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D.ubellay René, inst.
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SION, 15 Novembre 1952.
No 3.
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SOMMAIRE: COMMUNLCATIONS DIVERSES: A vis. - CÜ'q,UJilies itYlPogr.ad)hiques. - Oe.uvre sUlisse ',clJe :l:ectUJ1'ies Ip ou'r La jeunesse. - ' Pour l'éducatiton iplro:fessionnehle ides e.str.Qipiés.,. _ Le coin de la gymnastique. - Le métier c'est ce qUI unit. _ PARTIE PEDAGOGIQUE: Pxolblèmes IScüÙ.aiJr'Bs. ~ L,e ' T,e'SlPe:ct, arbiJtre de l',alwtoxi-té et de J'.amOlur. - Un [peu de ,géoog'l '!aphie fo'1kJoTique. Eco'l e et santé. Do,stoï.e1v.sky. ,~ , ,,L, e rô,le de il.'éc.ole populaire dans l'Etat. PARTIE PRATIQUE: OeÎllbre d'intérêt.
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T0mande. Cette ,aoetion a ·e u un tel 'suc'cès que Ile ,cOln'Ïté 'TiOlnand a décidé de la Tenouv.e1er ,e n faveur des enfants de's cantons de FdboUlig et du V,al:ais, ,a fin qu'à l,eœr tour iWs .a ient l'oocasion de ISe procmer et d'apppéder [es b11o'0hUIres éditées puu:r eux p'ar l'OSLo Uil1è véritahl,e p:r'opa'g ande ne peut ,se 'ÜoIlloevoiT sans qu'on exp,OIse les brochures Jdev;ant :l es ,e nf,ants'. C'est pou:r'q uoi naus prions rtou:s ,les, m la ηtI·'es ,q ui rlÏTont cett~ ' C~l'Cl~'aiT'~ de demand~r .s ans tar,d er ·a 'l un des correspondants Indiques ,cl-desis ous Œa S'eTi'e des 23 bro,c hures TéserViées à oette V1ente spéci:al,e 'e t de ILes montrér à tous lesenf,a nts' de 'l'e ur 'COmIJ.11Une. Qette vente .aUJra [lieu ,exd.UJsivem·ent du 15 nov,e rnhre 'a u 6 déeemJbr,e. Les ex,ernplaiTes .envoyés à 1',e x.au1<en peurv,e nt être vendus immédia,t ement. Le Is olde s'e lia retourné au 'c orliespondant de rdistri,c t 'e n même temps que la Ic om,m ande -év,e ntuelle. POUT peI'metlfie 'a ux m iaîtfies .de IcouVTh' ;}lem.'!S f'rai's', i'l lLeur Isera :aocordé un ,eS'COIIl1pte de 10 % ISUT les brochur,es vendues. Nous 'vOUJ1QlIlis 'e spéfier .que heaucÛ'up d',e nlfants voudront profit,e r de 'c ette v'etnte ex:ceptionneHe à 30 'c t. ,financée par Il e ,cell'bre de v'e nte de Lausanne. A pa!l,tir ,du 8 décem.br, tourtes les, brÛ'chu~ res Is'eront vendues 'a u prix habituel de 5-0 ,ct. Le Dé.partement de l'InstrucHon pub'l:iJque ellicouragoe ·cette ~ v,e nte. Vous fa'Ciliteriez beaucoup notre travail: 1. ,e n 'c o'lnntandant ,s'a ns tal'deT à vortr,e 'curfie'sipondant :de '(}'i:sfrict i\.l1IlJe Isérie de IhrochuTes rés'eTvées à la vente spécia'le; ':, '/ "., 2. 'e n [es monÎT'ant dès lew' ,a rrivée; , '" ... 3. en fails!ant paTveniT au co,r reslpondaùt ilies CO'mnTl:ùfrctés dans' les délaÏJ:; prévus; '. " 4. 'e n lui p'ay,a nt iI'a'Diden1'e nt votre f,a'ch.n·,e~ .':~ .. '~f ' ".;:"~ ',.~. ~ .... . t
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Para'v ance nous vous relneJ.~cions de voibre"lCoUiliQiraHon. . et . vous prions de ,c roire à nos sa:lutations les il11'eiIJeuTles. Pour le ,c anton de Fr·i bour,g : Abbé PfLllg. Pour le >can.ton du V,ai1aisi : V. Joris. Mé:rn!bres du !Comité To,m,and OSiL. de distrilc ts : V'al ais : Sier.r,e : Ml' Fliachebourd, Frère M:arirste, Chipipi,s. Sion: M. V. JOTi.S, di.redeuT de l'éco~e -des garçons, Sinn, Conthey: M. Rolan:d Frolssa:rld, i'l11sti.lt uteur, Ardon, Entren1011't : lVill'le Nona JOTi,s, institutdce, Vens, St-Maurice: MlliLe ÜT'ÜIS:S, 'Ï11'si., Les M,a récottes, Monthey: M. J. Riheau,d, inlst., Monthey. ü01~r.espüIlidanf.s
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et le' invatides, puis a le ' a,irler à choi.sir une occu,patioll qlli l-ienne cOllTIiple de leurs clés,irs, de ·le urs aptitudes et enfin :\ l eur ,f'3ciI;i.ter lIa fOlm}.a 6Ion proif'e ssionneHe adaptée à t\on tres 'l eur.s circonstances spécia'l es. L e Cons1eil '(le direct.ion d.e GROEPEI est 'co'l1'lposé de ~vl. Ch.-Ed. Go.glm', prés·i dent, directeur ,de l'Ens·e ignelT1CTl.t professjol1'l1'el, St-Imier; :\II. J.-H. Grûz, Laus'a11.ne: M. H Hdbrand, Sion: M. FTitz HelTen, :Morat ;- iVI. le Dr Ed. Jomini, L:::lH.sanne; :\lI. L . MaiUard, inspecteur s'c olaire' BuHe' M. A.-J. ),i[aire , Genève: ;vI. Henr.i Parel, Lausann e ' 1I\1ltle H. ,Pia'get, Neuchâtel; M. le Prof. SclH)'lder, Laus'a1nrne.
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Ecole et sports . . Grône Les llleJnwres de la sous- s'eclion sont a visé.~ que ,l e cours égional du 17 no'v erllbre, Ù .la salle de gyl11'nastique de Grône, sera suivi de '1 a ss,m ubl,ée gpnérale, marquant le début de notre a('.tivité 1952-53. P. Glossey. l
Pour l'éducation professionnelle des estropiés En 1951, 'I.e Comité ROll1'and d'Orientation et d 'Education Prof es'sionnel1e des E's tropiés et Inv.alides (CROEPEI) est venu 'e n aide à 135 ,e stropiés (98 Jeunes gens .et 37 jeunes filles), la plupart âgés de 15 à 25 ans. De Ices handka!pés, 76 étaient V'a udoi's, 19 Fribour,geoi!s, 12 Bernois, 7 Valaisans, 5 Genevois, 3 Neuchâteloj,s, 8 d'autres cantons, 3 FrançailS le t 2 jPoloIl!ais. Pour ,ees 135 infirmes, ,grâ'c e à l'appui de 'ses donateurs, 1e CHOEPEI a lJ:épondu à 51 demande.s de renseignements, fait passea: 43 examens d"aptitudes, 'a trouvé des pla'ces ou du tI"avail à 40 handi.capé.s. 20 je1.1JUeS f'Ont un apprenti's'sage régu:1ier et 42 'Oherchent à ,aclquériT une formati'On professioill'D!e;IJe sans contrat ,q ui ·l eur per'l uettra de ISe tirer d',a.ffa:ire par la suite. 67 ·ont été :suivÎs per ,l e servÎ1ce de patronage. 60 démarches .ont ,é té entreprÎ'S'es auprès de patro'Ils, d'œuvres, d'autorités, e1:c . po.llJr fa'CÏlld,ter ~"avenir p!ro~es'sionnel de 'Ces infirm'es ou pOUl' obtenir des .s,e/cours f.inanders en 'l eur faveur. 45 '~stropriés ou invall ides :OInrt bénéfi.cié de 's u!bs:ides pour un mon1ant de fr. 12,0.81.59 dont Ü. 3,448.44 ,à J'a charge de CROEPEI. L'a'c tivité de oette ~nS'titution consiste à dép/i'ster 'l'es estTo- '
Journées des directeurs des cours régionaux, martign~ 1e r noV'eml]:n·e.... fête de 1a Toussaint... Toui le m'Ond e est réuni au s'e in de .sa fan1i:l!le ... :M'a is 12 instituteurs font ex·ception et sr sont donné rendez-vous à la sal1e de gymnastique de ~'Iurli gny- Ville 'poU!r s'e préparer à une cause 'CO'll1ITlUne d 'wle trè i haute utilité: 'les cours régionaux. Suivant les 'c on s'e ils dyna~miqlle.') de leur.s deux m.oniteurs, :r.,f'YI. Vnigl1Îer 'et. Bovier, 'pl'ûns d 'entrain et de savoiT-vivre, i,ls' ont étudié, approfondi et mûri durant ces 1er et 2 novembre toule une série d'exerc,i.ces très 'Si,mples ne néees's-ita'l1.t ·cru 'un ,m atériel très restreint. Ce te'l11p.s qu 'ils ont cons'a cré est plei.n de rkhess'e, cal' ,maintenant, à une ·date plus ou n'toins f.ixe, 'Ces 12 'c ollègues compteront sur 'Votre participation dans les diifférenbs cours et i'lsl VOllS a'PpoTteront des méthodes tourtes ,s'ilJ11'ples que vous trouverez résunlécs .dans 1111 -petit abrégé ,d'éducation physique s'c olaire. Ayez ,confiance et faites plais1'r à ces jeunes directcuI'i.s qui sont tout heureux, non p.as de vous diriger, m 'ailS ' être les pOTte-parole du ,cQllnité technique ~l qui vont les reme'l'.C'Ï'enllents des partici.pu!nts. R.
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Gours régionaux de gymnastique ·Le per.s onnel enseignant es·t 'c ordiàlruneH't invité ù .sui vre des .cOuns régionaux suivants destinés à 'p.arfaire sa forrna,t ion pour 1'. en.se~gnement de ,la gy'l11nasüque : '
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Lieu
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Direction
Vouvry, 20 nov;eulih're, Ù 13 h . 30 ;P. Pignat Ce 'cour.s est pour >bout 1,e dis,t rkt de ·Nlonl1hey. Vernayaz, 20 no·vernIDre, à 14 h . 15 M. Coutaz Semlbranoher, 20 n'Ove1nor.e, .à 14 h. 15 J. Vtu,gnÎeyFü1ily, 18 novelnbre, ·à 15 h. 30 R . Gay-Crœier Riddes, ,Convocation par le dN'ecteuT G. Dela:loye Saxon, .jdeIll G. Dela!1üye Ardon, 19 novembre, après la dass'e R . Fros.s.a:.tXl Pont de l,a Mor.g'e, Convoc::1ltion par le directeur A. Pittelou,d Savièse- St. Gel'nmirn 19 novenlrbre à 15 h 30 S. Dela-loye Lens, 20 novembre,' à 14 heur.es ' . ' , F . Bonvin Vissooe, 'Co.nvocatio'll paJr 1e dlÎl~cteur J. Crettaz '\:'e~, 20 no v em!bTe , à 14 .h. B . Pitteloud (.troue, 17 novemhre, à 19 h. 30, ,s ui'vi de 'l'ass'e nlhlée générale E. et S. P. Glassey. Les fpais de dép'lacement seront Toollboursés à t'Ous 'l es ,parti'C'ipants. Pour le COlnité T .
flbrégé d'éducation physiq'ue scolaire ~ous venons de TBcevoü' à 1a del'Irièr€ minute « Albréo'é d 'é'q ue S'~Ü'] aIre . » de MT Elie BDy.ier, prof.ess1eur b p'l ly.S?' ,de gylTInashque a rVlarhgnj. Tous les instituteur.s seront heureux de ,po.sséder ·cette jo:l ie pla'qu'e tte Ibien i'l1ustrée qui leur permettra dl" donner avec fruits l"en .~'ei! gnenl'ent de ,1a ,gynulasti:que . , Nous la prés'e nterons 'à nos lecteurs dans le prochain HUmero. Cl. B. En 'v ente 'c hez EHe Bo'Vier, professeur, iVlarhgny . -1
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(~uca IOn,
Groupe de g~mnastique du Centre ,N.ous avisons tous Jes Inenrbres du per,sol1nel enseiunant de la r~'glOn de ~1Hrti.gny .'à Sion que Il es répétitions de gyr;nastique du gr.aupe de ,gyrI1111a:süque ,du Centre repr,e ndront le lundi 24 novenlll)1)re 1952 à 'la halle de gy,m nasti'quc de Saxon (;\1::,üson d 'école. Toutes les institutrices et -t ous les in tituteuTs sont ,cordialement ·i nvités. Que personne ne '111anquc ~l l'~lppe1.
Le Comité .
Pout' apprendre à lire.. . -Si vous avez clem,andé ù v.os p etits C01111llgnçant.s « Pou ['qil-~i ~TeneZ-V~u.s à l'école» ? Ils vous ' ~uron~ )wesque tou.s , rép01~ q.u, : « Pour alPpr,e ndr.e ù Ure» . A Ul0H1S qu 'üs ne VOllS, aIent cL t avec .la ma;gnirfique jl1:génui.t~ de leur âge: « Pour debarrasse']' 1'~;'man », ce qui, il y , 21. queLques sema~nes, m 'a bien ~mlusé e. . De fait, que de. llW'illaI1S pous-s ent u·n soupj,I' de soula.gemenl très co-illpréheJ1lsibJ'e, quand tout leur petit 'm onde 'peut enfin, pOUl' 'CfLltelques heures, aBer en da..sse. . Oli 's erait très mal v'e nu de dire que J'CIlnlbarras ,c hange de can1;p! Et pourtant, laqueUed 'entre nous n e s'est jamais trouvée pri,se de court, laquelle ne s'est ja.mais -dit, pla-cée devant le problèm. e de -c et appr·enti-ss-a,ge ardu qu'es·t la lectuTe, cmTIlnent conlmencer 'e t Slu~tOut quand ICOlnmenlCer ? Car on Cl h en;reusem'e nt cOl11pri-s que l'û'ge m e ntal d'un ,cnfant et sa ca.rparcité de lire sont étToitement so-llirdaires. Sa,n s doute renc.ontrerez-vous le Jnonsieur ou la dam e qui vous diront: « M!OI, j ai appris" à lire tout seul, qu.'e,s t-'ce que. c est que ça ». Et <'1 qui vous pourrez fair e m:. . ~011lip,h m"e'nt, nU1lS le:; éducateurs, Jes tp'syd101'Û.gues savent les chfhcllltes '~o,n:p1-exes dE processus dec'e tte acquisition à apparence s.eule SI SI'I1.l'ple. ~es opÉ'ratiüns en sont si 'c oul'pliquées qu'eiles- cle111eur:n~ il1expl1ca ~ hIes aux savant's, InaÏrs nous sla vons qu 'apprendre a hre S'UiPIP~se deux opérations 111entales' qu'on cr-oirait p-l utôt du ressOJ:t de 1 adulte; la 's ynthèse ·et l'a-nalyse on ,l ' analys'e et la synthese 'se,loll la méthode -e'l11lployée. Dét.el"l_ l Üner l'â'ge luental de nos enfants sera clonc notre premier pas. Cela nous pern1.ettra d"étab[ir .des groupmnents le plus llon10pènes ·en vue d 'un fructueux tr av a'l1 en ,COll1'mun, nos classes n~mil)reuses ne nous penneHent qu 'occasionnellement llll enseigl1'elJ.llent individuel. *) Uu test fort s.irll1~)le nOlIS y aidera avec une préci's,i on qlll m'a émerveillée : Sur une feuille de 'p apier à carreaux de 15 x 10 il .sluffit d'écl,ire en curs;Îiv-e dToit-e le niot lIVrAISON, ·Chaque enfant en pos'session de s.a f'euihl.e ,s aura qu'il doit -e ssayer -de refaire d,eux carreaux plus has le DESSIN -q u'il a sous 'l es yeux.
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Les Tésultats VOus 'S11l1pTendront et pourront se classer en trois catégŒ:ies : 1) Le 1uodèle est par:faüement reproduit OH le Hl.Ot fo.rt Hsible · 2) L e modèle est pal·tie~!Ie.ll1e.nt Teproduit, quelqu es élémen ts >sont TOOO'llnai>s,s·a:bJes. 3) Le mot n 'a pas du tout été Teproduit, 'Ï'l n y a rien sur la f:euÎille .ou des g1.'ibouiUages. Ce qui 'e st à interpréter de la nranière silivante : A la première ,catégor~e a:ppaliiennent les enfants qui peuvent sans autre aibOl~deT Il'a ,lectU're et auxquels' on peut adjo.indre ceux de la ,s econde catégorie qu'ils distanceront l'a'P'idement mais qui h'.olHT,e ront tout ,de ·m ênle profit à travaHler avec 'c ette secti-ol1 des .avancés. A la troLsièlue 3lP'P'artiennent les enfants d 'un âge mental encore t.otalen1'e nt inapte ,à la 'l ecture et qu'i'l faut préparer pa.~r (les exel~ôces :sensorie1s d 'attention et .des, ·eX'ercices d e préparation ,graphique. On Is alt n1.aintenant, de 110lnJbT,euses ex.périences psycholo,giques Il'.ont prouvé, que la 'c ap,a'CHé d'écpire d 'un enfant précèd e celle de !}a !lecture et 'l a prépare. Si OD. situe l'acquisition de ,l a Jecture 'entr,e 6-7 ans l'âge de Œ'é'criture interv.ient à 5 .nns déjù. Nous expJO'iteT'Û'ns donc cette 'c apacité d'expTession 'g r'a phiqu e ,slpécialeluen:t .avec les enfants de la troisième caté~oTje coloriages, dessins Hbres , etc., pour 'l es amenelJ.' Ù .l'écritur~ clans .son sens de langalg e écrj,t. Les pl~elnierlS es's ais de ·celui-d s,e r.ont des exercÎ'Ces d 'écriture g.101haJe, m'Ots .du vo.c>a·bulai'l~e fa'l1üJi.er à J';e nfant. Le pre'mie}' tIlle n'Ous avons écrit ,cette m1née a été PAPA, puis IVIAlVVAN, T1:\-SSE, AUTO, ,c lc. Un ex'cel1ent ·exepcice qu'i libère la .l naîtresse, hll permettant de s'occuper d'une autre ·s ection, 'c onsiste à faire iHl1 strer le 111'0t. On peut vari,e r ces 'exepcic'Bs à l'.infi'l1i. U 11 travail qui éveille irrés'i stibllement J'intérêt de reniant , c'est le désir qu'il a d'écriI:e ,s on n'Om : ,ces h.'aits, 'ces si.gnes, ce des'sü1 particulier qui ,e st !p our lui seul, que .J',on 'Peut découvrir avec ,s es ~ eux ,et qui fait .s'On nan1 il y 'Inet .Je 'm etlleur de son applicat'i on. Lorsque pJusielU !S de ,oes m.ots sont ,c onnuS' des enfants, on peut faire .avec de petits ,c artons portant chacun un ·des !l11ots appris, une dictée de conTrôle, les ,calions ayant été mélangés. Le test Clll1iployé pour ,opérer le dasse,me nt d e nos , élève~ cfaprès leur âge 'l uental, 'peut être repris périodiquetuent ,e t don ·· ne alors des indicat,iol1S prédeu:s'es' Sur les ,p rog-rès réels . N'Ous aurOl1S devant 'certaoÎlls résultat..s qui semblent encore ancrés dans le IgTJtb ouilla g,e, plus d'une <Û'ocasion .d 'être ,patientes' et cO'mpréhens·i ves : à nous de déceler s'ils dénot ent que l'âge ,de
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l'écriture n 'est ,p as e.ncare atteint ou de la mauvaise volonté évidente. Dans le ,p reul.ier cas il faut re,prendr-e :l ,e s exer6ces préparatoü',es, le crayonnag,e 'libre ou la .m.anièTe de tenir 'l'e crayon s'u r ]a feuiHe ,sans la percer, s'a'n s trop appuyer, est ,s pécia'l ement 'revue, et pl~écède le tra'c é dirigé, l'étude du ·ges.te et sa répétition ·et l'a·pprentis'Sêùge de cette affaire diffid:le, s'uivre :la :ligne, écrire dans l,e d1eU1Jin tT,a cé ou da'n s 'l es rails en partant de :la ,gauche c .est-à-dire de la lUaUVa],s e n'lain 1 Du 'papier d'emlbaUage beilge cla,Ï'l.' ,e ulplo.yé du ,c ôté non gla'cé, un cTlayon là nüne tendre donner.ont entière s·atisfacHoll pour ' ces p~emiers ess'a is. Les lignes, :raih et chen1ins) 's eront uature11em'e nt indiqués, tracé.s en couleur par la anaîtres·se. Un aU'Î'r,e exerlCÎtC<e consis.te à faire ·calquer le ·des..sin ou Iluodèle ·établi: le tl"acé su~'v.i paT .t ranspavence assou:p'Iit la Ina]tJl qui aura ,e nsuite p'lus de facilité pour le Tepro-
duire. Logiquen1ent ,e ntraînés à la îecture par i' écriilwe, nos 'e nfants y 'découvriront un intéTêt né d'activ.Ltés à leur portée et d'une nécessité qui 'leur est intérieure: s'exprimer. Il y a de nÜ'lnbl'eus·es méthodes d'apprentÎ'sSiage ·de la techniqu.e de la lecture. L'aûqui,s ition de ce:l;le-:ci es,t ·c ontinue et toute caSS~llire ;la retarde considéraihlell1ent. \ 7:ous l'aurez :p u ,constateT Il'laintes fo.is : 'l es ,e nfants 'chez qui elle est ühanoelante encore ù ]a .fin de l 'année ,s,c olaire, vousarriv,ent la sui:v,a nte avec un trav.ai,l d'acpprentissa.ge -à refaiTe depuis .le début, il se ,f era peut-être plus l' ap.i deluént, mlais le fait est là. De .nllêrue des enf'Çl.nts ,qui ont inteTPOllllpu cette étude parce qu'ils 'é taient 'lU alade.s , ne la 1'eprennent jalll1ais 'Là où ils ·e n étai:en;t. Nos ,c onditions de s'cojarité si IJ.'édUiüe Ison'Î en 'ce 's ens pTéûis, un 'h andicap non négligeable d'Ont il rfaudr:ait renil' co.mpte quand on établit des 'con1par-a.isons av·ec des >cantons ou -des pay..s plus favoTis'és que :l e nôtre . sous ce ra,ppOTt.
Je ne ,cTois pas 'lue trom:p er en disant -q ue dans nos ·c lasses ]es Ilnéthodes .synthétiques (phonétiqHes 'e t syllabiques') .s-ont ·e ncore Il es plus ,emp~·o:yées : on part du son, de la ,l ettre p'r ise isolément et on an~ive au déchi'f f1rarge de 'mO'ts, pui,s <de phras'es. Que1CJues dasse.s ont 'a dopté le systèll1'e de lI a lecture dite globale dans laqueHe on tâ,ohe d 'a,pprendr.e là Ure aux enfants un Ipeu de 'l a mçlue l11anière qu ':i;1s ont apP'1'1s là (p arier et 'à cOlnprendl~e leur ·lan.gue. Pour cela 'o.n part du m'Ot, de la phra's e expri'mant d es o(~hoses à ,s a portée -et ,qu'on c'Oncr.étise par des imag,es. Ce ne'st que lorsque 1'.en1.ant aura .apprLs glo.ba1ement un ·certain nOlnbre de 11101-S ·et de textes 'a ssez l'eSis'e mblants pour qu'il les ratp/p roche et s',intéI~s-se à :leur parti,c1.üarité et à [eur ressemlhl'ance, "qüe l'anal)'-s'e de 'la 'Co11lJpositi:on des 1110tS para,ohève l'aüqui:s-ition de la lecture. . . 1
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74 ' L '~lne et l autJr e technique d'.a cquisitio'n ont leurs adeptes et lem:s détracteur.s. Id, CQiIrrm·e dans route disdpline c1'enseigneInent tant vaut' ile 'maître, taiLt vaut la ID.'é thode, ma'is ·queUe que .s'Oi t ·celle-ci, ,el1e ne sauTait trop être 'concrète et le 'matéri·el donl' dispüse la 'lllaÎtr,es's e y joue un l'Me de p!'elnier p.lan. Nous le verTons' d·a.ns un Ip rochain entretien. Y. G. *) Test du do.c.teur Binet-Simon-.
P ART][E JPEDAGOGI[QUE Problèmes scolaires Le travail par équi'pes à l'école Dans le nU!l1'léro du 15 -octabI'e -de notre revue nous avons pTé.senté Ja hTochure : « Problèmes scolaires », publiée 'c hez Delachaux et Niesblé par l,e Dép.artmuent de l'Instrruction pubUque du canton .de Genève. Nous avions proffilÎs de revenir sur la questio.n et de fa'Ï'r e part à uns lecteul'-S de no:s pTopr~ ,e x.p éri.ences dans Cf' don1.ai,n e . ...\.Ib oI'dons aujourd'hui un s'eu'l de ces :pl'oblèInes, S'avoir: « L e ~Tav, ail par équipes à l'école». MT Ray,mond UldT)', inspecteur « !',a plp orte >~ ,s ur ,c ette technique qui p-el'n1!et ·a ux enfants' de travaiJ.ler e n C0111111Uil1., dal1ls une indéJpe.ndall1lc.e rel'a tive, pOUl' la réalisation de ·cer:ba:Ïn.es tâches. En 1935, le B. I. E. a :l-ancé auprès des 'instituts pédagogiques et des :autO'rités sco,l air·es une ,e nquête SUI' l'e havai'! par équipes à l'école. Il a reçu 187 rélPo.ns'es rep.résentant 27 pays. Les résultats de ,c ette enquête, 'cons.igll1'és dans une 'publication du B. I. E. , donn,e nt un 'a perçu général du ,p roblèlue. Tont éducateur désireux d'introduire dans sa das's e 'l e tTU'vaH :par groupes la consUltera avec iPrOlf,it. . L"enquête nous apprend qu'i,l n"existe pas uln e techni.que du traViail par groupes', n'ta~s un .gTlalIlld nomlb re de techniques. Aut ant de réponses, autant de sy,stèlnles dirfférents. Cette grande va~'Ïété porte sur la façon de constituer les ,groupes, sur .J.a durée de ee.s groupes, sur le ,oho.ix du ,c hef de groupe, 'Sur l.a COlnposlition des grouues,
. sur le 'Ohoix des adlÏviiés, SUT la ré;pmi:.iHon du ten1!ps consacre au tr.avaH par équipes , au travail c.ol'lectif, au travaill individuel, :S'llll' le ·choix des di,sdplines ,é tudiées en équipes. SlUT ,l a natur·e de .l'intervention du iluaître . H seulihle que .le canton :de Genève où sièg·e le B. I. E. deyratit être :'t l',av,a nt gaede pour ,j'a Téaüs'ation de ces idées nouvelles. Or 1\ILr Ultdry écrit : « C'est ,c hez nous que tes études théoriques de ces sujebs sont poussées le phIJS 'l oin. Il serait ,donc naturel que nous trouvions ,S lN ter.re genevoise quelques réaH.sations ori;g.ina,les du système des équipes. Tel n'est paIS le .cas. Les' ·expenences ·de qUe.I'qlle'S cOlwageux sont .fra.glnentaires ,e t s·a ns lendemain». M. U1dry dte 'l'e s obstaoles ,qui 'e'l11Jpêchent ou ret·ardent l'appli.calt,i on de c-ette Inét!hode d'éducation, qui s'apparente ip aI' p il us d'un ipointà il 'ensei,gnement 'lTIutuel, d'jl}ll.usih·,e Inéll1'oireen Valais }I u doout du sièc.1·e ·dernier, !puisqu'il nécessita ,l a réunion de ln. Diète et fa:il'l it allleneT .J'i.ntervention de la troupe dans le distrllc t de Monthey. PaTlllli ,ces oihsrt'3.'cle:s on peuil citer: 1. Les 'cOtl1JdHions Inatérie1llies de notre école ·p ubUque. 2. Le.s risques que cOl~rent l,es élèves livrés à ·u ne trap ,griande l ibedé. 3. Les ,exl,gem.ces des pro'g'ranln1.eS et la répartition du temps . 4. Les manuels qui inf,l,uell'cent l'enls e1gnement d'une .façon décisive. 5. ElllfillceUe !pratique de tr.avail remet en question la ,conception même Ide notre école pu~)1iqne (cO'lnlne toute il 'éduca.tion fonctionnelle en somme). Le Inaîh'c n'es,t p-Ius ,ce'lui qui 'ens1ei.gne, mais ·celui 'qui organise .et ,c rée des iconditions .de tT'ava:ill. pennettant à l'enfant de ;s'i'IlJs-~ruire .pal' lui-:tuême. C'est l.e 'système pro:po!sé 'p ar Fen'ière dans ,S'on oU'vra.g·e : « La pr,atÏ'que q,e 'l'Etcoa,e .a,ctive»; ~)ar ClJ.rup,a rède dans « .l'Education fonotionneU,e ; ,c'.est J,a ll11'éthodJe ·app1ÏJquée par Macla'm e Allberti BOISIchetti dans' s'On ·· école is,e rel'n e d'Agno, et 1l1lêm·e, indÏTectem'e111i ,par Decroly dans ,s on école de l'Ennitag.~. A cause des dilffkUJltés \ s~! g.na'l:ées, il seTai,t fâcheux de gép:{ TaliseT c-e .s ystèlne et .de 'l'iu'1po:ser à -CIeux ,q ui n 'y 'croient pas, dit R. U1dry. ,C'·est lp'arf~aiteIU'ent juste; et les 'lnaîtres dont l ' autorité est .chanoel.ante n'·unt pas le droit de lan,ce\' :l eulis élèves dans une aventure. .,
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D '.:üLleUTS nos écoles ppin1Jaires pulbli'q ues ne ·son.t pas de:-, c1as ses exp édm enta 1es .et les parents Il1Ie nOliS confient pas le'l1rs fants pour que nous en falssions de SID11Ip}.es cobayes. C' est donc il pais comptés et 'm esurés que .les maîtr·e.s, les jeunes surtout qu i n'ont 'a ucune prépaTatio'n pr.atique doi\nenlt enga'ger leurs élève~ Sur une Toute qui peut 'l eur donner de be.Ll.e.s perspectives, ,c ertes, mais aussi l,es conduire ù lia ·catas trophe. 1
Ecoutez 'c e ,que dit C1a;p.arède
·Ù
'c e IS'Uij-et :
« Faut-il kan.sŒonner :l'é~01e ancien I11:odèI.e ou la réformer? Grave question qui tO'U.Tmente beau'c oup de bons esprits. Les n.ovateuTis voudraient tout bouleverser. Ils ,c roient la chos1e possihl e. GaTdez-vou:s de les ,suivre. Us se lancent ft la pOl1TsuÏle d e -lcuI":i r êves : ils -oublient -d c regarder la réaUté. u.s slOnt iJ.11'auvais p sychÛ'lo,g-u es. Nouveaux lcares, ils brû~enrt: au S'oleil b'Op :lTdent la cire de leurs -a i'l es. La foule,d'instinct ·s 'en défie. Son bon .sens derula nde là être éclairé -a vant de ·cr'Oir.e. Que 'le lhéorkien n'Ov·a teur fas1se ses PT-CUVes l Il acceprte. Le voici à 1'a tête d'une ·claslse. Il C0'l11pte -e ntraîlier ,s es élèves vers Jes éto:i[es. Dési,I Jusion! « n -se ·caS's!a le n>cz et tout le m'Onde en rilt » . - Je ·cite la fin de la !falbJ.e : « - Cal' sans règl e et s'a ns frein, .tôt ou t-a I d o·n suc:cO'lnlbe. » .
La Ilnise -e n g.arde est nette >et ,eUe vient de haut . Poull'tant, -i l est incontestalble que le travnil par équi~)es OI',gail1'Î:sé avec s'o in, conduit av,e c n1éthode .par ml 111aîtr;e expéri1U enté , 'ayant SUir IS'es élèves l'as!cendall1t requis, peI met de clonner à ·ces ·dernieTs 'c ette -e x·c ellente fOllIIlatio'll ·cap:able de développer ,J,e ur esprit -d'initiative ·et de for.ill-el' leur Ic ara'ctèl'e. Le tr-av.a'Ïil par équipes bien 'lnené -développe il1lcontcsltabl·em'e nt ,l es vertus 'So'cüules si n:éc:es.saiTes, 'et s'a ns lesquelles l'houline restera .au ·m ilieu de ,ses semlbŒalbles un êtr.e inadapté. L'enfant, d'anleurs, est fait pour vhrr-e en .groupe, pour travaiUer en équi:pe. Reg.al,dez ·c omment i.l .s'y pT end pOUir Olig'ani!Ser stes j,e ux, ses excursio:n s . Celui qui, il,o,DS des récréations, ,cherche à s'isoler, ·est un 'H1alalde : il .faut l',e nvoyer ,chez uu Imédecin ou chez un psyc:hiatr-e. Le trav.aH pa'r équipes déveil.oppe l'esprit de coopérat-i on , l'.e ntr',a ide, Il a sÛ'lida l'Ïté , contrairement ·à 'l 'errs,ei:g-nement purement indivitd-ua:}j.sé, !,S'ela.nla ll11éthode du p},an de Dalton qui rÏ!Sque de rendre 'l'enfia nt égoïs.te et org.ueiUeux, pu;i,s'q u'eHe le for,ce à travaillet, toujo-urs pour Ilu.i seUIl, :Sa!l1IS s'oocuper ,de S'CS calmarades d~ clas'Sie dont il !S'e déslÏntérr-es's e et qu'H ilgl10r-e. Le -travahl par équipes -pel~rn'et ,aus,s1 de .fooe 'a'c quérir des 'c onnais-s auoes ,plus ,co.l11p·l ètes , ,p lus en l~3.JPIP0Ttavec [l.e.s exigences\ de -l a vie, donc, d'une utilité 'p l'ati;que :souv·e nt ,suip:éTieul~eaux 'l uatières qui ftigul'·e nt dans 'l es progr.amllues 'e t qu'on exi'ge aux exam,e ns.
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Le tr.av·ail .p ar ·équilpes donne aux enfants ,l a joie de -l'effort librement ,coil1;S·enti. Bien di-ri-g-é, il l.eur enseigne une luéthode de trava:iJ, les .incite là ,l a recheTdl'e pers'onnelle ,e t leur apprend à e LiTer d 'alffaÏil'e , il or.ganiseT 'leurs o'c cupatiallis sans le :se·c ours du 1u,aÎtTe. Dans les équ~pes, Il es apports s'Ont divers: chacun -donne -cc qu '.il sai-t ·et -c e qu'i1ipeut. L es élèves .faibles prelment 'parfois >COll- . fiance -e n eux-mêmes, parce que lIeur contrilbution peut rehausser, dans 'Un dOIU aine , le travail :de ,l'équLpe : un des.s in, un titr-è, nue i'Hll's:tr-ation, une .e xp'lic'a tion pratÏJqll'e -q ui n'auraient eu que [0I't peu de val,e ur, aUTaient peut-êtpe paSlSé ,inap·erçus -avec la méthode traditionnel:le, p 'e uvent id Il uettre en vedette ,s on auteur et l,e f aÎ'l:,e ia!pp-ré0Ler iP:ar le .groupe. Ba'r'0e ,qu'U 'peS'pecte lH spontanéité ·de :l'·enfant, fait a.ppel il son besoin de .pecherohe, év·e ille s'On -intérêt, suslCite son effort, lui présente le tr-a vail iCOIDffie un Jeu, cette nléthode d"ense1gnement eSit con["ol'lThe là l'éducation fonctionnelle . N'Ous avons appHqUié le 's y.stème des éqUJipe.s d:aus notre ·c-l-a sse -de 8èIne (élèv·es de 13-14-15alJliS) toutes [es années 'Où nous aVOlns! 'Pratiqué J'enseignernenrt: par 'l es centve.s d'intérêt, ou lOTsqu e 'nOUiS ·avons eXJPI01~é le 'll1:illieu !lo,ca1 : nous n'avons jamais été déçu; paT contTe, n'OUiS ·a vons Süi1.Wel1lt éprouvé, OOlThlne nos élèves., d 'aiUeuls des joies 'r n:anifesltes. Cornlment procédons-nous? . Loli~que ll'm.l1S -p r.atiquonJs 'l 'ens-ei,gnmuent par les -centres d 'intérêt ·ou ,lO'l~s!que. nous -exploit'OllS -l,e texte :]iÏbl'e ; nous fOTmons les gTOUpe.S au début du second IllOis, quand nous avons nos élèves bien en m-ains; i,l ,est ra'! e que noUiS .ayons été obligé 'd"apporter des modilf.i:cati'OTI's -duffi-nt Il e 'COUŒ ·sco'lla ire. 'C haque éqUlÎ'Pe étudie plus sécia-l ement un centre d'intérêt et reoh-eT1che toute 1-a dO'cu'lnentation ,c apa1ble d'.inté'res.ser la classe. Cal' 'l e groupe ,el1lquête ·et travlaiJrle au ·dehors ,e t « r'appO'rte » devant ;e.s caullar,ade:s. 1'1 :se 'c rée ainsi une ,s'aine étmul'ati'Ol1, ,chaque gTOUiP(~ tenant ,à faire lui-eux que les· ,a utres. Au -b out d'un certain te-m'P s on n'entend plus -l,e s n1'Ots qui s'Ont .le 'p ropre de l'égo-centriste : « M'Oi, j'ai ... » mai's : « Nous a,~ons ... » J'esprit ·s·oci.a-l a donc .péné(Té -dans la c1als se. La t'-onuati-on des 'g'l'ouip'es peut être i1 mposée par le nmîtl'e ; die 'Peut êtr·e -s.u:ggéTée par 1ui' ou iJJile n ,eHe e.srt lai:s'sée ù .l'initiative des ,e nfants eux-mêm,eg·. Pour notre paTt, nous ip-r-o cédûns -de -l a f.açon suivante: Co-mJn-e ces .groupes ,s ont ,crééS' en vue de ,l'expl,oitation d 'un centre cl':intérêt, nous désri'guÜl11lS' nou.s-,m oole :l es i(~hets d 'équipes .afin d'avoir des 'IneneUTS c3jp.a bles :de ·conclUlire ,à Ib ien l·es T€chel~che~' et .Je ·-brav.ai-l ,d"ens:elnlble. Quant ·aux aull~ 'l11·em!bres du g-l'ou!p e nous en Is ug.gérons .seulement Ja loO'mpolSif-ion en -tenant c01m:ptp l
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de certaines affinités et du don1.Îdl,e des entants; .Je gro upe<luellt par quartier, pennet aux élèves de se Téul1LÏr ,c hez un ca'm arade pour faü'e en ,cüIUnlflU1. des tâlCJhes 'particulièl es . Il est éviden t ê:lussi que, si nous étudions l'.automohae, :l'a construction de la Toute, etc., I,e fi~s' du g31:agiste ou de l',e ntrepreneur fera partie de l'é.quipe 'co rreslp ond ante. Le ,chnix du ,ohef est d'une gr,and-e iUlportance, car cehli-ci e.st l'esponlS,alble de s'On groupe au :poiult de vue müra'l en particulier. Il doit jnfonner ·l.e maître ,s i que1que .chos·e ne joue pas. Il fallt ' qu'il ex'el'ce lUl réel a,s·cenrdant sur Is es c a'l11'ar ad es', qu'il soit intelligent et .surtnUlt délbro'lli:llar:d. Il s'agit aUSlsi de faire accepter s'o n ,autü:riJté .pa,r 1es autres élève:s du groupe. ' POUir 'que ,le rendelnent s'Oit bon et :l,e tr,aV'aH cons'CÎeIlcieus'eJuent fait, 'comlbien ·d'élèves 'cOlllpr,e ndTa un ,groupe? 4, 5, (.) au luaxiiIDulnl. Si l,e ,groupe est trop nombreux, l'i.ndividua.tîté de l'enfant s'y trouve noyée, et ,cer.f'a ins élèves risquent de restel' passilf,s 'e t de ne faÎ1',e au~un appO'rt dans 'les recherches à effectuer. Dans ,l a règJ,e" Il,es é1èves ne ,s'Ont Fas .au:tO'risés· .ù . changer de grO'up·es. Ce n'est 'q lle :pour des raisons tout à fait parti-cuIières. ql1'U'll 'changem,e nt peut êt'r e ·autorisé. De :l'avi.s des :pratiJCiens, ·e t .suivant une enquête .faite dans de nÜHllbT'o ox p.ays, :l'Cs 'nleip,leurs Tend,ements sont obtenus avec des :élèves â·gés· de 14. ,à 15 ans. . '. . Si nous étudions .1'!a.ll,t0111ülbi'le p.ar exemlpie, l'équi,pe a enqp'pté pendant 3 semaines, . un IllOis, dav,a ntage pe~t-être. Les élève.' Ol).;t écrit à div,eTses lllai1sO'n.s; ils ont obtenu une ahondantr ,dO'CllInentation; ils SIO'11t allés ·chez un gar,agü.ste, chez ll 'n m.écu n i cien S'lU' ·aut.O'; i,ls 's'è Is ont fait e'x:p]:iquer Iles diver.ses parties de l'a li tolllobüe, le fOllJctiannelllent de chaque :pièce: ils ont obtenu des O'bjets dé1aoh~s inutilisés: :bO'ugies, 'c ylindre, pistO'n, bi.e·lI es, se.gInentJs, battenes, etc. Hs ,a pportent tout cela en .clta sse et l'O'n fu i t uu ,c hoix: les ,t aJ)leaux, gr,a vures, iLlustr.ations, o,b jets suf.f,i!'SanlUlent grands pour être :ex1pos·é.s, sont cO'l1!servés 'avec ·soin 'Pour inu:strer {les :leçons au jO'ur venu 'les docmnen,t s de petites' dimensions prend..rO'nt plaoe da,llIs .le ,classeur de l'élève qui les a l'ec,u.eiJ.lis. Le~.; menilires .du gl'Oupe ont rerpr:ûdui t en grand ,les diverses parües du lllübeur et. de l'auto. Us ont :p:réparé deux O'U troi,s conférences, u:n·e pour ICJh3'cune des ,s emaines qu.e durera 'l 'exploitation df'ce ·cenh~e ,d'j.ntépêt. ·C'est UIll élève quj 't~ait l'expüLSé; Je maître écoute 'CÜ'll1!lI1e les ·élèves; i,l ·est T·aTe qu'i!l ait lbes10in d'intervenir, car il a eu ·S'oin, l,a veHle, de S;e .faire 'mO'nh~er 'l'e h'a'vaH .e ffectué. Gér~éra'l'e:ll1rent Ï'l ls u.ggère quelques idées .JO'r:s -de .l'élaboration du p~an du tl'avait Toute .J'a d ,as'se est a'c tive et eUe écO'ute In.ieux qu'elle ne le ferait 's ':iil st'·argiss·ait d'un s-ilmp.l.e exposé par ,le ImaîtTe. Du matériel
r ecuei,tli par J'équlÎ!pe on hreTa' nO'-111'1>1'e ·de ~ravaux. que feront . coHectivenlent tO'us les é'lèv·es au . .long des ·semaine-s suiva.n tes ., Cette f.açon de prO'céder emlbaHe .}es élèves et les fia it tr~l vaiBer avec joiè et ·cO'urage. C ·est :ains1i ,que nous avon:s lu, écrit .en petit.s 'c ar.a'Otères au bas d'un trava,iL .lilbr·en1.~nt .fait à lia l1l'i1ison: « Six heulres de tempS! » Certain élè,ve de falmille pallvre nous dit un jour: « Ceda'S,s'e ur, mainten;:tnt .i.e l1e ·le .donnèrais pas pO'u.r vingt fr·ancs. Et encore Icette autre réflexion ~ la fin du COUI\S' .scO'1laÏ're: « ,Maintenan.t 's 'ill .fa'l lait reC01110lUenCer à tr.avai;lvai]]er avec .les anc:i,e nnes 1néthodes, O'n ne tpO'urr'a it .plus s'y faire. » Ce sont }là, n'·est-il pas vrai, d ·es TéHexiO''l1S spontanées qui en di.sent ,l oug SllU rj'l1térêt qu'une teHe 'l uéthode de trav,ail bien menée peutsUls!CÏrf:eT. Nous n 'insi!s·terO''l1Js vas et 'c 'est sur ces nlOts d'&lèV'esque nO'us teriluineron cet arür:'le. Cl. Bél'rtl'cl. " " l'
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ùe respect, arbitre de l'autorité et de l'amour L'existence d'une dasse ne dépend pa,s d'aboTd des méthodes, des procédés ·et des 'm oyens elnrp'loyés; eUe ja1:Hit d'une SOUTCe plus prof.onde, de l'es!prit qui anime les enfants et le m'aÎtTe. Entre eeux ,qui sont aHgnés dans les bancs et celui qui dO'mine depuis ]a chaire .s'établit un ·c O'urant d'influences, quelque -chose de .sen1.blahle à un ehalnp magnétique entre deux pôles. Le Slpectuteur superficiel peut ,c ro·i re que les ligues de fO'rce s!pirituélle.ç; sont 'P'resques toujours dirigées du l11ûître vers les ·élèves. En l'éaHté :1es -enfants réag'Lslsen:t d'une façon très efificace non seulelll'€nt les uns sur :les antres, mais au-ssi sur celui qui est chargé de ,l es dridger. Enh'e les deux pôles viv.ants de ,l a classe 'Circ.ule un f:lux cl énel'gjes llluHiples ..'Lesquelles ? BeaucO'up de maîtres de l'alncielme école pel1ls.arient qu'il faNait ,i nsisteT .sur l'ex·erci·oe ·et l'af.firmation de l'autorité. Hs -ètaient vivement 'Convaincus qu'il fla tlait l11ai'l1tenir ~es jeunes volontés dans la voile droi.te du devO'i·r en leur f.aisant :sentÏ1 la prés'eJ1.ce d'une volO'l1Jté plus forte et plus 'c onstante. H.s avaient le sionci de n1.a<Ïrntenir ~'e prestÎlg.e de ·celui qui con1rluande. Hg trouvaient d'ailleurs -dans les famiUes une conception se.m blabk de l'éducation. Cette f.açon d'envisager l,a diorection d'un groupe'lnent scolajre ne s:aurait êh'e iguQlrée S'aInS de .graVie s dangers. L'enfant a hesoin de S'I3!ppuy.er 'surI' un plus fort pour 'lnaftcher avec aSSlh
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rance dans Ja 'Voie du bien. Honneur à ces régenb c.ons'CÏencieux (H exi'st-e encore quelques-uns) dont l'exem'P]e et la parole, voire au bestOill1. la sévérité constituaient pour la Jeunesse d'une commune UTIle règle bienfia isante. 'M'a i,s IOn ne peut nier que 'l e détenteur d'une autorité sur -d e faibles enfants e.Slt exposé à oubIrier Ja 'l'ai·soul ·d'être de son pouV'OiT étendu, à :s'e con1iplain~' puéTilelnent ou 'Sottemen t dans son rôle dominateur, à saVOUl'er une. vaine satisfactioln d'exeeHence hnaginai'l"e et à af.fi:1"lner son droit Inal à propoo; il peut Ilnême en arriver à ,a buser de ·s·a situation au détrÏ1nent des enfants ·confiés à s-a s'ÜJli.citude, oulbliant totaJ·enlent que :l'autorité est un servi(:e pour le hien des ,s uboTdonnés. En ,face de l'insuffi,s-a llce du principe de l'autorité et des abus réels, l'éducateur 'll1oderne et en JpartÏtcuI1er l'éco.le dite nouve;1;le se s-ont ·avisées qu'il existe une autre éner,g,ie psychologi.que trop méconnue, l'alllour. Enes ont interprété à loeur façon 18 parole augu·s tinienue : Ama et tac quod vis'. On peut suivre -d epui-s l'e début de ,c e ,s iècle l'évolution qui a -enlevé à ,l',a utorité son s'e eptl'e trop l"igide au gré -de beaucoup pour lui s>ubs,titueT 'la malgie des ;g,entillll.ents ten.dres. On ne !peut pas nier que l'affection arriv.e à faiTe épan-ouir <les âllnes et à ouvriT des cœurs 'là où une autorité austère à l'ex'cès avait laissé en :f riche }e côté 'sentimental de la vi'e. L'-enfant IH' veut !pas seulenient être guidé et dirigé; il a nu:ssi b esoin cie se s~ n{l'!' ahné. Ici encQI"e sUTgit un autre écuei,l : -l 'am.our eSlt LLl1 sentimenl, une dispo.sj;t.i on si versati'le et si inconsistante qu'i.l a fini par rasselnbler sous son n'Û'm les attitudes ,les plus disparaLes, clepuÎ'.-: le pur dévouen1.€ll1t au bien de l',e nfant jusqu'à -la _s'e11lsi'bleri'e cle pédaJgogues ,e fféminés ,e t 'la l'echerche de satis:fa'Ctions- troubles. La nlanie de s'aUaoher 'les élèves coûte que coûte peut aH-el' jusqu' à des faibless,es et .des ,CQilnpT0'l11is- lamentables au détrimen t de l'éd uca Hon. Est-'c e que nous somJlues donc :réduits :\ Ü'süil-l er entre la dureté d'une ,a uto-rilt é outrancière et la m.oHe.s se d'un e affeetivitl' égoïstte? Nu.};lement. Il existe une atHtude supérieupe ·qui nou\ préserve 'à la -f oi,s de la -rigitd.:ité du maître autoritair.e et de la faihless'e du pédag.ogue sentimental' c"est le 'respect de -l'enfant Respecter l'enfant? Pourquoi faire tant d'hisotoi11'es avec -les goss'e's ? H faut :les mener rondeul'ent et au Ibesoin ù ,l a baguetle. penseront :l es uns-; ~es autres Tépli.queront : - le ,c hemin du cœur eo;t plus fatCÎle. . Les deux 'eITe.Ul'S opposées prÛ'vienIl,e nt de 1 ou1bli Ol! de 1 i.. gnorance de fa~ts que le Tespect doit nous rappeler. L'e respect nous rens-e igne sur ,l a nature vraie de l'-e nfant: il nous fa'i t ,c ultiver le sens des valem.'ls; i:l dissipe Iles brouillards
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du mOl1lde matériel pour que nous puissions pénétrer jusqu'aux réalités sp-ir-itueNes. No!h'e étoll1neIl1'ent il 'la vue des melvei~,les de Il a nature let des œuvre.s adm'ÏraJh les de la technique est certes bien jus,titfié. Les phénomènes oonnus de la vie végéta'leet ani.male peuvent ù juste Litr'e nous sa'isir et nous reluplü ,d'une joie sans mélange. l\IIa-is lorsque nous .arrêtons notTe a:Hention S'p')' la per.sonne hUluainc, le respect nous élève inCQlll1111.ensur.ableUl'ent plus haut et nous dicte une attitude bi'en :supérieure là :l 'adnüration pour 'le [monde physique. Nous nouS' souvenons que l'ho'll1'l'ne a été créé à l'inlag'~~ ct il la res!s emlblance de D-ieu. Ainsi I.e respect est le souvenir déférent et religieux de ce qu'il y a de divin, -c':est-à-dcire de phls subllI1l'e en ,1 homme . Lnl':sque Ic et être hlHl1Jain -e,s t un enfant, nous avons; cons-ciellce de lui devoir ,des 'ména.gements et des égards parlce qu'il est davantage ;)ivTé -sans détfens'e au bon vouloir -des autpes et que ~'Ün développement dé.pend 'en grande partie de nous. Onconlprend que des -é ducateurs, s'inspirant de considérations sün,plement naturelles, ont éprouvé le vif S'entiInent de la dignité de 1 enfant. Le ,maître 'c hrétien élève 'e ncore bien plus haut ses pensees -el ses appréciations . Se rap;pelant :l,a 'paTol,e du divin Maîtr-e : « C(·~ que vous aurez fait au .pLus petit de mes f'fère.s, ,c '-e st à 1l11oi-lmlême
(Jue vous J'aurez fait», ,n découvre, 'r especte et. vénère sous Yenveloppe fragiJte de l'enfant la per,s onne '111.êlUe de J.ésu.s-Chl ist et ,le prix de son ,s,a ng» (Constitutions de -la So'c iété de Marie).
Le res>pect basé 'SUT les TéaJités chrétiennes mérite vrai'm en t cl'êtTe considéré ,c omme 'le sens du divhl. L'enfant baptisé n 'e:stil pas le temp1e vivant -de la divinité ? L'o rs1q ue l'éducateur s'-inspire de la pensée que s'On élève est un enfant de Dieu, il s-e nl'aintient CÜ'lume détenteur d·e l'autorltè dans les IÎlnites prO'vklentieUes dictées par la dignité de celui qui doit obéir' H est effi,ca-cemel1't luis -en garde contre n'i'l11porte quel abus du droit de 'co'l11>llTander qui lui ,e st conféré conUTIe délégu', des lparents, auxili·aire de l'E-glise et fonctionnaire de .la commune ou de l'Etat. Ce 111.Jêlne respect engendre l'amour fort et désintéressé dn dévouelnent sans défai'Nance et détourne le lnaître de lI a senti~ mentaHté égoïs,1;e et de la s,ensitb.lerie dang-ereuS'e. A'Îns,i le 'Sens des v,aleu,r ,s -c onfiées à notre solücitude nous stimule à découvrir, à ména.ger, à ,cons'erver ert à dévelopiper jusqu'à la perfection pO'ssible 1a jeune personna.1,i té -de l'enfant. Go.
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1.I~
peu de géographie f~I, klori.que
Dans l'enseigneme'lût de l,a géo.graphie b·n conl,mence par l't~ llld e de :la salle de dR.'SS.e , de l'éco,l e avec s'e s :1!bords i 11llrnéclill ts. de la localité ou COl11'mune, pour aborder ensuite 'le distrkl, h' canton et ains-i de -suite. La CO.llhlllUne fonne déjù un tont, une unit-é géographiqüe, car 'dan.s son étude aIl p,m'le de !b situation, de l'orogralphie Ol! ,de.::; accidents de ten'a in, de l'hytdrog'r aphie, du c1Ïlnat, des' ressources du ,s,o] , de :l 'industde, du 'C0111JlnerOe, du d1i:ffre de la population) de 'la :reHgion, de l'adrninÏ'stration, ebc. . Mais ce qu'·on oubli.e 'peut-être trop,c'est le folkloTe . . A-t-on ~Oill (le parler des 111 ooulrs , des 'c outttmes, des 'c ontes, des lé,gendes et de quanrtité de particularités qui s' y ro.tta.chent. Ces conna~ssàl1'ces fo-lklori<ques ne s'e rvent pas il l1uLl'l'l'ir selllem'eBt une vaine curiosité. EUes ont une Ï'm.portance que l'on ne soupçonne pas tOUj01ŒS. En effet, eHes éveillent agréaJ)lement l esprit d'observation par l,a perc·e p,t ion d'une foule de détaHs, Je jugement par ,ta néceslsité de 'cl.as'S,er ,Les 'Observation':> et ,d'a'pprécier la véra'cité, l'nriog.ine et la ·s,igniJ.Ï'cation iCI u.sages '<fui ne 's e rencontrent pas palr tolrt. Elles ,c ontribuent -à la cuJture de l'a'1110Ur du sol natal; car ,on ne peut bile n {ümer que te e qu'on connaît 'bien. De plus elles fourniSo.sent un ex-ceI:lent dl0ix de suj-ets' de -co 11lV'erS atiol1 , de COl11.position, ,ele style, d'orthogroaphe, ,de 'moTale, e~c.: qui plal:sel1't ,d'autant p ;l.lliS 'qu'ib sont prJs dans· un 111iliell où vit l'enfant. Mais pour o~)tel1ir un résultat aussi hon que -possible, il 1'<1nt s·uivre un 'c er,tain o Nke, une classifieation des choses :1 trait'e r; la Inémo-ire les reHent ,a:Ïnsi plus facilel1l<ent, et souvent les expli1calions données dans une leçon p.euvent compléter, l'en ·: forcer celJes d'une leçon précédente. COlnme ordre nous propos·c r,ions de s'uivre le suivant:
HARMONIUMS
PIANOS
RADIOS Vente Location Echange
/f~"'l~~ SION
Réparations Révisions tél. (027) 2.10.63
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1) Domaine religicu:t: baptêlnes, fi-ançajlle.s, mariao'es fu"JIi ,es, "f'"etes reli greu!S'es, . b , neral pTo·ces.s~ons, pèlerinages, pnières ébablies >il. la suite d'uill VŒU, erbc. . 2) .l!0nwine civil ou profane: fêtes patriotiques locales, fêtes salSOnnIeres (vendanges, par exemple) di,c tons Hlétéol'O'loo'iques - médecirn:e p0lpu}aiT-e (herbes', ongu.ents , r,ebouteutl's, bO~l nes f.em'm es, etc.) - jeux (,pour .enrfants, atcl'Û'les'c ents adultes) - --' contes, légendes, proverbes, les plus cour'unts dans la :loca.Jité farces - 'costUJ.lles o'rdina,ire.s, des jour's de f.ête (Ic e qui. les dis1ingue : étoffes, 'c oull eurs, ornel11. ents, for·mes des, ,habitation... , (signes 'cana-cté-risotioques, ins'c riptions, -e tc.) Spécialités de l'indu.strie ,J ocalle - 'c hants ou chansolls - siociétés, et,c. Voi1l'à, noUiS sen'1ble-t-iI, llil1le r,ilClhe 1uine de :sujets capables d'intéresser Il es élève.s, de leur faÏ:r,e mieux 'c onnaî-h e et ai'l nel' J,eur ']'niŒieu, de leur donner une foule de 1èçons mor,ales,. Seulem'e nt, il est nécessaire que l,e lD.!aître 'prépar,e s'Oi'gneusemen:t chaque ,J<:-çon, qu'il 's e dO'c umente préalalbleJ.uent en interro,o'eant 1es vieillal ds qui, en gé11'él~aJ ,oonna-jls sent bien la CÜ'IHnHl.l1e. VouJoh- ~e lanc·er clans les -expl,i 'oations au pied levé, se hasard~r d.ans une 'ial1pro'vi.s'a tion, c'est risquer de s'ég·arer dans des .cJloses ' . oi.seuses, 110011 liées 'e t parl'oi,s en ·dehor,s du ·sujet à trait er. ?e plus', ce .'qui in~pÜ'rte dans la 'question fo·l klorique, c'est de ,c~ter les détal'ls propres à lia COl11ImUil1ie et qui ne :Sle rencontrent pa:s paf'tout. · P~r ex,el11pl'e pour 'Je baptênle, le m'a rialge, etc., il y a des choses ,qui s'e font -partollt de la Blême' utanière. Il Y' en a, au contraire, d'auh'es qu'on ne pratique que -dans ' ,ln ]oca1ité où l'on se trouve. C~ s'Ont ces dernières qui illtéreslSent surtout. .J.
Ecole et santé Le Docteur René Sand, conseiller technique de la lLigue' de la Croix-Rouge, qu~ 's 'intéresse v,i vement aux Iméthodes d'ensrlgn<:-ment et à la s'anté des élèves, écrit :. « L'inl!mens-e luajorité des étaihlisselnents 5IcoJ.:-:t ires se contente 'Cl un 'conÛpiJ.'olnis entre -la tradition et ·les iclée,s no·uveHes ':: le résultat en est néces,saiil'8tlUent Inédiocre : l'écol,e n 'est pas el~~: core joy;euse' 'eJ.le n est 'P'l us sté,rilisante, 'l11'a,i's elle n 'est :pas encore, vivifiante. : J 'en appelle aux par8tl11t's qu;i ont s'uivi de près leurs ' enfallt~ jusqu'à l'âge de six ans' une fois à l'éco'ùe, ,l,a 's anté physique dp ces enfants décline, leur ardeuT à l'étude pâüt, ,leur -caractèl"e s' altère : et je ne parle ni d'cnfantlS gâtés, ni d 'étahl,i ssem'en,fs '.'colai'Tes négligés. Je fai,s aUnslion. à des 'calS très nets que j 'ai ôhserV'éLS dan.s IleS' éco~'es officielles les Imei'lleures. Trop cl 'enfants ,s{)nt
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restés d e m.a uvai,s élèves et ont été dégoûtés de l'étude par un travail 'Scolaire préoÛ'ce. Nous devons en r evenir ù hl 'Prémi :~sl' pnsée Ipar un énünent péclalgo,gue: « L 'écO'le doit rendre l ,enfant heureux » C'est d'ordinaire le travaH trop as's idu, trop avancé. trop rapide pour leS' facultés de ·l'enfan·t qui fait le ,pan''S's eux . Pourquaï tant d' nd' antS vifs, intelligents, pleins de pl'O rnesS'es ·avant leuT ,entrée ù l'éco:le rs ort€nt-ils de celle-ci indi'f férents, nonchalants, 's ans 'curio'S'Î.té intellectuelle? Il fau t l'avouer: c'es1t par'c e que 'l'ensei.gnen1€uta été lna·1 cOlThpris et ma.'l do s'é ». ' L 'opi·nion du -dolc teu:r S.and n01l.s amène à nous dernandeJ' si ce n 'est ,pas une erreur d 'avoi.r le mê'm e '}Jrc.granlifll'e pour tout es HOS pco].es vri.maires, pour les' écoil es de 6 ou 7 1110.1s, en général d e ):a montagne, et pOUl' celles de 8 à 9 Inois dont la Ina,Î'orité de~ C~ l èves a.ppaliiennent à ,de.s 'centres urbains. Les enfants des écoles de court·e durée 'n e Is ont-ih pas OIhNigés pour p'a rcourir leur :progral1llme de fom:nir ou un tr,avai1 excesls if ou un travail trop rapide, paIr con.séquent trop 's'Uipedïdel , qui ne prend pas de profondes l"adnes et aib outit vite à ,l'oubli. Il nous .semhle qu'il serait fa.cüe d'ét'a bJir deux pro.grail11meS qui s adapteraient à :la durée de l'année .s:co!laire et que les' élèves pourraient paTcounr plus lenteInel1t, donc plus .sérieusement. ,Peu, 11la,is Ib ien , est un prindpe péda,go.gique qu'il ne .faLlt jamais perdre de vue. J.
Ces pages' ne veulenl être
1. Connaître
I)()Ul'
aimer
.-\u ,c arrefou.rde deux. Inondes que di vise un rideau de fer, un e ·double propagande nons offusqu e el nous presse de cho.isÏl'. L Ïn sÎ's ta'l'l'ce d 'un e pu'bJ.icité Tadio- journat}isÜque ne nous permet pas le r,Bcul dans le tem:ps e t l'espace, 'l1.Î l'élévation sulftïsant-e pOll'r étudier ces idéologies en apparence contr.adictoires Pt nouS fail e une j1u.ste appréciation d~es v,aJeurs. Il 's'agit de ·deux volontés de rplu,sslance inlpérialiste que l'oll haptise cap irtali Silu e et cou1:nlunisme, et dont l'a:s;pe'ct 'e xtérieur resseunhl.e à s'y l1l:éprenlClre : le trion1p,h e d ' une t echnique matpdaliste, ,] e règne de ]'·a Iigent pal' la Ina'0 hi.ne. 11 faudrait voir ,plu s loin ·et plus pl'ofond, 'CheI4Cher 'l,es ,courants sous-jacent,s aux ph él1onlèl1!e:s qui bouJeverls'e nt le 'Inonde et ne ,p as, à ·caus,l' d 'un e ,contin.gence, rep'o usser en blü:c toute une part ,d e civilis'atioll. Aucun 'Il1Iatéria'li.sllne 'l1'es1t purelnent n1atéria:Hsteet l'on ,:} pu rE'cuej. NiT un héTitalge spirituel de ,la 'R évolution frança'Lse, où beaucoup n 'avaient vu qu'un déchaînemJenrt d 'e fo'r'c e~~' terresü'es . Il y a 'en A1m'érÏ<crue 'et en H.us's~e d es trésor-s insoupço nnés qu.< nous 'aurions t ort de croire ù jamais perdus.
qU ' UJl
e~s~ù
d e faire Hi'mer -l es
hOtllHncs. Un génie Co.mllTle 'ce-lui 'c e Do.S'toïcvsky continue d e t1"a-
vailler f!aJI1JS le silenoe, et .pourquoi son 111essa.ge ne seraÏ't-i.l pa..') ·en1·endu? Il voulaH, envers et eOlll're tout, « croi re en ln for·e(! infinie de fÛ'l11e huanai'lle, qui trio'l1lphe de toute violence exté'l' ieure et de toute déchéanc.e intérieure ». 2. La montagne du Génie
COlThment atbol'der DO'st.oïey:sky ? Les m-ontagne.s, de loill , par.ai.sscnt toutes simples: une ligne sinueuse à .J.'ihoTizon. A IneSUTe ,qu ''Ûl1. s'en appToche, les lignes s'e 1TIultiplient, sl'el1'chevêtrent e t nOllS 'SOlTIlmes -dans un l-aJJyrinrthe qu.i nous saisilt d 'une véritahle hOITeuT. J.l faudTait il)l~e'l1idre .des aHes -e t s'llrvO'ler; alors nous .appa·raîtra'Ït .dans Is on unité la forrnidaJb.l,e ·contexture. ,M!ais no.us n'avons pa's d'ailes, et c'est .d' un pa's .m ontagnard que nous allons suilvl'e peS1a'l11lmelllt les pistes les moins j.m praticables. Chargé d'un COUTS de vacances ,e n 193'0 ROllnano Guardinl enlr·eprend ,d'étudier -le fait re:lig)ieux dans le mOtnde de· Dosto-ieV'sky : ROffiamo Gua'rdrilli s'av-oue teTl'alSisé. « J'ai tenté, vingt,cinq heures durant, de ·me pendre 'l1'laître d'un si vaste sujet; peine perdue! Le Inorude des oCÎl1'q To.mans (Crime et Châtiment, L'Idiot, Les Possédés, L'Adolescent, Les Frères Kal'amazov) pour ne. ri.en dir,e des autres œuvres' de Dostoï'e vsky, c mond'e est cfune écraS'ante rkhes'S\e, une fOlr êt dont on ne voit pas de .Ii-
mites
DostoïevskN
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».
Mais ,e nsuite R0il1UU10 Guardini ,s'D'riente et les forêts inunen"es prennent un serns p '1us vrai et plus .gra:n d 'mêm.e que l'auteur n e 1"avajt ,e ntrevu. Le Génie ne peut être 'meslITé que par .le génie. Suivre Gll'al'dini s,e rait -évidemment très beau 'l uais stérile pour qui n 'es't pas falIl1ilier avec DÛ'stoïevsky. Transportés brusque.lnen t "'UT il,a l11onta gne, nous n'.aurions plus c1'.eHe une idée juste, nou S passerions brusquement dessus, 'cOtIl1lme les .~y.iateurs. fM,ieux vaut faire hurnU)lernent .l e -c hemin, par étapes, quitte'; ;'1 reveni1 r ,e nsuite prendre une vue d'·ensen'l!hle; falpiniste n'a jam,a is fini de découvrir. J
Plallarlâ 1 Cia SIC)N • Av. du Midi fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT
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4.' La campag'ne et les paysans
. POU.T ,c e voyage nous prendrons un guide fort et sûr. Il n'en (:Xlste 'pas de l11'eiHeUT, à noire connai's sance, que Henri 'rroY8 t .. S~)J11 D~st,~ï~V.~~I:Y, .~aru en 194~ 'chez Arthème Fayard, recu~üle les p,lus .s'llgniifI'CatI~s des l'ensmgnC'luents 'c onnus' jusqulC-l~l et les ;,~po:s.e. clans une vlgou:reuse clarté où convergent .les' f'a iS'ceanx de 1. IntellIgence et du ·cœur. ,C"est hri que nous suivrons dan s, le:i· g~al11d~s .lignes, ·croyant utHe de le f.a.ire connaître ft ceux CI uj n .auraJ.:ent pas le teul1ip's ·de le Hre 'e t de danu.er aux autres un souvenliT de cette pasiol1'l1an.te ·excursion. 3. La vocation du malheur
La Russti~ de 1?os~oïevsky est ceBe de Nilcola.s 1er, qui 'CO'l1'llll,ence la, ~evoluhûn ·et la répre's:sion ' de décembre 1826 .. C -e,s,t un 'r eglme autocratique 'a ppuyé sur l'E.glise. Nic01-as est k ' \\ soldat de -la contre-révolution». Il su'l'nage seùl aux naufru O'C's de' 1 ~30 et 1848 qui eIlJgll~.~tis~ent l~s' trônes européens; il est ~'e ~arde . co.mil1~e la perso'llnFfllcatlOl1 VIvante du principe ·d ' autorité, Pour nüerdire l',e ntrée en Russie .des idées libérales, il èt-ahlit UlH" censure dpa,c onienne et des chàtÏ!1nents qui vont souvent jusqu '~'., hl mort. . '. Sous ce régitlue naît Féodal' 1\1ikaïlovi.tch Dosto:ievsky: l'h?m.mle :l e IU01ll1S .fait pour s'a-cc,ord-er ,avec une 'di,sC'Ïlpline nl0n~r-. ChlqU~ et b0111igeOls'e. Il ·a de qU.I teni'r. Il deseenJd de boyards ' li.,. lhual1lens qui in"s'c rivent de siècle en siècle dans leurs ch;·onique··, vols, lTI'e urtres, Ib,rigandages et exploits· gll'erriers; peu de vertu,," car la vertu n'a pa:s d!histoire. Le 'gl~al1id-père Féodol' était pl:être; Mikaïl .<~ndrei:V'~tcrh, malgré l'opposition de son père, ell1'}~l_a:-s~ la car~'Iere ?l~dICale; en 1821 i:l est 111,édecin t.raitant il l Hop~tal MarIe (Ho!plta:l des pauvres) de NloS'cou. C'est lN) êtr(" ~rguelUeux, .av,are, tY'l~an;ni'que jus.qu au .sadi::Sll11e, tandis que s'On eJ;>0use, Mane Féodorovna Net,chaïev, est 'sensilble, don ce, eJ.f.acee, .b onne n'1éna'gère. Que ,de fois ,elle dut S'llP1110'llter son t emp0ralnent pour prés·erver ses enfants des colères blanches rte son épou.x ! Longues soi'l'ées de lectu.re: l'Histoire de [a Russie dc ' 1~~rall11Zi.ne, d~s ~rer, s de ~oukowS'ky ou de Pouchkine. Le père de J'eodor lllterdit a .se?· enfants de jouer avec les el1Jf-ants 'des pauvres . Avec un t.emperalffi'el1it de feu et une hérédité louche Féod~), r ~'eçoit une éducation de bourgeois distingué et co·m:passé". L 'enfant explose et .son père le IUenél'Ce : - Ah! Fédia, cahue-toi, c·e la tOllrnera ma.}! lInpO!S'sible pour~ant d'elup êcher à Féodol' .le contact dll !!lO!l~e .mlaJ~ade'r pauvre et ~lu.nlilié ~ui se ,coudoie dans -le parc ci e 1 hopItal, sepm:e par une 's Imple grIlle du jardin des Dostoïevsky , C;He hU:ll1'a~l.jté sOrUffI~eteuse l'attire, il en reste marqué cOlnnlc , . (~une vocatI~nl au ·m alheur. Plus son père -l'en détourne, plus il s y por,te avec son ,cœur, CQl111Cevant pour l'avarice ordonnée et la prudence rm atérielle de ·ce père une aversion que nOlis retrouverons çà et là dans toute 's on œuvre,
En 1831 .I.e~ D6~,· toïevsky acquiè.rent ù. la CH'l11p['tgne. un. domaine d e deux cents â'llleS : Dorovoïé et TohéréInachn). Le jeune garçon fait 'connaissance avec la 'p laine l'uss'e : ·champ·s de' seigle J>o111eaux blancs, Jnarécages sous le ciel imID'e ns·e et pfüe. . Nlnis l' attention de FéodOl' n ' a que le temps de s·éhlouir.; dIe se repürte aussitôt ,s ur le.s gens: « des moujik's ignare~', l)i.l.~ res.seux, mi sépa'bles , 'c élèbres pour leur habileté ?l vnler le~ dl 'E'Y<wx . Les enfants, ivres d ,e liberté, jàuent ù 1a guerre S~lIVU..ge et à ROlbillson -dans -les forêts sans linrites. . : \'Iais Féodor ·s'atrtadle ,aux serfs, les suit ù leuTs travaux, sie fait \..' l1'seigner le ITlallllie,} nent de la hel s·e ,et ,de la faux, l'ess'ent . dans son cœur :les : joies et les désespoirs qui ne savent pas s'expriuller . Un jour, apel"Oevant une paysanne qui se lmuenüüt pOUl' avoir renversé sa ·cruche a,l ors que son bébé 1110urait de soif, il fait une verste et denüe pour aller lui cheroher un peu d eau. Un autre .iour, seul dans le bois, il entend ·cr,ier Loup et 5e sauve dans les bras d'un vieux 'moujik qui .te tranquiJ.lise d'un signe de croix ~'. Ul' le ,is'a ge : « AHons, il n'y a pas ,de loup. Cœnme tn as .eu peul' ! Le Christ sloit avec toi ». Ces paysans, .hl'é s ü la terre par la 'sève des espoirs et de, terr.eurs, 'et cepeIlldanrt si près du deI qu'a.ucun nuage ne sla urait leur cacher la présence de Jésus, répondront plusl tU'l'd là l'appel ,de l'écrivain ·et dessineront dans ses rümans les ,grands trait .du peupl,e russe: une force na'tureHe 'e t lJl1ysltérieuse, un terrain sourde,m'ent disputé par Il e démon et J:a grâce. l
au
5. Drames de famille
Les enfants Dos-toïevsky reçoivent une banne instruction. Leur mère NLa·r ie Féodorovna leu:r ,enseigne les éléments de l'âlpha'bet et l'hi'stoiTe sainte, qui :produit sur Féodol' U11e vive irnpres:stiOl1.. Le père leur donne ,à coups de féTule les rudilfi1,ents ·dü latin. En février 1937, Marie Féodorovna, consumée par la llù)er-cu]ose, Tend à Dieu son â'l11e inquiète et candide, Désespoir <complet de :la fanülle et surtout de Fédor. Presque en luên1.e teu1psil prend part au deuH national de ·l a Rus'sie pour ln mod <le Fouchkine. Le veuf cache son hypocondTi-e à Darovoïé et envoie ses deux aînés à l'école de génie 'Inilitaire de St-Pétersbourg, Ils y partent avec des projets littéraires. Un attdage les dépasise, dont ,le ,couTrier frapp.e -le cocher, qui fr.a,ppe à .s'On tour les bête. ~ . Dostoïevsky n'oubliera jaa.11,ais ceUe S'cène ignoble, qui suscite en lui ,l e p.rOlb:lèl1l'e de la souffrance: « Cha'Crun reJette s'ur son voisin le poids de son désespoir ». Nous ne nous sauverons que tous el1ts'e Inble.
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Là-bas, au château des ingénieurs, l'a d,i scipline est dure. üess'i n, a'1gèJbre, physi,q ue plais'e nf Inédiocremen t à nos poète . Moins encore le règJel11'e nt et les clütime'l1ts cOf,p orels. Les ca, marades? « Ils ne respectaient que .le succès. Tout cc qui étai'l juste ,m 'a is humHié et persécuté provoquait leurs railleri'e s crueUt:>:-. et irrfâlllles » (Nlénwires écrits d((ns un souterrain). Les ll1odèl e~ ne manquent p'as pour toute une ,caté.gorie de héros sadiques el cyJüques. Quelques-uns pouliant, séduits, se g,r oupent autonT de '\ Do,s toïev.sky et p.arlent de poésie. Les deux frères Michel et Féodor manquent d 'argent 11011 s,e ulmnent pour :leurs ·m enus plais,irs, m,a-is pour le nécess:a ire. Ils nc m,angent pa,s à leur faFIn. Lorsque, hUll11lb lement, ils denland,e nt un subside, ils reçoivent cette .réponse: « La InoissOll a été détestable, les cultures n'ont p'RS donné. Il est honteux pour des fils de réclamer toujours ». Eux savent bien de quoi il en retoUrlW et que ,ce père avare dépense Lout son bien en paresse, en boisson et 'e n feutInes. Ils se consolent l11'utuelle111lent de leu.r pauvreté en ,s e co'm 1lnuruquant leurs enthousi.a:smes littéraires: Cornei Ile, Racine, SchHler, Vi'Ûtor Hugo. De Ic ette époque date une lettre désespérée que Féodor écrit à Miohel : « J'ai un proj et' : dcvenir fou. Je voudrais écra5'er l'univer,s » . « Je hais tout le monde, je hais toute la Russie! » s'écriera le Sl11'erdiakov des Frèrt'.'\ Rw·wnazov.
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Cep.endant ,le vieux Dostoïevsky se venge de sa dérhéancp sur les paysans que Féodor avait tant aimés . Exaspérés , ceux-ci :le guettent dans une 'c our, le ligo~ent, 'lui desserr·ent les dent · ~lv·ec un ,coute'au, lui versent de l'.a.IcoÛll dans ,le gosier et cm'm è nent enfin :s on cadavl'e dans une charrette. Féodo.r, qui avait SE'crèten11e nt détesté 'Son père, s alC'ouse en lui-'l11iêlll1<e de ce 111.ellrtrc .souhaité. Ce remOl,ds reviencha 'COlIl1.me un thèn1Je fréquent dan ~ ses livres, en particulier d'a ns Les Frères [ùlJ'om({':ov ; où le 1':1.quais Smerdiakov mt à Ivan: « Le principal ,f'ts'sa:ssin, c'est vou~ et non pas moi, bien que je 1'.ai'e tué ». .ceuxq~e les lois terr1e.stre s. acquit,t ent sont souvent l,es coupables, d'apTès une auh'e 10i inE'Xprinl ée. M. Michelet. (il suivre)
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Comn1e ,e n Allemagne, les organisations de jeuness1e (BalJi1as, A Viant-guardistes, ef.c.) ont été supprimées. Il faut reCOll naîh"e qu',e lles in:srpü'Iaient aux jeunes une foi et un enthous'Îaslne lll'enr,ei1Ieux. Partout où l'Eg'l~s·e n'intervient pas, il n ' y a rien pour intéresser et occuper la jeunesse. Selon le Duee, l'Etat seul peut assUJ.uer la tüdle de l'Education. Mussolini voulait un type d'hol11'lue fOTt, dévoué ù la chose publique. Il sut 'CO!J.lls erver au S) stème .slc olaire tout ce qui avaH fait ses pTell'VeS dans le passé. Il a introduit le latin dans le pro ~ grannne de toubes les écoles secondaires, accoTdé aux profes~ seurs 'beaucoup de 'libeTté dans le choix des luéthodes d'enseignement, lin'lité les adnûssions aux écoles' .supérieures pour éviter j'encombrement dans les profes's ions libérales. On accordera un(> place au folk}.Ol~e, on ouvrira des fenêtres Sur l:a vie, on orientera l"enfant veDS une n1.ême doctrine, le fas'CÎsme. A côté de l'école, on a créé une foule d'œuvres utiles: maternité et enfance, 'c entres de tria'ge, colonies de vacances. Nous ne pouss'e rons p'alS plus' 10in nos inve:stig\atioll1lS dans les p.ays que nous 'a vons étudiés. Nous avons 'hüte d "en arTivel' ~ la Suisse. Nous rem,a rquons qure partout 'l'Ecole s'est actnalisée d ',extraor:dinraipe ,f.açon. EUe 'e st p,l ongée da·usl :La vie. On c!herche ':l doter la jeunesse d ' une foi al,denrte pour ta conduire au "mêm e hut: serviT. SUISSE: Deux ' ~endances Is e font jour dans le 'l1lOnde avons-nous dit, rl) tendance athée ll1l!arxisrte, b) tendance chrétie nne. NOls écoles resteront-eHes de l:u·mineux .foyers' de -cÏvj,lisation? Ou bien clcviendront-'e lles les ce.Jlules d 'une inf.ecte balbarie? Entretiendron1:-eHes l,a vie nationale ,e t as!sllll',e ronit -etles 'l e ;p rogrès social? Ou bi'e n sènreronît-e:Ues >la ,InoTt en favorisant une r,e gres1si'Oll sans exemp'l e dans BOS .annales ? De toutes' pal t:s, après un siècle durant lequel 'les ,e fforts des peuples ont 's:urtout tendu vers le 'llwté-
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.If la Porte Neuve S.A., Sion
ùe rôle de l'école· populaire dans l'Etat
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( Suite)
La maison aux plus GRANDS CHOIX et au plus GRAND ASSORTIMENT
NoŒ'~ avons eu J'occasion de visiter des é.coles itali ennes el cIe discuter 'a vec des nl'a Îtres (en 1952) . Il seInble qu e les 'OrdolJnances 'c ontenues dans la « ChaTt.e de l'Ecole » -de Botaï (fasciste ) sont en·core en vigueul'. (Loi Gen'tiJe.)
RABAIS 5 °/0 aux membres du personnel enseignant
ITALIE.
sur présentation de leur carte, sauf sur articles réclame.
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rinlisme et l'éducation des h0'1111nes pOUl' le gain , nous voyem:'> rhnmanité l'e\r,enir à ,s e;s .m'Ûte u~l'S éte'l'uels : les pa 's ions sentimell,tales et m:ysüqu es . (:~1ysüques du nationalism.e, du ra'Ci s-rne , dll ·(,olllill1Unis'lTl.'e, du ,ll1oJ.1lroïsl11:e). A la Suisse d e dégng.er sa InystiqLle pro:p,re, inspjnürirce de .foi ,e t d 'enthousiasiluc. Examinons tout (farb ord queltle est kl. 'Position des institute urs en SLl1tSS,e vitS-ù-vis de l'Etat et 'q ueUe influence ils ont sur .l'école: Nous aVO'llS fait une erll;quête à ce sujet et nous ,pOllVO'll S c1'emhl(~e établir d,e ux groupes a) 'l''irnstÏtut'e ur chréüen, enr.acill1é il ,S011 ~ol, lb) 'l'inst-itul-eur acquis aux idées' s'o'cÏ-a1.es Il"larxistes internationales, Ces derniers sont -souvent ,des idéalistes inconscients qu i srdvent .J.es directives des pu~ssances o'c cultes de notre temps. 1\.v,a11't -lia dernière gu'e rr'e, dans un can-ton rOllTand, au rc ours (l'Lm 'c ongrès tenu où les instituteUlr,s devaient ,s e ;prononcer pour ou contre rarmée, \Sur 146, 6'Û Oint. hl'Vi1té 'les l'l lstitruteurs suisses par une Tésdlurtion à dema.n der·;: ,a) 'la suppres'sion du budget militaire, lb) l'Oliganis'a tion d'.IDl .seTvirc.e civi'l qui serait une école de solidariM p 'o ur tou'S' les citoyens. L-e s 'Oolilègues de Zurioh ont répondu « Vous l'aurez o.sé : Vob"e décis1ion nous .a .causé une joie IprOlfonde, que nous nou'i sentons pressés de ,m anifeste'!' en vous remerciant de lout cœur, Votre l'és'Û'lution .a été inspirée pm.' votre amOlU' de la patrie. )' ,( Votre résolution est un ,a cte pédago.gique. Votre réso lution est une 'pierœ a'l1ig~ullaire de 1"œuvl'e de paix ... » Un inls1toÏtut.eur S'lüsse déclare: « Je 11e veux pas supposC"l' 'qüe, derrière ce postulat, .se cachent '1es ambitions de l'Eglise, tant protestante 'q ue ,cath()ilirque dont l'eIlllpÏrre, dans les pays al.! régün;è -chrétien-s'Ü'ci.al m'est pl'ofondén"lent antipathique, » A pro'pos du tTava'Ïl du « s-ans-Dieu » : « Sours ce ,désir d'ém.ancipation. il y a de nohles sentillnents -et de ~égitimes ambitions, tout aussi noh1es, tout ,auss,i légitirmes que 'c elles des éducateuTs l'e'ligieux. » « L'école .sera. humaine, toute f:rénri:ssani'e de vie, tout inlprégnée de bonne 'V'ÜlonJté, d'élan et d'affection. Cette école-lù. lnes a lnis , eUe ,est cap.able de souLever .les Imontagnes. C'·e st elle que, péniilYlen1;ent, au mÎHeu des 1uttes, essayent de réa.liser les vrais éducateurs. » Le personnel ensleùg~nant des cantons du. Va,lais , de FI'ibourg et du Jur,a bernois est fort'e lnen1 atta.ohé à récole ·chrétienne. Le collègue B. du f.aisceau mutualiste frilboul"geol's no 1I,::-; écrit: « Notre conception poHrtique 'e t s'Û·ôale de l'Etat est: Suiss t fèdéraliste, chréNen11'e -et ,corporative». « Quant au rôle de rEcole, nous le CO'l1lc evons ,COIDrll1e ayant eSlsentiellement pour but le servi.ce de la vie, la prépa:liation à 'la vl'e. C'eSi pOll'rquo·i nous ré pudions toute cultrn'.e tl".opartifirc.ieHe, la science IpOUT eHe-il11'ê'1l1c, les pro.graITIlIDeS inuti:leJ.llent trop rehm)gés. Noll'''i e:s'timolls qu'un ,enfant, nlême dépourvu de talents pour les branches purement 1
se.olaires est cependant une valeur humaillJe, qu il 'p ossède d 'autres dons que '1 éco:].e doit cultiver .. Nous devons nous efforcc.'r dedécouvri'r les dons natur:el'S .de chacun, .les ·c uHiver harmonieusement, sans vouloir hl'i,s er le sujet ,dans un 'lHOU le d'intelleci.u.aliS'llle conv'e nrtionnel identique pOUl' tons ,c onserver 'l a person Jla.J:ité de chalcun ,s,ans nous soucier trop des ,résultats pu.r~men t scolaires. Quant à :la position docbri.n:a'l e de l'école , llOU,S la 'CO.J.1CeVO'Il ··, ainsi: Ceux qui ont droit ~l donner l'enseignement ,s ont: 1) Les paTents à qui 'rcvient la charge de l"éducation 1110l'ale de leurs enfants, 2) L'Etat a) ·COln.me délégué de.. parents, b) non Ise ul em ent pal' droi.t de dèléga1io'l1., lnais ,en propre par,ce que l'E.t'at d evant gouverner le 'peuip~e est en dToit cl"exiger de lui une éducation civique qu'il donne dans se.s éeoles. 3) L'Egüse qui ,t ient de ,s on a.uteur ·le ,cl.roit d'ense,i'gner les peuples. lvlonsieur C, dit: « Le 11londe 'pèdagogrque est en émoi, il traverse Uil.1Je · crise .fort grave. COlnme Ù toute époque de teansilion, une viv.e efferves'oel1'ce est venue prendre lap'l.ace du calme ïndislpensalb:l.e à toute œUNl~ s'é rieuse. ·Ce qui frappe le plus, .c'e:sL le profond antagonis'lne des courants. Les ,t1h éories se font. violente.set vont aux extr,êm-es. H est . nécessaire de ll1ettTe des ,points de vue en présence, de di'slCuteT, d 'arrive r 8 des: conclusions raisonnables pOlU" 'l e p1us g.rand bien de notre pat.ri.e que IHHIS ., :;ti1110ns tOUiS. » -'. Monsieur F. écût: « La gr,andeur et la nohless·e cl une tflch c ne Is auraient 'Provoquer la . vanité d'uill l1l'aître conscient et, s'il accepte av,ec humilité sla vocation, c"est au'i,l espèTe en Celuri quï dispense la s3.'ges's e et, fOTt de l',appui de Di,e u, i'l œuvre .avec . coura!.!'e il pétrit les âlnes av'e c paüence et alJ.11.OUl', il affine il hurin e' cln\'l:s' 1 enthousiasm~ ,fécond. ». . La Suisse, alll 'centre de 'l 'Europe, a toujours surbi -l'influence de" s'es voisins, Le ,contesf.er, 'c,e ser.ait avoiT onb1ié tOlite notre hi s10ire. RéfoJ'1ne, Révolut,io'1l, Libéralisme et ses s'll:ites natuTeHc"i :l ins i que .les réarc tions qu'i'l a PTovoquées sont autant de f,aits hi st01'iques qu'on peut. interpréter di,foféremulIent, mais qu 'on n(~ ';aurait l1Îrer, C01l1l11le toutes les autres institutions, l' « éducation » C~[ mise sur la seHette. Cm.n 'lnent l',éducation 110l,n r ëJ:1.e pOll1Tr!-t-elle \' Olürihu er à la !solntion du proiblèlne qui ,con.siste à fm'gel' les institution s ,capables de rélponrche aux h es'O i'ns nouveaux d ' unr société humaine en évo,l ntion ? Notre pays va-t-jtl ,glisser vers le courant qui mèn e au COl1l1l1111TÎ'sme ? Nous ne le croyons paiS, ~nais il !faut u;gir vite et nou s,
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eS'pé rons qu e tous les éclucateur.s, ·cligne.s de ce n 0'111 , cOIts'c ients et ,d e bonne vo.}onté vont ;s e 'COllSfI·crer à redonner un e âm e vl'aiment suisse à la nation suisse. Ava.nt d 'a.UeT plu S' loin dan:s celte étud e, voyons quell e est ·la conception d e notr-e Etat suisSe: L E-tat ,moderne J'esp ecte la liberté de l'individu; il n 'y app -orte d 'a.ubl'es r esrtrÏ:cti-oll's que c-eHes qUoi sont absolum ent n éce~ saires ,pour rendr·e po:ss'.Î1hl·e l'.exel'ci'c e du POUVOiT. L 'Etat lTlüdern e .abandonne à l'initiative prwee les entre;PTiS E' ~ 'Clal1Js _ 1,esque1Ies les -efforts de l'individu ou d e l'assnciatioll p euvent .Tend'l'e s'a pVOIpre a-c Non -inutile . L 'Etat 'm oderne ne .reconnaît pas à oertaines classes de la ~' ociété 'l e droit de tenir ,l,e s antres SOuiS leur sujétion COHllne élant , ou n10inl5o -b ien 'dot ées .sous le ·l'app-o.rt de la fortune ou de 'l'instruc tion, ou Inoins capahle-s de se diriger. Dans no,s idées démocratiqu es, l e.s droits de rl 'ho mune .s ont .les -m êlnes pou,r tous. L 'Etat 'll1ode rne sU1;slS e ·est laïque (et -c ependant chrétien ; voir -cons1titutions suis,s·es et valaisannes: Au nÜ'm de Dieu tout ptÜSS'aJlt, Réd.) , il n'.a pas à s''Occuper des opinions reHgieu:s-es d es Inem'bres de 1:a ,co:mlJnrunauté et à se .faire le gendarme des -e.sprits. Ii .doit d e nllêm:e l~eS'teT neutre .dans 'l es déibats politiques ou 'allb'es qui divisent ~es .oitoyens tant que ·ceux-d ne portent pa s atteinte à la .sécurité d ·e l'Etat: L 'Etat :1110derne ne s'attribue pas SUI' la peNonne de l'enfant une autorité absolue: il reconnaît tt l,a famille :l e droit de donner à :ses Jeunes Inea11lbl~S la diorection religieuse et morale qui lui :p a.raît ,La m e illeure. Dans l'antiquité récole était 1ihre tout à ['ait indépendante d·t' l'Etat (sauf à Sparte pendant une courte Ipé"riod e tOÙ l'enfant noble (non esdav'e) ·R!p:par.tenaoit à l'Etat), au lnoyen âge l'école .fut entre les mains d e l'E-glise, dès :la Rév.O'lution franç.aise ·et déjù. a uparav-a nt 'dan:s -les pays réfomnés (pour Ure la Bi-bI e) 1'Etat s intén~.s.sa tout d '·abord à la .fol'lThation d es m.aîtres puis- p eu à p e u s' attribua toute 'l ' o-rganÎlsation scolaire, l'étude générale ci-dess us vous -a démontré en eU-e t que presque tous les pays étudi és son t de s Etats luaÎ'tTes d 'école (à part tes Etats-Unis où l'é co.l,e es-t pl us ou lll'oi.ns nb1:irg.atoire ·et ·ce'l a 's urtout dans 19 Etats sur 48, 'les m é tho.des ,c onv,en:tionnelles ont été TelThpla cées p a r des mé thod es progr essfives, te l.s que les p -l a ns <de DaJtO'n et de \iVinnetk a, j ,l ) H J)eaucoup d 'écol es dites ,e xpérÏom'e ntailes; la 1110yenne des élèves p::tr clas s·e est de 19). L'w-ticle 27 d e la constitution fédéral e dit ceci en ce qui ' (~ Ollcerne rEoco:le : L es cant ons pourvoient à l'ins trwction p l'im air-e, q ui do it êtn. suffisante et plalCée ex·clusivement s.ous la direction d e r autorité c.iviJ,e. EUe est ob'l.i-gatoi-r e et , dans les écoles ,publiques , gra tui t e. (11 ~ uilJl'e) Schule.
LANGUE fRANÇAISE Centre d'intérêt: FROIDURE J. RECITATION Les petiots Ouv,r.ez ,l a -p orte Aux :petiots qui o-n t bi€I1 froid. Les petiots daquent des dents Ohé! Ils vous écoutent, S'11 :f)ait ,chaud -l à-dedans, Bonnes gens, lrl fait fr_o id ..sur la l'toute.
Ouv1rez ,la :porte Aux petiorts qui ont très faim. Les petLots daquent des dents . Ohé! Il fau,t QiU'i1S mangent. Vous man.gez Jà-dedans , Bonnes .gens . . Eux, les dents leur dém.an.gent. J, Rkhepin.
La retraite de Russie
Il n e-ig'eait.iL'âpre hiver fond ait en a va'l'a nche, Après la plaine hl,a nche une autre pl'e ine hlanohe ... , Il n eigeaoit. L es 'bl,e s's és :s ' albr:i:tai~ent dan s 1e ve ntre Des chevaux .de allonts; au seuri.'l des bivouacs désol és On voyait d es -c.1aÜ'ons à leur pO.5'Le gelés Restés en s·eHe, debout et muets blancs d e givre, Co].lant l,e ur bouche 'e n pierl'e aux trol11.p ettes d e cuivre ... Il neigeait! Il n e igeait toujours! La .fl'oid-e bise SLf.flairt; SUT le verg'las, dans des 'l ieux inconnu s, On n ' avait p .3JS de .pain ,et l'on a.H:ait ~)ieds nus. Victor Hugo . Nuit de neig'e
La g'l~a'l1de 'p1ai:ne est bla nche, .ÏJunl0bi1e et 'Sans' voix , Pas un ihruiÏ.'t , p.as Ull1 son, .toute vie est éteinte. Mais on -e ntend -p a rfois', comme une 'morne pLainte, Qll'e~'que 'chi,en .sans 'abri ·qui hU'l'le an coin d 'un bois. Plus de chansons dans l'air, iSOUS nns 'p ieds plus (l e chaumes. L 'hilVer s?'e st abattu sur tout-e fJoraison ;
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De.s arhres dépouiHés dres,s ent à l'ho.rizon L.eurs ,s quelettes blanchils, ,a ,i ns,i que des fantôm'es.
lU . . ORTHOGRAPHE
a) Préparation: S'en rMtpe r au numéro 1.
La lune esrt lal)g'e et pMe et se:mlbl'e .s'e hâter. On dirait qu'·eHe a froid . d:ans 'l,e ,g rand 'c iel austèr·e.. De son 1110,1'11'e Teg~al'd 'elle 'p .arcourt la terre Et, voyant tout dés-ert, s'enlpresse de nous qllitber.
Première gelée
En OLn rant ma porte, ce llwtin , . i'1 \ aV<l,it · autou r de mOli lllüuljn un gTancl tapis de gelée blanche. L'herbé luisait et craqu.aÙ comme du verre; toute la coUine grelottait... Et c"est parmi les, pins f,r.a-ngés de giv:r e" .l es touffes de lavande épanouies l'll bon quets de cristal que j'ai écrit, penrlant que la gelé.e m 'envovad ses étincellels blanches. A . DaudC't ..
Oh! la terübl'e nuH pour les petits oi's eaux ! Un vent ,gl,acé f.rissonne et court .poar les ,a Bées. Eux, lI1' ayant plus 'l'asile 0l1llbra,gé des berceaux Ne peuvent pas dormir sur leurs -pattes gelées.
Jour de g-elée
Dans :1e'S Jgr,arn.!ds la1rl.!J.res nus que couvre le V'er.glas, Ils s'Ont là, tout tremlb'l,a nt's, sans Tien qui ,l,es 'PTotège; De leu:r œil inquiet ils -regaDd'e nt la neige Attend,a nt jusqu'·au jour la nuit qui ne vient pas. Guq de MaUpaSSfl11t. Il. VOCABULAIRE
NOMS. - La gelée, ·l e givre, 'le verglas; un glaç.on, des .{l,eloqul€:s de g11Ia 'c e; la bils e; l'onglée, -la ,gerçure, 'l"erugelure.
v en -
Une ·chute, une tempête, une rafal'e de nei.ge, un 'f.locon , des ('.listaux ne nei.ge; un linceul, un suaire; l'éclat, le ,s cintillement: une empreill1'fre. ADJECTIFS, Un ['ro,i d vif, intense, 'p ersistant, sec, humide. La gl'Uoce transparente, brillan.te, épaisse, ll1inoe, résistante . Le gi'vre hriHant, étincelant. Un verglas gliSls'a nt, dangereux . Une ])i~'e piquante. Une ,chute de nei.ge abondante soUdaine, 'i mprévue. Une rafale viol,e nte, br;uta1le. Une teInpête de nerÏlge terrible, eHroyable, aveuglante. Une nerge f,r akhe, ,m .one, épais:se, tassée, dmci e, éblouiss2'l1te, :s'c intillante. De.s flocons pressés, illno.n1hrable~ . UIl ' tapis ouat.é. Un triste linceul. L'es doigts gourds. Un temps ·m aussade. "E_ BES. - Le froid sais,i t, engourdit, transperce, fait fris!tr-em\biler.! ,g'l'elIo,t~~e 14. On !ceai'nlt, '()In. Iredoute il.e froid; on le brave, on Tési's !e Ù Is es atteintes. La glace brille, scintille. Le givTe se suspend aux branches. Les passants s'euHlTitoll'nent. ~()lnner ,
La ne.ige e,m ,p lit le eie1. Les .f.1ocons tO'ln:bent, dans,e nt, :s'enl'recroisent. La :neige ·p oudre la campa,gue,elle l ,ensevelit ,ell e ~ ' :1ccunllüe, eUe s'entasse. Le vent soulève, chas'se la ne~ge . La hise cill'gloe le vi,s age. Il tait un froid \silbéTien; un froid à ne pas m ettre Ull chien dehors. Il gèle ù. pieTTe fendre. Un froid cle lou.p .
L ai.r est sec ét sonore: on entend de loin l-e pas des piéfons. Les ruisseaux -deS' trottoi.r.s , 's ont gelés et les cnfa nts v font de) glissades. Des glaçons pendent ,au bo.l'd -des toits C01111;lE des la r ~ m 'es d'un lustre. SlU' ,les vitres, l,a gelée ,a fait des de~si'l1's 'bizarre~ rIes .sortes de ,p lantes aux felu~.l es fines et dentelées. Un vent désagréable 'c ingle la figure et pique ,les oJ'eilles; ,de t,e mps en le'llî.ps .. le so'l'd l se 111'Ûntre, mais c'est un soleil pâle et sans chaleur. Un hiver rigoureu.x
La blanche d esrc ente des flocons con1Jmença. En un e nui t, loute la plaine fnt ens'evelie; . cela dura huit jours' pleins, 'Puis l'avalanche s'aTrêta, la ten e avaH .sur ,l,e do·s un manteau épais rie cinq pieds. Et 'Ppudant. t.ro,is sell11a'ine.s ensuite uln 'Ci,el de crista.l hh'lI Jf' jour et la illlÎt, ibout selné cl 'étoi'l,es, .s'étendait s'Ur la 'l1app~ uni e, dnre et luisante odes nei'ges. La ·plaine les 'b a'i es , les Ol'meS èl.es eiôtures, tout senllb lait 111ort, tué !par le froid. Ni hŒ.11'11l'eS, ni bêtes ne sortaient p:lru s; s·eules ,Ires cheminées des 'c h aumi ère.::; , ,e n chemise 'b lanche, l'évélai,e nt 'la vie ,cac.hée par les minces filets de fumée qui mont,a i'e nt droit dans l'air gladal GU~l de Mrl'Lz{J((ssr/11t. La nuit dans la neige
Un vent âpn.' s'était levé, f,a'isant tOlnibi,llonner ,l a neig.e qui tomba-it tou1jonrs à füorce. La ca,mp.a;gne déserte étai t toute blanche: les 'co1eaux s'e'l11:blaient couverts d 'un grand linceul triste' COU1J11·e ·ceux. rru 'on Illet sur la caisse des pa.u'~T, es Imo.rts. Les ch:l~ taigmieDs, aux fornles biz·a·rr·es, ~n;aI~qua,ient leurs bra11'che-~ tourmentées par une li'gne- blanche. Les fougères poudrées de: neige penchai'o nt vers la terre.. . Un Is'i,l'e nce de l1110rt planait sur la lerre (lésolép. E. Le Roy. Dans le grand désert blanc
Rrus:quenlellt, Ja longue trace h1all'che Sl1r laqueLle glis'se le tra1neau, a disparu et, pOur ,cOll1lble de m'ak,h ance, une hOlllTêlsque de neige 's 'es't a,b attue. Va:H lants, mes 'c hiens font
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tête. Mon team. 'e st attelé façon 'indienne, l,e .J,e ader d 'abord, puis .les autœs épl'Ûyés en éventail. Les lJ)êtes tirent sur les harnais" enfonçant leUirs ong'les .durs dans la neige gelée, }tes jarrets tendus, :le illl'US'eau ·cherchant la prs1te. Louis-Frédéric Roquette. La plaine sous la neig'e
Bn u.ne nuit, toute 'la. plaine fut ensev,elie. Les fel'll1.eS, isolées .dans leurs coums ·o arrées, derrièœ .J,eul~S rideaux de .grands aJ~bres poudTés de f,r i'mas, :semb:laient s'endormir sous l'accu'lTIulation de ·oeHe 'l11'Ûus's e épai,ss-e et légère. Aucun bruit ne t.raversait Iplus la ·c au'tpa'gne iml11ohile. SemIs, .Jes 'corlbeaux., par bandes, ·décrivaient de longs festons dans l,e ciel, chel,ooa'J.llt }teur vie il1JUitUement, .s'.alhaüant tous ensemble sur :les 'challlljps livides. On n'entendait Tien que le glis:seIlleni vague et ·continu de ·cette poussière tumibant toujours. GllU de M(lUpassant. Une tempête de neig'e
L'e 't elups nous av·ait été jUJsqu-:ttà, par 'llül~ade, favorable , fTuid 'l a Il'llit .et Ibeau le jour; lUtais quand, cette fois, nous .S01't'hues, il n'Ûus .s·e mhla que 'l e froid était devenu 'PJus vid:'. L-e jour Ste leva Iuais sü:rnihre et :livide . .Je croy.a'i s là la pluie, .ce fut ,la neige qui nous arriva. D'abord, dI,e tomba -en petits pap~Hons .qui pass'a ient enlipo.rtés par le vel1't; bientôt .oes IpapiHoins ,g-rosiSir.ent...; la bise nou.s -les fonettatÎt 'si rudeluent à ila ,fi,gur.e qu'hl:s nous aveuglaient. Les bois" de ,chaque côté bOT-daient Wa route' il famut y 'c herd1er un abri. Des talus de fos's és coupali'e nt çà ' et ·j,à ,les, bois; l1;OUIS .'110US hlottÎ1ues all pied d'un de 'oes taluS'. 11. nous protégea assez 10ngienl'ps' m:ai,s ,]a neige, ,e'Iltl'iaînée p,a r :les 1'afal'es, ralsait la terre COl11,me un nuage de poussière blanohe ·et -eJ'l.e ne s' aTr1êtait que l,ol'squ'elle rencontrait un o!hsrtad·e. lb) App·l k·atiiQl1.1 : S' en Téférer au nUllléro 1. IV. COMPOSITION FRANÇAISE La phrase - Le paragraphe - La rédaction
1. Fonllez des 'phrases ·avec les mots du vocarbulaire. 2. Conjuguez dans- des Iphr.a1ses les veIlhes du vocalbul..aire. 3. En un par.agpaip he, Inontrez par des faits que vous avez observé que le froid 'e st virf. 4. La réda1cüon : 1) Un oiseau (111101't .s ur l·a neige durcie; 1'(1-co'n tez ,e t ,faJÏ.,t es Ipatl't de vos -réflexions. 2) Venons en aide aux oise·a ux; pourquoi? Co·mment? 3) Une Ill'lauvails'e ·chute su.r Ile ver,g'las'; rla cantez. 4) L'hiver ·e t Les pauvres gens. 5) La viHe s'endort. sous la neige.
BIBLIOGRAPHIE Les onvrag'es signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale. 1. GEOGRAPHIE - VOYAGE - ALPINISME GEOGRAPHIE - REISEN - ALPINISMUS .A 1\1 BRIERE ,
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HAGENBECK John .. Kreuz und quel' du.r,c h '. die intLische \VeH. Erle.b~.i.ss:e ~nd Ab:enteuer ... Bearheitet und 11!1."Ig. yon ViJetor Ott"-4-.<, 8 11 , . 231, S..' mann. Dresden, Deu·t sche Buc ll.wer k s t allC?, n , 19')2 .~; 1 . , TA l0'.47'{), TaLf. Karten. · HAUSER, HeinrÎlc.i1. Kanada, ZUIDunf1JSllaIlld 1m No,r den . (Beall 'beitet , von Reinhall.:'1d Ja.s pert.) Berlin, Safarri-Verl." (1950); go , 265 S . .T,af. Karte.n. .' TA 11.185
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VOGEL, Hans. China o.hne Ma,s ke. 20.000 km mit der schweizerischen FoUme~pedttion. Zürich l..md Leirpz1g, A. MÜJlll er, (1937); 80, 178 S. Taf. TA 10.446
HELFRITZ, Hans. Chile, gesegnete.s ,Andenla.nd. , W,asmuth, (1951); $Ii, 334 ~. :r,a,f. Ka-rte. HOPP, Werner. TrOipislcne:s Süd-Am:e rika. . ' . (194'9); 8°, .261 S. Taf . . Karten.
BerHn,
HUBER, ' S,ieg;f,r ied. lm Re1ch der LnkaiS. Geschkhte, Gatte·r und Gesta1ten cleT Perruanislc.nen In,cLia.r~er. Olten und F-retburg .ÜJ!l Breisgau, O. Wall ter, 1951; sn, 264 S. T·a f. TA 11.195
'WIDRIG, A[nton]. Geogra,phie der Weolt. 3.* ArUlfl. Züdch, Lo,g~s Verl., 1951; 8°, 62,8 S. Abb. Tab. TA 11.197
IIvIHOF, Eduard. Ter.rain et carte. Eidité pa'r Il e Dépt. m,i:litaire fé.dé.ral. ErO.enbach-Zürich, E. Rentsch, (1951); 4 ll , 261 p . 34 pl. TB 115 8,
II. HISTOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN - VOLKSKUNDE
KEPPEL-JONES, Ar,thUir. SüdatBr·i k,a. (Deutsche UebertITlalg ung vo n Isolde Angelr.) BeIÜin, 8afari-Ver!., (1950); 8 11 , 261 S . Ta.f. TA 11 .183 Karten. LEIMBACH, Werner. Die Sowj,e tuni.on. N·atUIJ.", VÜ1lk und Vlirtschaft. Stuttga-rt F'I'laillickh, (,1950); 8 11 , 526 S. Taf. Abh. Tab . K art en. (K1eine LaniéLerkunden.) TA 11.289' M[A]C GUIRE, P ,a,u l. A.ustralten, K.ontinent dôr ~u~unft . (Au.! ..der~ Englischen über,setzt von Eugen Telu lche;r.) Zunch, Ore.ll l'ussl1, (1950); 8°, 362 S. Taf. TA 11.194 lVIATT, Leona!fld von. Rom. - Ein Standa!rwerk in 2 Banden. Zürich , NZN-Verl., (1950); 4'1, 2 Bde. T·a éf. TB 1023 lVIAURAIN, Ch [,a,roles] . Physique du g.1obe. 5e '" éd. P ,ar.ios, .A. Colin , 1948' 8 il 223 p. ftg. (Coll. A. CoEn. Section. de phy'81:q.ue. 35.) , , N 481 /30 MONMARCHE, Ma'r lceJ.. Bavière - Autriche. P,a ris, Hachette, 1934' 8", LXXXIV +21 +535 p. cartes, dépl. pl'a.ns. (.L es Gui.des: bl€us. 10.) N 452 /10 OGRISEK, Doré. Les pays nordiques: Dail1le ma,rk, Nooc-vèg.e, Suède, FiDJ1a'n de. (Pail'1s), Odé, (19.51); 8'\ 445 p. f~g. (Le Monde en c01Uleul's. 9.) N 454/9FAHLEN, Kurt. Südameri~a, eine neu-e Wel1:. Zi..trich, Or,e H Füss.li, (11949); 80, 394 S. Tai. TA 11.193 PASSARGE, Siegf,rie:d. Geo.g·r apihische ValkerrkunJde. BenUn, Safa:riV'e rl., (1951); 8°, 660 S. Taï. TA 11.189 PERCHERON, MaluQ"ltce et M. Per,cher.on-Teston. L'Inde. Pa'r is, . F. Na.than, 1947; 8u, 160 p. fjg. ,p l. en couleurs. TA 9969
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