Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, octobre 1996

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LA SOCIÉTÉ D'EXCOMMUNICATION Auteur Fiche techn.

Thème

Le ~~ au droit

Fr. 39.

STÉPHANE HAEFUGER Volume broché; 272 pages; format 160 x 220 mm 5 octobre 1994. Le petit village de Salvan observe le débarquement des journalistes du monde entier venus couvrir les événemef\ tragiques de l'Ordre du Temple solaire. Commence alors dans le village une étrange luffe pour la vérité, la parole des journaliste entrant en concurrence avec la parole des Sa/vanins. C'est ce combat entre Tintin et Astérix que retrace cet ouvrage.

~~:~~fr~~ 8:~s s;;~:'Weff,~~~ t;: J?~~~:%e,sr::~~i~~ ~:s~~~;,~~7:;j~~nj~~~:~~~3~~:~:c::tt'J:~'~~~o~';'~Tc~tl~u,; fel Postface de Christophe Gaffaz.

RIEN QU'UNE ÉCAILLE Auteur Fiche techn .

Thème

TEXTES ET CONTEXTES Auteurs Fiche tech.

Thème

Thème

Fr. 9.9

COLLECTIF SOUS LA DIRECTION DE STÉPHANE ANDEREGGEN Troisième ouvrage de la collection Mini-Mono, 64 pages au format 110 x 170 mm. Textes choisis paraissant à l'occasion du 75- anniversaire de l'Association de la Presse valaisanne.

ANTHOLOGIE SERGE SIERRO Auteurs Fiche tech.

Fr. 32,

CLAUDINE ROULET Volume broché ; 176 pages; format 146 x 210 mm. L 'histoire se déroule sur une ne de l'archipel des Açores au moment où le pays bascule après la chute d'Allende. Un clifTli. indéfinissable enveloppe l'ile ... Le lecteur ne sait rien des personnages, des lieux, des événements en jeu. Tout est énigmatique, un peu fou et soudain tOi s'embraye, décolle et virevolte dans un style superbe! Claudine Roulet s'était fait connaitre en publiant .. Petite chronique mozambicaine .. puis .. Le Samovar.. chez Zoé.

Fr. 9.

DANIEL RAUSIS, FRANÇOIS MARIN, NOËLLE REVAZ Deuxième ouvra~e de la collection Mini-Mono, 112 pages au format 110 x 170 mm, illustré par Claude Dussex. Hommage grandIloquent et souriant au prl1sident du Gouvernement valaisan. Poèmes, pastiches, chansons, humour.

-il·@UU- LES SECRETS DE LA COMÉDIE Auteur Fiche techn .

Thème

DANIEL PIOTA Volume broché; 176 pages. format 146 x 210 mm. .. Que se passs-t-il aveC Les secrets de la comédie.. ? Quelque chose de très simple: on lit une phrase, puis deux, trois, quaI cinq et on se laisse emporter par tout le chapelet. On se demande comment ce style dtipouillé jusqu'a l'os et d'une simpli déroutante peut séduire. La réponse, elle aussi, est simple: nous avons affaire à un gars mû par un authentique besoin raconter une histoire et quI est amoureux fou des mots.

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CHEMIN DE CROIX, Chemin de lumière

Auteur Fiche techn.

CARDINAL HENRI SCHWÉRY Volume relié plein ~apier, une .centai~e de pages. au tormél:t 230 x 280 mm, tableaux d'Isabelle. Tabin-Darbellay en quadrichroml Monseigneur Henn Schwtiry mterprete le chemm de croIx de la chapelle de l'Ev~chti de Sion,

Thème

SIERRE, temps et moments Auteurs Fiche techn.

Thème

HENRI MAÎTRE pour les lextes, JEAN-BLAISE PONT pour les pholos Volume relié pleine toile, jaquette. Plus de 100 photos couleurs, 160 pages au format 200 x 245 mm. Sierre est décrite et racontée, présentée dans sa géographie et son histoire: Sierre des collines et des quartiers du Bourg. de la Grande-Avenue, Sierra de Soleil, industrieuse et culturelle, en textes à la fois précis et littéraires, en photographl couleurs, qui magnifient les lieux.

A CŒUR ET À CORNES

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Fr. 39 Auteur: Janine Grand Ce volume de 260 pages a rencontré un accueil chaleureux et mérité. La trajectoire de Janine et de Boubou, sa confidente n'a pas fini de nous étonner.

LE PAYS SECRET

Fr. 48

Ce recueil de S. Corinna Bille, annoté par Maurice Chappaz prend une place marquante dans le florilège exceptionnel des créations de Corinna. Un ouvrage de qualité tant par son contenu que par sa présentation sOignée.

CHAMPÉRY, «L'industrie des étrangers»

Neuvième parution des Cahiers de l'histoire locale Auteur: Jean-Manuel Grob Cahier de 90 pages, agrémenté de nombreuses photos d'époque, cet ouvrage analyse l'évolution touristique de Champéry de 1639 à 1939. Nos aïeux pourraient nous donner des leçons ...

UNE AUTRE LECTURE DE PETER HANDKE POEMES

Auteur: Roselyne Kônig-Dussex . . Deux ouvrages qui permettent au lecteur de suivre le cheminement littéraire de l'écrivain sur une période se sItuant entre 1968 et 1996. Volumes brochés de 168 pages au format 210 x 230 mm

urant ces derniers mois, les journaux se sont fait l'écho de nombreux conflits entre des parents d'élèves et les autorités scolaires communales ou cantonales. Ce phénomène me paraît bizarre, car il surgit à l'époque où on reconnaît enfin leur rôle de partenaire à part entière de l' institution scolaire. Certains parents me semblent aujourd'hui confondre «avoir des droits» avec «avoir tous les droits» . Alors, on exige à qui mieux mieux. On s'arroge le droit d e choisir son centre scolaire, de réclamer une classe bilingue, de ne pas envoyer son enfant à l'école, de prendre des vacances quand bon nous semble.. Et lorsque les autorités remplissent leur rôle, qu'elles n'accordent pas de passe-droit, on s'offusque, pétitionne, alerte la presse. Cette manie du «j'y ai droit» a, je l'avoue, le don de m'irriter. D'abord, parce que les droits impliquent des devoirs dont celui de respecter à la fois la loi et ceux qui sont chargés de l'appliquer. Ensuite, en raison des abus qu'elle risque d'entraîner. Si Dupont estime que son fils a droit à une éducation bilingue, pourquoi Durand ne revendiquerait-il pas davantage d'activités artistiques pour le sien? Et le droit à l'informatique, au Sport, à l' éducation libre ou à son contraire; et même le droit à pas d'éducation du tout!

7)

R~ - Od.br. 1996

Ce droit au droit érigé en principe nous mène tout naturellement au libéralisme intégral en matière d'instruction. A moins qu'il n'en soit plutôt une manifestation, mais peu importe. Récemment, des journaux ont publié, sans en mentionner la source, un très long article

émanant des milieux économiques. On y faisait l'éloge d'une offre éducative privée bénéficiant d'un financement public, phénomène connu sous l'appellation de «bon éducatif». Le principe en est simple: les parents reçoivent pour chaque enfant une somme qu' ils dépenseront dans l'établissement privé, naturellement - de leur choix. Les écoles s' amélioreront par le jeu de la concurrence. CQFD! Cette méthode aurait effectivement le mérite de régler le problème du

«j'y ai droit», chacun choisissant son établissement en fonction de sa philosophie éducative et ... de ses moyens financiers. Elle présenterait par contre un certain nombre d ' inconvénients. Le plus grave d 'entre eux me paraît être le fait que l' élève - ou ses parents - serait alors considéré comme un client. Et, en économie de marché, le client est roi. En payant, pourra-t-il tout avoir? Même son diplôme? Une école sans rigueur est une école sans vigueur, nous disait récemment Anselme Pannatier. Qu'en sera-t-il de la rigueur lorsque la survie financière de l'établissement en dépendra? Les branches éducatives ne risquent-elles pas de disparaître au profit des matières plus " productives»? Je ne m' oppose pas à un subventionnement partiel des écoles privées, mais je tiens à l' école publique, garante d ' une unité en matière d'éducation et d'instruction. La privatisation de l'en seignement ne me plaît pas. Quand on voit les résultats du libéralisme pur et dur sur l'économie, je peux même dire qu'elle me fait peu r. J'espère de tout cœur ne jamais connaître une école dont le frontispice arborerait fièrement les mots «rendement, concurrence et bénéfices». C'est déjà trop souvent le cas aujourd'hui sans que personne n'en fasse mention .

P. Vetter


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Communication en ~ axes É 0 1T 0 R 1A l

1

Le droit au droit P. Veller

34

La moisson des formes B. BellineUi

3S

SANTÉ Tout savoir sur les allergies P. Veller

Un travail effectué par la Commission pédagogique de la SPVal

our la prenüère fois, Résonances publie un dossier en collaboration avec une organisation professionnelle, en l' QCCU rence la SPVal. Une large part de ce dossier émane en effet de la Commission pédagogique (CP.) de la Société p édagogique valaisanne qui s'est penchée sur un vaste problème: la communication. La rédaction de Résonances s'est attachée à donner une unité de présentation aux réflexions d es membres de la CP. Elle a également complété le dossier par différents articles sur des sujets évoqués dans le rapport de la Commission p éd agogique.

P

3~ E2000 Formation continue des enseignants A. Mudry

3,

CONCOURS 4e de couverture S. Rappazf S. Germanier

3~ CATÉCHÉSE

0 0 SS1E R

3

(ommunication en cinq axes

1

Un regard sur la PNL E. Kuhluss

12

C.P. SPVal

Un temple de la communication M. Nan,hen

14

Il court, il court, le Rhônosson C. Du<rey

14

Gorder ses élèves P. Veller

1S

Anolyse tronsactionnelle et communication D. Theubet

1~ Objet grandir: favoriser le dialogue

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...

21

HOMMAGE M. Joseph Guntern quille le DIP S. Sierra Chef de service, humaniste et homme de cœur A. Riva

SCRABBLE T'os de beaux E, tu sois! J. Berlie

Les confessions chrétiennes et l'islam Calendrier interreligieux P. Veller

40

ÉDUCATION PHYSIQUE Médiation et éducation physique J. Nan<hen

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Tournoi AVEMEP: basket Cours ASEP: vivre son corps

24 CARTE BLANCHE 26

Enseignement, enlre passion et socerdoce R. Hutin

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NOS COLLÈGUES A. Giroud: l'humour, une fenêtre qui s'ouvre P. Veller

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2~ ACM Petits mode loges C. Dervey

N. Revaz

A ( T U A l 1 TÉS

FORMATION CONTINUE Festival ,La formation en fête, S. Rabaud

Développer un esprit actif et novateur Suivant son mandat, la Com mission pédagogique s'est intéressée aux différe nts besoins immédiats des enseignants afin de pouvoir apporter des prop ositions p ratiques pour d ynamiser la profession. Les réflexions et les souhaits des collègues ont p ermis aux membres de la CP. de synthéti ser ces courants sur un seul axe: la COmm unication . Des déb ats enthousiastes et motivants les ont amenés à observer la communication sous cinq angles différents quJ font chacun l' objet d' un chapitre: la relation de l'enseignant à luimême, à ses élèves, à ses collègues, aux parents et à la logistique. Les constats effectués n'ont pas pour objectif de déstabiliser les collègues ni de mettre en d oute leurs compétences. Ils visent au contraire à stimuler un esprit actif et novateur.

ÉDUCATION MUSICALE Vie musicole B. Oberhalzer REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre

P. Veller

4~ INFORMATIQUE Edutex devient Edunet S. Rappaz

30

MATHÉMATIQUES Nouveoux moyens romonds: calendrier Enseignement primaire

32

Cinquonte·sixVoloisans à Paris A. Genaud

4,

33

Activités géométriques: cours supplémentaire H. S,hild

4~ COURS ROMANDS

ACM L'éveil de l'ort C. Duverney ÉCOLE ET MUSÉE Atelier du bronze E. Berthad

Rw>~ . Odobre

1996

R~ - OClobr. 1996

La qualité de la relation dépend d e la maturité affective d e l'éducateur. Celle-ci étant fortement liée à la relation à soi-m ême, il convient d'en prendre le plus gran d soin. La relation à soi-même a p lusieurs conséquences sur la relation avec autrui. Elle influence notre manière d e percevoir nos partenaires et suscite, selon les cas, ouverture à l'autre ou blocage sur ses p ositions. Une bonne relation à soi-même p ermet d'acquérir la confiance en soi requise lors des inévitables conflits qui peuvent surgir en tre les divers acteurs de l'éducation .

L'enseignant sera moins facilement déstabilisé par le comportement de certains élèves. Elle permet également d'éviter les mécanismes d e défense générés pa r l'anxiété du jugement d'autrui. Une anxiété qui affecte dava ntage les personnes ayant une mauvaise image d'ellesmêmes. Une mauvaise relation à soi-même aura des conséquences spécifiques sur la relation enseignant-élève. En


effet, le comportement de l'enfant influence de manière irrationnelle celui de l'éducateur. Ramené à ses expériences affectives et à ses fantasmes, celui-ci aura des réactions imprévues.

r----------------------------, Pistes pour mieux se connaître cours «Enseigner et être soi-rnênle» cours «Analyse transactionnelle et éducation»

recherche spirituelle

Remédier, c'est possible Heureusenlent, des possibilités de remédiation existent. Vouloir former un être, Cf est chercher à se former soi-nlême. L' enseignant devra toujours être en recherche et vouloir agir sur son propre comportement. Ainsi, il changera d'attitude face à l'enfant.

I! devra également tenter de mieux se connaître. TI ne craindra pas une prise en charge lucide de ce qui l' affecte irrationnellement. Tout éducateur doit apprendre à identi-

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vie sociale active

«Objectif Grandir» au niveau des adultes Office médico-pédagogique au service de l'enseignant pour luimême. L ____________________________ ~

fier ses pulsions, ses motivations et conflits intérieurs. n doit être capable d' analyser ses propres réactions qui sont en relation avec sa propre enfance. L'enseignant essaiera de prendre un certain recul par rapport à ses propres affects

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afin de mieux percevoir la demande de l'enfant. En résunlé, on pourrait dire que l'enseignant doit s'accepter tel qu' il est afin de pouvoir prendre les enfants tels qu'ils sont.

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• ••• Sources de conflits

Les sources de conflits entre un maître et ses élèves sont nombreuses, Des solutions existent, Elles passent généralement par une meilleure formation à différentes techniques et par la collaboration avec les collègues ou des intervenants extérieurs.

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Dans les relations avec l'élève, il faut éviter de s'enfermer dans des schémas rigides et exclusifs. Au contraire, il est inlportant de jouer sur plusieurs registres. Du maître autoritaire au maître camarade, les possibilités sont nombreuses et chaque enseignant gagnerait à les

découvrir, à les entraîner et à les développer dans ses échanges. C'est là un gage de différenciation de la relation pédagogique qui permettrait de tenir compte des diverses potentialités existantes chez les élèves, tant au niveau de la socialisation et de l'éducation qu'à celui de l'instruction et des apprentissages scolaires. L'enfant est au centre des relations pédagogiques, cela est vrai. Mais ce n'est pas lui qui dirige selon ses désirs son processus de croissance. L'adulte enseignant est le guide qui agit avec et pour l'enfant mais en gardant sa place: au-devant de lui .

n s' agit de bien définir les rôles et le statut de chacun et d'aménager les dispositifs en conséquence. Ce qui permettrait d ' éviter les sentilnents d'insécwité ou d'y remédier le cas échant.

Les perturbations de la relation maître-élève(s) ont plusieurs sources. L'enfant peut éprouver des difficultés de différentes natures: développement, apprentissage etc. Il peut aussi manifester des troubles de comportement (politesse insuffisante, violence, habitude de mentir. .. ). L'enfant «doué» ou celui dont les parents mettent en doute la valeur du maître peuvent aussi causer des problèmes, tout comme l'élève étranger troublé par ses difficultés à maîtriser la langue. C'est parfois le groupe-classe qui, dans son ensemble, éprouve de la difficulté à entrer en relation avec l'enseignant. C'est le cas lorsqu'on note une forte proportion d'enfants turbulents ou non motivés par l'apprentissage. Les classes auX lourds effectifs ou celles qui accueillent plusieurs degrés peuvent aussi poser des problèmes; tout comme les classes multiraciales difficiles à gérer en raison de la cohabitation complexe de coutumes, R~·

Octobre 1996

croyances ou mentalités fort diverses. Dans cet inventaire des éléments perturbateurs, il convient de signaler l' «incompatibilité d'humeur>, ou son contraire, une relation affective trop étroite.

Méthodes à disposition Il existe de nombreuses possibilités pour résoudre les conflits. Lorsque ceux-ci sont de l'ordre de la relation sociale et que l'ambiance de classe en souffre, il convient de repérer les problèmes puis d' utiliser des méthodes d'animation de groupes ou de gestion des conflits. Les séquences éducatives préconisées, par exemple, par Objectif Grandir apportent une aide appréciable. Quand les problèmes proviennent de la relation pédagogique, l'enseignant doit avoir le souci de recourir à des méthodes d'animation de groupe ou de s' essayer à l'ensei-

R~ - Octobre 1996

gnement différencié. La PNL, l'analyse transactionnelle, la gestion mentale apportent leur lot de bienfaits. L'enseignant devrait aussi réfléchir à la manière dont il exerce son autorité, au contenu de ses leçons, aux méthodes qu'ilutilise et à la gestion proprement dite de son travail. Les solutions préconisées nécessitent souvent une formation supplémentaire. Certains cours sont parfois proposés aux enseignants. D'autres devraient être mis sur pied pour le bien de notre école et de ses acteurs. (cf. encadré) Dans d'autres cas, les relations maître-élèves dépendent des structures scolaires. La collaboration constitue alors une aide efficace, collaboration des collègues, pour des projets de centre ou d'école, échange de cours ou de méthodes, collaboration avec des animateurs, avec le personnel de l'OMP ou avec d'autres intervenants extérieurs voire même collaboration

avec ses propres élèves: retour d'information sur son propre travail. Dans certains cas, il delnandera des aides particulières (semigénéralistes).

r------------, Cours existants ou à créer - l'hygiène mentale des écoliers: un défi pour l'enseignant - les difficultés scolaires - analyse transactionnelle et éducation - animation de groupe-s - psychologie pratique - enseignement différencié - programmation guistique (PNL)

neuro-lin-

- analyse transactionnelle - utilisation d'Odyssea

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scolaire», organiser des rencontres entre l'OMP, les maîtres d'appui et les équipes d'enseignants pourraient contribuer à atteindre les objectifs fixés.

N

ombreux sont les enseignants qui se plaignent de leur solitude et qui regrettent le cloisonnement des disciplines. Dans les années 60, cette solitude était encore supportable car, dans la mesure où l'institution était forte, l'enseignant n'avait pas à définir luimême ses modes d'intervention.

Le métier d 'enseignant est passé du domaine de l'instruction à celui de l'éducation. Pourtant, de l'extérieur, l'enseignant n'est pas perçu comme un être isolé mais bien comme un membre du (corps enseignant». On assiste à l'émergence du «nous» représentant tous les enseignants de la commune ou de l'école .. .

Collaborer La salle des maîtres est devenue un lieu important des relations au sein de l'établissement. Les enseignants y discutent à propos de leurs élèves, y parlent des méthodes pédagogiques et surtout y travaillent ensemble pour coordonner leur enseignement. On y discute aussi fréquemment de la structure et des buts de l'enseignement. La qualité de la relation maître-élèves dépend de celle des enseignants entre eux.

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1

Afin de résoudre les tensions, de rompre l'isolement, de créer une relation pédagogique des enfants avec une équipe d'enseignants, il faut apprendre à créer un consensus, à adhérer à

geables. Il faut d' une part informer sur la manière de gérer une animation, de percevoir ses partenaires, de recevoir leurs initiatives, de déclencher un processus actif. Le rôle d'aniInateur de centre est à créer! Les enseignants doivent aussi avoir connaissance d'expériences originales et d'idées réalisables, de réalisations concrètes d'autres collègues (banque de renseignements et de données). Il convient enCore d'apprendre à se fixer des objectifs adaptés à ses propres moyens et de rencontrer des praticiens qui partageraient leurs expériences (avec les obstacles et les difficultés rencontrées, les satisfactions reçues et les succès rem portés).

Pour renforcer la communication entre les enseignants et leurs collègues, la collaboration, l'animation ainsi que la construction de véritables projets pédagogiques sont quelques-uns des objectifs essentiels de l'école d'aujourd'hui. des objectifs communs, à se lancer dans un «parh) ensemble, à reconnaître ce que chacun peut apporter aux autres, à définir le sens du mot collaboration.

Animer un centre Il est nécessaire, pour que ces relations se développent, de créer un climat de confiance et de sérénité entre collègues. Il faut bien que le maître lise, se documente, cherche, mais aussi et surtout qu'il discute avec ses collègues, qu'il conforte ses expériences, qu'il «participe». Afin de créer l'esprit d'animation, de stimuler les éléments moteurs, de susciter l'enthousiasme de l'échange (rôle et avantages), de rassembler les énergies, plusieurs pistes de travail sont envisa-

Construire un projet pédagogique On doit arriver, par la concertation, à construire des «stratégies communes» pour réaliser des objectifs ponctuels comme l'étude d'un thème interdisciplinaire ou, à pl us longue échéance, des projets d'établissement. Discuter des problèmes, s'engager les résoudre ensemble, raviver l'enthousiasme et acquérir une énergie nouvelle, une interdépendance des enseignants, une concertation par un travail d'équipe, s'organiser pour construire un vrai projet pédagogique, tout cela s'apprend. Ouvrir un vrai dialogue pédagogique, échanger afin de créer un suivi dans la verticalité de "l'événement ~~- Octobre 1996

pour améliorer les relations entre un enseignant et ses collègues, des solutions simples et efficaces sont à envisager, des solutions qui se résument en un n1ot-clé: communiquer (cf. encadré). Mais tout ceci ne pourra pas se faire sans un véritable «esprit d'équipe» qui va à l'encontre de ,J'esprit fonctionnaire» et des «hiérarchies abusives». Il ne faut pas oublier que la rénovation pédagogique ne pourra être que le fruit d' un travail commun.

Les contacts entre parents et enseignants ont évolué mais - même si les échanges se sont multipliés entre les familles et l'école - des obstacles sont susceptibles d'entraver les bonnes relations . Nombre d'entre eux pourraient être levés si les enseignants bénéficiaient d'une meilleure formation en matière de communication. Jadis, les frontières entre les fa~Iles et l'école étaient fixées par llOshtution scolaire et les maîtres. Les parents étaient censés soutenir les enseignants ou apporter des contributions ponctuelles mais ne devaient pas les questionner sur

~~ . Octobre 1996

r ---- - -- - --- -- - - - - ---- - -- - - --,

Pour entrer en relation susciter des entrevues occasionnelles par différentes animations, pour développer la convivialité;

développer une collaboration pédagogique étroite entre maîtres; prévoir des réUJùons de travail à date fixe, hors du temps d'enseignement; dégager quelques heures sur le temps de travail pour permettre la formation, les rencontres; former des animateurs de centre, moteurs et médiateurs indispensables.

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({Qu'est·ce qui est le plus nuisible pour l'enfan'? Ce n'est pas tan' le foi. que sa famille et l'école aient des points de vue différents, voire opposes, mois plutôt que ses parents et ses maîtres n'arrivent pas à parler de leur différence)}. (Iéopâtre Montandon L'ecole dans la vie des fomilles

les options pédagogiques de l'école et encore moins les critiquer. Aujourd'hui, l'école reconnaît un rôle aux parents d'élèves et nombreux sont les enseignants qui estiment que les enfants tirent un meilleur profit de leur scolarité lorsque la communication entre les familles et l'école est bonne. Les formes que prennent les contacts parents-enseignants sont très diverses: présentation des travaux de l'enfant, classes ouvertes, entretiens individuels. Il peut également s'agir de rencontres informelles, de rencontres lors de fêtes ou de spectacles ou encore lors de sorties sportives ou culturelles . A voir connaissance de ce que font les enfants en classe est important pour les parents. En effet, comme le soulignent, dans l'ouvrage intitulé Les parents dans l'école, Ber-

nard Favre et Cléopâtre Montandon: «Les parents comprennent mieux les problèmes des enseignants et situent également mieux leur enfant en ayant la possibilité de voir.»

Sources de difficultés Les relations entre les familles et l'école sont pavées de bonnes intentions mais aussi de malentendus et d' incompréhension qui sabotent les acquis. Du côté des parents, la différence de culture impliquant des attentes variées, la difficulté de communiquer, la crainte de ne pas être entendu, la peur de la personnalité du maître, les résultats moyens ou médiocres de leur enfant, leur propre passé scolaire, le sentiment d' impuissance face aux program-


mes, parfois llléme leur démission sont autant d'obstacles à une bonne relation avec l'enseignant. Du côté des enseignants, la crainte d'être remis en question, la peur de se remettre en question, le nlanque de formation à la communication, la nléconnaissance des règlements scolaires, des cahiers des charges, quelquefois aussi le manque de professionnalisme rendent les relations avec les parents rigides et laborieuses.

Agir Mieux comprendre les difficultés dans les relations entre les enseignants et les parents rend possible l'orientation vers l'action.

La C.P. propose ici quelques pistes et solutions pratiques. Pour les enseignants comme pour les parents, l' établissement d ' un contrat de collaboration précis permet de résoudre une partie des problèmes existants et de redonner confiance aux uns et aux autres dans leur rôle d'éducateur. Pour que les relations école-famille ne se limitent pas au strict minilnunl, les enseignants doivent se soucier davantage de la réussite scolaire de leurs élèves, créer une bonne harmonie en classe, informer régulièrement les parents, rechercher le contact, gérer les interactions autorité-fa mille-école, associer les parents à la vie de classe.

r------------, Pour éviter les conflits améliorer la formation initiale des enseignants dans le domaine des relations; mettre à disposition des uns et des autres des «personnes-ressources»; demander aux autorités et à la SPVal des moyens qui peuvent aider les enseignants (brochures, conseils, idées, expériences, ... ); s'intéresser au travail des associations de parents;

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connaissances en la matière . Pour cela, les infonnations qui lui parviennent doivent être ponctuelles et succinctes. Les associations professionnelles pourraient prévoir un «point de contact» permettant d'orienter les enseignants en matière de ru"oits, devoirs, adresses .. Dans les grandes con1n1unes organisées par petits centres scolaires, l'information a parfois bien de la peine à parvenir à la base. Les réunions de centres y prennent une importance particulière. Des délégués communaux ou des membres des commissions de la SPVal devraient régulièrement y être invités. Cela permettrait, par exemple, de mieux préparer les assemblées de districts. Mais l'information est surtout l'affaire de chacun.

Droit de regard Les communications d'ordre pédagogique ne passent pas toujours. Là également un effort doit être entrepris. Lorsque des questionnaires ou des sondages sont remplis par des enseignants, ceux-ci ont droit à un retour d ' informations. Ils peuvent aussi revendiquer un accès plus aisé aux rapports des inspecteurs et conlInissions scolaires et demander de bénéficier, le cas échéant, d ' une possibilité de répondre ou de se justifier. Chacun des partenaires de l'école doit encore veiller·à respecter la voie hiérarchique.

* logistique: ensemble des moyens et des méthodes concernant l'organisation d ' un processus

r------------, Pour une meilleure

1 1 1

1 Autorités : Informer les candidats à 1 l'enseignement. 1 Clarifier le courrier informa-

1 1 1 :

1

tif.

1

1 1 1

Transmettre aux intéressés 1 les remarques personnelles 1 figurant dans les rapports. 1

1

1

1 Associations professionnelles optimaliser les "points de 1 : contact» permettant d' orienter les enseignants. 1

1 1 1 :

1

1

1 Enseignants 1 Partioper aux réunions, con- 1 1 1 férences. . 1 .J1 Lire les informations. 1L. •____________

------------Un sur la PNL i les enseignants doivent incul-

S

quer programmes et méthodes à leurs élèves, il s'avère que, parallèlement, la communication avec les autorités scolaires cantonales, communales ou syndicales devient incontournable . Les échanges épistolaires font partie du quotidien scolaire. Recevoir suffisanlment d ' informations permet de comprendre et d ' utiliser une «logistique»>!- indispensable à la connaissance de sa profession Un courrier informatif clair, un intérêt davantage marqué et une cu-

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Se tenir au courant des moyens, des méthodes, des règlements, de ses droits et devoirs fait partie du métier d'enseignant. Les possibilités de s'informer existent mais peuvent être améliorées. riosité plus professionnelle de la part des enseignants permet de trouver des réponses à nombre de questions.

Informer à la source Une meilleure information à la source paraît indispensable. Au

Pour alimenter leurs réflexions, les membres de la Commission pédagogique de la SPVai ont puisé dans différents ouvrages: «L'école dans la vie des familles» de Cléopâtre Montandon, «La relation éducative» de Marcel Postic, «L'école, mode d'emploi» et «Apprendre, oui mais comment?» de Philippe Meirieu, «La relation école-famille», un document réalisé pa.r la Direction des écoles de Sierre et l'Université de Fribourg, le mémoire de licence de Nicole Jacquemin et Marie-Jo GayCrosier ainsi que les «Programmes de formation continue» de Genève et Lausanne.

cours de la formation initiale, les candidats à l'enseignement doivent recevoir une information plus complète sur les institutions syndicales, sur les problèmes liés à l'emploi (chômage, caisse de retraite, conditions d'engagement ... ). Ces informations seront dispensées par des personnes spécialisées dans chacun des deux domaines. Il convient de poursuivre cet effort lors de l'entrée des jeunes enseignants dans la vie professionnelle.

Entretenir les connaissances La logistique n'est pas figée; méthodes et règlements changent fréquemment. L'enseignant veillera à se tenir au courant, réactivant ses R~

- O<l.breI996

«Programmation neurolinguistique (PNL)>>: que recouvrent ces termes à première vue bien abstraits et impressionnants? Il s'agit d'une approche de la communication humaine et de l'évolution personnelle due à la rencontre, en 1972, de deux chercheurs an1éricains: !Vchard Bandler mathématicien, et Joh~ Grinder, linguiste et psychologue. De leurs travaux communs, qui trouvent leur source dans des disciplines comme la cybernéItque, la linguistique, la fsychologie cognitive, a Psychologie comportementale et les théories de la communica-

R~ - O<lobre 1996

1 1 1

f. ln ormatlon

-

tion, est née quelques années plus tard la programmation neurolinguistique. La PNL constitue une approche pragmatique de la communication; elle ne cherche pas à prouver des théories, elle part simplement de l'observation. La méthode de Grinder et Bandler a consisté à observer et écouter attentivement des personnes possédant un talent reconnu de communicateur. Dans un premier temps, ils se sont intéressés à quelques psychothérapeutes renommés pour la qualité et l' efficacité de leurs interventions,


tels Milton Erickson, Virginia Satir et Fritz Peris. Dans un but de modélisation, ils ont ensuite élargi leurs travaux à d'autres professionnels de la communication (des enseignants, négociateurs, vendeurs). Existe-t-il des points communs entre les bons communicateurs par-delà les théories dont ils se réclament? Peut-on en tirer des mod èles utilisables dans toute communication pour en améliorer l'efficacité? Grinder et Bandler ne se sont pas occupés de ce que ces thérapeutes disaient faire, pas plus que des explications théoriques fournies pOrli" rendre compte des résultats obtenus, ils se sont contentés d'observer (au moyen d'enregistrements vidéo, surtout) ce que ces personnes faisaient réellement. La question centrale n'est pas le «pourquoi» des comportelnents, transactions, stratégies, mais le «commeIÜ». La conclusion de Grinder et Band1er a été que ces divers communicateurs possédaient en commun certains modèles relationnels, appliqués le plus souvent inconsciemment. La PNL se propose de les rendre explicites, de ne plus les laisser liés qu'au seul hasard ou à l'intuition. Ainsi, ces modèles devraient p.ourvoir être enseignés à d'autres personnes.

Quelques notions de base de cette approche 1. Choisir un objectif

.

... .. •

0

'0 .

«Communiquer sans objectifs, c'est comme voyager sans destination. Il se peut que vous arriviez à un endroit qui vous plaise vraiment,

d'avoir un objectif, de bien le choisir et le formuler.

fonctionnement global et l'éqtri- . libre du système.

Selon la PNL, un objectif est à définir aussi précisément que possible, de façon claire et détaillée. Il importe de l'exprimer en termes positifs. Dans le cadre d' une relation d'aide, des formulations comme «ne plus être timide» sont à éviter; mieux vaut nommer les comportements nouveaux que la personne souhaite acquérir: «être plus affirmée, plus sûre de soi», etc, On tente alors de préciser ce que signifie concrètement pour cette personne «être plus affirmée, plus sûre de soi»; on détermine avec elle quand, comment dans quel contexte elle aimerait disposer de cette ressource. A quoi saura-t-elle qu'elle aura atteint son objectif: que ressentirat-elle? Que verra-t-elle? Qu'entendra-t-elle?

Il devrait respecter l'écologie: - de la personne, donc être en accord avec ses croyances! ses valeurs, son identité (exemple d'objectif peu adéquat: pousser un adolescent à dénoncer un copain, transgressant ainsi la solidarité entre jeunes) et tenir compte des limites - flexibles - de ce que peut accomplir cette personne;

Se focaliser sur un objectif précis favorise la mobilisation des resSOUl'ces dont la personne a besoin. La PNL postule que chacun possède en soi-même les ressources permettant le changement. . Un objectif devrait être écologique, c'est-à-dire cohérent avec le

- du système entier, afin de ne pas mettre en danger les relations les plus significatives de cette personne avec son entourage. 2. Bien communiquer La communication est un processus se déroulant entre un émetteur et un récepteur. La responsabilité de se faire comprendre incombe à celui qui émet le message, le communicateur. C'est à lui qu' il revient de se montrer suffisamment souple pour s'ajuster à J'autre. Si le récepteur résiste, reçoit mal ou ne reçoit pas le message, il n'y a pas lieu d'interpréter ses motifs supposés; sa réaction ne constitue qu' un commentaire sur J'inefficacité de la stratégie choisie par le communicateur. En matière de communication humaille, le résultat de J'intervention compte plus que l'intention de celui qui s'exprime. C'est la réponse de l'autre qui renseigne le communicateur sur J'impact qu' il a eu et sur la signification réelle de son message.

mais rÎen ne vous le garantit.» (G . Laborde)l

La PNL s'intéresse à l'efficacité en matière de communication. On communique mieux en sachant ce que l'on veut. Il est par conséquent primordial 10

Pour bien communiquer, tous les messages verbaux ou non, doivent aller dans le même sens. R~ - Odobr. 1996

«Je ne comprends vraiment ce que j'ai voulu dire que lorsqu'on m'a répondu». (N.Wiener» Une qualité des bons communicateurs réside en leur habileté à parler le langage de l'autre, au sens propre et au sens figuré . On communique bien sûr au moyen du langage verbal, mais aussi avec tout son corps, par ses gestes, attitud es et mimiques, par le rythme de sa respiration, par la coloration de ses joues, etc. Parler le langage de l'autre, c'est utiliser des mots qu'il puisse comprendre; c'est aussi harmoniser ou «synchroniser » son comportement et son style de communication avec les siens; c'est encore rencontrer l'autre dans son modèle du monde. Il s'agit ici de saisir quelles sont ses «cartes mentales», quelle représentation il a du monde, de lui-même, des autres, de la vie, de ses valeurs. La relation entre deux personnes sous-entend la rencontre entre deu x visions du monde différentes. Réussir la rencontre, c'est accepter que les cartes mentales de l'autre, même si eUes sont à l'opposé des nôtres, sont tout aussi valables; elles sont cohérentes avec sa situation, son histoire personnelle et avec les informations dont il dispose. Les cartes mentales divergent dans leur contenu, mais également dans la manière dont chacun structure Son expérience subjective (avec des éléments plutôt visuels, auditifs, kinestiques ou olfactifs-gustatifs). Selon la PNL, on réussit mieux la rencontre en rejoignant l'autre aussi dans son mode de représentation sensorielle. Bien communiquer implique la congruence, c'est-à-dire que tous les messages transmis (verbaux et non verbaux) doivent aIler dans le même sens. Les expressions du visage, le regard, les gestes soulignent le sens des mots. On ressent Un vrai accord entre ce que la personne pense, éprouve et le messa-

R~ - Octobr. 1996

ge extérieur qu'elle donne . La congruence d' un nlessage est nécessaire à sa bonne compréhension et à son décodage par l'interlocuteur. bien recevoir un message, il s'agit d'être attentif à tous les signaux, verbaux et non verbaux, que l'autre nous envoie . Si l'on n'est pas certain d'avoir bien compris le message, mieux vaut éviter d'interpréter ce que l'on croit avoir sais; (par exemple, mon interlocuteur fronce tout à coup les sourcils. Si je lui dis: «Je vois bien que tu es fâché contre moi! », je risque de me POUl'

Pour bien recevoir un message, il s'agit d'être attentif à tous les signaux, verbaux et non verbaux tromper totalement et de le fâcher vrai ment) . Vouloir interpréter le comportement des autres est très hasardeux, car il n' existe aucun code de transformation précis et universel entre un comportement et sa signification. Pour bien communiquer, il est préférable d'observer avec attention les comportements des autres, puis de clarifier avec eux d'éventuelles ambiguïtés ou non-congruences.

2. Les divers contextes de vie dans lesquels la communication joue un rôle fondamental, tels l'enseig nement, la vente ou la négociation. Ici, ce sont les techniques de base qui peuvent être employées.

Où situer la PNL parmi les théories de la communication? Les concepts de la PNL s'inspirent largement des théories de la commUlùcation développées dès les années 50 par J'Ecole de Palo Alto, en Californie, qui ont constitué un courant très novateur et que l'on retrouve à l'origine de bien des psychothérapies modernes. Parmi les approches que l'on peut situer dans le prolongement de l'Ecole de Palo Alto figure la PNL. La synthèse effectuée par Grinder et Bandler se veut une approche pragmatique de la communication humaine. EUe tente de décoder comment on parvient à l' «excellence» dans ce domaine et fournit des modèles visant à une communication plus efficace.

Eliane KUHFUSS Psychologue-psychothérapeute Office médico-pédagogique

Les applications de la PNL Deux champs d'application différents sont à distinguer: l. Le contexte de la psychothérapie ou de la relation d'aide. La PNL propose des techniques spécifiques utilisables dans des situations hUlnaines perturbées ou dans un but de développement personnel.

l

Genie Laborde: «Influencer avec inté-

grité», InterEditions, Paris, 1987. 2

Norbert Wiener, mathématicien, est l' un des fondateurs de la cyberné-

tique.

11


Un

' L

aubaine était de taille, Au terme de mes études en psychologie, j'étais accepté comme stagiaire dans une école privée située près de Genève, dont la réputation dans le domaine de la communication humaine dépassait largement nos frontières. Pour notre génération, cet établissement faisait un peu figure de temple de la communication. Durant la semaine que j'y passai, je fis de surprenantes découvertes.

La tasse était pleine

.... ... . ,

"

,

Le premier jour, le directeur me reçut avec beaucoup d 'amabilité dans son appartement. Très impressionné par la réputation de mon hôte et sans que je sache trop pourquoi, j'éprouvai subitement Je besoin de mettre en évidence mes connaissances dans cette science nouvelle qu'était la cOIumunication dans les systèmes humains. J'avais lu plusieurs volumes sur le sujet et connaissais avec précision les publications de mon honoré directeur. Je me mis donc à parler plus qu'il ne sied en pareille circonstance. Après m ' avoir longuement écouté, il essaya à plusieurs reprises de glisser ce qu'il souhaitait me transmettre. Stupidement, ayant l'impression qu'il prenait mon savoir en défaut, je croyais bon de devancer sa pensée et à plusieurs reprises je terminai les phrases à sa place. A un moment donné, il se leva et me servit du thé. Lorsque ma tasse fut pleine, quelle ne fut pas ma stupéfaction de

de la communication constater qu'il continuait à verser le thé, qui déborda dans la soustasse, puis sur la table et bientôt sur le soL Malgré mes tentatives, la théière entière y passa. L'idée d'une quelconque défaillance cérébrale m'effleura; c'est alors qu' il me dit d' une voix ferme et claire: «Ton esprit ressemble à cette tasse. Il est plein jusqu' au bord d'idées toutes faites. Pas la moindre place pour y accueillir quelque chose de nouveau. Dans ces circonstances, je ne peux rien t'apporter. Si tu parviens à faire le vide en toi, tu peux revenir demain»,

j'émis à son égard un jugement sans appel: «Quelle rigidité!>. «Stop!, me fit le directeur, tu es en train de te condamner toi-même . Tu penses connaître un homme que tu n' as aperçu qu' un instant. Ta première impression dit plus de choses sur toi que sur l'objet que tu évalues» . Mon passé d'élève battu remonta alors à ma mémoire.

Dans le doute, communiquons La leçon avait porté au-delà de toute espérance et, le lendemain, je me crus autorisé à revenir. C'est ce jour-là que j'appris l'incroyable histoire qui avait amené cet homme à cultiver l'art de la cOlnnlunication. Le directeur de l'école où il travaillait autrefois comnle enseignant était en voyage d'étude à l'étranger. Sa secrétaire, qui avait pu l'atteindre, lui avait demandé de se prononcer sur un problème urgent: fallait-il refuser ou accepter un enfant clandestin d' origine portugaise, ce qui aurait permis à sa mère de rester en Suisse? Il lui télégraphia le lendemain: «Refusez pas accepté» . L'enfant fut refusé et quitta la Suisse avec sa Inère. De retour, il fut stupéfait de constater que l'enfant n'était pas en classe. Sa secrétaire lui dit: «]' ai transmis votre souhait: Refusez, pas accepté» , «Mais j'avais dit: Refusez pas; accepté», rétorqua le directeur hors de lui. Tragique méprise qui aboutit au licenciement de la secrétaire. Lorsqu' il ouvrit sa propre école, Illon hôte nüt en exergue de la charte de son établissement: «Je suis responsable de ce que je dis. Tu es responsable de ce que tu entends, Dans le doute, communiquons» ,

La première impression Le troisième jour nous conduisit dans une classe dont le maître avait la mâle autorité des régents de jadis. La visite fut brève et je ne fis rien pour la prolonger. A peine avions-nous refermé la porte que R~

- Octobre 1996

Faire partie du problème Le quatrièllle jour, le directeur Ille dit: «Le maître que tu vas observer aujourd'hui revient de loin. Chaque année, il se plaignait des élèves que je lui confiais: ils étaient tous démotivés, éteints, mal éduqués ... Piloter un tel navire devenait pour lui une tâche chaque jour plus lourde. N'ayant plus rien à perdre, il accepta l'expérience suivante: il devait rechercher et noter systématiquement les qualités d'un élève donné, puis le lendemain celles d'un autre et ainsi de suite. Cet exercice terminé, il dut ensuite, lorsqu'il s'adressait à chacun d'eu x, évoquer mentalemel.!-t les qualités qu' il avait identifiées. Et le miracle ne tarda pas à se produire: le climat devint progressivement positif et chaleureux. Le comportemen t des autres à notre égard est fortement le reflet de notre regard sur eux. Acceptons de faire partie du problème pour avoir un jour la chance de faire partie de sa solution»,

Le pitre de la dosse Ce que j'appris le cinquième jour me toucha tout particulièrement. Le directeur me glissa à l'oreille: «Au fond à droite, c'est Julien, le pitre de la classe». Quand vint son tour de raconter un événenlent survenu dans la semaine, il se leva avec une nonchalance qui lui semblait coutumière, ondulant des hanches. Un sourire entendu parCO~ut la classe. D'une voix grave, maIs un peu rapidement, il dit:

R~ - Octobr.

1996

Le pitre transmet des messages de pitres. «Mon chien est mort hier soir. On croit qu'il a été empoisonné!» Eclat de rire général dans la classe. Des larmes coulent de ses yeux: «C'est vrai! Il est Inort mon chien!» Quelques élèves sont troublés, nlais la classe continue à rire. Il se laisse alors tomber sur son siège et se met à sangloter bruyamment dans ses bras. C'est à ce moment que le maître, faisant taire les derniers rieurs, s'avance vers lui et, lui mettant la main sur l'épaule, lui dit: "C'est dur de perdre un chien que l'on aune; nous avons maintenant compris que tu as de la peine. Mais, Julien, ton rôle de pitre de la classe est si fort que nous avons beaucoup de peine à recevoir de ta part d'autres messages que des messages de pitre».

Ne pas communiquer Le sixième jour - on travaillait encore le samedi - me fit rencontrer un autiste. Ce garçon de dix ans était, paraît-il, très intelligent nlais ne s'intégrait absolument pas à la vie commune. Il était totalement indifférent aux messages qui lui

parvenaient et selnblait poursuivre un interminable monologue intérieur. En dépit de la meilleure volonté, chacun avait fini par l'ignorer et à le traiter comnle une chose. Ce qui navrait profondément notre directeur. Une idée, que je trouvais lumineuse, me traversa l'esprit: «Enfin voilà quelqu'un qui ne communique pas!» Comme je n'avais pas résisté au besoin de faire partager nla trouvaille, lnon hôte remarqua: «C'est bien là le paradoxe de l'autiste. Son refus de la relation est si grand qu'il croit avoir trouvé la stratégie absolue: ne pas communiquer du tout. Mais son malheur réside dans le fait que son comportement est en fait un nlessage; il nous dit: «Je ne communique pas». Donc il COffilnunique. On ne peut pas ne pas communiquer». Si vous pensez que ce stage était un rêve, vous avez raison.

Maurice Nanchen psychologue-psychothérapeute à l'Office médico-pédagogique valaisan 13


..... Il cauri, il cauri, le Rhônasson •••

LI

n ami, qui fit ses classes il y a quelques décennies, m'a un

jour confié une anecdote

savoureuse:

A10rs que le «régent» faisait entonner à toute la classe un vibrant hommage à la «vallée où le Rhône a son cours», mon ami s'obstinait à

comprendre: «vallée où le Rhônasson court». Je ne pense pas que cette méprise frisant l'antipatriotislne

normal d'imaginer qu'un fleuve l connu pour son impétuositél puis-

se comir? Quoi de plus normal que l'on attribue une touche affective, grâce à un suffixe diminutif, à ce même fleuve chéri pour ses bienfaits? (Le problème étant que le même suffixe diminutif peut s'interpréter également comme étant péjoratif) .

primaire ait été découverte. J'ai

Ce type de démarche constitue de fait fa règle même de la communi-

bien peur que, si tel avait été le cas, le régent se serait senti tenu de sanctionner cette suffixation aux

espèces) dans laquelle les signaux

échos familiers peu dignes de

cation ordinaire en vigueur entre les hUlnains, (voire dans d'autres émis reçoivent toujours l'interpré-

notre honneur cantonal.

tation la plus probable.

Les 1110dèles conventionnels «rigides) de la communication, basés

Le petit exemple cité tente simplement de démontrer qu'il vaut la peine de changer quelque peu

sur une approche téléphonique (un émetteur produit un message décodé par un récepteur) ont bien de la peine à rendre compte de ce type de dysfonctionnement. Autrement dit, ces modèles rendent compte d'une comnlunication

qui fonctionne et non des éventuels «ratés»,

Une approche nouvelle propose de tenir compte des outils cognitifs à disposition en rapport avec la prestation à fournir. Pour tenter d'être plus clair, examinons le cas de notre petit anarchiste. Le jeune homlne a bien sûr fait une «faute}), mais il a aussi

résolu de manière tout à fait ordinaire un problème de communication. Cela n'excuse rien, bien entendu, nlais cela explique l'ori-

gine de la difficulté. L'interprétation dans laquelle «le

notre vision des choses en essayant

de renouveler quelques vieux schémas. Les recherches sur ce genre de problèmes prendront certainement encore quelque temps avant de passer à de réelles applications pédagogiques, mais la voie est prometteuse et mérite le détour.' Bien sûr, les enfants comprennent parfois les choses de travers, mais

n'est-ce pas à nous de tenter de COIn prendre

en quoi consiste ce

travers? Quoi qu'il en soit, une chose est certaine, le Rhônasson continuera de courir encore longtemps ...

Christian Ducret} Licencié en linguistique du français moderne CO de Monthey

Rhônasson court» s'effectue en «avoir son cours}). Ne connaissant pas cette expression, l'enfant lui

14

Les journalistes ont une règle d'or: garder leurs lecteurs le plus longtemps possible. Pour atteindre cet objectif, ils peuvent utiliser tous les moyens, pourvu qu'ils soient honnêtes. Ce n'est pas toujours le cas; les dérives ne sont pas si rares, mais c'est une autre histoire.

sous un flot de paroles. «Parler peu, mais parler importanh> devrait constituer une des règles de base de notre métier.

Un discours imagé et concret

quelques éléments importants d'information. Il convient de faire

vent leur lecture, pourquoi les élèves n'en feraient-ils pas de

de mênle en classe, en donnant d'elllblée le chemin à suivre, avant

même? S'il est important pour un adulte qu'on traduise des hectares en terrains de football ou qu'on

l'heure de l'évasion onirique. Une leçon n'est pas un roman policier

compare le nombre de victinles d'une guerre à la population de Sion, il y a fort à parier que ces

procédés simplifieraient aussi la compréhension de l'enfant.

où l'on ne découvre le nom du

coupable qu'à la dernière page.

Pas raccoler, séduire Ce parallèle entre communication

Reste le dernier point à traiter: la

écrite et enseignement pourrait se

mise en page et ses titres accro-

Ce souci de conserver sa clientèle

auX «spécificités de l'écriture conlmunicationnelle)), des spécificités

bien choisis, ses intertitres destinés

n'est pas propre aux gens de presse; les enseignants devraient le

qui n'en sont pas puisqu'elles s'appliquent aussi au discours oral.

à relancer l'intérêt ... Le but premier, tant du journaliste que de

partager. Certains d'entre nous

Notre manuel classe dans cette ca-

l'enseignant, est de réussir l'acte

poursuivre à l'envi. Il semble évident que tout communicateur doit intéresser et séduire. Une séduction honorable à ne pas confondre avec du raccolage. Ce n'est pas le journaliste qui doit plaire, mais

méprisent cependant ce qu'ils considèrent comme du l'accolage. Pour eux, l'intérêt des études découle de son caractère obligatoire et utilitaire. La réalité scolaire leur

tégorie la phrase courte, les mots précis et accessibles, la formulation

de communication. Le lecteur doit être informé, l'élève instruit. Le

bien son texte; le travail de conlmunication de l'enseignant se situe

titre devrait donner une informa-

dans la même ligne.

démonh'e tous les jours le contraire mais ils s'obstinent, considérant que le «client» perdu est un «client perdanb>. Pourtant, à chaque

échec, n'est-ce pas l'école qui laisse une partie de sa crédibilité?

Al'essentiel Revenons à nos journalistes. Le prelllier conseil qu'on leur donne concerne la matière à traiter. «Distinguez les éléments essentiels, accessoires et inutiles !» Cette règle

d'or s'appliquerait avec bonheur à notre travail. Pourquoi tout apprendre? Choisissons dans nos programmes et dans nos manuels ce qui est vraiment essentiel!

Seconde consigne du manuel d'écriture: «Repérez dans l'accessoire ce qui viendra bien à point, détails piquants, éléments d'explication, notes d'humour ... ». Vous connaissez tous l'intérêt des élèves pour les anecdotes; en cela aussi,

«Mesurez vos ardeurs!» Encore un

1: Sperber et Wilson, La pertinence, Ed. de Minuit, 1989.

accroître ses chances d'être suivi, veillera à éviter de noyer ses élèves

chaque fois que les mots longs ou compliqués ralentissent trop sou-

Ces conseils de fond sont complétés par des éléments qui touchent

ils ne sont pas différents du lectorat d'un grand jomnal.

l'absence de la référence lexicale

substitue une séquence qui lui parait la plus probable. Quoi de plus

Garder ses élèves

tenir compte du fait qu'au-delà de 4500 signes, nombre de lecteurs sont rebutés. L'enseignant, s'il veut

conseil qui vaut de l'or. Pour l'homme de plume, il consiste à R~·

Octobre 1996

nerveuse et orale, le sens du concret et le recours à l'image. Si

les lectems abandonnent un article

cheurs, ses photos et graphiques

tion essentielle et inviter à la lecture. Suivi du «chapeau», il fournit

P. Vetter

--------------

Analyse transactionnelle et communication

Un «outil» pour développer la motivation 1 suffit d'entrer dans une salle des maîtres, de discuter avec des enseignants pour entendre évoquer comme une difficulté insurmontable «l'inappétence scolaire» 'de bon nombre d'élèves. Cette démotivation peut devenir contagieuse et atteindre également l'enseignant.

théorie psychologique inventée par Eric Berne, médecin-psychiatre, vers la fin des années 50. Elle s'est développée, enriclùe par les apports de nombreux collaborateurs de Berne. Elle est connue du grand public dès les années septante grâce à la parution d'ouvrages de présentation qui sont de-

Dans cet article, je me propose de présenter quelques concepts d'analyse transactionnelle qui aident l'enseignant qui les met en œuvre à apprécier son action professionnelle et qui invitent l'élève au changement.

venus des best-sellers, en particulier le livre de Berne «Des jeux et des hommes».

Certains mots caractéristiques de concepts A.T. sont devenus monnaie courante: Victime, Jeu psychologique, l'Enfant, etc.

Mais qu'est-ce que celle analyse transactionnelle?

Quelques raisons de goûter à l'A.T.

~'analyse transactionnelle, que J abrège désormais A.T., est une

1. Elle développe, parallèlement aux concepts, une vision éthique

R~ . O,tobre 1996

J

du monde, des personnes. Je citerai CQlllme exemple:

- «Les membres certifiés en A. T. reconnaissent la dign.ité de chaque être humain, indépendamment de Sail statut physiologique, psychologique, social ou économique. - Ils s'engagent à fournir à leurs clients les meilleurs services possibles. - De par leurs actions, ils visent à développer la personnalité du client, la cOl1sciel1ce de leur digl1ité, de leur responsabilité personnelle, de leur autol1omie.» Il m'apparaît que tout enseignant peut adhérer à ce code déontologique. 2. Elle fournit des concepts simples, non simplistes COlllme beau-

coup le croient, pour analyser les IS


Position de vie

D

Je ne suis pas OK les autres sont OK Je ne suis pas OK, les autres ne sont pas OK Je suis OK, les autres ne sont pas OK Je SUIS OK, les autres sont OK

Croyances sur SOI-meme «le n'y arriverai jamais! plus je travaille, moins je comprends. - Le prof va sûrement me critiquer et me comparer aux autres qui réussissent.» «L'école ne sert à rien! on nous fait apprendre des stupidités, l'ambiance de classe est nulle et le prof!l'est /Jas sympa!» «Si j'avais un autre prof, j'y arriverai, c'est certain. C'est à cause des autres que je ne réussis pas.» «C'est difficile et je peux y arriver. De quoi ai-je besoin? à qui le demander? Ciuelles sont l!!s options?» . • elIe dépend de la perception de 1' élève de son environnement scolaire, de l'attitude de son enseignant, de l'appropriation des buts du travail scolaire ainsi que de la perception de lui-même, de ses capacités, de ses intérêts, de ses projets.

dysfonctionnements dans les relations et offrir des pistes de solution.

Comment développer la motivation? R. Viau (La motivation en contexte scolaire, St-Laurent: 1994) en donne la définition suivante: «c'est un état dynamique qui a ses origines dans la perception qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qui l'incite à choisir une activité, à s'y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but.» J'apprécie cette définition car elle contient trois aspects fondamentaux: • c'est un état dynamique, susceptible de varier dans le temps. Tout n'est donc pas joué avec nos enfants; • elle s'observe à l'engagement et à la persistance de l'effort de l'élève;

Cette définition, centrée sur l'élève, montre qu'il est le sujet du développement de la motivation. L'enseignant ne peut pas le motiver, il ne peut «que» - et c'est déjà énorme - soigner son attitude et la qualité des messages qu' il offre.

Actions sur la perception de soi L'estime de soi, la perception que chacun d'entre nous a de sa propre valeur, dépend du regard que nous portent les autres, tant sur la manière dont nous agissons, que sur ce que nous sommes. Pour exemple, les messages que nous entendons à ce sujet. reconnaissance

méconnaissance FAIRE ACTES ACTIONS

Il

. ....... '

ÊTRE la personne ce qu'elle est sa valeur en qualité dïndividu

..

."JJ!i:>IJ travail e~r (j'une "II/pielilé incommellsul'â"blè,» «C'est null il Il 'y a rien ele bon dans tOIl travail!» .C'est Impo,fSible de te comprendre et de t'apprécier! lU es nul! tu ne vaux rien!»

- la reconnaissance de l'autre, et de la réalité; - la méconnaissance de }' autre, et de la réalité. Les cases grises contiennent des messages destructeurs, messages à rayer de ses interventions éducatives. Les cases blanches proposent des messages constructifs, aidant à la construction de l'estime de soi que je vous engage à tester en classe, voire avec vos proches.

«Tufais des erreurs de «Tu présentes ton calcul! » travail à l'ordinateur; «Tu copies en laissant j'apprécie le soin dans la 5 fautes d'orthographe, présentation.»

c'est trop

«Ton exemple est

d'inattention.»

original et démontre ton appréciation sur ce

ilTu es

colériQue'l» rlfu es ~tllf);de !»>

ooint .• «J'apprécie de te connaître!» «Je t'aime!»

3. DÉPRESSION: «Mon pauvre! que

"Je ne peux rien faire avec ces élèves-là! Je suis incompé-

tenth>

«Je suis trop vieux pour adapter mon enseignement. Les jeunes y arrÊveront.» OK- / OK +:

honnêteté authenticité

veux-tu que je fasse avec toi?» (( j'ai tout essayé." je n 'y arriverai jamais avec toi!» renforcé par les messages non-verbaux d'impuissance, de découragement. Ou, à partir d' une position de vie plus constructive: (tableau 4)

Attlnlde de base

«Je n'ai pas fait toutes ces études pour m'occuper de gamins si stupides!» OK+ / OK-:

«C'est vrai, enseig/1er ,,'est pas si facile, mais ensemble, avec les élèves nous ferons de notre mieux, cJmcun de notre c6té.»

méconnaissance "«fa r~iihèrche eSt génlale1 ,

.TalllainJersonne n'a tàit lIutlque chose d'aus# hype'"/,oùlllb

Sa,. IIlIe ie ('aime, l'ajme tout le mondel» "Tu es gélllal, 'Supe~!»

De notre position de vie dépendent également des messages bien typés. Le tableau 3 en fournit une schématisation:

PROlECIlON

CONFIANCE en SOI ct en

«Tu devrais faire ceci» suivi de «Tu vois, j'avais raison, maintenant tu as fait juste. » Altitude de base

Il

MtFIANCE vls·iI-vls d,

~~ - Odobr. 1996

L'A.T. offre encore de nombreux outils pour se comprendre soimême e t inviter autrui à évo1uer avec nous. Je vous invite à tester ce type de Inessages, à observer la réaction des enfants et mesurer le développement de leur motivation.

~jslon

de l'apprenant

de l'aoorenant

RÉAUSAllON

SCtNARIO DE

PERMISSION

exploration

DÉCOUVER1B

INTER-

&M:onON

cltpreuion

l'ManON

DEPENDANCE AUTONOMIE + (+

l' éUve + (+

Messages scolaires: 1. PROTECTION: prescription positive: donner des directives à l'atelier: «Four ce travail, mets des

Denis Theubet, maître de pédagogie Ecole normale de Bu rier Analyste transactionnel certifié

Pour en savoir plus

lllnettes de protection!»

2. PERMISSION: "Que veux-tu

faire? «Allez, cherche. Tu peux trouver.) «Vas-y, je te fais confiance.» «Tu peux te tromper, ce n'est pas

grave.»

Types de

Action

1 C?mportements

messages

éducative

de l'apprenant

PRESSION

condilionnement

SURADAPrAl10N

obligat ion

SQUMlSSlON

répress ion

ADAPl'All0N

•(+

soumise ou rebelle

INCOMPÉTENCE

M.-J. Chalvin, Analyse transactionnelle et enseignement, Paris: Nathan, 1995 (présentation d e l'utilisation des concepts de l' analyse transactionnelle en classe).

C. Steiner, Le conte chaud et dou x des chaudoudoux, Interéditions (conte qui invite chacun de nous à offrir des signes de reconnaissance bons pour tous ceux qui nous entourent).

Décision de l'aoorenant SCÉNARIO DE

OPPRESSION

DÉPRESSION

signifie apprécier l'au tre et soimême avec ses qualités et ses défauts.

1 OK

DJ::PRBSSION

~~ - Odobre 1996

c P'E RDANT,.

DÉPENDANCE

détachernent

a

. GAGNANT,.

1. PRESSION: «Et si tu faisais com-

me ceci, je suis certain que cela irait mieux.»

«Je suis content que tu sois guéri et de retour en classe.» «Je suis fâché quand tu fais ceci.»

prescription

Donne un cadre, des repères sécurisants pour l'enfant.

Messages scolaires:

3. ÉMOTION: «Chouette tO/1 travail!» - «Je suis déçu que tu ne tiennes pas ta parole.»

Action Wucattve Il ~mportements

point.» - «Fais ceci pour demain. »

«Bie/!

exagération ou minimisation

Typcsdc messa.2es

en classe: «Commence par traiter ce

+ (.

honnêteté authenticité

répression : «Va derrière la porte !» - «Apporte-moi ton carnet scolaire que j'y inscrive une remarque!»

OK+ / OK+:

2 catégories:

reconnaissance

L'attitude du maître est en cela très importante. Lui, également, peut se situer dans une position de vie:

l'él he

exagération ou minimisation 16

j

Le tableau 2 ci-dessous montre les types de messages possibles:

2. OPPRESSION: obligation :«Il faut», ... (<tu dois», .. «C'est interdit!»

OK-/OK-:

Nous développons à cette occasion ce que l'A.T. appelIe une position de vie (tableau 1). Pour faire évoluer cette estime de soi, chaque enseignant peut offrir des messages d'encouragement, des messages d'évaluation de manière précise.

La sincérité, J'honnêteté et la précision font la qualité des messages. Rien ne sert de dire à un enfant: «Tu aS bien travaillé» ou «tu es génial» si je pense le contraire ou si je ne dis pas précisément en quoi tu es si génial.

11


«Objectif grandir»

Favoriser le ~~ 1)

ans le précédent numéro de Résonances, il ~tait qu~s.tion de l' introductlOn offIcIelle

dans les classes valaisannes d' «Ob-

jectif grandir», programme d'éducation générale et promotion de la santé. Sans revenir sur ce qui a été dit, un

dossier traitant de la communication à 1'école se devait de faire une place à un tel programme, du moins à l'axe traitant plus particulièrement des relations avec autrui.

Afin de découvrir «Objectif grandir» de l'intérieur, deux ensei-

gnants ont accepté de donner leur avis après une année d'expérimentation. Un bilan encourageant. Au centre du programme pédagogique «Objectif grandin>, il yale développement de la communication afin d'améliorer les problèmes relationnels des élèves à l'école, dans leur famille et dans tous leurs autres lieux de vie. Ce programme d'éducation générale et promotion de la santé, créé par Mandat Plus Prévention, vise à permettre un travail précoce de prévention des déviances, des accidents, des toxicomanies, des abus et de la maltraitance. Les thèmes abordés s'ar-

ticulent autour de trois axes: «moh, «nloi et autrui» ainsi que «moi et 1110n environnement» .

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Par le biais de fiches proposant des activités allant de la simple discussion au jeu de rôle, l'objectif plincipal du domaine regroupé sous l'appellation

«1l10i

et autrui» est de

développer la communication, la vie en groupe et les relations humaines hannonieuses. A ce propos, dans le guide rédigé par Daniel Pellaux à l' intention des enseignants, on trouve les informa18

tions suivantes: «Ce domaine traite de la communication dans et hors de la classe. Les activités proposées favorisent et encouragent les relations entre les enfants. Ils se découvrent les uns les autres, avec leurs richesses personnelles, leurs différences et leurs handicaps. Ils apprennent à résoudre les problèmes d'exclusion et les conflits inévitables dans un groupe. Les pressions négatives sur soi son t abordées pour aider les enfants à faire face sans perdre confiance en eux.» Originalité du programme: il nécessite un véritable partenariat avec les parents. En privilégiant ainsi l'acquisition des compétences communicatives, «Objectif grandir» Inarque une évolution fondamentale dans la manière de concevoir l'éducation.

Deux enseignants livrent leurs impressions .. , L'année dernière, quinze classes du Valais romand ont expérimenté «Objectif grandir». En posant quelques questions à deux d'entre euxl on comprend mieux les raisons de l'enthousiasme général pour cette démarche.

Christiane Antille a expérimenté «Objectif grandir» l'année passée avec ses élèves de Se année à Sierre. Globalement, elle se dit très positive par rapport aux activités proposées. Il en est de même pour Didier Jacquier, enseignant à Vernayaz, qui avait l'an dernier des élèves de 6c année. Avez-vous le sentiment que le programme pédagogique proposé par «Objectif grandir» a permis d'améliorer de façon significative

la communication avec vos élèves et entre les élèves? Christiane Antille. Ce que je constate, c'est que les élèves en redemandent. Ils découvrent des choses sur eux-mêmes et apprennent la tolérance. Cependant, conlme je n'ai pas eu ces mêmes élèves avant, je n'ai pas vraiment de point de comparaison. Intuitivelnent, je dirais pourtant que la communication s'est - en partie - améliorée.

Didier Jacquier. Oui, avec les élèves et entre les élèves. Par ailleurs, cela m'a aussi penuis de relativiser certaines difficultés. Ce qui me paraît inlportant dans ce progranlnlel c'est que les élèves sont davantage considérés comme des personnes et ne sont plus seulement là pour restituer des savoirs. Votre pratique pédagogique s'estelle modifiée après une année d'expérimentation? C. A. En laissant davantage la parole aux élèves, j'ai appris à gérer différemment le temps à disposition. Je me situe dans un processus d'évolution: une chose en amène une autre, mais ce n'est pas un renversement total de vapeur. D. J. Oui, peut-être par une prise de confiance plus grande. Certains enseignants seront rassurés en se rendant compte qu' il n'y a pas une seule ligne pédagogique pour faire passer un message, lnais bien plusieurs Inalüères de parvenir au même résultat.

De façon générale, quel est votre avis par rapport aux thèmes et aux questions abordées? C. A. Je ne peux avoir qu'un avis positif étant dormé quI on avait une grande latitude puisque rien n'avait été fait avant. Pour nla part, j'ai puisé dans le programme de la 1" à la 5' en adaptant les thèmes choisis au niveau de mes élèves et j'ai complété avec des thèmes que j'ai empruntés ailleurs. Dès le moment où l'on comprend la démarche, d'autres thèmes peuvent être traités à la demande des élèves, ou en fonction des événeR~ - Octobrol996

ments qui se produisent dans la classe durant l'année. D. J. Tout dépend de la façon dont on applique la méthode. Il ne faut pas considérer les thèmes abordés comme des relnèdes à une situation délicate. Il faut les voir dans le sens de la prévention. Ce n'est pas à l'enseignant de donner des solutions: son rôle est de susciter un échange d' idées entre les élèves. La richesse de la démarche vient du fait que ce sont les élèves qui proposent des pistes. Ce processus de découverte et non de transmission de savoirs modifie un peu l'esprit de l'enseignement. C'est un peu comme si l'enseignant travaillait sans filet.

Un tel programme répond-il à un besoin réel de l'école? C. A. Oui, je pense. Preuve en est que les parents tenaient à ce que cela Se poursuive.

R~ - Octobre 1996

D. J. En discutant avec les parents, on s'aperçoit vite de la nécessité d'une plus grande collaboration entre l'école et la famille . Suite à l'expérimentation d' «Objectif grandin), le systèlne des réunions avec les parents st est Inodifié. Au lieu de parler avec eux uniquenlent des résultats de leurs enfants, nous réfléchissons ensemble autour de thèmes éducatifs. Et si vous deviez donner un avantage mais aussi un inconvénient d' «Objectif grandir» ... l

C. A. Question difficile. C'est probablement des choses que l'on faisait avant occasionnellementl mais en ayant l'impression de voler du temps à d'autres branches. En donnant à la communication une place dans la grille-horaire, on déculpabilise l'enseignant. De plus, les outils reçus nous permettent d 'aller plus loin dans l'approche.

Je ne vois pas d'inconvénient. Dans la pratique, peut-être que la collaboration avec les parents ne va pas aussi loin que celle préconisée par "Objectif grandir». Cette situation est probablement plus visible en ville où les gens se connaissent moins bien que dans les villages et par conséquent osent souvent moins s'impliquer. La coopération avec les parents et avec la société pourrait certainement être plus intense encore.

D. J. Le principal avantage, c'est une nouvelle façon de concevoir l'enseignement où la frontière entre savoir et éducatif se fait plus mince. Pour ce qui est des inconvénientsl je n'en vois aucun. Reste cependant à juger à long terme de l'efficacité sur les élèves de l'esprit qui découle d' "Objectif grandir».

Propos recueillis par Nadia Revaz 19


HOMMAGE

M. Joseph Guntern 1~ le DIP M. Joseph Gllntern a été nommé chef du Service de l'euseigllemellt secondaire ell 1968. Il avait exercé précédemment les fonctions de professeur et d 'inspecteur. M. Guntern est titulaire d'ull doctorat en histoire. Il s'est formé aux u"iversités de Fribourg, Zurich, Bâle et

Paris. Il quitte

5011

poste,

mais ce ,,'est pas pour s'installer dans une retraite désœuvrée; il va réaliser plusieurs projets de recherche dans son domai"e favori, {'histoire. Le chef du VIP relld hommage à cet homme de culture et de seroice public. A près 28 ruulées passées à la

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tête du Service de l'enseignement secondaire, M. Joseph Guntern nous quitte. Nos vœ ux très chaleureux 1'accompagnent dans cette nouvelle étape de sa vie, qui sera sans doute aussi active et féconde que les précédentes. On est frappé de prime abord par la distinction et la réserve de M. Guntern. On pourrait croire que rhomme est sévère ou distant. Cependant, on découvre bientôt chez lui une nature attentive, courtoise, sensible à J'humour des faits et des situa tions. S'il est éminemment discret, il n'en est pas moins curieux et capable d'enthousiasmes. Ces qualités lui auront été précieuses dans une période où l'enseignement secondaire a enregistré de nombreuses mutations, où il a bousculé les habitudes des parents, des responsables scolaires et des enseignants.

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Conscient de la richesse que représente le bilinguisme de notre can ton, M. Guntern s'est attaché à en répandre le goo.t, à rapprocher les deux communautés linguistiqu es, à faire valoir l'enrichissement que procure l'interp énétra tion de deux cultures. Ses qualités humaines et ses ressources intel1ectuelles ont faH de lui un interlocuteur très apprécié des autorités politiques et d es enseignants, EUes ont conféré à ses engagements une autorité naturell e forte, Elles lui ont permis d'accompagner

avec sérénité les principales adaptations et transformations intervenues dans l'enseignement secondaire au cours des trois dernières décennies, soit notamment: • la décentralisation de l'enseignement secondaire du 1er degré par la création des centres de cycle d 'orientation à partir de 1974 et la réduction progressive à 5 ans de la durée des études conduisant à la maturité classique; • l'introduction des nouveaux types de matu.r ité reconnus par la Confédération: la maturité socio-

économique de type E et la maturité langues modernes de type 0; • la planification des écoles supérieures de commerce et l'o uvertrne des premières classes de maturité professionnelle commerciale; • la création et la mise en place de l'Ecole suisse du tourisme (EST) ainsi que des Ecoles supérieures de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA); • la généralisation de la mixité dans toutes les écoles secondaires du canton et l'égalité dans la formation entre filles e t garçons; • le développement des échanges d'élèves et de classes entre le Haut et le Bas-Valais, d'abord; • l'achat par l'Etat des immeubles du Collège pour jeunes filles de «SainteMarie-des-Anges» et sa transformation en Collège ca ntonal de 1a Planta; • l'intégration des élèves et des classes du Collège des jeunes filles de «Regina Pads» dans le Collège de l'Abbaye de St-Maurice et l'achat de l'immeuble par l'Etat pour les besoins de l'ESCEA; • les constructions du Collège des Creusets, de rEcole supérieure de commerce de Martigny ainsi que l'extension, la transformation et l'assainissement du Collège de Brigue. L'activité de M. Guntern a largement débordé les frontières cantonales. Appelé à R~ - Octobr. 1996

d'histoire du Haut-Valais. Il représenter le Valais au sein siège aux comités directeurs des conférences romandes et suisses de l'instruction ' de la Société de radio-télévision bernoise (RGB) ainsi publique, il s'es t révélé un que de la Société d e radio remarquable a mbassadeur de Suisse alémanique et rhéde notre école. to-romane (DSR). L'engagement professionnel M. Guntern a su réserver, très intense de M. Guntern dans cette activité foisonne l'aura pas détourné des activités sociales. Ainsi a-t-il nantE:, des espaces de liberté pour se consacrer à la lectuprésidé nombre d 'associations dont la Société des re, à la recherche et à l'écriauditeurs et des téléspecture. On lui doit d e nomtateurs du Haut-Va lais, breuses publications. Il s'est le Rottenbund, la Société intéressé aux contes, lé-

gendes et récits de la Suisse et du Valais, à l'histoire du Collège de Brigue durant la période où les jésuites y exercèrent leur magistère, à la formation d es jeunes filles valaisannes en Valais au XVIIe siècle, à l'histoire de l'école sédunoise durant la même période, à la peste dan s notre canton. Connaissant sa curiosité et sa vigueur intellectuell e, nous ne doutons pas que M. Guntern profitera de la

libelté que lui offre la retraite pour intensifier son travail de chercheur et d'historien. il continuera ainsi à être ce qu'il fut durant toute sa vie: un homme de culture e t de service public. Nous lui exprimons notre reconnaissance et lui a dressons des vœux très cordiaux.

LE CHEF DU DIP Serge SIERRO

Chef de service, humaniste et homme de cœur omme doyen du corps des inspecterns secondaires, il m'échoit l'honneur d'associer l'ensemble du personnel du Service à l' hommage que rend M. le chef du Département de l'instruction publique à la carrière de M. Joseph Guntern.

G

Après plus de vingt ans de collaboration féconde, plusieurs traits d e sa p ersonnalité me sont familiers et je voudrais brièvement présenter: • le chef de service • l' humaniste • l'homme de cœur

Le chef de service M. Joseph Cuntern a dirigé le Service ca ntonal de l'enseignement secondaire sous l'autorité de quatre chefs du Département de l'instruction publique, Messieurs les conseillers d' Etat Marcel Gross, Antoine Zufferey, Bernard Comby et Serge SIerra. Sous la magistrature de M. Gross, il a œuvré à la mise en application de la

R~ -Octobr. 1996

Loi sur l'instruction publique de 1962. Cette réalisation, œuvre de pionnier, a permis en particulier de légiférer sur la prolongation de l'année scolaire, l'annualisation de l'engagement et de la rémunération d es enseignants, la création des futures écoles secondaires du premier degré, .. , A partir de 1974, sous l'ère de M. Zufferey, ce fut l'implantation du cycle d'orientation. M. Guntern qui a toujours consid éré le Valais comme un seul canton a, par son travail acharné, mis en place les quelques quarante cycles d'orientation, Il a su régler, avec élégance et bon sens, tous les différends, Sous l'autorité de M. Comby, M. Guntern a participé, dès 1986, à la réforme permettant la modernisation du cycle d 'orientation et la mise en place des nouvelles écoles du degré tertiaire. Avec M. Sierro, l'actuel chef du Département de l'instruction publique, M. Guntern s'est engagé pleinement dans la r éforme

Education 2000. Il était le répondant du module 6 traitant des relations entre écoles publiques et écoles privées. Spécialiste de ce domaine, il a développé une collaboration intelligente et raisonnée avec le monde de Yenseignement privé. Mais, c' est surtout dans ses tâches quotidiennes que M. Cuntern a montré son professionnalisme. Il a su faire profiter ses collaborateurs de son expérience. Ces quelques maximes lui reviennent: • Pourquoi com pliquer quand c'est simple? • Peu de papier, plus de contacts humains! • Une séance qui dure plus de deux heures n' est plus efficace. • La responsabilité doit incomber à une seule personne.

L'humaniste Tous les collaborateurs et toutes celles et ceux qui ont côtoyé M. Guntern ont pu remarquer sa vaste culture et sa manière cl' aborder

tous les problèmes avec hu manisme. Après des études de grec et de latin, M. Guntern a suivi une formation universitaire en histoire et en littérature. Le Docteur Joseph Guntern est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Valais. Comme ancien président de la Rottenbund et actuel président de la Société d'histoire du Haut-Valais, le Docteur Guntern porte le souci de la diffusion de la culture et de la science à toute la population du canton. Il a d'ailleurs toujours encouragé chaque établissement scolaire à devenir un centre culturel régional En Hnguiste averti, M. Guntern a encolU'agé le renouvellement de l'enseignement des langues allemande et française dans les deux parties du canton.

L'homme de cœur Apprécié de ses collaborateurs pour sa courtoisie, M. Guntern a, dans toutes ses décisions, fait preuve de

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différentes questions so us un angle autre que pédagogique.

cœur et de bon sens. Ses qualités humaines lui ont permis de conduire avec succès les grands projets qui lui ont été confiés. Il a toujours su maintenir des contacts privilégiés avec des personnalités extérieures à renseignement, lui pe.rmettant ainsi d'appréhender les

Qu'il soit remercié pour le travail effectué durant ces vingt-huit années à la tête du Service cantonal de l'enseignement secondaire. Nous lui souhaitons une

bonne reh'aite et plein succès dans les activités qu ' il a projetées pour cette nouvelle étape de sa vie.

Anton Riva

Inspecteur des cycles d'orientation du Haut- Valais

FORMATION CONTINUE

Festival «La Formation en fête» mation pour adultes dans le cadre d 'E 2000 sera présenté; puis dans la deuxième partie on découvrira le fonctionnement d'Wle entreprise d'entraînement, les possibilités d' une maturité pour adultes et un exemple de formation d' adultes qui permet l'enseignement de la danse et de la gymnastique.

P

our la première fois en Suisse (et sur le modèle anglais), la Fédération Suisse pour l'Education des Adultes (FSEA) a lancé l'initiative d'un festival baptisé «La Formatiol1 en fête)) qui aura lieu du 24 au 30 octobre 1996, sous le thème «Plaisir d'apprendre, s'ouvrir à la vie». Le festival est patronné par un comité national comprenant de nombreuses personnalités politiques, économiques, artistiques et culturelles, sous la présidence de Jean-Pascal Delamuraz, président de la Confédération.

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1

L'o riginalité de ce festival est de proposer sur le plan suisse des centaines de manifestations Gournées portes ouvertes, cours échantillons ... ) et d'expositions, mais d'une manièl·e décentralisée. En effet les cantons (et leur coordina teur respectif) ont la charge d'organiser leur festival à leur guise, un festival qui répond à un besoin de formation de la part des adultes. Les principaux objectifs du festival sont d'encourager les adultes à se former; de sensibiliser ceux pensant que la formation n'est pas faite pour eux; de montrer

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qu'apPl·endre peut-être un véritable plaisir qui favorise son évolution personnelle et non pas un calvaire inintéressant. Le festival informe aussi le public sur les multiples possibilités de formation et sur les différents organismes concernés par ce problème. Un del·nier objectif serait la création d' un réseau entre tous ces organismes afin de répertorier et de faciliter une diffusion plus complète et efficace de la formation pour adultes.

Conférence à Sion Pour COUTonner le festival, une conférence aura lieu le lundi 28 octobre à l'aula du Collège des Creusets à 19 heures sur le thème de la formation continue pour adultes . Durant la première partie, le module concernant la for-

Afin d'animer et d 'entourer la conférence, plusieurs stands d'expositions, de démonstrations et d'informations vous attendent dans le hall d 'entrée du collège dès 14 heures.

Le programme détaillé de toutes les manifestations est disponible dans toutes les bibliothèques et particulièrement à la Bibliothèque cantonale de Sion (téléphone 027 / 60 45 67, le matin). Durant la durée du festival, une ligne téléphonique Infotel est mise à disposition du public pour tout renseignement sur la formation continue au plan local, au numéro 027 / 6045 17 (heures de bureau).

Stéphane Rabaud Coordinateur

EN RACCOURCI

SCRABBLE

Vilains Bonzhommes Enfin seuls, mon amour! la Belle Usine de Fully a((ueille à nouveou les Viloins Bonzhommes qui y jouent depuis le 20 septembre et jusqu'au 19 octobre une pièce intitu· lée . Enfin seuls, mon amour!' Cette <omédie amoureuse est due à notre <olIègue Poul Moret (cl. Résonances de moi 96). Elle est mise en scène par Christian Brurhez. la musique du speetode a été <omposée par un outre enseignant, Jean-Mirhel Chappot. les représentations ont lieu tous les jeudis, vendredis et samedis à 20 h 30. Profitez des dernières représentations!

Sierre·Zinal Film à disposition la rourse à pied Sierre·linol est oussi <onnu sous l'appellation Course des Cinq 4000. On la nomme ainsi rar en effectuant le par<ours, les porticipants (environ 2000 touristes et 1000 <oureurs) peuvent admirer cinq sommets de plus de 4000 m: le Weilshom (4506 ml, le linalrothorn (4221 ml, l'Obergabelhorn (4073 ml, le Cervin (447B m) et la Dent-Blonrhe (4357 ml. En 197B, un film de 16 mm, d'une durée de 65 minutes, fut réaUsé sur cette <ourse. Il retrace la 5- édition de Sierre·linal, nous montrant non seu· lement les touristes et les <ompétiteurs, mois aussi tous les à·rôtés de la <ourse: le travail des 300 bénévoles o((upés à distribuer les dossards, à ravitoiller sur le parrours, à masser les mollets fatigués, à prépa· rer les repas... sons oublier égale· ment les magnifiques paysages, la fête après l'effort et la rourse des organisateurs. Ce film est à votre disposition, gratuitement, rhez Augustin Genoud, Rue de 10 Scierie, 1965 Savièse. Tél.: 027/25 15 55 et 027/395 15 55 R~ - Ottobre 1996

T'as de beaux Il, tu sais! ue Prévert me pardonne ce clin d' œil à l' une des plus célèbres rép ues extraite du film t<Quai des brumes». Mais la lettre E occupe une place privilégiée dans le jeu de Scrabble tant par le nombre de jetons (15) que par sa fréquence d'utilisation (la première). Parfois muet le E revêt diverses accentuations (é, è, ê ou ë). Par conséquent, dans la recherche phonétique des mots, il faudra vous méfier de cette multiplicité et des pièges qu'elle enge ndre. Ainsi IN USITE peut se raccorder initialement par un S pour faire SINUSITE. Certains mots ont le E plus gros que le ventre puisqu' ils réussissent à tripler cette lettre dans construction (cas leur unique dans notre langue). Cette situation se présente pour les participes passés des verbes transitifs en EER et pour les adjectifs en EE. Les voici rubriqués exhaustivement Gusqu'à huit lettres):

~

CREEE - GREEE - GUEEE AGREEE - TOREEE - DEGREEE - INCREEE - NUCLEEE - RAGREEE - RECREEE REGREEE CON GREEE - DELINEEE ENUCLEEE - MAUGREEEPROCREEE et SUPPLEEE

Exenice 1 Le E marque le féminin sur la plupart des adjectifs, sur les participes passés des verbes transi tifs, mais aussi SUr certains adjectifs ver-

R~. Octobre 1996

baux. Ayez les E grand ouverts pour trouver, parmi les mots s uivants, ceux gui peuvent être féminisés: ECLAIRANT - ECHEANT ECUMANT ENDORMANT - ENFANT - ENTRANT - EQUIT ANT - EXCEDANT

Le E intervient conune préfixe lui-même (généralement privatif): EQUEUTER - EGERMER ... mais figure également dans les constructions EN - EM - EPI -EQUI-EX

Exercice Ne mettez pas tous vos E dans le même panier pour trouver les mots cachés derrière ces tirages dont les solutions acceptent les préfixes précités: CEELNOR - DEEEMMRR DEEEIIMP - BEEILOP AEEGIPQU - AEEIRRTX EEGPRRUX

Pensez aux diphtongues atypiques AE (maestro), EA (team), El (geindre), EO (néologie) et OE (soeur)

Exercice 3 Cela saute aux E: on peut toujours rajouter la marque du pluriel ou une désinence verbale aux mots suivants initialisés par E, mais il vous faudra ne pas avoir les E dans votre poche pour débusquer la solution non triviale:

EBURNEE. - .l'LAN. - EMBOUT. - ENCORNE. - EN· TRAI. - EPICE. - ERRAT. ESPERANT. - ESSAI. EVENTAI.

ENTUBER (1) - EMENDER (1) EOLITHE (1) ECHARS (1) - EM BU (1 ) EBATIRE (1) - EBOUTER (1) - EBRASER (1) - EOLIQUE (3) - EUBAGE (3)

Exercice 4

Voilà les E sont faits, rien ne v a plus!

Il s'agit de former des anagrammes à partir des lettres données en fin d e phrase. L'un de ces mots au moins commence par la lettre E. 1. Il s' ........ sur mon épaule alors que d' habitude je lui connaissais plus de ......... pour affronter les difficultés journalières (AACEHNP).

2. Après s'être déchiré les habits dans l' ......... , il avait pu regagner la . ................... luxuriante (EEIINPR).

3. Ils s'.. en déjà les vendanges de l'autonme (AACENNVT). 4. Quelle était .... cette fleur (AEEEGLNT) !

Jacques Berlie

Solutions 1. Us acceptent tous le féminin! 2. Enclore - emmerder épidémie - épilobe équipage - extraire - expurger

3. Eburnéen - éland - embouti - encornet - entrain - épicéa - errata espéranto- essaim éventail

5. Il s'.. .

devant cette bien soudaine (ADEFFNOR).

Exercice 5 Remplacez le E initial des mo ts suivants par une autre lettre. Chaque fois, le nombre de possibilités vous est indiqué entre parenthèses.

4. Epancha et panache épinier et pinière avancent et encavant élégante et gantelée effondra et offrande

-

5. Intuber - amender - oolithe . achars - imbu abattre - abouter - abraser - colique, dolique et folique - aubage, cubage et tubage.

Exemple: EBOULER (1). Solution: A BOULER

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rir a u x li ce nci e m e nt s;

CARTE BLANCHE

voilà de q uoi rendre o p-

Enseignement, entre passion et sacerdoce a mémoire est forcém ent sélective. De mes études seco ndaires, il y a bien des années, j'ai so uvenir, entre a utres, d ' un professeu r, Charles Bur ki, qui à }' ép oque do nnait aux classes de maturité, un CQurs d ' histoire na tio nale. Ce m aître avai t l' hab itude de d emander à ses élèves de se munir, en déb ut d'année, d' une dizaine d'en veloppes de grand format dont les intitulés portaient sur la politique locale, nationale, internationale, la culture, les faits divers, etc. Chaque semaine, nous d evions trouver et décou per, dans les journa ux, trois o u quatre articl es s usceptibles d' intérêt. Da ns ce tem ple du classicism e et d e l'abstraction qu'était le Collège de Calvin, la dém arche paraissait insolite, mêm e aux collégiens, qui suivaient ce co urs avec une cer taine condescendance e t répugnaient à utiliser les ciseaux.

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Je ne me souvien s pas de quoi il était que stion au fil d es leçons, mais j'ai gard é d e ce tte époque une propension forte à la lec ture, osera i-je le dire, quotidienne des quo tidien s. Une journée n'est pas complète tant q ue je n'ai pas parcouru trois ou quatre journa ux, comparé des poin ts de vue divers SUl' un mêm e sujet, noté un e citatio n intéressante o u une référence utile. Cette activité a le m érite d 'entretenir un ce rtain niveau d e ca p acité de lecture rapide, mais elle permet surtout de relever la multiplicité des vérités, voi-

re pa rfois la va nité de certains faiseurs d'o pinion qui , for ts d e leur traitem ent de tex te, croient po uvoir d onner à to us d es leçons s ur tout. La rentrée scolaire m et en ver ve tous ceux q ui, mieux que les enseig na nt s, mieux que les resp onsables scolaires, savent ce que dev rait êt re l'école. Mais commençons par cette a ffirmati on ém a nant d' un pays voisin: «Seul le bon sens permet de gou verner! » Fort bea u, Mo nsieur le premier ministre, mais le bon se ns des élus n'est pas le m ême que celui d e l'opposition. Pa r conséqu ent, to ut cha ngement de majorité entraîne u n cha ngement d e sens. Alors, la fo rmule mathématique fa isa nt la somme de deux sens opposés conduit-

elle au non-sens ou, co mme le disait le regretté Coluche, la politique est-elle l'ar t d e «mettre un frein à l' immobilisme»? Mais les politiciens ont aussi d e bonnes idées. Par exe m p le, la propos iti o n d' une loi qu i viserait à «limi-

ter le poids des cartables scolaires qui ne devraien t pas dépasser les 10 % du poids de ['élève» 1 mériterait le meilleur sort. Ell e fera it peut-être réfléchir certains auteurs d e manuels qui considèrent qu e le plus es t le mieux, réduirait le coû t d es fo urnitures scolaires, et, par voie d e conséquence, simplifierait le travail de ceux q ui croient q ue bien en seig ner c'est sou me ttre obligatoirement aux élèves, a u risque d'overdose, la total ité d es exercices figurant dans un manuel.

Ces jours derniers, nous apprenons encore que: - le nombre d es chô m eu rs a ugm ente, mais d ans un moindre pourcentage que la rétrib utio n d es dirigea nts, ce qui d evrait enco urager nos élèves à viser haut; - selon un p oint d e vue, l'écon o mie va mal parce q u e les gens ne consomment pas assez; d'après le Candide contemporain, la solidarité par le partage du travail et du salaire serait la panacée; en d' autre termes, travaill ez m oins, gagn ez moins, d ép ensez plus : es t-ce ce qu'o n app elle la mathéma tique post-moderne? - à Zurich, une maiso n close pourra it ê tre o uverte, problème de logiq ue ou question de sém antique? - Philippe Meirieu publie un nouvel ouvrageZ d ans lequel il mont!'e que le pédagog ue d oit ren oncer à «fabriquer l'autre» p o ur fournir à ses élèves les co nditions qui leur p ermettent de se form er p ar eux-mêmes; aura-t-il plus d e chance que tou s ce ux qui l' ont p récédé da ns cette voie d epuis Socrate? - ,les jeunes suppléants nouvellem ent en gagés sont tout à fa it compétents pour assurer leur mission; les responsables de la forma tion d es enseign ants apprécieront. - d e no mbreuses entreprises se félicitent de réduire leurs effectifs sans recou-

4

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R~- O"obr.1996

timi stes les jeunes à la recherche d' un p remi er emploi. _ les accide nts de football coûtent 60 million s de fra ncs à la CN A; à quand l'air-bag pour footballeur? _ l'école n'a g uèr e évolué depuis un siècle et les réform es, o u plutô t les «réformettes» ont seulement «perm is allX spécialistes de

la pédagogie de se gargariser de leurs succès et aux hommes politiques de convertir en capital électoral des replâtrages cosmétiques»3. Q u e les en seignants q ui peuvent continuer à enseigner comm e au déb ut du siècle lèvent la main ! - les enseignants japo nais s'i nsurgent et sévisse nt contre la mode qui incite les jeunes filles à montrer des chevelures «couleur de thé», c'est-à-dire châtain, mettant ainsi en cause un can on millénaire d e beauté fé minine. H ors d u noir, point de salut scolaire! - en France voisine, so us l'impulsion d'un ministre ancien s portif, on va mettre en place d e n ouveaux rythmes scolaires concen trant les apprentissages fo ndam entaux et ennuye ux (sic) le matin pour co nsacrer l'aprèsmidi aux activités culturelles et sportives. Les initi ateurs d e ce tte réform e semblent ignorer qu'elle a déjà mobilisé les esprits i1 y a une trentaine d'années, c'était alors le tierstemps péd agogique. Fort heureusem en t dans no tre pays, grâce aux savoir faire des maîtres, français ou math éma tiq u e ne do nnent pas inévitablemen t Heu à d es leçons ennuyeuses. Et curieuse Conception de la culture, e.ncore qu e cette con cephon soit très présente

R~ - Octobre 1996

da ns nos q uo tidi ens, qui la ca ntonn e au théâ tre, à la mu siqu e e t au ciném a . Les sciences exactes et humaines, la p hilosophie ne sont-elles pas des éléments vita ux pou r une vraie cul ture? - une no uvelle méthod e de lec ture vient de naî tre; après les lettres en cou· leurs d e Ga tteg no, après les «cos tumes» de Préfontaine, voici l' alphabet sensoriel d e Rég ine Hurstel où le L a la forme d' un lit et sent le lilas tandi s qu e le B port e un bébé caché da ns son ventre et le 0 prend la for me d' un d auphin ce q ui, une fois pour to utes, s up prime l' a mbig uïté d e ces d eux le ttres. Bravo p o ur l' en tho u siasme et J'astuce d e l'a ute ur ... ma is un gad get péd agogiqu e, a ussi utile qu ' il soit ne réussit bien qu 'à ceJJ e o u celui qui 1' a inventé ! Apprend,.. à lire à to us, c'est d 'ab ord un e volonté, du tem ps, e t la conscience claire que l' élève q ui s'y a ttaqu e avec moins d e facilité que ses cam ara d es n'es t pas un co upable do nt les m a nqu em ents doive nt être s tig ma tisés, mais bien la victi me d' un système p o ur q ui individualisatio n et p ersonna lisation demeurent de simp les ornements du discours. Trêve de bavard age, no us n e so mmes plus en un temps (no us ne l'avons probablem ent jam ais ét é) o ù l'o n po uva it d éclarer: c'est vrai p uisqu e je l' ai lu da ns le journal. Au-delà d u re to ur souhai té par quelques-uns à une école qui détient la vérité et qui l'inculqu e, au -delà de l'enseignement des langues vivantes ou mor tes d ont l'impo rta nce d ivise l' opinion, au-de là d' un ch angem ent de cap qui vo udrait que l'e nseig nem ent d es m a thématiques en revienne à }' ap -

prentissage d es bonn es vieilles rece ttes p lu tôt q ue d 'apprendre aux élèves à ra iso nner de m anière cohérente et à réso udre de vrais problèm es, au-delà des doctrinaires e t des intégris tes de toutes tendances, saluons l'effort constant des milliers d'enseignants qui cherchent patiemment et avec bea ud ' abnéga ti on les coup meilleurs moyen s p our aid er leurs élèves à se d évelopper, à se prendre en charge par eux-mêmes, à acquérir no n seule ment d es connaissances m ais aussi le goût de les enrichir et de les inscrire dans un système de pensée lucide et cohéren t. n joue un rôle essenti el en favorisa nt la constru ctio n de personnes, de persmm alités, q ui se tiendront debout p ar e11es-mêmes, sans gourou ni voyante extralucide, à l' abri des outrances et des paradis artificiels. Car ce sont ces jeun es qui form eront les fo rces vives de notre pa ys à l'a ube du troisièm e mill éna ire et q ui d evro nt s'insér er da ns une société vieillissa nte, repliée s ur elle-mêm e, plus encline à s'émouvoir d u sort des greno uilles o u d 'u n a rbre à moitié mort q ue d e pa rticiper à la création d' un monde convivial dan s lequel chacun a droit à une place. Ce sont eux qui auront à fa· çonner une nouvelle manière de vivre et de penser, à construire de nouvell es raisons d e croire e t d 'es pérer en l'homme et en so n avenir. Certes, les événem ents qu i nous acco mpagnent, souvent tragiques, les difficultés dues à la mondialisation de l'économie, la résurgence des égoïsmes frileux et de la d éfense étroite d es p rivilèges n' incitent pas toujours à l'optimism e. Po ur ta nt, quel que soit le regard q u' il puisse légitimem ent po rter s ur notre mo nd e, un enseignant dign e de ce nom ne

saurait transmettre son p essimisme p ersonnel à ses élèves, l' avenir leur ap pa rti ent et je souscris sans réserve aux p ro pos d e Pierre Bergounioux :

EIIseiglzer, c'est prouver par l'exemple à des esprits qui n'en ont pas encore l'âge qu'il existe un plein usage de l'esprit et qu'il est joie, délivrance, nécessité (.. .) Une obligation de réserve m'interdit de livrer l'im pression amère, désenchantée que m'inspire le présent, c'est-àdire, ell partie, mon passé. L'avenir est là, en germe, assis, dont la fréquentation est décapante, le contact revigorant. Lorsque j'entre en classe, le lundi à huit heures du matin, j'ai donc deux raisons, l'une externe, négative, l'autre intime et positive, de croire au pro-

grès'. La clé du s uccès de l'école ne réside pas dans la multiplici té des épreuves d e contrôle et des notes, elle ne se trOuve pas non plus dans les exercices répétitifs, les brim ad es o u les d énigrem ents. Elle es t d ans l' accompagnem ent chaleure ux et ferme de l' élève avec co mme visée le développement du goû t d e l' effort personn el, de la volonté d 'apprendre, l' exploitation d e la curiosité et d e l'envie de comprendre qui caractérise la plupart d e nos jeunes. Et c'est en cela qu e, d ès l' école enfantine et jusqu'à l'uni versité, le méti er d 'enseignant es t à la fois passion et sacerdoce.

Raymond Hulin Ancien chef du sernice de la recherche pédagique Genève 1

2

Le Figaro, 5.9.96 Frankellstein pédagogue, ESF

3 Le Nouveau quotidien, 30.8.96 , Le Monde, 6.9.96

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NOS COLLÈGUES

Alexis Giroud

«l'humour est une ~ qui s'ouvre»

A

vec ses 1unettes, sa moustache, sa petite serviette aux couleurs de «Moi pour Toib>, Alexis Giraud se fond assez bien dans l'image du professeur de village. La quarantaine épanouie, on l'imagine volontiers soixante-huitard assagi, l'esprit sam dans un corps sain, la cause humanitaire en bandoulière et le poème à fleur de lèvres. 11 faut qu'Alexis Giraud se mette à parler pour qu' immédiatement on se rende compte qu'on a affaire à un personnage un peu particulier qui cultive avec passion les jeux de mots comme d ' autres les roses. Pas la moindre vulgarité dans son humour à la Devosi tout est poésie, érudition et joie de vivre. Une joie de vivre accompagnée d'une bonne dose de vitalité qu' il met au service de la jeunesse et de son public.

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Alexis Giroud a écrit de nombreux sketches, mono ~ logues, pièces de théâtres, textes de chansons. On lui doit aussi un livre intitulé «Cris et dits écrits et iné~ dits ». Ses sketches, il les interprète avec ses amis André Vouilloz et Alex 501liard, les mousquetaires du Cabaret «Bas noir et carré blanc». Le Bagnard est aussi metteur en scène. Fondateur de ]' Atelier-Théâtre de Bagnes, il réalise un spectacle par année avec les enfants des écoles. Sa renommée grandissante lui a valu d' être appelé à Liddes et à Massongex pour aider les enseignants locaux à monter

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Ecrivain, acteur, metteur en scène, joueur d'échec, sportif, enseignant, père de famille: Alexis Giroud est tout cela à la fois . Il lui a été beaucoup donné; à son tour, il donne beaucoup. Portrait d'un passionné pour qui jeu rime avec mot et vie avec humour. des pièces avec leurs élèves. Mais Alexis Giraud est aussi un sportif émérite. n trouve encore du temps pour enseigner les échecs aux jeunes de sa vallée et pour s' adonner à la course à pied (il a déjà couru les 42 kHomètres du marathon en moins de 3 heures), tout cela après avoir fondé le club local de basket. Alexis Giroud, d'où vous est venue cette passion pour les mots? Je la dois à mon père qui était «CIoque-morb> à Martigny. J'ai compris pour la première fois ses jeux de mots lorsque je l'accompagnais, sur l'impériale de son corbillard tracté par Loulou, notre cheval. Un jour, Loulou boitait. 11 avait perdu un fer. Papa y alla de son commentaire: «Il a fait un faux pas. Faut pas s' en faire». Je me suis subitement rendu compte que les mots COnstituaient de merveilleux jouets. Depuis cette époque, au grand étonnement de ma mère, je tenais toujours un dictionnaire à portée de main et je m' y plongeais à chaque occasion.

A part votre père, vous avez d'autres idoles en ma~ tière d'humour? L'incontournable Devos, naturellement. Mais aussi Pierre Dac, Bobby Lapointe. Sans oublier Boris Vian. J'ai fait mon mémoire de licence sur le langage-univers de Vian, sur sa manière de créer le monde par les mots.

Eveiller plutôt qu'enseigner A votre avis, l'humour, ça

s'enseigne? Je dirais plutôt que l'on peut éveiller l'élève à cette forme de gymnastique mentale que constitue l'art du jeu de mots. Et vous-même, l' enseignez~ vous à vos élèves? Bien sûr! J'essaie de les éveiller à ce que Devos appelle «la signification trouble d' un mot». Entre parenthèses, lorsque Devos dit cela, il joue sur les sons de double et triple qui, chez lui, donnent trouble. Quel genre d' exercice quez-vous?

prati~

Je leur soumets par exemple des définitions d ' homo-

nymes à double entrée. Si je leur dis «Cheval sur le nez», ils doivent trouver «monture». «Tire pas dans la main}} donnera «pousse et pouce)}. L'humour est-il assez présent dans nos classes, dans nos manuels, dans nos bibliothèques scolaires? J'ai l' impression que beau~ coup de collègues sont sensibles à l'humour. Et puis regardez les mathématiques. Je suis souvent étonné de voir comme cette matière est aujourd'hui abordée de manière ludique. Il suffit pour s'en convaincre de lire les problèmes soumis aux candidats du concours de jeux mathématiques et logiques.

Jouer les Pégase L'humour n'est-il pas parfois considéré comme un facteur de désordre, de contestation? C'est vrai que l'on a parfois peur de ne pas avoir le dernier mot. Mais l'autorité ne soufhe pas de l'hmnour. Rire en classe, c' est comme ouvrir les fenêtres. Chaque fois qu' eUes s' ouvrent et que les élèves jouent les Pégase en s ~ évadant dans le rire, le professeur est gagnant. Après, les enfants sont plus réceptifs. Dans son livre (Les dingues du nonsense», R. Benayoun affirme que les enfants ont un sens inné de l'incongru. Partagez-vous cette opinion? Je ne crois pas; pas plus que je ne crois à ce qu'on appelR4c~ - Odobr. 1996

le le naturel sur scène. Dès qu'il arri ve devant un public, l'enfant à tendance à prendre un niveau de langue qui n'est pas le sien, à rétablir les négations, à accentuer différemment. Mais peut-être qu'à l'âge de l'école, ce senS inné a déjà disparu ... L'humour est-il un langage commun, lie-t-il un groupe? Avez-vous ressenti cela avec vos élèves? Il Y a effectivement connivence dans la classe. Les élèves sont vite hautains avec de nOuveaux venus qui ne comprennent pas les jeux de mots. L' humour lie sans aucun doute le groupe.

(de lais mon cinéma» Vous avez mis en scène de nombreux spectacles pour enfants. A vez-vous suivi une formation théâtrale? Non, pas vraiment! J'ai suivi une session avec Anne Theurillat, puis j'ai appris sur Je tas. J'ai eu la chance de collaborer avec Gérard Demierre qui a signé un spectacle en plein air à Lourtier. En fait, pour effectuer une bonne mise en scène, il faut arriver à visualiser la pièce avant de commencer le travail. Chaque fois que je lis une pièce, ou même un roman, je fais dans ma tête des éléments de mise en scène. Il faut se faire son petit cinéma. Je suis très visuel C'est bizarre pour quelqu'un qui joue autant avec le son des mots? Je suis peut~être à la fois visuel et auditif! Vous êtes demandé en de-

hors de votre vallée. Où trouvez-vous le temps de faire tout cela? J'ai vécu de merveilleuses expériences à Liddes et à Massongex. l'ai eu la chance de travailler avec des collègues positifs et motivés. Et vous savez, monter une piè-

R~ - O,lobr. 1996

ce dans ces conditions demande beaucoup moins de travail que lorsque vous devez tout faire. On voit avancer le travail d'une semaine à l'autre. Ce n'est pas si contraignant.

leurs}>, on pouvait bien deviner que je n' aime pas trop les forces de l'ordre.

Vous écrivez également pour le cabaret. L'écriture est très différente de celle du théâtre?

Que pensez-vous de rhumour de Coluche ou de Desproges?

L'écriture de sketches est un travail de moins longue haleine. Je peux m'y meth'e très tôt le matin et arrêter à l'heure de partir à l'école. Par con tre, le théâtre demande un suivi. J'écris mes pièces durant les vacances. Si je m'interromps trop souvent, oublie si le jardinier est sorti ou s' il est toujours sur scène. C'est ennuyeux.

r

Quels sont les caractéristiques de vos textes de cabaret? Vous profitez de la scène pour faire passer un message? Cha.que spectacle a un fil conduc.teur: les gendarmes et les voleurs, les animaux ... Mais je ne cherche pas à faire passer un message. Bien sûr, on peut sentir certains de mes sentiments au travers de mes textes. Par exemple, dans «Aux vendarmes et aux geo-

La poésie plus que Coluche

Je n'apprécie pas beaucoup ce type d'humour. J'aime davantage la poésie. Pour moi, un beau texte doit apporter quelque chose, permettre de s'élever. Mais j'admire Coluche pour son engagement et pour sa capacité de tenir douze minutes avec un gag comme le Pont de l'Alma qui durerait normalement huit secondes. Quels sont vos projets? Je viens d'écrire un roman policier qui s' adresse surtout aux dix-quinze ans. Je suis également en train de préparer, avec Dominique Formaz, un jeu basé sur les racines grecques et latines . Quelques pages ont paru sous forme de concours dans la Gazette de Mm·tigI1Y. Nous espérons en faire un cédérom.

Ma mère avait des lettres Mon père était facteur Et je suis né A la boîte J'étais plus néant J'était]' être Pas n'importe laquelle J'étais voyelle Pas l'a Pas ri Pas l' 0 non plus Et j'avais la prétention de ne pas être l'è Me restait l'u J'étais doncl' u Que voulez-vous de mieux pour un homme de lettres Que d'être l'u Je devais être l'u C'était écrit

Tiré de Cris et dits écrits et inédits, Alexis Giraud, VB éditiol1s

Propos recueillis par P. Vetter

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ACM Petits ~_~""'lA.oI',h Dans le commerce, il existe toutes sortes de pâtes à modeler. Certaines sèchent à l'air, d'autres comme la pâte FIMO durcissent à la cuisson. On peut même fabriquer sa pâte à modeler (la recette est donnée dans le document «Education Visuelle, Manuelle et Activités Créatrice IP-6P du Valais Romands»).

Il est possible de peindre ou d'ajouter des détails aux feutres après le séchage ou la cuisson de la pâte. Une couche de vernis solidifie et embellit le travail terminé. Parfois, il est préférable de coller certaines pièces réalisées séparément après la cuisson ou le séchage.

Ces pâtes se travaillent toujours sur une surface plane et lisse. Le plan de travail doit être propre car toutes sortes de particules indésirables risquent de s'incruster dans la pâte.

Mobile mexicain Il est préférable de faire une esquisse du mobile avant de le travailler. Vous pouvez éventuellement employer de la pâte à modeler blanche (pâte DARWI) et la décorer aux feutres. - Créer toutes sortes de perles, ne pas oublier de les percer avant le séchage. Il est également intéressant de structurer les perles.

Tableau Dé(oration pour table Modeler sur un support en fil de fer recouvert de papier d'aluminium (ou sans fil de fer suivant la grandeur) des personnages ou des sujets permettant de tenir une étiquette pour décorer une table.

Sur de la carte, esquisser le motif qui sera coloré à l'aide de la pâte.

Partant de la même idée, pourquoi ne pas créer un cadre à photos!

- Disposer les perles terminées sur le fil de fer fin, selon l'esquisse en les intercalant éventuellement avec des perles achetées.

Dé(oration de crayon

- Commencer par le bas.

En général vous pourrez mélanger deux couleurs pour en obtenir une nouvelle. Si vous ne malaxez pas suffisamment vous obtiendrez des marbrés. Pour les sujets de plus grand volume, il est conseillé d'utiliser un support (ex: fil de fer ou aluminium pour la pâte FIMO car il peut être cuit).

Il est possible de travailler la pâte à modeler comme de la peinture à doigt.

- Ajouter des tiges métalliques en les torsadant sur 1 ou 2 cm.

Les œufs de Pâques

- Quand toutes les perles sont enfilées, attacher les bouts de fils serrés autour d' une baguette, le mobile est terminé.

- Sur des œufs en polystyrène aplatir des morceaux de pâte à modeler - Si vous désirez obtenir des motifs fi guratifs, travailler les formes à côté avant de les aplatir sur l' œuf.

La pâte se prête bien pour modeler de petites décorations autour d' un bâton, d'un crayon ... On peut également imaginer un modelage autour d'une pive, d' une coquille d'escargot, d' un caillou ... La pâte adhère facilement à toutes sortes de supports. Le modelage est très créatif mais il exige une vision en 3 dimensions et du doigté. Bon travail!

'- lorr!LO ~

Corinne Dervey

GRILL

Il suffit d'une brochette en bois et de pâte à modeler: - Modeler toutes sortes d'éléments (perles de différentes grandeurs, yeux, pattes, ailes, cornes, becs ...). Ainsi vous économisez de la pâte à modeler et le maintien sera meilleur. 28

- Enfiler les éléments sur la brochette et les décorer selon sa fantaisie. 29


MATHÉMATIQUE

Nouveaux moyens d'enseignement romands 1. Séances d'information générale Dès la rentrée 97, et selon un rythme annuel, de nouveaux moyens pour l'enseignement des mathématiques équiperont les classes romandes de la première à la quatrième année primaire. Dans cette perspective, des séances d'information générale auront lieu dans chacun des quatre arrondissements du Valais romand. Destinées à l'ensemble du personnel de l'enseignement enfantin, primaire, spécialisé et des appuis pédagogiques, eUes revêtent un caractère obligatoire. Ces rencontres devraient permettre à chacun de situer les changements tant au niveau du contenu mathéma-

tique que des pratiques pédagogiques. Ce renouvellement sera présenté dans une perspective d'évolution natUl·elle.

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jeudi 9 janvier 1997

• jeudi 28 novembre 1996

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jeudi 30 janvier 1997

Vex, Salins, Veysonnaz Hérémence, Les Agettes, Saint-Martin, Nax, Vernamiège, Mase, Grimisuat, Savièse, Arbaz i

2. Séances d'information sur les nouveaux moyens d'enseignement de première année primaire

Une cordiale invitation à assister à ces séances est adressée aux représentants des autorités scolaires communales ainsi qu' au personnel enseignant des écoles ou instituts privés.

Ces rencontres permettront à chacun d'entrer dans les nouveaux moyens d'enseignement, de découvrir leur mode d'emploi, de découvrir les choix pédagogiques et didactiques opérés par leurs auteurs et d' en prévoir les conséquences au niveau de la gestion des activités proposées à ]' élève. A cet effet, chacun est prié de se procurer le classeur du maître et Wl exemplaire du fichier de l'élève auprès du dépôt des ouvrages scolaires (une seule commande groupée par commune).

A Sion, Centre scolaire de Champsec, mercredi 4 juin 1997: Savièse, Sion.

Monthey Champéry, CoUombey, Port-Valais, Saint-Gingolph, Troistorrents, Val-d'niiez, Institut La Castalie Collonges, Dorénaz, Evionnaz, Saint-Maurice, Mex, Vernayaz, Vérossaz, Vouvry, Vionnaz

Martigny Martigny-Combe, Bovernier, Trient, Bagnes, Bourg-Saint-Pierre, Liddes, Orsières, Finhaut, Salvan, Sembrancher, Vollèges Charrat, Saillon, Saxon, Leytron, Fully

SION, aula du Lycée-Collège des Creusets • jeudi 14 novembre 1996

Nendaz, Vétroz, lsérables, Riddes, Don Bosco

A Châteauneuf / Conthey, Centre scolaire, mercredi 21 mai 1997: Les Agettes, Arbaz, Ardon, Conthey, Evolène, Grimisuat, Hérémence, Nax, Nendaz, Salins, Saint-Martin, Vétroz, Vex, VeysOlmaz.

MARTIGNY-VILLE, salle communale, rue des Petits Epineys 7 jeudi 5 décembre 1996 jeudi 12 décembre 1996

jeudi 16 janvier 1997

Ces séances, également à caractère obligatoire, sont destinées, d'une part, aux enseignantes et enseignants travaillant actuellement en 1P et qui resteront dans ce degré l'année scolaire prochaine et, d'autre part, à celles et ceux des autres degrés sachant déjà qu' ils prendront une classe de IP à la rentrée 97.

MONTHEY, aula du Cycle d'orientation de Reposieux

jeudi 21 novembre 1996

Ardon, Chamoson, Conthey, Evolène, Sainte-Agnès

Toutes les séances débuteront à 17 heures et se termineront, au plus tard, à 19 heures. Selon son lieu d' enseignement, chacun est invité à prendre bonne note de la date et du lieu de la séance le concernant. Si, pour une raison majeure, quelqu'un ne peut assister à la rencontre prévue, il est prié d' en choisir une autre.

SIERRE, aula du Cycle d'orientation des Liddes vendredi 13 décembre 1996 Sierre vendredi 10 janvier 1997 Ayent, Chermignon, Lens, !cogne, Montana Institut Notre-Dame-de-Lourdes Chalais, Chippis, Grône, Miège,Saint-Léonard, Venthône, Veyras, vendredi 23 janvier 1997 Vissoie,Moliens, Randogne

jeudi 31 octobre 1996 jeudi 7 novembre 1996

jeudi 19 décembre 1996

Bramois, Champsec, Châteauneuf, les Collines, Hôpital, La Bruyère, Majorie, classes d' application, Ecole protestante, Pont-de-Ia-Morge Platta, Plein-Ciel, Sacré-Cœur, Sous-le-Scex, Saint-Guérin, Uvrier, Vissigen, la Blancherie

Chaque rencontre se déroulera de 14 h à 16 h 30. Selon la commune où il enseigne, chacun est invité à prendre bonne note de la date et du lieu de la séance le concernant. Si, pour une raison majeure, quelqu'un ne peut assister à la rencontre prévue, il est prié d ' en choisir Wle autre. A Muraz, Ecole primaire, mercredi 5 mars 1997: Champéry, Collombey, Port-Valais, Saint-Gingolph, Troistorrents, Val-d'llliez, Vionnaz, Vouvry.

A Montana-Crans, au Genevois (annexe du Centre scolaire);mercredi 30 avril 1997: Chermignon, Lens, Randogne, Venthône, Veyras, Ayent. A Sierre, Centre scolaire de Beaulieu, mercredi 11 juin 1997: Chalais, Chippis, Grône, Miège, Sierre, Vissoie, SaintLéonard.

Le chef de service de l'enseigneme~t primaire et les animaleurs pédagogiques

A Monthey, Collège de la Gare, mercredi 12 mars 1997: Collonges, Dorénaz, Massongex, Mex, Monthey, Saint-Maurice, Vérossaz. A Fully, Centre scolaire de Vers-l'Eglise, mercredi 14 mai 1997: Chamoson, Charrat, Finhaut, Fully, Isérables, Leytron, Riddes, SaiUon, Salvan, Saxon, Trient, Vernayaz. A Martigny_Ville, Centre scolaire, mercredi 9 avril 1997:

PR~C)t AIN

~*~ la formation professionnelle

Délai de rédaction: 20.11.1996.

Bagnes, Bourg-Saint-Pierre, Bovernier, Liddes, Martigny, Orsières, Sembrancher. R~ - Odobr. 1996

R~_ O,lobr. 1996

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MATHÉMATIQUE

MATHÉMATIQUE

Activités géométriques

1Qe chompionnot internotionol des jeux mothémotiques et logiques

Un aJ~ supplémentaire

Cinquante-six Valaisans à Paris Catégorie Cl (52 COllClI rrents) 46<" Christopher Andrey, Savièse. 31' Audrey Barras, Crans; Catégorie C2 (46 concurrents) 71' Célien Fitoussi, Sierre; 1er Christopher Portmann, 81' Joëlle Ramailler, Granges; Monthey 91' Lionel Balet, Conthey; 15t' Muriel Eschmann, Sion; Catégorie Ll (48 concl/rrents) 19' Sébastien Epiney, Noës; 13' Michelle Aymon, Ayent; 201' Jean-Pascal Moret, Mon M ISe Raphaël von Roten, they; 271' Olivier Obrist, Sion. St-Léonard; 34- Jennifer Pour le groupe valaisan des Grinzinger, Vollèges; 351' jeux mathématiques Valentin Décaillet, Les Ma M A. Genoud récottes.

Catégorie CM (48

concurrents)

Les partidpants valaisans. inquante-six Valaisans sont partis pour Paris le vendredi 29 aoo.t dernier. Parmi eux les 15 finalistes de cette 10c édition et les deux maîtres responsables, MM. Georges Nanchen et Nicolas Quinodoz,

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La finale internationale eut lieu cette année au Pôle Universitaire Léonard de Vinci dans le quartier de la Défense. Georges e t Nicolas avaient réussi à trouver un logement pour tous à proximité du lieu du concours et avaient concocté un choix de visites aussi diverses que var iées, ce qui exp liqu e un tel n ombre d' accompagnants. Certains allèrent au théâtre, visitèrent le M usée d ' Orsay, d' autres montèrent sur la Tour Eiffel, virent la O té des Sciences et allèrent même à Eurodisney. Une nouvelle fois, cette finale (4' étape du concours) accueillit plus de 300 concurrents venus d ' une dizaine de pays. Les organisateurs estiment à 40000 le

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nombre de concurrents à la première étape. Les problèmes sont également traduits en anglais. Au premier rang des sept catégories figurent deux Suisses, un Polonais, deux Belges et deux Français. A chacune des deux épreuves parisiennes, chaque finaliste, selon sa catégorie, dut résoudre entre 6 et 12 problèmes exigeant logique, astuce, intuition, persévérance. Parfois, il fallut aussi déterminer le nombre de solutions possibles. A cela s'ajouta l'aspect stratégique: en cas d 'égalité, le temps départage les concurrents. Il s'agi t donc de remettre son bulletin réponse le plus vite possible. Portant le T-shirt fabriqué exprès pour cette occasion par le GVJM, nos Valaisans eurent fort belle allure lors de la proclamation des résultats. D'autant plus qu' ils réussirent des performances de premier ordre. Jugez-en plutôt:

Animé pal' M. Bernard Bet· tinelli (Professeur de mathématiques à l'LU.F.M. de Franche.Comté) ce cours de perfectionnement (session pédagogique, été 1996) a vu la participation de vingtdeux enseignants, les 24, 25 et 26 juin.

et motivantes. Par quelques questions pertinentes il nous mit rapidement en situation de recherche, Il nous amena ainsi à chercher, à douter, à redécouvrir des notions fondamentales que nous pensions pourtant bien maîtrisées.

Par l' utilisa tion d'un matériel relativement simple et facile d'emploi (valise pédagogique «La moisson des formes»l et géoplans) l'animateur nous a proposé des activités riches, dynamiques

L'éclairage donné à la géométrie par M. Bettinelli fait du bien. n nous a montré que la géométrie, parent pauvre depuis quelques années de nos plans d'étude, était une matière très riche,

passionnante, pouvant SUSM citer beaucoup d ' intérê t chez les élèves. Bourré d' idées et débordant d'enthousiasme, M. BettiM nelli a su magnifiquement captiver l' assistance tout au long de ce cours de perfecM tionnement. Afin qu' il puis M se aussi vous communiquer sa passion de la géomé trie, M. BettineUi donnera un COUIS supplémentaire qui se déroulera le samedi 30 novembre 1996, toute la jourM née, au CO Derborence à Conthey.

Les personnes intéressées so nt priées de me tranSM mettre leur inscription jUSM qu'au vendredi 11'T novemM bre 1996 au moyen du talon ci-dessous. Sachez pour terminer que huit valises pédagogiques et leur documentation (La moisson des fonnes) seront à disposition aux services de prêt de l'ORDP à Sion et de l'ODIS à St-Maurice, à partir de la mi-octobre.

Hervé Schild 'voir pp. 34-35.

11 e chompionnot: c'est reporti !

Bulletin d'inscription pour le cours de perfectionnement mathématique

~ Devant un tel engouement pour ce concours de jeux mathématiques (1935 participants au quart de finale local), le GVJM (Groupe valaisan des jeux mathématiques) repart pour une nouvelle édition. Tous les maîtres ayant organisé dans le ur établissement le quart de finale de la dernière édition recevront automatiquement les informations nécessaires. Les autres voudront bien s'adresser chez Augustin Genoud, Rue de la Scierie, 1965 Savièse. Un simple coup de fil (entre 12 h 00 et 13 h 00, c'est plus sûr) suffit également: 027 / 25 15 55 et 027 / 395 15 55 à partir du 2.11.96. D' ores et déjà, nous pouvons vous donner les dates du concours:

Activités géométriques du samedi 30 novembre 1996 au collège Derborence à Conthey, de 8h30 à 16h30

Non" _ _ __ _ __ ___________

Prénom: ___________________________________

Adresse: _ __________________________________________________________________

Tél. _ _ _ _ __ __ __ __

Cycle d'orientation _ __ _ __ _ _ __ _ _ _ __

Quart de finale local 13 novembre 96 dans ton centre Sion 15 mars 97

Demi-finale

Finale suisse

24 mai 97

Finale internationale 29 / 30 août 97

Prilly

à renvoyer jusqu'au vendredi 1er novembre au plus tard

Paris

à Hervé Schild, Coordinateur Math au CO, Botyre, 1966 Ayent

R~ - Ottobr. 1996

R~ - Ottobr.

1996

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MATHÉMATIQUE

a Moisson des Formes est

L

un ensemble instrumen tal créé pour provoquer l'activité géométrique et les nombreuses prises de conscience qui vont devenir le bagage p ermanent dans lequel tout géomètre p uise sans cesse. L'environnement quotidien offre au regard d e tou t ho mme d es objets qui p ossèd ent en e ux un certain nombre de qualités. Mais ce qui intéresse le géomètre, ce sont to utes les suggestion s offertes par les lectures des form es présentes, et le plaisir - esthétique - qu'il pTend à ces association s .

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Comme je suis convaincu q u e cette activité p assionnante (lorsqu'on la conn ait) n'est pas réservée à une élite, mais est à portée de tous, j'ai essayé d e donner à chacun le moyen de construire ce stock. d ' images m entales d ynamiques qui p eut lui p erm ettre d' apprécier le géomè tre qui l'habite. Il ne s'agit pas de devenir spécialiste, mais que chacun soit capable d' étudier la géométrie, avec le plaisir légitime lié à tout pouvoir qu'on développe en soi, au lieu de la phobie fréquente engendrée p ar d es pratiques où l' étudiant ne se sent p as maître de ce qu' il fait. Quelles solutions pourraient permettre cette éducation? Toute construction esth étique - peinture, architectur e, sculpture .. - s'appuie consciemment ou inconsciemment sur des pro por-

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ti a ns gé ométriques dont l'ex ploita ti on participe à la perfection de l' œ uvre. L'intention première de ces propositions est de lier géométrie et esthétique. La géométrie est un langage visuel, et co mme tout langage, elle possède sa co mplexi té. L' enfant q ui apprend à parler est au contact d e tou tes les ca tégories de mots - noms, verbes, adj ectifs ... - ma is il n e saisit au d épart qu e certains noms, puis il les lie par des verbes dan s d es phrases simples, qui s'enrichiront progressive ment pour d ev enir son expression propre.

Tl en va d e m êm e pour la géo métrie: les form es simples vont ê tre d écou vertes d 'abord, co mposées en p uzzles ou em boîtées les u nes da ns les autre s; les proporti ons et les mesures viendro nt en suite à la con science, et la dynamique des tra nsformations permettra le libre assemblage des éléments et l'expression personnen e par le dessin. Les intentions qui précèdent justifient le nom que j'ai ch ois.i pour cet ensemble instrumental. Ses pièces représentent d es figures pla nes di verses (polygones réguliers ou non, étoiles, disqu es ou secteu rs .. . ) qui sont les premiers objets géométriqu es q ue nou s sommes provoqués à voir, et c'est par notre travail menta l d 'orga nisation des images et d'extrapolation qu e nou s serons amenés à co nce voir d es êtres subtils co mme les droites, les

points ou les courbes qui seront - beaucoup plus tard les éléments d e b ase d' une construction axiomatique. Mêm e si certaines ac tivités proposées peuvent s'exercer avec un ensembl e instru mental diffé rent et réduit, mon proj et est d'offrir à chacun, non pas des obse rvations parcellaires et canalisées, mais la liberté de puiser librem ent d a ns un mond e riche et agréable, un e foule d e re la tion s d ont il constitu era la dyna mique propre d e son image ri e mentale. Les pièces de la Moisson des Formes ont une triple fonction: • au départ, objets de marripulation et d' observation, ils so nt ap pelés à déclencher par juxtaposition, sup erp osition ou sym étries la découverte des relations fondamentales, • ensuite, ils seront outil s d e d essin, jeu de gabarits dont l'orga nisa ti on engendrera une multitude de réalisa tion s: créations libres ou reproduction s d e modèles, par l'utilisation d es isométries, • enfin outils d e compara ison et de mesure d es aires. La co nstruction de l'espace n'est pas absen te de cette déma rche: les plus beaux solides que no us conn ai ssons sont engendrés par ces figures. Mais une bonne compré hension d e l'esp ace demande une conna issance préalable des figures planes et de leurs relations.

Cette double fon ction obj et _ outil est permise p ar la multiplicité des relations entre les pièces qui p ossèd ent chacune en eIJ e-m êm e le p ouvoir d e reconstruire les autres. Ce n'es t que notre intention qui choisit la fonction: je p eux saisir un rectangle et d ésirer dessiner le losa nge inscrit, ou saisir le losange p our en dessiner le rectangle circonscrit. Rien n'oblige à p en ser que certains objets sont outils et d'autres projets! La riches se des combinaisons possibles est l'av antage accordé par cette contrainte de parenté intime entre les pièces de la Moisson des Formes. Pour permettre à un apprenti de créer les images mental es dont il a besoin, il est nécessaire de le m ettre a u contact d ' un monde de formes variées et d e lui propose r des a pproches différentes des relations qu' eUes entretiennent. Afin d 'env isager un très grand nombre d ' associations, j'ai été am en é à retenir 70 pièces de 37 formes différentes. Pour que cette variété ne condui se pas à d es recherches laborieuses, elles sont regroupées en 6 fa milles de couleurs à l'intérieur desquelles les associations «à plat» d e type puzzles sont pl us sim ples. L'associa tion de deu x couleurs est en général basée sur les inscription s de fi· gures. La Moisson des Formes co ntient é g al e m e nt un double miroir s'ouvrant comme un livre, qui, par le R~ - Octobre 1996

jeu multiple des symétri~s, offre au regard une quantité d'images virtuelles et p ermet de nouvelles exploitations. Les instrume nts classiques: règle non graduée et compas sont associés à l'ensembl e pour ]a production de dessins très vari és . (Chaque va lise comprend une règle non graduée): étoiles, frises et rosaces, pavages, mosaïque s, m andalas, ... Le matériel d e la Moisson des Formes est destiné au x apprentis de tous âges et ses possibili tés d'expression sont extrêmement étendues: • à l'école ma ternelle, je ux de classement, dénomination, évocation, p uzzles, superposition, lotos, jeux

de mi roirs, frises, p avages, étoiles, ... • A l' école primaire, ac tivités de reprodu cti on p ar d essins, pre miers problèm es d e mesu res et constructi on d es p olyèdres d ans ]' espace viennent s'y ajouter. • Au cycle d'orientation, activités de dessin, d e mesures (aires, a ngles, racines ca rrées et leur utilisation dans les calculs de longueur, construction d es solides et réalisa tion d es tra nsformation s géométri ques sont a utant de champs ouverts dans lesquels chacun pourra trouver «sa moisson». • Enfin da ns tou tes les situ ati on s de rééduca tion, où enfan ts, adolescents ou adultes d oive nt rem ettre

leur conscience d ans les fondements de la géom étrie, à des fins professionn elles ou non, le ma tériel pourra se rvir d e d éclencheur à ces éclairs où l'apprenti a le sentim ent de comprendre ce qui avait été un ob stacle infranchi ssable pour lui. Le livre est d estiné aux formateurs de tous les apprentis décrits plus haut: institu teurs, professeurs de mathématiques, rééducateurs, forma teurs, ... , afin de leur ouvrir le large éventail d es situations d 'apprentissages dans lesqu els ils pourront engager leurs étudiants.

Il est au ssi d estiné à l' étudiant adulte qui ve ut reprendre seul sa formation,

Une série de cahiers, dont les 3 premiers sont actuellement di sponibles, propose, pour les différents niveau x de l'école élémentaire et d u cycle d 'o ri e ntati on , d es exerci ces s ur diffé r e nts thèmes: jeux de loto, de mi roirs, de puzzles pour les petits, modèles de dessins géo métriques, mesure des aires et calculs de ]ongueurs, constructions, propriétés caractéristiques.

Bernard Bettinelli

Le mois prochain, nOLIs vous proposerons !lne série d'exemples de situations.

SANTÉ

T-D-M savoir sur les ~ e réce ntes étud es ont montré qu'en Suisse, 35 % d es enfants présentent d es problèmes liés aux allergies: rhume d es foins, asthme, allergies cutanées .. . Les enseignants et éducateurs ne peuvent plus ignorer ce problème. Pour que les enseignants puissent reconnaître les premiers symptômes des maladies allergiques et prendre les meSures adéqua tes, la Commission cantonale de ~révention met à disp osihan des écoles deux brochures traitant de ce suj et: L'allergie et l'école et L' allergie aux aca riens

1)

L'allergie et l'école présente

~e~ une. vi~ gta ine de pa ges prinCipales allergies, leurs causes et les mesures à prendre en cas de manifes-

R~ -Odobre 1996

talions a llergiques ch ez un élève. Allergè nes dan s les salles d e classes ou en plein ai r, allergie alimentaire ou médicamenteuse chez l'écolier, sport et allergie: autant d e chapitres traités dans un langage à la portée du profane. Le contenu d e cette brochure vous p erm ettra d 'organiser vos sorties d e sp ort ou d'environnement avec un e plus grand e sécurité; en cas de manifestatio ns a llergiques en classe, vous ser ez en mesure de prendre les m esures les plus appropriées. L'allergie aux acariens traite d' un sujet p lus spécifique. Tout le monde est co ncerné par ces pe tites bêtes qui se nich ent partout. Que ce soit dans vos salles de classes ou à la m aison, ces hôtes in dé-

sirables vous narguent et p euvent vous causer bien du souci. Apprenez à leur rendre la vie dure en créant, sur votre lieu de travail ou à votre domi cile, un biotope hostile.

Allergie a ux aca ri ens

Oue faire pour la combattre 7

Ces deu x brochures sont disp onibles pour les enseig nants qui peuvent les commander auprès de la Ligue valaisanne contre les maladies pulmonaires, A venue du Midi 10, 1950 Sion . Téléphone 027 / 22 9971 (dès le 2.11.96: 027 / 32299 71).

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E2000

Formation u~ des enseignants 1

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DEMANDE D'INSCRIPTION À LA FORMATION CONTINUÉE DES ENSEIGNANTS (LABEL E 2000) NOM, PRÉNOM:

DEGRÉ ET LIEU D'ENSEIGNEMENT Le Groupe Formation de E 2000, en collaboration avec le Centre Romand d ' Enseignement à Distance (CRED), met sur pied un cursus de formation conti~ nuée pour les enseigna nts. Les s upports de cours sont réalisés par la Télé~universi­ té du Québec (Canada).

En autom ne 1997 et 1998, cette formation sera ouverte à deux autres volées de 72 personnes chacune qui réaliseront également le cur· sus complet.

6. Difficultés d' apprentissages scolaires:

Dès 1999, les 9 modules seront dis po nibles sé paré· ment, selo n les besoins spécifiques et les intérêts de chacun.

tion pédagogique; en seignement et techniques actuelles:

Cadre général Cette formation donne droit à l ' obtention du label E 2000, certificat d e forma~ tion continuée des ensei~ gnants. Elle concerne tous les ordres d 'enseignement et se dél'oule sous forme d' un enseignement à distance. Les sessions de regrou· pernent auront lieu à Sierre. Le cursus s' étend sur 36 mois et totalise 600 heures de travail dont 120 en regroupement sous la direction d' un tuteur (10 demijournées par année). Il est composé de neuf modules. Chaque module correspond à un crédit . Neuf crédits donnent droit au label E2000.

... ,

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Les éventuelles demandes d 'équivalence pour un ou plusieurs crédits sont exa· minées par le groupe For~ mation, sur présentation d'un dossier (description des formations suivies, validation, ... ). Pour cette première année, les inscriptions sont limitées à 72 étudiants (3 groupes de 24); elles sont définitives, dès leur acceptation par la Direction de E 2000.

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Intitulés des modules

L'échec scolaire; la pédagogie de maîtrise; la différenciation; le métier d'élève. 7. Didactique et interven-

Construction des compétences, stratégies d'a ppren· tissage; du curriculum et des méthodologies il la pratique pédagogique. 8. La communication péda-

1. Psychologie d'apprentissage: cognitivi sme et constructivisme. Du behaviorisme au cons-

tructivisme; le modèle cognitiviste; le traitement de l'information; les stratégies d'apprentissage; le processus d'a pprentissage: ses aspects cognitifs, affectifs et métaco~ gnitifs; les stratégies d'enseignement. 2. Psychologie sociale: interactions et comrnunications. LA communication interper~

sOIH/elle; les relations entre les différents partenaires de l'école; le fonctionnement des grou pes; le leadership et le pouvoir. 3. Sociologie de l 'éducation: contexte et culture.

Ecole et culture; la relation école et communauté; le sys ~ tènte scolaire, ses acteurs, ses enjeux.

gogique:

Transfert et contre·transfert; la séduction; la parole; le métier de 1'1111tr1a;ll.

la responsabilité du tu· teur) d'une demi-journée chacun. Pour chaque année de for· mation, l'é tudiant fournit un travail personnel pour évaluation et obtention des crédits concernés.

Organisation La formation se déroule sur 3 ans, de décembre 1996 à décembre 1999. Une année d e formation (3 modules) comprend 40 heures de regroupement (10 demi-journées, le sa me· di matin ou le mercredi après-nùdi). Le premier regroupement aura lieu à Sierre un samedi matin du début du mois de décembre. Chaque module de formation est organisé de la façon suivante:

4. Psychologie du développement: enfant et adolescent.

- une demi-journée d'introduction avec le TUTEUR (responsable d'un groupe d'étudiants);

5. Rôle de l 'e nseignant comme soutien au développement.

- des lectures et travaux personnels complétés par deux regroupements (sous

TÉLÉPHONE prof: .......................................... ..................... . ...... privé

Par ma signature, je m 'e ngage à suivre la forma tion

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dans sa totalité (9 modules sur 3 ans).

Frais La participation financière de chaque étudiant est de 250.- par année (750.- au total). Ce montant ne corn· prend pas les frais inhérents aux documents distribués et lectures.

Renseignements complémentaires

9. Evaluation et qualité:

Régulation des processus de forma tion; assurance qualité.

ADRESSE: .

Vous pouvez obtenir tous les renseignements complémentaires nécessaires au· près de: Antoine Mudry, responsable du groupe Formation, ORO P, Gravelone S, 1950 Sion Tél. prof. 027 / 6041 68, Tél. privé 027/23 3919.

Inscriptions Si vo us désirez être candi· dat à cette formation, veuil lez poser votre candidature en remplissant le coupon cidessous et en le faisant parvenir avant le 15 novembre 1996 à l' adresse suivante: Education 2000 Formation, ORDP/ Gravelone 5, 1950 Sion . l

La formation continuée se dis· tingue de la formation con tÎm/t par le fait qu'elle est facultative. le résultat d'II ne démarche per· son nelle, à la charge financière du denuH/dellY (en partie voire e/l totalité).

R~- O,tobre 1996

LIEU, DATE: ........................... .

....................................................... SIGNATURE: ..................... ..

J

L ____ ______ _ _________________ _ ______________________________ _____ ________________________ ~

E 2000, Groupe Formation, Antoine Mudnj

CONCOURS

4e de couverture: encouragement à la lecture Vous avez bien aimé un livre, vOus aimeriez faire partager votre enthousias· me à d'autres? Alors, participez à cette vité «LECTURE» ..

acti~

Conditions de participation Tous les élèves, quel que soit l'ordre d'enseignement (public Ou privé) auquel ils ~ppartiennent peuvent par· h~lper à cette activité orgamsée par le CIP (Centre informatique pédagogique) deCenève. • POur Un ouvrage de son choix, J' élève rédige le texte d'une 41' de couver. ture en français, aIle. mand, anglais ou italien. • La 4r de COuverture doit être trans mise s ur dis~

R~ _O,tobre 1996

quette, à l'aide du traite· ment d e texte de son choix (sur PC oU MAC). Un jury choisira les meilleures 4~ de couverture qui se ront récompensées par des bons d'achat de livres chez les libraires genevois.

L'ensemble d es travaux ré· caltés sera rediffusé via les nouvelles technologies. Le bulletin d ' inscriptio n contenant les ins tructions à suivre pour la saisie des in· formations sur disquette peut être obtenu à J'O RDP auprès de:

EN RACCOURCI

citoyenneté,. Renseignements et insuiptions: D. Roichvorg, GHDSO, Université Paris Sud, 9l40S Orsay cedex. fax QI 69 8S S4 93.

Sciences et techniques Journées internationales les XIX" Journées internationales sur la communication, l'éducotion et la culture scientifiques et industrielles auront lieu du 24 ou 28 mors 1997 ou Centre Jean Franm de Chamonix. leur thème sera «les sciences, technologies et

Histoire voloisonne Familles au Moyen Age Comment les Valaisans des XVe et XVI' siècles traversaient·ils les évènements qui jalonnaient leur passage de la naissance à la mort? Comment parvenaient-ils li organiser

Serge Rappaz, tél. 027 / 6041 80 Stéphane Germanier, tél. 027 / 6041 52 Le délai d 'envoi de la dis· quette et des informations est fixé au 30 novembre 1996.

leurs réseaux de relations familiales et sociales au sein d'un milieu que la mort rendait souvent imprévisible. C'est à ces questions que répond Pierre Dubuis dans . les vifs, les morts et le temps qui court familles valaisannes 1400-1 SSO. paru récemment aux Cahiers lausannois d'histoire médiévale. Commandes et renseignements: Prof. A. Paravicini Bogliani, Section d'histoire; BFSH 2, bureau S079, 101 S lausanne. Tél. 021 /692 29 34. 37


CATÉCHÈSE

CATÉCHÈSE

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Echos de la session d'été de Frank Le Vallois

Les confessions chrétiennes et l'~ Calendrier

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es co nfessions chrétiennes et l'Islam! Vas te programme ... à parcourir en deux jours. Deux jours intensifs et riches de no uveaut és. Au soir du mardi les participants sont rep artis contents d e leurs découvertes mais encore sur leur faim. Le th ème annoncé, très vaste, n' a pu être parcouru dans le détail. Ce cou rs n'a pas épuisé toute notre curiosité, ni comblé to ute notre ignorance.

L

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Voici en bref points forts:

quelques

A. Evolution du paysage religieux ces 50 dernières années.

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Le Concile Vatican II fait évoluer les rites liturgiques et le rôle d es fidèles (entre autres ... ). Le développement des médias nous fait découvrir les a utres religion s, les a utres p euples, les autres cultures ... Jean XXIII œuvre pour une conscience plus grande de la vocation chréti enne. Mai 68 b ous cul e le paysage social. Nou s assistons à la m o nt ée de s intégrismes e t à une g rande et progressive sécularisation. Les références d ' hier font la place aujourd'hui aux droits de l'homme et aux principes démocratiques.

notre rapport personnel à Dieu . La théorie de F. Oser propose cinq stades d e développement q ue ch acun parcourt durant sa vie même s' il ne se définit pas comme croya nt: le stade de la dépendance, du marchandage, de la différenciation (ou autonomie), celui du dialogue (autonomie et plan d e salut), le d ernier stade étant celui de la communion (autonomie et intersubjectivité de Dieu).

C. La Réforme

Qui sait a ujourd' hui q ue la facture de la Réforme s' est faite s ur le problème de la justificatiolt par la foi? Voici quelques points de repères: • L'Ecriture est lue de façon chri stologiquei ce qui est important c'est le té moignage rendu a u salut apporté par le Christ.

Se préparer à accueillir l'autre et sa religion nou S d emande d 'avoir réfléchi à

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D. L'Islam Le Cornn fut d icté à Mu· hammad p ar l'a nge Gabriel sur une période de 23 ans. Muhammad naquit à la Mecque, en Arabie, en l'an 570 et fut le dernier prophète de l'Islam. Le mot Islam veut dire «re mise confiante de soi-même à Dieu». L'Islam est une doctrine et un mod e de vie. Les cinq obligations du musulman sont: 1. La profession de foi. 2. La prière 5 fois par jour.

3. L' aumône (impôt) pour les pauvres. 4. Le jeûne du Ramadan. 5. Le Pèlerinage à la Mecque. La sharia d ésigne la loi de Dieu. Elle régit toute la vie du Musulman.

• li faut que le croyant L'Islam est la religion d e la sach e ce qu'il croit d 'où soumission : so umission d e l'importance donnée à la . l'homme et d e la femme à prédication et à la catéDieu, de l'esclave au maître, de la femme à l' hom me. chèse.

• La piété s'individualise; il B. Evolution personnelle du rapport à Dieu (selon P. Oser).

• Ce qui est demandé au D'oyant, c' est de servir Dieu et le prochain de bon cœur.

d evient important que chaqu e fidèle ait un rapport personnel au Christ. • La fo i est a u ce ntre; l'essenti el c'est la manifestation de sa foi dans le monde.

L' Islam est une religion basée sur la propre justice. Au jour du Jugeme nt, Allah et ses an ges se muniront de balances et pèseront les actes des personnes qui gagneront soit le paradis, soit l'enfe r, lieu de douleur et de souffrance.

Le chemin le plus sûr p o ur un mu sulman de gagner le paradis es t mourir comme martyr au Djihad, la guerre sainte islamique, la lutte contre les mécréants.

d'autres courants orientaux, hindou, bouddhiste mais aussi jaïne, chinoi s, japonais, sikh s ou baha/is . Le cale ndrier qui co uvre l' année scolaire réserve une double page à chaque mois. La page s upérieure comprend une illustration de la religion du mois, un texte présentant les principales fêtes, deux: tableaux, l'un récapitulant ces fê tes, l' autre présentant les fêtes du mois. La page inférieure reprend, sous forme de calendri er proprement d it, les fêtes du mois, les lunes et les indications de jours fériés et partiellement fériés e n Suisse romande.

Le symbole d e l'Islam est le croissant de lutte.

Il Y aurait encore bien des dloses à dire, bien des mou· veme nts religieux à décou· vrir. Les participants so uhaitent vivement qu' une suite soit do nnée à cette session tant les nouvelles données reli· gieuses de notre canton les interpellent. Sachons qu'une abondante littéra ture exis te pour nOUS pel'mettre de découvrir les autres et leurs religions.

Les deux pages centrales sont réservées à un tablea u synoptique de l'histoire des religions et à d' autres informations.

La revue l'Actualité religieuse No 137 oct. 95: «Les protestants ces chrétiens trop mé· connus» ou le H ors série No 7 mars 96: «Quelle spirihmlité pour l'mt 2000»?

La revue Croissance Hors série No 12: «Les religiolts mènent-elles le monde?» Le journal des catéchi stes: Catécho No 56 juin 96: «lslam: lever le voile». Le calendrier interrelîgieux sept 96 - août 97 «Fêtes saliS frontières» nous dévoile au fil des mois les fêtes impor· tantes de chaque famille re· ligieuse, des expli ca tions et une foule de ren seignements sur chaque religion.

Laetitia Willom11let, catéchisle R4<>~· Octobre 1996

Le !alendrier interreligieux: une prélieuse mine de renseignements. Enbiro et la Plate-Forme Interre ligie use on t édité cet été un calendrier inteneligieux. Cette réalisation vise à approfondir l'Origine historique et la signification des jours de fête d'ici et ~illeurs. Les auteurs ont nùs accent SUr les différents calendriers religieux et les fêtes qui viennent rompre le

r ythme des jours et des mois. Les fê tes constituent une bonne introduction aux différentes sensibilités religieuses ou sécuH ères dans la mes ure où elles mêlent étroitement doctrines officiell es et traditions populaires. Les traditions occide ntales - juive, chrétienne et musulmane - cô toient

Ce calendrier sera d' une grande utilité à to us ceux qui sont confrontés à des si· tuations mu]ticulturelles et plurireligieuses. I1 permet d' approfondir ses pro pres racines to u t en d écou vrant d'autres fêtes, d 'a utres religions, avec leurs richesses et leurs particularités. n donne chaque jour ou presque l'occasion d 'entrer en di alogue avec «l'autre» à propos d' une de ses fêtes. Le calendrier interreligieux 1996 / 1997 peut être com-

mandé au Dépôt du matériel scolaire, rte des Rottes 62,1964 Châteauneuf. Tél 027 / 36 67 08. Prix de l'exemplaire: Fr. 7,50.

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Edition, administration, rédaction Département d.l·ins!ruc!ion publique (OIPI Office de recherrhe el de documentation pédogagiques (OROPI Gravelone 5, 1950 Sion Tél. (027160641 52. Direction Jean-Pierre Salamin Réduction Poul Vell" Conseil de rédaction Patrick Abbe!, Ass. parenls Nicol. Jacqu.min, SPVal Maurice Oirren, OSP Jean·Fronlois lovey, OIP Fabio Di Giacomo, AVECO Mauri(e Nanchen/ SMP lauren! Perruchoud, AVPES Photographe Jocques Dussex Données techniques Surface de composition: 17S x 245 mm. Formol d.lo revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une leinle vive/ photolilhos fournies ou Irais de reproduction luc!ur;s séparémenl pour documents fournis prêts à la reproduction. Parution le 15 d. choque mois soul jUille! et août. Dilo! d. remis. des t.xt.s et des annonces le 20 du mois précédent. RÉGIES DES ANNONCES ValaIs VAlPRINTSA, 1951 Sion Tél. (027) 322 23 70 Fox (027) 322 07 47. Hors~nton

PU8I1C1TAS, 1951 Sion (027) 329 51 51 Fox (027) 323 57 60.

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Impression, expédition VAlPRINTSA, 1951 Sion Tél. (027) 322 2370 Fox (027) 322 07 47. 39


ÉDUCATION PHYSIQUE

Médiation et éducation physique ou comment faire travailler la tête au cours de gym es maître(sse)s d'éducation ph ysique va laisan s pratiquent ce qu'ils enseigne nt: ils échauffent leur corps et leur esprit avant la rentrée d es classes comme avant l'entraînement. L'AVMEP leur avait do nné rendez-vou s le 21 août pour trois jours de perfectio nnement Sur les thèmes de la médiation et du tronc commun aux jeux. Ils n'ont pas résisté au plaisir de vous faire partager ce qu' ils ont retenu à propos de la m é ~ diation.

[

Qui fait de la médiation?

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En bref, l' enseignant remplit une double fonction d'inter· médiaire: • intermédiaire entre l'élève et l'objet d'appren tissage: il présente la matière, lu i donne du sens, la structure, propose des objectifs et des moyens ... • intermédiaire entre l'élève et ses réaction s: il aide à la prise de conscience des sentiments vécus, du fonctionnement intellectuel, des habitudes perceptives ou de traitement de l' information et d es stratégies développées. Autrement dit, to ut enseig nan t(e) pratique, parfois à la manière du M. Jourdai n de Molière, la médiation. Plus ou moins co n sciem~ ment, avec plus ou moins de richesse et de variété.

Comment pratiquer la médiation? La médiation concern e en fait l' en semble des interven-

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ti ons du maîtr e auprès de l'élève, à quelque moment que ce soi t d' un acte d'enseignement. Pour Feuerstein, quatre critères définissent la fo nction d'intermédiaire: • l' intentionnalité: l'e nseignant expliqu e ses intentions, définit le contrat pédagogique et les objectifs. «Nous all ons cons truire ensemble une chorégraphie sur la musique du film Yi no us exploiterons pOlir cela les divers pas ét udi és le mois passé. Cela pOlura faire l'objet d'une présentation aux a utres classes.») Ce tte in~ tervention a pour objectif la construction des représe ntations, l'organisation et la planification des actions. Ils permettent aussi de décrire les limites à respecter et l' espace individuel o u collectif de décision. • la réciprocité: elle encourage l'a pprenant à être à l'écoute de lui~m ê me , de ses modes de fonctionnement, ain si qu'à demander et à utiliser la m édia-

tion dans ses activités sco~ laiTeS et sa vie quotidi enne. «Soyez à l'écoute de vous-même, observez com~ ment vous procédez; ré~ fléchissez à d'a utres pos~ sibilités et posez-vous des questions». • par la transcendance, le médiateur met en rapport ]a situation actuelle avec d 'a utres expériences vécues ou à vivre; il favorise ainsi la prise de conscience des relations entre apprentissages actu els et diverses situa tions pré ~ sentes, passées ou futures. «Cette conduite peu t-elle te servir dans d'autres activités? Vois-tu le rapport entre ce que nous fa isons et la course d'orientation? Peux-tu transférer ce mouvement au basketbail? • enfin la recherche de si· gnifications donne a ux élèves du sens aux contenus et a ux choix pédagogiques; elle permet de saisir le degré de fam iliarité d e la tâche pour l'a pprenant et le se ns que cela a par rapport à ses projets.

propres capacités d e changement. ((Trouves ~tu da ns les pyramides humain es des nouveautés pour améliorer la tenue? Qu'as~ tu changé dans ton fonctionnement pour faire de tels progrès ... »).

Qu'apporte la médiation à l'éducation physique?

«ça représente quoi pOur toi, ce jeu? Est-ce que cela t'aide pour améliorer ton s hoo t? Qu'attends~tu de cette course? Outre ces 4 a'itères de base, Feuers tein relève quelques autres éléments favo risés par la médiation: - le sentiment de sa propre compétence par la mise en évidence des progrès, d es encouragements à bon escient et la mise en situation de succès «(Que sais-tu bien faire au reck, qu'as-tu appris aujour~ d ' hui, que peux-tu mon~ trer à ton camarade, grâce à quoi réussis-tu cet exer~ cice, ... ?») - le comportement de coopération, par la sensibili~ salion au partage et à la prise en considération d u point de v ue d e l'a utre «((VOUS trou vez une tac tique d 'équip e pour contrer les attaquants? Pou vez-vo us coordonner vos exercices res'pectifs? Que vous a apporté votre collaboration? )) ) - la recherche de buts personnels et la planification d es moyens enco urage la réflexion e t la recherche de s tratégies individuelles (<<Q ue veux- tu améliorer dans cette suite au sol? Dans quel ordre penses· tu exécuter les exercices d'équilibre pour entraîner le monocycle?») _ le comportement de défi et d'acceptation du changement encourage la recherche de la no uveauté et de la complexité, ainsi que la conscience de ses L

R~ - Octobre 1995

Les théories de l' apprentis~ sage médiatisé rappellent donc une fonction essentielle du maître d'éducation physique: non seulement organiser des activités et créer des conditions d' apprentissage moteur, mais surtout travailler s ur l'acte d'apprendre et s ur toutes les fonctions mentales qui s'y rattachent. Gentil organisateur et médiateur n'ont

rien de commun. Si l'un vise l'activité pour ell e~ même, l'a utre voit au-delà de la simple pratique, et par l'éducation physique pa rticipe au développement d e l'être global: corps, tête e t cœur. Si «a pprendre es t le résultat d' interactions entre un médiateur et un apprenant» et non pas le fruit du co nt act direct élève-objet d'appren tissage, le rôle de l' enseignant s'en trouve en~ l'khi et ennobli. L'éducation physique concou rt ainsi au développemen t général de l' élève en a pporta nt, avec ses spécificités et un accès particulier, sa contributio n au montage e t à la mobilisation des fonctions cognitives transversales, éléments aujourd'hui reconnus comme essentiels.

Le médiateur, ('est donc celui qui pose les questions? En quelque sOlf e! C'est aussi celui qui su scite les questions, q ui provoque le dial ogu e intérieur et la réflexion personnelle, celui qui aide à structurer les r é ~ ponses en sachant que c'est l'élève qui, avec son aide, se construit et se cultive. 11 peut espérer ainsi, par ses ((comment as~tu fait, qu' est ~ ce qui t'a permis de réussir, quelles sensations cela t'apporte-t-il?» entendre autre chose que ( j'ai jamais touché la balle, j'arrive pas à faire» et les remplacer par

Lieu:

Martigny, nouvelle salle d'E.P. de l'Ecole primaire

Date:

Mercredi 27 novembre 1996 13h30

Proclamation des résultats Equipes:

17h00

Masculine Mixte (2 filles au m inimum s ur le terrain)

Frais:

Délai d'inscription:

La finance d ' inscription - Fr. 30.- par équipe - est à verse r au responsable du tournoi le jour-même. Les inscriptions doive nt parvenir au responsable du toul'noi avant le lundi 18 novembre 1996

Responsable du tournoi:

Catherine Lovey, ch. des Barrières 43, 1920 Martigny. Tél. 026 1 233071

Remarque:

L'A VMEP décline toute responsabilité en cas d'accident.

R~ - Octobre 1995

Ça ne vaudrait pas la peine d' approfondir, la m édiation? Un prochain article développera cette approche théorique en montrant son applica tion au «jeu des quatre rois»).

]érôme Nanchen Professeur d'édurntioll physique, ENVR

Cours ASEP

Tournoi de basketball pour enseignants

Début du tournoi

«S i j'ai réussi, c'est parce que j'ai modifié mon élan!».

«C'était chouette, j'ai compris la montée du ventre!» ou

AVMEP

Horaire:

«(S uper, j'ai vite progressé avec Jacqueline!» ou encore

Brochure 2 «Vivre son corps ••• »

Aper~u

pratique et théorique

Avec ce cours, les institutrices et instituteurs disposen t d'une occasion unique de prendre connaissance des nouveaux m anuels d'éducation physique. But + contenu: Information concernant la brochure 2 par rapport à l'ensemble des manuels 1 présentation de l'idée générale s ur le plan théorique et présentation de quelques éléments pratiques 1 quelle est la place du ((contenu» de la brochure 2 dans notre enseignement? / comment l'intégrer aux autres activités? Méthodologie: Théorie et pratique. Public cible: Les maîtres d'éducation physique et les instituteurs. Direction du cours: Christiane Dini, 1927 Chemin, 026 1 22 45 52. Lieu du cours: Sion Dale du cours: Samedi 23 novembre 1996. Délai d' inscription: Samedi 26 octobre 1996.

41


' L

abondance d es infor~ mations à communiquer à Yensembl e des enseignants m'empêch e de réd iger un texte sur un sujet bien précis. Cela n ' est que partie remise. Si vous souhaitez que j'aborde une réflexion particulière, n' hésitez pas à me proposer des idées ...

Je suis fier, à l' approche de l ' an 2000 de co n stater qu' une conception généralisée de la musique à l' école, depuis l'école enfantine au collège et à l'école professionnelle, fait petit à petit son chemin. Cela pourra se faire en collaboration avec les écoles de musique et le conservatoire mais également avec les nombreuses sociétés musicales qui font partie du paysage musical du Valais.

Moyens d'enseignement 1. Moyens romands d'enseignement de la musique:

Les CD sont enfin disponibles. Dorénavant, l es maîtres de Ir à 5r pourront travailler avec plaisir avec ces supports efficaces. Ils sont disponibles au dépôt du matériel. 2.

..

,

....

'... ,

Documents complémentaires (disponibles d l'ORDP de Sion et à l'ORDP de Saint-

Maurice,

pOUT

consultation):

- La flûte : notre collègue Yvon Luisier a réalisé un document fort intéressant, destiné aux enseignants désireux de pratiquer la flûte à l'école. On y trou-

42

ÉDUCATION MUSICALE

REVUE DE PRESSE

\1ie 11usicale

D'un ~~ à l'aulre

------vera de nombreux exercices et de nombreuses chansons du répertoire. - Les chansons; à l'intention des personnes intéressées, un choix de chansons est à disposition: • Ch a nsons des émissions «A vous la chanson» • Chansons du monde entier • Chansons du cours de Leytron 1996 avec accompagnement - Les play-back: La conception d ' un accompagnement informatisé demande du temps. Par contre, pour la réalisation d'un play-back rapide avec le piano, je suis à votre disposition. Bien entendu, ce genre de travail ne peutêtre qu'artisanal.

Ecoliers valaisans composons Comme vou s le savez déjà, 63 œuvres ont é té compo-

sées par les classes du Valais romand. Elles seront toutes, à moyen terme, écrites sur une partition informatisée . Dans l' immédiat, quinze à vingt chansons seront choisies par un comité ad hoc p our être édi tées dans un recueil qui sera mis à dis po-

sitio n de toutes les classes primaires du Valais romand avec les deux objectifs suivants:

2. Chants de tradition africaine: David M'Voutoukoulou, rue Fontaine l, 1955 Chamosan (027 / 862225),

travaille pour l' UNICEF. 11 est à disposition pour communiquer son amo ur du chant africain dans les classes.

- être chantées à la fête cantonale,

Coup de c(h)œur

- servir de répertoire commun des classes primaires pour les prochaines années.

quelques collègues spécialisés dans l'informatique musicale réaliseront les «playback». Une classe de l'Ecole normale s' occupera d e la version chantée.

C'est le vendredi 11 avril 1996 que les ch œurs des cycles d'orientation présenteront leur joie de chanter et de jouer à la Halle polyvalente de Conthey. A cette occasion, plusieurs chansons du répertoire d'aujourd'hui seront chantées, ainsi que des chansons africaines originales. Le très dynamique groupe des maîtres de cha nt des CO prépare activement cette importante manifestation chantante.

Dès la rentrée 1997, chaque enseignant pourra disposer d 'un CD dont le contenu original ne manquera pas d'enthousiasmer 1es enfants.

Ne manquez pas d e soutenir toutes les initiatives de vos collègues tendant à initier les enfants à la magie du spectacle.

Animations particulières

Disponibilité

Des contacts sont établis avec le Conservatoire cantonal pour la réalisation d' accompagnement «live». Si cela n' es t p as possible,

Très régulièrement, des musiciens prennent contact avec moi pour me présenter des animations scolaires. Voici deux propositions: 1. Une voix, un tambour, ou

une belle manière d ' entrer dans le monde merveilleux du rythme, par Christophe Fellay, ru e du Simplon 18, 1920 Martigny.

Je suis à votre service pour des informations complémentaires concernant les objets ci-dessus. Il est prudent de prendre

contact par télép hone aU 025 / 721510 ou au secrétariat de l'ORDP Téléphone 027 / 6041 52.

B.Obel'holzer R~ - Octobr. 1995

Rentrée jurossienne Classes plus fournies Cent soixante élèves de plus mais un nombre de classes inchangé. L' école jurassienne augmente légèrement ses effectifs moyens. Us seront 20,1 en enfantine, 17,2 en primaire, 19,5 en secondaire et 17 en secondaire LI. Parmi les nouveautés qui marquent cette rentrée, notons que les premières maturités F (filière artistique) seront délivrées l'an prochain et que différentes expériences seront tentées pour aider les élèves en difficulté. (L'Impartial 17. 0B)

Rentrée neuchâleloise EH.t du baby-Loom Affluence exceptionnelle dans les classes primaires du canton de Neuchâtel qui accueilleront 350 élèves de plus que l'an dernier. Dix·sept nouvelles classes ont été ouvertes. Par contre, les effectifs du seco ndaire restent stables (2 classes en plus). Mais cette augmentation n'est que provisoire. Dès l'an 2000, les exp erts prédisent une importante baisse des effechis. (L'Impartial 19.GB)

cantons d e Vaud (environ 350 cas), du Valais et de Fribourg (une quarantaine d e cas chacun). A Neuchâtel, tous les nouveaux diplômés de l' Ecole normale ont trouvé un emploi. Pas de chômage non plus à Genève où certains postes d e sup· pléance on t été ouverts au primaire avec des contrats d'une année san s garan tie pour la suite. (La Liberté 21.0B)

Semaine de l'écolier Quatre jours à Genève Dès la rentrée 97, les élèves du primaire auront congé tous les mercredis et les samedjs. Les autres ordres d 'enseignement garderont ou adapteront l' horaire romand, libérant leurs élèves le mercredi après-midi et le samedi toute la journée. Mais cette réduction de la semaine de classe ne rimera pas avec allégement des programmes. Les heures perdues seront réparties sur les jours d e classe qui devraient a ugmenter de 20 à 25 minutes. (J. de Genève 22.08)

Réforme voudoise Le référendum aboutit

Suisse romonde 500 (hômeurs la Suisse romande compte 500 enseignants au chômage. La situation est particulièrement difficile dans les

~~ - Odobr. 1995

Le référendum contre la réforme vaudoise (EVM96) a abouti. Selon ses auteurs, 17000 signatures ont été récoltées alors que seulement 12000 sont requises. Les Vaudois se prononcero nt

dans les six mois. En attendant, le processus de préparation des enseignants au x nouveautés pédagogiques pourrait ê tre bloqué. Partisans et adversaires de la réforme se réjouissent de l'ouverture d'un la rge débat public sur les enjeux de l'Ecole va udoise. (J. de Genève 22.08)

Rentrée vaudoise Austérité La rentrée scolaire vaudoise se joue sous le signe de l'autérité. Le nombre d'élèves augmente plus rapidement que celui des classes. Les enfants seront plus serrés à l'instar des budgets. Le nombre moyen d' élèves atteint 20,71 en primaire et enfantine, 19,35 dans le secon· daire et 21,18 dans le secondaire 11. Une classe de gymnase frise la co te d 'alerte avec un effectif de 28 élèves, le maximum légal. (f. de Genève 23.08)

Ecoliers suisses

Rentrée genevoise Vague démographique Depuis 1991, les classes primaires du bout du lac accueillent 4000 élèves de plus qu' autrefois, soit une augmentation de 14%. Cette année, ils sont un millier de plus qu e l'an dern ier. L'accroissement des inscriptions étant inégalemen t réparti dans le canton, on a procédé à des déplacements d'élèves. Mais cela n'a p as suffi et le DIP a dû ouvrir 38 nouvelles classes. La moyenne d'élèves par classe passe de 20,2 à 20,4. Elle cach e toutefois d e grandes di sparités. Deux innovations de taille auront bientôt des conséquences au primaire. Dès à présent, les maîtres son t formés à l'université. A la rentrée 97, les élèves passeront à la semaine de 4 jours. Au CO, l'effectif moyen se situe entre 14,5 et 21,8, selon les filières. Dans le postobligatoire, la plupart des écoles gardent des effectifs stables. (J. de Genève 24.0B)

Champions des somnifères

Réforme genevoise Premier bilan

Les écoliers suisses sont les champions européens de la prise de somnifères. Une étude international e révèle une inquiétante surco nsommation. A 11 a ns, ils sont 17% à absorber des substances p our dormir. Une explication à cette anxiété: le mal-être face à l' école, surtout dans les cantons romands. (NQ 23.08)

Le premier bilan de la «modernisation» de l'école primaire genevoise est plutôt positif. Les premières craintes engendrées par cette rénovatio n se mblent injustifiées. Selon les initiateurs de la réforme, les enfants sont plus confiants, appre nnent pour e u x· mêmes et moins pour les adultes, font des choix per-

43


sonnels de travail, ont une écoute plus soutenue et s'entendent mieux entre eux. Quelques bémols toutefois à ce tableau: la s uppression des degrés par des cycles d'apprentissage ne rencontre pas le su ccès escompté. Quant à la Société pédagogique genevoise

(SPG),

elle

déplore

le

manque de moyens attribués aux classes pilotes. de Genève 24.08)

a.

Salaire au mérite

Introduction à Schaffhouse Le Grand Conseil schaffhou sois SI est dit favorable à l'introduction du salaire au mérite chez les maîtres primaires. L'évaluation des aptitudes est confié aux autorités scolaires. D 'a utres cantons pourraient faire de même. Zurich vient de frapper dans le secondaire. BâleCampagne, Soleure, Berne y pensent sérieusement.

Saint-Gall et Schwytz sont une voie de contrats renouvelables. Il n'y a guère que les cantons romands qui ne cèdent pas à ces sirènes. (Le Matin 25.08)

SUI

. ,

.,

,

Fribourg Immersion à Rue La petite bourgade fribourgeoise de Rue se lance dans le bilinguisme par immersion. Dès la rentrée, les enfants d'une classe enfa ntine jouel'ont durant le quart de leur temps avec une éducatrice de langue allemand e. Des échanges seront organisés avec une classe parallèle se Saint-Sylvestre, en Singine. Une fois par mois, la moitié de la c1asse de Rue fréquentera l'école de SaintSylvestre et inversément. Chaque enfant aura son correspondant chez qui il ira manger. Les parents ne sont pas oubliés: des cours du soir d'allemand et de s uisse allemand leur sont proposés . L'expérience devrait connaître un prolongemen t au nivea u primaire. (J. de Genève 26,08)

Prix de l'élève Record à Genève

Collège de la Planta Chinois en visite

L'écolier genevois coûte deux fois plus que son homologue uranais. En moyenne, entre 1990 et 1992, les collecti vités pu-

Invités par le Collège de la Planta de Sion, vingt lycéens chinois ont effectué un voyage d 'étude dans notre pays. Sélec tionnés dans les meilleurs lycées de Pékin, les étudiants asiatiques se sont avérés être des élèves intéressés, vifs et bien au fait des fondements de la démocratie suisse . Leurs frais de séjour ont été payés grâce à une vingtaine de sponsors. A l'automne, se sera au tour des Va laisans de s'envoler vers Pékin. L'opération ne se limitera pas au vingt élèves qui seront du voyage. A Sion,

bliques ont dépensé 16800

.. ....

maturité gymnasiale et d'entrée à l'université, taux de réussite scolaire des filles, nombre d 'élèves étrangers à intégrer.. Par exemple, Uri ne délivre une ma tu qu'à 6,5% des filles de 19 ans contre 34% à Genève. (J. de Genève 26.08)

francs p our chaque jeune scolarisé a u bo ut du lac alor s que l'écolier uranais n'a coûté qu e 8600 francs par an. En Suisse romande, c'es t le Jura qui est le plus économ e avec 9250 francs par élève s uivi de près p ar Fribourg. Le Valais dépasse de justesse les 10000 francs. Les ca uses de ces disparités sont nombreuses: niveaux de vie différents, taux d e

44

diverses leçons - dessin, géographie, histoire - seront organisées autour de la Chine. (NQ 26.08)

Genève Nouveault instits à l'Uni Après un vide de plusieurs années, Genève recommence à former des maîtres d'école primaire. La nouvelle formation sera désormais dispensée par l'Univel·sité. Elle s'étalera sur quatre ans. Après une année de tronc commun, les étudiants auront le choix entre trois orientations: formation d'adultes, recherche et intervention, enseignement. L'accès à la filière «enseignement» sera limité à 80 personnes sélectionnées sur dossiers, au travers d'entretiens et en fonction des

stages déjà effectués. (NQ26.08)

cultur elles et sportives. Ce système basé sur la semai.ne de quatre jours et demi dU· fère de celui de la semaine de q uatre jours d éjà largement adop té. Le coût estimé de l'opération s'élève à q uelque 600 de nos francs par enfant et par an. (Le Monde 30.08)

Combattre la dyslexie Alphabet sensoriel Pour combattre la dyslexie, une neurologue française invente un alphabet sensoriel. Cette méthode originale met en scène des lettresjouet s à palper et à sentir pour débloquer le langage sur le versant émotionn el. Le S est un Serpent Scintillant aux extrémités Sucrées o u Salées, le P sent la Pomme. Au lieu de solliciter uniquement l' œil ou la main, cet outil part du principe que tout le cerveau est

mobilisé par le langage. Son

Matu bilingue Morges se lance Le gymnase de Morges est le premier du canton de Vaud à permettre aux élèves d'obtenir une maturité scientifique bilingue. Vingt-cinq étudiants se lancent dans l'avent ure. Les cours de mathématiques, de physique, de chimie et d' histoire seront donnés en allemand par des professeurs bilingues. (24 Heures 28.08)

Rythmes scolaires La France lonce Près de huit cents établissements scolaires français expérimentent de nouveaux rythmes scolaires.

Mis en place par Guy Drut, le ministre de la jeunesse et des sports, le projet prévoit que les enseignements fondamentaux soient dispensés le matin et que l'après-midi soit réservé aux activités

auteur, Régine Hurstel, explique que son alphabet est avant tout le fruit d' une intuition. (NQ 2.09)

l' instruction publique vient d s'installer dans les 10eux de 1']RDP, à Neuchâ~:l qui devient ains.i la .capital e de la coordmaho n scolaire romande. Ce raprochement des institutions Permettra une meilleure ~ise en œuvre des options : politiques. «On entre dans une ère de consolidation de ta coordination scolaire» assure Jacques-André Tschoumy, le directem' honoraire de l'IRDP. (L'Express 2.09)

En l'an 2000, quatre adultes sur cinq seront alphabéti. sés contre trois sur cinq en

Ecale gratuite

Par rapport à 1990, ils

Coordination romande Neuchâtel la (apitale La Conférence romande et tessinoise des chefs de R~ - Octobre 1995

Matériel pédagogique Catalogue du SerVKe Ecole

Pour la 56' lois, la Fédération suisse

obtenus auprès de la FSS, JUSKILA, Worbstr. 52, 3074 Muri.

Orientation

Portes ouvertes Quatre nouveaux centres d'informatian et d'orientation ICIO) sont entrés en londion récemment. Ils sont

rift d'un acquis La gratuité de J'école n'est plus un acquis intou-

situés il Sierre (18/ (h.

chable, au niveau de la seolalilé obligatoire, en toul cas, Dans plusieurs cantons, les gymnasiens passent déJ'à à1 a caisse et d'autres com-

Bonne-Eau - 027 / 512161 ; responsable: l-M. Marini), Sion 123, av, de France -027 / 60 45 09' resp ch Bonvin) Martigny ' ,. , 15, rue du Collège _026 / 21 22 03;

_ _ ,

me Zunch et Soleure pour- •

de /0

r~ient leur embolte!' le pas. : resp. P. Vuadens) et Monthey 124, C est le canton de Vaud qui av. de la Gare - 025 / 757968, plonge le plus profondé- resp, J,-M. Giroud). Ces quatre ment dans la poche des pacentres ouvriront leurs portes ou rents avec 720 francs par an- public dons le <odre du Festival née. Il est s uivi par les

Grisons (560), Obwald et U~i (500), Schwytz (400), Fnbo urg et Lucerne (240). (J, de Genève 3.09)

R~ _O,tobre 1995

Les enseignants seront donc invités à ne pas sanctionner les nouvelles graphies plutôt qu'à les enseigner. (L'Express 5.09)

1"'"------------------------------_ E N RACCOURCI

de ski (FSS) organise un <omp de ski Jusqu' ici, le vaste chantier des hautes écoles spécialides ieunes. La première semoine de sées (HES) embrassait prinjanvier, six cents filles et garIons nés cipalement les disciplines en 1982 ou 1983 pourront skier commerciales et techgratuitement. La Lenk. Parmi eux, niques. Mais une deuxième 100 snowboardeuses et snowboarvague de HES est à l' étude dans plusieurs cantons. Ces deurs. Les participants seront tirés établissements seront consaou sort après leur inscription qui crés, a~ trava~ social, à la • seront prises jusqu'au 18 octobre. sante, a la musique, aux arts F I ' d" . r t visuels ou à la pédagogie. orm~ OIfes Insmp ron ~ Leur gestion sera de la comrenseignements peuvent elre pétence des cantons et la loi fédérale sur les HES ne leur

passe d'être distribuée au personne] enseignant de Suisse romande. A Ne uchâtel, l'au torité politique ma· ni feste qu'elle n'es t pas follement emballée par les modifications énumérées.

•••••••••••••••••••••••••••••• • • •••••••••••••••

Inscrivez -vous Art et social en vue

sera donc pas applicable. (NQ2.09)

y a aujourd'hui dans le monde 400 millions de personnes en plus qui savent lire et écrire. Ces chiffres réjouissants ne doivent pas nous faire oublier les 880 millions d 'adultes analphabètes que comptent les pays en voie de développement ni les 200 millions d' anal· phabètes fonctionnels des pays industrialisés. (NQ2.09)

L'école assimilera sans enthousiasme les nouvelles tolérances orthographiques. Une brochure est en

Camp de ski gratuit

Hautes écoles spécialisées

Analphabètes Nombre décroissant

1950.

. • : • :

Orthographe Toléran(es à l'école

.

A

, FormatIOns en fete., vendred, 25 o,tobre, de 13h30 à 19h00 et le samedi 26 odobre, de 9hOO à 17h00,

Le Service E<ole de la Communauté de travail ISwissaid, A,tion de Carême, Pain pour le pro,hoin, Helvetas et Caritas) a publié un nouveau <otalogue de matériel pédagogique. Vous pouvez le commander ou Service E,ole, 10, ,h. des Epineltes, 1007 Lausanne; tél. 021 / 616 84 33, lax 021 / 617 43 52.

Appui pédagogique Rapport du CSRE Le Centre suisse de <Dordination pour la re,herche en éducation a publié récemment un rapport sur l'appui pédagogique à l'é<Dle.1I montre la ri,hesse des développe· ments en <ours et résume l'état de la re,herche en ce domaine. Vous pouvez <ommander ce document intitulé «L'appui pédagogique à 1';<ole - Le développement de modèles intégrotils d'enseignement en Suisse, à l'adresse suivant~: CSRE, Entfelderstr. 61 , 5000 Aarau, Prix: Fr. 20.-,

Relations Nord-Sud Cédérom édité Ave, le ,édérom ,Wel<ome ta Muped,. Nhamo., on peut désormais aborder la problématique des relations Nord-Sud de manière ludique. Ce support informotique pour PC est <oproduit pur le Ministère fédéral allemand de la <Dopération

économique et du développement. Il s'adresse aux 9-13 ons et se ioueen franlais et en allemand, Il est 0'compagné d'un iournal illustré, ri,he en ,hiffres et commentaires sur l'étonnant et iuteux commerce des vieux habits, Vous pouvez le commander 139 francs l'exemplaire) ou Service Ecole, 10, ,h. des Epinetles, 1007 Lausanne.

AFS (herche lamilles L'AFS Programmes Interculturels est la plus grande organisalion d'é,hange de ieunes à but non lucratil. Celte organisation cherche des familles d'a«ueil pour une année (janvier 97 - jonvier 98). Renseignemenls el inscriptions: AFS, ,h. du Reposoir 7, 1007 Lausanne. Tél. 021 / 6176740.

Centre du HCR Visites gratuites Le Centre des visiteurs du Haut Commissariat des Notions Unies pour les réfugiés IHCR) a pour vocation d'informer le public sur la situation des réfugiés dons le monde et sur les 0'tivités du HCR en particulier, Des outils de communi,ation intera,tifs lilms, ,édéroms, expositions temporaires - sont présentés du lundi ou vendredi, de 10 h à 17 h. L'a«ès est gratuit et une équipe de bénévoles se tient à disposition des visiteurs, Situé rue de Montbrillant 92 • Genève, à cinq minutes en bus de la gare, le centre otlend vos visites, 45


INFORMATIQUE

ÉCOLE ET MUSÉE

EDUTEX~~EDUNET

Atelier

Le réseau télématique EDUTEX, reliant des classes romandes et suisses alémaniques de l'école obligatoire, sert de support à une recherche sur l'intégration de la télématique dans la pratique scolaire. Les nouvelles technologies de l'information évoluarlt à un rythme effréné, EDUTEX, supporté par le vidéotex jusqu'à l'été passé, devient EDUNET sur le réseau Internet. Changement de support mais pas de cap: EDUNET continue à expérimenter, sur le plan pédagogique, les possibilités offertes par ce moyen favorisant: -

les échanges d'information entre classes,

- l'ouverture vers d'autres cultures, - les activités pluridisciplinaires. Le réseau EDUNET est et reste ouvert à d'autres classes désirant participer, même ponctuellement, à cette aventure,

.. .les archéologues dénombrent, dans la vallée du Rhône, six habitats, un atelier de fondeur de bronze ainsi que plusieurs dépôts bronziers durant la période du bronze final (1250-800 avant J.-C.)1 L'information mérite que l'on s'y attarde. Dans le cadre d'école et Musée, une équipe de 4 «archéologu e s- exp érim entaux» a présenté, le 7 juin dernier, toutes les étapes de

Pour tout renseignement s'adresser à l'ORDP, Serge Rappaz, tél 027 / 604180.

ACM ne photo souvenir et quelques chiffres pour faire le bilan de l'exposition L'éveil Il l'art qui s'est déroulée du 8 au 14 juin dernier dans les galeries sédunoises de La Grenette et de Ln Treille.

L1

····....

..

· ·

,

Vingt-sept enseignants ont participé avec leurs différents élèves, soit plus de 60 classes du Valais romand, Ils ont ainsi permis un accrochage diversifié qui reflétait la grande variété des techniques enseignées lors des cours d'éducation visuelle, manuelle et des activités créatrices à l'école primaire et des travaux manuels au cycle d'orientation .. Cette exposition a été préparée dans le cadre du forum ACT, la rencontre annuelle des maîtres de Suisse romande spécialisés en

46

L'ivd de l'art

ACT. Elle avait pour objectif de présenter à nos collègues de Romandie l'ouverture sur l'art que nous essayons d'apportel' à nos élèves depuis que les maîtres ACT valaisans ont été recyclés en peinture et dessin, Le bilan final est très positif: une

centaine de personnes en provenance de tous les cantons romands étaient présents au forum et plus de 900 visiteurs ont pu admirer les chefs-d'œuvre et prendre de nouvelles idées. Rendez-vous dans quelques années lorsque le besoin se

Plus de 40 classes, du Haut et du Bas-Valais, ont découvert cette activité au Musée cantonal d'archéologie qui

Les outils utilisés, soufflets, creusets ou moules, sont des copies d'outils attribués à l'époque concernée, Ils ont été réalisés par les archéologues eux-mêmes et auraient pu appartenir à un fondeur valaisan du «bronze final» vers 1000 av. J.-c. L'unique entorse concédée par les archéologues est le gant de protection, Les solutions testées jusqu'ici (gant de peau ou de cuü' enduit de terre humide) manquent encore de finesse et de souplesse.

Quelques étapes du processus.

fera sentir de relancer une recherche collective, car les élèves et les enseignants qui ont participé à l'exposition ont apprécié le fait de travailler avec un but précis: une exposition sur un thème à exploiter. Ils ont aussi pu découvri.r l'art de mettre en valeur des travaux, de les cadrer ou les encadrer. La possibilité de partager les recherches et les découvertes avec d'autres collègues a également été jugée positivement.

'--~-----" 4

Deux soufflets actionnés en alternance attisent le brasier de charbon de bois. fig. 1 Les deux parties du moule en pierre, préalablement chauffées, sont maintenues à l'aide de deux branches de noisetier. fig. 2 Le cuivre et l'étain, déposés dans un creuset en céramique, sont placés directement dans la braise. Le métal en fusion est déversé dans le moule, par l'orifice réservé à cet effet. fig. 3

Je termine par un grand merci à toutes les personnes qui ont permis à cet ambi· tieux projet de prendre forme, de devenir une réalité et, déjà, un inoubliable souvenir,

Le démoulage apporte son lot de joies, de déceptions parfois. Les inévitables résidus de coulage devront encore être supprimés. fig. 4 Il ne reste plus qu'à disposer le manche sur la serpette en bronze,

L'animatrice ACM Corinne Deroey R~ - Octobre 1995

l'opération de coulage, tel que pratiqué vers 1000 avant J.-c.

avait pris ce jour-là des allures d'atelier de fondeur de bronze préhistorique,

R-~ - Octobre 1995

Une série de diapositives et un montage vidéo de l'ensemble des opérations sont disponibles aux centres de prêt de l'ODIS et de L'ORDP.

Eric Berthod, Ecole et Musée

l

ROHRER-WERMUS. Eliane et MASSEREY, Catherine. in Le Valais avant J'histoire Musées cantonaux du Valais, 1986.

47


ODIS de St-Maurice - Présence des animateurs

COURS ROMANDS développement économique et social.

comme un cycle cohérent de quatre conférences réparties sur deux mois. il est vivement souhaité que tout enseignant s'y inscrivant participe à l'ensemble du cycle.

L'ÉCOLE, L'ÉTUDIANT ET L'ENSEIGNANT ÀL'AUBE DU XXI' SIÈCLE Cyde de conférences

• Michel SERRES Philosophe, professeur invité à l'Université de Stamford (USA), Paris.

Ces conférences ne sont pas ouvertes au grand public.

mercredi 9 avril 1997 Traitement du sujet sous l'angle des problèmes de société, de violence et de solidarité.

COlltenu: La plupart des

cours de formation continue sont sensés apporter des réponses aux questions des enseignants. Ce cycle de conférences inverse cette habitude. Quelques grandes figures de]' actualité et de ]a pensée apporteront des éclairages spécifiques sur le futur de notre métier et de son environnement immédiat et soulèveron t ainsi de nouvelles questions chez chacun. A charge ensuite aux centres de perfectionnement, aux lectures et aux

engagements per so nnels d'y apporter des réponses progressives et évolutives.

Cet ensemble est conçu

• Jacques DELORS Président du Comité de l'UNESCO pour l'éducation au XXIe: siècle, ancien président de la Commission européenne, Paris. Mercredi 26 février 1997 Traitement du sujet sous l'angle de la politique générale et des enjeux de société.

• Jean-Louis CHANCEREL Professeur de pédagogie, chargé de cours à l'Université de Lausanne et Paris ll. mercredi 30 avri11997 Traitement du sujet sous l'angle de la pédagogie et de la formation des enseignants.

• David DE PURY Co-président du groupe industriel ASEA-BROWN BOWERI, Winterthur.

Mercredi 12 mars 1997 Traitement du sujet sous l'angle de la politique de

Synthèse du cycle de conférences par l'entremise d'un travail de type séminaire, réalisé et retransmis lors de ce quatrième vo let par des enseignants romands en formation initiale et continue.

Les représentants des différents secteurs d' animation de l'DRDP assureront désormais une présence régulière à l'DOIS de St-Maurice selon le plan ci-dessous, 1" mercredi du mois: Moyens audiovisuels et ACM 2' mercredi du mois: Français et Informatique 3- mercredi du mois: Education religieuse 4' mercredi du mois: Environnement et Education musicale

Destination Enseignants de tous niveaux, inspecteurs, directeurs d'écoles .

Les enseignants du Bas-Valais souhaitant rencontrer les animateurs de mathématiques les contacteront par téléphone 027 / 6041 64 pour convenir d' un rendez-vous à l'DOIS de St-Maurice,

Durée 4 après-midi. Dates Mercredi 26 février, 12 mars, 9 avril et 30 avril 1997 de 17h00 à 19h30.

Ed ImhoH Librairie Vs, - Reliure Encadrements - Gravures

Lieux A déterminer dans les lieux ce ntraux en Suisse romande, en particulier Lausanne. Intervenants MM. Jacques Delors, David De Pury, Michel Serres, Jean-Louis ChancereL Organisateur CPE Inscription Fr. 60.- (taxe unique pour ]' ensemble du cycle).

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Mobilier scolaire du spécialiste, variable et de qualité parfaite!

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Demandez noire documenlolion!

Dél1li d'inscription 10 novembre 1996.

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Bulletin d'inscription (pour le cours romand)

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{ 0 MmE" 0 Mlle: 0 M. (marquer une x dans la case qui convient) Nom: __________________________________ Prénom:

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Rue, No: _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ __ __ Degré d'enseignement: ----------------------

Tél.: _ _ _ _ _ __

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Lieu d'enseignement: _________________________

Je m'inscris au cours «L'école, l'étudiant et l'enseignant à l'aube du XXIe siècle» Ueuetdaœ: ________________________________________________________________________

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Signattrre: ________ _ __ _ _ _ __ _ _ __ _ __ _ __ _ _ _ _ _ _ _ ____

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Btùletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales ou au Service cantonal de l'enseignement secondaire, Planta 3, 1951 Sion, jusqu'au 10, novembre 1996 au plus tard.

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Rue de la Majarie 5 Case poslale 2054 1950 Sion 2 Nord 027/22 1070

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Le champion du monde Donghua Li mise sur le bon cheval


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