L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

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l~;I. Pitteloud Barthélemy, inst.

Sion

No 3.

SION, 15 Novembre 1949.

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SION, 15 NOVenlbl'e 1949,

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No 3.

69ème Année.

L'ÉCO LE PRIMAIRE ORGANE CE LA socla~ VALAISANNE D'~DUCATION SOMMAIRE: PARTIE PEDAGOGIQUE: Un mot des travaux manuels à l'école. Garde-moi comme la pruneJJe de l'œil. Méthodes d'enseignement aux arriérés. - De la confiance, · .. PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de chose, Fiches de calcul. - Thème è.'examen de~ recrues. - Bibliographie.

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PARTIE PEDAGOG laUE

Un mot des travaux manuels à l'école Rares, rarissimes sont les écoles prhnaire s valails annes où se donnent de.s leçons de tTavaux Înanuels auh'es que ceUes qui se rap,p ortent aux ouvrages félninins. Plusieurs rai's ons expliquent ,ce que nous n 'osons pas appeler une lacune, car nous ne voyons guère la nécessité absolue de ces travaux, D',a bord dans la grande lnajorité de s COiJltlllUneS la durée de l'année scolaire est trop courte pour introduire dans le prograrn11le des 111atières qui peuvent être utiles, nlais nQn nécessaires, On a déjà de la peine à voir le programme .actuel. Ensuite queBe dépense n'entraînerait pas pour ]a C0:l11ll11une l"enseigneunent de travaux rnanue.1,s ! Il faut des matériaux, un outillage, s'QU'vent un Iocal spécial ouate]i.er. Puis quelltf plaoe rés.erver à cet enseignement dans l'ho-rair-e d 'une école ou d'une classe fonnée de plusieurs divisions, deux, trois. Dans une école d'un seUil maître, on en ,c onlpte parnoÎ's


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cinq et nlême six. Et les leçons manuel,les ex.igent ordinairement deux heures de suite. Il faudrait, dans ce cas, les placer dans l'après-rnidi du Jèudi, qui, dans beaucoUip d'écnl'es, est la seule demi-journée de libre pour le Inaître et .les élèves . Il n'y 'a guère qüe .les .grandes localités dont ;la durée de l'année sca.laire est de neuf mois et où aux degrés Il10yen et supéi'ieur les dasses sont 'Ordinairement d'une seule division donc à un maître, qui peuvent se payer le luxe de ,l 'introduction des travaux Inanue.}s à l'école. Enfin, remarquons encore que l'ü11lnense majorité d,es écoliers val,a i,s ans appaliient à la das,s e paysanne. En conséquence ces élèves ont le , tenlps pendant Jeurs 'longues vacances d'éco,le de se livrer à quantité de travaux aussi variés qu'utiles et qui sont pOUl' ,e ux un vrai appr,e ntissa'ge. Ceci dit, n'Üus aUons néanmoins ex an1Ïn e.r assez hrièvement les avantage.s qu'offœnt les tr.avaux Inanuel.s exécutés à l'école, afin qu'on .ne soit pas porté à des jugements injustes et qu 'on encourage, au contraiil'e, 'c et ens'ei'gnement là où il est possible. Les travaux Il"]anuels s'c olaires ne tendent nullement à initier les enfants à tel ou tel Inétier; ils constituent sinllPlernent une branche auxi.Iiaire, destinée à cO'lnpléter et à faciliter l'ensei.gneIl1ent des autres bl"anches, à donner une éducation intégrale' dans laquelle toutes 'les facultés: physiques, intel,l ectueHes et 11lorales sont harmonieusement développées et se prêtent un -m utuel concours. D'abord les oc,c upations nlanueilles conCOUl"ent effica.cement à l'éducation physique. Grâce à elles, l',e nfant se livre à une gymnastique fortifiante, instructive et récréative, ce qui répond à un besoin d'a,ctivité corporelle; il corrige les effets funestes des attitudes videuses, si fréquentes en ·c lasse, ,c omibat ].a tension d'esprit trop prolortgée, qui n'est pas toujours sans inconvénient, mênle grave, sur 'le système nerveux encore si délkat de .la j~u­ nesse; il dév·eiloppe 'La dextérité et la souples's e des nlains, la for-c e mus'c ulaire, l'a,c uité 'et :l a puissance des sens. Qui ne voit immédiatement cQlmbien un corps sain, vigoureux, placé dans de bonnes ,c onditions hygiéniques est f.avorahl,e au travail intellectuel et m'Oral! . Au point de vue intelleotuel, l,e s travaux 11lanuels sont un moyen précieux d',a cquisition de connais-s auces variées et utiles: appréciation des cUmensions, des forme.s, des couleurs, connaissanoe des matières premières, de la v-a:l eur des choses, de leur utilité, d.e :leur entretien, etc. Les opérations nlanueUes ont un rapport très étroit avec .J'enseig1nement de toutes les autres branches: langue materne,J,le, arithlnétique et géométrie, dessin, géogrruphie pour ne cite·i' que les plus importantes.

75 Les avantag.es Illoraux ne sont pas moins grands. En effet" les travaux manuels rompent la monotonie ,des Q.ocupations- S'CO.laires, par conséquent cO:lllbattent l'ennui et :Je dégoût, si funest~s aux progrès; ils f.ont a,c quérir du goût et épurent le s'ens esthetique 'p ar la 'c omJbinaiso'n des forn1:es,. de coulel~r.s, ;1 es. agencements de pièces, la décoratiün des obJ'ets, etc:; I,ls evellle~t les idées d'ordre, de propreté, d'éconO'll1i,e ; instpl~'ent le g'Out, du travai'l Inanuel ·e n général, pour lequel tant de Jeunes gens n ont ,a uJourd'hui que du dédain, de la honte Inênle: 'e.t, qu~ eause tant ·de déclassés et peuple les bureaux de gens anenues; Ils tre~l!pent le ,c aractère, Ja volonté, Ic ar entr,e voyant le résultat prochaIn de son travail, l'enfant y persévèT,e jusqu'à r ,ll'chèvel11ent complet de l'obJet à .confec1ionner; H est fOTcé paTfois d~ procéder ~vec bOI:heur et patience, de reCO'lum'e ncer un ex,erCloe Inanque, ~e COIriger une faute commi~e, car i~i l'all~lüur~p~'o'Pre est freq~le:-­ ment mis en jeu, '}.es resuHats etant Imll1edlatelll'ent vus, Junes lion seulem'e nt par son :m -a ître, Inais par ses -c amarades aux yeux si dairvoyanfs. Un .a utre a'vantag,e moral, et nOI11 des Inoindres, est celui de PTO'cu}',e r un en cour a gem'e nt, à oeux qui so~t m?ins doués intellectuel1ement. En effet, le,s éleves les plus IntellIgents ne sont pas toujours i1es ,plus habUes des nlains, . ou ~u moins ,IH~ n~ sont pa.s ,les seuls à réussir. De la ,s orte l,e s mtelhgences Ined..iÜ'cl es o:nt foccasion de se l'a-chefer aux y.eux du maîtI e et de leur~ con~Is­ ciples, de prendre güût à certains tra~vaux, d'y d~venl1' -m enle habiles ,e t de fm,e plus tard lI eur ,cheu1l'n dans :l a VIe. Or, la volonté de Téussir, de f.aire mieux, persuadé -q u'on le peut, n'est-ce pas déjà un très beau résultat en éducation? J.

Perennis pœdaf.!ogia.

Gardeplmoi comme la prunelle de l'œil VoÏtr la lu~nière du jour, le rcilet de la Be-auté divine d.an~ Jes choses, c'e.st un émerveiHemenf pOUl' J'erufant et pour cel~x qm ont gaTdé le cœur Jeune. L'œil -e st ph~ ~~1i, cat et plus vul~~rabl~ que .les auh'es 0,r1ganes des sens. QUOI d etnnant .que le Cleat~uI ait préposé ,l es paupières à la garde de la pupIlle; deux VOIles jum.elés la protègent ·contre le choc, l,a poussière, Ja fumée et les l'ayons trop 'c rus. L'enfant jette aussi son reg·a rd ingénu sur l~ nl0nde. S'p iri tu el. Son âme aspire vers :l'a connaissance de 'Ce qUI est v~'aI, la possession de -c e qui est bon et la jouis,s'a u,ce de ce qm est heau.


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P~J.l· 'c ontre le nlensonge lui inspire la ·m éfi.ance, l'injustice dont il a 'c onscience, la Tévolte, et la dur,e té ferme .les coraBes de son CŒur qui réclanle 'l ' affection. Le Père du ciel lui a associé un ange protecteur qui doit le guider dans toutes ·ses voies et dont il est dit au psaume 90 : « Il ordonnera pour toi à ses anges de te garder dans toutes tes voies. SUl' leurs mains ils te porteront) de peul' que ton pied heurte contre la piel're. SUI' le lion et l'aspic tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. » C'est en .p artitculier dans le donlaine des ·choses inti,mes qu e l'enfant doit êh'e traité ·avec -réserve. Son innocence est l'éclat de la grâce baptiSilnale. Tel qu'un Œil pur, ïl Jette sur les personnes et les choses un regard s imple ·e t sans 111aUoe. Sa candeur confond sans ,p réméditation Je vke insolent. De tout temps, la pédagogie chrétienne a attaché un prix inestilnable à la préservation de la chasteté qui, ·chez l'enfant, est l'innÛ'cence -dans l'ignorance. Lorsque le :m0111ent est venu de préparer l'être inexp.ériomenté à la 'c ompréhension de oe qu 'on e.st conv'e nu d'appeler iLa vie et de ,l e pré.parer · au combat jnéluctable de la pureté, nous prendrons ,p our ,conseiJler, non pas le Dr X ,q ui parloe en .plhysiololgue, ni ,l a do!ctoresse ,y qui se pique d'être .ravant-,g arde ,de l'élnandpation d es sexes, nlaÎs notre Mèré la is ainte ElgJise qui a les intuitions de l'amour 111aternel et dont. la soHicitude vi:gilante s'·e st ex'p rirnée :paT les paroles de Pi'e XI dans l'encyclique sur l'éducation chrétienne .de la Jeunesse : « Spécialement chez les jeunes gens, les fautes contre les bonnes m œ ul'S sont lllOins un effet de l'ignorance que surtout de la faiblesse de la volonté, exposée aux occasions et p'r ivée des secours de la grâce. S':, en matière aussi délicate, cOlnpte tenu de toutes ' les cil'", constances, llne instruction individuelle devient nécessaire, en telnps opportun, et de la part de qui a reçu de Dieu mission d'éducateur et grâce d'état, il l'este encore à obsel'ver tOlltes les jlrécautions que connait si bien l'éducation ch l'étienne traditionnelle » . La lettr,e de ,Pie XI date du 31 déceln'br·e 1929. Est-ce qu e cette éducation Ic hrétienne a perdu le sens de la hiéraTchie des va,l eurs au point de renverser l'ordre provid,e ntiel? S'est-on préoocupé de la formation d'une jeunesse chaste et de la -lutte contre le dével~gondage des mœurs aux dépens de devoirs plus élevés et plus généraux? S'H en était ainsi, nous Inettrions sous .}es yeux des fautifs et d·es gel1IS trop zélés ,l e texte ,s uivant de M.le :c hanoine BoiHat extrait du Coul'rier,' « On a insisté au-delà de la me8Ul'e sm' les

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devoirs du Sl Xlell'le commandell1ent. On a fait de la chasteté le centl'e de la 1110ralité, c'est une pl'ofonde erreul'. Le pJ'emiel' de tous les cOlflmandements cm.tour duquel se l'angent tous les autres, COlfllne autant de rayons, porte le 'nom d'amour,' amour de Dieu et amour du prochain. Le devoir politique est une forme éminentf de Ici charité fratel'nelle, sa plus haute expressi,o n dans l'ordre ]Jatul'el. Il est donc plus urgent poUl' un chl'étien d'accomplir son devoir civique que d'êtl'e chaste) que de payer_ ses dettes et - ses ouvriers, d'autant plus que le bien COllUflun l'ell1porte Slll' le, bien particuliel'; certes) il ne faut omettre ni l'un ni l'autre! Nous parlons de préséance». Nous voilà dÛlment ·a vertis. Mais ·celui qui lirait l.es lignes -citée.s d'une façon superfideHe risquerait à son tour de les m,a l interpréter et d'en tirer prétexte à une équivoque non Inoins dangereuse. Voyons les choses dans l'e ur réalité humaine. Le tout jeune enfant doit être prés'e rvé des excitations Inalsaines et habitué à un l'égi'l11e simple et frugal. Une éducation. moUe ~t .presque sensuelle prépare une génération qui n 'est pas capabl.e de rési,ster aux convoitises de la chair. . Pendant le second septenail'e qui enlbrasse l'âge ·s colaire prinlaire, la sollicitude des ·éducateurs doit tenir 'c01l'lj)te des influences d 'enfants de 'pTÛ'venance divers'e et des -dal1Jgers non ilnaginaiœs , ce rtes, d'un Ilnilieu nlélangé. Pie XI nous :J.net ·en -garde contre un naturalisme souveraineluent périlleux pour la pureté des InŒlUS et ajoute: « La grande erreur, ici, est de ne pas vouloil' adllwttre la fragilité native de la nature humaine, de faire abstraction de cette autre loi, dont parle l'apôtre, qui lutte contl'e la loi de l' espl'it » . Sur ,l a 'vie de l'enfant C01Tompu passe un gel printanier qui cÛ'mpTOolnet ,l a floraison 'e t ,l a 'l'écolie. - POUl' l'adolescent, la chasteté est une des conditions de la croi8sance et de l'a.cllèvement juvénile. Il ne faut pas oublieT que nous avons laissé env.ahiT l'atnlosphère ,publique de Iniasmes déJétères nuisibles à bien des adultes ·et funest,es aux Jeunes dont la crise a Heu dans des conditions anoDnlal.es. Y a-t-i,l un éducateur ·chrétien 'q ui .s'ilnagine qu'i:l se 'produira une a'o coutumance aux .poi's ons :sensuels et qu'une nouvelle 11luuanité :s01,tira de là, immunisée -contre la virul,e nce de la ,c ontagion ilnllnorale? Fone illusion, légèreté cÛ'ndamnahle ! Dans « L'Offensice de la vie ») écrite pour la restauration de la famille et la rénovation national,e en 1941 par Albe.rt StuderAuer nous lisons sous le titre d'inflation d'amour: « On ne peut 'pas ne pas relever au passage cette frénésie sensuelle qui entraîne l'êtl'e moderne, l'él'otisme diffus dans lequel il vit quand on se penche SUI' l'état tl'agique de notl'e démographie. Il y a là fine des causes centrales de la décadence actuelle' ».


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La fOl'nu;ction d'une jeunesse chaste est un intéJ'êt vital de notre peuple, de tout peuple et d e l'Eglise; notre amour d e Dieu et du prochain nous 1'i,m pos·e. Je ne pense pas que le citoyen consdent de ,oe' devoir est moins apte à faipe fac'e aux autres d evoirs 'e t 'm oins disposé à les aocomplir, bien au contraiTe. On peut se demander, par contre, si -celui que ce devoir laisse indifférent a une notion suf.fis.alm lnent intégrale du biencom,m un. L 'Ev,a ngile noUis dit avec une clal'té aussi lumineus,e que possible que .la 'c harité est la reine des v,e rtus. Panni les diadèlnes de cette vertu souveraine, la ühast,e té est un des plus brillants. Toute la tradition chrétienne nous le dit. ,La cons'e Tvation ou la restauratioll1: de Il a pureté du .célibat et de la chasteté rc onjugale ·cOluptent ,p anni les grandes luttes de l'Eglise. Non seule1nent l'école ohrétienne, nl-ais aussi la politique ,o hrétienne doivent savoiT que là est urne des tàchses natiÜ'nales et reli.gièuses actueHes. La diffusion des influences ,e xistantes doit stimuler la vigi]ance des familles ·et de l'école; .elLe leur dirCte une défensive vigoureuse et sans faiblesse et en m ênle ten1ps .J'obHgatio'l1 de lnieux trelnp.e r les ,c aractères pOUl' ·l es ' luttes inévitables. Outre les moyens traditionnels de préservation, il faut teniT conlpte des risques et en partkulier sauvegarder :la pudeur dans les diverses }nanifestations de ,l a 'v ie 'Scolaire: régime disciplinaire ·e t SUl'veilla'llJce, ·culture physique, eXaInens médkaux et radios·c opiques, etc. Ils ne fauch'ait pas que, ,s ous prétexte d'aller vite en bes,o glle ou pour d'autres r,a isons du m ênl€ ordre, Ü'n sounlît les enfants et les jeunes indistinctement à un tr:aitement que des dktatures ont Ï1nposé sans égarq. ·a ux personnes. Parmi les impondérables qui ont amené le rejet de ,l a loi sur la lutte contre la tuberculose, ,le quant-à-soi qui n ',e st pas nécessairement une réserve exagérée sem,b le avoÎ'r joué un rôle non négligeable. Le combat de la pur·e té n'est épargné 3 personne. La génération adulte, surtout J.es éducat,e urs et les chefs de la nation doivent flaÎTe en sorte que les dÎlfficult<és extérieu.r,e s v.enant r,enfÜ'rcer ,l es tendances natuTeIJes ne rendent pas la 'l utte inutile. N'abandonnons pas rl âchemenrt la jeune génération à la corruption diffuse que nous n'avons pas su ou pu empêcher. D'après .Je psaume 16, le juste prie Dieu ,e n oes tenues de le délivrer du nlal : 1

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«

Garde-nwi C'omnle la prunelle de l'œil,

cl l'ombre de tes ailes mets-.toi à couvert,

des lnéchants qui lne persécutent, des ennemis nWl'tels qui m'entourent. » L'enfant nous adress e à nous, éducateurs et chefs du peuple, représentants du Père céleste, la nlême prière: « Garde-moi comme la prunelle de l'œil! » C. G.

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méthodes d'enseignement aux arriérés par Mlle Marie Reymond. (Tiré du numéro de juillet 1949 de la revue

«

Pro Infirmis »)

Qu' est-·c e qui différencie l'enfant 'déficient de l"enfant normal? 'Sa lenteuT à 'c omprendre, à Téa'gir, à 'e xécut'e r, à acquérir; sa n1.aladresse; la fugacité de son attention; le Te garrd et le luanque d 'acuité de ·ses perc~ptions sensorielles. Il s 'agit donc de concevoir nléthodi'q uement l' éducation sensorielle, puis'q ue aussi bi'e n « Ti en '11' entre dans rinte:~U.genoe qui n ' ait été apporté par .les s,e ns ». H faut encore Tendre possible l'individualisation de l' enseignem ent 's:ans nuire à la disdpline d 'une elas,se. Le nlatér1el éducatif pemuet cette indivirdua.Jisation; en exerçant les sens, il vise ,à d év,elopper l'attention , la 111'énloire, l'imagination ; H pous se à l'association des idée,s ; il éveille le jugement et le raisonnement. ' Toute a1cquisition intellectueHe repose donc sur J'emploi judicieux du Im atériel, du jeu éducatif. Le t'e rme de jeu n'a pas ici le sens de délassement, 'mais d ',e x,erCÏroe, -de travail joyeusement exécuté. Le jeu éducatÎlf 's'e présente en .génér.al sous forme de loto ou de dO'lnino. Il doit être attrayant, rési.stant; il 'd oit obéiT aux règles suivantes: chaque Jeu apportera à l'enfant une notion nouvelle et permeth'a de s l~épétitions; ,c haque jeu sera srus'c eptible d'être cOluplété pal' 'l e Inaître ou par l'élèv,e et r estera dans la discipline du début. Enfin, le j,e u bien ·com;p.ris per m·e ttra le plus .souvent ,à renfant de ,contTôleT lui-llnêIne s'On tr,a vail. (Sui,t .la des cription de.s différents groupes. de jeux éducatifs visant au développenlent des facultés inteHectuelles de l'enfanf arriéré. En voici deux ,exelllp'les) : Association d'idées

COlunlent ,l e lnatériel peut-il ponss'e r à l'association des idées et qu'entend-on pal' ees mots? n s'agit srrnlrp:lem,fmt d'une chaîne d'idées, l'une provoquant 'l'évocation de l'autre: ressemblal1ce, 'c ontTaste, rapport de 'c ause à effet. Une série .de petites cartes portant des questions, une autre portant des réiP onses sont établies. Par ,e xemple: A quoi une tabl'e te fait-elle .penser? Réponse: Au dîner, etc. Viennent les contraires: n fait .chaud ... B fait froid. L'abeiHe sO'rt de hi rùche. L'abei,ue rentre .dans Ja rucJhe, et,c. Rapport de cause à effet: Que faut-il faire quand il pleut? Que faut-il /f aire quand on est en retard? etc.


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Eveil du jugement

Un g,r and cartO'n porte au centre tme iUlage entO'urée de cases vides. L'lInage r~présente, par 'e x,e m·p le, un garage. L'enfant chO'i.sira parmi un grand nOlnbre de petites ÏInages, celles qui se rappO'rtent au garage: pneu, bidon d',e ssence, etc., il les placera dans '1es cases vides autO'ur de rinlage central,e. NO'us .arrivO'ns aux jeux conduisant à 'l a cOlnpréhensiO'n de l'essentiel. Il s'agit de décO'uvrir les rapports CQ.lmnuns à une série de U1O'tS O'U d'.inl-a ges présentés sur de petites üches, et d'élilniner 1e mO't O'U l'im·a ge en trO'p. Par ex'e mple: 'm armite, bO'uillO'He, tabO'uret, poêl,e. C',e st le tabO'uret qui di,s paraîtTa. La ,c lassification logique a beaucoup de suocès : l'enfant met à ,part 'les deux IJ.nO'ts O'U l1nages ,q ui s·e ress'e mblent le plus par leur fO'pm'e, Jeur utilité, leur nlatière, etrc. Par ,e xemple: Panier, bâtO'n, corbeille, clé, arrO'sO'ir (panier et ,corbei:lle). Quand ,ces jeux ,s e fO'nt au mO'yen d'iInag-es et nO'n uniquement de fiches écrites, ils peuvent être etmplO'yés par .des enfants qui ne savent :pas encO're bien Hpe. On peut Jnultiplier 'ces jeux à l'infirni., les caus'es d'eTreur sont instructives pO'ur Je ffila Ître. Gl'ammail'e et orthographe

Dans 'oe dO'maine, l'emplO'i des fi.ches est indispensable. Grâce à ell,es, les TèpétitiO'ns individuelles O'U ,cO'llectives ne deviennent jamais fastidieuses et l'enfant peut ,cO'ntrôler lui-nlême SO'if} travail. VO'irci un exenlple de fiche grallllllatioa}.e: rectO' : PrO'no'll1 persO'nnel, 1ère persO'nne du singulier versO': Je? La réponse peut devenir questiO'n : questiO'n : J,e ? réponse: PrO'n0111 personnel, 1ère personne du singulier. Les fiches avec questiO'ns et réponses peuvent être utilisées dans d'autres dis-cip.lines, 111aiS ne s'adressent, bien en.t endu, qu'aux enfants qui savent lire. . QueUe que sO'it la pauvreté des résultats acquis, celui qui s'occupe d'enfants dMicients n'a .le drO'it ni de se décO'urager, ni sm'tO'uf de l'enO'ncer. Il sera tO'UjO'tll~S prêt à InO'difier ses InéthO'des, il ne s"enfernlera pas dans un dO'glllatisme étrO'it.

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De la confiance M. L.a,l anne, célèbr,e éduoateur de la SO'ciété d,e MaTie, voulait vO'iT .la Jeunesse s'·épanO'uir autO'ur de 'lui, et dans sO'n bO'nheur il vO'yait un secours pO'ur Ile prO'grès des études et de la vertu. « EntO'Ul"és d'une jeunesse que nous .aÎ111O'ns, disait-il, l,e désir de. la rendre hew~euse do'm ine habitue:Uement nO'tre pens'é e et nO'tre 1.11tentiO'n. Sans dO'ute, -oe bO'nheur que nO'us rêvons 'pO'ur elle, c'est dans l"avenir que nO':u"s avO'ns à l,e lui préparer; que'lque pénibles que IP uissent être ,alUX jeunes ,gens 'l~ tliav.ail et ,}'a .~~ISlci,sili:ne, nO'uS ne devO'ns pas leur épargner cres pea.nes ... , pour qu 111s sOlen~ heureux dans . la vie. MJai,s enfin 'c e ,prétendu bO'nheur de la VIe estil vrai si ,cel'tain qu'i,l f'a ilil e ,e ntièreime:nt y sa'cri:fier le moment P résent , le beau ten'1ps si COUI't de la jeunesse, le s~,.eulf peut-être où le cœur ne dérnent pas les 'lèvl~es ? ... En un mO't, srI · aut qu ' un éducate:uT 'O'blige les enf.ants à 'é tudier; s'Ï'l faut qu'm s'effO'rce de cO'rriger leurs défauts, ne dO'it-il .pas aussi prendre intérêt à leurs j,e ux, ne 's erait-ce que pom" faipe tO'urnermêlue les a'lnusenlents au prO'fit du côté séTieux de l'éducatiO'n ? ... Ils se pO'rtent franchelnent vers le bien quand vous ,a vez trouvé le InO'yen de les rendr,e helueux ». M. Lalanne ne taTiss,a it pas sur ,ce prO'blènl·e : « n ne faut pas crO'he .q ue .I.e bien-être soit une cir1cO'nstanüe indifférente à l'éducatiO'n. J'e vous défie bien d'inspirer l'au1'O'ur de la vertu à des enfants ,q ue VO'us rendez lnall heureux par Ja pO'sitiO'n lnênle que vO'us leur faites pO'UT l,es Tendre vertueux. Si je vous dévO'ilais tO'ut ce qui fennente de llnauvai:s es passions dans '1,e ·cœur d'un enfant dévoré d'ennuis et O'utré de . dépit, il n',e st pas un père, ayant un cœur d'hO'll1TI1·e , qui cO'nsentît à -oO'?da,m ner ,:O'n fils à ce sO'rt Mfr,e ux; et ,p O'urtant, te:tle est la deplorable IgnO'rance de I.a p:l'llipaTt d.es hO'l1'UlleS ,e n éducatiO'n, -que :l a plupa'l"t des enfants subis's ent loette affl'euse destinée: de sO'rte que l'âge de ,l a vie, ·q ui 'seUil pouv.ait être pur ·e t heureux, s,e relnplit, par notre faute , d 'autant ,de ·misèr.es, d'autant d'amertulnes, d'autant de Il • souHLuIl'e:s, et verlSle plUiS de }aa mes que 'l es ,aubn~s âges de ;,t!a VIe. On se rassure, pO'urvuqu'on se dise que ,c'est pO'ur lew' bO'nheur ù venir. Insensés! un avenir qu'Hs ne verrO'nt peut-être pas, un bO'nheur qui n'aura j.anlais ,e xisté que dans VO'S rêves ~ E! J'avezVOllS trO'uvé vO'us-lnêIlles, ce bO'nheur? l'l In e pourraIt etre que clans la veliu, 'e t, en sacrifiant le -b i'e n-être à .la scienoe". ,c 'est aussi ·la vertu que vO'us s-a,crifi,ez. Gràce donc, grâ'oe lpÛ'W" l 'InnO'cence; assez de dO'ulem's, as·sez .de 'll?-alheurs 'aU~ndeI~t VO'S en~ fants -dans la vie, pO'ur que vO'us mettrez .e n prenl:lel~e lIgne, dans le p]an de leur éducation, d'environner leur existence de tO'ut-es les circol1.~jtances qui peuvent ~a rendre heureus'e. Mais cO'mment arriver tO'ut à la fO'is à lais,s'e r à l'enfant sa


Q

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.JOIe et à .lui faire 'produire avec usure l'indispensable ,effort? La confiance ,f era 'c e ll1iTac.le. Im1)os,ez à ,r,e nfant par la contrainte l'effort ou la vertu, i,l se révoltera, s'il en ,a le cour,a ge, ou b ien il cédera à 'Ia violenoe, pour reprendr,e ensuite :sa oonduite pr-emièl'e, -sitôt 'la bourrasque passée. Essayez m'ên1e de faire ,c onlprendr,e ,l e devoir et sa nécessité par -des inslruct1o'ns rép étées: tant que le cœur est fenné ipar l a défianoe et l'a crainte hmnaine, ri'e n n'y pénètre. VOIUS avez b€iall instruh"e, exhorteT, r,a isonne-r : l'enfant 'se tient renfermé dans une chamJ)l'e dos'e, il rH, au dedans, ,du bruit que font au dehoTs Jes vents et la tenlJpêt e. lVIais -dès que la 'confianoe es t venue, 'avec ses do i:gts de n1ère, ouvrir les portes -du cœur, to,u t y ,e ntre; 'e t ,ce n'est plus s'e ulen1ent la porte qui est ouverte, ce sont tourtes :les avenues ... A/lors, si vous avez en réserve, dans votre raison et dans l'intime conviction de votre àn1e, quelqu'une de ces véritésessentieu,es, lUl de ces genres de foi ,c éleste qui soulèv,e les I1lontagnes et les déplace, soyez sûr que vous obtiendrez, plus tôt ou p,l us taTd, les plus gélléreux effe01ts. AŒors vous poturez donner, à toutes les ~hos'es auxquelles 'répugne .la nahu"e -de 'l'enfant, un aspect qui illlpose ou qui attire ... Quand un ,c œur d'enfant acon1prÏs un ami; il ne s'indine pas, i:l 's 'é.lanoe; il ne se donne pas, il s'abandonne, et il suivra jusqu 'au x extrénüt-és de La terr,e. 11 fe/r,a plus: i1 ·se :1aÎ-ss,era entraîner au travail, enchaîner ,à :l'OI,dfle, tourner et retourner en tous sens, -dans ce creuset -de l' éduoation, où, par d·es opérations souvent pénihle1s de 'colmpOisition et de décomposition n1or,a l,e, se Jornlent des ,caractères d'hollllnes d'une ;forte trempe. Voilà le résultat ,a tteint, 1'olr dre ,r égnant, 'l e h~av/ai'l la ssuré, sans que l'enfant ait 'per-du pour autant sa joie et son ,contentelnent de vivre. Mais il 'a falJ.u pour ,c-ela que, sou s l'enveloppe du m.aître, il ait eontpris un a'lTiii. Nul auiTe ù.noyen :d'en arriver là qtl'e -de cO'l nprend-re soimême -l'enfant, de s'e pénétfler de sa n1entalité, au poin.t que tout acte et toute parole, en .ac-cord ri gour,e ux ave·c Ille diapason de l'enfanc-e, fass'ent vibrer par symp1athie .les 'cOI'des 'c orrespondantes de l'élève. Suivre autant que possible la nature de l'enfant, c'est le véritable secret d'a/cquérir sa ·cD-l1Jfianoe et -d'as-s urer s on bonheur ». J.

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PARTJIE PRATIQUE LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt : RÉCOLTES D'AUTOMNE !. RECITATION

Plaisirs d'automne 1. J'ai pris, au fond du grenier, lVIa serpette et mon panier, Fra-p pe du pied.

2. Les vendangeurs m'ont fait signe ; Je suis allée dans la vigne Et j'ai coupé les raisins, Frappe des mains.

3. J'ai cueilli è.ans mon verger Trois pommes sur un pommier Pique du nez!

4. La plus grosse était amère, La plus douce pour la mère, La plus rouge était pour moi, Pique du doigt.

5. J'ai pri·s au fond du buffet, Ma tasse et mon gobelet, Saute d'un pied!

6. J ' ai goûté le jus des pommes, Et j'ai bu, Icomm,e les hommes, Tr-oi.s gouttes de vin nouveau , Saute bien haut.

Ernest Pérochon. Les beaux fruits

Voici le raisin noir et le raisin ,aJmbré, La pon1llue aux tons cha,n geants, la poire bonne et b elle, La do.uce reine-Claude avec la luiraibeHe, L a pêche rougiss'a nte et .l'abricot doré. Leur papfWJ.n. pénétrant r'en1plH toute la 'c hambre; Et, ,q uand la -guêp e -d'or qu'attirent les fruit·s' d'ambre Guette 'la prune blonde et le n1us-cat v,e l n1eil, Avec un linge blanc la bonne 'm énagère Cache à :l a 111araudeuse et défend du soleil L e trésor savoureux qui garnit -l'étagère. H end Chqn.t avoine.


84 II. VOCABULAIRE

Les fruits: la pO'mme, la p-oire, .la prune, la reine-Claude, la mirabelle, les coings, les pruneaux, les raisins. Les 'a rbres ,c hargés de fruits dorés, appétissants, succulents. Les échelles dressées, les caissettes, l,es 'c ageots, le tri, ,J 'emballage soi,gné, l',e xpédition par can1Ïon, Ipar chenlin de fer. Un IfTuit véreux, ,a cide, taTé, ;pourri. Le verger, le jardin fruitier. Des 'a lbres soignés, traités, taillés. Des fruHs de 1er choix. Une poire ·b l,eUe, CJ'oquer des po.mmes à belles dents; savourer un fruit juteux; ,embaHel', trier, expédier, vendre des canadas, de.s francsroseaux. Bien ,s ervir la dientèl'e ' ne .pas l'a tromper; un v.endeur C'ons·ciencieux. La chair, la pulpe, l,e cœur, les pépins, le pédoncule. Des arbres en p.lein vent; des poiriers à ba.sse tige, des espaliers. III. ORTHOGRAPHE

a) Préparation: s'en référ,e r au numéro 1. Les fruits tombent

1. Ploc! ploc! font en tonù)ant les grùls :m arrons que 1e"i enfants lancent pour 's '-a muser, ou 'e nfilent en coHier. 2. P10'c ! ploc! font, dans les c.halnps, les noix qui tombent Avec sa 'gaule, le feI'lllier les ,alb at, et 'les enfants les l'amassent dans ]es panjers d'osier. 3. Ploc! ploc! font sous les beaux ponuniers, les grosses pOnlTI1-e,s l'oses. Bientôt, 'a u pressoir, on écrasera leur ·c hair blanche pour faire du cidre. 4. P.loc! ploc! font dans .l,es boi.s les douces châtajgnès. Quel.le fête pour les écureuils et les enfants! 5. « Vite, un f,eu- ·de boi,s 'm ort! » dit Bernard. « Vite, un ,c outeau pour fendre leur peau 'bnill·e », dit à son tour Ni'cole. Voilà une première griUade. Qruel régal! ft/Ille Bl'ès.

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La récolte des châtaignes

1. C;est la saison des ,c hâtaignes, sai,s on char.m ante et pleine d'attraits. Le nlünde pastoral est en liesse: ]a joie ' rayonne sur les faces tannées des ;p auvres bougres ,q ui, l'été, ont été sur les hauteurs alper leurs troupeaux. Le:s récoltes ..sont rentrées: les fruits sont au 'cel:l ier; le kirsch Tepos,e dans les bonbonnes, le grain gît dans les ·c offres; Je vin 'n ouveau fernlente dans les <\ bos's ets » . Hestent les châtaignes. 2. Tout ,oe 'q ue la ferm,e cOlllpte d 'hommes valides se dirige d'un pas long et Illesuré vers la .châtaigneraie aux arbres séculaires. Là c'est un calnle trolIhl.ant... Mais une u'c tivité nouvelle vient y jeter le trouble: paniers, ,cor'beil'les, sacs, perches, sont jetés pêle-ll11êle dans la vaste ra.mure. La cueillette de.s châtaignes \' a COll nm,enc.er. 3. Les plus agiles grimpent aux arbres, s'agrippent des pieds tt des mains et se fixent aux ,endroits conv-e nables. De leurs bras bien Illusclés, iIs secouent violemment l,es branches chargées de bogues jaunes et vert,es et une grêle s'abat sùr le so.1, Tecouv.rant le gazon de ;f nüts aux reflets fauve·s. Armés de perches, les montagnards agitent furieusement l'extréInité des rameaux et' les ,c hâtaignes t0111bent toujours dru. Successiv,e lnent, tous les arbr,es y 'p a's:sent; géants valétudi.naires que la foudre a nlutilés,' adultes aux troncs ,cagneux, ITlalS fernleS ,co:m m,e le roc, jeunes .s ujets à l'écorce tel1dre et lisse, tous sont nlinutieusement. inspectés, foui.1J.és, battus dans tous les sens. La récolte des châtaignes

La récolte des pommes

On était à 'la récolte des châtaignes. Les jeune.s gens, juchés Sur les arbres, gaulaient les !fruits J.llûrs qui t?,m baient par grappes, aussitôt amassés etelnpilés dans des sacs. Deux ,c harrettes suivai,e nt les ' ·cuei1:leurs ·eof les cueilleuses, avec 'l eurs attelages de vach·es rouges dont les .gros yeux en saillie ,m iraient le vert jaunissant des ramées et le dei! où ],e vent d"automne tissait ses étoupes .gris,es. Une laide journée ·et une récolte- de pauvres. On riait cependant, on parlait haut sous les ,a rbres et on s'amusait; Emile POl.Zvillon.

Dans les prés -voisins, 'les fernüers récoltaient ,les po.mmes; elles tÜlmbai,e nt, roul'aÎ,e nt dans l'herbe épaisse. Les travailleurs n'y pouvaient point sutfifiTe; il en venait des villages voisins; on le.s elnbauchaient pour huH jOUI~S. Char,l es et moi, parfois, nous nous amusions à les aider. Les uns gaulaient les branches pour en faire tom'b er Jes fruit,s tardifs; on récoltait à part les fruits tombés d'eux-'mêmes, t'rop mûrs, souvent talés, écrasés dans la h.aute heTlbe. Andl'é ' Gide.

Toute l'3Jprès-.m idi, les femmes rmnassent les :pQlIumes de terre déterrées l,e ,matin 'p al' la charnIe. Toute f 'a près-midi, .eUes se traînent sur les genoux, glacés pal' la glèbe humide, fouIllent dans les pot.s ,c ulbutés, secouent les .fanes, essuient rapidement les pOimmes .de terre, ;les Jettent dans un panier, vi.dent le panier dans un ,sac. Dans le ,cha:Illp brun, l,es sa'cs 'ahgnent leurs sHho'u ettes 'b l'a nches. Jules LeJ'oux.

La récolte des pommes de terre


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Le temps des vendanges

En se,ptembre se lève sur la contrée un nlatin bien caractéristique, ce qu 'on appel'le ki « le ten"lps des vendang-es». La vendange n 'est pourtant pas conlmencée,mais la coul.eur du jour naissant en atteste l"appI'o'c he. Grisaille du deI, gelée blan che saupoudrant les bas-fonds, tranlée' de brume sur la 'Profonde coupure où bondit le gave. Mais sous ces apparences renfrognées, nos paysans savent entrevoir la ,prOlnesse d'une après-midi tiède et d'un coucher de soleil doré. Mal'cel Prévost. b) Exerckes d'application: S'en référer au nUluéro 1. IV.

COMPOSITION FRANÇAISE

La -phrase -

Le paragraphe -

La rédaction

1. Formez des phrases avec 'l es mots du vo,c abulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire.

3. En un para'g raphe, décrivez un arbre chargé de fruits. 4. Hédalction: La cueillette des ponlmes : ,préparatifs du départ, les écheHe.s dressées, les caisse's, la 'c ueillette; les fruits posés dans l,es ,caisses, puis sur l,e ,c har; le r'e tour. Un beau v,er,ger. Les vergers sont dépouillés de fru,its; 'l es feuilles tOlnbent; description ,et réflexions. Ecrivez 'à votre ami pour l'engager à planter des arbres; donnez-lui les raisons qui doivent l'inciter à suivre vos conseils.

Leçons de choses LA POITUnE 1. Observons-la bien. - Ronde, aplatie, surface unie et lisse. Où sont les restes ·de la fleur? Queue courte. Voyez cette pomme suspendue cl la branche, cm la croirait co'l lée cl la branch e. Couleurs: rouge, verte, jaune, grise. , Frottons la pom-lil e : elle devi,ent luisante. IPesons-}a. C0l1l.bien de po,nllnes semb labl es fa ut-il pour 2 voir 1· Ü'vre, 1 ki 10 grul11'lne ? 2. La pomme es t sottie de la fIeu]' du pommier. - Au mois de mai prochain, les p01UUu.ers, réveil'l és par la tiédeur du printemps, épanouiront leurs fleul',s roses et blanches. Nous pourrons alors les étr!.dler sur l'arbre et, de senlaine en se.nl3,ine, suivre le développement -de leurs fruits.

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A~ljourc1'hui, nous observerons des gravu res. La pon~nl1er rep?se .dans un calice fOl';m é de 6 sépales, la

fleur du corolle Cl 5 petales et· I.l y a de nombI'euses étamines. Observons bien les 5 styles avec 5 stig,m ates et 5 ovaire.s. Chaque ovaire ('ont.ien t 2 petits grains. 3. Coupons la pomme. ~ Première ,coupe: transversalement, pal' le nlilieu. DeuxièIne coupe: dans le sens de la longueur. Distinguo~'s : ~a ;peau fine et conée Ù. la chair, la ~hair jLlteuse, blanc jaunatre, 5 'c hambr.eUe,s (pensez aux 5 ovaiTes), dans chaque chambrette 2 pépins. Touchez les lames duréS de « l'œil» de la p0ll1!l11.e. Ce sont des cloisons protectrke-s. . Reularquez aussi cOllnment la queue s-e prolonge pal' des fils Ju squ'au 'c entre de la pOl1.llil11.e. . . . Sortons les pépins bruns. Ce sont des graines qui pourront, nl1ses en terre, dOlmer naissance à de nouveaux pommier"} . Faisons-,e n germer quelques-uns sur -de Ia mousse hlunide. Enlevons délicatement l~ peau d'un pépin. Ohservon,;: l'amande anlère. Goûtons la chair douce, aigrelette, acide. Coupon.s une tranche de -fruit et pressons-la. Une goutte de jus tomhe. Expérience: peler une pOnlll1e et l'équilibrer avee une deuxiènle pO'l11'lne non pe.lée sur uné _barl ance. Constater ln litféTence de poids a1)rès ,d eux ou trois jours et expliquer (rôle de la pe·lure). 4. La pomme est un excellem' fl'uit. M'Ontre1' de;; gravures av;ec ,pollum.es à couteau: franc-roseau 'Canada astrakan Gravenstein. ' , , Le cidre est le jus fel'lmenté des ponlnles que l'on a broyées, pu~s. press,ées. C'est, dom,m age pou~' l'excellent fruit, car le SIlCl'e preCIeux est change en alco'Ol, toujours -dangereux. . .Nous faisons -dü cidre de 'POlUlne non fermenté. Broyer une chzaine de ponlilles mûres, les réduire en bouil.lie, arroser d 'un peu d'eau, presser, filtrer le jus, pasteuriser au hain-më1rie 70° 1'e1'1ner les bouteill.es avec un bouchon pararffiné. ' Indiquer les régions où l'on cultive les p01l1'meS '='11 Valais. Parler du traitel11ent des arbres, soins à apporter à la cueillette, à l'enl'ball,age. Nos acheteurs? nlontrer sur la carte. La vigne et le vin Dans le dernier numéro, à propos du centre d' intérêt: La vigne et le vin) nous avions cÛlluplété la dorumentation par une partie suisse et valaisanne ; malhelueuse:ment elle a dû être supprhnée faute de place. IL es ~il1istirtutle'UTs rc omplé1ercmt facHeluentt 'eux-m,êll1'es ce thème qui lélll' est fan1Îli er. C. B.


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Thème d'examen des recrues pal'

Ml'

Chantrens

En 1938, les gouvernenlents de Zurich, St-Gall et Schwyz convenaient de renforoer Ù frais COlmnluns la di'g ue de Rapperswil qui menaçait ruine. Après la guerre, vu ]e renchérissement considérable des lnatériaux d e construction, le canton de Zurich refusa de continuer saco'llaboration financière. St-GaD et Schwyz pü:rtèrent plainte et Zurich vient d 'être condanlné ù tenir .s'es ,e.ngagen1:ents cte~ 1938. Les journaux.) CIVISME

Nous disons do'nc que Cie s'Ünt les gouvernelnents des troi s cantons de ZurÎ'Ch, St-Gall ..et Schwyz qui décidèrent en 1938 de 'coopérer à la rem,Ïse en état de la digue de Ra:pperswil. Qui est-,ce exU'cteln.ent « le gouvernement », . COl1111Uent s'appelle cette autorité dans votre c-a:nton ? - Conseil d'Etat. Il est probable que les lnelnbres des trois Cons eHs d'Etat ont tenu une séance 'COIlIllllUlle pour prendre leur ·c1écis-iOll en 1938: combi e'l1 pouvaient-Hs être? -

3

X

7.

Il aurait mieux valu, en cas d ' absence de l'un ou de l'autre de ces nl'ess.ieurs, qu'il en ôlnanquât 2 plutôt que 1 ; pourquoi? - Question de nl'ajorité lors du vote. Comme il s'agissait d'une dépense ÏInportante pour chaque canton fI'. 600,000.~ pour le canton de Zurich les 3 gOll'Vernelnents durent en demander l'.autO'risntion à l'autorité qui est chargée de les contrôler; quel'le est cette autorité? - Grand Conseil. La dépense eüt été de 1/3 plus forte encore si le gouvernetnent fédéral n'avait lp asaocordé un subside; quel est le 1101111 exact du gouvernenl,e nt suisse? - Conseil fédéral. Mais 'voici qu'à cause du r'e nchérisseunent des matériaux de construction, la part du ,canton de Zluich se voit é'l evée à 1 mHlion 2ÜO fr., soit 'l,e double de ce qui avait ,été convenu e n 1938. Refus du ,gouvernement zurichois et plainte des autres cantons; à quelle autorité? - Tribunal fédéral. Le t'r ibunal fédéral ,f'OT111é de 26 jUJg·es, a son siège dans, un très beau palais qui se trou'Ve où ? -- Lausanne.

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La question qui se posait à ,ces juges fédéraux était dO]le la suivante: En 1938 Zurich s'enga1ge à payer sa part des frais soit fI' . 600,000.-; 'en 1949 'c ette p.art se 11'lOnte à 1 Inillion 200 francs; Zurich a-t-i'l 1,e droit, oui ou non, de refuser de :payer 'Plus que la part convenue en 1938? n est probable que les juges estinlèrent que Zudch avait à la fois raison et tort; en quoi Zurich avait-il peut-être raison de refus,e r de payer 1 million 200 francs? - Le contrat prévoyait 600,000 fr. - Zurioh n ',es't pas responsable du r.encbérisseUlent des matériaux de 'construction . - On pouvait attendre la baiss,e des PTix pour poursuivre les travaux. - La digue de Rapperswil ne touche pas le canton d e Zurich. Mais les juges pensèrent égalem.ent que Zurich avait tort: pourquoi ? Les deux autres cantons ·aoce.ptaient 'l'augmentation de leur .part. Zurich ,a vait pTis 'l'engagement de coopérer aux tra vaux. - En 19038, Zurich pouvait pl,évoLr, vu la tension diplo'm atique ,e uropéenne, une 'augm,e ntation du prix de' toutes ,choses .... et faire des résepves . . Bœf, les jug,es pesèrent le pour et le contre longuement -avant de prendre une décision; quelle décision auriez-vous prise vous-mêm,e et pourquoi? Les juges fédéraux, eux, ont été unanÎlnes à condmnner Zurich, qui lnaintient qu'il était daDIs son droit et qui devra ainsi payer quand Ilnême. Est-ce jus'te, à vo!r,e avis, qu'on doive se soumeHre à un jugelnernt qu'on esHme injuste? Qu'en pensezvous? En tout 'cas, je ne pens'e pas qu'bn puisse dire de nos juges fédéraux ce qu'on entend dire parfois de certains arbitres dans les matches de foot-baIl: que (Usent parfois les vaincus de l'ar])itre ? Qu'il a été partial. Chez nous, en effet, on peut dire que la justice est au service de la seule vérité. ECONOMIE

C'est donc à cause du renchérisselnent des Inatériaux de ·construction que l,e d-evis de réparation de la digue de Rapperswil a doublé éntre 1938 et 1949. ne quels matériaux s'agit-il ?


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Pierre. Ciment.

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PRIX DE REVIENT TIRE DU PRIX DE VENTE

Fer. Bois. On comprend que le feT ait renchéri. Mais avant de voir pourquoi, dites de quels pays d'Europe et d 'Alnérique on le fait Y,e nil' ? Allemagne, Luxembourg, Angleterre, Suède, EtatsUnis. Qui peut montrer la Suède et :l es Etats-Unis? De tous les pays que vous venez de cit.e r, c·e sont les EtatsOnis qui produisent le plus de fer, environ 50 millions de tonnes en 1938 ·contre 35 Il1illions pour la France, et 10 mi,llions pOUl' la Suède; COlT1l11.ent pouvez-vous 'e xpliqueT cela en regardant la c~nie ? - Etats-Unis vastes .... A la carte du n1.onde, on n'lesure 15 'Clm. de 'largeur pour le,; Etats- Unis, autant que la 'largeur de l'Europe. A l'échelle de l : 30,000,000, ce'l a .fait quelle largeur ·en k'll1.. ? Pourquoi le fer qui nous vient surtout de Belgique et du Luxembourg a-t-il autant renchéri? Production lnngiemps nloindre p endant la guerre. - Augmentation du prix de .la main-d'œuvre. - Aug'Inentation du prix des tr.ansports. - Dilm inution du parc des wagons, de chalands. M.ais si l'on cÜ'lnprend bien l'augmentatioll1 du prix du fer, où nous subissons la 'loi de l'étranger, o.n con1.prend luoins bien l'augmentation du -prix .de la pierre dont aucun pays n'est si bien pOUI~VU que .le nôtre; COlmn1.ent eX'pliquez-vous ce renchérissement? - Aug.mentation du prix de la n'1ain-d'œuvre. - Auglmentation des tarifs C. F. F. - Augm1cntatio'll du prix de la benzine. On 'trouve des caTTièr,e s de gnanit tout au long de 'l a 'VaHée du Tessin; qui peut la montrer? Pou11quoi 'ces C1anières s·e trouvent-eUes surtout le lon.g d e tette 'v.allée du Tes's in .plutôt que dans les A1pes grisonnes Oll valaisannes? - A partir ,de la ligne du Gothard. E semble aussi que -le prix du ciment n ' aurait pas dû augmenter aussi considérabl,en1.le nt puis'q ue nous avons sur :place 'la pien~e ·c a,l cair·e nécessaire; COlll'lnent expliquez-vous, ·e n -dehors de la ·question de transport et de inain-d'œuvre, qu'i,l ait autant renchéri? . (Suite pa·g e 92)

1. Un 'C0l11lmerçant vend 22 Im ètr,es de velours à 20 fI'. le mètre; i,l fait ainsi un bénéfice de 85 fr. COlm bien avait-il -payé tont le velours?

2. On a vendu 55 111.. de drap pour 1280 If ,l'. On fait .a'i nsi un. béné- . fice de fr. 4.50 par ln. Quel était le prix total d'a'chat? 3. Un cultivateur a vendu 8 vaches, savoir 5 à 925 fr. l'nne, el les autres à 875 fI'. l'une. Il a dépensé 650 .fI', pour les nourrir. Cakulez te prix -d'achat des vaches, sachant qu'H a réalisé un bénéfke de 665 fI'. 4. On a vendu 60 n1.. de drap pour 2100 fI'. en :perdant ainsi

o fI'.

55 par mètre. Quel était Ile PTix d"a.chat .de ce drap?

5. M'On père a ,a,c heté un ,c heval qu'il a Tevendu avec un hénéfi'c e de 280 .fI'. Il a Teçu en payement une vache valant 850 fr., un veau ,estÏJlné 185 fI'. et 2 ,c hèvres 'Valant 95 fr. chacune. CÜ'mbien avait-'H p'ayé le ,cheval ?

PRIX D'ACHAT DE L'UNITE

1. Un 'll1.archand a'chète 34 chapeaux qu'il revend 867 fr. Il gagne ainsi 2 fI', 50 par c.hapeau. Que lui a 'vait coûté un chapeau? 2. Tro-is pièc,es de drap meSUTant chalcun.e 25 m.ètres, ont été vendues 2100 fT. Le bénéfioe totarl a été de 275 fI'. Quel est le prix d',a,c hat d'un .m ètre d'étoffe? 3. Un cultivateur veut vendre 56 ImOiüons pour le prix de 9600 fI'. Il en vend d'abord 26 à 180 fr. -l'un. COlubien doit-il vendr,e ,chacun des :autres? - 4. Six bidons contenant cha'cun 15 .litres d'lnùle ont été vendu~ 272 fr. Le bénéfirce étant de 0,40 par litre, quel est le prix d 'Iachat d 'un litre?

TL On a vendu 140 'l11.ètr,es d'étoffe, savoir: 80 ,m ètres pour 1224 il'. et le l'este ,à 14 .fI'. 50 1e lnètre. On a payé en moyenne 2 fr. 60 par 111.ètre. A quel 'prix 'avait-on acheté le mètre?


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- Augmentation du prix du ,char.b on. Et I,e bois, le bois suisse, pourquoi est-il si cher, fI'. 150.le m3 de bon sapin alors que Je bois étrang.er nous revi.ent à peu près au Ilnême Pl'ix à la fron't ière ? Dififi.cultés d'exploitation dans ,certaines rp.-gions. ~ Difficuités de transport de la forêt aux XFF. ~ Frais élevés des CFF. On a :acheté pour les travaux de ,l.a digue de Rapperswill du bois de sapin de Suède; qui peut 'm'Û'l1trer ? Ce boi,s de Suède rendu posé à notre frontière ne nous revient donc guère plus cher que Je bois suisse; 'c omment expliquez-vous ·cela ? ~ Abondance d.u bois en Sl'lède. ~ Exploitation fadl,e. - TranspoTt ,pal' flottage jus'q u'à la mer. ~- Main-d'œuvr,e habHe ip .arce 'q ue spédalisée.

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93-

PRIX DE VENTE DE L'UNITE

l. Un COm1Inerçant achète 140 l<;g. de c'a fé à T,a ison de 5 fI'. 50 ']Je kg. l'l paye 48 fl'. de frais divers. Combien revendra-t-'Îl le kg. pour .gagner 160 fT. sur le tout? 2. On aCJhète 30 'lllètres de ,dJ:ap à 26 fr. 50 I,e 111ètre. On: en vend 21 mètres à 28 fI'. le fm ètre. COlnbi,en doit-on vendre lie l11.ètr.e du reste si l'on veut faire un béll'éfi;ce total de 46 fI' . ?

3. Un .luarlchall1d ·a .a'c heté 75 mètres de drap pour 1213 fr. 50. n ,elll r·evend d',abord 36 'mètres à 21 f,r . le mètre. ' Combien doit-il vendre ,Te mètre du reste pour gagner 320 fI'. sur le tout? 4 . Un ·c ommerçant aohète 150 kg. de ,café il 450 fI'. les 100 kg. Il en Tevend le cinquième à 6 fT. 80 le mg. Combien doit-i'i vendre le kg. du reste pour Ig agner 160 .Ir. sur le tout?

HISTOIRE

Donc Zuri.ch .s e s'OwueUra à 'La sentence d'ar,b itrage du Tri .. bunal fédéral. Les ZufÏichois n'ont pas toujours fait preuve d'une pareille soulnission aux sentences des al,bitres. Il y a un peu plus de 500 ans, ils refusèrent ·de s'e soumettre à un arbitrage da·n s une querelle jus·t enTent avec le canton de Schwyz et au sujet dê la possle ssion d'un territoir,e saint-gallÜ'is; qui peut dire à quel 'c ünflit je 'p ense ? - Gue-rre -civile de Zurich. La ville ' de ZurÎtCh ne pouvait se risquer à perdre les territoires à blé d'Utzna'Oh et de Gaster; pourquoi y 'tenait-'e lle tant' ? - Pour ses propres besoins. Le canton de Schwyz avai,t autant de ra'Î!s ons que celui d.e Zurich de tenir à des terres à hlé; pourquoi? - Canton alpestre. La querelle fut d'Onc arbih~ée, comllne l'avait prévu pour des cas pareils, la prelnière constitution suisse, si l'on peut dire' . quelle constituti'On ? - P.acte de 1291. Vous l"appelez-vous ,c e que di:t ce Pacte de 1291 à propos d'arbitrage? Si on avait suivi ce sage 'c onsei,l, on aUTait évjté notre prenüère tguel'ir,e dvile, <celJe de Zudch, ,c omme on l'-a 'a ppell ée, et d'autres encore; vous rappelez-vous ces tristes pages de notre histoire qui _s'appellent nos guerres civi'les? - Guerres de religion, guerre du Sonderbund. ; (Suite page 94)

PRIX DE REVI,E NT DE L'UNITE

1. En revendant 35 kg. de calfé c) 6 fr. 60 I,e k,g. on a faÜ un bénrérfi.oe de 38 fr. 50;à ICOlmbien revi,e.nt le kg. ? 2. POlU confectionneT 10 robe.s il a fa.JJu a'c heter pour 385 fr. · d'étoff.e et pour 45 fI'. 50 de fournitures. De plus on a donné 160 f,r . 50 ;pour la .façon. Quel le st ~e prix de revient d'une robe?

3. Quel est le prix de revient d'une tasse de café, sàchant que poUl' 5 tasses on emp10ie 100 g'r . de café ,à 2 fr. 60 le d.elui kg. e.t 10 mor'c eaux de SUCTe pesant cha:c un 5 gr. à l.20 fr. le kg. ? 4. Pour faire des confitures, une ménagère :a employé 45 kg. de ,groseHles à 1 fT. 20 1e kg.; 21 klg. de fTamboisle s à J fI'. 25 le kg. et 36 kg. de sucr'e à 1 fJ'. 10 le kg. Par ··l a ,cuisson, ill y a eu tUne perte des 2/5 du poids total. A cOiInbien est revenu le kg. de conrfituT,e ?


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Les Zurichois cQll.n mirent une prem.ière faute en refusant de se souilnettre ,à l'al~bitrarge ; 'e t ils en cam'mirent une deuxième en s' alliant avec qui? L'Autriche. Pourquoi cette alliance 'S oul,e va-t-elle l'indi~mation des autres cantons? - L 'Autriche ennem.ie héréditaire d es Suisses. Mais 'l'Autriche se sentait trop fai1ble, et elle denî anc1 a alors l'appui de qui ? - France, Armagnacs. Les Suisses se portèrent à la rencontre de ce nouvel ennemi et ils subirent alors ce _qu'on a appeié une glorieuse défaite ; laquelle? - St-J a1cques sur la Birse. Quand? /Pourquoi a-t-on dit de la défaite de St-Ja'c ques sur la Birse qu'elle était une glorieuse défaite? Quelles furent quelques raisons de cette défaite? - Théâtre de la bataille en terrain plat. _ Désobéiss ance aux ordres de ne pas franchir la Bh'se. o St. J.aoques fut une défaite qu'on a pu a;ppeler glorieu se pour cette autre raison que Zurid1 abandonné des Autrichiens et des Arm.agna'cs dut finaleInent se soumettre. Ce qui prouve que l' a rbitrag,e ·est presque toujours la m eiHeure solution d 'un conflit. Il faut es pérer que le nî onde actuel le ,co1l1prendra et que les conflits éventue'ls entre les puissances pourront être Tésolus par l' aTbill a'ge de queUe institution? ' - O. N. U.

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BENEFICE PAR UNITE

1. 15 mètr es de: drap ont été payés 32 fI'. 50 l e 'lU . On le~ a r even d us 650 fI'. Unel bén(·fi ~T a -t- oll f~tit pal' 'm ètre? 2. Un libraire a acheté 15 livr es qu 'il a payés 87 fI' . 50 . 11 les a reven dus 107 fI'. Quel a été son bénéfke par li vre?

3. UI1. nlal'fchand ,a ve11dll 48 l{g. ele f roll1age pOLIr 230 fr . Sa'cllallt qu e le k g. lui a coûté 3 fI' . 50, quel .a é t é son bénéfi"e p a r kg. ? "1. Un TIîar,cha<l"1d a p ayé 920 1'1'. pour 6 tonneaux de vin de 136

·}jtres ha;c un . Il vend ce vin l .fI'. 75 par litre. Combien aa an e'1 J' . b b t-} p a r '. lire ? 5. o.n a,c hète 3 :pièces de vin de 25'0 litres dla:cune pour 1200 fr.

On paye 56 f r. p our fr a is de trans.ports. On revend le t ou t ù r a ison de 2 fr. 60 le .lit r e. Qu e'l bél1'éfice fait- on par li tre?

NOMBRE D'UNITES

1. On a chèt e du clr ~p à r aison d e 28 f r . 50 le ln . On le reven d 36 fI'. 55 Je ln. Quelle est la lon gueur de la pièce si on réali.se un bénéfi,c e d e fI'. 96.30 ?

2. Un t onneau de vin vaut 328 fI'. On en tire 50 ,1. ·et -le rest e n e vaut plus que 234 fI'. Co.mbien d e litres 'c onten a.it la pièce?

BIBLIOGRAPHIE OEUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE (OSL) L'Oeuv re suisse des lectures pour la jeunesse a publié en 1948 30 brochures. 615,375 brochures ont été écoulées, soit 72 ,870 ex emplaires de plus que l'année précédente. L'extension de l'OSL dans tout le pays et le modeste prix de vente de 50 ct. pour de bonnes brochures, richement illustrées, permettent à tous les enfants suiE/se,s de se procurer de la lecture instructive et récréative, pour lutter ,contre les pubHcations immorales qui se répandent de nouveau 1argement sur le marché .

3 , Un m archand de fruits a ache t.é des abri1cots à 1 fI'. 20 .le k g. 1'1 les rev,e nd 1 fr. 90 l e kg . et 'Îl gagne 63 [fr. Coulibi:en de kg. a-t-il vendus? 4. Un m archand achète des verres à 96 fI'. 50 l,e cent; il Jes revend 18 fI'. 60 .la douzaine . .combien doH-il en vendre pour gagner 78 fI'. ? 5. On Rchète 4 pièces d e vin pour 816 fI'. En revendant 3 litre s pour 5 fI'. 40 on grugne 0 fI'. 30 pal}' litre. Quel,].e était la -c ontenance d e chaque Ip ièce?


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Aubert et Meylan: GEOGRAPHIE PHYSIQUE ET HUMAINE * )

Dans ·ce nouvel ouvrage, la géogra.phie physique traitée par M. Aubert, explique et décrit les phénomènes qui ont contribué à la formation de notre planète et qui 'continuent à en bouleverser la structure et la surface ; l'auteur montre que les forces externes et internes, qui furent celles du passé, sont encore agi's santes et 11 le prouve par des exemples à la portée de l'observation de chacun. Il y étudie la formation et le modelage des montagnes et des terrains, le creusement des vallées, l 'évolution des cours d'eau , l'action du ruissellement et de l'érosion, des poussées internes, è.e l'air et des vents, enfin l'histoire de la terre par le résumé de ses grandes ères géologiques. ~a seconde partie, due à Mr Meylan, traite de la géographie humaine. On y voit l'homme s'adaptant à son milieu ou le modifiant par son action sur Ira nature et I.e sol ; on examine le :peuplement de la terre et les 'g randes lois qui régissent l'économie mondiale. Un dernier chapitre est consacré à la Suisse et à ses activités agricole, industrielle et commerciale ; ce chapitre est suivi de tableaux staHstiques. Une illustration re marquablement choisie, signale à l'élève les phénomènes se déroulant autour de lui. Un tell livre en main, qui ne se passionnerait pas pour ces questions? * ) Daniel Aubert et René Meylan : ' Géographie physique et humaine. Ouvrage destiné à l'enseignement ,s econdaire. - Un volume de 208 pages, 16x22, avec 84 illustrations, relié. Fr. 7.50 . Librairie Payot, Lausanne.

LES GRIMPEUR S D E ROCHERS *)

Ce volume, transporte le lecteur au ' cœur de l'Asie. Un jeune botaniste est envoyé pour faire des études dans une région peu connue de l'Himalaya; il est accollljpagné de son frère et d'un chasseur hindou. Le hasard veut qu'ils s'engagent dans une vallée entourée de parois abruptes, dont l'issue E!e ferme à la suite des mouvements d'un glacier. Les trois hommes réussiront-ils à sortir ~e leur prison? Leur~ ressources sont mince~ et, malgré les perfor~­ mances qu'ils accormpHsseJ;lt, ils n'aboutLssent qu'à des échecs. La délivrance viendra cependant, presque miraculeusement. Une des grandes qualités des grimpeurs de rochers est de nous faire assister à la fois · au prodigieux déploiement d'ingéniosité des trois robinsons dans des circonstances difficiles . et périJ.leuses, et aux découvertes qu'ils font en explorant leur verdoyante vallée. * ) Mayne Reid:: Les grimpeurs de rochers. Un volume de 246 pages, 14x20, avec 8 illustrations de Hamme, relié sous couverture en couleurs. Fr. 6.50. Librairie Payot, Lausanne.

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SYSTEME METRIQUE LONGUEURS

1. R édui s 1) en dm ; 2) en om. ; 3) eu IIUIU ., puis .a dditionn e hori zontaleluent puis verHcal,e luent 7 ln.; 25 au. ; 85 111. ; 69 1111. 19 lU. ; 46 m. ; 48 m. ; 195 m. 76 ,m :; 149 An.; 210 m. 42 TIL ; 2. Combien y a-t-il de m ., d e dm ., de CIll. , d e mIDI. dans : 24 danl. ; 76 dm.; 3 m.; 15 1111. 38 -dam.; 86 dIn. ; 18 ln.; 17 'm . 49 da'll1.; 97 dm. ; 10 lU. ; 9 In. 3. Réduis 1) ,e n danl. ; 2) -en hm. ; 3) ,e n lelm ., puis ,a dditionne ho ... rizO'ntale1uent, puis verti,c a1lement: 48 m. 25 3875 ·enl. 5 13 832 mnl. 914 1111. 32 64 375 cm. 136 478 111'1U. o m. 375 467 'CUL 25 196 378 !lum. 17 645 m. 80 -t. 53 464 CIl~. 148647 11HU. 14 m. 75 'm nl. 1 d1U. 5 lUlU. 0 m. 15 1111n. 4. AddHionne 14 km. 35 m . 3 hm. 5 dm. 18 111. 375 111'm. 15 km. 5.

+ + +

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SYSTEME

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METRIQUE

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(révision)

1 km. vaut: ? m. - daun. ? - hUI. ? --2Clll. ? 215375 mn1. valent: ? m. - dauu. ? - hm. ? - CD1. ? 1 m. v aut ·: ? dam. - ? em. - ? m'lU . - ? d.am . 1 dam. vaut: ' ? cm. - ? d1n. - ? ,111. - ? .I11Im. 37125 cm. valent: ? mnl. - ? dm. - ? daIn. - ? m. 5 hm. valent: ? m. - ? dalll1. - ? h am. - ? dl11. 1 hl. vaut : 14890 cl. valent: 4·75 litres valent: 1875 dal. valent:

48371 dl. valent: 1 1. vaut: 1 dl. vaut: 1 kg. vaut: 1 gl'wnme vaut: 1 dag. vaut: 1 hg. vaut: 4·8375 Ingl'. valent:

123795 cg. valent:

? 1. -

? cl.

? L -

? hl.

? ? ? -? ? ? ? ? ? ? ?

? dal. - ? dl. ? dl. - ? dal. ~ da!. - ? hl. - ? cl. dl. ? cl. ? hl. hl. ? d. ? da1. dal. ? dl. - ? d. daoJ. - ? l. ? cl. -

gr. kg. -

gr. k g. kg. kg. -

mm. ? 111m. ? ?hm. ? hm. ? hm. ? Cl1L

? dl. ? 1. ? J. ? hl. ? hl.

? dg. ? dag. - ? hg. - ? cg ? hg. ? cg. - ? dag. - ? mg. ? dg. ? mg. - ? hg. - ? hg. ? -gr. - ? dg. - ? da1g. - ? ·l11g. ? hg. ? dg. ? cg. ? gr. ? dg. '- ? gr. - ? dag. - ? hg ~


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Mantel -

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COURS DE DACTYLOGRAPHIE *)

Ce cours cour9 a pour but d'enseigner l'utilisation rationnelle de la machine à écrire, au moyen de dix doigts, Ipar l'étude systématique du clavier et par des exercices progressifs,. En même temps, il cherche à inculquer les principes d'une belle présentation de la correspondance commerciale, d'où les nombreux textes d'entraînement que l'auteur propose et qui ,s ont une 'image fidèle de ce qu'on trouve dans la pratique:

SYSTEME METRIQUE (révision)

Réduis: 1. 1 km. en 'm .;

1 hl. en Ll.;

2. 14375 m. en k,m .;

237 1. en hl.

3. 52 Ion. en dam.; Edouard Mantel - Cours de dactylographie. Théorie et pra,· tique. A l'usage des écoles de commerce et des écoles professionnel·· les. 2ème édition. Un volume de 96 pages, 21x30, relié spirale. Fr. 4.80: Librairie Payot, Lausanne. *)

1 kg. en gr.

34265 gr. en kg.

38 hm. en dln.;

4. 14275 <ClIn. en Inn.;

475 cm. en

34 dal. en hl.;

111.

5348 m. en cm.

1. Réduisez ,e n lm . : 14 dam. 5 ClIn. 2. Réduisez en gr. : 14 kg. 7 dg.

Meylan -

GEOGRAPHIE ECONOMIQUE *)

Mr René Meylan, chargé de l'enseignement de la géographie à lE cole de commerce de Lausanne, g.ébute par une évocation de la

découverte et de la conquête du monde, pui,s fait un résumé de géographie physique, c'est-à-dire des -conditions où s'exerce l'activité de l'homme. Il montre ensuite comment ,celui-ci s'y est adapté et quels sont les genres de vie propres aux dif,f érents climats. Le reste de l'ouvrage est consacré à la description des continents et des pays, tableau lumineux de leur relief, de leurs propres ressour,ces, de leurs habitants, de leur vie économiaque et de leur ,p roduction. Nous aimerions signaler l'utilité que peut avoir un tel livre pour tous ceux qui veulent se faire une idée précise de l'état présent de la structure économique ,d'un monde que rapetisse la rapidité sans cesse ac.crue de nos déplacements. *) René Meylan Géographie économique. Collection des Manuels d'enseignement com,m ercia,l. Un volume de 272 pages, 13,5x20, broché, Fr. 6.85. Librairie Payot, Lausanne.

Dr Richard -

La PSYCHANALYSE ET LA MORALE *)

La psychnalyse, qui s'efforce d'amener au grand j-o ur les conflits subconscients, est-elle en opposition avec la morale ou _p eutelle au contraire lui être utile? C'est à ,cette question que répond un ouvrage déjà connu du Dr Richard, dont la seconde édition vient de paraître. Son but est de démontrer que, loin de se contrarier, ces deux branche,S de la psychologie humaine peuvent collaborer étroitement. *) Dr G. Richard: La psychanalyse et la morale. 2ème édition. Un volume de 184 pages, 14x23, broché Fr. 7.-. Librairie Payot, Lausanne.

3 Réduisez en -dl. :' 5 1. 5 cl. 275 'c m 2 4872 m 2 5375 d-m 2 42575 cm 2 32 m 2 5 dn):! 46 dln 2 8

? ? ? ? ? ?

136 475 cm:! 14 m 3 75 .dIU 3 189 m 3 143 In 3 65

111 2 hm 2 n1 2 IU 2 cln 2

nl'l11 2

? .dlU 3 a ? 'Cnl ? -<11U3 ? 111'm3

N° 22 MESURES DE POIDS

1 -t onne 4875 tonnes 42500 kg. 1 quintal 100 kg. 4275 kg. 148 qm. 1 tonne 6875 qln. 98 tonnes

? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

k'g. kg. tonnes ct k 5'

qITI.

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qIn. kg. qm. tonnes q-m.

grammes hg. da-g. hg. gr. dag. hg. hg. dag. kg.

Réduisez 54 .758 hg. en tonnes. 978 tonnes = ? 'qn1.; ? kg.; ? gr. 768 500 gramlues = ? kg.; ? dag.; ? tonlle-s;

? qm.


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NOS GARES: Cahiers des CFF. 2. La direction des CFF. a eu une heureuse initiati'v e en créant une série de cahiers, dont .la Librairie P .a yot assume la Pl1bUcation et qui fourniront une vue d'ensemble sur la structure technique et économique des chemins de fer. . Le premier . cahier traitait des locomotives; le second est consacré aux gares. Celles-ci sont pourvues de multiples installations en rapport ave.c leur importance et la nature du service. Leur description peut donc bien faire l'-objet ct,.'un cahier. On y verra aussi les efforts aocomplis .par les CFF. pour améliorer les bâtiments, les bureaux, les locaux et de quelle manière ils tendent de plus en plus à établir des rè,g les génér.a les devant aboutir .aux aménalg ements systémé;ltiques de l'avenir. A lire ce texte simple et .précis, agrémenté d'excellents dessins et documents photogrél\Phiques, on comprendra mieux le rôle joué par nos gares et le travail qui s'y fait. W. Tribelhorn: Nos gares et leur personnel. Cahiers des CFF. No 2. Un volume de 96 pages, 13x20, avec 50 photos hors texte et 29 croquis, broché, Fr. 3.50. Librairie Payot.

flssociation des maîtres de Gsmnastique du \Jalais romand Institutl'Ïces des environs de Sion

Le j.eudi 24 nQlvenl'bre 1949, à 13 h. 30, à la saHe de gynulastique de l'éco:le primaire des filles ·de Sion, M'lIe Mabillard, profeS's-euT de ,gymnastique, vous donnera une l,e çon très f.acHe et J)jen .arda,ptée à vos olasses de fines. Nous -Coiluptons sur la ,p articipation de toutes les sœurs ensei'g nantes et institutr'Ï<ces de la hanlieue et des COHUllunes voisines. Se 'munir de pantoufles de gymnasHqueet du lnanuel. Le Co,mité technique. GRAND CHOIX

HARMONIUMS

neufs et occasions. VENTE - ÉCHANGE - LOCATIONS - RÉPARATIONS - REVISIONS Devis sanl enga.gernent.

Recueils de chant Musique pour Harmonium el Orgue ~él. 21063

/(~~~ SION

PIANOS et Instruments de musique.

LE CARRE (,p érimètre)

1. Quel est le périmètr,e d' une COUT carrée qui mesure 35 m. 20 de côté?

2. On veut border avec une denteHe une douzaine de Inouchoirs -c arrés ayant -oha1cun 25 cm. de côté. COlubien de Im ètres de dentelle faudra-t-il .acheter pOlJ,r cela? 3. Une p'lalq ue 'd e tô.le carrée -m esure 4 m. 80 de pourtour; quel en est le -côté ? 4. Le pérhll1ètre d 'une COtU carrée luesure 250 nl. Quelle en e~t le côté? 5. Un Jardin caTi~ luesurant 18 TIl. 50 de 'côté est entouré d'une triple rangée de lattes coûtant 0 fI'. 85 le 111. Quel est le prix de la clôture?

LE CARRE (surface)

1. On aménage une plaoe de sports ,c arrée de 95 coûtera ce terrain à raison de 4 fI'. 25 le m 2 ?

111.

de côté. Que

2. Sur un ,t errain carré de 35 lU. de côté on construit une Blaison dont l'eluplacelnent carré mesure 8 Hl. 50 de côté. On demande queUe est la surfa,ce totale? queUe est la surface oocupée par la 'lnaisO'll et queUe est la surfa.ce restante? 3. Un jal~din carré a un pér1mètre de 125 lnètres. Quelle en est la surf ace? _ 4. On a payé 1485 fI'. pour la ha'hlstrade entourant une cour carl'ée. Quelle ,els t .la slwfa-C8 de cette eour, sla chant que la bal usfI'ade a coûté 3 fI'. 60 ,I.e lnètre ? . 5. Une tab'le carrée mesurant 1 m. 20 de 'c ôté ,e st recouvle rte d'uu tapis qui déborde tout autour de 0 m. 40. On demande: 1) .la surface de ,la tabl,e, 2) la surfa-c e du tapis, 3) :le prix de ce.lui-ci à raison de 9 fI'. 30 le m2, 4) de combien la surface du tapis dépasse-t-.elle cene de la table?


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102-

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TIMBRÈS PRO JUVENTUTE 1949 LE CARRE

~O~

Cherche: 1. La surface totale de chacun de 'ces carrés. 2. La surfaüe hachurée. 3. La surface du r,e ste. 4 . Le pérÏInètre de ,c hacun des grands carrés sauf pour le numéro 3, à llloins que tu ne co~naisses l'extraction de la racine carrée.

LE RECTANGLE (son périmètre)

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Plallarlâl Cia SION • Av. du Midi fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE

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1. Un jardin lnesure 28,5 m. de long sur 23 nl. de large. On l'entoure d'une tripl,e rangée de lattes. Combien de m. en faut-il? 2. Quel est le périlnètre (contour) d'un ,chwmp rectangu'l aire lllesurant 39,8 ln. de largeur et dont la longueur e's t le double de ~a lal~geur ? 3. Un jardin mesure 18,5 nl. de long sur 13,5 m. de ,l arge;, Combien faut-il de palis pour la clôture, s'il ,e n faut 13 pour un e longueur de 2 m. ? 4. Le ;périmètr,e d'un pré de forme rectangulaire est de 316 m.; 'Sa 'l argeur est de 32,75 'm. QueUe en est la longueur? 5. Un ,c hamp ,a un, pérhnètre de 99,6 ·m . et sa longueur égale 5 ,f ois la lal~g,eur. Quelles ,s ont ses , dimensions? Ô. Le ,péri1l11ètre d'un chalnp est de 360 Ill.; 'la largeur est le 1/3 de la longueur. QueUes sqnt les dimensions?


L'ajustage périodique des pupitres et sièges d ' écolier Embru à la croissance des élèves fac ilite de les habituer à garder une position saine et correcte . Les transports onéreux des bancs lors des changements des classes sont rendus superflus par l'ameublement Embru . Les bancs et les tables " grandissent" à la mesure de l'enfant. '

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