L'Ecole primaire, 15 novembre 1948

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SION) 15 Noven1bre 1948.

L'ËCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCI ~~ VALAISANNE D'ËDUCATION SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Cotisation. - Société suisse des Maîtres de gymnastique. Association de~ Maîtres de gymnastique du V. R . - Un beau geste des institutrices. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Préparation de classe. Les moniteurs. La semaine religieuse différenciée. La jeune fille moderne. - Examens pédagogiques des recrues. PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Fiches scolaires, Promenade à trav.ers la langue française. - Bibliographie.

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COTIS ATION 1949 Notre A'sso:ciation d oit p ay eT au Comité c.entral de la Société Slüsse des maîtres de gymnastique FT. 4.50 par nlembr,e. Cela n dUS luetdans l a pénible obligation de port'e r la cotisation ,a nnueUe pour 110S luembres à Fr. 7.50. Veui1ilez l~éserver . b on a:ocueil à .J' appell que vous. adr essera prochainement 'l e 'c aissier, et v,e.rs,e r s'ans r etard vos Fr. 7.50 sur l,e 'cOlnpte d e ,c hèques d e l'AMGVR, nc 838, Sion. Ne vou s faite s pas tirer ,J'D'reUle. Ne compliquez pas 'la vie de ceux qui, pour vous, sont ,à la t â che. D'avance, un chaleureux merci.

Société suisse des maîtres de g~mnastiqu e P ubli'cation des

CO Ul'S

de sports d 'hiver '

La Société suis:'5'e d es luaîtres de gymnastique organise, du 27 au 31 déoenlhr,e 1948, l es 's'c our s suivants: SKI : Pour institutrkes et instituteurs de la Suisse To.mla nde : 7° Le Brassus, 8° Lac Noir.. POUT instituh~ice\;j ,e t instituteuTs tessinois : 6° Stoos/Schwyz.


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PATINA,GE : P,o ur ilnstitutri'c.es et institut,e urs romands: 9° Lausanne. Remarques générales Ces ,c ours ,s'Ont l,éservés aux institutl'ÏIr;es et instituteurs di-' plôlnés qui eus·eignent Il,e ski ou ile patin dans leurs dasses ou qui dirigent .des 'c amps. Une ,a ttestation officiel·l e prouvant que .ces sporfs d'hiver S'ont véritable'm ent enseignés sera jointe à l' insp ection. S'il y a des -p'La,ces disponihles, .Ja dir-ection des. ,C{)urs p'Ourra admettre : ,des lnaîtres secnndah~es, des ,e andidats ,a u diplôme de ffi'a ître ,de gymnastique, des ill'a îtr.esses de 'couhn~e ou de ,c uisine. Le ·cours. du brevet est renvoyé au début d'.av.rH. Aour tous üe's Icours, ji faut S":hlls<crÏT'e pour l'endr'Oit .Je plus proche de son donücile !léga[. Les partkipants admis recevronf 5 indemnités jOU'l'naUères de Fr. 7.- ,et 5 indemnités de nuit de Fr. 4.-, ains,i 'q ue 'l es frais. de voyage, tT,a jet Il'e plus ICOUl~.

Inscriptions: Eliles seront faites sur papi,e r à l1ettl'es de format nOJilll'a'l ·e t ' C'O'Illpl~endront nom, prénom, â'ge- localité où l''On tC:nseigne, degré des élèves. J o.ind'r e l"atfestation offi.cielie. E llfl es sont à envoyel' jusqu'au 20 .décembre 1948 à ·C. Bu'che.r, Ri.ant-M'o nt 14, lLaus<anne. Les Tessinois 's 'ins'c riront auprès de M. BTandenber,ger, Myrthenstra:SiSe 4, St-Gall. Bâlle, le 10 .octohr-e 1948. Le président de la C. T. : O. Kâtterer.

flssociation des maîtres de GNmnastique du \lalais romand SUOCES UNIVERSITAIRES La Ipres·s e du ,o anton a T'eJlevé les Is uocès obtenus à fUniveTsité de Lauslaune par nos 'ÜoHègues,,- Mlle Gaby M,abi1J.:arld, MM. Bovier Elie et Monnet Lnuis. Après deux .ans de 'c ours théoriques et pl~at1ques, après de sévères examens, qui débutèrent loe printempls !pour ne se terminer qu'en 'ÛctobTe, ,oes trois jeul1es gens viennent d\)btenir brilllamm,e nt Ile diplôm'e fédéTiail No l de maître de gy.mna'Ytique. Ces succès :fléjou1ssffilt vilv'eIlIl,e nt <tous Iceux qui s'intéressent à la gy,mna'stilque 'scoll'aire. Us réjouiront ·a ussi 'l es oo'm mune.s qui avaient fait 'Confiance ,à ,oes jeunelY ÎnIstituteurs en les choisissant

comme p.rofesseurs de ,gymnastique 'a vant 'm ême qu'ils Il'eussent fait Œeurs preuves dal1s ce dom'a ine. En effet, tous trois sont en fonction depuis une année déjà, MUe Mabillard à J'Ecole nür\Illla,l e de·s fi'1les ·et -aux , éco~'es primair·e s de Sion et de SielTe, M. Bovier aux écoil es prinl'aires de M:artigny, et M. Mon'net à Monthey. L'Association des Illl'aÎtres de gynlnastique présente NeS félicHations ;a ux nouveaux d.tp~ÔInés, et l'eur souhaite une carrière longue et fructueus:e, pour },e p1lus gr,a nd bien de notre jeunes.se valaisanne.

Un beau geste des Institutrices en faveur des enfants de 0 à 10 ans M,e sda'lnes et MeS'delnoi'se'l'les les Institutrices, Vous cOlJ.1illaiS's'ez 1es famiBes de .ohez nous. Vous n'ignorez lP,ag . que /les ll1èr,e s se donnent Inillle peines pour él,e ver leuTs enfants. Vous renlarquez aussi qu'eJlles ont souvent plus de bonne volonté que de 's avoir. Void un point où 'ce"Y n1èTes si bien disposées pèchent faute de savoiT: ,c 'est .J.orsqu'eJl!l es donnent du vin ou ·a ussi des iliqueurs à des ',e nfant;s Inêlne tout jeunes. Un Sierrois n'a-t-iJ pas parlé du biberon .au fendant? Vous savIez que ,c ette habitude, oette routine est trè"Y blâInable; vous voudriez l,e dir-e aux n1ères m 'ail. rens,c i'g nées, mais vous ne sav,e z pa's ,c'Onnuent vous y -p'rendTe. Au :l.j.eu de gémir, iï faut .agir. J,e vous offre 'I.e n10yen d'entmner une ,a ction éducative effica'ce. 'C"est « LE RAYON DE LUM'IERE». Il ,e;'agit d'un mouvement dest;Ï'I1é à procurer aux tout jeunes le bienfait d'une cl~ois­ sance soustr'a ite à il'inf;luence néfaste de l'a1coo[. Vous 1J::emettez aux nlèTies une bene caTte jaune <Clai:r la vec 1ie "texte en bleu que voici :

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ENGAGgMENT

............

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Je promets de ne donner et de ne laissel' donnel' à mpn enfant

PARTIE PEDAGOG lOUE

né le ~

aucune boisson contenant de l'alcool.

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Je demande que mon enfant soit inscrit comme membre du

B tI.:l

~

«

Rayon de lumière»

jusqu'à l'âge de 10 ans au ll1Oins. Signature du père ou de la mère Adl'esse des parents ..... .... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ft,

POUT 'ne rp as effaroucher le:s Ip alrents, vous s'p écifiez claireIuent qu'iQ ·s'.ag'it d'un eng,rugeaTIie nt -qu'ils p 'l'1ennent 'pOUl' le régime de leuTs ,e nfants 'elt non ;poulr !l,e ur propre réginle. Jusqu'à /pTésent', ,e nviron 500 enfiants -app'aT'te11'a nt ft 300 fami:Lles S'ont inscrits dans :le «RA YON DE L'UMIERE». Mesdallues ,e t Mes'q eInois:e:Ues iJ.,es Insti'tutr:ÎJoes, veuÏJUez accoul1plir le heau geste en fav,e ur des rplus petits en f.aisant briner ~:LE RA YON DE LUM,I ERE» dans ILes foy;mis v,a laisans. Vous fen;z un ructe qui ag'r,é er,a certainmnenf à N.otre-DaIne, qui la ime les 'a nges en ,chaÏT et en -os, Vous pouvez de.m·anoder le nontbre de lOartes désÎl'é sur une siInple carte posta'le, S!ans pTéa,mbuJIe, à Œ',adresse suivant'e : «LE RAYON DE LUMIERE», E.co!1e n01'ma:le, SION. Au nOlm des t.out' jeunes -enfants du Va l,a is , Ta soussignée vous dit un joy,e ux Œuel.cÎ. NI. Canaux. GRAND CHOIX

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neufs et occasions. VENTE ~ ÉCHANGE~LOCATIONS~ RÉPARATIONS- REVISIONS Devis sanll engagement.

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PIANOS et Instruments de mUSiqu:; "

Préparation de classe Dernièrement, nous avons rencontré dans une revue pédagogique française, « La Collaboration», un article qui, bien que datant d'une vingtaine d'années, a conservé Sa fraîcheur et sa délicieuse savel..Zl'. Le voici : « Je n'écr:i,s pas ,c es li.gnes pour les .as de 'la pédagogie dont l'esprit génial · peut i'mpl,oIViis,e r les leç.ons . les p'lu~ briUantes, 'l es plus f.ructueus·es, 'c onduÎl'ele.s Ic lasses [es pilas d.iffid1:es sans ",';abaisseT au vu:1g1aü:e h'avaii de la .réf'1exion et de la préparation. L'un d',e ux, 'Ine désignant un jour, d'un index avantag'e ux, un Ic râne qui n'avait rÏ-el1. d'olympien, me l'épondit sentellicieusement: « Ma pl,éparation de CJlfrss'e, Monsieur J'InslP,e cteur, je Q':ai 1à !» Et bien tÎlm.ide'lllent, je du'Y 'l ui fa:ire Telnarquer que Je préfére:rai,s, au ,cours d'une ,clas'se, ne pas être asrtreint à th',er le maître par sa Inanche pour ,l ui delnander ,ce ,qu"~l ,enterndait abolflc1er.

Il est cependant ,die vieux 'Înstituleurvs qui ne 'Sont pas 'PTiv,és des dons s'alcrés de !l 'inlagiiIlation ,et de la sensibiHté; mais qui savent qu'en ll,atière d'enseignement, on ,a pprend jusqu',a u dernieT jOlu r de sa 'c3.'lTièr,e, qu'H faut sans cesse intégrer le nouveau dans J'.anc1en et que dan'5i une tâ-che aussi -dé'lkafe, Tien nC' doit être livré au hasard. Aus's i ~es vOyiez-vous adapte:r sans l~elâlche Ileur.s rpl'Ogra:m mes, ;l eurs InéthoJdes aux condit'iolls lnouvantes du tellIl;p"Y .et -du miili,e u, s',e ffor:cer de tenir üompte d~s observatio'n s faites, .des diT/e ctions données au ,c ours des inspections et des ,c onférences pédagogiques, s'inspirel' .des tro'llvailŒoeos., des initiativ,e s ,des IcolJ.olègues, êtI~e à J'affût des ·documents intéressants, ne jamais ce'S·s'e r d'~apporter des 'm odific'atioiIls, des paTagraphes nouveaux ,a ux pl~ép'arati'Ü'ns anciennes, ,c omptéter un maté:riel qui .est Il e f.ruit de toute une ,c arrière -de 'l abeur inleUi..: gent ,e ï consciencieux, en un mot prép,a'l'er ,e ffi'c ac'e[uoo.t leur tâche en y pensant toujours. Y penser toujours ! O'rganÎs'e r TléeHement une dasse, ne pas errer à :l"av-enture, 'S'e pénétrer de"Y néc:es,sHés de lIa vÎle mentale de l'enfant aux· différents âges, de lia Vl3!leur éducative ,de chaiculn de 'S,e s ensei,gnements, ne pas peTdre de vue l'a 'v ie qui évolue si rapidernrent aut-our de soi, ne pas iJ.ai'Sser ,recouvI~ir son esprit d'une croût,e d'h'a bifudes·, 'de manies, n'e'Yt-!c e pas llà la pierre de touche (fui lIévèle le bon instituteur?


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Savoir fah',e ,m,a'l~cher -de fr'0nt 4 ou 5 divisions, sans lla cunes, sans ,a nêts, 's ans confusion, 'c oordonneT et conduiTe p'araNèlement ses div,e rses matièr.es d'ens,e ignement, l'ellier les divers exerlCÏ,ces (de f.Ijançais surtout) à des .centres d'intérêt, vrais noyaux de ,c ristal 1iStation de l'a lP,e nsée, 'liéparlir une alCtivité intel1igente de lnanièl'e 'q u',e!hl,e soit pr'0fitahle suoÇ€'s's ivelnent à tOUIY ses élèves, banniT ioute besogn.e .f astidieuse qui n'ait pour but que «d'occm:per» tel ou tel .g.rou;pe, ne pas peTdre -de vue à la fois la fOTnlatiorn iPhysrÏ,q ue, intellll eotuel'le ,e t moraa,e, voHà ce qui s"appe:l le 'c onnaître SOiIl métier. ' Il ,e st des. g,e ns, hélas ! égla l,és dans Il e 'cO'rps ensei.gnant, qui se demandent pourquoi irr,s s'e dOl]1neraletnt tant de peine, surtout quand une teU,e peine iSuppos'e un ,c erveau bi.en o~l'ganiS'é. H est entendu que ~,es aunorphes, ~es dispersés, les ve'hléitaires ne sauraient pToduire un tel effort, s'élle'Ver à une teil le :Ipaîtris,e de s'0i. n en ,e st qui «barbotent» du cÜ'mm'enCeIDle nt à [la fin de !l eur c.arrière; -certains n.e peU'vent .g"a'streindre à une véritable !préparation plus de huit jours de 's uite; qui Isont incapabrles d"appo'r ter une retouche à «rce qu'irls ont f.ait tout;e leur vie», ,q ui se sont trouvés «noyé's » qu'aa1'd, après les confrél~eI1lCeS- de 1926 par ,e xemple, il a fallu répartir 'l,es trraditiÜ'DIl1eililes a.eçons de grammaire sur un ,a utre plan. Us ne conçoivent pas que ['ex,e rdce de il'.ens,eignelnent ,s oit 'a utre cho.s,e ,q u'une besogne Iconsistant~ pendant six heures par jour, à débiter tant bi.en 'q ue m,a l du ,e akul, du français, de l'histoÜ'e, de la géographie, 'c ornlm e l'ép'1cier du ,c oin vend ses denrées. Cette fidélité aux .anciennes habitudes 's-eT'a it touchante si eUe ne révélarit pa,s p,ar-d.essus tout le besoin du moindre 'e ffort et la routine. J.l y d ',ailihleurs de p 'l us graves ,m éfaits: utiliser d'an,c iennes pl~ép'ara'tion:s 'COlilllllle ,c ertains l'e font p.arfois, 'c 'els,t encore 'l~e­ courir à un traV'ail pe.rc;o!I1nell, ,c 'est encore 's,e retTou'Ver, mais à ,c ondition de ne ,p as ~, es Tepl~endre teNes qu'eIŒ,es s'Ont, à 'condition de :J.es adapteT aux besoins du mom,e nt, 'Clar la pédagogie, eU'e a.us'si, a fait 'c ertains ,pràg~rès de.puis trente ou ,q uararnteans; eJ1e essaye d'ouvrÎT Il 'école '':l'UT ,l a vie, d"adalPteT J"enseign€lII1ent, l.es 'm éthodes, rIes procédés aux conditions du momenf, d'ouvrir ,l e pŒus possirbJ.e <}',e sprit de noiS ,écoilierrs; il ,e st reeliaines leç.oiJ1!s qui pouvai,e nt être lex-ceUentes ,e n 1890 et ,q ui p'afiaîtr.aÏ-ent ridi'cuJes aujourd'hui. Que diJ.-aH-on d'un coonmerçant, d'un industriel qui uti:Iis'e rait des pTo,cédés vieux, des Hl!achines d'un .dem~-siècle? NÜ'tTe but n'est-il ,pRoS de pr:ép'al~eT nos élèves non seulemernt .au temps' qui p.asse, mai,s ,a u t,em!ps qui vient, s'ÎinrOn nous '1es lançons dés,a rmés dan~ lI a vie. Aillsi Œ'-es!prÎt du maître ne saUTait se confiner aux habitudes des sÜlmnolents, à la routine qui dhpense de !J'effort; il. doit rester tendu dans .une inces&ante ada.pt'a tion, le maîtr'e ,doit Teslt'e r jeune et tr.avrailller S'ans. rcesse à s'a propre éduClation ,e n mê:.:ne temps ,qU'là Ice'lae de s,es élèves.

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Pour 'se tenir ,a u courant, ~l a son jouTnal pédag'0gi,q ue qui . tient à ,alpplirquer ,1es instructions nouvelŒ'es, ,s 'atta,c he à . faÏ1e œuvre éducative, .autaJl1t qu'à in strtlÎl,e, dils,c ute iui :auss.i [es questions traitées dan's !les conf:ér,enrces pédrugOigiqu-es, {olunit n'On seuJenlent des ,m odèles ,de 'leçons, ,m ais f.aH profiter ,c hacun de l'expérience d"autIui établit ·en SOfll1m·e une 'Véritable ,c ollabora, 'd tion pédagogique. Encol r,e faut-i'l 's-'·entendTe: .une revue !pe~gogique, si Ib onne 'soit-etle, ne doit p.as 'se subshtue~ totalement" au maître; eUe ne fournit pas, s'e maine :par s,e mrune, un~ ~atée ,p édagogique ,q u'il feTa ingu~~giter coûte que Ic oûte, à ses dlsclpl1e~. Ici enCOTe i'l faut Icho~sir, ,a dapter, 's 'inspiTer deS! IJ.nodèles donnes plutôt que démal1quer et pl,aquer; et pour ,oela, il faut rü onnaîh'e les bes'Üins du milieu, ,cofl11I1aîb~e iSia ,c lasse, ,coniI1Jaître -chacun de ses élèves. Il r,e ste enCOrDe malh.eureUJsmuoot ,quell!ques instituteur~ ,q ui ne vo~,ent dans Ile journa,l pédagogique, ldans !J·e m~ueJl scolaire qu'un :b on l'ecueU de di,ctées, de prob1èmes, d'.eXeJ.iCICes de gran~maire, de phrases à tTOUS ,q ue l''0n s.ert d?!cU~m~nt à sa dientèrle d'écolÏ,e rs, sans parler de 'oes 'a mpl,es IlJ1rd~c.atlOn~ de français, de ceS! leçons toutes pT'épar~es que certa:lns SUIVent ligne paT ligne, jo.uTnial ou Evre .en maIn. Est-il ex'a géré -de prétendre que .les éditeurs gâtent leui's abonnés et qu'ils dépass,e nt leur Tôle quand ils procurernt. p,a rfois non s'euleluent un emploi du t'eJmps p'a s's e-partout, IllatS un jOUffi'a l ,d e o'laSlSre f~ait ,00 dé~aiiJ. .J.e ,cro<~s' ~tre~ve.c les . bons maîtres quand j'eshm,e que JamaIS une pr.e.parablOn de ~~sse ne ,oesser d'exiger de ~.a part de l'instituteur un ef~ort de 'cre~tlOn et de réf1.exion, ,q ue j-amtais !1e aivl,e, Ira gravure mem,e :ne dOfl'Vent être un éCflan entre Ila v.ie 'e t l'âme de l'enJf,ant:. Ou ,rulJor,s qu'on S'0it ~ogique jusqu'au bout! Que l,es amat~urs d'uniformité ,e t de dreslsrage ,dis-ent fol~an.Clh~e~t qu'à. lia meme heUI~e ,d ans toutes ,l es éC()lles ,d e Fr.arnce O[l dOIt desolf'Inal's 'e ntendre a,e sm'êmes leçons, faire 'l es mêmes dev~iTs, utiliser [es ~êmfe" méthodes ,l es ,m êmes pliocédés, tayJJOTlSeT et standardIser à outr:arl1'oe.' Que deviendraient. alors ira 's.p0!ltanéité de ,.r~f' ~t, le hesoin de s':extérioTirs,e r, de creer, de .fal:l~e o::uvr:e d Inlf.lati~e et de beauté? Quant laux institu.teur~, ~ls .' Se'l~al~t ,t ous , c,oul~s dans :le même ,m oule, leur iTÔ/le ,ClOTIslsteTiaJ.t uruquem-en<t: a OlI,donner les 'chang.eunoo·t s d',e xercices, à débiter des. manuels, a vériner, pes'e r, ,e stimer, ,dalS·Ster. . . . Aucun ,c m'tainement n"admettralÎt une teH'e méClalUJs,a tIon ~e la tâche ~: a p'lus belle dont puisse êt~e r c~,ar, gé u~ homme : ~u.:r:l:1· des re sprits, former des 'c œurs! Mal!~ ,aloTs qu on ne tS~ 1"eS1 0 ne pas, cOfl's'CÏ:emment ou nÜ'n, à n',êtr~ qu'un r~uage; qu OIIl fa~se œuvre per.sonnell,e, lJ1:l'on apporte I~ 'Sa f.~nctlO!l1, ~oute so~ l~1e~lig, enoe qu' 0111 ,s e henne ,e n ha~elne, qu orn don1lne sa tache, qu'.oJ1 ne 'déIllatu~e paiS 'l a [rettre e1:yesprit deS! m~illeurs, ou'Vra'g,es, a,es ,Lyonnet, ILes GiHard ,p our ne IClt'eT que -ceux-,l a. Ce n est pas ,l a


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matière bTute que manient nos maî.tr,es, 'm alis -ce s'Ont des âmes d'enfants; 'ce ne 'Sont pas des outiil:s. qu'i!ls façonnent, maïs l'huiluanifé de demain. 'Qu'ils ..s'Oient donc di.gnes de J.t~w· tâ1che. ne 's eraitce que pour ,é viter -l a fossi!l ation de 'l 'esprit, . la mort inteli'elctuelle qui guette ;les ,i ncapables, Iles pa'resseux, les routiniers..

V. Voiron Inspecteur pdm'ai'r e à Dijon. J.

ùes moniteurs Hans Iles écoll,es à .t ous Iles degrés et même dans 1.es. classes d'au nl0Jns t'l'olÎs divilsions, 'On 'es:t obU.:gé: de falÎre appel à des moniteurs. Mais lies serviües de oes a1.lXiilia1~es. doiv,e nt se liiniteT au strict minimum. Us .p euvlent ,c onsister touit au p[UIS en des répétitions où JJa' mémoire a l'e princip'a l rô:]/e. Il fia nt bi/e n se garder de demander ,a ux lTIoniteurs de f,a ire faire des exel'ckes qui développent la 'Déflexion, ,l e j'Ug:e~nent, Ile 'r'aisonnellnent. On ne peut pas même ,e xiger qu'i/ls survei'Hent" , conrvenab~eJInent une leoture cour ant-e , une récitamorn de poésie, bref une articullation nette, une prononoiation bien 'c orrle:cte, à paUlS forte ralÎls ün certaines 'nuances de débit. A'Utrefoi~ s les oluoniteur:s étaiJent nüulbreux, car les écnJ.e.s ou Iles dasse.s ,cmTIptaient' beaucoup d'élèv,es, parfois une centaine ,e t plus. Ensuite i1es programm,es n'avl3.ilent p'a s 'l'étendue de ceux ,d':aujourd'hui et 1>es -méth:odes d'ens;eignem,e nt se pToposai,e nt lTIoins '1e dév.eloppem.ent des facuHés. intellectuelles que l'a-c quisition rapide d'un ,cm'ta.in nombre de connaissances indispensables. NéanlTIolÎns on n'a :pas encore pu ruppriIner 'lies lTIonHeurs, lllaiJ.gré :l,es progrès réalUsés dans Ile dmnaine 'slcolaÏTe. M:ai,s si ees 'aides sont encore n.éces,s aires, ill faut les ellTIployer -le moins possible, cal' outl~e l,e peu de profit qué rle tirent üeux qui doivent 1'.r:availlh~T SOIU:S leur dil'ielcti.on, i'h perdent eux-mèlllles Ile telll'\ps qu'on leur fait ,c onsacrer aux autries. Bt les parents, 'CPoyiOl1'S-nOUs, ne tiennent nuUement à ce qu.e ·1eurs enfants relll.pHs,s ent souvent 108 Tôlle de monitelll~S ; ils ['es en'Voi/e nt à l'école pour apprendre et non pOUl' enseigner. Aus's..i il e maître doit-il veiner à ,ce que l'e .ou les mêm'es élèv,es ne l'empllits's ent pas trop ~'ÜiJ1gtempisc.emêm,e rôlle. De plus, ri:l convient qu'le n compen ~'ation du temps perdu on l,eUT donne quelques ,e x.erdces srulpplém.e ntaires à faire à lI a maison, si ·'les .parents. y conSient:e nt. Pour que Œe trava;i.[ des nlorniteurs ISOit ,m i,e ux exécuté avec ceux :qu'.Hs ont à oClcu:per, ill faut que, préalablem.eni, Ile maîtrt' Jeur indi'q ue bien ,oe qu'i~ls devront f:aire flaiIie. Mia i's en a-t-il toujours

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le temps, et que'].ques exp:1 ications hâtiv,es et cou.rtes suffhent,elles? UnechÜ'se qu'il ne dOit p'a'Y nég1i,g·e r, c'est de sU1'veiUer Ile's m.oniteuTs dans :1es 'e xelicioes qu'ils font exécuter, hl peut, en effet, arriver que tel ou tel Juonitèur n'exige p.as l',a ttention voulue, !le voit pas les nkhes qtù s'e jouent ,e n süurdine, qu'i!l se m 'o ntre OIU trop sévère ou trop indulgent, qu'ii use ,p arfü1s de châtiments co1''POl'eUs, se J,alis-se aMer à cm1aÏ'll,es compr.o.missions ou nlarchandages. Encore un·e foi-s, l'mllltloi des nloniteurs doit se restreindre l,e plus possible. On peut l'évit-e r dans une 'Oert1a,i ne .m ,e su'œ pal' l'usage plus fI1équent des 'leçons COlm'ml1!I1eS, au moins dans. quelques matières, 'COllIne l'hilstoiI~, la géngraphie, [es leçons de ,e hoses, ;le chant, ,l 'écritur,e, le desstin. Tellle divi'si()'Il. reçoit une leçon nouvelle et :apprend; te11e aub'e l'épète, ee qui n'est pas un mal. Il 'suffit que 'Ile maître donne par-ci par-là de", expJ.ications un peu pilus -co'nlplètes et nouv:e!l~:es, afin q'ue ceux qui répètent apprennent quellque ,c hos,e de plus. Pour Q'écriture et le d<~ss.i~, par exemple,l:es nlèlnes modèles peuvenfservir à plusieurs dlvllslOns ; il n'y a qu'à graduer les exercic.e s. s'e:lon 'lia fOl~oe .de:s. élè,ves, par exemple ·en 'u :ugInentant ou en dl1ml'llUJant lies d'lffIculltes ou le nombT,e 'de 'lignes, de détails dans un nlêlue nlodNe. Supposons qu'on dOl1ll.1te à dessillieT une porte à plusieul's divis.i~ns à la foi~, donc ,à des élève~ de fOTiûe différente. Les plus faIbles aUTant a tracer silnplement 'Le èontour de cette porte, un rectangle, qu'ils pourront TépéteT p:lusiool's fois et en des positi'Ous varié,es : verti.(j'LIe ob'lique horizolIltal,e etc. D'autres y ajouteront 'le cadre a~,e~ J.es p'an~eaux ; \tes pius forts conlplèteront par radjonction des fkhes de la serrure; ils pouTront ,m êm'e orner les panneaux d 'un losana,e d'unearmoirie, etc. Par co ns·é quent, i,l est 1possi.ble d 'occuper des fOl'oes i'l1'ég.alJ.es à un même sujef et da~,~ ' e -ITIeme temps. Pour /l'ériture, il peut en être de ,mêITIe, au 'l110ilnS aux degrés ITIoyen et supéri·eur. J. <J

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A

semaine religieuse différenciée

Contrairement au proverbe, les jours qui se suivent se ressemblent d'ordinaire. La grisaille de l'uniformité manque du relief qui met les choses et les événements en valeur. L'adulte, guidé par le sentiment du devoir et l'amour de son travail, peut mettre du relief dans la rèpètition des mêmes gestes en 'Y découvrant les richesses spirituelles cachées. L'enfant tout entier à la fascination du dehors, n'est pas encore capable de ~ercer l'écorce des apparences d'une vi~ ,monotone. Il faut lui montrer ce qu'il ne peut pas trouver spontanement.


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La vie religieuse surtout est exposée à l'usure de la routine parce que, moins que l'existence liée aux faits biologiques, elle se rattache à des réalités supérieures inaccessibles aux sens. L'Eglise, en mère compréhensive, conduit les fidèles tout au long d'une année à travers les fêtes chrétiennes. Au gré des jeunes cœurs toujours en quête de quelque nouveauté, les intervalles des solennités sont encore trop longs. La discipline ecclésiatstique et la tradition ont conféré aux jours de la semaine une physionomie qu'il convient de souligner fréquemment pour rendre la vie religieuse plus féconde. Voici d'abord le dimanche. Nos ancêtres (ne craignons pas de parler du passé aux jeunes qui s'imaginent parfois que le monde a commencé avec leur naissance) voyaient v~nir le jour du Seigneur, comme un enfant attend le retour de ses parents. Il n'en est plus ainsi pour la majorité des chrétiens. C'est le jour du congé, des sorties, des parties de plaisir, et on l'arrange, non pas en fonction du service de Dieu, mais plutôt suivant ses commodités de jouissance. Le dimanche dévalorisé doit être réhabilité dans les jeunes âmes. Cette revalorisation est d'autant plus urgente que beaucoup d'adultes entraînent les moins âgés hors de la voie traditionnelle. Récemment encore, des dirigeants de l'action catholique ont insisté sur la nécessité de remettre en honneur la sanctification du jour . qui doit consacrer toute la semaine à Dieu. Outre la préparation liturgique du dimanche, le maître chrétien favorisera la sanctification de ce jour en exerçant nn contrôle prudent, mais efficace. Un jeune homme à qui le professeur fit une remarquesursonabsence de la messe du dimanche, r épondit qu'il était majeur et qu'en vertu de la Constitution fédérale ... Je lui fis remarquer qu'il y a une Constitution plus ancienne et plus vénérable .. . .. Il n'eut pas de peine à comprendre. Le jeudi n'est pas seulement et avant tout le jour de congé, il nous rappelle l'institution du mystère d'amour vers lequel converge le culte chrétien. Dans la tradition croyânte, le vendredi est comme le pendant du dimanche. Les disciples du Christ n'ont pas oublié le deuil du Calvaire; ils ont accepté avec empressement l'abstinence de viande et restreint les manifestations de l'exubérance humaine, pour compatir au Sauveur souffrant et mourant pour nous. Le souvenir de la passion du divin Rédempteur est un des moyens les . plus efficace de donner de la profondeur à la vie chrétienne. Saint Nicolas de Flue y a puisé un enrichissement spirituel extraordinaire. Nous conduisons les enfants trop rarement au pied de la Croix. Chaque samedi est certes corp.me la vigile du dimanche, ct à ce titre, il nous suggère bien des industries de la pédagogie religieuse. La piété filiale, s'inspirant des sources les plus pures de la tradi-

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tion, l'a aussi consacré à la Mère de Dieu, et maint maître chrétien ne laisse pas passer un samedi sans évoquer le souvenir de Celle qui est la Médiatrice de toutes les grâces. , Saint ~oseph a aussi son jour, le mercredi, et ce n'est pas un exces de zele que de rappeler souvent le crédit et les exemples du chef de la sainte famille qui a été établi protecteur de l'Eglise universelle. Est-ce que la jeune génération sait encore que le lundi est le jour de la charité qui se souvient des âmes des trépassés? Le culte des défunts ne plaît pas à notre siècle matérialisé. Nous commettrions un péché d'omission si nous refusions aux enfants le,s leçons austères de la mort et ne leur rappelion~ pas opportunement le devoir de la reconnaissance à l'égard de nos frères souffrant dans le purgatoire. Reste le mardi qui semble avoir été oublié. Mais il faut bien une place pour l'initiative personnelle. Pourquoi ne profiterionsnous pas du second jour de la semaine scolaire pour rappeler le sens du travail chrétien? C'est vraiment une grande perte que d'user ses énergies sans leur communiquer une valeur d'éternité et même sans en faire comprendre la signification morale et sociale. Ainsi, au lieu d'abandonner la succession des jours au fatalisme chronologique, nous pouvons en quelque sorte les organiser et mouler dans le temps qui s'écoule l'empreinte chrétienne qui façonne les jeunes âmes en conformité avec le Christ. C. G.

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jeune Pille moderne d'après Sa Sainteté PIE XII

Lors du récent congrès international des Oeuvres de la protection de la Jeune fille, Notre Saint Père le Pape, recevant les Déléguées, leur parla avec une remarquable finesse psychologique, du caractère de la jeune fille moderne, dont l'éducation soulève tant de problèmes. Le compte-rendu de ce discours, publié dans la «Liberté» du 9 octobre peut être utile aux institutrices, pour leurs grandes élèves surtout, ou pour leurs propres grandes filles. Il nous a été, personnellement, une réponse à deux questions soulevées par deux petits incidents: Il n'y a pas longtemps, une Institutrice, parlant de son aînée de 20 ans, disait: Pour ses vacances, elle ira à Paris. Elle apprendra à se débrouiller. Autrefois, on n'osait pas les envoyer seules de Sion à Saint-Maurice. Je trouve que c'est mieux de les lancer dans le monde ... » Intérieurement nous nous disions: Est-ce bien? Est··ce mal? On ne sait plus trop.


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. L'autre cas, En août dernier, un samedi soir, trois jeunes filles VIennent pour demander s'il n'y aurait pas une grange, une ferme, où elles pourraient passer la nuit. On leur conseille d'aller au Foyer de la Protection de la jeune fille. «Cela coûte trop cher. Nous n'avons pas beaucoup d'argent; nous sommes des étudiantes en tournée de vacances. Nous venons de Paris. - En train? - Pas continuellement.En autostop alors? - Mais oui, disent-elles, avec un peu d'hésitation. Et, c'est une bonne manière de voyager? Vous êtes souvent acceptées? Pas mal. Il faut seulement savoir demander», dit ceJle qui paraissait le chef. Et elle avait un air crâne .... Et intérieuremént, nous nous disions: «Mais, la possibilité de mauvàises .r encontres? Quelle~ faciles occasions données aux séducteurs! Mais peut-être aussi, la belle assurance de ces jeunes filles les immunise-t-elle contre ce danger? Ge discours du Pape dit ce qu'il faut en penser, et nous lui laissons la parole ...... «Les illusions de la jeune fille moderne. Le danger est partout. Ce mal est étendu et profond; il l'est d'autant plus que trop souvent on n'y croit guère qu'après la douloureuse, humiliante et, en dpparence, humainement irréparable chute ... Sous prétexte que, dans le passé, la jeune fille, élevée comme en serre, entourée de soins inquiets, jalousement cloîtrée dans son ingénuité, risquait d'être victime de la surprise, dès son premier contact avec le monde et avec la liberté, celle d'aujourd'hui se donne maintes fois l'illusion qu'une éducation et une conduite tout opposées, la rendront forte, aguerrie, immunisée, alerte à la défense et à la riposte; elle prend pour personnalité et pour vigueur ce qui n'est au fond que sans-gêne, imprudence ou même effronterie; elle ne veut pas se convaincre que la permanente familiarité ayec l'autre sexe, la parité d'occupations et d'allure, contenues un temps dans les limites de la stricte morale, l'ex posent, tôt ou tard, à franchir ces limites. En dépit de sa désinvolture et, parfois même, de sa mentalité masculine, la jeune fille qualifiée de «moderne» garde, bon gré mal gré, les caractères innés, indélébiles de son sexe, son imagination, sa sensibilité, sa tendance, sinon à la vanité puérile, du moins assez souvent, à la coquetterie plus périlleuse; elle se laisse prendre au piège, quand elle ne s'y jette pas d'elle··même tête baissée. Elle a l'illusion de l'expérience et se croit, de ce chef, supérieure aux jeunes filles des générations passées. Sous des dehors plus avertis, elle est souvent, en réalité, moins solidement instruite, son expérience est superficielle, suffisante pour ternir sa délicatesse et sa fraîcheur, insuffisante pour la tenir en garde contre les roueries et les hypocrisies des séducteurs; son expérience est aussi surtout négative et elle ne lui découvre ni la grandeur, ni la beauté, ni les saines et robustes joies du rôle qui hi réclame dans la famille et la société. Illusion de solidité et de force, illusion d'expérience et de prudence, l'une et l'autre sont aliment d'une présomption, à laquelle la nature, même bien guidée, n'est qu.e trop portée. Elle croit pouvoir tout voir, tout essayer, tout goûter.

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A seulement entendre ou deviner un conseil, elle se cabre; le simple soupçon d'une «protection» la révolte. Protection, cela signifie pour elle, humiliation et asservissement; elle ne se doute pas du besoin qu'elle en a pour la sauvagerie de sa dignité féminine et de sa noble fierté, pour son affranchissement des séductions, tromperies, flatteries dont elle est inconsciemment la dupe et l'esclave.

(A suivre.)

Examens pédagogiques des recrues COll11llUe ces années ,dernières, nous publÎ<enron~ quelques thèlues d'exlaJnlens pédagogiques des recrues que Iles Inaîtres des cours co,m plénl entai res pourront utHenlE':1nt dis1cute-r avec 'l eurs élèves. (Réd.) LA REFORME DES FINANCES FEDERALES PROJET D'IMPOT FEDERAL DIRECT

Thèlne d'actualité. La dette de ,l a Confédération s'aocroît s'a ns 'c esse (oalctueJ!lement plus de 10 mihliards) et nos autorités s'en préo0cupent beauooup. En janvier 1948, MT Nobs a réuni une confér,e nce de Press,e pour lui ,e xposer darts les grandes lignes un Projet de RéforD'w Financière pub~ié offi6eH'eiJ.llent Ile 22 janvier ' 1948. Ce projet prévoit nota'm nl'ent ;la ,c réation d'un ilnpôt fédéral direct. CIVISME 1. Pourquoi e.st-'c e Mr Nobs qui ,a pTéparé üe projet de réforme financière? , (responsable du Départelnent des Finances). 2. A qui Mr Nobs a-t-il certainement soumis son projet de réfornle aViant d',e n par,l er ,a ux jouJ~nalistes? (A des experts financiers ... , au Cons'eil Fédéral.) 3. Pourquoi au Conseil Fédéra1? (11 y 'e st oblig)é par l'a Constitution: s-o:Iidarité .entr,e ,c onseiHers fédéTaux !) 4. Que pensez-vous de cette solidarité entre conseioHeTs fédéraux? Y voyez-vou'g. des avantages? (Plus de sûr,eté, plus -de garantie; ,e n ,c as d'opposition, le conseHler responsable dirlectelnent est couvert pal' s,es collègues.) Des inconvénients aussi? (Lenteur, liberté individueUe gênée ... ) 5. Le Projet · Nobs prévoit un impôt fédéral dir'ect (-direct, c'est-à-dire?) La Confédération n'avait donc pas 'l e droit jusqu'à maintenant ,de percevoir un iUlpôt direct, lnais eUe pouvait en peI~cevoir d'autres, ,p ar exemple?


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(Les hnpôts indirects: 'SUT des nlarchandis,es, des objets, des actes ... chiffre d'affaire, luxe, etc.) . 6. Dans l'état actuel des choses, à qui payons-nous des impôts directs ? . (A la CQllnlnUne et au ·canton.) (Confédération: en temps. de guerre seulement.) 7. Mr Nobs dispose pourtant de ressour'ces substantielles. Lesquelles? (Douanes, PTT, denli-taxe militaire, régies akool, poudres.) 8. L'idée de Mr Nob'Y rencontre beaucoup d'opposition. Voyez-vous pourquoi? (Assez -d'impôts ... tentative d.e centralis·ation ... notre fédéralism·e grignoté ... ) 9. C'est dans sa séa-llJce du 27 novembre 1947 que 'le Conseil Fédéra!l a adopté le projet Nobs. Les journaux ont révélé à ce propos que 'le Conseil Fédér,aJ, l'av'a it 'a dopté par 4 'c ontre 3. Il ~'agit Jà d'une « fuit-e » malheul'eus·e, -car les décisions du Conseil Fédéra'l doivent rester secrètes. Pourquoi secrètes? (POUT sauvegarder discrétion et solidarité.) 10. D'après vous, quels durent être les opposants au projet? (Etter et Gel~o : ,cathoHque'51 et fédéraHstes; Petitpierre: rom 'a nd, don-c fédéraliste.) (Remarquer que si 'le projet avait été élaboré et voté en 48, avec Ml' Rub.aUJel, il y auraif eu s'ans doute 4 opposants.) 11. Ue projet -a dopté par le Conseil Fédéral ne l'est pas néües'SaÎlrmnent paT Il e pays. Qui doitencO'l'e le discuter? (Les Cha'mbres fédérale'Y.) Pourquoi deux Chambres? Dans laquelle des deux Chalnbpes y aura-t-i'l probablem.ent le plus d'opposition? Pourquoi? 12. Avant d'aborder la di-s'c ussion ,e n séance plénière, les Chalnbres normnent des « -cOlTIlmissions » pOUT étudier plu'51 à fond ,l'a question. Le 13 nctobr,e dernier, la Conl'm ission de l'Asselnblée Nationa'1e s'esf prononcée en faveur de l'impôt fédéral direct, lnais .avec une durée limitée à 20 ans. Si ,l es Chalnbres a,cceptent les conclu'Yions de leurs COIlnmissions, le projet Nobs aura-t-il force de loi? (Pas encore: referendum. obligatoire, puisqu'on touche à la Constitution ... ) 13. « Avec le referel1'dUlll, le proJet ne pa-s s-e ra pas. On a 'RS!SeZ d'hnpôts », dh~a -ton. Mais on !n e 'r éf.léchit pas ass'ez à ced: avant la -g uerl'e de 39-45, 'La deHe de la Suisse était de 2-3 lnH:liards. IL es 7-8 mH'l iards de différence proviennent donc des dépenses Ide guerre (mobilisation surtout). Est-ce payer trop cher la faveur d'avoir échappé à :la Tuiue,. aux dévas~ations et aux tueries que d'-a utres pays ont connues? Expliquez.

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79HISTOIRE

1. Le projet de réfoJ'ime financièr,e prévoit .l'introduction d'un 2rti-c1e nouveau dans la Constitution. De quand date cette Consütution ? Qu'y avait-il auparavant? (1848 et 18,74 - Le pacte de 1815.) Quel changement important luarque cette date de 1848 dans l.a for-m ule gOll'Verneluentale ode la Suiss'e ? (Comparaison: avant 1848, grappe de 'r aisin. - A'p rès 1848, orange. Voyez-vous 'le rapport?) (Avant: Confédération d'Etats. Chaque baie de la grappe f acilelnent déta'c hable. Après: Etat fédératif. Quartie'r s de l'ol'ange plu'51 diffid~·e.g à isoler.) 3. N'y a-t-il pas eu avant 1848 une courte période durant laquel'le notr,e pays .a ·été plus qu'une m'lange, une pOffiJln~ par exemple? (République Helvéti'q ue « une et indi'V,isible» 1798-1803.) 4. Pourquoi ,l a Hépublique Helv-é tique n'a-t-elle pas convenu à notre :pay~ ? (Anti-natul~e:lJ.e : tTOp centralisatrke ... ) 5. Malgré tanrt de différenc.es entre cantons, ceux-eÎ sont pourtant unis. Leur union est la pr,e uve de quoi? (cf. ONU ... ) (La volonté confédéra!le.) 6. POl.U' quels Inotifs, les 'a rmées français-es sont-elles venues en Suiss·e en 1798? . (Idé.aüsnle révolutionnaire, appât des TÎochesses, appel des chefs suisses, lnotifs stratégiques ... ) ou hi'e n : Sauriez-vous lne donner des. preuves montrant que c'est ponr des raisons stratéglqu·es que les années françaises ont occupé notre pays en 1798. (Souvarov, ·en Italie du nÜ'l'd, est chargé de débloquer Gênes, po.sition-,d ef -'q ui ,cOllnmaillde toute la Lonlbrurdi,e. M,a,Îs Ï'l n'o,se pas Ile f'a ir(e tant que Mas.s-ena oocupe !Je Gothard. 7. L'-Î lrnportance stratégique du Gothrud s'·e st-eNe affirrnée encore en d'autres cil'coll1!S'Ï:ances ? Les WaldsHitten - Le Réduit National 1940.)(Importance de la mont'a gne dans notre Histoire : vi.ctoires militaires à la nlOntagne: Naefels, MorgaTten, Giornico ... Défaites dans :l u plaine: Marignan, St-J-a 'c .ques-sur-Ia Eh'se). ou bi.en: 8. C'est par idéaIJ,i,s'lTIre révolutionnaire que les armées françaises sont ve nues en Suiss-e. EUes apportaient les idée~ de Ji-


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berté, d'égalité, de fraternité .... Ces idées étaient-eUes donc nouvelles chez nous ? (Bas précisément, mai,s elles avaient besoin d'être rafraÎehies... Le Patri<Ciat réservait les privilèges à quelques familles seulement...)

Octobl'e 1948.

Cinquième "année, No 3.

BIBLIOTHÈQUE CANTONALE DU VALAIS WflLLISER ' RflnTonSBIBLIOTH.ER

SION - Sitten

9. La ConstitutiolI1 de 1848 (à laquelle Ml' Nohs nous a conduits) assure-t-elte uüeux d'ég'allité ·e ntre .eanton~ ? (Oui, .en théor.ie : -lnême nombre de représ.entants aux Etats.) (En pratique, des traditions se' ·créent en certains D'rands ,e.antons. Ex. un ,c onseiller fédér,a l pour Vaud, Berne, Zu~ich ... )

LISTE DES ACQUISITIONS RÉCENTES

GEOGRAPHIE ECONOMIQUE

Erscheint vier .. bis fünfmal iéihrlich.

1. Notre pays a une lourde dette. Cela s'expJi,glle de diverses Inanières-. Fa1cteurs histodques. Facteurs économiques. J'n,ffir.m e -entre autres 'c hos'es, que la situation géographique de la Suisse est ,défavo'l 'able à son éconOlnie. CO'illlUe'I?-t ,c ela?

On s'abonne à la Bibliothèque cantonale; prix: Fr. 1.-. Abonnement durch die Kantonsbibliothek; Préis: Fr. 1.-.

Suis's e éloignée de 1>a lner: Genève-MaTseiUe 640 k.m . BüleRotlerdamnl, 830 km. d'où transports cher:s, denl~ée~ chères, inclice du prix de la vie élevé, approvisionnelnents diffieiles en temps ·d e guerre.) Montagnes occupent trop de place: eHes nous isolent de nos yoisins, elles compliquent -les 'co'l1nnm1Ïrcatio'l1S 14 du 'ml improductif... ' Pas de gral1'de~ voies navigables: 'Chutes, rapides, irrégularité rln débit. Sous-sol pauvre. lVlanque de lnatières première~j (fer, ,c harbon, pétrole.) 2. Cependant ne peut-on pas trouver des .avantage"" écollemiques dans la ·s ituation géographiqUie de l'a Suiss'e ? . (Placée au ,c entre de l'Europe, :l es 'Üontacts sont tout de ';nênIe assez faciles avec 'les voisins: « bon observatoire économique », 14 grands cols !carros's,a hles à tr,a vers ,les Alpes. « plaque tournante >l, ene bénéfide du fransit. Le !Climat tempéré et varié per,met presque toutes Iles cultures européennes - le fœhn perulet Iles cu'ltures à une a:ltitude relativement élevée. (Les montagnes favorisent tourisme ·et p.roductiOin hydraulique) . 3. Y a-t-il des causes historiques) sociales) politiques) qui ont favorisé l'économie suisse et contrebalancé les désavantages géographique? - Da.ce endupcie et fortifiée par Ja nature du sol hostUe,

paraissant 4 à 5 fois par an.

ZUU7 flCHS\7ERZEICHnIS :

Numéro s/~écial -

Sondernun1n7er

BIBLIOTHÈQUE PROFESSIONNELLE Gewerbebibliothek

1 (1948) 1. GENERALITES -

ALLGEMEINES.

BRINKMANN, Donald. Mensch und Technik. - "Grundzüge einer Philosophie der Technik. Bern, A. Francke, (cop. 1946); 8°, 167 S. (Sammlung Dalp. Bd. 8.) TA 7865 HERZOG, Siegfried. Der Werkmeister. - Wie wird man W~rkmei­ ster und wie erfUllt man diesen Beruf. Basel. Verl. fUr Wissenschaft, Technik und Industrie, (1946); 8°, 167 S. (Gloor's kleine Werkbibliothek.) TA 7780 HILTBRUNNER, Hermann. Das Grundgesetz handwerklichen Schaffens. Zürich, H. Boss, 1946; 8°, 21 S. PA 3312 KIRCHGRABER, Richard. Kleine Weltwirtschaftsgeographie. 7"" Aufl. Zürich, Verl. des Schweizer. Kaufm. Vereins, 1947; 8°, VI+138 S. Tab. TA 7859 LANDRY, C[harles]-F[rançois]. La rond~ des métiers. (Lausanne), .Ed. de I~Eglise Nat. Vaud., (1943); 8°, 269 p. 30 pl. TA 7886 NERET, Jean-Alexis. Les plus beaux métiers du monde ... Anthologie de textes littéraires et de monographies professionnelles. Paris, Plon, (1941) '; 8~, XlV +231 p. 8 pl. TA 7890


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METALLE

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Travau x

SUI'

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Soudure - Schweissen. HOFMANN, Richard. Der Facharbeiter im Flugzeugbau. Bd. 5 : Der Flugzeug-Schweisser. 2.* Aufl. .Halle, C. Marhold, 1939; 8°, 112 S. Abb. Tab. TA 7853 i5 HOLLER, und (W.) Fink. Rohrleitungs- und Behalterbau. Gesammelt u. hrg. v. Fachausschuss f. Schweisstechnik. Berlin, VDIVerlag, 1932; 4°, VIII S.+88 BI. Abb. (Ausgewahlte Schweisskonstruktionen. Bd 3.) TB 846 JENNINGS, Cha(rle)s H. Comment souder 29 métaux. - Trad. sur la 2e éd. américaine par J. Doucet. Nouveau Tirage. Paris et Liège, Ch. Béranger, 1947; 8°, 120 p. fig. tables. TA 7492 KEEL, C [arl] F [ranz]. Der praktische Autogen-Schweisser. 6. Auf!. Basel, Verl. Schweiz. Acetylen-Verein, 1945; 8°, 435 S. Abb. Tab. TA 7814 LAEUCHLI, C [arl]. Handbuch der Autogen-Schweissung. Hrg. von der Continental Licht- und Apparatebau A.G. Dübendorf. Dübendorf (Zürich), Continental Licht- und Apparatebau, [1944]; 8°, 503 S. Abb. Tab. TA 7821 SEFERIAN, Daniel. Les soudures. Technique, métallurgie, contrôle des soudures. Patis, Sfelt, (1948); 8°, 239 p. 12 pl. fig. tab. front. (Encyclopédie Roret.) TA 7910 TUERCKE, Hans. Totale Riss- und Bruchschaden an Maschinenwerkstücken aus Gusseisen; ihre Entstehung, Auswirkung und Beseitigung durch Schweissen ... Halle, C. Marhold, 1944; 8°, 63 S. Abb. (Aus der Praxis der Autogentechnik. Heft 12.) PA 3286 ULRICH, Fr[iedrich] und K[arl] Gloor. Elektroschweissen. - Leitfa den für das Lichtbogen-Schweissen. 2. Aufl. Zürich, Verl. . Berichthaus, 1945; 8°, 76 S. Abb. Tab. PA 3287

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Serrurerie - Schlossel'ei. DESORMEAUX, Paulin et H. Landrin. Nouveau manuel complet du serrurier. Nouv. éd. * par Chryssochoïdès. [Avec] atlas de 16 pl. Paris, Sfelt, 1947; 8°, XI+511 p. fig. tab. (Encyclopédie Roret.) TA 7918 GRUETZMACHER, Paul. Der Schlosser. Praktisches Handbuch für Bau- und Maschinenschlosser ... Neubearbeitet von Carl Otto. 5.* Aufl. Bd. 2. Leipzig, B. F. Voigt, 1923; 8°, VIII+190 S. Abb. (Die Werkstatt. Bd. 8.) TA 7684 HOFMANN, Richard. Der Facharbeiter im Flugzeugbau. Bd. 1: Der Flugzeug-Schlosser. Halle, C. Marhold, 1938; 8°, 110 S. Abb. Tab. TA 7853/1 HOFMANN, Richard. Der Facharbeiter im Flugzeugbau. Bd. 4: Der Leichtmetall-Schlosser. 2. * Aufl. Halle, C. Marhold, 1940; 80, 126 S. Abb. Tab. TA 7853/4 Le h r g a n g für Bauschlosser. Zürich, Verband Schweiz. Schlossermeister u. Kontruktionswerkstatten, o. J.; 4°, 25+25+25 BI. Abb. PB 265 OHLIG, Peter. Der Schlosser-Lehrling. Praktischer Ratgeber für die Lehrzeit nebst Anleitung zur Gesellen-Prüfung. 5.* Aufl. (13.15. Taus.) ([lm Anhang:] Allgemeiner .T eil. Ausg. 1930.) Leipzig, B . F. Voigt, 1926; 8°, IV +124+48 S. Abb. (Koeppers Handwerkerbibliothek. Bd. 10.) TA . 7833 T rai t é de serrurerie et construction en fer. Par un comité d'ingénieurs, constructeurs, architectes, professeurs de trait et de dessin de serrurerie. Dourdan, H. Vial, s. d.; 2°, 136 pl. TC 95 T rai t é de serrurerie et construction en fer. Par un comité d'ingénieurs, constructeurs, architectes, professeurs de trait et de dessins de serrurerie. Dourdan, H. Vial, s. d. 8°, 427 p. fig. tab. TA 7879 ZAHNER, Ernst. Berufskunde für Bauschlosser. Zürich, Verl. d . Gewerbeschule, 1944; 4°, 42 S. Tab. PB 264

Travail artistique du métal J( unstgewel'bliche M etallbeal'beitung. CASSIGNOL, J. A. L'étain et le cuivre repoussés, gravés et ciselés. Paris, J.-B. Baillière, 1930; 8°, 94 p. fig. (Bibliothèque pratique de l'amateur.) . PA 3221 CONTET, F. Documents de ferronnerie ancienne. Séries 3+4: Epoques Louis XV et Louis XVI. Paris, F. Contet, 1923; 2°, 2 vol. pl. NB 381i3 +4 Documents de ferronnerie ancienne. (Série 5:) du XIIe au XVIIIe siècle. Paris, F. Contet, 1939; 2°, 40 pl. NB 381/5 Documents de ferronnerie ·a ncienne. Série 7: Epoques Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et Empire. Paris, F. Contet, 1929;2°, 40 pl. NB 381/7


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Fer r 0 n ne rie moderne. [Par] Henri Clouzot. Nouv. série + série 4. Paris, Ch. Moreau, s. d.; 2 0 , 2 vol. pl. NB 380 [MAGNE, Lucien.] (Décor [du métal:] Le cuivre et le bronze. [2e* éd. par Henri-Marcel Magne.]) ([Paris, Renouard et] H. Laurens, 1930); 8 0 , 207 p. fig. (L'art appÙqué aux métiers. Vol. 5.) N 398/5 Décor du métal: Le cuivre et le bronze. Paris, Renouard et H. Laurens, 1917; 8 0 , 200 p. fig. (L'art appliqué aux métiers. Vol. 5.) TA 7489 Décor du métal: Le fer. 2e* éd. par Henri-Marcel Magne. Paris, Renouard [et] H. Laurens, 1929; 8°, 276 p. fig. (L'art appliqué . aux métiers. Vol. 4). N 398 /4 lVIAGNE, Lucien et Henri-Marcel Magne. Décor du métal: plomb, l'étain, l'argent et l'or. Monnaies et médailles. P~ris, Re..; nouard [et] H. Laurens, 1922; 8°, 186 p. fig. (L'art appliqué aux métiers. Vol. 6). N 398/6 PAZAURECK, Gustav E. MobelbeschUige aus Bronze und Messing. Aus den Sammlungen des Württ. Landesgewerbemuseums in Stuttgart. Stuttgart, J. Hoffmann, (1923); 8°, XV S. 25 Taf. PB 271 SUBES, RaYTI?-ond. La ferronnerie d'art, du XIe siècle au XIXe siècle. 7e mille. Paris, Flammarion, (1942); 8°, 62 p. pl. fig. (Les arts décoratifs.) N 401/4 WEISS, August. Das Handwerk der Goldschmiede in Augsburg bis zum Jahre 1681. Gotha, Druck yon F. A. Perthes, 1897; 8°, VnI+ 359 S. (Diss. phil. Zürich.) TA 7946

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III. LE BOIS -

HOLZ.

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SCHAFFLUETZEL, Hans. Die Nutzholzer in Wort und Bild. (ZÜrich) , Verband Schweizer. Schreinermeister und Mobelfabrikanten, (1946); 8 0 , XVII+119 S. Abb. TA 7789

Trau au:r sur bois - Holzbearbeitung. F'ENZL, R. Die Gattersteuerung. Wien, H. Pœsch, (1947); 8 0 , 110 S. Abb. TA 7845 GASCHET, Hippolyte. Manuel de tournage du bois. 2e éd. Paris, J.-B. Baillière, 1929; 8°, 248 p. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402/2 Sculpture sur bois. 2e éd. Paris, J.-B. Baillière, 1929; 8 0 , 232 p. pl. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402/1 GODEAU, M. Menuiserie, parquetage, treillage. 5e éd. Paris, J.-B. Baillière, 1940; 8 0 , 324 p. fig. plans. (Bibliothèque professionnelle.) N ,402/3 GUSMAN, Pierre. Gravure sur bois et taille d'épargne. - Historique et technique. Paris, Floury, 1933; 8 0 , 232 p. fig. pl. (L'Art de la gravure.) ' TA 7487 RANDET, P. et R. Saint-Pé. Guide du maître bûcheron. Paris, Presses Univ. de France, 1943; 8°, VIII+9 p. fig. pl. PA 3219

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NI enuiserie - Schl'einerei. AUSSEUR, Etienne. La menuiserie d'art. 8e mille. Paris, Flammarion, (1943); 8°, 58 p. 18 pl. fig. (Les arts décoratifs.) N 401 /9 (BAERTSCHI, P[aul].) Werkstattlehrgang für Schreiner. (Bern), o. J. 40, 22 Bl. (Lehrwerkstatten der Stadt Bern.) PB 270 BOUCHER, François. Les boiseries du Musée Carnavalet. 2e éd. Paris, Ch. Moreau, [après 1933]; 2°, 20 p. n. ch. 36 p'l. TC 94


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Ens e m b les mobiliers. [Par] Maurice Dufrène. Vol. 1- . Paris, Ch. Moreau ([ca 1937]- ); 4°, vol. 1 = 2°, pl. ([Vol. 1 +2 : ] Exposition internationale de 1937.) NB 382 GAUTHIER, Joseph. La connaissance des styles dans le mobilier. Paris, E. Moreau, 1933; 8°, VII+282 p. pl. fig. TA 7895 (GLTNZ, C[arl].) Was muss der Schreiner von Profilen und Stilen wissen? [Zürich, Verband Schweizer. Schreinermeister u. Mobelfabrik~mten, 1940]; 4°, 18 S. Abb. PB 269 HEURTEMATTE, Jacques. Cours de technologie: Menuiserie: à l'usage des élèves de 3e année des écoles de l'enseignement technique. Paris, Delagrave, 1946; 4°, 96 p. fig. tables PB 251 JANNEAU, Guillaume. Meubles nouveaux. Nouv. série. Paris, .Ch. Moreau, (1945); 2°, 32 pl. TC 99 Le m 0 b i lie r au Musée des arts décoratifs. Classé par styles (depuis le XVe sièc~e jusqu'au premier Empire inclus.) (Paris, A. Guérinet, s. d.); 4°, 136 pl. (Collection du Musée. Série 8.) TB 862 IVIOREAU, E. Meubles. Gothique et Renaissance'. Paris, E. Moreau, 1928; 20, 40 pl. TC 92 IV. CONSTRUCTIONS -

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Fa c hw 0 rte r bu ch fur Hoch- und Tiefbau. Zusammengestellt von Fachleuten des gesamten Baufaches. [Hrg. von] Ruscha. 2.* Aufl. (Taschenausgabe.) Zürich, R. Schaltegger, (cop. 1946); 8°, VIII+126 S. Tab. SL 4/IV HALLER, P [aul]. Isolierung im Hochbau. [St. Gallen, Druckerei] St. Galler Tagblatt, 1944; 8°, 24 S. Abb. Tab. (S.A.: St-Galler Tagblatt, Beilage « Technik ». 2. Sept. 1944.) PA 3302 HUBERT, E. d'. Les Chaux et ciments. - Les produits céramiques. Paris, J.-B. Baillière, 1929; 8°, 96 p. fig. (Les matériaux de construction. 3. - Encyclopédie technologique et commerciale. 3.) N 399/3

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d'~lectricit~.

No N 384

SEEGER, Paul und Heinrich Lippold. Der praktische Elektro-Installateur. - 3* AufI. Stuttgart, E. H. Moritz, (1934); 8°, XI+372 S. Abb. Tab. Diagr. (Illustrierte Handwerker-Bibliothek. Bd. 10.) TA 7837 SOMMER, Ernst. Werkzeugkunde. -,- Lehrbuch für Elektromechaniker, Elektromonteure und Feinmechaniker... Basel. VerI. für Wissenschaft, Technik und Industrie, 1947; 8°, 261 S. Abb. (Gloor's. kleine Werkbibliothek.) TA 7809 STAUB, J[ohann]. Experimentelle Einführung in die angewandte Elektrizitatslehre. - Mit Berücksichtigung der Elekt~otechnik. 2. * AufI. Bern, A. Francke, (1927); 8°, 232 S. Abb. Taf. Tab. Karte. TA 7805 WYSSLING, Walter. Die Entwicklung der schweizerischen Elektrizitatswerke und ihrer Bestandteile jn den ersten 50 Jahren. Zürich, Schweiz. Elektrotechnischer Verein, 1946; 4°, XXVIII+ 600 S. Abb. Tab. Portr. TB 829

Radio, Té~égraphe, Téléphone. Radio, Telegraph, Telephon. ARDENNE, Manfred von. Die physikalischen Grundlagen der Rundfunk-Anlagen. 2.* AufI. von « Die Wirkungsv,:eise der Rundfunk-Empfanger » . Berlin, Rothgiesser u. Diesing, (1930)"; 8°, 115 S. Abb. TA 7558 DESCHEPPER, R. Radio-dépannage et mise au point. - 6e'" éd. Anyers-Borgerhout, P. A. Brans, (cop. 1944); 8°, 194 p. fig. tables dépI. TA 7498 DUERRWANG, J[akob]. Radio-Technik. - Theorie und Praxis. 5.* AufI. Basel, Wepf, 1947; 8°, 216 S. Abb. TA 7803 GUENTHER, Hans und Heinz Richter. Lexikon der Funktechnik und ihrer Grenzgebiete... 1.-6. Taus. Stuttgart, Franckh'sche Verlagshandlung, (cop. 1943); 8°, 544 S. Abb. SL 4/IV LUTHI, Robert. Radio-électricité élémentaire. Genève, G. de Buren, (1944); 4°, 495 p. fig. pl. TB 819 SCHWAB, H. La télégraphie moderne. (Cours de télégraphie générale à l'usage des contrôleurs des 1. E. M. et des Ingénieurs des travaux des P. T. T.) Paris, Ed. Eyrolles, 1948; 8°, 396 p. fig. tab. dépI. (Cours professionnels des P. T. T.) TA 7907 SENN, P[aul]. Telefon-Apparate. Grundlagen, Einzelteile und Schaltungen ... Zürich, [Selbstverl. des Verf.], 1946; 8°, 123 S. Abb. Tab. TA 7842

VI. MOTE,U RS, MACHINES -

MOTOREN, MASCHINEN

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VII. TEXTILES, CUIR, VERR E -

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TEX T I L I EN, LEDER, GLAS

Tex tiles - Te x tilien.

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Epicerie - Lebensmittelhandel. BUETTIKER, W(erner). Praktische Warenkunde der Nahrungsmittel, Würzmittel, Genussmittel und Haushaltartikel... 2.* Aufl. (4.-7. Taus.) Zürich, Rascher Verl., 1948; 8°, XVI+256 S. Abb. TA 7791 KIRCHGRABER, Richard. Kaffee, Kakao, Tee. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1942; 8°, 16 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 12.) N 393/12 Zucker und Literatur zu Kolonialwaren. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1944; 8°, 16 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 13.) N 393/13 MARCHADIER, A. L. et A. Goujon. Manuel de l'épicier. Paris, J.B. Baillière, 1923; 8°, 356 p . fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402/29 (NEUMANN, R[ans und] E[duard] Weckerle.) Industrien der Nahrungs- und Genussmittel: Brot, Bier, Tabak, Zucker, Schokola de u. a. Olten, Hauenstein-Verl., (1945); 8°, 123 S. Taf. Abb. Tab. Karten. (Die Schweizer. Industrie u. ihre Arbeiter. Folge 3.) N 394/3 / PRITZKER, J[akob]. Allgemeine Warenkunde der Nahrungsm.ittel, Genussmittel und Gebrauchsgegenstande... 3.* Aufl. Basel, Buchdr. Verband Schweiz. Konsumvereine (V. S. K.), 1943; 8° 492+XVIII S. Abb. Taf. TA 7790 RUEST, Ernst (und) ' Max Schoch. Warenkunde und Industrielehre. .Teil: Nahrungs- und Genussmittel. Erneuert u. erganzt durch M' S'. (3. Aufl.) 2.-12. Taus. Zürich, Rascher, 1945; 80, VnI+ 147 S. Taf. Abb. TA 7781

x.

VARIA

BLAETTLER, Werner. Papier. Luzern, Selbstverl. des Verfassers, 1947; 8°, 183 S. Abb. Taf. TA 7783 BOURLET, C. Nouveau traité des bicycles et bicyclettes. Equilibre et direction. 2e éd. Paris, Gauthier-Villars [et] Masson, (1898); 80, 180 p. fig. tables. (Encyclopédie scientifique des aide-mémoire.) TA 7564 CAHEN, Jean et Edmond Bruet. Carrières, plâtrières, ardQisières. Paris, J.-B. Baillière, 1926; 8°, 283 p. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402/6 CHALAMEL, F. Manuel du . carreleur et du mosaïste. Avec le concours de L. Descamps, Sylvain Baud, L. Alène. Paris, J.-B. Baillière, 1931; 8°, 344 p. fig. (B,ibliothèque professionnelle.) N 402/21

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173-

CHAPLET, A. Manuel de l'industrie du caoutchouc. Paris, J.-B. Baillière, 1925; 8°, 247 p. fig. tab. (Bibliothèque professionnèlle.) N 402/36 COLIN, R. Le moulage 'des matières plastiques à base ' de résines synthétiques phénol-formol. Nouv. tirage. Paris, Dunod, (1946); 8°, X+173 p. fig. TA 7888 COURIVrONT, E. La photogravure. Histoire et technique. Paris,' Gauthier-Villars, 1947; 8°, VI+249 p. pl. fig. front. TA 7901 CURIE, Maurice. Le Radium et les radio-éléments. Paris, J.-B. Baillière, 1925; 8°, VII+354 p. fig. tab. cartes. (Encyclopédie minière et métallurgique. Grandes encyclopédies industr. J.-B. Baillière.) TA 7906 DAUBRA Y, G. Manuel des payages, carrelages, mosaïque. Paris, J.-B. Baillière, 1924; . 8°, 373 p. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402;20 FABRE, J[ean]-H(enri). Traité encyclopédique des vins. (Alger, La Typo-Li~ho et J. Carbonel, [1946-47]); 8°, 3 vol. fig. tab. TA 7896 FREY, Walter. Sammlung spezifischer Gewichte ... Mit über . 1500 Gewichtsangaben. Zürich, Hahn, [1945]; 8°, 56 S. PA 3305 GREBER, Jacques. Jardins modernes. (Paris), Ch. Moreau, [ca 1937]; 4°, 48 pl. (Exposition internationale de 1937.) TB 858 GRUIN, Maurice, Lucien Le Mardelé et Jean Auberge. Manuel de l'industrie et du commerce du papier peint. Paris, J.-B. Baillière, 1935; 8°, 282 p. pl. dépl. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402 /12 50 J a h r e Einigungssystem Stolze-Schrey. 1897-1947. (Gedenkschrift). (Wetzikon u. Rüti, Buchdr. A. G., 1947); 8°, 62 S. Portr. PA 3345 JEANCARD, Paul. Les parfums. Chimie et industrie. Paris, J.-B. Baillière, 1927; 8°, 387 p. fig. tab. (Encyclopédie de chimie industrielle. - Grandes encyclopédies industr. J.-B. Baillière.) TÀ 7902 KIRCHGRABER, Richard. Erdal und Erdalprodukte, synthetisches Benzin. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1946; 8°, 16 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 18.) N 393/18 Holzschliff und Zellulose, Papier und Karton. 2. * Aufl. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1946; 8°, 13 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 3.) N 393/3 Kautschuk und Kautschukwaren. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1942; 8°, 16 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 11.) N 393/11


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Kohle, Gas, Koks und andere Kohlenprodukte. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1946; 8°, 20 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 19.) N 393/19 Kunstharze und andere Kunststoffe. Zürich, VerI. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1947; 8°, 20 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 16.) N 393/16

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ZABOROWSE.:A-EYLE, 'G. Enluminure: paravents, bannières, éventails, abat-jour. Paris, J.-B. Baillière, 1931; 8°, 84 p. fig. (Bïbliothèque pra~ique de l'amateur.) PA 3222

Cinéma - Film. '

Parfüme und Kosmetika. Zürich, VerI. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1948; 8°, 24 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 25.) N 393/25

KAUER, Edmund Th. Der Film. - Vom Werden einer neuen Kùnstgattung .. . Berlin, Deutsche Buch-Gemeinschaft, (1943); 80, 307 S. Taf. TA 7831

Seife und andere ReinigungsmitteI. Zürich, VerI. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1948; 8°, 19 S. (Warenkundliche Abrisse . Heft 23.) N 393/23

PLAUT, Richard: Taschenbuch des Films. Zürich, A. Züst, (1938); _8°, 159 S. TA 7834

Tabak und Tabakwaren. Zürich, VerI. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1947; 8°, 24 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 20.) N 393/20 Wachse, Balsame und Harze, atherische Oele. Zürich, Verl. des Schweiz. Kaufmannischen Vereins, 1948; 8°, 28 S. (Warenkundliche Abrisse. Heft 24.) N 393/24 LAZENNEC, 1. Manuel de parfumerie. 2e éd. Paris, J .-B. Baillière, 1928; 80, 282 p. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402/35 MUGNIER, L. Manuel ' de la coupe des pierres. Paris, J .-B. Baillière 1923; 8°, 268 p . fig. (Bibliothèque professionnelle.) , N 402 /7 PORPHYRE, J. -A . Manuel de l'industrie du papier. Paris, J.-B. Baillière, 1933; 8°, 252 p . pl. dépI. fig. (Bibliot hèque p r of essionnelle.) N 402/9 REMON, Georges. Les jardins, de l'antiquité à nos jours. Paris, R. Ducher, [ca 1934]; 8°, 63 p. pl. fig. plans. (Les arts décoratifs.) N 401/5 RUETSCHI, Hermann. Segelflug. - Handbuch für den Schweizer Segelflieger. Olten, O. Walter, (1944); 8°, 199 S. Abb. Taf. TA 7819 SCHNEIDER, Edwin G. Le Radar. Théorie et réalisation. Trad. par Henry Pujade. Paris, Ed. de la revue d'optique théorique et instrumentale, 1947; 80, VIII+163 p. fig. TA 7904 UDINE, Jean d'. Qu'est-ce que la danse? Paris, H. Laurens, 1921 ; 80, 195 p. 16 pl. TA 7898 WURZ, Otto. Papierherstellung nach neuzeitlichen , Erkenntnissen. Graz Wien, U. Moser, (1947); 8°, 276 S. Abb. gef. Taf. , TA 7786

REINERT, Charles. Kleines Filmlexikon? Kunst, Technik, Geschichte, Biographie, Schrifttum.- In Verbindung mit J[ohann] P[aul] Brack und P[aul] F[erdinand] Portmann, hrg. von Ch' R'. (2. Aufl.) Einsiedeln-Zürich, Benziger, (1946); 8°, 424 S. Abb. Taf. SL 4/IV SADOUL, Georges. HistÇ>ire générale du cinéma. Paris, Ed. Denoël, 1946- ; 8°. TA 7486 Thé â t r e s et cinéma. Paris, A. Morancé, s. d.; 4°, 39 pl. (Encyclopédie de l'architecture. T. 5.) NB 383/5

Photographie. AURADON, Pierre. Feuilles et fleurs. Photographies de P'A'. Paris, Vincent et Fréal, (1947); 4°, 27. pl. TB 865 CLERC, L. P. La technique photographique. 4* éd. Paris, P. Montel, 1947; 8°, XXXVI+I050 p. r el. en 2 ,vol. fig. tab. TA 7881 CUISINIER, A. H. Leçons de photographie théoriques et pratiques. Paris, P. Montel, (cop. 1946); 4°, 575 p. rel. en 2 ,vol. fig. tables. TB 818 DISERENS, Charles. Handbuch der Photographie. - Bd. 1: Optik. (Uebers. von H[elmuth] Rœder.) Bern, Hallwag, [1946]; 8 0 , XII +323 S. Abb. Diagr. ' TA 7829 DOERING, Wolf. Deine Box kann mehr! 11.-20. Taus. Halle, W. Knapp, (1941); 8 0 , 58 S. Abb. (Kameradienst. 6.) PA 3294 Ich vergrossere. 11.-22. Taus. Halle, W. Knapp, (1943); 8°, 104 S . Taf. Abb. TA 7841 Rund um Dein Heim. Halle, W. Knapp, (1944); 8°, 42 S. Abb. (Der Fotorat. 24.) P Â 3291 DULOVITS, Jenô. Lichtkontraste und ihre Ueberwindung. - (Neuausgabe.) Wien, J. Gottschammel, 1946; 8°, 54 S. Taf. PA 3303 EMMERMANN, Curt. Leica-Technik. 49.-59. Taus. Halle, W. Knapp, (1944); 8°, VIII+345 S. 17 Taf. Abb. Tab. TA 7847


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176-

GORNY, Hein und C. J. Luther. Kamera auf Skiern 11.-20. Taus. Halle, W. Knapp, (1941); 8 0 , 44 S. Abb. (Fotorat auf Reisen. 9.) PA 3292. KROSS, Walter. Alte Stadte Alte Bauten. 11.-20. Taus. Halle, W. Knapp, (1940); 8°, 44 S. Abb. (Fotorat auf Reisen. 3.) PA 3290 KUENDIG, F[ritz]. Gebirgsphotographie. Bern, A. Francke, 1941; 8 0 , 74 S. Taf. PA 3289 P h

to - R und s cha u. - Schweizerische Ph'. - Revue suisse de Photographie. - Offizielles Organ des Schweiz. Photogra:phen -Verbandes. Organe officiel de l'Union suisse des photographes. Bern, Hallwag, 1948- ; 4 0 • NB 387

0

PIERS ON, A. Manuel des procédés photomécaniques de reproductions en noir et en couleurs. Paris, J.-B. Baillière, 1932; 8°, 435 p. pl. fig. (Bibliothèque professionnelle.) N 402 /8 RUMBUCHER, A. Mein Auto, die Kamera und ich. - 6.-10. Taus. Halle, W. Knapp, (cop. 1936); 8 0 , 45 S. Abb. (Fotorat auf Reisen. 1.) 'PA 3293 WEISS, Karl. Fotografieren und filmen im Hochgebirge. Unter Mitwirkung von Walter Remmel, Herm [ann] Hoerlin, Rudolf Pfalzgraf [und] H. Lüscher. Berlin, Union Deutsche Verlagsges. , (1934); 8°, 180 S. Abb. Taf. TA 7825

Cuisine - J(üche.

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population labodeuse, goût de ['épargne (4 miHions de carnets d'épargne) - d'où abondanoe d,e -c apitaux indigène5-, notre régime fédél~atif eITI'pêche la trop grande concen~ tration des .capitaux (p-I ns à .l'abl'i des ,c ris,es économiques), - notre neutl'alité est p 'r ofit:ahle à 'notre éco'llo.mie, notre stabilité politique f.ait confian.ce à tous et favorise les transac~ tions cOlTI'mer:cÎales ...

4. Inconvénients sociaux: 4 laJIlJgues ,g ênent les échanges intéri'e ul"s ... notre change élev,é gêne nos ,e xportations, standal'd de vi'e élevé exige de hauts s'aJlaires ... 5. Avant 1948, les 'c antons étaient ,cœup'lète:ment libres. Cêla n e nuisait-il p.as au ,co/m lmer,c e suisse? (Oui, si paradoxal que 'o ela pal'aisse : péage9., douanes intérie.ures, mesur,es diverses, nl0nll'aies diverses ... ) T hème pOUl' étudiants.

JPAJRTJIE JPR.ATJ[QUE LANGUE FRANÇAISE

Die Ben e n nu n g der Fleischstücke in deutscher, franzosischer und italienischer Sprache. - Hrg. im Auftrag d. Verbandes Schweizer Metzgermeister vom Schweizer. Metzgersekretariat. Zürich, ([Druck:] Orell Füssli); 1945; 8 0 , 19 S. Abb. PA 3304

Centre d'intérêt: LES REPAS

FINANCE, Charles und Max Christen. Fleischlose Küche ... 1. Aufl. Luzern, Fachbücherverlag der Union Helvetia, 1942; 8 0 , 196 S. Abb. TA 7801

Le repas de midi

1. RECITATION

Lei t f a den. - Küchenfachlicher L'. Pr~cis de cuisine. 2. AufI. 2e éd. Kempttal" Fabrique des produits alimentaires Maggi, (1946); 8°, 98 p. fig. tables. PA 3276

Un store de paille est penché Sur la vitre où le soleil donne. La cloche du déjeuner sonne, L'air sent la rose et le pêcher.

RIDDER, M. Die Führung der feinen und bürgerlichen Küche. Anhang: Zeitgemasse Speisen - Heilkost - Kleinkindernahrung - Heimgestaltung. 15.* AufI. (39.-46. Taus.) Einsiedeln, KOln, Bènziger, [nach 1938]; 8 0 , VII+383 S. Taf. TA 7963

Des guêpes de vol et de lucre Dans la claire salle à manger Sont arrivées du potager Pour le melon et pour le sucre.

PAULI ~

Ernst. Das Lehrbuch der Küche in Theorie und Praxis. Lehrmittel für das Schweiz. Gastgewerbe. 2. * AufI. Luzern, Fachbuchverlag der Union Helvetia, 1946; 8°, XII+505 S. Abb. Tab. TA 7802

Les compotiers sont pleins de [fruits, Les guêpes s'en vont et revien[nent; Les plats de faïence ancienne Se fêlent d'entendre du bruit. Soigneux de vos douces haleines, Pour vous, beaux fruits d'un goût [si fort, Les couteaux ont des lames d'or Et des manches de porcelaine ...

Mme de Noailles.


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Le repas des moissonneurs

La table, un jour d'été. Les. 'g'ffilS de la maison, L.e pèr,e, ,l es grands fills, :les tâcher-o ns à gage, Qu'on ga-rde tout J,e temps que dure ilia moisson, S'a,c quittent de m -a nger ,c nmme on fait un Ü'uvl'lage. Hs mangent 'S'aniS rien dire et sans penser rà rien. Les cuiners là leurs doi,gts. tintent -s ur Il es écuell:es. Une guêpe bourdonne à la vitre; le chien Rôde ,a vee Je désir du pain dans Œes ,pJ·uneHes. La ,p orte est grande ouverte et J'ais'S-e voir 'les 'c halm ps, Le pays, et le .ciel, et le soleil i,m mense. Tout se tait, horc;, parfoi:s au fond des blés, rr,e .chant D'une -cai1~,e ,a nnonçant la saison d'abondance. Hs lll'a 'l1!gent. Et pendant que leur âme et 'l,e urcorps Retrouvent dans le pain Il es vigueurs qu'ias 's emèrent, Sous le sp[endide -é té la vi.eilrle Ten:e dort En -r êvant ,aux épis nouveaux dont eHe est Im ère.

Lucien Mercier. 11. VOCABULAIRE

Les NOMS. - a. Les différents. Œll0ments d'un Te;Pla s de ,c éréIllonie. Les hors-d'œuvr,e; Œes entrées; les rôtis; les entrem-e ts; Je dessert; les VÜ1S et les liqueu.rs. - b. Les.: diif,é1"ents noms donnés aux Tep,a s: 11a ,coall ation; ,l e r€lp,a s; J-e banquet; -l e festin; iJ..es agapes, les tOlals ts. - oc. Ceux ,qui font 'et servent 'les repas. de ,céTémonie : ,1e Icm,s inier; ;l e ,c hef; ile's IDlaI"lIlitolHs; les serveurs ou :1es serveuses; J.e maître d'hôteJ, :le maitre-queux, valet. Les. ADJECTIFS. - Les festin est -s olennel, splendide; les agapes? fl1aternel'l es); :le repas? (quatre adjectifs: -c opieux, frug.all, 'l éger, suhstantiell); les dis.cours? (sohres ou longs; vi rants, -e nthousiastes; 'allllUsla nts, ,s piritueIls; -e nnuyeux, maustSades); les toasts? (si,n cères, ,c haleureux}. Les ACTIONS. Tl'ouvez quatre verbes ou ,e xpres-s ions verbal,es indiquant que l'on faitripai.lle : se bouTrer de; s'empiffrer; -s e gaver; bâfr,e r. - Un verbe indiqua,n t qu'on 'a paise sa faiUl : ,Soe ra's'sia sier. - Des 'actions arocOlmpfi.es ip 'ar le maître d'hôtel ou lI a serveuse: glisseJ" sur aa pointe ,d es pieds; portel' les plats. à, ,b ras tendus; Iles présenter; v,eHler à J'o-r donnanoe du banquet ou du l'ep.a:sde {,érémonie. - Des a,c tions aloc.omplies quand on pTendcongé de lia m;aîh~esse de maisoll1. Les·NOMS. -

Les mets, le polage, les iIJégumes, un rôti, ,une

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gri'hlade, un ragoût, un pâté de foie gras, une ,a s's ieHe valaisanne, une pièce montée, une o ffi'e l ette , la fondue, lI a raclette. Les. AD1ECT!FS. - Le dl1eS'soir anci,e n; la vaÎ's!5'eHe fine ou grossière, ébréchée; ;1'e Inenu so:~gnell'sement ~omposé et v-a rié; un repas frugal ou copieux, plantureux; un pil at s'a voureux, épicé, sucré; de vieùx vins :m ousseux,capiteux, un oru renommé, un fin moka; des liqueurs digestives. Les VERBES. - Dresser 1.a tabl'e, f.l.euriT ta iflJaplPe, présente,r un plat, découper un g,ilg ot, 's ervir -s es invités, Tornrpre son pain, faire honneur au Inenu, appréci,e r le ,c afé, déguster une liqueur. Ill. ORTHOGRAPHE

Préparation: S"en référer au numéI'o L Une noce normande

Les conviés ,arrivèrent de bonne heure dans des voitU1~es, des carrio'les, de vieux cabiolefs. Les dam,es, en bonnet, avaient des roibe~ à La façon de la viUe, des Ic haînes de montre en or, des pèlerines ,à bouts, croisés dans la -ceinture. Les gamins, vêtus cO'm:m e :1euI~s Ip apas, -s,em1Y1aient -incommodés par lem"s habits neuf.s. G. Flaubel't. Questions OI,;a;les. - A quel ,m om-e nt de ila noce est-on? Comment al'lI,;ivent les ,conviés ? La salle à manger avant le festin

La saLle est déco'r ée de feuillage, rafr:aî'ohi,e par un ar.rosage savant, qui dessine sur !Je pl,ancher une suite ininterrompue de huÏf emportés 'a utour de ~a pièce, dans U'lllmoUtv'ement endiablé de farandotLe. Par c'Dainte des m'Ouches et de :}tacha~eur, le,s vo[ets restent encore fermés. Une sorte d'attente r ,ecueililie plane dans le delni- jOUT mystérieux, où les 'l ongues tables s'e devinent à peine, parei!laes à des rout,es nei,geuseg., jalonnées .de boutei:Hes pans'Ùe'S et Tutilant.es, de coupes débOl,dantes de crème, de coques abondam,m enf 's'aupoudrées ,de sucre multicolore. R. ESGholiel'. Une table bien servie

Est-il rien de p.lus 'a gréab1'e en ,c e ba:s nl0nde que de s'asseoir avec trois ou quatre 'vieux 'camar,ades, devant une table bien servie, dans l'antique saUe à manger de ses pèTes? Et .Jrà,


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de s'·a"ttacher gravement, -lI a se'J:vieUe taU mre ntan, de planger 'l a cuilleT dan'31 une banne s'Üurp-e aux queues d'écr·evisses qui embaun1e, et de passer a'es ,a ssiette·s en disant: Gaûtez-'m ai cela, nles -a'l nis: vaus m'en ·direz des nouvelles! Et quand vaus Ip renez Je grand caute,a u à luanche :de ,c a;r ne paul' diviser ta ut le .Jong, 1a'Vec déilicatess'e, un lnagnifique brachet à la ge'J.ée, }a gueule pleine d-e peTs-il, a'Vec quel air de recueH.lem-e nt .les autres vous reg-a rdent! Ah ! je vau.~_Je dis, c'est un grand pll , aisÎ.l~ de traiter ses vieux mnis ! El'ckmann-Clwtl'Ïan. _La table apprêtée

Nanine achevait les prépm::atifs. E:J.1e a'vait étendu sur sa table rande la nappe La Ilnieux auvTé-e el y di'sposait dnq cauverfs- Au milieu , une baUe de rases s'épanouis's ait dans um pat de grès. A draite ·et à gauche, ,e n de.s plats ,décarés de ,cerfeuil, s'étalaient, cl'uncôté, une truite et, de 'l '.autre, un buissan id'.éC'revisses. Des assiettes de reines-CLaude -e.f de pTunes de M·ansieur exhalaient sur 'le dressair !Je ur savaureuse odeur de fruÏtrs mûrs, et le~ bauteilles de vin de Bal' trempaient dans un seau d'eau. Au nlOment où eUe mettait la dernière ill'ain à 'l'arrang.ement de la table, la sonnette tinta , ~t des :pa's résannèrel'lt, annançant l'arrivée d es 'c onVIves. A. Theul'iet. Une pâtisserie

Le'!! grandes vih'"Ïnes C!lah~s d'un pâtisier fameux resplendissaient, pleines de friandises, de ,c omestibles ,e t de fruits. Une foule d'élégants s'entassait, à l'intérieur, sous il 'éti'l1icenenlent des .lmnpes électriques'. Qu'est-ce qu'il ya de plus beau que ·c ette pâtisserie? Sur des panneaux et des ·étagères de ,c ristal, miTés dans de vastes glaees eIaires , <les vin'!! 'Précieux 's'alJ.ignaient, r -Juge"" dorés ou jUllnes. Une ,e au de SOUTce pure étinoel.ait, fraîche, dans de limpides carafe.s! Et 1'armée innOllnbrables de gâteaux s'étalait, tentante à .J'infini! P. et V. Marriueritte. Un repas de noces en Poitou

Les plus p,r oches Ip arents étai.entàssh au oentre, autour de·s rn:lrié~ , les garçons et ,l es nUes s'étaient groUJpés !\ l'un des bouts de la tahle, -heureux d'échapper à 1a c~)nhainte que leur imposaient lelY rCIJS d'âge. Au bas baut, les parrnts p'àU'vre~, les enfants et le menu peuple des invités 's'étaient entassés un peu pêle-nlêle.

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Les servantes, -e n t,abIier à bav.ete, apportaient à bTas tendu'!! des :p1'atée:s de viJctuai.I:l,es. Les gigues de ,c hevreau ,c uites au t'GLU alternm~n1 ave,c des lPyrcl;Juides de lapin sauté et de va'Ste~ Sd l.!dier" 0-:( res anglül1 les de ,l a Chal'ente nageaient dans une sanCt' au vin , Un fUlnet de vianà€.';" rôtiè's .~P lllêlait à une âcre odeur d'oi'g non. Le vin J'louge d'A!ngoumois était versé à vel'r:e pleurant et -les oon'Vives 'le 'l ampaient dévot,e 'lnent avec de l,a r~~'es :~rimaces de ·satisfaction. -.\ _ T heu riel Repas arabe

Accroupis autour de [La tente sur des nattes, nous m ,ancrions . ~ : ,c'éta.ient de'Y 'lnoutOll1s entiers, tout ruisselants de beurre, ,qu'on apportait 'a u bout d'une perche, des pâHs'serj(~is au miel, des confituy,es mTh~quées 'et, enf.in, un grand plat de bois où ·des ~:)'Quiets 's 'étalaient dans l,a :s emoll'le dorée du couscous. Pendant ce temlP's-llà, la .l1ui.t était v,e nue. Sur le,s 1'?,o1J.ines envh~onnantes, lI a 'l une se :l evlait, un .p etit croissant oriental 'Où s'enferm,ait une étoiJ.e. Un grailid feu Hambait en plein -air, deViant la tente, entouré de danseurs ef ·demusiCÏrens-. A. Dal.Zdet. Exercices d'application: S'en référer .au nunléro 1. '1

SI' -encleusem~nt

IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase -

1. 2. 3. 4.

Le paragraphe -

La rédaction

Com posez -des phr ases avec -les mnts du vo'Ûa'bulaire. Canjuguez Œes veJ'lbes du 'voeabul!ah~e. Paragraphe: ,l\tla,m 1an met fa table. Rédaction:

I. Vous avez fait un bon Tepas. Dites dans queillle"Y circonstances; qu',a vez-vous mang,é de ban? Faites-nous venir l'eau à la bouche.

II. Re.merCÏrez votre alni qui vous a in'Vité à p1artager -s on dîne1". III. Vous 'a vez bien dîné; vous songez maint,e nant à tanf de pauvres qui n'ont p 'r esque rien à 'se Ineth~e :sous. 1;a dent. IV. ,C0'l11'll1·e nt devez-vous vous ,comp.o-rter à table? V. Votr~e pèr,e ,doit ,b eaucoup travai1:1er pour vous pro.curer la noun'"Ïture; ,o nmnlent devez-Vious lui ,m arquer votre -reconnaissance? 1

Soutene z vos annonceurs en vous servant chez eux! .


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FICHE DE VOCABULAIRE

No 9

5. Nob'e vache Lecture.

Notre vache Brunette. C'était une petite va,c he brune aux cornes pointlu es, aux oreNles garnies de pons à l'intérieur. Elile avait de bons gro's yeux bordés de nO'Ï'l' et un ~ceTlde b~:anchard autour du lll'USeau. Sa tétine gO'nflée d1sait .assez que 'c'étaril une bonne laitière. Corr nme nous ne savions pas traire, nous .demandâmes à J-a fÎ'~le de ·cuisine de le f,a ire et n'Üussoupâm,es avec le [ait; jamia is nou's n'en avions bu d'ans's i bon. Mathia déclara que ·c e -Lait était sucré ·et qu'il sent3!Ït la ·f lle ur d'oranger; dans notre en th 0 us1aiSlJ.ne, nous alllâlues embra~'ser notre vache sur Is on J.nune noir; sans doute, eUe fut ,c ontente de notre 'caT,e's se car elle c.es'S1a de rUlniner et nous :lécha lI a figure de sa ·'1ang)ue rude: « Tu 'sa1s qu'eUe t'elnbrasse » , s'écriia Mathia ravi! D"après H. Ma-Io. Préparation à la rédaction.

QueUe est la race de bétail que Il' on élève g-énéfla1le ment dans les montagnes du Va:1:ah? Ces v.aches 'sonrt-eBes grandes? Quel'l,e est leur couil eur? Que sai's -tu en parHcUJHer de -oes va:ches? Que fait-on avec le Il.a il -de 'Ia Vl3'che? Avec sa peau? Où passe-t-eUe 1a ,mauva~se Isaison? Et a'été ? Observ,e UIIlte vache: 'SOI11 pelage, ,s a tête, s,es corne~, ses yeux, son mufl.e, sa queUle, sa panse, 'Son échine, sa tétine. Reg'a rde ..'1a -quand eUe lnang,e, quand ,eUe rumine. Voéabulaire.

Faisons la chasse aux mots. Copie ILes nlots s-uivants, et faisles entrer dans des phrases. La v:a1che, 1a ra·ce d'Hérens, les cor. nes, 'l es O'reiHes , les yeux., le muf!0, !a ,t étine, 'l,e5 trayO'n ~,. le pis, Ila qu'eue, ~l'étable, 'Ile pâtul~age, l'a~page, :l a bonne laitière, le veau, la géniss'e, le taupeau méchant, te ,b on 'lalÎt cré-lneux, le beurre, le frOiJ.n:a,ge, 'la crêlnle épaiss,e; l'a va:che hl~O'ute l'herbe, elle rumine, -elle beugLe, .elle -dO'tne 'sO'n I~ai.t, 's'On cuir, s'a .chair, I.e piHre trait l~ vache. Ol'thographe. Les sons.

CO'pie le'Y mO'ts suivants et pŒla ee-,I,e s dans de petites phrases: la tromp'e tte le sifflet la bête Le ~ait Je pÜ'I'cel.et ,l a tê·t e 'l a dette ,l e t'rait . l'eUet la sucette la tempête 'l 'attrait la vinaigrette Ile seoret Il:a conquête 1e retTlait

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FICHE DE VOCABULAIRE Notre vache (suite)

No 10

Remp1woe Iles point.s par les mO't's suivants: p'31Îs,s,e nt étab~,e race veau trO'upeau anhlnal rumine ~ait crêm,e pâtres traite prairie clochettes erêche Valais frO''lnage Les v.aches '" dans le pré ~O'us 'la g.a'f'de des- ... ; on ent,e nd le tintemenrt des '" L'une d'eIl:I,es, cO'uchée dans 'l'herhe ... ; un ." gambade dans la ". Bientôt le ." l'ent'T,e ra à [' ... ; 1,etS bêtes serO'nt attwchées à ,l a ... , ,en attendant :l'heure de la ... Alürs du pis gO'nflé, 1Je bO'n ... gid·e ra dans Les seaux. Avec Ile '!lait -ou f.ait 1e ... ; on en retire aussi 'la ". quli sert à faire Il'e beuIT·e. La vache est un 3.'Il'Îll1l.all dO'mestique dec;y plus utiles: O'n ne iSaur!3Ït s'en passer. La ... d'Hérens 'c onvient ,a ux mO'ntagnes du ... Conjugaison. Relnarque: Les verbes que nous avons étudiés daTIJs' les ,l eçons piJ.~écédel1'tes étai,e nt au iPrésent. Un verbe est au présent quand i'l exprilJ.ne une action ,q ui Is e fait maintenant. Ex. : Maintenant ~e m ,a ÎtI'e explique 'l a leçO'n; je suis attentif; D1O'n vO'is~n a un ,c ahier neuf. CO'njugue ,a u présent: J'ai .u ne va'c he brune; tu ... Je su.is dans IJ.' éta1b le; tu .. ' Je garde la vache dans le pTé; tu ." Conjugue 'les nlêmes verbes négativ,e mem.t: J,e n'ai pas une vache brune; tu ... Conjugue de mên1e : J'étriUe 1a va,c he ,e t je -l a slo igne, tu .. , Grammaire. Adjectif qualificatif L'adjectif qualificatif drit comIueIlIt SlOut !Les personne·s, les animaux -et les choses; il 'I eur dO'nne une quallité. Ex. : La petite vache brune a de gros yeux. . Ecris 5 adjectifs qui se 'l',a ppO'rfent là des personnes; 5 quI se rappO''l-tent à des chO'ses; 5 qui se Tap:pO'Ttent à des 'a nimaux. Relève dans la lecture 'lre~ nO'nlS et -l,es ,a djectifs qui Œ 1e s accompagnent; puis souligne a'e s adjectifs. Ecris: une petite vache brune, ... . Forme 5 phrases dans ~1'esqueUes tu aUl~as un ou deux nO'ms, un O'U deux adjectifs et un verbe. Ex. : La vache brune brO'ute l'herbe vel'Îe. Ecris les actions suÎ'v,a ntes dan~ Œ'01,dre où ,e'Hes O'nt été faites : Louis attache la vache à :la cTèche, puis ill conduit la vache dans le pré, Louis 'la ramène' à l'.étab~e, cr,a va'c he se couche dans .J'herbe, elll,e rumine; 'Ja v'3Jche brO'ute. Ecris: LO'ui:s cO'nduit la vache dans '"


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FICHE DE VOCABULAIRE

FICHE DE VOCABULAIRE

No Il

Lecture.

La maison neuve. On constrU!Ït une maison et .cela intéress-e beaucoup André. Itl a vu venir des tertals.s i,e rs qui, avec [eurs pioches et 1eurs pel1,es, ont 'c reusé :le sol {)ù Te.po\Seront [es fondements en béton al~é. On a dressé de~ échafla udages, pui,s Iles maçons -Ont é'l evé les Inurs ·'bi.en d'api1omJb. Pour joindre les pi'e rres ou les briquelS, ils se servent de .I11{)rtier. C'est un 'm éLange de sable, de ,c haux ou de ciment 'e t d',el;lu qu'U,s n1.arnent avec lIeur ,h~ll'elle. De longues poutre~ 'P.ols ées ,e n travers d'un mur à l'autre soutiendront [es plafonds et l,e s p~'ancheDs. Charpentiers et ,c ouvreurs feront à la oJnails on un beau toit cl'ard01s.es ou de tui'les. Les Inenuisiers, Il es 's erruriers, les- peintres et 'l es électridens .achèveront' l'intérieur. D'après Baudrissard. Préparation à la rédaction. Qui est-'c e qui a fait les plans de lI a 'm aison? Qui Icreus-e Jes fondem'e nts? Porurqu{)i dresse-t-on :l es échafaudages? De quoi sont faits les murs? Qu'erm,ploi'e -t-on pour joindre !les pierres? Que fait l,e lnaçon avec 's on Inarteau; ay,ec s,a t'r ue'lle? avec le Hl à plomb? .avec l,e niveau? avec la talloche? A quoi servent les poutre~? De quoi 'le toit est-il recouvert? NOillIne tous 'les ouvders qUli ont travaillé à la -construction de lia maison. Cite toutes les parties de ,l a Inaison, de loa cave au ga'leta's. Vocabulaire.

Faisons la chasse aux mots. Copie Iles n10ts suivants et faisles entrer dal1''Y de petit:es phra1s,es. La construction de la rnla ison; r al'chHecte, ,les plans; les telTassiers; Œe pic, l,a perIe, les maçons, la h'ueJlle, ,l e fil à pQomb, le niv'e au, le mortier, te d 'm ·e nt, le béton, le ;sla hle, :l a chaux, ies pi'e rres, les boriques; iLes ,Claves, le rez-de-chaussée, ~e'Y étage.s, .Jle s combles, 'l,e s chambres., ~e Slall on, la 'saUe à n1:anger, le IC0 rridor , la façade, les hall:cons; les oharpentioers, les couvreurs, l,es serruriers, Iles peintres, lies élec't rid,e ns. Une lnaison neuve, vi ei:lJJ..e , petit,e, spacieuse, de:s murS! épais, sdlides, lézardés; ,c onstruire, batiI' une n1aÏson, ,c répir 'Les lIn urs. Orthogl'aphe. Les sons.

·Copie les mots suiv,a nts et faiS-les entrer cha,c un d'eux dans llne !petite phl'ase. le docheton l'aiglon l'ânon le nég.r11lon

No

12

La maison neuve (suite)

6. 'La maison neuve

La Inails ounette ,l a fil:loetrt,e la banquette :J'aiguillette

89-

le le le le

renardeau lionoeau lapereau pi.geonneau

Rernpla,c e les points par les mots suivants: façade ,caves ardoises tuN,es fenêtres galetas ,c hambres s,a lon briques corridoll's f.aîte sail le à manger La ". de ceUe maisün est percée de nombreuses ". qui la.issent entrer :l'e s'o'leH et la h.:umière dans les '" On pénètre dans les ... par de l!arges ... On conserve Je vin dans les ... ; on reilègue les vieill,e s 'c hoses au ... ; on mange dans ~, a ... et ron reçoit les visiteur:s au ... Les murs ,e n '" ·s ont ;p lus ,c hauds que les murs 'e n pierr'e, et 'Surtout que 'l es murs en cirn'e nt. Préférez-vous une toiture 'c ouverte en ... ou en ". Les ,c harpentier:s ont planté le sapin sur le ... de la maison. Conjugaison.

Le futur Remarque: Le futur indique ce qu'une personne, un anim,a l ou Ulle :chos.e feron.t plus tard, 'c"est-à-diTe demain, l'année prochaine. Ex. : Demain de.s terrassiers creuseront le sol; ils auront des pks et des pelles; i,los seront plusieurs. Copie: Futul' du verbe être Je serai au chaud Nous seron~ ,a u ,c haud tu :ser.a~ au rc.haud V.ous s'e rez au chaud il sera au chaud Ils s'e ront au chaud Futur du ver'b e avoir J'aurai une Inaison Nous aUTons une luai,s on Tu aur,a's une m'a ison Vous aur·e z une maison I.l aura une maison J,] s aUTont une. luaison CoIijugue négativement: Je ne serai 'Pas au oOhaud. Conjugue négativement: Je n'aurai pas une 111aÏ'-;on, Conjugue de Inême : Je serali 1naçon, tu ... J'aurai une chambre; tu ... Gl'ammaire,

Singulier et plUl'iel Un nom est du singulier qu'a nd il déSli.gne une seule personne, un seul ,a nima'l, une seule ,c hos'e. l'l est .du pluriel quand il désigne plusieurs pm'osonnes, plusieurs 'animaux, plusieurs choses. Au pluriel les noms et les adjectifs prerutltent généra;lem,ent S. Copie les noms suivants; écrils d',abord ceux qui sont ,a u singulier, pui,s O€Jux qui sont au p[un.eI. . . Une mais,on, quatre maçons, un al'chHe:cle, ~'e \S,el'r.uruer, plusieuTs challllbres, l,a :pOTte, des corridors, deux bal1cons, quatre f,e nêtI'es, une cour, un ,galetas, ma chambl,e, mon Et, le vestibule. Relève d'abord tous les noms :sing;uHers de \la i:ectuTe, puils tous les noms pŒuriels.


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FICHE DE VOCABULAIRE FICHE DE VOCABULAIRE

A la ville (suite)

No 13

7. A la ville Lecture.

Jacqueline et Piel'l'ot vont à la ville. Ja,cquellJine et Pierrot ffiaI'Jchent derrière maman; j1,s ne la quittent pas des. yeux. « J'ai peur de n'Le perdre et de me faire écraser, dit' Pierrot. Tiens-moi bi,e n la m,a in surtout ». Ils suivent 'UIl trottoir lIe :long d'une :l arge rue bordée de hautes maisons; des tralllways TouJlent très vite en fais'a nt un gi~and bruit; des 'automobiles paS's,e nt rapides et nOIilbreus'e s; des piétons se pressenf 's ur les trottoh.s; d',a utres regardent ILes étalages des m,a gasins. Elllervei'illés par tant de hehleS< choses, J acquedine et Pien'ot s"a.rrêtent aussi à lia devanture d'un hazar et ils écarquiillent les yeux. Le ,s oir quand Jes Il ampes publiques sont aUumées, ils retournent il la gare en s-uivant une avenue bOI~dée ·de tiUeuls. Préparation à la rédaction.

Pourquoi Jacqueline et Pierrot ne quiUeDJt-i~'8 p.a s leur maman des yeux? Où miaTchent-i'ls pour ne p,rus Ise fail'ie éCIl',aser ? Par quoi Poul'rai, emrt-i~s lS'e faire écras'er. Comment~ont les anaisons de la ville? Que font les prétons? Et JaequeUne et Pierrot? Es-tu déjà aillé à la viJl.e ? Raconte. <ce que tu as vu. Qu'el)tce qUJi t'a le plus intéressé? Voudrais-tu y habiter? Vocabulaire.

Copie les n10ts. suivants et fais entr,e r chacun d'eux dans une petite phr,ase.

La chasse aux mots. La ville, :les av,e nues, 'Les tTottoirs, les piétons, les automobi1es, les tramw,a ys, les bazaTls, [es devantures des mag)asins, les monum,e nts, les. citadins, la ' circulation, les agents, l'édakage, ,le bruit a's sourdissant, la ch'cUilla tion animée, les gens pressés, endimanchés., une grande, une belle vi:lJ.e. Orthographe. Les sons.

Copi'e les m'Üt-s 's uivants ef f,a.is entr'er cha:cul1 d'eux clans une petite phl'\ase : 'le fi,l la bm1re La ville l,es ,d Is '1a fille rn.ilNe 'l a Iquill!le i,es souI'cils EmiJLe ,le fusi~ la pastiJIle üédle

No 14

Remplace les points pal' ~res -IllO,ts 's-uivants : V1ne tralnway .},a mpes vitrine automO'bile ,c haussée trottoirs ,cathédraŒe ln on u n1ent haz.wr -circulation chef-Heu ilnU/minée agents rlie L',a nnée dernière je suis aHé à Lausanne .avec mmnan. Deprns la g,a re pOUl' 'm omter le n '" rai pris .lIe ... M'a m,a n '3 fait ses emplettes dans un grand ... P,e ndant ,ce ;f'ëmips j'e srn,s. liesté sur le ... ; j',a i ~eg'al'dé !la ... richement décorne. Des ". passaient rapidement sur la ... ; les '" réglaient 1a ". ,af.in d'éviter les accidents. Nous 's ommes ,m ontés 'S our ~a pl!)Jce de la ". et, près de là, nous avons vu Ile '" du Il najor Davel. Quand nous 'sO'mmes rep arti. \ , la vil:le ét'a it déjà tout ... ; des ~mil[iers de ... édla.h~ai,ent 13 ". 'c omme e'n pl,ein j?UT. Lauslanlflle ,e st 1,e ". du ,c anton de Vaud. Conjugaison.

Remarque,' Nous a!vons déjà étudié l'e fu'tur des< v,e rbes avoir et être ,e t nous ,av'Ofits dit que !l e futur drési,g ne une action qui .se fera plus taTld. Ex. :, Demain Pi,e rrot mal'chera derrièr.e sa malnan. Copi,e : Futul' du verlbe rega'l'del'. Denl'a in je regard end le:s vib'ines nou~ regad el'ons les .. . tu l'egaTd el'as les vitrines vous regard erez ,l,es .. . i,l regard el'a les vitrines Hs regard el'ont 'les '" Conjugue négativelll'e nt : de,m ain je ne rega'r derai paIS 'les vitrines; tu '" Conju gue ,a ussi : je Inar chermi der rièTe Illr3J1llran, tu ... Complète au futur: Les ilampes éclaÎT ... ; v'Üus écout... les nouvelles; tu écal~qu.HI... Jes- yeux; je mont.. . à la tour; vous rouI.. en automobi:l'e. Grammaire.

NI as culin et féminin Devant loes nom,s mascUiliIlls on peuï m,eHTe le .ou un,. deVIant les noms féminins 'On peut mettre la ou une. Ex. : Trottoir est du Inasculin; on dit le tl'ottoir, un trottoir. Ville est féminin; on dit la ville, une ville. Mets le .ou la devant' les nom'I)r suivants en écrivant d'ab oro les noms masculins : monument, rue, magasin, gare, cathédra!J.e, piéton, dient, vi.trine, voiture, :Circulation. Mets un ou une devant Iles 'expressions 's uiv.antes: '" a.g.ent compllail),ant; '" vine coquette; ... rue animée; ... heHe église; .. . lampe publique; '" tr.am:w ay bondé. ReUve les Twms de la J,e cture qui s-ont du .Inas'culi'l1, pui.s ,c eux qui sont du féminin.


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92-

Promenade à travers la langue française On entend souvent poser les questions: Qu'y a-t-il de neuf? Qu'y a-t-il de nouveau? Ce's deux le xpressions sont-elles équivalentes ou non ? Enes ne le s"Ont pas" ·Lo'r s :même qU'LI exi.)te une celiaine <.;ynonynlÏe eiüre (,!les, dan':i Je sens de récer!t. Neuf désigne ,c e qui vienf d'êt,r e fait, qui n'a pas encore s·ervi ou qui 'a servi très peu. Ex. un habit neuf. Nouveau '5e rapport.e à ,ce qui n'a ,p as encore été connu ou e'lnployé. Ex. Un Ili'Vl~e nouveau, une luode nouvelle. Donc si on veut savoir un fait, une chose qui n'était pas encore alTivée ou co.nlllU'e, on doit p'OseT la question: qu'y a-t-il de nouveau et non qu'y a-t-il de neuf, que dit-on de neuf? A ,cette dernière forme on peut répondre que neuf est .!oa moitié de dix-huit.

Le mot en es.f proprement un adv,e rbe qui signifie de là. comm,e pronom personnel il a Ile sens de de cela. Comme tel il peut avoir div,e rses fonctions. En~ployé

1) Complément direct; 'collume dans i}ia phrase: Avez-vous des ? .oui, yen ai; ,c 'est-à-dire: oui, j'ai des dettes; donc il est réellenlent cÜllupléluent direct et n'On indirect, .m ·a:lgré son sens: de cela. deUe~

, 2) Compi. indil'ect. Connaissez-vous ce fait? Oui, je 'Viens d 'en pader à nlon frère. Il ,a reçu ul1Ie beH.1e récomp.eruse; H en était digne. En : CQIlUpl. indiT.ect de pm'ler et de digne.

3) Compl. cil'const. Ave,z-vou'Y été à Be,r ne? Oui, j'en l'eviens, c'est-à-dire je viens de ·là. 4) Compi. détel'm. J'ai vils ité P,a ris et j'en ai admiré la beauté. En : compI. dét. de beauté. Quetle beauté? de en c'est-à-dire de Paris.

*** Dans les ·e xpre5,sions: rien de nouveau, quelque chose de beau, llouveau et beau ne son.t ,pas .des c. déterminatifs; nouveau est l'épithète de rien, et beau ce~le de quelque chose; c'est comme si on disait: aucune chose nouvelle, une ,c hose belle.

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93 .-

BIBLIOGRAPHIE

Initiation à la vie civique Le Département de l'Instruction publique du canton de Genèv,e vient de publier, s'Ous 'l e titr-e ci-dessus, un ouvrage qui, par sa conception, son origina'lité et sa valeur éducative et pratique diffère avantageusem,e nt des luanuels en us,a ge jusqu'ici. Aussi ·ce livl'e sera appelé, nou'Y n'en doutons pas, à révolutionneT l'enseignel11'ent des ·c,onnaissances d'Vi'q ues. Les auteurs, l\tJ1M. Duche:m.in et RuchÜ'n, tous deux experts. aux examens pédagogiques des recrues, ont pensé avec raison que pour le rendre rée'1lenl,e nt profitable, l'enseignement civique doit être ba's é sur le 'c oncret, c'·est-à-dire sur des textes légaux, ou du moins sur des doculuents ,a uthen,ti.ques. C'est ·ainsi qu'i1s nous font assis.ter à une tTès Tée.Lle séance du conseil communal, avec convoc'a tion officie!l!lie, iLectuTe du prÜ'cès-verbal et de i'ordl"e du jour, dis'c ussion luotivé,e de chaque objet, et comIl11un:ÎJcati:on à l'assemblé·e pTimair'e des. décisions prises. Et puis, c'est tl 'élahoration d'une 'l oi fédér,a le, la loi sur la concurrence déloyale, à propos de laquel~e le Teferendum a été demandé, et qui fut finalement ,aoeceptée par 343,648 oui contre 305,770 non. Les élèves saisiront ai,s ément tout le mécanislne qui se déroule parce qu'ils ont sous' les yeux les div.erses étapes suivies, des études préHnlinaires par une cO'mlu.ission d'experts jusqu'à la promulgation définitiv'e de :l a ~oi. Les auteurs ont aussi voulu 1110ntrer à la jeunes-se conllnent la libelié d'opinion est gal~alltie ,c hez nous, et que[ usa:ge peuvent en faire les >Citoyens. Id non plus, la déllllonstration ne consiste pas en un fÏ'oid exposé de la qu,e stion, Inais ee 's:ont l,es faits euxmêmes qui parlent, puisqu'on ne développe pas une idée généraJe, nlais qu'on dte de'Y -c as parbculiers : ConventiO'u du Gothard en 1913; l'affaire des ,c olonels en 1916; pro't estation des ,.jtoyens genevois 'c ontre lIa poEtique du Cons'eill fédérall en 1946, etc. Nous pourrions multiplier les dtations, lU ais est-il bie~ nécessaire? Tous nos lecteurs ,c omprennent que ce manuel, qUI n'en est pas un en SOIIllme, transporte 'l e jeune homme en plein dans. la vie de l.a conununauté, le fait participer à tous les actes descHoyens. Aussi, il est fort probable que, piqué au jeu qu'on [ui suggère, dès l'écüle, i'l prenn'e goût plus tard à r exercÏ,c e de ses droits et qu'il apporte à l'a:c'c omplissem-ent de ses devoirs, toute


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94-

s'a conscience de bon patriote. N'est-1ce pas le but de l'instruction publique, disons lnieux, de l'éducation publique? Nous SO'illJmes ·q'autant 'm ieux placé pour louer sans réserve les auteuI~S de «l'Initiation à la vie <Civique» que, à l'oocasion du cours de perfectionnement organisé à Sion, nous avons exprimé le vœu qu'on mette entre Iles mains de nos. grands élèves un manuel d'instruction civique dont toutes les leçons seraient tirées de do'cum·ents auth.entiques .elnpruntés à notre vie politique. C'est exa1ctement ce que l'on vient de réaliser à Genève, ave·c une grande habileté et une parfaite connaiSsaJ1Ce de la matière à enseigner et des besoins -de :la Jeunesse. Aussi adressons-nous nos vives félicitations à nos ami.s Duchemin et Ruchon. Ils O'nt .fait plus qu'une œuvre d'éducateur: ils ont bien servi -la démO'cratiesuisse. Cl. Bérard.

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