M. Darbellay René, inst. .
Liddes SION, 15 Novembre 1947.
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Retraite et assurance-vieillesse A -p ropos d e ces deu x ,i n sti t utions, void un ;petit fait qui nous a été ra pporté derni èr em ent. Nous passerons' sou s sil ence , ct ]l our cau se, toutes les criti'q ues lancées à ce lTIom ent-lù "o ntr '' notre caisse de r etr aite. Deu x f rères ayant la r gem ent pas'sé l a soixanta ine, v iv::w t Lous 'les deu x avec leu rs lé-githnes épou ses , 'se retrouvent po u r lè partage d'une ·s urc'c ession . L 'aîné, :lui, a quitté le village n ata l pour la ville de l'autre bout du 'l ac ; il y a nlen é .l'existen c.e fa ci le, san s tro p · se soucier du len denlain . L e s'e concl instituteur cla us son village, après qua rant e an s de clévouem,ent au ser vice de LI collectivité, a été luis à la retr aite, Ce t évén em.ent a lllême f ait sensation ' da ns la localité. Un retraité! Pensez clon e ! cela n e sC' l'ef!,con tre 'pa-s tous l es jours! Nos deu x f r ères en vienn en t n ah~ r ell e lnent à parl er clé leur .. ituation récipToqu e. - Te '\ oilà « pép ère » Ilnain ten ant, dit le citadin. l fais pour quoi te fouler l a rate à travaill pr la campagn e? A ta pla·ce , j' Ull - . rais déjà u ne petite « bagnole » et to ut 1'acCOlTIpagnement. - Oni , je t e vois déjà jouer a u r entier avec 80 1'1', cie rel r Hît e par nl ois. - COllunen t! tu n e touches que cela? Eh bien , elle es t bonn e celle-l'à. Moi qui n 'ai jall1ais versé a ucune co tisati on je reçois de la Con fé d ération et du canton plus de 100 fI'. p ar 'mo is c.Ol1l:me assuTance- vieiHesse. Vois·-tu, ch ez nou s ton cas rent rerait dans la catégorie des indigents . E t ·dire qu 'aujou rd'hui -m êm e je oul ais t eUlprunter de l' ar gen t!
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, ~ons SOllunes l'esté sceptique en entendant cette h'st ' :, IVtms 1)0 'f t . 1 ' . J. Olle, c " "nI' ~'e II el' llot.l'e Intel' ocuten r , ave'c chiffres à l'a) ui, l nou s (llmenons saVCHr quelle est aujourd'hui la 'et ,P 't .~ moyen,ne. (l es 1l1~ . t't t l . l lm " ' 1 Ll eurs va alsans, Monsieur le caissier voudnut-Il bIen pubh'e r clan s l ' Ecole !J1'ÎI1?rlil'f les pensions C _. t les 20 derniers. instituteurs qlli ont 1)1'l' S lac l' et',l <'l i'till .chent d' , e, E S ClOUns 111 !caholl de noms, bIen s ur. · •
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' Il y va cle l'honneur cle notr e corporation ... et d e not re cai.'se y,
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16 , /liiez, 'le sa'medi 29 novennbre, il 13 h. 30 L. Monnet 17 -18 , Les collègues de la région cle F ouvry et cl' Evolène seront
convoqués directem.ent. Chacun apportera le n1311uel de gynulastique et cles pantoufles pour le travail. Et les absents auront tort . . Pour l'AlVI:GVR : Le Comité,
flllssi,
.Association des maîtres de g~rhnastique du \lalais romand , .1. l\o tre association groupe actu ellemen t 200 m embres . Mais ~:lIS . l1011S serons nombreux, plus notre travail sera intense (:. [
fI u c tL1 ~lIX " Nous comptons donc sur l'npplli de tous, institlltri.ces et lll shtllt'e lll'S,
] . . Que, ous soyez déjà m embres cle l A.M;GYR ou que vo us n" c ~oy~z pas encor'e, soutenez-nous en versant s({ns retord votre ~~)hsatlOn pour 1948 sur le ,compte cle chèques IIc 838 AMG VR ~lOn. Cette cotis~tion .de 5 fr. par an com·prend l'aJ;onnemellt a la revue « l'E ducation physique », Vous pourrez également verser ce 1110ntant a ux directeurs (les prochaüîs cours régionaux. Le cé-lissier n'enver.r a ni .autre avis' 111' rem ] Jours, et espère que vous n'allez p,a s lui cOlllipliquer la vie! . 11, Tout le personnel enseignaî1t est invité ù participer ft l un des cours ci -dessous: Rrtssemblement èt la ])1((ison d'école Direction '_;,' Vissoie, le san1edi 22 novembre, à 13 h , 30 J. Cl'ettaz Lens, le samedi 22 noven1'hre, à 13 h, 30 F, Bonvirr 3 . (;l'ône, le lundi 1er décembre, .ft 13 h. 30 F, Bonvin 4, J.l f({se, le vendredi 21 novembre, à 13 h. 30 0 B' 5, Ve:r, le lundi 24 novembre, à 13 h. 30 D, P.r~lo;~; ô, ,c..,'({vièse (Ormône), le smnedi 22 nov" à 13 h. 30 H, Bridy ï. ~ endoz (Basse), 'l e samedi 22 nov" à 13 h. 30 R, Frossard 8. Conthey (Plan), le vendredi 21 nov. , à 13 h. 30 p, Curelv 9, ~eytron, 1~ ve~dredi 28 novembre, à 13 h, 30 R , Frossard 10, ,",a:ron, le Jeudi 20 novembre, Ù 8 h, 30 L, Monnet Il, Full'!], le vendredi 21 novembre, ~\ 13 'h . 30 M Boven 12. Châ,~le, le samedi 22 novembre, à 13 h, 30 p,' Rausis ~~: OrsleJ'~s,. le samedi 22 novem.hre, à 13 h. 3-0 J. Vuianier Sal,von, le vendre~i 21 novelnbre , à 13 h, 30 F, Ve~'nay 15, EVlOnnœ:, le lundl 2 L1 nQ"i embre, ù 13 h , 30 p, Curel)T
A'IS L 'introduction qui figure clans le No du 15 octobre clerJl ier de l' « Ecole prinwire » sur le vocabulaire, c est-tl-dire SHI' les le, <;ons de M, Bérard, laisse c-roir e que ces leçons sont déjà réun ies en un volume à la disposition -du personnel enseignfl,nt. Ce 11 'est, ~ malheureusement, ·pas ·encore le cas, Il faut espérer qu'on ne tardera pas trop à fournir cet excel'lent instrulnent de travail. Il existe déjà des groupes de fiches qu'on peut se procurel.· à l'EconOlllat de l'Etat. J. . NEUCHATEL Projet d'arrêté concernant la rem.ise de réoom.pense au personnel de l'enseignement public
Article 'prell11ier. - Les titulaires d 'un poste clans l ens('igllf':nent public, qui ont l'empli fidèlement et conscienciellsemen t leurs fonctions ·e t qui sont désignés par :les autorités scolaires dont ilsdép-endent, reçoivent une gratification en espèces oc deux cents francs (Fr. 200,-) : a) après 25 années de service dans les écoles neuchfüeloise5 :' h) après 40 années de servioe clans les écoles neuchâtel01ses. A la -delnande de l'intéressé, la gratification en espèces peut être remplacée par un objet de nlême valeur avec dédicace. Art. 2. - L 'Etat rell1et, à ses frais, un cou vert en argen t, éventuellelnent un pIat en étain, aux membres du corps enseignants des écoil es conlffiunales subventionnées paT l'Etat, après 40 années cle servi'ce ou au 1110l11ent où ils prennent leur l'et rai te . t Cf. art , 8, arrêté du Conseil d'Etat clu 13 juillet 1944.) Art. 5, - L 'Etat participe aux ,dépenses résultant. cie l'a pplication de l'article premier du présent arrêté au personne] enseignant et adlninistratif des écoles, clans 'l a 'mesure prévue pRr les lois scolaiTes pour le subventionnenlent des traitelm'ents . Art. 4, - Les artides 1 et 3 du présent arrêté s'a'p pliqllE'nt avec effet rétroactif au personnel actuel1en1ent en fonctions. Art. 5. - Le présent arrêt.é entre inuî1édiatem·ent en ,igllellr. Il sera inséré au Recueil cles lois. Fera-t-on de lnême un jour en Valais? (Réd,)
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ELECTIONS AUX CHAlVIJ3HES FEDERALES Lors des dernières élections aux Cham.b res fédérales , l es insti tu teurs suivants: M,essieurs Joseph Moulin , Henri Carron , l'e rI1and Carroll et Jules Luisier ont figuré sur les listes ·des partis conservateur et radical ils ont tous obtenu un nombre flat t ell)' de suffrages . Nous .t enons ù les féliciter. Re levons en particulier la brillante élection, par 14,805 voix de M:. Jos-e ph Moulin qui entre .ainsi au Conseil national. Nous ~l\ ons présenté, à nos lecteurs, ce collègue émin ent, lors de so n . accession ù la pr'ésidence du Grand Conseil. Ce qu e nous avons écrit à cette époque garde toute sa valeur. NOLIs SOlnm es p ersua,dé que le nouvel élu défendra , à Berne les i 11 té rêts du ral.ai s avec son solide bon sen s de t erri en , avec sn t ~ l1è1ci té de montagnard et avec sa fin e psycholo gie rl'écluCflteul' <lvisé. C. B.
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PARTIE PEDAGOGIQUTl Instituteurs indignes
NOlIS cro yons pou voir affil'm·er que l'iJl1lluen se Inajorlté. la quasi unanimité des in stituteurs valaisans rempli t ses devoirs lf éducateurs chrétiens. Qu'il y ait quelques rares exception s, c'esl possible. Nous avons entendu dire que tel et tel lai's saient Ù désirer sou s ce l'apport; nous n 'avons pas essayé de vérifier si la chose est vraie ou non , et il faut se m,é fier des accusations, car iJ s'y mêle souvent des exagérations, voire de réelles inexactitudes. S'il existe véritablell1.ent d es éducateurs -indifforents en ma tière religieuse, des non-praüquants, c'est certainem ent bien r egr ettable, et nous ne craignons pas .de dire hardiment qu 'ils n e ~()nt pas 'à ·leur place dans une école, où ils renlplissen:t siInplement ·le rôle d'industriels d 'une petite science profane ; que nou s plaignons les enfants exposés aux cons'é quences du 11lauvais exelnple donné par leurs maîtres, qu'ordinairellwnt ils estiment en raison de leur instruction et de -la confiance que les parents et Il es .autorités ont mise en eux; que nous plaignons également les parents obligés de confÏ.er ·ce qu'iJs ont de plus cher à des hom.mes indignes, et ·ce que nous trouvons de particulièrement odieux , c'est que les parents qui tiennent à l'éducation l'eligiellse de leurs enf.ants soient obligés de contribuer par 'les impôts à payer de prétendus éducateurs qui font du to-rt à des flmes innocentes.
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Ces pédagogues à rehours ignorent-ils que l'holnlne a été créé pour connaître Dieu , l'aÎlner et le servir, et par ce moyen acqu érir la vie éternelle, COll1ilUe 'l'enseigne .Je catéchislne, qu il s ont l'tlldié dan s leur jeunes se? Le but d e notre existence i'c i-bas n 'est donc pas d 'acquérir d es richesses de se procurer du Ip laisir et d'accéder à des places d'où J'on pourra dOllliner les autres. Ce sont là des avantages, si <Ivan tage il y a , bi en fragiles , bien éphémères, qui ne satisfont jamais complètement un cœur hunlain. Sa lomon, qui en a fait l expérience, l1'·a-t-il pas prononcé ce ' mémorabl es pn l'oIes : « Vanité des vanités, tout est vC/11ité, llOl'lllis servir Dieu )} .
'. Quell e sotLise d e se préo ccuper de choses sOllverainenlent vaines, ({u'il faudra laisser à la i1l10rt ! ne la fmiune on n 'emport era pas m êm e un l'ouge centim:e dans l'au-delà; du ,c orps ri en nun ,p lus il sera la pâture d es vers; les titres dont on a joui, il fau Ira les abandonner aussi. Quand un hOllulle paraît devant Dieu pUll r être jugé on n e -lui demande point s'il a été président (lU cO ll se i 1Il:: r de te He COllllllune ou de t el Parleln-ent, luais s'il a été fi d èle aux cOll1Inandenlents de Dieu et de l'Eglise à ses d evoirs cl ét.at. Et au sca ndal e donné par un maître infidèle ù ses devoirs de c hrétien v p en se- t-on quelquefois! A-t-on oublié 'les paroles terrj} les sOl:ties de la bonche du divin Sauveur. « Malheur à celu i qui scanc1ali se un d e ces p etits en fa nts; il vaudrait mieux pOL~r lu i qn 'il rüt précipité au fond d e la Iller avec une 111eule de monhn aH con », Si celui qui sanve une ânle, a , C0l11lm'e nous l avons lu, la ce rtilud e probable de sanver la sienne, ne peut-on pas dire aussi qu e celui qui contribue ~l rendre une âm,e éternellement malheul'cuse risqu e d 'a voir le m ê111e sort. Et le s,c anda:le fait bien des victimes, Il ) a parfois des chàtinlents qui atteignent les scandaleux d6.iù en ce Inonde, témoin cet instituteur que nous avons c<{nnu , e t qui , p endant de longues années, a enseigné dans une école ::-1l'eligieuse; le p~l uvre lualhelll'eUX a eu une fin peu édifiante. 1 iUÎrll1i) ministre français qui , un jonr, du haut de la trihune d e la Chambre avait vanté t'extinction d'étoiles dans le ciel , tenl!1ina ses j{)urs dans un asile d 'a:Jiénés; il avait la manie d'alJum e l' partout des bougies. ~o n , un ·éducateur vraÎlllent chrétien, vraiment pénétré de la g ravi té de ses devoirs et des dourdes responsabilités qui pè~ellt sur ses ·é paules, s'efforce de donner en tout et partout le bon exempl e. Il est assidu aux offirces là l'église, y conduit ~rolonti~'l:s ses élèves pour les surveiller, contrôle :l'étuc1e du catéchIsme, faIt
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régul~èr~nlent la pnere au début et à la fin ~e neghge pas les oecasions d'adTesser aux
de chaque -classe ct enfants les exhorta1J,?ns pour les porter au bien. Voilà COm'l11ent nous entendons le rol~ d'un éducateur -c hrétien, en qui nous nous refusons de voir unIqueIuent un marchand de 'c onnaissances; du reste cc COll1Inerce n'enrichit guère, et si l'on ne travaiUe pas pour 'la récompense de l'au-delà, on donne simplmnent des -c oups d 'épée clans l'eau. Ce n'est pas bien intelligent. Qu'on nous excuse de parler si franchelnent et de faire un se~'nlon plutôt que d'eXipos-e r une méthode ou un procédé d 'CHseIgnelnent. , " Notr~. revue traite de tout -c e qui a rapport ~l l'éducation, ct a 1. éducatI?n totale; donc ·elle réserve volontiers une place :mx artIdes qUI rap,pe:}]ent aux maîtres 'leurs obligations d'éducateurs eOlup'lets. J.
Paire aimer la lecture . Tous les maîtres savent -coTIlbien l'enseignement de la compOSItIon française est malaisé à l'écOile prim.air-e et -c Olnhien dl'cevants -s ont les résultats enregistrés. Dans une étude n~agi, strale publiée en 1940 dans 1 Annuairc ~e y!nstr~lCt,io~ ,p ublique en Suiss~, Monsieur Julier, profeSSel!1' d,e fI ançalS a 1 Ec01e nOrIna:le de SIOn écrit : « Dans ~ou~ les plans d'étüde, la langue Inaternelle OCCUP '_ ll~e pl'a ce t~'es .nnportante, la première mêllle, quant au l1mnbTe d heures qUI lUI est consacré dans les divers degrés. M,ais donnc-t~Jle, en gé~léra:l, des résultats en rapport avec le temps affecté a. son ens·elgneillent ? .. , Nous :l1?US souv-e nons que lors des exanlens du recrutement, la cOlnposltlOn obtenait généra,l ement la nloyenne la plus faibl e. ?r, conllne la cO'I nposition est le -c ritériunl des connaissances ~~quIses dans la langue 111aternel1e, nous pouvons affir·m er que 1 etude de cette br.anche présente des déficiences, des lacun es séri'e uses ... ~et~~ faibles:se ?ans la. langue. ne se constate pa s seulelnent a 1 ecole pnmaIre, l11aIs aU SSI dans l'enseio'n ement secondaire, et Il11'êIne supérieur ». b . Nous savons par expéri,e nce cOlllbien sont justes les réfl exJOns de Ml' Julier à ce sujet. Et cÜ'l111bien d e fois n ' avolls-noll s l?~s été - ~é~u des nlaigres résu~tats enregistrés avec nos propre ' eleves~ D aIlleurs. nos constatatIOns ont porté sur un rayon hiell ph~s etendu, pUIsque nous avons eu l'occasion -d'exaIulner depUIS plus de 20 ,a ns dans ,d es examens officiels des candidats ayant suiyi aussi bien l'enseignelnent .prÎ'lnaire que secondaire.
1\11. Julier analyse ensuite dans son étude les remèdes à apporte r ù ce tte situation ; il r econnaît d 'emblée que « La lecture es l lItl I1lcrv ei.lI eux. instnLlnent d' a·cquisilion, non seulelnent cl ilée -, (le con naissan ces nombreu ses e t variées, mais d ' expr e~ ~ i ()ll S correctes cl a ire.s précises, parfois poé tiques et harnlonieuses, Il es t certa in que bi en des connaissances p euvent s' acql1 é· l'il' par l' autr es 1l10) en s : l'ob servation et l' expérience personn eUf.' r en se ign em ent d u nU1Ître. Seulem ent ces nloyens ont des ' limitl's ... D u r es te, b on nombre d 'honl'm es se sont formés pres qu e se uls, c'es t-ù -dire p a r la lecture. C'est le cas en parti culi er de :\Imt' de Sevigne" de .J. J , ROl lsseau , de L. Veuillot ». P uis c cs t lVr. P och on qui , dan s 1 Annuaire de .J'Insti·uc tion pu b liqu e d e HJ44, attire d e son côt é l attention sur l'importance de la lect u re lor squ ï l écrit : « L 'écol e m et à la disposition des enfants, dès le début d e ]a scola rité, un lnerv eillelL ' i ns lrument qui leur p ernlet de d,~ ch iffrE r et de comprendre le langage écrit. E ll e s'efforce aUll si (le diri ge r leur goùt en n e leur présentant et en n 'étudiant av ec eux qll e des tex tes tirés des lneilleures .œ uvr es de -l a littérature )} '\ oici en cor e ce qu e p en sait de la lect ure le grand luagn:ü am éoricain Carn egie qui a créé ou dot é, d an s le monde entier, de n01nbreu ses b ihlio th èqu es p opul a ires : « Un grand philosophe n ou s a en se ign ; qu 'cn cette vie, la prin ci.pa le, la p~ us haute récoll1pen se qu e nou s puissions obtenir es t d ' acqu érir des salisfa.ctiol1s. Je vien s de m e procur er u ne gr ande sat isfaction, une d es plus grandes qu e je Ille sois jamais procurées. J 'ai eu le privilège d 'a icler quelqu es-uns d e In es cmll:lrades de travail cl s' aider eu x m êm es . Cett e bibliothèque CJue j' a i créée leu r fournira les Im oyen s de se r endre plus utiles à leurs patrons et aussi d 'all1asser U1 capi tal in tell ectll el qui n e p eut être ni détérioré, ni déprécié )} . E t c'es t enCOT'e le spiritu el Alai.n qui dit dans un de ses p ropo s : « L ' a rt d'apprendre à p en ser et ù écrir-e se r éduit à Îlnit el' lon gtemps et à copier lon gt eulps », On est donc bien en droit d ' affinncr qu e la :l ectul'e est le prem ie r et le plus utile ·d e tou s nos enseignements. Aussi ne sauraitO !1 entreprend re d e trop grallcls efforts pour faire ahner les 1iVI' S aux enfant s, Je dit-on pa-s que le ,l ivr e est le Ineilleur des -COlllpagnOl1 s ? E t pourta nt cOlnbi en d 'élèves partagent cet avi s que lqu es années après av oir q ütté l'école ? Oui , 11lalheureuselllel1t nos élèves délaissent de plus en plus ]a lecture e t cette c1és ~-d'fe ction s-e tr aduit par un fléchisselnent d ans la conna1SSaI1Ce de la lan gue InaterneHe, E n notre époque (l e , ie trépi da llle, d e fi è, re et cl action , la jeun esse est portée ver s tout ce qui bou ge, tout ce qui dem,a nde l'effort physique ; elle ('st attirée ' ers la compétition, les 111atches. C'est ,p ourquoi eHe s' adonn e aux s'lJorts avec passion le p'h1S souvent. Et cela la dé-
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tourne d es plaisirs d e l. esprit, des s ati ~ faction s profond es CJlH::' procure la :lecture. n. ~st donc du devoir des éducateurs de mener Cè\lnpagn pour taIre ainl-e r les livres. Quand faut-il cOll1llnencer? Nous <. n t' croyons pas qu'i:l faine aUendTe pour ·cela les dernières ann ées (le ·classe. C'est dès les premières années qu e le jeune élève doit apprendre à tourner les pages d 'un livre de contes ou d 'histoire ' amusa~tes ol'nées d'images en cou.}eur. . ~a 'lectur.e silencieuse à l'école, telle qu 'eUe nous a été enseIgnee par ,l'abbé Dévaud est un merveiHeux instrument de cu 1ture qui prépare l'enfant à 'c ette autre 'l ecture" silencjeuse :\ . peu près ,l a seule -q u'il pratiquera plus ,taI~d. Il est donc nécess ~i re ·d 'initier nos élèves ·à ·ce mode de l'e cture. Donner une pag·e, un paragraphe à lire à voix basse, fail'l~ noter l'idée générale, relever les expressions -inconnues, c'est lil lin ,e xercice doublement profitable qui devrait êtr.e pratiqué dan s t?utes les classes. C'est ainsi d'ailleurs que -l'enfant apprend à J?re pour la vie -e t qu' il prendr.a goût à la :l ecture. S H a ét l~ for.~né - ~insi.\ 'il n 'y a pas de doute qu il continuera par la suit . il lue l'eguherement. F.aire aÎlner les 'livres c'est là un e formule qui r enfe rm e 1 l'on y porte atte ntion tout un. systèlue ·d 'éducation et non l'un des ul0ins impoliants. Mai s la lectur·e prés·ente aussi d es da n ge rs. Tous les li v res l,le, son,t pa: bons à lire, et souvent les j eunes g'e n s qui n 'ont p H.' ete prepares , ou dont la lecture n 'a p as été surveillée, trou ven l dans 'les 'l ivres un alünent qui leur f a it le plus grand tort. Monsieur Pochon , que nous avons cité 'Plus haut, écrit dan .. le nlêl11e nUlnéro de l'Annuaire: « 'Mai s ce serait se leurrer d t' vains ·e spoirs qu e de penser qu e nos enfants .profitant des 10 ll :1' hIes efforts de l,e ur.s nl,aîtres vont jeter a vec d édain tout ce qui est dénué de valeur ljttérair·e. Ils senlblent lnêllle m ettre une certa ine 11lalioce à a pport er ·en classe, et à se passer en cach e tte ou en core ù lire dans un coin , p endant la récréation, le derni er Cri-Cri Cl n le dernier Epatant ». Quant à la COllll11ission r a mande pour le choix des lec t ur es destinées à la jeunesse, c'est un véritable cri d ' alarme qu ell e la nce, et elle cite des cas navra nts -de clélinq nents précoces into:x iqués p a l' un e 'littérature odieuse. « A Bordeaux, quatre garçons de 14 ans ache tèrent trois l' t'volv,e rs et une ·car.~bine -et partirent enselnble vivre la vie d 'ave nt ures. A'lo.rs qu'ils se ravitail1aient à 'c oups d e ca r abine, des paysans ,l es arrêtèrent ·et les ra menèrent à leurs f ami ll es . C'es t NklCarter illustré qui les avait séduits. » L 'aumônier d 'une pri son de felu.nles raconte ce ci: « Sur vingt fem,r nes sachant lire, quinze avouaient avoir été entraln ées
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da n s l' a bîm,e par une prmuière f aute r ésul.tant d'une l1lauvaise lecture ». Un jeune garçon, f ils d 'une directrice de p en sion , f ait des proposition inconven antes à un e jeune fille qui s'e défend. D'un cou p de r evolver il l' ab at, puis se tue. L es enquêteurs trouven t chez lui toute un e littér a ture ÎlllHlOra le. A Genève, cet ,a utonl n e 1947, un gar çon de 14 a n s, p erverti [> :11' des film.s et des r om an s policier s, a allumé un e dizaine d' in cen di es d an s d ivers qu artier s de la ville. Cest bi en pourquoi les lectures de no.s élèves doivent être . lll'veill ées et dirigéés . De la sorte, a près a voir été pendant long1rllTIps des ad eptes des bibliothèques scola ires, ils d eviendr ont p lu s t a r d de fidèl es h abitués d es bibliothèques p aroissia les où i is tro u ver ont u n a lÎInent sür pour leu r int,elligence. I\.fais COm'ill en t le In aître p ourra-t-H çlonner ·à ses élèves des 1ivres iil.1t éressants et en nombr-e suffisant d u rant tout l' h ive.r ? ] l fau drait évidenllI nent créer da n s toutes les classes une bi bliothèque scol aire bien f ournie. Mais nous savons qu e les l11.oy ens f jwmcier s nlanquent p a rfo is. Pour.tant, a vec 200 fI'. on -p ourr ait d éjà n'lonter un e bib liotèque cap able de rendre de précieux servi(' es dan s un e classe. Pour le ·cas où la bibliothèque ferait défaut, C l~ qu i. est presqu e ·gén ér a l n ous 'c onseillons de recourir à une i Lls titution Inerveilleu se qui envoie sur dem an de tous les livr es q u 'on veut bien lui emp runter. C'es t lcc Bibli,o thèq ue Pour Tou s) ~ e ction . des enfants. CeUe œ u vre f ondée en 1920 est a u service du p eup le suisse et pl a'Oée sous la sur veillance du Conseil fédér al. E lle est destin ée à -a ssurer aux biblioth èqiles p op ul aires en Sui s..,e. le rôle édu catif et r écré a tif qui leur incOlllbe. L e dépôt de Frib ou rg f ou r nit les livr es en français à la p a rlie roma n de du cant on du Vala is; c'est donc là qu'il s',a git de s'ad resser . On peut ob teni.r le. cat alogu e qui d onne 1a liste com.p lèk de tous les ouvrages qui sont en d épôt. Les livres sont envoyés à qui les dem·aJ.1:de, par ca isse de ~O Ll O, 70 ou 100 volumes 'a ux 'c on ditio'n s suivantes: 20 volumes, 1 .fI'. par mois; 40 volUll11'es, 2 f r. par ITIois ; 70 ynl umes 3 fI'. 50; 100 VOIU111eS, 5 h. p ar mois. A cela il faut ajouter une taxe fixe de 3 fr., 4 fI'. 50, () fI'. ou 8 fr., suivant le n on1.f re de vohlnles empruntés. Cette tax'e sert à p ayer le transport aller et r etour, et :les h abitants des vallées les plus éloignées n 'ont pas à p ayer plu s qu e ceu x d'une station rapprochée d 'un . dépôt régional. Nous a vons eu r ecours, l' année d ernière, à cette utile institu tion qui · nous a donné entière satisfaction. C'est pourquoi nouS r eco l1Hu andons à nos collègues la B. P. T.) dépôt de Fribourg. Nous som'ln es persuadé qu'ils en ·s eront contents et que leurs élèves en tireront profit. Cl. Bérard.
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C'est.la houille qui fait bouillonner les chaudières, Rugir les hauts fourneaux tout chargés de luatières Et rouler sur 'le f er l'i1mpétueux wagon; C'est la houille qui fait , par tous les coins du 'm ond e Sur le sein écumant de la vague profonde, Bondir en souverains les vaisseaux d 'Albion. J. Babiel'.
PART][E PRA1fJ[QUE LANGUE fRANÇAISE
Ce que chante la houille
Centre d'intérêt: LA MINE ET LES MINEURS J. RECITATION Les mineurs de Newcastle
Nous sommes les nlineurs de la rich e .-lllgl eterre; _ Nous vivons CO'm Ille taupes ù six cents pieds sou s t erre: Et là , le fer en muin, tristement nOliS fouillons Nous arrachoüs la houille ù la terre fan'geuse; , La nuit couvre nos reins d e sa lnante brum euse Et .la HlOrt, vieux hibou , vol e autour d e nos frO!~ts. Malheur à l'apprenti qui , dans Ui1 jour d ivresse, Pose un pied chancelant sur la pierre traîtresse! Au plus creux de l'abîme il l'ou1 e pour toujours. Malheur au pauvre vieux dont la jambe est inerte ~ Lorsque l'onde, en courroux de se voir déco uv ert e Envahit tout le gouffre, il p érit sans secours. ' Malheur à l'iInprudent, lnalh eul' au télnéraire Qui descend sans avoir la lmnp e solitaire Qu'un an"1i des huma ins fit pour le noir min eur! Car le Inauvais esprit qui dans l'Olnbre le guette, La bleuâtre vapeur, sur lui soudain se jette Et l'étend sur le sol, sans pouls e t sans ~h(ll~nr. Malheur, malheur cl tous ! car lllêlne sa ns reproc he LOl'squ echacul1 de nOllS fait sa tâche, une roch e Se détache so uvent <:lU seul bruit du lnal'teall ; Aux cheveux blonds d ' un fils, ù J'œil bleu de sa femm E'. Et plus d'un qui rêvait dans le fond rI e S011 üme Trouve au fond de ce gouffre un ét ernel tOlUheau. Et cependant c'est nOliS , pauvres Olllbres m nettes Qui faisons circuler au-dessus de nos t êtes ' Le 1l10uven1ellt humain avec tant de fracas' C'est avec le trésor qu 'an risque de la vie Nous tirons de la terre, ô puissante industrie! Que nous mettons en jeu tes gigantesques bras.
- « Je suis la terrible Forêt La Il·oire Si,l va lSoutel'r.aine, Qu'un inex.p.lora!bl e ·dècret ous l e s ail -ténébreux ench a în e'.
,J',ai Ipleuré souvent mes oilS eau x Et je 'p leure encor e mes nu ages! Je voudr.ais voir ·que.l,qu es roseaux ~al~mi mes obs·cur.s Ipaysages !
J e s uis le bOLS, ense\"eli Dans l'argile ·ou l,a roche dur e, Tordant 'a u tréf.onds d ,e 'l'oubli -:\I[es morne's ramE'aux .s·ans ve1'{durE;.
Je pos·séc1ailS a u>s>si de,,:; fl eurIS Avant 1e déluge, et des mOUS6e::;. La !pluie a.vivait mes ,pâ.-leurs, Et le soleil me.s te intes rou·s ses . E. Gondeau.
«
«
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II. VOCABULAIRE
NOMS. La lui ne, la houille, le charbon, le puits, la cage, ras'c enseur, Ja des·c ente, la galerie, ,l e souterraÎll, les portes , ta -chaleur, la poussière, l'htuuidité; les wagonnets , les rails, les dangers; éboulentent, inondation, explosion, grisou. Un gisel)1ent , un filon, une galerie ~ un puits, une benne, un ascenseUT, un ventilateur, le grisou, l'asphyxie. ADJECTIFS. - Une n"1ine profonde; 'la houille noire, lui.sante, lourde, grasse; souterraine; un 'c offrage solide, résistan t: un travail fatigant, pénible, difficile, -dang·ereux; un bassin houiller; la main-d'œuv·r:e nombreuse. Un bassin houHler, un ga z 1nf Jammable, un h'avai'l malsain, un Inétier dang:ereux. VER.BES. - On retire, . on extrait, on creu se, on consolid e les galeries; les ouvriers s'entassent, .descendent, la cage plonge , les lnineurs frappent, détachent, cassent. On tire les wagonnets :
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1 Bagnes 1 Orsières 1 Salvan-Finhaut 1
Leytron~Saxon 1
J,a gal~rie s'~crou.J.e, on déblaie, les ouvriers rem.oatent, on transfornle Je IlnmeraJ. Souner, perforer, étayer, boiser, ·extrai l'l', exploiter, ventiler.
des ramon eurs , leurs ha.])its et leurs chapeaux étaient cotlyert.", de poussière de charbon et )de plaques de boue mouillée. En pa.·sant devant la .1alllpisterie, cha,c un entrait et accrochait sn lamp e à un clou.
III. ORTHOGRAPHE
L'éboulement dans la mine
Préparation: S'en réf.érer au nUl11 0 ro du 15 octobre. /
Dans la mine
Les galeries h',a versaient des terrains ébouleùx on mouvants; eUes é~aient boisées au plafond ,e t de deux côtés avec des troncs :de sapIn travai'Hés à la hache. Sur ces bois poussaient des champIgnons. Ces galerÏoes se 'c roisaient et, çù et lù, il y avait de.s pl,ac~s et de~ carrefours; seulelnent tonte la ville' ·outer·· l'ame etaIt dans 'la l1lJit. H. Malot. Le dur inétier de mineur
AIl avait dû, pour voir clair, fixer sa lampe Ù lin clou, près de sa tete; et cette la'lnpe, qui chauffait son crâne, ctchevait d e lui b~'l~ler le sang. Mais son supplice s'aggravait surtout de 1;]lUnüd~te. La roche, au-dessous de lui, ù quelques centimètres de son VIsage, ruissel,a.it d'eau: de g'rosses gouttes continues et rapide:.;. tom-b~t sur une sorte de rythm.e entêté, toujours ù la même placp. ~I aval~ ;beau ~ordre le COl:, renverser la nuque: elles battaient sa f:~ce, s e~r~.s.a.Ient, da,quaIent sans relâche Au bout d'un quart ct heure Il etaIt 1rempe, couvert de sueur lui-mêlue, fumant (l'ull(' chaud·e buée de lessive. A
1. J ean1in , gaIllin de 12 ans, le fils de Maheu , était restè Cil arrière ... Elevant sa laIllpe, ils s a-perçut que les bois avaient fléchi. Et, tout ct un coup, cOlnnle il allait s'élancer pour rejoindre, un craquement fonnidahle s'était fait entendre, l'éhoulement l'avait ,e nglouti. 2. Il y eut un grand sÎ'lenoe. Tout de suite on constata qtl~ la galerie s'Mait effondrée SUT une dizaine ·de rnèt'reset 'les cœurs se serrèrent lorsqu ' un râle de nlOrt sortit des ténèbres. « Jeanlin est dessous! Jean1in est dessous! » 3. M,aheu , ù ce n10m,e nt lnêlne, déboulait avec Etienne. 11 fut pris d ' une fureur de désespoir. 4. Des deux 'c ôtés, }>es nlineurs attaquaient l'éboulenlellt av ec la pelle et la pioche. IVlaheu s'obstinait avec une telle rage, qu''il refusait avec un geste terrible, quand un autre s'approchait pour le relayer un instunt. « Doucenlent. dit le porion. Nous arrivons ... » .' 5. l\II aheu donna un dernier coup, et une ouverture se ht , Les hOlnm·es qui déblayaient 'l 'éboltlement de l'antre côté crièrent. Ils venaient de trouver Jeanlin évanoui, les deux .iambes bri sées , respirant encore. Ce fut le père qui ap.porta le p~tit r1an s ~es hras , les mâchoires serrées. (;e1'lllll1rt!.
Une ville au pays noir
.
Les wagons 'c hargés de nlinerai de fer ou de houille
Mineurs de bouille
qlli
cIrc~lent du Ill'atin au soir sur des rails au milieu des rues sè.m enf contm~el1emel1t une poussière rouge et noire qui par les jOli rs
d~
plUIe,'
~ornle
une ?oue ' liqui.de. et profonde comme la hll1W'
cl un maraIS; par les Jours de soleIl et de ve nt', ce son t a II con-
traire, des tourbillons aveuglants qui roul ent et s'(!!èvent alLdes 311s de la ville. De haut en has, les maisons sont lloirc'j noire . pr~r la b~ue et la poussi~re qui, de la rue, monte jusqu ':'] leurs torts! n:OIres par la fmnée des fours et des fourn ~ aLlx ql.! i de IE:liJ'';; to.Its, descend jusque dans la rue: tout est noi r, Il' ~ol le (;Jel el Jusqu' aux eaux de la r;vlè,' e. Hect()/' l\1({/nt. Les mineurs
... La lalnpe à la main, ils remontaient au jour, IcuL' travail hm. Ils s'avançaient lentement, avec une démarch e pesante , C0111lne s'ils souf.fr~el1t da~ls les genoux, ce que je Hl 'exp liquai plt~s tard, lorsqu: J'el~s mOl-mênle .. parcouru. les échelles qui COI1 ctmsent au dernIer nlveau; leur tIgure étaIt noire COlllllH:' cellr
Pas une parole ' n 'était échangée. Ils tapaient tous,. on. n ' en t endait que ces coups irJ.:éCfullers, voilés et COlnme 10ll1taws. Il b , .. ~ elnblait que les ténèbres .fussent d'un noir inconnu , epalss 1 pal.les poussières volante·s du charbon , alourdi par cles gaz qUI p.esaient sur les yeux. Les mèches cl.es la~mpes , .sous leur chf! .. peau de toile Inétallique, n 'y Inettaient que des pOJ.nts .ro~lgea~res. On ne ~distino'uait rien , la taille s'ouvrait, montaIt a111S1 qu une h-\l'Cfe .chen1iné'e ' plate et oblique ' où la suie de clix hivers aurait1 b , .. amassé une nuit profonde. Des formes spectrales s y ag1talen ' . les luelUS perdues laissaient 'e ntrevoir une rondeur d~ b-ranc~e , un bras noueux une tête violente. Puis tout retombaIt an nOll' . les rivelaines ta.~aient à grands coups sourds' il n 'y ~vait pltis, que le halèten'lent des poitrines, le grognel~lent de gene et de· fatio'ue, sous la pesanteuT de l'air et la plUIe des sources. A
Zolrt.
b
Exercic es cl'opplicCltion: S'en ' référer au numéro du 15 O~
tobre.
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IV. COMPOSITION FRANÇAISE
La phrase _. Le paragraphe -
L,a rédaction
1. COllùposez des phrases avec les mo'ts du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3. Rédactions: 1. Imaginez le travail des mineurs: leurs peines, les dallgers qui les menacent; l'utilité de leurs efforts. II. Vous regardez un 'l11ürCeau ·de charbon' vous songez allX peines qu'il a coûtées et à l'utilisaUon qu'on el; fera. III. Discussion entre un m.ineur et un -pâtre.
Réduction. « Vous imaginez que vous êtes descendu la -m ine. Un éboulelnent se produit. Vous 'l 'entendez. On apprend qu'un luembre est enseveli et que son père est !' équipe de sauvetage. On vous elnpêche d'avancer, mai e ntendez tous les bruits et vous -reconstituez la scène. »
dans vou~
dans vous
SCIENCES
ùes mines En intéressant les enfants aux divers Ininerais qui se rencontrent dans la région, i'l s,e ra facile d'obtenir une collection apprédée.
Les gisements. - Principaux types. - Certains gîte3 min éraux sont disposés en couches parallèles, .alternant avec des -'ouches de roches sans valeur. Exmnples: Houille (avec schi'ile -;). phosphates (avec .calcahes) , gypse, sel (avec argiles). C0111ment se sont formés ces 'g iseinents ? Pal' dépôt, ce sont des ,s,é dimell h. A 11 contraiT-e, d'autres gîtes 'm inér;lux, tels que les Ininel'ais de i.:uivre, de plomb (galène), de zinc (blende), de fer dans 'c ertain'i c.a s (pyrite), fOTlllent des filons, qui travers'e nt les roches encaissantes, La plupart des filons ont dù se fonner ainsi: èles cn o;;surt>s se sont faites ,dans 'l es roches et Se ont iil11prégnées de matières minérales venues, avec de la vapeur d'eau, des profondeu rs cie la .terre, Houille. - EUe est faite de carbone; or, dans les ~chist e ~ ,qui séparent les ,c ouches de houille, on trouve. des einpreintes de. plantes (fougèTes herbacées et ,afiborescentes, etc.) , La houil-le :serait donc formée de débris végétaux transfol'lnés en earbone. Effectivenlent, -au Ini-cros·c ope, on voit que 'la houille est formée ·,de petits débris de bois et de spores baignant dans une pâte; le
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tout transformé en carbone et consolidé. La houill(-' s' est donc formée à partir Çle matière végétale, fine ou Iuêule ÜUpall ahle , déposée dans des bassins en bordure de forêts luxuriantes.
Pétrole. - C est un mélange de carbur-e rl ' hydrogèn'~. ün le ll'ouve générale.nlent dans des sables ou des grès poreux. qu'il . llnprègne; au-dessous du pétrole, le sable est ÏIllpl'égné <..l'eau sa!ée' au-dessus, de cal~bures -d'hydrogène gazeux. Comment. expiiquer cette superposition? L'eau est plus lourde que le pétrole, le pétrole plus lourd que le gaz. Expérience, dans lUl'2. Ôpl'ouvcil'è , H pied, versons de l'eau teintée, puis du pétrole: celui··ci reste audessus. HUlllons :\ 1 orifice: odeur de pétrole, due ~1llX. vapel1rs (gnz) dégagées nar le pétrole. Le pétrole a dù se former pn r putrNaction de ,m atières organiques' étan'l liquide, il a pu se séparer de l'eau souterraine et s'accumuler au-dessus de celle-ci, clans de'i roches poreuses. Prospection des gîtes ll1Wer(lUX. - Où reconl1al~ les mÎllerais :'t leur aspect (décrire les échantillons qu'on peu~ lllOntJ'(,J') . . M.inC'rais <..le cuivre: verts et bleus. 'M inerais de fer: brulls lu11 J'ds. Indices de pétrole: sUil1tenlellt d'huile dans les sable.;;, dans les sources, suintpll1.ent d'asphalte (en M'éso.p-otamie. etc ..) Quand un gisement est découvert, pour connaître son étendue pn sllrfaee et ;n profondeur, on lnesure, Ù l' aide cl appareils spl~ cjall:\. , les propriétés de ]a région étudiée aux points de VHe pesantcl1J' magnl'lisme, conductihilité électrique, trans'mission ele') dw c,s ; c~s méthodes, dites géophysiques, donnent souvent de bons renseIgnements sur l'étendue du gisement. Enfin, pour connaître ·celle-ci ~~xac.tement on trace des tranchées en surface et on erelL')C des lJuits; on ll1esure 1a profondeur, l'él ais's enl' et l'inclinaison {lu gîte. Exploitation. - , 4. ciel ouvert. - La plus silllple évid e m ment. EXPlnple : Houille du Tonkin. A distance. - Exeul.ple: pétrole. On creuse un puits profond (jusqu à 2000 m. et ,plus) et étroit (50 cm. Ù 1 m. de dianli.;tre en 1110yenne). Pour creuser le puits, on suspend au bOllt cl un câble ou d 'une tige, une lourde masse Inétalliqne, appelée trépan avec laquelle on cogne on on frotte sur le fond du puits; les rlt'lJl'is, des roches pulvérisées par le trépan sont rell10ntés ~u jonl' pal" 1111 courant d'eau; ainsi le puits s' approfondit. Pour empf~;::her ses parois de s'étbouler, on ) enfonce un tubage ~n~t~llique. quand. le puits atteint le sable pétrO'lifère, le -p étrole Jarlht, ou bIen on le pompe, ou enco-re on le fait jaillir en y insufflant .dn. ?az ou de l'air, ce qui l'end le pétrole plus léger (ll1ousse) et facJllte ~, on ascension. Nlines. - On creuse des puits de plusieurs Inètres de r.1iamèlre jusqu' au couches productrices; 'p our eillpêcher l'éboulement
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d es parois du puits p endant le crellselnent, on ) il1j ec t..; du c i111ent, ou bi en on les congèle ; en suite on construit un e cloison ·en hois ou en .m ét al. En profon deur, on creuse des galeries menant à des fronts de taille, où a 'Heu rabatage du minerai. Pour éviteT les ébo u lel1l p n t!-', on souti ent galeries et tailles avec des poutres (autrefois en hois, de pIns en plus rempl~cé par le l11étal) . Les fTont s de tai lle étQ i en~ autrefois larges de 2 ou 3 m.; aujourd''lnt.i, ils ,a tteignent 10 :') 15 m. et p Ins, ce qui fNuéliore l'aér ation, .la surveill ance, et diminue le nom.bre .des accidents. Les mineurs abaUent le charbon nu le luinerai de plus en plus ft raide d'appaTeils m'écaniqlles : Inarteau-piqueur ou 1 aveuse (ripant et s·ciant le charbon. Charbon ou Ininerai, chargés dans des bennes, sont remontés a u jou!' dans des aScenseurs dr·c ulant dans les puits à une vHesse ünpres.::dOlll1:ante (10 à 20 nl. à 'la seconde). Les puits servent en outre cl la montée et à la descente des ouvrier s et aussi à la circulation de rail' et à l'épui.seluent . de l'eau . L'eau souterr.aine, en effe t. 'll inte partout dans la mine et des pompes la rejettent au deho]'" (500 1u3 'p ar jour en llloyenne dans une mine). LaI' circulation de rail' est assurée pal' des ventilateurs; elle est nécessaire p ou r ,perlnettre la r·es·piration .des hOlHmes, l'évacu ation du grisou, et des poussièl'·es, 'la réfrigér.ation , etc. Les ·dangers spéciaux aux mines so nt les éboulements et 1es explosions. Celles-ci sont dues soil au grisou, so it à la lampe de mineur ou de lampes électriql1 e .~. Les Inines en Suisse . Notre pays possède un grand nombre de gisem.ents de divers m.étaux; luais les filons sont pauvres et l'exploitation cliffi·c ile. Le maître en indiquera les raisons . Pendant la guer-re, les d e.m.andes de conoession ont été n0111breuse$. Pourquoi ? Mines eXoploitées autrefois dans la région? Mines .actuelleTüent 'e n exploitation . . Pourquoi rexploitation de nos mines est-elle in terrompue en teulps normal?
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G RAND CHOIX
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newfs et' occasions. entièrement revisés. VENTE ~ ÉCHANGE ~ LOCA.TIO • • ~ RÉPARATIONS
Rllueila de chant
Musique pour HarmoRium el Orgue Tél. 2 10 63
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ù'usine de Chandoline et la Dixence Comme comp'lémellt Iù. la fi,che
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l'E'lectridté
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L ' usine de Chandaline, qui .occupe un vaste en10placem enl
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1~1 riv e gauche du Rhône, en face de la ville de Sion, est le plus
gn1llcl producteur ct énergie électrique de la Suisse ramande.
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E lle n' est pas canstruite au fil de l'eau , cannne celle d e par exemple, puisqu'elle est ali'm enté a par 1~ In :-- d es Di, ' créé par la main de l'ham'm e au fand de la vallée ~llpc tre .où la Dix ence prend sa saupce. La Prinz'e, dérivée 'p ar un tunn el de l'alpage de Clel1san , anlène aussi ses ea ux dans ce lac artificiel. La canstructian du barrage cyclapéen, que l'an se prapase : uj a urcl 'hlli d 'inander par l'él'ecti.an d 'un nouveau Inur beaucoup plus grand, en aval , a nécessité de gigantesques effarts qui pourtant .ont été rapid ement cauronnés de succès, puisque les travaux cl appra che .ont débuté en 1929, ,c eux du barrage pl'o ~ prement dit en 1931 et que l'œuvre était achevée déjà en ] 935. :\ I ~Htigny -B aur g,
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Avant de procéder ù l' exécut.ion du barrage, il a fallu COl1ljtr uire ull e longue route, des téléfériques , un funiculaire, un e li gne ferrée ù vnie n.o1'111ale de Sion à Chandoline, puis draguer avec d es pelles Inécaniques tout le fond de la vallée où s' étale ln ai nlenant le lac. Ue village, peuplé à un ll1an1ent donné de 700 ouvriers, fut édifié au lieu dit « le Chargeur », à plus de 2000 mètres d 'a ltiln cl Après a voir affouillé le terrain jusqu'à la roche vive, et fait de inj ections en bétan où cela était nécessa,ire, pour empêch er les fuites, an a enlevé le grand IlllUr ·en arc de cerde qui cOl11prend 32' évideinents, c' est-à-dire 32 ,espaces vides qui descendent jU5qll'Ù la l'ache. Ce Ullll' en béton est revêtu intérieuren1el1t d'ml p:l.rement en mœll.ons tirés de la lnontagne lllême. Void les principales caractéristiques du 111Ur : 2241 mètres au ni veau du cauronne'lnent 2240 .50 du trap plein 2177.40 Altitude à la prise d'eau 458.50 Longueur du Inur au c.ouranne'lnent B.50 Largeur du Inur au cauronnement 87 Plus grande hauteur ?U rn_ur 67.50 Plus grande largeur à la base 3750 Longueur du lac plein 50{) Largeur du la·c , Contenance: 50 mil'li.ons de l1lètl'es cubes . , ~l ritude
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Du lac, les ea ux sont amenées jusqu'aux Crêtes cl e ThyO!1 . ;1 travers la montagne, par une galerie d 'amen ée de 11 k il ll. ()()() d d e 2 m . 25 de dimnètre, l1uJl1i e d'un revê tement en bétoll. L e canal est so us pression , et la pente es t de 2 pour mill e s ur [;-1 plus grande longueur du tunnel. 5 fen êtr es ont été percées le lon g du c~1nal d'clln enée p O Ul' p erm ettre la sortie des Inatériaux extrait ~.; de la mOllt<lgn E' . De Th) on, ,à la cote 21-:1:8.72, ·p artent les de ux co nclu i tes forcées, longu es chacllne de 5476 ln. 30: e1les arrivent ~l l'u s ine ù lèI cote 492.-:1:0. Dans la. partie supérieure, les tu) a ux so nt li sses s ur une longu eur de 1501 111. 80; leur c\iiùnètre inté ri eul' pas se d, l420 millimètres Ù 1200 et l 'épai sse ur de la tôl e de 10 il :i:i mm . SUT tout le reste du 'parcours, so it sur :1844 ln. 50, les tuyaux so nt frettés, c'est-ù-dire entourés de cercles d'ùn e épaisseur variant de 28 à ()8 11nn. ; le diamètre intérieur des tU) aux décroît de 1200 n1n1. à 985 mm. L et conduite forcée arri'7€; 'Ù l'usine, OlI les deux tuyaux deviennent deux collecteurs qui répartissent l' ea u èlUX 5 groupe s générateurs comprenant chacun deux turbin es de 21.2 ;') 0 ch e\ HU ''';: chacune , Inontées de chaque 'c ôté d 'un alternateur de 30,000 kw. D es vannes' avec fermeture automatiqu e perm ettent r'l e rè!Iler ou d'arrêter le débit de l' ea u. La fermeture peut se f:lÏre .'\ ~iis tance à l'ajd e (l'un déclanchement par élec tro-a im an t. . La haut eur tota le de la chute es t différente évidl'l1l111l'.llt, " i le lac est plein on s'il est ;' son niveau le plus bas. Le ' injecteur ' qüi d irigent l eau snr les turbin e' ont leu r axe ù la co te ~·93.425. La chut e hrute est donc de : Lac pl ein Injecteur
2240.50
Chute nlélX .
1427.075
L193 ,425
Lac ù so n ni vea u le plus bas Cote des inj ecteurs
2180
Ch u\-e mininnUlll
1686.575
L!93.425
Quand on pense à la pression excrc.ée par ces 175 atmosphères sur les colledeul's et la c'Q nduite forcée, on so n ge a ux pro .. hlèlnes ql'a c1ù p oser pour les in génieurs un e telle puissance, e l a ux essais Cluxquels il a fallu so um eltre les l1uüérjaux emplo}'L\::i. La r és.istance a été calculée pour un e pression de 2G5 kg. HU cm'!. Les 5 o'roupes hydro- électriqu es ont été constnIits pOUl' fournir chac~ll1 un e puissance maximum de 50 ,000 cheviH!x sou',; 1740 Inètres de chute.
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Les cleux turbin es d e chaque alternateur ont une rou e Pel, lon qui mesure 3 111. 620 de d iamètre. Les augets de ces roue ',
.c ons truits en acier spécial, supportent une force de 140 tonnes {'hacun. Le diaInètre d u jet est ·de 96 1l1im. seulelnent et l'eau a r l'j,ve sur les turbin es à la vitess'e fabuleuse de 650 km. à l'heure. I~a t11rbine est r ecouverte d'un e solide enveloppe de fonte e t l' .l' an reto!l11'b e ai nsi. dans la fosse protégée par des blindao',€s d'a0 Cler; elI e es t en S'lut e acheminée ·au Rhône p a r un canal de fuite ·o ut errain. Les alternat'e urs qui tournent ù la vitesse de 500 tours :t la minute, fournissent évidel;lment du courant triphasé. La pui s.-ance utile réelle de c.hacun est de 30,000 kw. Le stator conlp'l et de r a lt ernateur pèse 85 tonnes dont 35 pour le ·c orps '1l1'agnétiqt18 cOll stitué par des tôl'es ·de lum . 5 d 'épaisseur. Le rotor pèse ;l lui seul 81 tonnes . L'équipement hydro-électrique de l'usine de Chan~psec rf'pl'ésente une puissance totale installée de 220,000 chevaux. OH ] .55,000 kw. . Chaque alternateur de 37,500 kw. a son tr.ansfonnateur triphasé, de puissance correspondante, construit à -ciel onveTt. Basse tension 13,000 volts et 1,750 ai11pères. Haute t en sion 138,850 volts et 180 aIThpères.
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La salle des n1achines spacieuse et fort aérée, mesure 70 l'1'liètres de long sur 14 lnètres de large, dIe est équipée de neu x ponts 1'o111ants d 'une puissance de 65 tonnes ,c hacune, ce qui perln et de déplacer ljs plus lourdes 111achines. L'usine est l'accordée à la gare de Sion pal' une ligne ferrée êl '\ oie nOl'n1ale.
L'Usine de Chandoline appartient à 'l 'E . O. S. qui possèd:> en outre en Valais les centrales .de Ful1y, de Champsec et de Mar ti gn. -,Bour g. Elle est équipée pour 'livrer actuellement déjà {} OO millions de kw . D'autre part, son réseau est relié aux usines de la Lonza , de Bral11ois, de Selnbrancher, du Bois-Noir, de Vou vry, de VeTbois, du lac de Joux, etc. L 'énergie 'e st ainsi tr·ansportée à de ~randes ·distances par d'importantes li gnes que supportent de gigantesques pylones Inétalliques. L 'us.in'e de la Dixence, alimentée par la plus haute chute d' eau du Inonde est d 'un préc.ieux secours pour notre pays, ·et son ·érection fait honneuT Ù nos ingénieurs , à nos techni.ciens et :t lïndustie suisse en général Cl. Bél'Clrd. Ouvrage consulté: 1919 EOS 1944, T B, 675, Bibliothèque cantonale, S'ion.
~ICHE
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DE VOCABULAIRE
Non
FICHE DE VOCABUL:A.IRE
VIL La mine et les mineurs
354) Les n10ts dans le texte. On vient de découvTir un gîte houiller. Des géologues, des prospecteur ' d es ingéni ell r:.' cle~ contremaîtres, des ouvriers sont venus sur place. 11s ont effectUé des sonda:ges, foré des puits, percé des tunnels pour nlettre Ù iour les filons et atteindre le gisement d e houill e. L 'extraction a ·~0ll1'm.encé il v a quelques mois déjù.', e t le 1nine rai s'amoncelle rnaintenant s~r le carreau de la Inine. Des mineurs (lU tei1lt hlême avec cet a.ir grave qu e donne la lutte disproportion.né e c.ontr; les éléments, des'c endent chaque matin clans la fosse ù l 'heure où l'équipe de nu'Ît opère la remont e.
Dans cette ville souterraine, où s agite nt cles ccntaines d ) ÙavaiUeurs obscurs, il ya des avenues, d es voi es fe rrées s ur lesquell es courent des bennes pleines .c1echarbon. Chaussés d e hottc: CoU de sabots, coiffés d'un casqu e de cuir, lllunis d 'un e lampe :1 treillis 1l11étalliqlle, les mineurs se livrent ù un dur lahe.ur abaltant dans la veine étroite, à l' aide de la rivelaine Olt d e la haveuse, l' anthracite qui sera expédié demain dans tontes les. dil'ections. Us sont expo.sés ù de muHiples daHgers: inondntlOl1 . l'bouleI11lent, coup de grisou, e t ils se demand ent chaque malin avec angoisse si, une fois \'a journée finie , ils r elnonteront Ù l' èl i i' IibrC'~ ù la lumière du jour. EXEHCICE D'ELOCUTIO~'i
395) Cite quelques mines d ' anthracite en Valais. Que sai~-t:1 du charbon valaisan? Pourquoi n 'ex'pldite- t-on les lllÎnes val<\Isannes que pendant les pérides de guerre ? Conr~ais-tl1 les pril:cipaux producteurs de houille ~ Comnlel~t ]a h~~llll e s'~st- ell e ~or' mée? Pourquoi dit-on que c est le pam de ] Industne ? Qu en tend-on par le carreau -de la l1line. ? Qu' est-ce 9u ' llne haveuse ? une rivelaine? un galibot? un panon ? Que saIs-tu de ces. combustibles: la tourbe, le lig~nit e, l' anthracite le coke? Qu est-c~ qui donne aux mineurs un air grave ? Qüels sont l es dange rs qlll les bO'uettent? PourcIlloi portent-ils d es casques? ( La e , de'i . D lam-p. mineurs est .appelée lampe Davy , pourquoi cela.? e Ql.101 pr e~ se rve-t-elle les nlÎneurs ? Que penses-tu du travaIl d es 1l11l1 e lll'S . Pourquoi les galeries doivent-elles être étayées? Qu est-ce CJll uu Hlon ? un gîte? un bassin? une benne? Hem.arque l'orthographe cie ces ci eux mots et explique- la: Ces nlÏneurs ont :l e teint blême ; et : ma 111ère teint ces étoft'es . Justifie l'orthogra.phe du 1110t inonnation.
No 92'
La mine et les mineurs (suite)
:3H6) Remplace les points par les mots suivants :
é houlement <1scenseur carreau as.phyxié b enne
houHle treuil ventilateur rivelain e luine
puits galibot mineurs iondation
étayé porion grisou veine
A Courrières, 600 ". ont péri pal' suite d 'une explosion de ... A l'ai·de de lourds tl1l'ac1riers d e chêne , on a ... les galeries , afin (l'empêcher les .... De puissants ' .. doivent r enouveler l'air au fond d e la ... , sinon les travaiHeurs périraient ... Des ... lourdeluent chargées sont tirées hors du ... par un ... électrique et elles rlôversent le charbon sur le ". de la mine. Al'lné de sa "', Pierre , couché sur le côté, le COlpS ruissdant, s'attaque 'Ù la .... et s'efforce de c1éta·cher des blocs de ... Ce ." inexpérimenté suit l,es conseils d 'un ... ·chargé de l'initier aux différents travaux des min e ur.'). n e poche d 'eau a crevé; l' .!. m enace d 'envahir le ' ... '; aussi les mineurs prennent d 'assaut l' ... . 297) NOMS Donne un cOll1plément c1étenninatif aux noms suivants: Le carreau de ... , l'extraction du ... , un 111inerai cie ... , 'u n gisement de "' , l'explosion nu "' , l'exploitation de ".
Fa is ·entrer les noms suivant.s clans des phrases: la b erline , b rivelaine, la ventilation , le boisage, la gal eri e, le puits. 398) Adféctifs. Donne des qualificatifs aux noms suivants un galibot, un porion, une veine, un e chaleur, un e poussière, liD O atmosphère, la houille, la mine , un gîte. 399) Verbes. Donne U11 complément direct aux , e rb es SUI 'vants et fais-les en.trer dans des phrases : pratiquer u Il ... for el' un ... , percer un ". , exploiter le .. ., étayer le·s ... , r elever une " ., r elayer les ... , ·charger les .. . , expédier le ''' , évite r un .. ' ci e grisoll,
400) Homonyl1leS,' Indique les 1101110n) m es des noms suÎ.\'ants : puits, vent, veine, coke . 40 1) ConfugClison,' Conjugue au -présent de l'indicatif e t nu flltll r simple: étayer des galeries; l'ela ye r des mineurs , trier e t
expédier du charbon. 402) Remarqu es orthogr({phiques,' un InLits, dérivé !miser:' des ciels de carrière.
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FICHE DE VOCABULAIRE
~
No 93
EXERCICE D'ELOCUTION
404) ,Cite quelques bassins d ',accun1ulation en Vala is; en Suisse. Qu"entend-on par une 'cenh~ale électrique? une conduite forcée? Sachant qu'une atn10sphèr,e équivaut à un e coloTIn e d 'eau de 10 n1ètres de hauteur, cmnbien d 'at'mosphère représ,en te la ,c hute d e la Dixence? Qu'est-ce qu'une turbine? une dynamo ? un moteur? Pourquoi utilise-t-on de préférence des 'c âbles de cuivre pour traJ.1Sporter l'électricité? Et pourquoi ces câbles reposent-ils sur des -consoles en porcelaine? Cite quelques applications d e :l 'électricité à la luaison, à l ' atelier , à l'usine. Pourquoi a -t-on raison de dire que .J'électricité est une Me ? L,es u sines dites au fil de l'eau sont celles qui n ' ont pas de bassin d'accul11u , latio'l1; l'eau est 'c onduite de la rivière au château d'eau et d e l;~ ~I l'usine. Connais-tu de teHes usines ? Pourquoi a-t-on raison (l'appeler l'électricté' « la houille blanche? » Apprend s à lire le 'c olupteur él'e ctrique, à calcul,e r la consomu1ation électrique (lu nlO is, de l'année.
No 94"
FICHE DE VOCABULAIRE
VI", L'électricité J
-!-03) L es lTIots clans le texte. L 'homlue a cU t à la nVlere : \( Pourquoi , paresseu se, dépenses-tu inutil ement" tes forces? Ne pourrais-tu pas travailler pour 1110i ? » Aussitôt il 's e n1Ït à l'œuVi·e. A trav ers la vallée, il éleva un gigantesque harrage derrière lequel s étendit un gra nd bassin d'accumulation, alhnenté par toutes les eaux de la région alnenées par .des 'c anaux de .dériva tion. D e la base du lac part luaintenant une conduite forcée '-con:stituée par .de gros tuyaux en acier, capables de supporter ci ~'1 pressions considé rables. Cette chute d 'eau qui atteint 1750 n1ètres d e hauteur à la Dixence, arrive sur les turbines, grande s roues Ù . aub es que fait tourner la pression de l'eau . Ces roues tranSluettent leur mouvement à des alternateurs ou dynamo s, qui produisent l'électricité. Le 'c ourant ainsi obtenu est transport (~ Ù d e grandes distances par des câbles de cuivre, soutenus par des isolateurs en porcelaine, fixés 'à des pylônes ou à dés poteaux . A l'entrée d es villes ou des villages, des transformateurs trans fOl1luent ce courant à haute tension , afin qu'on puisse -l'utiliser sans danger , à l,a luaison, ,à l'atelier ou à l'usine. Il a ctionne le,; moteurs et , par le four électrique, il fournit une ten1pérature supérieure à 4000 degrés, penuettant de r éduire tous les luinerais. Enfin, il sert aussi à la traction des chelnins de f er et il offre ü la l1llénagère la '1.11ultitude de ses b o n s offices. L 'électricité est vraim,ent une fée. Auj our.d 'hui on ne pern1et plus à la rivière de se prélasser inutile et paresseuse.
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L'électricité (suite)
4:0 5) Remplace les points par les lllOts suivants :
COllllllutateur conduite forcée u sine alternate ur
ch evaüx compteur courant volt
conta ct co up e-circ uit é lectrocuté d ouille
mauvais ten sion anlpoule c uivre
Tournez l' ... car i l fait déjù nuit. Il n 'y a plus d e lllmièrr . les plom.b s du fusibl e ou .. . ont fondu: la .. . était trop forte. Ne' touchez pas la cond uite électrique, VOliS pourriez être ... J e désire' un e lampe d e 220 ... L e 1110teur du nlenuisi er a un e puissance' de 3 ... ABez voir sur le .. . qu ell e a ét é votre consOlnmatioll d ' .. . clllrantce mois . Vissez l' ... é l,ec triqu e dans la .. ., afin qu e le .... Sé pétabHsse et qu e la Imnière paraisse . Une .. . mnène ù r .. . du Châtelard les eaux du lac d e Barberine. La Inalson Brown et Boveri , à Baden, a expédié de puiss,ants .. . aux Inde~ .. Le .. . est un bon ... ; la soi e, le caoutchouc, le verre, la porcelain > sont de ... conducteurs. 406) Noms . Construis d es phrases avec les n0I111S sUlvanb en vari,a nt la form e. Une u sine hydro- électriqu e un e 'chute cl ealL une centra le électrique, un barrage , un bassin d ' accumuhtion ~ , d es turbin es, d es dynan10 s, d es moteurs le coura nt électriqu e, un interrupteur, un e li gn e ù haute t ension , un transformat eur, la lampe à 'incandescen ce, un fu sibl e, un radi at eur électrique, un e laIl1p e de poche, un court-circuit, le voltage, l 'anlp éra ge . 407) A djectifs. Donne d es qualificatifs a ux noms s ujvant~,. e t fais-les t' ntrer da ns d es phrases : une lumi èr e un coura nt un moteur, une u sine, un fil d e cuivre, conduct eur' un e 'l igne électrique ù ... ' , 408) V erb es . Construi s des , phrases a vec les ve rb es s ui vants : électrocuter , co uper le COll rant, Llllumer, i.'oleJ:, grill er un m ot.eur, installe r la l11111i è re, releve r un com'p te ur, changer la t en si on , é ta blir l a fa c ture d es se r v ices électriqu es. R emarque ortho graphiqu e : L a chute d 'eau atteint ) .Justifie le t f inal de ce ve rb e · conjugue-l e aux 3 pe rsonn es du singlll ie r du présent d e l'indicatif. 409) Homonyllles. Donne les h01110nyn1e·s des mots suivants et fai s-l es entrer dans d es phrases : coura nt, condu c teur, an1poule, douille. -UO) Synonyn1es. Donne les syn on yules des noms suivants : d ynamo, houill e blanche, inte rrupteur, central e électrique.
4:11) Contrair es. Donne le contraire d es mots suivants . Iso -hint, a1hlll1er, d éclanch er.
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FICHE DE VOCABULAIRE
No 95
EXERCICE D'E-LOCUTION
413) D'où a -t -'Ün un.e vue d'·ensemble sur les usines de Chippis? En quelle .an·n ée ont-elles comm.encé leur .a'c tivité? Qu'a-f on construit en 1929.? QueHe est 'l 'occupation des dirle cteurs? des ingénieurs? des technidens? des ouvriers des fours? d,e s fOlldeurs ? des lamineurs? Quelles sont les 'l l1atières pTemières util isées pour la fabrication de l'alunùruun1? Quel est l'aspect des fours? PouTqu'Üi sont-ils revêtus intérieureluent de briques réfractaires? De quel:l es usines provient I,e courant électrique utilis.é 'à Chippis? Quelle.s rivières les alimentent? Recherche sur 1a carte · ces usines et ces rivières ; COlnbien de temps dure 'l a cuisson du luétal? Cite quelques qualités de l'aluminium ; quelques applications de ce métal. Comment fait-on pour rendre l'aluminiuln plus résistant?
No 96 '
FICHE DE VOCABULAIRE
IVL L'usine de Chippis
412) Les 1110ts dans le texte . Il faut s'é le ver sur la 'r oute du \'al d'Anniviers si ,l'on veut embrasser d'un seul coup d 'œil tout le vaste em.p la'CelTI'ent occupé par les usines d'aluminium de Chippis. La production du métal a COlTIlnencé en 1908. En 1929 on a construit des lau1inoirs, des fonderies, des ateliers sur la Tive droite du Rhône. L'usine occupe de nombreux employées , ainsi que des directeurs, des ingénieurs, des ch in1Ï'st'es, des techDiciens ·et plusieurs milliers d'ouvriers, divisés en équipes qui st' r elayent toutes le~ 8 heures. Les fours électriques où se fait ta fusion du lninerai ont l'apparenoe de grosses cuves de 1 TIl.. 50 de haut; elles sont revêtues en briques -réfractaires. Le ·courant ~D'rive par deux charbons appelés électrodes. L'a'l umine pure fond au passage -du courant électrique, grâce à un solvant, ln cryolithe. Les Inatières prelnièl1 es nécessaires à la productiDn clë l'a lUlTI'lnim.1l. sont donc 1'-alumine, importée de France ou de Yougoslavie, la cryolithe, qui vient du Grœnland, le charbon et la fo.r ce électrique fournie par les centrales de Chippis, de BramoOis,cle Tourtelnagne, de Morel, ek. Les ouvriers surveillent la fusion qui s'opère ,dans plus de 1400 fours; ils enlèvent les sco rie.s qui surnagent. L'.ah1'l niniulu ,e st retiré toutes les 48 heures et coulé dans des Iuoules. Pour l'affiner, c'est-à-dire pour 1e rendre pur, on' le transp~rte à la fondel'ie. En 'l e mélangeant à d'autres métaux, on obtient des alliages très résistants . Aux laminoirs on fait pass'e r le métal entre des cylindres ou des presses, et on en retire des tôles, des barres, des fi'ls · de toutes les fonues et de loutes les sections . Une ligne induskieHe ,~t voie u onnale relie les usines ' à la gare de SielTe. La visite des usines 'laisse une iUl.pres· sjon de puissance 'e t de fo,rce, Inais on ne peut s·e d-éfendpE'. d'ull certain malaise en présence 'de tous ces ouvriers qui g'a gnent si péniblement 'leu r vie.
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L'usine de Chippis (suite)
414) Ren1.place les points p.a r les Inots suivants: laminoirs alumine presses ma'c hine
cars électrique sirène réfractaires
toits ouvriers électrodes fours cheminée
fusion cylindre scaries métal cisailles
Nous voici dans la haHe des ... ; des serpents rougis courent opal' terre; des hOmlJ.lleS jettent entre les gros ". ou dans les ... r éternel morceau de méta'l ardent. La '" le saisit, le tire ou le pl'esse, l'altonge, l\unincit, le rejette; le n1étal se tortHle COlUIlW un Teptile blessé, ~11ais il cède, il s'aUonge ,e ncore pt s'allonge toujours. Des gros ". qui arrivent dans un ronf1.e:ment de moleur s'écoule un flot d 'ouvriers graves .et ,silencieux. La ". annonce le changement d'équipe. Des hon1.lues fatigués sortent des halles, des .Jan1inoirs, de la fondeTie, des hangaTs; i'ls abandonnent avec un soupir de soulageluent le tl'avail débilitant, qui les rend ,e sclaves ... h eures opal' jour. Un panache de fum ée s'échappe de la haute ... qui dO'lll.ine 'les '" de l'usine. Le courant .. ' arrive par les deux ." dans le ... de briques et provoque la " . du ... Les ouvriers 'enlèvent Iles .. , et ,p uis·e nt le ... toutes les .... heures. Dans l"ateliei', de gros Inarteaux-pHons Inartèlent le Iuétal et d e puissantes '" coupent d'un seul coup ,les .épaisses feuilles de tôle. 415) NaIns. Donne lin 'co111plém'e nt détenninatif à ces noms que tu 'el11ploieras 'C0111me sujets: les usines de ... , la f abrique d' ... , la fusion du ... , Ile trava'il du ... , un n10teur de ... , l'équipe de "' , la production de ... , le ronfleluent du ... , la construction des ". 416) Adjectifs. Donne un qu·alifi'c atif ·a ux nO;1ns suivants et eluploie-Ies dans des phrases: ·des briques ... la chemill ée, ln hnnée, les 111.achines, les cylindres, le métal l,es ouvriers, le tr avail , une .activité, les lnatières, un Il nécani6en , des bâtiments , un (~ ontremaître, des dil'ecteuTs, 'le fer est .", l' aluminium est ...
417) Ve rb es. Fonue des phrases avec les ver'bes suivants: ln · miner, mettre en 'luouvement, ·arrêter,· suspendre ,l e travail, se lnettre en grève fabriquer, produire, ·c hange'!' d'équipe, ronfl e~' , fondre . . 418) Orthographe et gl'wll11wire. Alllminiul11 , nickel , acier. acél1é, aciérie, étain, étanler. Ecris en toutes leUres: 1929. Justifie l'orthog:r aphe du lnol tout dans le' texte. Expliq ue pourquoi .ron écrit: ces filles sont ;tout étonnées et tontes stupéf.aites .
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FICHES DE DEVELOPPEMENT
AFFAIRES, par L. D. 1. Qu'est-ce que Je compte de chèqu es postaux ? COlum·ent fonctionne-t-il ? Que signifie: à payer sur le con~pte de chèques IIc 321 ? R ell1plissez un fonnulair e de compte d e chèque. Reulplissez un Inandat pos tal.
2. L es nlocles d emprunt qu e -vous connaissez? QU.' est-·ce qu'un emprunt hypothécaire ? sur billet ? un emprunt en nantissement? Qu'est-ce que le cautionnell1ellt? Pour quelles raisons a-t-on introduit dans la loi l'intervle ntin de la fenll11e dans I,e cautionHCluent ? 3 . Qu'est-ce qu 'une Caisse de crédit Inutuel (systèl11e Raiffei'Sen) ? Qu els sont les principes qui r ésident ù la base de ces in stiIII tions ? 4. Qu'est-ce qu'une Coopérative ? Expliquez le fonctionnement d'une coopérative fruitière? 5. Quelle est la différence entre un chèque postal et un ch èqu e sur une banque? Que ·s ignifie l'expression: tÜ' er un chèque sans provision?
(5. Les 'l110des d 'envois par CFF. - L es nOlmmel'. R ell1plissez 'un e lettre de voiture Petite vitesse. Désignat.ion du destinataire. Gal:e destinataire . Marques nu-méros , nature de la marchandi se. Envoi en port dù ou payé. Pal' qui serez-vous payé si l'envoi est fait contre remboursem ent ? 7. Qu'est-ce qu 'un brevet d 'invention? Un droit d 'auteur? Qui le protège? Que signifie la mention « Tous droits réservés » ? Parlez de la 111 arque suisse l'·arbalète. But de sa création. 8. Un de vos clients ne vous paie pas à l'échéance. Marche ;\ :.5 uivre pour êh'e dédom.magé. Qu'est-·c e qu'une l"econnais·s ance de dette? COlnment ferez-vous pour faire notifier un COllllnandement de payer? . Que faire si votre débiteur fait opposition au commru1.delnent de payer? Comlnellt faire lever 'l'opposirtion? COl111'ment s'y prendre pour continuer la poursui.t e ?
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COURS INFERIEUH ET M.QYEN FICHE DE VOCABULAIRE
La recherche du mot pro'p re
Idée générale,' Partie la plus élevée,couverture. Choisis pal'IJ.ni les synonymes ci-apTès celui qui te paraît s'adapter le mieu,x au complélnent donné. l
Faîte, sonnnet, -combles, crête, voùte, tête, flèche, chapiteau ,. cÎlne, source. II Paupière, courtepointe, ,c ouverture, bâche, ·couvercle, tapi.:; ,. toit, nappe. La ... du toit. Le ". de ;J'édifice. La .. , -du clocher. Le '" de' la Inontagne. La ... de l'arbre. La ". de la cave. Le ." de b colonne. La ... du cours d':e au. IL es '" de la maison. La ." .du livre. Le ... de la marnIite. Le ... de la nlaison. La de Il 'œil. La ... de la table. La ". du lit. Le ... du plancher. La .' du ca'miol1. Î" 1'\'.
*** La recherche du mot propre
Idée générale,' Retraite, habitation. Construis 11 petites phTases avec lesquelles tu choisiras pal'lni les 's ynonynles .ci-après 'Celui qui convient le mieux ù l'.idée générale .. Le .'. de la sOlu·is. IL e .. . du lièvre. Le '" du lapin. Le ". d e l'oiseau. L' ... de l'aigle. La '" de 1'araignée. La ". de l'abeille. La ... du chien. La .... du 'l~enard. L' ... du lion. La ... du sanglier. Mots à choisir: Bauge, niche, teTrier, tanière, ruche, gîh: , antre, nid, trou, toUe, -aire. , Exemple: Dépisté par un chien, 'le lièvre a hondi hors de S011 gîte. -r N
*** La recherche du mot pro,p re
1clée générale,' Réduire en petites parties. Construis de petites phrases dans lesquelles tu feras entre r l'un des synonyll1'e s donnés à la fin de l'exercice. . " . du grain ... du pain ... des aliments ... du fer ... du poivre ... de la craie ... des pierres ... un poulet ... de la viande". des pmumes de terre ... une étoffe.
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~Iots ù choisir: Pulvériser, bro yer , concasser , énü ett er , ]jnü'ï' ·effil er, ·m âch er , dép ecer, râper, "l110üdre, hach er.
Exemple : J ' ai émietté du ,pain pour les oiseaux.
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N.
:;: : : *
E \ Hel' ci e dir e Ol! d 'écrire : prendre 'garde d e n e pus -tomber ; c'es t: prendr e gard e d e tomber qu il faut. - De mê111e c'est t11l\' fnut e (le dire : interdit d e ne pas entrer pour interdit d 'entrer. De mêm e on doit écrire : il est inter·dit d 'entrer dans un ch a n ti er et non sur un chantier , COlllllle cela se voit souvent.
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La recherche du mot propre
Idé e générale : Assemblage . Conlplète les noms suivants à l aide d es mots donnés à la fin de 1 exercice. Un e gerb e de ... Une ". d e foin. Un e ". de violettes. Un e d' épines . Une ". d e papier. Un " . de clefs. Un ". de laine. Une .. d e fruit s. Un e '" d e fruits. Un e .'. d e f.roma-g e. Un e " . d e cigares. Un ". d e moutons. Dll ". de cavalerie. Un e ". d e ch eveux. Un .'. d 'ordures . Un e '" d 'h erbe. Un .'. d e chants. l'vIots ù choi sir: Bouquet, l'am-e, touffe BleuI e, trousse au fagot, bovine, e s c ~dron , corbeill e, gerbe troupeau , r ecueil ,m è·· ch e, hotte, écheveau, tas , forêt. t N.
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:i:
L es expressions: d ép êch ez- voll s vite - prévoir d 'avance -prétexte - f aire un pro gr ès en avant -- monter en rouler en arrière - un e panacée _hau t - d es cendre en bas uni, r ]'se llL- allllluer d e la hnnière sont des pléonasme ' vljeux. Lill
Ù l LlX
*** O n n e doit pa s dire : l'em plir un but Inais atteindre un hut ~ L e hut n' est p a s un e capa cité ou un r écipient. - .L 'ex, }JreSs ioll: sous ce r a pport, si fréqu emment employ ée, doit Sl' l'ul1pla ce r pal' : Ù ce point d e v ue; car qu 'est-ce qu 'être sous un l a pp ort, c'es t-el-dire d es sous? ne autre expression, très fr é · qU C111 présente ell e au ssi, un e chose bigarre. Ainsi on dit: at, tl'uper lIn e mala di e', E st-ce qu ' on court don c après une m a ladÎl~ · p t llll' l'a voir ? On contracte une nwladie.
Promenade à travers la langue R emarql.les div ers es . D an s les -e xpressions : de Pari s à Ly ~l: , d e ville en ville, etc. , les prépositions de, à, en ont d es motIf.", d 'elnploi différents . De s 'emploie pour le point de départ· à pour celui d'arrivée; en indique le 11louvement continu.
VARIËT Ë S
* '.' * '1'-
Il y a un e différence entre: être en -l annes e t êtr ~ drms les lannes ; êtr,e en affaires et être dans }es affaires , En faltconnaître un état passager, et dans un état dUl'able, pel'nwnent. Etre en ville est plus indétenniné qu 'être dans 'la ville. :1: :1:
*
Près de exige 1 indic-ation de telnps et d e lieu. Ex. Près de d eux heures, près du cherrnin ; uuprès de n e demand e qu e le lieu. Ex. Auprès de ·l na 111ère. :i:
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La négation ne point est p-lus éner gique qu e n e pas. Un poinl (signe de protestation) , est , en eff.e t, bien lnoindre qu'un fias (p etite distance).
LE SOURIR E D ' NE lVIE RE Quelle est la chose en cette vie, Qui nous parfume mieux le cœur? Est-ce un r êve de poési e ? Est-ce le laurier du ,ainquenl' ? Quell e est la chos e la plus belle, Qui vous fas se croire au bonheur? E st- ce Je nid d e J'hirond eJ.le ; s t- ce le parfmu d e la fleur ? Quelle es t la chose 'la plus -douce, Que 1 hOlTIlme ·a hn e et que Di·eu bénit? E st-ce un nid caché dans la mousse, Ou l'oiseau caché clans son nid?
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Quelle est la chose la meilleure? De la gloi're, est-'ce le flambeau? Est-ce la gloire qui fait qu'on pleure Sur un peu de pourpl"e en lanlbeau ?
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Ce n' est pas la gloire éphènère. Ce n'est pas l'orgueil triomphant: C'est le sourire d'une mère Sur le berceau de son enfant. Alfl'ed Be~se-DeslCll'Zes (poète valaisan, 1848-1904).
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