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L'enfant handicapé visuel à l'école, par B. Strobel L'enseignement spécialisé au CO ... et après? par P. Nenda, . Educateurs spécialisés, par M.-F. VouilIo, L'institut Notre·Dame de Lourdes, par M.·F. Vouillo, La Castalie, par C. Ançay. L'atelier de la Fondation à Monthey, par M.·F. Vouilloz Bibliographie commentée de l'IRDP Speechviewer
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- 3L'ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ Enseignement spécial, par P. They ta, Le service éducatif itinérant par M.·F. VouilIo, ' Un institut de !'ype se~i.e~te·rn~t: . La Bruyère, par K. Koustero et M. Salamin RÉSONANCES OCIORRE 1989
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ESPOlRS : la naissance d'une revue littéraire valaisanne 7 films sur les métiers du bois Ecole tiers-monde propose des dossiers pédagogiques Le ballet Libota Les tréteaux de parvis, par C. Balley Mascarade et première, par A. Solliard (commission culturelle) Fondation l'Hermitage
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PAR MARIE-FRANCE VOUILLOZ BEKHECHI
SPÉCIAL?
Enseignement spécial PHILIPPE THEYTAZ
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e terme d'«enseignement spécialisé» laisse entendre quelque chose d'inhabi- t.:JC!I...c::!!!::::::.~!!ItII~::! tuel , d'effrayant. Si l'on parle d'une personne un peu spéciale, ne sous-entend-on pas qu'elle est marginale, différente, voire suspecte? Or l'enfant «handicapé» intrigue par son comportement, il surprend parfois et souvent fascine par les côtés cachés de sa personnalité qu'il est malaisé de deviner dans un corps vécu comme une charge à porter ou dans une «intelligence captive». Ces enfants posent au maître, à la classe, des problèmes très aigus qui les contraignent à modifier l'ordre normal des choses, à bouleverser un train-train quotidien dans lequel on a tendance à se lover. Il est d'actualité que l'école prenne en charge toutes les différences : il faut mêler les enfants inadaptés aux autres, les intégrer dans des classes ordinaires. Il s'agit d'un courant d'idées assez récent dont nous fait part P. Theytaz dans son article «l'enseignement spécial» (p. 3). L'intégration totale ou partielle des enfants inadaptés permet d'éviter la rupture de la mise en institution qui bloque le suivi familial. Ce placement s'avère parfois nécessaire afin de mieux utiliser les ressources du milieu naturel en vue de réaliser un véritable épanouissement personnel. Dans le domaine du handicap, le développement de la prévention occupe une place de plus en plus importante; aussi apparaît la nécessité d'interventions précoces dans le milieu familial telles que les pratique le service éducatif itinérant (p. 7). A cela s'ajoute l'obligation de recourir à des équipes pluridisciplinaires pour prendre en compte l'ensemble des facteurs d'inadaptation (organiques, culturels, psychologiques, so-
ciologiques ou même économiques). Ainsi en est-il des services de l'enseignement spécialisé dont deux exemples sont présentés dans ce numéro: La Bruyère et La Castalie, (p. 10 et 22). Le recours à des moyens techniques de correction présente le 3' volet des nécessités de base de la prise en charge de l'enfant handicapé. Un bon appareillage technique lié à une excellente prise en charge scolaire dans laquelle les inquiétudes des parents sont reconnues et analysées, tels sont notamment les moyens mis en oeuvre à l'institut Notre-Dame-de-Lourdes (p. Il). Il ne faut pas oublier que le handicapé devient aussi un adulte et que la prise en charge ne s'arrête pas à l'enfance ou à l'adolescence. Educateurs et maîtres socio-professionnels accompagnent de jeunes adultes dans la réalité . ' t e' de consommat"IOn ou quo t-d1 lenne d' une sOCle pour survivre, il faut être rentable (p. 25). L'intégration se fait par l'intermédiaire du travail et de la participation à la vie sociale de la communauté villageoise. D'autres structures existent également; la présentation ci-après n'est pas exhaustive. Permettre à cet autre, différent, de se développer harmonieusement, mettre à sa disposition les outils essentiels pour se mouvoir dans la société, tels sont les buts avoués de l'enseignant dit «spécialisé». Les regards, qu'enseignants, éducateurs, psychologues portent sur les enfants handicapés, sont chargés d'attentes positives; toute acquisition, si minime soit-elle, est toujours le signe d'un nouveau pas vers l'autonomie. Il s'agit enfin, selon J. Guéhenno, d'«amener doucement un enfant à ce bord où toutes choses apparaissent soudain dans une autre lumière et cessent de le faire prisonnier... »
L'enseigneme:nt ordinaire - par ses nat'mes, ses valeurs, sa dynamique - ne peut pas répondre a'/.lZ besoins de l'ensemble des élèves: un certain nombre d'e:ntre e'/.IZ, e:n effet, nécessite:nt un enseigneme:nt différent, appelé communément .enseigneme:nt spécial». Par rapport à l'organisation générale de l'école, la principale caractéristique de l'enseigne1ne:nt spécialisé valaisan est d'être intégré à l'enseignement ordinaire. Chaque service de l'enseigne1nent obligatoire (enseigneme:nt primaire, enseigneme:nt secondaire/ et de la formation professionnelle est responsable de l'enseigneme:nt dispe:nsé à la totalité des élèves. L'organisation et la coordination des mesures sont assurées par un office de l'e:nseignement spécialisé qui œuvre e:n collaboration avec les se1-vices de l'enseignelnent et de la formation, les commissions scolaires ainsi que les organes extrascolaires concernés. Bases légales L'enseignement spécialisé est régi sur la base d'un décret approuvé par le Grand Conseil le 25 juin 1986_ Le règlement d'exécution du 25 février 1987 fIxe les modalités d'application de ce décret. Ces nouvelles bases légales reposent en fait sur la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique et plus particulièrement sur la loi du 12 mai 1978 sur les mesures en faveur des handicapés où il est notamment précisé que le Grand Conseil fIxe, par voie de décret, les mesures propres à assurer la for~ation des handicapés; il y est dit egalement que des mesures spéciales d'ordre éducatif, scolaire ou pédagothérapeutique sont prises pour favoriser leur développement, leur intégratIOn scolaire et permettre de compenser leur handicap.
Objectifs Les objectifs et autres principes régissant l'organisation et la pratique de l'enseignement spécialisé sont les suivants: a) L'enseignement spécialisé se défInit comme une prestation de services spéciaux à l'intention des jeunes qui en ont besoin. Cette définition opérationnelle a pour ambition de ne plus catégoriser les individus; elle vise à décrire les besoins spéciaux de chacun d'eux et à définir ce qu'il faut envisager pour répondre à ces besoins. b) L'ensemble des services à disposition des jeunes ayant des besoins spéciaux sont: le service éducatif itinérant, l'institut spécialisé, 1 le soutien pédagogique durant la scolarité obligatoire et dans le ca- c) J
RKsONANCES - OCTOBRE 1989
RESONANCES - OCTOBRE 1989
en ita.lique: nouveUes structures prévues par le décret.
dre de la formation professionnelle, la classe à effectif réduit, l'appui pédagogique intégré, les classes d'observation et d'adaptation, la classe de préapprentissage, l'enseignement à domicile ou en établissement hospitalier_ Pour réaliser les objectifs de l'enseignement spécialisé, il peut être fait appel à des services officiels, tel le Service médico-pédagogique. Par ailleurs, les interventions thérapeutiques (psychothérapie, logopédie, psychomotricité) relèvent des institutions qui ont cette mission.
La prise en compte de la multitude des différences individuelles et par conséquent de la diversité des besoins - implique la mise en place de toute une gamme de services de différents types. Le but, de ces services ne doit pas être uniquement d'agir sur les diffi-
r cuités d'un enfant sans tenir compte de son environnement Des stratégies de prévention, d'intégration partielle, de réinsertion, de placement à court terme, de maintien des jeunes dans les classes ordinaires, doivent être mises en piace.
e) La finalité de toute mesure spéciale est l'insertion sociale et professionnelle des jeunes. Le choix des structures de fonnation doit être conditionné par la nécessité - chaque fois que c'est possible - de garder les jeunes dans leur milieu naturel.
tés, d'où l'enseignement spécialisé défini comme une prestation de services à l'intention des élèves ayant des besoins spéciaux.
Cette définition opérationnelle de l'enseignement spécialisé induit la pratique suivante. Un diagnostic de la situation d'un enfant signalé permet de L'infonnation du public et la for- L'ensemble de ces dispositions indui- dégager les points positifs et mettre mation des responsables sont in- sent la nécessité d'une analyse et en évidence les difficultés spécifiques. dispensables pour créer le climat d'une recherche des causes de l'ina- Si cet enfant «a besoin d'une éducapropice au développement et à daptation en «interrogeant» l'enfant tion spécialisée» (c'est en ces termes l'application des moyens diversi- et son environnement: le milieu fami - que devrait se conclure le diagnostic fiés nécessaires à l'insertion du lial, le milieu social et le milieu scolai- d'un enfant ayant un handicap, plutôt que de lui infliger l'étiquette «débile», sujet dans la société. re_ «psychotique» ... ), ce signalement doit être accompagné du programme d'édud) L'autorité scolaire de chaque région Fonctionnement cation et de traitement. La question a la possibilité de choisir, en collaboration avec l'Office de l'enseigne- Des enfants différents ont des besoins qu'il faudra ensuite se poser est la suiment spécialisé et l'inspecteur sco- différents et par conséquent nécessi- vante: laire, les services spécialisés à tent des traitements différents; l'école (( Quels services spéciaux sont némettre en place. a la mission générale de répondre aux cessaires POU?' réaliser ce proCeux-ci seront choisis en fonction besoins de tous les enfants. Cette gramme dans le but de répondre des ressources du milieu et des conception entraîne donc la mise en aux besoins mis en évidence?» place de services diversifiés et adapparticularités locales.
Services à disposition des élèves A. MesU7'es scolaires et éducatives
[] 0 Classe ordinaire
Classe spéciale
1. L'appui pédagogique intégré à l'intention des jeunes dont les difficultés permettent tout de même de rester dans leur classe tout en bénéficiant d'une aide particulière dans des domaines cognitif, affectif et social (cf. Règlement sur l'enseignement spécialisé, art. 8 à 15).
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Elève en difficultés
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Enseignant
Enseignant spécialisé
L'élève fréquente une classe ordinaire, mais il est assisté, dans la classe ou dans un local aménagé à cet effet, par un enseignant spécialisé. L'enseignant de la classe ordinaire est conseillé par le spécialiste.
RRSONANCES· OCTOBRE 1989
2. La classe à effectif réduit, composée de 10 à 12 élèves, dont 3 à 4 ayant des besoins spéciaux, dans le but de dispenser des mesures spécifiques tout en maintenant les élèves dans les structures ordinaires de l'enseignement. Le conseiller pédagogique de l'enseignement spécialisé et l'inspecteur scolaire, les enseignants consultés, veillent à la bonne composition des classes (cf. art. 19 du Décret sur l'enseignement spécialisé et art_ 16 du Règlement).
L'élève fréquente la classe d'observation qui doit se trouver dans le même bâtiment que les classes ordinaires. La classe d'observation est reliée dans l'école avec une ou plusieurs classes ordinaires, ce qui permet un enseignement horizontal (élèves des deux types de classes fréquentent ensemble certains cours), l'échange d'élèves, le travail en équipe, le soutien pour élèves faibles des classes ordinaires, etc.
L'élève fréquente une école spéciale en externat, mais habite à la maison.
4. La classe d'adaptation, composée de 4 à 8 élèves (selon les directives de l'Office fédéral des assurances sociales), accueille généralement les élèves qui ont une déficience intellectuelle légère. Dans la mesure du possible, ces élèves peuvent être intégrés partielle- L'élève fréquenle l'école spéciale ment dans la classe ordinaire (cf. art. d'une institution et il vit en internat. 22 et 23 du Décret et 18 et 21 du Règlement). B. Mesures particulières
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L'élève reçoit un enseignement spécialisé dans la classe à effectif réduit. 3. La classe d'observation, composée de 8 à 10 élèves (au cycle d'orientation, 6 à 12 élèves, selon qu'elle comprend un ou deux degrés), répond aux besoins des enfants sans déficience intellectuelle, qui ont des difficultés à s'adapter au fonctionnement de la classe ordinaire, mais qui sont susceptibles de réintégrer ensuite les structures de l'enseignement ordinaire_ La durée de placement est en principe de deux ans.
1. Le soutien pédagogique durant la scolarité obligatoire, en principe en dehors des heures de classe (sauf pour les élèves de langne étrangère), orga-nisé à l'intention des élèves de langue étrangère et des élèves dont le milieu familial est dans l'impossibilité d'aider à surmonter le handicap scolaire d'un enfant. Cette mesure a pour but de L'élève fréquente la classe d'adapta- favoriser le développement d'un élève,Au cycle d'orientation, la classe d'ob- tion qui doit se trouver dans le même son intégration scolaire et de surmonservation répond aux besoins des jeu- bâtiment que les classes ordinaires. ter ses difficultés passagères (cf_ art. nes qui en primaire n'ont pas pu réin- La classe d'adaptation est en relation 29 et 32 du Décret et 30 et 31 du Rètégrer totalement les structures avec une ou plusieurs classes ordinai- glement). ordinaires d'enseignement et des élères, ce qui permet le partage de cer- Pour certains jeunes, et notamment ves qui ne remplissent pas les conditaines activités. pour ceux qui ont bénéficié de mesures tions d'accès à la section générale (ou particulières ou scolaires pendant la niveau 2 des classes intégrées) (cf. art. scolarité obligatoire, un soutien péda20 à 23 du Décret et 17 et 20 du Règogique peut être accordé, en cas de glement). 5. L'institution scolaire spécialisée à nécessité, durant leur formation prol'intention des jeunes qui nécessitent des thérapies spécialisées, un ensei- fessionnelle de base (cf. art. 33 du Dégnement spécifique et/ou pour répon- cret et 32 et 33 du Règlement).
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dre au besoin d'établir une distance (entre l'enfant et ses parents) favori sant leur développement par une prise d'autonomie (cf. art. 26 à 28 du Décret et 26 du Règlement). RÉSONANCES . OCTOBRE 1989
2. L'enseignement à domicile ou en établissement hospitalier destiné aux élèves dont l'état ne permet pas les déplacements, mais qui seraient en mesure de bénéficier d'un enseigne-
r Type d'enfants pris en charge Le SEI prend en charge des enfants atteints de troubles de développement les plus divers: handicap physique : IMC plus ou moins grave, retards sur le plan moteur, atteintes sensorielles (cécité, surdité). myopathies; handicap mental:
trisomie, retard mental, congénital, accidentel (ex. à la suite d'une méningite) ou acquis (carences du milieu);
handicap relationnel et comportemental: psychose infantile, comportements autistiques, enfants à tendances psychotiques, névrotiques ou caractérielles.
Les enfants ayant recours au SEI sont âgés de 0 à 6 ans. Il s'agit bien d'une prise en charge pré-scolaire.
Fonctions de la pédagogue La pédagogue entreprend avec l'enfant tout ce qui est dans les possibilités d'une enseignante spécialisée; elle applique des mesures pédago-thérapeutiques au sens de l'AI; les méthodes pédagogiques utilisées varient en fonction des enfants et selon les objectifs fixés par la pédagogue après discussion avec les parents.
Les méthodes pédagogiques utilisées sont très diversifiées: la méthode Lévy dont «ridée directrice est la stimulation du mouvement chez le bébé dans une atmosphère de détente et de plaisir réciproque» " la méthode Affolter qui «met en En plus, le service est aussi destiné aux enfants à hauts jeu les perceptions de l'enfant et sa relation avec un entourisques. Par ce terme, on entend par exemple les enfants rage défini>. '. la méthode Frohlich qui consiste dans la appartenant à des milieux socio-culturels défavorisés ou à stimulation basale d'enfants gravement handicapés ou jus· risques péri-nataux. qu'à 6 mois d'âge mental.
Première rencontre Qui signale les enfants? En règle générale, les médecins signalent aux parents Il n'y a pas de règles générales, mais souvent le pédiatre l'existence du SEI et les parents prennent contact avec les lui-même signale aux parents l'existence du SEI et les enga- enseignantes spécialisées. ge à prendre contact le plus rapidement possible. Il arrive Avant que les collaboratrices du SEI entrent dans la famille, aussi que les enfants soient signalés par les responsables le médecin leur présente la situation de l'enfant et de sa fade crèches, les consultations des nourrissons ou les familles mille. elles-mêmes. Lors du premier contact avec la famille, la pédagogue expliCertains enfants sont signalés trop tard. Or, on sait de que ce qu'est le SEI et quelles sont les prestations qu'il longue date que «une intervention précoce est bénéfique peut fournir. La suite à donner à cette première rencontre pour rendre l'environnement physique et social de l'enfant est négociée avec les parents. Il est important que s'instauapte à minimiser l'impact de la condition handicapante sur re une véritable collaboration avec les parents afin d'élaboles interactions milieu-enfant» 1 et que ,da période snivant rer un projet éducatif cohérent, basé sur des observations la naissance correspond à un moment particulièrement diffi- complémentaires de l'enfant. cile pour les parents» '. Il faut donc que les personnes concernées ouvrent aux parents la possibilité d'être épaulés. Plus la prise en charge se fait tôt, plus le SEI peut apporter un soutien actif aux parents dans la période qui suit la naissance car souvent, dans ces circonstances, le réseau Particularité de la prise en charge du SEI social s'avère insuffisant et même affaibli. «II est nécessaire de donner d'emblée une information claire et dans un langaLe SEI s'occupe de l'enfant dans la famille afin qu'il ne ge accessible» .• soit pas sorti de son milieu naturel. Il s'avère donc essentiel Le SEI fonctionne donc aussi comme un accompagnement que la pédagogue s'adapte au milieu afin de pouvoir donner pour les parents. Une grande partie du temps est consacrée à cet enfant le meilleur enseignement possible en fonction à la discussion avec les parents: ils ont besoin d'être entendu milieu familial. dus, de pouvoir dire leurs angoisses, leurs difficultés. Ils Le SEI aide les parents à s'ouvrir sur la société en inté- attendent beaucoup du SEI et sont très confiants dans son apport puisque l'attention est focalisée sur leur enfant. grant le plus possible l'enfant à la vie extérieure.
boratrices du SEI puissent faire la part des choses et garder quelques règles de base avec un nombre très élevé d'exceptions. Cet état de choses provoque parfois des incompréhenleurs distances avec leur engagement professionnel. sions mais les collaboratrices du SEI aiment leur travail et même ... les exceptions. Des preuves? Aucune des pédagoOù vont-ils après le SEI? gues du SEI ne travaille dans ce secteur depuis moins de Une des préoccupations du SEI consiste à intégrer ces en- 10 ans. fants dans les classes enfantines. Pour cela, il faut qu'un certain nombre de conditions soient réunies: nombre d'élè- La confiance dans les potentialités de l'enfant suivi caractéves restreints dans la classe, maîtresse tolérante faisant rise l'implication des pédagogues du SEI dans leur travail. preuve d'ouverture d'esprit; généralement une négociation Ma1'ie-Fmnce Vouilloz est entreprise avec la maîtresse avant l'intégration et souvent celle-ci donne son accord lorsqu'elle est certaine de pouvoir compter sur la collaboration étroite du SEI. Certains enfants n'iront à l'école enfantine que pour un temps limité (l'apprentissage de la socialisation). Ils seront ensuite intégrés dans des structures spécialisées tandis que d'autres suivront une scolarité normale.
tion.
Que penser d'un tel engagement? Les collaboratrices du SEI ont affaire à une population d'enfants très diversifiée. La prise en charge dépend le plus L !. 3.•. ' ; CHAl'ELANAT, G., FERNANDEZ-KREIS, O., RASCANU, R., souvent du type du handicap, c'est pourquoi le SEI peut se SUAREZ, M. - Le service éducatif itinérant genevois. Cahiers de la caractériser comme étant un service dans lequel coexistent section des Sciences de l'éducation, n' 53, Genève, FAPSE, 1989.
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D'une manière générale, les enfants sont suivis une fois par Il est nécessaire que les pédagogues du SEI connaissent les semaine par les pédagogues; les séances durent en moyenne techniques d'entretien car les gens parlent beaucoup de leur souffrance. Il apparaît donc comme essentiel que les colla1 h 30 mais cela dépend beaucoup de l'âge de l'enfant. RÉSONANCES - OCTOHRR 1989
• Nos remerciements à l'équipe du SEI pour sa fructueuse collabora-
RÉSONANCES - OCTOBRE 1989
vos CÔTÉS POUR RÉUSSIR
être, que d'un savoir tout court. dispensé lui par l'école publique.
Institut de type semi-extemat:
La souplesse des programJ?e~, nous ermet de considérer en pnonte des ~bjectifs visant à l'autonomie:
La Bruyère
habillement _ hygiène corporelle - tenue à table _ comportement à l'extérieur: restaurant. rue. magasin.
Population de l'institut L'institut accueille des enfants éducables sur le plan pratique (EPP). dont le QI se situe en dessous de 60. mais sans limite inférieure déterminée. Mentionnons. très spécifiquement. que font partie de cette population les en· fants présentant de graves troubles du comportement. avec des personnalités non structurées. toutes les formes de psychose. jusqu'à l'autisme. et dont la prise en charge est toujours problématique: elle demande une grande tolé· rance de l'environnement et un inves· tissement sans limite de l'enseignant. Mo, Matter. dans son ouvrage «L'Ecole réparatrice». donne de l'éducation spécialisée un point de vue qui correspond totalement à la réalité de notre institut: «Educable sur le plan pratique paraît bien définir la population dont je me propose de décrire la scolarité. En effet. nous trouvons là deux Iimi· tes: l'inférieure : éducable (c'est-à-dire capable de faire des progrès) la supérieure: sur le plan pratique (c·est·à·dire en dessous de la théorie ou de la spéculation). Une population qui se distingue donc des enfants auxquels on se contente d'assurer de bons soins. et de ceux qui accèdent en partie au savoir ou à la culture.
A ce propos. je m'empresse d'ajouter que la prise en compte de ces limites ne doit pas enfermer les enfants dans une structure rigide. Ceux qui sont considérés au·dessous du seuil d' éduca· bilité font l'objet d'une observation at· tentive et bénéficient des stimulations diverses pour qu'aucune chance de dé·. veloppement ne soit négligée. Et les progrès que peuvent faire les éducables n' ont de limite supérieure que celle imposée par leurs possibilités. Les handicapés mentaux éducables sur le plan pratique sont capables de cer· tains apprentissages. disposent d'un langage le plus souvent pauvre et ne possèdent pas en eux-mêmes les stimulations qui poussent aux découvertes. Les objectifs qu'on se propose en
ce qui les concerne. c'est d'abord de développer leur autonomie dans les actes de la vie quotidienne aussi complè· tement que le leur permettent leurs possibilités individuelles. A plus long terme, il s'agit de préparer une inser· tion sociale réussie. soit dans une insti· tution pour adultes. soit sous une for· me plus moderne d·hébergement. ou encore la mise au travail dans un ate· lier d·occupation. un atelier protégé ou un emploi simple et assisté à l'exté· rieur. Objectifs qui ne ferment pas la porte à une organisation plus riche et plus ambitieuse de la vie adulte.» Qualifications du personnel Il est heureusement bien loin le temps où la prise en charge des enfants EPP était confiée à des personnes. de bonne volonté appelées par une soi-disant vo' cation. En effet. l'enseignant spécialisé exerce un métier pour lequel il a suivi une formation pédagogique spécifique délibérément choisie.
Le terme «spécialisé» recouvre deux aspects: d'une part, spécialisé. parce que les enfants dont il a la charge sont «spé· ciaux)}, d'autre part, spécialisé. parce que les objectifs et les moyens pour les attein· dre sont particuliers et non réductibles à un dénominateur commun. Le savoir que nous transmettons relève plus d'un savoir-faire ou d'un savoir· RÉSONANCf;S . OCTOURE 1989
Nous prenons l'objectif «auton~mie~ dans son acception la plus comple~e. a savoir. dans la mesure du possible. l'utilisation des connaissances telles que lecture. écriture et calcul à des fins pratiques. Nous évitons ainsi de fixer des limites trop restrictives à l'enseignement prodigué. L'hétérogénéité de nos élèves implique. de notre part. une capacité d'adaptation aux multiples situations et tâches diverses auxquelles nous avons à faire face: changer les couches. donner à manger. prodiguer les soins corporels. déplacer les enfants impotents.
la possibilité d'utiliser une cuisine et une buanderie d'enseignement; l'utilisation du bus de l'école pour les déplacements divers; - les moyens audio-visuels: informatique. vidéo. enregistreur. rétroprojecteur. projecteur à dias.
et représente une chance supplémentaire de développement. Le seul institut de semi-externat. dans le Valais romand, correspondant à cet· te définition est l'école «La Bruyère»:
- un enseignement adapté par un personnel qualifié dans un milieu Ce qu'offre l'institut protégé; Nous essayons d'adapter les activités à l'accueil des enfants EPP. IMC. l'âge réel des enfants par: Essentiellement. ce type de prise en multihandicaoés; un matériel varié. concret. attractif charge apporte d'autres stimulations des classes à effectif réduit; et toujours actualisé; qu'un milieu de vie familial ou éducatif - des thérapies diverses sur place (logopédie. physiothérapie. psychomotricité, hippothérapie. psychologie): l'organisation des transports entre le domicile et l'école; les repas de midi pris sur place ou au restaurant avec les enseignants; - la salle de gymnastique et la piscine à disposition; les structures architecturales adap· tées (accès à tous les locaux en chaise roulante); le matériel de loisirs à disposition (vélos. tricycles. skis. patins •... ); la possibilité d'organiser des camps; les moyens auxiliaires IMC (chaises roulantes. stations debout, déambulateurs).
RÉSONANCES . OC'lOHRE 1989
A quoi mène l'institut?
Pour conclure...
Les enfants, encore en âge scolaire, peuvent quitter l'institut pour intégrer les classes publiques, l'avis des parents étant déterminant à ce sujet. La limite d'âge de l'institut est de 18 ans avec possibilité, de cas en cas, de prolonger de deux ans les mesures scolaires. Après quoi, différentes orientations s'offrent aux jeunes: centre ORIPH, pour les jeunes capables d'un apprentissage pratique; secteur 18-23 ans: foyer St-Hubert, Manufacture, home-atelier Saxon, Pommeraie, pour les jeunes capables d'assumer une tâche simple de manière autonome' ateiiers thérapeutiques et d'occupation, pour les autres jeunes; la Castalie; les instituts hors-canton; le milieu ouvert; rester à la maison.
Deux mots sur l'intégration: la préoccupation louable de rendre la société plus tolérante face au handicap par l'intégration scolaire à tout prix n'a pas résolu cet épineux problème. Ce que l'on croyait être le ghetto des ins· titutions n'a été que géographiquement déplacé. L'échec de cette intégration, si échec il y a, serait-il imputable au refus du droit à la différence?
Kirsti Koutel'o Manuela Salamin
L'enfant handicapé visuel à l'école
enseignantes à La Bruyère Il y a 10 ans, une nouvelle structure s'est créée à Genève: elle est fondée sur le principe de l'intégration.
~ C OLE D'ESTH~TIQUE
ET COSM~TOLOGI E CIDESCO. FREC
sement de cette population, il paraît urgent de concevoir des structures de type semi-internat pour les accueillir. .
Par ailleurs, un jeune au terme de sa scolarité en classe AI publique et Limites du système n'ayant pas les capacités suffisantes Malgré cette diversité de possibilités, pour entreprendre un apprentissage le système présente des lacunes. Les (ORIPH par exemple) se retrouve parents d'un jeune présentant un han- dans la même situation. 1\ faut égaIedicap mental sévère n'ont pas d'autres ment envisager la création de structuchoix que de le garder à la maison ou res adéquates pour ce type de populade le placer en internat. Vu le vieillis- tion.
L'enfant habite un quartier ou un village qui constitue son milieu familier, lieu privilégié pour une intégration à l'école. L'école publique offre ainsi à l'enfant handicapé des conditions sociales et scolaires identiques à celles des autres élèves. Sa différence, comme sa ressemblance est respectée. C'est l'intégration future dans la vie active avec un maximum de compétences qui est visée.
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Dans le fonctionnement genevois, c'est l'enfant, soutenu par son environnement, qui assume sa déficience et se structure par lui-même. Aux professionnels de développer les conditions les moins handicapantes pour l'enfant et la valorisation de son fonctionnement propre.
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Les pltotos de cet article ont été aimablement ntises à diliposition par la fondation Giannada. Sion:
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Certaines étapes sont plus difficiles à franchir que d'autres: ainsi l'entrée ou le changement d'école. Les problèmes sont alors concentrés et l'accent est mis sur la différence, situation parfois difficile à vivre pour le jeune handicapé et sa famille. L'adaptation est mutuelle et c'est toute une école qui prend en compte la réalité du handicap.
Le contexte d'intégration crée et soutient la motivation pour les apprentissages spécifiques: l'enfant en réalise ainsi pleinement et concrètement l'objectif. Une collaboration étroite entre l'enseignant d'accueil et l'enseignant spécialisé est nécessaire. L'enseignant spécialisé retransmet les indications pédagogiques, psychologiques, instrumentales et médicales pour un bon fonctionnement de l'intégration. Il gnide dans le choix du matériel fourni par le Centre et veille à l'utilisation adéquate des moyens auxiliaires. Il s'efforce d'être sensible au contexte psychologique de la classe, afin de mieux introduire l'enfant handicapé au sein du groupe.
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Le contexte d'intégration permet d'analyser les problèmes au fur et à mesure qu'ils se posent et d'essayer de les résoudre point par point. Les enfants prennent progressivement conscience de leur problématique personnelle en étant quotidiennement confrontés à leur différence. Lors d'une intégration plus tardive, le problème s'imposerait trop massivement.
L'enfant se confronte à des matières, comme la mathématique, difficiles d'accès, les savoir-faire spécifiques, la sélection et la modulation dans les programmes, les chemins différents pour atteindre les objectifs aident l'enfant à sur- Pour les camarades de classe, l'enfant handicapé est avant monter de telles difficultés. tout un copain de classe, avec qui ils partagent un vécu Les méthodes et programmes d'enseignement peuvent se scolaire. C'est plus long pour l'environnement élargi, les révéler handicapants également. Ainsi l'allemand est ensei- copains de l'école et leurs familles. gné selon une méthode audio-visuelle à Genève. Face à Dans l'ensemble, les enfants handicapés évoluent à travers ces expériences et développent leurs capacités d'intégrer 1 leur spécificité dans un processus d'adaptation sociale et scolaire.
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l'impossibilité d'intégrer un adolescent aveugle, un appui particulier a été dispensé. Ce n'est donc pas la matière en soi qui est inaccessible, mais le moyen utilisé pour l'aborder.
REsoNANCF.S OCl'OBRE 1989
Les difficultés du cheminement de l'intégration sont bien là. Ponrtant, après dix ans, nous sommes heureux de consta· ter que les enfants ont développé la capacité de s'intégrer. Les premiers enfants fréquentent à présent les classes d'en· seignement supérieur et nous pouvons nous prononcer sur leurs compétences scolaires et sociales.
L'enseignement spécialisé au cycle d'orientation ... et apres ....
Le contexte d'intégration sensibilise à la différence. Partao ger une vie scolaire avec un jeune handicapé apporte aux camarades de classe, à l'école, aux habitants du quartier, une dimension plus réaliste et humaine de la différence et l'approche multisensorielle préconisée pour l'enfant handi· capé visuel enrichit tout le monde. Un accent particulier est mis sur la qualité du vécu d'intégration des camarades voyants qui forment la société de demain! L'enseignant d'intégration et toute l'école offrent un contexte pour comprendre la réalité de tous et l'évolution de l'enseignement et des matières; sont alors définis et ajustés les besoins personnels du jeune handicapé.
B. Strobel Responsable Cent1'e pour handicapés de la vue Ecole primaire des Libellules lWute de l'Usine·à·Gaz 16 1219 Le Lignon
Un appui à l'intégration est dispensé par le Centre sous forme d'enseignement spécialisé aux Libellules et de sou· tien en classe d'intégration. Ces temps diminuent progressi· vement en fonction de la maîtrise des moyens personnels; le jeune handicapé devient toujours plus autonome. Demeu· rent le soutien dans les matières «handicapantes» et le désir de rencontres et d'échanges entre enfants handicapés pour renforcer l'identité propre.
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Total élèves
33563 9 131 2712 6419
Elèves enseignement spécialisé
%
1 056 419 77 342
3,1 2,8 2,8 4,6
Le décret sur renseignement spécialisé du 25 juin 1986
prévoit de répondre aux besoins de cette population éprou· vant des difficultés scolaires. Au CO, \es mesures ci·dessous sont appliquées en fonction de la population concernée, et du concept pédagogique des autorités scolaires et des direc· tions d'établissements. A, Classes d'adaptation:
E.lèves ayant un handicap mental léger ou moyen; élèves dits scolarisables. Elèves ayant une problématique psychoti· que.
B. Classes d'observation: EI~ves sans handicap mental, qui ont des difficultés d'adap·
tatlOn au fonctionnement de la classe ordinaire, susceptibles d'être réintégrés dans le circuit ordinaire.
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Les mutations engendrées par l'application du décret sur . D. Classes de préapprentissage: l'enseignement spécialisé ne permettent pas une détermina· Elèves qui désirent bénéficier d'une préparation particulière tion statistique exacte des élèves ayant des besoins spé· et acquérir un complément de connaissances en vue d'entrer ciaux, à l'âge du cycle d'orientation. dans le monde professionnel et de culture générale et pour Cependant, le tableau ci·dessous permet une représentation qui la 4' année du CO, les écoles professionnelles et de globale de la tranche d'élèves relevant de l'enseignement culture générale ne sont pas adaptées. spécialisé.
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C. Classe à effectif réduit:
Fax 021 2
Elèves sans handicap mental, pouvant s'adapter à une c1as· se ordinaire moyennant des mesures spéciales. RÉSONANCES· OCTOIlRE 1989
RÉSONANCF,S . OCTOBRE 1989
E. Les appuis pédagogiques intégrés: Elèvesayant des difficultés qui fréquentent récole ordinaire et pour qui des mesures pédagogiques spéciales sont néces· saires. Cet extrait typologique implique un placement adéquat en fonction des besoins spécifiques de l'enfant. Ce placement, s'il est bien effectué, permet à l'enfant une meilleure inté· gration scolaire et à l'enseignant une meilleure prise en charge. L'expérience pédagogique, plus abondante à ce jour, nous incite à nous attarder, au long de cet article, sur les classes d'observation et d'adaptation au CO.
L'enseignant spécialisé... enseignant... ou spécialiste? L'enseignant spécialisé occupe une place prépondérante du· rant les deux dernières années de scolarité obligatoire de l'enfant. Son rôle est primordial par rapport au développement de la personnalité de l'adolescent, à son épanouissement person· nel, à la réalisation de soi, à la maîtrise corporelle et corn· portementale. Les différentes stratégies, les méthodes édu· catives et psychomotrices acquises lors de la formation continue, permettent à renseignant spécialisé d'intervenir au niveau psychologique, affectif et psychomoteur.
Le rôle de l'enseignant spécialisé est très important égale· adapté, renforcé par des stratégies spéciales, à une forma· ment par rapport à l'intégration sociale de l'enfant. La tion professionnelle adéquate. situation géographique de la classe au sein du bâtiment scolaire, les interactions pédagogiques (échanges de travaux Voici les principales voies professionnelles pour les élèves d'élèves, intégration partielle de certains élèves, interven· des classes d'observation et d'adaptation dans le Bas·Yalais. tion d'autres enseignants du CO pour certains cours etc.), l'effort permanent de l'enseignant pour sa propre intégra· Classes d'adaptation (4 classes) tian au sein du corps professoral permettent à l'enfant Atelier protégé; d'évoluer aisément dans son milieu. centre d'apprentissage ORIPH; centre d'apprentissage de Seedorf; Afin d'atteindre les objectifs scolaires, l'enseignant se base centre de préapprentissage de Champsec; sur le programme officiel du CO. Il tient compte des be· apprentissage élémentaire; soins particuliers, des difficultés scolaires et compOliemen· emploi immédiat. tales en respectant les rythmes individuels d'acquisition, en utilisant la diversité des registres individuels d'apprentissa· Classes d'observation (30 classes) ge. Apprentissage régulier CFC; L'élève parcourt ainsi son itinéraire pédagogique, action formation élémentaire; volontaire débouchant souvent sur une attitude positive face emploi immédiat. à l'école. Le large éventail des possibilités permet aux élèves, avec l'aide des parents, de l'enseignant, du conseiller en orienta· tion, et parfois de l'organe de placement de l'AI, de choisir la meilleure voie d.e formation. De plus, une commission d'apprentissage communale est attentive au parcours professionnel de chaque apprenti et lui apporte, en cas de besoin, l'appui nécessaire.
Conclusion
Le choix professionnel se prépare dès l'entrée au CO par des contacts réguliers avec les conseillers en orientation, par des entretiens avec les parents et par des stages d'in· formation professionnelle.
Le décret sur l'enseignement spécialisé, les différentes voies de formation, proposent aux milieux scolaires et éco· nomiques un autre regard sur les élèves en difficultés, un regard positif, centré sur l'enfant, sur ses besoins particu· Iiers, sur ses potentialités existantes, prêtes à être enrichies et développées pour être mises au service du monde écono· mique.
Les parents désinvestissent souvent le projet pédagogique de leurs enfants en difficultés, car le placement dans les Il appartient donc aux autorités, aux enseignants et aux structures de l'enseignement spécialisé est souvent synony· services compétents d'utiliser cet instrument encore tout me d'échec. Cependant l'optique du choix professionnel leur récent et de développer les mesures prévues, en particulier: redonne un nouvel élan et l'entrevue d'un autre départ les le maintien, dans la mesure du possible, des classes met en confiance. La collaboration parents·enseignants d'adaptation et d'observation; prend ainsi souvent une dimension réelle et efficace. le placement judicieux des élèves dans les structures du CO, en fonction de leurs besoins réels; Les stages de formation professionnelle (une semaine en le développement de réelles classes de préapprentissa· première année et une ou deux semaines en deuxième an· ge; née) organisés par le maître, en collaboration avec le la collaboration entre commissions d'apprentissage et conseiller en orientation, permettent aux responsables d'en· enseignants. treprises de se faire une image réelle, objective de ce type d'élèves. Pour la commission Et après? de l'enseignement spécialisé de l'AYECO: L'essentiel de l'action pédagogique au CO consiste donc à Philippe Nendaz préparer les élèves, par l'application du programme officiel, RRSONANCES . OC'f()BRE 1989
Educateurs spécialisés* Dans œrtains cas, des enfants ou adolescents pris en charge par le domaine spécialisé de l'éducation scolaire, peUl!ent se retrouver en intemat. Un certain nornbre d'institutions les prend en charge du lundi au samedi à midi (parfois la fin de semaine). Après la classe, ces enfants se dirigent du côté du foyer où le relai est assuré par l'éducateur spécialisé.
Comment définir le rôle de l'éducateur? "L'éducateur(trice) spécialisé (e) est un travailleur social. li exerce une ac· tion éducative, socio·éducative ou ré· éducative auprès d'enfants, d'adoles· cents, d'adultes en difficulté. Il agit dans le but de favoriser le développe· ment de la personne, de permettre à celle·ci d'accéder à une meilleure ma· turité sociale et affective, d'augmenter ses possibilités d'autonomie; de l'aider à accepter les contraintes de la société. L'éducateur spécialisé utilise principalement la relation établie à travers di· verses activités ou situations, soit au sein d'un établissement ou d'un servi· ce, soit dans le cadre naturel de vie, par une action conjointe sur la personne et SUI' le milieu» (1).
Ses lieux de travail L'éducateur spécialisé travaille dans des endroits très variés étant donné que sa «clientèle» se recrute dans tous les milieux du handicap partant du so· cial, en passant par le mental pour ter· mmer par le physique. a) Problèmes sociaux: Des difficultés familiales ou comporte· mentales poussent l'enfant ou l'adoles· HÉSONANCf:S . OCTOBRE 1989
cent à désinvestir l'école; il a besoin d'un appui pmticulier au point de vue scolaire ainsi que d'un suivi éducatif lui permettant de retrouver une certaine stabilité; c'est pourquoi les liens en· tre enseignants et éducateurs sont par· ticulièrement importants dans des institutions telles que "Cité Printemps» ou «Saint Raphaëi». Des appuis particuliers du point de vue social et comportemental sont offerts à «La Fontanelle» et au «Trajeb>. L'(<Ïnstitut Sainte-Agnès» accueille des enfants ou adolescents présentant cel" tains retards scolaires ou difficultés dans l'apprentissage de la lecture ou des mathématiques. Ces élèves sont, en général, placés en internat car ils viennent de villages ne disposant pas de classes spéciales pour les suivre. La toxicomanie: elle peut être de di· vers types. 1) Le foyer «Rives du Rhône» prend en charge des adolescents ou des jeu· nes adultes qui après le sevrage ont la ferme intention de sortir de la drogue; le foyer mise alors sur d'autres valeurs à retrouver; il vise à redonner le goût de l'effort à ses «patients» (particuliè· rement de l'effort physique).
2) Le centre de contact de la LYT (Ii· gue valaisanne contre les toxicoma· nies) aide épisodiquement des person· nes présentant ce type de problème, dans la recherche d'une place de tra· vail notamment.
La LYT a également mis sur pied un suivi qui peut commencer lors d'une hospitalisation et qui se poursuit dans le milieu de vie, pour les alcooliques. L'éducateur a un terrain professionnel différent des autres cas précités, il tra· vaille hors institution et joue plutôt un rôle d'éducateur de rue. 3) La «villa Flora», accueille une quinzaine de personnes adultes attein· tes par l'alcoolisme.
b) Les handicapés mentaux: Suivant la gravité du handicap, diffé· rentes institutions sont capables de ré· pondre aux besoins de cette popula· tion: la Baumette, le centre «ORIPH» (centre de for· mation professionnelle) accueille des débiles légers, le home «Pierre·à·Yoir» et «La Bruyère» sont destinés à des handi· capés moyens, la «Castalie» s'occupe des handica· pés moyens à profonds (personnes
alitées ou ne présentant aucune autonomie pour les plus atteints) . c) Les handicapés physiques:
L'institut "Notre-Dame de Lourdes» reçoit des handicapés physiques présentant généralement une intelligence normale et se trouvant en âge de scolarité. Les adultes sont pris en charge par "Valais de Cœur», il s'agit d'un organisme privé qui ne dispose, pour l'instant, pas encore d'éducateur ni de personnel ayant reçu une formation adéquate. Ces faits sont actuellement en voie d'évolution.
L'institut Notre-Dame de Lourdes*
d) Les handicapés psychiques:
dans les différents domaines où ils peuvent exercer leurs fonctions.
L'Association valaisanne pour les handicapés physiques et mentaux (AVHPM) recrute des professionnels depuis des années. Ainsi par exemple, le "foyer Mont d'Orge» a-t-il pu prendre forme.
La formation s'étend sur 3 ans, des cours de base sont donnés à l'ensemble des étudiants; en 3' année seulement quelques options spécifiques sont développées.
La fonnation de l'éducateur Six axes définissent la formation dispensée par le CFPS: spécialisé En Valais, la formation de l'éducateur spécialisé est assurée par le Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) à Sion. Le but de cette formation: les éducateurs doivent tous pouvoir travailler
organisation et gestion de la formation, développement personnel, fondement de l'action socio-éducative / connaissances de base, méthodologie de base de l'action socio-éducative,
applications et rétroactions professionnelles, - recherche socio-pédagogiques. L'axe de base sur lequel se greffent tous les autres concerne le développement personnel. En effet, une meilleure connaissance de soi, un savoir écouter/communiquer apparaissent comme essentiels à la formation des éducateurs; l'interaction entre l'intellectuel, le physique, le mental et l'affectif est un aspect de référence important auquel tout travailleur social doit être rendu attentif; l'effet de complémentarité des différentes composantes de l'individu doit être pris en compte et reconnu comme déterminant dans le travail de l'éducateur. Le diplôme délivré par le CFPS est reconnu dans tous les cantons puisque la formation répond aux exigences de la Conférence suisse des éducateurs spécialisés. L'insertion institutionnelle diffère ensuite par type de prise en charge, ou de cadre dans lequel travaille l'éducateur.
Marie-France Vouilloz • Nos remerciements à M. Jean-Daniel Clivaz pour sa collaboration_
(1) AVALTES - Une profession ... éducateur(trice) spécialisé(e). Monographie professionnelle. Sion, 1986. RÉSONANCES - OCTOBRE 1989
officiels; les examens de fin d'année sont les mêmes que dans les autres classes, mis à part que les élèves disposent de plus de temps de passage étant donné leur handicap. La modalité de passation de l'examen doit être adaptée à chaque type de handicap (travail sur ordinateur, réponses données à voix haute pour ceux qui ne peuvent pas écrire, etc.).
Notre-Dame de Lourdes est une institution qui accueille (au moment de l'enquête) 60 élèves (28 internes et 32 externes) répartis en 8 classes (6 de langue française et 2 de langue allemande) couvrant l'ensemble de la scolarité obligatoire et dans certains cas jusqu'à 18 ans. Les élèves de Notre-Dame de Lourdes présentent des handicaps physiques et! ou des problèmes de langage. L'institut accueille également des enfants ayant des difficultés d'apprentissage scolaire (liées ou non à l'infirmité motrice) ou étant en échec dans le système scolaire habituel. Les troubles dont souffrent les enfants de l'institut sont de divers ordres: - handicaps liés à des troubles de la perception visuelle, tactile ou auditive; - difficultés de concentration, lenteur, instabilité motrice (ou plusieurs associées); - problèmes de langage oral ou écrit; - difficultés d'orientation dans le temps, dans l'espace ... Le critère d'entrée dans cette institution est apporté par l'analyse médicale fournie par un médecin. En général, les élèves ont besoin d'un suivi médical auquel s'ajoutent l'ergothérapie, la physiothérapie ainsi que la logopédie. L'institut offre donc une grande palette de traitements à ses résidents. RÉSONANCES - OCTOBRE 1989
Le programme de l'année est adapté aux possibilités des enfants; les enseignants travaillent sur le modèle de la pédagogie individualisée: chaque enfant reçoit un programme le plus adapté possible (il peut par exemple suivre un programme de 6P en français et de 5P en mathématique).
Quelle prise en charge? L'institut prend en charge des enfants handicapés physiquement mais qui sont scolarisables. L'internat a lieu d'être surtout pour les enfants dont les parents habitent très loin de Sierre. Ces enfants ont besoin d'un traitement intensif en physiothérapie, ergothérapie, logopédie et psychomotricité. L'internat offre toutes ces possibilités dans la maison avec, en plus, un suivi médical.
Programmes scolaires
Il y a, dans chaque classe, entre 5 et 8 élèves et l'enseignant jongle en alternance avec un travail de groupe et une application plus individualisée. Le programme d'une année scolaire est négocié sur un temps plus long car il faut respecter les possibilités de l'enfant: souvent le handicap physique entraîne une certaine lenteur dans le rythme de travail. Les thérapies ont lieu pendant les heures de classe comme les appuis pédagogiques pour les autres enfants.
Difficultés scolaires
Certains enfants ne peuvent pas suivre Les programmes scolaires suivis par les programmes; ils doivent donc aller les enseignants spécialisés se rappro- à la Castalie, à Loèche ... Il s'agit d'un chent le plus possible des programmes moment difficile à passer car il faut
beaucoup de doigté pour avertir les parents afin qu'ils se rendent compte que leur enfant ne peut pas suivre la classe. Le plus délicat dans ces cas-là reste de savoir si c'est bien l'infirmité motrice qui empêche l'enfant d'exprimer ce qu'il sait ou s'il s'agit d'une déficience mentale. Généralement on accorde beaucoup de temps à l'enfant pour que l'équipe pluridisciplinaire puisse établir son «diagnostic».
Pratique de l'enseignant Les enseignants spécialisés en charge d'une classe de 5 à 8 élèves ont besoin de l'aide d'une stagiaire ou d'une auxiliaire en préformation. L'enseignant ne peut s'occuper seul d'une classe de 8 élèves présentant des handicaps physiques nécessitant un appareillage parfois lourd ou difficile à déplacer. Le besoin d'aide se fait surtout sentir dans les petits degrés car les enfants sont plus dépendants de la maîtresse et ont quelques difficultés pour s'adapter à la vie en groupe. Le but de l'enseignement se résume ainsi: ,<leur donner le maximum de possibilités»; pour atteindre ce but, il faut individualiser l'enseignement, disposer d'une auxiliaire efficace, pousser l'enfant à l'autonomie et éviter la loi du moindre effort.
Moyens auxiliaires Les enseignants spécialisés ne donnent pas des cours à des classes homogènes du point de vue des handicaps. Chaque enfant dispose de moyens auxiliaires destinés à compenser - du moins partiellement - son handicap. L'informatique est une découverte extraordinaire pour ces enfants car elle leur permet d'agir par eux-mêmes, sans intermédiaire, sur leur environne· ment. Elle apporte à ces enfants un grand nombre de possibilités pour tra· vailler de manière autonome. D'autres moyens sont également mis à disposition des élèves; ainsi la machi·
ne à écrire pour ceux qui ne peuvent pas tenir un crayon, Hector (un synthétiseur de voix) utilisé pour la communication ou l'apprentissage scolaire. Un autre moyen extrêmement impor· tant à signaler c'est l'entr'aide mutuelle qui existe entre les enfants; les classes sont composées d'élèves présentant de légères difficultés et de gros handicaps physiques. Aussi l'enseignant peut établir un réseau d'aide entre élèves afin de mieux gérer la classe dont il a la responsabilité de sorte que chaque élève soit stimulé et y trouve son avantage.
une voie dans laquelle on engage des enfants ayant des possibilités scolaires réelles et une autre voie dans laquelle sont dirigés des enfants présentant peu de possibilités de réinsertion dans la scolarité normale. Il est intéressant de remarquer que dès le moment où l'enseignant pressent que ses élèves ont de réelles chances de reprendre la scolarité normale, il les pousse à travailler plus rapidement et il devient plus strict afin de leur assurer un maximum de chances de réussite dans leur nouvelle intégration scolaire.
Précisons que certains enfants qui souffrent dans la scolarité normale trouvent un lieu d'épanouissement dans l'institution.
Essai d'intégration scolaire
Mmie-France Vouilloz
Quelques essais d'intégration ont été tentés dans les classes de Sierre. On peut relever que certains enseignants acceptent très bien les enfants handi· capés dans leur classe et établissent une excellente collaboration avec l'institut.
il est important aussi de souligner que l'intégration se révèle sensiblement plus difficile quand un élève, ayant commencé sa scolarité à l'école primaire, arrive à Notre-Dame de Lourdes
A la fin de la scolarité primaire, cer· tains élèves peuvent reprendre le cycle d'orientation à voie lente; d'autres iront en classe d'observation ou en ate· lier protégé, très peu passeront par le centre ORIPH car il est évidemment très difficile pour des handicapés physiques d'entrer dans des professions de type normal. Certains pensent que si ces enfants peuvent avancer du point de vue intel· lectuel, il faut les encourager au maximum car il est tout de même assez facile pour eux d'être intégrés dans des bureaux. A cet égard, un exemple très parlant L'avenir de la dureté du monde du travail face Deux filières scolaires coexistent dans aux handicapés physiques m'a été rapporté. l'institut:
Cette façon d'agir stimule positivement le côté social de la prise en charge. Certains élèves arrivant à la suite d'un échec scolaire, observent avec étonne· ment les efforts produits par plus handicapés qu'eux pour réussir. Cet effet est souvent positif car le nouvel arrivé veut se rendre utile et se sent ainsi valorisé. Des liens se créent entre les enfants et ils apprennent beaucoup dans l'interaction qui se noue entre eux. Ils se trouvent dans un contexte d'interdépendance et ils apprennent plus ainsi que dans les contacts qu'ils peuvent avoir avec l'extérieur.
RÉSONANCES· OcroBRE 1989
Un enfant venant de Notre-Dame de Lourdes peut réintégrer avec succès la scolarité normale jusqu'en 3' primaire. Cela s'avère plus difficile pour les c1as· ses de 5' et 6'. Une nouvelle possibilité se présente au moment de l'entrée au cycle d'orientation.
Une jeune fille, ancienne pensionnaire de l'institut devenue secrétaire, cherche un emploi. Elle répond à plusieurs annonces parues dans la presse. Etant donné son curriculum vitre, ses diplômes et ses références, on lui donne une (ou plusieurs) réponses favorables avec un rendez-vous à la clé. Dès qu'on la voit, on refuse de l'engager. Elle est devenue téléphoniste.
RÉSONANCES ocroBRE 1989
• Nous remercions les enseignants ainsi que la directrice de l'institut de leur disponibilité et de leur accueil chaleureux.
avec un grave échec scolaire. Il faut être conscient qu'il n'est pas simple pour l'enseignant en classe ordinaire de maintenir l'allure du programme et de se consacrer spécialement à l'enfant handicapé.
Structures «enfants» Gusqu'à 18 ans) -
3 ans «Scolarisables »
Polyhandicapés
Psychotiques -
a) Type de population
La Castalie Historique et population En 1972 s'ouvre à Monthey « La Castalie», centre médico-éducatif destiné à accueillir les enfants handicapés mentaux profonds du canton du Valais de 4 à 20 ans. Dès 1981, une section jeunes adultes est créée pour répondre aux besoins d'une formation spécifique les préparant à leur vie adulte future. Aujourd'hui « La Castalie» accueille 119 personnes handicapées mentales de 3 à 35 ans. Les pensionnaires sont des déficients mentaux, c'est-à-dire des personnes dont le fonctionnement intellectuel est significativement inférieur à la moyenne (QI = 100) et dont les capacités d'adaptation sont limitées.
_ handicapés physiques avec arriération sévère et profonde - handicaps surajoutés
sont intégrés en ateliers conçus pour eux. La réalité est différente: actuelle· ment, par manque de structures pour adultes, l'institution prend en charge des jeunes de plus de 23 ans dont le placement devrait être effectué dans des structures «ateliers protégés» ou «d'occupation».
- stade sensori-moteur
Pour qu'un jeune bénéficie d'une approche de type scolaire plusieurs critères minimaux doivent être remplis:
RÉSONANCES · OC'lOBRE 1989
- déficients dysharmoniques à versant psychotique
- déficients harmoniques - Déficients dysharmoniques à versant névrotique
- stade sensori-moteur VI pré-opératoire 1 (2-4 ans) pré-opératoire Il (4-6 ans) opératoire
- stade sensori-moteur pré-opératoire 1 (2-4 ans) pré-opératoire II (4-6 ans) opératoire
- internat - externat (avec repas de midi en institution) - classes + groupe éducatif - classes + externat
- internat - externat (( hôpital de jOUl'»)
c) Prise en charge - plus spécialement internat et séjours temporaires - groupe-soin formé de personnel soignant et éducateur en externat qui intervient dans le groupe (stimula18 ans tion)
- structure «éducateur en externat dans classe + groupe éducatif 1 à 2 unités «pédago-thérapeutiques»
Structures «adultes» 18 ans Polyhandicapés Accompagnement semblable à la structure «enfant»
Formation 18/23 ans - - Psychotiques Classes-Ateliers Si intégration aux à temps à temps ateliers impossible partiel partiel
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Structure éducative en externat groupe pédago-thérapeutique 23 ans RF.sONANCES. Ol"J'OBRE 1989
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b) Niveau de réalisation
Structure scolaire
Socialisation: - l'enfant doit pouvoir supporter le changement de cadre (groupe/classe ou maison/classe) et s'adapter à une Structure et organisation nouvelle structure; La prise en charge d'une population - il doit pouvoir supporter un groupe aussi hétérogène nécessite un encadrede 4 à 7 enfants et rester tranquille lorsque l'enseignant s'occupe d'un Il s'agit en fait d'une population très ment structuré mais souple permettant camarade; hétérogène, faite de jeunes pouvant de répondre aux besoins spécifiques de présenter une déficience mentale mo- chaque individu; j'essaierai d'illustrer - il doit avoir un comportement non agressif envers les autres jeunes et dérée (QI = 35-30) et légère (QI = par les deux schémas qui suivent les le matériel. 50-70), sévère (QI = 20-35) ou pro- structures mises en place pour les diffonde (QI < 20) avec parfois la pré- férents types de handicap en m'étensence d'un ou plusieurs handicaps sur- dant davantage ultérieurement sur le Compréhension des consignes: ajoutés (physique, sensoriel, type de prise en charge scolaire; j'ai- peut recevoir et comprendre une consicomportemental). En d'autres termes, merais cependant rappeler que nous gne à la fois. La Castalie offre une prise en charge nous tenons à votre entière disposition Communication: spécifique pour des jeunes n'ayant pra- pour répondre aux éventuelles ques- utilise un langage compris par quel· tiquement aucune capacité d'autonomie tions que cette présentation suscitera ques personnes, même un langage in· tant leur cerveau est blessé, à des jeu- sans doute. fra-verbal pour exprimer un choix simnes capables d'appréhender la lecture, A partir de 23 ans, La Castalie est ple ou les besoins essentiels; l'écriture, le calcul, d'acquérir des censée n'accueillir que la population savoir-faire et même d'apprendre les vivant dans les groupes/soin, et Premier intérêt pour l'objet: bases d'un métier dans un centre spé- une population d'handicapés physiques se tourne vers l'extérieur, a plus d'intéavec arriération mentale modérée qui rêt pour l'objet que le corps propre; cialisé.
- handicapés physiques avec arriération modérée
lorsque l'enseignant s'occupe d'un camarade; il doit avoir un comportement non agressif envers les autres jeunes et le matériel; compréhension des consignes: peut recevoir et comprendre une consigne à la fois; communication: utilise un langage compris par quelques personnes, même un langage infra-verbal pour exprimer un choix simple ou les besoins essentiels; premier intérêt pour l'objet: se tourne vers l'extérieur, a plus d'intérêt pour l'objet que le corps propre; premier intérêt pour le monde environnant et première construction: - est intéressé par ce qui se passe autour de lui, effectue ses premières expériences: - possède la relation cause à effet; - possède la notion « permanence de l'objet»; - doit avoir au moins un mouvement volontaire utilisable (polyhandicapé).
La répartition dans les classes se fait selon plusieurs critères: - selon l'âge (lié souvent au centre d'intérêt, motivation qui permet une meilleure dynamique de prise en charge) 4-12 ans ! 12-18 ans / 1823 ans; - selon le niveau de réalisation - approche piagétienne comme présentée dans les schémas; - selon la langue - classe française allemande; - jusqu'à 18 ans enfants et adolescents poursuivent une formation aussi globale que possible, en fonction de leur entité. L'élaboration, la réalisation, l'évaluation des prises en charges spécifiques adaptées pour chaque jeune se fait en équipe pluridisciplinaire, moyen institutionnel nécessaire et complémentaire d'une prise en charge globale de la personnalité dont le programme se définit selon les trois aspects:
Premier intérêt pour le monde environnant et première construction: - est intéressé par ce qui se passe autour de lui, effectue ses premières expériences; - possède la relation cause à effet· - possède la notion "permanence ' de l'objet»; - doit avoir au moins un mouvement volontaire utilisable (polyhandicapé). La répartition dans les classes se fait selon plusieurs critères: - selon l'âge (lié souvent au centre d'intérêt, motivation qui permet une meilleure dynamique de prise en charge) 4-12 ans / 12-18 ans / 1823 ans; - selon le niveau de réalisation: approche piagétienne comme présentée dans les schémas; - selon la langue: classe française/ allemande. Jusqu'à 18 ans: enfants et adolescents poursuivent une formation aussi globale que possible, en fonction de leur entité. L'élaboration, la réalisation, l'évaluation des prises en charge spécifiques adaptées pour chaque jeune se fait en équipe pluridisciplinaire, -moyen institutionnel nécessaire et complémentaire d'une prise en charge globale de la personnalité dont le programme se définit selon les trois aspects:
Les réunions d'équipe permettent de regrouper les différentes approches, d'en faire une synthèse, de préciser les objectifs (court, moyen, long terme) et d'ajuster les moyens en se basant sur les observations de chacun. Pour chaque jeune une personne de référence est nommée afin de rassembler les informations, de s'assurer de l'exécution des décisions prises, d'établir les contacts nécessaires. Cette personne de référence peut être un éducateur, une infirmière ou, pour les enfants externes, un enseignant spécialisé.
Formation 18-23 ans A paltir de 18 ans un programme de formation est mis à disposition des jeunes prévoyant la poursuite d'acquisitions scolaires et la mise au travail progressive dans le cadre d'ateliers. La prise en charge de type scolaire se poursuit dans l'optique d'une pédagogie fonctionnelle des activités académiques. L'apprentissage des symboles numériques sera lié à l'intérêt d'un jeune à mettre en fonction une machine à l'atelier ou un appareil ménager sur le groupe, ou par exemple pour identifier, connaître son ou un numéro de téléphone. L'apprentissage de la monnaie suscité par le besoin de connaître le montant de sa paie pour le travail réalisé à l'atelier. L'approche de la lecture, de l'écriture par le fait
mets au restaurant. L'apprentissage de l'heure pour gérer son temps de pause ses loisirs, connaître le moment de s~ thérapie ... Les activités, actes de la vie quotidienne, deviennent le support des apprentissages de type cognitif que l'enseignant gère avec le souci constant d'offrir à ces jeunes un matériel adapté à leur âge et à leurs intérêts. Depuis plusieurs années l'introduction de l'informatique, l'utilisation de la machine à calculer dans les classes sont devenues de nouveaux outils pé· dagogiques d'apprentissage, à disposition des jeunes.
L'apprentissage des activités scolaires (lire, calculer, écrire ... ) ne se traduit en terme d'acquis que dans la mesure ou les notions apprises peuvent être utilisées par les jeunes de façon répétitive et efficace. Depuis que cette formation 18/23 ans a été introduite, officieusement en 1981, officiellement en 1985 par une décision du Conseil d'Etat, à ce stade des recherches, nous pouvons affirmer que la période 18/23 constitue pour les débiles mentaux modérés et légers une période développementale particulièrement sensible où l'individu se montre à la fois perméable aux ap· prentissages et vulnérable face aux désillusions que la prise de conscience de ses limites peut entraîner: ce qui nécessite une approche de ces personCognitif Affectif Moteur-physique nes tout autant thérapeutique que pé· étude du développe- communication rela- hygiène et soin; dagogique, approche que l'institution ment cognitif tion; - santé; peut offrir. (Piaget) ; - attention aux problè- développement moNous osons affirmer que les résultats mes particuliers (psy- - enseignement systéteur (ergo-physioobtenus sont encourageants et justimatisé. chose, niveau d'exéducative-sportive, fient à notre avis pleinement les invesPédagogie fonctionpression, sexualité, éducation gestuelle ... ) tissements consentis. Au sortir de nelle' adaptation à religion, culture); l'adolescence nous avons constaté chez des situations de la ces jeunes une réelle disponibilité aux vie pratique et autoapprentissages qui permettra une inté· nomie des activités de la vie quotidienne. gration meilleure aux ateliers leur étant réservés à l'âge adulte. Le programme de prise en charge de devoir gérer un fichier d'adresses, C. Ançay (contenu pédagogique, éducatif, théra- de vouloir correspondre avec un ami, peutique) est défini en équipe en fonc- de commander une chose qui lui plaît tion de la problématique posée par par bulletin de commande, ou d'être ' LAMBERT, J.-L. - Enseignement spécial ,1 handicap mental. Mardaga, Bruxelles, 1981. intéressé par la lecture d'une carte de chaque jeune.
L'atelier de la Fondation à Monthey* Origine - Historique Présentation Constituée en 1970, la Fondation en faveur des handicapés mentaux a construit en 1975 le Home et Atelier Pierre-A·Voir à Saxon. Vu l'importance de la tâche, rapidement des structures d'accueil voient le jour dans plusieurs endroits en Valais romand (de Sierre à Collombey). L'Atelier de Monthey existe depuis 1984: administrativement rattaché au Home de Saxon, il accueille de jeunes adultes hadicapés mentaux âgés de 18 ans au moins au bénéfice de l'AI et pouvant s'occuper avoir une présence au travail. ' Un .maître sacio-professionnel (MSP) à plem temps et sa collègue à mi-temps assurent le fonctionnement sur le plan de l'accompagnement, de la gestion et de l'animation de la structure.
Qui fréquente l'Atelier? Les personnes qui fréquentent l'Atelier sont toutes originaires du Chablais valaisan; tous les matins, par le biais des transports publics, elles rejoignent leur heu de travail. La plupart vivent chez leurs parents, certaines logent au centre du village de Collombey, petit centre d'accueil géré par la Fondation. Par définition, un atelier d'occupation est une entreprise dans laquelle sont occupées des personnes invalides, qui ne peuvent pas être réadaptées sur le plan professionnel et dont l'activité est sans. ou avec une modeste utilité économique. RÉSONANCES - OC'lOBRE 1989
- contact avec les parents, les responsables des employés; - élaboration d'un projet pédagogique et des moyens d'évaluation;
AXE 2 Le travail en atelier
Toutes ont suivi un processus de formation scolaire et préprofessionnelle adapté dans des structures pour enfants: la Castalie ou l'Institut du Bouveret, avant de passer dans la vie active professionnelle. Passage préparé par l'Association valaisanne en fàveur des handicapés physiques et mentaux (AVHPM) et ponctué d'un stage d'au minimum trois semaines.
- Prospection auprès des artisans et des industries; - adaptation des postes de travail pour chaque personne de façon ergonomique; - réalisation des commandes' , - gestion des stocks; - facturation;
AX.: 3 Gestion, administration, entretien
Axes de travail en atelier d'occupation
- Assurer l'entretien des installations des locaux, des machines' ' - tenir à jour les différent~ inventaires; - tenir à jour les documents de présences, repas, sport~, etc ... - tenir un livre comptable' - établir les budgets; ,
Trois axes principaux de travail régissent le fonctionnement d'un atelier d'occupation:
Objectifs généraux de l'Atelier
AXEl Accompagnement de la personne handicapée - Pose des objectifs personnels; - observer - évaluer - réajuster;
- Eviter l'inactivité; - développer les facultés professionnelles; - accroître autant que possible l'autonomie professionnelle, personnelle et sociale;
- favoriser l'intégration sociale et économique; - permettre de se réaliser par une activité constructive et productive; - avoir des réponses et des demandes d·adultes.
Le travail en atelier d'occupation
- doublage et équipement de livres pour le centre de documentation (ORDP); - travaux de mise sous plis pour des sociétés locales avec collage des adresses; - cartes artisanales pour naissances, mariages.
substance «rendre disponible à toutes les personnes handicapées mentale· ment les modèles et les conditions de la vie quotidienne qui soient aussi pro· ches que possible des normes et modè· les de la société en généra!». Par la normalisation. il ne s'agit pas de rendre, par exemple une personne handicapée mentale «normale». mais de lui donner les mêmes possibilités que tout un chacun au sein de la socié· té. Dans le cadre de l'atelier. ces concepts se veulent la ligne directrice générale. Ainsi. toutes les personnes présentes sont appelées à participer à toutes les tâches et travaux proposés. pour cer· tains des moyens auxiliaires qui sont mis en place afin de faciliter la réussite du travail.
Il est important d'utiliser un langage Lors du stage avant l'admission défini· professionnel avec les employés. de tive d'un jeune. le postulant. dans le parler en termes de production, de cadre d'activité journalière ou sous for· rentabilité, de les sensibiliser aux lois me de testing. est évalué. Cette éva· du marché, de la concurrence. Les ta· luation de base tenant compte des as· rifs appliqués aux différents travaux pects cérébraux. moteurs et affectifs correspondent à ceux pratiqués dans le de la personne permet de déterminer commerce et l·industrie. un profil. analysé avec la collaboration de plusieurs spécialistes: physiothéra· Le concept de travail développé à peute, médecin ...• qui permet de faire l'atelier s'attache à ressembler le ressortir les potentialités et les problé· mieux possible à celui d'autres ateliers car il faut donner aux employés la pos· matiques. sibilité de s'identifier aux autres pro· A leur niveau. ces jeunes handicapés participent à tout ce qui peut consti· L'évaluation donne des indications in· fessionnels. tuer le tissu de la vie sociale: les cour· dispensables pour poser les objectifs ses au magasin. des envois à poster, de travail avec la personne concernée, Des concepts des commandes simples à effectuer; et lui permet d'être rapidement opéracomme base de travail les divers aspects du quotidien sont vationnelle dans l'activité proposée, acti· lorisés et les jeunes sont responsabili· vité facilement maîtrisable par le nou· vel ouvrier et procurant de suite des Le concept institutionnel s'imprègne sés. satisfactions. la réussite. des notions de normalisation, d'inté· Les maîtres socio·professionnels ne Les horaires de travail correspondent gration. de participation et surtout de sont pas perçus comme des contremaî· à ceux en vigueur dans le privé soit de la valorisation du rôle social de la pero tres, mais jouent plutôt un rôle de co· 08 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à sonne handicapée. Ces notions impli· ordinateur. Ils fixent des objectifs pour 17 h 15, cinq jours par semaine. avec quent la reconnaissance de certaines chacun et se donnent un temps précis cinq semaines de vacances. Certains valeurs fondamentales et reconnues à d'évaluation. Des réajustements sont opérés régulièrement. Une fois par an· horaires sont toutefois aménagés en la personne handicapée, notamment: fonction de l'heure d'arrivée des trans· - le droit au travail ou à l'occupation née. un bilan est dressé en présence des parents, des spécialistes, des mé· ports publics afin d'éviter une attente (travail productif ou non. en fonc· decins, des responsables d'atelier et inutile. Les besoins de la personne ap· tion des possibilités de chaque pero bien sûr de la personne concernée. paraissent bien comme essentiels dans sonne) ; l'élaboration de son programme. - la liberté et le libre choix pour au· L'équipe d'accompagnement n'a pas tant qu'i1s ne soient pas contradic· droit à l'erreur. car trop souvent les La gamme des travaux présentés se toires, à une vie en communauté ou personnes défavorisées paient des fac· veut technique, diversifiée et d'utilité à une discipline collective et qu'i1s tures salées par manque de connais· artisanale ou industrielle. Elle se divi· ne mettent pas en danger leur inté· sances ou de professionnalisme de la se en travaux de sous-traitance et de grité personnelle ou celle des au· part de personnes dites «responsa' fabrication propre, entre autres: bles» ... tres; _ fabrication d'attaches de vignes, de - le droit à une vie affective et socio· tomates, de framboisiers; Marie-France Vouillol culturelle; - travaux de sous-traitance avec une - le droit à une formation de base et entreprise de la place (Cottet Elec· à une formation continue. tronique) comprenant des opéra· tions sur des câbles et sur des car· Le principe de la «Valorisation du rôle • Nos remerciements à M. Bernard Gay pour sa coopération. socia!» défini par Bengt Nirje veut en tes électroniques;
Bibliographie commentée (Documents disponibles à l'IRDP - 43. Faubourg de l'Hôpital, 2000 Neuchâtel GUILLEMARD. Jean-Claude. BRUNELLE. L. _ A l'ombre de l'égalisation des chances: l'éducation spécialisée. - Paris: Delagrave. 1988. - 79 p. - 24 cm. - (Enseigner à l'école élémentaire).
Y'Ie troisièllle partie mérite grande alten· A méditer daflS ce temps de mutation. de lion: la flm/w.tioll des maîtres, initiale et recherc/le et de réformes. cOlltinue. la psychologie scotaire sous tonies M. Coulet ses furmes. sont des facleurs inconlestables de l'égalisatiun des chances. MATfER, Anne-Marie. - L'école réparatrice:
Tontefois, c'est bien dans l'individualisation esquisse d'une pédagogie spécifique paur les de 1''lScign",,,mt que se trouve le butoir. enfants handicapés menl1lux. - Lausanne: Ed. De nombre.." écrits ont été publiés sur l'éga- L'""cigllant ne peut devenir le précspt"" des sentiers, 1987. - 154 p. - 22 cm. li$alion des chances en éducation. Optio1/ll de chaque élève, ,mais qu'il y renollce et tout de structures, programmes, rnéthodes, s'orga- est perdu. Heureu1J"""nt, its ne r"lOlIc",t Résumé nisellt elltre eUeli pour arriver au but. Leli pas lous; ils sont même assez peu à y renonauteurs de ce livre, s'attac/w.nt au syst'me cer et c'est là la leçon d'opti1nisnle. Cette E'lScignants spécialisés: pour eu" deux gros français, telltent de sitner les diverses réali- ard",te volonté de délllOcratiser l'école n'est problèmes. D'''?le part. O?l admire leurs qua· satiOl" pour en observer la portée et lell limi· pas suffisante. mais eUe est nécessaire. Le lités de cœur et leur dévouement, l1mis on ne tes. nleilleur facteur d'égalisation des chances est leur reconnait pas au fond "?le ide?ltité professioll?leUe. la ?lécessité d'exercer des compédoliC au cœur des ..aitrell. La pédagogie na,lS une première partiel ils décrivent l'éco· cOlllliste à adapler les mitlwdes indiquées t"ICes. D'autre part, les ouestiO/" vi",nent le ordiMire. retracent l'historique de l'école vite, toutes crues, d'ailleurs lIOn dénuées de républicaine de 1789 à nos jours, les lois. par le systè7lle éducatif aux capacités des fOluJement et a"""""lles il faut répondre: à l'esprit da?" lequel elles ~nt été élaborées. les élèves. Aucnn systèvle éducatif ne peut réali· Q1,oi ça sert? Ça coille cOnlbien? Ainsi, à la interprétations, les réalisations... Les conclu· ser l'égalité des chances Sa?1S "'le flm/w.tion difficulté de la tâche, s·ajoutent. s'Î1l1linuent sions s~nt réalistell: . Une expérience pédago- initiale et cOl,tinue qui fasse des maîtres des chez 1''lSeiguant des doules quant à l'utilité gique rotmait t,,,,jours la grande'nr da,,, le uu",ts de l·ÉGALISATION. . du travail. quant à sa propre utilité. codre limité ai, elle se déroule. Dès que les L'ouvrage d'A1I1le-Mv,rie Matler tellte de pril/cipes invoqués, les méthodell utilisées, les créer des liens nouveaux parrni les ensei· structures renouvelées sont généralisées à gllants directemellt intérellsés. !lieur propose l'e/lseigl/ement loul enlier, on retombe da?" une concsption d'""euÙJle '" rapport avec le ta décadence, l'ecltec scolaire et les redoubleconlexte général de l'école, de sou histoire et ..",ts refleurissent de plus belle, . de son organi$ation progressive. La démoflSMai$ te nwt chance n'ellt-il pas un piège? Le tration s'appuie sur lts notiO/IS de I""ps, seeteur du système éducatif spécialisé est d'espace, d'environnement, de communica· tian, si inlporta?lte pou.' les élèves ha?ldica""eptible de rendre à l'égalité des cltancell pés CO""le pour tous les autres. L'action ul.~" certaine cohérence en s'efforçant de cor· térieure est fondée sur des bases qui nger la ","Ichance des ?IIauvais élèves et des pourraie1lt être reconnues C01/t'munes en défi· rnlIIdicapés. C'est l'adaptatiun et l'intégra· lion scolaires. nitive par lous les "lScignants. !lne s'agit ?lullement d'''?1 livre de recettell, Da1ls la seeonde partie. les auteurs analys"û .lUis ava!lt tout la réflexion est .wbilisée. et ce seCteur particulier. la liberté de mise el, pratiqUJ! est laissée à chacun. A côté des projets 'oncernant les ",fonts lell pt"" défavorisés, on voit se développer dell I/auleur i'l1liste "ur l'importance de ta scotaprOjets visant à améliorer l'ensemble du sysrité. sur ce parcours Qui pcul apporter à tème et particulièr,,"ent la prévention: "'l'enfant handicapé un plus pour sa vie ",tié"!QI/eu"nt profession11e~ scolarisation ma· re, un plllS auquel il a droit et Que nolIS 'le ter,lelle, école TUrale. pOUVOl" lui relitser sous aucun prétexte. Résumé
Rt.soNANCKS - Oc:roBRE 1989
I NF ORMATIONS G É N É R ALE S La médecine n'a pas de prise sur le handicap mental, ou si peu. La psychologie se trouve plus à l'aise dans le monde de l'intelligence normale. Mais l'école, elle, a une solution globale à proposer, issue de la vie de la classe, des liens qui se tissent entre l'enseignant et ses élèves, entre les élèves eux-mêmes, dans l'alternance des activités collectives et du travail individuel, dans la quotidienneté partagée. Ainsi, par sa nature même, l'école exerce une action réparatrice sur les difficultés de fonc· tionnement qui font partie du bagage des en-
fants handicapés. Un beau plaidoyer, beaucoup de cœur et l'on verra que les élèves éducables sur le plan pratique (EPP) sont pris en charge avec le respect dû à leur personne.
oui, le but, oui! Mais le moyen d'y parvenir ne paraIt pas être le changement lui-même érigé en principe pédagogique. Au départ, il faut 1. cohérence.
Pas de jargon de spécialistes dans ces pages, pas de subtiles analyses des déficiences spécifiques: du vrai, du vécu.
Souhait final de l'auteur: que le lecteur n'ait pas le sentiment d'avoir fait un séjour en uto. pie. ou tourné en rond comme un voyageur dans le brouillard.
Dans ce livre, l'auteur assigne à la pédagogie la tAche de rendre l'enfant conscient qu'il change dans un monde changeant. La tAche,
P Moser
SPEECHVIEWER Zurich, le 1" mars 1989 - IBM Suisse a annoncé, sous la dénomination d'IBM SpeechViewer, un nouvel outil destiné aw: ortophonistes et logopédistes. Il s'agit d'une carte de traitement vocal installée sur un Système Personne 1/2 IBM et de logiciels qui permettent aw: handicapés de la parole de visualiser les sons qu'ils émettent. Fruit de dix ans de recherches, ce produit prend en compte les expériences faites par des praticiens, qui ont disposé de plusieur~ centaines de prototypes. La plupart des enfants apprennent à parler en imitant le langage de leurs parents. L'essentiel de cet apprentissage se fait pour eux en entendant leurs propres mots et la manière dont ils sont corrigés par leur entourage_ Si l'enfant souffre de troubles de l'ouïe, cette rétroaction doit se faire par le biais d'un autre sens, la vue par exemple.
Offrant une rétroaction immédiate sur écran, le SpeechViewer d'IBM est un outil thérapeutique très intéressant pour le traitement de toutes sortes de troubles de la phonation, tant chez les enfants que les adolescents ou les adultes. Le Système Personne 1/2 capte les sons ou les mots par l'intermédiaire d'un microphone et indique, par exemple, à l'élève quelle est l'intensité de sa voix en gonflant plus ou moins un ballon sur l'écran, ou quelle est la hauteur de celle-ci en faisant grimper ou descendre le degré de température sur un thermomètre. Le sujet peut aussi visualiser une suite de sons sous la forme d'une courbe qu'il s'efforce de rendre identique à une courbe de référence. Ces différents exercices lui permettent de maîtriser progressivement les principales composantes de la parole: hauteur de la voix, intensité, sonorité (voisement), intonation et rythme. L'aspect ludique et motivant de cet ap-
prentissage le rend plus sûr de lui et son langage devient plus affirmé et plus compréhensible. Le responsable pédagogique, en général un orthophoniste ou un logopé· diste, module l'utilisatiou des douze programmes du logiciel selon se. objectifs thérapeutiques. Le degré de complexité peut être défini en fouclion du niveau d'apprentissage. La possibilité d'imprimer les résul· tats permet de contrôler les progrès individuels et de documenter le. dossiers. Le SpeechViewer a été mis au point par le Centre scientifique d'IBM France, à Paris, après dix ans de recherches, dont trois ans d'utilisation effective de plusieurs centaines de proto",pes dans des institutions spécialisées. Les expériences et les suggestions de celles-ci ont é~ prises en compte dans le programme annoncé par IBM. Le SpeechViewer est disponible, entre autres langnes, en français, aile· mand, anglais et italien. Il est vendu directement par LBM Suisse. Son prix est de l'ordre de 2000 francs. Il nécessite l'utilisation d'un Système Personne 1/2 IBM à bus PC, qui peut être acquis auprès de tout revendeur agréé de la marque.
PRO INFIRMIS Au service de la personne handicapée en 1988
Demande croissante de prestations Hn 1988 Pro Infirmis a accru son offre en 'matière de services. Si J'organisation enregistre une augmentation sensible des demandes auprès de ses services régionaux de conseil, elle est confrontée à une baisse de ses moyens financiers propres. Le rapport annuel 1988 de Pro Infirmis qui vient de paraître donne une vue d'ensemble du travail réalisé par l'institution et ses associations membres en vue d'améliorer la qualité de vie des personnes handicapées. I:n 1988, Pro Infirmis a connu un changement à sa tête: après Il années d'engagement sans raille, M. Ernst Brugger, ancien conseiller fédérai, a quitté la présidence de l'organisation. C'est de nouveau un ancien membre du Conseil rédéral, Monsieur Leon Schlumpf, qui a été élu à la tè'" de notre organisation. Les objectifs demeurent toutefois les mêmes: dans la mesure de leurs moyens et possibilités, les personnes handicapées doivent pouvoir participer à la ~e de notre société. Les 48 services régionaux de conseil de Pro Infirmis ont enregistré des demandes de plus de 600 nouvelles personnes - un signe qu'un nombre toujours plus grand de personnes handicapées et leurs proches surmontent leurs scrupules et leur gêne pour solliciter l'aide de Pro Infirmis. Avec plus de 13000 demandes de renseignements traitées chaque année, Pro Infirmis de~ent en quelque sorte un . Il h POur les questions relatives au handicap.
Cinq nouveaux services de transport En 1988, Pro Infirmis a mis l'accent sur la mobiHtè de la personne handicapée, comme condItion à une vie sociale active et autonome. La campagne 1988 d'appels de fonds au puRF1l0NANCES .
RÉSONANCES . OCIOBRE 1989
tion adaptée aux handicapés et œuvre à la mise sur pied des services d'aides à domicile.
Les personnes handicapées mentales ont droit à plus d'autonomie Ce qui vaut pour les personnes handicapées physiques vaut aussi par principe pour les personnes handicapées mentales: si elles le souhaitent et si leurs capacités le lenr permetten~ elles doivent avoir la possibilité de vivre avec une autonomie accrue et d'une manière indépendante. Pro Infirmis aide la personne handicapée mentale à réaliser cette aspiration en développant la formation continue pour adultes et ses 4C cours d'introduction à la vie domestique., ces derniers limités pour l'instant à la Suisse alémanique. Les deux projets ont été menés à bien avec succès. blic, placée sous le thème . Mobilité et handicap» a entraîné une augmentation sensible des demandes de subvention pour la création de nouveaux services de transport. Cinq nouveaux services de transport ont été mis sur pied à Baden, Coire, Schaffhouse, Stans et Zoug; en Suisse romande, les services similaires ont été considérablement développés, comme à Fribourg. Pro Infirmis apporte son soutien financier durant la phase de lancement jusqu'à la mise en place des subventions. Pro Infirmis ne conçoit l'existence de services spéciaux de transports en faveur de la person· ne handicapée que comme complément aux transports publics; pour parvenir à une véritable intégration de la personne handicapée, il reste indispensable que l'accès aux transports publics existants soit amélioré. Dans le domaine de l'habitat également, Pro Infirmis cherche à obtenir une meilleure intégration de la personne handicapée et à promouvoir son autonomie. Pro Infirmis apporte son soutien au centre suisse pour la construc-
La formation continue des adultes handicapés mentaux est désormais en place ou en cours d'organisation dans tous les cantons. Depuis le lancement du projet en 1983, plus de 800 cours ont été suivis par 5000 participants. Le choix des cours s'est parallèlement passablement élargi: des cours d'échecs, d'astronomie et d'informatique figurent au programme parallèlement à la culture générale, la cuisine, le budget, la musique ou le théâtre. L'intégration de ces cours à l'offre globale de l'éducation pour adultes (Universités populaires, Ecolesclubs Migros, Centres de loisirs Coop, etc_j, déjà effective dans certains cantons, reste l'objectif de PRO INFIRMIS pour les années à venir.
Succès de la pièce «Füür und Flamme» Après deux années de tournée en Suisse alémanique, le rideau est tombé pour la dernière fois sur les acteurs de la pièce • Füür und Flamme •. Créée à l'instigation de PRO INFIRMIS et de la CROIX-ROUGE SUISSE, cette expérience avait pour objectif de sensibili-
ser les jeunes aux besoins et aux problèmes des personnes handicapées, les confronter à leur attitude vis-à-vis de ces dernières et favoriser les contacts entre personnes handicapées et valides_ Les réactions du public, les observations des acteurs mais aussi une enquête menée auprès des élèves des écoles ayant assisté au spectacle révèlent que les attentes des initiateurs du projet ont été atteintes dans une large mesure, 45 000 personnes ont vu la pièce au cours de 232 représentations.
Moyens auxiliaires: pour une plus grande intégration sociale En matière de politique sociale, dans le cadre de la révision de l'Ordonnance sur les moyens auxiliaires, Pro lnfirmis a demandé que soit
élargie la liste des moyens auxiliaires, afin de faciliter l'intégration de la personne concernée dans la vie sociale. Obtenir que la personne handicapée soit associée aux délibérations et aux décisions sur le plan de la législation fédérale constitue toujours une revendication de Pro Infirmis. Une structure d'information et de coordination pour les questions liées au handicap, au nivau fédéral, dont la création était réclamée depuis des années par les organisations privées d'aide à la personne handicapée, a été mise en place et a commencé ses activités en avril 1989.
Recul des moyens de financement propres Au cours des dix dernières années, le budget annuel de Pro Infirmis est passé de 15 à 27
millions de francs, soit une augmentation de 80 %. En 1988, 18,3 millions ont été .investis dans les activités de conseil et d'accompagne. ment de la personne handicapée. 2,1 millions ont été versés sous forme d'aide financière directe à des personnes handicapées confron. tées à des situations urgentes. PRO lNFIRMIS doit faire face au double pro. blème d'une augmentation du travail et des services assurés et d'un recul sensible des dons du public_ Les dons et legs à eux seuls ont reculé de 24 %, passant de 5,1 à 3,87 millions de francs et le produit de la vente de cartes avec un résultat net de 3,15 millions, a enre: gistré une baisse de 10 % en 1987. Il en a résulté un déficit de 1,78 million de francs, qui a pu être couvert par les réserves propres de l'institution.
MEUBLES + FABRIQUE DE MEUBLES
Gertschen: Srig (028 / 22 11 65)
Martigny (026 / 222794)
Sion (027 / 31 2885)
Naters (028 / 22 11 65)
MODALITES
Colombie: enseignants victimes de violations des droits de l'homme
II sCI a demandé aux paltlclpants de léahsel, pal le blillS de la Vldco, une ŒUVle de fi ctIOn (spot publicitaire, clip, film d'animation) ou un rcpor~1gc Sil" le thème de la PLEINE FORME. Les réalisations seront réparties en deux catégories d'âge (12-15 ans et 16-20 ans).
DATES
De janvier 1986 à fin mars 1989, 99 enseignants ont été assassinés et 12 ont disparu. Durant les deux dernières années, plus de 600 enseignants ont reçu des menaces de mort et ont été contraints de quitter la région. Amnesil' International est persuadé que la plupart des assassinats politiques et des disparitions est l'œuvre des forces armées colombiennes ou de groupes paramilitaires opérant sous les ordres de l'armée ou avec son consentement. Les groupes paramilitaires agissent avec une grande liberté et jouissent de la protection de citoyens de grande influence et même d'autorités. Le gouvernement civil n'entreprend quasiment rien pour prévenir les violations des droits de l'homme perpétrés par les militaires et les groupes paramilitaires ou pour protéger ceux dont la vie est menacée,
radoxalemen~ il détient le record de la violence en Amérique du Sud. Mille personnes y sont assassinées chaque année, mille autres y di" paraissent. La grande partie des victimes sont des personnes menant une activité politique ou syndicale. Mais désormais, toute personne s'impliquant d'une manière ou d'une autre dans une activité de réforme sociale est en danger_ Les paysans, les syndicalistes, les juristes, les prêtres, les défenseurs des droits de l'homme et les enseignants paient très cher leur lutte pour une société plus juste.
La violence et la répression envers les enseignants ont pour causes leur engagement dans le travail communautaire, leurs activités syndicales et politiques, ou encore leur appartenance à des mouvements de défense des droits de l'homme.
Si vous désirez manifester votre solidarité enUne vague de violence sans précédent déferle sur la Colombie depuis quelques années. Ce pays est officiellement une démocratie. Or, pa-
vers vos collègues colombiens, écrivez aux adresses ci-dessous, en exprimant votre inquiétude au 'sujet des nombreux enseignants ayant
fait l'objet d'assassinats, de disparitions ou ayant reçu des menaces de mort. Demandel également que des enquêtes soient entreprises, qu'elles soient conduites de façon impartiale el que les résultats soient rendus publics. Merci de votre soutien,
Amnesty internatioual
DII 1" novemb,'c 1989 au 15 avril 1990 sc déroulera le concours Vidéo-Clip Pleine Porme~~, Proposée par les ligucs valaisannes contre les toxicomanies, le cancer, la tuberculose et les maladies pulmonaires, cette action esL patronnée IJar les Départements de l'inslnlction et de la santé publiques du canton du Valais. 1{
- sensibiliser les adolescents aux différents aspects (physiqucs. psychologiques. sociaux) de la santé, afin de les aider â mieux gél'cr leur santé ail quotidien : - diffuser à travers les réalisations des jeunes, des messages de S<Ulté dans le milieu scolaire et da ilS le public, - donner l'occasion aux éH.wes d'apprendre à maîtriser le langage audio-visucl. dc la conception du scénario il l'élaboration du produit fini.
L'appui des enseignants intéressés par cette action sera indispensable il son bon dé~ rOillement. Dans l'idéal. il faudrait quc, dans chaque établissement secondaire du canton, une 011 plusielll's personnes collaborent au projet. Il s'agira ava nt tout de motiver les élèves à s'inscrire, puis de suivl'e l'évolution de leur travail et de les aider à trouver des solutions en cas de difficultés. Les personnes intéressées peuvent prendre contact avec M, Daniel Cordonie!', Ligue valaisanne contre les toxicomanies, CP 550, 1951 Sioll. tél. 027/232915.
Groupe de Martigny
Adresses Senor Presidente Virgilo Barco Presidente de la Republica Palacio de Narino Bogola D.E. COLOMBIA Senor Manuel Francisco Becerra Ministro de Educacion Ministerio de Educacion Avenida Eldorado - CAN Of. 501 Bogola D.E. COLOMBIA KÉSONANCBS
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14, av. du Midi - Tél. (027) 22 52 72 Gérance: Bertrand Marty
1950 SION
·ouer ce nouveau rôle. l'Action de Carême. avec Pain pour le
~~~;h!in. Swissaid et ~elvetas fonde dans les alll~ées 1970 une Commu·
De la culpabilisation à la solidarité dans un monde interdépendant
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nauté de travail chargee de prendre posltlOn et d mterv~mr s~ r !-D.us les dossiers: politiques, économiques. financler~. cu lt.urel~ ou le~ mtérets du liers.monde sont en jeu. Cette Communauté ~e travail ~ ~lgna.le sur la è e politique suisse par de nombreuses pflseS de pOSitIOn. mterven~;5 pétitions. La dernière en date est celle -polir commerce :;uiioble•. la prochaine serd lancée le 10 octobre 1989 et concernera If'lt deite dit tiers m~l/de,,.
Un objectif ambitieux qui nécessite informations et matériel pédagogi· que. C'est ici que le Service Ecole tiers monde: aimerait jouer son rôle en donnant des moyens aux enseignants d'aborder l'éducation au développement par des animations. des dossiers, des montages audiovisuels, des jeux pédagogiques.
WI
L'Action de Carême a changé: préoccupée au début essentiellement de soutien à la mission, elle a elargl ses hOrIZons par les OrientatIOns SUIvantes: _ conception large. moins ethnocentrique de la mission; _ préoccupation pour les problèmes de développement. d'éducation au développement, de politique du développement:
Les Suisses sont généreux: ils versent chaque année prés de 150 millions de frants (1) aux organisations d'entraide pour la coopération au développement. Pourtant d'aucuns constatent que ces millions ne suffisent pas à <réer un monde plus équitable. Que faut-il donc faire pour combler le fossé Nord-Sud? De nombreuses organisations d'entraide se posent cette question. Charles Ridoré, coUaborateur d'Adion de Carême a .. nsulté les archives de cette organisation. Il nous livre ses ..nstats: en quelques décennies, la perception du monde a sensiblement changé; les actions pour un monde plus équitable ont, eUes aussi, évolué. Les textes sont révélateurs. Par quels messages interpelle·t·on le public dans les années 1960·19701
SEUL CELUI QUI PARTAGE AVEC SON FRÈRE MÉRITE LE NOM DE CHRÉTIEN. La honte du monde moderne est cette ceinture noire des pays en voie de développement qui sont synonymes de pauvreté, de faim, d'analphabétisme, de maladie et de mortalité précoce. Les catholiques ."leses ont pris conscience de leur devoir de partage
et leurs sacrifices leur permetlenl de témoigner en face du lIwnde de leur volonté de travailler à l'expansùm du Royaume de Di." et au développement de l'Eglise tant dU1M leurs pays que daiM les régi01M qui ont besoin d'aide. Dans les deux premiers textes, le discours est culpabilisant. Les inter· pellations imputent une faute au récepteur du message. Elles tendent à créer chez lui un sentiment de responsabilité personnelle, de malaise, de honte pour une action qu'il a accomplie ou omis d'accomplir. Le troisième message est de q-pe caritatif et missionnaire. Il fait appel à l'identité chrétienne du récepteur pour l'inciter d'une part au zèle missionnaire, d'autre pari à la charité chrétienne aussi bien sous sa forme matérielle: partage, don, aumône ... que sous sa forme spirituelle d'amour du prochain. Sur le plan quantitatif, il faut relever que le deuxième q-pe de message est de loin le plus fréquent. L'évolution la plus significative de l'organi· sation est donc le passage d'une orientation caritative à une approche qui privilégie l'ouverture au monde et la solidarité. Dès les années 1980, le ton change. Le calendrier 1988 a pour titre: «Créer des liens». En voici un extrait:
Quels liens? Une toile d'araignée, les liens entre la Suisse et le tiers·monde! Corn· merciaux, économiques, culturels, financiers, humanitaires. Des hommes d'affaires, des diplomates, des missionnaires, des banquiers, des touris·
tes, des coopérants suisses vivent dans le tiers-monde ou le sillonnent. Des citoyens du tiers monde vivent aussi chez nous ou ne font que pas· ser. D'évolt~tion est favorisée par trois fadeurs principaux:
L'ÉMERGENCE DU TIERS MONDE. Dès les années 60, la décolonisalion en Afrique remet le tierS-illOud. et ses problèmes au centre des préoccupatious. Le groupe des pag, fLan-alignés se renforce el fail entendre sa voix. Les analyses sodo· politiques et socio·éCon01niqnes dl! moude se m"ltiplient avec la 111011· tée des mouvements lier~' mondistes. Une situation qui engendre ?lI1 changem.nt d'attitudes au sein de l'Eglise. Les thèmes de j'Mli.e el de solidarité sont de pllM en plus tréquent. daiM les doc"",ell!' dilction de Carême. Les lexies suivant. le con fil'ment:
Se libérer pour devenir solidaires Un des moyens d'information de masse pour transmettre ce q-pe de message est le calendrier qui suscite périodiquement un débat passionné au sein de l'Eglise et dans la société. La préoccupation spirituelle et missionnaire des débuts n'est pas abandonnée, mais elle est progressi· vement intégrée dans une vision plus large s'efforçant, comme l'exprime un slogan, , de tenir comple de lout /10",,,,e et de tout l'homme •. LIBÉRER L'HOMME. L'action dans le tiers·monde de l'organisation évolue elle aussi. On passe progressivement de projets purement missionnaires à des projets de développement. La Charte daus ce domaine que l'action ne doit pas se limiter à des interventions isolées, mais prendre en considération le contexte global «pour y libérer les forces des individus el des groupes
_ choix des projets de développement qui s'intègrent dans des contextes plus globaux: _ analyse des stlllctures et mécanismes internationaux qui conditionnent le développement: _ prise en compte de la dimension culturelle du développement. Un domaine interpelle plus particulièrement les enseignants: c'est l'édu· cation au développement. Une préoccupation également présente dans les plans d'études du cycle d'orientation du Valais: géographie: «intéresser l'élève affectivement au mode d'existence, aux wnditions de vie d'autres communautés que la sienne et, par là, contribuer à ulle compréhension toujours meilleure entre les peuples)).
Pour en savoir plus, vous pouvez commander le catalogue du matériel pédagogique (prix Fr. 5.-) au Service Ecole tiers monde, Epinettes 10, 1007 Lausanne.
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Il s'agit de soutenir les efforts des groupes de populations les plus défavorisés et les plus opprimés même si les chrétiens y sont minoritai· res. AGIR ICI ET LÀ·BAS. L'Action de Carême comme la plupart des organisations d'entraide, prend progressivement conscience que les situations d'injustice au Sud sont souvent conditionnées par des facteurs situés au Nord, donc hora d'atteinte des acteurs du Sud. L'Action de Carême commence à jouer ici le rôle de voix des «sans voix)). La prise de conscience de la dimension politique et l'engagement en Suisse même sur des thèmes touchant la politique du développement ne va pas sans heurts: certsin.' préféreraient voir l'Eglise se cantonner dans un domaine purement spi' rituel. RF.soNANCES - OCTOBRE 1989
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COMPTE-RENDU DU SÉMINAIRE ÉCOLE, ÉCONOMIE, CARRIÈRES ... Et les femmes dans tout ça?
ECOLE & ECONOMIE • •~-::J ORDP ----::-------:::-----:--=-Rue Gravelone 5
1950 SION
Le femmes ne sont-clles pas parfois respon-
~Ies de ce préjugé? En effet, des femmes à ~i l'on a offert des postes intéressants, ne les q fusent-elles pas par manque de confiance en
~~i et d'ambition'!
La promotion: trois entrées STÉPHANE DAYER
Les femmes dans 1'économie
tél. prof. 027 /2 1 6286 - 216290 tél. privé 027 / 81 13 92
M~
R. Crausaz, conseillère d'Etat, Département des travaux publics, Fribourg
Société et valeurs NoLre société semble tiraillée cntre un idéal qui la verrai t composée d'individus bien formés dans leur art, épanouis par leur milieu familial eL respectueux les uns des autres, voire généreux, et le mbleau moins idyllique qu'offre la réalité_ Selon Madame Crausaz, notre société croit de moins en moins dans les valeurs représentées par ses institutions. Nombreux sont ceux qui dansent autour du veau d'or, sans plus se référer à ce qui donne dignité à l'homme. L'individualisme aboutit à une préoccupation exclusive pOLIr la réussite personnelle qui voit automatiquement l'autre comme concurrent et qui ne recule devant auculi moyen, fût-il le résulmt d'abus scieutifiques_ Du m~me coup, l'identité collective s'effrite et les facteurs qui ont favorisé J'épanouissement personnel menacent la société de désintégration et l'homme d'un isolement mortifère .
Qu'attendre des femmes? POLIr participer davantage à la vie politique, économique. sociale et culturelle, les remmes qui sont conscientes de leur potentialité n'ont pas seulement à faire admettre leur désir, mais aussi à apprendre à connaître et à maîtriser les réalités de la société dans laquelle elles veulent agir. Se former, plutôt que recevoir une fonnation La nécessité d'acquérir un bagage profession-
nel n'est plus à démontrer. Mais il reste la tendance de la femme à se sous-estimer, à choisir des études en-dessous de ses capacités ou des filières peu exigentes débouchant sur des situations sociales médiocres. 1\ convient de réagi r face à une conception traditionnelle de la société fondée sur la bipolarité (masculin/féminin)_
base et des conditions familiales et sociales qui permettraient de ne jamais qui tter sa profession.
«Se sentir bien dans sa peau»
Le bo nheur n'est pas qu 'une question de titre. de carri ère ou de salaire. Se connaître, connaîPeu de femmes au sommet de la pyramide tre ses potentialités et se sentir bien sont essentiels. Une femme qui arrive à la fin de la Régulièrement les mêmes raisons sont invopériode d'éducation de ses enfants peut être quées pour expliquer le nombre réduit de habitée par te sentiment de Il ne plus avoir la - femmes dans les postes à responsabilité: main ») pour l'exercice de sa profession, d'avoir - peu de formation de base; des connaissances deve nues caduques et d'être - fréquentes malad ies, dont la maternité; dépassée par les nouvelles technologies et en- - inconstance due au mariage et à la maternifin de manquer d'expérience. A ce point, la té; formation continue avec des plans d'études - peu d'ambition des femmes qui se complai· se nt dans des rôles subalternes; sou ples doit pouvoir lui permettre de se recy- passivité des femmes qui constituent une cler, de progresser et favoriser sa réinsertion. merveilleuse main-d'œuvre d'appoint. Certes l'idéal reste une bonne formation de
LE TEMPS PARTlEL À LA COTE Part des travailleurs occupés à temps paliiel à fin mars 1988 (en ~)
pose:
_ des canaux d'information destinés aux femmes; _ des «réseaux» de promotion 311 sein des firmes et des ad ministrations; _ une sensibilisation des hommes à la réalité des femmes et à l'apport d'une collaboration féminine; _ de la solidarité entre les femmes; _ la chance offerte, à qualification égale, à ta femme d'être engagée; _ la mobilité au sein des entreprises et de l'administration; _ le développement de la formation permanente.
Pour réussir, cette politique a besoin d'un répondant dans l'entreprise qui devra :
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- offrir un vaste choix de formation ; - prévoir la formation pendant les heures de travail; - assurer une «permanence») à laquelle toute femme puisse s'adresser tant pour des questions techniques que personnelles; - faire déboucher la formation sur de nouvelles possibilités de carrière; - adapter l'organisation du travail de manière à tenir compte des nouvelles compétences acquises par les collaboratrices,
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Secteur 2
Secteur 3
Sans agriculture Secteur 2: industrie, industrie manufacturière Secteur 3: services
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Ces mux atteignent des records dans 56,6 ~ 46,3 ~
- l'enseignement et la recherche: - l'administration publique:
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Mais pour des postes à responsabilité, il fai l encore l'objet de préjugés malsains. RÉSONANCES - OCTOBRE 1989
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IDÉES
Li vres, guides et conseils à l'OROP-environnement
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!out ~e travail sur soi se double de la capacité 3, depasser le senti ment de culpabilité (l «.3?andon» du foyen»), à voi l' les aspects r.0SI~lfs. que sont l'épanouissement personnel, ~nflchl ssemen t du couple, l'avantage finanCier, entre autres.
Rî:SüNANŒS - ocroBHF. 1989
--.... LE COiN
L'automne est là_ Profitez-en pour ramaSfier les graines des arbres. Si VOliS faites des semis. VOliS au rez le plaisir de les voir grandir cn classe.
- l'initiative personnelle; - la curiosité, de la soif d'apprendre et d'innover, de la capacité de remise en question; la confiance en soi et de l'endurance- la capacité d'opérer des choix abstraits de l'esprit de synthèse, de l'aisance dan; les rapports sociaux' - ta capacité de S'imposer,
Certains préconisent de fixer des quotas concernant notamment la propOition de femmes dans l'emploi. Ce moyen utile pour augmenwr la faible participation des femmes peut
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Femmes
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Pour la femme, le travail personnel visera le développement de:
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La promotion des femmes ne se fera pas sans une politique générale du personnel qui sup-
aussi aller à fin contraire. En effet, pour Madame Crausaz, si le «réservoir» de femmes qualifiées est insuffisant, promouvoir à tout prix des femmes dessert les objectifs. Le travail en équipe semble aussi propice à la réinsertion de la femme qui du fait de J'indépendance dont elle a joui dans l'organisation de la vie domestique peut appréhender de se retrouver dans une hi érarchie_ Le travail à temps partiel peut offrir des solutions aux femmes qui veulent exercer une activité professionnelle_ Globalement, il jouit d'une opinion favorable et a tendance à augmenter, surtout pour des fonctions subalternes,
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INFORMATIONS CULTURELLES
~-----E,spoirs,---------'" REVUE LI'ITERAIRE VALAISANNE ESPOIRS, revue littéraire valaisanne entièrement bilingue, a vu le jour très modestement. En effet les premiers numéros en ont été tapés à la machine puis photocopiés. Mais, devant l'intérêt rencontré auprès du public et de la presse, nous avons tout mis en œuvre afin d'offrir une revue qui réponde à lafois à l'attente des auteurs et à celle des lecteurs. Même s'il reste encore bien des points à améliorer, nous sommes cependant fiers de pouvoir vous présenter aujourd'hui le premier numéro entièrement traité par traitement de texte et logiciel de mise en page. La maquette, préparée par EDIT Valais, Isenmann et Blanc, a été ensuite confiée aux bons soins de l'Imprimerie Pillet SA à Martigny. De plus, nous avons mis en place un service de secrétariat, chargé de la gestion et du service aux lecteurs. Une équipe rédactionnelle se préoccupera à l'avenir du choix des textes littéraires, de la traduction de ces textes et de la correction dactylographique. La parution du numéro 5 coïncide avec les manifestations en l'honneur de S. C. Bille en Valais. C'est pourquoi il est entièrement consacré à cette poétesse. Le tirage en est de 800 exemplaires, Rédacteur en chef: Robert Steiner-Isenman CP 20 - 3965 Chippis
Les métiers du bois 7 films de Jacqueline Veuve • • • • • • •
Marcellin Babey, tourneur sur bois Les frères Bapst, charpentiers Joseph Doutaz & Olivier Veuve, tavillonneurs Claude Lebet, luthier Michel Marletaz, boisselier François Pemet, scieurlsculpteur Armand Rnuiller, fabricant de luges
Le Service Ecole Tiers Monde (é3m) propose ... pour approfondir et élargir l'animation de David M'VouloUMulou:
DES DOSSIERS PÉDAGOGIQUES Collection "Dis-moi comment ils vivent...» , éd. é3m, UNICEF et Déclaration de Berne. Chaque dossier accompagne un lzvre, également disponible en série de classe. Li/Ires: Le père de Jafla, La mère de Jafla Hugh Lewin et Lisa Cooper, éd. Centurion Jeunesse, Paris, 1982. Ces deux albums illustrés constituent un tout. Un petit Africain y présente son père et sa mère, dans un langage simple adapté à la sen· sibilité des cnfant.. de 4 à 7 ans. (Fr. 15.60 les deu, albums). Dossier: Le père et la mère de Jafla Il s'adresse aux enfants des classes enfantines et des premières années primaires (4 à 7 ans), Sa brève introduction très concrète est suivie de deux parties intitulées .La mère de Jafla. et.Le père de JafUl». Un chapitre particulier est consacré à l'eait et au bow, deux élément.. d'importance vitale pour l'Afrique. Ce dossier propose aussi un grand choix d'activités et un ieu en couleur . Mimicracra •. (Fr. 13.-) Lil!Te: Quatre milliards de visages p, Spier, éd. Ecole des Loisirs, 1981. Images présentant des humains du monde entier. (Fr. 20,90).
D088ier: Quatre milliards de visages Il permet de traiter l'un des thèmes prévus dans le plan d'études de 3' année .Gens d'ici.
Un village afrieain
à eonstru.:i.-e
les chant.., les contes, les proverbes, l'habit, les métiers traditionnels, les outils, la littérature, les tetes, les rites et coutumes_ Le groupe se compose de 13 artistes africains. Son répertoire est basé sur les thèmes du folklore authentique congolais.
Depuis sa création, le groupe a déjà effectué plusieurs tournées en Afrique, en Europe et en Amérique.
Composition dit groupe: 13 personnes, 4 musiciens, 4 danseurs, 4 danseuses, 1 griot poète.
Direction artwtique: David M'Voutoukoulou. gens d'ajJIeurs ~, en mettant l'accent sur le respect d'autrui et la tolérance. (Fr. 14.-).
Livre: Muraho. Visitons la famille Sibomana III. de K. Lutz, texte de Chr. Lutz, éd. du Soc. 1979. ' Le lecteur est en visite toute une journée dans
une famille africaine du Rwanda. (Fr. 17.60).
Dossier: Muraho. Visitons la famille Sibomana Informations pour l'enseignant et suggestions pour les élèves des trois premières années sco-
laires: bricolages, recettes, chansons, jeux. (Fr, 8,- ).
Réalisation: Jacqueline Veuve Caméra: Hugues Ryffel Montage: Edwige Othsenbein Son: Luc Yersin/Pierre-André Luthy Producleur exécutif: Jean-Marc Hencho, Produclion: Aquariu8 film TV Suisse Rnmande La Sept, Paris
Le Ballet Libota Le Ballet Libota a été créé en 1982 à Paris.
LIBOTA signifie famille, union, regroupement en lingala, une des langnes parlées principale· ment à Kinshasha et à Brazzaville.
Durée: 30 minutes, 16 mm, touleurs. Version française, sous-titfll allemand, v.i. Musique de et interprétée par André Daniel Meylani. Distribution pour la Suisse: Verleih Zoom - Film + Videoverleih · Jungs!rasse 9 - 8050 Zurich - Th!. (01) 302 02 01.
Le Ballet Libota a pour but de sauvegarder,
de revaloriser le patrimoine culturel congolais et ce qui touche à tous les domaines de la vie quotidienne en Afrique centrale: la musique,
RtsoN~cES - OCTOBRE 1989
Chorégraphie: David M'Voutoukoulou, Dieu· donné Loussakoumounou et Jean-Marie Koum· bou.
Dimcllsions de la scèlle: ouverture 12 m; profondeur 10 m, Les artistes dausent pieds uus; pour éviter les le tapis doit être en bon éta~ sinon, un tapis de scène est nécessaire.
CIOlIli,
Loges: à proximité de la scène, permettant aux artistes de se changer; prévoir également des miroirs, de l'eau (pour le maquillage), des tables et des chaises. Sonorisation: prévoir 5 micros: 1 micro eu coulisse (intervention des chœurs); 3 micros en fond de scène (pour les percussionnistes) ; 1 micro à l'angle de la scène (pour le griot poète).
Accessoires: prévoir 3 chaises pour les musiciens et un chauffage électrique portatif pour chauffer les tam·tam.
Durée de répétition: dans la salle du spectacle, 2 heures euviron avec la présence des techniciens d'éclairage et de son.
Mascarade et première
LES TRÉTEAUX DU PARVIS dressés à Saint-Maurice pour une étrange nuit...
Le jeune châtelain Gregory a invité plusieu~ am is - plus ou moins intimes - dont le célè· bre romancier policier Bryce. Celui-ci ne "'rit pas en histoires de crimes et de mystères, 1 tel point, qu'une atmosphère de nervosité an· goissée se crée parmi les invités. Soudain, l'événement tragiqne le plus inattendu et le plus inexplicable se produi~ Gregory ... Mai. vous révéler la suite, serait «crimineh> .. . Les comédiens Saint-Mauriards vous inviten~ chers collègues, à venir la dcviner. Ils vous proposent une énigme; il vous faudra donc agiter (( vos cellules grises)), réfléchir, soupeser les pl'obabilités, échafauder des solutions. Leur but: partager avec VallS une étrange nuit et vous faire découvrir le plaisir du frisson,
Chmti.1I.8.
Elles et ils roulent avec bonheur leur bosse de comédiens amateurs depuis 5 ans dans le Cha· biais. Elles et ils: les membres du groupe théâtral de Saint·Maurice. Née de l'enthousiasme d'un petit groupe d'amoureux du théâtre, cette troupe compte actueliement une trentaine de membres dont un petit tiers d'enseignants. Ils ont fait leurs premiers pas sur scène en 1985, dans une pièce de R. LAMOUREUX, essai concluant sans trop de bosses et de tré· buchements. Le succès de leur première saison théâtrale les pousse à récidiver. En 1986 ils montent 2 pièces en 1 acte de G. FEYDAU puis l'année suivante une comédie fort connue «j'y suis... j'y reste. qui fait l'unanimité de leur public. Parallèlemen~ ce groupe dynamique fait appel aux services de la talentueuse comédienne Anne Theurillat. Pendant 2 saisons, elle va essayer de les initier à cet art difficile du théâtre auquel ils aspirent tous.
Chacun va donc travailler son expression propre dans le sens d'un affinement et d'un meilleur contrôle, en disposant progressivement des outils qui lui permettent une plus grande liberté de jeu, d'action et d'émotion. L'année 1988 marque un changement de cap dans la politique de choix des 'lréteaux du Parvis. Le comité de lecture opte en effet pour un gros morceau, le rendez-vous de Senlis d'ANOUILH. La rumeur publique semble affir· mer qu'ils ont su tirer leur épingle de cette pièce dense et difficile. Mais parlons maintenant de leur futur et très proche spectacle. En effet, leur cinquième saison va débuter prochainement. Cette année le rideau se lèvera sur une pièce d'aventures de H·I YOUG adaptée par P. Chambard et Marcel Dubois L'ETRANGE NUIT DE ROCKLAND - L'action se déroule
un soir de tempête dans un vieux manoir sur l'Ile désertique de Rockland au large des côtes anglaises.
1. Exposition
Werner Strub Du 5 novembre au 31 décembre 1989, au Manoir de la ville de Martigny Ide 14 h 00 à 18 h 00, tous les jours sauf le lundil.
La diversité et la qualité des ma· nifestations organisées pal' le Théâtre du Dé, à l'occasion de son lor anniversaim, n'est plus à faire. Cette fois·ci. «Coups du Dé 89 .. nous invite à découvrir te monde "Wsœrieux et étonnant du masque de théâtre. "Un but idéal pour une course
I"ES TRÉTEAUX DU PARVIS DE SAINTMAURICE VOILS proposent:
d'automne passionnante, ne le croyez-vous pas?',
L'ÉTRANGE NUIT DE ROCHLAND
L'artiste: Werner Stmb est né à Bâle en 1935.
pièce en 3 actes de H-I YOUNG. Mise en scène de Henri Felber. DATES DES TOURNÉES
7 octobre 1989, 20 h 30 Centre sportif de Saint·Maurice 14 octobre 1989, 20 h 30 Finhaut, salle communale 20 octobre 1989, 20 h 30 Basse·Nendaz, salle du Cycle d'oriention 21 octobre 1989, 20 h 30 Riddes, salle de J'Abeille l! novembre 1989, 20 h 30 Saint·Gingolph, salle polyvalente 18 novembre 1989, 20 h 30 'lroistorrents, salle polyvalente 25 novembre 1989, 20 h 30 Dorénaz, salle de la Rosière 2 décembre 1989, 20 h 30 Vionnaz, salle polyvalente 7 décembre 1989, 20 h 30 Salle ROXY à Saint-Maurice RlÎSoNANcr.s
~n 1959, il découvre les masques d'Amleto Sartori dans une galerie de Genève. Après des premiers essais de masques en cuir. aidé par quelques conseils du même Sartori, il confectionne ses premiers masques pour des théâtres genevois en 1965.
Après avoir travaillé au Théâtre de Carouge comme constructeur de décor de 1965 à 1970, avec Jean·Marc Stehle, il se consacre presque exclusivement au masque. Depuis celte époque, Werner Stmb n'a cessé de voyager à tra· vers toute l'Europe. Ce sont, tour 1 tour Berlin, Salzbourg, Bruxel. tes, Stockholm, Genève Zurich qui accueillent J'artiste. ~ar J'in. termédiaire de grands noms du
Ris()NANC~S . OClQURY. 1989
spectacle comme Horst Sagert, Le développement personnel, ain· novembre prochains, dans te ca· Benno Besson, Strehler, Heyme, si que les envies de la troupe sont dre des manifestations du 10' an· Béjart. Michel Kullmann ... prises en compte dans le choix uiversaire du Théâtre du Dé. (En· Notons encore qu'en 1987, Wer· des spectacles à présenter. De- core eux!) A Sierre, le spectacle ner Stnlb a représenté la Suisse à puis cinq ans. la troupe sierroise se présentera à la Sacoche dès le la Quadriennale de Prague et a a présenté les spectacles sui· 13 octobre 1989. obtenu le prix du fonds littéraire vants: tchèque. LA DEMOISELLE DE TACNA, 3. Le chœur Novantiqua de A Martiguy, Wel'ller Stmb nous du Pénlvien M. Vargas·Liosa: Sion, en collaboration avec la présente des masques réalisés de LA FOLLE DE CHAILLOT, de commission cuturelle de la SPVal, 1979 à 1989 pOUl' des spectacles J'Anglais Michaël Frayn; vous invite à le retrouver pour son de Benno Besson (L'Oiseau vert - DÉLICATE BALANCE, de J'Amé· concert du 22 octobre 1989, à Le Médecin malgl'é lui · Alceste . ricain Edward Albee. J'église d'Hérémence (17 h 00). Homme pour homme) accompa· gnés de dessins et de photos, aiu- Le prochain spectacle est une co· Un concert extrêmement prometsi qu.c des masques «POUR UN médie msse du XIX' siècle du gé· teur, puisque le chœur sédunois, sous la baguette experte de Ber· THEATRE IMAGI NAIRE .. créés niai Alexandre Ostrovski. nard Héritier, pourra compter sur pOUl' l'exposition du musée des OSTROVSKI ... un nom qui paraît la participation exceptionnelle du Arts décoratifs (Lausanne 87/88) tellement exotique. Et pourtant, Collège des cuivres de Suisse ro· auxquels viendront s'<\iouter quel· cet écrivain russe du X1X t siècle, mande, dirigé par André Besan· ques pièces créées pour les deux précurseur du grand Chékov, a çon. expositions de Martigny (1989) et tant de points communs avec Rome (1990). nous, notre vie ici, en Suisse, en La réunion de ces deux ensembles de talent permettra de présenter pleine fin du XX, siècle. 2. A découvrir, Sierre et à Ostrovski éCl'it juste après la libé- un programme des plus capti· Monthey ... ration des serfs. La société est en vants. Parmi d'autres grands pleine mouvance, les rôles de tout noms, Vittoria, Monteverdi, Bar«MÉMOIRES le monde se redéfinissent dans dos, Purcell et Haendel, donne· D'UNE CANAILLE» cette société qui se développe ront à Novantiqua l'occasion de ou avec, pour lois, celles du libre prouver une fois de plus son haut AMALIN> échange et de l'enrichissement niveau, mais aussi sa jeunesse et MALIN ET DEMI personnel. son enthousiasme jamais pris en défaut. De plus, soyons persuadés d'Alexandre Ostrovski, un specta· Ostrovski dépeint précisément ce que le Collège des cuivres de cie réalisé pal' les Compagnons monde-là. Le monde des paysans Suisse romande nous permettra, des arts de Sime dans une adap· devenus fonctionnaires, des nou- de par sa mestria, d'assister à tation et une mise en scène de veaux riches et des nouveaux pau- un ___ mariage musical enchanteur. vres également, des âmes qui Roberto Salomon. s'accrochent à de faux saluts, des Chers collègues, il n'est pas trop La troupe des Compagnons des nouveaux puissants qui testent tard pour réserver votre dimanche arts, qui existe depuis bientôt un leur force. après-midi. Croyez-nous. cela en demi·siècle, travaille depuis cinq vaut la peine! ans sous la direction de Roberto «MÉMOIRE D'UNE CANAILLE , Salomon, metteur en scène aux inaugurera une des nouvelles sai· Etats-Unis et en Amérique centra· les de spectacles dans le flambant le avant son arrivée à Genève, voi· nouveau centre culturel à Monci neuf ans. they, le Crochetan, les 10 et 11
I N FO RMATIONS OFFICIELLES DIP COMMUNIQUE
BRIANCHON 1899 . 1979
1) Nominations
Jean-Paul Gillioz
Dans sa séance du 24 mai 1989 le Conseil d'Etat a nommé deux nouveaux a~lmatt:.urs en éducation physiqu.e dont vous decouvnrez le curriculum vitae CI-dessous.
Chenarlier 1872 Troistorrenls 'Illléphone 025 1 77 20 93
Le DIP profile de l'occasion pour adresser ses
Catalogue officiel: ouvrages de 200 pages comportant la reproduction de toutes les œuvres exposées Fr. 40.Cartes pos/ates, livres d'art. affiches. posters: en vente à l'exposition. Prix d'eu/,-ée: individuelle Fr. 10.- . Personnes âgées (AVS), militaires, pensionnats et sociétés, dès 12 pero sonnes Fr. 7.50. Etudiants, gymnasiens, apprentis, sur présentation de leur carte Fr.5.-. Enfants jusqu'à 16 ans Fr. 2.50. . Carte d'entrée annuelle (valable 12 mois) personnelle avec photo Fr. 60.- . Café/ériat: dans le parc de l'Hermitage, à proximité immédiate de l'exposition.
remerciements aux deux anciens ammatcurs
MM. D~NIS PERRIN et PASCAL BALET pour leur fructueuse collaboration au service de récole valaisanne.
Dessimoz Christian 1975 Saint-Séverin 'Illléphone: 027 1 36 41 83.
Etudes: Ecoles primaires à Conthcy, Iycéecollège de Sion, université de Lausanne, centre de formation des maîtres d'éducation physi· que. Diplômes: i)'pe
Certificat de maturité classique B. diplôme 1de maître d'éducation physi·
que.
Emploi: Depuis 1985 au CO Derborence à Châteauneuf.
ADRESSES À RETENIR Secrétariat général de la Fondation de l'Hermitage, route du Signal 2, CH . 1000 Lausanne 8, ni. (021) 205001. Office du /ourisme e/ des congrès, avenue de Rhodanie 2, 1000 Lausanne 6, ni. (021) 277321.
Les articles de marque chez le spécialiste A l'ouasion du dixiéme anniversaire de la mort de Maurice Brianthon la Fondation de l'Hermitage désire rendre hommage à la .. rriér; d'un maître français du XX' siMe, dont l'importance n'a pas tessé de grandir depuis la fin de la dernière Guerre mondiale. En réunissant plus de 150 peintures, aquarelles, dessi ns, estampes, tapisseries ou tostumes, ceUe exposition entend retracer de ses origines jusqu'à son terme l'évolution d'une œuvre lentement mûrie, patiemment organisée autour de quelques thèmes thoisis.
Durœ de l'exposition: du 13 octobre 1989 au 28 jauvier 1990. H",res d'ouverture: Du mardi au dimanche : 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h. Lundi: fermeture hebdomadaire. Jeudi soir: nocturne de 18 h à 22 h, illumination du parc.
2) Le Département de l'instruction publique,
3) Assurances accidents des élèves
Vu la décision du Conseil d'Etat du 24 mai 1989 transférant le Service éducatif itinérant (ci-apres SEI) au Département de l'instruction publique et le chargeant d'engager le personnel nécessaire au fonctionnement du SEI;
En vertu des dispositions de la loi sur l'instruction publique de 1963, les communes avaient l'obligation d'assurer les enfanls en âge de scola· rité contre les risques d'accidents. Cette couverture était garantie par un contrat que le canton avait conclu, en votre nom, auprès de la Zurich Assurances à Sion. en tant que gérante d'un contrat auquel tous les assureurs du canton étaient partenaires. Les prestations suivantes étaient offertes:
Vu le rapport du 14 décembre 1987 de la commission chargée de l'examen de l'organisation du SEI, décide; 1. de nommer au poste d'enseignantes spécialisées au SEI, Mesdames
Fondation de l'Hermitage RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Moles suivies: Ecoles primaires à Monthey, diplôme commercial au collège de Saint· Maurice, maturité commerciale au collège de Saint·Maurice, diplôme fédéral 1 de maître d'éducation physique à l'université de Lausan· ne, début de l'enseignement à Monthey en 1972, responsable de l'appui pédagogique en éducation physique pour la ville de Monthey depuis 1977, marié et père de 3 enfants.
Professeurs, étudiants, apprentis: demandez nos conditions et prix par quantité
VISITES COMMENTÉES: Mardi à 20 h et dimanche à 16 h.
Supplément de Fr. 5. - par personne. Sur demande, d'autres visites peuvent être organisées, à partir de 20 personnes (allemand, anglaIS, italien et espagnol). RÉSONANCES · OCTOBRE
-
Marie·Antoinette Baechler, de Monthey, à plein temps; Alberte Lamon, de Granges, à plein temps; Sylvia Schouwey, de BransonlF\Jlly, à plein temps; Kirsti Koutero, de Sion, à mi-temps; Isabelle Mathis, de Signèse/l\yent. à mi·temps; Marie·Françoise Wyss, de MurazlSierre. à mi·temps.
- cas de mort - cas d'invalidité - frais de traitement dentaires et de transports
Fr. 2000.Fr. 20000.Fr. 5000.-
La loi du 17 novembre 1988, approuvée par le peuple valaisan le 4 juin 1989. a supprimé cette obligation pour les communes en laissant princi. paiement cette tâche aux parents. En effet, l'introduction de l'assurance maladie obligatoire pour les enfants jusqu'à l'âge de 20 ans assure la couverture des frais hospitaliers et médico-pharmaceutiQues au sens de la loi fédérale sur l'assurance maladie.
2. Les personnes susmentionnées sont soumises à la législation régissant le personnel enseignant spécialisé.
Nous vous laissons donc le soin d'informer les parents de cette nouvelle situation, entrant en vigneur au 1" septembre 1989.
3. Elles remplissent leur fonclion auprès des enfants handicapés ou menacés de handicaps et des enfants en crise développementale, dans un rayon d'activité déterminé par l'office dont elles relèven~ à savoir l'Office de renseignement spécialisé (OES) .
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de nos sentiments les meilleurs. Le chef du Département de la santé publique Raymond Deferr
R!soNANCES . OCTORRF. 1989
INFORMATIONS CORPORATIVES
SPVal - INFORMATIONS KT OPINIONS - SPVal
-
Ne restez pas indifférents! Le texte d'introduction du rapport d'activité de la SPVal - rapport que vous avez reçu en septembre, dont vous avez peul·être pris connaissance ou qui attend patiemment votre
intérêt - mettait l'accent sur l'information. Il faisait apparaître notre souci du dosage et J'espoir d'un impact favorable. 1I13e
Aussi, en cette période ou les expressions salaire» et «semaine de Quatre jours et demi» sont à J'honneur, je ne voudrais pas négliger de présenter un autre élément-phal'e des dis· eussions des assemblées de districts: l'adhésion généralisée à la Société pédagogique ro· mande. Nous n'ignorons pas que le projet puisse soulever quelques réactions mais nous sommes prêt. à y faire face, à argumenter les positions, à envisager les conséquences éventuelles. Permettez donc que je propose à votre ré· nexion quelques considérations susceptibles de vous forger une opinion et sur lesquelles VOliS pourre? méditer.
Des aspects théoriques." Les autorités valaisannes participent pleinement aux travaux de la coordination; elles tiennent, elles, à une représentation forte el convaincante.
L'école valaisanne n'est plus uniquement cantonale, elle est l'une des pièces de l'école romande. Son identité n'est pas à renier ni à conserver égoïstemen~ elle est à affirmer, à
Par la CERVECO, sa nouvelle centrale d'acha, elle réserve, à ses membres uniquement. tout un éventail de services et de produits.
faire connaître aussi hors de nos frontières.
A la suite des démarches entreprises par les associations d'enseignant., la CDlP (Conférence intercantonale des chefs de DIP) en mars 1989, adressait une recommandation officielle de reconnaissance de l'équivalence des brevets d'enseignement délivrés par chaque canton; ce n'est pas le moment de la refuser.
".et d'autres plus tangibles
Avous la parole", Votre comité cantonal a chargé un groupe de travail d'appréhender les divers problèmes liés à l'adhésion générale à la SPR. Le sujet a fait l'objet d'un vaste débat avec les présiden~ d'associations de district. lors de notre séance commune d'octobre et nous nous tenons encore à votre disposition pour tous les éclaircisse· ments que vous souhaiteriez recevoir.
La participation à la SPR (cotisation, journal corporatif el revue pédagogique) coûte 98 francs. Une retenue mensuelle de salaire de 8 francs est donc à envisager.
Désormais la décision vous appartient, ensei· gnantes et enseignant. de la base et vos délé· gués nous la rapporteront le 25 novembre pro· chain à Montana.
La SPR ouvre les portes de ses congrès, de ses fomms, de ses journées d'études. Elle vous offre, par la revue Educateur ses pages didactiques, ses dossiers pédagogiques, ses ré· nexions. Par son journal corporatif, elle vous tient au courant des activités du comité cen· tral, des diverses associations cantonales et de leurs revendications,
Mais de grâce, que VOliS soyez convaincus, op· posant. ou indécis, ne restez pas indiffé· rent.! Hubert Grenon
Président SPVal
ÉCOLE D'ÉTUDES SOCIALES ET PÉDAGOGIQUES
LAUSANNE Centre de formation d'éducateurs spécialisés Ecole d 'éducatrices et d 'éducateurs de la petite enfance Ecole d 'ergothérapie Ecole d e service social et d 'a nimation Formation des maîtres socia-professionnels
Renseignements et conditions auprès de la direction Paola RICHARD-DE PAOLlS, lie. en péd., docteur en psychologie, chemin de Montolieu 19, case postale 70, 1000 Lausanne 24. - Téléphone (021) 33 43 71
MAGAZINE TV VALAIS
J
au sommaire du mTVS: CA THO, OBAO, TOUT SHOW CATHO", COMME CATHODIQUE OBAO comme Haut - Bas - Haut-Valais EN'lRE·YS·PRENDREIUNTER·YSNEHMEN est un programme de communication audiovisuelle destiné à valoriser la créativité, l'audace, les hommes et les capacités du Valais. Il s'adresse à tous les Valaisans, qu'il. soient d'expression française ou aile· mande pour favoriser une meilleure relation entre les deux communautés et développer une meilleure communication du Valais vers l'extérieur du canton. Des productions , WALLAISANS», une campagne mixant l'affichage et la presse quotidienne. Portrait. de Valaisans et de Walliser, d'hommes et de femmes qui «entre-vs-prennent»),
, RtUSSIR EN VALAIS», un film promotionnel sur l'économie du canton. , MADE IN VALAIS», un documentaire sur le Valais éeonomique, social et culturel d'hier et d'aujourd'hui, destiné spécialement aux écoles. Un livre et des fiches de travail complètent cet outil pédagogique. , MmERS», une série de films sur les métiers-clés de l'économie du Valais. Une ap· proche originale et pointue de l'orientation professionnelle. les , Magazines TV VALAIS., un œil neuf sur le Valais au quotidien de Glet.ch à Saint·Gingolph. Bilingue, il propose durant 60 minutes des informations sociales, cultu· relie. et économiques, des dos.iersreportages, des débala, des jeux, des imagu d'hier et d'aujourd'hui, témoins de l'histoire et de la vie culturelle valaisanne. Des partenaires la Banque Cantonale du Valais, l'Etat du Valais, la Société pour le Développement de l'Ealnomie Valaisanne, la Loterie romande e! l'Energie de l'Ouest·Suisse SA ont mis leur potentiel en commun pour concrétiser ce programme novateur.
Une équipe la aociété APROPOS PRODUCTIONS a ~nçu et produit le programme: Gérard Crittin, Pierre'André Thiébaud, Pierre Wyssa, en co!lahoration avec K. Arnold et l'équipe
~hmque.
a&IoWANCES - OcroBRE 1989
Jean·Luc Godard proposait à des étudiant. de descendre d'un étage pour venir s'exprimer avec le matériel vidéo mis à disposition. «Descendez si vous osez"). Nous, nous disons aux Valaisans: «Venez vous expliquer avec le Magazine TV VALAIS. Il vous attend». Notre axiome de base est simple. Considérons le Valais comme une entreprise. Dans une bonne entreprise, l'ensemble des ressources humaines communique, échange et se motive mutuellemenl C'est donc en développant une bonne communication interne que l'entreprise dégage une image cohérente. Il en va de même pour le Valais. Il faut renforcer les liens et la connaissance entre «les Valais » pour dégager une véritable communication. Pour cela, il est nécessaire de motiver les Valaisans au Valais, Qui a envie de travailler pour un canton, une collectivité dont on entend parler surtout à travers des exploit. sportifs, pour le positif, et à travers une actualité choc, pour le négatif? Nous fonctionnons dans et pour une collectivité. Il faut donc générer de l'information-motivation sur cette collectivité via notamment des personnes-exemples qui entre· prennent; la transmettre tout d'ahord aux Valaisans, puis à l'extérieur du canton.• Une collectivité qui se voit vivre ne peut pas ne pas modifier ses comportement. •. C'est un objectif du Magazine TV VALAIS. L'opération .WALLAISANS. a dans ce sens constitué une première dans notre canton: deux journalistes - l'une du Haut, l'autre du Bas·Valais - ont approché des Valaisans créatifs et 'maginatifs dans les domaines social, culturel et économique. Le mTVS entend poursuivre dans cette voie et mettre en évidence la capacité d'entreprise et d'imagination qui se trouve en chacun de nous. En un mo~ populariser la notion d'entreprise. Dans cette perspective, le mTVS constitue une forme d'intervention sociale plus élaborée, dans le programme «ENTRE-VS-PRENDRE •. Il rejoint en cela d'autres services comme la Vidéo-Gazette de Grenoble ou les programmes communautaires du Québec. Le Québee offre précisément l'exemple d'un objectif à atteindre: on n'y hésite pas, à des heures de grande écoute, à évoquer sur l'antenne des problèmes de société très aigus (le viol par exemple),
signe d'une santé particulière à provoquer le débat social et à susciter des interventions pertinentes. Toute proportion gardée, le Magazine TV VALAIS travaille dans cette direction. Toute proportion gardée, car il est patent que nous accusons en Valais et en Suisse un retard très important dans la structuration du fameux OPAV (Oh! le Paysage Audiovisuel Valaisan!).
Le programme du Magazine TV VALAIS (sous réserve de modifications) : - 6 diffusions dans la première quinzaine de novembre, le matin de 8 h 00 à 9 h 00 sur le ..nal FR3 et le soir de 20 h 00 à 21 h 00 sur le canal du télétex! local. Le NOUVELLISTE et le WALLISER BOTE vous communiqueront le programme détaillé. diffusion sur les téléréseaux de MARTIGNY (canal S4), FULLY (S4), SAXON (canal 3), LEYTRON (S2), NENDAZ (canal 3), SION (SB), MONTHEY (Télé 12), SI ERRE (canal 9) et LEUK (SIO). Les concessionnaires Radio/I'V vous indiqueront le bon canal. diffusion par vidéo-.....ttes dans tou· tes les agences de la BANQUE CANTONALE du VALAIS, à l'ORDP et chez Radio!fV Steiner (Martigny, Sion,
Les monopoles (SSR, PTT) ne permettent pas à ce jour une véritable stmcture pluraliste du secteur audio-visuel. Paradoxe tragi-comique: nous sommes gavés d'images en provenance de l'étranger alors que nous n'avons que des informations sporadiques sur nos voisins de G1er.ch à Saint·Gingolph. En attendant la 4' chaîne qui, dans le meilleur des cas, ne diffusera pas sur l'ensemble du Valais avant 19961997 et pour offrir aux Valaisans l'information régionale à laquelle ils ont droit, le mTVS est forcé d'utiliser les canaux du télétext local.
VALAIS
Nous sommes alors confrontés à la diversi~ des installations techniques des téléréseaux du canton. Il est impossible de les connecter en. tre eux. Imaginez neuf tronçons d'autorout. entre Gletsch et Saint-Gingolph et le coût de l'infrastructure indispensable pour passer d'une autoroute à quatre voies à une autoroute à seize voies. La diffusion du premier numéro du mTVS a donc nécessité une cellule techni. que qu'il fallait déplacer chaque jour dans Un autre téléreseau. Le numéro deux sera, lui, diffusé simultanément sur les six téléréseaux de Martigny, Fully, Saxon, Leytron, Nendaz et Sion. Conséquence: six cellules techniques complètes et six techniciens seront planifiés en simultané. On mesure là la distance qu'il reste à parcourir pour développer une véritable communication sociale cantonale et le poids du paradoxe: l'homme a imaginé de fantastiques systèmes de diffusion et nous recevons des images en direct de Tokyo, Kinshasa ou Hel· sinki mais nous devons réinventer la télévision
pour pouvoir offrir des images du Valais aux Valaisans. APROPOS / Gérard Crittin et Pierre Wyssa
EN'RI{/. . . ~PRENDRE
RESONANCES M(!osuel de l'école valaisanne. Edition, administl1ltion, rédaction Département de l'inslwctioll publique (DlP)
Office de reeherche et de documentation pfdagogiqul!s (ORO!') Gravelone 5 19W Sion Thl!phone (0271 21 6285.
Rédadrice en cheC de .. RÉSONANCES,. Marie·Fr.u\œ Voui11oz.
Directeur ORDP
Jean-Pierre Salamin. Photographe
Christine Antonin.
Au meilleur de sa classe ...
Graphiste Françoi~
Gay.
Parution Le 15 de chaque mois sauf juillet et août
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