Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, octobre 1988

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e titre de ce numéro de «Résonances» pourrait laisser croire que pédagogues, pédiatres et infirmières complotent d'envoyer déjà à l'école les tous jeunes bambins ou même les nourrissons. Que l'on se rassure, il n'en sera rien. Mais dans toute prise en charge, médicale ou sociale, dans toute prévention, dans tout examen de contrôle, il y a toujours une bonne part d'éducation des parents, qui se fait et doit se faire, ce qui justifie pleinement le thème de ce mois d'octobre.

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Les grands progrès de la pédiatrie d'après-guerre sont dus à plusieurs facteurs synergiques: amélioration des conditions de vie, d'alimentation et d'hygiène, généralisation des vaccinations, découverte de nouveaux médicaments, augmentation du nombre des professionnels de la santé, mais aussi et surtout une meilleure information et éducation du public. Pour la petite enfance, il s'agit des parents et des responsables de la jeunesse.

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En Valais, au cours des trente dernières années, l'installation accrue de nouveaux pédiatres, la formation d'infirmières spécialisées pour les enfants, la création de services de pédiatrie dans tous les hôpitaux régionaux, tout a concouru à améliorer la situation sanitaire. Cependant si les enfants étaient contrôlés régulièrement lors RF.SONANCES ~ OCTOBRE 1988

des examens médico-scolaires, il restait un «trou» dans la prévention à l'âge pré-scolaire. Aussi, dès 1963, les pédiatres sédunois ont mis sur pied, avec la collaboration du service social, une consultation pour nourrissons, qui assura les contrôles jusqu'à un an. Puis il devint évident qu'il fallait étendre les examens préventifs à toute la période préscolaire. La création de 1'«Association de protection du premier âge de la région de Sion» assuma cette fonction jusqu'à la structuration des services médico-sociaux. Par la suite d'autres régions mirent sur pied des services similaires, en s'adaptant aux particularismes régionaux. Parallèlement, les différentes ligues, les associations de parents et les autres organismes privés soutiennent cet effort d'information et d'éducation. Seule l'action concertée et coordonnée de toutes les compétences et de toutes les bonnes volontés sera un gage de réussite dans ce domaine si important.

Docteur André Spahr Président de la commission cantonale pour la prévention à l'âge préscolaire et scolaire


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Les infirmières de santé publique Pour permettre une meilleure intégration scolaire..., par R. Miserez 16

- 1DOSSIER

- 3"EDUCATION DE LA PE1'ITE ENFANCE » Avant-propos Respect du rôle maternel, par C. Lorenz Puériculture Entre mères et médecins, par M.·F. Vouilloz·Bekhechi Les parents L'éternel absent ou le rôle du père dans l'éducation du petit e nfan~ par C. Tschopp La consultation des nourrissons Une prise en charge particulière, propos recueillis auprès de M.-J. Favre Les sages-femmes Une sage-femme d'autrefois: Simone Pfammatter Ma pratique de sage·femme: Gabrielle Roh

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Les services proposés Placements d'enfants d'âge pré·scolaire, par M. Clerc Le service des mères gardiennes, par M.·M. Zermatten

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L'humeur Crèches et garderies, par M.-C. Larys

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Dommage à Françoise Dolto

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D'accord 1 pas d'accord La parole aux lecteurs .

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APSE Association de parents de Sion et environs, par C. 'Iravelletti 28 Droits de l'enfant 30 Bibliographie commentée Prise en charge du nourrisson et éducation maternelle 32 ORDP Documentation disponible

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Christine Antonin, Jacques Dussex, Christian Nusslé, Guy Perrenoud, Heinz Preisig, studio SAAS, Jean·Marc Theytaz. PA(~ES

CllIJ'llIŒLLES

- 43 Reole, économie, carrières, par S. Dayer Association des écrivains valaisans Arena di Verona Exposition : Sion, la part du feu Sépultures, lieux de culte et croyances Musée d'histoire naturelle: Le gypaète barbu

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DIIlACTIQllE

- 47 L'audio·visuel pratique

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Cette phrase, tirée du livre «L'enfant et sa famille» du Docteur D.W. Winicott, lourde de sens dans une société où l'aide, la prévention, la santé, risquent souvent de déresponsabiliser les parents, servira de base de réflexion à cet avantpropos. L'arrivée d'un enfant dans ce monde provoque une série de mécanismes qui pourraient faire croire que d'emblée et à priori, cet enfant est à protéger d'abord de ses propres parents. C'est à croire que seuls les spécialistes savent ce qu'il faut faire avec lui! Il n'est plus l'enfant de sa mère, de son père mais l'enfant de la science, de la société et de ses normes. Les messages qui sont transmis aux jeunes parents leur interdisent d'être réellement parents pour n'être qu'exécutants d'un rôle codifié, organisé, aseptisé. Je dois dire que j'admire les parents, les mères surtout, qui résistent à toutes ces pressions et qui arrivent encore à se faire confiance, à se faire entendre!

Ii\'FOJOIATIOXS OFFICIELLES

- 36 La puériculture dans le Valais des années 1870 par D. Allet

Photographes ayant participé au numéro de septembre:

Histoire 3P, par P. Favre

DOCUMENT

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_Tout ce qui n'apporte pM un soutien spécifique à l'idée que les parents sont des personnes responsables sera, à long ter· me, danger/l'UZ pour le cœur même de la société•.

Les médecins L'avis des pédiatres, propos recueillis auprès de G. Délèze et H. Kuchler 18 Connaissance de "enfant par l'observation, propos recueillis auprès de E. Lorenz 20

Education des parents, par A. Spahr

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Ecole Tiers-Monde A la rencontre du Tiers·Monde, par é3m 40

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RESPECf DU RÔLE MATERNEL

MOIS-CI

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Les enseignants du CO: une association Activités AEPSVR Rénexions sur la réunion de parents RaPJlOIt d'activités AMES

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RÉSONANCES - QClOHRE 1988

Bien sûr, les parents sont libres d'accepter ce qui se fait pour eux et leur enfant. Ce sont des services qui leur sont offerts pour les aider, pour améliorer la qualité de leur vie, pour les sécuriser. Mais parfois, je me pose la question: qui veut·on sécuriser? RÉSONANCES . OCToBRE 1988

Nous voulons défendre les droits des enfants mais les connaît-on et les mettons-nous toujours en relation avec ceux des parents? Un des droits que l'enfant a, c'est que la société respecte le dévouement instinctif de sa mère qui la rend seule spécialiste capable de s'occuper de lui. Les mères savent ce qu'el· les doivent faire avec leur petit et ce savoir naturel ne doit, en aucun cas, être mis de côté d'emblée. Ne demandons pas aux mères, aux parents d'être thérapeutes avant d'être mères et parents.

Ce qui est annulé également, c'est le principe vital (l'éner· gie de vie) qui existe chez chaque enfant. Il est évident que la surveillance est importante, que la présence des médecins, des infirmières ou d'autres professionnels est nécessai· re, mais ce n'est certainement pas grâce à eux que l'enfant vit. Ce n'est pas non plus grâce à eux qu'une relation mèreenfant existe, ce ne sont pas eux non plus qui comprennent le mieux ce qui est nécessaire à l'enfant. Admettre, à priori, que la mère, les parents sont les seuls compétents pour l'enfant, admettre également que l'enfant existe par lui-même, fera que les compétences des spécialis· tes, au lieu d'être diminuées, n'en seront qu'augmentées. Plus nous respecterons le rôle fondamental des parents et celui de l'enfant qui grandit, moins l'on pourra craindre pour leur santé!

C. Lorenz Infirmière HMP de santé publique


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'nsi en va-t-il du mot «puériculture» inventé par Carron, médecin préoccupé de démographie en 1860. Cependant, l'émergence de ce terme est retardée à cause du dégoût profond qu'il inspire à l'impératrice Eugénie! Mais, plus tard, dès la fin du XIX' siècle, la puériculture «fera fortune» dans les milieux des experts de la petite enfance. Ce terme servira bientôt à l'ensemble de la société française pour définir les différentes pratiques éducatives liées à la petite enfance. Les traités de puériculture, les discours médicaux traduisent une manière déterminée de se comporter socialement ou, du moins, ce que la société est censée attendre d'une mère de classe sociale supérieure (on ne prend jamais les classes populaires comme référence pour un modèle de comportement) car, de tout temps, les modèles de comportement sont ceux des aristocrates imités par les bourgeois.(2)

RÔLE MATERNEL La valorisation du rôle maternel assigne, en effet, un but précis à la vie de toute femme: mettre des enfants au monde, et surtout, leur permettre de survivre. La lutte contre la mortalité infantile préoccupe les autorités politiques et religieuses durant tout le XIX' siècle; un lien indissoluble est créé entre la représentation de la «bonne mère» et cette lutte contre la mortalité infantile. Dans cette «croisade pour la survie», les autorités trouvent des partenaires de choix dans les médecins (<< hygiénistes» ou <<Înfectionnistes» au début du siècle; «pastoriens» après 1880) parce qu'ils peuvent agir auprès des mères en établissant un certain nombre d'obligations ou de règles à suivre. Dans la lutte contre la mortalité infantile, le médecin prescrit un remède infaillible: l'allaitement maternel. Toutes les autres manières de nourrir un enfant sont considérées comme mauvaises et même mortelles; ainsi en est-il de la mise en nourrice ou de l'utilisation du biberon. Au XIX' siècle, les traités médicaux sur l'allaitement s'adressent aux femmes des classes supérieures de la société car elles sont les seules à savoir lire et à disposer des moyens suffisants pour se procurer les manuels qui leur sont destinés. Les femmes des classes populaires sont atteintes par ce genre de discours par l'intermédiaire des infirmières-visiteuses qui véhiculent de nouveaux modèles de comportement. Cependant, confrontées à des normes qui changent de plus en plus rapidement, les mères des classes inférieures réinterprètent les règles médicales. Or, à l'intérieur de la norme «allaitement», définie par les médecins, on observe un grand nombre de modifications et de différenciations: le mode

d'allaitement varie en fonction de l'habitat rural ou urbain, de la situation géographique, de la classe sociale, de la mise en nourrice et de la soumission plus ou moins grande aux normes comportementales définies par certains acteurs sociaux. Les discours médicaux présentent des modèles de comportement, pour l'allaitement maternel, conformes aux normes exigées par la société du XIX' siècle engagée dans un processus de transition.

-------PUÉRICULTURE,-------

Entre mères et médecins . L'apparition plus ou moins brusque d'un mot dans le sein de la communauté linguistique indique presque toujours un changement de la vie des hommes qui la composent, surtout si le mot mis en vedette est appelé à occuper pendant longtemps le centre du tableau». (1)


Les écrits médicaux sur l'allaitement sont une véritable source d'informations sur les processus sociaux amenant les médecins à établir un certain nombre de normes comportementales, bases d'un contrôle social plus sévère.

LA MISSION DU MÉDECIN

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Boltanski (3) montre que les médecins pensent avoir <<une mission civilisatrice» et, par la diffusion des règles de puériculture, (dont le but essentiel est de régler la vie privée) substituer aux manières d'agir habituelles, des manières d'agir obligatoires. Le médecin, se voulant dès lors l'ordonnateur des conduites maternelles, prétend imposer ses lois, ses règles car dès la révolution pastorienne, la puériculture repose sur quelques principes fondamentaux différents de ceux du début du siècle. En effet, avant 1880, la puériculture était à l'état préscientifique du savoir. Cela n'a pas empêché les médecins de définir des règles de comportements maternels; il est cependant évident qu'après Pasteur, les médecins pensent détenir eux seuls la vérité en ce qui concerne la puériculture et prétendent «transformer les mœurs» ou du moins «répandre les règles élémentaires d'une puériculture saine». Si l'on peut dater d'environ 1890, l'idée selon laquelle les médecins opèrent une véritable domestication des

classes populaires, ce n'est pas un hasard_ L'histoire de la médecine indique souvent que pour réussir à incarner la science et sa puissance, les médecins ont réalisé une véritable appropriation du savoir des matrones, des femmes sages pour en faire leur propre objet d'études et de science_ Or, tout ne s'est pas passé en douceur puisque «... pendant des siècles, l'image de la médecine transmise par les témoigoages, lorsqu'elle n'est pas celle de l'inefficacité, est souvent celle d'une impitoyable brutalité.» (4) et cela est confirmé, plus particulièrement en ce qui concerne l'accouchement, par des témoigoages de médecins reconnaissant eux-mêmes que leur manque de connaissances pratiques les amenait parfois à perpétrer des actes plus cruels que les pires matrones eussent pû pratiquer. (5)

sein de la famille lui permet de prendre en charge la relation mère/enfant: il remplace le père biologique; il est présent pour, tout à la fois soigoer, éduquer et réprimer. Il est cependant essentiel de remarquer que c'est à partir de ce moment précis que les progrès de la médecine en ce qui concerne la grossesse, l'accouchement, l'allaitement et la prime éducation ont été tels qu'ils ont permis à un plus grand nombre de femmes de survivre à leur accouchement et aux enfants de bénéficier des techniques les plus avancées évitant ainsi de nombreuses malformations. Leboyer et ses tecbniques de massage des tout-petits, Brazelton et sa façon de s'adresser au nouveau-né comme à une personne, cela n'aurait pas été possible sans les tâtonnements parfois cruels de la médecine du XIX' siècle.

M.-F. Vouilloz-Bekhechi

RÉVOLUTION PASTORIENNE Mais, la révolution pastorienne a accru le prestige du médecin enfin auréolé d'un savoir et d'un «pouvoir guérin>. La certitude de ses principes permet au médecin - ou il s'en donne le droit - de passer des conseils aux mères aux ordres impératifs. Aussi, à la fin du XIX' siècle le médecin a réussi à s'imposer comme un interloculeur de bon conseil entre la mère et son enfant. Cette place durement gagoée au

(1) ELIAS, N. - La civil;;;alion des mœurs 1999. ParU;, Calmann - Uvy, 1973 (coU. ,Pluriel,). (2) MAYER, A. - La persistance de l'Ancie .. Régime. ParU;, Flammarion, 1983. (3) BOLTANSK/, L. - Prime éducation et "wrale de classe_ Paris, MOulO1~ 1977. (4) HERZL/CH, C. et PIERRET, J. - Ma· lades d'hier et malades d'aujourd'hui. ParU;, Payot, 1984. (5) GEL/S, J., LAGET, M et MOREL, M. -F. - Entrer da"" la vie. Naissance et enfance dans la France traditionnelle. Paris, Gallimard, 1978.

14, av. du Midi - Tél. (027) 22 52 72 1950 SION RÉSONANCES - OCTOBRE 1988

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PARENTS:-------

L'éternel absent ou le rôle du père dans la petite enfance La période de la petite enfance couvre les d.eu:l; premières années du développement humain. Cette phlliie de la croissance jouit actuellement d'un intérêt très vif. Pourtant un protagoniste semble omis de l'univers enfantm. Alors Que le rôle de la mère s'affiche avec omniprésence, celui du père est occulté, voire annulé dans la SOC1.été occidentale. Or un enfant se fait à dew:. Quelle est donc la part du père dans la petite enfance? DROIT DE VIE ET DE MORT Un père est avant tout un homme. Lorsque l'on parle du rôle paternel, il ne faut pas oublier celui de l'homme, si longtemps adulé comme maître et seigneur de la création, comme maître et seigneur de ses enfants. Si l'on situe grossièrement et avec les risques que la généralisation comporte, ce rôle avant le X/X' siècle, on peut dire que le père a droit de vie et de mort sur sa progéniture. Souvent ce pouvoir ne capitule qu'avec la propre mort du patriarche. Le christianisme, le droit romain et l'absolutisme politique alimentent l'incontestée puissance paternelle. Comme le souligne si bien Y. Knibiehler, «l'autorité absolue du père sert de garantie à celle du roi et de l'Eglise•. (1)

Le patriarcat instauré, rien ne peut le fléchir. L'homme abandonne à sa femme les soins du nourrisson. Mais toute décision majeure rencontre sou veto. Ainsi. c'est lui qui décide d'envoyer ou non son enfant en nourrice. Il se refuse souvent à partager son épouse avec ce nouveau-né qui urine et vomit souillant le corps de la mère. Dans le cas contraire, il n'hésite pas à exiger le dû conjugal de sa compague allaitant «parce que c'est une juste raison de mettre en péril son enfant que de n'être forcé à s'abstenir.• (2) Bien que les croyances de l'époque soutiennent que les relations sexuelles tarissent le lait de la jeune mère, la mise en nourrice peut répon· dre à une autre motivation. Les enfants assurent la relève de la main·d'œuvre et un soutien pour les vieux jours. Mais si leur nombre dé· passe la couverture de ces exigences, l'êquili· bre alimentaire de la maisonnée se trouve COmpromis. Interdit par l'Eglise, l'infanticide trouve des subterfuges. Comme le sou ligue Vouilloz (3), le nouveau-né placé en nourrice n'a que peu de chances de survivre. Cette pratique semblerait donc renvoyer à une régulation de la progéniture. R~ONANCES • OCTOBRE 1988

Or, les gens de cette période croient que le lait véhicule les caractères. En préconisant la mise en nourrice, le père ne cherche-t-il pas à limiter l'impact du Iiguage maternel? La jeune mère ne s'oppose point à cette décision par peur de devoir s'afficher comme une vulgaire femelle laitière. L'allaitement est décidément trop animal pour une dame de haut rang. INDIFFÉRENCE PATERNELLE

Ce rôle, très peu investi affectivement par le père, nous choque. Ne commettons pas l'erreur de regarder le passé avec les yeux du XX, siècle! Selon Shorter (4) «une des raisons pour laquelle la vie familiale différait tant de la nôtre est qu'elle se déroulait dans un cadre physique différenl. L'intimité n'existait pas. A cela, il faut >\iouter la mortalité infantile élevée. La relative indifférence du père est un moyen de défense permettant de supporter les deuils réitérés. Un jeune enfant doit faire preuve de vitalité pour que son père s'intéresse à lui. En outre, il serait prétentieux d'affirmer qu'aucun homme n'ait ressenti un quelcon· que élan affectif vis-à-vis d'un nourrisson. Une preuve indirecte en est la fondation d'un hospice pour enfant.'! trouvés par saiut Vincent de Paul. LES GRANDS BOULEVERSEMENTS DE 1789 La Révolution française de 1789 représente la coupure fondamentale vis-à-vis du rôle paternel traditionnel. Ce tournant se situe à différent.'! niveaux dont les grandes ligues se résument ainsi: Pour Balzac, la situation politique s'illustre par une seule phrase: en coupant la tête de Louis XVI, la République a tranché celle de tous les pères de famille. Très vite le père se trouve dépossédé au niveau juridique. Un édit du Code civil diminue son autorité. Il stipule que ce dernier n'a plus le droit d'envoyer ses enfant.'! à la Bastille sur simple lettre de cachet.


Sur le plan scientifique, de nombreux spécia· listes essaient d'inculquer des pratiques éducatives qui tiennent compte de l'hygiène, de la psychologie ct du développement de l'enfanl Des hommes tels que Pinard ou Fonssagrives imposent leur savoir au détriment du pouvoir paternel. De plus, l'Etat s'immisce dans l'éd,,· cation qui jusqu'alors était réservée au père ou à un patriarcat de substitution.

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La litléral1!Te s'en mêle. Rousseau, dans le (Contrat social)} et surtout dans l' <Œmilc» propose une nouvelle part éducative et affecti· ve face à ses enfants. Les bourgeois sont très sensibles au romantisme qui revendique la vé· rité de l'amour. Ils rejettent allaitement mer· cenaire, maillot et autres traditions néfastes. Ils n'hésitent pas à se mêler des soins du premier âge comme le docteur de Guillerville. Pourtant nombre d'entre eux ne sont pas à l'aise dans leur rôle à la Rousseau. ,Le fils

Le féminwlIIe monte ei affranchit la femme de la tutelle maritale. Selon Badinter, (5) il est fOlt probable qu'une nouvelle expérience de la paternité soit imputable à l'influence des fem· mes. Celles·ci désirent travailler, briguer une carrière professionnelle. Elles réclament donc le partage des tâches comportant entre autres l'amour et les soins à donner aux enfants. L'économie, en réduisant les horaires ou en introduisant le travail à la carte, favorise cette collaboration parentale. La révolution sexuelle des hippies promulgue la palticipation à toutes les expériences et SUl'tout celles traditionnellement réservées à l'au· tre sexe. De plus l'adoption des philosophi.. orienta.les, notamment le principe du yin et du yang, induit la prise de conscience d'une dou-

De même "l'économie libérale du marché, la production capitaliste et les début.<; de la pro· létarisation furent des facteurs déterminant.<;... dans la progression du sentiment» (4). Dans les milieux pauvres, le travail absorbe de plus en plus le père et finit par le détourner des soucis domestiques. De nombreuses femmes se tuent à la tâche pour que la famille puisse subsister. Par l'apport de ce nouveau salaire. l'homme perd son statut de père nourricier.

Les pères voient donc leur puissance décliner. La plupart n'en font que lentement le deuil et n'arrivent pas à repenser leur place au sein de la famille. Ils ne profitent pas de leur libelté pour inventer de nouvelles relations envers leurs enfant.<;. Cette passivité ne tarira qu'avec l'amorce du deuxième mouvement qui secoue fondamentalement l'âme paternelle.

LES NOUVEAUX FACTEURS DE CHANGEMENT Les années 1970 voient apparaître une conception moderne de la paternité. Quels sont les élément.<; pertinents qui permettent son avène· ment? La crise de mai 68 secoue violemment tous les pouvoirs installés, y compris celui du père. Elle est suivie, en France, par une loi fatale à l'autorité paternelle: elle prive les pères du titre de chef de famille et les place à égalité avec la mère_

A l'exception de quelques médecins tels Jou· bClt, de Guillerville et Wallon, ce sont des femmes qui, au niveau théorique, repensent le rôle du père: G. Delaisi de Parseval, Y. Kni· biehler, E. Badinter, J. Kelen ou F. Dolto, pour ne citer qu'elles, proposent à l'homme de reconquérir la place que les spécialistes lui ont prise. Elles véhiculent toutes le même messa· ge: ce n'es! qu'en termes d'égalité que l'on peu! concevoir le partage auprès du tout jeune enfant. Il ne faut pas s'étonner que les principaux instigateurs de la part du père soient des fem· meS. D'emblée elles furent plus sensibles aux événements, désarçonnant le carcan patriarcal. Sans être forcément portées par l'élan féminis· te, elles étaient néanmoins toutes concernées.

natureh> de Dorval illustre merveilleusement bien ce sentiment d'incertitude.

DÉCLIN DE LA PUISSANCE PATERNELLE Mais surtout, les moralistes, les médecins et les pouvoirs publics manifestent de plus en plus envers la mère une attention nouvelle. Ils font du père un absent sans lui reprocher cette absence, Ils permettent ainsi à la mère d'accéder (subtilement mais de mieux en mieux à la fonction de transmission.' (1)

UN NOUVEAU RÔLE La mère défriche le terrain, l'homme éduque. Ainsi, pour Freud, le père représente+il le surmoi, les institutions et la loi, l'autorité et l'aspect rationnel. L'acquisition de ces qualités par l'enfant fait de lui un véritable Homo Sa· piens.

ble composition. Badinter (5) conçoit le nou· veau rôle paternel comme une possibilité à la part de féminité existant en tout homme de trouver son compte. Les raisons sociologiques, telles le nombre croissant des divorces et l'émancipation des femmes, obligent des hommes à s'occuper de leurs enfant.<;. Certains pays leur proposent même un congé de paternité. Afin de pallier la dénatalité, la politique favorise en effet tout ce qui fait du ((bébé»). Les progrès médicaux renforcent également le rapport père-nourrisson. An niveau des concrétisations, le recul de la mortalité infantile et fœtale fait que tout investissement affectif du père n'est plus aussi aléatoire. Il peut s'atta· cher à cet enfant parce qu'il va vivre. Dans le domaine futuriste, citons que plusieurs laboratoires conçoivent la grossesse masculine comme possible. Le mythe de l'homme enceint se trouve régénéré. De plus, les recherches actuelles concernant l'univers fœtal vont nécessail'cment modifier le regard et les gestes du père. Pour J. Kelen, «ces découvertes expli· Quent en partie l'éclosion des nouveaux pères.» (6)

Pourtant les hommes ne restent pas inactifs. Brazelton reconnaît toute l'importance du rôle paternel dans la petite enfance. Il vise à le faire découvrir. «A une époque oil le rôle du père augmente, aussi bien vis-à-vis de la mère que de l'enfant, mon désir le plus vif est de renforcer la participation paternelle» (7), Klaus et Kennell (8) démontrent à quel point il est important de sceller les liens de la triade parent.s-enfants dès la conception. L'homme doit participer symboliquement à la grossesse par son écoute du fœtus. Leboyer (9) et Bra· zelton (7) invitent avec insistance les pères à l'accouchement. Quant à This (10), il rappelle que ((L'.accueil du nouveau-né est lié à l'accueil du père: l'un ne va pas sans l'autre.)) Beaucoup assument pleinement cette conception moderne de la paternité. Pourtant, on en rencontre aussi qui se sentent coupables car ils n'éprouvent guère d'intérêt pour cet être gigo· tant ou perçoivent de l'hostilité envers lui par· ce qu'il accapare leur épouse. Certains essaient d'établir une relation privilégiée mais le tra· vail et le stress leur sont autant d'obstacles. Face à ces interrogations, les théoriciens ne s'avancent malheureusement que très peu. Alors quelle est l'image que le domaine public leur renvoie?

LE DOMAINE PUBLIC ET LE NOUVEAU PÈRE Les premiers pères modernes furent très vite afftlblés de sobriquet.<; moqueurs. Il faut donc constater qu'il existe un profond décalage en· tre l'affirmation d'une théorie et la vie réelle. Néanmoins, l'image du nouveau père se répandit peu à peu dans le domaine public. RF.sONANCES . OCTOBRE 1988

Les médias ont joué un rôle primordial dans cette infiltration. Dolto ne fit connaître ses ensées sur ce sujet que par le biais de la ~dio. Chargée d'une émission, elle répondait quotidiennement à des que~tions de p~rent.<;. A force de dire «que falt le pere? Vous 1oubliez? Vous ne dites rien de luih), pères et mères décidèrent de reconsidérer leur rôle auprès de l'enfant. De même, Brazelton dut attendre la télévision pour que son message passe et s'envoIe vers le succès. Les médias offrent donc une redécouverte de la part essentielle du père. Cette part reste malheureusement cantonnée au soutien moral de la femme, lui permettant ainsi de mieux s'entendre avec ses enfant.<;. Cette transition était nécessaire, Une fois instauré ce chaînon manquant, le monde assiste à l'essor de publi· catious scientifiques traitées de manière simple et abordable pour tous. A présent le rôle paternel est considéré dans son essence particulière et non plus en relation avec les besoins maternels. Les périodiqu.. s'emparent du thème et aug· mentent leur tirage. Parmi les revues plus spécialisées on trouve : Parent.<;, Enfant, Autre· ment (n. 35: un Enfant? n. 61: Père et Fils, n. 72: Objectif bébé). D'autres revues suivent la même voie: Fémina, l'lIIustré, l'Express ...

dent, le rôle paternel n'est plus la part négli· geable du sysœme éducatif.

Chantal Tsclwpp (1) KNIBIEHLER, Y.,

Les pères allssi ollt W/e hiswire.

Paris. llaehette, 1987. (2) FLANDRIN, J.-L. Familles, parenté, maison. sezlla lité da/lS l'atlCÎemte société, Paris, Hachette. 1976.

(3) VOUILLOZ, M.-F., Comment convai/lcre les femmes d'allaiter ou l'ignorance des mères il travers le temps, Genève, Université, 1984. (4) SHORTER. F.., Nai$suflce de la famille nllx.lente, Paris, Seuil, 1981. (5) BADINTER, E.. L'allwur fil pllts, Paris, Flamma· rion, 1980. (6) KELEN, J., Les I/o/weaft.% pères, Paris, Flammarion, 1986. (7) BRAZELTON, T.B., La /laUsa/lce d'une famille, Paris, Stock, 1985. (8) KLAUS, M.-H. et KENNEL, J.-H., Maten/al fI,fallt BOlldÎlly, Saint·Louis, Mosby, 1976. (9) LlŒOYER, F., Pour utle tlaissance SUlU; violence, Paris, Seuil, 1974. (10) THIS, B., Naître... et ensuite, ili Les Cahiers du IWlllJeaIL'lIé, n. 1 et 2, Paris, Stock, 1978.

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Des association.s, regroupant avant tout ou uniquement des pères, se créent: Mouvement pour l'Egalité Parentale, Mouvement de la Gondition Paternelle, Association des Pères ou Association pour la Famille. Des conférenc.. s'organisent comme le colloque international de 1981 à Paris dont le sujet était ,Les pères aujourd'hui»). Les fil1llJ! esquissent le portrait de ce nouveau père d'abord scientifiquement avec (Les trois premières minutes de la vie)) ou ((Le bébé est une personne)), puis timidement version ((Kramer contre KrameCl), (( Papa poule)), pour l'affirmer bien fort dans ((Trois hommes et un couffin)), Finalemen~ la nouvelle image paternelle reçoit sa consécration grâce à la publicité. Le père et son bébé sont des vedettes. Il est jeune, détendu, souriant et à l'aise avec son nourrisson. 11 le lange (Pampers), le porte sur son dos (Porte· bébé Kangourou) ou partage son bain (Cadum). Les assurane.. l'invitent à prendre ses dispositions avant même la naissance de son enfant (Grütli). Or, si le père prend tellement de soin à l'égard de son ché· rubin , ce ne peut être que parce qu'il le reconnaît comme une personne et se considère déjà en relation avec lui.

Films, livres, thérapies, publicités, tous prô· nent l'avènement des nouveaux pères. Cette représentation sociale indique bien, qu'en OcciR~SONANCES . OCTOBRE 1988

Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIV) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP) Gravelone !) 1950 Sion 1!11.hon, (027) 21 62 85.

Vos diplômes d'affaires américains (MBA-BBA) se gagnent à l'European University de Montreux, Genève ou Sion comme sur les campus des Etats-Unis. L'Europe de demain met en place ses structures. Vous qui avez choisi de défendre une brillante carrière dans les affaires, rejoignez les "Career Builders" d'une business school qui prépare et sanctionne notamment: - le BBA (Bachelor of Business Administration, niveau licence en gestion d'entreprise), cycle de 8 x 13 semaines. - le MBA (Mas ter of Business Administration, niveau maîtrise en gestion d'entreprise), cycle de 4 x 10 semaines. Pédagogie et méthodes éprouvées aux USA, enseignants praticiens, équipement de pointe, cas pratiques. Cours: Management, Financial management, Operations management, Information systems, Economics, Communication, Public Relations, Marketing, International business.

Dir«teur Jean·Pierre Salamin.

RéoIactric:e Marie-France Vouilloz.

Ph.tognphe Christine Antonin.

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Gnphi81e François Gay. Donnéos t«bniqutl Surface de composition: 175 x 24.5 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos fournies ou frais de reproduction facturés S4'ipa· rément pour document8 fournis prêts à la reproduc· tion.

Parution Le 15 de c1laque mois sauf juillet et aoûl Délai de remise deR textes et des IJUKInœB Le 20 du mois précédent.

RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion 1!11.hone (027) 21 21 Il 'll!11!", (027) 235660. Inrpnuion, etpédition VALPRINT SA. 1951 Sion 1!11.hone (027) 22 23 70 Thllf", (027) 220717.

European university The Career Builders Informations et inscriptions: European University M. Dirk Craen, Doyen

Rue de l'Industrie 45 Case postale 310 CH-1950 Sion Tél. (027) 23 26 36


- - - - L A CONSULTATION DES NOURRISSONS,----

Une prise en charge particulière La consultation des nourrissons existe depuis 1961. Elle est ouverte à toute mère quelle que soit sa situation sociale. Le service est gratuit et les frais pris en charge par la commune et l'Etat. L'équipe travaillant à la consultation est composée d'infi17TLières en santé publique et de pédiatres. Les activités de l'équipe infirmière-médecin sont résumées dans le tableau ci-dessous. (1) Age de l'enfant 1~

semaine

savoir si le nourrisson a pris du. Infirmière

Médecin à la consultation

visite des mères à la maternité

visite à domicile contrôle au local de consultation tous les 15 jours

1-2 mois 3-6 mois

idem contrôle tous les mois

8-10 mois

contrôle tous les 2 mois

contrôle clinique

12 mois

dernier contrôle

contrôle clinique + test Denver"

de nourrissons

contrôle clinique contrôle clinique + vaccins

18 mois

contrôle clinique

mensurations

PRÉOCCUPATIONS MATERNELLES

de l'infirmière est surtout basé sur l'écoute atlenti"e des mères,

Les mères qui viennent à la consultation de nourrissons cherchent des renseignements précis sur la. manière de langer le. bébé, et des problèmes pratiques. Elles ont besoin d'être sé· curisées, de pouvoir exprimer leurs p"'''s, leurs doules ou leurs plaintes. En cas de dépression après l'accouchem""t, il faut pouvoir les épauler. Aussi le rôle

sur la valorisation de ce qu'elles fout et sur la correctiou de cer· taines erreurs.

échangent leurs problèm~s et aussi se rendent compte qu'elles

Eu fait, les meilleures puéricul-

ne sout jamais les j,'eules à se

enfants que les infirmières. C'est pourquoi, il n'est pas possibl~ d'i1nposer de façon directive des

ventùm assurée par le service de consultation mère/enfant.

ternel. Cependant, il s'ayit d'une

" Test Denver: test de détection des anomalies et de développement de l'enfant; ce n'est pas un test d'intelligence. (1) Les informations ci-dessus sont tirées d'un article paru dans la revue "Soins infirmiers» d'octobre 1981 écrit par M- Favre et Salamin, infirmières de santé publique.

La consultation de nourrissons présente un autre Œvantage: les mères se retrouvent entre elles,

poser des questions.

manières d'agir ou de se c01npor-

RÔLE PRÉVENTIF On vient à la consultation non pas pour soigner le bébé (c'est le

ter: il faut écouter et observer.

rôle du pédiatre) mais pour

De plus, l'allailem,nt valorise le

rité entre les soins apportés aux bébés par les médecins et la pré-

On essaie, par tou~ les moyens, de pr01/wuvoir l'allaitement ma-

contrôle clinique + test Denver

triCe8 sont les mères elles-mêmes car elles connaissent mùrta leurs

nombre de contrôles que le pé· diatre ne fait pas. Mais toutes les directives que suivenl les infirmières sont dictées par les pédiatres de la région: il existe

ALLAITEMENT

+ test Denver 36 mois

c01lsultation, on fait un certain

donc une véritable complémentacontrôle clinique + rappel vaccins + Denver

mensurations

poids, s'il grandit uormalement, s-i ses réflexes sont bons ou s'il 11 a des raisolls précises à des pleurs nocturnes, etc. A la majo-

rité des femmes allaitant leur enfanl, les infirmières donnent des C01l1!eits en cas de difficultés, et rassurent celles qui n'ont pas pu ou pas voulu allaiter. A la

lU mois

24 mois

Médecin à son cabinet

décision que la mère doit avoir prise avant ntême l'accouchement, pendant la grOSBesse. Mais

de toute évidence la ",ère ayant fait un choix, cetui-ci doit être respecté. Il faut faire très attention à ne pas culpabiliser celles qui n'allaitent pas, en d'autres termes, le fanatisme est dangereux. Si les infirmières encouragent

l'utilisation de lait maternel c'est parce qu'il contient beau· coup plus d'anticorps que n'im-

ft n'est pas nécessaire

ce PeT/wud! Eh! je peux dire

dre à une femme à être mère.

ÉDUCATION DES MÈRES d'apprm~

Savoir s'occuper du bébé est un

vient tout de suite, on sait immédiatement quets gestes faire, CQ'nment p.rter le bébé, lui parler, provoquer Bon attention. Avant d'avoir ma fille, je!1e le p"'l1!ais pas, j'i711/lginais que c'étai"" t des rac.ntars de bonnes fe",mes. B",.... c'est vrai: tout vi""t naturel-

savoir inné. On constate par _nple que les ",ères ayant un certain niveau de culture se po-

Une jeune maman

qu'il !Ie nécessite pas de stérilisation et qu'il est parfaitement adapté à l'enfant. .Comme le veau boit le lait de la vache... ' RÉSONANCES OCTOBRE 1988

UNE BONNE MÈRE

JALOUSIE FRATERNELLE!

Une bonne mère c'est celle qui

Nous avons deux enfants. Le pre7Ilier Y",,,,e a 3 ans et le deuxièlne Georges a 18 »wis. Lors d'une prollle7/ade, S"'''' ma fem,nte, l'aîné ni 'a tenu le diacours suivant: - Qu'est-ce que c'est ce trou papa? - C'est un puits. Il faut faire très attention de ne pas t'm, approcher car si tu tmnbes dedans, il est très prof01ld et on ne pourrait pas te rattraper. - Dis papa! Si on y jelilit Georges, personne ne le

réussit à satisfaire les besoins de

que c'est étonnant ma.is ça

porte quel autre, qu'il est toujours à la bonne température,

RÉSONANCES - OCIOHRE 1988

pas à l'encontre des soins esSen-

tiets à prodiguer aux ""fants.

PROPOS MATERNELS Je n'ai S'ltivi aUCU1t cours de puériculture et je n'ai lu aucun livre, même pas Lauren-

lement.

tefois que leurs choix n'aiU""t

contact ?Ilère/eufant Qui permet

une relation affective plulJ profonde.

s""t beaucoup de questi0711! et sont, de manière générale, plus

son enfant, qui sait dialoguer avec lui et comprendre ses demandes.

Les mères ont besoin d'information, de conseil:; précis Olt de sécurisation même si ct:! 11, 'est pas

le premier enfant. Elles sont

angoissées que les autres mères,

moins angoissées mais toujours un peu anxieuses de savoir si

Les infirmières de la cO!11JUltati07' sont très consci""tes du fait qu'il faut donner des informa-

leur bébé se développe nornuIle· 11/,ent, s'il a le b07' poids, s'il faut varier son alimenlation. En fait, elles sont contentes d'avoir l'avis

tions aux mères dans les cours

de préparation à l'accouchemm,t ou dans des cours de puériculture, il ne faut cependant jamais obliger les parents à suivre ces cours s'its ne le désirent pas. ft faut laisser les parents choisir librement ce qu'iJJJ estiment bon pour leur enfant "" vei/lnnt tou-

d'une «spécialiste» sur leur en-

fant parce qu'elle a l'habitude de voir des tout·petits et qu'elle sait bien conseiller les mamans.

Propos recueillis auprès de Mme Favre

saurait et on 1re pourrait pas le retrouver!


- - - - - - L E S SAGES-FEMMES------

Une sage-femme d'autrefois Simone Pfammatter

fonctionnait un hôpital. Je lui ai dit: "Partez, prenez 15 jours Oll 3 semames et al~ez dans un hôpital pour voir ce qui se passe ailleurs». A l'époque où je travaillais, il y avait des sœurs qui étaient responsables de c.ertam~ secteurs. A la maternité, quan? on aVaJ~ be~om ~e uelque chose, c'était toUJours mOl qUi étalS ~ésignée pour aller à l'économat parce que mes cotlègues sages-femmes savaient que la sœur de l'économat me donnait ce que je lui demandais. Alors, elles étaient un peu jalouses de moi. Mais il suffisait de parler gentiment aux sœurs, les autres sages-femmes leur parlaient durement et elles n'obtenaient jamais rien ... c'est normal.

LE LAIT MATERNEL

Si les mères nourrissent, c'est sensationnel parce qu'il n'y a pas le problème des change· ments de lait; la discipline est toujours la même. A cette époque, je pensais que c'était vraiment très important que toutes les mères donnent au moins 2 rerees par jour à leur bébé parce que le lait maternel contient des vitamines qu'on ne ti"Ouve pas ailleurs.

ET LA TENDRESSE?

Un jour, ,,,le filk~l';"'e est arrivée à l'hOpital pour accoucher. C'était nne très jeune fille, que ses parents arûJpti{s avaiellt ""voyée à la montagne pour gar· der les vea..". Evidemnurnt, le berger s'ell était occupé et l'avait engrossée. Elk ne voulait absolument pOli garder k bébé. Après la naissance, j'ai Il'*' k bébé et l'ai bien arrangé pour Q1,'i1 soit tout beau et je l'ai n,is dans les brOli de sa n';"'e. Je suis revenue ,,1/ quart d'Mure plus tard lm disant qu'une dame sans e1/fant avait demandé à l'arûJpter. Il fat· lait dOliC que la mère décide tout de suite si elle voulait k garder ou non. Elle a décidé de le garder. Ah! ce que j'étais contente! Vous ne pouvez pas savoir. Quand la gralld·nÙil·e est venue chercher sa filk et le bébé, je lui ai dit: ,Ators vous êtes contente fi 'avoir un si beau petit garçon,? Elle a. répondu: ,Pour $il" que je suis contente, comme ça il y aura quelqu'un pour faucher le Mn quand le mari ne pmtl1'a plll.819!

J'ai connu quelques cas de mères qui avaient tellement de lait qu'clles ne savaient plus quoi en faire. Alors on prenait le tire-lait et on envoyait ce qu'elles n'utilisaient pas à la maternité de Lausanne, qui en avait toujours besoin.

P

J'ai donc suivi des cours à Genève; on prati· quait assez rapidement et ainsi on voyait aussi le travail qui nous attendait dans les materni· res. En 1933, j'ai reçu mon diplôme et je suis revenue au pays où j'ai fait valider mon papier

Au début, les accouchements se faisaient 8urtout à domicile; ce n'est que vers 1950 que les femmes ont commencé d'accoucher à l'hôpital. A partir de ce moment· là, l'hôpital avait be· soin d'une sage-femme à demeure. donc l'exigence fixée pour avoir ce poste était d'être célibataire puisqu'il fallait loger sur place. Mais toutes les sages· femmes pratiquantes étaient mariées, avaient des enfants, donc on ne pouvait pas postuler. Finalement, la direc·

tion a nommé une sage-femme célibataire de Fùlly; mais le plus beau de l'affaire, c'est qu'elle ne dormait pas sur place: quand on avait besoin d'elle, on lui œJéphonait... A L'HÔPITAL Un jour le directeur m'a convoquée dans son

bureau pour me demander de lui expliquer ce qui manquait ou ce qui n'allait pas à la maternité. Je ne me suis pas gênée pour lui répondre que ce qui manquait le plus c'était que lui-même semblait ne pas savoir comment

BÉBÉS ABANDONNÉS

RELATION AVEC LES MÉDECINS

Dès que les docteurs ont ére nommés à l'hôpi· tal, ils ne sont plus venus à domicile; il fallait amener les parturientes à l'hôpital. Sitôt le seuil franchi, les sages-femmes ne pouvaient plus rien faire sans l'avis du médecin. En fait, on. avait besoin du médecin pour faire un certam nombre de manipulations comme le décollement manuel, l'utilisation des forceps ou les sutures. Il était même interdit aux sages· femmes de faire des piqûres intraveineuses.

DANS LES FAMILLES

Avant de commencer de pratiquer mon métier, je suis allée voir une vieille demoiselle qui était sage·femme; elle m'a donné la règle d'or du métier quand on doit entrer dans les famil· les: «Tout voir, tout entendre, mais surtout ne rien dire, ne rien répéter».

Dans d'autres familles, le mari et la femme ne s'entendaient pas; alors la femme me racontait l'histoire, le mari attendait que j'aille chercher de J'eau chaude pour me donner son son de cloche; je disais tout oui à tous les deux mais jamais rieu de plus. Ce n'était pas mon rôle.

Le lait maternel a aussi des propriétés qu'on ne soupçonne pas. Je vais vous donner un exemple très simple: quand un bébé avait les yeux collés le matin, on lui nettoyait les pau· pières avec du thé noir et on disait à la mère de lui gicler du lait dans les yeux. C'était radio cal... après ça, il n'avait plus jamais les yeux collés. à l'Etat du Valais. Dès que j'ai reçu la confir· mation de l'Etat, j'ai commencé à travailler.

Les médecins accoucheurs avaient du beau temps. Ils nous faisaient faire tout le travail de préparation, ils arrivaient quand c'était presque fini, juste pour prendre le bébé et le donner à l'infirmière. Après, ils laissaient la sage-femme faire le «chnis».

Il m'est arrivé d'aller dans des famillcs où il n'y avait même pas d'habits pour le bébé, il fallait l'enrouler dans mon tablier pour qu'il ne prenne pas froid.

Le lait d'ânesse est celui dont la composition se rapproche le plus du lait de la mère. A une époque, une Parisienne qui ne pouvait pas allaiter son bébé était venue à Chemin parce qu'elle savait qu'il y avait là une ânesse. Quand elle est partie du village, son bébé avait 2 ans et se portait très bien.

our devenir sage-femme, dans les années 3D, on passait un examen d'entrée dans une école puis on faisait 2 ans d'apprentissage. A Genève, les choses se passaient ainsi, mais ce n'était pas partout la même chose. Par exemple, à Fribourg, la formation ne durait qu'une année, mais le docteur B. de Martigny estimait que ce n'était pas la meilleure école. Il m'a donc conseillé d'aller à Genève.

Souvent les docteurs disaient qu'on les appe· lait trop tard. Ce n'était pas mon cas, j'avais plutôt l'attitude inverse, qui consistait à les appeler dès que quelque chose me semblait bizarre. Une fois, je me rappelle avoir œJépho· né au docteur B. vers minuit parce qu'il y avait un problème grave. Il m'a insulree au tklépho· ne en hurlant que toutes les femmes étaient des garces. Quand il a terminé ses vociférations, je lui ai dit de ne pas s'en faire, que j'allais chercher un autre médecin. Ben, il est arrivé très rapidement, en pyjama et... calmé! Il avait parfois des coups de colère épouvanta· ble; nous, on n'osait pas, on devait faire le travail sans rien dire.

UNE VRAIE MAMAN

J'ai mis au t/wnde un grand nombre de bébés en 97 ans de pratique. Les trois prelniers garçons que j'ai accouchés sont maintenant des hommes. Eh! bi"", quaud ils 1I1e rencontrent dans la rue, its 1U 'appellenl11laman et ils viennent m'em-

brasser. Mais senlement les garçons, pOli les filles.

Quand des mères disaient qu'elles ne voulaient pas leur bébé, j'essayais toujours de les embo· biner. Après la naissance, je bichonnais le bébé pour qu'il soit le plus beau possible et je le mettais dans les bras de la mère. Je partais en laissant la porte ouverte et j'observais de loin la réaction (j'avais toujours un peu peur qu'elle l'étrangle ou quelque chose comme ça ... on ne sait jamais). Si elle ne voulait pas gar· der le bébé dans les bras, alors je faisais en sorte que cette mère·là reste à l'hôpital le plus longtemps possible pour qu'elle s'habitue peu à peu au bébé. Certaines restaient 15 jours, 3 semaines supplémentaires, mais presque toutes repartaient avec leur bébé. Après quelques jours, je passais à la maison pour voir comment les choses se passaient.


- - - - - - L E S SAGES-FEMMES--

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Ma pratique de sage-femme

NOUS SOMMES DISPONIBLES EN TOUT TEMPS: 383329 Yvette Cotter, Ayent Frédérique Fellay, Sion 220515 Christine Mazotti, 363809 Conthey Dominique Morard, 383061 Ayent Claire-Lise Schmid, 363652 Savièse Francine Wuilloud, 382524 Grimisuat

Gabrielle Roh

D

GROUPE D'APPUI À L'ALLAITEMENT MATERNEL SION ET ENVIRONS

e 1957 à 1959, j'ai suivi les cours à l'école de sages-femmes de la Maternité de l'hôpital can-

tonal de Lausanne, puis j'ai tra1Juillé 6 ans à la clinique privée des Charmeltes, toujours à Lausanne. comme sage-femme indépen-

da11S

la région.

J'ai arrêté mon lravail à l'hiipital pOUT me consacrer uniquement à la préparation, afin

d'avoir une vie de famille satisfaisante. A partir de là, ma vie professionnelle s'est enrichie d'une formation plus approfondie à celte nouvelle ",écialisation. Cela se passait dans les années 70, la Société française de psychoprophylazie obstétricale était très vivante et intéressante.

L'obstétrique changeait de visa_qe, la technique faisait son apparition dans les salles de travail. Le D' Leboyer faisait paraître son livre Pour une naissance sans violence». Les médias parlaient au grand jour du bébé à naître, l'accouchement ,m .tilieu ho",italier était cantesté, le bébé-personne était né_ Notre région n'a pas été épargnée! Cetle confrontation s'est un peu altérée, mais reste Wvjonrs actuelle. ft

C'est pourquoi, le programme que je propose av," futurs parent.s se compose de 8 séances de

2 heures cm ta parole dite est écoutée, où les sentiments, les sensations vécues ont levr place; le monde affectif, gardé trop ùmgtemps enfermi peut enfin éclore chez nous. S'il y a clivage parfois entre mon travail à l'extérieur et le monde médical, c'est que le mot ~ pouvoi·r ll est présent et qu'il est difficile de changer.

Les attentes des femmes sont pourtant simples: 1. un climat d'accueil de la mère et de l'enfant; 2. une sagefe.nme disponible à la relation, à la demande du

couple, une présence rassurante prenant en compte l'événement qu'il vit plutôt que la routine ho",italière; 3. un médecin ?nains pressé, pluli disponible à la parole, tenant compte du couple qui veut connaître et comprendre les interventions.

Depuis 1952, date cm le D' Lamaze de Paris faisait connaître If l'accouchentent sans douleur», la grossesse e( la naissance sont une source de joie et d'épanouissentent pour ta femme, étant donné qu'elle a la possibilité de maîtriser la fécondité.

- l'allaitement 20 septembre 1988; les solutions à vos difficultés d'allaitement existent 18 octobre 1988; goflter au plaisir de respirer et apprendre berceuses, contines à chanter à nos petits 15 novembre 1988; l'allaitement 20 décembre 1988; les solutions à vos difficultés d'allaitement existent 17 janvier 1989. Parents et enfants sont les bienvenus. L'entrée est libre. Le lieu: Place des Cèdres, rue de la Dent-Blanche 19, 2' étage, Sion. L'heure: 20 heures. Vous avez reçu des informations conlradictoires sur l'allaitement - L'allaitement fatigue-t-il? - Comment répondre à l'attente du bébé, être disponible et sauvegarder l'autonomie de la maman? - Le père trouve-t-il son rôle? RÉSONANCES - OCTOBRE 1988

Jusqu'au XIX' siècle, la profession était libre; les accouchées étaient assistées par des voisines ou des matrones qui s'entendaient dans ce genre de service sans avoir fait d'études ou d'apprentissage. Les communes subventionnaient à bien plaire les sages-femmes qui formaient elles-mêmes des élèves. Ainsi, le 1~ novembre 1754, le Conseil de St-Maurice cède à la femme de Gaspard Mottiez l'intérêt annuel qu'elle doit d'une somme de 400 florins pour «qu'elle élève une femme à la profession de sage-femme et l'instruise de tout son savoir et connaissance ... jusqu'à ce que son élève soit en état de servir le public,. Le premier cours officiel, organisé à Sion en 1805 par le D' Gay, provoqua plus de méfiance et de critique que d'approbation, et un magistrat montheysan, Jean de Vantéry, qui avait la manie de coucher par écrit les réflexions que lui suggérait l'actualité, ne manqua pas de remarquer dans ses feuillets avec moult exemples à l'appui que jamais l'on n'avait compté autant de morts-nés que depuis que les médecins et accoucheurs s'étaient avisés de se substituer à la nature ... profession à toute femme non autorisée par le Conseil d'Etat, et celle du 24 novembre 1849 prévoyait un cours annuel dans les deux langueS et contraiguait les communes qui n'en avaient pas à se pourvoir d'une sage-femme à leurs frais. Ces cours eurent lieu pour le Haut-Valais à Viège ou à Brigue sous la direction du D' Mengis et pour le Bas-Valais à Sion ou Martigny sous celle des Docteurs Grillet et Claivaz. Plusieurs rapports de gestion du Conseil d'Etat déplorent toutefois l'indifférence qui accueillait ces cours dans le Haut-Valais; ils ne purent même une fois ou l'autre, par exemple en 1851, avoir lieu faute d'inscriptions suffisantes. J.-B. Bertrand

Nous vous proposons de venir:

dante à l'hôpital de Gravelone à Sion. J'ai introduit la préparation à l'accouchem.ent CIl groupe

SAGES-FEMMES

(Tiré de , Notes sur la santé pnblique et la mideeine en Valais jusqu'au milieu du XIX' siècle., in Annales valaisannes, 1939, p. 663.

La loi sanitaire du 15 décembre 1834 défendait sous peine de Fr. 30.- d'amende l'exercice de la

- vous informer - échanger vos idées et expériences - trouver une solution à vos difficultés sous forme d'une rencontre mensuelle (troisième mardi de chaque mois) dont les thèmes seront:

De retour en Valais, j'ai exercé 8 mIS

Si vous avez besoin d' inronnation échange écoute conseils

RtsoNANCES . OCTOBRE 1988


-

--LES INFIRMIÈRES DE SANTÉ PUBLIQUE.----

Pour permettre une meilleure intégration scolaire par R. Miserez

Il existe dans le district de Mon· they un service à la population mis sur pied en 1986 par le Cen· tre médico-social, Ce service dit ((Préscolaire» est axé SUI' la prévention et s'adresse aux enfants de 1 à 4 ans.

La responsable est Mmt Romana Miserez, infirmière en hygiène maternelle et pédiatrie, (actuelle· ment en formation post-graduée dans le domaine de la santé publio que). Elle collabore étroitement avec le pédiatl'e de l'enfant et tous les services qui peuvent concerner la petite enfance. SMP ~ (Service médico·pédago· gique) , Gym mère·enfant, éduca· trice itinérante, crèches ... Elle invite les enfants accompa· gnés de leurs parents, à venir effectuer 1 fois par an, un bilan de leur développement psycho·mo· teur (méthode dite de Denver) et elle effectue aussi un test de la vue et de "ouïe. Après évaluation de la situation de l'enfant, elle propose aux pa·

rents des solutions possibles d'ai· de par des spécialistes divers (ex. logopédie, ... ) ou par des exercices simples à travers lesquels ils peuvent stimuler leur enfant dans sa progression. Il va sans dire que ce sont les parents qui choisissent la solution qui leur semble la meilleure. Les statistiques de 1987 montrent que 75 %des parents ont répondu

affirmativement à cette invitation (soit environ 500 enfants) et que 5 %des enfants ont présenté des problèmes néeessitanl une prise en charge par un service spécialisé (en priorité: éducatrice itinérante et SMP.) MIM Miserez reste volontiers disponible pour de plus amples ren· seignements. On peut la contacter en appelant le CMS de Monthey, tél. (025) 71 60 62, pendant les heures de bureau.

Suite à l'information que vous avez reçue, l'infirmière préscolaire vous invite à venir au Centre médico·social de votre domicile pour contrôler votre enfant. Elle vous attend le _ __ _ __ _ __ __ __ _ _ _ __ _ _ __ _ __ _

LIEUX DE CONSULTATION CMS - PRÉSCOLAIRE

pour un test de l'ouïe, de la vue, du développement (Denver) contrôle du poids et de la taille de votre enfant. Ce contrôle dure une demi-heure. Comme tous les rendez-vous sont fixés à l'avance, nous vous prions de bien vouloir nous aviser en cas d'empêchement.

Monthey av. de France 6 (entrée pal' la cour du Pensionnat St·Joseph) Troistorrents bâtiment communal Morgins Bâtiment de l'école Val d'Illiez Chalet «Les Souvenirs»

A détacher et à nous retourner en cas d'empêchement ou refus

NOln et prénom de l'enfant: _ _ __ _ _ _ __ _ __ _ _ __ _ __ _ _ __ Adresse et N' de tél.: _ _ _ _ _ _ __ _ __ _ __ _ _ __ _ __ _ __

Champél~

Rendez·vous du: _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ __ _ _ __ __ _ _ __ _ _ _

Bâtiment BCV Collombey Maison de la Cour Muraz Maison du Village Vionnaz Bâtiment communal Vouvry Bâtiment communal Bouveret Bâtiment de l'école St·Gingolph Salle polyvalente RÉSONANCBS . OcrOBRE 1988

Je désire un autre rendez·vous (biffer ce qui ne convient pas)

oui

non

Nous vous remercions de nous faciliter ainsi la tâche et vous prions d'agréer, chers parents, nos meilleures salutations.

L'infirmière préscolaire: Romana Miserez CENTRE MÉDICO·SOCIAL RÉGION DE MONTHEY Service préscolaire Avenue de France 6 . Case postale 1085 1870 MONTHEY 2 Ri:sONANCFll . OCTOBRE 1988


- - - - - - - L E S MÉDECINS-------

L'avis des pédiatres La prise en charge médicale des petits enfants relève des pédiatres. NoWJ les avons interrogés sur leur pratique afin qu'il:; puissent expliquer leur vision de la relation mère/enfant.

SOINS A DONNER AUX NOUVEAUX-NÉS

LES MANUELS DE PUÉRICULTURE

Les trois points essentiels sont la nutrition,

Nous n'encoul'3geons la lecture d'aucun manuel

J'hygiène et J'établissement d'une bonne rela·

de vulgarisation médicale et cela d'autant plus,

tian mère/enfant. Sauf contre-indications rares, on fait tout pour

que souvent, les messages mal compris peuvent être source d'angoisse, La mauvaise inter-

promouvoir J'allaitement maternel. Il faut lenh'

prétation est souvent anxiogène.

compte du fait que certaines mères ne peuvent ou ne veulent pas allaiter et, dans ces cas-là,

Le livre de Pernoud? (1). lIu'est pas mal fait.

il faut faire très attention de ne pas les culpa· biliser. Actuellement, à la sortie de la maternité, la majorité des enfants sont allaités. Environ 2 mois plus tard, 50 ~ sont encore allaités.

pas, surtout si c'est son premier enfant car elle ne peut pas faire de comparaison avec les aînés. Si la mère manque de lait, le nourrisson

peut parfois s'adapter à un apport insuffisant et ne pas pleurer; on ne le remarquera alors

que sur la courbe de poids. LES CONSEILS DES GRANDS-MÈRES

Il est de bon conseil mais nous pensons qu'il est important Que les mères dialoguent avec les infirmières de santé publique,

Les conseils peuvent être utiles, mais pas toujours; par exemple une grand-mère qui a allai -

On conseille parfois «L'école des Parents», Les livres ou émissions de TV sur ce sujet

n'a pas allaité ne peut en donner que très peu. En fait, une grand-mère pleine de bon sens peut apporter un réel soutien à la jeune mère. On manque de bonnes grands-mères avec les

té peut donner de bons conseils, mais celle qui

Après 3 mois, l'allaitement est en nette baisse.

abondent.

Il est très rare que J'allaitement se prolonge au·delà de 4·5 mois. L'attitude générale est à l'encouragement de l'allaitement. Cependant, la promotion de J'al· laitement commence avant la naissance et c'est

De toutes façons, il faut se méfier des excès de toutes sortes, l'enfant a besoin d'être pOlté,

re de question portant sur la méningite que

materné; il n'a pas besoin d'être massé ni jeté dans une piscine pour devenir champion de natation à 3 mois.

pourrait développer un enfant auquel on parle trop! Elles sont très utiles, quand elles ont une logique, dans l'éducation des petits·enfants.

donc le travail de la sage-femme et du gynéco-

logue. Il faut faire attention à ne pas tomber dans J'excès fanatique qui désécurise et culpabilise les mères.

ALIMENTATION DE LA MÈRE Il y a beaucoup de «on dit», D'une manière générale, l'alimentation doit être saine, équili-

brée; il faut éviter les excès de toutes sortes; éviter l'alcool, le café en trop grande quantité

(1) Pemoud , L. . J'attends un enfant. Le guide et l'ami de la future maman. Paris, P. Horay, 1966.

A L'ÉCOUTE DES MÈRES On espère Qu'elles suivent les conseils qu'on leur donne, mais il n'y a pas de ((mode d'emploi» précis des enfants: les conseils génél'aux ne peuvent pas toujours être suivis.

et ne prendre des médicaments qu'avec prudence et avec l'autorisation du médecin,

Le mieux c'est d'être à l'écoute des questions que peuvent poser les mères: elles doivent

Il n'y a cependant pas de règles absolues. Pour qu'une mère allaite, il faut qu'elle soit motivée psychologiquement, qu'elle ait une

difficultés ponctuelles que pose l'allaitement

certaine techniqlle et surtout, de la patience_

Cela est plus important que l'alimentation elle· même, Certains conseils (comme boire de la bière par

exemple) relèvent du folklore et de la tradi· tion; cependant, parfois cela rassure les mè-

pouvoir exposer leurs problèmes. Il faut que nous trouvions les moyens de répondre aux aux mères,

LES QUESTIONS DES MÈRES Elles ne posent pas beaucoup de questions. Elles demandent souvent si leur lait est assez bon et plus rarement si elles en ont assez.

res. Il ne faut pas oublier que certaines d'entre elles ont besoin de conseils plus rigides afin

maternel mais qu'il peut être insuffisant. Par-

de se sentir sécurisées,

fois la mère manque de lait et ne s'en aperçoit

Il faut savoir qu'il n'y a pas de mauvais lait

Rf:SONANŒS - OCIORRE 1988

pieds sur terre. Elles pourraient éviter le gen·

Quant aux ((remèdes de bonne femme)), ils sont souvent moins dangereux que l'administration systématique de médicaments plus modernes au moindre petit bobo.

N'oublions pas l'exploitation commerciale et médiatique qui est faite de la petite enfance (produits cosmétiques divers, colliers de denti· tion ele ... )! Les bons conseils d'une grand· mère sont souvent plus raisonnables que ceux

diffusés à grande échelle par les publicités télévisées. RÔLE DE LA SAGE-FEMME Il est essentiel avant la naissance; c'est un rôle

primordial car elles enseignent la technique de l'allaitement (la position à prendre, trouver la meilleure façon d'allaiter). La sage-femme, à l'hôpital. est impliquée autant que la nurse dans la prise en charge de la mère et de l'enfant. Les accouchements à domicile sont l'arcs et à déconseiller pour des raisons de sécurité de la mère et de l'enfant. Les accouchements ambu-

latoires sont en légère progression. Cela signi· fie que la mère accouche à l'hôpital et R~:SONANC~S . ocrOIlRE 1988

qu'après quelques heures d'obsmation (s'il n'y a pas de complications gmves) elle retourne à la maison.

LE RÔLE DU PÈRE On voit plus de pères venir en consultation

avec le bébé; c'est plus l'épandu; le père est plus conscient de son rôle. En ce qui COllcel'lle

LA CARTE D'ABONNEMENT INSÉRÉE DANS LE NUMÉRO NE CONCERNE PAS LES ENSEIGNANTS PRIMAIRES ÉTANT DONNÉ QUE LE PRIX DE L'ABONNEMENT EST AUTOMATIQUEMENT RETENU SUR LEUR SALAIRE.

l'allaitement, il est assez positif, et parfois il stimule sa femme qui hésite sur le choix de

l'allaitement; il est réceptif à ce problème. Cependant, certains pères se sentent frustrés

de ne pas donner le biberon; ils déplorent le manque de contact que le biberon leur appor· te. Il suffit de leur expliquer que ce contact, ils peuvent l'avoir par d'autres moyens, tels

que langer le bébé par exemple. On trouve actuellement plusieurs exemples de pères qui restent à la maison pour s'occuper du bébé alors que la maman travaille, surtout si le revenu de la femme est plus élevé que celui du mari. Ce genre de situation se trouve

plutôt dans les villages, surtout si le père a de la campagne dont il peut aussi s'occuper.

Propos recueilli1; auprès de G. Délèze et H. Kuchler


- - - - - - - L E S MÉDECINS-- -- - --

Connaissance de l'enfant par l'observation Propos recueillis par E. Lorenz

- - - - - L E S SERVICES PROPOSÉS,--- - - -

Placement des enfants d'âge préscolaire par M. Clerc

ALLAITEMENT ET GOÛTS DU BÉBÉ L'al/aitement est important psychologiquement et physiquement pour le IlOuveau-né. Le lait maternel constitue une très bonne prévention contre les maladies allergiques. Le lait de vache par exemple contient beaucoup de protéines bovines qui peuvent ê/l'e à la source de maladies comme l'asthme ou le rhume des foins s'il y a des prédispositions familiales.

Les mtres peuvent allaiter aussi longtemps qu'el/es le désirem mais en lOus cas jusqu'à 6 mois; jusqu'à cet âge-là, il vaUl mieux donner essentiellement du lait au nourrisson. Vers six mois, lorsque l'enfant a des dents, la mère peut commencer de nourrir son bébé à la cuillère, diminuer le lait maternel et diversifier l'alimentation avec des céréales comme le riz et le millet. L'allaitement peut se faire à la demande ou autrement, les mères sont libres de choisir ce qui leur convient mais il est essentiel qu'el/es se calquent sllr les goûts de l'enfant, qu'elles respectent les goûts précis de leur bébé. (1) LEBOYER. - Shantala ou comment masser son enfant.

INQUIÉTUDES MATERNELLES ET CONSEILS Il faut que les mères ap· prennent à observer leur enfant; souvent, quand elles viennent chez le médecin et qu'on leur pose des questions précises, el/es ne peuvent pas y répondre parce qu'el/es ne connaissent pas bien leur enfant. L 'importance de l'observation réside dans le fait qu'en apprenant à le connaÎtre les mères aident leur enfam à se connaître lui-même. Les mères primipares sont plus inquiètes que cel/es qui ont déjà d'autres enfants et qui peuvent comparer avec les aînés. Si elles sont seules pour élever leur bébé, ellesji-équentent volontiers la consultation de nourrissons. L'infirmière a pour rôle de rassurer la mère mais parfois ses conseils ne sont pas suffisam ment compétents. Mais si elle a du bon sens et qu'elle est observatrice, alors el/e peut

prendre du recul par rapport à ce qu'elle a appris lors de sa formation. DEVOIRS ET PLAISIR Les devoirs de la mère envers son enfant sont faits de douceur et d'affection. 11 faut qu'elle accepte l'idée qu'elle doit prendre tout SO/1 temps pour son enfant. Dès qu'elle a compris cela, elle supporte mieux le nourrisson et vil en symbiose avec lui. Pour une mère, s'occuper

de l'enfant doit être un plaisir. La mère doit vivre avec son enfant. Si la mère travaille, il ne faut pas être trop moraliste mais lui demander d'essayer de garder son enfant près d 'elle le plus pOSSIble. La mère s'adapte plus ou moins bien à l'enfant selon son caractère. Le rôle du médecin est de soutenir la mère pour qu'elle puisse donner de la force à son enfant et qu'elle puisse vivre le mieux possible

avec ce qu'elle a à disposition.

INTRODUCTION

STIMULATION DU NOURRISSON Les soins à donner au bébé sont très divers; le but principal doit être la stimulation maximale du bébé, il faut le faire participer à la vie familiale, le bercer, le toucher, le caresser et le masser. Le meilleur exemple que l'on puisse donner est celui de Shantala exposé par le docteur Leboyer (1).

L'Office cantonal des mineurs souhaite apporter une mformatIOn relative au placement d'enfants.

PRÉSENCE PATERNELLE L'enfant est très tôt sensible à la présence du père, qui est indispensable même dans les premiers mois. Il n 'y a cependant pas de règles générales, il faut être tolérant. Il arrive pO/fois que le père soit plus tolérant que la mère. Dans les cas où le père est trop faible, s'installe Uli certain laxisme préjudiciable à l'enfant. Il est cependant intéressant de noter que d'une manière générale, les mères ont plus de poigne gue les pères. Mais entre laxisme et rigidité, il convient de trouver un juste milieu, ce qui est souvent assez difficile. Pour l'enfant, il vaut mieux qu'il ait trop de barrières que pas du tout, car dans ce cas, il ne sait plus à quel saint se vouer. Ri:soNANcr.s ~ Q{,")'OBRE 1988

s'annoncer à l'Office cantonal des mineurs. Si elles dépendent d'une organisation (mères gardiennes), il incombe à celle-ci de procéder à cette annonce. L'OCM pourrait intervenir si les conditions de placement n'étaient pas satisfaisantes. Dans les cas graves, l'accueil peut être interdit. Une certaine surveillance est également exercée par le représentant légal.

Divers motifs amènent l'enfant à vivre une partie de son temps en dehors de sa famille. Il est alors nécessaire de lui offrir un autre foyer: institution ou famille d'accueil. Les raisons qui dictent un placement sont multiples: un enfant peut être orphelin, moralement abandonné, victime d'un conflit conjugal, ou contraint à une séparation d'avec ses parents pour des questions d' ordre matériel: travail ou hospitalisation de la mère par exemple. A chaque situation, il convient de rechercher pour l'enfant un milieu qui corresponde à ses besoins. Conçu dans cette optique, le placement familial est un service d'une famille à une autre famille. Il est donc rémunéré et peut prendre des formes différentes. L'accueil d'un enfant est quotidien, hebdomadaire ou mensuel; de quelques jourssous forme de dépannage, à plUSieurs années. Face aux questions soulevées par le placement familial , la seule bonne volonté ne suffit pas à garantir que l'intérêt de l'enfant soit sauvegardé. Ceci a incité le législateur fédéral à Intervenir dans ce domaine délicat. En vertu de l'ordonnance fédérale du 19 octobre 1977, les placements d'enfants hors du foyer familial SOnt Soumis à autorisation et sur-

veillance. Le Conseil d'Etat a confié RESONANCES . OC'lOBRR 1988

Un nombre croissant de mères cherchent à placer leurs enfants pendant la journée surtout pour des raisons professionnelles.

cette tâche à l'Office cantonal des mineurs (ordonnance du 15 juin 1978).

PLACEMENT D'ENFANTS DANS DES FAMILLES ACCUEIL D'ENFANTS ÂLAJOURNÉE Les familles qui accueillent régulièrement à la journée, et contre rémunération, des enfants de moins de 12 ans, sont soumises à une certaine surveillance. Elles n'ont pas besoin de recevoir une autorisation préalable. Elles doivent néanmoins

Avec l'accord de l'Office cantonal des mineurs, l'Association Femmes-Rencontres-Travail a mis sur pied un service de mères gardien- . nes c'est-à-dire d' intermédiaire entre ' les mères qui désirent placer leur enfant à la journée et les familles disposées à les accueillir. Une excellente collaboration a été instaurée entre cette organisation et l'Office cantonal des mineurs.

ACCUEIL Â PLEIN TEMPS D'ENFANTS PAR DES PARENTS NOURRICIERS Les parents nourriciers qui accueillent un enfant dans leur foyer doivent être au bénéfice d' une autorisation délivrée par l'Office cantonal des mineurs. L'autorisation ne peut être délivrée que si les qualités personnelle, les aptitudes éducatives, l'état de santé des parents nourriciers et des autres personnes vivant dans leur ménage, les conditions de logement, offrent toutes garanties que l'enfant placé bénéficiera de soins, d'une éducation et d'une formation adéquates


et que le bien-être des autres enfants vivant dans la famille sera sauvegardé (article 5 de l'ordo féd .). Il est indispensable de leur apporter un appui leur permettant de résoudre les problèmes posés. Pour favoriser le bien-être de l'enfant, une information régulière et réciproque entre la famille naturelle et la famille d'accueil est importante. Une adaptation est nécessaire, non seulement de la part de l'enfant, mais également des familles concernées. Des relations affectives se créent entre la famille d'accueil et l'enfant; ce dernier peut se détacher de ses parents, ou à l'inverse,

s'ennuyer et ne pas accepter d'être placé. De ce fait, les implications de l'accueil d' un enfant ne sont pas toujours prévisibles, elles nécessitent une grande disponibilité et une attitude nuancée de la famille d'accueil.

PLACEMENTS D'ENFANTS DANS DES INSTITUTIONS DE LA PETITE ENFANCE

donnée au respect de diverses conditions relatives aux locaux et au personnel. Leur ouverture fait l'objet d' un examen par l'Office cantonal des mineurs. L'autorisation est délivrée par le chef du De. partement des affaires sociales.

Les normes relatives à ces institutions ainsi que les formules de demande d'autorisation d'exploiter peuvent être obtenues auprès de l'Office cantonal des mineurs, rue des Vergers 2, 1951 Sion, téléphone (027) 21 63 63.

- - - -- LES SERVICES PROPOSÉS- - - - - -

Le service mères-gardiennes FRT par M.-M. Zermatten

1. HISTORIQUE

Les garderies, crèches et jardins d'enfants doivent être au bénéfice d'une autorisation qui est subor-

Les origines du mouvement des mèresgardiennes remontent à la fin des années

1970; à ceLI.e époque. l'accession de plus en plus régulière des femmes au travail et les problèmes posés par l'évolution des familles ont mis en évidence un besoin nouveau: celui de prendre en charge un certain nombre d'enfants dont les mères travaillaient. C'est ainsi qu'après avoir longuement mûri, est née l'idée d'un service d'accueil, basé sur le modèle de services déjà existants en Suisse, notamment à Lausanne. Ce service, après une période de tâionnemen~ a été officiellement créé par l'association FRf en Valais en 1981 ct a pris le nom de mères-gardiennes, voulant par cette dénomination bien souligner le rôle Que doit jouer ce service: garder des enfants dans un cadre de Lype familial.

2. POURQUOI? Il exisU!, dans l'équipcment social de notre canton, de nombreux mouvements qui s'occupent de l'accueil des enfants; pouquoi donc un service supplémentaire? a) à quelles demandes répondent les mèresgardiennes?

- à la demande des parents qui exercent une activité professionnelle à plein ou à mitemps et qui doivent trouver une solution pour la garde de leur(s) enfant(s); - à la demande des parents désireux de placer leur(,) enfant(s) de manière ponctuel·

le, par exemple en cas de maladie, de si· tuations imprévues et aux besoins des localités où n'existent ni crèche ni organisation de baby-sitting; - à la demande des parents qui désirent une alternative aux crèches : - à la demande des parents qui doivent placer leur(s) enfant(s) en dehors des heures de crèches. b) ce qu'offrent les mères·gardiennes: - une prise en charge, dans une famille, d'enfants confiés par des parents plaçants; une prise en charge adaptée à chaque en· faut: - une prise en charge répondant aux besoins de chaque parent plaçant, notamment au point de vue des horaires, des soins à l'enfant eLe.: - un placement préparé par une Ou des rencontres préalables; - un placement modulé selon les nécessités. grâce à des rencontres entre parents plaçants et mères· gardiennes; - un tarif minimum pour le placement.

3. ORGANISATION Le service de mères-gardiennes est organisé pm' une commission spéciale de FemmesRencontres-Travail, SQUS la respousabilité d'une présidente et de quatre animatrices qui rayonnent dans les quatre principales régions valaisannes: Monthey-St-Maurice et environs, Martigny et environs, Sion et environs, Sierre et environs. Le service travaille en collaboration avec l'Of· fice canional des mineurs qui a la responsabilité du contrôle des placements d'enfants dans

notre canion. Il collabore également avec les services sociaux communallX, sub-régionaux ou régionaux, les centres médico-sociaux, les crè· ches dont il est le complément et Pro JuvenluI.e. L'association FRT rémunère les animatrices pour leurs activités. Soulignons que les res· sources proviennent des cotisations de ses membres, d'une participation des usagers, d'une subvention de l'Etat du Valais et de cer· taines communes, de dons émanents d'associations et de palticuliers.

4. COMMENT SE PRÉPARE ET S'EFFEcrUE UN PLACEMENT? D'une manière schématique, on peut décrire la préparation et le placement à travers les phases suivantes: 1. Le premier contact, un appel téléphonique arrive chez la responsable du fichier: le besoin des parents plaçants est expasé. 2. En fonction de la demande exprimée, la responsable du fichier se met à la recherche d'une mère-gardienne susceptible de répondre au besoin. 3. Une première rencontre a lieu entre la responsable et la mère·gardienne; ce contact vise des buts d'information: rôle de la mère-gardienne, tarif, assurances, information sur l'enfant à placer et sa famille. 4. Les dellX parties se rencontrent et si entente, le placement peut commencer.


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---------------HUMEUR-----------------

5. Durant la période de la prise en charge, le contact entre les deux familles est maintenU i la responsable n'intervient plus, sauf en cas de besoin.

Premier jour au jardin d'enfants

Le placement prend fin lorsqne les parents plaçants ou la mère·gardienne décident d'y mettre fin. 6. Lorsque le placement s'effectue, une participation de Fr. 20.- est demandée aux parents plaçanls.

par M.-C Larys 5. LA MÈRE-GARDIENNE La mère-gardienne et sa famille reçoivent à leur domicile un ou des enfants (elle peut, exceptionnellement, se rendre au domicile de l'enfant à garder).

C'est la rentrée pour tma le

monde: frère et sœur sont . . ca· sés» dans leur classe, il reste la petite dernière, toute /Ïère de Jaire comme les fJ1'ands: -je vais all$si à l'école, moi!};

Comment devient-on mère-gardienne? L'intérêt pour les enfants est la qualité pre· mière que l'on attend d'une mère-gardienne et c'est cet intérêt qui la pousse à s'inscrire auprès de l'animatrice. Après un entretien avec cette dernière, il est décidé de collaborer ou non.

L'accnâl est cordial cil" Puce, après un rapide baiser, s'en va bravement avec ses nouveaux l collègues};.

En cas de collaboration avec le réseau des mères-gardiennes, la nouvelle mère-gardienne peut compter sur la visite et les conseils de la responsable et un soutien permanent notam-

VOlLS maintenant, que faire de tout ce temps librer Sur· tout ne prévoyez pus trop d'acti· /lités variées, car la matinée file à u'IIe vitesse d'éclair.

Bt pour

ment:

-

une rémunération pour ses prestations; une assurance Re collective; un échange d'expériences ; des conseils en matière d'alimentation et de premiers soins; - des conseils au sujet des relations avec les parents plaçanls; - une préparation au départ de l'enfant; la qualification d'un travail à domicile.

Région SIERRE: Sœur Colette Nanchen Beaulieu 2 3960 Sierre Tél. (027) 55 05 85

Région MARTIGNY: Marguerite Rouvinez Fùsion 10 1920 Martigny Tél. (027) 2 73 87

Région SION: M.-Madeleine Zermatten -Gravelone 54 1950 Sion Tél. (027) 22 98 95

Région MONTHEY · ST-MAURICE: Rolande Hiinggeli Avenue de France 18 1870 Monthey Tél. (025) 71 3337

PERMANENCE FRT: du lundi au vendredi de 9 à 11 heures Tél. (027) 22 10 18

Ces! di;}'à ouze "",res, l'h",,, des premières impressions. Quel· le excitation! JI table, tout le '//londe raconte sa première demi·jou;rnée et, cette lois, la Puce peut égalemeut par·

PROCHAIN NUMÉRO

ÉDUCATION POUR LA SANTÉ

RÉSONANCF.8 . OC1'OBRR 1988

REsoNANCES . OC'l'OBRF. 1988

ticiper au r'cit. PM très cohérent, évideml1te'nt, celui-ci. Mais, par bribes, on appr."d les diffé· rentes activités ou jeux, les réac+ tiol/lI de tel ou tel camarade. [{",reusement que l'après·midi, On p",t faire une bonne siesle

pour se remettre de toules ces émotions! Si le premirlr jour t(fUt élait mer· veilleux, il ft 'en va pas de même des jours suivants! La séparation se renou'velle chaque jour. Ce ,,'est pM si facile de l'accep1er. Mais cette fois, il faut êlre ferme, et comme la Puce réclame l'écot;, (quand elt;, est à la mai· son), on ne cède pas aux lm'mes. L'enfant s'ennuie, tout seul à la maison, maman n'a pas toujours le temps pour jouer, raconter des histoires. Et là· bas, c'est plein de copains et de jeux.'

te cap

Ainsi la Puce est Kmise ~'ur orbi-

, Céré11wn'ies» de l'habillage, du petit goûter, des pantoufles ou des cha"sin"es (vive le • Velcro!»). toutes ces opérations app1'ennenl la patience, à attendre

te» presque sa1/S s'en rend1'e

son

compte.

prêt pour sm'tir tous ensemble.

Pour faire paJ;ser

du Kau

revoir;, en douceur, maman l'este pOUT un premier jeu: ensemble, on fait un puzzLe, ou un loto.

Quew sont les différents je-ux proposés 2 L'enfant choisit libre· ment, daus fa grande arnwire, un jeu,. à sa convenance et la maîtresse passe auprès de chacun pour l'aider, le cOl"eiller. On peut aussi jouer avec des ca· marades à la dînette, au magasin, aux poussettes. POUT les plus turbulents, des balançoires sont proposées. Mais surtout ce qu'il y a de remarquQ,ble, c'est le cal· m. qui "ègue dut" la salle. Maintenir parfois plus d'uue douzaine de 11tarnwls sans cris ou éclats de vow:, chapeau!

tOUT,

que tout ce monde soit

La vie prend ainsi si bien son rI}thme que Ùl Puce n'est pas du tout contente d'avoit congé le sa· medi! E2'péri.,,,e iudisptmSable pour apprendre à- partager, à s'intégrer, à se discipliner, le jardi" d'enfants r.,nplil total""."t son rôle de socialisation. Et la re"Me à l'école "nfantine se fera (on l'espère du moù",!) plus facilement.


----D'ACCORD / PAS D'ACCORD'------

Homma~

à Françoise -Volto Françoise Dolto, mère de la psychanalyse moderne, laisse derrière elle une œuvre riche d'enseignement pour les pédagogues. Elle considère le monde selon le point de vue de l'enfant et dans son seul intérêt. Nous la laissons, unefois encore, nous parler de l'avenir de l'adulte (1).

I( L'idée s'est enracinée en moi Qu'une femme qui élève des enfants doit avoir appris UII métier avant de se marier, pour que, s'il arrive un malheur à son mari, par ta guerre, un accident ou une maladie, elle puisse continuer à assurer à ses enfants vie et éducation qu'elle et son mari préconisaient pOUl' eux.»

«Je préconisais l'abandon du dressage au cours du premier âge, en lui substituant le respect dO à un être humain réceptif du langage, sensible, l'égal en quelque chose de subtil et d'esseutiel de l'adulte qu'il contient et prépare, mais il est impuissant à s'exprimer par la parole, il s'exprime en réagissant par tout son être aux joies et aux peines de vivre des êtres de son groupe familial qu'il partage.»

«J'ai pu observer avec quelle aisance et jubilation naturelles un jeune enfant développe et anime une vie imaginaire qui est peut-être bien le réel du réel.,

"Il y a surtout des périodes sensibles qui font que tel enfant réagit par la violence ou «en· caisse» sans rien montrer sur le moment des événements qui marqueront toute sa vie ou qui, apparemment oubliés, entreront en résonance avec les épreuves ultérieures.»)

I<En m'occupant de mon petit frère, j'avais découvert combien les enfants sont sources du savoir, Des êtres qui posent les vraies questions.» «Quand les adultes veulent comprendre les enfants, c'est le plus souvent pour les dominer. Ils devraient les écouter et, plus souvent qu'on ne le croit, ils découvriraient que les enfants détiennent les clefs de l'amour, de l'espérance et de la foi dans la vie par-delà les souffrances et les drames familiaux ou sociaux dont ils partagent l'épreuve, chacun selon son âge et ses dons naturels.» 1/J'étais ainsi avec les bébés. Je leur expliquais ce qu'on allait leur faire. Je les rassurais. Et mes camarades médecins ne comprenaient pas

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(( L'homme à sa naissance est déjà lui-même, entièrement, mais sous une forme où tout est en advenir, Les choses se réaliseront petit à petit, s'exprimeront plus tard, selon ses ren· contres formatrices. Mais tout est là, et il mérite donc d'être respecté au même titre que s'il avait 50 ans d'expérience, d'autant plus que les années peuvent dégrader et abîmer les ri· chesses d'origine,» que je parle de la sorte avec des petill; qui ne possédaient pas encore le langage intelligible.»)

C'est cela une mère: une femme heureuse que son enfant soit heureux.») (1) DOLTO, F.. La cause des enfants. Paris Laffon!,

Paltout, il y a des psychothérapeutes d'enfants, des «psy») pour manipuler et récupérer les enfants dans le social, les rééduquer... au lieu de permettre à un enfant d'être ce qu'il est, de se déterminer par rapport au milieu qui l'entoure en soutenant sa confiance en luimême et le sens de sa vie,»

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ASSOCIATION DE PARENTS

DE SION ET ENVIRONS

L'APSE propose un service d'aide aux enfants Association de Parents de Sion et Environs. C'est le nom que s'est donné, en 1977, un groupe de parents dont le but était d'établir un lien entre la famille et l'école, d'informer les parents sur le fonctionnement de l'école, d'y participer et de faire valoir leur point de vue. Depuis 11 ans, ces buts n'ont pas changé et ['association a œuvré dans beaucoup d'activités importantes de l'école: loi scolaire, programmes, horaires hebdomadaires, travaux à domicile, etc ... Thutes ces tâches ont pu être menées à bien grâce au travail de bénévoles et à la collaboration fructueuse avec les autorités scolaires et les enseignants.

ORGANISATION L'APSE est formée de membres (les parents) et d'un comité chargé de régler les affaires

courantes. Un des membres de ce comité représente l'association au sein de la Commission scolaire de la ville de Sion. Elle fait, en outre, partie de la FRAPEV (Fédération romande des associations de parents d'élèves du Valais) et participe aux activités de cette dernière. L'assemblée générale, son organe suprême, se réunit chaque année et décide des activités et des sujets à traiter.

UNE NOUVELLE AcrIVITÉ: CRÉATION D'UN SERVICE D'AIDE AUX ENFANTS Depuis le début de l'année 1987, une des préoccupations majeures de l'association de parents de Sion a été le problème posé par les mauvais traitements et abus sexuels infligés aux enfants.

Attentif aux limites imposées par les statut. et ne voulant en aucun cas se substituer aux services officiels existants, le comité de cette association a étudié de manière très approfondie différentes possibilités qui, selon ses compétences, lui permettraient d'organiser diverses formes d'aide.

De par son caractère confidentiel et an.o~,m~, 1 téléphone est, en effet, un moyen pnv!leglé eui permet la mise en évidence de prob~è~es q es et qui surtnut, donne la pOSSIbilité ~av rl'mer tou't ce que l'on ne peut révéler en exp b ,. te face à face. De nom reus,es expenences, ntées depuis quelques annees, tant en France, Canada, en Allemagne qu'en Suisse, démon:~nt clairement l'efficacité de ce,tte méthode et encouragent tous le~ semees s occupant de l'enfant, à promouvOIr ce genre de communication.

rents, à l'instar de ce qui existe à Lausanne, Berne ou Zurich. La centrale de cette permanence contonale se trouvera à Sion. - Donner un suivi aux appels téléphoniques quelle que soit leur nature (problèmes scolaires, sexuels, personnels, familiaux, mauvais traitements, etc... ), suivi donné par le service lui-même ou les services existants, tels que services sociaux, juridiques, scolaires, médicaux etc ... (selon le désir de l'appelant). - Rester un service anonyme et confidentiel. - Informer et faire de la prévention.

d

Forte de tous ces l'enseignements et ~v~ment encouragée par les responsables des dlfferents services sociaux, juridiques, religieux et médicaux contactés. l'association a décidé de créer ce service en Valais.

Différentes tâches restent à accomplir: Pour la permanence téléphonique: - Rechercher un nombre de bénévoles suffisamment important, afin d'être efficaces. - Assurer la formation de ces bénévoles, pour les rendre aptes à répondre à toute nature d'appels. Collaborer avec tous les milieux (sociaux, scolaires, religieux, médicaux, etc ...). S'adjoindre la collaboration active de bénévoles issus de ces milieux: (enseignants, juges, avocats, éducateurs, psycholognes).

PROJET DE SERVICE Les missions de ce service seront les suivantes:

- Assurer une permanence téléphonique 24 heures sur 24 pour les enfants et les pa-

Conférences, films et informations diffusés dans le public et les écoles représentent des moyens efficaces de prévention et ont été sérieusement envisagés. Mais ils demeurent, néanmoins, la seconde phase de la démarche préventive. La première phase, prioritaire, conclusion de nombreux rapports et documents traitant de la maltraitanee d'enfants, reste la permanence téléphonique.

- Etre en contact avec les autres associations suisses œuvrant dans le même sens (Weisser Ring, Défense internationale de l'enfant, Terre des Hommes, Pro Juventute, Association suisse pour la protection de l'enfant, etc.).

SITUATION AcrUELLE Une fondation ((SOS Jeunesse» a été créée le 6 juillet 1988, avec pour tàche principale la mise sur pied d'une telle permanence.

La réalisation plus ou moins étendue de ce service dépend évidemment de l'importance des moyens financiers mis à disposition (cotisations, dons, subventions cantonales et communales) . Toutes les propositions d'aide (répondance téléphonique, soutien financier) sont les bienvenues et peuvent être adressées à: APSE, case postale 19, 1951 Sion.

Chantal Travellelti Présidente de l'APSE

• POlir l'information et la prévention: Faire connaître l'existence du service par le biais des écoles, journaux et autres. Rechercher des documents, livres, films, émissions télévisées à diffuser dans les écoles ou dans le public pour prévenir les agressions sexuelles, les mauvais traitements, les enlèvements, etc. - Participer à la formation des enseignants pour la prévention dans les écoles (lors des séminaires d'été, par exemple).

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Venez nous voir!


------DROITS DE L'ENFANT---

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Les droits de l'enfant à la portée de ce dernier

l, "ufant doit avoil: la possi~itit~ ~e se Liv",,: à des jellX et ù des acl.v.les reereall~es ql" doiveut être orienté,;", vers les fil" msees par l'éducatiOl'; la soczele et l~ pouvo,,'S publics doivent s'efforcer de favorzser la Jomssance de ce droit

Principe 8 Toujours et Palt out, l'enfant doit être le pre· mier à recevoir protectIOn et secours_ L'eu/fwl doit, en tontes ci1'~ollstances: être

parmi les premiers à ,'ecevou' protectwn et secours. Principe 9

Dans cette version, nous donnons deux textes: en premier, le t<xt< simplifié, en vocabulaire fondamental; en second, le t<xt< officiel.

Principe 1 1bus les enfants du monde ont le droit de profit<r de tout ce qui est proposé ici. On ne doit faire aucune diffé.rence entre les enfants: - qu'ils soient de races différent<s; - qu'ils n'aient pas la même couleur de peau; - que cCI1ains soient des garçons el d'autres

des filles; - qu'ils ne parlent pas la même langue; - qu'ils ne soient pas de la même relibrion; - qu'ils ne pensent pas de la même manière; qu'ils ne soient pas du même pays ;

- qu'ils soient pauvres ou riches; - quel que soit l'endroit Où ils sont nés; - quelle que soit leur manière de vivre ou celle de leur famille.

L'en/;l1It doil jonir de tOliS les droiŒ énollcés dans la présenle Déclaratioll. Ces droiŒ doi· 11eul être connus à tous les enfants 8UJIS exception /WC1me et sa.ns distinction Olt diseri· miualion fondées sur la. race, lu [augue, la. religio1l, les opiniolls politiques ou aut1'~', l 'Ol'(qÙte nationrtle on sociale, La. fortune. la IU/'isso,llce, ou sw' toute uutre situa tiou, Que ceLle-ci s'appliQue à l'enfant lui-même uu if sa tl/mille_

Principe 2 L'cnfant doit être protégé spécialement afi n de pouvoir développer librement son corps, son intelligence et son esprit.

L'enl'allt doit bélléficier d'uue p,~tecliou spé· ciale et se 1'oir accorder des possibitiléJi et des facilités par l'cflet de la toi et par d'au· tres moyens, afin d'être en mesure de se développer d'uue façon sainE et ,wrmale sur le pl"n physique, illtellEctuet, ",oral, spirituet et social, dallS des condilioll.!! de tiberté et de dignilé. Dall.!! l'adoption des 10Ui à celte fill, t'intérêl s"pmeur de l'enfant doit êlre la cOllsidé/'O.tion déterminante.

L'eufant, pOttT l'épanouissement harmonieux de sa persolluatité, a besoin d'ulIwur el de cOl/tprélL/llIsion. /t doit, anlallt que possible, fI1'andir sou,ç la sltullegarde et sous la responL enfant a d1'Oi~ dès sa naissance, à un nom sabilité de ses parellŒ el, en tout état de el à une 1ULlio1t1l1.ité. ca,,,e, dam "lie alllwsphère d'"ffection et de sécurité morale el matérielle; l'enfant tm bas Principe 4 âge ne doit pas, sauf circonstances excep· L'enfant doit être aidé et protégé par la socié· tionnelles, êt1'e séparé de sa mère. La société té dans laquelle il vit. Sa mère doit recevoir et les pouvoirs publics ont le devoir de pren· des soins pour qu'il puisse naître dans de bon- dre ?tn soin pu,rticulier des enfants sa.ns fanes conditions. Ils doivent tous les deux être mille ou de ceu.x qui n'ont pas les moyell8 aidés pour que l'enfant pui sse grandir et se d'existence '" tYisanŒ. Il est soultaitable 'lit, développer sainement, être bien nourri , avoir soient accordées aux ramilles nombreu.ses des une habitation, jouer en liberté et être bien allocatiOl" de l'Etat ou autres pour t'ent,'e· lieu des enf""ls. soigné s'il tombe malade. Principe 3 A sa naissance, l'enfant doit posséder un nom et appartenir à un pays.

L'enfultt doit bénéficier de la séc",'ité socia· le. Il doit pouvoir grandir el se dévelop/"fr de façon saine. JI celte fil" une aide et uue protection spéciale doil ~e1Lt lui étre assurées, lLinsi qu'à. sa mère, notamment des soins p'l'énatak; adéqltaŒ. L'e"fant a droit auue aLi· mentation et à lm Logement, à des loisirs et à des SOlUS médica.ux_ Principe 5 L'enfant qui a des difficultés pour marcher ou

se déplacer, parler, penser ou dont les parents Ile peuvent pas s'occuper, ùoit recevoir les

soins el l'éducation dont il a besoin.

{,'eufant pitysiqnelllen~ 'lIumlalelllent ou sa· cialement désuv(mlagé doit recevoir Le traitement, l'éducation et les soins spéciaux {flle uécessite son état ott Sa situation_

Principe 7 L'enfant doit aller à l'école ponr développer san int<lIigence el son esprit. Ses parents n'ont rien à payer pour cela. On doit ainsi donner à l'enfant le moyen d'ap· prendre de la même manière que ses camara· des. Ainsi, Quand il sera grand, il pourra être utile aux autres ct à son pays. Les parents et tous ceux qui s'occupent d'enfanÛl doivent penser, en premier, à ce qui est bien pour le

tl'avail et la vie de ces derniers. L'enfant doit ponvoir jouer, apprendre en jouant, développer ou reposer SOIl corps et son esprit quand il en a besain. L'école doit aider l'enfant à profit<r de ce droit.

IJ'enf{mt a d-roit à une éducation qui doit être gmtuite et obligatoire au moins aux ui· veaux élémentaires. Il doit bénéficier d'UUl Principe 6 éducation Qui c01tl1'ibue à sa culture générale L'enfant, pour qu'il se développe normale· et tui pel'lnelte, da,,, des conditiOl" d'égalili ment, doit être aidé ct compris. Ses parents de c/tances, de déveÙipper ses l'acnUés, 5011 doivent l'aider et le protéger. Un jeune enfant, jugement personnel et son sens des 1'eSpOllsasauf dans des cas très raJ'es, ne peut être sépa- bitités 1Il0mles et sociales, et de devenir nll ré de sa maman. Si l'enfant n'a pas de famille "telllbre utile de la société. L'i1llérêl supé· ou que ses parents sont très pauvres, la société rieu,' de l'enfanl doit être le guide de cell" dans laquelle il vit doit alors s'occuper du lui qui ont la ''espO/"abilité de son éducatioll et et l'aider. Les familles qui ont beaucoup d'en· de son orientation: cette 1'esponsabilité iufants devraient aussi être aidées pal' l'Etat. combe en priorité à ses pa.rents.

Personne ne peut donc employer un enfant, même en le p<l)'ant, et l'obliger à un travail ou une occupation qui nuise à sa santé et à son

int<lIigence ou qui empêche le développement normal de son corps el de son esprit.

Il doit vivre en paix avec eux et les aider de tollt<S ses forces chaque fois qu'il le peut.

/, 'enfant doit être protégé coutre toute fOTllte de négligence, de Cl'/tauté et d'exploitalion. Il ne doit pas être soumis à la tmite, som quelque forllle que ce soit. L'eufaut ne doit pM être admis à l'emploi avaut d'avoir atteint un age minimum uPP1'Oprié; iL ne doit en auC'1W cas être astreint ou auto1'isé à prendre une occupation ou un emploi qui nuise à sa santé 01' à son éducation, ou qui entrave son déaeloppement physique, ",entai ou moml.

L'ellfant doit être protégé contre les prati· ques qui peu'veld pousser à la discril1tination raciale, à la discrimination religiezœe ou à toute autre forllte de discrimination. Il doit être élevé dm" un esprit de tolérance, de comp,'éh.,,,iou, d'amilié ."tre les peuples, de paix et de fra!<ruité universelles, et dans lE s."timent !{l,'it hâ apparti.,.t de COI"aCl..,. son énergie et ses talents au service de ses semblables.

Principe 10 L'enfant doit comprendre et accepter que cha· que être humain peut appartenir à une autre race que la sienne, avoir une autre religion, penser autrement que lui.

Il doit s'efforcer de comprendre les alltres et les aimer.

L. Massarenti (1) MASSARENTI, L. et VEYRAT, O. - A

l'école des droits de l'homme, cahiers de la sedion des Sciences de l'éducation, Uni Genève, vol. 1 N' 37, 1984.


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Bibliographie commentée MISE EN PLACE D'UNE PERSONNE DE RÉFÉRENCE EN DALTEGARDERIE, par M.-N. Bonnaud, dans «Vers l'éducation nouvelle», N'423, mai 1988 L'auteur de l'article, directrice d'une halte-garderie, témoigne de son expérience. A son arrivée, la garderie fonctionnait ainsi: ((tout le monde s'occupe de tout le monde». Cette situation floue faisait qu'il était souvent difficile de répondre aux questions des mères sur le comportement de leur enfant. Le manque de repères existait aussi pour les adultes travaillant à la halte. L'établissement d'une personne de référence, s'occupant chacune du même petit groupe, devenait indispensable. Cette expérience a montré que des relations individuelles ont ainsi pu être établies avec les mamans et avec les enfants. Cette méthode n'exclut pas le groupe: l'enfant vit dans le groupe en dehors des moments privilégiés avec sa personne de référence. De plus, une réelle confiance avec les mères a été instaurée. ALPHABÉTISATION DES MÈRES ET INTÉGRATION PRÉSCOLAIRE DE LEURS JEUNES ENFANTS, par Luce Dupraz, dans le Groupe familial N' 114, 1/87 Il ne suffit pas de garder les enfants pendant les cours d'alphabétisation des mères. Il faudrait organiser des jardins d'enfants où on assure· rait leur préparation à l'école. Mais on se heurte aux usages en séparant les mères de leurs enfants. Pour surmonter les réticences il faut informer clairement les mères, assouplir les règles de fonctionnement, accueillir les mères et leur permettre de rester pour réussir à établir avec elles une relation de confiance. En un mot, il faut penser ensemble intégration des mères et intégration des enfants.

Il s'agit d'offrir un lieu de parole dans l'après-coup de la naissance de l'enfant, la possibilité de faire un retour sur «l'effebl des préparations, le vécu de l'accouchement, de formuler ce qui se joue pour soi et pour ses proches dans la découverte de son enfant. Le partage des expériences de femmes qui ont un ou plusieurs enfants, dont l'histoire, la race et la culture sont différentes, permet de relativiser en le questionnant le rapport à la douleu!', à la durée, à la maternité, à J'allaitement, au conjoint, à l'enfant, au corps et à sa déformation, à la sexualité ... Le projet de ce groupe mère-enfant participe au travail de prévention qui tente d'éviter les ruptures du lien symbolique humanisant, en favorisant la circulation de la parole comme soutien de la !'elation interpsychique mère-nourrisson et, par contre-coup, comme support de la cohésion interne de l'enfant.

L'ACCUEIL DES FEMMES MIGRANTES EN MATERNITÉ, par J.-M. Cheynier, gynécologue obstétricien, dans le Groupe familial, N' 114, 1/87 Les migrants représentent 6,8 % de la population française et sont responsables de 18 %des naissances. Leur taux de fécondité, 3,9 %, est le double de celui des Français, celui de la mortalité péri-natale aussi. Il ne suffit pas d'expliquer cette mortalité par une pathologie d'importation et des problèmes socio-économiques. Le plus important se situe au niveau des différences culturelles qui font que même au-delà des diffi-

cuités linguistiques on ne parle pas 1'. même langage. On a souvent dance à considérer les populatIOns mlgra~tes comme Simplement en te~ d snr notre civilisation. C'est faire l'Impasse sur leurs propres r: I~tés culturelles. Faute de lieux d'écoute, de réunions avec interprèreal certaines mesures de preventIOn, . . c~ rta'lnS ac te s ch'lrurgIcaux . tes, ne peuvent leur apparaître que comme des VIOlences. A la maternité des m~~llurgistes, .l'expé~ie~ce des réu~i.ons a, soulevé enthousiasme moderc: cette action dOit etre pourSUlV1e et etendue; ~:s sages-femmes, les pédia,tr~s. et le pers?nnel infirmier devr~ient y seconder les médecins obsté~r1Clens. Car ~ e~~ au t:avers ~u _dialogue que passe le mieux l'inform~tlOn, qU,e se ~aJt 1education samtalre et que se réalise le véritable travaIl de preventIOn. MASSER SON BÉBÉ, par Frédérique Santi, dans Ecole des Parents, 6/88 Arrivé d'Afrique ou des Indes, le massage des bébés commence à nous être connu: favorable à la fois au bien-être, à l'apaisement, au bon développement de toutes les fonctions il joue aussi son rôle dans la relation parents-enfants. Un centre d'initiation aux massages s'est créé au Centre de planification de Meylan, en Isère. L'objectif des séances d'initiation est de permettre aux parents d'apprendre une technique pour masser leur bébé, mais aussi, grâce à ses gestes appris, à communiquer. autrement, à avoi~ une relation privilégiée avec leur enfant. Cet apprentissage permet ausSi aux parents de renouer avec un contact peau à peau connu dans leur propre enfance et aussi de connaître leurs propres limites, leurs propres interdits en ce qui concerne le toucher du corps. En effet, si le massage ne doit jamais être imposé à un enfant, il ne doit pas non plus constituer une obligation pour les parents. Pour comprendre la détente et le bien-être que procure un massage, il est indispensable de l'expérimenter sur soi-même, c'est pourquoi une partie des séances est consacrée au massage adulte.

MÈRE-ENFANT, UN LANGAGE COMPLICE, par Emmanuelle Avignon, dans Ecole des Parents, 6/88 45 heures d'elll'egistrement pour analyser comment une mère s'adresse

Le but des parents doit être de sécuriser l'enfant en le gnidant sans jamais vouloir le posséder. La naissance est le moment où la mère ouvre le chemin au bébé qui se fait naître et elle l'accompagne. Il. L'espace d'une rencontre

La deuxième émission de cette série laisse la parole aux accoucheurs. Le médecin-accoucheur monte en marche dans une relation intime dont il ne connaît rien: ces quelques instants peuvent faire basculer la relation mère/enfant. AlIssi, il faudrait être à l'écoute de la femme ponr lui permettre de mettre son enfant au monde selon les modalités qu'elle désire. Appliquer systématiquement la péridurale ou la césarienne signifie que l'on facilite le travail de l'équipe médicale, mais qu'à ancnn moment on ne tient compte de la mère. Fernand LAMASE est le premier accoucheur français à avoir utilisé la technique dite de <d'accouchement sans douleuPI. Il essayait de rendre aux femmes le vécu de leur corps. Pour la première fois depuis que les médecins se sont appropriés le savoir des matrones, on a respecté les parturientes. T.B. BRAZELTON cherche les ressources du bébé et démontre aux mères, qu'à la naissance, le bébé est une personne très capable. Grâce aux comportements acquis dans la vie intra-utérine, il cherche à capter l'attention de la mère car, à la naissance, le bébé n'est pas fini: il a besoin d'une enveloppe de tendresse, sinon il peut être à la merci de n'importe quoi. Sel ou Brazelton, il est indispensable que la mère soit anxieuse car sans cela, elle ne pourrait assumer sa maternité. Il faut que la mère se sente à la hauteur, qu'elle trouve en elle-même le courage nécessaire pour devenir la mère de cet enfant. Brazelton reconnaît les compétences maternelles et veut permettre à la mère d'être mère, en l'encourageant.

à ses bébés. Des onomatopées aux petits noms tendres et aux répéti-

III. Ce bébé qui nous échappe

tions ludiques, s'instaure peu à peu un dialogue. Souvent appelé «langage de l'entre-deu,n , le langage de la mère à l'enfant s'inscrit dans une réalité d'adultes pour faire un pas vers le propl'e langage en formation de l'enfant et poUl' tisser un pont entre, d'nne part, le langage symbolique et arbitraire des adultes et, d'antre Palt, le langage enfantin onomatopéique et métaphorique.

Cette tl'oisième partie de l'émission s'attache à démontrer qu'il faut avoir foi dans la capacité de l'enfant à mieux comprendre par lui-même, le monde qui l'entoure que ne le peuvent imaginer les adultes.

Un peu partnut dans le monde les adultes utilisent pour parler aux petits enfants un langage particulier, en relation étroite avec l'acquisition du langage de J'enfant, avec son âge et aussi avec la place de l'enfant dans la société.

Différents stages sont organisés mettant l'accent sur l'accueil et l'information, sur la psychologie et le développement de l'enfant, le lien entre activités manuelles, garderie et projet pédagogique de l'école etc ... Les résultats sont modestes mais suffisamment encourageants pOUl' que l'on persévère dans cette voie, en tenant compte des exigences de ce projet. Il ne faut pas oublier que le rêve de remédier rapidement à l'échec scolaire ne doit pas conduire à plaquer artificiellement sur les familles un projet conçu par des professionnels et encore très éloigné des préoccupations immédiates des familles.

Hn'est pas obligatoire d'être parent pour parler ce langnge, car il suffit d'avoir été enfant et de retrouver cette <dangue maternelle)) qui laisse un souvenir indélébile. Ainsi nous retrouvons-nous enfants dans notre relation parentale.

PAROLES DE FEMMES EN MATERNITÉ, par J.-P. Durif-Varembont, psychologue et psychanalyste, dans Ecole et Parents, N' 4, avril 1988

1. Voyage au centre de la mère

Accouchement, premières expériences de la vie avec un bébé, moments riches d'émotions qui vont colorer le lien parents-enfants, mais qui ne sont pas toujours faciles à exprimer. D'où l'intérêt d'un groupe de paroles en maternité, pour les faire resurgir.

comment le faire bouger, lui parler afin de développer ce qne Veldmann appelle la sécurité de base de l'enfant pour qu'i l se sente déjà accepté, au moment de la grossesse. Veldmann apprend également au père comment il peu~ lui aussi, s'attacher à l'enfant, pendant la grossesse.

"LE BÉBÉ EST UNE PERSONNE" réalisé par B. Martino, T. Lainé et G. Lauzun (CV Psy 7-8-9)

Venfant, objet de désir se fait naître lui-même car l'homme n'est rien d'autre que son projet et il n'existe que dans la mesure où il se réalise. Franz VELD MANN spécialiste en haptonomie (science de l'affectivité) explique à le femme enceinte comment entrer en relation avec le fœtus,

R~ONiu~CES - Ol1'OllRR 1988

Françoise DOLTO estime qu'il faut faire confiance an bébé, qu'il comprend ce qu'on lui dit. A J'appui de cette thèse, elle donne l'exemple d'un bébé âgé de 15 jours qni renlSe de s'alimenter. La maman explique combien la naissance de ce quatrième enfant a été source d'anxiété pour elle car elle ne savait pas où placer les trois premiers. F. Dolto parle an bébé et la mère demande si elle pense que le bébé peut comprendre. F. Dolto s'adresse alors au bébé en lui disant: (Si tu m'as entendue, si tu m'as comprise, tourne la tête vers moi. If Le bébé a fait l'effort de tourner la tête vers elle. F. Dolto pense que tout enfant qui naît doit être adopté par ses parents. Il est faux de penser que si l'accouchement se passe bien, tout va bien car la mère a à faire face à l'enfant réel, l'enfant rêvé, la réalité de la maternité, la réaction du mari, de sa famille. Souvent, les mamans sont déçues car les choses ne vont pas comme elles les ont rêvées_ On doit respecter les bébés en tant que Sltiet et pour cela, il faut leur reconnaître la même valeur Qu'à soi-même.


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D sût, tout en vaquant aux soins du ménage, instruire son enfant dès qu'il bégaie ses premiers mots, et associer pour lui les éléments du savoir à l'exercice des sentiments et des vertus qui font le charme de la vie de famil_ le [... ]. Voilà donc la mère de droit divin et humain chargée de donner la première éducation à son enfant, et la méthode qu'elle suit naturellement [c'est moi qui souligne] sera aussi la méthode que devra suivre tout régent qui voudra réussir dans son œuvre. Voyons en passant cette bonne mère occupée par ce premier enseigne_ ment, Combien de fois n'a-t-elle pas déjà parlé à son cher enfant avant

e mot puériculture n'apparaît, dans les années 1870, ni dans la presse ni dans les publications officielles du canton. Sans doute en était-il, en ce domaine, comme chez M . Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir: les mères de famille ignoraient qu'elles faisaient de la puériculture (le dictionnaire Petit Robert date, du reste, ce mot de 1865) mais ce qu'elles savaient, c'est que le rôle (maturel~) de la femme est d'être épouse et mère ...

L

Si la puériculture est ~l'art d'élever les enfants au physique et au moral», il est certain que la femme se faisait bien souvent rappeler son devoir dans le domaine moral. La responsabilité attribuée aux mères paraît plus lourde que celle des pères dans le cheminement des enfants. Ainsi le Walliser Bote rapporte-t-il, en 1877, que le

cardinal Manning a constaté que sur 27 criminels condamnés à mort, un seul a eu une bonne mère (1).

LE DOMAINE MORAL La formation morale de la future mère se fait en premier lieu auprès de sa propre mère, puis par l'école chrétienne et la fréquentation de l'église. Le rôle de la mère chrétienne est souvent rappelé ou défini dans la presse. Elle doit ouvrir l'âme de l'enfant «aux premiers sentiments du vrai, du beau, du biem) (2), lui al'l'rendre «à aimer Dieu et la patrie» (3), pénétrer son âme «dès la tendre saison d'un amour pur, chaste et respectueux et [... ] fondre dans les mœurs les sentiments et les principes de l'éternelle justice» (4) . Dans la Gazette du Valais du 12 avril 1872, un instituteur rappelle que «Pestalozzi voulait que chaque mère

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LA «PUÉRICULTURE» DANS LE VALAIS DES ANNEES 1870 -'

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même qu 'il ait pu lui répondre. Avance-t-il en âge, c'est alors que l'heureuse mère l'entretient avec douceur et amour. Ses soins et ses soucis sont continuels. Elle lui parlera de ses joies et de ses espérances et l'initiera à ses premiers devoirs religieux». Dans la première éducation. c'est par «l'affection, l'influence, l'exemple>. que les pères et mères façonnent les premières ébauches du caractère (5). On attend de la mère qu'elle enseigne, élève. forme et façonne les caractères, les cœurs, les consciences et les intelligences de ses enfants (6). La formation des futures mères est intégrée dans l'éducation générale des filles dont elle n'est pas dissociée, vu l'évidence de la vocation «naturelle» de la femme.

LA PARTIE ANIMALE." L'Ami du peuple du 4 mai 1879 déplore que la femme de l'ouvrier, du laboureur, du pauvre, soit condamnée à une perpétuelle ignorance: «Dans ce milieu, la mère n'accomplit jamais envers ses enfants que la partie animale de sa destination: elle nourrit le corps et ne sait pas qu'il y a une intelligence.» Comment la future mère apprenaitelle à «nourrir le corps))? Certainement pas à l'école ... On peut, du reste, s'étonner de constater la misère de la formation ménagère de l'écolière alors que, d'autre part, on exalte tellement la mission domestique de la femme, dans ~cet humble sanctuaire qu'elle doit embellir et vivifier», et dans ce «cercle d'activité que Dieu lui a tracb ... (7) La scolarité obligatoire n'offre aux écolières aucun cours de cuisine, et en 1875, 2920 écolières valaisannes sur 7733, soit le 37,76 %, fréquentent des écoles où elles n'ont pas de cours d'ouvrage manuel. «Inutile de dire [lit-on dans l'Ami du peuple du 6 juin 18801 qu 'il existe une lacune regrettable dans l'éducation des jeunes filles. Elles sortent de l' éco le primaire possédant des connaissances en grammaire, en arithmétique, en histoire, en géographie, mais on les laisse dans l'ignorance la plus complète sur tout ce qui regarde la vie intime, la vie du foyer domestique». Un article sur les pensions de demoiseUes constate que ces dernières sont incapables «de diriger l'éducation physique d'un nourrisson sans le lais-

ser ou le faire mourir de froid ou de chaud, de faim ou d'indigestion, de veille ou de sommeil, et sans donner douze entorses par jour aux lois les plus rudimentaires de l'hygiène» (8).

ration grave de la santé» lorsqu'elle es t introduite dans les voies respiratoires (18)? On déconseille aussi de «~aqueter [pendant les chaleurs de l'étéJ les petits enfants dans leurs chars de promenade dans des couvertures de plumes ou de vêtements chauds. Ce paquetage peut amener la suppression de la transpiration, et à sa suite de graves maladies [...J. (19).

«L'hygiène [écrit Alexandre de Torrenté en 1875J est l'art de conserver la santé et on ne fait rien pour s'initier à cet art et y initier les cuisinières» (9) .

A de multiples reprises, les journaux dénoncent le manque d'hygiène généralisé et en 1880, A.F. signe un article du Confédéré où il souhaite que «(chaque commune soit un foyer de lumières non un réceptacle de superstitions qui, sous prétexte de décence, font négliger les règles de l'hygiène - comme si Dieu avait fait de l'homme un être immonde» (10).

L'Ami du peuple du 25 janvier 1880 explique: «Les mamans sont en général portées il envelopper le cou de leurs enfanrs de chauds fichus de laine; c'est une très mauvaise habitude. Il faut tenir chaudement les pieds et les jambes, les bras et les mains, mais non pas le cou. Aucune partie du corps ne supporte aussi bien d'être découverte. »

Comment donc les jeunes mères s'initiaient-elles à la puériculture?

Les mères auront-elles compris, à la lecture de la presse, que la propreté, le refus de l'alcool, une vie simple et frugale sont la base de la santé familiale, co mme cela ressort au fil des pages?

On peut douter qu'elles aient été nombreuses à acheter l'Almanach des jeunes mères et des nourrices ou à s'abonner au journal des jeunes mères, vanté par la Gazette du Valais en 1874 et où, (<indépendamment des conseils d'hygiène et d'éducation morale, les jeunes mères [trouvaient] des articles de première utilité sur la toilette de

LA SANTÉ

Des recommandations sont aussi faites au sujet des maladies d'enfance. Le sirop Barbezat «anti-convulsif, fortifiant, laxatif et rafraîchissant)) facHite «la dentition et préserve les enfants de tous les malaises qui l'accompagnent» (20) .

bébé» ... Plus certainement écoutaient-elles les conseils de leurs mères, de leurs parentes, de leurs voisines et aussi des sages-femmes. Ces dernières (58 sages-femmes patentées et un nombre inconnu d'«empiriques» pour 96 887 habitants en 1870) étaient formées en trois mois de cours où elles apprenaient entre autres «les soins à donner aux femmes en couches et aux enfants nouveau-nés [et] quelques notions sur la médecine populaire» (11). Les jeunes mères pouvaient aussi glaner quelques informations de puériculture dans la presse, sur l'alimentation, l'hygiène, la santé, mais le bilan est maigre!

L'ALIMENTATION Les produits fabriqués pour nourrissons commencent à se répandre sur le marçhé. La pharmacie de Quay il Sion tient un dépôt du «célèbre aliment lacté de Gerber et Cie, il Thoune, recommandé par les médecins pour nourrissons, enfants et convalescents, comme aussi le lait condensé des AlpesJ qui remplace le lait ordinaire» (12).

Contre la coqueluche, on conseille les extraits de malt à la quinine du Docteur G. Wander (21).

La soupe lactée de Durien, Oettli et Cie à Vevey, «aliment complet pour nourrissons et enfants en bas âge, remplaçant le lait maternel» se vend chez Melchior Selz, fils, il Sion (13). «La fabrique Nestlé, il Vevey, a popularisé en peu de temps sa jarine lactée destinée il remplacer le lait de la mère. Grâce à l'habile direction de l'e ntreprise, cette belle et précieuse découverte a reçu une brillante ré~ compense» (14) . L'aliment complet pour nourrissons de la société des usines de Vevey et Montreux se «distingue des autres produits similaires en ce qu'elle nC bouffit pas les enfants, et leur donne l'alimentation qui se rapproche le plus du lait de la mère» (15). La jeune mère peut trouver de l'extrait de malt, d'après Liebig, ,de

meilleur équivalent du lait maternel», du Docteur G. Wander, à Berne. La farine mexicaine du Docteur Benito dei Rio, de Mexico, est proposée contre «l'épuisement des nourrices et des enfants» (16).

L'HYGIÈNE Les '!Ières auront-elles profité des ~onsells d'hygiène donnés dans les JOurnaux. Ainsi, auront-elles lavé le pis des vac~es avant la traite pour éviter que le lait ne «(provoque chez les jeunes enfants des troubles dans les fonctions des organes de la digestion» (17)? Auront-elles évité les «(chars d'enfants garnis de toile vernie grise», qui, COn.tenant une «proportion plus ou mOins grande de céruse ou de plomb lnétalltque)), peut «(produire une alté-

RÉSONANCES . OcroBRE 1988 RÉSONANCF,s • ocrOBRE 1988

Lors d'une épidémie de rougeole dans l'Entremont, le rédacteur du Confédéré du 20 février 1880 dit qu'il serait à désirer que ces populations agricoles, presque privées des secours de l'art, reçussent quelques prescriptions hygiéniques et curatives du Conseil de santé» . Contre la «terrible maladie du croup» , il faut «verser goutte à goutte, de la crème dans la gorge de l'enfant» (22) ou .administrer un composé de sirop d'Ipecaquana et de dite poudre » (23), ou faire prendre d 'heure en heure une cuîllerée à soupe de blanc d'œuf battu dans l'eau sucrée. Puis, après un jour et une nuit, faire boire un blanc d'œuf battu et un jaune délayés dans un litre d'eau tiède sucrée (24). L'hostilité contre les vaccinations recule, preuve qu'une certaine information circule.

Lorsqu'en 1871 une vaccination générale es t ordonnée pour lutter contre une épidémie de petite vérole, «contrairement au passé où on ne parvenait qu'au moyen des amendes à faire conduire les enfants à la vaccination, les populations se sont présentées avec empressement» (25). Le Rapport de gestion du Conseil d'Etat pour 1877 nous apprend qu'une vaccination des enfants nouveau-nés est organisée tous les deux ans et que le «contrôle a été assez régulier». Que co nclure de ce rapide survol de la décennie 1870? Je dirais que faire de la puériculture c'était alors tout simplement être mère. Et cela, les femmes l'apprenaient, au fil des jours, dans leur chair et dans leur cœur, en accomplissant un devoir considéré comme inhérent à leur sexe. Je me demande si ce n'est pas en grande partie à cause de l'évidence de la vocation naturelle et instinctive de la femme (en dehors de toutes les autres explications économiques. sociologiques et culturelles) que le mot puériculture ne pouvait pas avoir en 1870 la place qu'il tient aujourd'hui , où «tout se joue avant six ans» ...

Danielle Allet-ZlVissig . NOTES 1j WtJflistr Boit du 10 novembre 1877, p. 2, 2 GtJzetle du VtJltJis du 8 octobre 1869, p. 3. 3 Nouvtlle Ga;ulle du VtJlais du 12 ocrobre 1877, p. 3. 4) Ibidem du 21 février 1877, p. 2. GtJztlle dl4 Valais du 18 février 1872, p. 1. 6 Ibidem 7 Ibidem, du 8 octobre 1869, p. 3. 8 COrlfidérl du 11 juin 1874, p. 2. 19 l...t Vjlfageois du 30 novembre 1875, p.

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172.

(10) Con/tdM du 25 juin 1880, p. 2. (11) Rtglemmt sur les tXl1 mtns des médecins, ,hi~ rurgietlS, accollchtllrs, sages-femmes, pharmaciens et lIétirimtires, du 2 septembre 1844, article 21.

(12) Noulltlle Gazette du VtJltJis du 1er févri er 1879, p. 4. 13jlbidem, du 24 novembre 1875, p. 4. 14 l...t VilltJgeois, 1875, N°S 7-8, p. 61. 15 Nouvelle GtJ2ette du Valais du 5 juillet 1878, p. 4. (16jlbidem, du 21 décembre 1875, p. 4. (17 Ibidem, du 14 août 1878, p. 2. 18 Ibidem, du 31 août 1877, p. 3. 19j 1bidem, du 11 août 1878, p. 2. 120 Confidéré du 21 mars 1879, p. 4. (2 1 Noulltfle Gozettt du Valais du 21 décembre 1875, p. 4. (22) L'Ami dl4 peuple du 4 avril 1880, p. 4. (23) Le Villageois du 30 novembre 1875, p.

1

174.

(24) Lt ViJ/aJ!eoÎS, 1879, p. 7 1 et l'Ami du peuple du 6 juillet 1879, p. 4. (25) RllppOr( de gestion du CotlSeil d'Etat pour 1871 , p. 43 .


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ÉCOLE TIERS MONDE- - - - - -

A la rencontre du Tiers Monde

Les élèves apprireut au long de cette 1/,"tinée . faire ",ijoter le plat de:; esctaves, devenu alUS laro le ptat typique de:; Brésiliens pm" ~ jOllrs de fête: La Feijoada (harieots 'lOIrs méta1lgés avec plusieurs sortes de viande).

Depuis bientôt cinq ans, l'Institut Universitaire d'Études du Développement (IUED) et le Service Ecole Tiers Monde (é3m) proposent à des enseignants de participer avec leurs élèves à une expérience d'éducation au développement. Pendant une semaine «verte» les élèves vont rencontrer des ressortissants de pays du Tiers Monde, vivre avec eux, jouer, manger, étudier leur culture, ... , bref apprendre à se connaître. Michel Guyaz, instituteur à Lausanne nous raconte sa semaine.

Au 8rési~ les tribus sont encore nombreuses et leurs tége1U1es ont grande importance, c'était l'OCCasiOl' d'en représenter quelqUiiS· ."es avec les moyens du bord. Tout l'après· midi ne fut qne recherche d'idées, de papiers de coulenrs, de musiqne, de texles récités, afiu de rendre plus belle la soirée: théâtrale (a"" idées étonnanles) pnis dansante et multicolore au son de la samba.

L'el/seignelllilnt de:; pays en voie de dévelop· pement fl'a jamais été chose aisée, à ca1lse peut·être de son aspect théorique et abfltrait qui rend difficile aux élèves (et au.t maîtres) la représentation de la vie de:; gens d'out,~·

YII. ümgue discussion allait précéder le ma· ment du départ. Il el' ressortit qui! chacun avait véczt cette semaine de nw,l1ière très intense, en effet, rares étaiel,t Cel"" qui u'étaient pas capables de raconter el' détait loutes les activités qui avaient e1/ lie1/.

AH! LES TOURISTES...

mer.

Comme 1me course d'école au Béniu Olt à Rio s'avérait impossible, pourquoi ne pas fa,ire ",,,,ir le Bénin et le Brésil à n01ls? C'était la possibilité que nous offrait l'lUED, et éS",; nOliS avolls accepté.

Les élèves étaiellt âgés de 14·15 ailS, le Tiers Moude figurait au programme de géographie, le "mftre s'intél=ait fortemelll à ce thème mais, dès le début se rel,dit compte que les enfants, eux, avaient de la peine à se représelller les sitlUltiOl"'. I.es diapositives, les cartes, les livres étaient ftomhreux mais il manquait l'aspect réel qui pel."tetlait à chacnn d'aller . plus ÙJin •. 1l 1llanquait, par exemple, et le maître le découvrit pl,,,, tard, le contact avec les gel/S qui figuraiel,l rur les photos! Lors d'u'te première entmne daus les bâti· mel'ts de l'IUEIJ à Genève, 1/n groupe d'étu· diants a été présel,té au maître de classe: une Béninoise, une Brésilienne et un Valaisan désiraient animer 7wtre smnaine ftverte», pour cela chacun d'""tre /Il'X prépara le pro· gramme de _sa jouruée~ .

(Photo: M. Eggs) a.th·caius au.x ellf'a.nls, pâ.tes d'envie devant une lelle dextérité (il a si bill11 réussi que b'ois 'lIwis après, lors d'une visite de:i étudia/lis daus la salle de classe, le rythme est

Par contre, le lendelllain à 7 heures, le pl~· ,nier grm'pe comprit qu'il se passait qltelque e/wse IOf~que Jeatl·Pa,lI le Vaillisan les ré· veilla po"r prépa.rer le petit·déjeu.nll1' ,dors que cm'tains élèIJes 1t 'étaient pas de corvée ce jour-là et que les autres pouvlr.ient dormir jusqu'à /t'œit hCU1'es! Sans le savoir encore, ils étaient les #/indigèlles» Cha1'flés de 1·ece· voit' les #/ touristes». Ils allaient tenir ce rôle tout au, long de la iournée, non SU'I/S recltigller de temps à autre, surtout !orsqu'1lIt #/touriste_ faisait renlJoyer sou. plat, trop veit c"i~ à la cuisine! Ilprès le petit·déjeuner, "" mOlltage audio-visuel donna un apC1'çu de certains voyages organisés et leurs cousé· Q1tellce:~j. Uue discussion s'CI/suivit, animée et 1'évélal1"ice pow' beaucoup qui ft avaient biell siir jamais pellSé à la situation de leltJ'S hôtes à la descel.1ii du cha,·Iii,·. Là ellCOl"e, trois mois après, les rema,rques allaient bOit l'min! Dans le COl/rant de l'a.p,·ès·midi les élèves sont partis (tous étaie>tI deVll1lUS 100l1"lBles) prendre des photos de la région afin de met· tre C1t valeur cette dernière dans 1t1t p1'ospectU1:.' qu'ils 1'éalis?mmt à leur rentrée avec ce que l'on peut imagùlC1' de fantaisie.

spontaném.ent revenu!).

AU BÉNIN

I::lllma aUai! tran"porter les élèves daus la 1Jea.u noire des Béni1wis: C1.tisille, activités

lucratives de:; jeunes, Il,usiqne, tel était le mellU du jour, Sa1lS oublier, après un petitdéjeunll1· typique cOfnposé de làrine de ma· nioc et de lait. la leço" de géographie et d'ltistoire ,-ur son pays. Du.ns le courant de la matinée est ltrrivé 1I0noré afin d'incnlqner quelques ryth",es

Les filles se sont eI!SUile TeI,dues à la cuisine alors que les garçons apprenaient à jouer allx dOIllÎ1ws! (La séparation de:; ,"Ôles est très marquée a1/ Bénin). Le PULt de haricots blancs et de poleson était excellelll.

AU BRÉSIL I.. a troisième journée fut COllsucl'ée (tU Brésil

Yll fil", vidéo, présellté par L1/isa, notre YI/i· de, flOUS révéla le carlUlval et surlotU la //tusique qui l'accompagne: la samba_ Tous apprir,"t à en cltanler que"'ues strophes et découvri7..nl la signification profonde des paroles. De cm'/laval était bien sûr le thème de la del·/lière soirée qui dm,a.it tel'miner la sC1/taiue en beauté; le reste de la i01lrllée (titait êt1'e consacré à la confection des dégld-

Dal/S l'après·midi ce rut l'apP'·/Iltlwsage de quelques points de couture et de claquetle p()Ur animer la soù'ée noklotique qui venait clore une j01l1'llée africaine riche en couleurs, en 1'YtJl1Ites et en 1touveautés. Avant le coucher on lira (lU S01't un groupe d'élène8. Personne 11, 'en sut le pourquoi le soir-même. sements.

EN GUISE DE CONCLUSION...

Et le martre de classe, que fait·it? SOl! rôle f1/t assez varié, il représel,tait avant tout la perSOl",e rur Illquelle tout le monde, élèves comme étudiants, à un 11Wtnenl ou à Utl autre pouvait con'pler. C'est lui aussi qui a trouvé la maison dam! laqnelle la semaine s'est déro1/lée, qui a assisté et participé à toutes les préparations et qui a asruré le ra· vitaiU"""".t. Que pel",e·t·il de cette expériel'c,,? Sa seule envie est de reCOntl1Umcer l'an prochaitl. Ceci pour d= raiso,,,, pritloipales: a) celle exprimée au début de ces quelques lignes: une manière de rendre concrets livres et photos; aborder 1/tl pays africaiu en classe avait une toute autre ditnel!3ion à la ruile d1/ camp; il y avait de:; points de repère, de:; non"" de:; visages, de:; ex· périences, des anecdotes communes.

b) de vivre l'expériel,ce Tiers Monde a fait oublier la théorie 01"" élèves; on tI'étudiait plus la géographie, on s'impréglUlit d'autres cultures, 01' ouvrait les Y.""'" sur l'itlCOl"'''; it tI 'y eut plus ni élèves da1/és, ni élèves faibles, tous étaiel.t .à niveau. et les dits <faibles. en classe se sont sauvent relTou·vés plus en avant qui! les ,forts •. Tous nous sommes rel,trés avec la certitude qne les . problèmes du Tiers Monde., c'est aussi et rurtout les . beautés des pays en voie de diveloppel/lel,t •. Service Ecole Tiers Monde

(Photo: M. Egys)


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- ÉCOLE, ÉCONOMIE, CARRIÈRES ...- - - - -

28" RENCONTRES «JEUNESSE ET ÉCONOMIE» - 4 ET 5 NOVEMBRE 1988 GRAND HÔTEL «LES RASSES» SUR SAINTE-CROIX Nom, prénom: - -- - -- - - - - - - - - - - -- - - - - -- - -- - -- - - -- - - - -Ecole, entreplise ou fonction: - - -- - - - - - - - - - -- -- -- - -- - - - - -- - - - - - Adresse complète: -------------------------------------~

Et les femmes dans tout çà? par S. Dayer

Tél. privé:

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Je réserve un lit, en pension complète (nuit du 4 au 5 novembre, deux repas et petit·déjeuner) au prix de Fr. 78.-: oui / non' (Attention: il n'est pas possible en cas de fOl1o participation de garantir à chacnn une chambre à un lit!) Je me déplace en voiture" 1 Je me déplace par le train qui arrive à Sainte·Croix à 9 h 17". Date: _ _ _ _ _ _ __ __ _ _ _ __ ____ Signature: _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _~ ·Bifftt rt qui lW (OIlri~tpa$.

A envoyer à la Société de jeunesse et économie 1 Chemin des Allinges 2 1 1006 Lansanne. Délai d'inscription: 18 octobre 1988. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -A DÉ'IlI.CHER - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Dans le passé, le contenu des activités féminines a beaucoup varié. Au Moyen·Age, les fem· mes étaient très actives dans les corporations. A d'autres périodes, elles perdaient tout droit à la parole hors de leurs maisons. Au XIX' siècle, ['industrialisation, "accroissement des distances entre le domicile et le lieu de travail ont notamment pour effet de limiter le domai· ne d'action de nombreuses femmes aux tâches domestiques ou il l'entraide de voisinage, au moment même où j'introduction de l'école obli· gatoire les décharge partiellement de leurs tâ· ches traditionnelles à l'égard des enfants. Pour celles qui doivent gagner leur vie, l'usine ou le bureau devient l'occupation principale qui, s'ajoutant aux travaux de la maison, mobilise lourdement temps et énergie.

~(L'ambition .

mode d'emploi: enquête chez les femmes-cadres et les femmes-managers» pal' Mm.. Françoise Stonbol'oughBlaser, journaliste, Journal de Genève, Vendredi maUn dès 10 h<ures.

Il. Femmes et adillités protèssionnelles - «Les revenus, (la salariée, la femme au foyer, la bénévole) 1 Le choix de la profes· sion, la formation, la promotion, la réinsertion après les enfants 1 Les spécialités fé· minines» par M ~ Ruth Dreifuss, secrétaire centrale, Union ~ndicale suisse et Mme Roselyne Crausaz, conseiller d'Etat, Fri· bourg.

De nos jours, les activités rémunérées à temps partiel ne concernent qu'une frange de la population active. Aussi les femmes demeurent souvent écartelées entre les besoins de s'accomplir dans une profession ou, simplement, d'acquérir une indépendance financière et les contraintes de la vie familiale. Celles·ci par ailleurs se sont modifiées, allégées et elles ne sont souvent plus ressenties, seules, comme suffisamment gratifiantes.

Accueil: 1Jtmdredi 4 novembre dès 9 heures (café, croissants)

1. Femmes et société: points de repère - ~~Comment les jeunes filles d'aujourd'hui perçoivent-elles (eul' avenir?)) par M, Pierre Stucky, journaliste, Télévision suisse ro· mande (Temps présent).

M~

Charlotte Hug, rédactrice en chef de uConstruire», Zurich. Vendredi matin dès 1J heures.

M~ Marie·Ange Zcllweger, avocate, prési· dente de la Chambre de commerce et de l'industrie du Jura bernois, La Neuveville. - Mmt Francine Humbert-Droz. j'esponsable de la formation, groupe Coop, La Chaux· de·Fonds. Salltedi matin dès 9 " 15.

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IV. Réf/.exiOllJ] de synt"èse Table l'Onde dirigée par M. Marian Stepczyn ski, journaliste économique, Genève, avec la participation de - Mme Amélia Christinat, ancienne conseillère nationale, Genève; - Mme Lise Girardin, ancien maire de Genève, ancienne conseillère aux Etats. Samedi muti" dès 10 " 30.

Clôture du sémù~aire : samedi 5 1toIJembre à Il h 80, Comme à l'accoutumée, une large place sera réservée aux échanges et aux discussions entre les participants et orateurs. A cet effet, de petits groupes de réflexions seront constitués et les orateurs dn jour se déplaceront de grou· pe en groupe (vendredi après· midi de 15 h 30 à 17 h 30). Les repas en commun (vendredi de Il h 45 à 14 heures et dès 19 heures) ainsi que les pauses seront autant d'occasions à saisir.

Afin de présenter de manière globale la situa· tian de la femme dans le monde économique. la Société Jeunesse & Economie vous propose de participer aux 28" Rencontres qui auront lieu le vendredi 4 et samedi 5 novembre 1988 au Grand Hôtel .. Les Rasses" a SainteCroix/Les Rasses. PROGRAMME

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Vendredi après·midi dès 14 heures. - (( Le point de vue d'un employeur de maind'œuvre féminine» par M. Bernard Schmntz, directeur des ventes, groupe Ma· nor SA, Bâle. Samedi matin dès 8 h 30. III. Vic professionnelle et lIie privée: expériences vécues - M/lII! Jacqueline Bugnion, Banque financière de la Cité, Genève.

Remarques: les personnes intéressées peuvent obtenir des renseignements complémentaires auprès de M. Stéphane Dayer à l'DROP (027) 21 6286, le mardi après·midi.

ASSOCIATION DES ÉCRIVAINS VALAISANS Comme l'année dernière, dans le but de pro· mouvoir notre littérature et de donner leur prolongement logique aux sessions pédagogiques de l'été, l'AEV vous offre de mettre sur pied des rencontres avec les écrivains en milieu scolaire tout au long de l'année 1988· 1989. Les maîtres de classe sont informés par la présente de la possibilité qui leur est offerte. Ils choisissent dans la liste ci·après leqnel de nos membres disponibles ils souhaitent rencontrer et ils prennent eux-mêmes directement contact avec l'écrivain en question pour fixer l'heure et le jour, ceci afin de simplifier au maximum les démarches et formalités à entreprendre. Dans l'espoir que notre offre rencontrera votre faveur et que des maîtres nombreux prendront contact avec nos membres, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Directeur, nos saluta· tions distingnées.

ARENA DI VERONA 67' FESTIVAL-OPERA 1" juillet· 31 août 1989 1, 9, 14, 18, 22, 29 juillet 6, 9, 13, 18, 27 août

2, 8, Il, 16, 19, 21, 30 juillet 5, Il, 17, 22, 26, 31 août

NABUCCO

AÏDA

de GIUSEPPE VERDI

de GIUSEPPE VERDI

15, 20, 23, 28 juillet 3, 10, 15, 19, 23, 25, 29 août

4, 8, 12, 16, 20, 24, 30 août

CAVALLERIA RUSTICANA

LA FORZA DEL DESTINO

de PIETRO MASCAGNI

de GIUSEPPE VERDI

MARCO SPADA Ballet de DANIEL AUBER

G. Chabrier Prix en lires

LISTE DES ÉCRIVAINS À RENCONTRER Gaby Zryd, avenue de la Gare 10, 1920 Martigny '!el. (026) 2 26 77 Monique Tornay, Gravelone 75, 1950 Sion Thl. (027) 22 50 58 Robert Steine"'senmann, 3965 Chippis '!el. (027) 559957 Oal\\' Revaz, rue des Semailles, 1963 Vétroz Thl. (027) 3641 31 Roselyne Koenig, 1961 Grimisuat '!el. (027) 38 10 43 ~uy Curdy, C.P. 157, 4008 Bâle ,,1. (061) 357482 Gennain Clavien, 1962 ChâtroziSion Th!. (027) 36 20 25 RisoNANCES . OCTOBRE 1988

Fauteuils premier secteur Fauteuils deuxième secteur Fauteuils troisième secteur Places numérotées, première rangée Gradins premier secteur . Réductions pour certains groupes Gradins deuxième secteur Réductions pour certains groupes Abonnements Premiers gradins Deuxièmes gradins

Premières 160000 125000 95000 65000 35000 28000 15000 12000

recette 130000 105000 85000 60000 30000 24000 15000 12000 85000 45000

Offre culturelle SPVal pour ses membres: réduction de 25 %sur chaque billet 'IR (027) 863874.

Étant donné l'importance de ces ballets, il est recommandé de faire les réservations avant la fin de l'année 1988.


---------SION---------

Sépultures, lieux de cultes et croyances UN COURS DE LA SOCIÉTÉ SUISSE DE PRÉHISTOIRE ET D'ARCHÉOLOGIE

S1

Les samedi 12 et dimanche 13 novembre prochains aura lieu en ville de Sion, sous le titre sépultures, lieux de cultes et croyances, le 5' cours d'initiation à l'archéologie de la Suisse organisé par la Société suisse de préhistoire et d'archéologie (1).

LA PART D U

1

LIEU D'EXPOSITION

VISITES COMMENTÉES POUR ENSEIGNANTS

Eglise des Jésuites - Musée cantonal des Beaux-art. - Grenette. Ouve"lure du 3 septembre 1988 au 29 janvier 1989, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermé le lundi.

Des visites commentées seront organisées chaque quinzaine, le jeudi soir dès 17 h 30, à J'intention des enseignants qui désirent prépa· rer la visite de l'exposition pour leur classe. Prière de s'annoncer au secrétariat des musées cantonaux (15, Place de la Majorie, tél. (027) 21 69 Il), qui vous communiquera les dates.

LES DIFFÉRENTS VOLETS DE L'EXPOSITION ÉGLISE DES JÉSUITES - Le développement urbain de Sion des 0";gines au XVIII' siècle; - J'incendie de 1788 et la l'econstmction de la ville; - les utopies.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS, MAJORIE, VIDOMNAT - De l'Ancien Régime à la Modernité; - les art. visuels à la fin de J'Ancien Régime; la situation artistique au début du XIX' siècle; - l'aménagement de la ville au début du XX' siècle.

LA GRENETTE - Le développement de la ville au XX, siècle.

(Pholo: Preisig + Biner)

1788-1988

Fmit de la collaboration entre les Musées cano tonaux du Valais et les Archives communales de Sion, « 1788-1988, Sion, la part du feu" est organisée à la fois pour inaugurer les nouveaux visages de la Grenettc et de la Planla et pour commémorer le bicentenaire de l'in· cendie qui ravagea le 24 mai 1788 une grande partie de la ville de Sion. Cette double «vocation. lui confère la particularité de se présenter, de fait, comme deux expositions en une, reliées par le fil conducteur de la chronologie et par le trait dominant qui les caractérise toutes deux, celui de s'occuper de questions urbanistiques dans le cadre plus vaste d'une tentative d'analyse de la société sédunoise, voi· re valaisanne,

RÉSONANCES - OCTOBRE 1988

Cette initiative Tel1wnte à de 1wmbTeuses an· le cours étant donné, alternativement, da." "ne ville de Suisse allemande et !Ù1'" ulle ville de Suisse romande. A"'rs q,œ les précédents cycles suivaiel,l un Mcoupage par grandes périodes chrono"'giques le dernier Cl/cie, inauguré el, 1980, s'est voulu plus tM matique. 11ées,

Cette a.'!'/lée les divers spécialistes invités se collceutreront sur les difficiles queslions liées al" croylt/tees et aw: riles religieu:x et funé· raires de la préhisloire, de l'époque romaine et dl! Haut MmJen Age. NoWJ p""O/" que le choix du Valais .., gél"· rai et de SiOlI .., particulier, rel"lus pour celle rellco"tre, est parfait,,"ent judicieu:x. Ce canlon est el, effet riche en découvertes, sonvent spectaculaires, permeUant de ",;eu:x comPT..,dre et d'illustrer le thème choisi cel· te année. En viUe de Sion se concentrent en effel de "ombreu:x lieux funéraires TeI'WIlla"t à l'aube du Néolithique dès le 5' mi/léIl.ire avanl J.-c. La "émpole mégalithique du Pelit-Chasseur avec son el/semble unique de stèles anthropomorphes est cOllnue de la,",. On sail peulêlre moins que c'esl égalem..,l dm" ceUe ville Que l'olt a découvert plusieitTS cimetières lléolitltiQues encore plus anciens témoignant de l'extraordinaire aUrail exercé par le Valais c",tral el la région sédu"oise auprès de popul.lio." préhisloriques. Nous .., voulo." pour preuve les trois réc..,les découvertes de IO/llbes en petits caisso." de daUes de pierre, diles cisles de lype C/w,mbkLndes d.. 'W'" d'"" sile vaudois, au lieu-dit Sous-le-Seez, 'I! pied de la colline de Valère, à l'avenue Rit, et, "'ul dernière/ll",t eI'core, au chemi.. rks Collines. Les documel'ts ne manquent pas égalemenl pour les périodes plus récen· les, âge du B,~,,,e et âge du Fer, el sul'lout époque gallo·romaine avec l'ellSelllble des dé· couverles dn telllple de Martigny. 0" ne peul oublier non pl,,, le Haut Moyen Age, donlla CO/n'.issance doit lant à M. l'abbé Fr. O. Rr.80NANCF,s . OCTOBRE 1988

Dubuis, ancien archéo"'gue canlollal; la déCOllVel·te de la basiliQ'œ de S01l1J·le·Se"" à Sioll témoigne à ce lilre de la vigueltr de kL foi chrétiellne !Ù1US les Alpes à t'aurore du chrÎ8tiallisme.

Outre les Mcouverles valaisannes le cou,'s fera également appel à d'autres documents p"oveuant de diverses régions de la Suisse et des ,'égiolls voisines. La recOI"litulion des croyances religiMes des peuples du Passé pose de 'IlfJ1nbreux pmblèmes car ces dernières ne s'in~criveJlt pas obligaloil'emeul de façon claire dm" les ves· tiges malériels et les représentalions iconographiques éludiées pa,' t'archéo"'uue. - L'archéologie cMétieline peut s'appltyer sur 1t1t dogme comt'll., des croyuuces encore vivaliles el de ""tlliples lexies rellwutant aux sources du christianisme. - L'archéologie romaine peut utiliser les connaissances acquises dans le domaine de la 1IIl/1hologie à lravers de "",Uiples lexIes antiqlteS. - L'archéologie du second âge du Fel' peul eltcore leltir compte des traces laissées par les lIIythologies ceUiques !Ù1'" le pan· théon romain el sur 1tn certain nombre de lémoignages indirects rédigés par des auteurs antiques grecs ou romains. - Au-delà l'archéologie protohislorique et préhistorique lie dispose pa,' cOIlIl'e que de tl'Uces matérielles équivoQ"es el de re· présentations 11l1œtles, dépounnœs de tout commentaire.

les façons dont peuvent s'cxpri1//.eI' ces

croyances t'evêlenl des fm'l1UJS apparemment fort diverses el de ce fail souvent difficiles à décryptel·. Ce COUI'Ii, qui a "eÇl' t'appui des Départe· ments de l'inst",clion publique des canlOI/$ romauds, est destini aw: ell1Jeigllalits de 10Wi les "ivea,1lx scolaires, aux élèves des degrés secondaires, aux éludianl..s ainsi "u'à toutes les personues inléressées pa.' le plus lointain passé de uot"e pays. Le succès 1'tnlconlfé par les précédents cours mon Ire que la formule retellue par la Société suisse de p.'éMstoire et d'archéologie répoud à Ull réel besoin du public dOlill'illtérêl pour l'archéologie de ?tos 1'égiolls ne cesse de croître. Prof. Alain Gallay

Renseignements et documentation auprès - du Département d'Anthropologie de l'Université de Genève, 12, rue Gustave-Revilliod 1227 Carouge-Genève Thl. (022) 43 69 30 de la Société suisse de préhistoire et d'archéologie Petersgraben 9·11 Case postale 4001 Bâle Thl. (061) 253078

Le sujet abordé celle année est dOliC pa,'liC/,lièrement délica~ mais également au pl,", haul poinl passionnanl. Il est prop"e à 110U$ rendre co."cient de la Q'talité lrès diffél'ente de notre information suivant les périodes concernées. Aborder les crmJances c'est également se poser la Question de ce qui, à travers le temps, réunit tOl" les hommes au sein de Des cartes individuelles d'inscription au cours préoccupatüms communes, la croyance dans peuvent être demandées auprès de la Société l'au-delà, la vénération des morts... , même si suisse de préhistoire et d'archéologie.


D 1 D A C T 1 Q U E

--------SION-------MUSÉE CANTONAL D'HISTOIRE NATURELLE Avenue de la Gare 42

LE GYPAÈTE BARBU

L'AUDIO-VISUEL PRATIQUE

EXPOSITION TEMPORAIRE PRÉSENTÉE DU 5 AU 27 NOVEMBRE 1988

1

L'EXPOSITION

1\ y ~ c~nt ans, le gypaète barbu (autrefOIS egalement appelé vautour des agneaux en allemand) fut exterminé dans les Alpes centrales et orientales. Dans le cadre d'une action de grande envergure pour sa réintroduction on procède d~puis 1986 au lâcher de'jeunes gypaetes provenant d'élevages. Les premiers lâchers ont eu lieu dans la vallée du Rauris (Autriche) et en Sa~oie (~rance). Avec le temps, le gypaete dOit se réacclimater dans toute son aire de distribution originelle. L'information de la population sur les mœurs de l'inoffensif mangeur d'os est une importante condition du succès de sa réint~oduc~ion_ D~ns cette optique, le Musee grison d histoire naturelle (.B~ndner Natur-Museum, Coire) a réalise une exposition sur le gypaète (<<Der Bartgeief»), complétée par une brochure et un film. Cela constitue la contribution du canton des Grisons à la campagne d'information lancée dans toute la zone alpine. Le WWF suisse a soutenu financièrement la réalisation de ces projets. L'exposition est présentée à Coire du 1~ juillet au 30 octobre. Exposition iti~érante, elle partira ensuite en tournée a travers toute la Suisse. Une première étape la conduira à Sion, au Musée cantonal d'histoire naturelle, où l'on pourra la VOl?' du 5 au 27 nuve-mbre.

bilingue (français/allemand), comprend 30 panneaux présentant, au moye~ de textes, photos en couleurs, graphiques et objets, un panorama complet ~es mœurs du gypaète barbu. Des. gypaetes et des aigles naturalisés, amsl que des modèles d'oiseaux en vol ~andeur nature complètent l'expositIOn.

LA BROCHURE

RECTIFICATIF à l'attention des visiteurs de l'exposition Heures d'ouverture: ~ous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h a 18 h. Ecoles: ouve.rture supplémentaire du lundi au sa· medl de 8 h à 10 h. ~ans

tous les cas les écoles sont priées de s annoncer. 'Il!léphone (027) 21 6920 / 2169 I l. Des visites commentées seront organisées, sur demande, pour les enseignants. Du m~tériel didactique sera également à dISpOSItIon des classes.

RÉSONANCES - OCJ'OBRE 1988

intitulée «Der Bartgeiw>, ne se c,ontent:e. pas de résumer le contenu de 1expOSItion, mais donne également de n~mbreuses informations complémentaires sur le gypaète_ Elle est illustrée de photos en noir et blanc et en cou· leurs, de dessins et de représentations graphiques. En allemand seulement.

LE FILM « ~hess barbet - Bartgeief» (Le Gypaete b~rbu) a été réalisé par Mie Feuerstem, de la section romanche de la Télévision suisse alémanique (DRS). 1\ a une durée d'environ 21 minutes et e.st présenté tous les jours à l'expositIOn, en français et en allemand.

L'AUD IO-VIS UEL PRATIQUE Comme chaque année, le service des moyens audio-visuels de l'ORDP vous propose un certein nombre de cours pour découvrir de nouvelles Iechniques ou pour se perfeclionner dans celles déjà acquises.

Dales: Mercredi 7.12.88 Mercredi 14.12.88 Mercredi Il. 1.89 Mercredi 18. 1.89 Délai d'inscription : 25.11.88. Remarque: les participants possédant leur propre caméra sont priés de la prendre avec eux.

Chaque cours est donné le mercredi de 14 h à 16 h à l'ORDP.

III. LA VIDÉO AU SERVICE DE LA CRÉATIVITÉ

Les bulletius d'inscription sont à retourner à l'adresse suivante: ORDP Moyens audio-visuels Gravelone 5 1950 SION

1. INITIATION À LA VIDÉO - Historique - principes d'enregistrement - systèmes - avenir;

- connaître son magnétoscope et sa caméra; - exercices de tournage et de cadrages. Durée: 2 x 2 heures. ParticipanlJ;: 6. Dates: Mercredi 23.1 1.88 Mercredi 30.11.88 Délai d'inscription: 25.10.88. Remarque: les participanlJ; posséda,nt leur propre caméra sont pilés de la prendre avec eux.

Il. LA PRATIQUE VIDÉO - l~tervi~w . scénario - montage ..,"sertlon - audi-club; - reahsation d'un petit film. Durée: 4 x 2 heures. ParticipanlJ;: 6. RÉSONANCES - OCTOBRE 1988

- Faire vivre des créations artistiques par la vidéo en apportant mouvement et son; - savoir utiliser un matériel vidéo pour réaliser en classe des clips et des films d'animation à l'aide de dessins, papiers découpés, marionnett..es ... ; - la vidéo: un outil didactique. Durée: 1 X- 2 heures. ParticipanlJ;: 6. Dale: Mercredi 25.1.89. Délai d'inscription: 10.1.89.

IV. LA VIDÉO 3/4" - Introduction à la vidéo semiprofessionnelle; - tournage - montage . insertion - audio·club - titrage; - réalisation d'un petit film.

Durée: 2 x 2 heures. ParticipanlJ;: 3. Dales: Mercredi 1. 2.89 Mercredi 15. 2.89 Délai d'inscription: 15.1.89. Remarque: il serait souhaitable Que les .participants à ce cours connaissent la vidéo 1/2"

. V. LA PHOTO NOIR-BLANC AU LABORATOIRE - Développement de films' - agrandissements sur papiers. Durée: 2 x 2 heures. ParticipanlJ;: 3. Dales: Mercredi 22.2.89 Mercredi 1.3.89 Délai d'inscription: 10.2.89. Remarques: - I~s participants sont priés d amener un film noir-blanc exposé; - participation financière Fr. 10.-.

textes, images en noir-blanc ou ell couleur. Durée: 1 x 2 heures. ParticipanlJ;: 4. Dale: Mercredi 8.3.89. Délai d'inscription: 20.2.89. Remarque: les participanlJ; à ce cours voudront bien apporter les documenlJ; qu'ils désirent repro· duire.

VII. LE DIAPORAMA EN FONDU-ENCHAINÉ Réalisation d'un petit diaporama en fondu-enchaîné. Technique de prise de vue mixage Iexle/ musique - synchronisation. Durée: 5 x 2 heures. Participants: 4. Dales: Mercredi Mercredi Mercredi Mercredi Mercredi

15. 12. 19. 26. 3.

3.89 4.89 4.89 4.89 5.89

VI. LA REPRODUCfION

Délai d'inscription: 25.2.89.

Comment reproduire photos dessins d'enfants, diapositives,

Remarque: participation financière Fr. 25.-.

X - - -- - -- -- - - BULLETIN D'INSCRIrI'ION Je m'inscris pour le(s) cours suivant(s)

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Nom: _ _ _ _ _ _ __ _ _ __

Prénom : _ _ _ _ _ _ _ __ _ __

Adresse exale: _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ __ N' postal, domicile: _ _ _ _ __ _ _ __ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ __ N' de téléphone: _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

Signature: _ _ _ _ _ __ __ _ _


I N FORMATIONS OFFICIELLES

LES ENSEIGNANTS DU CO: UNE ASSOCIATION

Histoire 3P "La vie quotidienne au temps passé", est un livre d'atlllosphère. D',m point de vue pure· l1te1tt didactique, il1t 'a de setls q-ue si maître

et élèves l'enrichissent de photographies, textes et autres documen,", locaux, et le confrontent à Cetl3:-cz:. Noh~ p1..m;er souci 1<1 "ie d'aumfois

a élé d'élargir l'étude de en complétant pa.r des textes et des photographies, les s1Jjets coucl'els d'observation, objets anciens ou vestiges d" vieux village, qui selon les lieu,x d'enseignement fonl défaut au ne 1'eStituent qu'une "ue partielle d" passé. Actuelle",ent, Wt documcllt pour le maître est en cours d'élabomtion. Il offrira, dès Septelllbre prochain, des suggestions méthodologiques, des rell3eigne11lenls sur les Sources locales, un choix de textes et "n choix de fiches destinées à l'étève, q!le le maître photocopiera selou les besoi11S de la. classe. Les suggestions méthodologiques ci-dessous concen,.nt le travail d'uu thème, la vie des enfants et sont, bien sûr, à adopter aux beSOÙ1S et aux 11wyeus de clUlq!le c/osse.

DÉMARCHE

1. Projection des 30 premières miuutes de la casselle vidéo d" fil"1 de lIeuri Brandt, _Q,,"nd nous étùms peli,", enfan,", •. (En prêt a l'ORDP . CVVAL 11) 2. Mise en commun

Dû;Cllssion b'Ui' les 111'emtêres impressi01lS du filfll; arrêt sur cerlaines images; inventaire des obje,", d'autrefoi!!.

1'"

Elaboration, COfll"Iun, des différentes activités de la journée d'un eufant d'autre· foi!!: 06 ft 00: réveil: plusieurs enfan,", dor""mt dan:; le 11lême lit; 06 h 90: bétail: un enfant enlève le f",nier et chauge la litière des vaches;

07 h 00: déjmmer: œuf, lard, pommes de terre, ooomalline; on mange copieuse-

ment; 07 h 80: tmjet: u"long chemin à travm's les champs; 08 h 00: il y a pltmieurs degrés dans la

même classe; 12 h 00: dîner; 13 h 30: école;

16 h 00: grmter; 16 h 30: tr/lvat/x, les .IIran,", t,'aMilleut aux champs; 18 h 30: soupm'; 19 h 00: leç011S; 19 h 30: au lit; ChaQ1te eulèwt écrit ces activités bUT son ca· him·. S. Illustration: chaQ!le élève dess;',. uu élé· ?/lent de l'ivmllaire des anciml' obje,",: cloche, fOl<T'lteal" étui!!, ardoises, ptumes, bâtiment d'école, traite des vaches, tit à 3 places, baucs d'école, habi,",... 4. Inventaire, en commun, des différences entre la vie des eufau,", d'aut"efois et d'aujourd'hui: Autrefois le maître actionn. la cloche un petit tableau sur pied des bancs q1ti s'ouvrent des ardoises lever à 6 heures et travailler degrés mélang';: 2, 3, 4, 5, 6. chauffage CIl bois, poêle vêtmn"n,",: tabliers, robes écriture: encrier, porte-plume à bec, gonmte à encre

les éléments de synthèse sont dégagés par les enfan,",: - les m,fan,", parlaient le palais à la maiSOli et le français à l'école; - l'école ue du,..it que 6 vwis mai!! les ..1· fau,", trl/vaillaient al/X ch..ups pm,dant les vacances; - la, vie a1tÜ'e(oW était pl11S rude, moins de vacaUCe8, tMins d'argent, 1/tOÎ1lS de loi· Sil'S.

SUGGESTIONS D'APPLIOO'ION 1. A l'aide des lectures de la p.

, co"'plitez la fiche individuellemmlt ou pm' del/x. Questionnez 1JOS grands-parents. 2. Comparez te document de la p. et une photo de la classe. 3. Illustre tUlI cahier et co'"pose un texte expliquant les images. 4. Eeri!! avec une pl1111,. d'autrefois. Fiches d'application et dossiers d'élèves sont ell C011S!IUation à l'ORDP Philipp" Favre

Aujourd'hui un gong proymmmé "n gmnd tableau mural des pupilres et des chaises des cahiers, !lll m.registrenr, des fichescouleur, "li ordinateur lever à 7 heures et départ 1 seul degré, 9P chauffage centraL et radiateur je011S, pulls porte-plun,. avec cartouche et effacm"

La journée du 11 mai 1988 a marqué pour les enseignants du CO la constitution de l'AVECO (association valaisanne des enseignants du CO) regroupant tous les maîtres valaisans du secondaire premier degré.

rOURQUOI UNE ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS DU CO? Jusqu'à maintenant, les enseignants étaient partagés en deux associations: l'AECOB pour les maîtres de la division B et l'AVPF.S 1 pour les maîtres de la division A. Avec "introduction de nouvelles structures visant à supprimer le cloisonnement des élèves dans les divisions A et B, les maîtres ont saisi J'occasion de réaliser la fusion des associations d'enseignants existantes. Cette décision a été dictée par le désir de tout mettre en œuvre pour que le nouveau système scolaire voté par le peuple en mai 1986 soit une réussite.

Avec cette réunification, les maîtres comptent ainsi avoir plus de poids face à ,'autorité qui ne semble pas toujours disposée à donner aux enseignants les moyens nécessaires pour mener à bien leur tâche. Ils espèrent également être mieux à même de défendre leurs intérêts et de faire connaître à l'opinion publique leur rôle de pédagogne, rôle souvent mal compris et mal considéré. a) L'ASSEMBLÉE CANTONALE DES DÉLÉGUÉS Les décisions imporUmtes sont prises par l'assemblée cantonale des délégnés formée de 120 enseignants issus de tous les CO du Valais au prorata du nombre d'élèves. h) LE COMITÉ CANTONAL

SYNTHÈSE

Sa tâche consiste à traiter des problèmes d'in-

Lecture: "La me Quotidienne au temps passé", p. 30, un mélange de deux lan· gues tiré de André Pont et des vacances astreignantes p. 95, tiré de André Guex.

térêt général et en particnlier des questions matérielles. Il aura le souci de coordonner les activités des deux régions linguistiques. RÉSONANCES _OCTOBRE 1988

RF~ONANCES - OC'J'OBRE

1988

STRUcruRES DE L'AVECO 1

a) Assemblée cantonale des délégnés

l

1

b) Comité cantonal

Il

c) Assemblée générale section du Valais romand

c) Assemblée générale section du Haut-Valais

Ir

1

Comltes -\ /e section . 1

Commissions 1

Contacts 'Pour l'année 1988/1989, il se compose de 7 personnes issues des deux Cûmités de section: Président: Edmond Farquet Vice-président: Hans-Peter Anthamatten Semtaire: Chantal Chabbey Caissier: André Pittet Mmnbres: Candide Gaspoz Armin Perren, Umberto Clemenz. e) LES SErrIONS L'AVECO est divisée en deux sections, celle du Haut-Valais et celle du Valais romand, présidée chacune par un comité qui se compose comme suit: Valais romand Président: Edmond Farquet Vice-présidCllt: Candide Gaspoz Semtaire: Chantal Chabbey Caisse: Noëlle Bruchez Mmnbres: Anita Burrin Philippe Nenda, Christian Mayor Patrick Ruda, Yves Raboud

Raut-Valais Présidm.t: Hans-Peter Anthamatten Semtaire: Bernadette Fùx Ca;"se: André Pittet Membres: Armin Perren Umberto Clemenz Theodul Walpen André Schwery La section du Valais romand a créé diverses comnussiollJ (pédagogie et presse, économie familiale et travaux manuels, enseignement spécialisé) afin de pouvoir prendre en considération les problèmes de tous les enseignants.

Les comités de section p"uvent compter sur li collaboration des cUl.tac,", qui sont les porte· parole des enseignants d'un CO. Le comité les réunit lorsqu'il veut connaître l'opinion des maîtres et lorsqu'il désire informer les enseignants de certains problèmes traités par le comité. Cette organisation devrait permettre un maxi· mum d'efficacité à l'association.


PROGRAMME D'ACTIVITÉS gnants du CO. L'AVECO a créé la CIM (comLe comité de la sectioll du Valais romand s'est mission des intérêts matériels) . Son rôle. jusdonné pour tâche de traiter en pnorité des questions touchant à la pédagogie ct aux inté-

rêts matériels.

A/QUESTIONS PÉDAGOGIQUES Le comité de section aura à s'occuper des problèmes liés à la mise en place du nouveau CO: - introduction de nouvelles branches et de nouvelles méthodologies; évaluation du système: programmes et or-

ganisation; - formation des enseignants; contacts avec les autres associations (FVAP. CARESP•...)

B/lNTÉRETS MATÉRIELS

J

Le Comité cantonal a été investi de la charge

qu·ici. fut de soutenir efficacement les objets que contenait le décret devant régler les cas cnards.

1~ <=cr

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L'acceptation de tous les points de ce décret pal' le Grand Conseil montt'e que notre travail

ne fut pas vain et nous encourage à poursuivre dans cette voie. A l'avenir le comité se propose de réétudier l'échelle des salaires des maîtres secondaires en fonction de l'augmentation du temps de formation (passage du 5 à 7 semestres pour l'obtention d'un DES) et d'examiner attentivement les conditions d'application de la semaine de 4 jours et demi. En conclusion. l'AVECO émet un souhait: que

les enseignants de notre canton s'unissent pour défendre leUl's intérêts pédagogiques et matériels.

La création de l'AVECO en serait-elle l'heureux présage?

Pmtr la section du Valais "omand: Le Comité

de défendre les intérêts matériels des ensei-

ACTIVITÉS

AEPSVR

Tournoi de basket-bail

L' AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basket-bail à Monthey.

Dale; mercredi 30 novembre 1988 de 14 heures à 18 heures. Lieu; Monthey. salle de Reposieux. ~quip.; masculine ou mixte

(2 filles au minimum sur le terrain).

In8eription8: jusqu'au mercredi 23 novembre 1988 à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19-838-1. AEPSVR à Sion. Joindre le récépissé postal à l"inscription. L'association décline toute responsabilité en cas d·accident.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - TAWN-RÉPONSE Tbumoi de basket-bail des enseignants du mercredi 30 novembre à Monthey à envoyer à: Monsieur Jean-Paul Gillioz. Chenarlier. 1872 'l'roistorrents. Délai: 23 novembre 1988. Nom de l'équipe: _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

o

masculine

o

mixte

Responsable de l'équipe: Nom : _ _ _ _ _ _ _ __ _ _ __ __________________ _ _ __ ___ Adresse: _ _ _ _ _ _ __ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __

Réflexions sur la réunion de parents

'lliléphone: _ _ _ _ _ _____

PAPETERIE ORGANISATION DE BUREAU BUREAUTIQUE / INFORMATIQUE CAISSE ENREGISTREUSE SERVICE A PRÈS-VENTE

Le principe des réunions de parents en début d'année scolaire a été générali sé dans l'ensemble des com munes du Valais romand . Les nouvell es que les inspecteurs scolaires ont pu en recueillir sont en général positives et il convient de féliciter les ense ignan ts de se livrer à cet exercice de communicati on pas toujours faci le à gérer. Les réunions de parents m arquent le départ d'une année sco laire. La plupart des parents la fréquen tent avec curios ité et plaisir. Le contenu de ces rencontres p ivote, dans la majorité des cas, autour d'u n axe co mmun à tou s les en seignants à savo ir: - la présentation d u programme de l'année scolaire sous une forme orale ou écrite; - l'organisa ti on matérielle de la classe. Le style répétitif du mode de procédure engendre chez certains maîtres voire chez certains parents une compréhensive lassitude. Un rajeunissement de la manière de procéder serait de nature à améliorer la qualité et l'efficacité de ces rencontres. Certains enseignan ts, co nscients de ce problème nous disent avo ir remp lacé la rencontre à caractère collectif par des contacts individuels. Cette manière de procéder répond aux exigences de l' im péneuse nécess ité de co llabo ratio n et permet certes un échange très personnalisé avec chaque pare nt. On ne peut que l'e ncourager vive ment.

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Professeurs. étudiants. apprentis:

Cependant: la réunion de parents comme telle

demandez nos conditions et pri x par quantité RÉSONANCES - OCfOBRI: 1988

RÉSONANCES - OCTOBRF. 1988

contient une importante dimension de relati on socio-cu lt urelle . Elle est: - une pri se de contact officielle du m aître avec ses collaborate urs prem iers; les parents; - une sorte d'engagement réciproque pour une étape durant laquelle l'enfant va grand ir à tous points de vue; - l'acceptation de part et d'autre d' une comp licité dont les conditions de réussite sont à définir par le m aître. Le p rogramme scolai re est essenti ellement l'a ffaire de l'enseignant. Quelques points forts o u nouvea u x quant au contenu peuvent être donnés . Par contre, ce qui no us paraît essen ti el à sou ligner c'est la valeur de la bienfaisante stim u lation apportée par l'intérêt des paren ts pour le travail de l'enfant.

JI nous semble important de présenter: les exigences scolaires comportementales et éd uca ti ves de nature à expliciter l'essentiel du contrat qui liera maître-élève durant l'a nnée scolaire. - les interven ti o ns ponctuelles o u occasionn elles (représe ntant de la police) de personnes étrangères à la classe (m aîtres particuliers, dentiste, médecin, m aître d 'a ppui, etc) ainsi q ue la planification des activités parascolaires (cours particuliers de patinage, natation, ski, etc.). De plus, nou s pensons intéressant et ut ile de partager le temps de la rencontre avec un collaborateu r et d e lui permettre de présenter au x parents réunis la spéci ficité de son activité.

Pour les enseignants nouvellement entrés en fonction la prése nce d ' un membre de la Com missio n sco laire, de l'inspecteur ou d'un ani mateur peut être rassurante. Une telle initiative nous paraît sage et prudente.

SUR UN PLAN PLUS GÉNÉRAL Un problème éducatif pourrait être évoqué_ JI ne nous paraîtrait pas sans intérêt pour les parents que le ma ître fasse part de ses réflexions par rapport à la multiplici té des réussites possibles en milie u scolaire. D e plus, sans étaler une inquiétude de mauvais aloi, pourquoi ne pas souligner la conscience q ue l'on a de la complex ité d e son métier qui consiste à gérer une communauté ou des règles d'amitié, de respect, d' ordre, de ri gueu r dans le travail doi vent s' insta ller. On pourrait souligner bien d 'a utres th èm es encore : ceux de l' ECOLE en généra l, de la nécessité de l'e{fort, de la caractéristiqu e des nouvelles dém arches pédagogiques et de leurs valeurs éducatives, etc. Nous sou haitons que ces sugges tion s con tribu ent à alim en ter chez les maîtres une réflexion sur la préparation des prochaines réunions de parents. Prévues avec soin, ces rencontres/ e ntretiens seraient de nature à valoriser le maître et sa fonction. Elles contribueraient à faire naître ou grandir chez les parents confiance et respect.

Les inspecteurs de l'enseignement primaire


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Rapport d'activité AMES

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II :5

ASSOCIATION DES MAÎTRES DE L'ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ (Niveau primaire)

Comité: Président: Michel Délitroz Vice·président: Cécile Jacquérioz Secrétaire: Kirsti Koutero Cawsière: Marie·B1anche Cordon· nier

Membres: Dominique Monnet· Molk Pascale Mariéthoz Christine Speich Le comité de l'AMES, réuni en séance ordinaire au moins une fois par mois, s'est principale· ment occupé des objets suivants:

l, FORMATION CONTINUE

Trois cours de formation continue proposés au D1P par l'AMES ont connu un succès réjouissant (42 participants) : - la pédagogie du mieux·être: animatrice Thérèse Colombo; - les difficultés liées au langa· ge: animatrice Suzanne Hllm ~ bert· - la ~rogrammation neuro-linguistique: animatrice Dr Gisela Perren. Selon le désir des participants, l'AMES entreprendra des démar· ches pour que ces cours puissent connaître un meilleur approfondissement. L'activité de ces sessions montre que les enseignants spécialisés souhaitent améliorer leur action auprès des enfants en difficultés par des rencontres menées par un animateur capable d'intégrer le

vécu des participants à une tech· nique ou théorie spécifique.

Conrormément au principe amorcé durant cette année, l'AMES aura le souci d'ouvrir les sessions animées par ses soins aux enseignants non spécialisés. 2, AMÉLIORATIONS SALARIALES Les améliorations salariales soutenues conjointement par les trois associations d'enseignants spécialisés: HSO: Haut·Valais AMES CO: Cycle d'orientation AMES: Niveau primaire ont connu un épilogue heureux devant le Grand Conseil valaisan.

L'AMES tient à remercier les di· verses personnalités, parlementaires et fonctionnaires, qui ont œuvré pour une reconnaissance matérielle de la formation et du travail des enseignants spéciali· sés.

contacts que l'AMES entend éta· blir avec la SPVal: - sous association SPVal; - commission de la SPVal; - association indépendante. Le comité a reçu mandat de l'A.G. afin d'analyser avec la SPVal les conditions d'entrée. dans cette grande société.

Une assemblée générale extraor· dinaire sera convoquée le cas échéant.

4, COMMISSIONS L'AMES, par ses délégués, a éga· lement fonctionné dans trois commissions importantes: A) Commission cantonale pour la

formation des maîtres d'appui (Représentante C. Cretton qui fonctionnait comme représentante SPVal en compagnie de M.·C. ']'a. bin). Cette commission, à la majorité, a opté pour une formation complète de I)'pe universitaire.

3, RELATIONS AMES - SPVAL

Après une entrevue, sous forme de débat qui comprenait:

Pour l'heure, le statut des rela· tions AMES . SPVAL n'est pas défini clairement.

- quatre membres du comité cantonal SPVal: - deux maîtres d'appui sans formation spécifique; - deux maîtres d'appui formés; - le président de l'AMES,

Le président de l'AMES est invité à participer aux comités cantonaux élargis de la SPVal.

La SPVal ayant mis sur pied une commission pour la rédaction de nouveaux statuts, le moment est venu de préciser le I)'pe de

Un consensus s'est dégagé qui peut se résumer en deux points: une formation complète de type universitaire a été reconnue nécessaire pour enseigner dans les cours d'appui;

- le contenu et la structure de 1. formation se devaient de tenir compte des différences exis· tant entre un débutant dans l'enseignement et les personnes ayant un certain nombre d'années d'expérience_ L'AMES, à dater de ce jour, s'en est tenue à ces deux principes et les a fait connaître aux chefs de service du DlP concernés. B) Commission cantonale pour la coordination et la planification des structures de prise en charge (Représentant M. Délitro,) Cette commission a élaboré trois documents: - une convention type à l'intention des instituts; - un document appelé , typolo· gie» qUÎ permet de mieux cerner les besoins et les services en regard des 'différentes diffi· cuités et handicaps rencontrés chez les élèves; un rapport final. Le Conseil d'Etat doit encore offi· cialiser ces divers documents et décidera de la mise sur pied d'un. commission permanente, organe consultatif en la matière_

C) Commission SPR - Enseignement spécialisé (Représentant H. Curchod)

Le but de cette commission, qui a établi une comparaison des diffé· rentes situations en Suisse romande, est de convaincre le comité central SPR de faire voter des ré· solutions à rAssemblée des délé· gnés 1989. Pour l'AMES: Michel Délitroz

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