. Une bonne respiration correcte est nécessaire à notre équilibre. "Prenez le temps de respirer, contrôler sans cesse votre respiration ; vous accumulerez plus d'énergie vitale, vous serez plus résistants aux infections et aux maladies" Dr AbrezoI. 1) Rôle de la respiration
L a respiration a pour rôle d 'apporter l'oxygène aux cellules de notre corps et d'éliminer le gaz carbonique et l'eau. 2) Les voies respiratoires
Elles comprennent le nez (la bouche) le pharynx, la trachée-artère, les deux bronches qui pénètrent chacune dans un poumon, les 2 poumons. R emarques .'
1. L 'échange entre l'oxygène et le gaz carbonique s'ef-
fectue au niveau des alvéoles pulmonaires (membrane d'une superficie de 200 m2) 2. La cage thoracique (vertèbres dorsales, côtes et sternum) les muscles intercostaux, le muscle du diaphragme assurent le renouvellement de l'air dans les ~oumons.
3) Comment doit-on respirer?
Une bonne respiration est une synthèse de deux respirations, thoracique et abdominale. 1ère phase: a) inspirer par le nez en sortant le ventre b) continuer à inspirer par le nez en dilatant le thorax, ventre toujours dehors. 2e phase : retenir l'air quelques instants 3e phase: expirer par la bouche et le nez en vidant d'abord le thorax, puis le ventre 4e phase: rester les poumons "vide~" quelques instants.
3e phase: expiration
2 temps
4e phase: rétention poumons vides 4 temps « Faites cette respiration plusieurs fois par jour, à chaque occasion cl table entre d eux plats, cl votre bureau, en promenade, dans votre lit. Votre état de santé sera amélioré, vous dormirez mieux, vos intestins fonctionneront mieux. » Dr Abrezol 5. L'apprentissage de la respiration
1er BUT: Expirer en rentrant le ventre Inspirer en sortant de ventre
4) Rythme de la respiration
1ère phase: inspiration 1 temps 2e phase: rétention poumons pleins 4 temps
1. Couché sur le dos, jam-
bes fléchies, yeux fermés. Inspirer et expirer par le nez. L'enfant «écoute» le bruit qu'il fait en respirant. 43
2. Position idem que un, mais avec une main sur le ventre et une sur la poitrine. L'enfant «sent» avec ses mains le mouvement de son corps dû à sa respiration. 3. Position idem que un, mais les deux mains sur le ventre, expirer fortement par la bouche en appuyant sur le ventre avec les mains. « Le ballon se dégonfle, le ventre se vide ». 4. Position idem que trois. Inspirer par le nez en sortant le ventre (sans décoller le dos du sol). «Le ballon se gonfle, le ventre se remplit ». 5. Position idem que trois. Inspirer sortir le ventre Expirer rentrer le ventre Attention les enfants font souvent l'inverse. Exécuter plusieurs fois jusqu'à ce que ce mouvement devienne naturel. 6. Idem que 5, mais de la position assise, puis debout. 44
2e BUT:
3e BUT:
Expirer par le thorax: Inspirer par le thorax
Respirer totalement respirer par le ventre et par le thorax 1. Position idem que 3. a) expirer fortement en se vidant (ventre-thorax);
~4li ,-
b) inspirer par le ventre puis par le thorax (ventre dehors) ; c) expirer d'abord par le thorax puis par le ventre.
2. Position idem que 3. 7. Couché sur le dos, jambes fléchies, mains sur les côtes, pouces et coudes au sol, yeux fermés. Expirer par le thorax en compressant les côtes avec les mains ; les coudes se rapprochent du corps. 8. Position idem que 7. Inspirer par le thorax en dilatant les côtes les ,coudes s'éloignent du corps.
1. inspirer par le ventre puis
par le thorax; 2. retenir son souffle quelques instants; 3. expirer par le thorax puis par le ventre ; 4. rester poumons vides quelque sinstants. 13. Idem que 12 mais de la position assise puis debout.
9. Coordonner les exercices sept et huit. «Faire l'accordéon ».
14. Exécuter cette respiration' dans la nature, en marchant, en courant ET ... BONNE VENTILATION A TOUS!
1O. Idem que 9 mais de la position assise puis debout.
Pierre Bruchez Maître de gymnastique
~ vie CORPORATive ,
L'ODIS a mon serVIce Chaque enseignant a sa forme de distribution du savoir. La formation professionnelle jointe au type de personnalité de l'éducateur font que tel mode d'enseignement est préféré à tel autre.
Il est évident qu'aujourd'hui on ne peut en matière d'éd ucation et d'instruction demeurer sur des situation acquises. On n'est jamais au but. L'action éducative se poursuit à travers toute la vie et se modifie constamment. Les mentalités changent. Les besoins changent. Les mutations sont fortes. D'où obligation de se ressourcer, d'être curieux du nouveau, de s'informer perpétuellement, d'être au courant. Non de faire table rase des modes de faire anciens, mais d'épurer, d'élaguer, de rafraîchir, d'éclairer autrement. Plusieurs sources nous fournissent ce renouveau: la réflexion en premier lieu, sa propre critique de sa façon de travailler, la recherche du mieux et du plus efficient, le contact entre collègues, le partage des modes de faire, la
discussion sur l'usage de tel livre, l'active participation aux divers recyclages, la lecture personnelle, et j'en passe. Encore faut-il prendre le chemin de la source. II en est un, parmi d'autres, bien tracé, construit adéquatement, dirigé avec dynamisme, tenu à jour et riche de prestations: L'Office de Documentation et d'Information Scolaires: ODIS, Rawyl 47, 1950 Sion, téléphone 027 3 93 65. Durant la cession d'été, M . Rausis, animateur du service, a fait invitation aux enseignants de profiter de leur séjour à Sion pour sentir mieux ce qui est là à notre disposition. Une visite prévue, une feuille polycopiée, nous informant des services de l'ODIS. C'est peu, c'est beaucoup si c'est occasion de relance et de renouveau. Je reprends l'information fournie à cette occasion :
1. Offerts en prêt
1. Des documents pouvant servir à la préparation des cours ainsi que des dia-
4. De faire des agrandissements en noir et blanc grâce au laboratoire photo. positives, bandes magnétiques, cassettes, montages audio-visuels. 2. Des ouvrages de psychopédagogie ainsi que des livres sur les nouveaux courants pédagogiques. 3. Des séries de livres pour pratiquer la lecture suivie. 4. Des reproductions d'art pour la décoration de vos classes.
2. Offerts en vente Tout le matériel pour les bricolages. Les commandes peuvent être faites par téléphone. 3. Offerts à ['usage sur place les installations qui permettent
Comment vais-je faire? Ma décision est prise. Je vais consacrer un mercredi après-midi à visiter plus à fond tout ce qui a été acheté pour moi et qui est là sur des rayons, derrière des vitrines, dans des tiroirs, mais à ma disposition et par moi à la disposition de mes élèves. Pour mieux m'enrichir, je vais y aUer avec un ou deux collègues. Et ce sera un enrichissement et des découvertes en commun qui nous pousseront au partage ultérieur et à un usage plus ample de ce qui est offert. En plus, un agréable après-midi loin du cadre des autres jours de la semaine. Bonne visite, collègue. V.D.
Indice SUIsse des prix L'indice suisse des prix à la consommation calculé par l'Office fédéral de l'Industrie des arts et métiers (OFIAMT) s'est inscrit à fin août 1973 à 139 points (septem bre 1966 : 100 points). Cet indice a progressé de 0.4 % depuis fin juillet (138.5 points) et de 8 0/0 par rapport au niveau de fin août 1972 (128.4 points). Cet indice reproduit l'évolution des prix des principaux biens de consommation et services entrant dans les budgets familiaux des ouvriers et des employés. Niveau fin août des neuf groupes de dépenses: Alimentation Habillement Loyer Chauffage et éclairage Aménagemen t et en tretien du logement
129.6 132.2 164.9 159 120.1
Transports et communications 136.9 Santé et soins personnels 143.1 Instruction et divertissement 131.9 Boissons et ta bacs 134.5 Rappel: stabilisation de nos salaires. Dès septembre 1972, date de l'alignement à la moyenne suisse, nos salaires correspondent à 125.84 points de l'indice des prix. Au premier janvier de cette année, une allocation mensuelle provisionnelle de renchérissement de 3 % a été ajoutée au traitement calculé sur l'indice précité. L'indice de septembre de cette année servira de base au calcul du taux à appliquer dès le 1er janvier prochain.
V. D.
1. De fabriquer des transparents . 2. De faire des prises de vue de documents sur films diapositives ou négatifs grâce à un dispositif de reproduction. _ 3. De reproduire des diapositives.
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47
rr 1 1 1
Emissions radioscolaires de novembre
POUR LES PETITS Lundi et vendredi 10 h. 15 - 10 h. 45 2e programme. C~;l1tre d'intérêt du mois: les moyens de locomotion. 5.11 et 9.11: Suggestions de créations d'élèves 12.1 1 et 16.11: Conte: Le volcan à musique 19.11 et 23.11: En bateau, en train, en avion 26.11 et 30.11: Présentation des créations d'élèves POUR LES MOYENS Mardi et jeudi 10 h. 15 - 10 h. 45 2e programme. 6.11 et 8.11: Age de la pierre taillée 13.11 et 15.11: A vous la chanson: «Le Noël du chasseur» 20.11 et 22.11: A vos stylos: Novembre 27.11 et 29.11: L'aquarium POUR LES GRANDS Mercredi 10 h. 15 - 10 h. 45 2e programme. Vendredi 14 h. 15 14 h. 45 1er programme. 7.11 et 9.11: Le monde propose: un magasine d'actualité 14.11 et 16.11: Le monde des sons sous la loupe 21.11 et 23.11: La radio raconte l'histoire 28.11 et 30.11: Exploitation des ressources naturelles
V.D.
Caisse de prévoyance (Suite à «Point de vue
»
du 15.9.1973)
Nous croyons utile de répondre par notre journal à diverses questions de nos assurés. Les données statistiques contenues ci-dessous sont tirées du Bordereau de traitement de l'assuré 332.013.205 du 1.1.73 de la comptabilité générale de l'Etat. 1. CONDITIONS DES STATUTS 1967 :
48
Salaire brut: Salaire de base + primes d'âge + allocation de ménage + allocations 1 enfant + allocation de renchérissement . Salaire cotisant: ba'se + allocation ménage + prime d'âge
33773.40 28891.80
Salaire net c'est-à-dire Brut moins (retenues AVS 4 Yz % + retenues CR 7 Yz %) . Cotisation CR 28 981.80 X 7 Yz % Pension de retraite 27 891.80 X 60 % . Pension de retraite et AVS couple (14400.-) cumulées Calculé en % du BRUT, cela donne . Précisons que la prime de fidélité n'est pas assurée et qu'elle n'apparaît pas dans les calculs ci-dessus. 2. CONDITIONS DES STATUTS 1973 :
Salaire brut Traitement assuré (Art. 14/1) : 75 % du traitement de base + allocation de renchérissement + al1ocation de ménage Cotisation CR 8 % du traitement assuré. Pension de retraite 22 318.80 X 60 % . Pension de retraite et AVS couple cumulées Calculé en % du BRUT, cela donne .
30 138.60 2 166.90 17334.31 734.93 %
33773.80 22318.80 1 785.40 13 390.27790.82%
Il n'est pas fait état à l'art. 14 des primes d'âge . Pensant qu'il s.'agit d'un oubli, nous avons tenil compte de ces primes dans les calculs. (art. à revoirJ.
3. COMPARAISON DES RENTES ET DES COTISATIONS:
Le but de toute revision est d'améliorer le statut des assurés (revision AVS en particulier). Pour rester, au moins, au niveau des anciens statuts, il aurait fallu calculer la cotisation annuelle de la manière suivante: % de cotisation ancien et nouveau % de pension 7,50 % X 6~= 45% (soit le 60 % de 75 %)
=
5,600/0
Ajoutons à ce chiffre de 5.60 % du brut - .50 % cité comme devant assurer la dynamisation, nous obtenons 6.10 0/0' Puisque nous payons 8 % sur le 75 du total brut.
0/0, c'est
Cette augmentation de la retenue de Fr. -.50 % qui dans la pratique se ramène à -.50 % des 75 % soit -.375 % nous laisse songeur. Aucun calcul biométrique ou de probabilité ne peut trouver le mode de financement de la dynamisation. Nous y reviendrons dans un prochain billet.
5. APPRECIATION DU NOUVEAU MODE DE PENSION:
Nous ne sommes pas satisfait. On ne renonce pas de gaîté de cœur à une réduction de rente de l'ordre de Fr. 4000.-. Dire que la situation actuelle n'est pas difflérente de la précédente, voire meilleure ne correspond pas à la réalité. En effet on compare des choses non comparables: la situation transitoire précisée à l'art. 74/7 des statuts parus dans le No 41 du Bulletin officiel du 28 septembre n'est que transitoire.
L'art. dit ceci: «Aussi longtemps que le salaire assuré au 1 .9.72 dépasse les % du dernier traitement brut, il sert de base au calcul des rentes (c'est-à-dire l'ancien système de pension reste applicable) ». Calculons la durée de ce temps de transition avec le calcul ci-devant. Salaite assuré au 1.9.73 (75 % du brut) environ 25000.Salaire assuré ce jour. 28890.Dépassement 1.9.72 3590.Augmentation probable des salaires selon l'estimation de l'actuaire Dr Kaiser 10 % environ 3370.Temps de rattrapage 3590.1
Yz
année pour être large.
3370.-
On nous demande d~ publier le tableau de rentes établi en juin dernier et destiné à quelques collègues s'intéressant à ces problèmes.
en réalité le 6 0/0
On nous fait donc une réduction de -.10%" des cotisations qui nous vaut une réduction de pension de Fr. 3 944.-. Au lecteur, les conclusions.
4. FINANCEMENT DE LA DYNAMISATION:
Merci aux lecteurs qui auront eu la patience de lire notre dernier billet, celui-ci et ceux qui suivront. Ce n'est pas une œuvre littéraire ce dont nous serions incapable; c'est une modeste contribution au bien de tous et nous souhaitons qu'elle puisse intéresser tous les assurés. P. Fauchère
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Tableau des rentes établi en JUIn 1973 .CL)
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672.90 23 102.- 20 676.-
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31251.-
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74.80 %
74.80 %
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24 315.- 74 .35 0/0
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41 s.
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967.50 33217.-
42 s.
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plus âgée que le mari 42 s. Id. plus jeune que le mari
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Maître marié 42 s.
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Maîtresse enf. cél. 37 s. Maîtresse enf. mariée plus jeune que le mari
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34305.- 30702.- 15437.- 9600.- 25037 .-
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40 s.
31 750.- 1 056.-
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33790.- 30242.- 15205.-
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31 250.-
1 056.-
969.- 33275.- 29781.- 14973.- 9600.- 24573 .-
38 s.
30750.-
1 056.-
954.- 32 760.- 29320.- 14742.-
9600.- 24 342.- 74.30 % 14400.- 14742.- 29 142.- 88.95 %
37 s.
30250.- 1 056.-
939.- 32245.- 28859.- 14510.-
9600.- 24110.-
9600.- 24805 .-
29605.- 87.61 %
73.84 9'0 14400.- 14973.- 29 373.- 88.27 %
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Responsabilité générale
Organisation
Engagement des moniteurs
Art. 4 Le sport scolaire facultatif relève de l'autorité communale; il est organisé et dirigé par l'école, qui en assume l'entière responsabilité. L'école peut faire appel à la collaboration des sociétés sportives, en particulier pour le recrutement des moniteurs. Art. 5 L'organisation du sport scolaire facultatif comporte entre autres les tâches suivantes: a) Etablir le plan géné ral des cours; *b) Etablir le budget pour l'année scolaire future et le présenter au Département de l'instruction publique pour le 30 juin; c) Engager les moniteurs, réserver les installations; d) Publier les cours, recueillir les inscriptions; e) Organiser les groupes de travail; f) Contrôler le déroulement des entraînements; g) Veiller à ce que toutes les dispositions utiles. concernant les assurances soient prises; *h) Annoncer au Département de l'instruction publique chaque cours au moins 2 semaines avant son début; *i) Adresser au Département de l'instruction publique à la fin de l'année scolaire, mais au plus tard pour le 30 juin, le décompte des indemnités versées aux moniteurs (pièces quittancées) ainsi qu'un rapport général d'activité. L'autorité scolaire peut déléguer une partie ou la totalité de ces tâches à un responsable désigné à cet effet. . Art. 6 L'enseignement du sport scolaire facultatif est confié soit à des membres du corps enseignant soit à d'autres sportifs qualifiés. Le moniteur doit: a) Posséder les çonnaissances techniques ainsi que les qualités pédagogiques nécessaires; b) Jouir d'une parfaite réputation; c) Etre âgé de 18 ans au moins. * Formule spéciale à demander au Département de l'instruction publique.
54
Disciplines sportives
Art. 7 Les disciplines sont choisies en fonction des vœux des élèves et des possibilités locales. Entrent spécialement en considération: Pour les garçons : athlétisme - natation - orientation -gymnastique aux engins - hockey - ski - basket - volley - handball . football. Pour les filles ': athlétisme - natation - orientation - gymnastique aux engins - ski - patinage artistique - volley - basket. rythmique. L'introduction d'autres disciplines sportives requiert l'autorisation préalable du Département. Le programme de travail et les exigences seront adaptés à l'âge, au sexe et aux aptitudes des élèves.
Participation
Art. 8 La participation de l'élève est annoncée par écrit par les parents. L'élève inscrit est tenu de suivre régulièrement les entraînements. Les absences injustifiées sont annoncées aux parents et peuvent entraîner l'exclusion des cours.
E ffectifs
Art. 9 Un groupe de travail compte au minimum 12 participants, et ne devrait pas dépasser 24 élèves. Art. 10
Durée des cours
Les cours, entraînements, concours se déroulent durant l'année scolaire, soit le soir après la classe, soit les jours de congé. Les entraînements doivent être réguliers (un ou deux par semaine) et porter sur une période suffisamment longue pour permettre des résultats satisfaisants. La durée des séances d'entraînement dépend des disciplines pratiquées et des capacités des élèves; elle ne devrait pas dépasser 2 heures (sauf pour le ski, la marche, l'orientation). Le nombre des entraînements ne doit en aucun cas porter préjudice à la santé ou au travail scolaire.
55
Gratuité de la participation
Indemnités aux moniteurs
Subventions cantonales et fédérales
Engagement du personnel enseignant
Contrôles
Dispositions finales
Art. Il La participation au sport scolaire facultatif est en principe gratuite. Une modeste finance d'inscription peut parfois être demandée. Les frais sont à la charge de la commune. Art. 12 Le montant des indemnités aux moniteurs est fixé par la commune. En principe, il ne dépasse Fr. 20.- l'heure, la demi-journée comptant pour 2 heures. Art. 13 Sur la base du décompte fourni au Département de l'instruction publique en fin d'année scolaire (art. 5 al. 1 cidessus), celui-ci prend à sa charge Fr. 2.50 par heure d'enseignement, jusqu'à concurrence de : - Fr. 200.- pour la commune de moins de 1000 habitants; - Fr. -.20 par habitant, mais au maximum Fr. 2 000.pour la commune de plus de 1000 habitants. L'heure d'enseignement comprend 60 minutes de travail effectif. Les autres frais ne sont pas subventionnés. 1 Art. 14 La commune qui dispose d'un maître d'éducation physique peut inclure la direction du sport scolaire dans le cahier des charges de ce maître et le décharger à cet effet d'une heure d'enseignement. Les maîtres d'éducation physique, les instituteurs et institutrices peuvent être indemnisés pour plus de 2 heures hebdomadaires ou d'une demi-journée dans le cadre du sport scolaire facultatif. La liste des membres du corps enseignant fonctionnant comme moniteur,s sera transmise au Département. Art. 15 L'inspecteur scolaire est chargé de contrôler l'application des présentes directives, en collaboration avec l'inspecteur de gymnastique. Art. 16 Les présentes directives sont établies à titre provisoire et entrent en vigueur le 1er mai 1973. Le chef du Département de l'instruction publique: A. Zufferey 1 Selon l'ordonnance du DMF du 21.12.1972, la Confédération prend à sa charge le 50 % des indemnités versées aux moniteurs, iusqu'à concurrence de Fr. 10.- par heure.
56
Situation dans le domaine de 'engagement du ersonnel enseignant u Bas-Valais 966-1973
Les statistiques ci-dessous seront certainement de nature à intéresser le personnel enseignant. En effet, après les divers articles ayant paru l'année dernière au sujet de la formation des candidats à l'enseignement, ces deux tableaux aideront à mieux comprendre les difficultés auxquelles est confronté le Département de l'instruction publique pour résoudre les problèmes posés par les postes devenus vacants à la fin de chaque année scolaire. Relevons surtout que, parmi les 100 enseignants qui ont cessé ou interrompu leur activité à la fin de ces deux dernière sannées scolaires, seules 60 à 65 personnes avaient infonné le Service de l'enseignement primaire pour le délai indiqué dans la circulaire de février. C'est ainsi que, si on y ajoute encore d'autres impondérables, les prévisions, étudiées pourtant de façon approfondie par les organes responsables s'effondrent, et que des mesures d'urgence doivent être prises juste avant l'ouverture des cours afin que tous les postes soient pourvus.
CESSATION OU INTERRUPTION D'ACTIVITE DU PERSONNEL ENSEIGNANT
1966/67 16 7 6 1967/68 18 · 9 1968/69 18 5 1969/70 14 9 1 1970/71 6 16 1 1971/72 9 9 2 1972/73 13 Il 2
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la
2 1
57
NOUVEAUX MAITRES ET REPRISE D'ACTIVITE
GRETI
Postes à repourvoir
1967/68 1968/69 1969/70 1970/71 1971/72 1972/73
60 62 (28-6) 78 44-7 76 43-3 90 31-3 99 36-7 1973174 100 54-12
7 22 37 40 28 29 42
67 84 115 116 118 128 142
24 24 55 13 17
12 18 17 12 19 20 13 26
21 20 24 42 54 78 87
10 22 19 45 25 24 9
67 84 4 3
115 116 118
6 128 7 142
Ces deux tableaux comparatifs nécessitent quelques explications.
TABLEAU 1
Ce sont, pour la plupart, des enseignants avec diplôme étranger qui constituent les «départs hors canton ».
TABLEAU II
a) A la colonne «Nouvelles classes» le chiffre (-6-12) indique le nombre de classes fermées pour raison d'insuffisance d'effectifs ou de centralisation scolaire. b) Le nombre élevé de nouvelles classes ouvertes en 1973 provient: 1. de l'avancement de l'âge d'entrée à l'école, 2. de la suppression de la classe de 1re secondaire, section littéraire.
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Départements cantonaux de l'instruction publique de Suisse romande Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques IRDP Neuchâtel
A la suite de la nomination à plein temps de Monsieur Jean Canard au Département de l'instruction publique du canton de Vaud
collaborateurs scientifiques
Le poste d'administrateur et coordinateur des activités du GRETI est mis au concours Poste actuellement à mi-temps; possibilité d'extension à un poste à temps complet. QUALITES REQUISES: Connaissance des problèmes de formation scolaire et professionnel, intérêt pour l'éducation des adultes, goût des contacts humains, initiative et esprit d'organisation, facilité d'adaptation à un horaire irrégulier. LIEU DE TRAVAIL: Lausanne.
c) On peut constater, d'une part, que les reprises d'activité
augmentent régulièrement et, d'autre part, qu'il n'est pour ainsi dire plus nécessaire de faire appel à du personnel étranger. d) Les chiffres de la colonne «Autres» représentent le personnel des classes spéciales (Bruyère en particulier) qui sont des éducateurs ou des enseignants dont les diplômes ne sont pas toujours officiels ni nécessairement ceux de maîtres spécialisés. Roger Besse
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58 S9
Communiqués généraux
Soins dentaires à la jeunesse du canton du Valais
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partie du personnel enseignant de sa parfaite et fructueuse collaboration dans ce domaine.
g~ants et d'écrivains; illustrées par des dessinateurs de pre-
Selon l'article 3 du décret du 29 juin 1967 relatif à l'organisation de la prophylaxie et des soins dentaires à la jeunesse, «le Service dentaire scolaire fait partie intégrante de l'école. Les autorités scolaires et le personnel enseignant sont tenus de collaborer activement à la réalisation des mesures proposées pour ces soins ». Dans notre canton, la prophylaxie et les soins systématiques ont permis de réduire de 50 % le coût moyen du traitemen t par enfant. Il est clair que cela ne va pas toujours sans perturber quelque peu l'enseignement et nous tenons à remercier la majeure
Toutefois, l'on nous informe que quelques membres du corps enseignant ne sont pas animés du même esprit de collaboration dans l'application des mesures pour l'assainissement de la denture de nos enfants. Aussi, nous rappelons à ces personnes que pour combattre une maladie aussi répandue que la carie dentaire. seules les dispositions collectives permettent d'obtenir des résultats certains et efficaces. Sans l'aide effective de tous les services et de toutes les personnes intéres-
Communiqué
LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
L'UNESCO fête cette année le XXe anniversaire du Programme des écoles associées. Dans le cadre de cette manifestation, la Commission nationale suisse pour l'UNESCO organise un concours destiné aux élèves de tous les écoles suisses sur le thème
Le choix de ce sujet a été dicté à la Commission nationale suisse pour l'UNESCO par le souci de se joindre à l'effort d'information sur les Nations Unies qui existe actuellement dans notre pays. A l'heure où la Suisse s'interroge sur sa participation à l'Organisation des Nations Unies, la Commission nationale souhaite qu'un tel concours puisse contribuer à don-
60
sées à ce problème, ces mesures sont difficiles à appliquer. Le très réjouissant résultat du nombre d'enfants sans carie et l'abaissement considérable du coût moyen par enfant traité, se répercutent favorablement sur les finances de l'Etat, des communes et des parents. Ce sont les quelques propos que nous tenions à vous transmettre au seuil de l'année scolaire 1973/74, afin de rendre notre action encore plus efficace et pour dissiper tout malentendll entre personnel enseignant, médecins - dentistes et personnel de prophylaxie.
ner aux élèves suisses une meilleure connaissance des institutions internationales, de leurs buts, de leurs activités et de leur impact. Pour tous renseignements s'adresser au Secrétariat de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO Département politique fédéra l Eigerstrasse 80 . 3003 BERNE Tél. 031 61 21 27 ou 614663 .
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