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ûe saines lectures pour les jeunes L ' Oeuvre suisse d es lectures pour 'la jeunesse (OSL) <.fui a son ~jège au secrétariat général d e la fondation Pro ' Juve ntute, pellt considérer avec satisfaction l'exercice écollJé. En 194:1, 3H4,:178 jolies brochures illustrées ont été vendues, soit en l1l0ven n e nll milli er par jour! L e total des recettes d e ces ventes (\ passé cette année de t'l'. 82 ,858.28 à fl'. 110,3 1 (5.40 , le nombr e d es pu blications de 144 à 1ôO. L'OSL se .propose COll11ne on sait, d 'offrir aux jeun e."i de tout ,notre pa) s des lectures convenant à leur âge, ~HL prix 1110dique de 40 ct. pal' brochure. Afin de satisfaire tous les âges et tous les intérêts , plusieurs séries ont été créées; nous citerons, à titre d'exeI'nple: « Pour les petits », '( J e ux et distractions » « Voyages et aventures », « Série littéraire », « Biographies », « Série . art istique », « Séri e historique », « Bricolage et construction », « Dessin et coloriage ». Les au teurs , écrivains d e talent, sa vent se mettre ù la p.ortée d e leurs lecteurs. Leurs ouvrages attèlchants et jnstru.ctiL
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o·oût. La f ormation récente d'un co mit é et cl'une cülll J?li s~ i ()n cle ~édac tion rom ands a do nn t' un nou , t 1 esso r ù nos pubhcatlOns de lanu'u e française. De nombre u.s es lettres en th o usias tes nous p],01~ YE'llt co mbi en l'act.ivité cie l'OSL est es tim ée cl ans tous ~ es n:ll~ h eu:.:. (le ch ez BOUS. Plus ci e tr ent e nOll\ ell es brocllllres aV~llent. et c prév ues .pour 1044 el le résultat m on tre claireme nt que l ~SL es.t c3lpabl~ cl:emhrasser de nouve lles t flclle~ e t de .l es .1~l e~~1: (~ .~hej ~ C' e. t alfiSl que l'o n ~ccorclt: un e attentIOn tOU.l ~Ul.S pllls b 1 <.1 11c1.c anx questions d e technique et que l'o n ,eut ntfnr aux ~1dol es 'cents des lecture,' a ttra yantes e t p eu coûteuses. Le r appo rt ann u ~l exprim e 18 gratitu de de rO S !~ ;\ tou s ses ~oll?'horateu~'s ~~ 11 dresse un appel <HL corps enseIgnan t , en ,parhcllhcr, en 11llvüa. nt de num iè r e p r essante ~\ colla·b ore)' an èléveloppenwnt de l' Oeuv re s ui ~sl: des lec tures pmu la jeun esse.
fiches scolaires Par suite ci e la m obi lisation , un certain nomor e d'institutell1'S n 'o nt p as' pu prendre connaissance (lu cOllllnnniqué "paru dans le num é ro 1 -de « l Ecolle prima ire » a u su,iet ide s b ch es scolaires . G'est pourquoi le Départenwnt de l' Ins truc ti on pLlbJ iq ~l e r:l'P pell e qLle les fi ch es seront envoyées régulièr e ment et grntUll t'ment à tout muître ou J71 rLÎt r esse qui e11 j' cra [([ ([ emand e (munt [ e icT' ])ECE 1lRRE 19/,4-.
Ce ux qui désirenL un nombre suppl.énle nt:::ür e d e fic!l es pour: ront l os nbtenir aux cOl1ditiollS in d iqu ées dan s le nlll::er o .du ~,) octob r e en passant les com m :lnd es cl ircclem ent ft 1 ll;lpnI1lC'rl l_' Beegel' , il Sion. Cl. Ber(/rd. ECONOMIE DOMESTIQUE E T TABLEAUX DE LECTURE
Le manu e l « Tréso r de la m én agère » est lota:Jement l'p uis é HU Dl~pô[- scolaire. La ~\traison é litl'icl',,1l0 US a. fait savoi r Cju 'elk 11e pouvait pa s faire procéder fi Ull C' l'l'ImpreSsIOn en ce Inom c nt. Il e n est de même des tabl ea ux de méthod e de l ect ~ir e . Le 'pe:'sonnel enseignant voudra bi en soigner les tabl e a~x eXIstant,. de 1açoJ) .ù .prolonger leur dllrée jusqu'ù des te lnps m eIll eurs. (Comm.) il 11 1 S
Les institutrices in s<.:r ites pour le diplôm e à Lbs. g l'llL'r~ d e ::>ont priées cle bien vouloir excuser le retard e t s'a nnoncer toute.' m1!près d e Mlle Garraux, Servi '(' social, MOl\ü h ey . . Nrt'rci el vives félicitèltions aux h C: ll1Ttl se .' canchdates. . Le Comité,
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PART][E PEDAGOG][QUE
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- fi celles qui commencent Vous voki, chère déhutante, au soir de votre premiôre iournée d'école. J 'ai vu hier dans votre regard l'angoisse de" l'incomll~, le souci t!-'ès gr'a nd de bien faire votre classe, avec, je ne saIS quelle craInte d'être par trop infériellre à votre tâche. Et ce soir il Ine semhle vous voir assise à votre tahle de travail dans votre modeste petite cha'mbre d 'institutrice. Le visage en fièvre, la tête dans les mains, vous faites le bilan de cette prenlière journée. Et je surprends sur vos lèvres des paro~;s .qu~lqu~ peu désabusée: « ~'est ça l'école! Et dire que .le ~n eta~s fIgur~ quelque chose de SI beau! Et c'est cette vie-là que .le VaIS deVOIr mener de longues années durant! Non je n'en aurai pas le courage! » . Ne tirons pas trop vite une teHe conclusion, bientôt elle ne sera plus vraie. Elle ne sera plus vraie, parce que hientôt 'os élèves seront « vos enfants», vous les aimerez et l'amour transforme tant de choscs. Il décuple le courage en dinljnuant extraordinairement la peine. Aussi en ce rlébut de votre carrière, laissez-nloi VOlIS rappeler cet indispeilsahle moyen de hien faire votre classe. Aimez bien vos élèves. Avec cela VOllS ne pouvez échouer, sans cela VOl1.3 ne pourriez réussir. « Aim.ez et faites ce que vous voudrez », disait St-Augustin . Institutri.ces, nous pouvons bien répondre à notre COlllpt~ ceHe paro,l e du grand docteur, car s'il est une fonction qui réclame le don de· tout SOIl cœur, n est-ce pas surtout la nôtre? L'aIllour est essentiellemcnt clOll de soi. Aimer véritablement qu~lqu'un ce n'est pas SeUlel11ent le trouver sym.pathiquc, se plan'e en sa compagnie, jouir des agréments qu'il nous apporte. Aimer quelqu'un, c'est lui vou loi l' et lui f air e du bien. l'a,m<;mr vrai est essentielJ.elnent « bienveillance }) et « bienfaisance». La sympathie naturel1e peut je faciliter, mais à elle seule elle ne suffit pas ù l'assurer, Si l' amol1r a quelqlle part dans la sensibilité, il doit en avoir une lJien plus grand clans la volonté ! . Pour ce qui nous concerne en pa rüculier, nous voyons biell vrte que la sensihilité ne trouye pas toujours son cOInpte dan,; les besognes astreignantes, que comporte la tenue d'une cJasse ~
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Préparation de leçons correciion de devoirs, .tâch.es fastid,iells~s pour qui n ' ailne pas, Œuvre d'amour pour qUI vor\. .dans 1 e.nse~ gneluent un service. L'anlour vrai est utile à tout, Il rend Inge.nieux il el.1.l'pêche de s enclonnir dans la routIne nous mei a l'affût de toutes les occasions ùe nous enrichir s<pirituellenlent, inteUeclueUenlent, nous enrichir pour donner davantage. Il faut ainler pour bien enseigner, il faut aimer surtout l?our éduquer. Qui n ' aim.e pas se lasse vite de reprendre, de cor~·Iper. Pourvu que l'ordre ne soit pas trop troublé, que le travaIl se pOUl'S11ive normalement, on se soucie peu de la fOl"mation profonde. n n'en va pas de mônle pour l'insti tutrice qui ainle ses élèves. Tout en respectant la personnalité de chacune, elJe s'efforce d~ les dirioer toutes vers l'idéal auquel doit tendre toute ânle chré-, 0 tienne. EUe s'intéresse à tout ce qui touche l'enfant. Il ne 1UI - est pas indifférent que ,celui-ci travaille O~l qu'il ne tra;.aille pas, qu'il cher·c he à vivre toujours plus plemelnent ou qu Il se laisse vivre sans réaction aucune contre ses t.endances ll1au"aises. Les élèves ont vi te rec.onnu l'institutrice qui les ainle et l'autre qui verrait dans sa profession une situation plutôt ~u une vocation. Et. l'intérêt qu'elle leur portel les touche plus qu on ne le pense. Helùeuse l'institutricf' qui trouve au fond de son cœu!' <assez de force réchauffante pour faire éclore en l'âme de ses élèves le bien qui y sOllllueirlle ! En pensant fi. tant ,de vos aînées que je sais toutes données à leu r tâche, je souhaite,. chère .débutant.e que vous assuriez le succès de voire tra, aIl en almant COlnJ{le elle aim.ent. S. A.
(hez nos amis de la Suisse alémanique Mor1 de M. H. Dommann, Rédacteur de la
«
Schweizer Schule H.
A l'occasion du 500e anniversaire de la bataille Ù. St-Jacques sur la Birse, les délégués de. la Société (~es InstitLlteu~'s cutlwliques (kat.hoüsd1er Lehrerverem) ont tenu leuT assemblee à Bàle où 53 sections étaient représent.ées. Une bonne étoile In'a fait accueillir dans cette assemblée et assister aux. délibérations de nos anüs sous la di.rection de M . Fürst, président. J'ai eu le plaisi,r de constater dans l'asseml~lée de Bâle des amis .délégués par les sociétés de lnaîtres catholIques du Jura ?ernOls. et ?u Tessin. L'idéal chrétien est bien le 'lien le plus fdrt qUI dOIve arouper le personnel des écoles, sans préjudice cl autres considé~ations qui ont aussi leur ,r aison d'êh'e . JY/gJ'. Robert Mêidel' a adressé aux éducateurs catholiques une allocution de S011 crü dont voici la substance: Nous célébrons
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Chez les jeunes ~lèves, on ne perçoit d ' abord que les manifestations des sens; plus tard viendra l'éclosion des affections et ce n 'es t qu'après a voir aimé, qu'ils Taisonneront. Donc, chez l'enfant en bas âge, il faut régler l'usage des sens 'e t se servir de ceux-ci pour les prises ·de contact qui aboutissent à la vérité ; en allant, par ·c onséquent, du concret à l'abstrait, du connu à l'inconnu, du visible à l'invisible, de l'Îlnage attrayante, au mystère de la pens~e. A l'heure où le cœur 111anifeste ses émotions, ses préférences, SDn attachement, il faut endiguer la sensibilité m.ontante des enfants. la canaliser vers « l'amour de volonté», leur apprendre ft bien placer leurs naïves tendresses , et surtout leur enseigner COl11111ent on « aim.e en a'ctes », ce Jésus attirant qui quête un sacrifice à la place d'un haiser, ces parents si bons qu'on doit consoler par de bonnes notes , plutôt que de }es câliner. C'est affaire de lnéthode d'éclairer ces fa'c uItés et d'enlever p eu à peu les œillères des adolescents. Nous travaillons pour l'Eglise, pour la Patrie, pour la société, donc nous voulons former des chrétiens de bonne trempe, des patriotes « indélébiles », des êtres utiles ,à la collectivité. Nous aboutirons à cette tâche en travaillant les facuItés ,p ar lesquelles l'enfant peut devenir un hom.me à l'esprit cultivé, au -cœur ennobli, aux sens disdplinés et p erfectionnés par l'éducation. .
Voilà en quoi eonsiste l'éducation professionnelle : éveill er, puis maintenir en vigueur, en santé, en « état, » cl acquisition les facultés physiques et les facultés spirituelles de nos élèves . Elles ont été créées par Dieu pour cette vie inten se qui ·e st l'ab outissement norm al ùe leur nature: corps robu ste, rune virile, esp rit droit. t11.-111. D.
Procédés/ pédagogiques
Sur la culture et remploi de la mémoire «
Moins apprendre et mieux retenir».
1. Principe directeur. - Ii\lIettr en re-li f le DT,and ~) 1·i.11c·i '-pe qui commande toute l'acquisition des conna issance·s Et qu'on ,p out résum 'el' .en ces de·ux aphods.mes : a) On n e retient bi en que ·ce qu 'on a bien cOlnpris; b) Ce qu 'on l'eUent le mieux c est ce qu'on a découvert ,p al' soimême. Exemple: Vous voulez faire a.cquél'il' t.]a règle clu caIrul de ,la su:nface du triangle. Vous .p ouvez : a) La faire ,a,w rendre pal' cœ ur : procédé médiocre.
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b) La ,faire apprendn. éljprès l'aYüil' eXlp liqu ée vou,s-même par des figures graphiques, etc., procédé 'meillte-ur. c) La fair'e alJ),prenclre .après l'avoir fait trouver lPal' ~'élève luimême, qui aura, bien entendu , BOUS votroe. dire.ction, ,(mais auss~ peu sensible que po.ssitbl,e) , tra,cé les ;fi,g ure s, manié, plié, découpé et Tegroupé les !parceLles de .papier nécessaires là la démonsü'3.tion dont il ,s'·a,g it, br·e t, qui y a ura a,ctivement intéressé tous ses sens: ce 'pl'Océdé Est le m .ei-neur. Ce ·p ror.édé e,s.t le meilleur au rega-rd de l intelhg·ence ,et ,c-ela va de soi, ,puisque .c'est 'à elle qu 'on :fait 3.lPpel. !Mai,s il e's t I,e meime.ur au regard de la -mé.moire 011e-même et lpour fixer une règle dans l' eslJ)rit de J'.enf>f:lnt, parce qu e Iles voies intimes étant IE'S mêmes que c-e-H€6 de l'intelligence, on re.tient !plus aisémen't ce dont on !peut re·c réer la .f .ormule: c'es t préci.s éme.nt ce qui se produit '~orsqu'on a ,soi-m ême ,construit ·cette .formule une prem ière f,ois . Conséqu e-nc-e ,pr aUque: Val1eul' des i.n tel'ro.gations du genre c.ratique.
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II. Principes complémentair-ès. - 1. Non seulement :ill fa'ut ,f aire trouver ,paor ù'élève 113. ,substance die lIn notion, qu'il cloi,t a,cquériT, :rrlJais il d'eut lui ,en faire récli.g.e-l', par lui-'m ême, la ,f-ormu.lE' exar.te et !précise (défil1Ïltion, règle ,pratique, sim,ple résumé) . 2. Pour fixer une notion cl,ans la ;mémoire c1e l'enfant il n 'est pa:s du tout interdit - ·b ien a u ,contraire - de lui 'fair e a.p,prendre ({ p,ar cœur» la formul'e qui la résume, 'et qu ill ,a lui-ill:,ême rédigée aiprès a voir déc-ouv·ert ·l a notion qu'e,llle résume. IMais cette étude ({ Ipar oœur » se'r a d'autant plus ai,s ée et !prolütéùble ·qu'eLle n'i,m posera .au cun nouvE,l effort au ·mécanis'm e de resp,l'it de 1'enfant, puisque .cet 0f,fort aura ·déj-à été accomlpli - j-oyeusem ent, comme- chaque ,fois q,ue l'e.f.fol't est cl'éateur - pour découvrir la notion et l'édiger la formule ·q u 'il s'agit de confier à la mémoir e d,e l' e.nfant.
III. Procédés. - Les Ï-nte.l'-rog,a tions journallière-s, helbdom.adaire-s et mensueUe-s, -le-s ('om,positions de r eüsi-on sonL de bons exercices ;propres là faire lJ.~etenir les conn.aissanc-e·s cOInfiées à la Im émoirE' -d e ù'enfant. ,M,a.is ,ce ne sont ,Là que des procédés dont ,chacun demeure· juge dans leur a,pplication, ·et qui , tous, doivent ê t.re subordonnées aux [pTi'ncilPe,s ,qu'il ne fa"ut jamais rperdre- de vue.
IV. Diver~s sortes de mé·m oire. - Il!. effi d',u s·ruge, Ilorsqu'on tr.aite de la mém-oire en rpéd~O'gie, de faire intervenir lE' rôle ·d·e aha·cun de .nos s'ens dans l"e-xel~cice de la ·mémoiTe-. On parle vol-onti'ers de mémoire audi,t ive, visuelle, tactille, o.H active (ceMe-.ci trop méconnue), musc,ula.ire, enfin, pour s-ouli-gner Ile rô.le et .l'in1jpOrtance des diverses sensations que nous !pouvons re.cevoiT d'un corps que nous touohns, V'Oy-ons, entendons, que noue -atteignons ou appréhendons, -dans 103 connaissance durable que nous ,pouvons acquérir de ce .coI'iPS.
Nous n 'iDsi,s tons ,pa.s sur ('eUe an'3lyse qui, /poussée tl'o,p 'loin, deviendrait un p eu facUce et qui, ,en tout ,cas, n e peut crue guider l e m aHl'o ·d'ans le choix .des pil10cèdés 'pl'olPl'es là Iconduiee IPlus ·sûl'e,me.nt l'élève ,à, la. découvertE' d,es notions ,qu'il doit ao( uéril'. Si l'on .prend bi,en garde -de se s oumettre ~l ces règles de la m émoire, on pourra être assuré, à ,l a foi,s : 1. De bien rete·nil'. 2. De .ne 'pns trop a.ppr endre·. Cal' .s·i la m émoi)'·e \/iel'bale es t, 'pour le nna.lheur ·des ,m:émoÎl~es sUl'menées, ISBTIS 'limite. l'inte,lldg enco a bes'oin ·de t em~}s ,pour d écou vrir les ·cho,'[· , et, SUl'to·ut, pOUl' comprendre l CUl'S T,a i60ns. J. Hegbaux.
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Vins du Valais 0 RS A T bonnes bouteilles.
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Ici ou lù, enfin, - souv,e nt mêm e lrop 'Cl e ndroits - Dame Hentrée est accueillie dès le seuil par d e nouv eaux visages. L 'affaire est délicate, car les yeux et les Inai sons n an:ivent à se lier qu 'après des IllOis d e vie commune. Mais Dame Rentrée a 3e secret du sourire qui efface les rides et fait sécher les larmes. Et c'est avec d es parol es douces qu'elle console p eu à peu, en les conduisant par la m.ain, les enfants qui pl.eurent du premier, rai chagrin, en appelant leu!' 1nère. Et c· est chose en vérité vite faite , 10r"CIue les f enêtres de leur nouvell e maison s ouvrent Sur l'horizon des champs et des prairies, et que, de tous côtés, ils peuvent y arriver sans perdre de , ue le toit d e la famille , en caressant llll. chien fid è le ou en cueillant des Heurs tard ives. Mai s s'il faut longe r d es align ements de hautes lnurailles , entendre les portes s fermer av e'c Ull bruit de ilourdes clefs, et régler l e jeu, le sOl1llneil et le travail sur le sifflet , la cloche ou le tambour, a lors Dame Hentrée elle-luême, mal gr é sa gai e vaillance, a un in s ta nt le cœ u!" serré, et son clair r egard s voile d 'lm .petit brouillard d 'artt01nn e. Ce n est lù, cependant, qu 'un malaise vite dis sitpé. Car, en dépit d e son grand ùge, Dame Rentrée a conservé l e cœur aussi j eun e que celui des p etits e nfants . L ' s prplnièr es hrmn es d 'octohre le rechanffeut et l'épanouiss ent, d e Inê m e qu e la bri se du renouveau fait éclater les bourgeons d es ramures . E t elle communiqu e :1 tou s ses h ôtes, aux anci ens comnle aux très jeunes cette é."\ L'deul' r a fraîchi e qui anime le la boureur, lorsqu e- chaque année d epnis toujours, il O'llvre son premier sill on d ès qu e souffle le vent d e mars. H. B.
Vie scolaire Comment feuilleter rapidement un livre D ans le « Manuel Général » ~L Lac:lbe suppose un Inspecteur (c est lui-même), et un délégué cnntonal, d evisant amicalem eut entre deux séances de co rrection d' épre uves , ù l ex.am en du certific8t cl études. A l'occasion d un t ex't e, ,le délégué, ancien officier supérieur, homme d'ordre et de décision prompte, dit à l'inspecteur: « A mon avis, l'école se renferme trop dans ses programlues et ses livres; ne tenant pas un cOInpte suffisant des réalités; elle prépare mal à la vie. « Les connaissances qu'elle COlUl11Unique sont rarement susceptibles d'applications journalières; eHe ne dispense aucun des enseignement.s :p ratiques ' les pJus indispensables à cha'c un. En voulez-vous des exemples?
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{( C0111bien d'enfants et Inême de grandes personnes sont capables de feuilleter rapidem.ent un dictionnaire, de consulter efficacenlent un indicateur de chenlins de fer; d établir aisément le prix du billet ; de pratiquer les divers nœuds usuels; de coup er un e cOI~de sans couteau, de faire habilement un paquet et d e le ficeler solidel).lellt, sans complication; de prépare r un ch:nge111ent postal, de décanter un liquide, de le filtrer ; d en lever un e poussière de l'œil; ... de plier des vête-nlents COlnm·e il faut; de faite ulle malle, lire un plan, déterrniner sur la carte la distance I-'n1re deux localités, etc.; la liste est déjà jolie, mais on pourrait l'allonger indéfiniment. » Nous n e retiendrons, ki, que l'utilité , évid ente pour ttJLlS les élèves et pOUl' tout le mond e, de savoir feu1!] e Lc r rU1lidcmenl un dictionnaire ou un livre que lconqu e. Et nOll'; a ffirmon s qu e l'instituteur qui aurait doté ses élèves de celtt' prnt iq ue u'aurail- perdu ni son temps , ni Je leur. Chacun sait conlmellt les enfanb ')o nt maihabil e~ clans I l' rnanielnent d e le urs li vres de classe e\" cOlllbicll ces « ~ nvant s ami ..:; » durent p eu cn leurs mains , En o utre, qll, ~ l hibliothécaire qu '1 sincère anli des bouquins n 'a pas jourrlcll cll1CIlI-, le cœur ulc0ré de\'::ml la fa<,;on barbare dont une mi clindtè », par exemple, eOUpl\ en trannvay, le roman qui la p as~jn nllc. Elle se sert, p êlrfois, en effe t, d 'Hne épingl e fi cheveu~, - cc n't'')\" p~l.'; le pire , mais, le plus souvent, ce sont s s doig t_ ·lu 'e :l" insè re en tre les feui1lets non coupés e t, alors, sous le', s ;)c ~ [)cl('s rapidc-'s crénorJll c~ <': c1f;nts ci e loup » se dessinent sur -le.'::> Lord '}, caUS.l11t d 'irrép ara LIes désastres! Si ]e bouqnin n 'a aU~l1l1(~ valeur, e t ;~ es t Ir CdS orctilJ:1ire le regret peut è tre très tIJinc e, h eure usemen L ~ Vo y ez la mèllle « midin 't- le ;· dl" ; (!~I, ':' Im e adres se clan s le Bottin du plus proch e hureau ck ptJ :itt.' : ell e pin(~ e Châ<[UC f e uil let en 5-:( .]1 milieu, el-, d '1111 I110UVenWllr r apid e e t bnl ) <lnt, elle lance s ur la gauch e la page iJui l;tait Ù dl' )Îie , si eil e porl p de'i gallts « ll~a gés» et un p e 1_1 poi s:;c u x., vous juge7 f ac il elf.en t d!'s dégùls eommis. J1 est vl'ai que le Bottin é tant ;1 t011t le nlOncle, p ersonn e ne se sen t obligé à en avoir le llloind rc soin , si bien fju en peu dl' temps, jl est u sé, parsemé (le t:Jch e':i inn()mbrable ~ , de s pa:::cs m[}nquent. il ne peut plus ':iervir. Nos éeo:Iiers, en classe, font de 111ême; d e plus, jls illustrent les luarges de chevaliers peu esthétiques, arl1l{~ s d e pied en cap , et la lance en avant, qui ne rendent ,p as le livre plus précieux; eux d'abord, ont grand besoin qu' on leur donne un procédé pour feuilleter leurs ouvrages de classe, adroite·m ent, sans les détériorer . La plupart placent 'l 'ouvrage devant eux en l'ouvrant cl fon d, et, du pouce dToit, légèrement humecté de saUve, tournent rap idement Jes feuillets par en .bas, ce qui est difficile. Qu el volulne ré1(
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sisterait longtelnps à de pareilles secousses? Disons-leur donc qu un dictionnaire, qu'un livre quelconque, se feuillette autrement. Pour en tourner les feuilles, servez-vous de l'index <lroit, pt non du pouce. Soulevez Je coin du haut, à droite, d e manière il en découvrir le folio , si <c'est un livre quelconque, ou les initiales , s'il s'agit d 'un dictionnaire. N 'ouvrez le livre que ce qu 'il faut pour apercevoi r cela. Le .procédé est sÎll1ple; en l 'el11'ployunt, il n'est pas nécessaire d 'avoir le doigt hun~ide , et on ne « mécanise » pas du tout l 'ouvrage, on ne l'abÎlne pas, et, comme disait Franklin , à propos d'un sifflet, « on é pargne son argent » . Pmu ,parfaire -la leçon , on devrait, de ;p:l.us, habjtu er l es g r a nd s élèves à savoir se servir de la « Table d es Matières » p()ur 8ctiver les recherches. Il est bon d ' ajouter qu ' au ,p oint d e vue pratique~ la pa ginatioll la m eilleure est cell e qui se marque ù J'angle du haut d e chaql1e page. . L ' originalité ,de certains éditeurs , q u i consiste ü paginr au InDi eu d11 haut ou du bas des pa ges es t, tout sl.mq)l em ent 11l1e ·erreur e t une compl ication. Toul. ce qLle nous venons de dire, sont p etites choses, pe utêtr e, Inais enes sont 11 tiJ es si souvent dan s la vie, qu 'ell es mérite nt qu on s'y arrête pt qu 'oll les apprenne . II
Le Dessin
Son but utilitaire
Il n ' y a pas trl's longtemps, le dessin éta it. co nsidér é comm e un a rt d ' agr ément, a panage d es s·enles class es privilégiées. A l'heure actuel1le, sa nécessité sa ut e aux yeux de tous. Une branch e qui a pour but, comme nous l'avons vu précédemment de développer le sens de l 'observation et l' adresse de la main. d ' affermir le sens esthétique, d 'éveill er et de fortifi er l'inlag"Ïl1ation créatrice, la 11lélnoire des fonnes , de nobl es qualités n10rales, Illérite sa pla,c e dans le domaine de Il 'éducation. ~ifais le d essin est encore à lCl base de tous les arts et cie tous les n1étiers. Un oHvrier n e peut pratiquer sa profession avec 3l1:ccès s'il n 'est pas apte à lire un plan, et à traduire sa pensée par un dessin, avant d'exécuter définitiveIn_ent son travaiL TOlls les ll1aÎtres d'état diront qu'il n 'est pas possible· à un artisan de posséder 'la lnaîtrise de son aTt s'il ne 'c onnaît pas cette clis'Cipline.
Vins du Valais ORSAT dissipent la tristesse.
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Mais les ouvrier s n e so nt p as ·l es seul s à tirer p rofit de ce Jan ga ge d es f01~m es; il n 'es t guèr e d e c a rrièr e libér a le où la conn a issa nce de ·cette l a n gu e univer selle n e soit n écessaire. L e· comm er çant qui es t incap able d e ju ger d e ']a b eauté d 'un arti cle , de on1biner dans sa vitrine un an a n ge m·e nt qui attir e le regard et fa it valoir la Dla rcha ndise perdra les m eilleures occasion s de ven dr e, parce que rien n 'attirera l'ach eteur, ni le choix d es p-::o(luits ni l'étalage, ni la bonne ord onn a nc e du lnagas in. C'est surtout pour l industrie[ qu e la ·connai ssan ce app rofondi e du d essin se r évè le ci e toute p l' mi ère n écess ité. Com m e ses ou v ri ers, il doit lire con Sbl llll11 f' ilt d es p r ojets et pren d r e COIl n aissance d es pl an s d e ton s les ohje ts cr ui sorti con t (le ses atelier s. Aujour d'hui l'rtrtiulI1 d oi t être c.ap ahl e cl'exécuter un [ra'ail d ~ apr ès les croqui s qui lui sont so um is . C'est p o ur q uoi le d essi n l'este po ur lui 1111 ~ scl<:.' n ce d on t ],1 ne sal!ra it se pa sser . 11 n a peut- ê tre p as été p r é p ~ll' é suffi sc.IlTI m ent Ù l' t cole pr i nl<.lil' ~' ; heureusem ent, l'école profess ion nel le qu i l es t. l Cl1U d e s ni v re c111 r:ll1t ses ann ées d 'apprenti ss age lui en se ign e à llaCli' et :l coter un croq ui s, il lire une épure ù effectu er un travail Cl rtis liq li e. Ca r l' a pprenti s uisse, ~ t r ap p ren ti vala is:111 en p a rti cul ier clo i t s' eHorcer d e deven ir un artist e ouvri e r s' il veut lutter aVèlnt a g llSClHent contre la cnnc urre nc C' ét r a ngère, co ntre tou s les pn ,· duits b b riq ués en séri e in11portÉ's ch ez n O l1 ~ . Le d essin est aussi li n p ui ssant a u xili a ire ({ (l n s [' ens eiyn em en t général. En effe t , lCl pluport d es en/unis sont v isuels: ils r etiennent b eaucoup mi eu x tout e no tion ql! i le ur es t p résentée sons for me d' in1a o e, et le gra.phiqu e q ui accompagne la p :ll:o le es t un moyen ·d 'intuition p al' ·excellence . . C'est dire q ue le df' ssin in ti m ém cnt li/~ ù to utes les bra nch es cl en seign em ent rend la p en sée p lu s cla ire, la dé mons trati on plus évidente. Aussi les Inaîtres a llront so uv ent reCOllrs Ù ce m ode d 'expression . L a prClLÏfjll f du d essin contI'i bu e à. uffeJ'Jllir noire sen ' esthétiqu e. L e d essin nous p erm et de .lni eux appréci er et cl m ieux goü te r '] es œ uv res d 'art ; or ]a vue des ch efs-d'œuvre n e peut nou ~' la isser une iIllJpression réelleluent profond e et bi enfaisante qu e si n ous sommes à m êlTle de les juger. En élevant noh'e idéa), en semant un peu de poésie dans notre vie, en diri geant notre ün1e \'er s le b eau, le vrai, le parfait, ,l'enseignenlelü du des s.in d evient un facteur d'éducation morale. Le dessin n e s' avère pas n10ins d 'une utilité incontestable pOUL' la lemme en général aussi bien à cause de son rôle de première éducatrice et de maîtresse du foy er que par -c ertaines positions qu elle peut occuper dans "l e commerce et dans J' industrie. Si elle a le sens de l'esthétiqu e, eMe peut constituer avec d e f aibles r essources une ln aison a gréabl e, d e sorte que chaque lllem -
hre de la falnille ~r trouve son bien-être, sa joie, son bonheur. L es ouvrières exercées au d essin seront capables d e créer d es nlOdèles artistiques qui charm eront nos yeu x aussi bi en pa r leurs fonnes agréables que par l'hannonie des couleurs judicieu sement agencées. C' est le cas nota,mnlent pour les modis tes, les d ent ellières , l es co lrtUl'i ères, les coiffeuses, les lingères, etc. Beaucoup d 'écoles moyennes d e notre p a ys font actu ell eluent des efforts pour donn er ù nos jeunes fille s ce goût qlLi leur p ermettra d 'a ffirnler phl~ tard leurs préci euses CJlHllitÉ's ch" femnles distinguées . 1::,11 poursuiva nt e t en rléve loppant ees essai s a rti stiqu es ne ser ait-l:l pas possible d e f a ire r enaître d es industri es 1"'minin es q ll C l'on a d é lai ssées ù tort e t qui con stitu er a ient pour cell es qui S ) ' êldonn erai ent, Iln e source imp Oliante d e l'evenu s. La d e moi se lle d e nla ga sin qui a du goût sait juge r êlprprC' cll' l' et tax er la valeur d ' un arti'c le au point de-> v ue d f' l'él éga ll ce cl t' hl fo rm C', et d e l'heureuse h a rm oni e d es co ul eurs. L êl f e mm e app elée ft a'pprécier et à a ch 1er les produit s ;\ visiter :on ec sa f a mille des ex:position s, d es mu sées, .lou p un l'ol e insignifiant en qualité d 'é ducatrice si e lle n e possèd e pas fl ll moin s l e~; prelili er s é lém ents du d essin ct d e J' es th étiqu e. COlnm e nOLI s venons d e le voir, l en sei'gn em ent (Ill d essin t's t au ss i util e à la f ennn e qu 'à l'homm e. En résurné nou s pouvons dire qu 'à la r echer ch e cl ll vr :ti et [lu bi en il faut ajouter la c l1ltnre du b ean . C" est le d c' \'{:,lop p e mplll h a rmoniqu e d e ces forces qui p eut conduire l'homm (' e t la société ù 1 idéa 1 qu e doi t p oursuivre tou te édu ca tion clif.; ne cI e cc non1. Nlll n e peut d o nc ni er l'utilitt:'> du d ess in : p o ur l'a rti .'i<l ll et l . pa ysan , p our l' industri e l, po ur le COlll1111erçant et pOUl' 1 h om m e ,c ultivé. il c onstitue L1n e f or ce pui ssan te clln ohl iss:m l la " il' et c réant eles r essources imp o rtant e ~. « Résum é d 'un e confér ence cI e .\!J r le professe ur H~i.s li Il . Cl . Bé ]'(//'d .
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PARTlIlE PRATlIQUlE! LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: LA FAMILLE 1. RECITATION La plus tendre des fêtes
Air: Sur }e ,p ont
CA. vignon .
P01Jol' 1'a joi e delS Imama ns , POUl' 11'a .ioie des m ,amans, Que l'on cu eitH e, cueiMe, ·cu eilJo ! QUie J'on .danse, danse, danse! PO/Uil.' ~ta joi-e odE\S mamans, POllli!' ~Ia joie d€1S n1amans , Que fon cueille ùnuo'Ule,ts bla,ncs. QLl e l'on d,a nse genrt:Î1m en-t ! Oui , no'u s cu1eiÜlero'l1's 'comm'ça, Oui. llOU S danserons comm'ça . E t puis encor 'comlJ11.t'ç-a. Et. puis eJ1fr·o 'l' comrm·ça. H. Dubus. P.o ua' La joie des mlc1fl11JanS, Que ,l'on . cueiil'le, et'C".
La bonne maison
La Où Le Le
maison ou .l e ,is est p ar ei:Il e à la ruch e les abeilles ont chacune leur travail. vin est au pressoir, le pain blanc dans la huche, grenier a du foin, l'étable du. bétaÏ!l.
M·on père est tisserand, ma nlère ménagère ; Mes deux frères aînés soignent les deux bœufs roux , Ma sœur est à la fois jardinière et lingère, Moi, .le suis écolier. Je vis heureux. chez nous. Tout le monde y travaille et tout le monde y chante, Car à tous le travail donne force et gaîté. Nous n ' avons jamai's vu la déesse Inéchante Qui sème tant de nlaux partout: l'Oisiveté. O. ALlbcrt_ II. VOCABULAIRE
NOMS. - La fa'm ille, la Inaisonnée la joie le bonheur l'ala tendresse, le respect, 1'0béissan~e, }~ r~connaissanc~, le dévouement, la complais'a nce, la do'c ilité, la sagesse, la gentillesse, l'affection, un devoir, une obligation, un service, l'union, les vertus. Le foyer, la concorde, une étreinte, des sacrifices une réprimande, le renlords, la -délicatesse, 'l a prévenance l' ~ttention l'empressenlent, 'l'almabilit~; .Ja sounlissioTI, la gratitude, la vé~ nératio11, la consolation, la compassion, l'indulgence la clémence l'assistance, 'l'entr'ai-de, la solidarité, 'l'abnégation,' le renonce~ lnent. La paternité, la maternité, les descendants, la postérité,. lllOUl',
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les ascendants, une génération. La parenté, le degré de parenté, une branche de la famille. La race, les aïeux, une généa:logie. Le bien de famiHe, le patrimoine, l'héritage. ADJECTIFS. - Des. parents dévoués , indulgents , 1111 enfant affectueux, ailnant, r espectueux., p01i , prévenant, obéissant, servialble, docile, reconnaissant, sage, gentil; une nlaison gaie, joyeuse, l'am.our paternel, '11laternel, fraterne'! , tendre, ·profond , sincère, l'affection fan1i'liale. Un enfant soumis, délicat, elnpressé, déférent; une falnille uni e; une étreinte affectueuse, un dévo u em ent absolu, une obéissance Ïll1'l11édiate, joyeuse, une réprimande sévère, méritée; une assistance mutuelle , réciproque, des sentiments familiaux, des choses faniilières , un fils in bO'rat , des ' . ' , " p nvatIons severes; une aIde opportun e, précieus e. Un fils adoptif, un fils 'Puîné, un fils unique, le fils aîné, le fils cadet. Urie pa .. renté proche ou éloignée, une lign e directe ou collatérale. L ' autorité paternelle, les sentiments filiaux , l'anlOur maternel, l'affection fraternelle. Une famille unie, éteinte, dispersée, prospère. L'ho nneur familial. VERBES . - L 'enfant ailne, chérit, r es pecte, cajole, embrasse, aide, oblige; les parents grondent, punissent, pardonnent, soigll ent, dorlotent, protègent, on se soumet à ... , on se repend. L enfa nt s'empresse ... , sait gré ... , console ... , con1patit à ... , vénère ... , affectionne ... , s'attache à ... ; les parents r éprhnandent, infligent..., se r éjouissent de ... , s'im.posent.. ., se sacrifient..., la concorde règne ... , l'affection naît, grandit; l'aid e soula ge. atténue, réconforte, soutient. Epouser, se nlarier, s'allier, fonder un foyer . Naître, venir au Inonde. Elever, éduquer. Hériter, succéder. Respecter, honorer, s'entl"aidel'. Pourvoir, assurer le nécessaire, entretenir, faire vivre . I. Les liens de parenté. - Le père est le chef de fanül1 e, i'} est le nian, l'époux de la mère, il est le gendre, le beau-fils des parents de sa femme. La mère est l'épouse, la bru etc. L 'oncle es t le frère de papa, de nla111an, il est le fils de grand-père, etc. Je suis son neveu, sa nièce; ses enfants sont mes cousin ~ germains . Ce sont des parents proches, etc. II. Le rôle des lnelnbl'es de la famille. - L e père travaille, gagne la vie de la famiHe, il la soutient. La mère élève soigne ses enfants, tient le ménage. Les grands-parents sont âgés, usés, fatigués par l'âge, vieux. L'enfant gâté, choyé, -dorloté, est protégé, conseillé, dirigé par sa famille; il est bien ou Tnal élevé; il doit respecter ses parents. La famine est unie, on s'aide, 011 s'aime au foyer familial. III. ORTHOGRAPHE
Préparation: S'en référer au numéro du 15 oc.tobre. Le petit enfant
Le petit Georges, un gros bonhomme de quatorze mois, aux
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'yeux cancHdes ct aux j?ues. ro,s~s, fai t ses premiers pas. Il quitte les bras de sa t><Jrand'mere, Il faIt • deux ou trois pas, s'arrête, fIa geole un peu SUI" ses jml1'bes, plllS repart. L'oncle Gottfried
Christophe l'aimait SaoI1S bien s en rendre compte. I I l'aimait. d'abord COl11.me un jouet docile dont on fait tGmt ce qu on vent. Il l'ai111ait aussi parce qu'il avait toujours quelque chose de han à attendre de -lui: une friandise, une image, une invention amusante. Le retour du petit hOlnl11.e était une joie pour les enL.l nts, car il leur faisait toujours quel'que surprise . Si palIVl'C' qu 'il yüt, il trouvait moyen d 'apporter un souvenir :1 chacun, cl il Il oubliait la fête cl'aucun de la famille. On le voyait aITivL'r P()l1 luellement aux dates solennelles, et il lirail de sa POdll' qu elqu L o'entil cadeau choisi avec cœur. On y était si hrlbitllt- qu'on SO jlgeait ù peine ù le remercier. mais f:hristophc réfilf:>chissait purfois rru~ son oncl était· très hon. Une mère
Pas plus que le père, on ne la voyait inoccupée: son dom <li.l1 l' était la 1na1S011 et la cour de la ferme et 'presql1" tous ses d('vo1rs l'appelai ent , à des h eures ré g ulières, taJ:tôt ici e l. bi11l<Îl b. Il n entrait pas une charrette un passant, m e1ne llll chIen, sur le lt'rrain le sn .luri,di.ction. dans respê1'c e compris entre la grande Ilurrière la l11:1ison, les étab'les, la hass e-cour et la grange. san. que' Maîtresse Fruvtier appm'îU sur le selül de l'hablll.ll"ioll ... Cette' mèr~ encore jeune :.\vait ln visèlge agréèlhle èl l't'ga rder. des joues plein es, des ,;eux ,qui sOllr!aiellt n~êl11e qn ê.~ !ld e lle é~~IÏ! fflchée. Ull front ITanCJuille t' 1. sans nc!es, qu encaclnllcnt des clleveux chBtains bien tirés et lissés, et d éjà clairsemt's, qu'cli c ('ouvrait cl un ll1011cho'ir blanc, lonqu dIe faisait soü ménage, pour qu e la poussière ne les güHH point. Ou avait la l1lême in11?l';ssion , en l'apercevant qu 'on {prmn e de\ ~nt un paysage' modere dan . ses lio'nes dont on dit: « Comme 11 est reposant ~ )' . La 1>on11e :--, , 1 . hUfileUl' était en elle, et c'esl lin fonne de ,p ai x. Elle ne sc p ru.gnait pas d-e travailler, 1nais la moindre minu te d" 1ranqui Hill' lui semblait un bienfait inestin'lahle. Ce qu'elle était pour. s~s quatre enfants, et l?eut.-êt~·e hien pour son mari, je le diraI alsénlent. ~ela. se connaIS~al ~ ~\ l> e m~ coup de preuves et à beaucou~ de petIts slgl~es : elle etaIt 1 ac1n:lrée, l'amie respectée, la conhdente, . le soullen dans le chagnn. l'associée en toute joie, la gardienne devant laqueUe l: grand mnlheur celui qui sépare, 11. osait. pas paraître : clle étart tout.
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René Bazin.
ORSAT, vins du Valais, vins de soleil et de santé.
Bébé dans son lit
Le plus souvent, je le trouvais élendu en cliagol1,tle, perdu dans les dra:ps et les couvertures , les jambes en l'air, les bras croisés au-dessus de Sa tête : souyent sa petite main potelée serrait encore le joujou qui l'avait endonni la veille et de sa bouche entr'ouverte s'échappait le 111l1rlTlUre régulier de sa douce respiration. La chaleur du dodo avait donné cl ses joues les tons d'une pêche bien l11.ûre. Sa peau était tiède et la transpiration de la nuit faisait: brillel' son front de petites p e rles imp rceptibles. G. Dra:! . Nous sommes sept
Dans li n cimetière de village, lin garçon ne t cIe sept à huit ans (~tai t venu déposer des fleurs SHI' un e tom be' toute 11011ve.lle, puis, ;\ sa sortie, il se nlÎt ù jouer sur 1_' gazon . Un visiteur qui LIV~1it remarqué lui d emanda ciueIle étai t cette tombE'. « Celle de mon frère aîné, mOl1':iielll'; il aYa:t dix ans, on l. appelait Jean. » - As-tu ·d'autres frèrts et sœurs? - Oh ! oui, monsieur, nOlLS soml1l·es sept. - Sept! et qui donc? - Mon père, ma mère, Jean , Louise, André, Robert, ct moL - Mais, r eprit l'étrangèr~ puisque ton frère est mort, VOliS n' ête3 plus sept, tu t. es trompé : cela fait si x. » L enfant recommença son cal·c ut SUl' ses do igts. « Si monsieur, nous sommes sept. Ma is, tu comptes Jean qui st mort. il ne faut pas le compter: vous n 'êtes qu e six. » L'enfant reprit e ncore son c~llclll, et répondit: « Jean est au cimetière, il est toujours notre frère. Sinon, je ne lui porterais pas des fl eurs: il. les ailn ail , il les a i'm e encore . Depuis qu il es t parti je llli en porle chaque soir, et je l'aime autant, plusl1lênle qu 'avan l. Si. mon.;ieul' VOllS voyez bi en que nous SOlll111CS sept. » L'étrange]', les larmes aux yeux. s éloigna. Mes grands-parents
C est grand'nlan1.an qui faisait le pain à la cuisine; elle IÏbit, cousait tricotait la\ :lit et repassait avec la dex.térHé cl une fée. Et il faut croire que ]r honhOlnme de grand-père n 'était pas l1lè. ladroit non plus, car pour fabriquer une échelle, réparer une tonne ou un cuveau, ajuster une vitre, il Ile s'adressait qlÙ\ luimên1.e. Ils étaient donc à l'aise sans argent, leur superflu s'écpu· lait chez files oncles et chez mon père, en paniers de fruits, en rayons de TI'liel ou en fromages salés, et jan1.ais un nlencliant ne frappait à 'l eul' porte sans recevoi:r un morceau de pain. E. About. Une famille heureuse
Deux enfants dont on entendait les voix riantes, une jeune feU1.111e dont on voyait seulement la robe d'étoffe légère et l'écharpe rouge venaient au-devant du chasseur. Les enfants lui faisaient des gestes joyeux et se précipitaient de toute ~a vitesse de leurs Ipetites jambes; la 111ère ar.rivnit plus lentement et agitait de
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la main un des 'b outs de son échaTpe coul·e ur de pourpre. Nous vîmes M. Dominique prendre à son tour ,chacun de ses enfants Clans ses bras . Ce groupe anin1é de couleurs brillantes demeura un nlOll1ent arrêté dans le sentier vert, debout au Il1ilieu de la campagne tranquille iHuminé des feux du soir et COJl1me enveloppé de toute la placi,dité du jour qui finissait. Puis la fmnille au cOlnplet reprit le chenün des Trelnbles, et le dernier rayon qui venait du couchant aCC0111pagna jusque chez lui ce 111énage heureux. Frol11entin. Exerc'Ïces d'application
S'en référer au Imméro dlL 15 octohre. IV. COlVIPOSITION FRANÇAISE La phrase , - Le paragraphe - La l'édaction J . Faire des phrases av ec les mots du "ocabulnil'e.
2. Con.iuguer les verbes du vocabulai·r e. 3. Etude du vocabuJaire. 4. Rédaction: 1. Votre f~unill e . II. Papa revient du trav~ljl. III. Une veiHée en familil e . lV. l\f1Ql1 petit frèr e joue avec le ch n"\. 1. 'ous avez lin petit fr è re ou une petite sœu]'~ vous connaissez auprès de chez vous un bébé. Décrivez- le en Je monlTant }\ divers moments d e la journée . 2. Observez et décrivez: b ébé se l'éveille dans son J)(]' ea li .. . sa 1nère le prend et fait sa toi le tte. EnsuHe béJ é l'elourne <tu lit après avoir n1angé. Sa m :unan est inquièLe 3. Bébé est malacl e (décrivez). (luontrez-le). - L e père court chez Je médecin . Celui-ci arrive (que fait-il?) - Ce n e sera rien nlais (conseils dll docteur) . - __ L'inquiétude est dissipée . Devoir d }élève. - ~ic()ile dort un pouce dans la bouch e, c nIchée en travers ci e SO Il petit lit rose. Sa reSI)iration devienl l)]US 1 . f orte, elle passe un bra s au-d es's us d e sa couverture, soupire: elle va se révejJler. Elle ouvre les yeux, passe ses deux mains sur .. es paupières ' elile se soulève et tire le ridea u d e mousse line. A prpsent eble ba".arde, .ie~te sa poupée loin d 'elle et s'amuse à faire cricr un peüt pOUSSIn en ·c aout'chouc. Elle s'allonge, se rassied, culbute e l crie si fOli que sa luan1an arrive. Man1aü .p rend sa petite Nicole dans ses bras, com'lne un e enfant em:brasserait sa poupée; elle 1'eu111lène pour la faire mano·er. StH le gaz cuit une bonne bouillie qui sent bon. Nicole pass~ ]a langue sur ses lèvres et 1110ntre la bouillie de son peti t doigt. La ,b ouillie ·est cuite; la 111a1nan la lui donne à la cniller Ltandis que j'écrase des raisins: void le jus de Taisins préparé. Nicole l'avale en deux ,c uillerées. Son petit repas est terminé. Sa 1naInan la Inet dans son pm"c et nous jouons. 1.11. B.
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GEOGRAPHIE
Nil 3
Le cours d'une rivière
Cher-che sur ta carLe Andel'luaU et Biuen. Sur quelle rivière sont sises ües deux localités? Lis leur altitude. Laquelle a ,l 'altitude la plus basse? Si l'aHitude n'était pas indiquée C0'l11l11ent pourrais-tu savoir 'laquelle se rapproche .davantage du niveau de la Iuer? Ex:plique cela. Fais Il e n1ênle exercice avec les lo-calités de Coire et de Schaffousf:, de Viège et de Zermatt. Cherche sur ta 'c arte la source de la Viège et cene de Il a Sihl. Observe bien et dis laquetle de ces deux ri'v ières à plu s d 'eau cn juillet· en janvier. Raisonne ta réponse. Explique de ménle les débits de la Grande E'lun1e et de la Linth. GEOGRAiPHIE
Fleuves, mers et canaux
On blaguait autrefois ol"amiral s uisse. Aurait-on au.iourd'hui les m.êmes 1l10tifs de le faire? Que sais-tu de la flotte suisse? Dans quelle ·c irconstance a-t-eHe été créée? Pourquoi ? Qu'est-ce que cela veut dire? les navires battent pavillon suisse? L.es navires peuvent-ils arriv er jusqu'en Suisse? A quels ports d 'Halie sont-ils déchargés? A quel port du Portug'a l, de l'Es'P agne , de la Ho]]ande ? De Rotterdam, comment les marchandises sont-elles acheminées en Suisse ? y a-t-~l un port de co-minerce en Suisse? Notre floUe nous an1ène du blé .du 'coton, du café. Indique sur la carte ie traj~t effectué, depuis le départ de la marchandise jusqu'à l'arrivée. Que sais-tu ·du canal h 'ans-he]vétique ? Où est le canal d Entrero'c he ? Quels sont :l es deux l'a cs directelnents reliés par ce ·canal ? Par quel canal et par quel fleuve le lae M.a jeur sera-t-il bientôt relié à la 111er? A quelle HIer sel'a-t-il relié? Quel sera son principal port de mer? Pourquoi 'l es trans,p orts par eau sont-ils meiUeur marché 'q ue les transports par terre? Qu'est-ce qu'un chaland?
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LECTURE SILENCIEUSE
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No'
LECTURE SILENCIEUSE
. No 3"
Les fenêtres de la petite maison I.e roi Roborah
1
Dans la valilée d'H-érens, où se trouve Inaintenant le gla·· cier de Feppècle, étaient jadis de belles prairies et des villages. Le roi Roborah y vivait avec sa filles . Com'me les tem.ps menaçaient de devenir plus rudes, le roi qui était vieux et aveugle, ordonna ù sa fille de 1 avertir dès qu'elJe verrait l'eau com.mencer à se couvrir de glace. Celle-·ci, pour ne pas troubler le repos d'esprit de son père, jugea bon de ne pas tenir com.pte de cette recommandation. Or, depuis un certain telnps, l'eau montrait de la glace, lorsqu'un teTrible ouragan se déchaîna sur le pays qui fut enseveli sous la neige et la glace av.ec tous ses habitants. Roborah irrité d'avoir été trollllp é par sa fiUe, la mauc1it, et elle fait pénitence dans le lac de Lona. ll!Iario,
«
Légendes valaisannes
».
QUE,STIONNAIRE
du
Je connais quelqu'un qui habite une jolie petite maison, parée dune lTIultitude de petites fenêtres' ·n1.ais le 11la1heurenx laisse toutes ces fenêtres fennées. C'est l'honüne malpropre; la petite n1.aison qu'il habite, c'est son propre corps. Les fenêtres qu'il a l'hl1'prudence de boucher, ce sont les pores de sa peau ... Lorsque vous vous êtes échauffés aux jeux de votre àge, vous voyez perler le long de votre corps, par d'iInpercepti'bles trou.s, de grosses gouttes de sueur; par les mêmes petits trous, sortent d'invisibles gouttes d 'eau, des vapeurs grasses, des g'IZ irrespil'ables: autant de substances qui ne pourraient sans danger rester dans votre ·corps. Le lnalpro,pre, en laissant s'accufllll'lel' sur son corps la crasse et la ~)oussièl'e, tenne l es 'Pores de :,a. peau. Aussi la llU111propreté n'est-elle pas seulement une laid eur, c ' st e ncore un danger. Pour le prouver, on a couvert d 'un enduit visqueux le corps d 'un lapin, de telle so rte que tous les pores de sa peau fussenl fern1és: en pen d heures, il mourut COlUnl!? s il avait dl' as phyxié. Celui qui pOllsserait la ma].prol r e té au dernier degré serail. sûr rl\lIle mort à courte échl'ance.
Lis attentivelnent plusieurs fois ce récit. Fais-en le com~pte-rendu oraL Raconte cette légende à tes parents, à tes frères et sœurs. Qu'est-ce qu'une légende? Qui a écrit cette légende? Dan.s quel livre peux-tu la retrouver? Connais-tu des légendes semblables? LesqueHes? Recherche le sens de tous les mots que tu ne comprends pas _ Trouve les idées principa,l es de ce récit. Recherche le val d'Hérens sur ta calie. Quelle est la rivière qui le~rave]'se? Quel est son affluent '? Qu'a-t-on construit dans iJ.e val des Dix? Quelle est la COmIJ11Une du district d 'Hérens snI' la rive droite Rhône. Reoherche le glader de Fel~pèc1e, le la,c et Œe pas de Lona. Quelle était l'infirmité .du vieux roi? A-t-on quelquefois le droit de désobéir à ses supérieurs?
.J.-M. Guyou. QUESTION AIRE
Lis plusieurs fois ce texte et fais-en le compte rendu oTal. Recherche les idées principales . Cherche le sen·s ,des mots que tu ne COllîprends pas. Quelle est la petite maison dont. il est question dans ce récit 1 Quelles sont les petites fenêtres clon t on parl e? Cel te COJllparaison est-elle juste? Pourquoi? Lorsque vous avez Challd , que voyez-vous perler le long de votre COTpS ? Qu est-'c e qui sort encore pa r ces pores? QueUe eXJpérjence a-t-on faite poUl' montrer le danger de ln malpropreté? COlnment 11l0Urut Je lapin sur qui on avait fait l'expérience? Qu'est-ce que cela prouve? . Si le 'c orps doit être propre, qu'est-ce qni doit l'être davantage encore ? Comment puis-je entretenir Illon corps en état de propreté? Et ll1Ü'n ânle ? L'fane est ce qu 'il y a de meilleur en toi. Voudrais-tu la loger .d ans un corps 11lalpropre, quand tu choisis un joli vase pour y 'mettre une ,jolie f·l eur ? Propreté donne santé et beauté.
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LECTURE Sll.ENCIEUSE
LEÇON DE CHOSES
No 5
Courthion) « Le peuple du Valais ».
Lis plusieurs fois ce texte, puis fais-en le compte rendu . Qui l'a écrit? Dans quel ouvrage pourrais-tu retrouver ces lignes? Cherche le sens de tous -les nlots que tu ne cOlnprends pas. Recher.che 4 idées principales. Réslillleen 3 ou quatre lignes au plus. T'l 'ouve trois ou quatre qualités du nlulet; elles ressortent facilelnent du texte. Quel avantage le lnulet a-t-il SUl' le cheval? Pourquoi convient-il surtout à la nlontagne ? Quel est le père et quelle est la nlère du mulet? On dit que le mutet est un aninlal hybride; oherche ce que cela signifie. Où .Je lnulet ailm e-t-il ln archer ? Qu'est-ce qui constitue sa nourriture habituelle? Pourquoi ·le paysan apprécie-t-il le mulet. ? Regarde conunent s'écrit la locution à l'envi. Quel en est le sens? Dessine un mulet, un cheval, un ..âne.
No 3
Expériences se rappol'tan t aux haricots
Le mulet
Aünant à marcher au bord de l'abîm.e, CO'llune par défi des accidents, il a le pied sùr et sa tête pensive le dispense du moindre faux-pas, Si l'on tient compte que le foin et l'eau suffisent à son alimentation, on comprend pourquoi le paysan, sobre et dur à lui-'lnême, le tient en haute estinle et pourquoi dans certaines vallées plusieuTs lnénages possèdent un nlU!let par indivis . Je nle souviens nota'lnlllent d'avoir vu six CDnsorts se passer la même bête à tour de rôle durant Jes jours ouv·r ables et alterner pour le nourrir le dinlanche. A 'c e changement quotidien d'écurie et de traitement, le 'c heval ne tiendrait pas: le m'lltet y vieillit et, lorsque, en automne, arrive l'heure de lI a vendange, les six fmnil1es viennent se grouper à 'l'envi sur les tonneaux ou ustensiles de cave entassés au petit bonheur sur un char que ,l a bête résignée devra traîner à cinq ou six lieues.
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Fais les expériences suivantes et note tes abservalions su r un cahier. Observe pendant 3 selnaines au 111oins. :Mets de la terre ou de la ouate humide dans une boîte ,de conserve; plmTbes-y un haricot et lU pois. Observe. Note 'l a différence entre le déve[oppenlent du haricot et celui rlu pois. Mets les grains dans de la ouate sèche. Plante un haricot et un pois dans un hocal fermé hermétiquement. Dans une boîte de pastiHes Gaba, lnets de ,l a ouate humide : fenne la hoîte; .p erce 1e couvert d'un petit trou . :lVIets -de la terre dans Ulœ boîte de conserve ; plante U11 11::\ricot et un .p ois très profondélnent d.ans cette terre. CO'Uipe la tige d\Ul pois 6 jours a'p rès sa germination. Tu as dû constater qne pour genner le haricot a hesoin d'eau, -d'air de cha]elll' et de ITumière, et que la plante luite pour se développer. . Tire donc les conclu sions qui s'imposent pour le jarclinier. LEÇON DE CHOSES
No i
La fleur
Prends dellx fleurs de giroflée, l une épanouie, 1 è.H llre l'anée.
Romarque : a) le calice formé de 4 sép([lcs ve,r ls; b) la corolle l'ormée de 4 pétales colm'és; c) les étamines; il y en a 4 gl'anrles et 2 petites ; ce sont cl e minces filets tenllinés pal' un petit sac, l'anthère, recouvert d'tIlle' poussière jaune, le pollen; cl) enfin le pistil , placé au ll1ilieu de la fleur, et recouv e rt d 'une substance gluante: c'es t dans lJovuil'<? que se form ent les grains ; mai s il faut pour cela que le pollen des étami ne. tomhe S'lU' le pistil afin de féconder la plante. Le grain de pollen se met à germer et le tube pollinique tnt\ erse le style en digérant au fur et à mesure le tissu traversé. Une fois fécondée la Heu r se fane, alors les pétales tomb ent. Ouvre l'ovaire et regarde. Les fleurs dont les pétales et les sépales son t cl&-posés en croix sont des crucifères. Observe dans les fleurs du poirier, (iu pommier, d e l'églantier, les sépales, les péta1es, les étanlines, le pistil, l'Qvail'e. Les f;leurs exhalent une excellente odeur. Aime les fleurs. Cherche dans ton dictioIlnaire tous les 'Il1.0ts soulignés.
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Civisme
Thème proposé aux examens pédagogiques
des recrues Casernes de Sion 1944 Donné
,:1,
t'itl'e dïlllllÎi0Htio'n, pOU l' sr l'vi l' aux ln aîj 'l 'es d es ('OUI'S CO,]lI,p l'éll\ e llliA il' (~;.· .
, - Il ex iste une loi f.édérale t des loi s cantonales s u r la cha 'se. Ce so nt ces lois qui ont perm is la créa tion des distritCts francs. -: Pourquoi y a -t-il une loi fédérale et non pas se lll cment des ']01 S cantona les? - Intérêt géné r al à déf ndre, etc. La chasse r elève de quel départenlent fédéral cliriO'é actue]lenlent pal' Monsie ur le Conseill er fédéral Etter? b ~IIonsie,ur Etter qui dirige le Département cie l'lntél'iellr a pas . e ] ab~re seul cette 10~ ; il ~l dû la pl'ésentë.r ù t'approbaüu]) de .ses 6 coHeg u es . Po urqu oI cela? - Esp rit de co J\ égialité nUIlache éventu elle, etc. ' - Q ue'lle est do nc, en somme, l'autorité fédéral e qui a préparé ce projet de loi sur la chasse? - Le Conseil fédéral . a dü so um ettre en suÏle son projet ;'t quelle autre a utorité fédérale? - Chanl.br s fédérales. - C'est-à-dire? - Conseil national et Conseil des Etats. ' - Nos lois fédérales son t donc discutées par deux conseils; que'ls ::t vantages voyez-vous à cette 111anièr e de procéder ?
,
L'INCENDIE DE LA FORET D'ALETSCH Géographie et économie nationale,
_ Vous avez' ·appris pal' les journaux qu un incendi e à ravagé la forêt d ' Aletsch . .Qui sait lllOntrer SUT la carte la forêt d'Alets'c h ? _ L e H einwtschutz a créé une réserve dans la forêt d'Aletsch. Pourquoi là plutôt qu ailleurs? Donnez p~usjeu rs raisons. _ Qll est-ce qui fait la b e'a uté de cet endroit? Regard ez la carte. _ Berne a prê té 5 ·pom.pes à mote ur pour lutter contre l'incendie; pourquQi Be rne plutôt qu e Lausanne? - lndu stri e hôtel ière de l'Oberland, e Lc. _ Il y a d 'autres r ése rv es e ncore ' on les appell e d es di stricts f rancs. Qui sait en 110lnIner ? Montrez sur la carte. _ On prétend que ces r éserves favorisent la chasse~ n'estce r êlS le contrai,r e puisqu il est ü1terdit d 'y chasser? Expliquez . _ Il y a d es avantages :\ fa, o.riser le d é>velopp em e nl .lu gibier ; lesquels? - Mais il p eu t aussi ) avoir des inconvéni ents ' lesquels? _ Certains anùnaux ·avaient di sq)~uu du Valais, par exe mple le bouquetin, le chevreuil, le cerf. Pourquoi cette réacclilnatation du hOllquetin, du chevreuil, du ce rf ? Donnez plusieurs raisons . _ La Suisse possède une grande r ése rve appelée « Parc national ». Qui sait dans qu el cantoll se trouv e cette réserve. Qui sa it la montrer SUl' la carte? _ Pourquoi a-t-on créé cette rése n e ù cet endroit précis? Donnez plusieurs rai so11s. _ D'autres pays possèdent aussi des réserves ou parcs natioIl:1UX , par exempl e les ~tats- Unis dans les Müntagnes rocheuses, aux sources du Mississipi. Qu i sajt montrer les Etat- Ullis, .les Montugl1es Boc he us es, le Mississipi? _ Avant la guelTC', par queil s pays auriez-vous passé pour VOliS rendre aux Etats-Unis? Quels ports d 'emharquem e nt , de déba rquem ent ? J\'I ontrez.
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.~ En cl~éa.nt . l e? distTicts f rancs cett~ loi all ait diminucr b Jlbelte de. ceItau;s c~toyens; lesquels? FaIre du torl pellt-êtn.\ :1 une certame categone de travaill eurs; laqu elle? otre loi cantonale su r la chasse relève de quel départeluent ? Qui donc dans le canton a préparé ce projet cie loi ? . A quelle è.lutorité c8111o n a]e ce COllseiJ,ter cl Etat a-t- il ( l' èl bord présen lé .';)on projet ? Puis en su ite par quelle autorité cl' projet <1 -t-il été d i.'cuté, lllOdifié et en fin adopté? .-Aoceptée par If' Grand Conseil la Joi val:.1 isulln e a l' lé s?ul1nse sans a utr e ù la votation ,populaire. 11 y a clonc LI tH.' clif1er en ce dans la nlarche Ù suivre avant d'arriver ù 1::1 !womul o ":l Iion d'un e , loi ft:r1é~'ale o u d'une loi ca nton ~,ile v;, bi\;):Il1Il'p: 1:tq {~; II ('? - ],clee du l'eie r ·nclum. - Sachant qu 'e n Valais le Grand COllseil est nomm é ur lèl hase d un c1 éput é p a~r 1100 â m es cle pO'pll]ation suisse et ql1 ~ Je c:.U~lOll cOlnpte envIron 1:)0,000 habitants ci e na tional ité s uisse, combIen y a-t-il de dé.pulés au Grand ConsC'il ? 95 députés étaient pr"sents au mom e nt d e 1" votatiun combien de députés au moins clevajent se prononcer en 1aYC'l';' de la loi poUL' son acceptation? - Idée d e lu mujorilé. Qui dans les rlistricls et c1ans les cnl11ll1unes su rv il] ' l'application de la loi SUl' l:1 chasse? - Par qui l'al1torité c0111munale est-ell e n 0'll1m ée ? l'
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- Celui C[ni ,eut pratiquer la ' ch as"e est aslreinl certaines t'onnalités; Je.sque'lles ? POlll'quoi -est-ce bien qu 'ilL en soit ainsi? - Que pensez-voliS du braconnage?
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Histoire
Lo,r s de l'jncendie de la forêt d'Aletsch les Bernois sont venus au secours des Valaisans en leur 'Prêtant 5 ponlpes â 1110teur. Ce n 'est pas la prelnière fois dans l'histoire que les Bernois sont venus au se.cours des Valaisans. Qui sait dans quelle circonstance encore ils 'l eur ont envoyé une aide précieuse? - Lors de la bataille de la Planta, les Haut-Valaisans ont fait -du Bas.-Valais un pays sujet. Que pensez-vous de cette manïère d'agir? - Connaissez-vous des cas dans l'histoire suisse où les Confédérés ont agi de mêlne ? - La bataille de la :Planta a été livrée en 1475; à quel grand fait historique suisse se raUache-t-eHe donc? - A cette bataiUe de la Planta, Bernois et Valaisans ont lutté contre :Je -duc de Savoie aidé du duc de Milan; et dans les gueri'es de Bourgogne 1es Suisses ont combattu contre Charles]e-Téméraire. COn1'lnel1t expliquez-vous donc que ~a hataill e de la Planta fait partie des guerres de Bou.r gogne ? - Qui sait nOlnmer les diverses -b atailles où les Suisses ont v.aincu -Charles? - Dàns ces guerres les Suisses ont défait les troup es du Télnéraire plus fortes et Jnieux. armées- -- Qu'est-ce que cela prouvf~? ~ Le nom!bre n 'est pas tout, etc ... Que]les leçons pouvons-nous tirer all jourd'h ul de ces faits? Ponrquoi les Suisses n 'ont-iqs pas su Ini eux profiter de leurs victoires? Pou l'quoi étaient-ils divisés? -- Connaissez-vous d 'autres circonstances où la division des Suisses a occasionné leur défaite? _ . Leçon à tirer pour nous. - Les Bernois désiraient s'emparer de la Franche COlnté; pourquoi les ,c antons prilnitifs se sont-ils opposés à cette extension vers l'ouest ? - Où désiraient-ils s'étendre? - Pourquoi ? Montrez qu 'ils avaient 'des vues plus justes que les Bernois.
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- Quel est le grand citoyen qui a dit aux Confédérés: (\ N'é tendez pas trop le c erde de votre ligu e? » -'- Pourquoi ava it-il raison de leur donner ce conseil ? "' Qu'aurait été notre situation Ini1itaire dnrant cette 'ouerre si la 1< ranche-Co-Jnté avait été incor.porée ft la Suisse? b N"ouJ)I]ions jamai s les cons eils d e ferm-ït e du RanH. Cl. Bérard.
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ÉTUDE D'UNE FABLE
Le vieillard et les trois jeunes hommes 1. Cara~tère et int~rêt de la fable. - Cette fable n'let en scène, non, d~~ ~n~lnau~, n1aI~ ~les hOlll,mes, et elle ne renferme pas de m~l a:Ite fOllllu~ee exp hCIt~ment a la fin du conte. Ce n 'est pas à plopleluent parler une « fable» au sens étroit et traditionnel du 111ot; c'est, sous une fo.rme dra~natique et dialoguée, un « poèn1e :t d ans le9 ue1 ~a FontaIne exprllne une philosophie de la n10rt et de la :~e, pleIne d~ Inélancol~e, .de, hauteur mora'l e et de sagesse. Il suffIt de COlnp31er ·c ette peoslC a l'apologue sec et insionifiant don! s'est insp!r~ notre fabulri, ~te pour sentir tout ce 'q u'il ~let d'émot1On , de poesIe dans un sUJet en lui-lnêm e a's sez banal.
. II. L ' apologue clont s'inspire La Fontaine. « Un jeune homme ~: n1oql!~it d'un vieillard décrépit et le traitait fou, ' parce q:u Il greffaIt des arbres dont il ne- verrait pas les fruits ." . « Et to'! ~10~1 phlS, repart.it le vieilJard , tu n e cueilleras peut-être pas les frUIts .que tu vas greffer. » Le dénouement ne se fit pas atten~re ..Le Jeu n e h0l11:1ne qui était n10nté sur un a rhre qu 'il voulaIt taIller, tomba et se rQlll1pit le- cou. Cette faLle prouve que la mort est de tous les âges . » ':oyons c.ornmen~ .La Fontaine le transforme et l'enrichit: 1 Il ~ppos~ au vI;Jlla'l'd, non pas un , mais trois jeunes hommes. La fm prematuree des trois étourdh montre avec un relief saisissant l'instabilité des choses hmnaines et la frao'i'l ité de la vie: " 2° S 'j~ s'agi.ssait, ,de. n10ntre,r cela seulement, n'était peut~ etre pas necessalre d ecnre une table pOUl' illustrer un e vérité auss~ ~anale . La Fontaine fl10difie comp'lètement la signification du reClt. Il va ll1?ntrer Co-m'll1ent la pensée de la mort toujours me- _ l~açante peut Influ er sur notre vrie Inora'le, nous inspirer les senbments les plus nobles et diriger notre activité vers les fins les plus hautes; 3° II fera parler les personnages, développant avec ampleur ce qui n 'éta it qu 'indiqué dans le vieil apo logue. Dans le discours d u vieiNard, il lllettra un accent personnel ~t ému. III. Les railleries des trois iouvenCeaLl.'L (v . 1 à 12). - Cette prelnière partie est d'une structure 1 riqu e; eUe se compose, en.
de
rr
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réalité de Lrois stropbes (le quatre vers 8 + 12 + 12 + 8 12 8' 12 + 12 + 12 + 8); la troisième strophe enjambe pour le sens sur l a seconde (v. 9), ce qui est ün Inoycn de ]cs souder étroitement l'un e ù l'autre et -d'évite r une form e strophique trop réCfulière, qui ne convient pas il. une fabl e. . b U e octogénaire 1 plantait Le su jet est d'une longueur interminable (6 syllabe'), com.lll e l'âge du vieillard. La syllabe Inuette qui le tepnüne oblige ü d éblcher le verbe qui produjt un effet de surprise; ce n 'est pas encore l'ironie des vers 'suivants; c ~es t déjà un étonnemDnt lé.ge l". PL.ss:.' encore d e hâtir; nlai s planter à cet [tg.€' ! Bâtir, c est déjà une for ~p ~'is e doit lie quand on est vieux ; Inais planter! Ce ve rbe , être accentué fortement. Il y \ a ·clans ·ce second h emlstIchc un e sort e de conuniséra tion dédajgneuse. Aussi bien ceux qui le prononcent sont-i'ls non des .ieunes creus, mais des jouvenceaux, vieux mot toujours enl ploy ' par raill~rie; ils se moquaient du vieillard ; le poète, à son tour, se .m oque 'discrètenlent de ~eur préS~)ll1ption~ de leur légèreté, de l.e~·I,r assurance (assurélnent Il radotaIt). Car Ils font 1a leçon ~u ':lel,lard et essayent de ,l e raisonner sur un ton (l'étonnement Iromqll e (car au nom des dieux ... ) et de politesse affectée (je vous pne). Ave~ l'insouciance égoïste de la jeunesse, ils n' estimen~ q~le le tr~ vail ·dont on tüe un :profH personnel (v. 6, 7 et 8) . PUIS Ils se lnl'lent de donner des conseils un peu cavaliers : Ne songez désorn1aÎs qu'à vos erreurs JHls~'i ée s. . Et faisant un retour préSOTIlptueux sur eux-meme', Ils fi crtissent le vieillard de ne pas eUl.piéter sur les pI:ivilèges du be1 âge: Quitte z le long espoir et les vC/stes pensées' Tout celrt ne convient qu'à nous. Le premier vers est 111agnifique, large comme les horizons de la vi.e qu'on .décou, re dans la jeunesse. 1\. Lu philosophie du, vieillard. - La repart~e du vieillard, dans sa brusque vivacité, ra·b~1t ,l a supe;'he de se~ Il1terlocute ur ~) : Il (cela) Ile conVlent pas a VOLls-men1es . (c est-ù-clire: 111ême à vous) . Et, sur un ton grave,. s.ent~]~c~eux, élnu, plein du se ntiment de la fuite des choses, de la fragIllte des créations htnnaines :
+ 12 +
+
Cl:
fCais"se
d'
pargne du ValaiSl" SION
Société MutueHe
1
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20 agences
dans le
canton.
(;oot.,-Ôl" .. fliciel pern"".e"t.
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... Tout établissement Vient tal'd et dure peu ... leur montre 1 incertitude de l'avenir pesant sur tous les. âges, l'hom me, à tout instant, jouet de la mort: ... La main des Parques blêmes De vos fours et des miens se foue égalenunt. Cette idée, La FD1ltaine l'a magnifiquement exprimée au début de la fable I du livre VIn: La mOli et le mourant (Vi. 5 à l2). L es jeunes ne peuvent ·compter sur plus 'de jours que le vieillard: . ' Nos termes (les bornes de notre vie) sont paI'~ils. Le sage peut Inême poser une question qui est bien loin de ces trojs têtes fo'lIes : Qui de nous des clartés de la lJoûte azurée Doit jouir le dernier? Pour ce vieillard , qui ressemble à un sage ,de la Grèce, c'est ]a Il uDlière du jour qui fait :la beauté de la vie: ·m ourir, c'est être privé de cette douce clarté du soleil que les Grecs saluaient en mourant. M,ais rem.arquons la conclusion morale que le vieillard tire' du sentiment de ]a brièveté de la vie 'e t .'de ·l a fuite 'des ·choses. Les· épicuriens en concluaient qu'il faut jouir du présent, cueiUir « dès aujourd'hui les roses de la vie» ;(Ronsard : Mignonne, allons voir si la rose .. .) Ici, « le vieillard, et c'est la grande nouveauté, 1a grande beauté de cette fable, voit ,dans .la .fragilité de ·la vie individueHe une .raison pour l'homme d'orienter sori effort, non vers. les joies égoïstes et passagères, 'mais vers les ·durables travaux dont profiteront ses descendants. Cet épi.curisme intelligent et désintéressé s'élève ~l la plus haute morale sociale.» (P . Clara/co La Fontaine, p. 400). Et pour lui, c est déjà un « fru it )) délic.at de son travail que de faire le bonheur des autres: Cela même est l.l11 fruit que le goûte (wfourd' hui. L 'événelnent lui donna raison. Deux ·des jouvenceaux moururent dans des entrepri's es périHeuses (sur mer, :à la guerre) ; le troisièlue rencontra son destin dans les travaux paisibles du jardinage. Sage :et bienfaisant, sensible et f idèle à son caractère, le vieillard les pil eura , leur rendit les derniers devoirs et .pour l'instruction df's hOll1!lues, grava cette histoire sur leur to·m beau. J. -R. Chevaillier.
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BIBLIOGRAPHIE GIORGIO ET LE SECRET D'ALFREDO 1) On SE) ra;popa],l.e sans -do,ute ,J'histoire, -panlE' ran ,dernieJ'. cr,e « Giol'gio Je Ipetit Tessi.nois)) qui (lut. ;P-RTtil' pour Milan ·c.on1!ffiO 'T'amüneur~
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_.t fH h~l-:U aë .. cs 'p l 'Bll1i è l'cS d m' C" expél'i ences , Dans le se,co nd volume nou s retl'ouvmls l e coul 'Cùge ux ga.rçon pou']' Iqui la vie n'a ,(~écjcl é lll e'll t '[)Iaa de gàtel'ies , So n s,c'ul s outie n ,c', es t ,La Band e {l es F r ères noirs, as,sociaüo'll ,c~es ;p,etits rarnoneups t e.ssinoi s d.oJ]-t 'il y CL de se'cl'èt es r é unio,n8, 'et s u rtout so u a/mi A llfreoCÙo a \ ec qui il é Lait 'èl.lT ivé à M i,la,n , A la s uit e des In a uv a i s tnütelments slU bis, co {le~'ni el' LOTub e m arl~:lJ(le et, a.v a nt do ,mou)'ir, co nlfite è.1. Gio,]1gio l e SClCl'et de 'OH existe nce ct l e rb.aDgo {Puna 'l1lIi, sio n aLLJprès ,clie sa sœ ur BiancH. r estée Cl li T essin , La ,m oTi d'AM l'e-clo pr,éc i:pite Il,e,s dlOses , 'Cn a,c,cide-nt .' Ul'V Cl111 ,\ GioJ'lgin ]e InleL en ]'a;p-p oi't 'ave-c u n doct'eul' de Lugano (fU i 'ïnl él' csse ;\ , ' '. Ipetits conupalrioLes et se montre : liis.pos,é ft ,l es a,ccueilliL' ,' 1 leul' retou ,r au pays , L e do'c.teul' p.arti, l E" p:a trOllS de Gnorgio S'l'I C1HI t'nient, .. u [' kli ave'c un l'edo ubl e-m etnt ,de ]l a i11le et l e 'p a'u vl'e g.a J'(;on déci,de {tC s ' en fu1l' .H ele tl'ois camarade·s , ~L\·,pr ès maintes ,pèrilpét ic -' il' atg i- C'oln liqu es, l es 'pet its ·ramoneu rs :a t·teig n ent Lugano où 10 ibon c1octe'lll·' ·orcurpel',a. {l'eux. GiOI\g io {Ievien.clra institu teur et épouser a BièHllCIH, Tel e-st lle ]',èc.it -c.onté 'a vec tatl'E'nt ,par ,Mme Li sa T etznel'. 1) tL isu T etz~n e'l' _ Gi,ol'.gio et l e Sle·n ct ,cl'A lfre!do . Un vo lul!11 ~ in-l' carré, l~e.Jié Ip lein ,palpiel', ·couvert.Ul'e ,i llu sü~ée ,en ,coutleUJ 's Ft ', ;:l.~)O . Li,br a irie ,P a.yot, Lausa.llIne.
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