50me Année
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15 Février 1931
Lausanne - Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux - Berne· Bâle
COURS ~~~ii\~~"- .(~\,~~~&\.~ ECO 0 IQUE ~\
~ ~,,\:,\.. , .-"""âBD, professeur. J\,:,>6,e\~\ \ , . V~\ ~ e.'c,ü Y -' c e ,334 pages, illustré c~e 75 figures, "\\\,{..'\ \I. ~ .... tques, broche Fr. G,50, relié Fr. 7,00.
plans, ta-
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Complétant .l,a géographie générale de '\Y. Rosier, cet oun'age ü,<tite de ,l'action de l'homme sur la na ture, le parti qu'il a su en tirer, autrement dit, l'acquisition des produits du sol et du sous-sol et leur utilisation. A son tour, l'industrie ou J,a transfonmation et Ile perfectJionnement de ces mêmes produits, a pour corollaires les divers moyens d'échange et tout ce qui constitue, en un mot, ,l'outillage économique. Le Cours de Géographie économique s'efforce de meth'e en val~ur l'essentâel en laissant de côt0 l'accessoire. Les illustrations ont été chojsies avec un soin tout particulier. Des lectures servent <.le commentaires ou de déve,loppement aux sujets les plus importants. Enfin. de nombreux plans, cartes et graphiques permettent de comparer les (1onnéE'.-:i de la statistique. En résumé, il e::;t de nature à intéresser tous ceu~ (lu'une culture générale 11e laisse pas indifférents.
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d ·eduQ:a.tion L'ECOLE PRiMAIRE
GÉ GRAP 1 E ON 1 UE de lia Suisse
paraît 14 fois pendant le cours scolaire
pal'
Abonnement annuel: Fr. 4.50
H.-A. JACCARD et. A. SPRENG, pl'ofe1:>seul'l::i
Troisième édition revue et augmentée. lIn vÛ/lume in-8° broché, illustré de 80 figures, cartes, plans et tahleaux graphiques . Fr. 4,1)a111:> cette troisième édition, on a insisté SUl' les phénomènes naturels qui déterminent la. vie économique et sociale des peuples, tels que l'utilisation de la houille ])lanche ct la navigation fluviale. Dans le ,chapitre de la démographie, on a souligné ,l 'accroissement de la population urbaine au détriment cles campagnes. Les fluctuatiàns de la production agricole cx'pliquent les difficultés (le l'avitaillement du pays. On a donné une importance plus grande au tourisme et aux voies de communication dont il est superflu de souligncr l'importance dans notre pays.
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Les abonnements se règlent par chèque postal IIc 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à Il. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction publique à Sion. Les annonces sont reçues exclusivement pa.r PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité Sion Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36 '
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50 me Année
Formitrol . et
Contagion.
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15 Février 1931
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE D'ÉDUCATION
SO,MlVIA,IRE : :Le succès de notre Loi. - Echos de la IP resse. ~ Une ,p rotestation. _ IPalnlar ès ... - Examensd'ac1mission aux Ecoles normales. - Abonnements à i'E. P. - Leçons de géographie. Chronique de l'Union. - L es Conférences. - « En .g.lanant» . ..:...NOS ,PAtGES . - Bibliogra,phie. - Divers.
Le succès de notre loi
La contagion est particulièrement là craindre en hiver, -Lorsque vous vous rendez à un endroit où se trouvent réunies un grand nombre de personnes, ayez soin de vous préserver de la contagion, Une
Pastille .d e Formilrol qu'on laisse fondre dans la bouche, confère à la salive des propriétés bactéricides, De cette façon, les germes de nlaladie sont détruits à temps, Echantillon et littérature sur demande par
Dr A. WANDER S. A., BERNE.
Comme au printemps, le vigneron éprouve la crainte bien compréhensible d'une gelée toujours possible, ainsi nous craignions, ces jours derniers surtout, que le 8 février, le vent glacial et funeste des mauvais sentiments ne vînt flétrir le bourgeon péniblement éclos de la loi. SUI' le personnel enseignant. Cette crainte s'est heureusement évanouie lorsque dimanche soir, allant aux nouvelles, nous avons appris (lue la majorité accepiallte était successivement de 500, puis de 10CG, ei enfin de près de !lOG voix. Ce succès presque inattendu, obtenu dans des circonstances par ticuliè:remellt défavol'ables, fait le plus grand honneur à M , le Chef du Département de l'Instruction publique, A'auieul' de la loi et le manœuvrier habile de la campagne référendaire. C'est lui le vainqueur de la journée du 8 février. Aussi méritet-il les félicitations et les rem~rciements de tout le pel'sonnel enseignant. Ces remerciements vont aussi à tous ceux; qui ont collaboré à cette œuvre de justice: au Conseil d'Etat, à la Commission qui a fait l'examen de la loi et q.u'a présidée avec tant de distinction M. le préfet Maurice de Torrent é, au Grand Conseil qui l'a votée à l'unanimité; à tous ceux q,ui ont contribué à l'obtention d'un vote populaire favorable : au vénérable Clergé, au corps inspectoral primaire, au personnel du Département de l'Instruction, aux commissions scolaires, aux aux autorités municipales sans distinction d'opinions politiques, aux rédacteurs et correspondants de journaux, etc. MM. les instituteurs 11euvent se réjouir à bou droit du succès de leur loi, moins peutaêtre pour les avantages matériels qu'elle leur procure q.ue pour l'esprit de sagess.e, de justice et de gratitude dont la majorité du peuple valaisan vient de donner une preuve tangible, montrant par là q,ue l'œuvl'e éducative de l'humble régent n'est pas vouée à l'insuccès, mais qu'eUe porte des fruits que les passions ne parviennent pas toujours à étouffer. ·
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- 50Ce résultat encoura gera certainement le pel'sonne} en seignant à persévéreI' davantage dans sa noble tâch e et à redoubler de zèle et (la déeouemen};; à se regrouper toujours plus étroitement autour de ses autorités religieuses et civiles, car ~1 ne faut pas oublier que la vicQ toire du 8 février n'a été obtenue qu'avec le concours actif de ces auiorités. . Encore une fois honneur et reconnaissance à tous ceux qui ont accompli un geste de sagesse et de justice à l'égard des éducateurs de la jeunesse de notre canton.
Echos de la presse La presse valaisanne n 'a pas été unanime à appuyer les légitimes revendications du P. E. Dans les journaux du Haut, du Centre et du Bas, des oppositions mèll1e assez vives se sont manifestées contre la loi et ceux qui en devaient bénéficier. Il nous est d 'autant plus agréable d 'exprimer notre r econnaissance toute spéciale aux rédactions qui, estimant notre cause juste, n 'ont pas donné suite aux sollj~itations des adversaires de la loi. Nous citons en tout prenlier lieu le Nouvelliste qui fut toujoui's ù l'avant-garde quand il s'agit d'aInéliorer la situation du P. E ., tant (;n 1909 et en 1919 qu 'en 1931. Dans son rayon d 'action la Pal!'ie Falaisanne a bien nl·érité des instituteurs; il en est de n1 êm e du Coul'l'iel' cle Sion) dont les articles furent très r enlarqués et des journaux de la Noble ,Contr,ée : le Journal et J'Echo de Sierr e. Le ' corps enseignant saura se souvenir de ceux qui lui ont Inarqné une si franche et loyale synlpathie au mon1ent où il s 'est a gi de lui fournir un pain nloins noir en 'é change de son travail et de ses peines.
LES COMMENTAIRES Du Nouvelliste ,' Dimanch e a été une bonne journ ée pour ,l a démocra ti e va laisann e. Nous nous sentons soulag és. La loi sur .les conditions ,d'engag em ent du p ers onn el d e l'enseign ement primaire est s ortie triomphante des 'urn es, Certes .la majorité n 'est 'i)as énorme, m a is il y a m a jorité ! Ell e se rapproche :de ce'll e d e 1919. Nous n 'en dem a ndion s p as .p lus d a.n s cette périOde de vents alizés . Il .fa ut salu er bien bas l'esprit de sacrifice et d 'abn éga tion -cl un grand nombre ·de communes de la ,l)laine dont l,a nouveI.le loi charge le 'b udget e1 qui ne l 'ont pas moins votée 'par soli.clarité.
" . Un homm e q ui a ura été p articun èrem e·nt h eureux dimanche ,'oir, c'est YI. le conseiller d 'E ta.t "\iVa.lp en, chef du Département de ,l'Instru cJtion publiqu e. Très confi a n t, tr ès ,?pimis te, il n e douta j a.~ais un e minute du su ccès. Nul dou te, m a in"len a nt ls, loi s ous toH, qu e M. ViTa..1p en .ne tienne ~:es en g.agem ent s à l' éga.rd d' un e éducation et d 'un e i,n s truction qui
exiO'en t de p ·us en plus d es s oins suivis et d es dévou em ents particulier s. De leur côté, les ins tituteurs m ettront ,tout en œuvre pour fair e d e leu r en se ign em ent ,qu elqu e chose d e vivant et ,de pratiqu e, en h armoni e a vec l' écla t incom.parab.l e du prog r ès et d e la .civilisa tion .
De la Patrie Valaiscmne " ~ ou s cro yion,' ferm em ent 'a u succès d e .la .loi qu e ,le ,g ouvernem ent présentait hi er au ,p eupl e va la isa n. L'épr euv e p araiss a it rude ccp enda.nt et il n e m a nqu a it p as d 'hommes pour .p rédire un éch ec r eten tissant. ... ,Le bon sens populaire a fina.l em ent triomph é des obst ac ~es et ,l a vi ctoir e qu e nou s em' egis trons aujour-cl 'hui es t un e indication p r écie·u.·e qui p erm et de grands espoirs,
San ,' doute la ,p arti cip ation au s ci'utin n 'a 'p as été forte, m a is ce.u x. ,qui se s ont abs1enus ont d élib érém ent choisi de n e pas être .l.es arbitr es cl a n .' un e s itu.a tion qu 'ils n e voul a ient ,p as aggr aver, car Ils 12, sentai ent tro,p p énibl e et inju t e pOUl' le p er sonn el en seigri ant. Evilemm ent hea ucoup étai ent inspirés p ar d 'autres mobil es encore, 'd 'ordr e tout diff ér ent, mais nous r enon çons à en entreprendre l'analyse.
L e Courl'i er d e Sion· écrit: L a loi sur l es tra i tem ents du p er s onn el enseignant, 18 loi « \Va ~ p en », es t clon c a ccep tée. ,C'es't un honn eur pour le. p euple valaisan, un e preuv e .d'intelli gen ce et de bon sen s, qu e d ',av,Olr su a \ppOl: t~r ce témoign age ,de r econnaissa n ce et d' encouragement ,a ceux qUI forment les gén ér ations. Nos ins titute u·r s et institutri ces r edoubl eront, si ~) ossible,. de d é,pubhque,. a VOUelTIell 't . "'Lntf . le Ch ef du Dél)artem ent d. e ,n ns tructIOn ' . qui cet immen se .pro gr ès es t dû, éprouv er a ·du fa It ,d e ce vote un e satisfa ction r éconfortan te .. . et ceu x qui voya ient l e g ouv ernement par terre ... en p er·dront ,l eur latin ... s i ta nt es t quïls en aien t.
Du Journal cl e Siel'l'e,' ous a vons .lu cette phrase m a uv a ise da n s un journal du H~l,lt Va la is : l'init ia tiv e est ~ nu e d e la ,p artie roma nd e du cani on, c est pourquoi .n ous d evons voter « non » ! En est-on. là vraim ent? Et r evel'r on s-nous l a Ras pï,le f.::t ire .fossé entre .le Haut et l e Bas ? '" Es.p érons qu e la ,loi, juc1i,cieusem ent i·nter,prétée et ap.pliqu~e pal' tous ceux qui en ont la ch a rge, donn era ious les bons frUIts (1\1 on en
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attend 'et ·que récole primaire fera de nouveaux1 progrès même et surtout dans les localités ' où .l'on n 'a pas voulu cette .loi, afin ,que soient convertis les négatifs im.p énitents. InsUtuteurs et institutrices, désormais mieux rétribués, sauront faire leur devoir.
L'Echo de SieNe -écrit: Le peu'p.le v,a,laisan a .fait, dimanche, une JJonne action; une action de justice, -d '[!bord à l'égard de son personnel enseignant dont le ,dévouement .fait .l'admiration de t011X ceux qui le voient à l'oeuvre et dont 1e désintéressement méritait un hommage autre ,que celui des discours et des articles é.logieux. ... Il avait à dire, si, voulant tra vailler à élever toujours plus le nivea.u de ,l'instruction et de .l'éducation populaire, et donner, par là, à la gr,ande phalange des tEwai.lleurs v a laisans un instrument de labeur lui permettant d'espérer le S'ucc ~ s {l a ns l'ardente lutte des temps modernes, il ,consentait les sacrifices nécessaires à cette fin. Consciemment et courageusement, .le .peuple valaisan a répondu oui à cette question. Il a accompli .l'œuvre de sa.lut ,p ublic qu 'on, attendait de lui.
De la Feuille d'Avis du Valais : ... Il serait vain -de vouloir tirer du scrutin des leçons générales.
Tout au plus 'peut-on re.lever l'esprit de solidarité de quelques grandes communes de :a p.la.ine et ,l'inconscience de quelques petites communes de la montagne. Ici le sentiment de justice a triomphé, là cles rancoeurs d'homme à homme ont éclaté, sans se manifester avec trop de vio.lence. ' Un 'peu iJattout la .personnalité du chef du 'D épartement de l'Instruction pUbli<que ou de l'instituteur ont joué un rôle essentiel. L'antipathie ou l'affection sont deux .gr.ands ,l eviers, ,qui 'font souvent mouvoir les masses. ... Nous l'avons dit: le peU1J.le était appe',é dimanche à consacrer une injustice ou à la réparer. Il a ré.pondu magnifiquement à ceux qui mentaient leur confiance en .lui : .la jalousie a moins de puissance en V.alais ·que la générosité.
Nous lisons dans le Confédéré: La loi valaisanne sur les ,conditions d 'engagement du personnel enseignant .primaire a été acceptée de justesse. La .forte opposition qui s'est ·m anifestée dans le corps é.lectoral ne nous surprend pas. "t\'ous cra~gnions même un échec que souhaitaient beaucoup de nos amis pou~o des raisons qui' n'étaient que tro.p 'justifiées. Nous - âvions cru tout d'e même -devoir' appuyet une· loi 'crui améliorait la situation m~térie11e des instituteurs et offTa'it de sérieux avanta.ges pécuniaires aux cotnmune 'pauvres ,et obérées, sur ,lesquelles les 'charges scolaires pèsent trop lour.dement.
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Nous félicitons les instituteurs pour leul' succès de dimanche, contesté jusqu '.au bout, et pour ,l a maDque de confiance que leur a accordée la majorité ,du corps é.lectoral. Nous com.ptons - si toutes les ,p romesses faites ne sont 'p as LIe v.aîns mots! - voir disparaître sous .le nouveau régime beaucoup d'abus intoléra.bles clans la pratique ode l 'enseignement, en particulier le cumul excessif des fonctions 1Jubiliques sur 'l a tête des instituteurs parta.gés entre toutes sortes de 'b esognes au grand détriment .de la bonne ·t enue de leur école e1t .de .la l[ualité de leur enseignement.
Une protestation L'Union du IP ersonnel enseignant a adressé au J oUl'nal et Feuille d'Avis du Valais, là Sion, la protestation suivante: Monsieur .le Ré.dacteur, On vient de nous communi·quer .le No 13 de votre journal, et sous le titre « A propos .du personnel enseignant », nous avons lu avec stupéfaction -les réflexions d 'un de vos ·correspondants. Au nom .de l'Union des instituteui's valaisans, nous protestons ~ nergiquement con1re les injures toutes gratuites ,à l'-adresse des membres de notre corporation et' nous sommes étonnés de ,l 'accueil qu'elles ont reçu dans vos colonnes. Vous an.noncez, en effet, que toute opinion -p ourrait se manifester librement pour autant qu 'elle reste dans ,les limites d 'une ,p o.lémique courtoise. Or, .l'article en q.uestion est loin de remplir .l es concUtions posées; ce n 'est qu'une suite c~ ' outrages à l 'adresse .du corps enseignant primaire tout entier. C'est pourquoi, nous nous réservons de donner à cette affaire la suite qu'er,e comporte . Espér.ant, etc. POUl' l'Union du Personnel enseignant, ,L e Secré>taire : IVIONNIEE' J.
Le Président. : Cl. BERARD.
Palmarès ... Voici quelques communes de la partie française du canton qui lnéritent la reconnaissance du personnel enseignant pour les r·ésultats excellents qu'elles ont fournis lors de la dernière votation (les ,chiffres entre parenthèses sont les prenliers, les oui, et le~ seconds les non):
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Ayer (83-3), Granges (87-7), Sierre (318-92), Ayent (187-61) , St-lVIartin (136-60), Sion (485-2 80), Veysonnaz (30-10), Conthey (455-175), Leytron ,(160-87) , Trient ,(34-9), Massongex (54-10), Mex (27-'0), ,St-Maurice (.199-43), Vernayaz (124-6'4) , Port-Valais (209-1) , St-Gingolph (81-16), 'Collonlbey-Muraz (149-34). Honneur à ces conlmunes et particulièrenlent à M ex et cl POl't- V ClIClis; elles ont lnérité les notes 1 et 2 ,(très bien, bien). 1
Sion , le 20 mars, à 8 h. :Y:! à l'E co le Normale des Instit uteurs p OUl' les aspir ants de la ngue fr anç a ise . S ion, le 21 mars, à 8 h. ~, à l;Ecole No rmal e des Institutric es, pOUl' les as pirantes de ,l a ngue fl~ a n ça ise. Brig-ue, le 21 mars, à 9 h. , à l'Ecole Norma le, pour les asp ira nts et aspirantes .de lang u e aHemande. Les aspirants devront être n~é,.;
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d'élll
moins 15 ans.
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Voici, par contre, celles qui croient que « charité bien ordonn ée commence par soi-nlêlne » et que l'intérêt particulier prime l'intérêt général. Aussi ne leur donnons-nous que les notes 4 et 5 (nlal et très nlal). 'Chalais (68-105), Grône (-50-110), Hérénlence (54-178) , Vex (50- 114), Arbaz (23-70), -Savièse (96-291) , Chanlpéry (22-139) , Troistorrents (56-267) , Val d 'Illiez (2'6 -159). On nous écrit cie Conthey : ,L a loi est votée! ... Il faut reconnaître les efforts et se souvenir: 1. Que M. \tValpen et son ISecrétaire ont bien lnérité du personnel enseignant; 2. QuelVI. le Rd .curé Lathion a . droit là toute notÎ'e gratitude; 3. Que les ·conütés d 'action ne sont pas ' restés inactifs; 4. Que la majeure partie de ·la presse nous 'a été favorable! 5. 0ue les Instituteurs de Conthey n 'ont pas dornli tous les .soirs : Voici quelques r ésultats ,é loquents ' pour la - conlnlune ,de Conthey : i;" l
Sec,tions Daillon Pl'emploz Erde
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Oui 78 35 65
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Exameri:s" d'Adinissi('n aux Ecoles Normales 'lÎ
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LE DEPARTEMENT DE L'IN~TRUCTION PUBLIQUE DU CANTON DU VAI:-AIS
porte ~ à la co.nn~i~sJ~n-èe des . ~ntéres~és ' ciue les aux ~cüles Normales auront lièu comme suit:
Celles-ci devront être accom pa gn ées des pièces !:i uivantes : l, Le livret sc ol aire; 2. Un extrait de naissance; 3. U n certif icat m édic a.l délivré par le Médeci n cLl\rro n dissement; 4. Un certificat ·de bon nes m œ Ur3 .
Avis aux Abonnés' de
l'Eco~e
Primaire
Le ' nlontant de l'abonnement des lnembres du Personnel ' enseignant ID. l'Ecole Pl'in1Clire a ,été, comnle ces années dernières retenu sur la mensualité de .Decenlbre. Les a utres · abonnés qui ne se sont pas encore acquittés du nlontant. de l'abo-nnement pour le cours scolaire 1930-31 sont instaminent priés d'en verser la ,contre-valeur Fr. 4,5 0 sur le COlnpte de Chèques II c 56, cf1ici ClU 15 mars prochain. Les abonnenlents qui n e seront pas payés pour cette date, seront pris en remboursenle nt, sans autre avis; ceux-ci seront major·és des frais de recouvrement. La RédClction. J.,.
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leçons de géographie
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lVfaintenant à l'ou~ràge !
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Les demand'es d'inscriptions d ev ront êtr e adr essées a u Département d e l'In struc tion p,ublique pour l e 1er mars prochain.
eX Ç!:men'~ 'd'aclmiF'sion
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A.fin d'orienter dans les écoles priInaires de notre canton l'ellseignemènt géographique vers un but pratique.. donc plus rationnel, le Départenlent de l'Instruction publiqu'e avait pour cette année fixé cette branche COlnme llièl1le des conf.érences r·égionales d 'instituteurs; La matière devait être ti'aitée sous forme de lecons pratiques données aux différents degr~s de' l~ école primaire; ,à' savoir, la commune tà la division inf.érieure, le district à la ' division 1110yenne et ialectul'e de tCl cw:te tédéràle (1/2QO.900) là la division supérieure.
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En g.én éral, ces leçops ont ,é té données d 'une fa çon ~ntéres sante et 111éthodique. Qlielques-unes lnêm.e ont eu l'honneur d es félicitations d e hl. part ~ ' autorit'és scolaires. D'autres, au contraire, sont r est ées ternes, n10notones, rPeu intér essantes, là cause d 'abord du manque de n1.aMriel oil d es moyens d 'intuition dont on pouvait pourtant facilelilellt fair e usage avec un' peu de volonté et d 'ing,éniosiM, ènsuite du lnanqu'e aussi d e préparation sérieuse. Il est inadn1.issible que quand les sujets de confér ence sont connus un ou d eux n10is à l'avanc e, on ne veuille s'en occuper que la veille ou l'avant-veille.
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Pour J.' ex-é c~ltion du plan d e la COllunune et de son ter~'itoire, n ou s r eCOIl1.111aridons au lnaître d e s'e rendre avec ses élèves à un point d' où l'on p eut elnbrasser d 'un 'coup d ',œil l'ensemble d e la commune, ce qui est souvent facile dans notre canton. L à, le crayon én, Inain , on tra cera avec les indications fourni es . par les élèves eux-n1·êm es, mais qu'il faudra parfois r ectifier, la carte complète ·du t erritiore: c.0ll1111.unal avec .les signes conventionnels ordinairenient u tilis·és sur · les cartes géographiques. .on s'a ssu, r era , par des questions, que chaque lign e, chaque signe de la carte est compris. et. hien interpr'ét é.
Si on se soucie si p eu d 'une leçon qui devra être donnée d evant des collègues et des autorités, que doit-ce être de celles qui n 'auront pas ces t én10ins ? Mais passons ...
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La co mmune ; Prem ière Leçon (S it u ation , orogr aphie, h ycll'ogl'aIJhie) : ,~Ion tr e z .le p.~ a n .de no tr e commun e la place de no tr e m a is on d 'école. "Noü 'e éco le est-ell e a u celitre, ' a u n ad, a u sud, à l'est ou à l'ou est de la commun e? Indiq u ez le qu ar Li er o-ü la m ais on q u e vous ha bite z. Ro ncLè7.-VOUS ode ,1à à ho tre écol e et vi co-v er sa. P ar qu ell es ru es ou ch emins p assez-vous? P a r q u oI s ign e r eprésente-t-on gén ér a lem en t un e loca li té s ur la. ca r te? Inclitq u ez ,p ar un l'an d ou un cercle .l es cliff ér ents gr oup emen ts ou ,h a m eau x second a ires 'de no tr e commun e. 1\'0lr e co m m un e se trou ve-t-ell e cl an s .la l?l a in e ou à .l a montagn e? s ur u ne p en te ou SUl' un plateau ? Qu ell es h a uteurs, m on tagn es ou col.lin es, y r em arqu ez-vous? In diqu ez-les sur no tr e ' carte. Qu ell es cl?rec tians :·miv ent- elles? Son t -ell es -d omin ées _IJar qu e]rqu es sommets plus élevés? Quel s n oms p orten t- il s ? .com m en t s ont ~ il s vi sibl es sur hl carte? Ces montag n es so nt-ell es h au tes ou basses? Portel1t-e,l les des n eiges m em e en été? des gl a ci ers? A q uoi se l'econnai,s sen t ces glal.. ciers sur ,l a ,car te? ,Ces . montagn es ont- e.l ~es p ar en droits des c01Jpures ou entailles 8:p pe.lées cols? A quoi r econna issez-vou s les ·cols su r 1a cal'te? Y peu t-o n p asser et de qu e.lles m ani èr es ? P ar iquoi f! gure-t-on l es simpl es ' senti er s? les ch emins ,mu.l etiers? les routes à voitul'es? Da l{s qu eÜes dir ections cOl1oduisent-ils? Qu e~s noms 'p ortent-ils ? ~~ ur
Nous voudrions luaintenant, pour ré pondre à un désir qui nous a été exprin1é, donner ici lnèlne le progran1.lne et la n1arche à suivre d 'une leçon d 'abord sur la commune, puis sur la lecture de la carte f édérale, en laissant de côté le district sur lequel une leçon pratique a déjl~l paru , il n 'y a pas longtenlps , dans l'Ecol e l ' i primaire. Seulenlent, cette foi s, nous procéderon noil par t exte SUIVI , mais par des que's tions, qui pourront plus facilement être utilis ées par le personn e~ enseignant. Il va san s dirE~ qu'avant d 'aborder l"étude de la géographie communale, les enfants y ont éM initiés par la connaissance d e la salle de classe, du bâtiment d'école et de ses abords inu11'édiats où ils ont dü acquérir des notions solides d 'orientation.
De plus, nous faisons r emarquer , 'COlnme du reste on 'le constatera dans la suite, que J'étude g· éograph~que de n'importe quelle division administrative: comn1une, district, can.ton, Etat quelconque, doit former un ensemble cOlnplet comprenant la gé.ographie. physiqu e) éconolniqu e) politique ou adlllinistrative et ethnographique. ,Chacune de ces divisions se lwêtera à une ou plusieurs leçons , suivant la force des ,élèves, l'importance et J'.étendue de la n1.atière. Ajoutons encore que toute leçon devra ,ê tre donnée au n1.oyen d'un plan ou d 'une earte que l'instituteur devra ordinairelnent exécuter avec le concours de élèves sur le tableau noir ou, ce qui est n1Îeux , ,sur une feuille de papier ' solide et d'assez grandes dinlensiüns. ~ette feuille offre ' l'avantage de pouvoir se conserver, ce qui dispense le lnaître de recommencer chaque année le mênle travail et lui facilite les exercices de révisio~.
.Ce-mm ent s'a'p p ell en t Jes es pa ces s itu és ' en tre d eu x cha înes 'de mOl1iagn es? L es m on tagn es ode no tr e commun e form en t-ell es des v a,ll ées? Com bien y en 'a -t-i ', et'commen t se nommen t-eUes? P ourquoi tles .app ell e-t-ol~ a ins'i ? S ont-elles courtes ? longu es? Îarges? étroites ? Qu'est-ce ce qui y coule? Pourq uoi un e va l ée a -t -ell è' toujours' s'on cours d'ea u "? :.\ommez et su ' vez eli commeIi çant l)Ç\r la source 'tous les cours .cl'e.a l! rfi _ r • Llo notre commune, leu r e·m houcI1ül'·e ,s'il y a li eu. ' - ,P o'u rquoi t13l.1 L' ) 'i \;i ç~'e ch~nge-t~.eU ~ ' (1e' c1 il' è~ tion ' c~a'ns' s'6 n' coyrs ? L es 'coln:s cl 'eù\' rIe uotre comm une ·on t·il. un e ea u ' c.la ir e ' o'u liillon éu se' et iJ ourquoi ? Su])issent~ll s qu\e,iqu ~foi s d es cr u es' et ,p our qù'oi ? 'Quels' odan g'cTs pr~se.n t e n t-i.1~ 8101:8? Qu 'a-'t -on f ai't' pour y .1Jare'l' ?' N6 tr~ 'co'm 'rnùn é possedc-t;-e le des lacs, des étan gs ? NI onh~ez-l es sur .la 'taf-te: A éluoi .'el~ veht-il ~ ? •
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Deuxième Leçon (ccndjtions climatériques et ressources): Notre commune est-cEe SUl' un versant ? A ,q uel point cardinal fait-el1<, face? Reçoit-elle beaucoup ou 'p eu de so,l eil? Pourquoi? ISa situation 08teUe donc cha.uele ou froide? Qu'est-ce qui modifie encore ,cette température? (hauteur ou altitude ct vents) . De qu el côté vicnnent lCB ' vents qui y soufflent? pourquoi? Contre .le.sque~ s kt .localité est- lI c protégée? Y pleut-il s ouvcnt ou rarement? Son clim at est-?,l donc sec ou humide? Dans le pr emier cas, doit-on irriguer les prés, .les v ignes ? Quels Ib isses dcsservent .le territoire? Indiquez-cn le tr.acé .'UL' la carte. Où commencent et finissent-ils? Qui est-ce .qui cn assure l'entretien ? la surveillance? Que ~.les sont les princ!pa,les plantes qui croissent sur le terrain communa.l? Nommez ,les arbi'es fruitiers, les al'bres forestiers qu 'on y rcncontre surtout. La commune possède-t-elle beaucoup ou pcu de forêts? Où sont-elles situées? Donnez-en le nom. Sont-ell es desservi es pal' des hemins carrossables? Protègent-elles kt localité contrc les vents, .les ava ~ a nches? Quelles cu.ltures a notre commune'? Indiquez sur .la carte les prairies, le.' vignes, les champs de blé, l es jm'clin '. Quelles en sont .les étendu es relatives? (:!-i, Y:; , 76, etc.) - Existe-t-il des alpage.~ '? Les-quels? Ces a lpages l:i:}J,p al'tiennent-ils à .la commune ou ,à des sociétés (consortages) '? Ont-ils des abr!s, des étab ' es?
En quoi sont construites les maisons dc la commune? Pourquoi la
P.1 upart ,des habitations y sont-elles en bois? en 'p ierres'? Que.l ma tè]·iaux. trouve-t-on sur place? Lesquels 'doit-on faire venir d'ailleul's? Ollel ouvriers ou gens ,de métier ont coLlaboré à la construction des maison' de notre localité? Nommez un certain nombre ,ele vos objets d 'é cole. Où les avez-vous achetés? Quels sont les magasins de notre localit é? Y vend-on encore autre chose? Y existe-t-il aussi des ateliers, des :fabrÏ<CJues? Les'quels? IDe 'CJuoi s'occupent la m ,a jorité des haL'itants? Que venc1ent-ils surtout? .Notre commune a-t-ell e ,des m~w chés, des foires? Combien et là quelles dates? iSinon, ·.à ,quelles foires voisines se rend-on? Quelles denrées les habitants Ide notre commune achètent-i :s? Par que.lles voies ou quels moyens ces marchandises arri vent-e.11es dans la loca lité? ,Celle-ci est-e11e desservie pal' une ligne ,de chem in ele fer? A-t-elle une station ou gare? Y a-t-il un bureau de ;poste ·avec télégraphe et téléphonc? Quelles sont les formalités à remp:ir 'p our l'ex.péclition cl'une lettre, d'un colis? Qu'y a-t-il là faire rà ,l a réception d'un .paquet on d'une valeur en al'gent? Savez-vous té.léphoner? Expédier une dépêche? Troisième Leçon .(ethnographie) :. QueLle l angue ·par.le-t-on dans notre commune? Où l 'apprend-on ? (éco le et famille). ;Combien d'éco cs, de c.lasses compte notrc commune? ,Combien y a-t-iL dïnstituteurs et d'institutrices? Qui vient visiter notre école? Combien la commission sco l ~:dr e compte-t-e,l l e de membres? ,Qui en est 'p résident? Qu els sont vos devoirs e'nvers cette ~omm i ssion?
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De queUe religion êtes-vous? Y en ,a-t-il dans notre loca,li té qui n'a,p'partiennent pas rà votre reUgion? Dans ,que]e proportion? QueJ est le chef spiritue.l de la commune? A-t-il un ou plusieurs vicaires? .\1ont.rez l 'église et l a. cure sur .le 'p lan de ,l.a éommune. Le cimetière. E~jste .. t-il des cha'p elles sur ,le territoire ,d e notre localité ? ,C'o111bien et comment se nomment-eLes ? Quelles processions fait-on dans notre paroist>e? S y trouve-t-il quelque pè.lerinage? A queUe date se célèbre notre fête patrona.~e ? Qui est-ce qui é\Jdministre la commune? Qui en est le présiden t '? Où demeure-t-il? Montrez sur le .p]m1 la maison de commune. Où habite l e .iuge ?Montrez s ur la carte l'emphcement de sa maison. Qui s urveil c l es propriétés? Quel costume portent ,l es hommes, l es femmes de notre localité? Qu e.Lles particularités présente ce costume? Connaissez-vous ,quEÎlques coutumes propres à notre commun e? Que.lles sociétés y trouve-t-on ? Lélique.lle préférez-vous? et pourquoi? Quels services rendent-elles? Quels sont l es noms ,ele 'fami Je le.s 'p lus répandus clans potre com.rnune? Ont-el.1es fourni quelque membre illustl'e? y a.-t-il eu une bataille ou un combat à proximit'é de notre .loc.a lité ? Y a-t-on élevé un monument l~i storiqu e? y voit-on queklu~ Rnüque château ou des ruines de châte,au ? Quelles œuvres d'assistance ou de solielarité y a-t-on établie'? Que fera notl'e commun e si l'un de nous tombe clans l'indigence? Pourquoi elevons-nous aimer notre ·commune? Comment pouvonsnous lui prouver notre amour? Ren1Cll'que. COIll1l1e beaucoup d'instituteurs disposent d 'u? temps très lünité pour leurs leçons orales ,à cause de la n1ulhplicité des divisions et que les leçons ci-dessus s'adr~ssent plut?t à de's enfants relativement jeunes, on pourra, au h eu de trOIS groupes de questions en -établir un plus grand nombre, six, dix, suivant les circonstances. Notre but ,é tait simplem.ent de les ranger suivant les trois principales subdivisions dont nous. avons p~rlé al~ début. de cet article sur l'enseignenlent géographIque saVOIr la geographle physique, la g'éographie ,éconOIllique, la géographie politique et ~la géographie ethnographique.
Chronique de l'Union Succès ' Notre loi est sur pied. lVIais que d'eff01~ts ! qu~ de peil1~s, .~t nous avons frisé la défaite. Quatre cent septante VOIX de 111aJonte.
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C'est incroyable 1 Nous en fpémissons encore. Si l'-é preuve était à recommencer, adieu veau, vache, cochon, couvée! Que cette expérience serve de leçon là quelques naïfs que la frousse avait fait disparaître à cent pieds sous terre et frappé de nlutisllle lors de la calnpagne. A lire le résultat d'une COlnmune, nous nous qelnandons Inêlne si le maître d'école a voté pour la loi : voyez Inden. Le Haut-Valais, en effet, Viège excepté, a fait déplorable et inlpardonnable figure. Un trop grand no~nbre de nos collègues d'audessus de la :Raspille n 'ont apporté là la cause aucune ardeur. Que n 'abandonnent-t-ils les bénéfices que leur procurera la loi nouvelle en faveur de la Caisse de d 'Etat. -Ils ne les ont pas l11-érités, certes! Mais soyez sans crainte! Ils ne regrettent rien aujourd'hui, et se réjouissent avec nous, les braves! La nlajorité de dimanche nous remplit tout ln la fois de chagrin et de satisfaction. De chagrin, en effet, car cette grosse proportion de rejetants nous selnble une armée d 'adversaires, d'adversaires farouches pour la plupart, auprès desquels nous faisons figure de parasites et de fainéants. De satisfaction, par contre, car nous avons un chacun la consolation de n'avoir pas accOlnpli de vains efforts, soulignons en passant le Jnagnifique résultat des COl1ununes de 'P ort-Valais, Granges, Aye'r, Sierre, Sion, St-Nicolas Conthey, Mex, et de quelques autres encore ... L'esprit des citoyens de ces communes est admirable et peut être cité en exeluple. Notre reconnaissance va aussi tout droit aujourd hui à notre Chef du Départenlent. iL 'adnlirable disposition de la loi de dinl::mche a facilité notre tâche de propagande et a été l'un des principaux facteurs de succès. Il nous reste à l'avenir à envisager les devoirs nouveaux qui nous incombent. Nous devons répondre à la confiance que nous ont témoignée dimanche les quelques 9400 cito) ens et pour eux et pour le pays, ne ménager ni nos forces ni nos aptitudes. M. 0
CONFÉRENCE des instituteurs du district de Conthey, à Vétroz
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phie ct sur la loi du 8 f évrier prochain, l'assemblée sc met ' en appétit. Major de table: M. A. IP utallaz. Vin de V étroz, Inenu copieux chez Vergères. Productions très appréciées ... Mais voici ies conclusions puisque cette journée n 'est plus (LU'un souvenir. a) Il est bien prouvé qu 'il faut , inênle dans l'enseignement de la géographie, éviter la routine. b) Les instituteurs du district de Conthey demandent que le cours de géographie ,é conOluique par M. L. Delaloye , soit pub1i6 sous forme de luanuel qui serait utilisé dans les cours conlplémelltaires et dans les dernières années de la scolarité primaire. Le vœu est élnis qu 'une adjonction de quelques pages donne avec l'-énmnération des localités , les principales industries qui s'y sont développées. c) M. Oscar Coudra), préfet, M. A. Papilloud, sous-préfet, 1l1éritenl tous nos relnercielnents pour 1 attachement et la sylnpathie qu ils nous ont téInoignés. , cl) MM. les cur,és des paroisses trouveront une coUaboration zl'lée et féconde dans le personnel enseignant. ~/r. l'inspecteur Rév. Curé Lathion peut être assuré que les instituteurs r,épondront par la fidélité aux devoirs d'état, par la s\'lllpathie la plus franche et la plus cordiale, à toutes les preuves qu'il a données et qu'il donnera de son affection et de son actitvi é. Le personnel enseignant rencontre en lui, mieux qu'un ami.
e) M. le Conseiller d 'Etat. Vl alpen peut compter sûr les insti hl teurs du district de 'Conthey. Ses efforts ne r estent pas sallS
échos. /) A la table de gauche, au fond , il a été établi :- 1. qu\m journal de Sion a menti lorsqu'il a inséré que la loi du 8 février sprail « repoussée COlll111e 2 et 2 font 4 ;) ; 2. qu après le' vob" un pointage sera fait de tous les instituteurs ou in stitutrices d on r ! 'uctlvit<~ ou l'indifférence se seront affirmées par l'indifférenc(' ... C'est tout. .r.
Elle fut en tous points instructive et intéressante. Un souvenir reconnaissant s '-élèye à l. adresse de ~Vr. l'ancien inspecteur" Rév. Curé Dérivaz.
La Conférence des Agettes
Et l'on passe aux leçons pratiques qui furent données par ~L\1 . les instit. Roduit et Broccard et par M. L. Delaloye, qui voulut accepter d'exposer sa méthode sur l'importante question: la lecture des cartes.
Le 5 .février, les instituteurs du cUstrict {l"I-Iérens fermai ent pOUl' un jour leurs salles de clas ..'e afin de se rendre aux Ag ~ ites pour leur conférence annuelle. ,Malgré les rigueurs de la saison, tous ceux quj n 'é taient pas momentanément terrassés par madame la Gr,i ppe .réponclirent là l'appel. ,L a réception fut des plus cOl'Cliales dans cette confol'tct.1le petite maison d 'école du vHlage. Après les chaudes poignées de
Après une discussion laborieuse qui s'engagea sur la g·éogra-
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main et les inoubli ahl es « commen t all ez-vous?» ,ch a cun se m et en devoir de s iroter l a précieu se boiss on fum an te qui nous es t off erte et qui si vite nous r em et :à l' a is e. A 10 h. 30, M. V. ,P itt elou cl, no tre d évc u é in sp ecte ur ouvr e la séan ce qu 'il 8. l'honn eur d e ,p résid er . U n e courte pri ère es t d évotem en t r écitée p01n~ attir er l es ,divines b én édi cti on s sur nos tr a v au x. Nous saluon s a v ec pla isir l a ,présenc e d e M. Cyl'ill e Pitteloud, coseiU er cl'E{a t, d e :\11. Hœh, clire u r d e l'Ecol e n or ma.le, de iM. Juli er notre estim é p r of esseur et d e plusi eu rs ec cl ésiastiqu es. Une ombre cep en da n t, ca r ,à no tr e gran d r egr et, nous devons tra vaill er en .l'absen ce 'd e no tre vén éré et symp athiqu e ch ef d u dép m'tem en t et du se cr ét a ir e .M. L. Dela ~ o ye , t ous l es deu x r etenus ch ez ux par-l a m alad ie, ains i cpl e qu elqu es institu teu rs. ,E n t erm es pré.cis et bi en se nt is , NI. Ja s. Pitteloud, pr ésid en t d e la com mun e, s ouha ite lP" bienv enu e à to u tes 1es a u t orités et à t ou t -le p er sonn el en seign ant du clistri ct. ?vI. J.- J . ,P ittelouc1 d onne l ectur e du -ln'o tocol e ·d e la d erni èr e asse m blée, rédigé ,p ar :\lI. B ar th élem y P Ht eloud, secr ét a ir e de l a conf érence, et a,b sen t en ce momen t. ,Cc. m agistr a l ra.ppor t est approuvé cl" emb'.ée, ai n si qu e .les co mpt es de caisse. Un e capt iv a n te ,l eç on sur l a l ecture des cartes gé ogr a phiqu es es,t tlo nn ée a v ec comp ét en ce p ar IVI. Juli er. Pa r un e série (l'habil es qu estions, il ar r ive à fa ire découvrir à ses élèves bon n ombr e {l',i mportan ts cl étai·l s re ·'tés poUl' eu x in con nus .i usquï ci. Deux autr es l eç ons .de géo gr aphi e ,qui .témoign en t q u e leurs a u teurs ,' on t à la h auteur de l eur tàcl!e so n t données p ar l es instituteurs L. Pra long ct J .-J. Pittelou-c1. Dan s l a discu ssion qui s'en suiv,i t, jVI. Juli er fait .iuclieu sem ent re marqu er qu e .clan s ,l' en seig n em en t de' cette br a nch e, il n e fa ut ja m a is p erdre d e v u e la r ela tion in tim e ,qui doit exi,s ter en tre la géoQTalJh ie phys iqu e économi'CIu e et politiqu e et ' Iu'on doit touj ou rs f a ire pr écécler cette étu de p ar l a lecture de la ca l'~e e~ l:orientatio n. Enfin, à 13 h eures, le p r ogr a mme l abor ieux: étant épuisé, n ou s cha nge ons de salle. ,C'est i ci q u 'un homma ge tout p articuli er est dù à la munici'p a lHé d es AgeHes pour .le soin qu 'ell e a a pporté à satisfair e no tre a pp étit. ·:Menu ol e plus varié ,p r ép a.r é d e ,m ains d e maître et d élicatem ent servi p endant .q u e la jeun e et activ e Chora"e cl u village « L 'Etoile de l' Al.p e» nous t en ait s ous ,l e charm e d e ses .pl·oductians choi s ies. S ous la dir ection du dés opilant m a'j or d e table qu 'est :VI. IS. Beytri.s ey, cette séan ce r écré a tiv e offr e un ch arm e exc eptionnel: discours, ch an ts, produ ctions hum oristi,qu es 'altern en t et por tent tour à tour no tr e es prit du comique au séri eux. P.r ennen t s u cessiv em en t ,la parol e .M. Ant. F av r e, ins t. , à Vex, p our m agnifier notre Sainte 'Mèr e l' Eglise, ,),II . Jas . Beytrison, ,député t oujours s i anül1é des b eau x sentim en ts p atriotiqu es, ' M. Juli er , qui a t oujours une p ar ol e d 'encouragem ent pOUl' :e p er s onn el en seign an t et l' a pprouv e toujours dan s ses justes r even dic a tionl3. NI. Jas. Savioz, in st. à Ayent r el ève tout le m érite d e l'autodté ca ntonale et communal e dans .le domain e d e l'instructioil iJrim air e. l ous avons enCODe l'av,antage d 'entendr e d e fort I)01111eS p arol es d e l a p art d e ·IVI. tC. ,Do yen, curé, d e Vex, de M. l e cli-
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l'ecteur d e .l' Ecol e 'n orm a le et d e' M. 'Ron g, inst. ,à E vol èn e. A s on tom ', :V1. Cyrill e Pittelou d 'a t t ire l' a t tention ,d e s on a uditoir e p ar sa v erv e è\,dmirab 'e qu e ch acun lui conn a ît. Nul n 'aura it pu mieux qu e lui adr esser les fé lici,tations si m éritées là IIVI. l e Direc teur d e l'E col e normale et en g éJ.'lér a l ,à t ou t le corps ,p rof ess ora l d e .la pépinièr e d es ins titu teu rs pour l 'acti on ,b i enfa,isan te ,qu e cet étahlissem ent exer ce a upr ès de la jeun èsse d u pays t out enti er. M. F oH oni er r em er cie .les autorit és d e .la commune pour ,l a cord ia le l'éce.p tion Iqui nous a été faite et à 18 h eures, !a séanc e es,t levée. );ou s quitton s les Agettes en em p or tan t d an s no s p én ates un agréabl e ,..ou venil' d e celte jour n ée. F . M.
q
~======E=N==C=L=A=N=A == N=T== ~
fin gelus
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J'aim e partir le soir) aller cl l' aventur e D ans un e forêt ) seul ) av ec Illon rêv e cu'd ent E t Ill )entourer de paix ei" d e" r ecueillem ent) L ors qu e le crepuscule endeuille ICl natur e. Tout se tait. L )on entend cl p eine le ll1w'mure D u v eni qui tail" v ibrer les arbres pal' 111Oment.' C) est r h eur e ex quise où l'âll1 e av ec raviss em ent S e dilat e dan s un e extase . sans l11esure . Mais écoute Ici.'. . bas ) si dou x) l11ystéri eu x) Ce tintem en t q ui se répèt e av ec instance) Oraison d es clo ch ers qui fait p enser à Dieu. C'est un l'app el d e V érité d ans le silence) C'est l'annonce d e l'ang e cl Mari e et la voix Lumin euse qui se disperse dans les bois.
Louis ,CY VO CTr ~
flu Colisée
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« Aujourd 'hui,
les ,chréti en s ! » L à foul e est en d élir e. Un 'ouff.le satani'CIu e a ,p assé clans l es r a n gs. Hourra h! Viv e ICésar! Nous a von s s oif .de sa n g. Il n ous . .fau t d e ,l a ch a ir, d es r â.l es .. . et d es rires !
Le ' Colis ée r eg orge et Néron 'p eu t s ourire. J am a is Rome n 'a vu , n e verr a d e si .grand:
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N.-B. _ Le « ~Œanu el de Recettes» est un volume de 112 pages, . cartonné, form8!t 13 X20, contenant plus de 300 recettes.
Quatre mille chrétieps! Etes-vous clonc content~? » _ Et l a foul e appJaudit le monstre et l e vampire . ... \u milieu d e l' arène, un cantiqu e nouveau :'l'Ionte,' m ystéri eu sem ent, vers ·un Dieu de clémence. On dirait la chanson de qu elqu e a n ge, là-llRut ... Un m élan ge infini, (l' amo ur et d'espérance, De paix ' et d 'abandon, -de .ioi e et de fi erté ... I-Iourrah! vive l e Christ! A nous, l' étern ité !
~
La lessive
Proverbes de l'Inde ~,I ettre un term e ,a u so uci de soi-même est un grand bonheur.
G·*'" . .
~
Lavons l es toiles bl anch es Et l es tabliers b.leus. Etend ons sur la planche Le tissu savon n eux . Plic plac ploc ,p lic 'p l ac ,p 'oc! Lavons ·de notre mi eux.
3 Eten don s l a l essiv e Au soleil, san s ta rd er , Et soyons ,attentiv es : Le temps pourrait chan ger. P lic plac ploc plic plac p:oc! Et l a. pluie arriv er.
2 De nos be.lles poup ees, Lavons ,l e .lin ge fin . L0S toi ' ettes frip ées Seront fr,a îch es · ,dema in. Plic plac ploc ,plicplac Frottons avec entra in.
4 non! l e sol eil bl'ille, Le .linge es't sec ·et blan c. Allons '! .p etites fiUes, R epassons 1?-1aintenant. , ' Plic plac ploc ,plic pla c .p :oc ! Trav0Ulons en chantant.
1
' Qu'est-ce qu'un véritable don? Un don en retour duquel a ucun e os p èco ,d e récom.pense n'est attendu e.
Ni d'ans Il 'air, ni a u mUi eu ,d e l 'océan, ni dans les ,p rofondeurs des m ontagn es, ni en aucun e partie d u vaste monde, il n 'existe de lieu où i.î'lomme 'p uisse éch apper a ux conséquences de ses actes.
L'art d'écouter équivHut presque à celui de bien ,dire. -,'
.t-
Nul bonheur n'est au ssi gr.and qu e .loa paix de l'esprit.
~ifa is
p~oc!
C. BAUDAT.
Bibliographie Un
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manue~
pratique
POUl' les Ecoles d es filles et COLlrs ménClg ers. La Dire ction .de l' Eco.le prof e. 's ionn e·,le du Lo c.le vient de réédit.er l e Manuel 'de Recettes cu1inain~§, ouvrage recommanc1.é .p ar le Dé.par· tement de l'Insti'uoiion .publique · du c:,w ton de Neuchâtel et ado'p té pal" plusieurs étab.lisse m ents ofofi-ciels d ' e n ~eigneme nt ménager . . La rédaction des recettes en a été soignè us ement revue, et nous sOm mes .persua,clés que ·c·ette cinrqllième éd ition rendra l es m·-êmes ser vices que les éditions ijrécédentes. Co petH manuel est en vel1lte à la Direction de l'Ecole précitée au ]Jrix de h . 2,20 l exemp'] a ire, l e prix d e .librairie étant de .fI'. i2,75.
De "cap" à "acheter '" Se ,douter.ait-on à premi ère vue que les mots «cap l), «. chef », « cheveu.», « précipiter», « biceps », .« achever », « acheter », que sais.i e encor e? sont de l,a mème f,amill e ? Ouvrons le «Larousse du XXe siècle» et nous saisirons 'p arf.aitement I~e ur parenté. Le « cap », ·c'est proprement Ja tète , et ce sens s'est conservé notamment dans « d e pied en cap» ; :par suite, la .peine « ca.p itale» est celle {qui ,m enace -l a tète du condamné; un médicament « ,capital », un vin « ,capiteux;» s ont :ainsi appelés ,p arce qu'i,l s portent à la tête, etc. M'ais la tête est .la partie la ,plus impol~tante du corps: le .« ca,pital» désignera donc, p ar ana~'ogie, :la .par,tie :principale de notre avoir, .p ar O.pposition à nos revenus . Qu'est-ce qu un .« biceps» ? un muscle qui a deux têtes, c'est-à-dire dont une extrémité se divise e.n deux cOl~cles tendineuses. Les deux cordes s'appe11ent des chefs; car ce mot, lui ,a ussi, signifie Mte! .qu 'on se rappelle le mot couvre-chef. Qu ' est~ce . ,alors qu'un « cheveu» ? un poil du chef. Un « chevet» ? la 'partie du lit où nous plaçons notre chef. N'insistons pas SUl' le mot chapeau. Mais que signifienrt les verbes « achever », « acheter », etc.? « Achever» une chose, c'est la mener' à son chef, c'est-à-dire à son terme et « achetel'» un obj et, c'est tout sim.p lement l'a,jouter à son capital.
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Mots pour rire - Pouvez-vous me ,donner l'adresse du Dr R ... ? - Parfaitement... avenue des Tilleuls. - Quel numéro? Je ne sais :pas ,l e num éro; mais vous le verrez, il est sur la porte
* * :1:
l'
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L 'acceptation par· le peupJe de la loi sur l'engageu1ent du P. E. V. représente .non seulement une légère am~élioration de notre traitement, elle est aussi un r,éconfort u10ral. Un échec nous eût déconcertées; la victoire donne là notre courage une ardeur nouvelle. Ene nous prouve qu'en acceptant la loi, le peuple s'est rendu C0111pte· qu 'il accomplissait « œuvre de justice ». Sachons lui prouver notre reconnaissance en nous efforçant de nous Inontrer toujours là, la hauteur de notre tâohe ! H.
Entre Français et Ang,lais : Le Français. - La la.ngue anglaise est la plus bizarre qu'on puiss e trouver ,pOUl' .la pl'ononciation. Ainsi vous écrivez Shakespeare et vous prononcez Chexpire. VAngîais" - Ah! la vôtre i ' est encore 1p lus bizarre; vous écrivez éla.stique et prononcez caoutchouc.
A la leçon: Et maintenant, pourriez-vous me dire, Bob, quel est l'animal qui nous fournit le .ia{nton? Bob, après avoÜ" l\é.fléchi un instant: le charcutier. '" :t: :1:
Défin.itions : Tortue: Animal qui VIa. toujours ventre à terre. Gare: . cri que poussent les cochers qua4cl ils viennent cl'écraser '. qL161qu'un.
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Si tu savais!
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Si tu savais vouloir, tu pOLllTais dcwcmtage; Qui se dit impuissant è.~t, n f,o,rt s.ans Ir:. s(l,l{pir. :'. V n bon « Je veux» suffit pOUl' créer du courage; Tu sClUrais Inieux agir si tu savais vouloir!
S,i tu scwçLÏs cdmer tout te serait facile, Le fardeau le plus lourd te semblerait léger; Ton cœur entraînerait ta volonté docile; Tu sClurcâs mie~x vouloir si tu savais cLÏlnel'! Si tu savais souffrir, chaque épreuve nouvelle Accroîtrait ton amOLlI' au lieu de l'affaif?li.1'; . Plus pur, (1 brûlerait d ;une flamrne immortelle; Tü saurais mieux aimer si tu sovais souffrir! , Si tu savais priel', il' n'est pas de souffrance Qu'aux pieds de Dieu tu ne sentirais s'apaiser; A l'olnbre de ta Croix refleurit l'espérance; Tu' saurais mi~ux, . souffrir si tu savais pl'if/(!:
Nos Pages COURRIER DES INSTITUTRICES
. - La mauvaise 'curiosité , SOlVIM.AŒRE: VictoiTe! - Si tu savais. - ILa mauvaise curiosité. Lecr,épuscule. - Pensées, •.. ,l
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Victoire!
Le cap eS,t doublé et la nacelle qui ber'ç ait dans ses flancs les P. E. V, est enfin... arrivée là bon port, ! ' ,. _·Le r,é sultat atteint a InêIne dépassé nos prévisions les plus optimistes; nous n'osions guère con1pter sur une tene, luajorité.
, espC?ir~ ,~u
Aussi, an1ies lectrices, véjouissons-nous d'avoir par _nos efforts contribué là cet heureux résultat.
Parmi les causes d'agitation ,qui nems fatiguent et 'nous troublent, il faut, je' crois, placer ,au premier r.ang notte inlassable curiosité à
T égard ·du 'lJI'üchain. , Nous voulons tout savoir 'de ce 1qUe f.ont les autres, de ce ,qu'ils pensent, de leurs succès, de leu~'s échê'cs; nous avons un ,désir morbide de connaître leurs pro'j ets; , et, non seulement nous apphquons nos propi',e s 'fa'cuItés ,d'o'bsérvaÜoli ' 'et' d'i.ntuitio~i' ~ .pénétrel; leurs secrets, mais enc,ô'rè: noÙs ' .quêtons, mitoui" ,de nous; dès)' indioations (même ,l es p.lùs 'ît énues), des renseignements ,(même ,les 'p~ùs vagues), Iioui" étayei' nos' déductions là leur endroitl ' ' .l ,.. ' . , ~ ',Quells mobiles ' UOtlS '-,poussent donc à '. mener c~.tte inl1}ss-able, cette indiscrète, cette minutieuse enquète? C 'gst rarement: ·l)ntérêt morté
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à nos frères qui nous guide, c'est, ,presque toujours, un besoin j,aloux de nous comparer ,à eux 'p our envier les avant'ages ,qu 'ils ont sur
nous ou nous enorgueillir des avantages que nous avons sur eux; c'est, aussi, une malvei.lla,nce aigre, résolue ,à les ·prendre, sans cesse en déf,aut. La ja~ousie humaine est extrêmement répandue, c'est un esprit de rivalité qui nous fait étahlir un pa.r allèle 'p ermanent entre notre lot et celui des autres: souffrons-nous de ,quetlque chose? notre souffr,ance est d'autant ,p.lus pénihle que notre voisin en est ,plus pré.' erv é ; et, par contre, toute faveur ,p ersonnelle du sort nous est d 'autant plus précieuse Ique nous la saVŒ1S .plus l'are; nous fouiLlons avidement dans J'existence du 'p rochain pour trouver les ·éléments nécessaires à établir ce par·al:lède ·constant qui nous est indispensa.ble pour évall tler nos joies et nos peines, comme ce garçonnet qui ne savait pas s'il recev.ait PQur son goûter une tablette ou une demital:llette de chocolat, mais qui savait fort bien ·b attre ,des mains s'il recev'a it .p lus de chocolat 'que s.a petite sœur, .au p.leurer s'il en recevait .ri1oins ·qu 'elle. A côté de la rivalité fraterne lile nous avons si·gna.lé la :p résence de la mall veillance qui nous pousse à nous enquérir de la conduite des autres .pour y trouver des sujets de b.lâme; nous les épions non pOUl' savoir comment ils vivent, mais pour voir queLles fautes ils commettent;' nous diagnost1quons le mal 'p artout, .les ,actes indifférents, ,l es actes .bons eux-mêmes ne trouvent l?,as grâce à nos yeux; nous re.pérons :l'intérèt, il'a cupidité, lorgueil là chaque instant, et, quand nous sommes inca.pablles de fournir la moindre 'p reüve tlui donnerait une lueur de vraisembl.ance à notre .accusation, nous prenons le parti {l"accuser d'hy,pocrisie et de duplicité ceux qu'il est matériellement impossible d'a·c cuser autrement. Ainsi lious passons le plus clair de notre temps dans une re cherche inquiète contraire 'à la justice, contraire à la chal'ité, qui nous éloigne de l'examen ,personnel et de la vie de recueillement. Que nous revient-ill d'avoir ·étudié les déf.auts de nos frères, d'avoil: parcouru -leurs sphères d',activité? notre pro,pre amélioration n'y fi. rien gagné; 11 serait faux de dire ,que nous sommes demeurés au même .niveau, car ces .j'alousies, cet eSlJrit de dénigrement, ces jugements tendancieux!. aux,quels nous nous sommes livrés nous ont fHit descendre moralement. Nous avons maintes fois, hélas! ,l 'occasion de le constater, car nous tombons là chruque instant ,dans cet .a ffreux , tl:.avers; isolés, nous laissons marcher notre imagination, ,nous loaissons travailler no,t re pensée pour bâtir, sur iquel,ques r .é sulta:ts. d 'ob.s eÎ"vation précise, tout. l.'échafauda;ge fantaisiste ,qui a,l,imenterEl: ' notre e~1v~e ou notre maJignité; en société, une e.mulation m.auvaise, un~ surenchère de suspicionf?, de sous-entend'u's, de l~é~icences perlides aussi bien que d 'accu.
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sa tions directes met à nu ou noir.cit la conduite des victimes de ' notre vivisection en commun. I.l fa.ut, à tOl.Lt prix, nous guérir ,de cette vHaine curiosité, car elle nous abaisse et elle nous 'dissipe. Ne nous occupons ·.pas de ce dont nous ne sommes l)as, mora·l ement, cha.rgés; .gardons-nous .de la prétention de .iuger les ,a utres et de les . diriger, ,quand notre 'devoir ne nous -en donne pas la mission, Le seul ,b ien 'que nous ayons à leur faire viendra de notre exempll e et ,du rayonnement de notre propre vertu; .laissons-:l es libres, hissons-les 'agir sous le contrôle de leur responsabilité .particulière; évitons de porter une ap.préciation SUl' leur conduite, retirons-nous ,loin de ce brouhaha potinier qui nous étourdissait.
D.ès ,que nous aurons .pris ce .parti, une gr.ande ,paix descendra en nous; les incidents aux'que.ls nous -attachions de l'importance cesseront de nous inquiéter; Il es mille l'iens Idont nous faisions cas, dont nous construisions de" Objets d 'indigna.tion, de scanda-le, d 'envie, reprendront, à nos yeux, leul' réelle et minuscu.le valeur. Calmes désormais, maîtns des instants rIu'absorbait nflg'uèrc curiosité à J'ég.ard rl'~LUt],l1j, nous aurons tou t 10. loisir du retourner notre esprit d'ex8.m·,' n vers nous mêmes; là . nOlLS ]JOUVon8 lui ,clonnel' libre cours ~'OU:3 avons l1e."'_llcop à faire pOUl' cOl1n8. ltl' e 110S défa LIts et pour les corriger; i~ y a en lJ.'lOUS tant ·de c1ins secrets, de replis, d'arrières-pensées, de mali vaise foi, qu e ndre ntt~ntion aiguë, curieuse, peut s 'appliquer longl.lement à démêler l'ptat de notre âme, ava·n t d'y parvenir, 11 otre
Quand nos commencerons à défricher ce champ chaotique, aux multip.les fondrières, nous verrons bientôt que.l k1.beur énorme il ]'éclame et combien il faudl'a d'effOrts pour n011S rendrE; droits, ,l oy.aux, vertueux; en même temps une ' sa.inte humilité nous e!1Vahira. Après avoir renoncé à notre maligne curiosité fraternelle po LIr réserver notre zèle à nous étudier nous-mêmes, nous renoncerons en outrc à portel' des jugements sevères sur autrui, sentant combien nous méritons, en tant de points, d ',ètre hlâmés. Ayant atteint cette sagesse sereine, il nous reste encore ,à ne pas lI a laisser troubler ,p ar ,ceux ,qui ne l'ont .pas; on viendra ·8 nous avec
des nouvelles futiles; on essaiera de nous intéresser à des c:?10mnie,3, à des médisances, on tenter.a de nous enrôler dans un olan, veillons à nous défendre contre ces mouvements divers; mais, fidèles ~ . i10tre méthode, nous· le ferons av ec tact, sans morig.éner ni vexer nos interlocuteurs, sans prétendre leur imposer notre loi.
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Le c-répuscule , Chaqu e soir, sit()t qu'il descend, sitôt qu'il rafraîchit la -terr e, ceux qui jouaient loin de la maison viennent chercher l'abri d es "lnurailles. A lues ure que la lumière se retire, les petits enfants se r approchent. Ainsi les agneaux rentrent au bercail; ainsi Jes oisillons cherchent J'aile ouatée de leur mère, La nuit vien t. Elle est ténébreuse, redoutable conlme un a nite obscu r dont on ne connaît p~_s les détours. La devinant p leine de dan ge"l's, tout ce qui est faib le s'en vient vcrs ce qui incarn e l'abri sür, -la p r otection, la force. ... Dans les villes, de petits fronts appuyés aux vitres closes rega rdent blêmir les façades doo nlaisons d'en face et s'allUlnel' les lampes électriques. Le ruban du ciel, entre les toits, n 'est plus le somptueu x chemin bleu déroulé El -haut par les an ges. Il se fan e, décolor é, tournant au gris avant cl ,ê tre tristement noir . Quelle lll'éla ncolie baigne alors rà travers les vitres les petits fronts pleins d e gra viM .. . ... -Dans les lnaisons des champs, au seuil des fe rnles, cachant leur l11enottes frileuses dans les poches de leurs tr icots de laine, il y a des enfa nts tout pensifs qLli regardent tOll1ber le soir. Les yeu x observateurs contemplent l'agonie de la lunlÏère et s'effarent de voi r l'horizon familier sombrer dans une nlort si noire. L a silh ouette des arbres se brouille; la route si bdle s'efface; on ne r econnaît plus les couleurs des · fleurs et des choses, et bientôt on n'en reconna'it plus 111ème la fonne. Des histoires de loups -garous surgissent au fond des Inélnoires que les ténèbres Îlnpressionnent. Tout ce que l'on aÎlnait devient effrayant; le gr a nd poirier Là-bas, si prodigue ordinairement de sucreries embaum·ées, est ' u n ' horrible fantôme qui fait des gestes avec ses br as . -,L a porte du fourni l, parfumée tantôt de pain chaud et de galettes succulentes: apparaît conuue la bouche d'un . ogre aff am é, brèche-dent. La peur nîont~ aux cerveaux ainsi qu 'une onde irrésistible, et les petits pieds hrusquelnent se nlettent Ù coudr vers la nlère douce et grave qui, là ' l'intér ieu r, soufflait le feu ou allümait I a lalnpe... . ... -A-u x pays du soleil, le crépuscule s entoure de toutes le~ somptuosités. ,Le jour meurt C0111111e ces souver ains cl Orient qui expiraient solen nellement, sur leur lit de parade, avec un balda quin de brocart au- dessus d eux. et leur cour fastueuse à leurs· côtés. On appor tait encore à leurs mains défaillantes la couronne, le soeptre et le globe, suprêules hochets de la vanité humaine; leurs doigts se refr oidissaient plus vite sur le m,étal glacé. Mais, malgré l'or et la pourpre, lnalgré les saluts et les discours, c'·était la nlort, la m or t qu and 1l1'ême, et le trou noir du tOlnbeau.
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. Le soleil Ineurt ains~, entouré de gloire, sous u n baldaquin IUll11l1eux dont les colons changeants décourage nt les peintres . Tout un peuple le salue de prières et cle chants psalniodiés. Sur les pentes couvertes d 'asphodèles, il verse une onde r ose et cr ée de.s arcs-en-ciel de fleur~. ~,es lacs pâlissent; les hauts p almieI:s mIrent dans cet argent lIqUIde leurs chevelures dénouées et tout ce~::t s'estom.pe de grisailles où l'âme des aInétystes palpit~ encor e faIbleinent. . '~plendeur du soir, torrent de clarté répandant sur la terre du coucha~~ autant de sceptres et de cou ronnes qu'en p ossédèrent au~retOl.s les grands ..c~nquérants de l'uniyers, tu n'es qu 'un drameebloUlssant, et tu fllus par la Inor t, com nl e tous les draInes de ce nlëmde 1. ..
..: Les petits' enfants bruns de hâle, vifs et joyeu x conune d,es clgales chantantes, re~'ardent sur l 'horizon la SUpl'ênle cou lee de pourpre. Les flottIlles du paradis s'en vont COml1le des barques d'or "if, et se balancent, et s'effilent. C est de la beau té 111ais les cœurs sont oppress·és parce qli'ils savent ce qui viendra: "
L?r~cr:le t~ut au~a di~paru, la nuit selllblera plus -noire d 'avoir
eÎ!~ precede~. d une SI nl~Jestu~use apothéose, et combien tout p a-
rmi plus effrayant aussI' .. . Cette terre a bu le sang de t ant de ,... . Les récits de cOlnbats et de i'azzias sau vages sont si fraIS ~ncore dans les lnénloires 1... Qu'est-ce qui s'agite l'à -bas d~ns l Olnbr~ ? .. . Est-ce une chevauchée de Chleuhs pillar ds branchs.sant des ,e tendaI:ds et des trophées, ou seulell1ent la palmeraie qUI se balance au vent des nuits? .. . Qu'est-ce qui se plaint d an s re~pa~e ,.. . Est-ce ~n pl:isonnier 111is aux fers au fond de quelque nOIr sIlo, ou la VOlX tnste de la noria qui grince dans le jardin . lnaure ? ,Il, y a des contes de sorciers, des traditions d épouvante, qui ;e I:epetent . de b,ouche en bouohe et dont on rit quand il fait jour. MalS le SOIr, n est-ce pas? le soir on y pense, et l'on en frisson ne. L~ soir est l'heure qui -nous livre là nos seules fo rces et ' les histoires les plus absurdes ne font plus r ire. 1:10~· tS
Ainsi, ' venez, vous qui, jouant jusqu'à la 1110rt de la lumièr e avez 11l~intenan! reculé jusqu'au seuil tiédi. La chu te du jour est le 'prenller n1.yst~re doulo~reux ~e l'enfance, les quoitidiennes pré11llces des agonIes, des sep~rahons et des tombeau x. Rentrez ! ... Ne restez pas près de la porte ouverte : le feu brille haut et clair; la Iml1pe est alhullée et ma ten dresse est là encor e, 11les anlours, pour vous rassurer .. . M. JBAHRÊRE -AFFRE.
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Pensée
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L'idéa:l c'est d'aimer .avec du ciel dans .l'âme .C'est d \a},lel' en avant, co u rageux, sans détour, Cest de g,amlel' toujours un lumineux progr.amme, La haine de l a haine, et l 'amour de l'amour.
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