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L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA socœr~ VALAISANNE D'EDUCATION SOMJMAIiRE: AJbonnements. - Cotisations - AVS. - Centre missionn aire ide Sion. - Timbres -et tCaJ'Ites :Pro .Juventut.e. - Le coin de l a gymnastique. - Le métier c'est ce qui un it. - PARTIE PEDAGOGIQUE: De l'éducati'on ,s ociale. Perdre du temps pour .. . -en gagne:!'. - PARTIIE RRATIQUE: L'analyse logique, J'a l1Jtdbut. - Enquête à iPrOIPOS des manue.1s. - Centre d'intérêt. BilbliOlgtr.a,rprue. Fiches de ,lecture silendeuse.
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Centre missionnaire de Sion
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il existe à Sion et à Sierre des Oentres -m issionnaires qui
sOllt en relations directes avec les Iprêtres et les Communautés religieuses !des payls de missions. Pa.Tmi eux il y ,a de très nombreux Valais'a ns, dont les Centres missionnaires tiennent à s'occuper ,t out ,p articulièr,e ment. Envoyés die a'g~Hse, et envoyés
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du pays, au!>rès des peuples qui ne connaissent pa-s le Chdst,
Hs doivent pouvoir compter Is ur notre appui spirituel -et matériel. Pour !Suh'V'enir aux immenses besoins de c.es mis's ionnaires, les Centres oI'lgani,s'e nt, durant le moi's .de décembre, une vente de petits anges en chocolat à :S'Ursprendir e à l"3ilibre de N oë1. Cette 'V'e nte sera une réuSls'~te !Si nous ponvons ,c ompter sur la précieuse coHaJbor,atiom -des Instituteurs ·e t des Institutrices qui voudront bi,e n faire v,enldI'le 'ce 'Choco'lat par les ,e nfants de leurs daJ8's8's. ,N,ous Il es alVIertironts pluB :en détail ultérieurement. D'a'v ance noüs 'les ·r ·e mercions du fond du 'c œur au nom de tous les mis,s ionnair,es valaisans 'q u'jI1s aideront. CentTes missionnaires de Sion et de Sienne.
Timbres et cartes Pro Juuentute Dln des slogans de Pro Juventute .qu'e la .p resls e r,e produit le plus volontiers le st <celui-ci : «Déc8l1TI1bre ' sans ,1e'8 cartes et timbres Pro Juventute ne ,8'er'ait pfi'S 'V,r aiment le mois de Noël. » Et certes, <e n ce moi,s de fin d',anmée ill est t3,lssez nature'! que le publilc non s,eul-ement fs ong€ à se réJouir, m'a i,s encore à faire un geste génér.e ux ,e n flaveur de ceux .que Ile sort n'a pas comblés. Et lors·q u'il s"a,g it de j'e unes, ne doit-on 1,)a's être doublement g'énér,e ux ? Le matériel de vente Pro Juventute 'e st 'c ette année aussi des plus <a ttrayants et nous n'e doutons p~ du Is uccès qu'obtiendront oaTtes et timbr,e s ,a uprès de la popu.l>ation valai's anne qui tém()i'g ne de plus 'e n Ip lus une très v·i ve 's ympathi,e à l'égard d'une œuvre qui voue toute Is a solliei1mde à l'enfance et à la ' j eUineSis'e de chez nous. Le conseil de ,l a Fondation 'su~ls'se Pro J'wventute a -a dopté le pro.gI'lamme suirvant pour 1955 : « Aide à l'adolesrcEmce et encouragement d'une jurdkieus-e oC'cupation des loisirs, ,s ans exclure l'aide à d'autres âges Is i la néces'8ité .s'en fait ,sentir ». Le 10 % des recettes de .la v,ente des timbT,es 1954 seI'la utiH,s é en faveur de la .création d'ateliers destinés à Ira form,a tion de jeunes arriéI'lés ainsi qu'à l'aüquisition de quel,q ues poumons d'acier. Pro J uventute espèr-e que tout ]e perls onnel ense.i gnant val,a isan .lui 'acco.rde.r a à 'nOUlVle au Is on bie'llivei:l lant concours afin d'assurer un plein succès à cette v,e nte de décembre 1954. Ce sera tout bénéfke !>our la jeunes's e de chez nous ! Institurtrkes, instituteurs ,qu:i l8erez appelés ·à collaboI'ler pour la réussite de cette vente, nous pouvons compt.er .s ur vous, n'est-il pas vrai? D'-avan~e, Pro. Jurventute, 'Vous dit mer,C'Î .
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Cours premier degré Le 'c ours de gymnastique premier degré se déro'U'l~ dimanche deI'lnier 7 novembre, à lVlartigny, sous l'a direction de Madame Basset, prof.e,s seur à Lausamne. Cette journée remporta un brillant succès puisque 55 institutrices et instituteur.s y prilient part et bénéficièrent de 'ces quelques heures agl,éables et util·es. Les participants serümt certainem'e nt heureux de trou-. ver ci,.,dessous la leçon modè}e qui se déroula sous leurs yeux dimancher dernier et de pouvoir ainsi, 'a vec plus de facilité, en faire profiter .la 0las:s~ qui 'l eur ,e st confiée. E. Bovie1'. HJjSTOIRE MIMEE: Dans l'île enchantée Enfants de 5-8 ans EXERCLCES HLSTOIRE Marohe 'S U!r la pointe des pieds, Nous al:l ons visiter lUne ne ennorma1le, ~n lev·a nt les ,g enoux cha.ntée, une île ,q ue !per.sonne ne -connaî·t. Partons sur 'la pointe des pie.ds, marlc hons les uns derriére le.s au.tres dans le petit senti·e r, enj·amlbons le·s hautes henbes. Par 2, a,s sis ,f.a ce là J'ace, jambes écartées, ,p ieds 'Contre pieds, se do.nner ,les mains: balancer le torse en 'alVant et en a.rrière
Nous nous ins.taLLons dans J.le,s batea.ux et r ,amons. Lorsque -nous sommes faügués, nous rehantons :pour nous eIliCourager ('e n bateau ma mie ... ), ma.i1s le bateau ne .chavire p·as -et noUis alI'T'wons rà l'île.
Fléchi.!' les dambes et le ,t orse -e n .avant en bas (geste de cueilJir), tendre Il es jambes en baJançant Jes ibras de ,côté, ;petit saut sur place en lançant le brars en avant en haut.
Nous som,m e,s arrivés dans une menveilleuse pra,i.!'·i.e. TI y la là des lfleur:s extraordinaires. Nous cuetllons lUne fleur, eUe gonfle, devient un grols tba.uon et hop ! di'Slp alI'ait dans Je deI!
Position à genoux assis .sur les talons, ma,i ns SUI" le sol: gLisser en av,ant en tendanrt Wes bras en av,a.nt, et les ramener iPrès des genoux.
Oh! la joUe n'ra,1son. EUe doit .être abandonnée. Entrons. Le vestibule est .sale. Nous allons le rnettoye.r.
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Petite ronde : a) AlI1JerIle[' 8 pas ffiaI'lché-saurtillé là ga'UJche, 8 'p as maJr,ché-sauti,ué là droite b) Alternw 1 tro,t sur p.lace au ,p as mar.c hé-.sauti1Ié à 19.al:1Jche, ·avec 1 trot il droite- ;r:épéter.
.Pour nous remer.cier d'avoi.r si Ibien travaiLlé, une musique .se :JlaH entendre. Profitons-en, dan,s ons!
Mancher en Il evant .les genoux et SUir la p01nJte des pieds. En (position no:vmale là 1genoux/, à geno·u x, assLs 's ur lI-es talons: F.lexLon latér.a;lJe du ,t orse 's ur des rythmes dive~s .
Nous ,g .rimpons à ·l 'étage.
COU~'se d'obstacles: .c our1r, grimjpeT, maJ'lcher 'l atéralement sur esp a HeTrS , sauter bmc, .équilibre ·s ur Ib anc, lé v,ennUJel.le.ment ramper, en(!.
Perches droites: a) Prendre la position de Ig.rÏlmpe3:", :ser.rer fortement mains et Ig enoux, tSecouer Il'a perche. . b) Gri'm per Je !plus haut possible, ,S u1vant les capacités de cha'Cun.
Yeux: Le Isorcier.
Pianos HarmoniuDIS Radios Disques
C'.est une ,chambre bizarre. Elle
ne ,contient que .des pendules. A force de Les reg.a.r der, nous .devenons des pendules .n ous aussi (tic-tac) . Que.lle est Icette voix ter.rible ? 'i La voix du ,p ropriéta.Î:De de la
maison. Il ·€·s t fâché par,ce que nous ·avoI1lS !pénétré dans la -chambre .des a:>endures. Fuyons ! a) La faim se faH sentir. SeIces ,arbres et m ·a-ngeons Ices Ib eaux fruits . ' 'COUOJ1;S
.
......
..............
i LE MÉTlIER CoEST CE QUlI UNlIT i Une discipline à revaloriser (Suite )
L',énumération d'exel'lcirces pr:atirques de rédaction qui termjnait la premièl'le partie d·e 'Cet ·e xposé ·a ura surp.ri1s quelquesunes d'entre nous. C'est à dess·e in que j 'a-i rr.ruppraché les termes langage écrit et réda.ction, alCcordamt a;ilIlsi à c'e dernier terme un sens beau'coup plus étendu que oelui qu,e noas lui ·a ttribuons généIialement, .Le fa.isant 's trirctement 'l'oéquiva.lent .de cOillvosi .. tjon fran.çaise. !Il ,s erait bien pr,é somptueux de parIer de celleci avant le degré moyen. Mais la rédaiction qui s'applique à la phrase que le petit écolier insrcrit lau bas d'un croquis, d'une image pour dire s'ÏJmpl'e'lllent rpeut~être ce qu'il y découvre, ou plus tard, au 'Compte rendu qu'i1 f.er.a d'une lecture intéressante ou encore à la descrÎlption qu'il brossera d'un per1s onnage vers J,equel ,le Ip orte 's a .&ffilsibirlité tOu \Son intérêt le préparent gradueUem'e nt à . la composition. Cene~c.i ,e st le fruit de ce lent et patient travail d'iaIppf1entis S'a·g e de l'expr,e ssion écrite qui s'\étend tout 'a u long .de la Isco:lari1Jé. Remarquons 'e n passant que la petite phra's e du début, ,e~plirca'ti,y.e .au narrative, « embryon de composition française» forme 'un TOUT. Barallè1ement à Ja techni'qu€ de l'Ie xpr.e ssion écrite, à la recherche d'une ex-p res,s ion personnelle, la pens.ée enfantine s'ordonne, se prédIs e et tout natul'IeUement souhaite s'expliciter, IS'la pprorfondir et se fixer .enfin grâce aux contour s pr,éCÏJs d'e s mots ,e t à la fOT'm e à la foi,s subtile et rigour,e use de la ,construlCtion grammaticale. On peut dOlllC, on doit 'pader .de rédaction aux degrés inféri'e ur's pour amener l'enfant à ce 'p oint de développ.ement inteHec1mel 'Où 'l a composition f rla nçails e .,s'inscrit dans un 'c ertain épanouissement d es faClUltés sollicité et .a ttendu. Mais à que'lque degré que loe Is oit, à tout travail de formulation ·q u'exige l'·e xpr,e ssion éerite, tSu'C'cède ,celui de la correction indiviidue'l1e lOlisqu'i} ls 'agit d '.un texte tlirbr,e, ·eUe g3Jgme à dev'e nir mutueMe 'e t coHerctiN'le lorsqu'il s 'a;git d"un thème uniformément tIiaité. Il y a diverses manièr es d'envisager üe d·e rnier trav,ai'l. Le thèm,e traité s ',e st imposé à .la clas's e :s'Oit 'Par suite d'un événement : üonCOlurs ,s portif dans la .localité ou 'la région, visite aiU zoo, assi'sta;nce' à un film, ,e nquête nel&tive à 'u n centre d'intérêt, conte ou lecture, dév.eloppement d'un ,e ns.e ignement , occasionne'}, etc., etc. TI ·a fait l'obj,eJt; d'une inf.ofJmation 'Préalable ou d'une documentation portant non seulement Is ur .,les -faits l
lb) Il faut ,cher~cher notr.e route, ·c ar nous mous somm·e s égarés en fuyant. Grimpons plus haut pour mieux 1V0ir aütour de nous.
,sur Ile ,chemÎi1 du .retour nous rencontrons .le sorder. S'il a.rr .iJv.e à nous toucher, .nous Is omrII18js ensorcelés et ne poulVons ip lus hoU/gel".
VENTE LO C!ATI ON RÉPARAT I O NS
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mais encore sur les moyens d 'expression par l'acquisition d'un vocabulair.e « extensible» -c'est-à-dire permettant de découvrü' par des aislSociatiorns, des Ic omparaisons, des villes ,m oins unilatérales. Cette préparation quoique prochaine a besoin d'un certain recul Ip our pürter ses fruits, ,eUe s'étendra sur p.lusi'euI\S leçons av'a'n t d'~b outir à la formulation proprement dite. Cene-ci .élaborée, nous demandel"lons à nos élèv1e'S .une prise <de ,contwct ,a vec ,l eur pro.pre travail a u cours de laqu.elle Hs procéderont à une auto-correction. Il y ·a une lig'1ne mélodique dans toute co.nstruction grammatkalle. Un ,e nfant habitué depuis le début censurera die lui-même -le mauvai's ,e mploi ,d'un temps, il a pla'ce fâcheuse d'·une pToposition, la négation manquante, ùa ponctuation défectueuse ,q ui lb risent .l'harmonie de la const~uction. « Il rfaut que ,l a phrase ,chante Idans la tête» dilsait une petite fil.le. Les ·t extes ainsi revus perS'OnneUem,e nt, s'Ont ,e nsuite lus par leurs auteurs et ISOUS la direction de la 'm aîtresse 'soum.js à la ,c orrection des caJl1larades. 1'1 y aura là maintes occasions de faire ~emar~uer, de rele;ver les manières les plus heuret1&es, les plus ori'gulia.'les d'exprimer ,J,a même idée 's ous une forIne variée. Dans une classe nombreuse il n'est paiS possihle de travailler collectiv'e ment tous les textes, mais pour apprendre à construir.e on en choils it un ,q ui ;s'avèr,e «bon» pour -ce genre d'exercice. Voici Ile tTav~i'l de Renée-Michelle, 8 alnS, très pou douée en français. Notre choix pour ,l a semaine qui vient de s'écouler .portait sur l'observation libre d'une personne, d'un ,a nimal ou d'une chose ,P AS HABITUELS. Renée-Michelle a été frappée par le 'Clair de lune qui 'e ffectiveInent avait été très ,,b eau ... Cela a donné ; Hier SOH'o (Version intégJraJe et originale) Quand j'ai été me ,c oucher hier, je Tegardais dehors ei j'aperçois .la lune. Elle hrillait ,p ail'mi les étoiles. Je m'entile au lit, la ,lune éclairait toute la chambre, je regardais ila fune, .e:lle était co.Inme un ag,r eau dans le deI.
N otr,e ,c hoix pour la ,c orrection ,s 'est porté Is ur ce texte parce qu'il offrait une ·b ase excellente, ,e n ,e ffet, en respectant les notations de Renée-Michelle, ·e n ordonnant ses 'actions, en corrigeant l',emploi défectueux de deux 'temp's, en précisant par
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des indièa,tiollis de couleurs certains détails, il était possible de raider .à ex,p rimer ,d'une ,mwnière charmante le résultat de ISon observation d',un soir. Voici Ile texte ,r emanié en col1aboration 'a vec .l'es camarades sans que la maîtfiesse inte'r vienne autrem'e nt que 'p ar des questions; texte qu'une élève a tra;nserit ta u tableau au fur et à mesure de sÜ'n élaboration : I-Her soir, quand j'ai été iITle !coU!cher, je re[g,a rdais par .la fenêtre. J'ai aiperçu la Lune. Elle briUait ,p ar,mi les étoiles et 'e Ue éclaira.1t toute !la ,chambre de sa ,l umiète b1anche. J 'e m'.e nfilais dans mon lit, la J.une ,était un 'petit 'a gneau doré .dans le deI.
Nous avons r,e's pecté ,s crupuleusement 'l a p8l1'1sée de l'enfant et ,l a compara:i's on que ,son imaginatio.n lui avait suggérée! La ,s emaine précédente noUis avions eu l'occaJsion d',ohserver un groupe, un ,f eu dans les champIS. C'le st 'le résurltat de nos observations ,q ui a lS,ervoÎ d 'a:liment .a u thème à rédiger, airnsi que la lecture ,e t .l'étude du texte : « A ,p rés'e nt, tous les matins, quand j'ouvre ma fenêtre, je trouve :l: es~ brouiHards. Ils flottent épais et has Is ur la terre mouil'lée, .ils ,enveloppent les arbres de müusseline, com'm ,e des iIneuhles ISOUS 'les hous's,es. Quand j'ouvr:e ma f.enêtr·e i'ls entrent comme de -la fumée dans ,m a chambre, et, mal r.éveillé~ je frissonn e. » (Gonzague de Reyno1d.) gcoutons la version verbale de Josiam·e (7 ans), sur ; La Famée. Fumée 'l égère dans le ciel, là-haut dans le ,g,rÎis ,tu t'e.n vas dans 1es nuages, ipe.rdl:le.
Bien des poètes envieraient 'la fraî,c heu,r d'eX'pres's ion de cette 'e nfant ... En résumé ,e t pour conclure, ne j'a mai's oublier que ,l 'enseignement de la langue est tantôt Idi\f:.fu's tantôt .systématique, que la ;}alligue s'apprend par 'l' oreiUe et 'que par ·conséque.nt tous Jes exercices d'élo:c ution ·de l'exerdce de conv'e rsation que les tout petit s auront avec nous jUisqu'au récit ,e t à la 'Conférence sans o'UbJ.ier la ,r écitation, sont :eX'cellents. R'e~arder comme .essentiel ,d e faire paT}.er Il 'entfant 'e n rectif.iant très gentiment les ,e rreurs comll1lis'es ,e t parler soi-même impeccablement. Créer t}'iln térêt p our ,r édig,e r, encourager 'les efforts, mettre sou.s les y,e ux de nos ,e nfants des textes de valeur, mê'm e si l'enfant n',e n fait pas I.e tour i.nte'He.çtueUement, il ,s,era 's ensible à .leur nuance si .nous .la ,l ui faisons Isentï.r ·p ar l'intonation. Le trav,aÎ'l de p~éparation que demande l',e nsei,g nement 'de l'ex'preS'sion .écrite ,s era dédOlnmagé par 'l a joie avec laque'Ue nos é'l èves l'aborderont ,e t les progrès qu.e nous leur v,e rrons réaliser dans cètte disdpline fürmative ·e ntre toutes. Y. G.
GRAMMAIRE: Le plurie.I dans ]e~
mOD)j)
Fiche de contrôle No 1
PARTIE PEDAGOGIQUE
Choi'sis Ile nom qui cOfDvient et écris-le au pluriel (bijou, tableau, gâtea-u, chapeau, journ~l, total). 1) Que font-ils ? Le ipâtts-s ier fIa it des Le peintre fi~it des Le Ib ij outier fait des La modiiSte fait des L'imprimeur fait des Le comptable fait des M-e1:Js au p'l uriel les noms -e ntre par,enthèses. 2) Dans la vitrine de l' orfèv're. Des (bijou) précieux. Des (émail) ·anoiens. Des (corail) véritaJbles. Des ('a nneau) de -m ariage. Des (croix) en or. (Obligeamm.e nt communiqué rpar ume 'Odl1ègue).
INVITATION Les membres du corps enseiJ.gnJalIl.t sont a'Visés que, cœnme l',année dernière, notre EXPOSITION PERMANENTE iDE LIVRES SCOLAmES ETRANGERS est visible en permaneJlJCe dans nos locaux de Ma-rttglllY. Nouveautés 1954: - environ 500 nouveaux titres, - l rayon c linstruction religieuse 00Ill[prenant entre autres les ol.1iVrages de Mlle Dingeon, - grand olloix de jeux éducatifs, fiches et matériel poUiL' classes enfan-
De r éducation socialè L'homme est né pour vilv.re en société. Que fel"ait et que deviendrait-il -s'iiI vhna-it Isolitair-e à la façon d'un Ro:binson Crusoé? Aussi Dieu, a.près avoir créé Adam, dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul, et dès loris il s'·e st Ic onstitué la famiUe, cellule ,sociale, qui engendrera dans la -s uite -la 'c ommune ,et l'Etat. L'école donc, qui 'a la miS'sion .de préparer l'Ie nfant à son avelllir, d'Oit :S'oCJ0UJper ,s éri-e usem·e nt de :la iformation !Sociale d'un être qui deviendra adulte, membre actif de 'la famine, de -l a com'm une et de l'Etat. Sarns doute, '0ette formation co.mmence dalns Ilia maison patertIlelle ,et doit 's 'y continuer jusqu'à ce que l'enfant ait acquÎIS J'âge 'aJdulte. L'écol,e n'est.e1l1 somme .que l'aide de 'la famine et ISDn comt>lém,e nt, ,c ar le plus grand nombre de par<ents n'ont ni le temps ni les c3lpmeités de remp'lir toutes leurs obLigations. Maintenant nous nous dem'and:ons si dans lia pratique l'écol1e tient ISUJffi,s3\ffi.m ent Ic om-pted-e l'importlante question de la ·f ormation -sociale die la jeuneS'se. Ne se limite-t-on rpas trop souvent à l'enseignement plus ou -m oins Isec ,e t aride d'un certain nombl'le de connai:SlS'wnces nlécessai'r es à la réussit-e d'un examen pour ,s e procurer un , ~a.gne-pain 'Ou une s·i tuation matérielle? A-t-on 's éri,e usement employé h~s moyens d'incu'l quer aux enfants les Iqu3ilités, di-sons les vertus, qui en feront des chréti€Il!S .sol.ides, des citoy.ens fidèles et loyaux, des ho;mm,es d"Mfairas ,c onsciencieux ? La ipossession de connaissances variées
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VIEGE (œI) 7.21.22
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et nombI'leuses ,e st utile, souvent nécessaire; ·m ails ·ce qui importe le pI.us c'est une honne éducationmorale. Pour c~lui qui en manque, -les connais'sauces peuvent même devenir un instrument de perversion. Ex/a minons leI briè~ement de queUe manière l'écol'e peut s'occuper d'laJction 'socia'J,e. EUe a d€IV·a nt ,elle deux chemins : .l'mn indirect, .l'autI'le direct. P'a r l,e premier, elle !exerce Is on inrflluence .en .ee qu'elle est déjà une sO'ciété 'aN,ec un règlement, une oI'lganils ation, des chefs, des relations entre :camaœ a;d es, ,etc. On y fait donc l',a pprentissage de b:ien des vertus Is ocial;e s : obéiss,ance, ,n~s'Pect de l'autorité et des d-roits d'autrui, charité et entr',a ide, solidarité, obligation d'améliorer son caractèr,e, d'éviter les Is'aiHies d'humeur, .Iles intempér.ances de ,l ang'age, ,e tc . .c'est en s·e heurtant, ' en s'e frottant que ISe polissent les cai:lloux, il en 'e st de même d-es c.aY!actères. Et sous ce rllipport -la fo.rmllition Is,c.ol'a ir'e est plus effiClac.e 'q ue ,ceNe de la f'amHle, dont ùes membr,es sont souvent peu nombreutXet Ies caractèr.es moins dif~érents. Et à l'école le moment le .plus favora,ble pour la cformation Isoc.iale, c'est la réc.réation. Là les élèves se déboutonnent, 'c.omme on dit; ils ne sont plus tellement 'c omprimés -par Il'a dis-eipline, auss'Ï leur naturel IS'Y Im ontre-t-il plus visiblement, plus fréquem·m ent. C'est là que l'œil vigHa:nt du maître peut plus f.aJc.Ï1ement apprendre à connaître ses élèves.
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114-
Un autre moyen plus ou moins indireet de travailler à la ,c.ulture du sens .social dldéal, c'est .J'étude ,et la pratique de la religion. C'est dams Il 'Evangile ,e t le Décalogue que nous trouvons la base ou lie fondement de Il'a 'soC-'Î'é té parfaite. Le Décalogue noUls eIllsei'g ne da~fielIne,rut ·n os devo;il's lenV1elrS Je pro'chain. Dans 1'Ev'ang~He, J ésus-Chr1st nous dit formellement : «Aim'ez-vous l,es uns Iles autr'es, COlllme je vous ai 'a imés. _ Ne faites pas à ~utrui 1C.:e que vous ne voudriez pas qu'on vomi fît. - ,soyez parfaits ,c omme votr:e ,P ère céleste 'e st parfait. » La 'm ise ,e n prati'q ue de ces adm'k abl,es commandements formerait des ,g énérat1ons d'homm'es probes et honnêtes, ·c haritables et purs, ,q ui ne Is e laii ssera'Ïent 'p as dominer par ces passions violentes, cupidité, 'a mbition, luxure, qui ICiausent des cata,s trophes comme nous 'e n avons vu ces dernier,s temps et dont nous · somme's encore ·m enacés. Vi'eilluent ensuite des moy,e ns directs d'enseignement socia.I. Ces moyens ,sont plus spécia:lement applic3Jbles au degré 'Supérieur, c'est-à-drire aux é.lèves des deux ou ·t rois dernières années de 1'éco}e primaire, et ,s urtout 'a ux ,c ours complémentaires, où l,~s jeun,es gens ont une maturité d'intelligence plus grande, un caractère .p Ius énergique ,e t 'm êm,e déjà une certaine eXJp.ér,i'e nce de la ,v ie.
1,15 -
Là on 'Pourra varIer Ide droi.ts et ' de devoirs civ1ques, de fonctionnement axiministrati,f, de ,l a responsabiilité des autorités et ,d es 'suboTdonnés. On fournira aussi d~s expü0atioll's ,s ur les principales il1's·titutions ,d'.é conomie et de prévoyance : mutua:Htés, Is yndi0ats} coopél'lativ.e s di'v:er,ses 's ortes d'as'Surrunce.s, cais1ses ,de retraite, d'éparg1IlJe, c~ntrats, ventes, :;~ihats, '!oc'atio~tS, ~tc., e~c. On insistera !s ur lies avalllta,g.es de l 'ecollomle, de Il antlakoohsme. Enfin on m'ettra à contribution certaines branches d'enseignement, Ic omme lia rédactiûn, les I}ecwres, les textes d'orthographe, 'l es problèmes, -la Icomptabiilité ,e t mêm,e l.'histoi,r e, la géographie où l'on trouvera des thèmes d',entrehens fort intére.sS'a:nts. M!ali,s ici Ico.mme 'e n biiffil d'autres choses, les résu1ltats sont ordinairement proportionnés à ·l 'ingéniosité et à la bonne volonté dies maîtres. ' J.
Perdre du temps pour . . . en gagner Dans le dom'a ine de 1'éducation Ic omme en bien d'autres domaines -les Jthéo.ries de Rous1s eau Isont fort di,s'Cutables et discutées. M'a i,s 's i ,c et homme n'a pas toujours vu j u1ste, ,iJ a eu néanmoins le mérite d'attir,er notre attention ISUT de nombreux prohlèmes trop Il onlgtempis dé~.ai! s'Sé.s et de noUiS livrer des pensées très j udic'Ïeuses. Une d',e1.les nous tombe sous I,es yeux en ce mom,e nt. ·EUe sera la matière des quelques propos qui vont suivre. Gette pelll.sée, la voilci : «La plus importante, la plus utile règle de toute il'éduc'a tion, ce n"est :p>as de gagner du temps, c'est d'en perdr,e ». A traver.s ce :parrudmœ, on lit une v,érité les's,e ntie;He que nous pourrions tout simplement énoncer a:insi : les éducateurs doiv'e nt mar,cher lau rythme de l'enfant. Il ne nous paraît pas inutÏ'l<e de parler ic,i de la tentation qui nous guette toüs : !s·ati:sfai1re à tout prix a·ux exigenües du pragramm'e. Par,ce que nous avons peUT ·de iperdre du temps, nous allons trop vite. Incons,c iemment peut-être, ~ou.s :lâchons la main de 1':e'l1fant et noUiS prenons une 'a utre dlrechan. En ce d ébut d 'année scolair,e, que chacun d'entre nous f,ruSls'e ,s on petit examen de conscience. N OUIS cr oyons assez facUem'ent 'que le pr ogramme ,e st un but à atteindr,e . Ou du moins 'liOUS agi1s sons comme si notre pensée était telle. Le p r ogr amlme, c'est C01l1JITl'e un épouvantail. E t nous nous hâtons nous, mla îtr es, de ser vir cet a utre Maître. 1
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.1.16 -
Nous nous ,g arderons bi'e n d',a ccuser qui que ce soit, sinon nous-mêm·e. C"est toujours de tentation ,q u'il 's 'agit. Et quelle tentation, souv'ent... Si à une date donnée, nous ne- sommes pas arri,vés à tel chapitre d'histoire ou ·à telle 's érie de ,p roblèmes, c"est que ça Vla ,m al... N',e xagérons paIS. n demeure Virai pourtant que nous risquons d'être de beaux phra's eurs devant un auditoire qui ne nous ,s uit plus. Bien sûr, av,ec notre scolarité réduite, nous devons fai r e l'impossiibl,e, .disons-nous ... Nos élèves ne Is"en tirent pa,s trop mal ,a ux examens. Mais ils !SOO):t un peu comme des hallons qui se ,g onf'l ent avec peine et 's e dégonf.l.ent en moins de temp's qu'il ne faut pour ,le dire . ... - Vous lavez compris ? - Oui, Monsieur le r-égent... (Les é'lèv'es répondent presque touj ouns ainsi). - Bon. Allons p,lus loin ... En effet, nous 'aillons rplulS Join. D,n vieux ,p r ov,eIibe dit que r,e ster sur place, c'est tout simpIrem'e nt rétrograder ... Le maîtJ'le est au 'seI'IVke de l'enrfant. H doit étudier son r ythme ,e t :s'y adapter. En définitive, c'est la for'm ation qui .compte. Les résultats d'examens ne sont pas toujour,s des rffiér€'nces de v,a;leur ... Ce n'est pas parce que ,le progT1amm'e a été «pass é 'en r,evue » qu'immanquable.m'e nt les élèves ont acqu1's une ,solide formation . En fin d',a nnée !S.colaire revient la traditionnelle question : - Av,ez-vous « vu » tout .le programme ? - Oui, Monsieur l'Inspecteur. (Et nou.s r épondons avec une certaine fierté). Certes, 11 'e st nécessaire d'établir ,s oigneusem·e nt un programme. Il nous indique Ile s Ig randes directions à suivre. M1a is il n'est pas Uln but à atteÏJndre à tout prix. Nous devons e'S's ay'e r de faire mieux. .Gal' Ic',e st d'essais répétés ,que naissent les bons résultats. Et c'es derniers n'ont rien à vok lavec un verni,s dont nous ipo'U:von.s trop facilement recouvrir les jeunes intel.Jigences confiées à nos ,soins. n n'est pas besoin ' d'insister sur ,l,e rf'ait que les IcO'nnaÎ's's anoes sUlp'erficielles sont comme ,1;e\S feuHles ,que chrals'se le vent. De plus, 'c',est en approfondilS'Sant teUe ou teHe question d'une branche donnée que nous réussi,S'sons à éveiUer l'intérêt de l'enfant. D"aiHeurs, Ile temps 'q ue nous ,croyûllls gagner est loin d'être toUjOUliS -gagné. Parlce 'qUie ,n ous ne somm'es pas aUés au fond des choses, de graves .lacunes wpparai,s sent. Tout ce que nou'8 avons édifié ·s '·écrO'ule. E.t tout est à recommencer parce que la base n'est pas 'solide.
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117-
Nous croyons trop facilement avûir été compris de nos élèves. Et cela tiernt .au fait que nous connai,s:sons mal leur pouvoir d'assimirJ.ation. Nous devons nous demander de temps à autre si nous unaI'\chons toujours à leurs côtés. Nos cordes sont différ,ente.s des 'l eurs et il n',est rpas touj ours lai'sé de nous mettre ,a u diapason de nos p.etits inter;lacute'lll's. Nous oalculons mal quand nous brûlonlS les étapes. Nos -élèves ne s'Ont . ,p as des machines à enregistrer . Nous devons faire 'appel à leur jug,e ment et à ,l eur Tails'Ûnnement, ·e t ne pas craindre de r,e venir soulVent Is ur nos pas, c'est-à -dire de p8il'dre du teillip.s pour ... en gagner. Candide Moix.
R épe l- toir e d es B on nes Adl-esses Chaque acbat pour vons une économie ~ CHAUSSURES
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MagaSins de vente et ateliers de réparations Sion: Rue de Conthey, tél. 218 82 Sierre : Avenue du marché, tél. 5 1639 Martigny: Place centrale, tél. 41442
ENVOIS PARTOUT
Suce. de Duerey frères Tél. 618 S5
P RIX
QUALITÉ
CHOIX
SERVICE
Prochain tirage de la
LOTERIE ROMANDE samedi 11 décembre 1954
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L'ANALYSE LOGIQUE Les 'P'l'Ol}lositions
Voic-i, ce nous semble, ce qU€ l'on -peut ,e xig€r de nos élèv,es Ip rilmaJires ,e n {'a it rd' analyse \l ogique. 1. Les élèves de toutes nos dass·es dev~aient savoir f'aire 0ette dils tinction. 2. Ceux de la plupart de ,n oscla,s ses devraient copnaîtfie cela. 3. Réservé la ux premi'e r,s. 4. F'acultatirf dans nos daJs-ses primaires. Exemples 1 2 3 4 On vous 'a pp'elle au téléphone. isolée Mariette étudie, P:a ul rédige ... juxt. Pro ind. ?oo!d. Je prie le bon Dieu et j' oib se l'IV e s,es ,o omma'n dements, Viens, dit-il, nous par,t ons. InCl'Se J'étudie la leçon 'q ue 'l,e maître a iexp.l:iquée. Pro princ. On wppelle l'élève qui est au premier banc. 1* dét. relat. Loui' s, que i' ai questionné, est un bon élève. "" expl. Il est .certain que vous avez fait des fautes . f sujet Mon désir est que vous soyez sages . 1 attr~but J ,e 'le voi's qui s'applique. Le maître v:e ut que nous l'écoutions . 1 c. dlr. Je m'étonne que vous ne sachiez pas cela. e.. ind. Pro ,s ub. ~ {tem'Porelles : Tu feras ton devoir pendant que tes ca?1~arades J j. joueront. Tu r'6 stera's après la dass'e pa1'ce que t'a as été mé1causa:les : chant. 1 c. circ. \ final,e s : Etudie, afin que tu t'instruises. consécutives: lVlon père a tant trav1aillé qu'il est 1nalade. campar'a ti ves Tu travailles mieux que ton frère. etc,
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Qu.els sont ,c eux qu'il ne faudrait pas rééditer, mais modifier du tout au tout? Bifiez. Livre de lecture, .c ours ,i nférieur; cours -superIeur. Grammaire, ' cou~s inférieur; cours sup.érieur. Vocabulaire; Histoire sui.sse; Instruction civique; Géographie; Syllabaire; Arithmétique, cours inférieur; cours supérieur. y en a-t-il: s.ciences, 'l,e çons de choses, politesse, etc., que vous voudriez voir introduire? Soulignez ou indiquez. Parmi les manuels scolair·es édités hors du 'c anton, y en a-t-il dont vous 'Proposeriez l'introduction .chez nous s.ans modification. Si oui, l'e squel1s par exemple?
Enquête à propos des manuels Nous nous 'p roposons d'entr-eprendre une vaste enquête à propos des manuels utilisés .dans. nos ,c~ass-es. Nous avons besoin ilour cela d~ votre. col~aboratlOn. ~e,ponJdez don:c. franchement aux questIons qUl rvous ·s ont posees. Pour facllIter le dépouillement vous noterez vos mppréciatioflls un~quement sur cette fo.rmule' lque vous 'n'avez pas besoin de signer. Détachez cette f.euille; phlicez-Ia dans une enveloppe affranchie à 20 ct. que vous adr,e sser'ez à :
Rédaction de « l'Ecole pri1naire Le Levron
»
En donnant suite ,à notre .e nquête, vous servirez l'école valaisanne. Même 's i vous ne voulez r.épondre 'qu"à une seule question, .renvoyez le Iquestionnaire. Merci.
Par,m i ,les manuels désignés ci-après, ,q uels sont ceux qui vous donnent satisfaction ? Soulignez par un trait.
Livre de lecture: cours ,inférieur; cours supérieur;
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Que 'p ensez-vous en particulier : 1. de la grammaire, cours inférieur ?
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2. de la grammaire, cours supérieur ? 3. du m'anuel de vocabulaire ? 4. du ml3.'lluel d'hi's toire ?
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5. du manuel de géographie?
Grammaire : ,c ours inférieur; cours supérieur; Livre de vocabulaire; Histoire suisse;
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Manuel d'instruction civique; Géographie;
6. du -livre dB lecture cours inférieur ? 7. du livre de lecture, cours supérieur? 8. du 's yllabaire? (Lequel utilisez-vous ?) 9. ,de l'arithmétique, cours .i nférieur ?
Arithmétique: !Cours inférieur; cours -supérieur; 10. de l'arithmétique, cours supérieur?
Syllabaire; Préférez-vous l'histoire en un ou deux volu,m es pour toutes les divi'si<üns ? lSoulignez. Préférez-vous la ,g éographie en un ou deux volumes? soulignez. » l'arithm'é tique en un ou deux volu'm es? soulignez. la g.r,ammaire en un cm deux volumes. ?' souli» gnez. Quels 'sont les manuels désignés ' '0i~après qui pourt"aient, 's elon vous, être réédités sans modiücations ? Soulli gnez.
11. du m'a nuel d'instruction civique?
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Remarques particulières
C€ltte .enquête devait paraître dans le premier numéro, elle ,a été renvoyée ip.aàsui,t e de l'abondanf:!e des matières, Cl. B.
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PARTIE PRATJ[QUE ,
Gours de vocabulaire 22. fi la basse .. cour
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des poules l'étral1g1e pa;upière blanche qui :les fel"me rapidement de temps en temps à la f,a çon d'un r.ideau qu'on tirerait devant une rfenêtre ? La tête porte un bec assez Ic ourt, pas très ,pointu, mailS dur, sol~de, qui ·s 'a it ·c asser 1es ,gra.ûns, briselI' les cailloux déchiqueter les vers, ,q ue la poule frappe .très fort, sur le sol' même très dur. 2. Oar la pou}.e est une grosse ·m angeuse. Elle ne se promène guère que Ipour cherlcher' sa nourriture. Elle trouVie tous les grains ,q ue la .f ermière ;a répandus sur le .sol. Et quand elle n'wperçoit plus rien, elle g,r atte la terre avec l,es griffes de ses grosses pattes, Ig riffes dont lIa ,p ointe est émoussée .par tous ses frottements, mais 'SoUdes et !fortes. Ses pattes, à la peau écaillleus-e, Ig rise ou jaune, portent chacu.ne ,q u'a tre !doi,g ts : troi,s en :a vant, un 'e n .arrière, bien étalés et qui assurent ,p arfaitement J'équilibre du gros .ois·e au. La poule a deux estomacs
Leçon de choses: LA POULE
(Observer : voir, entendre, sentir)
. 111 atérieZ. - Observons 's i ,p ossible une Ip oule vivante, en lIberté, - une poule morte; - à déf'aut : .i ma'g1es ,et des'sins. 1. La poule ,eSlt un g,r os oi.seau aux formes lourdes aux ailes courtes, que vous n'av,ez jamais vu voler tout au' 'p lus s ,'e'1 Bver 'un peu au-dessus du sol quand la peur la' fait eourilI'. Son :plumage est di!ftfér1ent sui'v,a nt les espèces; il y a de belles ;p oul,es ,toutes blanches. Les ,p lames de .'l a qu,eue, :assez 'c ourtes, 'se dressent obliquement et ne' 's 'étalent rpas en 'Panache coml'ne celles du coq. La tête, plutôt peti.te, est sLwmontée d'une petite crête rougie pâ'le, dentelée. Placés de ,p art et d'autre de ,c ette tête sont .le.s yeux: bien ronds, bien noirs, bien vifs, qui observent tout 'ce ,qui Ise 'p asse de tOlUS les .côtés à ,lia fois, ,q ui avertÎlssent la pou:le des moindres dangers. A Vlez-v'o us remaœ.q ué 'aux yeux
3. Voici l'estomac d'un poulet que nous man.gerons demain (s"il est possib1e de l"aJVoit). C'est Yestomae broyeur. Coupons-le et voyons .oe qu'il y a dedans : des gl"1ains, du 'sable, de petites IpieliI'es, même de petits ,m orceaux de verre que le poulet a av.a lés dans le but d'assm:'ier sa digestion. ·L e 'gésie,r est tapissé d'une :peau cornée qui 'le lp rotège ·o ontr,e 1es blessures. Rega:rtdez les :p'arois; ,elles :s ont très épai,s ses; remarquez ,l eurs replis intérieurs. Ce 's ont des muscles puissants qui triturent -les 'g raines. Celles-ci sont écrasées entre les cailloux qui lS'y t~ouvent aussi. C'est um. 'V·ériItable moulin. T'Ûuchons les graines. Elles ls ont molles, mouillées. Elles ont été ramollies da'n s un autr,e estomac qui f.abrique un liquide, Hln ISUC digestif. La 'Poul,e a ainsi un ,m ag.asin où Iles 19 raines, rapidement a valées, IS' amoll!i·s sent .. M.ontrons une gravure du tube di,g,e stif et dessinons un s·c héma simplifié. Comme la poule n'a pas de dents, elle a deux estomacs, dont ,l'un ~répare :la digestion en r ·a mollissant · ,les graines, et dont l'autre hr.oie les 'gr,a ines. Ce travail se trouve facilité par la présence d'une quantité variable de petits cailloux. Ces deux estomacs ,s uppléent à l'absence des dents. 4. Le soir, la ipoule, fatiguée par ,s es courses continu eUes, va se cOli'cher de bonne heure. EHe monte lentement la pet ite échelle qui ,c onduit au poulailler, 'e t là s'installe pour dormir, les pattes solidement accrochées au perchoir, bien 's errée contre ses com'p agnes. M,aÎ's ,le l'e ndemain, dès 'l'aube, elle l'eeommencera à gratter le s01 de la :c our.
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1.24 -
5. <C'est a ussi dans ,Le poulailler, loin des regards ourieux, qu'elle s'inlStalle 'Sur le nid bien ·a ménagé par la fermière, pour' pondre Is on œuf, presque 'chaQiue jour. QU'and Il 'œufest pondu, elle descend la petite échelle, se secoue un peu et entonne un petit air de victoire que -la fer·m ière. connaît bien. 6. Une foitS ou deux dans l'année, la ,poule «demande à couv,e r ». La fer.m ière lui installe 12, 14, 20 œufs dans une caisse garnie de 'Pai!}le. Et .pendant vingt et un j our,s, la bonne couv.euse restera 'Sur ses œufs pour leur donner la chaleur qui !>er,m ettr.a au germe de devenir un poussin. La gourmande ne ,p ensera iplus à sa nourriture, il faudra lui apporter Is es graines et 's on eruu... Inquiète, fiévreuse, amaigri,e, eUe ne sortira de ,s on engourldi.ssement que lorsqu'elle entendra le pre.m ier toc-toc !d'un petit bec contr'e la 'coqui1lte. Elle 'a idera doucement les petits à sortir de tous les œufs, !1es séchera, 18's réohauffera, et, le ~oir même, les promènera - ils ·m archent tout seu}s dès qu'ils sont nés - pour leur apprendre à cher:cher leur nourr iture. Qu'elle ,s era fière a;lors, la mère poule ! ,M ais aussi touj ours inquiète, ca,r beaucoup ,de dangers mlenacent .les poussins : chats, ,chiens, épervi,e rs ... et ils ·s ont ~i désobéissants, 'la pauvre mère 'e st souvent obligée de .g lousser lO'n gtemps pour r amener les égarés, qui touj ours pépiant 'e t sautillant se faufilent partout où ,l a mère ,poule trop grosse ne peut passer. 7. On ,élève beaucoup de poules; dans certaines régions cet élevage ,c onstitue une vrai,e richesse. On les .élève pour leurs œufs, qui tConstitu~mt un excellent aliment: 'l 'œuf 's ',accommode de Ic ent façons différentes : ,p our leur Ic hair, fine, blanche, succulente, qui donne un excellent bouillon; pour la ,c hair des petits ,p oulets (de six à huit mois) qui fait de 's i bons :r ôtis. 7. Si ·c 'est possi,ble, montrer sur une poule morte : a. Façon dont les ,p lumes 'Sont plantées. b. Diffi:6érentes ,par.ties (rô1e) de 'l'ruppareil digestif. c. Particularités du s'q uelette. N'e pas eXlposer; procéder ,s urtout par questions; et surtout raire observer. . a) Le te x te d~6 rnanuel de vocabulair e Préparation à la ,mai.son par 'les élèves. En classe, questions d,e ,c ontrôle ·p ar le maître, puis .lecture ,e xpressive. Ensuite, llivres T.e rmés, les élèves ·s'ef.foficent de ICfiéer la vision. A;p.r ès ,quoi, 'questtions ip lus complètes pour la .compréhension du texte.
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Vocabulaire Basse-cou'j" : bâtiments et ,c our affectés alUx animaux domestiques, et plus Slpécialement à la volaille. Ces animaux. Grouiller: s'agiter en tous ,sens et ·e n grand nombre. Les vers grouillent dans .le fumier. Pulluler': se multiplier abondamment et en peu de temps; être nombr,e ux. Ecarlate: rouge vif. Crête: Ip artie charnue et rouge sur la tête des coqs, des poules, .des oies. Le sommet : la .crête de la montagne. S'égosiller : ,s e ,f aire mal à la g.orge à forre de crier. A qui mieux mieux : en rivalisant entre soi en bien ou 'e n mal : travainer ·à ,q ui mieux mieux. Gloussement : 'c ri de la poule ,qui 3Ippelle ses petits. - Rire av,ec ,de petits Ic ris. Cacarder: Ic rier en paœlant de -l'oie. Trognon : ti~e d'un ,chou dont on a enlevé les feuiHes. - Milieu d"un fruit à pépins. Se paVane1" :attirer les regards. Avoir la démarehe, l'attitude .p leine de vanité. Se rengor ger' : faire l'important. - Plrendre un air :de fierté en rej etant un peu la tête en 'a rrièr.e. Faire la 1"OUe : déployer en éventail les plumes de sa queue en parlant du paon. - Un homme qui se 'Pavane, qui fait le beau. Roucouler': murmure triste et ,c aressant des pigeons et des toU/rterelles; tenir des p'ropos tendres et langoureux: il ,roU/coule auprès de ,sa belle. Caqueter' : ,cri de la poU'I,e ,q ui a pondu. - Babiller, médire. Poulet: petit ,de la poule. - Billet galant: il 'a 'p ondu un poulet. 1 Picorer : chercher ,s a nourriture en parlant d~ oiseaux. Prendre çà et là; .p icorer ides 'g1rains de raisin. Barboter : Ip ataug,e r dans ,l a boue : les Ic anards barbotent; les petits !polissons oauS'si; voler: il a IbaI'lboté l,a caisse. Mare : eau dormante; gra'IlJde quantité de liquide répandu.e 's ur I,e ,sol : une mare :de Is ang. Dandiner : balancer ,son ICqI'P.s Id'une rf'a çon nonchalante et .gaUiche en maI'lchant. ClaironneT : se faire ,c onnaître :à ·gra>nds fracas. CouveT: se tenir sur les œufs pour 1es faire éclore; préparer en s'ecn~t : couver de mauvais desseins. La maladie couve.
-l.J26 -
Tournoyer: tourner en ·f aisant ,plusieuI"S tOUf!s. Epervie't : rapace diur·n e lq ui ,s e nourrit ,s urtout de poules, d'oiseaux. p'J"oie: être vivant dont un an~mal carnassier ,s 'empwre. Butin: c.hose ravie à la guerre. - La Iproie des f,l ammes. S' éga?~er : se p.el1dre, se ,détourner du bon chemin. La gent râlée: l\ensemb1e des oiseaux. Battre en 'tet'taite: recul,e r, ,r evenir sur 'Ses l)as, prendre la fuite.
Les idées 1. L'anaf!chi'e au rpoulailler : 1. idée ,g énérale; 2. les coqs; 3. les dinJdons; 4. les oies; 5. le paon; 6. le pigeon. 2. La distribution du grain: 1. !poules, poulets, dindons; 2. <c anards et oies; 3. le coq; 4. la 'mère poule. 3. La présence de l'épervi,er : tout le monde disparaît. 4. -La présence du 'c hat: c'est un beau tapage.
Exercices tir'és du texte. a) Su?n les verbes: temps et modes Prenons la phrase: Lorsque la fermière dist'tibue le grain aux volailles, les poules cessent de caqueter, les poulets, les ... Imparfait: Si la f,e rmière ... 'c esseraient ... Passé simple: T{mt à l'heure la fermière ... ; alors les... cessèrent
Passé composé: La fermière a ... Plus-que-parfait: Les poules aura'i ent cessé de ... si la fer,m iere ... Passé antérieur : Quand la fermièr,e... Futur simple: Dans quelques instant 'l a ... Futur antérieur : Demain, Iq uand la fermière ... Condit'ionnel présent: Si la fermière di.stribu-ait le .. . Conditionnel passé: Si la ,f er,m ière av,a it diSitrithué .. . Impératif présent: Allons, ,f ermière diligente ... Subjonctif présent: Il rfaut que .la .. . Subjonctif passé: Il se peut que la ... déj.à b) -Sur les for?nes du langage Forme affirmcdive : Les coqs au plumage luisant et à la crête écarlate s'égosillent à qui ?nieux mieux en de ... Forme négative: Les ~oqs ne 's 'gosillent plus ... Forme interrogative: Les coqs ... s'égosiUent-ils ,e ncore ... ? Forme négative-interrogative: Les coqs ne s'égosillent-ils plus ft F orme exclamative : Comme les coqs.. . ! Forme impérative: Coqs.. . à
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c) ph'tŒséologie 1. Imitation ,de phrases: For,m ez des phrases dans lesquelles vous emp'l oierez l'eXipression à qui mieux rnieux. Faire 'Commencer des ,p hras,e s par lo'tsque, tandis que, parce que, comme. Bien rendre les élèves -a ttentifs ,a u fait que -ces mots commencent une proposition subordonnée; donc la
pTincipale doit venir après. Se méfier de ces phrases. 2. Rechercher dalfl's cette rédaction tous Les verbes .qui indiquent des bruits; puis tous ceux qui désignent d' aut?~es ac-tions. 3. Le verbe picore; donnons -à ce verbe un slu j et et des compléments; posons pour ,cela les questions ;d'usage. Qui estce qui ? Où, 'q uand, Ic om,m ent, pourquoi; quo'Î ? La fermière n'a pas ,s itôt ouvle rt la porte du poulaiHer, que les poules insatiables pi.corent ,l es vers qui grouillent sur le tas de fumier le t qu'elles rechel"chent avec leurs pattes et leur bec. Nota: Il ,e st hien entendu que la 'p hra's e n',e st pas construite ainsi du premier jet; on trouve d'abord le sujet, puis le complément direct; ,ce n'est qu'après coup qu'on fait les inversions jugées nécessaires.
-L' illust?~ation Exerdce ayant pour but d'amener les élèves à elnp'l oyer dans leurs rédactions les div,ers'8s fOTmes du langage. (Méthodologie, para.g.r. 2). Quel superbe -p aon! (excl.) Regarde-le ,donc se pavaner en présence de toute la bassecour assemblée (.imp.). Ses plum,e s ponctuées et étalées ·e n .demi-cercle sont du plus bel effet (a,f .). Pourtant, les poules, les -canards, les dindons et les oies ne ,s e rclournent même pas pour ,l"a!d.mirer (négat.). Toute la basse-cou,r serait-<elle donc indifférente à ce spect.acle? (inter.) N'y aurait-il pas dans cette attitude une pointe de j alousie? (n.-int.) Etc ....
Volâille,
La chasse aux mots volatile: avkulture, aviculteur,
bassecour, ip oulail1er, n1choir, nkher, jucher, juchoir, la pâtée, perchoir; poule, 'p oulette, poularde, poulet, coq, ~ochet, poussin, chapon;
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crête, huppe, ergot, j 3Jbot, 'g ési,e r; Leghorn, ItaHenne, Rhode Island, Fa verolle, Olllüngton, Sussex; caqueter, glousser, ,p iauler, pieorer, couver, 'p ondre, .percher; la poule ,au pot, l'a ,poule aux œufs d'or, une poule ,mouillée; plumer, vider, flamber, ha/biller, ,décowper, farcir, cuire; la cuisse, ·le croupion, ,l es aUes; coquille, coque membrane, ,chambre ,à air, jaune, blanc, germe; animaux ovipares; ovovivÏIpares; nioher, pondre, la ponte, 'CO u'Viel" , l'incubation, éclone, éclosion, une ·couv.ée, u,ne ·c ouveuse arti6cielle; des œufs ,f'rais, .à la ,coque, sur le plaJt, brouillés, durs ; du lait ,de poule; ovale; ovoïde.
Exercice 191 à 196 du manuel Fonmer des phrases en employant les .différentes formes du langage. Ne pas touj{)urs 'c ommencer les phra'ses par le sujet; exiger des inversions. Sujets de composition française (s',en tenir 'a u ,m anuel) Poésies La poule
1. La .p oule noire de grand'mère A douze ,petits poulets .g ris. La }>.a uvre poule à fort à !faire Pour nourrir ses !poussins ch.éris.
Le gros .chat, tapi ,s ous la porte, V{)udrait bire n 'SÛT, en croquer un.
Les ,p etits .canards
Ils vont les petits ,c anands ; Et au -b ord Ide la rivière, Co.mme de Ibons 'c ampagnards, Barboteurs et frétillards Heureux de troubler l'eau claire, Ils vont les 'p etits canards.
Ils semblent un peu ' nasillards, M,a is ils 'Sont à leur affaire Com,m e de bons campagnards. Dans l'eau pl,e ine de têtards Où tremble une heI'lbe légère, Ils vont, les petits canal"ids ! Rosemonde Gérard. Le l'elp as de la volaille
La vieille, .q uand parut l'a's tre, prit à poignée Du grain dont elle emplit S'a robe retroussée. Ayant lev;é de sa main libre l'e loquet, El1e imita de la volaille l,e caquet. Toute .la cour frémit en l'entendant paraître, L'-é ventail des pilg;eons tourna sous les fenêtres. L'œil brillant tel qu'un ,g rain de ces épis qui ehoit, Une poule accourut, pui,s toutes _à la fois. Comme les flots des -ruisselets pal'\mi les pierres, Les plumes de leur,s cous mobiles chatoyèrent. Le canaoo dont le dos à du bronze l'éclat Se balança, tel ,s e Ib alance un bateau plat. T{)rthon que le vent enne et chasse à ras de terre, L'oie aux ailes gonflées balaya la poussière. Tous étaient devenus ainsi blancs ou vermeils A boire, ô beau mars ! tes gouttes de soJei1. F. Jammes. ORTHOGRAPHE Dans la basse-cour
2 . . Lor.sque dans son .bec elle 'p orte Un peu de ·g raine pour .chacun,
3. Mais la .poule noil"ie le guette, Elle est très forte, la poulette : Le ,c hat a peur d',ê tre baIttu.
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O. Aubert.
Les 'coqs, à la crête rouge, aux !plumes · bariolées, se dressaient en victoTieux parmi les poules rarpaces toujours en quête vers le sol. L~s dindons se prélassaient avec or.gueil. Les pintades allongeaIent leurs .cous ,p our preruire part au festin. Des pousts ins nouvellement éclos trottaient. Des canards se frayaient un passage et ramassaient tout ce qui traînait. Des oies dressaient leur robuSlte col' et regardaient au loin en prononçant des discours que personne n' écouta~t. G. Geoffroy. Le repas des volai1les
Tout le poulailler 'e st dehors, et la ménagère, ayant rempli de grains -s on tablier déplié, distribue de libérales poi,g nées d'orge et de -blé à toute la tr{)upe v oletante , gloussante et chantante.
.... -
1,30 -
Au milieu, les 'coqs dressés sur leurs ergots, }a crête rouge en bataille, le 'cou droit, la ,queue. en faucille, attend~nt et se bornent à ·surveiller les poules 'qUl acoourent en trottInant, et se poussent pour becqueter le g,r ain . . Les pigeons, du hau: du colom?ier, contempl,ent ce spectacle 'e t ne résistant pas a la tentahon, partent d une seule envolée' décrivent en Il'arr un demi..c.erde et viennent à .l eur tour s'épa~iner dans la cour. A. The'itriet.
velot. Deux ou trois ,m ettent lia tête à la f'enêtl"e, leur jolie tête éveillée, encadrée dans le sombre plumage de la mèr e. L'un, dans sa hardiesse, se campe sur son dos, ,et, de ce poste élevé, becquète l,e cou de la poule; les autres, les 'Plus nombreux, cachés dans le dUVlet, sommeillent ou p~pient dou,c ement. J . H. Fabre . Les poussins
Le vingt et unleme j.our, ,d es pépiements ,m êlés de petit~ bruits de coque brisée >s;e font enrtendre, et, un paIr un, a quelques heures ,d'intervalle, les poulets sort.ent de l'ombre chaude des ailes 'm aternelles. Ils sont charmants : noirs striés d'or, mordorés ou lamés de !blanc, avec le pied leste et l'œil éveillé, Joyeux et .curieux, touj ours à fureter dans la ouisine où on l,es a transpOTtés -pour ménager la transition entre la chaleur ani.male ,e t l'air extérieur, ils trottent tout de suite sur leurs pattes fragiles, picorent la 'm ie de pain ou le riz qu'on leur jette et bienrtôt, on ne sait 'corn,m ent, sautent sur tout et s'y perchent. J. de Pesquidouxt
La naissance du poussin
La fermièl"e vint au nid de 'la poul,e, qu'elle souleva pour ' voir si, .d'aventure, quelque œuf était éclos ... M,ais, quel,ques instants 3Jprès, la couveuse pencha ·s a tête sur s,es. œuf~" ecouta avec attention et, d'un coup sec, cassa une coquIlle d?u sor-:tit frileux et gambillant sur ses rpetites patt.es, le pOUSSIn gr aci~ux tout humide en son plumage 'c rème, ouvrant son minuscule bec tendre avec des « tui ! tui ! » craintif's et éto.nnés. L. Pergaud. Les canards
La poule et ses poussins
« Coin ! coin ! coin ! Nous ,s ommes les can3Jrds, les 'c anes,
L'enfant prit du riz et en jeta une poignée. La poule, avec des glous's ements d'8Jppel, s'avança grarvement, suivie de toute la bande des poussins qui avaient des ,c ourses folles d'oi,s eaux ,é garés. Quand ils furent au beau milieu des grains de riz, la mère donnait de furieux .c oups de bec, rejetant les graines qu'eUe ca's-sai,t tandis que les petits piquaient devant elle d'un air pressé. Ils étaient amusants, la tête ronde, les yeux vifs comme des points ,d'acier, le bec planté drôlem'ent, le duvet retroussé d'une façon plaisante.
les canetons. La f,e rme est à nous et aussi la mare où nous barbotons ... Vite, dans l'eau !... D'un ,coup de pattes, on file, on vire on gliss'e on se poursuit ... ou bien, la tête sous l'aile, , , l' on rêve L. On fouille la ' vase, on attraIPe des v'e rs et on r 'evient, le bec en l'air, en basculant d ' un 'Seul coup, la tête intacte, les plumes lis,stes ... » La poule et ses p ou ssins
Voici qu'une bonne place est trouvée au soleil pour se r,e poser de la promenade et se réchauffer. La P?ule s'accr~u pit gonfle son plumage et 'Soulève un peu ses al,les arrondIes en 'berceau. Tous accourent et ,s e Iblottiss,e nt sous le chaud cou-
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No 5
BENJAMIN
est un lhebdœnadatiTe qui :c'heI'iche à orienter les jeunes vers tout ce qui peut épanouir ,la ;peTsonrnalité et exalter 'l e g,oût de la générosité, des entreprises hardies, d'un id!éal qui fait des hommes de valeur. Il désÏJre 'leur ,crée'!' un .c1imélJt d'optimisme .oonstructid:, },e·g écarter de i1a médiocrité , ~écoura,gée, leur donner ,confiance en eux-mêmes et en l'arvenir. Dans Icette intention, il les initie aux ex[périeJlJC€s des \pionniers de la drvHisation et Ide J.'a ,s cience, il .l es met di:rectem,ent en ,c ontact ave.c eux. H ,l es gntide dans le ,choix de .leurs ledures, 'spectaJCles et sport:!!, ac,c.roît leur,s connaissanc.es oarUst.iJques et inteHectuelles, met à .leUlr' \portée les grands \problèmes a,ctue'l s. « BENJAJMlN » est attr,a yant par sa présentation analogue à celle d'un journal Iquottdien, ce Iq ui autorise les jeunes à Is e prendre au ,sérieux, ,par Is on abondante docUlmentation photogtr'aiPhique, IPar la vérité de ,s on inrformation . T'Ous les jeunes ,selTonrt; irmmédiaterrnent attirés par ie ,côté dynamique du .journal: ,l es histoires 'Vartées, soUsce;ptitbJes de passionner aussi Ibien les :hnagjnatifs que les roonanesques ou tes réalistes _ les Ic oncourls ex~geant lPerspï.caICité, I{)!bserwation et culture, mais aussi les Ib andes Ide « tCorni!cs », toUJjour,s pleines ici de finesse et d'espr·i t. !Les ,a ctualités de lI a sermaine, ,m les T'eporta,g es des grandes ~ven tures lcontemporaines, leur perrrnettroll't d'être toujou~s au lÛouran.t de tous Il es événe,m ents impor,ta..nts, de s'en d:rure une olPinion saine e t précise, sans ,a'Voir à Ic onsulter les 'quotiIdiens inadaiPtés à leur maturité d'esPrit.
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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
Le colHer de vérité f'
é~ait 'llillle foo's une petite f.ine qui p'a~alt pais grand"chose à ,c ertain1 s
mentait à plai1sir. Cela ne ,e nfants de m:entiT; et u,~ ..'PetIt ,:~~nsonge, un gros ~u. besoin, s'il \}les IsaUiV,e d'une punl'tlOn~ ,~~l leur !Vaut ml p'l3JlS1T, ,l eur Isamible ce qu'il y a de plu~ leglÜime au monde. Or, I1otl'le petite fiNe ie n ét'a it Jà POUT eUe, la vél'lité était une, chasle qui n',~X'ils~ait pws. Lonr~rp'S ,ses parents' fur,e nt trompes p.ar ses hl:st01res mailS à 'l a ·f i'n l' ls ' I·el. le ': l e ur ,en contait, le t Ï1's n',,e lwent p:l us la . moin, s 1 a'Perçur~'lltqlU dl'le CO?TlanCe 'e n elle. . C'est bi'e n tenrihle pour des pa'r ents quanid 1,ls ne IP,e uventaJouter foi ;a:ux paroles de ,l,e urs ,e nfants. Les Mots, .les Expl'lels's ions : ce qu'il y a de p.lu1s légi,t i,me = ce qu',i'l y 'a de plu's juste. En Ic onter = en di re b ien plus que ce qui est v,r ai. Ajouter foi = Icr oire. Il
No 5 Fiche de tra vaU
1. Lis ibien atbemtivenl ent tout le texte. R'el1s-1e tr.oils foi.s . '2. CheT,che ,e t copie la phraJs'e qui Icom1mence par : Long-temps Is es pal'lents ... 3. Cherche ,e t ,copi1e toutes Illes wcti'Ûns de la phras e qui commence par: Oe'l a ne par.aît ipas grarnd'cho.se. 4. A , t~i, ~st~ce que eela paraît vilain de mentir ? Refl e0hi's, qru3lnd es-tu tenté de mentir ? ' Pourquoi ne Ile if.ai!S-tu paJs ? 5. Dessme un beau coill ier. 6. Regarde bien com' m~nrt on écrit : C"est bi'en terrible pour des rparle nts quamd :ILs ne peuvle nt ,a jouter foi aux pa'r oles de lie urs enfants.
Pose ta fiohe .sUT l'e pupitre et retourne récrire cette phrase par 'c œur dans tO'll iC'ahier.
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No 6 FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE
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L'ÉCOLE PRIMAIRE Hégie des a,nnonees:
Le voyage chez Me,rilin l'enchanteur
Alprès avoir e-s's ayé valin'e ment de tous les moyens, le père et 'la mère de Ja ,p etite fille réS'olur~mt de ,l a conduir,e à l'enchan'beur M leTlin, qui :était cé1èbr,e 'aJ.ors 'Par toute :l a rerr,e, et grand ami Ide lIa véT.ité. A'l1ssi lui 'a m'e nait..Jon de tous les côtés -les petits ,e nfants m'e nteur,s pour ,qu'il les guérît. Il habitait dans un ,p alais de ;Vierr,e dont 'le's 'm urs éta,ient tramlSpa-rents, 'e t j amai,s i'l ,n 'eut Il,a 'Pensé:e de déguiser une seu.}e de 's'es actions, ou Ide faire 'cro'Ïr,e ce qui 'n 'était paiS, ni même de lruils ser 'c roirie ,e n 's'e tailHant quand il ;aurait fallu pader. Il T€'00nna'1ssait à ,}' od:eur les menrteur.s une HeUle à la ronde; qurund 1,a petite f:iille arriv'a près de ~son palais, i'l fut obligé de brûler du ·par:f.um pou'r purifier .l'air, car i,l ,s e 'Sentait devenir malade. Les Mots le i ,l8.s EXlpr8ls's ions : vai,nem'e nt = ,s ans réu's si'r . Dégui1s,e r sa p.e nsée = 'n e pas dire la vérité.
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1. L1s bien C()'ffime H faut tout .I,e texte. ReUs-le troŒ,s foi,s 'e t 'raJppeHe-toi 'le ,c ommencement de cette hi stoi.re. 2. Oherche ,e t ,c opie ,l a phr3!se qui commence par : Il recon- . nais'Hait ·à l'odeur. 3. Che~che à imiter }a phra>He : Il habdtait dans un palais de v'err.e dont ,lies ,m urs étaient transparents. La taurpe ... La 'cheÏriUe ... 4. Gonnais-tu des Ip ersonnes !célèbres ? l,esqueLles ? Pourquoi M,e rlin l'enchante UT, se lS'entait-il dev'e nir malade? Qui lest-Cie qu'on ne trompe pas ? 1 . ' 5. Dessine un arbre, 'p lusieurs, si tu peux, de la forêt :de Mer. ,l in. 6. Regarde bien comment on écrit: Aussi lui amenait-on de tous l,es côtés l'es petits enfants m-enteurs pour qu'il les guérît . . Pose ta fiche 's ur le pupitre ,e t retourne écrire cette phrase de mémoire dans ton cahier.
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