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Le ciel n'est pas encore serein Et voillà pourquoi nous ne ,pouvons nous réjouir sans arnerepensée, bien que la guerre soit finie . li y a eu trop de souffrances, trop de blessures, trop de ruines. Il y a encore trop de deuils, trop d'on1bre dans trop de foyers. . Certes, notre smt fut enviab:l e" et nous d.evons y songer chaque jour avec gratitude. Ce;pendant, d1ez nous aussi, il y a encore beaucoup à faire! Que l'on feui111ette rIe deTnier l'a.pport annueiJ. de Pro Juventute et l'on en ·aura ae témoignage écI.atan.t. Les nŒnbreuses activités de 'cette fondation, à 'laquelle le public suisse ne marchande -pas sa fconfiance, nous ,p rouvent que la jeunesse de chez nous mérite toute notre 'SoIJidtude. QU'il s'agi's se de la mère et du petit enfant, de /l 'écolier on de 'l'adolescent, que d 'utiles intm'ventions PTO Juventute n'·a-t-eHe pas à son. actif. L'adolescenee retiendra tout particulièrem,e nt notre attention, puis'q ue cette année la recette de la vente lui est surtout consacrée. . Assistance aux jeunes gens diffidles, subsides aux apprentis, camps affectés là la Técolte de « pives», ate/liers et foyeTs de loisirs, eanI:ps en fav.eur de jeunes Suis'S,es de l'étranger, voilà un magnif.ique programnle ! Et nous ne .citons que l'essentie;} <Je ces bienfaisantes ·a1ctivités. Au cours des 5 années de guerre, Pro Juventute a vu grandir sans cesse aa confiance du -pubHe. EUe lui exprime sa gratitude émue. Mais il ne faut pas en rester l,à . Qui n'avance pas,
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recude. Les tâches cOlnmenc~gs doivent être poursUIvIes. Des initiatives s'avèrerÙ urgentes . Et c'est ·p ourquoi la traditionneUe vente de thnbres et de cal~tes Tell.'c ontrera, co'm 1ne 'p ar le passé, un favorable accueil. Thnbres aux effigies de Louis FOlTer et de Susanne Orelli, ravissantes f1eurs alpines; cart.es p ostales r ep rochüsant des œuvr-es .ehar111·a ntes et désuètes de Sr. FreudenbeDger, cartes de vœux très variées, il y en a pour tous les goûts, pour toutes 'les bourses. DéceluJ re est Il e mois de Noël, le mois où lIa lumière et la joie devraient -descendre dans tous les foyers, dans tous les cœurs. Faisons chaculIl notre .part. Le rayonnement de Noël n'en sera que p1us vif. Il y -a ,p lus de plaisir à ,donner qu'à Tecevoir; voilà la devise de tous l es houlln-es de bonne vo~onté.
i~1rJIE
PEDAGOG ][0u~1
~'
ij~ct
Quelques réflexions d' après~guérre Au ·d.éb-ut ,de 'ce m 'ois, -l e-s éco les valai'sa;l1Jne·s Oli lt toutes rouvert leurs !portes, 11JOJI]J Ipas ·COlnme -ces <six dernières amnées, -s·ous un -de] chal~g é de gtTOS nuage,s, d'où. à rhélique -m·o-m ent, Ipouvairt Idesfcenldre J,a IfOludTe dévasta-t rke, rrnais dans une .atmoswhèr,e rass-éréné e, où [e IcaUCh8l11TaT de 1a g uerremÜlndlélilE' ,n 'est plus qu'un Ipé1'1iblle souvenir. Un ·certai.n nomibl' e de m-aîtr,es qui av,aient dû intelTOl11lp-re ,la te/nue ,de .l'.éicoll e iPour la dérfen.se du Ipays Oint re'pTis leuir s 'foniC'ti-ons éducative.s, f onlotions qui s'arCicoIDIPJ!is,s ent ,sans ·èquirpe'l1îent ·m ilitaire, mais qui sont t-out de mlè me /p énibles en raison de la 'lutte qu 'il IfaJut .soutenir des moi.s durant c-ontre l'ig:nOTance, .1 étourderie E't ;p.al'~fois ,le fmauvais voulaiT d'un.1e banded'érc-ofl.ilers . 11 f·aut efsrpérer que Ile te:rnps lPassé sous -les .anm.e·s, tantôt ki, tantôt ·~a, ruura Iprocuré à -}J'lus d 'un Térgent une amlPle pro-v ision {l'indd8!nts, .d'anelcd-otBs, .de J' é:filexiol1!s:, dont m saura tenir !paTti da,ns il,"œuvre ·de Il 'éducation rpatTio.t:iJque et s'li.rtout moral-E} de se-s élèves. A ce s'u ljet, no'Us v'O'UdTiŒîS ,sl~ggél'elr aux maîtTes de [bonne vol,onté un certain [}om[bre d'tdéefs -ou die :p oin.ts sur les-que-1s i,l s !pourl'ont, olc'c.asio<l1lne]lE'Il1'ent, ipOirter ,leurs e·n tretiens 1TIOTaUX ·ave:c :les enfa'l1Its et IlJoaTüc'u lièrement avelc ,l es jeune.s gens des cours ICOllll'p,iémentai-res. Nous n',entrerons rpas dfans Il e ·d·évelo!pfpell11ent ·de ch-alcun de ·ces rpoints, ;llai,sls-alnt ce s'otn là l'i'l 1!stituteur, et nous nous ,contentm'ons de les signaüer -ci-alPrès d'une Jaçon a'ussi ,slu0cincte qu·e IP,OSsiblle, en Iles .numérotant, ice qui e/n ifera une sorte de (petit rélpel~toire.
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1) La g'uer ~, n 'est :pas, Icomlme il'a tPhllpa~'t ,se ,l'im aogi11:ent, Il,a ,conséquence eXlclu's Te de :La mésentemte entre Etats, de l'orgueH ,ambitieux et cUlpiJ([, brE.f, ,1' ab ouüss€m elIlt de 'passions humames. ElUe estavaont tout un ,châttm'eilllt de Diem, 'comlme J"aHestE'nt l'histoire h:iJbUique et les révélatiolls '<}lui ont éM If aites dans 'm aintes aop/paritionr surnature,LleoS. 1
2) [,'or.gue1l ,et .lï.njustke, qui en est ordinaireme,n t la suite, trouve~nt toujours une ,p unition sévère; du reste, J'histoire ,est 'elll,core là IPOU1' le :prouver. 3) Quand ['ho,m me albandonone toute re.I.igion Et l~e tie,n t ,p lus a.ur·un ,co'ill{Pte du DécaJoogue, 'ce code nécessaire . à ,l'opdre sodal, iJ devient l,a ,pire des brute,s, e,t la ,sC'ience 'lui fournit le,s moyens de satistfai,r e ses insti11lcts.
4) Si notre pays a été élPargné Ipend,ant ,la guerre qui vient de se terminer, cornme il ra ,été Ip8l11JdUint Ila rp11écédente, il lE" doit ,avant tout ,à Dieu, ,et c'est Ice 'q ue ,11IOS 'plus hautes auto'r ités c.iviles et reJi.gieuses se SO,M pllu à rélpéter ave,c v,érité. Sams doute, il faut rend,re hom'l.11age à l,a ,prudence et à la sagacité de nos 'lna,gistrats de tout ordre, à .la valloe'ur de notre arm.ée et ,d'e 'son chelf; m ,ais 'CE' qui nous a surtout vailu la ~protection divine, ,ce sont ,les vertus de no'tl'e peUlpl,e : l'esprit chrétien et la Ciharité, ,cette Icharité qui, sellon .l'E'criture sainte, rachète les /péchés et Itoulclhe la miséricorde ,divi,ne.
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Puis, ('.ombien Eln est-il qui out remarqué que de:puis la ,c onséc.ration solennelle Idu monde ,a.u SaJcTé~Cœur ,de IMarie, en octobre 19~, ,l,es AhlemailTC.1.s .n .ontp.l.u sr.e.l11IpO.rtédeviocotoire;toutaup.lusont-i.l s eu lPar~ci 'Par-là un suce,è.s IpUl'eiill e'l1t local. Ils so,nt a,LLés de doéf,aite eln défaite jusqou'à l'écrou]emen't comp:l et de .teu!' ·s i fOl'mj.dalble ipuissailllce milit,aÏl'8. 7) POUl' lf inir, nous ,a jouterons que d,ans notre pays, pOUl' ne parler que de celui-'llà, et s,pé'cia.}ememt d.a,l1oS ÜE' üathohque Valais, on aourait 'Pu ,c'élébrer la cessation de la guer,re a'utrement que !par de trolP nombreuses réjouissances qui se sont presque toujours terminées ,p ar ,des haJls , où .].a ve,l"tu a dû ,courir de bien g'l'oail1d.s d,an!gers. Une ,me·i,lUeu.re sa,l1ic'ü fi,eation du dilIna.nche eût été urn act,€} de rE'CO'ilnaiss,a nce 'Plus dig,n e cie ,la IfaoVeu.r que Ille Cieil nous a octroy,ée. 1
VOi.l.~l, 'p enso,ns-nous, quelques idées qui vallent bien ce,lilcs, innombrables et v,ariées, CJue l'on émet dans les jo:urnaux sur les conditiO'flos économiques 'f utures de no'h 'e pays. !L'ho'l.11ll1e ne vit pas sE'uJe,mernt de ,pain ,m ais aus~i (l'un <certain idéal, ,d 'une certaine sUlPériorité hnte: Ue'Ct~elle 'c,t morale. Et voHoà aussi 'u n exem,p le eln tre 'cent de la manière d o rendre renseignement historique uül e ,à La ,format.ion reJl,i gieuse et moraüe. J.
5) Un .fait à signaole'r , ,c'est que nous avons 'certainement a,u ssi bénèf1cié de l'inter,eession aUiP'rès de Dieu de notre sa'i nt nationaa, ,l e BiCùltheUl'eUx Nicolas de FlJue.
A qui emprunter?
Nos é:lèves s'aJVent-ÏJI,s qu',eu m,ai )19~O, ,au illmn,ent où la Suisse COU1'U.t le da,nge.r très :g raNe et illllminent d'invasion, un bras se mont:r.a UI11 jour d,ans 'l e .ciel, 'aou pays de BâJle-Cam'P,agme, bras ,diri.gé v'e'r s ,Le ,c entre de notre ;patrie et que vire'n t très nettement Iprès de quairante pE'rsonnes. Or, ce ibras ruplpar,ut ju.ste au lemden1'aim du jour où se termina une neuvaine adressée Ipar ,la jeum,esse c:atho.Ji:que ,suisse au saint ermite du Rrunft . .Le sens de 'cette ,ap'IJ.arition se deüna. sans 'Peine.
• • • s ans
compli~
discussions, mais pal' correspondance; • •• sans que personne ne le sache ; • •• sans frais élevés, mais un simple intérêt légal de 11/20/0 par mois. • •• saBas
Aussi, :alPrès la si.g:nature de l'armi'süre, nom:hre de pèlerinages se sont ,r end,us des diJ:fifér,e ntes régions ,de 'l'a SUiSSE' ,aux lieux qu'a irllustrés Nko:las de glue :pOUT Ile relIl1'e:ncier d·e sa ' ,p uissante proteetion.
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6) L'int81'veontion de la Ste Vil8lrrge .nous sem(b~e avoir été, el:le
dans ces conditions
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L'arm1sti,ce cl'Oec~dent, n"a-t-ÏJl Ipas ,été déeidé au début d'li mois de mai? Celui d'Extrênle-Orient, le 16 août, fête dEI !'AssomlPtiolll ? Et ,les 'Prov'OIcateurs de l'ho'r rj'b le tr,a gédie qui, ,pendant six 'Wil'S JpTesque, a ensa,nglanté !1''E'Ul'o/pe et y a entaSosé ,r uines sur l~uines, n'ont-iils !pas dj,sparu avant To,u'V'8'pture du 'm ois cons,a 'cré' à Il,a R€dn-e d'e's Cieux?
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Enfants difficiles et jeunes délinquants (En H1.Jarge d'un congrès)
Les 7 et 8 nO"'lrem1bre a eu lieu à Sion le congrès du groupe roman~ e~1 faveur des enfa!1ts ~ifficiles. Des hOll1llIes et des femmes d aC~lOn on~ cOlllnlUI1Iqué leurs iInpressions. Des llédecins ~nt scrute .les. effets de. l~ vie 1110derne sur .fét.at neurologique de J en~~~t, alI~sl que les 1dees ,e t les mœurs nlOdernes sous l'aspect d~ l educatIon. Leurs rapports, leurs statristiques, leurs réfleXIOns et leurs projets auront convaincu les partidrpants ,du congrès. En entendant ces personnes eXiposer les diff~cultés actuelles de -l'éducation, j'ai cherdlé sous les traits de tell s enfants statués en exenlples la phgsionolnie de nos enfants valaisans 'd e la ca,m p~gne et de.s hauteurs. l\l[es souvenirs et Ines ohservations 111'ont faIt touc~er du doigt des difrférences trop notables. Nos jeunes Tura.u x VIvent dans une ambiance encore assez naturelle ·tandis qu~e .les I?eHts cita,di~ls se meuve~t dans un ,m ilieu largel~ent 31'tIfI.CIeI ou les occaSIOns de conflIts et les causes de déséquilibre sont plus 110l11hreuses. . "
~,al?~'é .c:s ·(l.is .ord~ll'~es,. une con~l~slon de ce congrès p eut
etr~ gen:Iahsee, sans dlstl11cbon de illiI.heu vital; c'est que ['éclu-
c,atwn d~~~L-n.,cl avant t?ut .de lp va.leur personnelle. C'est d'aiHeurs 1~ une vellue que la SJil111p'le reflexlOn 'l net en évidence. La form ahon .des. ,p ersonnes l1l1'l1laines à l'époque de 'l eur croissance la plrus active n'est possible que 'Par l'inf.l uence de pel'Sonnes a dultes . Le maître qui voue tout son tem,p s et tout son cœur ù sa c~a:'3se obtiendra plus sûreillel~t un tr~vail sérlieux que celui qui n )' touc~e que du Ib out des dOIgts et n y est présent qu'en'-re d'aut:es affalr:s qui ont s·a prédilection. L'hoIDIne dont la parole hésItante,. desordonnée et va'g ue trahit l'indiscipline i'l1tel~ectue'lle 'aura bIen de la peine pour Inaintenir dans son école l'atInosphère d'un silence fécond. . En insistant s~r l'importal1ic~ p.ri.nlO11diale de la va'leur personnelle, nous aUrIons tort de neg,hger la constitution de l'mn.?iance. J',a i pu faire assez 'l onguelnent une observation dans ,des Internats. Chacun sait à quelles tragi-comédies donne 1ieu le lever de beaucoup d'enfants. Je lne ralP'Pelle en partitculier une vnIée de jeunes pensionnaires où .Je nombre des enfants· gâtés pal' :la fan~ille était considéraJble. Grâce au régi:ll1e raisonnabJe de ]a m~ls~n ,e t ,à l'ent.raînenl:nt. du groupe, '~es jeunes domeurs passaIent du sO'm mel'l au Tevell avec une aIsance toute naturelle. A table, ces mêmes enfants, d'aibord exi'geants, 'l 'habituaient à llJ.auger de tout sans répugnance et sans contrainte. Educateurs ,chrétiens, nous ne pouvons pos nous désintéresser de l'air que respirent les âmes de nos élèves et nous déchar-
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ge.r de notre responsabilité persOlmel'le sur des instances anonymes et 10iÎntaines. Nous ne pouvons pas ignorer que la société moderne n'est plus régie par I.a phiiloso1phie chrétienne de la vie. Je ne pense pas que l'enfant du paysan, de l'ouvrier et de n'hllIP orte quelle famiHe -de chez nous soit ù l'abri des difficultés; :l es p,l us handicapés ne sont ,p as toujours ceux. qui donnent du fil à retordre et déchargent ains,i leur tenS/ion intérieure. Il y ,a actuelleluent beaucoup d'autr,es enJanls que le spectacle de la vie moderne trouble. Le récent congrès de la J. A. C. valaisanne s'est fa t l'écho de quelques doléances : anciennes haines de famine, manœuvres injustes et avilissantes de dans, inobservation d·e .lois qui gênent. Il ne faudrait ja'l nais prendre son parti des situations qui nl,e nacent et dégradent de jeunes personnes Inul1aines. M,a int ,c itoyen constate la ll1u'ltiplication des occasions -de réjouissances trop tapagelll.ses, et l'on a observé, par exe'l np'le, qu'autour des kenrùesses, ce sont des g.aiHaDds de 14 à 16 ans, frais éllloulus de l'école ou pas ll1êm,e, qui s'agitent le plus a:ctriveInent. Lamentable entrée dans ,l a vie ! Puis c'est un cirque qUQ pro'l nène à travers les grandes loca'llités S'es représentations en s'.affranchissant de sa réserve d'antan . Beaucoup de s'Pectateurs ont blâul'é ce sans-gêne. On se demanae si un établissement qui s'est a'cquis autrefois une juste reno1l1'1n ée par la distinction de ses séances ne C0l11'll'1,enCe pas à Iniser sur cl autres atlra1ctions. C'est encore une société eu fète qui laisse derrière elle le relent âcre d'exelllples déco·n certants par,ce que plusieurs ont oublié la parole divine consi'g née dans i'évangli'l e de St. Luc, chap. 21, verset 34: «Faites donc attention Ù vous, de peur que vos cœurs ne s'appesantissent dans la crapule, l'ivresse et ;les soins de cette vie}). A l'usa'ge de non-latinistes, je trans/c ris ceci: crapula: Pesanteur :de tête (après un el-·cès -de b01sson), fUInées du vin, ivresse prolongée. Les journaux. qui sont accessib1les à el1acun et mêule exposés aux vih~ines ne doi1vent ,p as jeter aux quatre vents ce qui es,t à sa place dans les actes des juges instructeurs ou dans un manuel de zootechnie. Ce qui concerne les bains IIllixtes est consigné dans des doculnents ecclésiastiques officiels 'accessibles à chacun. L'air est VN.timcnt trop souvent épais pOUl' les enfants et lCl jeunesse, nlêlne pour des catégories de personne adultes qui, par suite de .leur ,c ondition, ne s'attendent IphS à se voir in1.posés de tels spectac:les. Les faits 'l aluentahles de jeunes délinquants et délinquantes (ce mot est parfois trop faible) ne sont pas des effets sans cause. Si cette situation de misère spirituelle ne parvient ipas à nous émouvoir ·e t à nous faire a,gir, c'est que notre sensibi,1ité s'est énlOussée, ce· qui n'est pas un signe de santé.
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On a cO'lumencé à ·entreprendre en Valais une action en ' faveur des jeunes prédélinqua'l1.ts. Les jeunes délinquants sont déjà l'objet de la sollicitude d-e personnes très ·dévouées. Le servi~e médko-pédagogi'que va~aisfl.,n dé;piste et traite odes enfants -diffi,cï,les depuis bOI1 l1.Olulbl'e d'années. Il y a là des initiatives très louables . Dans .l e congrès rOll1.aJl1d de Sion, on a décrit des symptôll1.eS de Ilnaladies de l'enf.ance; on a situé le réservoir des 'con,f;lits chez les enfants et de 'la dé1ilI lquence juvéniie; on est m.êlne relllonté à quelques sources du Inal. l\1;ais est-on allé jusqu'aux nap pes souterraines qui alÎlnentent ces sources ? Le Dr Tournier, en parlant des idées et des nlœurs modernes au point de vue de l'éducatiün, s'·est demandé s'i:l n'y a pas Heu de rechercher des fOI111Ules nouvel.les. Ce serait, Ille semble-t-il bien hasardeux de ·courir de nouvelles aventures. Retournons à la vérité divine qui l'este éternellement jeune parce qu'elle a les promesses du telI11lPs 'et de l'éternité. Ce sera le SeUllTIoyen effi:cac de guérir les lualades et de .p révenir ]a déliJnquance. En O'ctobre 1894, nos Evêques ont écrit dans une leUre col:l,e ctive: «·Mên1.e abstraction faite de ,c eux dont les jouissa.nces sont exces.si'Ves, on peut dire sans ex.a gération que notre po.pulation est en VOle de ,dés~P'Prel1'dre le renoncement chrétien et de tOlTIber dans cette TI10UeSSe qui a été ,l a Tuine de tant de nations . » Est-ce que, depuis l' 'poque .de nos parents et de nos grandsrparents, les lllœurs sont redevenues .plus s~mples, p 'lllS sérieuses, 'p lus pures, en un mot pll us chrétliel1'nes? C'est ·donc la loi du renoncement qu'il faut l'arp.p rendre. C. G.
Echos d'un congrès 1er Article. Au début de ce n1.ois s'est tenu à Sion le congrès du Groupe romand qui s'üccupe de l'éducation des enfants ctiffidll')~; ~ouvent délinquants paT-dessus \l e nlar.ché. Nous avons eu 'l'.a vantage d'assister à plusieurs (les confér,e nces prévues au prog ramn1e très intéressant de dtllX 10l1rnées d.e travail. Nous y avons entendu des choses extrên16me~1t utiles -et qui nous ont failt d'autant plus d'Îlu'p ression qu'c,ue3 \'cJ:.aie.nt de personnes con1Jpétentes en 111.atière de pédagogie, de pSY2hologie, puis·que lPaflffii les conf.érenciers on COITllptait p-Iusictirs médecins de valeur. La question de .l'éducation des enfant~ difficiles Ile nous était pas inconnue, et nous avos été heureux de I~ollstater que nos idées, dans ce dOll1.aine, ont -été corrüborées par des Slpé1
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cialistes. Nous éprouvons un vrai sentiment d'admuTation pOUF ~es personnes dévouées qui ont entrepri.,s lIa tâche, difficile, ' compliquée, q,e l'am.élioration de caractères revêches, de natutes parfois bien viciées. Anléliorer c'est bien; .m ais nous esf imons que ce qui im.po·rte davantage, c'est de Tecbercher, pour les combattre) .les causes qui font les eni,a nts ù,ffilCiles . Nous He voulons pas l.aisser croire que dans cette réunion on n'y a pas songé; on les a presque toutes pass·é es en revue; il y en a quelques-ïUles qui auraient mérité un exalnen peut-êlre un peH p lus approfondi, pance qu'elles sont d'une plus haute ilnportance. Nous voudrions, dans le présent artide, revenir 'iU!' un certain nombre de ces causes, sans toutefois nous v arrrêtér ~lUssi 'l ongtemps qu'elles le nléritaient, car l,a place nou~ fait ici dé.faJU't. Nous nous Ic ontenteTons de 1esénoncer, en les aOCOlnp3Jgnant de quelques réflexions ou considérations; de plus nous nous arrêterons aux causes, non pas passagères ou occasionnelles, 111ais permanentes et d'une étendue considérable, puisqu·eBes se n~n contrent à des degrés diveTs dans hon nOInbre' de pays. Nous les rangerons en trois groupes : 1) Les causes d'ordre ,matériel;
2) Les causes d'ordre religieux ou mora'}; 3) Les causes d'ordre social. a) Causes cl' orclre Inatél'iel
Ici nous p'l açons en premier lieu l'alcooli~\lllc, plaie dont sont gangrenées beaucoup de régions, y cOlnpris la SUIsse. Or, il est prouvé que ce Hé,a u a des conséquence3 très graves sur ~-e physique, l'intelligence et le moral des enfants ù' alcnoliques. La plupart -des élèves que nous avons eus dans notre carrière d'enseignement et qui laissaient à déslÏr·er sons le rapport du travail et de la conduite étaient des fi,ls d'alcooliques; une fortf' proportion des détenus de prison est également la vi1d ilue de l'akool. En deuxièlne Eeu, il faut signaJler la misère qui règne dans quantité de fanrilJes, misère causée souvent, elle aussi, par l'abus des boissons enivr,a ntes. Cette misèTe engendre la dégénérescence physique, l'irritabilité neTveuse, le mécontentel1.1.ent, l'envie, la mésintelligence .entTe les 'lnen1Jbres de la famiNe . Ne constate-t-on pas que l':Î1rnmora-Uté se rencontre pIus fréqueTIllIllent dans les nlÎlieux nlliséreux, en raison de .l ogeluents et de ,c onditions de vie qui nécessitent des prOluiscuités dangereuses pour la vertu . Aussi est-ce une œuvre utile, nécessaire à lI a moralité d'aluéliorer le salaire de 'l'ouvrier) le traiten1.ent des fonctionnaires, l,e revenu du paysan, afin que ,chacun ,puisse entretenu'r convenable-
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111ent sa famine, la faire vivr,e dans des conditions hygiéniques meillleures. Cette œuvre rega,r de surtout le législateur et 'le patro -
nat b) Causes d'ol'dl'e l'eliyieu:r
La Teligion doit être le fondelnent sur lequel repose la 50 ôété hum.aine. Si cette base se disloque pal' les coups qu'on lui porte, si elle vient à n'lanquer, ,c 'est ,l e désordre, 'l'anaIchie. Dans le décalogue, qui est le léode par e~ceNence, 11 y a un ·cOlnmandem.ent qui règ'le en particulier l'éducation des enfants. Il enseigne, en effet, aux parents et aux enfants leurs devoirs réCÏJproques. Si ce cOllnn1andem.ent était bien observé, O'n verrait Tégner dans les fa.n1illes la paix, la Iconcorde; la vie y seralÎt ;p'l eine de channe, et Iles enfants donner,a ient satisfaction sous tous les r3Jpports. Leur conduite en dasse, à l'égard du n1aître et de leurs camarades serait faite 'd'am·énité, de bienveillance. Nous ne prétendons pas qu'il ne leur éch3!pperait pas de ten1ps en temps quelque ·étourderie, que}que espièglerie; n'lais on n'aurait pas à leur reprocher des attitudes insoJentes, ,de la méchanceté doublée de mauvaise vo,l onté pour s'aluender. Nous 'c onnaissons en Valais des Tégions restées profondém.,e nt ,c hrétiennes, où les enfants reçoivent une éducation bien religieuse. Aussi ne s'y rencont.re-t-il que très Tarelnent ce qu'on ipeut aplp eler des polissons ou des garnements. L'instituteur qui a quelque autorité y ,c onduit sa classe ou son éco-le avec faci,l ité. Aujourd'hui, il existe des pays où, Inalheureusen~ent, on i11ter-dlit l'ense1gnen~ent TeEgieux à l'école; d'autres où cet enseignen~ent ·est réduit à 1.a portion congrue, CO'illlne une branche tout à fait ~ccessoiTe. On peut affi.rlmer, d'aJpTès des constations <évidentes, que ,l e niveau m.or-ail -de la jeunesse, de la société en génér,al, baisse proportionnëllement à la dhninution de 1'enseig,nement de la religion. Si on n'a pas le stimulant de la récOlnpens-e ou du 'châthnent de Il 'au-delà, de qUOIi n'est-on pas 'capable avec les instincts qui viennent de la faute odgineilJe ? c) Causes d'ordre social
La ce'l.lule fondan~enta'le -de la société,c'est la f3Jl'l1lille. Si cette cellule se désagrège, adieu 'la solidité de .J'organislne; :l'éducation des enfants est alors gravelnent con~promise. Or, aujourd'hui existe une véritable conjuration contre la falulille. Tout d'abord ce qui lui Ipo.rte oJ'atteinte la plus sérieuse, c'est 'l 'affreux -d.ivOl~ce, que justifie la ~législation de pIus d'un pays et qu'en bien des endroits on rend de plus en plus facile. Quel est, dans ce cas, Je sort des enf.ants qui sont témoins , avant ,l a séparation, des di's s·e ntiments entre père et 111ère et qui, après la séparation, sont confi-és soit au père, soit à la lnère,
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soit à l'un et à l'autre cl après un nombre ou un sexe déterminé? Parfois n1ênle, on les remet aux soins d'un institat ou de personnes plus ou Inoins apparenté.es avec leurs parents. COlnm,e nt ,c es enfants peuvent-ils a'pprendre les devoirs qu'Hs ont à remptlir envers les auteurs de leurs jours; comUlent pelU'Vent-ils s'y exercer ? Cette situation n'influe-t-elle pas sur leur conduite à l'éco.Je? Ne laisse-t-eHe pas des tr,a'ces n~ême dans toute leur vie?
Ce qui fait égalen~ent to,r t a ,la fal1üHe, ce sont les multiples oocasions qui en éloignent le père et 'les enfants arrivés à un certain âge. Or, ces occasions, ce sont les sociétés si nombreuses de nos jours, où il s'agit de figurer fréquemlnent, les voyages d'.a ffaires ou de pl3Jisir; Il es exepckes et concours sportifs de tout genre, les fêtes et réjouissances puhliques . On ne connaît plus guère le foyer que pour les repas et 'le so'mn~eil. Une -autre cause encore de la dinul1ution de l'esprit de falniUe, de la charmante intitll1ité qui doit régner entre les [l~em bres d'une n1ême fmuille, c'est la presse et le ciné:m a; la presse sous ses forn~es diverses: livres, revues, iNustrés, journaux; le cinéma, ave·c ses films trop souvent passionnants, nauséabonds d'imn10ralité, v,r aie source de pra.vocation au crime. L'influence -du cinéma est fonnidable; c'est, conune fin1Jprimerie, une ,arme ~ deux tranchants qui, dans l'ensemhle, fait p:lus de mal que de bien. On CO'lllpte actuellmnent dans le Inonde environ 60,000 cinémas qui rapportent annuellement près de 15 Imillriards de francs, le plus a'Près ,l e b1é et le charbon. Et on estime que parn~1Î Iles spectateurs des représentations cinématographiques, Je 60 % se compose de jeunes gens de lTIoins de vingt-dnq ans. Ajouterons -nous encore que .de nos jours, les méthodes d'éducation ont tendance à devenir trop moHes, trop indulgent es, à trop supprÏIner l'effort -dis'c ipEnaire, qui forme les vo:1 0ntés, qui prépare 'Hl sD.'crifice consenti, à la persévérance ? Les princiipes rousseauistes trouvent une appIi,cation trop fréqente à l'·é cole. « Tout est bien qui sort des 111ains du Créateur». Donc, il ne faut ,pas imposer de contrainte à l'enfant; il s'agit simpleluent ùe diriger tant doucement, tout délicatement ses pas, sans heurt, sans vioilence. N'a-t-on pas déjà Ol~garuisé dans certains milieux cola'ÎTes -de véritables soviets, avec droit de discussion, de contrôle, de décision dans l'appHcation des sanctions? Où va-t-on avec 'c es idées .d'indépendance qu'on insuffle dans les jeunes cerveaux? Enfin, demandons-nous, en f1inissant, ce que peut fai re le personnel enseignant dans la hltte contre les causes de cette triste situation.
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C'est un ,p eu difficHe de le dire. H appartient a1vant tout au législateur .de supprimer aut3lllt que possible bon nmnbre de ces causes ou d'en atténuer les effets.
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L€s sortes de fiches sont d'ailŒ'e urs nonlbreuses et ne poursuivent pas toutes le mênle but.
pour ala classe. A J'age de la puberté, l'illnagina:tion travailJle volontiers et 'ces enfants oisifs Tisquent d'occuper leur €sprit à des sujets qui n'ont aucun Trup!port a'v ec Je pr'OgralInme s'Co~aifl'e ... hien loin de là. Les fiches de développement permettent d'obvier à eet inconvénient. GŒ.nlbien de fois égale.rnent n'est-on pas obligé de répét€r à ,l a m ,a ison 'Ou en classe certains exercices écrits de calrcuJ €t de grammaire qui ne 'SOlIlt d'aucun !profit pour les élèves les plus 'avaneés. N'aurait-on pas avantage à mettre entre leurs Inains une firche de dévelolPpement qui les fon:~erait à trav alil:ler , à faire d€s rrech erch es , à mettre en activité toutes ileurs facultés. On 'p arle beaucoup d'écoJe active; n'€st-ce pas un moyen d'y parvenir? Non s€u~ement [es élèves pourraient ainslÏ acquéTir une anlple IlTIoisson de ,c onnaissances, Inais ils prendraient l'habitude du travail personnel et ils apprendTaien:t à se cultiver : quelques-uns deviendraient peut-être par la sui,te des aut'Odidactes 'c apables. Nous avons publié :J'année dernière tout un lot de fiches de récupération; elles seTvent avant t'Out aux élèves faibles, ou du moins à ceux qui ont oUiM ié certain.es règfles de gr,aIIl1lnaire, d' 01'thogrruphe, - et quels s'Ont 'c eux qui n'en oublient point? - La fiche contient de nombreux €xerCÏices se rapportant à la règJe violée. L€ farutilf est tenu de la i'eproduin:e' jusqu'à ce qu'H ait bien appris ,la règle, qu'H .en possède :la technique, étant à nlê'm € d 'écrire sans faute des phTases siInilair.es . Les ficlles de lecture, qui sont aussi des fiches de déverl oppenlent, peuvent constituer d 'excellentes fiches de recherches. Les qu.estions sounrises à l'élève le for.cent à s'enquérir, à chercher à contrôler. Il doit utilis€r le dictionnaire, des manuels de géog'raphie, d'histoiTe, de sciences naturelles, des. encyclopédies, etc. Ses observations, ses Temarques, « ses trouvaùlJes » sont notées au fur et à mesure dans un cahier sipécia:J. ou simplement sur le cahier de brouililon, quoique nous ne prisions guère cette f'Onne. Jil ,e xiste 'C1),))core des firches d'exercices; souvent les fiches de Técupération sont ainsi comJbûrnées, qu'elles pernlettent à l'élève d'appliquer les règ1es aJpipr1Ï's es, soit en faJÏsant les ~xercilce~ ~on nés, soit en 'c onsr]g'l1ant des exelnples se rapportant a ce qUI VIent d'être étudié. Enfin, en créant d€s fiches de répétition, 'le Inaître pe'?-t proposer à ses élèv,e s une révision rapide ~e la ~a~ière a'PPrI~e durant un Inois, un trÏInestre -ou une annee. MalS IJ faudra bien se crard€T de tonlber dans la Tout,i ne, de faire appel uniquement à :::, Inélnoi,r e; si on le faIt, . on saura se ] 'a 'l ' essen t·e! la Jorner 1 .
U y a d'abord les fiches de développelnent qui servaronrt avant tout aux élèves {torts. I iI armve souvent que ceux-'c i ont fini leur travaÏ'l avant les autres. n s'agit de Iles ooculPer, sinon les meilleurs éléments peuvent devenir un sujet de dé l' angenle nt
COffilne on le voit, [es fiches 'Peuvent donner Heu à toutes sortes d'exerCÎt(}es et s'appliquer à toutes rIes disdplines S'colaires. Au maître à en faÎT€ un usage inteUig'e nt et profitable pour la. olasse. Cl. Bérard,
N éannlloins les lnaîtres et nlaîtresses qui appartienl1ent Ù une élite intellectuelle ,e t 111én1:e 1110ra"le pour l'iIn'll1enSe m,aj o fli té , peuvent exevcer une ,a ction bienfaisante par l'.exe1nple, la .plulne la parole; hl suHit ;pour cella de savoir profiter des occasions et de faire preuve d'un certain 'c ourage, discret pourtant. Quant à l.a l11anière de traiter les enfants diffirciles n~s en .parlerons dans ,un artride qui paraîtra à lI a fin de ce .luoi's. J.
Les sortes de fiches Les candidats au bTevet de caipalCÏrté ont dû an'allyser il y a quelques années 1'ouvra.ge de 1\1r Dottrens: l'Ens,ei.gnerm ent individuahsé. L'Ecole primaire a reà.a té les diverses aP'Préciation~ qui ont été én1ises à ,c ette occasion; nous y renvoyons nos lecteurs, C()iI11'Ine aussi à l'ouvrage si Ti'c he d'~dées du directeur de ~'Ecole du l\1·aitl, ce qui nous dispenseTa de donner à notre artiele un rl ong dévelopPcInent. On peut dire d'une façon générale, et sans risque de se tromper, que dans la plupart des pays Il es fiches ont actueTIeInent conquis Iles .flaveurs des 'l11:emrbres de 'l 'enseignem,e nt. Mais pour qu'une fkhe atteigne réeillement le but qui thli €st assigné, ellle doit être faite à la mesure de 'l'élève. Les meiUeuTes sornt donc incontestablenlEmt celles qUIÎ ont été conçues pa'l' le nulÎtrre luimêlue, ,pOUl' chaque élève en rp arHculjer, pour son éco[e et non pour une autre: fiches rtenant comlPte des cÏ'l'cons.tances de teu1ps , d€ miili€u, de Eeu. C'est assez diTe que les fiches imprÎlnées qui doivent s'€ rvir à tout€ une cŒasse, et pJus encore à ['ensemble des dasses d'un pays ne Tell11jplissent qu'ü11Ipra 'r faitenlent Jeur Tôle. Pourtant, ne s'Oy'Üns pas absolu. n est bien entendu que l'on rencontr.e un peu dans toutes Œes ,classes des é[èves farisant les lnêmes fautes, se tr'OUV3Jl1Jt ,e n pJ'ésellice d es nlênles difficultés qu'ils ne peuvent \résoudr,e; Il es maîtres doivent [es diriger tous dans une mênle direction, sans pour autant vouloir les tirer du Illême 'm oule. Il ser,a dontc possibl~ de trouver dans 'la rC01'lection des firches éditées nOtl1lbre de recettes qui senniront utilement.
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PARTI E PRATIQU E
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Nous avons le plaisir de publier, COlTIlUe centre d'intérêt, le beau travail que Nladan1e G. Sautlzier-Magnin, de Saxon, a présenté pOUl' ['obtention de son brevet de capacité. Nous somn1es persuadé que le personnel enseignant en tirera un profit certain, ef nous remercions J~ladame Sautlzier pOUl' son obligeance. Réd.
Centre d'intérêt pour la troisième année de cours
mo~en . -fines
La poule OBS:çRV ATTION
A. Au pOlùaill'ler. Observez les ,m œurs de [a volaiHe, l'heur,e du Œever, du -c oucher. Où se piace la pou~e pour donnir? Comment parvient-ellle au perchoir? (ses raiJ.es ne peuvenrt la porter ru très haut, ni bien J'Ougte'Iup:s .) De quoi se nourrit-eUe? Que boirl:-eUe? Quand 'etconlment ? Le tas de sable e.t son u t1lité. Croquis. B . La -ponte. Quel est 'le but princip ail de l'éllevage des poules? CD'illpareZ [e rapport d'une vie.iilil e poule à 'ce~ui d'une jeune . Con~parez encore un œuf de ipoulerbte à ce:l ui d'une poule de plus d'une année. Pourquoi .les œufs n'ont-ils pas tous ia mèm,e teinte? (races.) A quelil e race -a ppartiennent vos volailles ? Toutes les ra ces donnent-elLes de bonnes pondeuses? C. Les races . C0'11,e ctionnez une série d'images vous nlontrant les -principales races de poules . Indiquez brièvement lI eur valeur 'COlnme pondeuses ou pOUir la 'c hair, ,l eur rohusesse. (Con sultez vos parent s, un éleveur, les journaux agricoles. ) Relllarqllez que Œes pondeuses sont lTIOŒIl1S IOUî,'des que !les poules éJevées pour Œeur chair. Infonnez-vous du poids d'une pou/1e prête à aCCO-illmorder (poids ,m ort). D. Les soins . Reeherchez dans les journaux agrÏ'coll es les arhClles traitant des soins à donner al x poules et rde 1eurs lllaladies les plus connues. Comment relmarque-t-on qu'une poule n'est pas saine ? (teinte de la crête et: des oreiLlons.) N. B. Ce travail :sera réparti entre quatre équipes. Elwboramon. En dasse, à ,l 'heure prévue pour ce tra,·
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vaill . Résmné faH -e n COmnlUl1. des observations les plus intéressantes et dassement des idées. Pour que ce travaill soit plus fécond et p:l us durable, relever 'les résrnnés et les iLlustrer dans un ca - ' hier spécia[ soit ipar des cOUipuTes de journaux, soit pa'r des dessins d'élèves. Ce -c ahier pourra êt.re compMté par des di-c tées et Il,a cmTI'Posirtion française. PROGRAMME
L eçon de choses. - Etude de la poule et par -s uite des galIlli nacés. Extension aux autres oiseaux. L'œuf. Géographie. - Notion des pays d'origine des l'aces les plus l'épandues -c hez nous. hnportation des œufs; telnps qu'i[s lnettaient pOUl' parvenh' jusqu'à nous et chelnin parcouru (au lnoins depuis lI eur entrée en Suiss'e.) Pourquoi le rationnement actuel? (insuffisance de la production indigène et position de la Suisse.) Gl'Cllnmail'e. -
Etude du verbe actif, passif, pronominal!.
Vocabulaire. - Se rapportant au centre et insistant sur ies actions accmTLpHes par la vola~lle. Homonyll1es. DéTivés. Expressions. Orthographe et rédaction. - Sujets se rapportant à la vie des vola!Ï.lJ.les et à. Jern' ut,~lilté. Lecture . - Livre de 1, ecture .du canton du Valais: La poule, page 167, No 9. - Le coq, 'le chien ,e t le renard, page 101, No 54. Lecture s1lencieus-e sur fiches pTép-a.rées pal' la lTIaîtresse. Lecture et compte rendu de 'c oupures de journaux particulièrement intéressantes apipOl'tées _p ar les élèves . Poésie. - Sur la vie d,e s volRm~es. Le pou[et et Je renard. -;La poule. - Le petit poullet, etc. Dessin. - Croquis sin11ples d'oiseaux de basse-cour au perchoir, à l'abreuvoli1r, pallie avec ses poussins. Sujets de cartes pasca'les. ECOnOlTIie clon1estique. - UtiHté de la basse-cour, son installation. Soins à donner aux volaiUes. Mlalladies principa[es. (Trésor de la ll1éna1gèT,e, page 396 et suivantes.) Recettes de cuisine. - M,a nière de prépa-r er et d'a'c cOlnmoder [a volailile. Valeur des œufs. (Trésor de la ménagère, pages 296-363) . Arithmétique. -- Rappolr t d'une poule. Ca'lrculons le prix de revient de la nourriture et ~e T3lppOTt annuell de la ponte. Quell est le rappoTi annuel net de votre basse-cour? (en dehors du prograInnle d'aTithmétique.) But éducatif. - Empêcher qU'D'n maltraite les poules, lnêlue lorsque celles ,du voisin font inoUJrsion dans notre jard.in, 'Inais
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aussi respect des lois de a·a pTOlpriété. (Les animaux ne sont pas responsables.) Protéger ,l es o-iseaux et penser surtout à eux l'h~ver.
LEÇON DE CHOSES
On trouve facilement, dans 'l e vill1.age, une poulIe falnilière p.our i' observation (La tenil' dans une cage à volailille). Observons. - A. La fomne générale du 'Corps. Il est ovoïde comme celui de tous Jes oiseaux. L e gros de l'œuf se trouve veTS la tête, sauf chez le canaTd (raison de sa démarche disgracieuse.) H ·est recouvert cie plumes. B. La tête, - SUI'lIlOlnrt ée d'une -crête rouge et dente[ée, l'ediée au tronc par un cou très 'l110bile. BUe ,est munie d 'un bec fort et écai1lileux qui remplac e les dents. (Cumparons Je bec des ga[linacés avec celui d'autTes oû's eaux.) Les yeux ronds sont pourvus d'une trois ième paupière, l,l a ll1embrane dignotante, qui les protège ·c ontre 'l a IUlnière trop vive. Les nal'ines ·aLlongées se trouvent près du bec et Jes oreilles en arrière odes yeux. C. Le corps dont les pllmnes de 'c ouvertul'e s'imbriquent et protègent une ,p artie du duvet. Le duvet se co,m pose de plurrnes très petites ressemblant à des poNs. D. Les membres postérieurs: deux pattes éc.ai'l1euses teruli nées par quatre doigts forts 'Portant des .grif.f es. E. L es membres antél'ieurs transformé s en ailes et organ es de ;l ocomotion 'c hez la plup'a rt d es oiseaux . L es ailes de 'l a p oule, trop p etites en proportion de son ·c orps, ne peuvent [u i pernl ettre d e voler ni très haut, ni b ien Ilongtemps.
F. L'organisation intern e. Nommons -les principau x or ganes d u 1ube digestif: 1. l'œsophage paTaHèle à la trach ée, 2. le jabot souvent r eln rp!li d e gra·i ns, 3 . le ventr1cule succen1urié, légèr,~lnent r enflé, 4 . le gésier aux parois très épaisses et à l'in téd eur dur. C'est l'esto'm ac m écanique. 1;1 contient de petits cahlloux, 5. lIe foie, 6. 'l'intestin. G. Le squelette de la poul,e très 'léger, CO'l'l1lne celui de tous les oiseaux. Il est fo r mé d'os creux; CO'TI1IDUlüquant avec des sacs aériens, en vue de fadliter l e vol. H. Le caractère de la pou'l e. La p ouJ,e est peureuse par nature, mais eLle devient vite faaurlière. Son .aUlour nlater"nel la r end be:Hiqu euse ,l orsqu'il s'agi,t de défendre sa couvée .
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Extr·ayons de notre étude Il es caractéristiques essentielles des oiseaux : 1. IC011pS ovoïde, couvert de plumes, 2. ,b ec qui reluplace ~es dents, 3. ailes nlues pal' des muscles puis·s ants, 4. squelette léger. L es oiseaux sont essenrtiel\l ement adaptés au voL GRAr&MAIRE
Verbe actif, verbe passif, verbe pronomina;l. Voy ons ensemble ce que fait la poule, ou ses a'c tions au cours de la journée. Elle vole: sautille, pel~che, pond, couvre, picore, gratte, glousse, becquète ... Tous ·ces verbes qui expriInent les ac/tions de la poule sont des verbes aotifs . Le sujet fait l'a'c tion ex:pTimée par le verbe. Cherchons encore d'autres exemip:les où le sujert poulIe fasse l'action: Ja 'p oule boit, tend le cou, aocourt. Cherchons m.aintenant ce que 1'011 peut faire à une poule : on .peut 'la tuer, 'la plulner, l'a v~der, la brider, la découper, la serviT, la .m anger .. . Composons de petites phrases avec ces verbes en leur ,donna!nt pour sujet le ,m ot poule. Le l]11:aHre fera remarquer que !le sujet poule .a un rôle tout à fait rpa ssif ·et dégagera 1a définition du verbe passif qui en découle. Voyons encore les actions de la poule vis-à-vis d'elle-nlême : elle s'ébouriffe, el\l e s'·ébat, elUe se roulle, elle se secoue, e11e s'arrête, el11e se cache .. . Ici le suj.e t poule, tout en faisant l'a'c Hon, l a reçoit. Nous sommes en p résence du verbe p ronominal toujours acco·rnpa gné d'un pronon1 compilénlent.. (Cette l eçon de~l1 anderairt u n p lus long développ ement.) (E'hle sera donn ée en tr ois fois. On aborder a chaque fois u ne nouvelle voi x.) VOCABUL AI RE
T out au long de Il 'étude du cent.re d 'intérêt, nou s Te~elVons les mots qu e n ou s l écoltons au COUTS de chaque leçon. L a leçon de vocabulaire aura donc pour but de cOlnpléter les listes de m ots . Les élèves s'enrichiront m ut u ellemen t v ar u n apport personnel d e chacun. Volci quelques nOllS, que1ques verbes et quelques adjectifs . La poulle a u n bec fort et pointu , une crête rouge, des couQeurs vaTiées, une queue Ol'dirnairement r el evée, une peau rugueu-
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se; une no,m lb reuse couvée. C'est une nOlliTitur€ exceUente, rechel~chée. La poule pond, g'lousse, caquette, {couve; el:l e se soutient en l'air 'avec peine; elle grartte, picoTe, sautillle, becquète. Le 'Poussin casse la coquine, sie l'éfugie 'p rès de sa lTIère, piauŒe. Le coq, fier et orgueimeux se l'engorge, il lance un coqueTko strident. On élève Il es vO'laiNes. On distingue Ipoulets, poulardes, chapmls. On iles' engraisse de pâtée, de pâtons, on les gave, on les abecque, on les engrène. La volahlle est grasse, dodue, .appé6ssante. Le gavage est 'l1léthodique, long, patic~nt. On plU'l1le la volaillle, on l'e:ffond:!'e, on !l.a vide, on l'habille, on la trousse, nn ia rôtirt:, on la découpe, on 1a bride. Chelichons des expressions où l'on parle de lIa volaine . Eh'e honteux 'COlnme un Tenal'cl qu'une pOUlIe aurait pTis. Etre une poule lTIouililée. Gest un coq. Rouge COIDllle un coq. A voir la chair de poule. Vorrer de ses propres a1,lles. A vo1 d'oiseau, etc. Expliquons ces expressions : Not'o ns les hOHlOl1ynles de 'coq : coq, cok·e, coque . . Exercice à cOlnpJéter : La pOUJle est un oi,se au de .. . C'est un gros oiseau qui a un plU111age de couleurs t rès .. . et une petite tête su n nontée d'une .. . La tête de rra poule est munie d'un .. , ElJIle a des ·a iles trop petites pour la ... et une queue ... Ses deux pattes sont Tecouvertes d'une peau ... et ses griffes sont peu ". Nourriture. La poule se nourrit principale'm ent de .'. mais elle ahne beaucoup aussi les ." et les insectes qu'eUe cherche en ... ~a ter.re. Logelnent. - Pendant Il e jour, les poules sont en liberté ou dans des ... La nuit, elQes logent au '" m:;na-mœu'C
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Caractère. _ . Vous avez tous re marqué qu'ill est difficile d 'approcher d'une poule, car elle est ... par natu re; 11lais e;l[e devient très ." 101SqU eille a des '" à défendre . UtilHé. L a p oule est très ' .. El~e pond beaucoup .. , qui sont une ... nour;r iture. La chai,r du 1P0uilet est ." Averc 'la plufi1e de la poule on ·confectionne des '" et des Causerie. Qu'est-·ce QU\1l1 oiseau de basse-cour? En nOl1uuer quatre. Nom'mer six oiseaux qui "\ ivent en ~ib e rté . Qu'est-ce qu'un oiseau de proie? En nommer quatre. Qu'est-ce qu'un oiseau noctuTne? En nommer deux. Qu'est-ce qu'un oÎ,seau aqua.tique? En nOilllner troi~ Qu'est-ce qu'un éch assier? En 1l0lTIlne,r deux. Quel est le gros oiseau qui ne s·a it ipas VOil er mais qui possède de fortes pattes? De quoi le ,c oq est-i[ l'embrrêm,e ? et il a poule, le paon, ['oie, la dinde ". quel cara.otère ont-i1s ?
ORTHOGRAPHE La poule
Pattes jointes, eJHe saute du pou!lailler dès qu'on lui ouvre la port.e. Eblouie d e au~nièr e, elle faÎ,t quelques pas, indécise, d ans lI a cour. Ellie voit d'abord le tas de cendres où elle a coutumen de s'éb attre. Elle s'y l'oule, s'y trem p e, et d'un e vive agitation d'ailes, -l es 'p lUlnes gonflées, elle secoue ses ,p uces de la nuit. Puis €Ille va boire au p lat creux que l a dernière ave.r se a Te·IDpli. Elle boit p ar petits coup s, .en dr essant Ile col. Ensuite elle cherche sa nourrHuTe : ell e p iqu e, infa ti.gable, les graines p erdu es et iJ.es 'insectes. De telnps en telnps eHe s' a rrête, ,écoute de Il 'une ou de l'au tre Ol'eUle, et sûre qu 'il n'y a rien de neu f , ·eme se re,m et en quête. J. R enard . InrJi:'ù.D.irétude des volai1l2§
Parfois tout ce monde s arrêtait de pkorer, d'avaler, de se b attre, de crier et tous les becs se t ournaient vers les nu ages. C'est qu 'un grand bruit d' ailes avait traversé l'espace, qu' u n e cohorte d'oiseaux 'm igrateurs s'avançait en triangle, pattes repliées, ailes étendues, jetant sa CIl,ameu r dans le vent. Ou bien que'lqu e bête de proie, que'l que épervier susp endu, iInmobHe, t ou t en h aut du ciel, paTaissait ch oisir parmi ilcs bêtes de la bas secour inquiète rra victÎlne sur laquelle il a'llait se laisser tomber. G. Ge/roy .
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et de matières minérales (0,6 à 0,8 %). Sa teneuT en eau est de
Le repas de la basse-coul'
86% .
Autour de ChaTlotte, pareille à une divinité bienfaisante, accourait Je 'peUlple des bêtes; et les 1110ineaux e,t ~les pinsons descendaient prendre leur part de pauvres et de chemineaux... Etle souriait, chassant les canards goulus qui ralnassaient le grain à J.a pelle, appelant Jes oies lllûfiantes qui siff1taient, le cou tendu. Les dindes tour,n aient autou.r du f.estin accaparé par les pouiles nerveuses et pressées : ~eur COll se détendaient, de telnps en temps, pour happer une .graine. Le nez des lapins rem.uai,t d'espoir derrièTe les griJilages.
G. Jl,lcnzl'ièl'e. REDACTION ~es
Void quelques sujets, l'un d'·e ux sera traité ic ollectivenleIi.t, .autres il1dividue]llelJuent. . Cocotte proim ène ses poussins. Eve~l du poulm.ller. C'est 'l'heure 'd e :la patée. ]\traître Goupil visite le pou1aiHer.
Le Jaune a une ,composition plus ·co'l1lplexe. 11 est beaucoup plus riche que le blanc. C'est dans [e hlanc que sont les vilt3!mines. Les os des poules
Savez-vous que Œes os des poules ne s.ont pas COlunle ceux des humains, ni comme ceux de la p1upaTt des autres ani'illaux ? Quand '011 dem.anderaÏt à quelqu'un 'Ce que renferme l'intérieur de l'os, il Tép.ondrait sans doute: c'est la mœlle. La réponse exa'c te ... sauf pour ·œ qui ·concerne les oiseaux. En .effet, chez les oiseaux, la particularité d'un grand l1.olllbre ·des os l'és1de dans leur pneuma6dté : ·ces os contiennent de l'air venant des tpoUDlons, en lieu et p;l ace de mœllle. La ·p oule n'éch31PlPe pas à cette Tègle. Voici la cause, ou du moins .J'.une des causes, la principa1e à n'en pas douter, pour laquelle [es oiseaux possèdent cette ossature spéci.ale : la nécessité de voiler les_ obli'g e à tposséder un canal aérien dans la plupart des os, Inême dans les vertèbres. Curieux, n'est-Ï:l :pas vrai?
LECTURE
Logement de nos pondeuses
Voici quelques textes qui, acco'l llpagnés d 'ull questionnaire, donneront des fkhes de développelnent.
Pour obtenir une pontte réguJlière, il ne suffit pas d'acheter des poulettes bien séJJ.eotionnées et de bien les alim·e nter, mais il faut encore les :logeT convenablement. Il faut à ]a vol·a ille de l'air, de lIa lUlllière, un abri sec. De !l'·a ir! Il est reconnu que Ja voll~iUe utilise une quantité d'oxy.gène envürron dix fois su,périeure au gros bétail :par kHogralnme de poids vif. L' aiT re~piré par la volaille doit être le plus sec possible; l'aiT hUlnide est nuisible aux oiseaux. On compte 0,6 à 0,7 fi13 pal' vOlla.illle adul,t e. De la rl lLlllière! Dans un poulailler où les oiseaux doivent vivre tout l'hiver s·ans so~rtir, J'éclairage a une importance capitale ,car, plus la période d'activité sera l'Ol1gue dans la journée, plus la ponte ser.a considérab'le. Un abri sec! l'humidité aux pattes notamment, est en effet ce que redoutent Je plus les poulLes et ce qui supprime le plus radicaJlement la ponte.
Les œufs -
La composition et la valeur nutritive de l'œuf
Le po~ds de l'œuf de poulIe v,aTie eniTe 40 et 80 grrunnles. Cepen,dant, la p[upar·t des œufs pèsent el1!t~'e 50 et 65 gram~e". L'œuf con1.pTend la co quiille, le bl,anc et le Ja.une. Sa composItIOn ne !présente pas des écarts conSlildéraibles. La coquiJlle constitue 11 à 13 %, le 'blanc 59 à 60 % elt le Jaune 28 Ù 29 % du !poids tOIt al de l'œuf. La .coquillle, p ll us .ou moins épaisse, blanche, ou de coUleur jaune-roux, est composée principalement de carbonate de chaux
(97%)'.
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Le bla.l1c est fornlé de suibstanües ·albul1l1nOldes (12 a 13 %),
COl age
le
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a tian!
Internat et Externat pour Jeunes Gens ~
Ecole primaire
~
Ecole Commerciale
~ Cours prépara.toire à l'Ecole Normale
Pour votre élevage
Quel que soit J.e genre d'élevage que vous entrepreniez, ne débutez jamais avec des bêtes quelconques. Une bête quelconque coûte aussi cheT à !loger, à nourrir, à entretenir; el[e présente les mêlnes risques de mortalité; elIle comporte plus de risques de mévente.
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Channant lutin un peu gâté, La trouv'a it vrai~nent trop sévère Pour sa jeune ,faInille aux innoic ents ébats; Ca·r la poule ne souffrait pas Qu'on s'éloignât, qu'on 'r estât en arrière. Pressant 'les paresseux, ra11iant J.es mutins, III les lui fallait tous à :l',aJbri sous son ai[e; Et 'l"enfant s·e fâohait 'c ontre elle, Tant et si bien qu'à la 'crueJ1,e Blle sQlll1ge à faiTe un bon rtour : Doucelnent dans lI a basse-Ic our L'attire, et, blusquem.ent 'à point f.ernlant la grille Malgré s,e s efforts ~t ses cris, La sépare de :s es petits. La ,couvée à !présent se déhande, sautille D'ici, de là, ipaI'ltout. Heureux petits oiseaux! Chacun contente son 'C-a,pTke, Tandis que la nlère au su.ppl.irce A corups de bec attaque [es bar;reaux, En vain se hérils se et s',agi:te. Com'm e elle riait, Marguerite ! C'était un te;laInusemoot, Qu'el1le en veut procurer l,e plaisir à sa 'lllère; Court 'la :oheDcher ,a vec enllpressmnent, RetroulVe bien la poule prisonnière. Mais :les poussins., ciel! où sont-ils? On en découv.ri1 .deux noyés dans une jaHe; Deux autr,es et ·c'étaient hélas! les p[us gentils, Avaient du chat senti !la .patte .... M,a rguerite pIeUTait. Sa Inère avec bonté Lui ,clit : « Profite ,a u nl0i'n s du chalgrin qui t'olPpress,e ! Il n'e.st pas It oujours bo'll, ma p etite ,p rincesse, Que poussins et qu'enfants fassent leur volonté Sophie Hüe.
Par ,c onséquent, l'éconon~ie..que .vous croyez réaliser sous forme d 'un moindre débours nllhal nsque de retentir fâcheuseluent sur les résultats de votre élevage. Assurez-vous dès le début, des sujets de qualité, parfaitement racés, sains', vigoureux, alertes, pleins ~e vie, dans un élevage ,r éputé. Payez-[es à leur v~deur . Ne chtes pa~: en a'c hetant ;de « l'à peu près», j'auraI le double de sUJets. pour même pdx et j'obtiendrai le double de recettes. Le calcul SeraIL erroné et vicieux à sa base.
1.:
POESIES La pm.de
Suivant la route campagnarde, La voiture va gentiment, Et devant, ·cou tendu, h agarde, La poule court, éperdument. Son petit œil hors de la tête . Que coiffe un bonnet de carmIn, La poU'le inubécile s'entête. A fuir au miùieu du cheunn ! Elle 'c ourt 'COHl_rue une insensée, Et l'on se rend 'c Olnpte à la voir, Que la fuite, dans sa pensée . Est son suprêm:e et seul espOIr. Et cependant que, ventre à terre, Elle ' tricote obstinément, EuouvantaÏJ. invollontaiTe, La voiture suit gentiment. Mais la poulIe entend, tout près d'eùJ.e, Le fata'! bruit de roulemeIllt... Elle bondit! ouvre son. aile! ElLIe est à son dernier mOUlent ! Ce n'était point s'a destinée! Ce grand . bOl1Jd, comme avec la lnain, A lancé la poulIe ét nnée Sur le has 'c ôté du chemin .. . Elit: en T,e ste ItOut étoul'die .... Quoi donc? Il suffisait d:un pas ? HochaJnt ~a tête, abasourdie, L'i,m bécHe n'e,n revient pas! Miguel Zamaco'is. La poule et Re§ poussins
Certaine ;poulIe f.avorite Avec tous ses poussins courait en liberté; Et la petite Mal guerite,
Feuilles de documentation: Dessin
au tableau
LA POULE
1) L'œuf: FOJ.~rne (Oeuf aUaqué par la fouine). 2) Oeuf att·aqué par le putoris : ouverture large. 3) Les poussins: Forme initiale) le cer-cle. 4) Son prellTI'ier jour !, 5) La poule: Forme initiale J'ovale. 6) La couveuse. 7) 8) Le coq: Forfile initiale le cerde et le h"apèze. 9), 10), 13), 16) Croquis ra;pides d'après nature pour le de-
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gré supérieur. 11) Etude du mouvement. 12) La petite Marie soigne les poules: les poussins sont à une échelle agrandie. 14) Stylisation: degré sU[).érieur. Alpp~quée à ~n E~ l~bris. Se prête facilement cmnme motl'f au perchOIr, au papIer deduqueté, au découpage (papier et bois). 15) Poulailler l11.otdèle. 17) Coq: Etude du m{)uven1.ent. 18) Etude de détail: Tête de coq. 19) Couveuse moderne. 20) Etude de détail: Tête de poule. 21) Etude de détail: Le pied du coq. 22) En famille. , . 23) Application: Dessin d'3Jpres nature, la gIrouette. 24) Bague placée à delueure. 25) Con1.ment baguer une poule: l'anneau enserre d'abord trois doigts. 26) COllllPosition décorative: Coin d e serviette pour enfants. 27) L'œuf: La coupe. 28) ' Calendrier de pondaison.
LEÇ~N
DE CH~SES
ùa poule l11atériel. ObservolIlts si , possible une poule vivante, en iliiberté, - une poule n1.0Tte, - à défaut: images et dessins. 1. La p'Üule est un gTOS. ois.~au ,a ux forJues 10ur,d es, ,~ux ailes 'c ourtes, que vous n'avez Jan1.,a Is vu voler, to.ut au plus s elevel' un peu au-dessus du so!l quand la :peur la faIt counr. Son Ir' rn.lurriaO'e es,t 'cl1fférent suivant Œes espèces; il y a de bel-, les poules toutes blaoIl'ohes. Les plunles de sa queue, ·a ssez courtes, se d.ressent ohliquenulent ·et ne s'éta\l ent Ip as ·e n pana,che 'c omme ceUes du coq. Sa tête, plutôt ,p etite, est SUl'lluontée ,d'une petitte crête rouge pâle, dentelée. Pla,c és de part et rd' autre de .c ette tête s-ont ses y~ux: bien ronds bien noirs hien vifs, qui 'Observent tout ce qUI se passe de to~s les côtés la fois, qt;i avertissent 1a pOlule de,s, moi~ <CITes dangers . A vez-vous remarque a,?x yeux des poules Il etrange paUJpière blanche qui les ,feTl~e T~plldement de tel~s en tmnps à la façon d'un ri.deau qu on hrermt devant un e fenelre ? ~
à
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La tête :poTte un bec assez court, pas très pointu; Inais dur, solide, qui sait casser les grains, bris'er les cailloux, déchiqueter les vers, que 'l a ,p olùe frappe très fD'rt, sur le sol même très d,u .r. 2. Car la pou:le est une grosse lnangeuse. Elle ne s'e prolnène guère que pOUl' ,c hercher sa nourdtur·e. EUe trouve tous les gr.ains que la fermiftre ·a l'épandus SUT 1e sol. Et quand dIe n'a!perçoit plus rien, elle gratte la terre ·frvec les griffes de ses grosses patte~., griffe dont 'l a pointe est éInoussée par tous ses frottem.ents, n'lais soJides et fortes. Ses pattes, à la peau é'caiUeuse, grise ou jaune, portent chacune quatre doi,gts : trois en ·a vant, un ,e n arrière, bien éta'lés et qui assurent parfaitement l'équilibre du gros oiseau. La poule a deux estomacs
Voici ~'estollTa'c d'un poulet que nous mangerons del11.ain. C'est 'l 'estmuac broyeur. Coupons-le et voyons ce qulil y a dedans: des gr.ains, du sable, de petites pieTres, même de petits morceaux de verre que la poule a avalés 'da,n:s ,le but d'assurer sa digestion. Le gésier est tapissé d'une peau cornée qui le 'Protège contre les b[essures, Mo ntrer 'l es parois très épaisses et leurs re.plis intérieurs. Ce sont des muscles puissants qui trituTent les graines. Les graines sont écrasées entre les 'cai'~loux qui s'y trouvent aussi. C'est un vérHable 111.oulin. Touchons les graines. Enes sont moUes, n1.ouillées. BlIes ont été l'a,m ollies dans un autre es,t ümac qui fabrique un aiqui'C1e, un suc digestif. La pOUlIe a aussi un Ina·gasin de graines, Tapidenl<ent ava1ées, s'amolissent. :Montrer une gravure du tube digesüf et dessiner un simplifié.
schém~
Co.n1.'l11e la poule n'a pas de dents, e.lle a deux estol11.acs, dont Il 'un prépare la digesüotll en ralTIolissant les graines, et dont l'·a utre hroie les graines. Ce travail se trouve faiCill ité par la présence d'une quantité variable de petits cai'1loux. Ces deux estoma'cs supip1éent à l'absence des dents. 4. L e soir, .la pou1e, fatiguée par ses courses continueUes, va se coucher de bonne heure. Elle 111.0nte lentenlent 'I a petite échellle qui conduit au poulailler, et là s'insta:lJle pour dormir, les pattes solidement ,accrochées au perchoir, bien serrée contre ses ('ompagnes. Mais le lendeluain, ,dès l'auhe, el:1e recommencera à gratter le sol .de la ·COUT. 5. C'est ,a ussi ,dans le poullaiiUer, IOÜl des Tegards curi-eux, qu'ehle s'installe sur 'l e nid bien 3'luénagé par lI a fel'mière, pour, presque chaque jour, pondre son œuf. Quood l'œuf est po-ndu, elle descend la petite échelle, se
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GOl?,fPOSITION FRANÇAISE
secoue un peu et entonne un petit air de victoke que la fermière connaît bien. 6. Une fois ou deux dans l'année, la pouie « de,m ande à eouver » . La fernüère lui 1nstaTI e 12, 14, 20 œufs dans un .pa'l1JÎer, une caisse garnie de paiUe. Et pendant vingt et un jours, lI a bonne couveuse Testera sur ·ses œu.fs pour leur donner la chaleur qui permettra au genne de deveniT un poussin. La gournlande ne pensera plus à sa nouniture, ill rfaudra !}ui apporter ses graines et ·s on eau.. Inquiète, HévTeuse, amaigrie, eLle ne sortira de son engolu'Idissement que lorsqu'eUe entendra le prenlieT toc-toc d'un petit bec contre la coqu.ilŒ·e. BUe aidera doucement les petits à sortir de tous les œufs, 'les séchera, 'les réchauffera, et, le soir luêlne, les prOluènera - ils lnaI'Ichent tout seuls dès qu'i,l s sont nés - pour leur apprendr,e à 'c hel'loher leur nourriture . Qu',e:Ile sera fière aqors , la mère pOl~le! Mais aussi toujours inquiète, car beaucoup de dal1lgers Hlenacellt :les pou ssins : ,c hats, chiens, éperviers ... et ils sont si désobéissants, la pa.uvre nlère est souvent obligée de grrousser 10ngten1ps pour ramener les égarés, qui té>ujours pépiant et sauti,Uant se faufilent partout où la luère poule trop grosse ne peut passer. 7. On élève beaucoup ·de poules; dans certaines. régions cet éleva.ge constitue une vraie -r ichesse . On les élève pour .leurs œufs, qui cons tituent un excelNent aliInent: l'œuf s'arccÜ'lumode de ,cent façons différentes; Pour leur ,c hair, fine, b[,a nche, suceulente, qui donne un ex'cellent. bouillon; Pour .la chair des petits poulets (de six à huit nloris) qui fait de si bons rôtis . 7. Si c'est possible, 1110'11tre1' sur une poule Inorte : a. Façon dont les plullles sont plantées. b . Différentes parties (rôle) de il 'appareil digestif . c. Particularités du squelette. ...
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No 9
Pl'éfbms
En cOl1lip'3:ant 'les, 1110tS. : juste, injuste; dire, prédàre; p~anter, r.eplanter; habilller, deshabll~leT; !porter, 3Jpporte!l'; a:lilier, mésallIer; trouve le ·s ens des préfixes m, pré, re, dés, ap , ll1és. Ecris des lnots CQlillllliença,.n t par les mênles préfixes. Remarque: in devierut im, il) il' si ia racine du nouveau mort ~Ol~lmen~e par, nl, par ~, par T. Ex . : iflU.ll llohile, iT.ren1Jplaçable, Il.legal; l'l y a alo1's2 n , 2 111, 2 [, 2 r, suiViant le cas . Donne des exeluples où ch3Jcul1e -de ces JeUres se· double; d'autres où l'on ne redouble ,pas la lettre. Renlarque : Le pr~fixe ad qui indique généralement une idée de rapprochenlelü deVIent p,a rfois oc) ap, af, al'. Ex. : accourir, apporter, affoler, arranger; CO'l11J.11e tu le vois la consonne est éaaJenlent Tedoublée. Donne d'autres exem.pJes. Conlpose des phra~es avec 'les Imots ci-dessus. Consulte ta graln111aire, page 9. COMPOSITION }"RANÇAISE
No 10
Racines latines et grecques
CorolI ne 'ru l,e sais, le français dé rive du lütin. Plus tard on a fait aussi des elm ;prunts au grec, surtout ·p our désigner des mot-;; savants. La connaissance de que!lques l'3'cines te permettra de lTiiieux ·c mnprendre [e sens de bien des 11'1Ots; étudie don~ cette I\Ust-e. Aqua = ,e au; a1b'Us = blanc; a, an = sans, négation; aer = aJÎr; agros = 'c haIll'p; auto = soi-n10me; anthropos = hOlnme ; aJf\chos = chef; arpis == abeille; bi = deux; bios = vie; bas, bous =--= bœuf; dr,cHln = a,utour; CalÜS = cllÎlen; cura = soin; ('ide = tuer; 'c alor = chaleur; ea'l'O, carnis = viande; chronos = temps; ,ehrysO's = or; eratos = pouvoÎT; duc, ducere = ,c onduire ; dei = Dieu; dactylos = doigt; dérnos = peup1le; drolllos = COUTse; dernla = peau ; dia = à travers. ex = hor's de; épi = sur, dessus; fr,a ter = frère; ,f 'l os = fl.euT· fl~ig.orils = f.ro~d; fuge = fUll'; rfier = fairr e; fél'er, fer = p01ter; :ÏJt, itif, it.e r = ·aller. Que s·irgniJient les Inots suivants: déifieT; aqueduc; areligieux; .aéToplane; ag!l~icuJ ture; lautolll1obille; apirmlilrture; bÎtlnoteur; fIJ'alnï.,dde; calor.ifère ; ,chToIl1Olnètre; démocratie· aérodr O'me' épidel'me " diamètre; f'rigoTilfieT. " , , Avec les racines données compose d'autres lnots . •
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92No 11
COMPOSITION FRANÇAISE Racines latines et grecques (suite)
Etudie les ,r acines suiv:anltes : Grapho = écror'e; géo = terre; hypo = sous;, hydor, hydro _ eau; hippos = cheval; hOlTIOS = semblabl-e:; Inter = cntre: in = dans oü ne pas; irnantis = emlaJnt; képha~e, céph3Jle = têt,e ; linéa =~ ligne; labo.r = travail, = labour; 1ègis = loi; logos = dis'c ours, rh~aité, stCience; QU!cis = Œua:nière; lithos = pileIrTe ; 'ffi·a nus = main; mélos = noir; métTon = mesure; suf.fixe ite = inrfl.a nlnraJtion; monos = s,001; ànti = ,contr-a'Ï'I'e; niger = noilI'; néos = nouveau' nécro = mO'lit; OIII1Il1I~S = tOUJt; ortthos = droit, cor,r eet; ornithos = oiseau; onynlla = nOŒ 1'l; pré = dervant; caiprut = tête; 'pétdis = pied; peNis = ;p eau; pétra = pierre; pulvis = poussière; phone = votix; ph~ros = œmi; pyr = feu; pan = tout; polly = beaucoup; poŒis = vill'le; péri = lautour; phagO's = Inanger phobos = c'r ainte' rectus = droITit; régis = Toi; super = audes~us; spirra = . épi,~e; SOffine = som~eil; stC'llla = értoi~e ; nootis = nuit; trans = aru-dell à; télé = (l oin; sténo = abrégé; sulfur = soufr,e ; techne = art, 'sciten!cel théo'S == Drieu; theTilllOS = chalmu.,chaud; via = voie, chenllÎ'l1 ; vore = Inaulger ; sic ope = voiT; a,nlibule = qui Œl1.aTlche, Que signifient Les 1l1.1.:ots 's ui'v ants: hon1.:o g l'-ajphe; géolog'Ùe ' hydrophobe; hippodrome ; interligne; ~nh 111ne.r; inf'a'HtÏldde; céphalite; laborieux; Il égiférer; lithographe; m,a nus'c rit; 111éningîte; périlITIètre, ,anthropo!phalg.e; philanthrope, somnifère' transférel'. Avec :les racines donrnées CQIl111pOSe d 'aniTes nlots. l
COMPOSITION F,R ANÇAISE Raeines latines et gr ecques (suite)
No 12
Maintenant que tu 'c onnaÎ's 'quelques racines, forme d es Inots. Avec Ile suffixe cicle qui veut d·i r·e tuer, fo r In° 5 mots e,t indiques-en le sens . Fais de mênle avec la l'iaJcine aer qui 'Signifie ((il'. C01l11Inent a,pp e!li1es-tu un .anIÎŒl1.laJl qui 'm ange: de la chail' ; des grains; de tout; de l'heflbe; des fruiits . (suffixe vo r e). Le suffixe iel' signiflie renJdl'e, Ir éduire ou In.ettre; ex:pJique donc le sens de ces 'lllOtS : péh'iifïer; sanc.tifier ; déifier; crucifier. Avec le .préf.ixe intel' qui 's ilgnirfie entre" fonne 4 n'lotis ; iJ1ld~que le S'ens de chacun, Au ilTIoyen des Il"arcÏllles appriÎses, eXiplique le sens des ,m ots .suivants : J.e périmètre d 'ull1 ChallTIp; ['arboriculture est prosipère en Vailais; l'aqueduc a été répaTé; une manucure habile; un phonographe enregistreur; ce plùssant télescope; le téléfé'r ique de Riddes à lsérab1le . Coonmellt 3Jppelles-tu 'celui qU'Ï. nlal1che lia nuit; l'appareil qui mesure le telTI,pS; l'endroilt où 'c ourern Iles chevaux? A l'aide des ralCÎl!les 'aPlPrises, compose des n'lots ; donne la silgniÎtfication de ch3Jcun.
GEOGRAPlHIE -
LE VALAIS
No 7
Les Clhemins de fer Bénissons 8t~phenson, gràJee là qui 'nous (pouvons voy,agel' .ra{pide,m ent et à {peu de f'r ,ais. n n ',ell1l ,était Ip as de 'm 1ême autreJois. . Lon~tellliPs iso1.é: le Valais E'st r elié aux a'lltrles !pays 'par ,l:a ligne InternatIonale du SImp,l on qui, 'par le IDulJline,1 du ;m,ême nom, le ,plus Il00ng du monde, conduit 'em ItafI:i'e. Une Hg1ne h'ardi,e, ,à voie no,rmale t~ave.rse ,l,es A,l pes berl1lo:ÏJsels Ipar le Lœtschberg et ,atteint Brigue" vérItable 'Œ;rJ',elfour tferrovjai'r e; <d,e lJà. (part le ,B rigue-Furka là voi,e ,étroite qui J'Elmonte toute la vaJIIMe -de Conches. Ceute 'l igne, ,q u emrpol1u:nte l'express des glaciers, rellie ZenmaJtt là IfOberl8JYltd .des Griso,n s. Plus'ÎeuTs liglnes a.]lpestr'els 's'o nt à crémaillère su.r ,ce'r tain.s ipar,par exen1jp.le ,cene de Loèche-les-B,a ins, ce!lle du Gornergrat, q'lll monte à 3133 mètlr es -d"'ailtitJude, ,c elle du Martigny-Châtelard, 'ce1le -du Viège-Zermatt, ,celllE! du Monthey-Champéry. De Martigny U'IlJ 'chemiill de -fer ·à voie nOTil11a.t1le cO<l1lduit 'à Orsières. Les téléfériques d'Isérables, de Barberine, de Plal1achaux ,et Ile funiculaire de Montana trrunspo-rtent aUlsoSi ,l a J'Oule des toul'istes. CO~ll' S;
A ip art la ügne St-Maurice-Bouveret, toutes les autres sont 'èle.ctTÎlfi.é es . .Le 'cthe'm in de fer d·e la Jungfrau ,aboutit au Jungfraujoch E'n Va lais à 3457 mètres d 'a.ltituld e. C' es t la :pLus haute sation ·d 'E'llŒ'ope. Q UEiS':DI ONS
Qu 'est-'co qu'une 'ligne int ernatioina.}le ? une U,i,g ne à voie nOl'malle ? à voie étroite ? un t éJéf.éTique ? un &un<i.cul,aire? Qu,a nd ,em'}Yloi-e-t-on la r,r.émai.la·èr e ? Cite Jes lig nes à voie nor.mall,e; Icel:les là voie ,étroite, Iles téléfériques, le funÎJCul'aire, .le t,r8Jm. Tu ,charges un wagon là Brigu.e; 'P,eux-Itu l'ex,pécl.ier sa ns tr.a.nsborde·l' à. Hohtenn, là. Zermatt, à :Lax, .à. Or.sières, à Vouvry , à Sallvan? y a-t-il un seuL tunneJl 8JU Simpll on? Quelle est la I OlIligueur? COli lltpare Ile Simplon au Lots'chlbe'l'lg; ,f ais Ipart ,de tes rrem·arques . Etaill.l·i.s l'horaire d'une 'cou.rs'e dE! ,ChalITl!péry à Zerma tt. Où ·changes-tu ·de train? ,Cite deux .statio.Jls de Clhe·mill1. de fer là ;pl,u s de 3000 mètres d'él;HitutCle. A quelle gare des'cends-tu !pour te rendre à Vm'bier, a Cham!pe~ , au St-Bernard, à tMorr gins, là E'VoI1fène, à IS t.JL'u c, à Béris.a·} ? Que vetüent dire :C'es ,a,'}}réviations : C.F.F.; V-Z.; )M.C; M-O; B.L.S. D'où ·p art le MléJféri'que !pour Isé.raibJes? Cite to,u'tes 11E's gares de Brigue oà St4Mauritce. ColletCtiolllne les ,gra\' ures .r8Jp~é·seUitail1t Iles ,chemins de fer.
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GEOG.RAJP1HIE -
LE VALAIS
No 8
.Les cours d'eau . ,el01' t au Rho~lle sa Ifor,l11.e· nom, Le Valals , ,né au .g,l,acier du Inrêln1e ,, , l . e'tbat -· CalP.rilCiaux le Ifil'(3JtH'e par·court la vrulwee .de !COIliapres que ques · c '':> c .v ' . ' d la Binn et .de la ('.'h e6 .à ,l'entrée de 18Jquelle Il DeçoIt ~les aJP1?oIts e.. . . . S l't se 'creus,e ' nIais .alpres Gre,ngIOtl,s, ,l e vmCl plu s Fleschwasser on l , '1. '1 ' " dO'CI'1 e P' res "de Natel's , la Massa Ilui alP!porte les ,eaux cu . g' 8JCleI l . t . t d' " l 'O'nl1)o's é la Saltine Id'eStcenc1 du col -du SU11IP on. d'Aletsoh, ·an: IS qu ·a iJ:'lt " a" Go e Ces't .n1ainteil1'aJnt ·u ·n If leuve ,de ipl,aine, endIgue. ,A?res la ams.;:' .. l vÎ1aro.ne tO"I'e'l1lt i'm'p étue:ux qui ,cloulb le le -défb lt du ifl,eurve . a VOICI a 11 "':li, "l~ 'nrfl - nt lie 1 Ueil1ICe l L onz a , 1a D aia, la Tourtelllagne et 'SUil"tout lal Raspl T:J " "'. ·t dle la . Il'011 est Il)·a s de' ,rDlê'n1!e -clE' a. l., .aVlzen",e et 1 mOIns son IC-oUIIS . Tl .li ' I t . Borgne, dont 1es eaux ,call )tées fourniss,ent une f.orce Imlportall1 e. a
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"enne la Sionne la ,MoI'!je, la Lizerne, la Pl'intze, la 1...0' t Il).'lus mue .des ·torrents qui ·se iàchell't lP ::Hfo lS. zence €Jt la F are ne 'SOil1 lt '"1. . , ' . .. l D clont les Ifraslques ont or,ca'SlOn.ne Ide ternble s ,caMaIS VOIŒ a ranse . ' pas .. l Trient ,avelC ses gorges 1;IDjpreSSlonna,ntes, la 1 se~~ct~~iP~~~, :~~::e ,~ans Ila Ip laine, le St-Bal'thélemy qu.i fa-it des s,i.en~ l f' 1 V'" Qu,aol1l t a l,a nes et e,n ln 1 a leze ,qUl' 'papco;urt .l'algr·este ·v,a·l d'IllleZ'. . 'Hl ' _ la Morge de St~GingollPh, 'e,ll}.e se j1e·tte d.ans le bleu I.r.~~an ou le 1? ne vient se .c1.éJ)arbouillle·r a,près avoir .donné son em\premte ·au ValaIs. L
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GEOGRAPiIHE -
LE VALAIS
No 9
Nos laC's Les lacs où Ste r.éJlé chiss·e.nt ,l es m'Onts im.m8!culés et un cieü d'azur font souvent .la beauté d"un ,p aysage. C'est SUl'to'u t le .ca·s de nos l,a.cs a~pestres, qu'i.ls soient el1JcalClrés de [ol~êts ou que leurs eaux baignent le's b-J.a.cs enatiques éip ars dans }.es Ipât.urages. Les lacs- d,e Tanay, de Champex, de Mont.s na ne sont pas le moindre 8!grémeni de r.es statioll'l!S d'étrangers. Les touris,tes qui exp.1'orf·nt la région de Zermatt ·connaissell1t le Lac Noir dans les eaux d ,u quel se mire le ·m aje1stu·eux Ce'r vin. Le .la,c de M.aHmal'k se blottit au fond de la vrullée Ide Saas. Fo'r m,é .par uno moraine du g,la'Cier d'kl,ets>C.h, le .l'C\JC d·e Marjelen a m ·a i:ntes fois rOil11lpU ses ·cli'gue.s. Aiplr ès C\Jvoü rrr.anchi la Gemmi o-n atteint le Daubensee dont .1e-s eaux souterraines se déversent ·dans J'a Kander. Le U,alc du Grand St.Ber1l31'd a vu dé>fiJer l.a fo-ule d·e's 'co,n quéranis, des péled.1l1·s et ,des ,marchands. Les lacs de' Ferret, .l'e ,lae (les Vaux. :près ,du ,Mont Gelé, le lac de Lona ne SOl1lt que de )petits la,cs al'pestres. Les .l'acs de Barberine et d e la Dixence ont e'm:tleLli les sites où une IrJ:la'ce ,leur a été assignée pa.r De g.é nie des hommes, Pour le·s \besoins de -l'indu/strie, les iollgé:nileurs ont surélevé ~8 nivea.u des eaux Ide l'Illsee e't du .1,ar. de Full}'. , Celui <de Derborence est 'l e Ip lus jeune des (l.a,cs suisse·s créés !par la. nature. En hiver, Sédunois et Sie.n'ois s'ébattent SUT' le,s kl'CS de IVloniorge et de Géronde.
QUEIS'TIOI IS 'l )as au bassin du Rhône. Cite deux rn leres qui n .'aippar t'eillEnt l ' Dessin e la. ·carte J1Yldrogr. a .phiq~e ,du Valais, l lur e cl e toute''~ les rivières. Indique la sour,ce et l'e.nwûU'C,l Nom.me .l e's .lo·cail ités au C'onfluent des rivières. de ,.la •plai.ne s1se SUl' la rive droHe du fleuv e; Nom:lTIe les l o'ca.ll't'es ,1 , SUl'
la rive gauche. Charrat est-il s ur Ila rh e droite du D E'uve? Et Ar,don: Cite sur la Dranse Il es COilTIllllUne,s en amont de Bove~'l11eT. Nomme les lo,ca,lités S'ur .1a Vièz·e en ,ava,l ·de ChamlPery. Indique des caJs,cades et Ides .goliges 'connues. Que ,s ais-tu du digueme·nt du Rhône? Qui acoorde les 'concess'Ïons ,el u Rho' ne9. Does ·r ivières? Qu'ootend-on jpar Il .éti>a,g e d'un ,COUIrs d'ea'u ? A qUE,Ue saison .la Viège a-t~elle üe IP.1us d'eau? . Dans que'lle .dire,ction coulent la D8Jl·a? l,a To-urte.magne?
QuelHes so.nt le,s rivière~ qu~ ~ormeIllt, l~ L~ts' Che11'ta!1? -les valls d'Hérens? d 'Entremont? d AJ11mlVloers? .d IU1ez . Cite des cours d ne,au dont Iles e,aux sontca1ptées; indique :l'endroit où se trouve tl'usine éllertrique, si 1P0ssiible :l·e barrage .
QUE'&TI(JN,S Sur la 'carte .hydl'ograiphiq.ue dess:Lne tous les lacs cités. Cite des lacs créés ou surélevés par l'homme. Pourquoi ces travaux? Cite un lac près de Zermatt; un autre dans .l,a va:1J.é de Saas . ,Mc:mte .à la Gemlmi, quea la,e voie-Itu? Où se dé\'E'l"s·ent ses e.aux? Que,l ;l,ac a causé .de grands dégâts .p·al' la rupture de ses di.gues ? Que,l,}e lOtoal1ité de Ilia plaine quittes-tilt 'p our monte'!' là Tanay? M'onte -à ChamlPex ;pa·r UIl1. ohemin et reviens par un autre. De quel viUa.ge d'I-Ié!'ein s p ,a rs-tu l}Jour te rendra à. Lona ? Co,m 'm ent le l,ac de Derbo'r ence s (O'st-il formé? de quel villla.ge t'y rendra·s-tu ? 'quel r.o,l longe s'e s ri:v es? De Verbiel' monte au ,l,ac des Vaux et ·deoS,ne,nds en pla-ine; tu passes Ip.ar ·quel vi1l.age haut perdlé ? Caloule le tem1p s que tu l11'ettras a,pp!'oxünativemeo:lt dep.tüs l.a gare la .p lus 1)rolohe ou une lo·calité connue pou.r atteilI1d.re que,lques 18JCS cités. Consulte bien ta Clarte, .cheT/che ;l'a,lotit:uiCle et ralPipel,]:e-ltoi que l'o.n s'é:lèv·e 'en m ·oye·nne de 350 mètres à l'heure. Ol'gani'se une course à T,a nay, ,à Cham!pex; ·conslüte l'horaire; établis j'itiil1·ér·a ire. C. B.
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Répertoire des Bonnes Adresses
B I BL IOGRAPHIE
---~~-------r-----------fcurniture Les grands magasins
d'école et de bureau
UNE TROUVAILLE 1) Nohlesse du cœur! V,oilJà [bien ,l a quaHité IdOlminallllte de.s héToïnes de Mac1'alm e Ga\gl1'elbin. Dans « Unie I tl'om7lat~1e» qui vi ent d'être :réédité eille rayonne à chaque paJ,ge. Uûl.1 e enf,ant tr:oulV·ée édail'e 'les .derniè'l',8's alillD!ées Ide .ceille qui 1'.a ,rudolPtée et ét~evée .a:ve'c lIa too.clo1~esse ,d'une mère. La j eune foilUlle n'louibl1ie,rn. j<an.11Ja.i.s sa ·chèr,e « Itallltc iMuiT'tlhe », ni les jours où 's'étc.Q11l1a S'on 'etIllfla!I1Jce dans l,a .s.inl1pillÎlcitJé !(l''llne lPau'v re ·et vieiùlle Icle'm eUJ.' e. Au pensionnat ,etl'e aura à, sOUifofri·r ·d!."· sla situation, ~:nais 1',a1fif,ecÜOIl1 qu 'elme lP'Orte à s·a, bienfaitr:iJCle illa s·auv.era de tOUite a:mertUime. Cell e-;ci .meurt, et Il,0S ,c'iI'COlTlista'lllCe's Ico,l1Iclouir·ont VO'l1Phe~1ne 'Cla'llJs une f, a ,m~1l1e :cl\Amér~0ai;l1!s ù,n staillés en F'l~a1l1lce où e,U e ,se'l~a lIDoiseUe ide cOilTIlPagnie . .coaTIlffiE'IÜ ,e1111e y (palS'ser,a ses al1l1:ées ode jeunesse, .cÜlIDInel1't e:1I1,e y déocolùvil'ira, /par un hasa,rld étonl1laa1t, l'e. ,gemet ,de sa naiss.alllce et finaleal1tent Y relllCOll1'trea r .rumoul', tOlut 'ce:l;a l \au t euil' le ralC'onte .ave.o be.af\.llcou/p de 'chamne -t une s e,ns iibi.lité tou j'Ours f.ré-
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