L'Ecole valaisanne, octobre 1987

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Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

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ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286. IMPRESSION , EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA, Sion . ABONNEMENT ANNUEL Fr. 25 .-, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement). TARIF DE PUBLICITÉ

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Rencontres d'automne ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE EV Le Centre valaisan du film . . . . . . . . . . . . . . Charly Dayer L'aménagement des programmes primaires en Suisse romande EV HIER: lecture

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INFORMATIONS OFFICIELLES Anselme Pannatier Rapport de fin d'année 1986-1987 des inspecteurs de l'enseignement primaire Monique Pannatier et André Décaillet Rapports des responsables langue 2, année scolaire 1986-1987 . . . . . . -" . . . . . Yvan Michlig Calcul mental 3e année, commentaires pour le maître Groupe environnement Communiqué : Histoire 4P -

19 21 21

VIE CORPORATIVE SPVAL AFS ASEP

Assemblées de districts de la SPVal Aimeriez-vous enseigner en Afrique? ... . Cours centraux pour enseignants - Hiver 1987

23 24 25

Jeux pédagogiques et Tiers Monde AMONT Concours

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ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Service Ecole Tiers Monde Stéphane Marti La science appelle les jeunes Rencontres jeunesse et économie Commission fédérale pour la jeunesse Elisabeth Sola

L'avenir de la communication

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Etrangers en Suisse Le coin des bibliophiles

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DIDACTIQUE Jacques Dussex Jocelyne Gagliardi Travaux d'élèves

Cours 1988 : MAV - Vidéo 1-2-3-4 Mais où faire de l'environnement? Activités créatrices sur textiles (ACT)

NOUVELLES ACQUISITIONS ORDPjDocumentation Liste des récentes acquisitions Encart DIP

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38 39

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Le cycle d'orientation : son avenir

Plan-Cerisier. Photo Oswald Ruppen.

Avec la venue de l'a~tomne apparaÎt le calendrier des assemblées ordinaires annuelles des associations du personnel enseignant du Haut-Valais et du Valais romand. En effet, à part l'Association valaisanne des professeurs de l 'enseignement secondaire du deuxième degré (AVPES Il) qui tient ses assises au printemps, toutes les autres organisations se réunissent durant la période comprise globalement entre le début du mois d 'octobre et la mi-décembre. A peu d 'exceptions près, les rencontres se passent durant l'horaire scolaire, avec l'autorisation du Département de l'instruction publique, soit le plus souvent le mercredi et le samedi matin, l'après-midi de ces mêmes journées étant réservé à la continuation, sous une autre forme et pour les enseignants qui le désirent, des contacts établis dès les premiers instants des retrouvailles. En plus des affaires administratives, syndicales et corporatives qui ne sont pas sans importance, les séances inscrivent à leur ordre du jour un thème pédagogique. Ce dernier justifie le déroulement des travaux pendant le temps de classe. Certains s'interrogent sur l'opportunité d'une telle situation, allant parfois jusqu 'à la contester, affirmant qu'à l'instar d'autres associations, les ,assemblées des enseignants devraient être organisées en dehors des horaires scolaires.


A l'heure où se multiplient les mises en garde contre les dangers de la dispersion qui menacent l 'école, il faut reconnaÎtre que ces réflexions ne sont pas sans fondement. L'attitude de maÎtres libérés pour ces rencontres et qui n 'y seraient pas, ajouterait encore plus de prise aux critiques qui se manifestent ici et là.

LE CENTRE VALAISAN DU FILM

Il est également des personnes prêtes à ironiser, à prétendre que les assemblées annuelles des enseignants ne connaÎtraient qu'une participation dérisoire si elles devaient se dérouler durant les heures ou les journées de congé. Ce qui est démenti de manière spectaculaire par la très forte participation qui caractérise chaque année l'assemblée des délégués de la SPVal dont les séances ont lieu le samedi après-midi. Il faut comprendre néanmoins les réserves et les scepticismes qui s'expriment, s 'efforcer de ne point leur donner de crédit en adoptant des comportements d 'enseignants, conscients et responsables. Je pense pour ma part que la situation actuelle mérite d 'être maintenue, malgré ses inconvénients, si chacun joue le jeu de la participation, car les raisons qui plaident en faveur du statu quo me paraissent évidentes. Les avantages de ces rencontres annuelles dépassent en effet de loin les simples intérêts matériels et corporatifs des enseignants. Assistant régulièrement à quelques-unes de ces assemblées auxquelles je suis invité, je puis affirmer qu 'elles mettent l 'accent, la priorité sur les problèmes pédagogiques. De la sorte, les personne~ sur lesquelles repose la charge de l'éducation et de l 'instruction au sein de l'école ont la possibilité d 'échanges, de réflexions communes favorables à l'exercice de leur activité. Il ne faut pas oublier par ailleurs qu 'une importante majorité de maÎtres et de professeurs n'est pas si avare de son temps. Nombreux, en effet, utilisent une partie de leurs grandes vacances pour leur perfectionnement professionnel et pour la préparation lointaine et immédiate de l'année scolaire. De plus, et je m'exprime ici sur des choses qui me sont plus directement connues, les titulaires des écoles primaires et les auxiliaires sont souvent invités à des séances d'information, de présentation de nouveaux manuels, à la fin de journées de travail déjà bien remplies . De ce fait, on ne saurait s'alarmer outre mesure de voir une fois dans l'année se réunir les enseignants durant une matinée pour laquelle

les élèves sont libérés. La vigilance peut et doit s'exercer dans d'autres domaines. A partir de ces considérations, il reste à souhaiter que les assises d'automnes des enseignants valaisans soient positives, bonnes, fructueuses. Il faut espérer également qu 'elles seront fréquentées par la totalité des maÎtres. La crédibilité de l'école et de ceux qui en assument la responsabilité ne pourra qu 'y gagner.

Inauguration du Centre valaisan du film. MM._Pascal Couchepin, Freddy Buache et Bernard Comby pendant la conférence de presse. (Photo O. Ruppen)

Anselme Pannatier

Fixes ou en mouvement, les images occupent une place importante dans notre société. Elles sont devenues un des moyens de transmission les plus impor-

tants et un moyen d'expression privilégié. Leur valeur sur les plans éducatif, culturel, artistique, scientifique et historique est reconnue. EII~s font donc partie de notre patrimoine au même titre que ces autres t$moins plus classiques de notre passé, de notre présent et de notre imaginaire que sont les livres, les documents, les œuvres d'art et les réalisations techniques. Pour des motifs divers, le Valais a été beaucoup filmé. De Walt Disney à José Giovanni, de Jac-

ques Feyder à Francis Reusser, de Dimitri Kirsanoff à Claude Goretta, de nombreux cinéastes et non des moindres - ont choisi le Valais pour cadre de leurs films. D'autres, tels Jean-Luc Godard, Charles-G. Duvanel , Ro. bert Parlier d 'Ollon, Roland Müller ou, plus près de nous, Michel Darbellay, Gérard Crittin, Anne Theurillaz ou Pierre-André Thiébaud ont fait du Valais et des Valaisans le sujet même de leurs réalisations. Ainsi, sur le Valais, des archives filmiques existent. Mais où sont-

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elles? Oui s'en occupe? Oui peut les rencontrer? Il fallait une politique cohérente pour donner une réponse à ces questions .

Les débuts du Centre valaisan du film L'idée de conserver les images enregistrées sur des supports divers est agitée régulièrement

- Le 14 juin 1984, le DIP crée une commission consultative en vue de la sauvegarde et de la conservation de l'image et du cinéma; il lui demande de proposer des solutions concrètes. Les tâches liées à ce secteur sont confiées au x services culturels de l'Etat, le service administratif du DIP, les archives cantonales , l'ORDP et la Bibliothèque canto-

le nombre de films déposés au Centre passe de 23 à 60 et les bobines de 96 à 253 . De cette expérience, on peut retenir deux points essentiels: * le public et les propriétaires de films ont prouvé, par leur présence et leur dépôt, que la création du Centre répond à un besoin; * le Centre est appelé à se développer , mais son activité et son rayonnement sont limités par l'absence de structures fixes et permanentes.

Le Centre valaisan du film à Martigny Le 15 janvier 1986, le Conseil d'Etat attribue le siège du Centre valaisan du film à la commune de Martigny. Pourquoi cette décision et pourquoi Martigny? Dans ce cas , il y a eu rencontre de deux volontés. Celle de l'Etat qui souhaite décentraliser - lorsque cela est possible - certaines de ses activités et celle d'une commune qui entend jouer résolument la carte de la culture et qui a accepté de miser sur le Centre valaisan du film. Sur le plan cinématographique la ville de Martigny est égaIement connue pour son festival d 'été du cinéma.

Le hall du Centre valaisan du film. (Photo O. Ruppen)

dans les milieux intéressés. Aussi la déclaration de l'UNESCO du 27 octobre 1980, qui invite tous les membres de l'organisation à prendre des mesures pour la sauvegarde des «images en mouvement» , rencontre-t-elle un écho favorable en Valais. - En décembre 1981 , M. Bernard Comby, chef du DIP, soumet la question à un groupe de travail. L'initiative de la création du Centre valaisan du film émane du Conseil de la culture .

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nale en collaboration avec des spécialistes du cinéma. - La première grande campagne d 'information et de sensibilisation du public - Images en danger - est lancée en avril-juin 1985. La tournée de présentation du Centre valaisan du film dans 11 villes du canton est un succès. * Près de 1000 spectateurs as-

sistent aux représentations; * des documents sont proposés ou signalés. Résultat concret,

b) c) d)

par ses auteurs , son sujet, ses participants ou son cadre ; constituer les archives filmi ques officielles de l'Etat; mettre en valeur les documents recueillis; favoriser l'animation cinématographique dans le canton .

Le 23 mars 1987, un nouvel organigra mme du Centre valaisan du film est adopté. Sous l'autorité du chef du Département de l'instruction publique, le Centre fonctionne de la manière suivante: - un conseil de direction, présidé par M. Jean-Pierre Rausis, est l'organe décisionnel qui fixe les grandes orientations du Centre; il est assisté d'un organe consultatif, composé de représentants des milieux intéressés et présidé par M. Michel Darbellay qui est également expert permanent du Centre .

- Le directeur, M. Jean-Henri Papilloud , nommé à ce poste à mi-temps le 8 juillet 1987, est responsable de l'organisation et de la gestion du Centre valaisan du film. - L'association des amis du Centre valaisan du film, la «Mémoire à manivelle», présidée par M. Yan Gay-Crosier, lui apporte son soutien .

Le Centre valaisan du film veut être: 1. Un endroit sûr pour les films Les originaux des films , déposés actuellement dans les coffresforts des archives cantonales, seront mis en sécurité dans un abri de la protection des biens culturels spécialement conçu à cet effet. Les films nécessitent en effet des conditions particulières de conservation (température et hygrométrie constantes ... )

Le Centre a dans ses archives plus de 100 films ou 400 bobines qui représentent environ 100 heures de projection.

2. Un lieu d'accueil et de travail Au 3e étage du bâtiment de l'ancienne gendarmerie (avenue du Grand-Saint-Bernard 4), les locaux mis à la disposition du Centre valaisan du film par la Municipalité de Martigny représentent une surface de 250 m2 ; ils comprennent : 1 salle de projection et de réunion (40 places); - 1 salle pour la consultation des vidéocassettes; - 1 salle de consultation pour les ouvrages, revues, documents relatifs aux films; - 1 salle pour le visionnement technique des films; - 1 salle climatisée pour le stockage des copies de films; - les bureaux de la direction et du secrétariat.

La répartition des rôles et des charges est simple . La Municipalité affecte , au Centre valaisan du film, le 3e étage du bâtiment de l'ancienne gendarmerie ; elle met ces locaux gratuitement à sa disposition et en supporte les frais courants d'exploitation . L'Etat pourvoit aux installations nécessaires et assume les frais de gestion et de personnel.

Buts et fonctionnement Les quatre buts principaux du Centre valaisan du film sont les suivants: a)

rechercher, rassembler et conserver tout document cinématographique (documentaire, fiction, reportage, film publicitaire, film d'amateur, ébauche, bande-vidéo, ... ) intéressant le Valais

M. Freddy Buache, directeur de la Cinémathèque suisse et Claude Goretta, réalisateur. (Photo O.Ruppen)


3. Une mémoire ouverte et accessible à tous les Valaisans Le Centre valaisan du film est ouvert au public tous les aprèsmidi, du lundi au vendredi ou sur demande. Toute personne intéressée peut venir y consulter les inventaires, les dossiers constitués, les ouvrages sur les films; elle peut aussi visionner les copies de films sur pellicule ou sur vidéocassettes. Le Centre valaisan du film n'est donc pas une forteresse de la mémoire transformée en bunker inabordable et muet. Il cherche à concilier les nécessaires précautions à prendre pour assurer la conservation des documents avec l'intérêt du public et des chercheurs qui ont besoin d'y accéder.

D'autre part, le Centre va s'efforcer de faire connaître notre patrimoine cinématographique en participant à des manifestations par des projections de films dans les différentes localités du canton . Des contacts sont déjà pris avec d'autres institutions ou sociétés pour réaliser ce programme (Cinés-clubs, Filmkreis Oberwallis , associations culturelles, la Mémoire à manivelle .. .). 4. Un centre attentif à l'actualité et à l'extérieur Le Centre valaisan du film s'intéresse aussi à ce qui se fait aujourd'hui dans le domaine du cinéma. Il bénéficie déjà des retombées favorables de la politique de soutien aux réalisations qu'a engagée le Département de l'instruction publique par le Conseil de la culture.

Que ce soit par les services qu'il a lui-même rendus aux réalisateurs ou grâce au soutien financier de l'Etat, le Centre valaisan du film a obtenu ou va obtenir le dépôt d'œuvres récentes, telles «Aelia» de Dominique de Rivaz, «Derborence» de Francis Reusser, «Valaisans d'Argentine» de Jean-Paul Mudry, «Vive les reines» de Philippe Grand, «Si le soleil ne revenait pas» de Claude Goretta, etc. Les manifestations mises sur pied à l'occasion de l'inauguration des locaux du Centre valaisan du film à Martigny illustrent la collaboration que le Centre souhaite instaurer avec les milieux cinématographiques . En effet , Claude Goretta (réalisateur), Charles Vanel (acteur principal) et Jean-Marc Henchoz (producteur) ont accepté de présenter la première valaisanne de «Si le

Une des photographies de Charles Krebser à découvrir à Sierre du 9 octobre au 24 novembre 1987.

soleil ne revenait pas» dans le cadre de l'inauguration de Centre valaisan du film . Avec M. Freddy Buache, directeur de la Cinemathèque suisse , ils étaient les invités d'honneur de cette fête . Le Centre valaisan du film s'ouvrira vers l'extérieur. Il doit nouer des liens - ou renforcer ceux qu 'il a déjà - avec des institutions similaires de la Suisse ou de l'étranger. Que ce soit avec la Cinémathèque suisse pour les films ou avec le Musée de l'Elysée pour les photographies , par exem ple, il s'agit de favoriser les échanges et d 'établir une collabo.ration qui permette au public SUisse de mieux connaître les richesses documentaires du Valai~ et au public valaisan de pouVOir accéder à celles des institutions suisses.

5. Un centre pour la photographie La mission du Centre valaisan du film ne se limite pas aux seules «images en mouvement». Il est aussi chargé de la mise en valeur des importants fonds de photographies des archives cantonales. Dans ce domaine, le Centre a aussi abordé l'étape de la réalisation . En collaboration avec plusieurs institutions culturelles, il a monté une exposition rétrospective des photographies de Charles Krebser. Les œuvres de ce grand photographe méconnu du Vieux-Pays de l'entredeux-guerres sont présentées au public valaisan dans les caves de la Maison de Courten , rue du Bourg 30, Sierre, du 9 octobre au 24 novembre. Lorsque Charles Krebser, ingénieur à l'Alusuisse, découvre le Valais au début des années

1920, il est fasciné par ses contrastes. A côté de sites industriels et commerçants, la campagne vit encore au rythme lent des saisons et d'une agriculture traditionnelle . Le photographe témoigne d'un mode menacé de disparition et nous laisse des vues surprenantes du Valais en mutation . Les principales photographies de Charles Krebser sont également présentées par Jean-Henri Papilloud dans un livre de 304 pages qui vient de paraître dans la collection Mémoire vivante.

Des documents pour les écoles Au Centre valaisan du film à Martigny, dans les ODIS de Sion, Brigue et Saint-Maurice, les enseignants et les écoliers valaisans ont la possibilité de voir et emprunter des documents qui


f L'aD1énageDJent des prograD1D1es de l'enseigneD1ent priD1aire en Suisse rOD1ande

témoignent de notre passé et de notre présent. Quel était l'aspect des villages et des villes d'il y a cinquante ans? Comment vivait-on vers 1930? Comment présentait-on à l'époque les principales activités des Valaisans? Quels étaient leurs loisirs? Comment s'habillaient-ils? Quelles représentations du canton étaient à la mode hier? Le Centre ne prétend pas répondre de manière exhaustive à toutes ces questions, mais il entend apporter sa contribution à une recherche et à une réflexion qui ne laisse pas l'école indifférente. Dans cette optique, l'utilisation des documents du Centre ou la

visite de l'exposition Charles Krebser, par exemple, peut fournir un point de départ intéressant pour une approche plus attractive de notre passé. Pour répondre aux demandes des milieux scolaires , les organisateurs offrent aux écoles intéressées la possibilité de visiter - gratuitement - l'exposition durant ou après les heures de classe (renseignements aux (027) 21 6346 ou (026) 291 92) .

a souhaité une longue vie au Centre . La réalisation de ce souhait ne dépend pas seulement des responsables du Centre ; elle est avant tout conditionnée par l'accueil et l'utilisation que les Valaisans et en particulier les écoles feront de cette nouvelle institution de leur environnement culturel.

Mais... cependant, un grand nombre de remarques ou suggestions complètent la position des enseignants.

Un document jugé utile «Ce document me paraît...» (SR) (VS) très utile 32 % 32 % 62 % 62 % utile 5% 6% peu utile 0% 0% inutile

"*

Premier signataire du livre d 'or du Centre valaisan du film, Charles Vanel, le merveilleux Anzévui de «Si le soleil ne revenait pas», qui incarne à lui seul, selon Freddy Buache, l'histoire du cinéma,

.. . mais il contient de nombreuses imprécisions et des ambiguités;les niveaux d 'approfondissement pourraient être mieux définis encore.

Adresse: Centre valaisan du film Av. du Grand-Saint-Bernard 4 1920 Martigny Tél. (026) 291 92.

Un document suffisant pour une pratique interdisciplinaire?

LES DEUX DUFOND

LA e,OUC1.6-esT ÀLA ffHH€Œ Q~ liÎlQœlT€ AlJp(bj){)ÎT:

UN iNDiCATeuR DU pRiX!

DiA5LE i CflTE: NOU~Uf GÉN(-

Avis partagés: 37 % contre 30 % le trouve suffisant alors que 33 % ne se prononcent pas .

RATioN ALlGO~ fNCOI<e ifÂ~

.. . car l'interdisciplinarité, si elle est indispensable, doit venir du maÎtre. Unicité des résultats romands . Photo Jacques Oussex.

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Notre spécialité: les bibliothèques scolaires

Depuis février 1987, une nouvelle présentation du Plan d'études romand fait l'objet d'une large consultation-observation organisée en plusieurs volets et touchant aussi bien les enseignants que les spécialistes de branches.

1. Que pensent les enseign an ts du document GRAP? (Résultat de l'enquête par questionnaire et des entretien s individuels)

Il s'agissait ici d'une «première prise de température» qui visait à connaître l'accueil réservé à ce document. Plus de 3000 enseignants (1 maître sur 2 sur le plan romand) y ont répondu .

Un document dans l'ensemble bien reçu Plus du 90 % des enseignants estiment que le document fournit une bonne vue d 'ensemble des programes et apporte des clarifications sur les objectifs d 'apprentissage . La mise en regard des objectifs généraux et des objectifs spécifiques est judicieuse : cela forme un tout.

Des disciplines plus appréciées que d'autres... Du plus satisfaisant au moin$ satisfaisant, les programmes s'ordonnent ainsi : -

la mathématique ; le français; l'allemand ; l'éducation artistique 1; l'environnement 1.

Un plan d'études ... un Funda mentum a) «Les acquisitions du Fundamentum devraient-elles être définies avec plus de précisions?


> 2. Consultations des spécialistes (Prem iers entretiens avec méthodologues, formateurs , animateurs .. .)

Les répondants le pensent: (SR) 42 % (VS) 57 % Les répondants ne se prononcent pas: (SR) 14 % (VS) 10 % ... peut-être les textes devraient-ils être plus précis, spécialement en orthographe et conjugaison ,' b) «Ce document incite-t-il à limiter le travail scolaire sur l'acquisition du Fundamentum?» ... ne sont pas d'accord : (SR) 55 % (VS) 61 % ... ne sont pas du tout d 'accord: (SR) 15 % (VS) 14 % ... mais la signification des trois catégories d'objectifs est encore sujette à interprétations diverses.

Et l'allégement? a) «Par la définition d'un Fundamentum , ce document permet-il un allégement de l'enseignement?» .. . ne sont pas d 'accord: (SR) 37 % (VS) 39 % ... ne sont pas du tout d 'accord: (SR) 9 % (VS) 6 % ... sont sans avis : (SR) 21 % (VS) 19 %

... mais il y a gain de clarté; le document facilite la tâche de l'enseignant,' b) «Les programmes ainsi présentés restent-ils trop ambitieux et trop lourds?»

... ne sont pas d'accord : (SR) 43 % (VS) 50 % ... ne sont pas du tout d'accord: (SR) 7 % (VS) 10 % ... sont sans avis : (SR) 19 % (VS) 17 %; c) «Ce document permet-il de mieux s'orienter dans l'utilisation des moyens d 'enseignement (choix des activités en fonction des objectifs)?» ... sont (entièrement) cord : (SR) 59 % (VS) .. . ne sont pas (du tout) cord : (SR) 17 % (VS) ... sont sans avis : (SR) 24 %

d 'ac-

Cette phase de consultation, engag ée plus tardivement , se pou rs uivra cet a~to~ne. Le~ points de vue exprimes sont divers, mais souvent critiques . Le document du GRAP, examinés à la lumière des rénovations pédagogiques engagées à l'école primaire depuis une quinzaine d'années, soulève de la part de plusieurs spécialistes beaucoup d' interrogations .

Conception d'un plan d'études Ce document peut-il réellement rem plir la fonction d'un plan d'études, compte tenu des perspectives pédagogiques et métho d ologiques, des attentes éducatives et culturelles qui se fon t jour actuellement?

62 % d 'ac-

Fundamentum et acquisitions essentielles

16 %

«Que faut-il entendre par acqui sitions essentielles?»

a) Sont -elles indispensables pour la poursuite des apprentissages? S'agit-il d'objectifs terminaux comme aboutissement d 'une phase d 'apprentissage? b) Le sont-elles pour l'élève? Pour le maître? Pour les parents? Pour la société?

... selon les réponses apportées, le Fundamentum est susceptible de changer profondément d 'aspect. Une approche morcelée des apprentissages scolaires Ce morcellement sous forme d 'inventaire de choses à apprendre, est-il inévitable? N'y a-t-il pas moyen de faire apparaître davantage la globalité et la continuité des apprentissages scolaires?

Un document non à jour Par sa logique , sa conception, le document du GRAP peut-il réellement s'inscrire dans le patient travail accompli jusqu 'à ce jour en matière d'innovation et de formation pédagogique?

3. En résumé Les avis recueillis lors de cette première consultation montre, chez les enseignants , une grande homogénéité des réponses. Certes, selon les cantons, certaines opinions s'expriment de manière plus ou moins marquée, mais les tendances générales se recoupen t. Le document donne satisfaction, mais il apparaît clairement que la présentation de certaines disciplines est moins appréciée que d'autres, et que, sur certains points, les avis des enseignants sont partagés . Le rôle que doivent jouer dès à présent les écoles de contact et les groupes cantonaux d 'évaluation du projet GRAP semble donc bien défini. Les travaux à mener devront approfondir certaines «questions-clefs» sou levées pour mieux comprendre les attentes , mais aussi les préoccupations et craintes des uns et des autres en la matière. Prochain numéro : réactions et propositions concernant «La Connaissance de l'environnement » et 1'« Education artistique » en Valais .

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Du goût de la lecture

j

Savoir lire, c'est bien. Mais comment se fait-il que nos élèves apprennent à lire sans emporter de l'école le goût de la lecture? .. Il ne faut pas accuser ceux qui apprennent à lire à nos enfants, mais ceux qui, tout en concédant ces premiers éléments de toute instruction, veulent que l'enseignement n'aille pas au delà. Apprendre à lire est un bienfait illusoire ou un présent dangereux, si vous ne rendez pas vos élèves capables de comprendre et d'aimer les lectures sérieuses. C'est par là qu'il faut les mettre à l'abri des séductions. Si de mauvaises lectures sont mises entre leurs mains, si la propagande cherche à s'emparer de leur esprit, le goût de la lecture sera le plus sûr contre-poids à ces tentatives. Sur l'homme qui lit beaucoup, un mauvais livre est loin d'exercer l'influence qu'il a sur celui qui lit peu. Il apprend bientôt à distinguer un ouvrage qui contient des faits et des raisonnements dont il peut . contrôler la justesse d'un autre qui ne renferme que des déclamations ... Les mauvais livres ne sont dangereux que pour ceux qui ne lisent point car la plupart du temps ceux qui les citent ne les ont même pas lus, et c'est seulement pour en avoir entendu le résumé et pour en avoir recueilli quelques bribes, qu'ils se prévalent de leur autorité. L'une des réformes les plus urgentes qu'appelle notre enseignemen t primaire c'est donc de provoquer chez les enfants le goût de la lecture. Pour arriver à ce résultat, il faut que l'instituteur fasse des lectures en classe. N'objectez pas la perte de temps, car il serait facile de nommer des exercices qui envahissent l'école, et qui ne jouissent d'une si grande faveur dans l'opinion de certains maîtres que parce qu'ils remplissent les heures. Au lieu de ces dictées qui laissent la tête de l'enfant complètement inactive, lisez le récit d'une belle action, la description d'un phénomène naturel ou simplement une anecdote. Quand au milieu du silence général, suivi

d'un long murmure d'étonnement ou de satisfaction, l'instituteur fera rentrer le livre dans son pupitre, plus d'un élève suivra le volume d'un œil de regret ... La lecture est une telle source de plaisir, surtout dans le premier âge, qu'une fois que l'écolier en aura goûté la douceur, les stimulants et les encouragements seront superflus. Ne voyons-nous pas des enfants de deux ans feuilleter avec délices leurs livres d'images et se répéter à eux-mêmes les histoires qu'on leur a contées? Il ne s'agit donc que de procurer des livres à nos petits paysans, en ne songeant pas seulement aux enfants pauvres, mais encore à ceux dont les parents auraient les ressources nécessaires pour acheter des livres, mais ne le font point, parce qu'ignorants eux-mêmes, ils ne sentent point le prix de l'instruction. Lectures faites en commun, bibliothèques communales dont l'instituteur sera le gardien, livres donnés en prix aux meilleurs élèves, tous ces moyens sont bons; mais avant tout il faut que l'école possède un certain nombre d'ouvrages que les élèves emporteront à tour de rôle à la maison, et qu'ils devront, en les rapportant, résumer de vive voix ou par écrit.

Le silence

Le silence facilite l'enseignement et lui est presque aussi nécessaire que l'air à nos poumons, que la chaleur aux plantes. On ne peut enseigner avec plaisir et succès au milieu du bruit. Celui qui enseigne doit donc chercher à obtenir le silence pendant qu'il parle. Mais comment faire, nous demande-t-on déjà? La chose, il est vrai, est très difficile, mais elle est pourtant possible. «La première condition pour obtenir du silence est de le vouloir résolument. Je n'enseignerai pas qu'on ne soit bien tranquille: tel doit être le langage de l'instituteur vis-à-vis de sa classe. Et à ce

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RAPPORT DE fIN D'ANNEE 1986-1 987 DE8 IN8PECTEUR8 DE L'EN8EIGNEMENT PRIMAIRE

langage doit correspondre la défense formelle de parler, de ch uchoter ou de faire quelque autre chose que ce soit. L'enfant interrogé doit seul avoir le droit de parler. Quand un enfant non interrogé veut donner une réponse, ou demander quelque chose, il doit lever la main et attendre le signe du maître avant de prendre la parole. Les enfants récalcitrants doivent être punis soit par une simple mauvaise note, soit par l'envoi hors du banc ou de la classe, si le cas est grave. Ces punitions doivent être données avec calme, et de manière que l'enfant sente que c'est lui-même qui s'est puni. Ce moyen d'établir le silence réussira certainement partout où il sera employé avec persévérance et exactitude. Les avantages du silence sont nombreux: il prévient les distractions, les fautes graves, les interruptions, la mauvaise humeur et tqutes les scènes qu'elle engendre, et il favorise l'enseignement, l'attention, le zèle, l'application. Il rend les heures d'école agréables au maître et aux enfants.»

Tiré de «L'école primaire» N° 5, janvier 1882

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Photo Jacques Oussex.

Chaque année, durant l'été, les inspecteurs de l'enseignement primaire rédigent, à l'intention du Département de l'instruction publique, un rapport sur le déroulement, la qualité, l'efficacité du travail dans les écoles de leur arrondissement. Ils y joignent les rapports de clôture des enseignants ainsi que des tableaux récapitulatifs ayant trait à la fréquentation des cours de perfectionnement, aux visites accomplies dans les classes par les commissions scolaires, les directions d'écoles, les inspectrices ACM + ACT, les responsables de la langue 2, les anima-

teurs de l'éducation physique, les infirmières, les médecins et les personnes chargées de la prophylaxie dentaire. L'ensemble de ces renseignements fait l'objet d'études, de discussions et de synthèses à partir desquelles sont prises ou proposées des décisions de portée limitée ou générale, commu niquées sous des formes diverses aux commissions scolaires, aux directions d'écoles et aux enseignants eux-mêmes. Les observations particulières et personnelles se rapportant au travail des maîtres sont faites

verbalement à ceux-ci par les inspecteurs. Dans les cas graves uniquement, elles sont complétées par une communication écrite adressée aux intéressés avec, le cas échéant, une copie au Département. Au début de chaque année scolaire sont arrêtées les données précises et détaillées sur lesquelles devra porter ensuite l'observation de base des inspecteurs. Les rapports qui en résultent et dont il est question dans le premier alinéa de cet article, traitent en conséquence de points communs, d'objets analogues, ce qui permet d'intéressantes comparaisons .


C'est ainsi qu'il fut décidé, au commencement de l'année scolaire 1986-1987, que l'attention des inspecteurs porterait essentiellement sur l'enseignement de la langue maternelle. Une réflexion prolongée avait abouti à la publication en encart, dans «l'Ecole valaisanne» de mai 1986, sous la plume du soussigné, d'un document se rapportant à cette discipline scolaire. Il était intéressant dès lors, de connaître la portée de cette publication, de savoir le parti qu'en avaient tiré les enseignants à qui des indications précises avaient été données . D'une manière générale, on peut affirmer que ces instructions n'ont pas provoqué l'intérêt que les inspecteurs et le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales en attendaient. Dans un trop grand nombre de cas, le document a été enfoui dans un tiroir, oublié et n'a pas reparu entre les mains des enseignants qu'au moment du passage de l'inspecteur. Or il importe que les indications d'ordre méthodologique, les rappels et les invitations contenus

dans ce document sur l'enseignement de la langue maternelle à l'école primaire soient pris en considération avec la plus grande attention. Il y va du succès même d'un enseignement dont il faut souligner une fois de plus le caractère essentiel et fondamental. C'est la raison pour laquelle, lors de leurs visites dans les classes durant la présente année scolaire, les inspecteurs ne manqueront pas de revenir sur cette importante question.

des informations et directives officielles. Les «papiers» ont mauvaise réputation, ont le sait. Ils n'en sont pas moins indispensables à une action conduite, cohérente, concertée, l'école ne pouvant pas être une simple addition de classes qui agiraient en toute dépendance, sans souci des coordinations horizontales, verticales, et autres.

RAPPORT

des responsables langue 2 ANNÉE SCOLAIRE 1986-1987

Autre constatation sur laquelle il . y a lieu de porter l'attention: l'usage immodéré de fiches et de feuilles volantes, parfois mal classées par les élèves, et n'offrant de ce fait plus aucune possibilité de référence ultérieure.

Le faisant , ils se conforment aux directives du Département de l'instruction publique ainsi qu'à la volonté du législateur valaisan On pourrait multiplier ici les citaexprimée comme il suit à l'article tions et remarques contenues 2 bis de la loi du 16 mai 1986: . dans les rapports des inspec«La priorité est accordée aux teurs. On se limitera cependant branches principales». à ce qui vient d'être dit, l'essenEn préambule à leur rapport, les tiel étant exprimé et livré à l'atinspecteurs soulignent la dispo- tention des lecteurs dont on nibilité des enseignants, la ponc- souhaite qu'ils soient nombreux tualité des titulaires de 1P, qui et attentifs. doivent être en classe une heure Département avant les élèves lorsque ceux-ci de l'instruction publique ont un horaire hebdomadaire diminué. Une ombre peut-être Le chef du Service de l'enseignement primaire dans ce paysage de lumière, et des écoles normales celle provoquée par une certaine allergie à prendre connaissance Anselme Pannatier

1. Moyens / Matériel Les moyens méthodologiques mis en œuvre ont allègrement franchi le cap des dix années d'utilisation .

Liquidation totale du matériel du dépôt des ouvrages à l'aiguille ainsi que du secteur activités créatrices manuelles.

Derniers jours

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imbattables.

Fin de liquidation: 31 octobre 1987.

- Les magnétophones «Telex» un brin fatigués et techniquement dépassés sont progressivement remplacés par des appareils plus actuels et plus performants . - Les planches d'illustrations sont encore, dans la plupart des cas, en bon état. - Les cassettes enregistrées accusant une certaine usure sont de cas en cas rempla-

cées par l'ODIS qui dispose des matrices d 'enregistrement. Le même office tient à disposition des chants enregistrés sur cassettes, des planches de phonétique et de pluriel (tirage à part).

cuité des Sciences humaines l'a également examiné et a écrit entre autre à ce sujet:

Cette année a été plus particulièrement marquée par l'introduction des cahiers à l'usage des 5e et 6e classes primaires.

«L'idée de concevoir un manuel de travail pour les élèves me paraît une très bonne chose . Il est en effet important que l'apprenant puisse travailler à son rythme à l'aide d'un manuel les points langagiers qui lui poseraient encore problème.»

Le projet de cahier de 6e primaire a été soumis à un professeur de l'enseignement secondaire du Haut-Valais qui a porté sur le document des annotations dont il a été tiré profit. Madame Marion Rollet, titulaire d'une chaire à l'Université de Besançon, Fa-

Les ouvrages 5P et 6P sont diversement appréciés. Si celui de 6e bien imbriqué dans les normes d'un programme est unaniment bien accueilli, celui de 5e par ses suggestions nombreuses et certaines exigences, sou-


lève les objections de quelques maîtres insuffisamment préparés . Les tests 1987 ont provoqué quelques rares réactions négatives . Ces dernières mettent souvent en cause la forme écrite à laquelle ont recou ru les auteurs . En vue de faciliter la transition vers le cycle d'orientation, des décisions avaient été prises visant une introduction plus précoce et plus intensive de la graphie. Il nous semble incohérent de revenir aujourd'hui sur ces décisions. Nous ne nous attarderons pas sur les nombreux témoignages de satisfaction recueillis , disant l'adaptation, la variété et l'originalité de ces tests . Ces tests ont cependant atteint leurs buts: tous ceux édictés au cours des précédentes années sont systématiquement repris dans les classes et fournissent matière à divers travaux et évaluations. Par le biais des aménagements précités et actuellement effectués,nous constatons que nous sommes pleinement entrés dans la fourchette des objectifs visés par les travaux du GRAP.

2. Constats / Considérations Si notre attention est surtout retenue par quelques maîtres en manque d'intérêt et des enfants en difficulté, l'objectivité nous force, cependant, à reconnaître le très réel investissement des uns et l'important acquis des autres. A ce sujet les commentaires et avis de nombreux maîtres du cycle d'orientation ont évolué. Ils prennent aujourd'hui en compte le bagage emporté du primaire. A ce niveau nos titulai res se sont sécurisés par la pratique et dominent maintenant mieux la matière à enseigner et les moyens de le faire . Cette aisance obtenue les rend capables d'exploiter les situations langagières proposées par la méthode. L'on peut déplorer que nos enseignants , ayant péniblement ressenti la charge d'un premier recyclage de six semaines prélevées sur leur temps de vacances , ne soient que peu enclins à investir davantage dans leur formation. Le manque d'inscription aux cours que nous proposons le dit éloquemment. Il est vrai que la langue proposée n'est pas celle couramment utilisée chez nos compatriotes d'outre Raspille ou Sarine.

3. Vers demain... Pour avoir été souvent mis en cause, l'enseignement de l'allemand va son bonhomme de che- . min. Il est perçu diversement suivant les milieux, les époques ou les modes. Innovation nécessai- • re et bienvenue pour d'aucuns il est pour d'autres surcharge de programme. A l'instar des autres disciplines il connaît selon les maîtres et les lieux des fortunes diverses . Dans l'ensemble du pays il est dispensé correctement, nous serions tentés de dire de mieux en mieux. Des résultats patents nous permettent d'affirmer son opportunité, son utilité. Par l'effort soutenu dans tous les milieux concernés son impact et son efficacité s'affirmeront pour le rendre plus crédible .

Afin de favoriser une utilisation optimale du livret de calcul mental en usage dans les classes de 3e année depuis deux ans, un fascicule intitulé «Commentaires pour le maître» a été élaboré. Les compétences et l'expérience de Jean-Pierre Nater et JeanDaniel Roten ont permis la réalisation de ce document à l'utilité pratique évidente. En plus des commentaires des activités de l'élève, on y trouve une description des objectifs généraux du calcul et de ceux spécifiques à chacune des quatre premières années primaires (tableaux synoptiques). Une proposition de plan de cheminement en parallèle aux activités des ouvrages romands de mathématique y figure également. Dans la

partie de l'ouvrage intitulée «Approche méthodologique et didactique», la réflexion portant sur les attitudes à développer, les supports, les outils et l'aspect «compréhension» des opérations mérite assurément une lecture attentive . Les propos qui y sont tenus ne se confinent d'ailleurs pas à la 3e année et peuvent s'appliquer aux degrés suivants. Les enseignantes et enseignants désireux de se procurer ce document voudront bien passer commande, d'ici au 31 octobre, auprès du Service de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl 47 , 1950 Sion , téléphone (027) 21 6281. Le document leur parviendra gratuitement au cours du mois de novembre. Yvan Mich/ig

Les responsables langue 2 Monique Pannatier André Décai//et

COMMUNIQUÉ: HISTOIRE 3P Suite à l'information donnée lors des présentations des moyens d'enseignement 4P, nous vous communiquons ce qui suit: L'ouverture du mini-musée, annoncée pour octobre, est reportée à une date ultérieure pour des raisons indépendantes de notre volonté. Par contre, des fiches de travail pour le musée gallo-romain de Martigny sont disponibles à l'ORDP - (tél. (027) 21 62 86). Le groupe environnement


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- une expérience d'au moins deux ans dans une école secondaire ou un gymnase (de préférence sciences et langues); - de bonnes connaissances de l'anglais qui sera la langue d' enseignemen t dans les pays concernés; - un esprit ouvert à des expériences inter culturelles tant dans la vie quotidienne que par rapport à l'enseignement.

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ç no us intéresser plus particulièrement aux perspectives de

l'éducation au développement. Jeu ou travail - ludisme ou effort?

Jeux de simulation, jeux de rôles ... La pédagogie par le jeu se développe. Que faut-il en penser? Les avis divergent: mode? simple moyen «d'accrocher» des élèves démotivés? pédagogie impliquant l'être dans sa totalité? approche répondant mieux à des objectifs portant sur des attitudes?

pour beaucoup de parents et d'enseignants, l'effort imposé ou librement consenti est une valeur importante, essentiellement liée au travail. Il ya pourtant longtemps que les pédagogues nous ont montré que la dichotomie travail/jeu n'est pas pertinente si on se place du point de vue de l'enfant. D'ailleurs, l'observation quotidienne nous le confirme: Quel effort fournit cet enfant en construisant une belle tour de blocs? « Un gros travail », dira-t-il. Par contre, ces deux enfants qui désherbent le jardin en ayant inventé un concours quelconque s'enthousiasmeront pour ce «jeu amusant».

banane. Au cours du jeu des cours de ces vingt dernières anévénements proches de la réali- nées. Schématiquement, on té (par exemple surproduction, peut distinguer trois phases: maladie des bananiers, concur- a) Une phase caricative. 1/ rence internationale) interviens'agissait en premier lieu nent et modifient le déroulede faire comprendre la miment du jeu. sère du Tiers Monde et de susciter l'envie d'aider. Les lois impitoyables du marché international susciteront chez b) L'aide à elle seule ne suffisait pas à dépasser le sùusles participants diverses réacdéveloppement; on a tions et attitudes qu'il s'agira de cherché à comprendre les mettre en lumière lors de l'évacauses multiples et comluation, qui fait partie intégrante plexes de celui-ci. du jeu. L'évaluation permettra également d'apporter des com- c) La compréhension des mécanismes du sous-développléments d'information afin de pement nous renvoie plus mieux comprendre le fonctionou moins directement à nement du marché internationotre propre développenal. ment. 1/ n'y a plus «un Jeux pédagogiques et éducation au développement Les objectifs de l'éducation au développement ont évol ué au

Nord développé» et «un Sud sous-développé», mais UN monde mal développé. Face au constat de notre implication, l'aide et l'ana-

On ne saurait donc renoncer au jeu pédagogique, sous prétexte qu'il ne stimulerait pas l'effort. Nos expériences nous montrent que, dans l'éducation au développement, l'approche par le jeu suscite en général une forte implication et des efforts soutenus.

Photo Bruno Clivaz

Une tendance actuelle? L'attrait qu'exerce le jeu sur l'enfant n'est plus à démontrer. Ces dernières années cet intérêt a été largement exploité par les producteurs de jeux électroniques. Les catalogues de jouets comme les manifestations destinées à un public jeune regorgent de jeux éducatifs. Que cette sollicitation plaise ou non aux adultes, que les motivations soient commerciales ou éducatives, force est de constater que les enfants y répondent par un enthousiasme unanime. Le développement des jeux pédagogiques ne se manifeste

cependant pas uniquement dans ce domaine. De très sérieux manuels de français, des dossiers d'histoire ou de mathématique proposent de nombreuses activités ludiques. Même constat dans diverses formes d'animation: qu'il s'agisse de former des jeunes cadres d'entreprise aux techniques du management ou des travailleurs sociaux à la communication, le jeu pédagogique est de plus en plus utilisé. Dans ce foisonnement, il nous paraît important de mettre en lumière les limites et les possibilités de l'instrument et de

Qu'est-ce qu'un jeu pédagogique? Un exemple: le jeu de la banane Le jeu vise à faire comprendre

les mécanismes du commerce international à partir de l'exemple de la banane. Les participants sont répartis en sousgroupes de «producteurs», «propriétaires», «importateurs/ exportateurs» et «commerçants». Chaque sous-groupe prend connaissance des caractéristiques de sa situation et doit chercher à améliorer son bien-être. Une séquence de jeu représente une année au cours de laquelle les différents acteurs doivent négocier pour commercialiser la

Educatioh JEU

DE

et

Sehsibi/isatioh

SiMULATioN


lyse à elles seules ne suffisent plus. Il faut favoriser des attitudes, telles que le respect de la différence, la solidarité, la prise en compte des intérêts de l'autre. On retrouve d'ailleurs cette préoccupation dans le plan d'études valaisan du cycle d'orientation, en géograph ie: « 1ntéresser l'élève affectivement au mode d'existence, aux conditions de vie d'autres communautés que la sienne et, par là, contribuer à une compréhension toujours meilleure entre les peuples».

connaissance de base des techniques d'animation afin d'être en mesure d'exploiter les éléments que le jeu met en lumière.

... Jouons maintenant! ~ous .signalons ici quelques Jeux dignes d'intérêts dans le domaine de l'éducation au développement.

LE CHEPTEL DU MALI

Le jeu pédagogique nous semble un moyen approprié à une pédagogie axée vers l'acquisition de connaissances et le développement d'attitudes. En effet, le jeu implique l'enfant dans sa totalité et ne fait pas uniquement appel à ses capacités intellectuelles. Dans le jeu de la banane, par exemple, les domaines suivants sont touchés: Domaine intellectuel Les joueurs doivent être en mesure de comprendre les caractéristiques de leur situation et en tirer parti. Domaine personnel Quelle meilleure école pour se connaître soi-même que d'être placé face à ses propres limites et forces dans des négociations, des recherches de collaboration, des conflits, ... 1

Il 1

1

Des éleveurs du Sahel partent vendre leurs bêtes au Sud. Ils ont le choix entre des marchés plus ou moins éloignés. Plus ils vont loin, plus ils peuvent vendre leurs bêtes à bon prix. Mais aussi plus ils prennent de risques (bœufs mourant de faim et de soif ou perdant du poids). Dès 10 ans.

BAFA BAFA

Deux groupes de joueurs représentent deux cultures différentes, échangent des visites et es-

VIVRE EN AFRIQUE

saient de comprendre leurs valeurs respectives (dès 14 ans, assez difficile à animer).

~I~I~I~I~

Le jeu dépeint la situation des pays pauvres qui ne parviennent pas à couvrir leurs besoins en céréa.'~s et sont obligés de s'approvIsIonner sur le marché mondial (dès 12 ans).

De jolies images de membres de familles africaines à reconnaÎtre et à associer (dès 6 ans). TlERS-MONDOPOLY

lesquelles vous devez faire vivre votre famille. Les conditions climatiques, les lois du marché d~s. événements imprévisible; deC/deront en partie de votre avenir (dès 12 ans).

Vous êtes un paysan péruvien avec cinq parcelles de terre sur

Pour aller plus loin ...

La .pédagogie par le jeu est suffisamment riche et complexe pour qu'un groupe d'animateurs aient décidé d'approfon?ir le sujet en présentant, Jouant et analysant des jeux très divers.

Domaine relationnel Les interactions entre les groupes d'acteurs aux intérêts tantôt divergents, tantôt convergents mettent bien en lumière les relations sociales.

(L es personnes intéressées peuvent s'adresser au Service

Le jeu pédagogique, la panacée?

Ne nous leurons pas, le jeu pédagogique est exigeant. Mal maîtrisé par l'enseignant, mal accepté par l'élève, qui refuse « d'entrer dans le jeu», l'exercice tourne vite à la singerie, où même l'aspect ludique disparaît. Il exige du maître une bonne maîtrise du thème et une

LE JEU DE L'ENTONNOIR

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La montagne a été le lieu où nous avons convergé un instant - à flanc d'abîme et à fleur de mémoire - dans la coïncidence de l'art, des mots: du relief et de la musique. Le dialogue qui s'est instauré grâce à la connaissance préalable des œuvres, les toiles par le compositeur et les auteurs puis la musique par le peintre et les auteurs, enfin les textes par le peintre et le compositeur, n'est jamais celui que l'on attend: plutôt un concert de voix où la part de fortuit s'estompe. Si la musique peut diriger le regard sur la toile, le mot aussitôt résiste et fait gouffre, non pour notre malheur mais pour notre éveil à une lumière différente, pour l'inimaginable. La montagne nous a ouverts à la simplicité des moyens d'expression, à leur variété, à leur beauté, à leur ampleur également, ainsi le vent qui animera ces instruments et succédera aux pierres, le vent qui fait songer à l'esprit. Entre l'art et son lieu, un lien profond s'établit qui peut les confondre comme se confondent parfois le sujet et l'image, l'image et le souvenir. Rien n'est donc plus éloigné du jeu que ces constructions, plus à l'opposé du décor, de l'effet, du prestige. Ce dialogue ne se réduit pas à un système de compensation ou de hiérarchie des arts; seul le grain, plus ou moins concret et tactile, êtres qui, autrefois, auraient déplacé des monts et différencie les œuvres - la peinture du texte, le qui reviennent aujourd'hui parmi nous. La musitexte de la partition - et leur inflige par là même que de Raphaël Brunner pressent ces hautes staune temporalité propre. Luc Joly n'a essentielle- tures et suit en quelque sorte leur marche ou bien ment créé que des portraits, hommes-montagnes la provoque. Les textes de Michel Butor déliau regard de face et à la présence mouvante, des 1vrent des visions de montagnes par registres, explorées comme des constellations, des chaînes parallèles toujours diverses. Est-ce le rêve écrit d'une montagne ou le rêve d'une écriture que déploient ces images de lieux privilégiés, ces monts des correspondances illimitées? La construction musicale des textes sur la notion d'écho, qui apparaît explicitement dans le poème Tresse, promet en soi le déplacement vers les compositions, destinées à des instruments à vent et jouant pour la plupart sur la propagation d'un écho. Si les tableaux se distinguent des textes par une différence de code, ils font cependant corps avec eux: l'image n'est qu'une mélodie du texte et une amplification de l'un des sens proposés pour sa vertu à délivrer précisément un secret, un sens nouveau; le dialogue alors se prolonge au point de modifier la donnée première, l'événement qui était à l'origine du texte. Pour le reste, je crois que tous ces travaux, que nous voulons favorables aux coïncidences, ne visent qu'à troubler un peu le temps, à défaut de pouvoir lui échapper. L'œuvre s'érige comme une porte et prélude parfois à une révélation. Stéphane Marti

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Les jeunes sont conseillés pour améliorer leur travail; Madame Janine Digout, Conférence des Associations suisses d'enseignants, rue Saint-Guérin 30, 1950 Sion, responsable cantonale est à disposition pour mieux faire connaître notre action auprès des jeunes.


• 27 es Rencontres Jeunesse et Economie

2. PROGRAMME Vendredi 6 novembre 1987

Vendredi 6 et samedi matin 7 novembre 1987 Grand Hôtel « Les Rasses » Sa inte-Croix/Les Rasses

Dès 09 h 00

Accueil (café , croissants) .

09 h 50

Ouverture du séminaire par M. A. - G. Leresche, président ad intérim de la Commission Jeunesse et Economie. - «Mythes et réalités de la communication du futur» , par M. Abraham A. Moles, directeur de l'Institut de psychologie sociale des communications de Strasbourg. - «L'information en tant que bien économique» par M. Claude Gisiger, journaliste et logicien, conseiller en médias, responsable des banques de données à l'Agence télégraphique suisse (ATS) , à Berne . - «La Suisse, les médias et le grand marché européen de 1992», par M. Guy-Olivier Segond, conseiller administratif de la ville de Genève, chargé des affaires sociales, des écoles et des parcs , président de la Commission fédérale de la Jeunesse. - «Le phénomène Minitel et vidéotexte: tendances et développements futurs», par Mme Claire Ancelin, membre du Service de la prospective et des études économiques de la Direction générale des télécommunications (DGT) , à Paris. Discussion et questions. Apéritif et repas en commun . - «Etat et avenir de la technique ; marchés potentiels», par M. Maurice Jacot, directeur général de la société Câbles Cortaillod S.A. énergie et télécommunications, à Cortaillod . «La riposte de l'écrit dans la communication moderne», par M. Jacques Pilet, rédacteur en chef du journall'Hebdo, à Lausanne. - Discussion et questions.

10 h 00

L'AVENIR DE LA COMMUNICATION

11 h 45 14 h 00

Document SPR

14 h 45

Pause.

15 h 30 - 17 h 30

Travaux de groupes et discussions animés par les conférenciers du jour.

Dès 19 h 00

Apéritif et repas en commun .

Samedi 7 novembre 1987 08 h 30

1. Thème : «L'AVENIR DE LA COMMUNICATION: Quels moyens pour quelles fins?» De tous temps, l'homme communique, par le geste et la parole, en se déplaçant après l'invention de la roue et plus tard celle du moteur à explosion, et par l'imprimé, enfin, par le téléphone, la radio et la télévision . Aujourd'hui , la nouveauté consiste dans le couplage entre les télécommunications et l'informatique. Sans endurer les pertes de temps et les fatigues du déplacement, l'homme est sur le point d 'avoir directement accès à des données stockées en n'importe quel point du globe et d'échanger en mode conversationnel ses informations orales, écrites, dessinées avec d 'autres hommes ou des systèmes situés au loin . Le but des 27 e Rencontres Jeunesse et Economie est de faire le point avec des professionnels de la communication et des politiciens de premier plan sur les enjeux économiques et culturels de ces développements. Ce séminaire s 'inscrit ainsi en partie dans les perspectives ouvertes par le 36 e Congrès de la Société pédagogique romande consacré au thème «Education et technologies nouvelles» (mai 1987).

- «Village mondial ou Tour de Babel}) , par M. Pierre-Gérard Fontolliet, professeur et directeur du Laboratoire de télécommunications à l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL), à Lausanne. - «Détenir l'information, est-ce détenir le pouvoir?}) , par M. Ernest Weibel, politologue, professeur à la Faculté de droit et de sciences économiques de l'université de Neuchâtel. - «Education et communication» , par M. Robert Gerbex, délégué à la coordination scolaire romande, à Lausanne. - «Anciens et nouveaux médias: enjeux économiques» par M. Jean-Claude Nicole, administrateur-délégué du groupe Sonor S.A., éditeur du journal «La Suisse» , à Genève.

10 h 00

Pause-café.

10 h 30

Table ronde avec la participation des conférenciers ; discussion et question .

11 h 30 au plus tard

Clôture du séminaire.

~ n im ati o n des débats et de la table ronde : M. Daniel C. Gerber, MBA, professeur de sciences

economiques , d 'informatique et de droit au Lycée cantonal de Porrentruy, président de la Commission du rapport «Education et technologies nouvelles» présenté au 36 e Congrès SPR en mai 1987.


Vos diplômes d'affaires américains

(Cf. Ecole valaisanne de septembre 1987) L'Association valaisanne des écrivains renouvelle l'offre faite au printemps 1987, aux directeurs des écoles secondaires du premier degré et du deuxième degré du canton du Valais.

(MBA-BBA) se gagnent à l'European University de Montreux ou de Genève, comme sur les campus des Etats-Unis. L'Europe de demain met en place ses structures. Vous qui avez choisi de défendre une brillante carrière dans les affaires, rejoignez les «Gareer Builders» d'une business school qui prépare et santionne notamment: -le BBA (Bachelor of Business Administration), niveau licence en gestion d'entreprise, cycle de 8 x 13 semaines -le MBA Master of Business Administration), niveau maîtrise en gestion d'entre-prise, cycle de 4 x 10 semaines Pédagogie et méthodes éprouvées aux USA, enseignants praticiens, équipement de pointe, cas pratiques Cours de management, communication, relations publiques, marketing, gestion financière, international business. Equivalence des diplômes européens et américains.

Début de la prochaine session: 1er février 1988

Dour pr%nser /a FETE DE LA CULTUQE VALAI8ANNE A

BULLETIN D'INSCRIPTION

- - - - - - - - - - - - - - - -

27 e5 RENCONTRES «JEUNESSE ET ÉCONOMIE» 6 et 7 novembre 1987, Grand Hôtel «Les Rasses» sur SainteCroix Nom, prénom: ______________________________________ Ecole, entreprise ou fonction: Ad resse complète: ________________________________ Tél. privé: _ _ _ _ __

Tél. professionnel: ___________

Je réserve un lit, en pension complète (nuit du 6 au 7 novembre, deux repas et petit déjeuner) au prix de Fr. 75.-: oui / non * (Attention: il n'est pas possible en cas de forte participation de garantir à chacun une chambre à un lit!) Je me déplace en voiture* / Je me déplace par le train qui arrive à Sainte-Croix à 9 h 17* Date: _________

Signature: _________

* Biffer ce qui ne convient pas .

A retourner à: Société Jeunesse et Economie Secrétariat pour la Suisse romande Chemin des Allinges 2 1006 LAUSANNE

Dans le but de promouvoir notre littérature et de créer entre la jeunesse et les écrivains de ce pays des liens plus vivants, l'AVE, qui fête ses vingt ans cette année, se propose de mettre sur pied, dans le courant de l'année scolaire 1987-1988, un cycle de lectures-rencontres en milieu scolaire, rencontres qui donneraient aux uns et aux autres l'occasion de se connaître et d'engager un dialogue que beaucoup souhaiteraient sans trouver l'occasion de l'ouvrir.

2. Les établissements qui disposent de locaux adéquats pourraient grouper plusieurs classes ou, parmi les classes, les élèves qui souhaitent rencontrer un écrivain.

Pour ce faire, notre association a besoin de connaître votre sentiment face à son projet et de savoir si vous seriez intéressé par la venue de l'un ou l'autre de nos membres dans votre établissement.

3. Les rencontres pourraient être d'une durée variable, selon l'intérêt suscité de part et d'autre, la base idéale à prévoir restant deux à trois heures de cours, avec une récréation de quelques minutes.

Pratiquement, les rencontres pourraient se dérouler de la manière suivante, mais il va de soi que nous restons ouvert à toute autre proposition, 1. Les maîtres de classe sont informés, par la présente, de la possibilité qui leur est offerte . Ils choisissent, dans la liste ciaprès, lequel de nos membres

disponibles ils souhaitent rencontrer et ils prennent euxmêmes directement contact avec l'écrivain en question pour fixer l'heure et le jour, ceci afin de réduire au minimum les démarches et les formalités, toujours fastidieuses.

iCtl' ~~ r.,'.P,~

">C"'LP.~

~ r~c::e'éf?,

,EurOpean university The Gareer Builders Montreux, Genève, Sion

Association valaisanne des écrivains

Liste des écrivains disponibles pour une rencontre Germain Clavien , 1962 Pont -de-la-Morge Téléphone (027) 36 20 25. Guy Curdy, case postale 157, 4008 Bâle Téléphone (061) 35 7482. Roselyne Kbnig, 1961 Grimisuat Téléphone (027) 38 10 43.

Dany Revaz, rue des Semailles, 1963 Vétroz 4. Afin de sensibiliser les élèves Téléphone (027) 3641 31. et de leur permettre de tirer un profit maximum, il serait souhai-. Isenmann Steiner, 3965 Chippis table que quelque temps à Téléphone (027) 559957. l'avance, l'établissement organi- Monique Tornay, Gravelone 75, se une exposition des œuvres 1950 Sion de l'auteur invité, œuvres mises Téléphone (027) 22 50 58. à la disposition par ce dernier. Gaby Zryd, 5. En ce qui concerne la rétribu- avenue de la gare 10, tion de ces lectures, les écri- 1920 Martigny vains ne formulent aucune exi- Téléphone (026) 2 26 77.

Informations et inscriptions: European University Prof. Dirk Craen, Doyen Grand-Rue 42, CH-1820 Montreux tél. (021) 631167

gence. Leur cachet est laissé à l'appréciation des directeurs, selon les possibilités ou moyens dont dispose chaque étabissement.

LES DEUX DUFOND QLK: LA SRJOC CONS€QùE:NC'C 0'ON t1oMf:NT D'gGAReHENT,

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ront pas l'objet d'une étude, mais exprimeront eux-mêmes leur avis.

Î.wiçre 'de y aballcilik

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Le

concours a pour titre: en Suisse». Pour traiter ce thème, les jeunes peuvent utiliser:

bill strang u Sva}carskOl

« Etranger

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trang e1ro na sviça

- l'expression écrite (poésies, textes divers, etc.); - les arts graphiques (peintures, gravures, etc.); - l'expression audio-visuelle (vidéos, films, émissions radio, etc.). esferinSvizra

Le concours est ouvert à tous les jeunes (Suisses ou non) âgés de 16-25 ans. De la documentation sur ce concours va être envoyée ces prochains jours aux écoles professionnelles, aux gymnases et aux centres de jeunesse de toute la Suisse. On peut aussi obtenir directement cette documentation auprès du secrétariat du concours, soit chez B. Zurkinden, Lorrainestrasse 74, 3014 Berne.

idegenként Svâjcb4n

étranger en suisse

iAoiçre 'de Yllbancilik

straniero in Svizzera

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CONCOURS Partout en Europe, on sent monter xénophobie et racisme (déclaration du Parlement européen, juin 1986). En Suisse aussi. Le Conseil fédéral s'en est d'ailleurs inquiété (déclaration d'octobre 1986). Plus d'un million d'étrangers vivent en Suisse, soit le 14,6 °10 de la population résidente. Ils partagent notre vie, diversifient notre culture et rendent un service appréciable à notre économie. La cohabitation entre Suisses et étrangers ne va certes pas toujours sans problème. Racisme, haine face à l'étranger

36

rendent la vie en commun encore plus difficile. 1ntéressée par cette problématique, la Commission fédérale pour la jeunesse a mis en place un groupe de travail chargé d'étudier la question, Comment les jeunes vivent-ils cette situation? Par exemple, les jeunes Italiens de la deuxième génération qui désirent (à plus de 90 °10) quitter la Suisse (selon une enquête récente)? Ou leurs compagnons de classe? Ou les jeunes Espagnols en Suisse? Ou les jeunes Yougoslaves, Turcs, Tamouls?

La Commission fédérale pour la jeunesse a pour mission d'observer la situation des jeunes en Suisse. Elle désire mieux connaître l'avis des jeunes, et mieux, faire connaître cet avis. Elle tente aussi de stimuler réflexions et discussions au sein de la jeunesse. Pour atteindre ce but, la Commission fédérale pour la jeunesse a décidé, pour la première fois, d'organiser un concours artistique. Cela devrait donner aux jeunes l'occasion de s'exprimer de manière créative. Pour une fois, les jeunes ne se-

LES DEUX DUFOND \-JO~,

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Moi Cf, Ntsr PLUS PossilJLe! AÙJOùIZD'HUi JE: ÜiO~OCiif 1

VA PAsto S"I lU RATES UNe ÉTAPe ,Tu cs PŒW fbuR LA suiT€. Ceux Qoi ONT COt\\çLJ L~ f'ROGRAM Mf t:N C+JT tA"IT UNe PROGRCSC;iON LOGioùt l

Les épreuves doivent être remises d'ici le 31 décembre 1987. Un jury, composé d'artistes, de personnalités de la vie publique et de membres de la Commission fédérale pour la jeunesse jugera les œuvres. Les six meilleurs travaux seront primés: leurs auteurs seront invités à aller visiter ensemble, à l'étranger, un projet suisse d'aide au développement, et ceci pendant une semaine. Les œuvres des participants seront montrées au public lors d'une exposition, organisée à la fin du concours. D'ores et déjà, la Commission fédérale pour la jeunesse remercie la presse de faire connaître ce concours et de permettre ainsi une large participation des jeunes.

}ürg Caflisch (Trad. J.-P. Tabin)


1

.1

Petit Ogre (Ecole des loisirs) est un bambin éternellement affamé qui ira jusqu'à dévorer la grosse bête noire, terreur des enfants pas sages. Drôle et sans autre prétention que celle de déculpabiliser les gourmands! Comme épongés au papier buvard, les dessins de Pit le petit pingouin (Nord-Sud) adoucissent les terres glaciales du Grand Nord; le jeune héros fait ses premiers pas dans une douceur bleutée. Le texte montre peu d'originalité mais les illustrations valent le coup d'œil. Celles du Voyage de Plume (Nord-Sud) et Les Cigognes roses (Nord-Sud) sont également superbes. Dommage, encore une fois, que la qualité de l'histoire n'égale pas celle des images.

NATURE Bibliothèque de l'enseignant «Tous les champignong sont comestibles... au moins unefois!» U ne phrase qui donne le ton au livre Les Champignons et leur empire de Jean Trarieux (Editions Artra 86). Il ne s'agit pas d'une banale liste exhaustive permettant de reconnaître les bons des mauvais. L'auteur aime écrire. Par le truchement des champignons, il se prend au jeu des légendes et des anecdotes qui entourent la girolle, la truffe, l'amanite. Il apporte le piquant à l'aimable coprin chevelu, le succès des protéines de la pâle pleurote, les secrètes vengeances des lactaires ou les em poisonnemen ts spectaculaires de la chanterelle de l'olivier. Roman rose ou roman noir des

champignons, sa lecture a la légèreté des contes de fées et la consistance des documentaires sérieux. On découvre aujourd'hui la richesse de la botanique. Quand viendra le temps de la renaissance des vertus curatives ou assassines des champignons? Le guide de L'Educateur nature. Philippe Vaquette. Editions le Souffle d'Or (de 5 à 12 ans). Avant d'entrer pratiquement dans les 43 jeux d'éveil sensoriel proposés dans ce livre, l'auteur apporte une longue réflexion sur l'avenir de la Terre et l'éducation de notre conscience face à l'environnement. L'ouvrage s'adresse à tous, quels que soient les moyens et les connaissances dont ils disposent. Les différentes approches pratiques indiquent l'âge, le niveau de compétence des joueurs et le temps de préparation. Des exercices qui passent aussi bien par l'odorat que par le goût ou l'ouïe. Ces 43 jeux renouvellent les expériences des enfants auprès de la nature en y ajoutant l'originalité et la simplicité. E. Sola

COURS 1988 Durant l'année scolaire 1987-1988, les MAV de l'DRDP vous proposent plusieurs cours de formation: - Cours vidéo 1 - Cours vidéo 2 - Cours vidéo 3/4"

- Cours fondu-enchaîné - Cours photo - Cours repro.

Vous trouverez, ci-après, les renseignements et les bulletins d'inscription relatifs aux cours de 1987. En ce qui concerne les cours de 1988, une information paraîtra dans l'Ecole valaisanne de janvier. Date des cours: Cours repro: reproduction de photos, dias, affiches, dessins ... - me 3.2.88. Cours photo: développement NB en laboratoire. - me 10.2.88 - me 24.2.88. Cours fondu-enchaîné: réalisation d'un montage audio-visuel avec un système fondu-enchaîné. - me 16.3.88 - me 13.4.88 - me 20.4.88.


INITIATION À LA VIDÉO PRATIQUE LE MONTAGE VIDÉO

- Historique - principes d'enregistrement - systèmes avenir ' - Câblages - enregistrement d'émissions - prises de vues intérieures et extérieures - Interview - cadrages - mouvements de caméra

- Scénarii - montage - assemblage - titrage - insertion audio dub

Durée: Lieu: Participants: Dates:

2 x 1 h 30 ORDP, Sion 6 me 4.11 .87 me 11.11.87

Durée: Lieu: Participants: Dates:

2x2h ORDP, Sion

Délai d'inscription:

23.10.87

Délai d'inscription:

23.10.87

x-

de 14 h 00 à 15 h 30 de 14 h 00 à 15 h 30

6 me 18.11.87 me 25.11.87

de 14 h 00 à 16 h 00 de 14 h 00 à 16 h 00

x- ----- --- ---- ---- -- --- ----- --- --- -BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Cours vidéo 1: _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __

Cours vidéo 2: _ _ _ _ __ __ _ _ _ __ _ _ __ _ _ __ _ __

Nom: _ _ _ _ _ _ __ __ __

Nom: _ _ _ _ _ __ _ _ _ __

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L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins .

Prénom: _ _ __ _ _ _ _ __ _ _

Adresse exacte: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ N° postal: _ _ __

Domicile: _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ __ _ _ _ _

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.


MAIS OÙ FAIRE DE L'ENVIRONNEMENT?

VIDÉO 3/4" - Tournage - montage - Inserts - audio dub - titrage 2 x 1 h 30 ORDP, Sion

Durée: Lieu: Participants: Dates:

3 de 14 h 00 à 15 h 30 de 14 h 00 à 15 h 30

me 2.12.87 me 9.12.87 13.11.87 connaître la vidéo 1/2"

Délai d'inscription: Conditions:

~- ---------------------------------BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner à l'ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion

Nom: __________________________

Prénom: ___________________________

Adresseexacte:------------------------------------________________ N° postal: _______

Domicile: _______________________________________

L'inscription, en fonction du nombre de participants par cours, se fera par ordre d'arrivée des bulletins.

Contact avec le vécu, découverte du milieu proche, observation du monde familier, utilisation des sens ... tels étaient les principes rabâchés dans les séances de recyclage en environnement. Pas de quoi faire un plat, du moins en ville, pour la simple et mauvaise raison que nos téméraires explorations s'arrêtent vite aux espaces bitumés, aux gazons tondus, aux haies artificielles, à un univers aussi aseptisé, insipide et stérile qu'une exposition de meubles. Pourtant, les arbres aux noms géographiques quifardent nos cours d'école, l'acacia de Constantinople, l'alisier de l'Himalaya, le chêne de Hongrie ou le noisetier de Byzance pourraient nous faire entrevoir un monde peuplé d'oiseaux, de mousses, d'insectes et de lichens. Rien du tout! Le pied des arbres est aussi vivant qu'un linoléum; la stupide verdure avoisinante, bichonnée par de bruyantes tondeuses, chasse les pâquerettes, les véroniques et les bugles avec autant d'acharnement que si elles étaient véné-

neuses; quant aux thuyas, ils traînent leur mortel ennui à travers toutes les saisons, offrent le gîte à peu de bêtes et méprisent les plantes roturières comme le chardon, le trèfle ou le plantain qui charment pourtant des syrph ides, des bourdons, des abeilles. La solution est pourtant facile: il suffit de recréer, sans grand frais, ni grand travail, quelques milieux de vie et de préférer aux plantes ornementales des jardins et aménagements publics, les espèces animales et végétales autochtones: une prairie fleurie est habitée par de nombreux insectes mais encore par des oiseaux, des lézards ou des hérissons; surfaces de jardins et talus routiers se prêtent parfaitement à cette réalisation. La haie est un refuge pour les herbes sauvages, les champignons, les fauvettes et de petits mammifères; aubépine, cornouiller, sureau, chèvrefeuille la composent en un enchevêtrement foisonnant et secret. Un verger, pourquoi

pas? Il abrite de nombreux oiseaux nicheurs actuellement en voie de disparition. D'autres milieux sont à préserver ou à recréer pour la richesse de leurs espèces: un vieux mur, des berges de ruisseaux, un étang... Pour que les enfants aient encore quelques jardins sauvages à découvrir et aussi parce que c'est une façon de compenser l'appauvrissement quotidien de notre faune et de notre flore, nous pourrions tenter de convaincre jardiniers et concierges de nous laisser aménager des milieux naturels aux environs de nos écoles. Pour ceux d'entre vous que cette proposition séduirait, nous avons à votre diposition spécialistes et documents. Faites-nous signe! .

Jocelyne Gagliardi ORDP Gravelone 5 - Sion Tél. (027) 21 6286


• Arbres à louer

Chelnin du Verger

Pour sauver les vergers de la plaine d'Ajoie, et avec eux une des dernières populations de chouettes chevêches de Suisse, Michel Juillard a lancé une série d'actions de parrainage d'arbres fruitiers de sa région. L'idée est a'adopter ou de louer des arbres fruitiers chez les agricul-

~~~~~riten;~~~af~~~o~~u~~mleslad:aii;~,cd~~:rp!~e~~i~~

contre le bétail et, dans le cas où les arbres sont loués, de la cueillette. Grâce à son initiative et à ses contacts avec les agriculteurs locaux, un nouvel intérêt pour le verger traditionnel est né. Aujourd'hui, on replante autour des fermes d'Ajoie, des sociétés d'arboriculture locale se sont spontanément créées, et certaines communes ont placé leurs vergers en zone protégée. En parallèle, la Société des sciences naturelles du pays de Porrentruy a organisé depuis 1979 la subvention de la plantation de plus de 800 jeunes arbres fruitiers à haute tige.

Le verger à haute tige fut longtemps un élément caractéristique de notre paysage rural. Le verger traditionnel permet la double utilisation du sol: production de fruits et d'herbage. Il permet aussi l'intégration harmonieuse des maisons dans le paysage. Milieu semi-naturel, le verger abrite aussi une faune riche et variée: 35 oiseaux nicheurs ont été dénombrés dans ce milieu, parmi lesquels 10 espèces en dépendent absolument.

Aujourd'hui, le verger à haute tige risque de disparaître. Depuis 1950, 15 millions d'arbres fruitiers ont été abattus en Suisse, soit deux tiers des vergers originaux. A leur place se sont dressés des nouveaux quartiers résidentiels ou des vergers à basse tige. Avec cette disparition, c'est non seulement une partie de notre patrimoine, mais aussi toute une faune qui est menacée.

Un recensement fait par le biais d'une exposition de fruits d'automne a donné J'lus de cent variétes en Ajoie. Pour préserver les variétes rares, un arboretum est en création à Porrentruy et à Saint-Ursanne.

Quelques adresses Cours de taille: VD

Société de pommologie, P.-A. Loup, 1349 Pompaples, tél. (021) 876421, mt. 303 Centre romand d'éducation à l'environnement, av. de l'Hippodrome, 1400 Yverdon, tél. (024) 21 4476

JU

~ri(06~)é66°~ol~ge jurassienne,

VS

Station cantonale d'arboriculture, tél. (027) 36 20 03

NE

Station cantonale d'arboriculture, tél. (038) 5321 12 (M. Berthuchoz)

FR

Station cantonale d'arboriculture, tél. (037) 82 Il 61 (M. Steiger)

Pépiniéristes: VD

KHifiger, Renens, tél. (021) 342020

BE

Walti, Tauffelen, tél. (032) 86 1329

Conseils: M. Juillard, Miécourt, tél. (066) 72 22 02 R . Corbaz, Changins, tél. (022) 61 54 51 P.-A. Loup, Pompaples, tél. (021) 876421, prof.; 877534, privé. B. Messerli, Genève, tél. (022) 36 66 17


• Sauver le verger par la plantation et l'entretien Régénérer et entretenir les vergers existants Remplacer les arbres morts par de jeunes arbres à haute tige (mais garder toujours quelques vieux arbres comme refuge pour la faune) . Protéger les jeunes arbres du bétail. Tailler les arbres régulièrement. Des cours de taille sont offerts en hiver aux stations cantonales d'arboriculture.

Planter des nouveaux vergers à haute tige Sur les terrains communaux,

~ea~~nFesd~~~~e:rà~~'les,

dans les jardins, autour des fermes.

Choisir des variétés locales ou anciennes à haute tige. Renseignez-vous chez les pépiniéristes mentionnés en page 4.

Quelques variétés locales de pommes VD Reinette de Ferlens

VS La valaisanne La charnavelle

NE Belle de Vaux Carré de Chézard

FR Douce de Lutdorf

GE Reinette de Courtay

JU

~~~~;~,t~ange

Quelques variétés anciennes Gravenstein, Jacques le Bel, Rose de Berne, Belle de Boskoop, Reine des reinettes, Ontario, Reinette du Canada, Pomme cloche. La plupart des variétés anciennes peuvent s'acheter sur catalogue. Pour les variétés ~~~i~~ê' Jêlsï~é~~res, il faut acheter un porte-greffe (M 9) et greffer en écusson la

L'aménagement du territoire --

Chercher à inclure les vergers en zone protégée.

-

Planifier les zones à bâtir de façon qu'une partie au moins des vergers soit conservée.

-

Conserver un maximum d'arbres entre les maisons .

Former des sociétés d'arboriculture régionales pour: -

recenser les vergers et variétés fruitières de votre région;

La consommation

-

organiser des cours de taille;

-

Acheter à la ferme ou, mieux, participer à la récolte.

-

organiser des plantations;

-

~s~nger des fruits de saison. Eviter les fruits impor-

-

apporter votre soutien aux agriculteurs (créer une liste d'agriculteurs ouverts à la cueillette/vente);

-

Utiliser les fruits d'arbres à haute tige pour la consommation immédiate.

-

créer un marché local pour fruits de tionnels.

Parrainage d'arbres fruitiers pour:

Qui sont-ils? Dans ce verger extraordinaire se trouvent neuf espèces d'oiseaux et une de mammifère. Les reconnaissez-vous?

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S:l~s~::l~~J

l:l :ln:llq 0 :ln:lnoqo 'SU!pJBf -WIJ~ ':lssnoJ :ll~l ~ :lqo~!J~-:l!d 'J:l!llwJnOj 100JOl ':l:l!OSBj :lddnq 'lJ:lA-o!d 'ouBlq lUOJj ~ :ln:lnb-:l~noJ ':lqopa~ O!d


• ACTIVITÉS CRÉATRICES SUR TEXTILES (ACT) EN 5P

Tête géante ou animal fantastique

Matériel - Pull ou collant usagés; - ouate acrylique; - laine (épaisse de préférence) avec aiguilles à tricoter et crochet assortis (N° S environ); - nécessaire pour coudre et broder; - accessoires: feutrine, perles, grelots, boutons , etc.

Elève de 5P à FuI/y, classe de Marie-Andrée Tenthorey

Techniques

Démarche

- En priorité, techniques du tricot et du crochet prévues en SP; - autres techniques au choix: pompons, cordons, franges, glands, pose de perles et de boutons, broderie et couture, etc.

- Récupérer un vieux pull ou un collant usagés; - en étudier la forme, la grandeur, les possibilités de création originale qu'il suggère; - peindre le projet, à la gouache, grandeur nature;

Elève de 5P à Trois torren ts, classe de Antoinette Bel/on


• - déterminer les éléments à tricoter, à crocheter; - bourrer le pull ou le collant avec de l'ouate acrylique; nouer, froncer ou coudre les extrémités ; - broder ou coudre les éléments tricotés et crochetés; les mettre en valeur par des «cernes» de couleur contrastante.

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{~

Remarque Les yeux! Composés d'au moins trois étages superposés, ils peuvent être immenses et occuper une grande surface du visage, des joues en particulier. Marie-Andrée Tenthorey-Granges et Ginette Gex-Bruchez, Fully

EN 3P

La chenille Utilisez un bas ou une manche de pull. Tricoter au point mousse des pattes , un bonnet, une cravate ou autre .. . Former les anneaux de la chenille en nouant des chaînettes au crochet. Marie-Andrée Tenthorey-Granges

Projet peint à la gouache, 3P

Projet peint à la gouache, 3P


- BOMBARDE, Le long voyage des Barbares, Paris, Gallimard, 1987, 31 p . ill. «Découverte Benjamin».

ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION Sciences

Nouvelles acquisitions - Célestin Freinet (1896-1966),20 ans plus tard, dans L'Educateur

Documents, N°' 190-191, mars 1987 (rayon pédagogie 6) . - Numéro spécial: L'Evaluation, dans Cahiers pédagogiques,

N° 256, septembre 1987.

Art

- FISCHER-NAGEL, Les souris, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active, 1987, 37 p. ill . - HANSEN , Les oies, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active , 1987, 37 p . ill . - COHAT, Vie et mort des baleines, Paris, Gallimard, 1986, 224 p. ill. «Découvertes Gallimard Aventures ».

LIVRES Articles de revues

- FISCHER-NAGEL, Les cigognes, Bruxelles / Paris / Montréal, De Boeck / Gamma / Ecole active, 1987, 37 p . ill.

- Le Grand Alpha de la peinture: La Renaissance, Lausanne, Ed.

Grammont, 1986. - Le Grand Alpha de la peinture : Le Baroque, Lausanne, Ed.

Grammont, 1986.

- FONTANEL, Chasseurs aux pattes de velours, les félins, Paris, Gallimard , 1987, 33 p. ill. «Découverte Benjamin ». - DAVOT, Le chien et l'homme, Paris, Epigones, 1985, 46 p. ill. Coll. «Une vieille histoire ». - DAVOT, Le sanglier et l'homme, Paris, Epigones, 1985, 46 p. ill . Coll. «Une vieille histoire ». - DUMAINE, PARIS, Le livre du fleuve, Paris, Gallimard, 1986, 77 p . ill. «Découverte Cadet».

- BOUCHET, COHEN, Corbu comme Le Corbusier, Genève, Ed. Joie de lire, 1987, 32 p. ill. Coll. «Connus, méconnus ».

- MUSSCHOOT, Le pêcheur raconte la mer et ses rivages, Tournai , Castermann, 1987, 52 p. ill. Coll. «Nature Découverte ».

- BJORK, ANDERSON, Le jardin de Monet, Tournai, Casterman, 1987, 53 p. ill.

- Les mers et les océans, Genève/Paris, Edito/Nathan, 1986, 60 p. ill . «Première encyclopédie en questions-réponses, 6-9

- DEDEREN, MOINS, Ça bouge .. . jeux optiques et films d'anima tion, Tournai, Castermann, 1987, 48 p . ill.

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Pédagogie - Psychologie - Soc iologie - Philosophie - Ethnologie

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