SION, 16 Ft1vrier 1913 32
Aucun 'maitre ne voudra rester. a~ec vous Il faut s'efforcer de rest~l bv ll,' .. . ell luttant contre le:; mechanb. meme '' . .bl t belle Cela seul rend la VIe pOSSl e e .
Résumé
«
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pour dent! » ce preCEl'1 pour œil'dent . • Ren~
cepte paraît strictement Juste et mesure. t Are aux autres ce qu'ils nous io~t .est . n,a,u~ \,1 1 Ma' 1 est dépourvu de generos1te et r~ "11 1SS ,1 quoi cela noUS avallce-t-il de le al eur a . l' noUS rendre our règle? Sl nous vou Ions . fraiter le~ uns les autres selon l~ iormu\~. « ~il pour œil» la vie sociale. seralt un~ m~rait lée perpétuelle. Même en famtlle on vlV . sur un pied de guerre. Il faut d~nc trou~~:_ mieux Tâchons de rester bons, meme en. tant c~l1tre les méchants et, s'il ,est P?ss!ble, rendons le bien pour le mal. L honnetete .!!n i era plus avancée. ' WAGNER. , Charles
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Sujet. de rédaction Décrivez le nouveau calendrier que le tac" teur vous ,a apporté. ' ... :1: * calenQuelles réflexion? ~ous insl?i~e? le drier de l'année qUi Vlent de hmr.
fête? Dites pou " quell~s l'occasion de votre 'tentions . vous sont agréables. , raisons ces at
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d~u'~ écoliers dont l'un \Dialogue entre l'or et l'autre l'utilité du vante la valeur de ter. ... . * rnée * pendant laquelle Racontez ,une JOu vous vous êtes bien amusé.
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Exposer un souh~t *que vement voir ' se réalIser.
vOl~S
dé&irez vi"
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ce moment de l'anDites comment es, en. pour aller à née, le chemin que vous , SUlvez l'école. ... :!, ,l, . d la Décrivez la première chute de neIge e ez . on Dites .les réHexions que vous av salS· , 1 n cons ~aites en voyant tomber , es.o .
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Dites quels sont l~!~ biens ~~ ~luels 50re~~es m~ux dont nous somme redeva\. es au
Variétés
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. " . 1 jounlal oi Educaho n Sous ce h tre, e " t' maîtres qui se .' 1e l' el., 'reur de cer ams * * b~ave enfant, a .e'\~ slgna arler beaucOUP plu5 en , Un de vos camarades, lorsqu'il se croient oblIges .de p . O'âté par sa grand'mère et Il. est devenu .111 t présence d'un lllspectem ,qu'~èves La conI:>su ortable. Faites le portrait d~ cet e~ï~l~ !e~~~t epluS 'mal noter et ~~ontrez comment il se cond.Ult en datis , trouvent seuls de;~nt S séquence, c'est. CJ.tU nIt scar «on peut poser en pen~ant la récréation, à la maISon. qU.l'ls. ne le men1 e :1 maître parle, mOl. ns ... pnnclpe que P us e * * , . • Décrivez l'aspect de votre jardin ou d U11_ la classe travaille. » .ardin que vous connaissez. "\tt~chez-v.o~~ * Un mot d'eniant. On a enseigne ~]·~f '1 trouvent dans la rue un 0 ~articulièrement à fournir des detalls precIS . . ils doivent le rappor.. enfants que,.s 1 s . ' ou molUS precleux, b de police le ':' ** r . plus ter immédiatement au ureaup1e l'institutrilQue pensez-vous de ce préc~pte, app lque plus proche. p~enant r;nte~~~ll'é~ole un' de à votre vie d'écolier: « All1tez qu on vous ce suppos~ ql:1 en s~~ouvé au ' bord du trotconseille et n011 pas qu'on vous loue. » h ~ e Qu'e.::tses petits ecohers a ... . belle montre et sa c am . « * * . d fa tOlr une d't pas faire l'enfant ~age? Vous, 10 Décrivez les avantages d.e la Vle e • Il ne doit pas la rappor11 2° Décrivez la malson paternelle, ce que n,e °Jez e son père la gardeVictor repo,n . ~~ e. le~ souvenirs qui vous y attacbent ~~ ~es ter. chez lUl, parce( tducateur moderne".) r~i~~ns pour lesqueUes il faut i."ester hdele rait. » " au foyer domestique. ... Les enfants et les fous s'in~agil1~~t q~es ... vinit ans et vingt ,sous ne dOlvent Jamal * * des le!tres, des carà Aimez-vous recevoir Hnir. tes postales illustrées, de petIts cadeaux ...
On parle trop
L'EOOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA
SOCIETE VALAISAlI1fE D'EDUOATIOll E ducateurs et E ducation Les problèmes; ,pédagogiques devien'nent de plus eu dus com.p~exes. De toute part, nous voyons les vieilles méthodes céder le pas à de plus récentes, qui à leur tour ne tarderont guère à être remolacées p,a r d'autres. Dans l'enseignement secondaire les programmes, sont loin d'être .arrêtés ; ~t des :divergences très accentuées règnent sur ce point entre législateurs et hommes du métier d'abord, puis entre les divers spécialistes qui plaident chacun pour sa propre cause. L'enseignement primaire n'est guère moins bouleversé, et voici qu'on parle d'y superooser un quatrième de~ré, une sorte de préanprenti~sage. Dans le bon vieux temos, alors Que l'on se contentait des connaissances les plus élémentaires, les maîtres savaient au moins ce Qu'on ,attendait de leur enseignement, et ils arrivaient assez facilement au bout du pro~ gramme fixé, p'afièe que le nombre des matières obligatoires était petit et les limites bien' déterminées pour chacune d'elles. Ce n'est plus leur cas aujourd'hui: ils se trouvent dans l'alternative ou d'enseigner uni Deu de tout d'une manière très superfidelle, ou de paraître négliger' leur devoir nrofessionnel parce Qu'ils laissent de côté certaines branches Qui leur semblent être du luxe. En même temps, on !continue à se plaindre de ce que l'école ne prépare pas assez directement l'enfant à la vie réelle. On' insiste pour Que l'orientation des études soit plus nettement utilitaire~ On allègue que la: connaissance 'minu~
tieuse de la langue et de 'règles orthographiques ou grammaticàles peut offrir de l'intérêt pour -les futurs professeurs et les écrivains, mais Qu'elle importe peu aux hommes d'affaires ou d,e labeur manuel; on prétend que la culture générale de l'esprit, très avantageuse pour ceux ·qui ont de la fortune, ne procure pas d'a.vantages à ceux qui ont besoin de s'enrichir ... Bref, nous vivons à une période de transition où l'on sacrifie volontiers ces antiques conceptions qui, som,me toute, avaient subi, non sans succès, l'épreuve du temps; onl leur préfère des procédéS et des systèmes qui ont l'attrait du nouveau, mais qui manquent des sanctions de l'expérience. Au fond, doit-on s'étonner de ,ces volte-face, si i'ose dire, alors que les perfectionnements ,du machinisme, puis la facilité de iour en iour plus grande des relations internationales, ont renouvelé de fond en comble le commerce, l'industrie et ' même ·l'agriculture, à ce point que, pour beau.coup de gens, les lois de l'existence paraissent changées du tout au. tout? Ces transfonnations sont, au moins en partie, l'effet des progrès rapides , et même incessants de la mécanique, des sdences physiques et naturelles. ,Or de pareils phénomènes peuvent-ils ne , pas avoir une répercu~sion sociale, et donc pédagogique? >1:
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Il ne nous est 'D,as permis d'ignorer ou de ,passer sous silence cette phase que traverse l'évolution de -la proarrogie. D'abord, 'ces faits nous, expliquent pourquoi et comment de nos iours les ,programmes et ,les procédés scolaires