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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Octobre 1981 XXVle année
J.
L'ÉCO LE VALAI SAN N E
paraît à Sion le 15de chaque mois, juillet et août exceptés .
RÉDACTEUR
M. Jean-François Lovey.
DÉLAI DE RÉDACTION
Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION, ADM 1 N ISTRATION, RÉDACTION
ODIS, Gravelone 5,1950 Sion, tél. (027) 21 6286,
IMPRESSION, EXPÉDITION
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
ABONNEMENT ANNUEL
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
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Sommaire BROCHURE «L'ÉCOLE C'EST QUOI?» MESSAGE DU CHEF DU DIP AVANT-PROPOS lA FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS DU VAlAIS ROMAND LES STRUCTURES DE L'ÉCOLE VAlAISANNE . 1. L'ÉCOLE
1.1 Le rôle de l'école 1.2 L 'école enfantine
-
Statuts Objectifs . Activités Reflets d'une journée d'école ..... .. . . ... .
1.3 L'école primaire : 1 P et 2P
-
Objectifs . Disciplines en s eignées
1.4 La vie scolaire
-
Grille-horaire Devoirs à domicile Evaluation du travail Promotion scolaire
-
1er jour d'école Fêtes de l'année et la Première Communion Grande promenade .
1.5 Quelques moments importants
2 . LES RElATIONS FAMILLE-ÉCOLE 3 . lA FORMATION DES ENSEIGNANTS . 4 . LES SERVICES SPÉCIALISÉS À DISPOSITION DE L'ÉCOLE . . . .. .. . .......... . -
Service médical scolaire .... . ... . ..... . . Service médico-pédagogique . Service dentaire pour la jeunesse Assurance-invalidité fédérale (AI)
5 . LES RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS -
Scolarité obligatoire . Inscription . Age d'admission des élèves Entrée retardée à l'école «Saut» d'une classe ....... .. ...... . Rentrée des classes . Désignation de l'école et de la classe à fréquenter Enfants de l'église réformée . Horaire hebdomadaire .. .. ... . . . ... . Congés individuels Absences ....... . .... . . .. ........ . Changement de domicile Assurances . Commission scolaire . Inspecteur scolaire .. . ..... .. .. . .
6. LES ADRESSES UTILES
Brochure d'information destinée aux parents dont les enfants vont pour la première fois à l'école
4E '4~ 4~
45 41=
46
INFORMATIONS OFFICIELLES
AEPSVR
L'éducation routière . Tournoi
Encart
Réflexion sur l'enseignement renouvelé du français
51 52
AOÛT 81
MESSAGE DU CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'I NSTRUCTION PUBLIQUE L'avenir est moins à deviner qu'à construire
D'une façon générale, nous ne voulons pas d'une société élitaire. Nous vouIons une société qui ait le courage de s'attaquer aux privilèges. Une société qui partage entre tous ses enfants les fruits du développement. en donnant à chacun des raisons de croire en l'avenir. Dans le domaine de l'éducation, de l'instruction et de la formation, nous devons continuer à bâtir ensemble une société libre et démocratique qui s'engage à réaliser le postulat fondamental de l'égalité des chances. La vie est, certes, déséquilibre ... Dans tout pays, quel que soit le niveau de développement. les disparités de tous ordres sont nombreuses et parfois choquantes. " en est de même sur le plan individuel. Mais la correction de ces déséquilibres est une tâche permanente d'un Etat démocratique, attentif aux besoins de l'homme et de la société. L'école a aussi le devoir impérieux d'offrir aux enfants qui lui sont confiés des chances égales face à la vie. " ne s'agit pas de prétendre naïvement pouvoir effacer toutes les inégalités, en fondant les enfants dans le moule de l'uniformisation et de la monotonie. " faut plutôt promouvoir les qualités et les talents propres à chaque enfant, en développant son sens de la créativité et sa personnalité. L'égalité des chances signifie ainsi un développement individuel permettant de réaliser pleinement le progrès social. Dans cette optique, l'individualisation de l'enseignement constitue la clé du succès. Nonobstant les contraintes financières, des efforts importants ont déjà été entrepris dans cette direction, au niveau cantonal et national. L'égalité des chances exige donc de la part des maîtres et des maîtresses un effort accru d'ouverture et de compréhension à l'égard des enfants, riches par leur diversité. Une société se construit solidement dans le respect de la variété de ses membres et de la pluralité de leurs opinions et dans le souci d'une heureuse complémentarité. L'école devrait toujours donner l'envie et la joie d'apprendre. Que l'école de demain soit la source permanente d'une vraie solidarité humaine, en conduisant les enfants et les jeunes sur le chemin de la liberté et de la responsabilité! C'est dans cet esprit que nous élaborerons la nouvelle loi sur l'instruction publique, en comptant sur la collaboration des parents, des enseignants et de tous les milieux intéressés à la formation de la jeunesse valaisanne .
Bernard Combv Chef du Département de l'instruction publique
AVANT-PROPOS
LA FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS DU VALAIS ROMAND
Chers parents, Votre enfant se rend à l'école pour la première fois .
a le plaisir de recommander à l'attention des parents des enfants entrant pour la première fois à l'école cette brochure d'information .
Sous certains de ses aspects, cette école est demeurée ce qu'elle était autrefois. Dans les premières années, l'enseignement est confié presque exclusivement à un seul et même maître, à une seule et même maîtresse. Cela est important pour votre enfant; il a besoin de rencontrer à l'école quelqu'un qui le connaît, qui le comprend, en qui il puisse avoir une confiance totale . .
Décidée dans le cadre du groupe «Ecole-lnfQ» auquel participe la Fédération, la réalisation de ce document s'est faite avec la collaboration d'un certain nombre de délégués des Associations de parents . Avec le groupe de travail, ces parents ont dressé la liste des renseignements utiles; au stade du projet, ils ont apporté leurs critiques et leurs suggestiqns; enfin, ils ont été invités à participer à la mise au point du document final.
Dans d'autres domaines, des changements se sont produits. De nouvelles matières, d'autres méthodes, des effectifs diminués, des équipements modernes ont modifié l'image de l'école que vous avez vous-mêmes fréquentée et connue . Les contacts avec la famille ont pris une autre dimension . Ils se sont intensifiés en vue d'une meilleure unité de conception de l'éducation entre parents et enseignants .
La Fédération saisit l'occasion de cette publication pour signaler l'existence de neuf Associations dans le Valais romand : celles de Monthey, Martigny, Vétroz, Sion, Savièse, Chermignon-Montana, Sierre, celle des Parents espagnols et celle du Collège des garçons' de Sion.
Tous les enfants passent durant leur scolarité par divers stades de développement. L'évolution de votre enfant sera harmonieuse dans la mesure où l'école sait ajuster ses programmes aux particularités de chacune de ces périodes . Notre école respecte ce principe: chaque degré scolaire comporte ses exigences propres . Ainsi, dans les premiers âges de la scolarité, votre enfant progressera au travers d'activités motivées essentiellement par le jeu . Comme auparavant, il apprendra à lire, à compter et à écrire: mais ces apprentissages se feront dans une ambiance de joie et de plaisir. Plus tard, lorsque les choses deviendront plus difficiles, il poursuivra sa scolarité en gardant confiance en lui-même . Ses chances de réussite en seront augmentées. Dans cette perspective, l'école enfantine joue un rôle primordial. Avec le premier jour d'école, bien des changements surviennent dans la vie quotidienne, autant pour votre enfant que pour vous-mêmes. La présente brochure, réalisée avec la collaboration des associations de parents que nous remercions est destinée à vous donner une première impression sur l'école d'aujourd'hui (école enfantine, première et deuxième primaires) . Elle vous sensibilisera à ce qui attend votre enfant dans sa nouvelle tranche de vie .
Anselme Pannatier Chef du Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Tous les renseignements sur ces diverses AP, sur leurs buts, leurs activités, sur la possibilité d'en créer de nouvelles, peuvent être obtenus à l'adresse suivante:
Federation des Associations de parents du Valais romand Case postale 447 1920 Martigny.
1. L'ÉCOLE
LES STRUCTURES DE L'ÉCOLE VALAISANNE
Le rôle de l'école 18- 19 ans 17- 18ans 16-17 ans 15- 16ans
1H I w
0
pourqu oI nos enfants vont-il s à l'école?
1-
APPRENTISSAGES ET AUTRES FORMATIONS
~
f-
Fin de la scolarité obligatoire
Les avez-vous vus, ce matin, dans un rayon de soleil, et hier, sous la pluie, et cet hiver, quand il neigeait? Les petits, les cinq ans, les six ans; ils couraient, s'arrêtaient, regardaient, rêvaient, se rencontraient, se parlaient, se bousculaient et pounant allaient, allaient où? A l'école. Et les plus grands avec leurs sacs, leurs serviettes; un peu plus sérieux, un peu plus graves, à cause des soucis qu'ils avaient: des leçons à réciter, dans un moment. Et les grands, enfin, ceux du Cycle d'orientation? Vous les avez vus aussi, et rencontrés, et même heunés. Mais n'est-ce pas eux qui vous heunaient? Parce qu'ils prenaient, avec leurs patins à roulettes, toute la place sur le trottoir; parce que leur tenue - leurs cheveux un peu longs et leurs jeans effrangés - elle aussi vous heunait... un peu.
14-15 ans 13-14 ans
1
CYCLE D'ORIENTATION
l
Tous cependant allaient leur chemin, ce chemin qui aboutit à une école qui les reçoit, qui les absorbe et qui les rend à la rue, à la maison, le soir, et cela jusqu 'à la fin de leur adolescence. L'école. Mais, au fait, pourquoi l'école? Parce que l'on sait bien qu'il faut de l'instruction et que l'école est l'institution qui donne de l'instruction à ceux qui n 'en ont pas. Car cette instruction est nécessaire pour faire son chemin dans la vie, pour apprendre un métier, pour exercer ce métier, pour réussir dans ce métier, pour réussir sa vie. D 'ailleurs l'instruction est obligatoire. C'est écrit dans la Constitution fédérale ; c 'est écrit dans la Constitution de l'Etat du Valais. Personne ne peut se soustraire au devoir de se faire instruire . Et ce devoir, cenes, est un bon devoir. Et, en voyant nos bambins prendre jour après jour, le chemin de l'école, on ne peut qu 'adresser une pensée émue de reconnaissance à ceux - le peuple du Valais et ses magistrats - qui ont voulu que tous soient instruits et qu'ils le soient, dans des écoles d'Etat (ou même dans des écoles privées comme, dans ce canton, les écoles protestantes) gratuitement.
12- 13 ans
11-12 ans
6e
10- 11 ans
5e
9-10 ans
4e
8-9
ans
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7-8
ans
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6-7
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Début de la scolarité obligatoire
5-6
ans
4 - 5 ans
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ÉCOLE ENFANTINElfacultative _ _ _ _ _~
Mais cette instruction obligatoire de quoi est-elle faite? Jadis, au siècle dernier, ces choses étaient simples. On allait à l'école pour apprendre à lire, à écrire et à compter. A quoi s'ajoutaient le catéchisme et les notions de géographie, d 'histoire, de sciences naturelles (les (rleçons de choses))) et de civisme. Une bonne ration d 'instruction, solide, bien ficelée, qu 'on emponait avec soi à quinze ans et qui devait suffire pour la vie, toute la vie. Le monde d'autrefois n'existe plus. Plus du tout. Il suffit de poser son regard sur n 'impone quel paysage du Valais pour s'en convaincre. Le plus frappant étant ces croix immenses (ces sones de croix de Lorraine) que constituent les pylônes des lignes à haute tension. Ces croix profanes, techniques, scientifiques, q'!i transponent vers le , monde l'énergie du Valais, la force du Valais, la vigueurde son eau tombËmte. Le monde d'aujourd'hui - celui du monde occidental tout au moins - est fon de toute l'énergie qu'il produit et consomme. Il est aussi compliqué, follement, terriblement compliqué. Le paysan, avec son tracteur et ses machines agricoles, est obligé d'être mécanicien et de s 'y connaÎtre en moteurs, carburateurs, débrayeurs ... Le viticulteur est chimiste, biologiste, œnologue ... Et les employés, dans les magasins, dans les assurances, dans les banques, ils doivent être à l'aise face à leurs machines à écrire, à calculer, à reproduire, à informer. Plus rien n 'est simple et, ce qui complique encore les choses, tout change continuellement. Et il faut qu 'on chan-
7
ge soi-même avec le changement. Car les autres, les Allemands, les Américains, les Japonais, eux aussi changent, et même souvent, plus vite que nous. Et, si nous ne changeons pas nous ne serons plus concurrentiels; nous chômerons; la misère nous guettera . Alors, dans cette école obligatoire, qu'apprendre aux enfants pour qu'ils puissent faire leur chemin dans ce monde encombré de choses compliquees? Reconnaissons-le, la reponse n'est pas facile à donner. Et la tâche des responsables de l'école est particulièrement lourde et pleine de risques. Ils doivent, eux les premiers, essaverde préciser, avec nettete, ce qui est indispensable à /'instruction des enfants d'aujourd'hui, les hommes de demain. Et voilà pourquoi les programmes changent et, avec eux, les méthodes et les moyens d'enseignement. Aucun de ces changements n'est 'entrepris à la legère . Ils sont, au contraire, l'aboutissement de serieuses études, d'honnêtes recherches. Il reste pourtant que ce qui se fait, aujourd'hui, dans les ecoles est parfois un peu déconceitant: cette ((math moderne)) qui remplace la bonne vieille arithmetique d'hier, et cet ((enseignement renouvele du français)) qui nous fait craindre qu'on ne sache plus accorder les participes passes; et cet . enseignement precoce de l'allemand, etc ... ?
En fin de compte que vont-ils faire à"j'école, que faut-il qu'ils aillent V faire? -
Il faut qu'ils vaillent avec joie. Avec chaque matin, un contentement: on va apprendre des choses rdormid)) et, en les apprenant, en les maÎtrisant, on se sentira plus fort, plus avisé.
-
Il faut qu'apprenant des choses dont ils éprouvent la reelle utilite pour leur vie à eux, leur propre et présente vie, ils aiment apprendre et soient saisis d'une telle ardeur qu'ils soient passionnes d'apprendre. Et aussi qu'ils sachent apprendre. Avec des maÎtres qui, sans doute, continueront à combler des ignorances, mais qui, surtout, montreront à leurs elèves, à leurs disciples, comment, quand on est saisi par le besoin d'apprendre, on peut s'V prendre pour passer d'un etat de non-savoir à un état heureux de savoir.
-
Il faut, enfin, que dans un monde complique et dangereux (presque tous les jours un peu plus dangereux), ils s'entraÎnent, avec l'aide comprehensive, intelligente et chaleureuse de leurs instituteurs, à regarder les choses du monde - les belles, les laides, les compliquées, les périlleuses - avec courage, avec lucidite, avec foi. Afin que leur monde ne les écrase pas, ne les mutile pas. Afin qu'eux, avant passe par/es écoles du Valais - des ecoles faites par des hommes pour faire des hommes sachent imprimer à ce monde, leur propre marque afin que ce monde, par eux, grâce à eux, change, en mieux. Samuel Roller
Que valent ces nouveautes? Est-on bien sûr que l'ecole continue à faire tout son vrai devoir: apprendre aux enfants ce dont ils auront besoin pour la vie? Eh bien, il faut oser le dire: personne n'en est sûr, parce que personne, absolument personne, ne peut, dans l'etat actuel du monde, être assuré que ce qu 'il apprend à un enfant de dix ans est vraiment ce qui lui sera indispensable quand, en l'an 2000, il aura trente ans. Faut-il craindre? Craindre qu'on se trompe? - Non. 'Les enfants, dans l'école valaisanne, continueront, ces prochaines annees, à savoir calculer, à savoir les règles de l'orthographe. Le Departement de /'instruction publique vous en donne l'assurance . Mais ce qu 'il faut aussi savoir, et ce dont il faut aussi se rejoiJir, c'est que ce même Département de l'instruction publique voit plus loin. Les enfants, demain (un demain tout proche), sauront encore leurs ((tables de multiplication et d'additionJ), mais ils sauront aussi se servir d'une calculatrice de poche avec mémoire intégree et ils sauront faire, avec elle, des calculs d'une complexité dont vous n'avez aucune idee et qui leur paraÎtront, à eux, tout simples. Ils sauront écrire avec une plume " mais ils sauront aussi, et comment, emplover avec sûreté, e/egance et rapidite, une machine à ecrire electronique. Ils sauront l'orthographe,' mais ils sauront aussi consulter rapidement le dictionnaire ou telle grammaire pour accorder correctement les participes passes d'un verbe pronominal. Ils sauront parler, oui, comme vous et moi,' mais ils sauront, sans doute mieux que vous et moi, dire, en sincérité, le fond de leur pensee " ils sauront, aussi, écouter l'autre et, probablement, le comprendre. Ils sauront l'allemand. Ils sauront aussi l'anglais qui ouvre toutes les portes du monde (ou presque) et qui leur sera bien utile car la jeunesse d'aujourd'hui ést une jeunesse planetaire qui parcourt toute la terre, qui aime toute la terre.
1.2 L'école enfantine
Le statut de l'école enfantine
L'école enfantine est officielle et facultative; elle n'entraîne pas de frais pour les parents; toutefois un enfant qui entre à l'école enfantine est tenu de la suivre régulièrement et de se conformer à ses exigences sur le plan de son organisation.
L'école enfantine ne suit pas un programme rigide . Elle éduque et s'efforce d'adapter cette éducation aux possibilités des enfants. La méthode est fondée sur les motivations profondes de l'enfant. Sdn besoin d'agir est dirigé vers des activités d'investigation et de création qui visent à former son esprit de recherche en permettant le tâtonnement, l'expérimentation. Par des observations, des suggestions discrètes, la maÎtresse l'encourage, l'aide dans ses découvertes, le guide sans jamais forcer sa progression mais en respectant au contraire les étapes d'une maturation normale . L'intérêt créé par un milieu stimulant et par la faculté laissée à l'enfant de choisir ses occupations l'amène à l'effort librement consenti, à la persévérance dans l'action, à la discipline personnelle .
C'est à travers le jeu, mode d'activité naturel, que l'enfant se réalise, met en œuvre ses capacités, développe son autonomie, s'intègre à la vie communautaire et fait ses premières acquisitions . Dans une classe enfantine, l'activité individuelle alterne harmonieusement avec l'activité du groupe ou de la classe entière .
Les objectifs de l'école enfantine
L'école enfa ntine : - assure une transition harmonieuse entre le milieu familial et le milieu scolaire et prépare l'insertion de l'enfant dans la société; - favorise l'épanouissement et le développement de chaque enfant; - seconde la famille dans l'éducation des enfants; - prépare l'enfant aux acquisitions futures. Les objectifs poursuivis à chacun des deux degrés sont les suivants:
- ' La première année enfantine sera, pour l'enfant. une période d'adaptation à la vie sociale de l'école, d'expression et d'éducation des perceptions . -
La deuxième année enfantine sera marquée par une étude systématique des pré-apprentissages, par des exigences plus grandes dans l'effort d'attention et de symbolisation.
Les activités de l'école enfantine
favonser et développer la «confiance en
,
sociale
-
développement de l'auton~ les pOUVOirS d'IntégratIOn au groupe et de participation active à la classe savoir-vivre en groupe l'espnt de tolérance par rapport à la maîtresse et aux camarades
-
en développant , sens de I~ prese,nce divine initiation a la pnere éveil d'une attitude filiale
1 religieuM
EDUCATION
~...
1
des perceptionS!
-
-
-
du corps
-
des sens
1
-
app rendre à admirer la nature apprendre à pner personnellement et en groupe apprendre à partager et à remercier
====::-----..--
schéma corporel notions spatiales latéralisation - - - - - - - - - - .
--------1--
favoriser le besoin de communication développer le langage oral (vocabulaire - articulation - syntaxe. st imuler l'imagination
1 expression spontanéE? dirigée: histoires poèmes comptines élocution travail des structures syntaxique
verbale
procurer aux enfants le plaisir de chanter se nsibiliser les enfants à la musique par l'écou te développer le sens rythmique favoriser l'expression, la création entraîner la maîtrise du corps créer l'harmonie du mouvement sa tisfaire les besoins d'expression orale et gestuelle des enfants
~musicale
~corporelle
développer l'activité motrice, l'imagination, le goût conduire l'enfant dans la découverte de son milieu de vie éveiller sa curiosité l'a ider à exprimer ses observations; par exemple: observer - les caractéristiques des saisons, d'une plante - le comportement d'un animal
rondes mimes dramatisation
activités créatrices manuelles
-
dessin, peinture découpage, collage, piquetage modelage, tissage .. - - - - -
activités d'éveil
-
approche de l'environnement
pré-lecture
Affinement" des perceptions _ auditives _ visuelles _ spatio-temporelles
1
PRÉL.pré-écnture APPRENTISSAGE
approche mathématique
1
-
découvrir son corps coo rdonner ses mouvements prendre conscience de l'organisation de l'espace sur le plan vertical et horizonta l découvrir la latéralité : notion gauche et droite, en prévision des apprentissages de la lecture et de l'écriture favoriser l'activité de ces organes dans le but d'entraîner et d'affiner les perceptions; la diversité des formes, la subtilité des odeurs et des goûts, la douceur d'un tissu .. développer la capacité et la coordination motrice; par exemple: se lancer une balle l'un à l'autre, sauter par-dessus une corde développer le besoin de mouvements, l'audace, le tonus musculaire, l'e ndurance, les réflexes
vue oUle odorat goût toucher
physique
EXPRESSION
SOI»
~ rendre l'e nfant capable de se déterminer seul pour entreprendre une activité
~ -===---___
découverte de l'es~ occupation exploration orientation structuration développement de la motricité fine initiation graphique
.
différencier ou identifier des bruits, des sons percevoir et discriminer les sons de la langue française analyser les formes, les grandeurs, les positions et les orientations établir des relations entre l'espace et le temps; par exemple: notions d' ava nt -a près, h ier-a ujou rd 'h u i sentir l'écoulement gauche-droite de l'écriture et de la lecture apprendre à l'enfant à envahir l'espace physique et l'espace graphique : se déplacer dans une salle et occuper toute une feuille avec un dessin amener l'enfant à se situer dans l'espace: faire un chemin dans la classe et le transcrire sur une feuille se situer dans l'es pace et situer les objets: tracer un signe avec sa main dans l'espace, tracer un signe a~ tableau avec l'éponge et tracer le même signe avec un crayon sur une feUille organiser l'espace physique et l'espace graphique: selon consigne de la maîtresse, tracer un signe dans un endroit déterminé d'une feuille exercer les mouvements de l'épaule - coude - avant-bras - poignet - maindoigts, dans la perspective de l'écriture amener progressivement les enfants, par des activités appropriées aux notions de relations, de classes, de nombre : par exemple: - mettre ensemble des objets de même couleur, de même grandeur ... , les classer, les sérier - comprendre les expressions, autant que, plus que, un, tous, beaucoup ... et vision globale des nombres de 1 à 5 - tracer une ligne fermée et dessiner des objets à l'intérieur, à l'extérieur
Activités créatrices libres: peinture, modelage, découpage, coloriage, jeux éducatifs, lecture, jeux de construction.. A chacun selon son envie . Ces moments, intervenant quotidiennement, permettent d'observer l'enfant et de découvrir ses motivations profondes .
Pré-écriture : le «sauté» (signe graphique) Après avoir vécu le sauté à pieds joints, par-dessu s un objet, en avant, en arrière, chaque enfant reproduit le signe au tableau noir avec une éponge .
Activités d 'éveil: Planter une graine de capucine, c'est banal. Mais que de choses à découvrir: il faut du temps , de la chaleur, du soleil, de l'eau pour grandir, un véritable travail de «scientifique en herbe».
Expression verbale : «Le th éâtre de la poule qui voulait voyager». Chaque enfant repré sente un animal et dialogue à tour de rôle avec la poul e en essayant de raisonner celle qui veut quitter son poulailler. Cette activité permet de corriger et d'améliorer le langage spontané de l'enfant et de lui faire prendre conscience de la construction d'une phrase .
...1
~
Pour mieux comprendre ce que vous venez de lire et pour mieux apprécier l'ambiance de l'école enfantine, rien ne vaut une visite en classe . Demandez donc à l'enseignante de votre enfant quel est le meilleur moment pour venir en classe ou la rencontrer.
1.3 L'école primaire, 1 P et 2 P
Les objectifs de la 1re primaire et de la 2 e primaire
La première année primaire (1 P) est l'année des apprentissages de base en langue maternelle, en mathématique et en écriture. Elle poursuit aussi le développement de la personnalité de l'enfant commencé dans le cadre familial ou à l'école enfantine. La deuxième année primaire (2P) consolide les apprentissages de base et. en particulier, achève l'apprentissage de la lecture.
Les disciplines enseignées en 1Pet2P
L'ensemble des disciplines enseignées à l'école primaire figurent sur le tableau de la page 31 de cette brochure. Les branches du programme de 1 P et 2P sont facilement repérables dans cet ensemble (x). Les temps consacrés aux différentes activités sont indiqués au chapitre grille-horaire de la page 30. Toutes les disciplines enseignées concourent à développer l'esprit. le cœur et la main de chaque enfant en tentant de respecter leur rythme individuel d'acquisition des connaissances. Les disciplines, bien que présentées séparément. forment un tout et elles favorisent chacune, selon sa spécificité, le développement global de l'enfant.
L'enseignement religieux
1
Parmi toutes les disciplines enseignées à l'école primaire, dans notre canton, l'enseignement religieux tient une place importante . Les enfants doivent apprendre à connaître le Dieu vivant. révélé dans le Christ. L'enfant doit être sensibilisé par l'amour divin manifesté dans le Christ. C'est ainsi qu'il grandit dans la communauté de l'Eglise et. par là-même, il s'unit plus étroitement à Notre Seigneur. En d'autres termes, l'enseignement religieux doit amener progressivement l'enfant à penser, à juger et à agir en chrétien, témoin du Christ. ' En première année primaire, il s'agit d'un cheminement très progressif qui prend le temps, au long des jours, de «vivre» d'abord les attitudes évangéliques avant de les dire: attitude de respect. d'attention portée aux personnes et aux choses .. Puis apparaît progressivement la découverte de Jésus, tel qu'il est apparu au groupe des douze, tout au long de sa vie publique, de sa passion et de sa mort, puis dans sa résurrection et dans l'Esprit de la Pentecôte. De sorte que les enfants reconnaissent en Lui les expériences vécues entre eux, mais découvrent en même temps que Jésus les vit autrement dans une attitude unique envers Dieu son Père, et dans des relations étonnantes avec ceux qui l'entourent. La deuxième année primaire se veut l'écho répercuté dans cette découverte de Jésus dans la vie concrète et quotidienne des enfants. Il s'agit «que» le levain de la parole de Dieu reçue en première année pénètre maintenant dans la pâte de leur vie d'enfant:
2) en les aidant à «vivre ensemble», leur faisant prendre conscience des joies et des exigences de la vie en groupe; 3) en les initiant progressivement à l'Eucharistie et au sacrement de la Réconciliation.
Autrement dit il s'agit d'aider les enfants à «communier»... communier aux autres, communier à Jésus .
L'enseignement de la langue maternelle
Moyen d'expression et de communication, la langue s'acquiert chez l'enfant dès les premières années. Elle se développe à l'école enfantine au cours de nombreuses activités de langage. Au niveau de l'école primaire, il s'agit d'en faire un apprentissage plus systématique en favorisant un double besoin, en développant un double pouvoir: - le besoin et le pouvoir de s'exprimer oralement et par écrit; - le besoin et le pouvoir de comprendre ce qui est dit et écrit. Les activités d'expressions ont pour buts fondamentaux de : -
amener l'enfant à se découvrir lui-même; l'encourager à manifester sa pensée, ses sentiments; l'inciter à communiquer avec les autres; l'aider à se faire comprendre des autres et à les comprendre.
Par l'enseignement de la langue maternelle, l'enfant forme son esprit son jugement. son goût et il est aidé dans le développement de sa personnalité. Les deux premières années de l'école primaire préparent l'enfant à une meilleure maîtrise de sa langue au travers de nombreuses activités d'apprentissage telles que: la lecture, l'élocution, le vocabulaire, la grammaire, la conjugaison et l'orthographe.
La lecture L'enseignement de la lecture a pour buts de : -
doter l'enfant d'une technique de déchiffrage (1 Pl; éveiller en lui le goût de la lecture (1 P - 2P); développer sa compréhension du texte écrit (1 P mais surtout 2P); entraîner l'enfant progressivement à la correction et à l'expressivité en lecture à haute voix, à la rapidité en lecture silencieuse (2P).
L'élocution L'élocution ou l'éducation à la parole est une activité de tous les instants de l'école. Elle amène l'enfant à traduire sa pensée avec justesse et clarté; elle l'aide à corriger ses défauts de prononciation tout en respectant la spontanéité de la langue parlée. Le vocabulaire L'enseignement du vocabulaire a pour objectifs:
1) en reprenant ce qui a été découvert pour approfondir leur connaissance deJésus;
--.:. d'enrichir le langage de l'enfant par l'apport de mots nouveaux et d'expressions nouvelles; - d'éliminer de son langage des mots erronés et des termes impropres.
, L'enseignement religieux fait partie du programme des écoles publiques, les élèves en sont dispensés par le maître de classe, sur demande écrite de leurs parents ou du tuteur (voir aussi pour les enfants de l'Eglise réformée page 45).
L'enseignement à l'emploi des mots pour exprimer sa pensée se fait à partir de thèmes et de mots librement choisis par l'enseignant en 1 P.
La grammaire L'enseignement de la grammaire permet à l'enfant:
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en 1 p, de mettre en place diversè s notion s grammaticales : noms d'animaux, de personnes et de choses; articles, genre (féminin ou masculin); nombre (singulier et pluriel); en 2P, de découvrir le fonctionnement de la langue par l'étude de la phra se simple: le verbe, le sujet. le nom, le pronom ainsi que la notion d'adjectif qualificatif.
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[2 jU»uw .u)j La conjugaison relève de la grammaire et de l'orthographe et a pour buts de:
-
entraîner l'enfant à l'emploi oral correct des formes verbales qu'il utilise; c'es t le travail plus particulier de la 1 P; lui faire découvrir les différentes écritures de ces formes . C'est le travail de la 2P où est entrepris l'étude systématique des verbes être, avoir, aller et de ceux du type «chanter» au présent de l'indicatif.
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I~ ;'\ l,J,r'.~ En 2P, cet enseignement relève de l'étude systématique d'une liste de base élaborée pour ce degré. Ces mots doivent être connus quant à leur sens et à leur orthographe.
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L'orthographe
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La conjugaison
-
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AWi,on;.
I : ~ je; ,WvVJ~.
L'apprentissage de l'orthographe relève directement de celui de la lecture. développe chez l'élève l'habitude d 'écrire sans faute, en lui donnant la possibilité d'assurer lui-même la correction orthographique de son texte . Pour y arriver, en 1 p, l'enfant exerce toutes sortes d'activités qui développent les perceptions visuelles et auditives : jeux d'observation et de mémorisation; exercices logiques divers. En 2P, l'élève étudie l'orthographe des: -
mots de la liste de base (pluriel des noms); verbes être, avoir, aller et de ceux du type «chanter» au présent de l'indicatif en relation avec les pronoms de conjugaison et les noms (singulier et pluriel) .
Il connaîtra, de plus, les premiers éléments de ponctuation: le point et le point d'interrogation, ainsi que l'emploi de la majuscule au début des phra ses et dans les noms propres . Enfin, il sera initié à l'emploi du dictionnaire comme instrument de référence .
L'écriture Le but essentiel de l'enseignement de l'écriture est d'apprendre aux enfants à écrire lisiblement. Cet enseignement contient en lui-même une valeur très éducative: discipline de soi, attention, persévérance, réflexion . Il développe chez l'enfant des habitudes d'ordre, de régularité, de soin et de propreté : Il contribue aussi indirectement à la culture du goût et à l'initiation artistique En 1 P, l'élève apprend à écrire: ensemble des minuscules, des chiffres, certaines majuscules indispensables; calibrage et espacements réguliers; mise en page et exercices dans des interlignes de 5 à 6 mm . L'écrit peut être fait en écriture script ou liée droite . En 2P, l'élève pOl,lrsuit son apprentissage de l'écriture liée droite avec un accent mis sur l'acquisition et le perfectionnement d'une bonne technique de liaison: mêmes exercices qu'en 1P avec apprentissage systématique de toutes les majuscules et des liaisons avec les minuscules: étude des signes diacritiques (points, accents, apostrophes, cédilles, traits d'union) et des signes de ponctuation: exercices d'écriture dans des interlignes plus étroits de 4 à 5 mm .
La mathé"matique
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base dix
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NU Etudier les différentes bases permettant à l'enfant de découvrir les conventions régissant notre système décimal.
W o ~~
En fin de 2P, l'enfant connaît la succession des nombres de 0 à 100, sait les écrire et les nommer. Il trouve le prédécesseur et le successeur d'un nombre inférieur à 100 et il maîtrise le passage à la dizaine supérieure .
Dessine douze objets.
o
base cinq
baeecinq
[fi]
[illJ2 2
L'enseignement de la mathématique doit: -
-
favoriser une bonne structuration mentale, c'est-à-dire développer le raisonnement logique, la capacité de situer, de classer, d'ordonner, celle aussi de comprendre et de représenter une situation; donner une bonne connaissance intuitive des notions fondamentales: les ensembles, les relations, les opérations, les structures; procurer un outil intellectuel utilisable dans les situations les plus diverses de la vie cou rante; développer les pouvoirs d'adaptation et d'invention .
OP Les opérations numériques doivent avoir été construites et comprises par l'élève avant d'être exercées systématiquement. En fin de 2P, l'enfant maîtrisera les opérations d'addition et de soustraction et il aura fait une approche de la multiplication .
Pour chaque degré d'enseignement, le programme est subdivisé en quatre avenues: -
•• Ati
~
(ER) (NU) (OP) (DE)
Ce découpage dans la présentation n'implique pas un cloisonnement de l'enseignement des matières: en classe, les différentes avenues sont travaillées parallèlement et, sur l'ensemble d'une année scolaire, un équilibre est ménagé entre le temps nécessaire à l'étude des situations non numériques et celui imparti aux activités d'ordre numérique .
~
13
ensembles et relations numération opérations découverte de l'espace
~
ER Former des collections d'objets, établir des correspondances permettant à l'enfant de construire un raisonnement logique et d'approfondir les notions de classement et de relation .
.1.. + .3..
= .4.
.3..+.1<"= .3..
DE L'expérience de la géométrie que possédent les enfants des premières années primaires consiste essentiellement en une perception intuitive de l'espace ; elle se présente sous trois aspects:
topologique, comme, par exemple, la notion d'ordre (succession de mouvements pour se rendre d'un endroit à un autre), projectif, idée de ligne droite, notion de verticalité, d'horizontalité,
métrique, idée de longueur, d'aire, de volume et de masse par des comp~raisons d'objets . Le travail de l'avenue DE a une importance fondamentale pour le développement intellectuel de l'enfant et pour la compréhension du programme des grands degrés de l'école primaire .
L'environnement
L'étude de l'environnement offre à l'enfant une approche globale du mili eu dans lequel il vit.
En 1 P - 2P, avant de faire acquérir des notions, on vise surtout à développer les apprentissages de base tels que l'observation, la recherche d'informations non seulement au moyen de livres, mais aussi à l'aide d'enquêtes, d'expérimentations, une reflexion sur les renseignements obtenus: à travers cette réflexion, l'enfant va peu à peu établir des liens, faire des comparaisons , remettre en doute certaines de ses affirmations .
La connaissance de l'environnement l'aide à: -
se situer dans son milieu; le comprendre et à le respecter.
Elle lui permet de prendre conscience : -
Ces comportements sont développés en cours de 1P - 2P, à travers l'étude
des dimensions spatiales et temporelles de son environnement; de l'action de l'homme sur son milieu, et réciproquement, de l'influence de ce milieu sur l'homme.
d'un animal : l'enfant est capable de le décrire, de connaître sa nourriture; son habitat, ses ennemis;
Elle contribue enfin :
-
-
d'une plante : l'enfant constate qu'une plante vit, se développe, se reproduit et peut mourir; en outre, il apprend à la disséquer et à reconnaître certaines de ses parties;
à l'habituer à voir, à observer et à réfléchir; à éveiller et à entretenir sa curiosité et son pouvoir d'émerveillement face à la Création; à faire naître et à développer en lui le goût de la recherche et de l'étude; à
un petit milieu (souche, vieux mur, ... ): l'enfant prend conscience de la communauté animale et végétale et de la pyramide écologique à un niveau très simple (mangeurs/mangés);
lui montrer, pour cela, l'utilité d'une méthode de travail; à lui apprendre à exprimer d'une manière précise et correcte ce qu'il a observé, analysé, synthétisé .
d'une activité humaine: l'environnement implique une ouverture au monde qui nous entoure; l'enquête permet aux enfants de connaître un métier, d'avoir un contact avec la personne qui le pratique; du tâtonnement expérimental: l'enfant apprend à résoudre un problème, à répondre à une question au moyen de montages, de constructions (conditions de vie pour un cloporte par exemple) ; Liées ou non à ces divers points d'études, les notions de temps et d'espace sont travaillées tout au long de l'année .
L'éducation artistique
Dans le cadre des activités artistiques, l'enfant trouve l'occasion d'extérioriser librement ses sensations et ses sentiments, en faisant appel à ses facultés d'imagination et d'invention. A l'école primaire cet enseignement comprend: -
les activités créatrices manuelles; l'éducation musicale (chant, audition, techniques musicales) .
Les activites creatrices manuelles Le rôle de l'école face aux premières démarches créatrices de l'enfant est de: -
susciter la confiance indispensable à toute liberté d'expression ; respecter la personnalité enfantine ; stimuler les facultés créatrices; assurer la réalisation proprement technique de la création ; valoriser l'activité créatrice .
L'expression créatrice au niveau 1 P et 2P est essentiellement spontanée. Ainsi, on voit s'élaborer au gré d'imagination enfantine sans cesse renouvelée, - à partir du type bonhomme : une variété de plus en plus différenciée de personnages réels ou fictifs;
-
-
à partir du type maison : une multiplicité de scènes tirées de la vie quotidienne ou inspirées de la culture; . à partir du type animal: une représentation de plu s en plus large des diverses espèces animales; à partir du type végétal : un décor de plus en plus riche emprunté à l'environnement naturel, au folklore; à partir du type machine : tous les éléments mécaniques en usage dans l'activité humain e.
mode ler...
Les activités proposées sont nombreuses et variées: dessiner colorier peindre imprimer modeler façonner incruster construire tisser coller découper avec les ciseau x broder plier etc ...
crayon, craie , fusain .. . crayons, néocolor, marker .. doigts, pinceau x, éponges ... cliché- papier, tampon à la pomme de terre ...
pâte à modeler, papier mâché, farine de bois, terre .. carton, carton ondulé, divers matériau x de récupération .. papier, laines, tissus .. papier, laine, tissu, raphia, ficelle, graines, toutes sortes de matériau x de récupération ... papier, carte, laine, tissu ... coton, laine, raphia .. . papier, carte ...
La maîtresse a le souci de soutenir l'intérêt de l'enfant: en diversifiant les thèmes, les techniques, les matériaux; en faisant alterner les activités individuelles et les créations de groupes , les réalisations de longue haleine et les travaux de courte durée .
peindre, inventer des couleurs par mélanges
L'éducation musicale
L'éducation physique
L'éducation musicale doit rendre l'enfant sensible à la musique, lui permettre de prendre conscience du phénomène sonore . Elle doit lui donner la possibilité d'exprimer ses sentiments et contribuer à l'équilibre ainsi qu'au développement harmonieux de sa personnalité . L'enseignement musical groupe trois sortes d'activités étroitement liées : le chant, l'audition d'œuvres musicales, les techniques musicales . Dans chaque degré, une dizaine de chants nouveaux (cha,nso~~, rondes, comptines, chants mimés) sont appris par les enfants . L audition et les techniques musicales comprennent des exercices d'in:~natlon, de rythme, de pose de la voix et d'écoute d'œuvres en rapport avec 1age des enfants . En 2P, débutent des exercices de lecture de mélodies à 2 temps .
L'enseignement de l'éducation physique fait partie intégrante de l'éducation générale et apporte sa contribution à la formation de la personnalité de l'enfant. Elle a pour buts de: -
entretenir et développer les capacités physiques, de prévenir et de dépister certaines mauvaises tenues, de maintenir une bonne santé ; assurer une meilleure disponibilité corporelle et intellectuelle en développant la psychomotricité et les facultés d'adaptation; participer à l'éducation morale et sociale en incitant l'enfant à se surpasser, à maîtriser ses impulsions naturelles, à respecter autrui, à observer les règles, à s'intégreL dans une équipe, à se sentir responsable de sa santé.
La gymnastique est enseignée à partir de la 1 P. Elle comprend, après une mise en train: -
-
l'éducation du mouvement et de la tenue; l'entraînement des aptitudes physiques : athlétisme (courses, saut : lancer, recevoir); l'entraînement des aptitudes physiques aux engins et au sol (grimper, franchir, rouler, tourner; équilibre, appuis et sauts avec appui, suspension et balancer); des jeux.
Dans les communes où existe une piscine ou une patinoire: certaines heures de gymnastique sont remplacées par de la natation ou du patinage.
1.4 La vie scolaire
Grille-horaire
Cependant. à l'école enfantine, il ne sert qu 'à un contrôle des présences.
Ecole primaire : Répartition hebdomadaire en minutes du temps de travail des élèves
Les notes sont attribuées, trois fois par an, en principe: -
1P Var. Var. 2P A B+C
3P 4P 5P 6P
A l'école primaire, les notes sont attribuées pour toutes les branches marquées d'une croix dans le tableau ci-dessous:
a) Temps effectif de travail 1. Catéchèse 2. Savoir-vivre 3. Activités d'éveil et d'expression
100
60
100
100
100
100
100
30
20
30
20
20
20
20
120
60
100
450
400
110
110
110
110
450 450
450
450
450
320
320
320
320 60 60 60
4. Deuxième langue 5. Français, écriture 6. Mathématique
220 220 250
histoire 7. Connaissance env. géographie sciences
110
90
120
180
60 60 60
60 60 60
dessin-peinture 8. Ed. artistique ACM.ACT éducat. musicale
95 165 90
80 135 75
95 165 90
75 165 80
75 165 80
75 165 80
75 165 80
9. Education physique
150
150
150
150
150
150
150
b) Pauses
1530 1290 1550 1650 1650 1650 1650 60 100 120 150 150 150 150 150 150 150
c) Total hebdomadaire
1800 1500 1800 1800 1800 1800 1800
Totaux 10. Tâches personnelles faites en cl.
fin novembre; fin février; fin de l'année scolaire .
4
Année de programme
6
BRANCHES D'ENSEIGNEMENT Français
X
X
X
X
X
.grammaire, orthographe
X
X
X
X
X
composition. vocabulaire
X
X
X
X
X
lecture, expression verbale
Mathématique raisonnement mathématique
X
technique du calcul Environnement étude du milieu
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
géographie
:}X
histoire sciences
MOYENNE DU PREMIER GROUPE
X
~}X ~}X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Instruction religieuse
(Pour A, B + C, voir horaire scolaire page 45).
Allemand
Devoirs à domicile
Ecriture
lE
2E
7P
2P
Pas de devoirs à domicile
Pas de devoirs à domicile
Pour permettre aux parents de suivre l'évolu tion de leùr enfant ainsi que pour consolider une acquisition de la journée, il est possible que l'enseignant donne une page de lecture à faire à la maison ou un autre petit travail dès la fin du premier trimestre
En 2 e année primaire apparaissent des devoirs à domicile aussi bien oraux qu'écrits, se rapportant aux disciplines enseignées en classe, d'une durée moyenne de 30 '. Ce chiffre n'est qu'indicatif, car il dépend beaucoup de la rapidité individuelle des enfants
dessin, peinture Activités créatrices manuelles
travaux manuels travaux à l'aiguille
Le livret scolaire est valable pour la période couvrant : l'école enfantine; l'école primaire; le cycle d'orientation .
:}x ~}x ~}x ~}x ......
X
X
f0-
I--
X X X X X
~
X
Education musicûle
'X
X
X
X
X
X
Education physique
X
X
X
X
X
X
MOYENNE GENERALE
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
1 X
X
1X
COMPORTEMENT Application Conduite
Va/eurdes notes :
Eva 1u at ion du trava i 1
X
X
-
X
1
X
1
l
entre 6 et 4 pour les prestations suffisantes; entre 4 (exclusivement) et 1 pour les prestations insuffisantes.
Les notes moyennes, annuelles et trimestrielles sont calculées avec une décimale, ex.: 5,29 = 5,2 .
1.5 Quelques moments importants
Le 1er jou r d'école
lE
2E
lP
2P
Aucune appréciation
Aucune appréciation
1er trimestre : pas d 'évaluation chiffrée, mais un bulletin d'appréciation permettant de re nseigner les parents sur le travail et le comportement de leurs enfants
* notes
Septembre ... joli mois pour les ruptures: l'a ir porte les couleurs nostalgiqu es du temps qu'on ne peut rattraper, et c'est toujours à l'articulation vacances-rentrée qu'on prend con sc ience des saisons évaporées .
2 e et 3 e trimestres:
* notes * Des études so nt en co urs au ss i bien sur le plan cantonal qu e sui sse pour rempla ce r éventu ellem ent, à ces degrés scolaires , les notes par des appréciati ons ve rb ales.
Promotion des élèves d'un degré à l'autre
1E
·2E
• 1P
• 2P
.3P
Passage automatique
Passage automatique
Notes
Notes
Le passage de 1Een2Eest fondé sur l'âge chronologique . Il est automatique pour tous les enfants
Il en est de même pour le passage de 2 E en 1 P. Cependant, il est poss ible de rester en 2 E en cas de manque de maturité de l'enfant. A cet effet un examen peut être fait par le Service médicopédagogique sur demande des parents ou des enseignants
Pou r être promu, l'élève doit obtenir au moins la note 4 à la moyenne du 1er groupe et à la moyenne générale
Pou r être promu, l'élève doit obtenir au moins la note 4 à la moyenne du 1er groupe et à la moyenne générale . Il en va de même pour les autres degrés de la scolarité obli gatoire
Elle es t à peine plus vaillante que lui dan s cette cour d'école . Il suffit d'un jour inscrit sur le calendrier des obligati ons de la vie pour rompre avec la complicité, éclose jour après jour sur la trame de l'enfance. Les escapades, les jeux, les petits délires de mots, le secret de la cachette aux bonbons, étaient autant de po ints de repère pour aller leur chemin dan s la tendresse jusqu'à ce premier jour de classe. Elle abandonne son enfant de quatre ans pour une liberté toute neuve dont elle rêvait mais qui lui paraît tout à coup inutile. Et l'enfant de quatre ans la quitte pour des jours emprisonnés dont il s'e réjouissait mai s qui lui semblent soudain trop pleins . Il échange son regard à elle, unique, contre un autre regard, plus curieux celui-là, à peine teinté d'une tendresse qui ne sera que passa n,te .. Le temps d'une année scolaire! Le cœur boitille aujourd'hui parce que l'école, sous prétexte de former, d'in struire et d'éduquer, sous prétexte de faire faire à ce petit son apprentissage du monde et de luim:ême, sous tous les prétextes, l'école s'empare de l'enfance qu'elle va casser en petits morceaux de jours monotones. Mai s si les matinées seront nombreuses à guetter le bruit de la cloche, des trésors nouveaux viendront s'y greffer: le plaisir de lire, d'essayer, dans la rue, sur des panneaux, à la maison sur les boîtes de
conserves ou dans les journaux, de déchiffrer les mots mystérieux qui, bientôt deviendront familiers; 'le secret longtemps gardé de la petite fille trop sage ou trop coquine mais toujours irrésistible; les histoires de cirque, de grande promenade et d'anniversaire qui viendront débrider une imagination trop souvent bâillonnée . S'inscriront aussi les humeurs tendres ou acides, les disputes et les colères, les rendez-vous avec une maîtresse indulgente ou insatisfaite qui décrira les progrès et les difficul-
tés pendant que les braves petits zouaves se peindront en Indien d'Amazonie ou . construiront des igloos dans le salon. Il y aura encore .. Pour le moment, il y a surtout la graine de génie qui apprend déjà à se mettre en rang, passager anonyme d'un destin détourné . Si la mère cligne un peu des yeux, c'est à cause du soleil, et si le bambin lui envoie un dernier sourire estropié c'est parce que son nouvel univers sent à la fois la vanille et l'huile de foie de morue.
Les fêtes de l'année Toutes les fêtes de l'année deviennent le prétexte à de multiples activités particulières. Chacune d'elles est préparée avec le plus grand soin: chants, poésies, comptines, bricolages, dessins .. L'Immaculée Conception, Saint-Nicolas, Noël, Carnaval, Pâques, la fête des mères .. parfois la naissance d'une petit frère ou d'une petite sœur, l'anniversaire des élèves .. . animent ponctuellement l'année scolaire en devenant un centre d'intérêt. La fête qui demande une longue préparation est sans conteste la première communion en 2 e année primaire .
La communion Les enfants grandissent.. En deuxième année primaire, ils parviennent à un âge où les relations entre eux s'intensifient, où ils découvrent la joie et les difficultés de vivre en groupe . Notre rôle de prêtre consistera donc à les sensibiliser à cette vie de groupe, ou - pour utiliser un vocabulaire chrétien - de les initier à une vie de communion . Quelques années d'expérience nous permettent d'affirmer que la Première Communion s'inscrit comme un événement très important dans l'évolution des enfants . Et ceci à un double niveau : au niveau humain tout d'abord, parce que l'enfant est entouré, choyé ... on prépare une fête pour lui; puis au niveau spirituel, parce que l'enfant de cet âge a un sens religieux très profond: la présence de Dieu dans sa vie lui est toute naturelle; il Lui adresse très spontanément ses mercis et ses demandes, et il vit intensément chacune des fêtes pour Dieu .. Mais encore faut-il l'encourager et l'orienter dans sa vie de foi, tout en
suscitant des attitudes pour son existence. C'est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour préparer cet événement et faire en sorte qu'il se continue: 1) avec les institutrices et quelques mamans, nous collaborons étroitement tout au long de l'année. Pendant deux heures chaque semaine, nous essayons de vivre des temps de réflexion, de prière et de communion. Nous préparons les enfants aux deux sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie; 2) les parents étant les premiers responsables, nous les réunissons 2 ou 3 fois dans l'année. Nous leur donnons connaissance du programme et des moyens utilisés. Mais aussi et surtout nous réfléchissons ensemble sur notre manière de
vivre ces sacrements et sur leur rôle prépondérant dans cette préparation. A cet effet, nous essayons de leur donner les moyens qui les aideront auprès de leur enfant (livres, carnets, etc ... ); 3) au moment de la retraite de Première Communion, nous faisons appel à d'autres mamans et papas, pour prendre en charge des petits groupes . Et ensemble nous vivons trois journées de partage et d'amitié qui incitent les enfants à l'essentiel et les détournent un peu des flonflons de la fête. Les parents qui ont participé directement à la préparation de la Première Communion ont ressenti des changements dans leurvie de famille et dans leur vie de foi . Ce qui est très heureux!
La grande promenade
Ce que les enfants en disent:
On n'a pas besoin de venir à l'école On peut jouer On peut manger avec ses amis On va en car On peut jouer avec tout le monde On peut s'en aller de la maison C'est comme un jour de congé On peut faire ce qu'on veut On change d'air
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On fait des jeux On connaÎt des enfants d'une autre classe On peut jouer avec les maÎtresses On peut aller en téléphérique, ce qu'on a jamais fait On peut manger quand on veut
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On peut construire des éabanes On mange des sandwiches: ça change des dÎners habituels On joue à cache-cache
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Ce texte est une production spontanée de Frédéric. En grande partie. il était rédigé phonétiquement : nous avons uniquement corrigé son orthographe avant de le faire réécrire
2. LES RELATIONS FAM 1LLE-ÉCOLE
Pour le bien de l'enfant
Il faut
Des contacts entre le martre et les parents ...
.. . pour établir une communication entre le monde de l'école et le monde de I~ famille . " s'agit de remplacer la crainte par une connaissance réciproque, un climat de confiance et d'ouverture et finalement une collaboration .
3. LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
La mission de l'école normale est de former le personnel enseignant des écoles primaires et enfantines publiques du canton. Elle prépare les maÎtres et maÎtresses à leurtâche d'éducateur. La durée des études à l'école normale est de cinq ans pour les candidats et les candidates à l'enseignement primaire, comme pour les candidates à l'enseignement dans les classes enfantines . Ces dernières forment une section spéciale et indépendante, du début à la fin des études . Le programme de base est le même pour les deux sections et comprend principalement de la psychologie, de la pédagogie, du français, de l'allemand, des mathématiques et des sciences. Durant la formation, un certain nombre de stages dans des classes enfantines ou du degré primaire permettent aux futurs enseignants de se familiariser avec la pratique.
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o Un des principaux besoins de l'enfant est celui de sentir une réelle continuité entre l'école et la famille . Aussi l'inteNention des parents dans l'école aide'-t-elle l'enfant à effectuer une certaine continuité entre les deux milieux auxquels il appartient.
" est possible de voir ce que fait votre enfant en classe. Son enseignant vous recevra volonÜers. Ayez la gentillesse de fixer avec lui le momElnt le plus opportun pour votre visite.
4. LES SERVICES SPÉCIALISÉS À DISPOSITION DE L'ÉCOLE Service médical scolaire
Le service médical scolaire est mis en place conjointement par les Départements de l'instruction et de la santé publiques . Sa tâche essentielle consiste d'une part, dans le maintien et dan s la promotion de la santé des élèves et d'autre part, dans la lutte et la prévention des atteintes à la santé des élèves , un effort particulier étant entrepris dans le sens de l'éducation pour la santé . Cette tâche a un caractère principalement préventif, le traitement des maladies et autres insuffisances découvertes par le médecin scolaire, restent du domaine du médecin de famille. Les collaborateurs du service médical scolaire sont : -
Service médicopédagogique
Le SMP est un service de l'Etat du Valais, rattaché au Département de la santé publique, qui a été conçu pour répondre aux problèmes d'hygiène mentale, ainsi qu'aux problèmes éducatifs des enfants et des adolescents . Actuellement, 6 Centres répondent aux besoins de l'ensemble du canton (Brigue - Viège - Sierre - Sion - Martigny- Monthey) . Chaque centre se compose d'une équipe regroupant divers spécialistes, médecins, psychothérapeutes, psychologues, logopédistes, psychomotriciens travaillant en étroite collaboration, qui se tiennent à disposition des parents et des enseignants pour tous les problèmes qui peuvent se poser au cours du développement ou de la scolarité des enfants et adolescents : problèmes de comportement, difficultés de langage, problèmes scolaires, etc.
des médecins; infirmières de santé publique; dentistes; aides-dentistes; logopédistes; psychologues; psychothérapeutes; psychomotriciens .
Pratiquement, voici les tâches dont se charge habituellement le SMP: -
Ces tâches sont réalisées au travers des activités suivantes:
Le seNice médical scolaire assure à chaque enfant: -
-
-
-
collaboration à but préventif avec les pédiatres, le personnel infirmier, les consultations pour nourrissons et les services pour la petite enfance, lorsque surviennent des problèmes importants dans la période périnatale;
-
travail auprès des crèches, jardins d'enfants et des hôpitaux recevant des enfants afin de traiter certaines situations difficiles ainsi que pour favoriser des conditions optimales d'hygiène mentale;
-
collaboration avec des organismes publics : Office des mineurs, Commission AI, centres médico-sociaux;
.-
collabor~tion avec des écoles supérieures de formation : école de formation pédagogique et sociale, écoles normales, écoles de nurses · collaboration avec des associa·tions privées comme l'Ecole des' parents, l'association pour l'éducation sexuelle, etc ; collaboration avec les instituts spécialisés : prises en charge éducatives; collaboration institution - parents .
un examen médical au cours de la 1re et de la 4 e primaires (état général, taille, poids, troubles de la vue, de l'ouïe, des voies respiratoires, déformations de la colonne vertébrale, etc ... ); des vaccinations contre: BCG (tuberculose) en 1re primaire et en 2 e du Cycle d'orientation poliomyélite en 1re primaire et en 6 e primaire rubéole, jeunes filles de 13 à 14 ans; un examen radiologique en 1re primaire et en 2 e du Cycle d'orienta·tion .
Pour tous renseignements utiles : Département de la santé publique du canton du Valais Service de la santé 2, rue Pré-d'Amédée 1950 Sion Tél. 027/21 66 09 216613
action préventive dans le domaine de l'hygiène mentale; répondre à l'inadaptation des enfants et des adolescents; action d'information .
-
Collaboration avec récole (de l'enfantine au collège) : les problèmes signalés par l'école (enseignants, commissions scolaires) sont précisés dans un premier temps avec l'enseignant concerné et les interventions sont faites en collaboration avec l'enseignant et les parents . Les décisions d'orientation scolaire ne sont pas du ressort du SM P mais celui-ci peut être amené à donner ~on avis à titre consultatif.
Aide aux enfants, adolescents, parents ou familles en difficulté Lorsque les problèmes sont signalés par les parents, ils sont précisés avec eux et l'aide a·pportée peut varier: -
entretiens; thérapies de famille ou psychothérapies; rééducation psychomotrice ou logopédies .
Le choix des interventions est effectué en fonction de la problématique posée et en accord avec les parents .
Adresses: Service médico-pédagogique 37, avenue de France 1870 Monthey Tél. 025/71 77 11
Régions :
Des mesures de formation scolaire spéciale sont accordées aux mineurs : -
Les centres de consultations pour le Valais romand sont à :
-
Hôtel de Ville 3960 Sierre Tél. 027/57 1171
-
3, rue St-Guérin 1950 Sion Tél. 027/2329 13
-
18, rue de l'Hôtel de Ville 1920 Martigny Tél. 026/2 1836 37, avenue de France 1870 Monthey Tél. 025/71 77 11
SerVice dentaire pour la jeunesse
As sura nce-i nva 1id ité fédéra le (AI)
L'Association valaisanne pour la prophylaxie et les soins dentaires à la jeunesse offre à chaque enfant : -
-
-
-
un contrôle dentaire gratuit par année, du début de l'école enfantine jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire . Ce contrôle renseigne les parents sur la nécessité d'un traitement; une instruction des élèves (jusqu'en 6 e primaire) sur les principes fondamentaux d'une hygiène dentaire correcte, et sur l'utilité et la technique du brossage; une subvention de 60% (entre Etat et commune) pour les soins dentaires conservateurs, dans la mesure où l'enfant se soumet au mode d'organisation choisi pour sa région par l'Association cantonale; une subvention de 60% (entre Etat et commune) pour les traitements orthodontiques (redressement) figurant sur la liste des anomalies prises en charge, à condition de satisfaire également au mode d'organisation régional.
Adresse: Les parents qui sont dans le doute peuvent obtenir tous renseignements au: Bureau de l'Association valaisanne pour la prophylaxie et les soins dentaires à la jeunesse 2, rue Oscar-Bider 1950 Sion Tél. 027/22 6376
handicapés mentaux (lorsque leur quotient d'intelligence ne dépasse manifestement pas 75); aveugles ou à vue faible (dont l'acuité visuelle binoculaire reste inférieure à 0,3 après correction); sourds et durs d'oreille (dont la sensibilité auditive est réduite d'au moins 40%); atteints de graves difficultés d'élocution ; qui parsuite d'une autre déficience physique ou mentale, ne peuvent suivre l'école publique ou dont on ne peut attendre qu'ils la suivent (par ex. troubles du comportement); qui par suite de plusieurs déficiences, sont empêchés de suivre l'école publique (même si, prises isolément ces déficiences ne répondent pas aux conditions énumérées ci-dessus) par ex.: degré de la faiblesse de l'ou"le ou de la vue) .
Adresse: (renseignement généraux et formation scolaire spéciale) Secrétariat de la Commission d'assurance-invalidité (AI) Avenue Pratifori Bâtiment Caisse cantonale de compensation 1950 Sion Tél. 027/21 1151
5. LES RENSEIGNEMErNTS IMPORTANTS
Scolarité obligatoire
L'école enfantine ne fait pas partie de la scolarité obligatoire . Elle est facultative . La scolarité obligatoire . comprend 9 années scolaires complètes . Les enfants qui ont atteint l'âge de six ans révolus avant le 1er octobre y Sont astreints . Les élèves achèvent leur scolarité obligatoire dès qu'ils ont accompli leur g e année de scolarité obligatoire.
1nscription
Age d'admission des élèves
Les administrations communales procèdent aux inscriptions à l'école enfantine, par annonce officielle, et/ou pa.r envoi de bulletin d'inscription . Les parents ayant des enfants en âge de fréquenter une école enfantine peuvent obtenir tous les renseignements utiles auprès de la commission scolaire de la commune ou auprès de la direction d'école, là où elle existe.
L'élève fréquente l'école de la commune où il réside : L'enfant domicilié dans un endroit isolé peut être autorisé, par l'inspecteur scolaire, à fréquenter l'école d'une commune voisine, si ~IIe est sensiblement plus rapprochée. La commune de domicile rembourse les frais supplémentaires. Une autorisation semblable peut être donnée à un enfant pour lui permettre de fréquenter l'école de sa langue maternelle et de sa confession . Les frais supplémentaires sont à la charge des parents. Les parents dont les enfants ne fréquentent pas l'école de leur domicile mais celle d'une autre commune, ou une école privée, doivent payer la totalité des frais d'écolage.
Enfants de l'Eglise réformée
Il existe en Valais un certain nombre d'écoles protestantes: Monthey, Martigny, Sion, Viège et Brigue. Les paroisses protestantes et les commissions scolaires de ces écoles renseignent volontiers les parents sur la spécificité de leurs écoles .
Se basant sur le concordat intercantonal sur la coordination scolaire, l'arrêté du Grand Conseil du 17 janvier 1973 fixe l'âge d'entrée à l'école selon le plan suivant : quatre ans révolus au 30 septembre de l'année en cours pour entrer en 1 E; cinq ans révolus au 30 septembre de l'année en cours pour entrer en 2E; six ans révolus au 30 septembre de l'année en cours pour entrer en 1 P; sept ans révolus au 30 septembre de l'année'en cours pour entrer en 2P .
Entrée retardée à IÎécole
Dés ignation de l'école et de la classe à fréquenter
En dehors des paroisses mentionnées ci-dessus, toutes les informations utiles à l'enseignement religieux des enfants protestants peuvent être obtenus auprès des commissions scolaires locales .
Horaire hebdomadaire
Ecole enfantine Dans la règle, l'horaire hebdomadaire comporte vingt heures réparties en dix demi-journées de deux heures, temps de récréation non compris. Lorsque les classes enfantines ne sont tenues. qu'à la demi-journée, la durée d'activité au cours d'une matinée ou d'un après-midi peut être prolongée.
Principe: l'élève fréquente l'école enfantine avec ses camarades d'âge correspondant. Si une admission retardée s'impose, c'est au début de la première année primaire que la question doit être réglée . Un examen par le service médicopédagogique doit apporter la preuve de la nécessité d'une entrée retardée à l'école primaire.
Première primaire Les administrations communales ont .Ie choix entre les trois possibilités suivantes: -
«Saut» d'une classe
Les élèves doivent, dans le cheminement de leur scolarité enfantine et primaire, suivre les classes dans leur succession normale et le fait d'en «sauter» une, constitue une exception qui est réglée comme suit :
-
Lorsque les parents d'un élève à l'école primaire désirent que celui-ci «saute» une classe, ils doivent en faire la demande écrite auprès de la commission scolaire ou de la direction d'école .
-
L'autorité scolaire locale examine le bien-fondé de la requête, sollicite l'avis du maître intéressé et celui du service médico-pédagogique. Si les deux avis sont négatifs ou divergents, elle communique sa réponse négative aux parents . Sj les deux avis sont positifs, elle transmet le dossier avec son préavis à l'inspecteur d'arrondissement. Ce dernier étudie à son tour le cas et le faiqenir, pour décision, au DI P.
Deuxième primaire -
Congés individuels
Les communes, par les commissions scolaires, fixent la .date, le lieu et l'heure d'entrée à l'école. Elle se situe aux environs du 1er septembre.
Trente heures, récréations comprises .
Des congés individuels peuyent être accordés, pour de justes motifs : -
Rentrée des classes
variante A: trente heures, récréations comprises (cf. grille-horaire page 30); variante B : vingt-cinq heures, récréations comprises, mais présence du maître durant trente heures. L'enseignant est présent en classe, dès lEi 1re heure d'école, pour venir au secours d'enfants en difficultés scolaires ou pour recevoir les enfants dont les parents travaillent; variante C : vingt-cinq heures, récréation~ comprises, pour les élèves et les enseignants .
-
par le maître pour une durée inférieure à une demi-journée; par la commission scoli?ire, respectivement par la direction d'école jusqu'à trois jours de classe effective; . par l'inspecteur, de quatre à quinze jours de classe effective; par le Département de l'instruction publique, au-delà de quinze jours .
6. LES ADRESSES UTILES
Toutes les demandes sont adressées par les parents ou les représentants légaux à la commission scolaire ou à la direction d'école. Au besoin, le préavis du maître est requis .
Absences
En cas d'absence pour raison majeure, le maître de classe doit être averti au plus tôt. Un certificat médical peut être exigé si l'absence est due à la maladie ou à un accident. L'enseignant doit annoncer à l'autorité scolaire toute absence prolongée et non justifiée. Toute absence injustifiée est passible de sanction.
1. Adres.ses . en rapport avec les écoles enfantines et les écoles primaires : -
Commission scolaire communale ou direction d'école ' Inspecteurs scolaires ; , Service cantonal de l'enseignement primaire, 3, Planta, 1950 Sion Tél . 027/21 6283
2 . Adresses des autorités scolaires: Commis sion scolaire communale ou directeur d'école primaire . Les inspecteurs scolaires :
Changement de domicile
Les parents informent la commission scolaire ou la direction d'école de chaque cha'n gement de domicile de leurs enfants, cela au moins dix jours avant le départ. La commission scolaire ou la direction .d'école transmet le livret et tous les autres documents scolaires à l'autorité compétente du nouveau domicile . Lorsque l'élève quitte le canton ou que son nouveau domicile n'est pas connu, le livret scolaire est transmis dans les mêmes délais au Département. Lorsque l'élève quitte la Suisse, le livret scolaire est remis aux parents .
Assurances
Les enfants, dès leur naissance et jusqu'à vingt ans révolus, doivent être assurés obligatoirement contre la maladie et les ac'cidents . Les communes sont chargées de faire respecter'cette obligation . Elles doivent veiller à ce que chaque enfant résidant dans la commune soit affilié auprès d'une caisse maladie dans les trois mois qui suivent son arrivée dans la commune .
Commission scolaire
Dans chaque commune, une commission scolaire est nommée ' par le Conseil communal pour quatre ans . Elle est chargée de l'organisation et de la surveillance des écoles et des cours publics . Elle est appelée à donner un préavis dans la nomination des enseignants . Ses tâches sont surtout d'ordre administratif, le contrôle de l'enseignement incombant d'abord à l'inspecteur scolaire avec la collaboration de la commission .
Inspecteur scolaire
Le canton est divisé pour l'inspection des écoles en arrondissements délimités par le Conseil d'Etat. L'inspecteur est chargé . de la surveillance des écoles de son arrondissement. " guide et contrôle le personnel enseignant dans l'accomplissement de sa tâche et l'application du programme. " contrôle et appuie les commissions scolaires; il veille à la bonne exécution de la loi et des règlements.
Districts de Monthey, de St-Maurice et d'Entremont M . André Rey 189 1 Vionnaz Districts de Martigny et de Conthey M . Michel Pellaud 1913 Sai/Ion Districts de Sion et d'Hérens è(Ayent excepté) MmeYvonne Savioz 10, chemin de Clavoz 1950 Sion District de Sierre et commune d'Ayent M . Michel Zuber 30, avenue de France 3960Sierre Département de l'instruction publique Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales 3, rue de la Tour 1950 Sion Office de l'enseignement spécialisé 3, rue de la Tour 1950 Sion
Le groupe Ecole-Information souhaite que les lecteurs de cette brochure lUI fassent part de leurs: -
remarques à son propos; demandes de modification de texte; questions complémentaires; avis quant à de futures publications ..
quelles que soient vos réactions, faites-les nous connaître au moyen de cette page détachable! Merci de votre collaboration, d'autres lecteurs en seront les bénéficiaires . .
3. Adresses des institutions spécialisées: -
Institut d'enfants, 1897 Bouveret Tél. 025/81 26 71
-
«La Castalie», Centre médico-éducatif, 1870 Monthev Tél. 025/70 61 66
-
Cité Printemps, 3, Gravelone, 1950Sion Tél . 027/232244
-
Classes d'attente de la ville de Sion, 23, avenue Chanoine-Berchtold, 1950 Sion Tél. 027/21 21 91
-
Classes de formation scolaire spéciale, 19, avenue Chanoine-Berchtold, 1950 Sion Tél. 027/21 21 91
-
Institut Sainte-Agnès, Wissigen, 1950 Sion Tél. 027/2281 51
-
«La Bruyère», Champsec, 1950Sion Tél. 027/234808
-
«La Bruyère», 1, rue du Nord, 1920 Martignv Tél. 026/ 2 3082
-
Institut Saint-Raphaël, '1961 Champ/an Tél. 027/382441
-
Classes de formation scolaire spéciale, Direction des Ecoles, 3960 Sierre Tél . 027/556692
~
Le groupe Ecole-I nformation
Institut Notre-Dame de Lourdes, 13, route du Simplon, 3960 Sierre Tél. 027/556885
Expéditeur, si réponse souhaitée : Nom, prénom et adresse exacte ou numéro de téléphone :
A expédier à:
M. Gilbert Fournier Président du Groupe Ecole-Information Office d'orientation scolaire et professionnelle 23, avenue de France
1950 Sion
T RÉDACTION
COLLABORA TlON
CONSULTATION
Liste des membres
Les personnes suivantes ont apporté une contribution particulière :
Le projet de la brochure a été soumis pour examen et remarques aux personnes suivantes :
M.
Inspecteurs scolaires primaires
ÉCOLE-INFORMATION Mmes Lise Ferrari, Marie-Thérèse Zurbriggen, Associations de parents M. Pierre Fellay, Associations d'enseignants MM . Hermann Pellegrini, André Rey, Anton Riva, Inspecteurs scolaires MM. Joseph Mutter, Gilbert Fournier, Office d'orientation scolaire et professionnelle MM . Klemens Arnold, Jean-Pierre Salam in, Département de l'instruction publique MM . Hugo Zenhausern, Jean-François Lovey, Office de documentation et d'information scolaires
Editépar: Groupe Ecole-Information
DI? Canton du Valais
le professeur Samuel Raller, Genève, Le rôle de l'école MM . Serge Rappaz, Oswald Ruppen, Sion, Photographies M. Daniel Binggeli, Lens, Couverture : maquette et réalisation Mme Jocelyne Gagliardi, Sion Environnement et Premier jour de l'école M. l'Abbé Martenet, Sion, La Première Communion M. Jean-Pierre Salamin et Mme Nicole Reynard-Buttet, DIP Programmes, Reflets, conception et réalisation du projet
Services spécialisés
Avis aux enseignants, aux commissions scolaires et aux directions des écoles
MM . André Rey Michel Pellaud Mme Yvonne Savioz Michel Zuber M.
Inspecteurs spécialises Mmes Suzanne Dubois Maria Jean M. Paul Curdy Mme Marion Salamin
Délégues parents
d'associations
de
Mmes Rose-Marie Dumoulin Eliane Pavesi Christine Cordonier Lucie Epiney Yvette Fontannaz M. Jean-Luc Maillard Mme Rosales-Gross Spécialistes en enseignement enfantin et premières primaires Srs Emmanuelle Marie- Philippe Mlle Evelyne Haymoz
De/egues S?VAL Bernadette Roten Chantal Fumeaux Annette Cordonier Marie-Madeleine Milhit-Luy Hélène Salamin Daveline Chedel Andrée Gauye Marie-Christ. Favre-Lomazzi Enseignants Oliva Zimmermann Rose Copt Marlyne Andrey Christiane Cerutti Anne-Marie Mudry Lydia Gauye Eliane Wille Madeleine Jacquier Edith Lamon
L'éducation routière à l'école Après les indications qui ont été données à l'ouverture de la session pédagogique de l'été 1980, nous nous permettons d'attirer à nouveau l'attention des enseignants sur l'importance de l'éducation routière à tous les degrés de la scolarité. Pour aider les maîtres dans cette tâche, nous avons décidé d'intensifier la collaboration entre l'école, d'une part, la police cantonale valaisanne et les polices municipales d'autre part. Des agents spécialement for-
més à cet effet seront mis à la disposition des communes qui en feront la demande, et apporteront dans les classes le complément d'instruction technique servant d'appui au travail des enseignants. Cet appui consiste spécialement en ceci: - 1 heure par classe enfantine (comportement du piéton); - 1 heure par classe primaire (comportement du cycliste; dès la 5e P comportement du cyclomotoriste) ;
- temps à déterminer au CO d'entente avec les directions. Afin de rendre cette coopération rationnelle et efficace, nous prions les commissions scolaires, respectivement les directions des écoles enfantines, primaires et du CO d'annoncer aux inspecteurs . d'arrondissement, au moyen de la formule prévue ci-dessous, leur intention de solliciter cet appui . Après l'échéance du délai fixé pour l'annonce, un calendrier sera établi, mentionnant les dates d'intervention des agents . Ce calendrier sera porté à la connaissance des commissions scolaires et des directions d'écoles et transmis par elles aux titulaires des classes. Département de l'instruction publique
----------------------------------------------------BULLETIN DANNONCE La commune de Le cycle d'orï"entation de sollicite l'appui de la police pour l'éducation routière à l'école. Epoque souhaitée pour cet appui (indiquer le mois) Nombre de classes intéressées:
....... . .... ...... . .... ......
. ........... .... . ..
enfantines .. .. .... ........ ........ ........ . primaires du CO
... ..... .... .. ... . .. ... ... ... . ....
, le
............. Sceau et signature:
La présente formule doit être remplie séparément, s'il s'agit a) des classes enfantines et primaires; b) des classes du CO et adressée à l'inspecteur respectif d'arrondissement jusqu'au 30 octobre 1981 .
1981
ASSOCIATION D'ÉDUCATION PHYSIQUE SCOLAIRE DU VALAIS ROMAND A tous les enseignants, L'AEPSVR organise son traditionnel TOURNOI DE BASKETBALL dans la salle de Reposieu x à Monthey. Voici quelques informations : DATE : Samedi 21 novembre 1981 .
Le cocl<pit du . maÎtre
HEURE : De 13 h. 30à 17 h. 30. INSCRIPTION : Selon talon-réponse ci-après jusqu'au 16 novembre 1981 . RENSEIGNEMENTS : Téléphone (027) 232756 . Nous espérons vous rencontrer nombreux pour cette journée sportive .
La Commission technique
pour une nouvelle didactique
TALON-RÉPONSE Inscription pour le tournoi de basket du 2 1 novembre 1981.
A envoyer à :
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Equipement (couleur) : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ Prénom :
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PROGRAMME D'ACTIVITÉ 1981-1982 27 septembre 21 novembre 17-18 janvier 1982 14-1 5 février 21 mars 20-25 avril Mai 30 mai 22-24 juin
Cours : course d'orientation à Montana Tournoi de B B à Sierre Cours de ski de fond à La Fouly Concours de ski de l'AEPSVR Slalom géant - Ski de fond Assemblée générale Tournoi de volleyball à Monthey Cours de ski Sortie (hélico - avion) Tournoi de football à St-Maurice Cou rs de natation à B rigerbad
Tous les enseignants peuvent participer à ces activités sportives. Des renseignements détaillés vous seront donnés dans l'Ecole valaisanne du mois qui précède une de ces activités. Pour toute autre information, téléphonez chez Conrad Zengaffinen au (027) 381824, Nicolas Métraillerau (027) 232756. Salutations sportives.
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Préliminaires «L'oreille collée au sol j'entendis passer De~ain»
Aimé Césaire
Sommaire
Préliminaires ......... ....... ........... ... .... .. ....... ........... ..... ........ . Logique d 'un changement a) l'aspect sociologique b) l'aspect psychologique et pédagogique .. .... ....... .. c) l'aspect lingu istique Langue : communication et pensée .
5 7 8
9
Idéologie ou reconnaissance de valeurs? a) égalité des chances .... .... ............................. ......... ..... ... .. ... b) rapide accession de l'enfant à la parole ... .... .... ....... ...... c) créativité d) effort e) uniformisation des individus .. .... ......... .............. .... ..... ...... . f) globalité
10 11 11 12 12 12 13
Conclusion ...
14
Annexe : historique du problème pour la Suisse romande et le Valais
15
Ce texte n'est pas un passeport pour un renouvellement, mais une manière partielle d'élaguer le chemin qui mène au français et son auteur ne désire être jugé que làdessus. La réflexion porte sur les fondements, sur les vestibules. A d'autres d'ouvrir les chambres.
2
4
Le sens fondé d'une approche différenciée ......... ......... ..... ...
Ceci n'est qu 'UNE réflexion; des milliers d 'autres sont possibles, divergentes ou parallèles . Comme l'on dit habituellement, elle n 'engage que la rÇ3spon sabilité de son signataire. Ou ~il soit bien clair qu 'elle ne porte nullement sur l'efficacité, la rigueur ou la justesse de cet enseignement renouvelé et encore moins sur les rôles attribués aux parties constitutives de la langue - grammaire, orthographe, analyse, etc ...
Ce dont nous parlons lorsque nous invoquons le terme ((Ecole)) en ces lignes, c 'est d 'une structure mise en place patiemment, voulue, réfléchie, où les expériences passées ont perpétuelle valeur d 'humus pour celles à venir, où les notions de progrès ne se mesurent pas de façon essentiellement quantitative, où se reflètent une histoire et des dignités, où les enjeux sont des destins. Cette structure a pour tâche fondamentale et avouée de contribuer à la FORMATION DE LA PERSONNE HUMAINE, c'est-à-dire au passage d 'une nature riche de potentialités ouvertes, prometteuses, à une nature libre et responsable.
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L'école, comme prolongement direct et légitime de la famille, pourvoit à l'instruction de l'enfant, c'est-à-dire qu 'elle veille à l'acquisition des savoirs et des compétences, et pourvoit égaIement à l'éducation de l'enfant, c'est-à-dire qu 'elle veille à la formation humaine et morale de sa personne. Les deux finalités sont étroitement liées et l'on peut difficilement promouvoir ou attaquer l'une sans faire de même pour l'autre tant il est vrai que les matières apprises engagent des manières d 'être. Si l'homme tend inexorablement à savoir ce qu 'il est, il est assurément un peu ce qu 'il sait.
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Mais l'école conçue comme lieu fondamental d'épanouissement désiré, comme pilier du temple éducatif, fait partie intégrante de l'immense tissu social. Elle n'est pas monde clos; elle est porte ouverte au 'm onde et souvent on lit en ses objectifs proclamés qu 'elle a mission de préparer à la vie d 'adulte, à une entrée sans douleur dans la vie professionnelle et cuturelle. Cette ouverture est objet d'un faux débat, d 'une querelle byzantine qui pourrait ainsi s'énoncer: l'école doit-elle s'adapter aux besoins de la société ou celle-ci se plier aux impératifs de l'école? - Ouestion où la polémique trouve d 'autant plus d 'engrais qu'elle est déplacée et sommaire, opposant, comme en un conflit, deux entités qui ont bien plus de liens naturels qu'on ne veut le dire; car, en effet, qu 'est-ce que la société sans les corps constitués et les corps individuels qui la composent - dont l'école, les maÎtres et les élèves - et qu 'est-ce que l'école sans la société qui lui fournit champ d'implication et champ d'insertion? Certes les fins directes des deux ne sont pas identiques et chacune a ses exigences, mais les opposer sans cesse, c'est miner l'une en voulant minimiser l'autre et travailler ainsi à l'effacement des deux. Ainsi donc, l'école doit évoluer! Mais elle peut le faire en ne reniant rien de ce qui lui est essentiel, en n'asphyxiant point ses racines . Le danger proviendrait plutôt de la rencontre impossible d'une société qui change, qui évolue (tout le monde s'accorde, sinon sur le sens du moins sur le fait, de cette évolution) et d'une école qui stagnerait, qui reposerait sur des acquis pédagogiques surannés ou vieillis.
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La déstabilisation, que certains redoutent, ne peut provenir en l'occurrence que de l'écart trop grand, s'élargissant encore, qui existerait entre la société et l'école si cette dernière ne se résolvait pas à faire peau neuve. Point de plus mauvaise assise que deux chaises qui s'écartent lentement et sûrement.
entre un déterminisme biologique qui voudrait que tout fût inscrit dès l'embryon et un déterminisme social qui prétendrait que seul l'environnement est responsable de réussite ou d'échec; mais il s'agit plutôt d'admettre l'interaction des deux et reconnaître la réalité de l'un comme l'influence de l'autre.
Cela étant dit, il est évident que les principes fondamentaux de l'école tels que conçus en notre canton - continuation directe de la famille; perspective d 'éducation ouverte au bien commun et à la permanente spiritualité de l'existence; liberté de l'être reçue comme responsabilité de la personne; développement de l'enfant au sein d'une com.m unauté vivante qu'il sert et qui le sert - ne doivent être aucunement négociés ou marchandés en ce réajustement des pratiques éducatives. Et je ne crois pas qu'ils le soient. La partie suivante de la réflexion essaiera de le faire sentir.
Le rôle de l'école, surtout dans ses petits degrés, n'est pas d'accentuer mais d'essayer de compenser, autant que faire se peut, les inévitables inégalités scolaires qui en résulteront. Il n'y a là aucune volonté de nier des différences de fait, mais il ya volonté de les atténuer, de ne pas compromettre prématurément les possibilités d'éclosion et de maturation plus lentes . Il est faux de faire remonter cette volonté au mythe du bon sauvage rousseauiste, d'une part parce qu'en devenant expérimentale, la pédagogie a largué le recours obligé au mythe et d'autre part parce que Jean-Jacques Rousseau, au-delà des travers justement dénoncés, est, en son «Emile ou de l'Education» beaucoup plus respectueux de l'individualité de l'enfant qu'on ne le croit généralement.
Logique d'un changement
Il est exagéré de brandir le fléau du nivellement par le bas; l'intention affichée est plutôt de reconnaître le rythme de développement de chacun, de ne pas freiner l'élément dynamique ni de pénaliser l'élément en difficulté . Ce que les enfants auront en commun, c'est leur différence, reconnue mais non figée, non inscrite encore sur le tableau du définitif.
L'annonce dans le grand public d'une modification et d'un renouveau dans l'apprentissage de la langue maternelle a été ressentie, par un assez grand nombre, comme l'abandon d'une mère longtemps côtoyée et choyée - langue maternelle - pour l'adoption éventuelle d'une marâtre ou d'une nourrice. S'il s'était agi, comme par décret, de changer notre langue, celle dans laquelle nous nous exprimons, celle qu'ont magnifiée les poètes et les écrivains, qu'ont illustrée les sages et les penseurs, qu'a solidifiée toute une histoire humaine, s'il avait fallu renier une antécédence trop riche pour être évoquée ici, nous aurions compris ces multiples sursauts d'hébétude . Mais - et il est bon de le redire encore - seul va changer l'ENSEIGNEM ENT de la langue française .
Il n'est pas absurde de donner au départ des chances identiques ; on le fait en athlétisme lorsque l'on réunit sur la même ligne et avec les mêmes conditions plusieurs coureurs; on le fait parce que l'on SAIT qu'à l'arrivée ils seront séparés . Il faut comprendre cette notion d'égalité comme celle d'une égalité des chances, comme la résultante d'une justice naturelle élémentaire (seul le règne animal peut s'accommoder du fait que la loi soit toujours celle du plus fort, sans correction possible) . C'est la justice que pratique le père dont un enfant serait très doué et un autre très faible . On sait que tout père, digne et responsable, ferait autant pour les deux et, dans la mesure où elle est la continuation de la famille, on est en droit d'en attendre autant de l'école.
Trois raisons principales ont appelé ce changement d'attitudÇl, trois aspects nouveaux :
1. L'aspect sociologique
Lorsqu'il arrive à l'école, l'enfant a déjà entrepris l'apprentissage de , sa langue maternelle sous forme orale; il est capable de s'exprimer, de se faire comprendre, mais la qualité, la richesse et la diversité de cet apprentissage sont étroitement liées au milieu social ambiant. Il est indéniable qu'une partie de l'intelligence, de ce que les anciens appelaient capacité intellective, est héréditaire, mais il ne l'est pas moins qu'il y a des milieux qui facilitent l'éclosion des dites capacités alors que d'autres tendraient à les faner ou, tout aU moins, à les laisser en veilleuse. Il ne s'agit pas ici d'être partagé
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2. L'aspect psychologique et pédagogique
La psychologie, et plus spécialement la psychologie génétique, nous a beaucoup appris depuis quelques années sur le développement de l'intelligence enfantine, sur les processus d'acquisition, de conservation, de transmission, d'utilisation des connaissances . On sait mieux aujourd'hui à quel point l'enfant ne doit pas être le simple récepteur d'un message, d'un concept, d'une idée, comme une plaque photographique que la lumière impressionne, mais combien il est important qu'il devienne aussi agent, qu'il éprouve la force de l'évidence, qu'il confronte, qu'il teste, qu'il questionne le réel, qu'il emplisse le creux que son désir de savoir crée, qu'il fasse sien-
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f nes une interrogation puis une certitude nouvelles. Cela n'enlève rien au rôle de guide et d'éducateur exigeant dévolu au maître, mais cela replace l'enfant au centre du processus éducatif. (L'adaptation thomiste de la philosophie aristotélicienne définissait la vérité comme: ((Adequatio (ei et inte//ectuJJ, l'adéquation de la chose et de l'intelligence, la rencontre de la réalité et de sa saisie par l'intellect. Cette découverte de la vérité est possible pour l'enfant s'il adopte, dans son processus de connaissance, la démarche qui va de la chose à son intelligence sollicitée). La psychologie nous a appris également à prendre le besoin comme levier de l'activité qu'on désire éveiller chez l'enfant; ce besoin est une curiosité éprouvée comme nécessaire; c'est l'appétit de l'intelligence sans lequel toute phase nutritive ressemble davantage à une manducation qu'à un enrichissement. Cette notion de besoin appelle celle, complémentaire, d'intérêt qui cause l'activation des réactions enfantines. Ce développement naturel de l'enfant, stimulé par les notions précitées, passe par un certain nombre d'étapes qui se succèdent dans un ordre constant, ce que l'on a appelé schématiquement les stades piagétiens - qu'il n'est pas judicieux de faire renaître ici - ; la découverte de ce rythme progressif de développement de l'intelligence a permis un plus grand respect des capacités et des virtualités de l'enfant, comme par exemple un recours plus tardif aux procédés d'abstraction, passablement étrangers à une intelligence balbutiante . Certains, caricaturant les faits éducatifs et ne considérant ce qui est énoncé ci-dessus que comme un mode d'éblouissement théorique, ont pensé qu'ainsi l'enfant deviendrait roi, maître de ses choix, et que l'enseignant serait réduit au rôle de spectateur bienveillant. Grave erreur. Plus que jamais le maître devra orienter, conseiller, vérifier, corriger, guider, mais dans un climat différent, le travail de l'élève . Son rôle d'éducateur attentif se verra magnifié. Quant à cette éducation, comme dit Claparède : «Elle ne demande pas tant que les enfants fassent tout ce qu'ils veulent, mais bien qu'ils veuillent ce qu'ils font». * Croire que l'enfant, abandonné complètement à lui-même, face à une situation nouvelle et par la seule force de sa curiosité progressera, est une erreur. Mais elle n'est pas moins grosse celle qui consiste à dire que le maître doit donner une nourriture éducative à l'enfant, comme on donne du pain à l'oiseau .
3. L'aspect
linguistique
Même si elle n'est pas une science exacte, en ce qu'elle n'inclut pas la notion de mesure et de contrôle vérifiable, même si elle donne naissance à divers courants, surtout dans son mode de passage à la pédagogie, même si elle suscite l'ironie de quelques-uns par l'aspect apparemment rébarbatif de sa terminologie - mais les mots n'ont jamais été un obstacle dirimant pour la volonté de savoir - la linguistique nous a appris à considérer la langue comme un système fini de règles, de conventions, de normes, immuable pour un sujet particulier mais évolutive quant à son histoire, à partir de laquelle il est possible d'émettre et de comprendre un nombre infini d'énoncés . «La langue est à la fois un produit de la faculté du langage et un ensemble de conventions nécessaires, adaptées par le corps social pour permettre l'exercice de cette faculté chez les individus» (F . de Saussure, cours de linguistique générale, Payothèque 1972, p. 25) . Nous savons mieux aujourd'hui différencier les notions de langage, de langue et de parole; nous connaissons mieux le fonctionnement d'un signe linguistique composé d'un signifié, conceptuel, et d'un signifiant, arbitraire; nous connaissons mieux l'importance d'un son, son émission et son audition, d'un son signifiant, porteur de sens, et de la graphie, capitale. En connaissant mieux la langue, son fonctionnement, ses ressources d'expression, ses conventions obligées, on est plus à même d'édicter un moyen de l'approcher, de l'apprivoiser et de se l'approprier. Voilà les trois principales raisons, sociologique, psychopédagogique et linguistique, qui ont conduit peu à peu au changement que l'on connaît aujourd'hui . Je sais bien; tout cela semble très théorique, apprêté; cela fait peur ou irrite. On va parfois jusqu'à prétendre que cet aquilon des idées véhicule en son souffle nouveau d'étranges vapeurs pernicieuses et dirigées. Nous viendrons plus loin sur cet aspect idéologique de la crainte, mais affirmons déjà maintenant que l'intelligence, la lucidité et la vigilance ne sont pas l'unique propriété de la critique, que n'en étaient point dépourvues les personnes qui ont consacré aux études préparatoires à ce renouveau une partie de leur dynamisme et de leur temps . Les remarquables progrès scientifiques cités plus haut ne doivent aucunement être négligés et ne pas en tenir compte pour la nécessaire réadaptation des programmes serait aussi illusoire que de demander à un médecin d'ignorer les plus récentes découvertes en biologie ou en chimie .
* Edouard Claparède, L'Education fonctionnelle, Delachaux-Niestlé, 1973, p. 200.
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Langue: Communication et pensée
La langue est un mode de pensée, de saisie de la réalité et un mode privilégié de communication; elle comprend les parties suivantes, issues de la tradition : a) une discipline normative permettant de distinguer le correct de l'incorrect b) une réglementation des graphies c) un art de la bien dire d) une réglementation de la phrase et de ses inflexions e) un lieu d'expression et de création f) un art de convaincre par l'argumentation g) une situation de l'énoncé dans le temps h) un mode de décryptage du fonctionnement
(la grammaire) (l'orthographe) (l'élocution) (la syntaxe) (la poésie, la composition) (la rhétorique) (la conjugaison) (l'analyse)
Ce sont là différentes voies qui permettent de comprendre l'originalité d'une langue, par effet rétroactif; et qui permettent son lent apprentissage, par effet projectif. Les principaux aspects de cette approche - élocution, vocabulaire, grammaire, conjugaison, orthographe, analyse - contrairement à ce qui a été dit parfois, ne seront nullement abandonnés ou négligés. C'eût été le rôle de kamikases à blouses blanches et non de responsables consciencieux que de réduire l'approche de la langue maternelle à une imprégnation favorisée . Ces aspects sont désormais précédés par l'encouragement à la communication qui, selon le plan d'études de 1972 motive l'approfondissement analytique, l'accompagne et finalement le justifie. L'enseignement renouvelé du français conçoit la langue comme un moyen d'expression et de communication et distingue, à cet effet, les deux axes suivants: a) la libération, comprise comme libération de la parole, véhicule de l'expression, de l'affirmation, de la prise sur le monde; . b) la structuration, comprise comme contrainte, comme respect obligé des règles conventionnelles. L'accent porté sur la communication est, à mes yeux, un enrichissement à condition que les maîtres insistent bien sur le fait que la langue n'est pas que cela, que par elle s'opère une saisie du réel, un regard décisif sur le monde, extérieur et intérieur. S'il ne s'agissait que de communiquer, l'efficacité serait à exiger en primeur, alors que lorsqu'il s'agit d'une pensée, on est en droit de vouloir tendre à la vérité. L'énoncé seul est déjà signifiant, certes, mais il doit être en conformité avec la finalité éducative pour que l'apprentissage d'une langue maternelle soit davantage qu'un décryptage et une maîtrise, une branche essentielle de l'arbre de la formation individuelle . On voit bien que là, le rôle du maître ainsi que le choix
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et l'utilisation des moyens d'enseignement sont importants . (Les pages consacrées à la syntaxe, à la grammaire et à la morphosyntaxe du verbe dans «Maîtrise du français» mettent l'accent sur l'ORGANISATION des éléments de la langue - cheminement traditionnel - et sur le FONCTIONNEM ENT du système - accent nouveau . Il est ajouté: «II n'est pas question pour le maître d'appliquer en classe l'une ou l'autre de ces théories, mais de choisir dans chacune d'elles des instruments d'analyse pouvant servir le mieux ses objectifs pédagogiques (c'est moi qui souligne)>>. Cette liberté laissée devrait permettre d'éviter les excès de fonctionnalisation de la langue) . Dire, comme l'ont fait certains, que, d'après la nouvelle méthodologie, la communication précède la pensée et à l'extrême l'évacue est exagéré. En effet une communication sans pensée est vide et donc sans signification autre que celle d'un jeu avec les mots, d'une attention portée aux multiples combinaisons sonores possibles, aux associations libres dont l'allitération poussée ou le recours fréquent aux consonances est un reflet traditionnel. Il faut y voir plutôt l'affirmation d'une mise en valeur de la communication.
Le sens fondé d'une approche différenciée Distinguer clairement la langue orale et la langue écrite, ce n'est pas avouer qu'il y a deux langues, mais deux approches différenciées de la même langue, appuyées sur le fait que l'enfant possède des éléments de l'une naturellement, par apprentissage préscolaire, en famille, et que l'autre sera l'objet d'étude nouvelle dès le début de l'école. Même langue vue sous deux angles différenciés qui nécessitent deux regards différenciés . Pourquoi? Avant d'entrer à l'école, l'enfant a déjà une connaissance implicite du fonctionnement et de certaines règles de sa langue. Les phrases qu'il construit pour se faire comprendre sont généralement intelligibles dans leurs grandes lignes et le message peut passer. L'enfant arrive à dire qu'il a faim, qu'il a froid, qu'il a peur, qu'il est content, qu'il désire telle ou telle chose etc ... Mais il le dit en des termes propres au langage oral (par exemple: chu tombé pour je suis tombé - chais pas pour je ne sais pas - céti vrai pour est-ce que cela est vrai 7... ). La langue écrite, elle, est à ce stade-là plus abstraite, plus étrange et étrangère. Avec l'enseignement renouvelé du français, l'apprentissage de la langue maternelle débute par l'oral et c'est un fait relativement nouveau. Mais ce n'est pas arbitraire; cela s'appuie sur l'acquis de 9
l'enfant à son entrée en classe . Dans la méthode traditionnelle d'apprentissage de la lecture, l'enfant est confronté immédiatement à un signe abstrait, la lettre, dont on a de la peine à lui faire admettre l'arbitraire - lettre qui peut se prononcer différemment selon la ou les autres lettres qu'on lui adjoint - et la fin du processus seule est évidente et directement signifiante puisqu'en pro noncant le mot, on fait appel, enfin, à quelque chose qu'il connaît. Avec (a nouvelle voie suivie, on partira du terrain connu, le message, pour finir à l'abstrait, la lettre et le mot.
y a-t-il une idéologie et qui plus est, identifiable, qui sous-tendrait l'enseignement renouvelé du français? -
Lorsque l'on s'appuie sur les antécédences glorieuses pour justifier la méthode syllabique, c'est oublier que dans ' le grec primitif, par exemple, chaque son simple est représenté par un seul signe graphique et réciproquement, alors qu'en langue française l'alphabet compte vingt-six -lettres et trente-six sons différents . Cette discordance pourrait expliquer l'approche différenciée . De plus l'oral précède l'écrit, le mot entendu précède la lettre écrite, l'élément connu (un son que l'enfant entend tous les jours) précède le non-connu (la réalisation graphique de ce son), parce que c'est ainsi dans notre saisie chronologique des réalités, parce que génétiquement la saisie de l'abstrait est plus tardive chez l'enfant que son appréhension de la réalité, fût-ce la réalité des mots, et parce que, philosophiquement, l'abstrait est ce qui reste lorsque l'on a retiré tout ce qui est tangible ou appréhendable immédiatement.
Il n'est pas idéologique de prôner une égalité des chances ou, pour mieux dire, un égal respect des dignité individuelles. Ne confondons pas les principes, nobles et humains, et les effets, mesurables et adaptables à souhait. La philosophie chrétienne, soucieuse de la personne, de son juste épanouissement dans les limites de son attachement avoué à une transcendance, et une philosophie matérialiste, de type social, soucieuse d'un partage des niveaux, peuvent se rejoindre sur ce point et accepter, me semble-t-il, ce postulat élargi de l'égalité des chances dans le cadre de la scolarité obligatoire .
Relevons en outre que la différenciation sus-présentée est plus un principe d'apprentissage qu'un mode de faire chronologique car très tôt on sensibilise l'enfant au «visage du mot», à sa graphie, comme pr~paration à l'orthographe .
Idéologie ou reconnaissance Par idéologie, j'entends un énoncé exprimant un sentiment de de valeurs? valeurs subjectif, personnel, qu'on étend à l'universel. Par exemple : lorsque je dis qu'il m'est agréable de fumer, que je n'y puis renoncer car cela facilite ma concentration, j'émets un jugement personnel qui n'est pas forcément celui de tout le monde. Lorsque )'affirme, par extension, qu'il est indispensable de fumer pour faVOriser la concentration, je porte mon jugement à l'universel et lui donne un caractère idéologique car rien, au sein de l'énoncé, ne me permet de l'étendre ainsi. Est donc idéologique le fait de donner à un point de vue personne.!' à une opinion, et ce, de façon péremptoire, le statut d'une vérité universelle .
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Le premier thème généralement mis en cause est celui que, par simplification, on appelle le postulat de l'égalité des chances, générateur de malentendus ou de crainte. Est-ce sur ce socle que s'inscrivent les préambules de l'uniformisation, de neutralisation des potentialités individuelles, qu'à juste titre, on redoute aujourd'hui? Il convient d'y réfléchir. Je crois avoir montré plus haut (voir pages 4 et 5) qu'il n'y a pas contradiction fautive entre l'ouverture démocratique à une scolarité obligatoire minimale pour tous et la mise en place d'une pédagogie adaptée à cette fin . (Le thème de la démocratisation des études est sensiblement différent car il touche davantage à -la période qui suit la scolarité obligatoire, période durant laquelle l'objectif n'est plus d'apporter à tout un chacun les connaissances fondamentales et des méthodes d'apprentissage) .
Elles peuvent le faire, non sous le mode de la concession , mais sous celui de la déclaration d'intention. Si l'accord peut se faire sur le principe de base, pour les effets il appartient à tous de veiller à ce que cela s'effectue pour le bien commun et au détriment de personne . Là, ce n'est plus à la philosophie, mais à la pédagogie de répondre . -
Le deuxième thème mis en cause est celui de la rapide accession de l'enfant à la parole. On sait que l'enseignement renouvelé du français encourage l'expression chez l'enfant et fait de celle-ci un départ possible de plusieurs activités en classe. Et lorsque l'on sait le pouvoir de résistance ou d'oppression de la parole, lorsque l'on sait ce qu'elle peut véhiculer d'idées ou d'opinions diverses, on est en droit de s'interroger sur les risques courus par une maîtrise tôt généralisée de celle-ci . N'estce pas, là, porte ouverte au mélange indistinct des paroles, creuset d'anarchie ou, au contraire, invite à l'instauration d'une parole monopolisante, écrasante, unique? Cette revalorisation de l'expression chez l'enfant n'a-t-elle pas un caractère idéologique? Je ne le crois pas . Certes la parole est manifestation d'un pouvoir ; son détenteur le sait qui parfois en jouit; mais la limite à la parole totalisante de quelqu'un, c'est la parole de l'autre, sa
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pris en compte? Y a-t-il plus que des marges pour insCrire sa volonté éducative? Graves questions, on en conviendra . Et deux réponses . Tout d'abord il faut bien admettre que l'école comme institution est un inévitable processus de socialisation de l'enfant; elle est la mise en commun, le REGROUPEMENT des volontés de savoir dont le contraire emblématique reste le préceptorat. Qu'on le veuille ou non, les enfants sont mis ensemble à partir d'un certain âge; les connaissances qu'ils acquièrent sont partagées par toute une classe . Là débute l'apprentissage d'une vie sociale, d'une communauté d'individus partageant les mêmes besoins. A l'intérieur de ce processus reconnu, l'enseignement renouvelé du français tel que proposé, pourra conduire - par le fait qu'il partira souvent des expressions des enfants, qu'il encouragera à la lecture suivie, que les différentes activités permettront un meilleur respect du rythme individuel - à une plus grande personnalisation de l'enseignement. En outre, il est bien évident que chaque canton devra donner une couleur, trempée de tradition respectée et de lucidité, à tous ces acquis . Rien ne me semble s'y opposer dans la forme des nouveaux programmes . Les principes de la «connaissance de l'environnement» vont d'ailleurs dans le sens d'une sensibilisation plus grande au proche, au milieu, à l'entourage, physique et culturel . Je reste persuadé que l'originalité cantonale des programmes d'antan, comme ceux de demain, est plus à inscrire dans les faits éducatifs (rôle du maître, sa formation, sa philosophie, le choix des moyens d'enseignement, les modalités d'introduction des programmes, les méthodes de recyclage, le choix des exemples, etc ... ) que dans les lignes directrices d'une branche renouvelée. Le maître personnalise son enseignement et le marque ainsi de ce qu'il est. Ainsi à l'échelle d'un canton.
réponse, son complément son obstacle. Le premier souci d'un état totalitaire est d'ailleurs d'interdire la prise de parole et son écoute. La démarche actuelle me semble plutôt une garantie d'équilibre en donnant à l'enfant le goût et la maîtrise d'un instrument verbal et conceptuel capital. Le troisième thème en point de mire est celui de la créativité. Cet aspect important du développement de l'intelligence et de la sensibilité est à l'honneur dans le nouveau type d'enseignement proposé. Mais qu'est-ce que la créativité? Est-ce l'émergence du n'importe quoi dans les règles dissolues du n'importe comment? Est-ce le jaillissement de ce qui dort en l'enfant, une plage pour les pulsions? Est-ce la pointe d'une idéologie individualiste, mythique, qui voudrait que le génie fût synonyme de profusion? Certes non. Plutôt une mise en relief d'une indéniable valeur éducative à insérer dans un processus général. Il est faux de confondre créativité et licence . Créer ne signifie pas simplement laisser sourdre ce qui vient de l'intérieur. Il n'y a création, à l'école, que dans des formes et les élèves sont appelés à maîtriser, pour le dire ou l'écrire (donc dans certaines formes), ce qu'ils ont en eux; ils feront ainsi connaissance, sous forme de jeu ou de joie, avec les immenses possibilités associatives ou expressives de la langue française. -
Le quatrième thème est celui de l'effort. On a l'impression parfois qu'une certaine facilité a présidé au renouvellement des programmes, qu'un appel à moins d'exigence a été discrètement distillé, qu'une volonté d'allègement subtile a placé l'enfant en position de «farniente» ou d'étalement coupable de ses activités obligatoires . Cette idéologie des minima serait créatrice d'une société dont les membres seraient plus aptes à recevoir qu'à donner, plus habiles au repos qu'à la veille . Mais je crois la situation ainsi dépeinte, caricaturale. L'effort, dont tout le monde s'accorde à reconnaître la valeur formative, ne sera en rien absent des nouveaux programmes.et les contraintes de la langue française resteront ce qu'elles ont toujours été: une source de difficultés, puis de satisfactions. Il est des apprentissages qu'on ne saurait entreprendre sans peine; ainsi celui de la langue maternelle, quelle que soit la méthode choisie pour la séduire.
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Le cinquième thème sous les feux de la rampe critique est celui de l'uniformisation dangereuse des individus. Sous les nobles paroles avancées aujourd'hui respecte-t-on réellement l'individu, son originalité, ses potentialités? Ne risque-t-on pas, en transformant les attitudes éducatives de réduire la singularité des élèves à une théorie générale des problèmes et des solutions? Plus précisément encore, est-ce qu'à l'intéri'eur de la coordination romande, le sceau des régions et des cantons est
Le dernier thème est celui de la globalité. On a pu craindre que l'enseignement renouvelé du français se réduisît à une technique et qu'il ne prît pas suffisamment en compte la totalité de la personne . Je citerai ici, en soulignant certains passages, ce qui figure dans le Plan d'études de 1972 à ce sujet. «Sur un plan général, l'enseignement de la langue maternelle - laquelle sert de véhicule à la pensée dans toutes les disciplines -favorise le développement des structures mentales de l'enfant. Enfin, et ce n'est pas son moindre mérite, il lui permet de découvrir, d'apprécier et d'accepter certaines valeurs morales et esthétiques .» Plus qu'à une idéologie, l'enseignement actuel et les volontés de réformes me semblent faire appel à des valeurs reconnues éducatives. A ces valeurs on admet des limites - il n'y aura pas croissance étonnante des talents - mais on reconnaît aussi la richesse des fondements et des prolongements possibles . -
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Annexe: L'historique du problème pour la Suisse romande et le Valais (résumé schématique)
Conclusion Cette réflexion n'est pas d'un homme du terrain, mais d'un «gardien» de ses bordures; elle n'est pas issue d'une pratique, elle ne s'est pas enrichie des profitables tâtonnements de l'expérience, aussi est-elle justement passible d'indulgence, pour ses manques, et de critique, pour ses affirmations . Que l'on fasse grâce à son auteur de n'avoir celer aucun dessein inavouable et de n'avoir travesti aucune impression personnelle! Ce texte n'est pas un manifeste pour une cause qui a à se défendre elle-même, mais une méditation sur ce qui se trouve à l'orée de la forêt du français . Et l'orée seule était son objet.. .
1967
Décision de la Conférence des chefs des Départements de la Suisse romande et du Tessin concernant la coordination
1967, 5 octobre
Constitution de CI RCE
de 1967 à 1972
Elaboration du«Plan d'études CIRCE I»touchanttoutes les disciplines à coordonner
1970 (dès)
Cours dans le cadre de la «Session pédagogique» sur l'orientation de la nouvelle méthodologie par M me Besson, MM . Nussbaum (GE), Donzé (J U), Sr Marie-Rose, Sr Emmanuelle, MM. Mayoraz et Mathis (VS)
Remarque : Plusieurs centaines d'enseignants valaisans sont touchés et font ainsi une approche des nouveaux prograrT)mes
1972
Adoption par la COI P du Plan d'études
Dès 1972
La formation des élèves des écoles normales adopte progressivement la nouvelle méthode de manière de plus en plus systématique
De 1973à 1979
Elaboration de la méthodologie:
Jean-François Lovey
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4 auteurs, dont Sr Marie-Rose Genoud pour le Valais commission de lecture (dont 2 représentants valaisans) commission d'experts, professeurs des uni de Genève, Neuchâtel, Paris expertise du professeur Roulet (Uni de Neuchâtel) approbation par COROME (dont quatre représentants valaisans) consultation de la SPR (SPVal) deuxième commission de lecture pour la partie«Lecture» (dont deux représentants valaisans)
Dès 1977
Publications régulières de l'ÉCOLE VALAISANNE destinées à sensibiliser le personnel enseignant
1977
Début de la formation
1979
Adoption par la CDIP de «MAÎTRISE DU FRANÇAIS», l'ouvrage méthodologique destiné à expliciter le PLAN D'ETUDES
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des inspecteurs du DIP de la première volée d'animatrices pour1Pet2P
Adoption par la CDIP et le Conseil d'Etatvalaisan du PLAN D'ÉTUDES CIRCE Il (5P et 6P)
* Les personnes chez qui cette réflexion aurait suscité de particulières réactions, de satisfaction ou de désappointement, ainsi que ce/les chez qui elle aurait fait naÎtre des besoins complémentaires d/nformation, peuvent prendre contact avec le directeur de /'00/5 et des rencontres pourraient être aménagées. 14
Les classes d'application des EN participent, dès le début, à l'expérimentation des ateliers de«MAÎTRISE DU FRANÇAIS»
1980
Début de la formation généralisée de tous les enseignants de 1 P et 2P 15