No 3.
SION, 15 Novembre 1950.
Sion
M. PiUeloud Barthélemy, inst.
70ème Année
Répertoire ' des Bonnes Adresses AUX GALERIES SÉDUNOISES
ORSAT
Confection « Chemiserie Tous articles de travail
ANDRÉ ROD UIT
i' Ambassadeur des
& Cie
Vins du Valais
Avenue de la Gare, SION La machine à écrire pour tous Fr. 2:!5.icha Autres modèles à Fr. 350.- et 450-
+
1
LOCATION - VENTE
1
(Demander conditions)
1
OFFICE MODERNE - SION E. Olivier-Elsig.
Essayer les bonnes pâtes
Teinturerie Valaisanne Jacquod Frères Sion
SAVERMA c'est les adopter
JJf.agasin: Grand Pont
La maison de confiance
L'instituteur, après le dur labeur de la journée sera heureux de . jouir des plaisirs de la famille et de se délasser dans des meubles de la
Maison A. GERTSCHEN, ·Fils, Brigne Représentfl Dt : IL OTTO GERTSCHEN -
PARAISSANT 14 fOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE
SIERRE.
ORGANE DE LA SOC1ÉT~ VALAISANNE Exigez de vos fournisseurs les cafés torréfiés "PELCO"
PELLISSIER &, Cie S. AI dont les diverses qualités tou~ jours soigneusement préparées peuvent satisfaire tous les goûts.
DIPLOltlEdeSECRETAIRFl cOnUEUCE en 4 et 6 mois. Garantie: Pro long. gratuite si nécessaire jusqu'au succès final. Demandez prospectus.
D'EDUCATION
pt,
E('olt"!Il Tamé.
~ioll. Condé~
1
mines. Tél. 22305, Lucerne, Zurich, Neuchâtel, Bellinzone . .
ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD. Instituteur, Sierre - - Les annonces sont
reçues
exclUSivement par - -
PUBLlCITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION
Avenue rie la Gare
Téléohane
2 12 36
SION, 15 Novembre 1950.
70ème Année.
No 3.
R épertoire des Honnes Adresses
L'ÉCOLE PRIMAIRE
Collège Ste Marie, Martigny
ORGANE DE LA sOCla~ VALAISANNE D'EDUCATION
Internat et Externat pour Jeunes Gens Enseignements primaire, moyen (13-1 4 ans) et comme rcial.
Cours préparatoire à l'Ecole Normale. fourn iture
LIBRAIRIE
A.MARTIGNY MONTFORT -VILLE
d'école et de bureau
Tél. 6 11 19
KAISER & Cie, S. l, Berne
Matériel d 'enseign e m e nt Tableaux noi rs
Toutes Fournitures pour Ecoles.
R u e du marché 19-4-.
Caisse d'Epargne du Valais SION
Société Mutuelle
SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Extrait des instructions concernant les visites mooLcales. - Un instituteur qui honore sa professi.on. Gymnastique, cours d'hiver. - Association des maîtres de gymnastique du V. R. - Communication ,aux institutrices du V. R . - Inf-ormatLons pédagO'giques. - La nouvelle édition du manuel d'agrirculture. - POUir l'écolier du Valai,s. - Nécrolo.gie. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Pédagogie au ·carrefour. - Géographie éducative. - L'évolution des · sentiments. - Le mouv,e ment éducatif dans le monde. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de ch o's es·. - Miettes 'PédaJgog.~ques. Bibliographie.
~<. '•
f ~É~~~~J~~;~~~~.I.~!~!~~E~ i ~
•
•
•
•
•
. . . . . . . .
.
20 agences dans l e canton.
Contrôle officiel pel'manen'.
Toutes opérations de banque aux conditions les plus favo rables.
Gilliard, Si".,
Léon ImhoJf
La bonne bouteille pour les bons amis
PAPETERIE - RELIURE ENCADREJ\\ ENTS Tél. 2 10 70
SION
Pour la 'Volaille :
Fourrages "SEG" Fédération Valaisanne des Producteurs de lait SION
A VIS Pour lü ause de lnanque d e place, nous avons dû TenvoycT plus1eu f's articles au p!1.'ochain nUllnéro.
Extrait des instructions concernant les visites médicales durant le cours scolaire 1950-51 et destinées au personnel enseignant, Corps enseig'nant et hygiène scolaire :
Le nlédecm s'c olaire 'VQu'e tOlUte son ,a ttention à l'état de santé du personnel enseignant. Ce dernier est s'Ü'Ull1iÏs chaque 'a nnée à un examen radiologique qui pe ut être pasls é dan1s le CadT€ de 'l 'activit,é de Ligues antitu~beTlcu[,euses. Le 'C 'erfiücat établi à cette oecasion, par le Inédecin, doit spécifier que le ceTtificat a été déffiiwé à lia !Suite d 'un eX:3.'m en 'l'adi:o.lngique. Il sera r€lIIli,s au lnédecin s·colaire pal' rinS'tituterur lui-même ou par l'infirmière visiteuse a'Vant le 31 décŒnhre pTochain. De plus, ~e médecin s'assure que les Il ocaux sont propres et ' bien entn~etenus, que 'l,~ netloyage est confié à un ' concierge. Dans le cas contrail~e, il ,e n avÎIS'e le Départelnent.
-
75-
74 '-
Il est désir,a ble que dans ,chaque classe il soit donné une petite causerie sur un chapit'r e de l'hygiène, au choix du médecin. Fiches scolaires:
Le Dépôt du 'luatériel 'S'colaiir:e Illet gradeiUsmuent à la disposition des écoles Il es fiches uI-édica'les à encarter daTIls le livret s,c olaire de ,c haque élève. Le personnel ,e nsdgnant qui n'aurait pais encore jntroduirt ,c ette fj'che ,e1stt prié de ,l e faire .avant l,a visite du médecin ,s colaü'e et de l'infirmière. L'inrfinnière 'visiteusle inscrif, après la date de l'appli'c ation du Moro-Partch, le résultat de 'ses constatation.s au nIoyen de signes positiif:s (+) ou Tl:ég'a tifs (-). 'L a fiche médicale doit être prête pour la visite du médecin scolaire.
Un instituteur qui honore sa profession L'
Ecole prilnail'e » a Telev,é avec joie les Inérites de notre to~lègule Jean FoHÜ'lüer qui s,'·est tainé une place luRlIquan1e dans l,e,s lettres rmuailldes. Dans son poèlue « Peuples des :ruonta,gnes », 'e t dans S'es ronl,a ns « La nuit :m auvai,s e » 'e t « Ma!Iiguerite Voide », Folllonier 's 'est eflforcé de traduiTe siTI'1pll'e Iuent S'a:l1!S aTtifke, ,c "est-à-dire en tourte !sincéritté, la vie âpre et dure de nos Inontagnards va,l aisans: H a pleinem·enf TéUlSSi. Son dernier Iroman « 'M arguerite Voide », dont les quaJ.Œt'és s,c éniques sont incO'nt'estables, se IpoTte à la slcène act'll eHeluent. On peut êfre ars1suré du succès de ·cette création. NoUJS en SIQ.IUn'1e1S' Ifi,e r 'Pour notr'e ,c ollègue et all11i et pOUl' la corporation que Follonier bonoTe si bien. Cl. BérClrd. «
*** UNE CREATION AU THEATRE DE SION: ({ MARGUERITE VOIDE»
L'adaptation théâtrale de « Marguerite Voide}), l'ex'c eUent l'OInrrun de notre jeune écrivain v.alaisan Jean 'F oRo nier , sie ra ,c réée pTochainelnent au théâtre de Sion par Pauil Pasquier, MiaTgUe!rirfe Cavadaski, V é'poni!que nes,c hamps, !H ené -RoS'set, vVa:lter Schôchli et que['Cfues ,am'a teurs 's édunois avec le 'cÜ'l1!cours de la « ChaiJlsO'l1 vM,a isla nne }) 'Sous Œa dÎT'€lction de M, Ge01'ges Haenni. M. (Pasquier a'slS1ll'e 1ui-nlême ~a mi's e 'e n ISicène .de cette pièce en 5 ta:b!1eaJux pOUir :1aqueHe le peintre Flred. Fay ·a hro'Ss'é de re,1narqUlooles décors. Un comité d'honneur çO'lupos'é de MM. Pit1eloud, président du Consei'l d'Etat, l\Hchel,et, préslÎJdent du '
Grand ConseH, de Torrenté, préfet, BacheT, président de Sion, Brunner, Rd eu:ré de Sion, Ervéquoz, Tecteur du Corrlège de Sion Antoine FavTe, 'Ü'ons'eilil er natiouatl, le ,c olonel Giroud, le ,c olonel \VegiJ.uüJ.ile1r, c01umandant d'Ecol,e, le TIlajo'r Studer, COm'll1andanrt de place, de Cha,S'tonay, directeur de la Banque cantona'le valais'a nne, patronne ceHe création va1ais'anne qui soulève le plus. .g iraud intérêt auprès du IpU'b1ilc de tout le ,c anton.
Société suisse des maîtres de gNmnastique Publication des cours d'hiver La Société suisse des !maîtres de .gylnnastique organise, sous les auspÏrces du Départeluent nülitaire féd,éral, du 27 au 31 décelnbre 1950, les cours !Sui'V:antl:s à 'l 'intention du personnel enseignant de la Suisse TOluande : Cours de ski: 1. A Bretaye -
2. Au Lac Noir.
Cours préparCltoire en vue du brevet J. S. S. " Au cours de Bretaye, il y aura une c1a's'Se prépm',atoiT,e pOlU' l,e brevet. Les personnes qui Is 'intéres·s ent à ,e e brevet s'Ont pri,é e!s .de bien 'v ouloir s'inserire spécial,m uent et le plus vite possible. L'adnüs,si'o n à ce cours, qui de'll1ande des qua.Jités suffisantes, !s'e fel'a sans examen d"entrée. COUl'S de patinage: A Lausanne. Remarques g'énél'ales:
SeuLs ,l,e s ir:n:s.titutdces et les ins'tituteU'rs onf le droit de s'ins,rriTe à ces 'COUlDS, !poUlr autant que, dans leur1s classes, l'enseLgne.l nent du 's,k;i 'e t du patin soit donné ou 'q ue des ·camps d'hiver soi,e nt organi,sés. Une attestation des autorités s,colaires s,eTa jointe à l'il1lscription. Dans ,certains 'c as, la ,di'l'ection des COUTS pourra adl11ettre les candidats au brev,e t de .gylunastique ainsi que les ID'a îtresscs d'enseignement luénag:eT 'e t de travaux à l'aiguilJl.e qui sont ap'p elées à s'occup'eT de gymnasiique. Le délburl:ants ne sont pas admis. Pour tous les coiœs, il faut 'c hois,i,r 'l "endl'oit 1e plus rapproché de son domicile il égal (ex'c eption faite pour Bretaye). Indemnités,' 5 jours à fT. 8.50 et 5 nujts à fr. 5.- !plus les frais de voy,a'g e IHe ICl1asse ,p ar le trajet ·1e plus rCO'lut. Inscriptions,' Elil es ,s ont à envoyer jusqu'au 15 novembre, au :plus taTd, à H. Brandenberg-er, VÎ'ce-présidel1't de la C. rr., Myrthoostr,a sse 4, St-Gall. Papier f'o rt A 4. Le président de l'a C. T. : O. ]{âtterel'. r
-
76-
-
A.sso[iation des Maitres de gymnastique du Valais Romand NolUs invitons ·.le .personnel ens,e igna:nt à sui'vTe noulbreux nos COUTS 'rég.i'Ü'na:ux dont voici ,l a li's te : Lieu
Direction
Date et heure
Pi'gnat VoU'vry, jeudi 23 ,n o v,elnbTe , à 13 h. 300 Vuigllj{'r TroistO!rrents, j,ell'di 23 nov:enl'bre, à 13 h. 30 Coutaz Cdlll'Onges, Jeu.di 300 nov{~lnbre, à 13 h. 30 Bovier o rsièr,es, jeudi 23 noventbre à 14 h. Rausis Ghâbl,e, jeudi 23 l1'0velnbTe, à 13 h. 30 Coutaz Fully, jeudi 23 n.oveInbre, à 13 h. 30 G. Dela1loye Saxon, jeudi 300 novembre, ·à 13 h. 30 ChaJmos'On, terrain de - SpOTt, ' j,e udi 23 novembre, ~t 13 h. 30 Boven Conthey P1an, jeudi 23 rnorvelnbre, à 13 h. 30 Eridy Grirni's uat, jeudi 23 noyelubre, à 13 h. 30 Dubuis Basse-Nendaz, jeudi 23 nov,elnbTe, à 13 h. 30 Frossard HéTéluence, jeudi 23 nove111bre, à 13 h. 30 Pitteloud Evo[ène, jeudi 23 novembre, à 13 h. 30 Pral.ong St-M:a:rtin, jeudi 30 nov,elu])Te, à 13 h. 30' Pralong Grône, jeudi 30 .novenrbr,e, à 13 h. 3D Bovier Lens, jeudi 23 novembre, à 13 h. 30 Bouvin Venrbhône, Jeudi 23 noveulb.re, à 13 h. 30 Glassey Vi,S'soi'e, 1:e 'p.eT!SOl111'el sera convoqué dh'ecteluent par Mir Cr,e ttaz Vous pOUlTez V()!UJS acquitter de la cO'tis'a tion 1951 (fr. 7.50) auprès du dir,e cteur du ,c ours. ,Profitez de oette ocoa'S'ion pour simplifier 'le travail du ,caissier. Le Comité.
Communication aux Institutrices du \7. R. «LYAUTEY» Le del!'nieT Toi de France» Un Seigneur ... Un hnmme à la presügieus.e légende ffioilflJS .b elle .que 'sa vie. Un être à qui rien de ce ,qui est hm.nain n'est ·étrang'€f. Une personnalité magnifique «
.que Monsieur le Chanoine Viatte évoquera p.our nous au cours de la
77-
CONFERENCE qu'il donnera à nÜ'tr.e inrfention 1e 26 novenlbre à 14 h. à l'Ecole Nor,malle à Sion. ' Les ,conférenoes suivantes seront annoncées par 'l 'Ecole Primaire. EH'e s nous réservent des surpTises: Histoire, .Art, Musique ... , que vous choilsirez ou adopterez ·en bloc, d"enthousiasme, le n1.ênl'e que nous 'm ettons toutes à SERVIR. four le .comité: Y. GrosS.
Informations pédagogiques ' ,La 'C0iJ..111l1lission scol,a ire de Monthey a pTis la décision de les devoiTs à .dollllï,c~le d'ans ,ce ,S'BIllS .q ue d!es éIlèv,es .les feront après, lI a das.s,e de l'aprè.s-'l nidi danS' la IS'aH'e d'éco~e' ce qui aUlr a lieu .quah'e [.ailS pal' sem'a ine, ~le !lundi, 'Le m' a:I~di, le J~udi et le v~ndredi. Cette innovation a été f.o'rt bi,e n 'aocueilJ.lie pa'r la popu,lahon. . Cette rnêlne autorité, ainsi que ceUes de Si,e rre et de BrÏJgue ont inh'oduit les oongés hebdomaclah'es du .J.1l'ercredi et du salll'edi apTès-nüdi. S UippTÎIDl'el'
ua
nouvelle édition du manuel d' agriculture
L:a pr'eluièTe édition du Manu:e'l d'a.griclùtun~ étant épuisée, 'i,l a fallu songeT là sa réi,m!pressioll. La question s"est posée de :savoiT si J'.on voulait purenlent -et sÎlluple'lnent l~eproduJire ia. pren1Ïère édition ou 'c réer quelque chose de tout à failit noœvea'll, plus à la pnrtée des élèves à qui ce manuell est destiné. . Après a:VOiT ,c onsulté quelques nlaîtres des 'COUTS cÜirnrplémentaIr-es 'e t entendu :leurs a'Vis, Je Départelllient de l'Insh:uction puhlique ,a ,a dopté une solution internlédiaiTe. ,Chacun !s'aooOl,de ·à Teconnaître -q"1,le [a .l uatièr,e de l'ancien manuel constitue Ull'e ,pl~éci,euse doeuluentation qti.e nos a,crriculteurs .ont souvent l'o:C'casion de ·consuHer. POUT beaucoUlp c~est le UVI'e -de ,c hevet, presqu'e 'l'uniqu'e. Dans ,ces conditions, il n'était pas indiqué d'en réduiTe le dévreloppement. Les 'profes'seur!s de Châteauneuf ouf même ,c ru bon d'y ajouter quelques chapilt res qui fais,a i,e nt défaut jusqu1ki : po'li:ce sa·· nitaiTe du ,b étai'l, parasitologie végétal,e, apkulHure, fourrages, -etc. Mais on a ,apipa.rté à l'ouvr.ag:e queLques modifications au poiTit de vue didactique. L,e s ,chapitTes .ont été divi,sé,s en leçons ipl,écédées d'un sommaire et suivies d'un résumé et de ,questions.
-
-
78-
L~a tâche du InaîtTeen est facilitée ,e t la nlatièl'e sera plus. facilelnent aoces'silb 1e à la .co:mpl~éhension des élèves. Enfin, chaquech~pitre est suivi d'un ceTt,ain no-m bre de prohièlnes et' de sujets de lettres ·q ui s·e TappoT.t ent à Œa umtière étudiée. L'euseignem'e nt est ainsi ·groliJpé par centres d'.intèrêt, et tout ·c oncourt cl faciliter 'l 'acquisiüon des ·c onnais's anoes pal' les éllèves. On peut donc croil'ie qu'iJJS TetÏJreronrt un plus .grand profit de 'cet' ouvrage. Mais 1,1 J'leste bien ·e ntendu qu'il n'y a rien de rigide el d'm1ipéTatif dans ILes différente.s répal'ti1:ion'S, ·chaque maître a toute latitude pOUl' UJtiliser ~·e manuel 'C0111'me i ll 1'entend, 'e n traitant èvidemm·ent les subdivisions préV\l'es, pOUl' ,chaque ·année. Il n'a pas été da'u s 'l'.espTÏ1 de ,ceux ·qui ont coopéré à .J'élaboration de 'c et ouvra,ge de brimer les maîtres et de cOlnpli.qU'er 1eur tâche, mais bien plutôt de les aider dans l'a'ocompifl1ssemelnent de l,e ur difficille mission. Sans doute, le nombre des :problèm'es est insuffisant; mais le .livr'e est déjà bi'e n -a ssez copieux et fon ne pouvait pas songer à mettre ,e ntre les m 'a ins de nos ·é lèves ,des -COUTS 'Com.plénlentaiTc-; deux manuels d'agr!Ï<cuJotuTe. Il .faut ,cons<ÎdéTer :Jes ca!l·culs donnés com'lne une direc;tion à IsuiVl'ie. Les 'm aîtres p.oU'rront fadlmnent ~es ' üompléter en utilisant les nouvelles cartes ·de ·c alculs éditées par -l e Département de f'InstTuction pubU:que; ,e~lles conlprennent un nülHeT de problèmes où H ·s era facile de glaneT. ,L !es insltitruteuilis qrufr 'Ont didgé ·l es ·CÜ'U1~S ·co.mpléll1'en .. taires durant ["année 1949-19-50 ont IPU expéThnenter une' tranche du nouveau manuel. En ,e!ffet, ,a vant de s'o umeth'e a'ou'v rage à l'impression, Il 'autoTité 'c o1m pétente en ,a faH reproduire un nombre suffisant d'·exemplai.r.es pour tous les cours co·m plémentaires. Dix n~aîtres on;\; prés'enté un Tappmt SUT Il e résuHat de lie ur expéTienoe. On peut dire que tous se sont déclarés d'a·c cOTd avec ,l es innov,a tiolls aJPp'ortées. Void d'aHleuT.s, c1as's ées pal' l'ubriques, 'l es diverses ,a pprédations.
« Bonne répartition des 'leçons » . « Je f.é'lioeÏte les initiateuTs de oe nouveau changement. Texte clair, répaTtition des ,l,eçons bonnes». « Ces ·chapitres ISO nt ex,e ellents: .J'exposé est distribué en paTa,graphes bien ordonnés».
1
Obervations générales. « La luéthode ·des ·centres d'intérêt ,m 'a p-artÏtcullièreluent ·e nchanté ,e t paraît Œ'e ,m ieux ada:ptée à nos jeunes agriculteurs. » « ·Ce Inanuel ,a une ,grande va!l eur d'ori'e ntation générale. Je propos'e d'y ajout'eT un .chapitre: Polioe sanitail1'e du bétail ». « J.e ,s uis /partisan du nouv'e au manuel tell que prévu dans les brochul~es poly.copiées ». « C',e st une InerveiHe du genTe; l'ell's'eignell11'ent en est grandement facilité. » « 'L'enseignement des diffénm.tes bl'anches du progra111'me est heaucoup p[us coordonné».
79-
Résumés et questionnaÎl·es.
Les résumés et :les questionnaiTes sont parfaits».Les résu.més et ,l es ques.tJonnaÏ'res ·c onstituent un point important» . « Résulués et questionnaires sirnpl.es, nlais daiTs et suffi~ sants. » « Résumés pa's indispensables. Un peu succints. ». « Résumés un peu 'lourds; je pTéfère la présentation sous forn1:e de tahleaux synoptiques ». « «
'C alculs et sujets de composition . «
Calculs ·a·ssez cOlnpüqués; pas néeessaire d'en ajouter d'au-
tres ». « IProblèllles.
trop fad'les. Sujets de cOluposition française
bien choisis ». « Problèlue.s -cependant en n0111bTe insuffisant ». Illustration. « A s·U:PPpÎO.ll:er tout ce qui n'a pas une valeur ess'e ntiel1elnent didactique ». « Je ne vois pas la néoes's ité de repToduÎl'le pour :les jeunes gens les dortoirs d'e ,J'.école unénagèT.e de tÛhâteauneuf ! »
•
Dans ·ces ,c ol1ditions, 'e t après quelques retouches de détai,l, i'1 ne restait plus qu'à choisir l'iHustration, qui a été réduite, les 'cal:actèr.es typograiphi,q ues et à Tem€ttt.'l~e Il.e lnanllS'Crit à l'irnpression. Le livre va- maintenant sortir de presse. Les maîtres ont pu se prononcer libTelnent, fornluler les re'l.narques qu'Hs ont jugées opportunes. Le DépaTtement d·e l'Instruction :publique en a tenu compte dans la '1ll'eSUl'le du ,p ossibJe et pOUl' autant qu'elJes n'étaient pas 'c ontradilOtoires. Et lnaintel1Jant il faut s'Ouhaiter que eeUe nouveJile édition contribue à donner à Ia jeunesls1e paysanne l'amlo ur et la ·connaissanoe de 'l a terre; ,q u'ellJ.e incl.t e de nOl.mreux jeunes gens à con.t inuer l'e ur fOTlll'at1on à il 'Eoole d'a:gri,cll'ltuTe, à défaut: de quoi il sui'Vl'e des CO'lllrS temp01:aÏIJ.'es org:aIlÏ's-és -ohaque année à Chit-eauneuf ou dans Ies divers.es -régions du canton. Mieux on con11~ît :s'On 'lnétier, mieux on l'aim'e. L'ag-rÏtcu!ltuTe traverse auj-oul'd'hui une teUe ,cr:Î's e qu'ifl faudra 'c onjuguer ·t ous les efforts .si .l'on veut s'eftf01'lcer de la v,a incre. Cl. Bél'al'a.
-
-
80-
Pour l'écolier du Valais
t
Cett:e année, .l a vente de Pr.o JuventuLe aura Heu spéôalernent en faveuT de 1'âge lS'col.aire. On sait, - et [les lecteurs de l'Ecolepl'imaire lui.eux que per,s onne, puis,qu'iJJs ,s ont éducateurs et souvenrt -coll'alb orateurs de la fondaJtion - ~combien sont vaTiées les activités de Pro Juventute dans ·ce ,doffi,a ine : :pla,cements de va,e ances 'CUl'les ret séjours de lf'epoiS s'Oins dentaires, ,coNecte.s de pomm~s et dons d~ skis ,a ux écoies de lI a montagne ... La hste rpoul"rait s',a Honger encore. Le Va!lais bénéfkie tout srpédal€lluent de l}oa ~s{)nidtude de Pro Juvenrl:utJe, ,c ar aux reeette.s locales non ,centra'lisées s'ajoutent ~e:s prestatio'Jl>S du secrétari.at général: aoide ,a ux veuves 'e t 01'phe'1inJS, lutrt,e ,antitubea.'cU1leus.e, bOU!I'ses d"apprentilsls age. DeIuand,ez-le ,p lutôt .aux ,c ol1aboJ'atrkes 'et' -coll1aborateurs d.e Sie rre de' Sie:rre 'e t de Sion, ,d'ATdon et de 'M artigny! La Il ettre qui :s uit ,ei"l ,s era :la preuve tangiblle; 'e1n 'e a été adressée à une de nos secTm.aü'e:s de dilstrÏrct' :
Chère l11adelTIoiselle, M,e rci infini.ment de votre genererux envoi qui, 'CQ'lUlue .les précédents, sont tout à fait bien jt:Il!spi[>és, sans voU1loiT faire de compliments. Les enfants sont si heureux d"lm 1paquet ,e t cela le'S encourage vr,a iment à garder ileUTS va,cJhes tous ~1es jours et à ,p lanter les pomlm 'e s de terre avec a'e paIp,a . En vOUJS écri,v ant la dernière foils, je lPeuS'adJs ,q ue j'étais une malihoIlil1!ête de ven1~r toujours ,f raprper à votre porte. Maills je trouve tout de tll"lênl'e que « je 'r ,e ncontre ,drÔ'l'mnent ira 'vie pOUl' quelques années» 'e t quand je reçois vos expéditiO'IlIs, les la'l'mes , coru~ent toutes !s'e ut,e s dans le paquet. Je ne puis me faiTe une idée ;COlJI1[llent :les lUaU1.ans de p[usi'eu'l'1S' 'e nfants peuvent s'en tirer ou si vraiment ,el[,e s ont plus de ühanc.e que moi. ,M ais paIS 't outes, "cal' j'en ,c0l1lllaitS ,q ui' partagent les IJnêmes Ml,goi!Sses que ,m oi .. J·e 'n e devrails pas' peIllsle r à cela un :sroi[' de fête des ,m ères, Jour qui ,e st ·eomane Jes autres, sauf pOUl' ,lia prière ,e t ~la rt:endI'esls e 1J.uurueHe en fami'He. Donc ,e ncore ,m :erci 'et que Dieu ne n"lailique pais de 'Vous lie Tendre en grâces et en bénédi,ctions. Quand j'étais rfiillette ,d e 10-12 'ans., je vendais au viJ'l age des 'c artes et des timbres .de Pro Joventute. M,a1's lq ui :aurait pensé ,q u'un jom" 'e1!le serait ma Providence? ,L 'Ecole primaire ISle d'ait Uil1! dev:oID.~ de TecÜ'lumander « Pro Juventute» dont ~'3'ction bÎ'enf.ai's'a nte ,a déjà ;sou~' agé t'ant de luisères.
81-
Marie-Louise CRETTENAND . née Traillet
Le 3 nov.eulbre, la population ent'ière d'Isél'.ablE::s, aC'compagnait là s,a dernière dem'e ure, M'a dame M'aTi!e-'L oui,s.e Crettenand, épouJSo~ de Mitchell Cre'Uenand, di'recteœr du téléphérique. Ex:oe]Jlrente illllsrtituice, tendrelnen;t ,a i:m ée de s:es ,é lèves, appr,é ciée ,et :r espectée de rt:ous, eUe avait 'quiltté :l',e nseignement il y :a 4 ,all1!s, lPour ,c ause de santé. Se croyant ,entièpenl,ent Te'mi!Se, eHe Ise prépa:ra..irï là TerpTendre sa ,d aslSe le 2 nov.enlbTe. Et ,l a :mo:rt iIupitoy.able nouS' l'a enlevée. A 's'a ,fmuillle va n'Ûtre "sylu!pathie émue. M. M.-G.
JP AJR1rIE PEDAGOGIQUE
«
Fraternité Une république d'égoïstes est vouée à la décadence. André Maurois.
Nova et vetera
Pédagogie au carrefour
•
Revanche de la ,coIllsrdence d'une ~poque qui en tue beauoouip, jraJn"laÎ!s on s'est tanrt ÛlocUlpé de 'l'e nfant. La .Jittérature le ,c hante, 1'311 1e 'c élèin'e; les 's-cile nce,s psychologiques et pédagogiques font 'SUlr lui luaintes 'e xpériences don t que1ques'- unes, à vrai diT,e, raIpiptell'enl' un peU! 'C'eUels de Bikini: anail y1s e ,à ouha1Jl'oe, désinrtégr.ation des artoill'es ! Nous voudrions silupleluent, d'une « poiJgnée de petits faits » (cOlllJ1ne dis,a it ,l e Nouvelliste de 11Iaguère) , tÏl'er une le'ç on ;péda'go.gi'q ue. Cha'c un :s'a it que les enfants, toult prodigieux qu'on le.s suppose, ne 's 'instruisenf pas ellx-'lll'êmes. Sœr [e protblèn"le des nlé:thodes, ,c 'est 'lill ,peu ,comoJ.11'e s'u r 1 es, boîtes de dgall"es : R. A. S. : Rie n à !s,i gna1er. La bata,ii1I.e d'e notr'e époque est üeHe de toutes les époques: la quereme des aD'c iens .et des modernes. QtÙnti-U,eIi1, Rab e1ai,s , Montai,gne, Jean-J a'o ques RoU!s:s'eau, V1,ctoT Hugo, Claparède SOlllt les généraux des phra:ses décis:Ï'ves,. SillulP~es s'o adats ou mê,m e simlP1es :co:rres:pondant':s de -cre:tteguerre, es,s ayons de lllonter SUll' 1,.lne ha'uteul" p'Üur un tour d'hO'rirzop. et captons cc que nous dils'ent tour à toU!r les nlaîtres, .J.es lParents, les élèves. Hélas!
-
-
82-
... Ce n'est pas un concer.t à dilater le cœur! A tout seigneur t'out honneur: écouton~ les , ~?fal~ts. J'en
connais la ss'ez peu 'q1.Ù ne préfèrent récole bUl'SSOnnlere la l'école tout 'COUTt. L'écd}e, qu'il ,s 'a'gi's's e d'a;pprendre à ISle 1110ulCiher ou d'ap.p rendre ~e gr,ec, n'est une paTtie de p1aisiT que dans les r'Ollnans de RabeLais et dans, ·l es fihns améri:cahrs. Là, Ic'est un ,e nchantement. Le Im'a Ître idéall n'a .qu'à paraitre, arnlé ,d e Œa méthode nouvellle, ·et les croûtes se 111uent en génies, les .gangsters en agneaux. Dans. la pratique, c"est un peu dif{éT,e nt. Le respect de la méthode. - J'aoi une petite nièce de six al~s et demi. EB'e la ,ruppl'i'S à ih'e com'Ine par e[loc:?antel}1~eil1t, , ~n quelques leçons au ,coin du feu H'v,e c 's on , @f'and-pel~e, ,qUl ,a'v alt toutes "les peines à lui faiT,e tenir Œa tNe tranqui.hle. B A BA, 'e t elle paTtait après le 'Chat, .qu'eNe ,a imait à 's ails,ilr par ,lia queue. _ 'P eine perdue, gémit Ile grand-pèl'e en la quittant. .ça ne viendra jam,ai;s; eUe est trop indocilJ.e, trop d.isltraite. ~1ais( yenfant, toute s,euil,e, 'continua de ,s 'intéTess'e'r aux ilm ages du hvre : la baig ne (k) de Œ'évêque, le 'Cihapeau (oL Il a :tllouche (oh). Quelques 's em'a ines Iplus tard, on :allait l~en.dre vi,sirte à. grand~père. Voiilà 'que 'SUT le quai de :la gaI~e, 'e n attendant [e trMn, la flUette se nlit tr·anquHlem'e nt à lire s'Ur un vagon (à J'a français,e l1IatureUerruent) : _ Nicht Raucher. Qu'esrt-Ic e que ça v-eUit di'r e ? On la n1Î.t à l'éco,le des Sœul"s; à :l'a fin ode l'année eUe lisait ,e,t écrivait -cou:r:a,m ment. L'année sui'Vante ill faNut, pOUT raisons fin a'l1 ci èr,es , >l'envoyer aux éco'l.es 01\fÏi~ieBes. Crise de larm'es, .p uils adaptation, .ù tel point 'q u'eUe partait le Inatin en ,c hant:ant. EUe n'apprenaIt den. EUe aima~t 'l'institutdoe à la foll ie. - Qu"est-'c e Ique vous faites à l'éco~e ? - Rien. - Que fait l'insti'tutrÏoce ? - Rien. Elle donne des bons pointis. Effectivement M'aIJ.'j.e-Jeanrn e l~entraii tous les soirs avec des paquets de petits 'biillets bleus sur lesquels il ~ av,a it écrit point. Quand eUe en la'VaÏ't dix, eLle les echangemt ,c ontre un blUet rose; et .c:ertte collLection la passÎ'onnait\: autant qu'ulll phi1latéliste s·es timbres. - Poul'quoi, les bons Ipoint d'aujourd'hui? _ Un, paJ1.,ce que je suis ·aTTÎ'v ée à l'heure. Un autre parce que j'avai.s fait ~non devoir. Un autre je ne ·s·ai,s pas. J,e n'a,i pas fait at,t ention.
l!0n
83-
Bcol}e idéale, nlaÎtresse idéale. Cela ress-emblle peu à nns souv,enirs. Peut-être ,e st-ce là 1'éc01e nouveHe? Un beau jour --: ou pll utôt un j'Our sOllIDT,e, tOar la nature p}'e uraitav'e c la pe1H'e HUe - : ,catastrophe! On s'aperçut en haut rrieu ·que Mla rie-Jeanne n'avait pas l'âge de s·es ·compagnes; on la fit Tedescendre au 'c ours iorrf.érieUl'. Autre chal1lson ! Que faHes-vÜ"us en clas'soe ? On n'ose l'ien faiTe; on a Ip eur. Que fait lI a lnaîtresse ? EUe donne des !punitions. Un soir, .p lus que d'habihlode, M.ari,e-J ealll1ie pleLu'ait à fendre l'âm'e. - Pour l'amouT de Dieu, qu'es,t -ce que tu. as donc? - J 'ai à écri'l e dix fois : Je ne dois pas 111e leuer sans être interrogée. . - Il n'y a pas de ,q uoi 'p 1eurer: Fais, .fa punition et ·c',e st fini. '- Je ne ·peux pas faire m·a punition. Jè n'ai écrit que trois fois et luon aTdoise est -déjà !pleine. - Bien, lI a lnaîtres,s e s'en Icontente'l'a. - Oui, ·s ',e n contentera! Elle fera écr1re dix foits plus! Void, Je pense, l'.ancienne -école, üelle \qu'on a justellTIlent baptisée i'éco'l,eaists,ise, ipuis'q u'il n'y 'est pas permis de se 1ever sans ordr·e. - Moins [:e bOllTll"ag,e ! Car dans 'c e dOol11aine :on 'Sui11a llléthode stri.ctoe: ühaque âJge à iSiQn p1X>gTamlue. MaTÎ'e-J,e anne Tetrouvant les débutarutes, a dû retourneT .aux t,a b'teaux. C'·est le règlement des écolles de la viHe. La Joi est la lui. Et 'p ui's, paraît-il, ce qu'eH-e alvaÏ,t apprÏls chez les Sœul"s n'était pa;s ass·ez llléthoditILle. Ce qu'.e'l1e sav,ait' servait à .écrir·e des punitions. Pour le Teste, eUe t raînera dans .l,es ta'bleaux jusqu'à Œa fin de -l'année. « Méthode! chère 'm éthode! Sœur, 111ère, ·épou:se et gagne-pain des pro.fess'e urs!» La pédagogie , tTaclitionneHe croyait que la luéthode ,é tait f.ai:t e p'Üur Il es élèv'es; on découvr-e .enfin que les élèves sont fai1Js ;pour ,l a riléthode ! Evidem'lnent '1e ·c as de ma petite niècre ,e st U!l1 peu spécial. Il In 'arriV'e pas à tous J.es enfants de failie en si peu de temps deux expéIlÎ,ences si Üfppo.sées, de l'encontrer coup sur coup la nlaîtres's'e ,q ui donne des bons points ,e i célIe qui donne de·s pu nitions: ,c hacune 'l'ep'eés,e ntanf uue ,couo€lption de ['intelligence de l',e nfant, une pédagogie. Attendons Iles TésuH,a ts. J'ai .dù, bi,en sûr, questionner d'autI~e.s ,e nfants, -de divers sexes ,e t dhr.er,s âges. la Is erait 'lnalaisé de d 'a:s<sel' ~es réponlSes, COllllne d'â.iUeurs les questions. ,Pour ré.s umer à l'extlrêm'e, disons ,s ans crainte d'erreur que l'élève, de six a,llIS !à l1a fin ,de :son bacca!loaurM, préfère ,l es bons
-
-
84-
points aux punitions, 1'écol,e pépèr,e à 'l'écol,e sévère. A les enteadre, le 'ffi,a ître les ac-calble rtoujours. Nos pro'f ess'eurs sont inhulll'ains. Ce n',e st ,qu'à ~Ia ve~He de la maturité ,qu'i'ls üu'hUent le martY1~e sulhi et nous ,font le reproche eontll'aire : on ne nous a pas '3ss-ez tenUis ! ' Les jV1~itres. - Eux se plaignent l'aTeInent que 'les élèves travaillent trop. La paresse des élèves n'a d'égale que leur 1,gnorance. Seulle Ja ,m aît'l'es1s,e ,de première année n'a pas 'I a TeS!SOUTce de se p]aindTe que l'enfant ne sache palS ce qu'~Jl faut ,e n andvant à l'école. EUe se 'p laint même, parfoisl, qu'il en sache trop. Les parents 'Ont em,piété SUT 's'On donlaine, en ense1gnant aux .enfants, un fI~ançaits .fantaÏls.ist'e mê1é de :patois et de .ge:rmanism,es. Les 'enfants qui ont appris ~,e français de ·l ems [HlTents- d~ls'ent: a~'leT « en chaIlllp les chèvres», «en .haut 1a ,m ontagne», «fai'f'e mêlne ». NotT'e m ,a îtr,es!Se en des tem1p s !recuJés ,a vait Ja chance de r,e cevoir des élèves qULi ne savaient palS un Ill'Ürt de françaiis et lui d,e m.a ndaienï en p~. toj.s la Ipenni'sls~on de sm:tir ,a ux ·cabinets. EB,e pouv.ait ainsi les muniT d'un français gram.m atilcal qui lem' seyait pres-que trop, un peu com'm 'e 1a lnode de Paris à nos petites pa)'lsla nnes. Les ,m aîtres qui vi'oonent ensuite forment, ·et du plus lointain . de ,m es souvenirs, un concert de la,m 'e ntations, tout aussi oTchestl'é que ,c elui des éllèves. « Ils ne Is avent rien, mai,s rien. Crise du français. Cdse de l'orthog:r.aphe, m:Îls e de 'l'arithmétique, cTItse générale. Ils' arrivent au 'ooUège SaIl'S savaiT ac-cOl~der .J.es par.ticipes ». He'UI~ux le 'p rofesseur .de rudiments 1 Que dira le maître de , français ,e n classe de rhétori1qUle quand un élève l'interpelleTa : -- Mis-ieur, i,oi, i1 y une faute d'impression: un 'Souris courait sur 's'e s Il èwes. Est-ce qu'il ne faut ,pas une ,souris? Le m 'a ître ,assis-te jusqu'aux portes de 'la :maturité des élèves qui écrivent ~per:cevoir avec deux p et téléphone avec avec un f , cela avec un '3!ccent ,g rave 'et coteau avec un ',a coent cÏTconflexe. Bon Dieu, qu'ont donc faH :l es m 'aîtTes des 00lals'S'e s pl'écédelües ? Quelles 'm éthodes ! Et quells élèves ! De notre temps !...
Les parents. - Le concert est p'lutôt cacophonique. Deux thèulles ,q ui ne s'aec01dent pas. Le p'fiemier : Parlez-mûi de ,J'école d'aujourd'hui! QueHe tYTannie! quel bourrage! Des enfanfs martyl's! A J'a fin de la veBJée ils :pl'e urent encore SUT des prabllèm-es que nous ne savons pas faire, nous. Deux fontaines ,c om,e nt ensemlb~' e dans un bas:sin, 'l'une donnant 1'e doub~e de l'autre. Par maQlheuT le bas's in ,e st Iper.cé .de deux trous dont l'un ,p erd le triple de l'autre. En ,co'm bien de temps s'e.ra-t-i,l 'r empli, :sa1c hant que, etc.... Qu'on bouche oes trous et qu'on n.e noUiS en parle plUis !
85 . -
Deux trains partent à une heure d'intepvaHe. En 'cÜ'lnbien de teIIllPs ,l e sec'Ünd aura-t-il rattrapé J..e ,p r.emier, s.a:c hant que, etc. Qu'on Leur paye un voyage, à ces pauvres 'e nfants, ce Is era .plus profHahle! Deuxième thème: On ne les fait pas tr,a vaiIMer, 9n les laisse courilr , on ,l es gâte de 'c ongés et de fêtes. - Vous ne p0111Tiez pas les garder au pensionnat tout q'été ?' ln'accab'le une mèr.e qui ne sait que faire de :son goss,e. - Hegrets, Madam,e, je ,croyais que les enfantis sont d'abord à leurs :pa'rents et que la maÏlwn 'Pourraitaus:si leur apprendre quelque ,chose ...
Les anciens élèves. Quel8'ques-uns sont reconnai'Ssants, très peu. Le thèm,e ,général de l'adagiû 'esrt ,l e suivant: Nous avons. perdu nos années. Absohlm'eI1t. Il ne nous reste rien, mais ,r ien. ' Tout au plus Il es 'b ranehes de l'éc-ole 'p rim'a ire, et encore. Plus un Inoï de 'latin. Plus un Ino.t de grec. Ne pou'V'i'ez-vous pas nous cns elgnel' l'angJais ? l'.itaHen? (en sauriez-vous beaucoup plus?) - On noUlS a bourrés de ,ohoS'es inlU:tiil'e s : à quoi ça sert-il. pour didger un ,ate1i:e r, rédiger un acte de vente, .aus-cülter une va'Ûhe '? Qu'on nous donne enfin une école pratique! 1
II TeUes :s ont les la'm entatiolls. EUes porteil11t Slur ~es pepsonnes et sur les 'progr3Jlll1Illes. Le.s uns e.t 'l es auilTes. ont été souvent changés au ,cours des âges 'Sans que Œ'é,co[e aH' jamails été un paradi'S ,t errestre. ,C 'est ,pou1X}uoi je trou'V'e inuti[e de pToposer une Ip édagogie nüuvel1e et de nouveaux progi"aIJ.llll11eS; i[s auraient .le 180rt de toutes Œes pédagogies ,e t de toUiS', ,l,e s iProgra,m'lnes. Mais peut-,ê tre Ulne .mei,l!leuifle connaissanc'e de ['a ' natm~e hum,a ine et ,e n paTticu1ier de l'enfant nous fera-t-elle tirer paTti des méthodes et des pro.grammes. Ou p1lutôt eUe nous fera voir qu'i[ n'y a pas de méthodes et .de pil'Oogra'm mes tout' faits et pour tOUjOUl1S. Méthûde veut dire guide, indication du ohem,i n. n y a autant de méthodes que d'élèves si nOUJs ,c royons quechaq:ue élève ,e st une personne et non une pièoe du bétaill. hun1:ain. Ce qui ne nous dispense null,e ment d'envis.agm· le fond commun et l;a conunune condition humaine. L'hoonm'e est déf1ni animal raisonnable, Inai:s 0111 doit ajouter que le rire :e t les 'la,rnnes, l,a tristes'S'e 'e t J.a joie, sont le pr<:>ipre de l'homme. Et, depuis J'e péché ori.ginaJ, la peine. Le seuil écoli.er qui n'ait jaIll'ais pleuré, 'c ',e st Adam, quand le Maître suprême 'l ui 'e ns1e1gna la géograpbie du ,paradis t'errestre. C'était avanf ~e .péché. DepuiJs, nous devollis ,g agner notre pairn à [a sueUl' de n'Os fronts: t1e pa~n spirituel et inteHectuel au's si bi'e n que le pain de frolJ.11fent.
•
-
-
86-
Ceci ,e st une pris'e de ,position. Bruta,l e peut-être. Elle corl'espond à la vérité. Il faut c·a,s ser ~e noyau pour avoi~r .l'amand~. Personne n'appr,e nd sans .p eine, pas .plus que sain s p'lallsU'. Vouao~r sépaTe-r l'un de l'aub.'e, ,c 'est fdc'her avec .la na~ure; et l'on ~att que 1a nature ne se laisse pas trO'l1l;per ln1.pUnelnent.. La :p~1l1e 'e st ,s upprimée à 'la fin de l'âge scohl'l're pour ceux qUI enVOlent prOlnener leurs ilivres; l11ais alors la joie -e st aus's~ supprinl~e. Tête bien faite -e t tête bi,e n pl,e in.'e : l'un,e 'COlnrme l' autre ,c onnaIS' sent l'effort. Nous ne 'sonunes pas des anges; l'enfant, qu'i,l soit avpelé n10n ang,e ou :mo'll 'c hou, n'est pas un ange ni ~non chou. L'ange, lui, n'a mên1.e pas à ouvrir 'les yeux pour connaître ce qu'i,l doit 'c onnaÎ,ITe. Il est 'c-réé et ill voit. Il ne va pas à l'école. Il est heureux ! L,e chou, 'l ui, n'.a qu'-à s'e laiss·e r planter et arros·er ! L'enfant ne peut Inên1.e signer s·on nOU1 avant d'avoiT use une paire de culottes SUT les bancs. Et ceci, aussi bien dans l'école active que dans l',écol,e assils'e. Les étiquettes. - Devant lIa nécessité de l'efrfoTt - qu'il est diffidle de Inéconnaître - -on adopte deux ,s olutions. 1. ,Puisque travaiH.er H fant, lTIettons-en ,l e plus possible. Ch~'l'geons les enfants de tout le bagage qu 'Hs ipeuvent porter sans rou1er dessous. Le .s-avoir apportera le bonheur et fermera l,es pTisons. C'-e st l'éco'le ancienne, celle qu'on a bapüsée assise ou réoeptive. . 2. Puisque tr3'vaiUer i:t faut, changeons le travail en joie. Laissons .l',e nfant 'choisiT clans la vigne des 'c onnaissances. C'est .lui qlÙ établira le .oentr-e d 'intérêt. H n'apprendra que ce qu'.il aim,e; il apprendra en cToyant s'amuser. Selon ,l e mot de St. Augustin: Cwn amatu1') aut non labol'atul') aut si laboratul') et labor anwtul'! L'amour n'a pas de peine; s'H y a de la peine, ·cette peine e8ft amOUT ! C'est évidelTIn1·ent très beau. Et très vrai. Mais le m ,a i que font les éti'q uettes! Quand on a collé une étiquette, il faut bien y adapter le contenu du flacon. Notre époque a 'l a folie des étiquettes .et du c1a!s!S'en1,ent. Esf-'c e pour masquer l'indigence des liqueurs? EcO'I'e active, écoŒe récep· tive, école frôbeHenne, écol,e InontessOTienne, e'bc. On voit venir .I,e temps où tout pédagogue se -c roit .déshonoré s'il n'a pas 'inventé sa méthode ou du .n10ins -cüHé une étiquette 'p oTtant .s'On nom. l\1ails 110h~e époque ne .s'est pas -contentée de baptiser s,es pl'oipTes in ventions; elle ba'ptise les 1uéthode.s pérÎ'm.ées de nomS péjo.r.a't ifs qui ~'ClS .condaOlnent :pOUl' jamais. P.eu à peu, cOll.'tTainte par 1a nécessité, eUe reprend üe qu'il y avait de bon dans les vieiUes TI'téthodes, tout .en se gardant bien de JeuT Tendre le nom décrié. C'est d'ai-Heurs une loi générale: qui s'avisera de signer Pétain ou Mussolini, une réforn1e socia.Ie l~prise à Mus-soHni ou Pétain?
87-
1 C'est ainsi que l'école de notre enfance est déd.a,slsée sous les tristes vocables : écol,e récepti've, éco:l e assise. . Dans Yesprit des novateurs, cette école était une espèce de geôle où h'ent.e-dnq enfants, doués SUT les bancs avec défense de se l'e ver sans' être appelés, subissaient paslSivement l'ingurgitation d'une S'CÎtence indigeste qu'on leur infusait de force avec un arrosoir ·e t lm entonnoü·. Quell-c hOilTeur! Et qu'est-'c e que les supplices de Da0hau à ,côté de ee martyre. (A suivl'e) NICll'cel illichelet.
Géographie éducative L'étude -des -di:ver:s'es branches du programlne 's,c olaire n'a pas s'euiffillient pour fin de ·m eubler It a ,m élnoire d'un nmnh!'le plus 'o u moins considérable de ,c onnais!sances utÎ!les dans la vie, d de dével'OppeT 1,elS f.acuflJtés intelilectuell1es, ,o omme '1a [mémoire, n .'f fiagination, le jugement, et'c. EJil'e doit ,aU!s,siÏ: ·contribuer à la fOTmation moraJe, à :la -c ulture des bons sent'Î1nel1'ts. Les leçons de .géog·r a,phie doivent donc fournir l 'occalSion de rel1dre ·m ej'New·, de ;pratiqum' le bile n. M,a~s y pml'S'e-t-Œ.1. lS 'ouvent? N'arri'V-c-t-i!J.. pas qu'h:a!bituleUem.ent on se ,contente d'énulIllérations, de ledures. de ,c artes, .d'.exp~j'catioIl!s purement .g'c ientifiques, sans une 's eule réflexion n10r-3'le, s'll!l'natll'reU-e, S'alllS un mot qui élèv,e l'esprit et le cœur V-CliS ·c e qui est beau et bon, yeTiS l'AuteUIl' des, m8Tv'ei[~es dont nous parlons. 'C"est le langag,e d'une phHoS'ophie égoïste et ingl~ate. Elst-,ce Iqu',e n étucliant, paT exemple, tl'orographie et' 'l'hydrographie, on -atti'l',e l'attention des élèves sur les beautés qui -a bondent dans notre pays? LeUT f.ait-on regarder de ten1.ipS en ten1pS de belles s-011 nnutés dI~apées de nci'ge, des gladeTs étincei~ants ISOUS Ja voûte azuTée ,du fir'ffirum.ent; de grac-l'e ux lalos alpestres·, de ravÎ,s'S:antes chutes d'eau, des vaUées fraîches et lux'U1;,a ntes' ? Leur ·GRAND CHOIX
HARMONIUMS neufs et occasions.
VENTE ~ ÉCHANGE ~ LOCATIONS ~ RÉPARATIO,NS ~ REVISIONS Devis sans engagement.
Recueils de chant Musique pour Harmonium et Orgue Tél. 210 63
/f~~~ SION
PIANOS
et Instruments de musique.
-
Bi8-
-
dit-on que ,ces Inerv'eHles sont dues ,à la bonté .et à l,a puissance de Dieu? Leur -donne-t-.on ridée, le désir d',alll1er un jour voir ces beautés de -p lus près,; d'entrepl~endJ.',e des promenades ou des ex-cursions vers ces haute'urs où 1e1s regaTds -s,e ,détachent pendant 'quel,q ues heur·es ·des bas-fonds ,de la vie matéri'eHe, pTesque a'11.1mal'e, où l'on ;s,e sent plus près de Di'e u, de ,l'm.l-delià qui nous ré-serve des panoramas .a utren1en·t grandioses? Que de gens qui n'é~èvenf les yeux que pour voir le templs' qu'j[ fait ou fera, ,e t qui ont la tête Ipresque constau1n1 ent inclinée veTS le sol qu'ils -culthT·e nt. Nous noUiS Is .ouvenons ,q u'un j01U' deux ou trois prQ.lneneurs cHadins rpals,s'aient à proxhnHé d'un vi.IJage de n10ntagne et ren contTèl'ent un -p ays'a n qui s"en aiLlait à son travail des chan1ps. Les citadins lui fiTent TeIUarquer la beauté du p'aysage 'qu'illis avaient devant eux et demandèrent j,es noms de telHe et t.e'He -111ontagne. Le brave hOlIllme répondit qu'il les ignor.a it, q.ue les caJmpagnal~ds n'avaient ni ,l e ,goût ni '1e tempos de s'intéresser à -ces 'c hoses. n y a gros à parier que 'c e bon 'viUag.eo~s n'a p,a s été exercé :par ses parents et s'On .inJstituteur à fail~e 'a ttention aux heautés de 'l a nature. Nous :avÛ'l1JS, p-I us d'une foi,s, -COl1Js't até pal' nous-1TI'êlneS que des Jeunes gens qui avai,e nt appds des n0'111S de n10ntagnes d' ksie, d'Afriqu.e, ·etc., ne -p ouvaient pais n'Üus dh~e 'oomment' s'appelaient ·d es 111'Ontagnes que nous l,eur n101l1'Îrions à 'l 'horizàn de leur 10cal:ité. Et les beHes prairies, les arbres fruities si beaux avec leurs fruits luûrs, ,l,es forêts o·m hl'eus'es, les ,c oteaux couverts de rkhes vignes, l~s hauts pâturages ,élnaiUés de fleurs si variées ·et au'X. -{'oulleurs si 'v ives, es.f-oe que tout -oela dit quel,q ue ohos1e à nos adolescents, à beaucoUlp de Uo.s adulites? S'Hs y restent insensibles, c'·est que -q uelque ohose a lnanqué dans leur éducation. 1
•
1
p.ensle -t-on, à 'l a cuemll eUe des fl'UitS, à la :rentrée des l'écoltes, ù dü'e un merci à Celui .qui dispense ces bienfaits? Et pourt'ant n'a-t-on ;P3!S ordinaÏ'rmnent la dél,icates'Se de remercier qu-ellqu'un qui Tend un service, si p~tit soit-ill ? Les n1êlnes réflexions peuvent s·e faire à la vue des -a utres branches ele la iprospérité 1l1lutédelle de notre pays: l'indush'ié avec s'es 'l11achines Is,i perf'e ctionnées, l'halbileté, ,l a ·conscience protessi.onnnel'ie ,et l'honnêteté de ,s es ouvriers; les lnoyens s'Î va1'iés et si 'rapides de ' cÜ'lThmulu.cation (chemin de f!er, télégraphe, téléphone, poste, aviati.on) :avec son pe'l~sonnel s-ty.lé et ,cons.ciencieux'. PHi·s, attir-e-t-on l'attention des élèves aux progrès Téalisé~ dans l'iu,s truction à tous les degrés, aux éco1es p rilm aires , secondaires et supérieures toutes bien ·t enues, à l'avantage inappréciable d'y voir l'instruction profane a'IHée à Il 'instruction religieuse?
1 1
89-
Et dans ·Le doma-i ne admini-s tratif ne se limii·e -t-on pas d'une luanière habHueHe à rparler de 1'origanis'a.t:ion des pouvoirs, de la duvée des fonctions, du InoHlIbve de 'm agistrats de 'c haque pouvoir, de' quelques dToits ef devoÎll:s des citoyens, en !s e l'éfél"ant simplement aux artides 'c onstitutionnels, s-a ns c.omn'JIentaires sérieux '? Met-on en n~lief les TeSlponsa!hift,ités qui pès-e nt sur les luagb;tr,a ts, ,l'e dév-ouement dont ils fonf preuve, ·l'e respect et 1a reconnaissance qui leur sont dus? Relève-t-ol1 éga:1en1ent rIes .ex.ceHentes qu'aJ1ités du peuple sui'sse: le .s'entÏrrnent re1Ï'gieux, le !p.abdoti,s'm 'e, fall110ur de' la 'libe.rlt\ la charité, lI a générosité? Tout 'c ela es-t ég-a lem'e nt de la géographi,e, tout cela constitue )a l11MSUn sulÎlssle si be~le et' si di,gne de ,c eux qui l'habi.tenrt. Voità, nous semb1e-t-il, une ·mime abondante de réflexi'Üns, d '·e ntretiens intéressa11Ï<s ·e t bi'enfa:is'a nts, qui contribuent à faire praHqll'er par nos fU'r urs citoyens ,l es v.ertus ancest-l~ales dont nous son1mes justel11Jent Hers. Oh3!que men1'hre du eol'lps enseignant chaTgé d 'ensei.gner J.a g,éogra;phie devrait se faiTe au préalable une liste des sujets .ou des poin\s qu'il se propose de développer, car ~l ne f.aut Tien Il aisser au hasal~d, à l'i'mpTo'vi-slat1on,qui es,t souvent rnalheul'e'llse. Il y .a des ,choses qui, avant qu'on e1ll. parle, exi!gent une certaine l11-éditation; c'est par la réflexion que na'Î:s's ent des idées, des pensées qui valent réehlem,e nt la peine d'être comn1uniquées, ·car on a eu s'o in de les tp'eseT. J.
Entre 15 et 20 ans
Il évolution des sentiments Chacun voit .graJlldir le -co:rps du jeune à fâ.ge de la 'p uberté. Peu songent .aux ·changements pTofond:s qui Is e produisent dans l'âllne de fêt'l'e qui se transfO'l',m e pour 'a rriver à Œ-~ virilité. Le ga'l'çon de 12 ans a atteint une stabilité ;relnarquable; il se h'oU'v·e à l'aise au n1.iU,e u d'un -Inonde qui Il ui offr-e .tant de choses à 'Voir, à 'entendJ."e, à t'Üucher et à œ :slayeT. Son attention est toute dirig.ée vers YexMT.ieur; i,l emu11'agasilIle avec une faci'lité étonnante tôut~ so:r tes de f.aits dont ;r élaboration est proha'bl€nlent réseTvée à pb ta'l~d. C'est 1'époque de :la vi-e sco:}aiTe 'o ù il faudlrait juSItem.e nt intéress'e'r l'élèv'e aux faHsl. mUllt'ipŒes des scien·· ees 113'tur-ellles -sous ta fOl~n1Je de monographies; ,ce 'sle raient ~Ià des résel"v,es ;Pl,écieuses pour un ensei,gnem.ent U!ltérieur -s~ le g.arçon 'Continue ·s es études ou pour des réflexions· peflsonnelJ.iles. Pour expTÏin1er l,a tendance oentrifuge du garçon, [es psy>eh o!l'Ü gues d~ellt qu'il est' extraverti.
-
90-
-
Quand survient ,l a puberté, il Is'e pToduit un 'chang.ement d'abord peu p'erceptilb'l,e, pu~s de plus en plus accentué: l'fuue s'irntéres's e de 'lll'oms en ·m'Üins ·a u Is pectad.e mouvant du m'Onde extérieur pour se TetOfUrner vers el!le-mêlue. L'inconnu l'envahit; eHe cherche à 11âtons S'a voi'e à travers le dédal,e des nouv-eHes sensations ert des nouveaux Isenti·m ents qui s'agitent dans son intéTieur. On dit que ,l e ·p ubère devi,e nt un intraveTti. H se réfugie facilem·e nt dans lie rêve s'i,l ne Tô'l'C ontre pàs une personne sage 'q ui 'l 'aide à déchiffrer Œes t'r aifs déonoertants de sa vie mentale: ,la mère, I·e père, un pTêtr~e, un éducateur, et.c. A .waVel'S .JJes héSlitations de ·La cris'e juvéni['e naît la g'rande nouveauté senmllnentaJLe sous la forme de l'amour. L'ado1escent élevé chtrétiennemenrt: éprouv·e d'abord une réserve protectri'c e à ['ég.ard de la jeune nUe; c'est ce qu"exprim'e SchiHer danls sa langue déHcate : « Vom Madchen 'l'ei-s st 's iüh los der Knabe » . Le garçon fuit la jeune fille. L,a pudeur il1stinctitve de l'â'l11·e .a dolesoente doit être respee-· tée cO'm!Ine une phase nOTIuale des relations enh~e Il es s·e xes. Plus tard, '1e jeune hon1lIIle commencera à s'infér,eSlser aux jeunes fNles sans T'estTeinœr·e ses sentiments à une seul1e peTisonne. Il s'agit là d'une 's entimentalité ;générale. /L'a'moUl' Iprécur.seu:r d'une 'liaison durable vient IPhlJS tard, v,eT·S lI a fin de ~"adoles!cefilce. L'éducation du sentiment est une ·m ission éducafi'Ve dont devraient .s 'acquitter en tout p'l~emier ,l ieu Tes . pa:r,e nts; de fait la ,p lupa'l't ,des 'a dol'e!s<cents sont H'Vl~és à :eux-mêmeS'. Dans les m:ili,e ux 'c hTétiens aussi tr ègne ISUI}' cetle tâche difficile un gr.and désarroi. Nous dev'Ü'llS exalIuiner -ce problème avec -les y,e ux de la foi et la ·c onscience d'une grave responsabilité. Toutes 'sorte.s de maîh'es et -de u'vr,es tendent à s'imposer actuellement pour prôner l,e urs m,é thodes et -leurs philo:sophies de la vie. L'EgliJSe ·c onnaît la déb'es:s-e dans laquelle ' s-e débaUent tant de jeunes.' Dans son encyclique sUir i'éduoation chrétienne de la jeunesse, le Pape Pie XI, après avoir exposé le danger et la fausseté du natU1iali's.me· pédagogique, s'oocupe aus:si de l'éducation séxuel,le et de [:a ooéducation. Il y a là des directives que nous ne pouvons .pas méconnaîtT,e impunément. Le Pape s'élèv'e avec une véhémence frappante contre une· initiation téméraÏT,e et une instruction pré'Vootiv.e donnée à tous indistinctem·e nt ·e t mêm'e .p ubliquement. Il ajoute: « Si, en matière auslSIÎ délkate, compte tenu de toutes il es ,c1rconstainces, une instnl<Ct:ion ill1div1due1!Le devienf nécessaire,en temps ·opportun, et de l1a part de qui a reçu de Dieu JJamislSion d'éducateur et grâoe d'état, ii l'este encore à obs.ô'ver toutes ,J·e s précafutions que connaît si' bien i'éducation chrétienne traditionnelle 'Ii .
91-
Sans vouloiT entrer arctll'el!lelnent dans le détaÏ!l de ce problème éducatif, j-e nle ·c ontenterai de souligner ce qu·e dicte S'ous ce rapport }ra sagesse éducati'v·e chrétienne: La sauvegal}·de de [a chasfie-fé !pendant J'·a dolesoence .COllnlne d'·a~lhleurs pendant toute la vie n'est pas une question d'initiation d'abord, n'lais de maîtrise de Soi-ll1ên'le; eUe exige ~'es velius de for:c e et de tempérarn,e e aJU sellrS ét·endu où l'entend Ja théO'logie 'l no'r a1le. L'a sauvegarde de La .c ha'steté de:m·ande i'm périeUisernent l'a'S'cétiS:.me chrétien -clepuDs la plus tendre enfan'ce. C'·est 'e n vain 'qu''Ün prétend cultive!' la chals teté, si on a,c corde d éjà au jeune 'enfant, puis au garç-on .et sUirtout au jeune hOlnlne tout-es ,l es '~atisfacüons que réd'a me l,a vie socia'l e courante. o.n peut n1Jênle arffÎ1'll'ler que nous ravons gliS'sé vers une é ducation trop Inoille, 'll'l.arllgré fengouen'l'e nt sportif, et nou,:; n'avons pas ·eu l,e oouTage de del1liander .a ux jeunes les sacrifices qui .s'Ünt à la barse de lI a fo-rllTation du ca,p actère en général et de l'éducartion sexuell}e en !p.a.rUculieT. N'est-Ice pas Œà un Inarnque de confi,anoe dans les ress'Üur'c es .de l'adoles'c ent et dans iJ.a puiss'ance de -la grace divine? C. G.
ùe mouvement éducatif dans le monde .provient du B. I. E. BRESIL
Analphabétisme
Les efforts entrepris pal' les autorités s'colain~!S , ·avec l'appui de l'opinion publique, dans le domaine de la ,l utt·e ·contf.e l'analp'habétis'm e 'Üonrrliai-s.sent un ,gT:and suocès. Le gouvle 'l'nmnent fédéral a pris à sa 'c hal:ge h~s dépens,e s ,c onoernant 'le personnel enseignanf -e t le ,m ·atéri,el diidaotilq ue de 15,.000 'COUTs pour adultes ; 3000COlU'S s'Ont donnés par des éducateups bénévol'es. Ces deux -dernièr-es 'a nnées, lJ.e<s -cours p'OuranalphaJbètes ont été fréquenté s 'p ar 1,000,'000 d'ado~eSloents ·e t d'adultes. DANEMARK Fondation d'une école internationale Le 15 août 1949 :s'est ouverte ·à Copenhague l'gcole inter-
nationale du Danem·arrk (gcole Bernadotfe). EUe a fait s'es dl'> '· buts .a'v'ec deux ,c1as'sre s de j-a rdin d'enf.ants (.enlf-ant>s -de 5 à 6 ans) et deux ,otasses -correslp .ondant aux quatT.e p'flemiè'l'es années de l'ensei.gnem,e nt prirmairre (6 à 10 ans); on prévoit, dès que le::; circonstanoes le permettront, une section ·enf.antine pour 'eIlif,a nts de 21/2 à 6 ans, une :s'e ction primailJ.'"Ie complète (6 à 14 ans) et une s'e-ctibn secondlaiTe (14 à 18 ans). La coéducaüon y sera pratiquée et le trav:ail ·en équÎlpe encouragé. L'éco'l e doit ·êtr·e ouvelie Ù
-
92-
des élèves de toutes l,es nationalités, sans disooction de 'l'a'c e" de l'eli'g ion ou -de Isitua1ion 's ü6a'le. Le :but de l'in.structioIl! sera avant tout de développer les qualités individuelles ,e t le 'ca'l,a'c tère ,des élèves, .et de -déceler J,e urs 3.Jptituldes profess,ionne11:es. L'ensei.gnerrnent :s'e ['e ra en danois et ,e n anglaj's et' sera organisé dans le(:adre de la 1ég)is'lation ,s colaire ,d anois'e. Le but de 'l'école sera, d'une !part, de pré;p a:rer Il es enfants en vue du Tôle soda,l qu'iJ's _ auront à Jouer dans l,e ur pays et, d'auh'e part, à devenir de-s nlembTes urtrle-$ de .J'a ,coffi'm unauté ,m ondiale. Des échanges d"élèves, de ,m ,aître.s, de ,m atériel dida1cti'q ue ,et d'eXlpériences -avec desécoles similaires d'AngletclTe ,et ds Etat,s -Unis sont prévus. 1
ETAT.S-UNIS La classe se tl'ansporte à domicile
'G râce à un systèlue d'interr'oommu~:ücation -éta'b li par ,la COIllŒl'a gni'e 'améri,ca~ne des Télépho'llle.s et Télégraphes, les enfants ellltpêchés d',a Her 'e n d 'a:s's e par l'état de leur !Stan1é Ip ourront entendre ,c hez eux 'l a voix de J.e'UTS profess!e urs cl 'l es interrogations de leul~s 'ÜonŒscipies. A récole, un 3.!ppa:f1eiŒ portatif, cm.llprenant un ,a mplifioateur et un ,m icrophone, se branche sur n'importe quel1e prise de 'conta1ct ,e t se wansporle facilement' de classe en 'ruasse. Un diSjJ)ositif .analogue est au servÏJCe de fenfallt conf.jné dans ,s a cham1bre et lui permet non s'eUl-ement d'écouter ce qu,i, se passe en Iclasse, maœs de s'y faire entendre }OI's'q ue Il e 'profes'S'eUT l'itruterroge. Les 90 ans de John Dewey
Le 20 octobl,;e 1949, -le monde un1versitai:pe ,a méricain a célébré avec écla,t -les 90 ans du grand pédagogue John Dewey" créateur de l'école expédmentaJe et auteur du ,l ivre universellement ,connu « L'Ecole cl; 'la Sodété ». Le 'c omité constitué à cette oocasion était iPTésidé pa[' un autre .grand éducateur américain, le Professeur ,W . ' H. KillJptrik. Pwmi les messages reçus f.iguraient ,ceux du Président Trul1lJan, du Général Ei,s enhoweT, de Mme Roosev'e lt et' des f1ecteurs d'uni~ers'Îtés d'un grand nombre de pays.
f~URT][E
PRATIQUE
LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: L'AUTOMNE 1. RE'C ITATION La chute des feuilles
Pauvre feuiHe voyageuse, Qui t'en vas aventureuse, Que je te vois avec peine, Petite feuille de chêne, T'ena1~er de nos forêts, Sans qu'auclill vent te ramène A -la hranche où tu tena;Ï's. Oh ! qui ,s ait sur quel 1.'Îvage Les vents Ï'ront te pÜ'usS'er. Eug. de Guérin. Vent d'automne Vent d'automne ,qui les emportes, Sois pitoyable aUlX. feuillelS mOJrt~'S! Dont Je v.ol dechauve-sOIUris Sans fin ni -cesse recommence, Avec des gestes de dé:mence, A zLgzaguer dans le ciel gris.
Vent d'automne, vent qui te [veng.es De traîner Il 'aile dans les fanges De,s sentiers désormais p,o urris, Vent d'automne qui les emportes, Emporte ,aù moilIls les fewlles [mortes En haut, tout en haut du ciel gris_ J. Richepin.
Automne Que fHez-vous, ,p .ensif Automne, La .b rise frissonnante effeuille Au fuseaIU d'or des peupliers? Tout un o,r fauve qui m'émeut, Le ciel d'octobre, héla's! Et votre 'SouIDtle, Automne, y [moutonne, [éveille Mais la vendange entre ,alUX Comme un v~br,ant bouquet [ceLliers ... [d'adieu. Que filez-vous, pensif Automne, La ,b rise frisso,nnante ed:feuille Au fuseau d'or des -p eupliers? Tout un or fauve qui m'émeut. Léon Tonnelier.
, -
94-
II. VOCABULAIRE
L'aütO'J.:nne, 1'arrièr'e-lsla ison, .}' été de Ua Sain t- Martin; :la brum·e, le brouiJlüll~d, ,l a nuée, La ,c hute des feuilles, les couleurs éc1a'bantes, les labours, les semaiHes, 'le bétail bToute dans les prés; l'arrachage des pOlm ,m es de t'eTre, les feux .des ber.gers. Une lUlnière pâle, faible, voilloée, atténuée; le jour blafard, une bruIne légère, blJeurtée. S'eln1brunl'e r, ,s e l,e ver, se dissipeT, se rés·oudre en pluie. III. ORTHOGRAPHE
a) Préparation: Is 'en référ,e r au n'lulnéro 2. Les couleurs du chrysanthème
A cetrfe fleur qui ;J,e repTés'e nte, l'autolnlte acc01'de 't outes 10'i couleurs du ,c rèpuscll'le et de la nuit, toutes ,l es ri'c hesses des Vf!l1danges ... ill lui penuet surtout de puiser à nJoême le trésor de') feui'Ues 'U10l'tes. Nlaetel'linck. Une brànche de houx
Void une branche de houx; adlnÎ'pez cette jolie f,euiHe épaisse et foncée; ,elil'e est venlÎe COlllilne une poteri'e. Ses bords sont découpés ·et portent des pointes dllTes et pi'quantes con1)me des aiguilles. Mais la bTalIloChe s'oTfl!e de beaux frui!ts, rouge-s et bri lIants .comI11'e des perles. Pensée d'automne
La pluie froide et tranquiHe, qui tombe lentement du ciel gris, Jrap·p e nles vitres à petits coups CQIll11l11'e pour In'a:ppeler: .eUe ne fait qu'un bruit 1éger, et 'p ouTtant la chute de ,c haque goutte -retentit 'tristement dans luon cœur. Tandis qu'assis au foyer, ,l es pieds SUT l,es ohenets, je sèche à un feu de sarment:-. ,l a boue !saJoubre du ,c hmnin et du s,i lIon, 'l a plui.e monotone Tetiènt Ina ,p ensée dans une rêveTie lnélancolique et je ,s onge. Il faut par·· tir ... Je quitte avec peine les bois 'e t les vignes. Je regrett'e la charnliUe où j'e ,l ne pTOlllenais ,e n lista nt des vers, le p'et'i t bois qui ·,c hantait au 1l11l0ill1:dTe vent, le grand chêne dans 1e tpTé où paissaient les vaches, 1,es s.aules ,c reux au bord du nl1-sseau) [e chelnin dans ,l es vignes au bout du'q uel S'e levait la lune; je regl1ett:e ce HWternel :m :antl:eau de feuiUag!e ·et de deI dans 1equel on endort si bien tous les 'maux. L'automne en forêt
De jour en jour, 1a forêt changeait d'asp'ect. Sur la verdure d'été, l'autOlnne étendait ses ba<di,geons de rouil1e. Dès les premièT,eS nuirtis' fT oi des., Il es quenouiHes des peu:pH1ers de 'la lisière s'étaient dorées. Puis 'les merisi1ers) .J..es hêtres et -les érabl.es s'é-
-
95-
laient alhumés COnll11'e. des torches. Peu à :peu .J'incendie gagnait tOu.s lels arbres, à l',ex'c eption des résineux. Les aca'CÏla s et 'l es til]pulls devenaient d'un blond pâlIe; 'l es chênes seoouaient dms le v~t aig'r e de ,T~uJdes tignaslSles rousses; les trembles, le.s POl1llrue11s ,e t loes pOITilers ~auvages charbonnaient C,omlllle s'i'is eus,o;;ent été léchés !pal' une flmnnle. E'I peu à peu les feuilles tombaient, 1es unes tout droit, pressées ·d'arriver ·au s.oll, ,l es autIes len1'e ment, cérémonieusement, après avoir piJané SUT les 'coulées de iJ.'air. Le plafane ~es ~ails ,sait aUer 'Une à une; les bouleaux et l,es tI~embleS' ,les lâ'c haient pal' handes ,q ui semb'l aient des voJées d'oiseaux effrayés. Certains arbres résistaient Ilongtemps au vent et à la pluie, mais un beau lllatin, après une nuit un peu op'l us froide, ils s,e dépouiHaient COillpIètement. Ciel d'automne
L'aiT .étai~ gris, Ile !c iel était ·gds:; noir dans ces gTi:s'a ill es , le Jill'a paraI's smt ~out proche. Dans fi es v.er,gerlS, l'e s squel,ettes des arbres sie dTess'a'lent avec des airs de désolation: ,l e vent froid de la montagne agitait leurs bl~anches. E. Rod. Il pleut
... Un Inatin d'automne, dans Uilloe rue noiTe 'e t tTiste" devant une ,m aison rtri~ste. ·e t noire. La Ip luie redoublait de rage. Uu petit écoUerétait à l'abri sous une porJ.i.e ,cochère. Au co.mble de la détresse, il ·r egardait tantôt le .c iel qui se fondait' tout en eau 'tantôt :le Tuilsseau bourbeux qui roclai,t de vieux papiers, tantôt les passants .qui pataugeaient dans 1a boue. J. Girardin. La chute des feuilles
Ne cro~ez, 'Pas ;Iue :l es feuil!J.:es morbes tÜ'lTIlbent d'un coup, Co:Il11lUe les filtuts mur's, ou sans bruit, comnloe Il es fileurs .fanées. Cenes des aulnes, ,a u bord des ruisis eaux, se déta,chent veTiS lnidi, et) attardées par des feuilles ·€Jncore vivantes, :par des nids abandonnés qui ne ·les l'échaufferont pas, arrivent à terre tout juste avant ,l e :soJ.eit C'e.srf l 'heure ,où Ile lTIeuni'e'r ouvre ses vannes; le ruisseau 'lTIonte, et les emporte alvec ['eau restée dans les h'ous, l'eau qui a déjà oUiblié si el1e vient du lnou:1Ïn ou de la pluie; et el'loes Toulent tout au fond, car les feuHles vertes seu[es surnagent. n y a 'a ussi celles du lierre, coul'e ur d'écorce, qui se 'c ollent au tI'?nc et. le Ip énètrent peu à peu; H y a [es feuiHes qui tombent la nUlt, frOIssant ~ne rh Tanche, et .s 'arr:êtant inquiètes. J. Gil'al.ldou. Fin de septembl'e
'Septelllbre 'est 'Près de sa Hn. Déjà lI a nuit inattendu'e tombe trop vHe 'e t trop bas, conln1e un ch~peau rabattu sur la fac.?'
-
96-
-
.daire du jour. SOlLS le soleil IuélancoUque, le.3 'c halnps ,s 'étendent, dépouïrlllés" aux ~TheUTS élp.a:I1S.eS des feux que les paysans an:l.lln~.IIt avec l'es fanes des ipOllllnes de terre et dont l,e s longues fumee s l,entelnent ,s 'envolent au-dessus des jalc hères. Dans les bois déjà plus clairs, des f~uiH~s pàlis,s,e nt ~~ se .ta- : . chent d'or. MaLs, ,l e Iluatin, dans la l'osee, c 'e st une lUJ.llleT'e flIl, ~ et jolie, des ombres ,neloutées, un mystèr~ ~é'licat. Deos arbres ont -cOntlne de frais v-is'aJges; des tiges nlo1.uHees vous -caress·e nt l~ des f1eursé o'ouUent lffi'e la1'm:e pure. Dans' 'Ires arbres (1 J.oue', , t S • d '1 t bai,els, 'lneTles et grives jacass·e nt. Des graIns e 'c oral' · traI~en , tOlnbés du ,coTnouiller. Le ,c hêne, ,comn'1e un arbre de Noel, a laissé ,c hoir s'es jouets; le hêtre, qui rougit au bout de ses f~uiUes longues, ses :petites ohâtaignes pour rire. Les menus fruIt: du boi,s fruits de dînette ·et d'oiseaux, ornent lens arbust,e·s qw ont l'ah.' de s·e 1 esêtTe accrochés aux or,eiillelS. Et, par int'e rvalles, s:ans autre lJHoüf, une J'·euille se déta-che, s'envole, et, tournant sur ,e lle-même 'COll1'lue si .elle 'c hoisisslait rendroit, va 'Se poser là~ bas , sur i'heI,he, 'où, Siur 'son fin ,canevas, la rosée va broder une feuille prééieuse d'argent. H. Fèul'e. A
b) Exel'ci'c e d'appli>cation : s'en référer au numéro 2. IV. COMPOSITION F.RANÇAISE La phrase - Le pal'agraphe - La l'édaction
1. Com.pos'ez des p-hr:ases avec Iles n'lots du vocabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulai'r e. 3. En un paragraphe décrivez un troupeau qui rentre à l'étable l'e soiT. 4. Réd-alc tion : Les bergers ·au pré - La chute des feuiHes -L'arraahag,e des pOllnmes .de terre - L,e troupeau au pâturage - Le dépaTt des hirondelles. Fa~'bes par.ler la f.euiHe ·d'un des al,bres de la cour: 1. J'e suis née .... - 2. J'ai vu les 'e nfants ... - 3. Pui,s les v a-c anc es , la -cour déserte ... - 4. 'M ais voi,ci que le vent ,p lus frais ... - 5. Bientôt...
Plallarlé 1 Cia Av. du SIeN -
Midi
FERS - QUINCAILLERIE • ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux'- Potagers
ARTICLES DE SPORT
97-
LEÇONS ' DE CHOSES COURS PREPARATOIRE
L'AUTOMNE C'est la b~isj€u11.le ·s aison de <l'année: oe~~e de lI a -r-enh'ée des 'c1asS'es. ObservonS. - a) Les feuille~ en automne . . L - Pendant l'été les femUes des ambres étaÏ'e nf vertes, épai:s,se's, ~isses. Peu à peu elles jaunissent. Bientôt 'lies arbres T:essemb%ent à de·s bou'J.es dorées. L'automne vien.t. L'e v.ent ..souffil·e, la phû!e tou1.be. Sous ,l eur action, les feuilles résisl1:ent de Ileu;r .J11ieux, mai,s eU,e s {;j!nils'Sent par se détalc her l'une apTès 'l'a'UJb:e. EŒll es 'c ouvrent le ,s ol des forêts d'un tapis d'oT. (Monh'er diverses sorte:s de feuilHes jaunies; marcher ,su:r des f.euü1es Inortes.) L'es feuiUes qui tombent noU's ll'ap:pe'H ent ,q ue nous 'moulI'rons un jour. C'est 'pour -cela que l'EgJi.se a placé en aut01nne ('l e 2 novembre) la Fête des ' Morts. EUe denlande que nous pensions souvent à prieT (poUlr les défunts.
ob) Les fruits. (Demander aux élèv,es d'en apporter pour que tout 'le monde pui's's'e les obs,erv'er.) DaiJ1s ilfes vergers, l,es branches delS IPOm~ni'ffi~s se courbent sous le pOlÏds des 'pommes veI1mei~lles (expli1q uer 'c e Inot). H est rten1.ps de faÏ!re la cu e:hlJ1ette. Dans ~les 'Vigl1es, de b-eUes grappes de raisin aJpparalÎ.s's enf SOUIS les f'euill~les. Les vendangeurs 'les ,cueilŒel1t et 'el11. font du bon vin. ATInés de longues gaulles, l,es ,c ultivateurs abaUent les noi:c à coque verte et 'les .châta1gnes que p'I~otègent de vi~.ains piquants. ,c) Les champs. - IL 'e 'blé a été récoli'é au te'l1.1.ps de 'I a ·moisson, les bei·t eraves ,e t Ile s pomanes de ,t erre ont été anRché.es. Le p.ayS3JIl pense à [a ipT.ü'CJhai,n e Tiéco<1te. JIl laboure ses ,ohalffips (InO.flltI~eI' une ,grarvuT'e Tepré-sentan t une charrue, Ja décrire). n y répand beaucoup de fmni'eT. Enfin, il sème [·e hM (Ïimiter 'le geste du Is.emeur). d) Les chasseul's, - Ils pœrtenf de bon lnatin à la l~echeI'che du gibi!eT : peTdrix, faisans·, 'canaiDds siaulVag"es, ir amller..s, bécasses, lapins, <lièvres, ,etc. (Montr:81' des gravures 'r epr.ésentant 'c.es anilnaux, in~i,ster SUT 'c eux que l'on ho'Uve jl e pLUJs dans, fla région.) Leschi'eIls oourent devant les cha,s'sreurs pour dépis''ber le gibier. Les bons ,chaslS'eu'I1S l~entrenrt paTrfois 'c hez eux avec leur 'e arnass,i ère bien :vemp[ire.
-
99-
98-
'e) Les oiseaux. - Beauooulp d'oiseaux 'enl1'ea.nis du froid quittent nO's conh~ées ,dès l'autOlnne pour -de's pays plus ,chauds. De ,ce nOlThbre 's'Ont l'hirondel1e, la berg'eroilneUe, l'alouette, ïe coucou, 'Le rouge-gorge, la grive, ,etc. (gra:vul'es.). Nous aSSiitStons au départ des hironde.Eles. Nous les v.oyons se Tas1s embler :su:r un toit ou ,s urI' un fi[ té1égr a1phiqu€'. De nO~ll breux gazoujI]Jl'emel1'ts se font 'entrel1'ctr-e. Quelques viei,Ues hÎ'rondeHes donnent ,a ux plus jeunes des ,c aneil1s ,e t de ontres et bientôt tourte la harde s"envole !pOUT r ,ev,e nir que1lques nloi,s plus tard avec les beaux jOllT,S. Nous dirons ailo:r s: « Vivent les ,chères pe·· tites hiTonde1l'es, meSisa1gères. du pTinte:m'ps ! » D'après Grill. t
miettes pédagogiques UN MAITRE PRATIQUE
Les enfants aUissi peuvent ,ê tr,e oubH,e ux. Les leçons ,et les devoi,rs 'OorIl1Jme tâ10hes joull'naQièl,es 'lMSIsent ,des {:r alces l110ins profondes qrue le ch'que ,et lIre c~Trous' el. C"est pardonnable, ilnaiS' fâcheux. J'ai eu SD'US les y,e ux un ,carn:et de ,l eçons 'et de devoirs où un écolier de 10 à 12 'a'l1!S a ins'c rÏt soignel1.lselllent ses tâches de ,chaque jour, ,e t Ic e 'c arnet, fort bi'e n tenu, a été vilsé chaque semaine pal' le 'Pèr,e de Il 'enfant.
* '" :1: M,al'nix de Ste Alde.gonde (1538-1598), dans son Traité d'Education, critique « la 'l n asse de règles obs'cures 'e t inutiles qui éC,Iiase l'élève », et sans ,les 'l.'ej-eter tout à fait, il en Téduit le 110'111br,e « Ile pllus pOSlsilile »; afin que la granl'm aü'e, trop soU'vent étude , de mé1TIoi're, fo:rtilfie 1re jugenl!ent; iil vreut qu'on habitue les enfan1s à IrmTIarquer « Ice qui esrf bien ou mal dit», qu',o n établisse les Tègles ,p ar l'observ,a tion d·e la langue 'Parlée: « c'est sur de ':! ,cxallp:Ies tiTés du ,l angage quotirdi,e n que Ic ette obseT'V!ation doit avoir Heu, si bi,e n qu'on fa's,s'e toucheI'en quellqtloe sode aux enfants les choses du doigt». COlnénius dit que Les efforts des Inaî'fres ,doivent tend'l~e à Senle1' des grail1ies e.1 non des .planTes, c'est-à-dire à donner le:s élém'e nts des ,s,c iences et Ilia pui's'salll'ce de les développer, plutôt qu'une foull e dre connaissances. - Il demand·e que :lre 'ffi,a Ître saohc s'eff:acer, laissant en quelque SOTte [es élèves enseigner, et il rap.pelle ,c ette pa!role: « J'ai beaucoup aJPpris à ens'e igner de m,es nlaÎfres, plus de nles -condisdples, plus encore d·e Uies élèves. })
BIBLIOGRAPHIE MARCLAY -
RAMUZ ,EN VALAIS *)
Des nombreux ,séjours qu'il fit dans ,l e Vall ats, Ramuz -ra;pporta une yision nette et per.sonne.lle; il en tira les ,éléments de plusieurs fra.gments et romans. Pllus encore, il doit à ce pays de s'être pleinement décoUJVert et ,a ffimné. Aiprès l'ex,périence de P.a,y,is, le ,contad avec la nature et l'homme dans leur pureté fut (pour lui décisif; 11 IPOUVait rester l'écrivain de son ,p ay,s sans rien sa,crifier de son goût de l'un.Ï!veTsel. Montr,e r la pa·rt qui ·r e'v ient au Valais dans l'œuvre .du ,p oète vaudois c'est donc .1à une tàche qui ·s e justifie Pl~e~ern~nt. Mr Mar,ü lay s'y ,e st ·a ppJ.iqué ave.c une remarquable-· penetratI:on et une parfaite conna1ssance de l'œuvre de Ramuz. Son étude va d',a111eUl'ls au delà, du but qu'il 's'est ass~gné; en analysant. les œuvres va,l aisann.es du ,m ,aître, il norus éc1ake lSur la genèse de son art, ,s m sa ,concelp tion de la vie, ,sur 's es modes !d',eXiPTe,sls ion, sur son ,s tyle. Ge que le Vall ais .a tout d'abord révélé à Ramuz, ,c'e.st. la lutte de l'homme ave-c la montagne Iq u'il !pJ.ie à oSes loi~ c,o m'm e elle le !p,l ie aux ,s i,e unes. L'auteur fait ressortir Il es div.ers thèmes que' l'écrivain ,e n a dég;agés, comment du !drame de l'homme seul il en est arrivé au dr,affile ,coLlectif, puis au d.r.arne ,l yrique et surnatUTel. Je,a n-Luc, .La séparation de.s races, rLa .gŒ'MlIde PetUT, Farrinet, Derbo-rence, Si le solei:l ne revenait lPa.s .sont :les étalPes de 'c ette ,é volurtion. M. Marc.lay ·explique au&si de queiLle façon RamUQ; a compri's et exprimé l'âme valatsanne et .le caractère du montagnard. Dans un autre 'chél!pitre, 11 ,abonde la question diffi.cile des raŒWorts de la poésie et de la tl'e!ligion; Ramuz, dit-il, n'a pas cher,ché à résoudre les grands proiblèmes du ma,l,du bonheur, de l'amour et de la nature. mais il a tout ide même rejoint les vérités ,c hrétiennes et le croyant Ip ar une démarche ,p ur,e ment esthétique et par sa re,cheœhe de l~ ,p lénitude. Sa my's tique 'e stcom,plexe 'et l'on trouve -dans ses Uv-r es ,comme um. mélange de pessimts,m e calvmisteet de joie ,c-atholique. A pr,opos du :style, J.'auteur fait des considérations intéressantes; H
"er:u~~~~~Uf Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux. Vente directe de la fabrique au client.
-
100-
montre co:mrrltent Ramuz en soumettant toujours .l'expression à l'objet, a trouvé le ton du dialogue, de la pensée, de .l'.atmo~phère et . le 'VOicaibulaire adéquat. Il conclut en définiss.ant ,l 'attitude de Ra'm uz qui es,t d',abord d'UJnion ,sensible au monde, Ip uis de tran<s{position ,du réel ,s ur .le plan poétique. Le ,grand écri'Vain a eXiprtmé le Val!ais dans son œUVl'le authentique" qui est .c-e:l1e d'un Il'om,a ncier l'égionaHste, mais, en découvrant par eLle ,l e 's ymbole de l'homme, il a .atteint à ,l 'universel et ·a u ,classtdsme. Cette étude, étayée de n1Julti,ples ,e xenljples, ,constituera ·certainement un des ,p lus précieux apports à l,a b1blio,graphie ramuzieI1lI1e.
"aruué~- ' un mètré ~;4We" L'ajustage périodique des pupitres et sièges d'écolier Embru à la croissance des élèves facilite de les habituer à garder une position saine et correcte . Les transports onéreux des bancs lors des changements des classes ' sont rendus superflus par l'ameublement Embru. Les bancs et les tables "grandissent" à la mesure de l'enfant.
*) Robert M.arc.lay: C. F. Ramuz ,et le Va,l ais, PTéface de Maurke Zermatten. - Un voLume de 160 pages, 15x22, br,o,ché, Fr. 6.50. Libr.airie Payot, Lausanne.
J. Boüüart: HISTOIRE DE L'ALPHABET:;:) Ceitte iIDeDveiHewse histoire a :été résumée en un voLume d'une centaine de .page.s paru dernièr.e ment. Pour expJ.iquer la naiss.ance et l'évo,1ution de l'aliphabet, .il éta1t nécessaire :de rappeler d'abord l'origIne et les débuts de l'écriture. L':a ruteur, J. Boüüart, montre commel1!t ,l'homme s'exipr'irrLa pour commencer /p ar le dessin, puis comment .ces dessins privent une v,aleur symbolique et un sens :conventionnel. ·Ce stade pictogr.aphique et idéogrammatique est ,celui de la préhistoire; 'certamels peupl:ades .primitives ne i''Ütllt .pCl!S encore dépassé. A mesure que la :s.ociété se déveJoPlPait, 11 fallut trouyer un procédé po.ur analyser ,l a pens.ée, autrement dit il falLut ,phonétiser le.s idéog.rammes. On a.boutit ainsi à étaJblir les :p r,e mières écritur.es syJlabiques. C'e.s.t en s'inspirant de l'égyptien resté atta,c hé à :ses traditions hiéroglyphiques que les Hy~sos, qui avaient envahi 1'Egypte 18 siècles avant J. C., arn-aient inViel1Jté 1'.alphabet, en créant des lettres à valeur oonsonnique. Chas.sés d'Egypte, ,Les Hykso,s ,semèrent leur alphabet sur leur route. n :pal'vint -chez les Grecs, qui J'.adaptèrent à leur ,a,lJpha.bet, En le rendant !pure,m ent phonétique, ceux-ci opérèrent une ,s econde ,r évolution dans l'histoire de l'écriture; :a u g\l'oupe de ,sons ,1 solés se ·s ubstitue une image ,g'l'alphique globale, 'l e mot. L'aJUteur term·i ne son étude en décrivant l'éyolution de,s différentes forme6 de lettres et de caradères, jusqu'à l'époque modeI'lIle. LI signale enfin une tr.oisième révolution, la fi~ation de ,l'ortho:gr,<ljphe et la traditionalisation de l'écriture. Ces pages méritent d'être ,l ues par tous ceux .qui s'intéressent à l'histoire de la -civilisation dont .1'écTliture est un des ref1ets le.s plus évidents.
J. Boüüaed: Histoire de ,l ',alphabet. -
Un volume de 90 :pages, 13,5x19 avec des croquis, l ,p lanche et 4 tableaux, broché, Fr. 2.80. LibraiTie Pay.ot, Lausanne. *)
Un succès ,certain vous est assuré ,JXl.r une an/D'once da.ns
L'ÉCOLE PRIMAIRE Régie des annonces:
PVBLICITAS, SION
IMPRIMERIE A. 'BEEGER, SION Tél. No 2.20.28
c'est un "Monthey"
TOUS TRAVAUX D' 1MPRESSION
-
100-
montre comment Ramuz en slo um,e ttant toujours .l'expr,ession à l'objet, a trouvé le ton du dialogue, de la ;pensée, de .l'atmosphère et ·le 'VO!c:albulaiTe adéqua't . Il conclut en définissant ,l 'attitude de Ra'm uz qui es,t d',abolid d'union .sensible au monde, puis de tran~o sition du réel .sur .le plan 'Poétique, Le Ig rand écrivain a eXiprtmé le Va1abs dans son œuvveauthentique" qui est ·ce:lle d'ulIl 1l'om,a ncier régionaJ.tste, mais, en déc,OUlvrant par eLle le 'symlJbole de· l'homme, il a .attei'n t à Il ''uuiversel et au ,classk.i:sme, Oette étude, étayée de miultLprles .exemples, ·c onstituera ·c ertainement un des .plus précieux apports à .l a b1blio,graphie ramuzieIllI1e. *) Robert Marc.1ay: C. F. Ramuz ,et le V,a lais, P.réface de Maurice z.ermatten. - Un voJume de 160 pages, 15x22, lb r,o,c hé , Fr. 6.50. Libr:airie Payot, ·Lausanne.
J. Boüüart: HISTOIRE DE L'ALPHABET *) Celtte ,me.rweiHeUise histoire a été résumée en un voLume d'une centaine de .pages pa,r u dernièrement. POiUI' expliquer la naissance et l'évoLution de l'alJphabet, .il étMt nécessaire :de ra.ppeler d'abord l'origIne et ,l es débuts ,de l'écriture. L'alUteur, J. Boüüar.t, montre comment ,l 'homme s'exprim.a pour commence·r ,p ar le dessin, puis -
,.1
r ~·
.-
1
L
"arutA~~ · un mitré ~-;JWe" L'ajustage périodique des pupitres et sièges d'écolier Embru à la croissance des élèves facilite de les habitl:Jer à garder une position saine et correcte. Les transports onéreux des bancs lors des changements des classes · sont rendus superflus par l'ameublement Embru . Les bancs et les tables "grandissent" à la mesure de l'enfant.
, --
1
1
Hunziker Sëhne· THALWIL Tél. (051) 92.09.13
La fabrique suisse de meubles d'école (fondée en 1880)
vous livre des tableaux noirs, tables d'écoliers à des conditions avantageuses DEMANDEZ NOS OFFJl.ES
USINES
EMBRU
SA
RUT 1 (Z CH)'
VERISIA S.A. à BUT TES (Neuchâlel)
N' a~Lele:z rien! . . . sans a voir vu
L'EXPOSITION PERMANENTE
Téléphone (038) 91370
des meubles d'école "SCHW'ALBE"! ...
vous présente sa
Pour visiter, adres:iez-vous. sans engagement. à la maison
nouvelle table d'éeole tubulaire.
Ga,i llard
RÉGLABLE. TOUTE HAUTEUR, elle est très élégante et d'une
MARTIGNY
stabilité absolue. Socles en fonte; exécution métallisée et vernie:
Foumitures scolaires en gros Place centrale ~ Tél. (026) 6 11 59.
Solides et peu coûteux. les meubles SCHWALBE sont. avec leur grande diversité de modèles. à l'avant garde du progrès. Nombreuses références.
Pour compenser la baisse des prix, diminuer les charges d'intérêts en consolidant les dettes par un · emprunt hypothécaire à la
Banque Cantonale du Valais Nombreux modèles déposés et brevets en instance. Demandez nos conditions et modèles à l'essai, sans aucun engagement, ni frais.
Références à disposition.
Ta ux le plus favorable du jour. Consulter la Direction et les Agences.