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No 3
51 me Année
ORGANE
DE LA
15 Février 1932
SOCIÉTÉ V ALAISANNE ~'ÉDUCATIOl'1
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et
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~OMMAJRE. _ Le nouveau Chef du né·par;t-e ment. - Rapport de gestion cL-e t fl. ' Cia.isse de l'ctr,aHe pour Hl31. - Conférences pédag'ogi'ques et avis divers . - Ex,amens d'aJptitudes phy,s iques des recrues. - Comptes de 'l'Union du Fer.s-onne} Enseignant. - POUl' les fut.urs instituteurs. - Questionnaire utile. - ,L-J. Rousseau d .l'éducation. - Au s,e-cours des f,atbles. - 'L a.ngue fra.nçaj'i=;·e. L'enseignemenlt du calcul. - Sciences. Botani·que. - NO S PAGES. - Exer,cices -d'élocution.
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o sieLlr le ConseiUer d'Etat ESCHER Le personnel ellseignant prin1aire, après avuir déposé sur 1:::1 iOlnhe du regretté :M. 'Valpen l'hommage énlU de sa recünnaissance pour tout ce que ce magistrat a fait en faveur de l'hulllble ,é4ucateur popula~xe, s'enlpressc aujourd'hui de prése~lter au no~· veau Chef de l'Instruction publique se5 sentiments de profond
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respect et l'assurance de sa somnission loya~e ù toutes les dire<> tives qu'il recevra de Ipi . En raison de la haute consid'é ration que s'est acquise ., ~1;. Escher par le rôle ilnportant qu'il a exercé jusq.u 'ici au Grand. ConseÜ . de notre canton et aux ,Chambres fédérales, nous avons la f.:>rnle conviction que le' nouveau Chef d'Instrnct'iol}. réalisera d~ hi. m.anière la plus heureuse et la plus confonne aux conditions particulières de notre pays les am.éliorations dont la fonnation de notre jeunesse est encore susceptible, et qu'il tiendra d'une main sûre le flanlbeau que se sont déjà pass'é ses prédécesseurs,. les Bioley, les Roten, les Chappaz , les Hey, les Burgener et les \Valpen, pour ne nOlIuner que ceux de notre g,é nération. . C'est dans ces sentÎlnents que le personnel enseignant pri~ Jl1aire unallinle a l'honneur et le plaisir d'offrir là son nouveau. Chef ses lneilleurs vœux de succès 'et de lui rappeler la satisfadioil très vlve avec laquelle il a accueilli son élection au Conseil d'Etat, Ad
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'MiNI. les InstituteuTs du District de Sierre sont convoqués en Conférence, le 2 mars 1932, à 9 h. 112, à Chermignon supérieur, Sujet mis à l'étude à traiter ' obligatoirement.
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Dont. à déduire: 1. Payement des pens ions: pal' Icompt e de~ :P.e.nsiollnés
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Rapport . de gestion de la Caisse de Retraite pour l'année 19,31 u 1el' janviel' 1931, -la fortune de !la Caisse de R etl'aiLe du 'pcI's' ()nn,€~ un eignant se montait ,à. Fr. 1,283,000. ~
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'MM. les Instituteurs des Ecoles IP rimaires et des Cours com'plen1.entaires sont convoqués en ,Conférence, le 9' .TIlarS, 'à E;rdeCOJ'lthey. ';
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A 9 h.,:'vlesse de Requieln il l'1Eglise de la Ste-Famille pOUf le 'repos d'âme de ·M. le IConseiller d'IEta! '0. '~lalp('n ct des collègtl'elii 'd éfunts. 9 b. 1/2 Séance. L'Inspecteut . 12 h . Dîner.
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Nomination
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. IV. - Jet du boulet de 5 kgs. (il- 1',50 m ètl'eS' et ,plus Note 1 d e 7 m. è 7,99 m. ·cl·e ~ m. à 8,49 m . Note 2 d'e '5,50 à ·6,99 m. J e-t, d e Imoins de 5,50 mètres Note 5. .
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n. - Lever de l'haltère de 17 kgs. 5 fois du bras droit ,e t s a·DS poser -5 foj,s du bras g aueh·e. ·'10 fojs Note 1 3 ,à 5 fojs î\ote ~ ou 9 foj s , )J·o te ,2 n ·à 5 foj ::; Note o à 2 foj s Note 5.
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Le personnel enseignant apprendra avec satisfaction lu nomination de M. Nlal'cel Hubert, jeune instituteur et qui a été élève de lM . Oherpillod, de Lausanne, au poste de professeur de gylUnastique à l'Ecole normale des garçons et au ·Collège-IL ycée de Sion. Nous félicitons le nouveau professeur de la Inarque de COll.fiance dont il vient d'lêtre l'objet, et nous lui 'S ouhaitons bon succès dans ses nouvelles fonctions . Il serait là désirer que les lnaîtres de gymnastique fussent. autant que possible, pris parmi les instituteurs, ·c ar là la connaissance des exercices, ils ont favantage de joindre les connaissance'~ pédagogiques si nécessaires en matière d'enseigneluent.
à . 4,49
Saut en longueur:. 1 3 m . à 3;79 Note 2 2 m . à 2,99 m ·oins (l e 2 m ètres Note 5.
·plu s
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:N ous réitéJ' ons notre ·ap,p el a uprès du P. E.. en f.a v eu!' de 'ces ex er - . .par tro·p n églig.és chez nous. I.1 .faut ,qu e, dorénavant Joe ·V.aj].ais fiasse bien mei,Meure fi g ure d.ans ,l a stat istiqu e fédér aJc ct c ces èpl'c'uves phys j,crueS'. cjc('~~ phy"tS ique s ,
Comptes de PU. P. E. - Exercice 1931 Un dernier mot .G eux opinions contradictoires ont pa ru dans t' Ecole Ptim(lit·~ su c les internats e l les externats. COlnme la plupart des le cteurs d e ladIte re vue ont -é t{~ externe'!':I et: internes, il leur a été fa-cile de se rendre cOlupte par leur expérience peTsonnelle de la valeur des arguments pr ésentés de p mi et d'autre. Du reste, nous croyons que cette question ne doit leur offrir · qu 'un intérêt bien luédiocre, puisque l'immense majorité s'occupe d ' élèves externes . N éannloins, on pouvait, au nîoins à titre dt:' curiosité, fai~ connaître dans une feuille pédagogique atteignant une catégorie; spéciale de lecteurs, l'idée que cm'tains éducateurs se font d e tel ou tel système d"éducation, dont aucun, de l'av is COlnmuD . n l'e/iif entièrement mauvais ni complètement parfait.
RECETTES
Pr'Ocluit de· {}oti,g,a.ti ü l1s
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TotaJ Bénéfice nelt: 1127 -
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813.10 = 394 IÎr. 80.
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de membres de l'V. F. E. seront mi,s es en <.;iJ·,..u ln lion
{!.ans .le cour,a nt du mois. Nous ,prions vivement. ·] es Ima1tl'es l't, m tt'l-,
t~:esses ' d'école de . ~ ' eur réserver bon -ac·cuei.l. NouS' ne savon~
q1.l e j;,avenir nOU .3 rés·erve. Les tem.ps s-ont 1rouhiés. Il esrt donc PJ'UCh~llt ch' , CP
constitue]' un capitall de propagande et d'action qui peut nou s ètl' (' ll'lm' précieux secours ,à l'oocasion. \:f-..
Pour les futurs RnstituteufS Dans quelques semaines auront lieu les examens cl'a·d lll i"sioll aux. ,,Ecoles normales. A' cette occasion, il est peut-être bo n cil' mettn' sous les yeux du personnel enseignant, qui a quelquefois l'occasion d'éclairer des parents de jeunes gens qui se présentent à ces exalnens} des avis leur permettant de donner des c.ollseils utiles. "Si un jeune hornnle a Teçu des talents pour J'enseiglH\rn cn t. ,,'il éprouve en lui un attrait naturel et prononcé de se d6vouer pour la gloire de Dieu et le salut des enfants à l'em'p loi si iInpor tant . et si Vénérable d' éducateur, il ne devra pas se laisser r ehuter parcÉ" que cet état est en g.én éral , peu estim'é et lnême d ô daign0 de plusieurs. En réalité, il est grand, Ïlnportant, respectable, comm e la religion elle-même, que beaucoup n1éprisent. -Quelquefois, c'est la n égligence professionnelle ou des procédés peu dignes d 'un éducateur qui l'avilit aux yeux de plusieurs' d 'antres fois , ce S011t les occupations obscures , fatigantes et peu lucratives. . Que le candidat ne se laisse pas non plus arrêter par la crainte du compte exact qu 'tm instituteur devra Tendre uri jour dt' l',é ducation de ses élèves. En cédant à cette faibless e, il agir ai l' coIIi.,ine, le ,s.erviteur imprudent de l'Evangile qui, redoutant la St> vérité de son maître, enfOl;lÏt da'ns la terre le talent que celui-ci lui avai,t confié. .Enfin, les peines attachées à cet emploi 'l1e doivent pas d écourager ·non plus; car plus difficile est l'ouvrage, plus belle est la l'éCOlUpense. Dù re's te, quelle ptofesslon, quellè situation ·e st exelnpte de sDuds; dé 'fatigues ' et de l~esporisabilités? Le nlariage, où tanf" s'engagent" et souvent si légèrement, n'a-t-il pas ses devoirs aus~ tères et ses responsabilités terribles en ce qui concerne l'éducation des ,· enfants? M'ais qu'on ne devienne pas instituteur sans un ' grand goùl intérieur ·, de se .dévouer pour les enfants et de leur être utile. Cl' goût n'appartient pas ;ft tout le luonde; celui qui ne l'a point ·du tpu.t, peut lêtre sûr que Dieu. ne l'appelle pas à ces nobles fonctions. Se'HI~ment, .. il est là relnarquer que ce goût nÇt)t et se développe' parfois avec la fonction.
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Ce' 'n 'est dolic qu'après l~n ··essaI de ,q(ieiqüc· tell~ps· qlt:()Jl: 'i~eJ,t . l'convaincre si on est fait on nonpour ' l'enseigne~n'ent. ,;' . . , L>uni·que · persj)èctive 'd:e 'l\ntéi'êt': ])1a'térié n'es.t'pa{· dans: )~: ,cas qui '.nous occupe, un signe de vocalion. IL a fonction d'éduca~ ' 1cur .est trop élevée, trop 'respectable pOUl; que des , m:~rcel).a.ires ou des alnbitieux en. soient capables et surtout dignes. S'il ne s'agit que d'intéi~êts ' pécuniaires, il convient de les ·chercher ailleurs et de ne pas déshonorer cet 'é tat en ne visant qu'il -contenter la vanité ou la: soif de gag.ner. Du reste, on risquerait beaucoup .d'être déçu dans son attente. (~1ais les fonctions d'éducateur exigent encore d 'autres. qualités que le goût e t le désintéresselnent. Il y faut aussi des 'qualités ' -intellectuelles et nlorales. ühez un ,é ducateur, en effet, on doit ren~o'ntrer un esprit ouvert, ua jugelI-lent droit, du bon sens, la pureté, des n1œ urs, l'muour du travail, de. l'ordre et -de la propreté, ' la douceur et la stabilité du caractère, choses qu'on peut, il est vrai. perfectionner, mais qu'on discerne pIUs ou l110ins dans un jeune homm e de quinze ans. Et 111alntenant, que IMilVI. les Instituteurs et IMn1es les Institll-: rices travaillent, dans la Inesure de leurs moyens, Ù l'honneur de leur corps et au bien de notre pays, en s'occupant d'un excellent recruten1ent du personnel enseignant · Dieu, l'Eglise et la 'P atrie Jeu r en sauront gré. i .
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vraiment consci enci eux 'qui cO'm pl'encl ,l 'impol'tance d e :' P;'; foncUol1.s et les rcspons'8 bilité,s qui y sont <l!ttachées. s',efforce d··~p porter à ·ch.acUl1e de ses l-eçons :l.a ,p réparrdion Ja p'- us soignée. Il ne Bt; conte·nte pas ,o.e j.e.ter s ur une page de jo,urnaI de d ,asse 'quel'ques indi '('ütions s-ommair-es 's ur lIa distribution de la matière à enseigner et :les l.' xèJ'cices d'application à donner. Il se Jivre à une véritaible Jnédi,fati'Üf~-,. {t une sorte de 'pl<1l1 de campag.ne; 'i,l se Ipose .les questions suiv!8!uté' : 1. Quel est Ile sujet de ma leç'on ? 2. A quel 'cours .s'ladre.gs'e -.t~ 11? _.' :3. Quel temps m.'est-ill permis d 'y consavrel' cl':3!pl'ès .le..tahle.a u 1.lO ~ n 1il' o ct ,queMe sera, 'en conséquence, l'éte.nd:u e de la :rnatière à tr.a ite t' '( .1·. Sous que'- le ,f orme ex,poscraHe ·cette matière? (ex:positi V€ "f:;o''~'I"aüque)
J . Q,u els moyens intlütif.s ·emploiera.'i-je? ne que.Ll·es compal'aié:oll ~ {le quels exemples 'me Is ervir.a i-je ? (5. Quelles seront Iles g.l1[\,ncles divisions ' ou, .les po'ints essentiels 'd~ Inon SJuj8lt '! . 7. IQuels ,points .présentent .des diHicuJtés polir les élèves ,en . géné'I'a.,~ Ult pour Iqüe,lques-ul1!S '? ICom'ffi'ent 'm'y pi·e:l1.dr~,i-je ,poùr va.ii1crèc~,' dfft' l,
.i'ku.ltés ?
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-- 808. Quel s'el~a, le résumé -de la. ,leçon? Y a.-t-il ,l ieu d'.en t.ir~? 1" Dm conclusion praüque ou maro/le ? La{lue.·le ? Hans queUes 'CÏrconstancei!rie ]ê' vic pourro.nt ,6'ervir Jes connaisS'a·nces acquises -durant ,ma rle(;on '?
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9. Qttell sera ,]e devoir d'a'p pli'c ation? En quoi consistera ::;'(:\ prépH,l'ation ? Son{ éte.ndue '? 10. Convient-i.l que les élèves fa~sent ·ce devoil' à ,l a m a ison ou ;'1 l'école 'f, immécli,atement ou p :u,s 1 arcl '? Après uue journée de classe, il ' est très utile de iaire son examen de conscience pliofessionnel, si on veut ardver à se corriger de ,s es oléff;luts et à réussir dans ses fonctions. Voici ce qu'on peut S0 tll,emander : 1. Hans Iquels défauts suis-je tom,lJ6 aujourd'hui? (-attitude, kmga.g-e. ~léthode et procédés, rapports av,ec ,les élèves'.) ·Z. IL'ol~dre .a-t-i,l régné dans ma cl,asse, '· durant toutes le5 Ie(;on8 '? Sinon, que.lle en est .là ·cause et ·comment y remédierai-je? _ 3. Ai-je dû sévir contre certains élèves? Comment m 'y suis-je pl'i~, '? Pu,nir.ais-je de la même ma,n ière si c'était à recommencer '? 4. Laquel,l e d'e mes ,leçons a été J,a. ,plu>~ fructueuse, la. moins in tér ess al1'te et pourquo~ ? 5. Suis-je, dans l'en8em:ble, s·atisfait de ma jour.née de classe ct le:-. 'élèves le 'sont-LoS' aussi? (/. Puis-je dire que mes é,l èves sont .dev·enu '. meilleul's ·a;u.jolJl'd'hu l et. ,que Il eur temps a ,été utilement employé? 7. Est-ce que je !pense quelquefo.is au ·compte 'q ue Di.eu, un j O li l'. mB dema.nder,a dechaclme de mes journées de colasse '?
Jean-Jacques Rousseau et l'éducat ion Jean-Jacques Rousseau prétend enseigner COlnlnent l'on doit former les hommes; dans son roman philosophique, l'Emile. Cet écrivain part de ce principe faux que « l'homme est naturellement bon » et que l'éducation donnée par la société étant Inauvaise, if co'nvient d'établir ({ une éducation négative cornine la meilleure ou: plutôt comnle la seule bonne. » En dépit de certaines paradoxes, le livre n 'en eut pas Inoias une influence salutair~ sur l'éducation de son temps. L'Emile renferme beaucoup de vérités' de détail; l1lais, l'enseInble du système, en admettant 'q u'il fùt pratique, aboutirait au plus triste d.e~ résultats. Aussi, Housseau n'a pas réussi dans l'éducation deRenfants; trois causes l'en ont empêché: le sentiment, le raisonn{" "meut · et 'la colère. Développons tout d'abord la première de c.e. trois idées: le sentiment. 'Ce dernier mot signifie ICI: cœur, affection. A récole priInaire, l'enfant est encore dominé par la sensibilité; aussi, il s~};n capable d'aimer son luaître; si l'élève n'aiIne pas le régent~ un\'véritable révolution se prépare, càl' il ne lui obéira plus. '
D(· son dHé, .l'instituteur doit tém()igner beaucoup d'af.fection .pour ~ ses ,écoliers; ~insi, il les attire ~) lui, gagne leur confian~e . et
par hl , . leur fait du bien. ' , ' , . Voici ce que dit Quintilien 'ù -ce sujet: « Le lnaître est obligé de prendre des sentÎlnents de , pè-re pour ses disciples , de se regar (kl' 'c omme tenant la place de ceux qui les lui ont confiés, d'emprunter cette douceuT , cette patience et ces entrailles de bonté et de lendresse qui ' lui sont naturelles. )' ' Rappelons-nous donc que c'est un juste m 'é lange de sévt'riti> et de bont.é qui procure au maître l'autorité ct qui ,inspire aux disciples le respect.. Quand un 'élève a commis une faute, on ~ . pu nit, C3r ce1ui qui aime bien, châtie bien. Nous avons un exemple chlns la Bible qui nous prouVf:" qu'il faut châtier l'enfant quand il se couduii m al: « ILe grand-prètre ,Héli et ses deux fils. » Je lW veu:::. pas raconter ce fa:t, C~lr tous vous le cOIl;laissèz d6.i~l, mais slmplement dire qu'Héli a été puni par-ce qu'il ne réprimait pas la cOllclu'Ù' scandaleuse de Phinée ct .Ophni. Ainsi, dans l'éducation, il faut que le maître .e t l'écolier ,s'<.limen!. l'un ,l'autre . .or, Rousseau disait: <<'j'out est bien qui sort dl'S mains du Créateur : principe qui est clone absolumellot faux. LI ne autre cause a encore empêché cel" auteur de réussir auprôs des enfants: c'est le raisonnement. Loc ke est. d 'avis que l'enfant t'si capable de raisonner dès qu'il sait parler. ,Sans aller aussi loin , nous dirons que l'enfant raisonne en un sens, mais cela pr'esqw ! san. ' le sa voii,. De plus, son raisonnèmpu! ne porte ' que sur les objets qu'il per:çoit t.ous les jours. " , l / t~ Inaître se défiera des J;aisonnements pré-coces t'l leur livl"C'ra 1IIl(' guerre acharnée; mais H ne retardera 'pas outre mcsun~ . l~' cll~\'doppen'lenl des' facultés dt' raisonnenwn1. Ensüite, l'éducat(~ur ,Ile tO~L~r'l!ra pas que l'·t~'co1ier sadH' toujours le pourquoi d'une pu niliol\: mais , on lui fera comprendre que l'out cC' que "on fait. C'l~st pour son bien. Fuis, l'instituteur ellcouragera l'humeur curieuse de J't'nfanl ct pour .eela donnera stisfactloH :H ses questions, ~clairenl son .iugeml:~llt autant qu'il peut être éclairé; car le raisonnement rpèrito les plus grands soins et doit. être cu1tiv~ avec attention , puisquc 1(' développement.' régulier, l'exercice de la raison, est la p{>r-, feetioù. la 'plus haute que l'homme puisse atteindre da~s sa vip. Donc dans l'enseignernent, il faut faire rajsonner les , connaissances par , les ·élèves. Housseau disait: « .Je ne vois .-rien , de plus sot que ces enfants avec qui rOll a tant raisonnt· ... je veux que' J'l'Bfant restp enfant. }) Ainsi, le '-m aître n'-est plus qu 'un guide. h· vrai maître c'est la nature. Grave err{~ur! qui a ,empê-ché c(~l auteur de réussir auprès des enfants. Enfin'; la derni~~-e caus(: de l'écliec de Jean-.Jacq'ues 'Rousse-al1 dan:-i r{"ducation, 'C'est la coll·l'l'. Cette passio ~ t~st lllnuv~üs,~~ , 'ConseiUl'n:; t,Ile 'nous montre " Iüul <..;u noir,); car la, 'c olère est IUl
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état 1ll01l1entané de folie' or, il faut éviter de tOlnber dans la folie , car elle .a des suites graves . . . Si ie lnaî'h'e est. enlport-é ou colère, il ruine 'son autorité. Que de 'fois n 'a-t-on pas vu des 'élèves se nloquer du régent et s'ali1user de. sa col'è re 1. .. Il ne ·peut obtenir pour prix de ses violences ·q ue le .I11'épris et la haine. L 'institute.u r qllÏ s'elllporte lorsqu'un élève ne répond pas juste ·à une question posée 'forcera, en so:m mc, ce dernier .ù ne I>!uS émettre ses jugements; ainsi, l'enfant deviendTa craintif et tin1Ïde. . .:. ";' Dan.s ce luOn1.ent-lù , l 'éducateur .laissera peut-être échapper q~lelq~e. parole .blasphénlatoire qui pourra blesser l'âme du 'p etit Ihnoeent; ainsi; ' l'enfant, ayant ·e ntendu prononcer un n"\auvais J.llot, s'en rappellera et le pTononcera lui-nl'êm.e. rLe nlensonge' est le résultat de notre n1aladresse. « Qui donc a htisé.· cette vitre? » crions-nous avec ' colère. Le coupable, étant ~f:fi.-ay é ,.· l:épondra :. « ,Ce 'n 'est pas moi ». L 'enfant que l'on traite ~-l.Vë'ê ~· dbù~eur. 'd evient sincere, luais terrifié pal' nos sévérités , il cherèhe un refuge dans le ' mensonge. > ' '.: Pt.ùs,>qùand 'lë "nlaître eS'C itdte, il ne juge plus sainement; ajfr'J'.si ;: :!··U' Ii.':V ·' a plus 'de "justice Ghez l'élève. « De fou· juge, brève s e~nénèê »'; nous dit un' proverbe; c 'est-'Ù-dire que les fous . sont pr<,?Il,l.pf.s.: ù . se décid~r; .ils jugent vite, nl'ên1e sans exaluiner et Ic1;tr sa-nètiQn, . c~t absolue, sans. ' condition, ni restriction. ICe que nous y c.r):Qns :'de dire pourrait~ ' appliquel"' à l'instÎtuteuT'. dans un n10IneJlt d emportenlent. : .;1··. .'· ·: C;, e.~t a-lQr~ . qu'il est po~"té ,~ . exagérer le Inal, ainsi il fausse ]a conscience de l'e.nfant. Ceci, l"éducateur' devrait toujo.u rsavoir deyà:n t les ' yeux: « Si tu veux qu'on t 'épargne, épargne aussi les a~Llti"e~', caT, ·nous dit l'Evangile, vous serez jug~ selon que vous a~rez .jugé les autTes·, et. on se servira envers vous de' la mê me' me.'s1.lre dont VOllS vous serez servis'. .» ,. . 'Enfin, le, r égent qui se met souvent en ., colère. donne le n;àuvais exemple ù: ses ' élèves et ceux-ci l'hniteront; ' car , tel maître. tel · e.nfant. . . , . ~.. COllluie· nÇlus voyons , l'instituteui' q'ni est colère ne réussira l)q,~ dans ;-Féducatiëni des enfants; et voil'Ù. aussi l'une des cap.ses qui .a en1.p'ê ché R01.lSSeau ·de 'r éussir dans l'·éducation. .';;: Dono, · fI~ois · causes ont ùtit 'q ue' Jean-Jacques ·tRousse:ül Ji 'a pas rêuS'si .:auprès 'des ëlèvès ': ' -le :·sentinl-ent, · le raisonnel'rlent et la colère . . 'Son « E1uile » , Ioin de s'accorder a \Tec le christianisnle, n'est pas Hl!ême propre 'à former ' des citoyens ni ·des hommes; . ln.stitutel..u·s valaisans, 11e soyez "pas .d es an1.is de IR ousseàti; a la' ha.se de votre prograliuTù~, mettez-y la r.eligion catholique; passez vDtre · vIe à : faire du bien .s ur la terre et un jour vpus ~urez le bonheur d'entendre ces douces et aiinables pt.toles· : ' ;( Vehèz r .s·e.rvitetn~ ho:n ·.ef. fidèle, .·:pos'séder ·Ie royaull'ie des 'CÏere~,. ». ' ; ~/r.,p. o ••
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'Au secours des faibles
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A la call1pagne, tous travaillent ù. partir de 10 oud 8 an, . ])ourquoi laisse.r chôn1E:r des bras disponibles, des .iambl's alertes .? Le travail n'est-il pàs un excellent préservati'f ?
Hien de plus raisonnable et de plus ' sain tant que l'effort dernulldt> Il 'excède pas les capacités physiques, Les pai:-ents . raiso~l l~ables s~vent concilier le régüne du travail avec les luénagements dus au Jeune âge. En est-il de 111'êu1e du régime des boissons? Quand la hoi.~ :Ieille ou le tonnelet fait la tournée, l'enfant boit, quelquefois · ù. JOll~ t~"ait. .N.e l'a-t-il pas m'ér~t /' ? A travail égal, salaire éga,l... ()'l) v('u t Slll1phflCr les choses, traIt~r les jeunes .comme les vieux. sallS ~()ngeT aux. conséquences. ' Quelles conséquences! Tant de parents semblent si obstinèment courbés vers le sol qu'ils sont insensibles aux plaintes l1ltlet tes et aux reproches inarticul és qu'ils pourraient lire dans Ips V(~llX dl' Jeurs enfants. . . .~ Le jeune travailleur qui ne rate pas son tour quand la h·~l.'l. l.ei Ue passe de bouche en bouche, absorbe une quantit(' de ~i'n ·coilsid '.l'ahle, quelquefois de quoi nuire ù un adulte. C'est avcc Hile t énacité superstitieuse qu'on croit que la gorgée de vin va l"cd onner de !a vigueur p.ux j~ulles membres fatigués. Est-ce' que Jf'S coups de touet entrent dans ·le régime alimentaire d'un mulet ? .le Ile ]Jarle pas des cas nullement rares où des grands trouyent dtl .plaisir en saoùlant les jeunes. . Ajoutez :ù l'excitation de ces rasades répétées la faÙgue \ .>.1 .souvent encore un e chaleur accablante:. vous pouvez deviner l'cffpj de c,es cau~es sur l'orgallisllll?: ' en formatiqn, .agissant depuis J'àg<' de 10 ans Jusqu 'au moment de la crise juvénile aveé une int('iïsitt~ -croissante. Le Dr Ming, de Sarnen, en se basant sur ses observations faÜl'~ ·c.~ans une popul~Hon c~mpagnarde, résume son avis sur cette q~les .1'101.1 comme suIt:. « L alcool ralen tit le développement physiqm.' d Intellectuel, fatigue l'enfant, le rend irréfléchi et inaltC'ntiJ, . fa vorise l'insubordination et mine la moralité. » Aujourd'hui, les hygiénistes sont .unanünes ù exclure les boilSsons alcooliques du régime des jeunes, -L'Académie dt: 'Yléd 'cine. POll!"lunt bien timorée en présence de sa majesté' l'alcool apr(\s .n VO.l!· quelque peu détaillé les méfait·s de ces boissons dans un organisme inacl1evé, conc1~lt 'par ces mots: (, En somme, l'alcool l'si profondément nuisil)le ·ù l'enfalll , et il est hautement désirable . q;lïI puis~ êl"re procrit complètement du régime de t<)L~t être entre z,('r0 et seIze ans. » . :\;lgr Egger, évêq'ue dt' Sl~Gall, déplorait amèrén1t'nt le IHÎsst'L'aller coupabJ<:> d('~ parents quiintoxiquu,it.'l1t I('UI" ·prog~nÙur~'.
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II n 'y a qu'à regarder autour de soi pour voir clair: il existe chez nous des villages où la jeunesse souffre Inanifestement d'une déchéance physique et d'une déchéance luorale encore plus prononcée parce que ces habitudes r·épréhensibles sont poussées j~s qu'là des excès vraÏInent déraisonnables et d 'autant plus funestes que l'hél~édité alcoolique y prédisl)Ose. Si la discrétion fait taire les n0111S, 'c haque éducateur peut trouver des cas typiques ·dans sa sphère ~' action. Je n 'ai ' pas l'intention -de rechercher jusqu'à quel point ces faits alarmants· sont dus ù l'habitude inv,étér'é e, au préjugé, ù. lignorà.n ce ou à la négligence. ,Ces diff.érentes causes sont le plus souvent complices. . Les effets funestes sont Là. ·Conlnlent J reluédier ? Nous , édu cateurs , pouvons contribuer pour notre part à la guérison d es plaies alcooliques dont notre travail scolaire souffre d 'ailleurs profondémet. COlnUlent cela? Chaque hOHlln e de volonté trouvera aisénlent la voie. Voici quelques suggestions : '1. Pai'lel: aux enfants plus souvent de la conservation des forces que le bon Dieu a réparties à chacun ; luontrer COlnnlent ces ·donsde la Providence sont gas-pillés par l'alcool? ,E xenlples ; tirés de -l'histoire sainte : S31nuel, .Daniel et ses cOlnpagnons, StJ ean Baptiste enfant, le festin de Balthasar, etc ... \, .' 2: Détruire le préjugé de l'alcool-aliment. T émoignage d 'h01nm'e s ' illustres , de sportifs , d'athlètes. '. :3 .' 'Montrer aux enfants la beauté du r enoncenlent : Nicolas de Flüe enfant. 4. Profiter de ses r elations avec les parents pour insinuer l'idée de remplacer le vin par autre ,c hose : fruits lait, café au lait ·(peu de café) , jus d e fruits, eau pure et fraîch e ... , .\ '&.- .Eliminer les boissons alcooliques dans les f'ê tes 'et les proln enades scolaires. . Un curé qui avait gagné la plupart de ses paroissiens \ l l'·éducation àbstinente des enfants a pu constater une anl·é lioration très sensible dans le travail scolaire contrôlé dans l'exalnen de fin. d 'année. . Lorsqu'au inilieu du 19n1e siècle, le lllercantilisme d'indush'iels anglais exploitait des enfants -de 10 et d e 8 ans dans u u travail.insalubre , et excessif; un cri d'indignation d'aulis de la jeunesse s 'est élev,é et a retenti jusqu'à la cessation de ces a:bus inhmTIaÎns. Une élnotion senlblable doit relnuer le cœUI de tout éducateur valaisan à la. vue de nonlbreux .enfants cIe chez nous livrés en quelque sorte inconsciemlnent à la tyrannie d'habitudes alcooli ~ qu-es abrutissantes·. , ICette calupagne cI.:assainisseulent, ce secours aux faibles. r entre .uans notre. rôle d'éducateurs . G. C . 0,'
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française
Ce qu'on peut apprendre entre 4 et 5 ans.
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On peut àpprendre des pliages avec du papier nlince, de l'é toffe. Cet exercice est plus délicat qu 'il n e le selnble d 'abord. La m atière que les petits doigts Ina-niel1t, le papier mince, se déchire facilement et les plis ne s'effacent pas. Il faut de la précision dansles lnouvements pour obtenir des plis en ligne droite, des divisions bien exactes. Aussi il faut procéder par ,é tapes, lentement, sans prétendre obtenir de rapides progrès , et surtout sans se substituer ~ux enfants en pliant soi-m'ê me . Nous pouvons utiliser un lnatériel d 'occasion avec du papier de rebut, des lnorceaux de journal taillés en carrés, rectangles ou lTiangles. ,M ais les enfants sont plus flaUés et apportent plus d'attention oà leur p etite besogne quand on leur donne comme matériel de jolis carrés de papier bien propres, gaiement colorés. IPréf.érons le carré de 10 cm. de côté, c'est une dimension ù mettre « dans l'œil des enfants » longtelnp ~ avant qu 'on puisse leur parler de centimètres de longueur ou de décimètres -carrés Plus tard ils la , veconnaîtront avec plaisir. Nous aVOllS déjà fait la même remarque sur l'enregistreulent .inconscient des données métriques à propos de la « toür rose » du système IM ontessori. 1. ICe petit carré est un 1110uchoir blanc, ros e, bleu; plions le m oucboir en deux, puis encore en deux ; faisons de petits tas de m ou:choirs connne pour les ranger, en mettant toujours les plis ouverts du ln'êule côté, le pli ferm é au-dessus des autres plis fermés. Qui sait plier un lnouchoir ? ranger des Inouchoirs ? 2. 'Ce petit carré va faire un fichu. PI.i ons-le -en diagonale pour :itvoir le fichu doublé à 3 pointes. -Rangeons les petits fichus pliés en superposailt le pli -double et les angles droits bien exactement. 3. Avec un petit carré de papier un peu plus fort, faisons un toit là deux pentes }Jar un pli au milieu. Rangeons les petits toits là la file >puis côte là côte : cela fait comlne les toits de l'usin-e. . 4. Les nlêlnes carrés vont faire chacun 2 plus petits toits., . ~que lTIoitié étant pliée en deux, sans déchirer. Nous rangerons l~s deux toits en file , puis à côté les uns des autres, puis les uns .ans les autTes , se recouvrant. COURS PREPARATOIRE Exercices d'obs.ervation et de langage sur des objets usuels.
Un hachoir sinlple à deux poignées - 'une petite 'lnachine de cuisine à hacher la 'viande. 1. Questions sur l'instrunlent le plus simple 'à rapprocher de kt hache. - La fornle spéciale; faire décrire dé visu. la manière .Jont la manlal1 hache la viande ou le persil dans sa..cllisine .sl~r la pl;;lI~ch e à hacl).er. Dessiner le hachoir. .
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2. Questions SlJl' le hachoir ù ' vis. COluparaison avec le travail du moulin à café. La vis est un couteau bien affilé dont.la Janle est tournante; la viande coupée en petits lnorceaux passe dans les trous, celle' qui n'est pas ass ez coupée reste du côté de la vis qui va encore la trancher. 3. Que fait-on -de la viande haché; 'Ù la cuisine? chez le charcutier? ,Comment fait-on les saucisses ù la campagne, . chez le charcutier?
.:. ': : ,b) Les a,cliectij's. - U.n I1wndiant clégLleTii~lé, édopé. Un aspect 11lISel'able, pztogable, lamentable; une figure amaigrie, décharnée; un regard triste) 11l0rne, des yeux lal'llloycmts; des gens él11l.ZS ou indiffhents. ' c) Les verbes. - Le lnendiant parcourt les rues, stationne) s' q.ccr6upit; il inte1'l'oge du regard, tend la lnain, étale ses plaies , ieçoit l'obole des passants ?u essuie leurs refus.
Cours élémentaire
ORTHOGRAPE. ' Dictée. '- La misère.
LECTURE: Les pauvres gens. L'hiver est dur . aml .pauvres gens.
ù l'école parce qu'elle n 'a pas de souliers. Autrefois, sa 111ère, la
Pendant un grand hiver , un ouvrier vint sonner ·à 'notre porte : « Jc n 'ai pas de pain 'pour la fenlln e et les enfants; voulez-vous lne donner un peu de travail'? » J 'offris une pièce de monnaie: « Non" ll1erci ... j'aime luieux un peu de travail. :./ Une idée lne vint: « E ntrez et déblayez la neige de cette allée. Travaillez une hClire et vous aurez 'cinquanle centimes. Voici, en attendant, un verre de vin pour vous donner du cœur ù l'ouvrage. \) E n l1.lOins d'une h eure, l'allée était propre et nette. Il reçut alors ses cinquante CClltirnes, un morceau d e pain et un lnorceau de b œuf: « iM angez )\. lui dis-j e. Si vous lue 'p ermettez de n e pas nlanger Ina viande, .le l'elnporterai pour 111a petite fanlille. /) Vous pensez si j'accordai ~a permission et si j'ajoutai un autre 1110rCeau de viande! Tl partit 'en me r elnerciant dign emC'nt, comme brave 'h omJne .qu'il ,N.~i,t. D'après H. Gl'éville. (1
un
EXERCICE DE LANGAGE.
Qui vient sonner 'Ù la porte? Que dit ' l'ouvrier? Que demande-t-il ? 'Pourquoi ppéféTait-il travail1er plutôt que d e recevoir tine aumône? Quel travail lui fait-on fairE"? Donnerait-on 'main 1enant cinquante centimes pour un E' h eure de tTavaÏl ? Que reçoi'l encore l'ouvrier ? 'Connaissez-vous d e pauvres gens'? Comment sont-ils habill&s '? Avez-vous déjà p énétré dans un intérieur de pauvTcs gens ? Qu'avez-vous rcmarqué? (:es gens sont-ils ù plaindre ? Devo.n snous seulement les plaindre? Que faut-il encore faire ? En venant en classe vous avez rencontré ün pauvre mendiant. comment était-il habillé '? Que disait-i.l aux passants ? Lui a VE'Z':ou . fait l'aumône? VOCABULAIRE.
(1) L es noms. -
Le pauvre, hndigcnt , le mendian-l, le vagabond , le gueux, le vagabond. IL e chemineau - la sébile, Il" cani.ch.p, la besace, le bissac. La charité, ,l'aumône, le SPCOllrS, l'assistance, la · pitil\ Les gu<:nilles, ]<:s · haillons. les ]oqtws.
rCette petite ·fille n 'a .laInais ·eu de jouets; Elle n e p eut pas aIle}' lnenait au soleil, nlais cela est loin . Il a fallu déménager ... Toujours elle a eu faim. Tout le nlonde a donc faÎlu ? ,Elle a 'poudant .t.~ché de s'habituer I~\ cela, et elle n'a pas .pu. . . Qeustions : ~ 1. Relevez les termes qui 11lontrent la n1Ïsère .de · cette petite fille (elle n 'a jamais eu de jouets, elle n 'a pas de .' souliers., toujours elle a eu fainl). - 2. Souligner. les pronOlns du iex:tc. <: - v3~ 'Conjuguer il toutes les personnes: Je ne peux ou ne pUIS aller à l' école parce qu e je suis maladë, ' tu ne peux ... . Les enfants mendiants.
Il fàllut prendre le bissac, et Inendier. Il faisait se~ tou~'rlées ;eil compag11i,e de plusieUl's autres petits du village. Pieds nus" le ventre vide, ils s'en allaient, dès le nlatin, par les ' sentiers ql!-i Cql).duisent d 'une Jenne. à l'autre. Quand per's onne ne les avait ënt.endus ar'r iver , ils toussaient tÏ1niden1ent.. . et :chantonnaient d 'une voix traînante : « ,Charité, charité, s',i l vous plaît. ), Questions . - Souligner le pr0110m relatif contenu dans la dictée. - 2. Expl.i quer : le bissac) chcmtonner) voix traînante.. :3 : Pourqltoi ces enfants, toussaient-ils tin1ide111ent? Un vagabond.
Il .selnblait las ,' harassé, fourbu. ILa bretelle de son havresac Iîü sciait les 'é paules, et, par les tr~us de ses grosses chaussures à , do.u s , ses 'orteils passaient, saignants. Vainement il ' avait fI~ app é à "porte des chaunlièTes où" s'allUInaient les grands Jeux du soir. Vainelnent 'il avait baissé la voix pour demander hUlnblenlent {m '1.TIcïrc'eau de ljain et une place rà l'étable chaude: lès paysans avaient secoué la tête' en guise de refus. Moselly ;. . Questions . - 1. Expliquer harassé, foul'bu ) ses orteil~. ~ 2. Raisonner . l'orthographe de s'allumaient. - 3. Faire entrer les homonylues d e pain dans de petites .i)hTases. ,.' REDACTION.
~p: ,v,enant -à .1' ~c9Ie, YOus rencontrez un n1~ndiallt:' D'é crivez-le. . ,;.,.,tid,ii. - j~, 'E.ntr.é,~.\e!l.}11~.tière. '2C ",'Pi~rtrait du, m~l~diant. ~ 3. La plti,é d es passants. ~L WIon ·obol.<=:~. ,.~: ' IR~f1~:x,:iàris. , . . . ' ... . :.
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~.
. DéveloJ.l]!.eD.lent. 1. Hier, en venant de l'école, je fus attir{' par la cOlnplainte .lnélancolique d'un gra'n d vieillard. . 2: Je In'approche : ' C'est un pauvre vj'e ux mendiant qui implOl;e la pitié des passants. Sa figure, aux traits fatigü,és, est encad:n~e d'une grande barbf~ blan-che en broussaille; des cheveux. épars 'encore ' plus blancs que sa · barbe descendent sur ses · joues creuses. Il porte un ample manteau râpé et dé·chiré; il esl chaussé de grus brodequins aux talons éculés. ,
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C
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ORTHOGRAPE. Une petite fille malheureuse,
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S~s
yeux petits et rougis par le froid, disparaissant presque ~ S~HlS dès sourcils touffus, cherchent ù deviner un geste de pitié pal'Cl par-là . :1. Sa chanson terminée, il offre aux l)aSsallts, pour quelquct-i sou~ , des allumettes el des lacets, qu'il porte dans une hoîte ouverte; sa lnain gau-che, aux -doigts lOll/,:Ys et crochus tient un chapeau sans co.uleur dans lequel les gens charitablescléposent le·u r obole. De tenlps en temps, ses lèvres illarinottent d 'une voix cass(c et chevrotante ces paroles de nüsère: (, Ayez pHilo d'un pauvre l11alheureux, s'il vous plaît. » 4. Triste s·p ectac1e, bien propre, en effel, ,;.1 Bmouvoü: les' cœur," l~s plus insensibles. Pris de compassion, je jetai les dix cell times de mon petit pain dans ]e -chapeau du vieillard. Celui-ci ',dit merci en· ajoutant: «( Que Dieu te le 'rende, ilIon enfalÙ. ) , Faisons Faulnôlle aux nullheureux, aux pauvres, nIais surtoul , ux vieillards et aux in firmes qui ne sont 'Plus en état de subvenir . ùleurs hesoiùs.
Cours moyen et supérieur \ Misère et miséreux. VOCABULAIRE.
a) Les noms. - La pauvreté, le pauvre; · l'îndigence, l'indigent; la Inendicité, le mendiant; le vagabondage, le vagabond, 1(' cheliünèau, le nomade, les camps..:volants; la misère un miséreux, un gueux . - tL,es haillons, les loques. - L'aum(me, la charité, LI besace du pauvre, la sébile du mendiant. , b) Les adjectifs. - Un · pauvre lwnteux) un mendiant prole,'; , ,sionnel, un habit loql1:eteux) ,un vêtement. sordid t' (d'une saleté' }'(> ' poussahte), une attitude lnllnble ) un regard sl.lpp!irmt) un cDrp,s u.sé) .miné, décrépit . . , c) I:es verbes. - Mel~dier . .implorer supplier:, essuyer un refus. deguerpu, aller clopin-~lopant, être sans feu ni lieu , dormit· ù ]a belle -étoile, loger là l'auhe~'ge du bon Dieu. ' . d) E:r.pressions. Un pauvre diable Ull pauvre ht.~re. Ull pauvre d'esprit,. 'pauvre comme Job. . . , e) :~ouerbes. - Pallv.l'elé , 1) 'est pas vice, La façoù de dOnlil..er nult. l1ueux qU{> ce qu.'on donne. . . , ,
., ,Cosette saisit l'anse ù deux lnains. tElle eut de la peine ù soulever le seau. Elle fit une dizaine de pas ... Elle Inarchait penchée en avant, la tête baissée comBle une vieille; le poids du seau raidis'sail. ses bras illari gres, l'anse de fer achevait d'engourdir et de .geler .'ies petites Inains InouiUées. · De tenlps en temps, elle -était forc(~e de s'arrêter, et, chaque fois qu'eUe s'afll~êtait, l'eau froide qui d-l~hordait du seau tombai1 sur ses jambes TIues. .. ," . Q.a est!ons. - 1. Relever les expressions qui indique.nt COUlbiôn la peLitp. fille souffrait (elle eut de la peine :fi soulever le seau; COUUlle une vieille; raidissait ses bras maigres; engourdir et geler; l'(' au froide sur les jambes nuçs). ' Fain~ entrer les hOlllonyn1l'S de serw et de pair/Ji dans dè pe'ti h.:s p]u'asps. Conjuguer s'arrêter au passô cOluposé. L'orpheline sous la neige1
donnait encore. Il neigeait. Seule, une fillette de neuf ,n llS, r(ifugié(~ sous le porche de l'église, y avait passé .}a nuit il gre lotte!'. Elle était vêtue de loques) les pieds 'nus dans de gros souliers d'homulC . . Rien ne la ,protégeait plus contre.la neige; Le '.'long d cs façades endonnies, une persienne qui se rabattit lui fH l('ver ,It',s yeux. :C'était au premier étage de la 'm aison qui touch~it hl r.~d hédralc. Un homme se pencha, voyant remuer l'enfari·f..: ,'-.e tourna, il ('ui. un geste, sa femme apparut.. Tous deux, èôte :il 0') te , ma1gn~ la gelée terrible, ne bougeaient plus , ne la quittaient .plus du r~gard, l'air profondément triste. Questions. - 1. Expliquer: ·La rue dormait ene,on" }e porcht, dz' l'église; eUe était vêtue de loques. - 2. Souligner les mots indéfinis ôu texte . .- :1. Devinez ce ' qui est arrivé après.la d;é:colJ.,- ~ v{'rle de l'enfa.nt. (Sans doute, la petite fille a {~té amenée au chaitd. ha,hilh~e et fp.confortée.) La
HW
n
Riches et pauvres.
. ;\les l'nrants : s'il y a des riches qui ne songent jamais ù la mis.è n'd.es -pauvl',es, ils sont hiC"l1 coupablt·s e1: bien rnalhE>ureux, 'C Rl' lh manquent. ù leur devoir. . ' . ~'il Y a des pauvres qui font reh)mber sur tOLlS les riches Je lorL dl~ quelques-uns, ils SO)lt également bien coupables e~ bien malheur-eux, car ils manquent aussi 'à h'ur de'v oir, puisqu'ils sont injustes. . 11 fallt plaindre les uns et les alll]'e~; il faut· tâcher cl ~veill('r c.hez les riches égoïstes le souvenir de ]l'urs frères ma}heu~eü~; il ' 'Htul s'effotcer d'apaiser chez les pauvl'{'s h' sentirnent Ïllfush' 'dr' l't~'u\.. it' ou de la hai.ne. ' .
-
(}a'estl(nis. ' - 1." Soulignel; lés pronoms ii1définls du texte. 2. "Analyser gra'mll1aticalell1ent : Ils 111cmquent à leur devoir. ' -
3. En quoi les riches et les pauvres peuvent-ils 'é galeluent 111anquer ft
leurs devoirs les uns envers les autres. COMPOSITON FRANÇAISE. Sujet.
, , 1. Un vieùx luendiant aveugle, condùit par un clüen, traverse l,a.::r,lle 9Pi èon~uit ,ù récole. Déc,rivez l'honln1.e et l'aniInal. , ,· PlaH. ,~' l. : Entrée e'n ,.. ll1atière. ' 2. DesC1:iption dé l'aveugle. :1.)' La personne, b) les habits; - 3. Le chien, sa taille, son pelage; son :air., -;-- 4. 'Les attitudes · du vieillal):d. a) Arrêt. b) 111arche pé: nj]jl(',!; c-' 5,. Les passants. ~ Réflexions.
2., PClI:.zvre.-ll1ère ! Pauvres ent'cmi'S ! ' Une :ùlendiante en haillons. Deux petits, à peine vêtus , les nlCll1hres bleuis par le froid. - Décrivez-les. Ce qu'ils font. L 'aUi-' tude des passants. Sujet lraité.
Une de vos amies vous den1ande conunent vous comprenez la charité. Répondez-lui par ~ lettre : ,'." ::: ':' Plo.h, 'En~rée en 111atière. lèOinn1ent peut-on être charit~ble ? Exelnplcs.' Faul-ilêtre. riche pour être charitable? ' Conclusion et fOi'111u]e finale,. --'-0
t , ... <. •• •
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~ülchère Amie . , Tu Ille ' delnandes dans ta dernière leUre COll1nlent 'Je conipreùds la' chadté. Je v'àis essayer de n1.'expliquer, lnais tu seras indulgelite i)OlU: nlon style' et surtout pour ihes idées, , Pour 11lOi, ,êtr('!' ~hai~ita~)le, c'est donn~r son cœ'u r. Je sais qu'en général, on c'omlù:end là charité comme 'une alunône, IC'est une petite son1Ïne ,qu'on dorin~ ayx" malheureux" à ceux qu'on sait être 'dans le besoi'D.-Alors on· leur ouvre 'sa bourse, et on croit avoj.r fait son devoir , ,plus que son devoir. Je ne crois pas, pOUir lna." pftrt, que cela suffise. Je pense qu'on ,peq.t.,êtn:Lçhal~ita1;>l~,.,d~)11.jJ1€ f~çql1s, La çhari~é, )n 'a:-t-on expliqué à "l' aC91,e;, dérive dir~ct~lll.ent d~ l'~m~:H:lr qu'on p.Qrtè ,là autrui. On est donc chapitable quand on peut l)rouver 2et .~un6ur · du J}rocrhain, et dès,: lors , il ,y , a Inille m,oyens ,à choisü:.' 'E t sans être r iche, on . petit ê~re ,c haritable., ' Tu r.encontres tlne pauvre vieille infinne qui peut ù peine nlarcher par suite de douleurs, tu lui offres ton bras, tu es cliaritaI:>le. T~ as une voisine II).~lade, il n'Yl)erSOnne pourr la soigp,er, po~r }lU dorüi.er ses potions, pour lui teni~ çorp.pagnie; tu te cha~~ges de tout~'s~" ces" bes~gll:es, et ·: tu ,'y..: 'ajoutes.· la' bon11e. ~l,Ulneur et lê 'sotu'ire, tu 'fais la èharité. " , "' .:".' . .' r.
•
•
~
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.
5)1 -
TJe petit de la InaisOlI d'en fact~ , a des parenls qui ne sont pa:-. riches. Il a hesoin de bons tricots pour l'hiver , de solides chaussettes de laine; tu te niets il l'ouvrage, tu tricotes lna tin et soir 0l. ,un heau jour tu offres ton travail à la pel'ite fmnille , tH es encon' charitable. 011 p eut encore ,ê tre charitable quand ou passe facilemeat sur les Lravers , sur les défauts des autres , et qu ' OIl ne s'en llloque pas , Tu vois, ma chère alnie , combien d 'occasions se 'p résentenl d'être charitables. J'ajoute, pour terlniner , qu'il ne faut conipier sur la reconnaissance. Il faut faire le bien par devoir. D'ailleurs.. la plus douce récompense est' toujours acquise par la satisfaction intime qu'on ressent quand on a été bon. ' VoilA hien des phrases; excuse-moi d 'avoir été peut-êlrC' un un pl'l! lroj) longue. ,Crois loujours à J'amitié profonde de TOIl amie. X.
L'enseign ement du calcul L'INTÉRÊT SIMPLE. - JD.a.nt; !,a, ,pl Lùpart. cles manuc>J.s, 'h :\ le-çOll ll ' ill'i. érèt. s i'mple suit. immédiatement ,cene SUl' l'I règ-le de ,t.rois f'1 ,d.·a.p)'l~IS ,l'ordre ,s uivant: recher,che de .J'intérêt, {~U laux,du .capita], dt] temps. L'étudc d,es deux prcmicrs points: intérêt. et. .taux, se fait san.cl.itlï eull é ; ,l es erreurs commencent, .à. IPI'OPOS du ,c.apitaJ et {lu temp~ , il'é-l èvc -ouhHant d'.a,pp :i,quer la règle de troit; jnverse, Et. il y a d'aut.rr ~ inconvénients: per,t,e de temps, g:as'p Ulage dE! .pa,p i er; ce qui ;<1üh è v+, dC' jUt;WiCL' ,l ',ump)ol cl'une méthode plus pI\éI.Hque: ceJlp du diviseur fix e que' tous l es maUl'es connai~sent. c1 .q ll'eIlTIp].oiEmt, to utes l(~ ~ banques. V.oici c.ü mm ent. n ou s pro cé don s en :) e e l (jE' ;fl. nné e ~ prima ires . QUHfNl les é :èves Ollt constilté, aprèS' J'an:arly,s 'e de plus i eur'i?- exerll plc'.s, q1H~ ,toujours lînlérèt (l'un crupita;l sc ,pi'ésent,c' HOU,'; cette f.orIn e : tiJU~ X capital X nombre ,d q j'OU1'S 100 X 360' il l jpUJ' ('s{, fadle, ,pal.' simplific,a 'tion, cL'arriv,cL' ,à ,cc(.le forlYlult ' : celltièm0 '(\U ca,piLal X nombre de jour'!" S UI'
rliviseur fix'f::' T.Cl.iH()Il~ l' l,mcuqueL' :que CP divi,s cuJ' fixe (':st, lmLjour~ oj)Lenli p~U'~<-1
division 'd ,p :3GO pal' !Ie taux. Il ('st fixe, NU jl e~j, j,nv,Hriable pOU.l~ LI,n tnux donné, ~ous .yCL' OII~ ensuite 1J'ouvl'l' les pl'indpClux diviseurs fixes: 12.(1 rJoul' le {aux (l e :3 %; 90 pOUl' Ile taux >c1,e 4 %; RO pOlll' 1,:) %; 7'( .p01.l1' ,- %, e t t. , et.c.
~ \.
Recherche de l'intérêt. -
J'Ilion fl'ancs, plac& :à 4, % rpenda.n.L =
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fr .
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esL l'ïnléJ'èt
jours '?
(l'un ,CRIJital clr
-
B. Recherche du taux. -
92-
-
A Iq uel taux ,f aut-il .placer un ca.pital (l e
Sciences
5600 ·f:r ancs pour obtenir 28' f,r ,a.nc-s d'intérêt ·au .b out de 45 jours?
Le chat, un carnivore
-Réponse: Je suppoS'e un taux de 1 %. :S6 X ~5 L 'intérêt = - - -- = 7. francS'. 360 le. Recherche du capital. - Qùel ,ca,p itaJ lÎlaut-.i1 'p lacer à 40 % pour obtenÎl' ,28 1rancs d'i'il1tér,êt au bout.de 45 jours? R~ponse : J.e ,<mp.p os'e un c.alp ital de 1 fr,aJnc. 0,01 X ,4b Son intérêt = - -- - - = 0,005.
. 90
1,1 y 'a ura autant de foils 1 franc de capital que con tenus en 28 fr.ancs. 5600 ,f rancs.
°
Matériel: Un chat yivant; un crâne de 'ChaL Gravure: Squel'eUe du chat. Croquis: Dentition; Inécanisme des griffes.
fI'. 0,005 sont
D. Recherche du temps. - Fend,anL co.mbi.en de temps fa'u t-il ,p lacer. 5600 fr,3Jncs .p our obtenir ,~8 francs d'intél'.êt si ,l e ,taux) est 4 % ? Héponse: Je suppose un jour de :p:l,a,ce'm ent. L'intérêt Donc ' il y -a. u:m autant de j'ours que
= - --- = 56
36
90
9:0-
= ___ = _
.francs 180nt contenus en 90
28 X 90
2, Îl'ancs .
56
56 X 1
4:5 jours.
E. Capital et intérêt réunis. - QueJ. est 1e capit3Jl ,qui , pra.cé à 4 %, est devenu 5928 f,rancS' au bout de 45 '.Î'ours? Je su.ppose 1 fI'. de c.apital. 0,01 X 45 Son intérêt = - ---- = 0,005. 90 ICe .capital de 1 Jr: est donc devenus 1 Ü'. 005. Il y aur·a ,auta.nt d e fois 1 Ü. de ,c.apita.l que 1 fI' . 005 ,s ont 'contenus en 5628 1'1'. 5600 franc,,:>. Remarques. - 1. Le temps doit iOUJj,ours être indtqué en jours et 1 s quart'r ,e d.ernie-rs 'prohlèmes se rés·olv·ent 'p ar une simple divisioR (co.mparHison de J'intérêt obtenu Ip ar supposition avec ;l 'intérê,t donné). 2. Certains taux n',ont .pas un divi.seur fixe en.tier, ,m ais ils 's 'ont irarement employ'és et · on peut .les décomposer, en F,arties aliquotes. Ainsi, si ,l,e taux est 5,5 %, nou~ ,cherchons l'.intérêt 'à 5 % ,et mous y a,joutons ,l e· dix.ième. Aut'r,e exe.mple : 3,75 % = 2 % + 1 % + 0,50 % + 0,25 %. 3. La même méthode ,peut ,être :appliquée 'aux .pI'.oblèmes d'escümpte ,en dehoT,s (et ,m ême en dedans, à ,1'éco.J.e moyenne) . 4. Qu'on n' olY,iecte IP as ,qu'eMe est tl~Û'p difiÜcile. ,Nous j'employons -de'puis 10 ans ,a.vec des ,éJève6 de 6e 81t même de 5e année; ,eMe plaît a.ux enf,3Jnts et sim;pJifie Jeur tâche, lorsque dans J.es .problèmes ,va fluestion d'illltél~êt se trouve combinée à d"autres notions: surfaces, yolumes, .m onna.i,es, ek.. F'. T.
93-
. :' ,
1. Le chat) un vertébré mauzmifère. - a ) Gravure . COlnm.e' dans le corps humain, un squelette osseux, qui soutient le corps. ct protèD'e les fragiles organes interieurs, Sa partie essentielle: lCl colon~e vertébrale) composée de vertèbres un peu Il10biles entre' C)lles; pourquoi? NOlnmer sur la gravur·e les parties du squelet!e; les c0111parer aux parties correspondantes du squelette humaIn. Le chat est · un vertébré. b) Un mammifère: le mot signifie: qui porte des 111anlelles.Vous savez que la chatte Illet au 'Inonde de 3 à 6 chats, qui nais~ sent vivants et restent quelques senlaines dans un nid sur le foin, "Quand elle a des petits, une partie de sa nourriture, au lieu de . devenir du sang, se transforme en lait dans son corps. ;Les petits le sucenJ aux 111amelles -de la nlère. - Ii y a encore d'autres signes auxquels on reconnaît les Hlanlmifères; ce sont leurs caractères: Respiration pulnlonaire; corps couvert de poils; les petits naissent vivants et sont nourris du lait que fournissent les Il1amelles de la nlère. Il. Le chat, un carnivore. - Il chasse les souris et les rats. Faire décrire une chasse, IL e chat dOlllestique :l pris l'habitude cl manger aussi des légunles,. du lait; nlais sa nourriture pré{érée" . .aturelle, est la chair d 'aninlaux vivants: souris, oiseaux, gre- ' Nouilles, insectes. l. COlnment il découvre sa proie. - ,Les sentinelles du chat sont (ileux organes des sens : ' . a) L'ouïe très fine. - Oreilles larges , droites , nlobilcs . b) La vue. Observer la pupille en pleine lunliè~'e et au c.r épuscule. Refaire l'expérience montrant q.ue la pllpl~le hUlll~unc s'adapte au degré de IUlllièn;, IHais, en b~en plus f~l,ble mes~~rc. Conclure: l'œil du chat est très sensihle bIen adapte Cl la IUlTIIere faible; il voit encore distinctement dans la delni-obscurité. 2. Commen.t il saisit sa proie. - a) Il lllarche sur la pointe .:es doigts [oTavure du squelette) . Les griffes sont retirées dans .es D'ai~es q~i fonnent des chaussons, d'où l'expression faü'e patte de. v~ioul's. - Faire voir sur un croquis le mécanisme, par deux muscles antagonistes, du InOUVeInent des griffes. ,M arche silen.euse; les griffes restent pointues et tranchantes. b) ,Le chat fait des bonds de 2 à 3 mètres .. Corps flexible COlluue celui d'un serpent: ,P attes de derrière allongées (voir le squelette; comparer à la grenouille); en se tendant, elles donnent , , au corps un 'élan vigoureux. ~ Le chat peut t0111b~r d~ ll:aut Sflns , se démettre ou se fracturer l'épauJe. Gravure: les claVIcules Inan-
!
-
fH-
. quent; l'épaule cède' elle ('st souple. Le chat qui tombe , de la fenêtre du deuxième 'é tage! c) Les griffes :)ol'tie:i saisissent ct retiennent la proie. :t COlll111ent il lue et dévore S(l proie. '- La dentition étant le caractère "ssentiel des canlivores, l'examiner avec soin, la COI1l parpr IÙ la nôtre, en dessiner les détails. a} Inèisives petites ; ne servent guère qu'à ronger les os. b} Canines. Des crocs forts et pointus cornIne des poignard. de houcher; elles tuent l'animal. c) IlloÎai'l'l?s: munies de pointes, aiguës et tranchantes, surtout la dernière, la dent carnassière. Les n10Iaires supérieures glissClil exlprieurernent le long des molaires inférieures . Le tout fornl(\ des cise((ux:. dentelé:)) qui clécoupt'nt, arrachent, broient. OhSerVl'l' le chat qui hroie un os! CaJ'actère des carnivores: Se nourrissent de chair. Canines e!,l poignards. ,t\,'I olaires en ciseaux dentelés, Griffes, III. PUl'ticulol'ités dll ch({t. - Expliquez: Avoir des yeux de chaL. - Un chat retOlube' toujours sur ses pattes, ' - Orig:inàii;e des pays chauds, le chat (lime ln cJwleul'; Illon trez-le, - Il e,~L propre: montrez-le, - Jl est cruel: exenlple. - Il est lau:r; 1 avéivou ,'! renlarqué? Il n'est J)(IS fidèle; il s'attache 'ù la maison plus qlÙlu ,maître; j} reprend la vie sauvage lorsqu'on le néglige. r
.Botanique PRIMEVÈRE & ni\~' Je lU:)i ~', de !)l'US , J:l, ('.1.
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oillh c Llc,;;; p eu d e compngne: la p1'8cècl 2r.t. }'C[lUC01l.P b . !-l-uiVT'ül1f. S'~' ~OUVP.lI:lTIt cl e son nom de fB,mille', (l,Ile 'l'ins,cril a u frontispic (l clu PT'i,~l km])", ':\'C'~, t- c ~ pa ~' Ulle l'àison. de ,l'étudic]' cle -plus PJ'f\s ?
CP maît !-C' ~e 1l1·'OClll··~ )~U. .ct eu x DU t l'ois spécimens 3 {nHél'ell Ls p (;\;t", d(' déve~.Q,pp.:)1nenj, uu sfJèc-imcn avec 1:1. motte, enfin el es tiges f.lrurie.· pOlU quc ,eha!qu.e elpvp- DU g1'oupe rL' é:èvcs eI1uH une, Dan.'! llil .dia.logllt ' mMho Hque, il dirigera. ·l'obscl'VHtion attentivc {le son .pptit rnf>ll- le ;-:\011 rnontl'e1ui~mBmc , soit sur la fleur (J.e i éJèvr. (II ;sa leçon (La,près lf' c~an c- vas suivant: EpOqllC' .J l(1 l'élppéll"ilion (les feuill es, des fJ('Ul's: dUl'ée de la f:lonli ~· oJl. Habil ai, lieux l,)l' éfél'é~. Xom, -sigmficn.li,on, 110m yulg.aiL'c. H;~cine~: é.paisse,<ï, rnaLièl'p,s ,rle réserv(', floJ'i.l,bon préeo('e. F·euilletl: r'os.ett.e, ,bords (\ lu'oulé.-;, su l'i;1 ce o.nc1 ul-0c,- Cmlf::jst,a~lnw ;:;UI'
lu P];:Ill,te qu 'il
]JGU1T,l, dé\' ~~loJ),pcl'
F.len ['5 : Jang péti ole, calice cu coJ,lel'ette, corolle en ei1.tonnoil', : llé ohü'8<l' une fleur en .long pOUL' observer les étamines, ' ,l e pistiJl, examiner 1,a .i on.gueur ,de ·ceS' Ol'ganes d'ans ,différ·e·ntes f:eurs. Visite du papillon, ' clu f'aux~bourdon: du nectélr ,pour l'.insecte, transpor·t du 'p onen SUl' ,le -pisti.l ,pOUl' ~a fil eur. ' Usage en f.anülle : ·cont1·ü.l e vertige, .les maux cle poitrine, la goutte, fa migraine ... IDans .cette 'l eçon de choses, ,l e maître laissera aux élèves la SR.ti. hction ·de f.ournil' tous les J.'ens,eign mentS' possilh l,es, soit s'pontanémG11t, soit sous lI a direction suggestive des questions. M,ais au lieu d e ,':le ll ivrer à, des int'Ol'J.'og,atiQns in{rutC(teuses et paI~a.l y,g.anteS', il Jeul' com'muni.qt~er. a ' .les , cOl1.i1~ai.ss,ance ' 'que ,les jeunes esprits .n e p,el,lVent tirer d ·e leur propr,e fonds, pal' ex·enilp le l',a:da.pt.ation de ·l a .p la:nte là son' habitat, les causes de la florai,s on pl'ècoce, tla pollülh;ation p.al' It e:s inse ctes .Une ohserv.[\ ti.on ultérieure .permettra c1e pa 1'.1e:r ,cl u fl'1,tit ca.psu.J.aire, (t e la" primevère. II. ,L'étucle cLes ,plantes se r ecommande d 'eHe-mème là notre hienvci1] a:n'~e. ~ « Les étcii,l es s,onL ' Il es n ,eurs -du ·ciel.» A cette pensée ' comp.la.is.ante de l'astronome, ,le 'hotaniste répon ~ : « L'es Heurs ,gont Il es étai' es de 'l a terre. » L',ar.t po.p ulaire possède un tah].eau ·charmant : IDes en.fants cuei,uant des flelœ;:;au m~lieu cL'une ,prairie richement émaillé'e. IL dciste comme " ,u ne ,h armonie intime entre rl a coro.Ue fraîch e et le l'ogal'dingénu; de là .cette attirance de l'enfant vers ,l es neurs. Pour.quoi J'écolier cesser.ai·t-ill d'aimel' les h eautéS' de la nature' v~gétale l'épari'Clues -à profusion dev.a.nt nos yeux'? Le" rl.irecteul' d 'une prison américaine eut -l'idée de confi'er auxi clétenus -etes p,lantes' pour' ado~'ci]' ·ces cœur.-· ,enclm'cis; son attenie n'a pas é.té déçue. LPllus favol'isésque ce fonctiolinaire, nouS' avons là ' évei,uel\ mais ,g.Ul'tout ,à culti\'·Cl' la seilDibilité pour ce.' belles choses 1011t Ile 'p arfum ,embaume, dont les Ùg'lle~ harrponieuses ,pLaisel1t. et , dont. .les couleurs ég,ayent, clont le nom même est souvent cloux 3 l 'or,ei!J.e. , Cètt~ étucle .ioin"t Il'utile ' à r ,agl;éah1e ; elle a pOUl' but .cLe d éve.lo·p per " l'~ k~ii~/irlné 'des " choses de la ilatul'e pal~ roJJservatiol1 'des pj'fmtes, (~,;étah~ir des ~'el~tions étroites ent.re. ,l 'homme, Je 'l )orte-.parole des choses créées,. et .ces merveilles de la création éditées sous des formes 111,nombi'ab'les dans rl e monde végéta:l. Le tour-is,te' avide de slensation, j'.ain-ateui' de plantes l'ares et ;l e savRllt 'S'ljéciaHs.é dans ,u n ·,dom·aine très·'jlitmi,t é .cIe Il a J)otani.que tOUl'neraient de.s JTéuX ·d'envie vers Il a ~ra~,l!ée du Rh&'n'e l'eldorad.o des ·b otanistes, ta.nchs 'q ue"''] es S'ens ' et Il es cœùrs ~. e llO.S' el;f'klnts restera:ient insensi<bJos .aux charmè.' de notre flore si, riche? III. Sans doute, ,h eaucoup d'éco,l es ,s ont déjà fermées !au müment -où la fl.~re déploie Is'a plus ,s'Ü.In,ptueuse ,parure ·et ,ne ,s e l:'ouvrent, qU';a,près la chute' des ,feuitÜes . .Mais 'dès,Je débu.t de .f évrier, ce-rtaines ;pilantes 'p resRé~g., J:l;é\rauts:" d-~ 'Ipi-,l ntemps; "p,râsentel},t.le.urs ,c.oro]ll,e-B ,'a ux "premiel-s pa.piiloi}s;;' :peu il .peù ,aIPJ?'a r.ai SS'eJ.Ü .-ç'à' ,et .~'à,' :(l0S),le.llfS" efi-:nol1"l:br.e ,suffis:ant A
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pOUl' qu 'ml pU~8se -faire u.n dlOix;en alHomne, .p:usieurs .p l;olOIlg-en:i . leul' floraison .jusqu 'aux premiers ·f roid,1:; rigoureux .. Voici ~ J'us ,g e des écoles ·cIe six mois, Ui1 ' cw1endrier de végét,ation ,c'l çle floraison: Avant fev.d er: uI'bresayant gardé leur,SI .fruits; a:r])res <à feuUJe s persi.s tantes ·: ,h oux, ,g ui, ,lierre, sapin, pin, e~!lébol'o ou rose ,de Noël Févl"ier: coudri,e r-noisetier, ,p erce-neige, pâ!querette vivace, la,miel' hlanc, v6roni·quo ,agreste, violeHe oclonmte, hour.gcons de ma lTŒm.icl', (le ,lilas.
M,ars: Primevère élevée, 'p rimevère officin.cde; l(:\.némMB puls a.Lille. ficaire', f,Russe renoncule, girof:6e jaune, 'Pissenlit ou den t-cle .;lion, 1)01'venelle, nar,cisse, prêle, tus'S11'a.ge ,ou pas d't'me (tt:lconet), ~)oule.au blan~, hourgéo.flsde ,chêne, de rosier, ·d'amandiers et d'alÙre.s ,arbres fruitier.~. Avril: Renoncule bul.beuse, fra isi.er, la .plupart des ·a.rbres fJ"u-HierÏ'.l, l',aubépino, la fumeterre, !l'B lien!' t.errestre, · ·'D, .chélidoine, .le SCN),U 'clr Sa.l'o mon, ,etc. Nom de qu olques retardataire~ 'q u'on ,peu t encore ';5Ur}weH<lrc en nov(~mbT'e : ,l e 'boui,llon blanc, Ile 'muf.Iier1 ,la. vipérine, le cht:y.g'anthèrn e. La ~)ourse.Jà-pa3teUf'.. ,]'ct'o dion, ·1f' seneçon, ,l'.euph01~be '!",ont él:<:lS plan tes dCfl q \.I.a tre saisons.
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. S ·U NUv[AIHK ~ Mon ·encrier. PH l'ti.p' ·]e.
li f.au.t. ,do,nner de oons plis. -
ViCl.oire'·
Béret ,au .. crochet. ..
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mOn encrIer
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Vers ce vieil encrier que }e vois sur ma t(Jble ) Al'J'ondir sagement son ventre respectable ) Combien, combien de fois, Poul' y tremper 1no plume . indolente ou pressée, D'un 'geste machinal 'Ct . presque sans pe,nsée Ai-ie allongé les doigts! Que d'inutiles mots,. que de vains griffonnages Tr((çant sur la blflI1cheul' virginale ~les ' pages Leur sillon turbulent; .. Que. d e phras.es, avec tant d'~nlOuJ' ciselées, De ce vieil encrier sortirent par volées ... Que de noir SUl' du blanc! f"
v·
J'aul".ai,g v-oulu insi.s.te.l· S UI' '] 'éLUüc ,des , plant~ mè-dicin.a.les: nQ.,~ !-l't'nndB-pa:rents, moins .h abii.ués';\ t'ecOlll"Ît' ,au .pharm.ilCip.u, aim:n,ir:nt 0.1. eOilll!lissaient les simples ·e,i en fa.isa.ient almple .provis,jon. Üne enquètt' p.armi les élèves d'une da,qse m -a .fourni .Je..~ noms ·d 'une t.rcntaine .ck p.lant es .médi.cinÜJles dont ILa. connais,,'3.a-ncp -El-'<tull ,hé.l ' lt~'l.g0 .,q,ncestr·a.l el l'u1:lage -BS·1. encorû ·assez ;l"épandll . ,L a {:ue.illelt-e .eL tIu. p1'0pBTaf..ion ,d t' ceg 'P la.n tes vend II es à des lhcr.b oListes sel'aien 1 LI ne üC-c.UJlH ti{)ll J ucmfiv e POUl' maint pet.if montRgnard clésœuv'J' é. 'Dans .no,- jardins ]Jotagol''S, nous ' cultivons toute·s SOJ'.t,('.b; de .phi-,LH\.'.~ a] imc\ntaires; m.ais ·n ous )'{oscrvol1"s -également aux! ,plantc.S' . (j'Ol'ne.mŒ11 11 11 -coin retiré 'OU' une 'é'trD}te ·band·€. de tb OI·x:Lur.e . ·.N'c.st~ce ,pas .,làd{l .tB y-m bolo de ,la. mode.stû ·pla.e e qlH~ s{);}) idtü ,rétudt~ dc.'S plantt'8 d,,'tl:tS ID do -. J)l,t.ine de l'enseigne.m.e . l' primaire? G. C.
Il0 ~ID~~,~,,~ .
- - - - -"------.,.-
IV,
la foi.s,
l~'~'>~.
PAGES DES INSTITUTRICES
Quelles 'c ons.idéra.tions détermineront le ehoix rlu lmtîtl'e dans le pal'teJ"l'o cIe Ja nature'? On fem ;3urt.oul. "Connaître 1es p.la.nteR- ,qui jOUBIH un rô,l (3 d·a,ns notre ,ex.istence ·: f:.eurs . ornementales, plantes HJimen,tai .re.:';, méd.ici.n~l,es ou industrie:·les, arbres fruitiers rt f>.8sence.s fOUT'iJ.1i:;; -
saut 1,e ·combus.tible et. le :b ots ,[ 'œuvre'. Une dizaine' de pl.a.ntes ty.pel" pourron.t faiJ-c l'ohjet. .cl'ull e ét·ucle détaiLlée, sembJabJp à CfJ]Jo qui Fi Mo ·Pl'oposée 'pour .la. pr·.imev.ère; 'bea..uC-onp d 'autroo seront ~i.mpJomen~ ,désignées, nommées ej. tnaHées s ommairement. pui s exposéeg en laJ ,endroit. ,a,pparenf. et répétées' [i ,l'oCC·asiOD. Un es.p rit. ouv'er'\, 'app.re.nd'1"'H ainsi à connaître une .cinqua.ntaine de lÙtnt.es ·pl".esque ·::Ia.118 peine. Quelques ·00 un a i,s::;,ane es. précises (~t ,s olid·es en ]}{)tanique ne .s onl JhlS .sa ns va.l eur ,p OUl' dc:s enfants destinés ,il vivre du trawlLl df' ,l~1 tCI're; .leuI' sol n a1.a..1 · ct. .leut' l.a,h rur quot.idien. peu ve,nl ~. g·.agne.j' il
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Quë de billets hâtifs, que de courtes dépêches ResseÏ'l'ant une idée en quelques mots revêches . Très strictement comptés; . Que de lettres' aussi, de longues lettres tendres, . D'o ni il ne l'este plus aujoureZ' hui que des cendres Errant r? e tOtlS côtés! Ei" que 'd e vers sùrtoul'! V~rs ioyeux, v~rs moroses} il ' l'ombre des cyprès faisant fleurir les roses,
Et chantànt tour à tour - N'est' p()ini' ici-ba~ l'antithèse éternelle 'J .-- ' Les mille. sentiments qu'une âme porte en elle, . De la haine à l'amour!
Pendant 'combien de jours encore, combien d'années; Poursuivani' 'ici-bas mes .humbles destinées, Sans éclat et sans bruit, . . Vais-je} ô cher compagnon de mes heures d'étude,.. En tes flancs rebondis, ' comme à mon . l1abitude, Puiser l'encre qui luit 'J Dieu seul le sait; que sa volonté soit"- bénie .' Mais quand j'aurai quitté, ma canière finie, Ce monde hospitaliel'~
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Victoire. partie He
.Je veux que si quelqu' un, par.la poi't.e entr'à:LlveJ'te, T 'aperçoit' sommeillant sur ma table déserte, · 0 JTIon 'vieil encrier, '.
Il se dise: «.De là sortirent bien des rêves, Bien des illusions, bien des chimères bl'èves! PaJ'fois le mot touchant Qui fait pleurer .ou bien le 'Ji1ot gcii qui fait l'ire. Mais . flèche vénéneuse et lâche qui déchire -,-, ' , . Jamais le mot méchant. »
81 faut donner de bons plis Vaut-il mieuxt ·élever J'enfanc·e par ,l,a ·force de la ]·a i,,:;·oll ou pnr celle d e ,l '.a ultorité? On .pench e a.ujoul'd'hui vers Ile premier ::ly~tème;_ le sN:'ond,prév,a lait .a utrefois : ,i.e n e sais, m a is i,l me s·emble que, d·ans un âge si tendre, on es t plus susc elp tiib'e cl'obéissance 'que de ,persua .s-i-on; l a r,aison est un peu .i nc ertaine et contestable; tlc -sentim ent es l p os.i t.if: je v·o udr·ai'S qU'OIl .ordonnât :à ,l'enf.al1lt d'.a imer Dieu, ses pal' ellts, son proc.h 'ain, son pay' et ;l a vertu; qu 'en ob éissa nt ,à, ·cet ordre , il en prît tl 'habitu>cl e ; -quand cette h-::tbitud.e ·a urait g ravé ces .clev-oh~ dans s on cœur, ,l,a raison 'p o·u rra1t parler sans l'isqu eet très- -UlUle.men~ à son esprit. La j eun ess.e, f aç onn ée 'à l'a. mora,lû p 'a r .d·e bons sentiment!; et par des ha,b itud es acqui,s-es, peut nüsonner 'avec .moins de .danger, e,t se défendre conlre ]e so·p hisme 'qui ne..1'attalClu C {lu e tr·o.p souvent" so us !e nom et sous :les ·a rmes d e l a rais on. J e crois ,qu e ,l "homme, ,ainsi' form é, re.Slp ec:tera. .la divini.té en dépi1 (l e toutes l e8 ob.i "c-tions.; qu 'il -aimer,a ses ,parents m a'l,g r é .leurs -défauts, qu.' i,l sera. attach é .à 's on pays et '8. son go uvernemrnt, qua11d m ême il. f\,urait. à s'en plaindre; 'qu'-il fer.a du ])i'e11 ,a ux :hommes, quoiqu'il 'prouvât ,l euT ingr·atiltude et leur méchanceLé; et que, si .le rt ourbü:ol1 . ,d u mond e, .l'.attr,ait -d es plais,ir;,;, l'écartent queloquefoi·s de la vertu, il tendra sans cess e ,à y revenir, ct :qu'il .poulTa fltrc .égaré, m ais non p·a~ corrompu. L'essentie·l eslt d e fl·o nner à ,l 'âme ·un 'b Oil pli,et d e faire en -sode qu e, 'p our e,l 'e, :1e m,RI s oit un a·ccidenTt, et le bien une hapitude. 1?OUl' taire ' cette impression ·SUI' .l'âme, pr·eo11ons .l 'instrument :h~ plus fort et :le plus ,s ûr. On 'peut llleco·n,t.es.ter ,c·e qu e rai pens-é, et non ce ·que j'ai : senti. BéNéchissons .impartialement, et nous serons convaincus .q u'en ,f.ait . -de ,première éduc.Wti-ol1,· 'h} raison des sine ' et . .If! sentiment gr.av-e. On ,p eut effacer ,les tr-aits -d e l'un,' ·ceux de ,l ',a utre S'ont. i-ndestructitbles: On voudrait. ·en vain mettre en dou(-J ,:.a. puissm1,ce ·presque il'ré s i·st.ihle de :l 'Iha.bi.tude : ·s>a fOTce eSIt' là la foiR physi'que ·et mor?le ;,. elle ~'empare ·de toute not.r.e existence, et.:modifi e n-ütre ,corps cü-mme notr(\ ·a.ractère. . , , . Comte de -SéglU·. 1
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·(,Ces Il ignes, ,qui s'appliq-uentj-, f?i )Jie.n à :la pédagogi e a-ctucüle, ·(la.tülll d.e plus d'un .,~iècle.) .
Nous connaissons très bien no~ ' bon,nes actions. Nous les connaissons 111êm e trop bien, Ellés sont devant 110S y'e ux, irradiailtes et niassives, et nous les considéTOll S avec une iùlassable cOluplaisance. ,L eur vue nous enorgueillit et -nous éblouit. La satisfaction ressentie devant l'acte de vertu que nous avons réussi à acconlplir n'est pas blân1able ; il est normal que ce succès nous soit agréable, c'est là, d 'ailleurs, une des conditions 'n éces saires là notre persévérance dans le bien. D'autre part, il est nature] que la victoire r emportée sur nous , qui a réclalné de p énibles effQJ' ts, nous selnble ·être d 'une Ïlnportance énorme ; elle nous a occupés, elle a . nécessité une lutte entre nos défauts et notre désir d~ faire notre devoir, elle a luarqué dans le cours de notre activité. Mais il nous faut prendre garde d aIle!' au-delà de ce contentement légitime et de concevoir de nous-lnêmes une opinioll trop avantageuse, car, dans de telles dispositions , nous serions . menacés par deux dangers: le pren1Îer, celui , de p erdre de vue, de « sous-estinler » les nOl11.breuses défaillances dont nous sonunes coupables; le deuxièlue, . celui de nous croire supéI"ieurs aux autres et. d'arriver ù considérer. notre prochain avec un certain nlépris. Nous sommes instinctivement portés à l'indulgence vis-il-vis '. de nos nlauvais penchants; si nous n 'allons pas jusqu',à les nier , n.ous avons une façon de l,es atténuer, ' de les excuser qui les r éduit ~l d 'in nocentes tendances; à plus forte raison, quand il y a lieu pour nous d'être loués en quelque chose au point de vue InoraL risquons-nous d'oublier t otalement ce qui est de nature à nous J.'abaisser. P renons un exemple .courant. : nous vivons, je suppose; avec une personne qui a un caractère difficile, qui es t querelleuse et d e 11lauvajse foi; \~ force de combattre notre propre impatience nous SOll1mes arrivés à contenir les nlouvements d 'irritation que le commerce constant avec cette personne provoque en nous; c'est tlne grande victoire de garder son calme dans ces conditions-là , de taire les ripostes qui vous viennent aux lèvres, de subir, impassible, les provocations, d'·é teindre par son sang-froid souriant les querelles toujours prêtes ,à naître. Si nous avons atteint ce beaiT r·ésultat, nous voilà fiers .d e 'nOllS et tellement satisfaits de ce triOlllphe que 'DOUS ne savons plus qu'en maintes autres batailles' lii'ofales, nous sommes vaincus; que, par ailleurs, nous mentons ais-éIue.nt, ou que nous ne S0111lUeS pas parfaitenlent scrupuleux ·à regard du bien d'autrui, o.u que nous sommes paresseux, .i ndolents\ ,· imprévoyants, étourdis . . .. Nous 'oublions ces côtés' défectueux parce qlie nous nous laissons' hypnotiser par .le côté qui llOUS rehausse et nous flattè.· . Persuadés de notre · grande valeur, nou·s · é·édûns, tout naturellement, au second danger que je vous ai signalé :1considérer avec
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.clédain ceux qui nous entourent, les regarder comme des individus incapables d'atteindre les sommets auxquels nous sonunes par~ -venus; car, de m,è me que nous ne jugeons que sur le point qUt nous est favorable, nous ne ' nous comparons ft. eux que sur ce , }Joint-là: Ai-ns), dans notre exemple précédent, si nous avons acquifli 'une patience réelle, une patience luéritoire, nous n'allons hOUfli lnesurer avec autrui que sur ce terrain-là. Quand nous verrons quelqu'un céder là la colère, tenir des propos violents, dépasser la llleSUre, nous le toiserons sans indulgence, nous le considérerons. ·"Comm,e un faible et la bonne opinion que nous avons de nous Hl'êmes 's'en ac-croîtra encore; nous n'aurons garde de recherchet-' si cet individu irritable n'est pas, d'autre part, plus franc, plus actif,' plus loyal, plus , généreux que nous; 'n ous , resterons sur la ' po~ition qui nous est le plus avantageuse et c'est de 'lià qu e nou~ prendrons plaisir là le dominer. Et c'est ainsi qu'une indiscutable (mais incOmplète) verht nous entraîne à l'orgueil et là l'injustice. Le remède? nous le trouverons dans l'humilité qui nous ,envahira, ÏInlna'nquablem ent, si ;nous prenons la peine de considérer avec netteté, avec courage, la multitude de nos fautes et de nos déplorables penchants. En nous exalninant sans partialité , -il est inlpossible que no11S 'n e soyons pas pénétrés du sentiment de notre faiblesse, que nous ne nous rendions pas compte à quel point nous sommes pusillanimes dans le bon combat. ,Ce que nous avons fait de louable nous apparaîtra alors, COlUme très miniIne- en : regard de toutes nos fautes et, si nous en. tirons quelque réconfort. nous ù 'y trouverons plus un prétexte pour :110118 croire parfait~ ,et très supérieurs à nos semblables.
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Les exercices d'élocution (iSuite.) Ex,effi/p.les de caqsel'Ïes: Degré inférieur: ILe!? enfa;lü6 sont aMés "en exc ursion, ont trouvé d u ho'u x ,d-a,us -la forêt et en ont rappoT.1:é ,_, q u e1ques bra:n ohes. Termes nouveaux: houx, .ar.bri,s sea,u, piquants .guir:l::Ulde, ' luisant, épin eux, to urf:fu , croiotre, ,conserver. - o.n renCŒ1t.re Je· à'l!oUX dans les for,ê ts et quel'quefois dans les; haies, 1.e --h oux croît dans ... Il forme des bui,s sons 'p l us DU m~ins touffus. Cet ;i,l"brisseau -a des feuilles ,l uisantes, épaisses, garni e's .de Ipi.quan:ts. Cet ~"rl):rj.sseau por:te des .feuiMe·s éipineuse,s et ,de ,p etites ,b aies r,oùges. Ses 'frUl ts sont de 'p e,t ites .. , L e houx .garde (c onser ve) ses feuilles' en hiv er, 1-,8 itl oux ne pel"d pas ses L. (forme négative). !L es feuilles de ce t .allbrisseau n6 tombent pas pendant la m a uv ais e 8oaison, Je ferai de:::; g uir.}andes a vec des feuilles de houx, ,La ,f,aç'acle de -n otre 111Ja.ison -était' Of'née d e guir.landes .dû hou ).;, Degré moyen. -
Le fa ucheur a u travail.
Termes nouv-ea ux: enc~ umette, ,coffin, a·nd-ain - -,pal"-aJlèle, Ninai,g ré, a.iguiser, Il égèremenrt. Dès le matin, .le fauül;teur se rend à l a -pra.iI~ie. Il est légèrement vêtu, oar la journée ser,a ch ~1Ude. Il 'porte sa faux SUl' l'épaule droite, tandis que l'enclumette ,et le mar.teau, attaohés i'l, une corde, pendent à il'épau'- e gauche. A sa, ceinture, ,est a '0crûohé l e coffin 'contenant de .l'eau vinaigrée et la 'pi.erre à algui.ser. '\ ,
Le fta~dleUl· se met 'au !tr.av aitl. Il s'a.vance lentement et' cou-p e
Béret pour jeunes filles
l herbe qUl t omhe en andains ,parallèles. ParfOis', il s'arrête et ,essuie ~a fau x avec une ,p oignée d'herbe. Puis :i,l ,p rend l,a Ipierre dépos,ée dans .1 ' cDffin et aiguise s oign eusement !l e tr,anchant. de .l'instrument. ,Quand
Fournitures' nécessaires : NOMOTTA Laine Pierrot, 50 g r, cbi.. é l'o uge-beige 1599. 1 crochet gr.osseur d'un cr,ay{)n.
~,;;az.on . Il enf.once l'enc1umette ,en ,terre, pose la l ame sur ,l'-outLl et ,la
Lancer 2 mai,lles en l'air puis placer 7 mailles pleines dans 19 f) remière maille chaînette, en faire un cerCle, sauter la première , ,m aille et crocheter le second tour en plaçant toujours 2 Inailles , ~t)X~ines dans chaque lllaille du tour précédent; au 3lne tour,~ug menter d'une maille .toutes les 2 mailles; au 4me · tour, augme:pfer ,d'u'D'e' ,lnaille toutes les 4 lnailles, au 6me tour, augm,e nter d'une ,lnaille toutes les cinq lnailleset ainsi de suite jusqU'là avoir ULi diamètre de 15- cil}-. gour up. tour de tête de 54 cln: et 16 cm. pOUJ.' , ,n,n ~our de tète de 5'6(-58. Continuer sans plus augmenter ju~qu'là \ '_épuisement de la ,laine. Pour un béret plus grand, il faut envirON ;8Q gr. de laine. A la 'd ernière rang,ée, crocheter un peu s·erré ,afi'llt d',é viter que le béret s'élargisse. Faire avec de- la laine double·':t~~e chaînette de ~ à l 5 c~. et la placer aù lllilieu du béret.
ne
J<:t, d'aux ne coupe plus., le brave tl~av'aüleul' ,s 'assied à l'om.bre, ,~ur
]).'Ü
110
rl ent e-ment a.ve,c le marteall . Son trav,fdtl est fatigant, rhais il ne
s e p laint; pas et ,continue sa rude 'b esog,n e jusqu "au re,p as de ,midi.
J3. Petites -causeries sur les tex,tes .lus (D, 'Înf.). - ,Ces exerCiee:-; p el1lle;t;t,ent à ,l'instituteur 'de s'assurer si ,l es élèves comprennent, Ile ~ eus de la ,p hrase .ou du morceau, ,qu'Hs savent utili.s er les termes et tpXpl'cssions y renfermées et ,a~s6i de les amèn er à ,lire d'un e f'a çon oonvenable. S.oit, en 1re a:nné c, lI a petite "phrase : Mon cousin se :lave ' ·M :8;que m atin . .oe .qui pade-t-on? Que f.a it le ,c'o usin '? Quand se la.v e~ 'l H l ? Pourquoi se !lave-t-i~? (lP.our être ,p r,opre, ' lpoUI' être ,plus tbéau). au li eu d,e ce débit rect,o tono 'q ue l'on entehd encore dans trop d'éco Jes, ,l'enfant lira aloI's ,la phrase d'une manièrE) naturel.le e.n f,a isan t, deux légères 'p auses: Mon. cousin - se la vë' - - chaque ':lTI.a>tin. (~ 'L"ana ly~ r. de ·tI'a gravur'e iJJ-us tra n t. un m-oréeau 1de J.ecture peut :cons'tttuN'
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r éca:.c, Iles ' . . 'Il. il~C?ll e$ s trophes . , ' appri, . . s es chante.r oI.l t . clans' 1 le' Ul menl0u'ç leur ra,ppel eront .1es heures si a21'0ables de l'en.fan~e et , élè~T ~i~{Hl,t..ldu l~ esprit au-dessu s. du 1ene }à tei're 'cle' :llet:d" b es,ogne quoticlienlle.' .. " 1 • • ••
un' excellent exercice ,d 'élocution, ,soit ·qu'ell e prépare la col1?pl'éhension db. mopceau, .s oit qu'elle en TRppe' le la. substance. )} C. R€'iproducbon libr e de récits faits, de morce.Hux! ,l u s )Jfl.Y' l'jll~ tituLeùr, de peti:te,s alJ.ocuÜons, etc. Ces e.xercjces figul'cnrt au pro gram me <fe to us j,e'S' degrés. S:Hs sont bien .dirigés, ils constitu ènt. des oc·cu pations l:!-ttraya.ntes e1.. fécondes: les enf,a nts sont si heureux d'écoute!' et de raconter à leur tom" des histoires; toute ,l a 'cla,9se est tenue eri évej1 et l'émulation est sainement excitée, cha cun "voul ant reproduüc le mieux possi>hle l e s'ujet exposé. Ce's récits Is eront intéress,ant s (,1 variés, én J"a.pport avec ,18 dep;e d'ava ncement d es élèves; il::; ,pllqUCl'Ol1't la curiosité de' ces de-rniers, produ,i ront en eux une sa~utl1il'e émoüoll et auront en vue, 'pour kt ·p lupart l'Mucation pRtrioti-que ou la fOI'- ' m8tjon mora.:e de la. je,u nesse. Le maître ,a ura soin de dresser une liste {les r écit · e,t l ectures ù faire aux élèves; iJ s'a.ppliqüera à conter ll'un e façon ,animée et pitlo l'e.sque, en .faisant Ip arler les p ersonnages, cle manière à, captiver l'a ttention de son a uditoire et à émouv-oir .1 es cœurs . La r epl~o duction P'.1l' les enfants S'cl'a. dirigéc co mme suH: ils répondront (l'abord à. un c série de questions ,l ogi quem ent enchaîn ées, puis on kd ssem. toute liberté de l'é.pèter la. nana ,tion entendu e. On 'p our l' éI, m~me, s·auf p CLltqtre au degré inféri eur, :es inviter à fair e immédiatement cette ]'eproduction sa.n s .aucunc intervention .du maître. L'application éCl'j!r sera., rUDe 'de ceMes que nou s 'avons s ignalées' ,à, .la fin de ln section .\ ou ,b ien le clévelo,ppeme-n t -d'un ·plan sO'm mairc ê,e rit ù l,a ,p lanche. D, Récitation ex.pressive de morceaux étudiés (tous Jes degrés). L 'instituteur f.era un ,choix judicieux de ces IDürceaux ; ils seront des modèles -au point de vue ' ittéraire et a-p:proproiéS' à l'â-ge d es élèves; i:i,'3 seront emp·runté,g à tous les >genrés et aux' a ut eurs s uis's,es aus·s i bi.en qu'auX' ,f r.ançais ; Hg contriJJUeront ,à l'éducartion morale et ,p atri.ot1que de l'enf'Rnce . Sans négliger ,l a prose, on donnerla la préfél' en,ce à la poésie qui, .par son rythme et 8-on harmonie, plaît à l' enfant et ,s e grave plus aisémel,l t .ct-ans ' a mémoire. Avant d'être étud,iés pal' cœul', ces morceaux ·R.l}ro.nt. été J'objet d'une . ana,lyse littéraire h è:-\ simp.le et d'une -lecture expres,s ive ,bien conduite, Pour les 'élève' de 1re ,année ,qui ne savent. Pa.s lire, Je maître racon:teDa le faü en 0lllployant à .peu près les mots. du texte; il ,le feI\a ]"',eŒ)roduh'e 'paI'ti e,~ lE' men;t, et en entier .aprè,s avoir expliqué .les mots nouveaux M. les ex.)1r èss"i ons diff.iciles. L'instituteur énonce alol'lS une phr,ase ou un e pù'ùe de jJhrase; ;}es · élèves ' lia répètent individuellement et. simult.anément. On ·continue de "même 'pOUl' les phrases 's uiv antes, qui SOIl!t suc,ce,s sivement ratta,cl?-ées .'aux précédentes, Dans ,l a récit,a tion, on veÎlleioa "s bigneus'ement à < ce que la dicti,on des enf,ants ,s oit nette ct correcte,· naturelle et expressive et que le déb-it soit accom,pag~é CrUil ' g~?rte sobre, qui ponctue la valeur de ·certaines expressions, Des rév1sions lI,Jério.d1que,s sont nécessaires pour '. que ~esr élèv 9 ~ ]'(~d071ne,nt .J·ù ngte.mps le5 morce,a üx étudi-és: ' A,p rès teur sortie. c:~e·
E. Compt ·domiciJ e. chois;'" r\.'u ·début, ou 'se' .1jOl'n ei'8 Ù àcs m·orceaux , , 'J •.." , cl·aIJ.· • • ':o'·Ull. ·]· ,t-lVl'-C . .'1 ("(' et dont .la longueur a u ginenLer,a IJrogTessI'vemen t' ) '. . " t '1 ; " l ' ] ms on u, l : ser-a. e.s ouvrages de la. 'b ibliot.hèque 5oco.1ai1'e, où les ·co.ntes et r ecA,s l1lU'-onL une large ·ph1.c<">. Ils seront cl'aboI'd _. . , . . • • , " • . , c exaJmllles ch~apItre l~(n chapltIe et, fmalement. en entrer. U va. de s-oi 'CIu e Je maîü'e, 'a u .~~l.~ellc~lll e~l t, devra. Ve111l' . en .aide .a ux ô.:è ves en. les eXlerç,an;t, .,:à, ~a'l SII et ,a bIen rendr·e .les Idées essentiell es et (IU' lJ'l ·feI' l, ' . ~.. , ' , a un . Cü01X Ju là ses discil)les: ·' '1 rLlclCux l] _ ' ,des .volumes a remettre . . , ils. seron t·' llTelpro ~ c 1:'~, es .au ,p omt de vu~e du f9nc1 ~t de j a forme ,e,t , ·a.ppropI;'iés à leur deoI e .cl ,a.vancement. l DUS avons rencontré 'JIUSI'eu·I;S.· ec· 'oJ' ~ ou '. ~ c -' genre d oücupaüon es't en honneur et nous 'aVOI1S " dm·1re' Ill ' '8".lS-ance. . avoc aquel.e Iles enfan't. rés umaient leurs ll.ectUl'es. . ~
J e,c;.t.ure
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L1.
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,Compte re.nclu .d'ml morceau. - ' Après la bataille (' . ,H ngo). Le gé~lél'al Hug? se promenait un soÎl' s ur .l e ,champ do 'b ataill e. Il . entendl,t :leS' plall1tes d 'un ESlp agnol .mourant qui -de - l ' . 1
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bOll'e. Il dit à s on hous.anl de donner un pe'·l de rhum·- m,~n.cb~l ~t C" . ' .. . . ." . " a u lless·e. e..lll-CI ,tn ,a un coup de pIstolet et fa.illit tuer ' le o·énér,a.l l· ?-J',. .- ..... . ' ~e rlerniel' .lui fit donner à boire.· Quel 'be.l exempl~· de'- g.é~(;l.r;~~~om
, , F. Relp rocluciioll de la substance ,de morcp.aux e~ p~'~s; ùu . . '1 ' · '!:'leves ap l ·' è."b~ ex.püoa ,. t' . , ' " 'lOns, ~n ut'l. hsant .le ·plus poss'iJble les Imo·t. s" p.al C:s, 10" ex pres h .. 1 j .5 plopres, . ~ : ' . slOn s c ols·les, <.es :tours vari é~ LlQuvellem nt étudiés ·n) .' .... )' Obsel~vH bon. D::tl1s l es reproduction s 11bres ·et :les comp{es rendu ' " ~~.P· r:· on VIse surt t ' 1" 1 .s olaux, " . ". , . ,ou 'c~" a 1&anCe; lCl on vise plus partkulièren~ent à .la pl eC1SlO11 et ,a l' élegancc. . '., 1
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•
hxrrnple: L e ù·ièvre qui f,a H l e b]'ave (raLlo -de F e nel,on). ' d 'ètre 'poltron .' . .· <d. "( ~ .-,,' Un. .,l.ièvre, . , honteux . .. . ' chel'clla'l·t . ' · l' e s OC'CaSlOllS .~ agueuIr. Au 1 e.tour de ses expéditIons clans l es champs l :'11':-.)0· · 11 ]'ac'ontait ' ." ' . ' ,. > ,.'. . . . . e~ VI <.1o e,. . ' .- .se.: :prou~s~es ,a ..ses v0.1>sm,~ et 's e çroy.~it .p.lus ·redoutà6Itj· qu Hercule, II IemercIaIt Mars e,t BeUone de ,lui avoir dort.né· d <'+·" 1 '·t· ·-et..du c;.ouraO·e Jea L . l . d· ' ·' ._ , ' . eS.lJa e~ :'~ . " " o' n apln Ul It qu une ,m eut.e de chwl1is le fel'a i.t fuü' lapIclement. Notre preux chevalier .ré,ponc1it rru'j] ne f·· " . ::t . ', .: . ::.:-,' , :, '. 1,oute 1.a t' h" .' . .. . ~.. . lilI ·al pas. devant . . ,gen c lenne. Souda~n, un pebt I:oquet se 'mit à 'glap'r'-'- ' 1 , .. \. Notre llevI' t, · b l · t f . u ,., OUL -e H court ct S:(' · ·l ) ·J' . . ': 't l'1 .a.. ,,' , . ,, .e -l ·em, , e. e rlSSOl1ne." " leclpl e c un l'ooher .LscallJe -CLans un l'Ulsea.u, 'Ûù il faiMi:t se ·nayel· · Le ' vOl·La'. :" . . . .. , .. " s ecrle. J:': e'111 ·a.pm, ,ce foudre de guerre qui doilt purger la, ü?' ;"I'C de tOllS 1 : ' 1 ~ ~: qui l'habitent. .' 1. ~~ ..moll~' ,]·(~~
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,-;';'. H. Les ' mots ,p ropl'e-s, les expressio n. ',cl1disie-s ., l'epJ'orluits en g ras. du mOI'cea,u "soùI: ;.
o(.A.
s lltvr,~.)
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lû4 ---
Miettes pédagogiques . 1.,'38 m,alttJ~es de,s . différentes .bra.ncihes doivent vouel' le .plus zr~ln cr S'oin à Ja corre.ction de la forme, ,il. -la jus.tesse de ,l'expl'es~ion, à ·la quaHté .du .l.[-Ll1g,a.ge ·chez les élèves. (ne ·là >J'avantage d 'lIn mwitl'p ' u!Ilique.) 'L a. Jeçon de français vient a.]O l~S systémati'ser' les connabSH.nce~ de :langue; -elle les appUque aux man ifest,l'ti ons plus .générales de la. vie et de .la pensée, telles qu 'elle.S' alp pa.ra.is-s ent -clans 'les- u:!Uvr('. ~ lit}tér.aÏl~es, ains,j qu'.aux manifestations ,p lus subtiles de ,l'être in Léri f'·lU · qui n'ont Ipa.s depl:a.ce dans Il es autres disci,pHnes. La tâche sera d ' ;1l! 1.. .lUt moiln s ardue que 11e,s éJèves auront. été mieux ha,bitués-, clHns toutes Ie.s leçons, rà la .précision dans ,l 'obsenation et à l'ordre clans Jet' idées. Le r'Ô,1e des enseignements scientifi.ques est é.norme ,à ce poirrj cie vue·; Iles maître.s de frunçais ne ,g'auraient, :s:ans injustice flagl'Clnt,l' , être tenus pour seu.ls responsables de .la quaUté du 'l angRge, du stylIe, et même 'de l'ortaogra,phe. ·chez .leUl's élèves. QU'OII ).(~ v.euil'l e ou non une orthog]~aphe ·corrade resterR. .longtemps encore l'un çles critères d'une t-onne éc1ucn.tion. (Ernest Briod.)
(chi-corée « D V») ~O l1t
à votre disposition gratis et franco. Prièr e d'indiqu e" le no mbre d'élèves à
HELVETIA & HENRI FRANCK FILS S. A. -
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La. composition est ,l a pier:r e de touche de tou t. J'ens·eignement rl e La langue. (Viatte. ) Il est heureux qu'·a u. mt1ieu des enf'an'Ls 1e maÎ'I.l'e ,n e ,s oit fait. · (Chevallaz.) "
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Le .rn.aitre fait .p artie du mi,Ji.eu (de sa. c'tasse) et je croi,s ,q ue l'hom me vraiment h~mme, c'est-à.-dire qui se c·omp·o rte dans sa ,classe av e: ' nature.l et spontanéité est plus ·près de ses éllèves que ,l 'homme C01:)' passé, l'és~rvé, ,parce qu'il réf:léchit 'toujours ,à . ce q u 'il doit dire .ou: faire, maître de ses. actions et de se-sparoles, constant dans se,s propos~ mais à J'.ail" ~I'tHkiei etqùi res.semble à un ' écoUel' sage .préoccu]J-é .sans ce.ss-e 'ci·e Is uivre sa leçon sans j.a,mais s'en écarter. (Cheval11,az. )
Avis La lV/aison HELVETIA, Chicorée Frank fils à Bâle" offre gracieusement franco Protège-cahiers et plans d'études à tous les m-embres du Personnel enseignant qui les lui demanderont. (Voir l'annonce.)
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Que nos communautés scoJ.aires ·s oie.nt un ']Jeu .phl::; des f'8rnille::; 1 Que leurs instituteurs soient un ,p eu moins des péd.agogues et davantage des pères! (Dévaud.) .
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